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 Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4142
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mer 17 Juil 2024, 11:18



Le bal du Vicomte A. H.


Hendyamps Studios, Aimee Norris - Silver Linings
Thème d'Arcange et Ange-Lyne : Arcange surprend Ange-Lyne, par A. Taiji

« C’est vrai ? » Je venais d’articuler plusieurs fois cette question, que ce fût mentalement ou oralement. Le fait qu’Hélène fût au courant des intentions de mon père vis-à-vis d’Eméliana m’avait étonnée, tout comme le fait qu’elle eût déjà rencontré Érasme m’avait surprise. La nouvelle selon laquelle la Princesse Windsor désirât rencontrer le Duc Paiberym provoqua la même émotion en moi, avant qu’elle passât au profit de l’évidence. « Je me dis que ce n’est pas si étonnant maintenant que ton père est Duc. Puis il est proche de l’Empereur Noir. Je crois savoir que ce dernier voulait produire un concert sur Lagherta… C’est peut-être lié ? Vu qu’elle est considérée comme sa seule enfant, elle peut avoir été chargée d’inviter ton père là-bas… ou quelque chose comme ça. » Ce n’était pas rare que les Princes et Princesses servissent les desseins politiques et diplomatiques du couple royal. Ma propre position en était le parfait exemple. Bien qu’élève à Basphel, j’étais l’une des figures du lien existant entre Magiciens et Sorciers, à l’image d’Aliénor Vaughan qui avait été contrainte d’épouser Niklaus Salvatore, puis mon père. Je me pinçai les lèvres, tout en me demandant si je pouvais faire jouer mon statut pour épouser un Magicien à la place d’un Sorcier. Si je ne voulais pas me marier, j’étais pourtant certaine que je n’y échapperais pas. Y songer me fit soupirer malgré moi.

« D’accord. C’est une bonne idée. » Je souris à Hélène, tout en me remémorant les ragots à son sujet. Il n’y en avait pas beaucoup mais les racontars comme quoi elle aimait tellement les livres qu’elle allait jusqu’à dormir dans la bibliothèque n’étaient peut-être pas de la fiction. « Eméliana… Disons que depuis qu’elle n’est plus à Basphel, je ne la vois plus vraiment. Elle étudie beaucoup. Tant mieux parce qu’elle est méchante. Mais la pire c’est Réta. Elle est complètement folle ! J’espère qu’elle n’est pas là ce soir. » précisai-je, en admirant la salle à mon tour. Parmi les invités et derrière les déguisements, je repérai un grand nombre de Basphélien, ainsi que Jun Taiji et Alaster Dah Numen. Je pensai à Alcide. Il ne m’avait rien dit alors il ne devait pas être présent. Je savais juste qu’il était resté à Boraür. J’aurais aimé voir Susannah également mais ce genre de mondanités ne devait pas l’intéresser. « Danser ? » Je commençai par sourire avant que la gêne ne l’emportât. J’avais souvent valsé avec Rosalie mais rarement devant tout le monde. Maintenant que je n’étais plus une enfant, je n’étais pas certaine que… « Euh… c’est que… je ne crois pas que ce soit très… » Comment lui faire comprendre ? « Je ne suis pas Jun Taiji moi. Je ne peux pas me permettre de… Les autres diraient des choses… » Je me pinçai les lèvres. « Il vaut mieux que tu trouves quelqu’un d’autre. Un garçon. Non, juste… Moi… Moi je dois danser avec les garçons. » rectifiai-je, en m’embrouillant.

500 mots
Position : salle de bal avec Hélène
Déguisement : Zébella d'Uobmab (sans perruque, ce qui fait qu'elle n'est pas très ressemblante. Elle voulait se déguiser en garçon mais Rosalie ne voulait pas alors elle a cédé, sans être convaincue ni motivée)

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Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 297
◈ YinYanisé(e) le : 19/12/2019
Lyz'Sahale'Erz
Mer 17 Juil 2024, 13:33



Le bal du Vicomte A. H.


Ramin Djawadi - The Night King
Thème de Childéric : Entre ombre et lumière, de A. Taiji

Je me sentais nu. Sans ce qui se trouvait auparavant dans mes cheveux, j’avais la sensation d’avoir la tête trop légère. Ces derniers avaient été attachés en queue de cheval à la base de mon crâne pour que ma coupe parût courte. Puisque ma chevelure n’avait jamais été égalisée et que je coupais parfois quelques mèches pour les rituels, il semblait à présent que j’eusse les cheveux mi-longs, plus courts que longs d’ailleurs. Restait que sans les perles, os, bijoux et autres breloques qui s’y arrimaient depuis mon enfance, ils me paraissaient ternes, vides de vie. Le costume que je portais me serrait, surtout cette immonde pantalon trop petit pour moi. La chemise que j’avais revêtue était plus ample que les pièces d’armures qui l’habillaient. Mal à l’aise, comme dépossédé de mes attributs raciaux, je m’éclipsai rapidement, faussant compagnie aux autres. Le constant ballet des Esprits mêlé à la situation de Sceptelinôst m’avaient fatigué. Quand j’entrai par inadvertance dans une chambre, la lassitude me gagna d’autant plus. J’abandonnai ma fausse épée sur le pas de la porte pour marquer le fait que la pièce était à présent occupée, comme les Magiciens faisaient parfois avec des panneaux en bois, et m’enfermai à l’intérieur sans penser à verrouiller la serrure d’une quelconque manière. Là, je retirai les pièces de métal ainsi que mes chaussures et fis glisser ce qui me serrait les cuisses à mes pieds. Je n’ôtai pas mon sous-vêtement et gardai ma chemise, conscient depuis que j’étais à Basphel que la plupart des autres peuples avaient de sérieux problèmes avec la nudité. Je l’oubliais souvent mais la récente réaction de Pauline avait constitué une parfaite piqûre de rappel.

Une fois débarrassé du surplus, je m’installai dans le lit et recouvrai mon corps du seul drap assez léger pour ne pas me donner trop chaud. J’observai quelques secondes les broderies qui le recouvraient avant de poser ma tête sur l’oreiller et de fixer le plafond. Je fermai les yeux et tendis l’oreille aux bruits environnants. Les Esprits jacassaient autant que les Vivants, à la différence que les voix des deuxièmes étaient étouffées par la matière qui les séparait de moi. Doucement, bercé par le flot continu de commentaires, je me sentis glisser dans le sommeil. Boraür et Sceptelinôst avaient eu le mérite de me débarrasser momentanément de mes propres problèmes. Seul face à moi-même, ils revinrent à pas feutrés, s’insinuant entre rêve et réalité. J’avais toujours désiré être un chasseur. Être un Mior constituait mon identité. Prendre la tête de la tribu était mon objectif ultime depuis que j’étais enfant. Maintenant, tout était chamboulé et le doute m’habitait férocement. Je m’endormis sur cette idée, mes songes hantés par mes questions existentielles bien plus que par le sort de Dastan ou celui de Sceptelinôst.

461 mots
Position : Chambre en bas à droite sur le plan
Déguisement : Childéric d'Ukok

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4856
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Jeu 18 Juil 2024, 16:27


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


«
Quel rustre personnage de vous avoir délaissé ainsi. » m'offensai-je faussement et avec exagération avant d'accepter son invitation. « Volontiers. Il serait dommage de ne pas saisir l'occasion maintenant que votre Péché vous laisse un peu tranquille. » répondis-je en lui offrant une main comme nous allions sur la piste de danse. « Tout compte fait, peut-être n'aurais-je pas dû prendre une apparence adolescente. » fis-je remarquer une fois face à lui, non sans rire de la situation. La différence de taille était si importante entre nous deux, on croirait vraiment un parent en train de danser avec son jeune enfant. « Je suis curieuse de savoir, quand est-ce que vous avez appris à danser ? Depuis que votre Péché s'est apaisé ou vous aviez déjà eu la foi d'y mettre un minimum d'énergie avant cela ? ». Je ne connaissais finalement que peu les Paresseux. Tenir une conversation avec eux était compliqué. La simple cohabitation pouvait même s'avérer compliquée avec eux. Quant à les faire sortir de chez eux, cela pouvait parfois relever d'une véritable Quête. De fait, ce genre de détails sur les apprentissages ou les activités quotidiennes m'échappaient. « J'aimerais dire que tout va pour le mieux entre mon Péché et moi-même également. ». Ce serait un parfait mensonge, quand bien même j'arrivais à peu près à laisser l'illusion que j'en avais la parfaite maîtrise. « Il suffit de jeter un œil par chez moi. J'ai une collection de livres, assurément je pourrais ajouter une nouvelle tour parmi les dernières apparues à Avalon avec ce que j'ai. Entre mes animaux à Avalon et ceux à Utopia, je vais bientôt pouvoir ouvrir une animalerie. Et ma maison de poupée relève plus du magasin d'antiquités que d'un havre magique de paix. ». Sans parler de mon appartement qui prenait des allures de jungle, des vêtements que j'avais à outrance... « Heureusement qu'ouvrir un commerce et le faire prospérer prend du temps. Il y en aurait déjà un dans chaque capitale sinon. » me moquai-je de moi-même. Heureusement que tenir un royaume prenait du temps et de l'énergie. me fis-je à moi-même, plus sérieusement en songeant à mon palais de Thräaneid, à l'origine à peine plus grand qu'un chalet, aujourd'hui plus faste que toute chose. « Mais c'est un peu grâce à ces excès sans trop de conséquences que j'arrive à me modérer sur d'autres choses. ». Comme par exemple, me jeter à corps perdu sur le buffet dans la salle voisine. « Et puis, mis à part pour le porte-monnaie, la Gourmandise n'est pas aussi handicapante que doit l'être la Paresse. » conclus-je simplement. Autant je commençais sérieusement à manquer de place chez moi, autant ça ne m'empêchait pas d'entretenir normalement des relations et de vivre mon quotidien avec aisance. « Cela fait longtemps que votre péché vous laisse tranquille ainsi ? Ce doit être vos voisins qui ont dû s'étonner. ».
©gotheim pour epicode


Post IV | Mots 499

résumé:

crédit avatar : CyberSuturer


La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

 (:KYRA:)  :
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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la
Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 752
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Jeu 18 Juil 2024, 22:47


Illustration - Yaluncg

Le Bal du Vicomte Anthonius Halloy
Avec Pulsar, June & Aristia


Je ne pense pas, mon oncle, reprit-il en secouant légèrement la tête. Je souhaiterais éviter de tomber dans la simplicité de ces adaptations. Même en ayant servi de modèle pour l'un d'entre eux, je préfèrerais me baser sur l'ingéniosité que nous offre la magie pour concevoir de nouvelles de choses.

Pulsar avait conscience que cela demandait des capacités qu'il n'avait peut-être pas, mais comment s'en assurer sans même essayer ? Son devoir était aussi de faire briller le talent des Magiciens aux yeux des Faes.

Rien n'est exclu, bien entendu, puisque dans ce genre de commerce, le client est souverain, mais cela demandera des notes et un travail conséquent, comme, heu, ici-même, je suppose.

Le Mage Blanc avait des lacunes et une méconnaissance évidente des dernières sorties ; il y en avait tellement et la tendance, trop mouvante, ne lui était d'aucune utilité présentement ; June se chargeait de le tenir informé. Ses études étaient prioritaires sur de tels frivolités. En revanche ... il était devenu un bon connaisseur des Légendes et des Contes liés aux Dragons et à leurs cavaliers. Comme sur la même longueur d'ondes, Odéon dit de même en observant la Petite Générale partir.

Pitié, que l'on ne me parle plus de Dragons ...
C'est devenu sa seconde grande passion après les armes, rit June.
Ça l'est devenu pour beaucoup ces derniers temps ! Pour moi aussi, cela devient une mauvaise habitude, je ne sais pas pourquoi !

Si, il savait. Son rêve de sauver le monde en compagnie d'un Nain, étrange duo s'il en est, avait dû le secouer plus qu'il n'aurait voulu l'admettre. Tant qu'il ne se prenait pas pour Léto Sùlfr, tout irait bien, non ? Jamais un homme normal n'irait combattre une telle créature comme son esprit se l'était imaginé. C'était le bon moment pour reprendre un autre sujet.

Sachez que Pandora est loin d'être une nuisance ! Ces goûters entre Dames servent également aux plus jeunes pour se rencontrer. La Marquise à elle-même de jeunes enfants et ...

June s'interrompit, surprise, les sourcils rehaussés.

Qu'est-ce qu'il se passe là-bas ? ...

Pulsar relevait la tête en direction et le vit distinctement ; les problèmes.

Aristia !

La Magicienne s'était avancée, être loin des adultes la soulageait d'un poids, puisque les sujets dont ils parlaient lui paraissaient aussi complexes que malheureux et ... elle ne voulait rien savoir. Sa propre peine n'était pas encore apaisée, comment pourrait-elle en supporter plus ? C'était le risque de la voir imploser. Prenant une grande inspiration, la jeune fille repensait aux promesses de Pulsar et au fait que tout serait bien lorsque ses professeurs auraient été désignés. Une vraie Dame se devait de tenir le coup, pendant que la guerrière se préparait à répliquer ! Son sourire, néanmoins, vacillait. Le regard de Pandora ne lui échappait pas. Est-ce que sa maman la grondait ? ... C'était bien sa maman, pas vrai ? Elle ne se souvenait plus très bien. Lorsqu'elle vit sa cousine renverser du jus au visage de son adversaire, l'enfant voulu l'encourager avec sincérité et des étoiles dans les yeux, mais son geste fut interrompu lorsqu'il vit l'homme l'attraper et la panique saisir sa cousine ; son sang ne fit qu'un tour. Son poing se serrait. Fort. Jamais elle n'autoriserait quelqu'un un tel comportement, cela allait à l'encontre de l'étiquette qu'on lui enseignait. Le geste de Pandora devenait dès lors compréhensible plus que répréhensible ; attaquer, avant de l'être. Son regard était brûlant et ... là ...

Personne ne t'autorise à toucher Pandora ! déclama-t-elle en lui décochant sur plus beau coup de pied dans le tibia.

Ce n'était pas un rôle, comme on pouvait le supposé avec son costume. Elle se moquait d'être disputée, les promesses envolées, brisées pour défendre quelqu'un de plus important. June paru aussi choquée que surprise, main sur la bouche, mais celle-ci l'était surtout parce que Pulsar avait saisi Aristia par la taille pour l'éloigner et ... Qu'il brûlait de Magie Bleue. Littéralement.

Post IV - 727 mots
Aristia est déguisée en Tamara. Pulsar en Gustave. June en Adénaïs.
Position ; Salle de Bal
Aristia rejoint le chaos généré par Pandora. Et Pulsar brûle !

Les Flammes Émotionnelles - lorsque Pulsar est soumis à certaines émotions, son corps s'embrase et laisse ainsi des flammes apparaître dans ses cheveux, son dos et ses bras. Cette magie ne cause aucun dommage sur le Magicien, ni sur les personnes proches de lui, ne témoignant que de son état d'esprit dans une situation donnée.



◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Zeryel
~ Ange ~ Niveau I ~

~ Ange ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 270
◈ YinYanisé(e) le : 25/01/2023
Zeryel
Ven 19 Juil 2024, 08:47

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 3t3p
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Lorcán, déguisé en Primaël



« Mmh. » Deux doigts sur ses lèvres, Lorcán contemplait pensivement la façade externe du château du Vicomte Halloy. Phèdre et Iphigénie étaient des Sorcières, il ne comptait donc pas aveuglément sur elles. Si elles donnaient satisfaction, tant mieux, et sinon, il reviendrait à l'intérieur trouver Lana lui-même. D'un autre côté, il préférait qu'elles échouent et que Lana ne vienne pas en apprenant que Zeryel l'attendait dans les jardins. Plusieurs garçons s'attardaient sur l'Ondine, et sa prétendue gentillesse terminait de convaincre ceux qui résistaient à ses autres charmes. Mais que l'Ange soit aux premiers rangs et obtienne de cette attention avait le don de lui faire grincer des dents. Par quelle sorcellerie avait-il réussi à lui parler plus de quelques secondes ? Il y avait de nombreux joueurs de Puffball bien moins pitoyables que lui, alors qu'avait-il fait ?

Il tourna la tête à l'appel de son nom et mit quelques secondes à reconnaître la jeune fille, presque méconnaissable dans son costume haut en couleurs. Ce fut d'ailleurs cette excentricité et sa voix qui lui firent reconnaître Claer. Il lui sourit, notant en même temps le garçon qu'elle venait de quitter avec sa maladresse sociale caractéristique.

« Merci, et toi tu es... originale, comme toujours. » Il ne reconnaissait pas son déguisement et ne serait pas surpris si elle lui apprenait avoir créé son propre personnage. « Mais ça te va bien. C'est très toi. » Il aimait qu'elle ne soit pas comme les autres. Ses vêtements lui rappelaient cette fois où ils n'avaient eu le dortoir de Lorcán pour eux tout seuls et qu'il lui avait fait essayer divers vêtements de sa propre garde-robe pour s'amuser. L'Alfar n'allait pas jusqu'à dire que la blonde avait de bons goûts vestimentaires, loin de là, mais il aimait avoir son point de vue et réfléchir à ses associations d'idées qui l'inspiraient. De l'étrange au génie, il n'y avait qu'un pas.

« Plutôt oui, j'ai lancé un défi à Phèdre et Iphigénie, tout à l'heure. Mais je ne t'en dis pas plus, c'est un secret. » Il savait que Claer leur avait offert de curieuses poupées pour le Secret Essë. « Non, pas encore, pourquoi ? C'est une proposition ? Au château d'un Magicien et à côté de toute cette foule, ma parole, tu oserais ? Est-ce que je t'ai pervertie à ce point ? Et ta famille est-elle ici ? » Il abandonna son air faussement choqué pour passer familièrement un bras sur ses épaules. Son menton se tendit dans la direction du cavalier de Claer dont il voyait le dos s'éloigner. « Pourquoi tu n'essaierais pas avec ce garçon que tu viens de quitter, sinon, pour changer ? À moins que tu ne puisses plus te passer de moi ? C'est un ami ? Ou... un peu plus que ça ? Je croyais que tu avais envie d'essayer de marquer dans ton camp. Il y a eu de l'évolution de ce côté-là ? Tiens d'ailleurs, comment était le Tournoi d'Ublys ? »

Message IV | 521 mots

Position : Jardins avec Claer
Déguisement : Primaël (8D)

Il a utilisé ce pouvoir pour ressembler à Primaël :
- La possibilité de prendre l'apparence de tous les personnages des contes de Narfas et Lieugro. Le sort demande moins de magie qu'un changement d'apparence standard mais la transformation est capricieuse et peut rester active plus longtemps que prévu. Le caractère et les goûts dudit personnage peuvent également s'inviter à la fête indépendamment de la volonté du vôtre.
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Haru Araé
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 32
◈ YinYanisé(e) le : 18/07/2023
Haru Araé
Ven 19 Juil 2024, 09:17



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Haru & Makoto




Jeremy Tai – Spring Breeze
La vie à Lieugro de Estella Araé

« Quand j’étais petit, ma mère me racontait souvent des histoires sur le ciel. Il y en avait une que j’adorais, mais je crois que je ne te l’ai jamais racontée. » - « Laquelle ? » Main dans la main, Haru et Makoto cheminaient entre les statues et les buissons taillés de la propriété du Vicomte. Ils rejoindraient les autres plus tard, quand la jeune fille aurait suffisamment pris l’air. L’angoisse encombrait ses pensées. Le souvenir de Sceptelinôst lui nouait gorge et cœur. Elle aurait aimé qu’Érasme et Dastan apparussent soudainement pour les rassurer. Non. Ils avaient regardé leur liste, les deux garçons y figuraient toujours, ils étaient vivants. En vérité, elle aurait aimé que tout cela n’eût jamais eu lieu, que la cité ne fût pas détruite, que personne ne fût… Elle resserra doucement les doigts autour de ceux de son ami. Son humeur, aléatoire, oscillait entre le sourire et la peine. Elle avait envie de se changer les idées et, bercée par les mots de Makoto, restait à l’affût de tout moyen – objet ou personne – susceptible d’effacer sa mémoire – au moins facticement, au moins quelques minutes. « Une histoire sur la Lune – la lune blanche – et le Soleil. » Elle leva les yeux vers le brun. Il avançait en regardant droit devant lui. Il avait l’air assuré ; si elle avait pu plonger en lui, elle aurait vu à quel point il se raccrochait aux croyances qu’avait imprimé en lui le peuple de sa mère pour ne pas flancher. Il ne racontait pas des histoires seulement pour occuper l’esprit et remplir la poitrine d’Haru ; il les narrait aussi pour lui.

« Un jour, le Soleil rencontra la Lune. C’était un jour sombre et lumineux à la fois. Face à la clarté scintillante de la Lune, le Soleil pâlit. Il ne put l’admirer que quelques heures, car elle disparut rapidement. Des siècles durant, il fit le tour des Terres dans l’espoir de la retrouver ; il les parcourut d’est en ouest, du nord au sud, osa même s’aventurer dans le monde du dessous, mais jamais il ne la retrouva. La nuit n’exista plus. Les étoiles agonisèrent et leur chant se tut. Les Terres elles-mêmes commencèrent à dépérir. Pourtant, jamais il ne cessa sa recherche. Ce fut elle qui vint à nouveau à sa rencontre. Il lui demanda pourquoi elle n’était pas revenue plus tôt et la Lune lui répondit : « Je le voulais, mais quand je te regarde, c’est tout mon être qui brûle. ». Le Soleil, peiné, comprit ce que cela signifiait : « Je dois donc partir pour qu’à ton tour tu brilles. ». Attristée, la Lune resta muette, et le Soleil rajouta : « Si je dois mourir chaque soir pour que le monde entier te voit telle que je te vois, alors je mourrai pour l’éternité. ». Le soir même, il tint parole : il se fondit dans l’horizon et la Lune put s’élever dans le ciel. Depuis ce jour, les étoiles chantent à nouveau. Et parfois, la Lune se mêle au Soleil pendant quelques heures, pour le remercier et, durant un instant, brûler de cet amour qui les anime tous les deux. » conclut-il, solennel. « C’est une jolie histoire. » Pensive, Haru n’articula plus un mot jusqu’à ce que le chuchotement d’une fontaine n’emplît l’air. Une jeune femme y était assise, les pieds dans l’eau. Ils la saluèrent poliment. « Est-ce qu’il y en a déjà sur la nouvelle carte du ciel ? » Makoto réfléchit. « Je pense, oui. Je demanderai à ma mère dans une prochaine lettre. » L’adolescente observa l’eau quelques secondes. Une étincelle brilla dans ses yeux, et aussi vivement, elle plongea la main dedans pour asperger son ami. Il poussa un petit cri surpris, mais sans attendre, lui renvoya la pareille. Les éclaboussures mouchetèrent son visage et ses vêtements et lui arrachèrent un grand éclat de rire. Ils se lâchèrent la main et échangèrent d’autres attaques, jusqu’à ce que le jeu prît une tournure plus enjouée et que, dans leur amusement, ils arrosèrent la jeune fille assise sur le rebord. « Pardon ! » s’exclama la fautive, tout sourire malgré elle. « Oh, vous êtes une Ygdraë ? » Ses iris qui avaient accroché les oreilles de la rousse pétillèrent d’enthousiasme. « Je n’en avais encore jamais vu ! Je veux dire : enchantée de faire votre connaissance ! Haru Araé, et Makoto Fujiwara. » Elle lui tendit la main, comme elle avait vu plein de Magiciens le faire entre eux.



Message I – 756 mots

Déguisements : Makoto est en Montarville et Haru en Lénora (hâte d'expliquer pourquoi Pauline a choisi ces deux-là pour eux /sbaf).
Localisation : les jardins
Action : ils jouent autour de la fontaine puis parlent avec Astriid.


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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t40103-haru-arae-cieux-d
Claer
~ Lyrienn ~ Niveau I ~

~ Lyrienn ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 151
◈ YinYanisé(e) le : 10/02/2023
Claer
Ven 19 Juil 2024, 16:41



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Claer


Originale. Ce n’était pas toujours un compliment. Pour avoir grandi dans la société magicienne, Claer en avait conscience. Original, c’est de cette manière que l’on parlait des excentriques que l’on n’arrivait pas à décrire autrement sans vouloir se montrer vexant. Ceux qui ne respectent pas vraiment les normes sans les transgresser au point d’en devenir scandaleux. La blonde était souvent affublée de cet adjectif : ç’avait pu être contrariant, à une époque, mais elle avait depuis longtemps fait la paix avec ce terme. Désormais, elle n’y voyait que du positif : sa marque de fabrique, la preuve qu’elle existait selon ses propres envies, ses désirs, n’en déplaise aux autres. Lorsque Lorcán la décrivit de la sorte, elle se para donc d’un sourire ravi. « Merci. » chantonna-t-elle, donnant une pichenette dans le rebord de son chapeau haut de forme.

« Oh, d’accord. » fit-elle lorsque le faux-bleu évoqua les sorcières. La Lyrienne les appréciait, depuis qu’elles lui avaient offert un compagnon trop mignon. Il dérangeait parfois, mais Claer l’aimait d’amour : son petit Microbe trop choupinou, son Bob rien qu’à elle. Elle se retint de parler de la bestiole à son camarade, embrayant sur un sujet qui le divertirait davantage.

La fille de l’Etain papillonna des yeux quelques secondes, surprise par la réaction outrée du garçon. Il lui fallut plusieurs secondes supplémentaires pour saisir le sous-entendu qu’elle avait laissé planner malgré elle. « Oh. » fit-elle, pas vraiment gênée. Il avait sans doute l’habitude, depuis le temps qu’ils se fréquentaient. « Désolée, ce n’était pas une invitation pour toi et moi. » expliqua-t-elle d’une voix pragmatique. Elle avait simplement pensé que le coureur de jupon avait peut-être déjà fait tomber des demoiselles dans ses bras. Sa tentative de désamorçage n’empêcha pas l’Alfar de continuer sur ce sujet. Claer fit la moue et lâcha un soupir, s’accoudant à la balustrade la plus proche. « Gémus, c’est juste un garçon avec qui maman voulait que je parle. » fit la jeune fille en levant les yeux au ciel. Tout le monde savait que ça ne voulait pas juste dire parler : on attendait forcément plus d’eux. La demoiselle balaya la question d’un geste de la main, comme on se débarrasse d’un moucheron enquiquinant qui vous tourne autour. « Ce n’était pas une invitation. » assura-t-elle lorsque le séducteur prétendit l’avoir rendu accro. Elle ne chercha cependant pas à s'extraire de sa prise. « Et pour ce qui est de marquer dans mon camp… Je manque clairement de pratique. Sans vouloir t’offenser. Tu n’as pas été exactement difficile à convaincre. » fit-elle à l’adresse de son amant. C'était presque étronnant qu'il se soit intéressé à elle. « Mais les filles… C’est vraiment compliqué ! Comment est ce que je suis censée les aborder ? Quand j’essaie de savoir si je peux leur plaire… Je ne sais jamais si c’est en tant qu’amie ou… Ou s’il peut y avoir plus. » Elle se tourna gravement vers son acolyte. « Toi, tu aimes les garçons aussi, non ? Comment tu fais, pour savoir ? » Quand le tournoi fut évoqué, elle se contenta de hausser les épaules. « On a perdu. Je ne serais pas étonnée si Susannah me reprochait d’avoir perdu. » Elle soupira, s’imaginant déjà les reproches de la Sirène. « Mais il y avait de jolis poissons. » fit-elle vaguement.

L’adolescente laissa son regard se perdre vers la fontaine, d’où des éclats de rires s’élevaient. Deux jeunes personnes s’y amusaient, mais le regard bleuté glissa vers la silhouette de la jolie brune, qui avait un peu l’air dans son monde. Elle la trouva belle et esquissa un sourire. Claer songea que si ça avait été à elle que Lorcán avait lancé un défi, celui d’aller aborder quelqu’un pour aller visiter une chambre, elle n’aurait pas eu d’autre choix que de se lancer à l’eau. Mais l’aurait-elle vraiment fait, ou se serait-elle défilée dans un nouveau courant d’air ? Claer fit la moue avant de se redresser. « Je n’aurai qu’à aller visiter ces chambres par moi-même, alors ! » Avec un peu de chance, il y aurait peut-être une jolie fille qui l’attendrait, et avec qui elle aurait un soudain coup de foudre, et ainsi débuterait leur histoire d’amour passionnelle digne d'un conte. Ou bien, elle pourrait au moins se cacher de sa mère et n'aurait plus à parler à Gémus.

691 mots
Position : Jardin avec Lorcán.
Déguisement : Le parrain d'Irène (qui est le Chapelier Fou du premier conte).
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Maximilien Eraël
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Maximilien Eraël
Ven 19 Juil 2024, 23:02


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


La soirée aurait pu se dérouler aussi tranquillement qu'elle avait commencée. Il y avait, certes, tout de même eu ce heurt avec cette fillette qu'Aurel et Sharihzad avaient rejoins. Encore maintenant son regard ne s'était pas détaché du couple. « Tu devrais te détendre. Le Vicomte ne laisserait jamais passer une telle chose si un individu malintentionné s'en prenait à des enfants, surtout au sein de sa demeure. » tenta Antonija de rassurer son Protégé, une main sur son bras. « Il a bien intérêt, ou c'est moi qu'il devra mettre dehors pour avoir mis un pain à son invité. » répliqua-t-il dans un mélange d'ironie et de sérieux. Il se laissa néanmoins convaincre par sa Gardienne et reprit leur échange, partageant ce que chacun avait vécu séparé l'un de l'autre, non sans marquer un arrêt lorsqu'un homme prit soudainement feu. Il ne semblait pourtant pas en souffrir. « Quelqu'un d'autre semble avoir pris en main la situation. » commenta doucement la Wun. Ce ne fut cependant pas les mots de l'Ange qui lui parvinrent en premier, mais la mention de sa race prononcée sur ce ton. Ce fut à ce moment-là que la soirée prit un nouveau tournant. Les choses auraient pu s'arrêter ici. Il s'était, après tout, attendu à une remarque du genre ou à subir des regards de travers au cours de cette festivité. Il avait pris le parti de les ignorer. C'était mieux ainsi. Inutile de donner de la légitimité à ces gens. Mais la vieille femme prolongea sa critique. Maximilien croisa les bras sur son torse, le regard à présent posé sur elle. Elle voulait être entendue de lui, c'était une certitude. S'il se serait contenté de lui signifier de la fermer et d'aller se faire voir ailleurs puisqu'elle paraissait particulièrement indisposée par sa présence, il n'en fit rien, pour la raison qu'elle continua à clamer sa répulsion. Cette grand-mère cherchait la merde, c'est tout ce qu'il avait à dire. « Que mamie se rassure je suis là en qualité de Baron seulement. » la railla-t-il. Certains parlaient du respect des aînés. Lui considérait que ce respect se devait être réciproque. Il ne voyait pas pourquoi il devrait faire figure basse devant une personne qui lui crachait dessus sous prétexte qu'elle se traînait le poids des années. « Pour toute réclamation, c'est envers votre Souveraine que – ». Antonija l'interrompit en attirant son attention d'une main sur son épaule. C'est alors qu'il put constater la tension dans son visage. « C'est une Sorcière, pas une Magicienne. » le corrigea-t-elle, déjà prête à user de sa magie pour contrer le venin qui s'écoulait de la magie des Mages Noirs. « Ah ? ». Maximilien ramena son regard sur la râleuse. Jusqu'alors, il se fiait aux vêtements, au vocabulaire, ou à la façon d'être des gens pour essayer de deviner leur race. Ce n'était pas toujours efficace, mais généralement ça fonctionnait quand même. Néanmoins, les costumes rendaient, au regard du Kaahi, tous les êtres magiques identiques. La seule chose qu'il aurait su dire, considérant ses propos, c'est qu'elle n'était pas un Ange ou une Orine. C'était tout. Un rictus étira pourtant la commissure de ses lèvres après réception de cette information. « C'est donc ça. Je comprends que la pilule doit être compliquée à avaler, je me demande aussi ce qui est passé par la tête de votre Roi pour décider, du jour au lendemain, de libérer tous les esclaves Humains que vous gardiez captifs. ». Lever la main sur une vieille qui tenait à peine sur ses deux jambes n'était pas ce qui était le mieux vu, même lorsque celle-ci appartenait aux Mages Noirs. « Mais continue à râler si tu veux mamie, on dit qu'être aigri c'est mauvais pour la santé, alors te gêne pas. ». Aucune règle n'était cependant fixée en ce qui concernait le verbe.
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Post I | Mots 647

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We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 3881576816 Vous avez deux nouveaux messages Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 3881576816 :


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Taj
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Taj
Sam 20 Juil 2024, 16:22

Amphytria
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Euringer (Ft. Grimes) - The Medicine Does Not Control Me


La personne que j’avais abordée n’était pas Lénora et je devais avouer que j’étais franchement déçue. Je m’étais attendue à tomber juste du premier coup et ç’aurait été génial. Je finis par abandonner sans trop de remords la blonde pour poursuivre mes recherches. Au bout d’un moment, je m’aperçus que j’avais moi-même été abandonnée par Astriid. La drogue devait m’avoir attaquée plus que je ne l’avais évalué, car je n’avais pas souvenir que cette dernière se fut éloignée, ni qu’elle ne m’eut dit quoi que ce fut justifiant son absence. Je la cherchais un moment dans la salle de bal en effectuant des tours sur moi-même. Je m’arrêtai quand cela commença à me donner le tournis.

-Astriid ? Appelai-je à la volée, mais pas trop fort pour ne pas importuner tout le monde. Comme je n’obtins aucune réponse, j’essayai autrement : Clémentine ?

J’eus beau m’obstiner, cela ne donna pas plus de résultats. J’en déduisis que l’Elfe n’était plus dans la salle de bal. Je zigzaguai entre les danseurs, balbutiant de temps à autres des excuses quand j’en heurtai quelques-uns dans ma maladresse. Une fois sur le bord de la piste, appuyée contre un mur, je sentis ma capacité à réfléchir revenir au pas.

Qu’aurais-je fait à sa place si j’avais été aussi défoncée ? Techniquement, j’étais aussi défoncée, mais… bon, bref. Plutôt que de me casser la tête en raisonnements tordus, je tâchai de me souvenir de mes propres habitudes. Après plusieurs minutes, j’en conclus que chacune de mes petites consommations se terminait de la même manière : je finissais allongée ou vautrée quelque part, de gré ou de force, et je profitais de mes derniers instants dans les vapes. Je sus alors immédiatement vers où me diriger. Ou du moins, à peu près. Lors de notre arrivée, nous n’avions pas effectué la visite complète de la propriété et pour l’heure, je savais seulement que le bâtiment comportait des pièces plus calmes, dont au moins un salon et une chambre. Je retournai sur nos pas. Pour visiter le cabinet, nous avions justement traversé une pièce dotée d’un lit. J’y parvins, mais n’y trouvai personne. Ne me laissant pas abattre, je continuai ma quête dans le couloir opposé. Là, j’entrai dans un salon mais encore une fois, je n’y vis aucune trace de l’Ygdraë. Toutefois, mon périple n’était pas fini. Je traversai la pièce pour ouvrir d’un coup sec la première porte qui vînt. Une nouvelle chambre, mais encore une fois dénuée de ma Clémentine. J’ouvris celle d’à côté avec un peu moins d’énergie. Un bruit sec me déconcentra un instant et je baissai les yeux vers l’épée, que je n’avais pas vue et que j’avais fait tomber. Quand je relevai la tête, ce fut pour découvrir un lit occupé.

-Astriid ?

Comme je n’obtins pas immédiatement une réponse, je m’avançai.

-Hé, Astriid ? Fis-je plus fort.

Mais penchée au-dessus des draps, je découvris aussitôt ma méprise. Je sursautai plus ou moins et posai une main sur ma bouche.

-Pardon. Chuchotai-je. Je cherche mon amie et je pensais que… Je ne terminai pas ma phrase parce que je me sentis tout à coup très stupide. J’attendis quelques secondes et laissai retomber mes bras. Puis, avec le même volume sonore que précédemment. Dites, tant que je suis là : vous êtes Placide ?

552 mots

Fifi est déguisée en Ernelle
Elle est dans la chambre en bas à droite avec Tekoko


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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Sam 20 Juil 2024, 23:07



Le bal du Vicomte A. H.



« C'est la décadence ! LA DE-CA-DENCE ! » « Cette voix… » « Qu’y a-t-il ? » me demanda mon cavalier, un Sorcier à la haute stature qui se voyait déjà gravir les échelons de la hiérarchie nobiliaire. Il parlait sans que je ne l’écoutasse. J’avais autre chose à faire que de gâcher mon temps avec un énième paon aimant vanter des mérites inexistants. « Soyez gentil, allez me chercher de quoi me rafraichir. » lui demandai-je, un grand sourire condescendant habillant mon visage. Je n’étais peut-être plus une Princesse mais je restais une Salvatore – et une Paiberym également. Ce passé n’avait pas été tout à fait effacé de ma mémoire. Mes souvenirs me paraissaient flous mais je ne pouvais décemment pas oublier une rivale telle que cette vieille mycose de Mertle Boffin. J’attendis qu’il s’en allât avant de m’appuyer contre le premier mur venu. Là, je croisai les bras sur mon buste et observait la scène. « Ah, cette vieille morue de Mertle… » me dis-je. « Je me demande si son époux dégénéré est enfin mort… Quoi que, c’est tellement drôle de savoir qu’elle est cocue… » J’étais capable de monologuer des heures. Il ne fallait pas me défier à cet exercice. Combien de fois avais-je disserté sur le comportement d’Érasme ou celui d’Eméliana ? Certains serviteurs m’avaient immanquablement entendue. Les rumeurs qui avaient dû courir après ça me ravissait sans que je n’eusse à les connaître. « À tous les coups, elle se frotte à ses chats pour soulager sa frustration. » Une Magicienne qui passait trop près de moi me dévisagea. Je la regardai et haussai un sourcil. « Qu’est-ce qu’il y a bouclette ? T’as jamais vu une Salvatore de ta vie ou bien ? » Je soupirai vers le haut. L’air fit virevolter mes cheveux. Contrairement à Eméliana qui prenait son rôle de Sorcière intouchable très à cœur, je n’étais plus à ça près après les multiples passages d’Érasme. Tout le monde disait que j’étais folle, et sans doute l’étais-je, alors j’en profitais.

De mon point d’observation, je détaillai ma pire ennemie. Avais-je autant de rides, jadis ? Elle me semblait aussi vieille que le monde. Je m’imaginai lui faire un croche-pied et ris seule. Cependant, mon sourire se fana lorsqu’un homme à la plastique avantageuse, bien que roux, berk, entra dans une joute verbale avec la Sorcière. « Mais… c’est ma rivale ! » fis-je, outrée.

« Mamiiiiiiiee ! » m’exclamai-je, après avoir baissé davantage mon décolleté. C’était indécent mais je n’en avais rien à faire. J’étais habillée en Adénaïs, la catin. En passant près du rouquin de ses morts, je me sentis mal. Je me repris néanmoins. « Excusez ma grand-mère, elle n’a plus toute sa tête. » dis-je, en prenant le bras de la vieille bique. « Je suis Réta Salvatore. Et voici Mertle Salvatore, la mère d’Elias Salvatore. » Je baissai la voix et cachai ma bouche avec ma main, comme si je ne désirais pas qu’elle entendît. Néanmoins, le son de ma voix était bien trop fort pour qu’elle l’ignorât, même en étant dure de la feuille. « Il ne parle jamais d’elle, si vous voyez ce que je veux dire. » confiai-je au rebus de l’humanité. Puis, je me tournai vers la cocue. « Grand-mère, j’espère que tu n’as pas encore oublié ton dentier dans ton pot de chambre. Ce n’était pas très propre la dernière fois quand tu l’as remis dans ta bouche sans le nettoyer. La vieillesse, quelle calamité ! Heureusement que je suis jeune et fraiche ! » J’espérai un instant qu’elle me reconnût et louchât sur ma gorge parfaitement lisse et rebondie, là où elle n'avait plus que des aubergines fripées et pendantes.

617 mots
Position : Perron avec Mertle et Maximilien.
Déguisement : Adénaïs

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Dim 21 Juil 2024, 01:17


Le temps de la pause

Pour la troisième fois consécutive, je secouai vivement la tête pour me défaire de cette affreuse chose que Sophie tenait tant à me faire porter. « Comment tu peux incarner Stéphanette si tu n'as pas au moins les cheveux blonds ? » - « Et bah Stéphanette elle a qu'à se teindre en rose. » répliquai-je avant de m'enfuir de sa chambre. Un couinement aigu me stoppa dans ma course, alors que je tournai vers le salon. En alerte, je tournai la tête derrière moi, guettant un nouveau signe de ce son si caractéristique. La deuxième fois qu'il retentit, je retournai en courant sur mes pas pour trouver Sophie, ma pieuvre squish-squish dans la main qu'elle tenait hors de ma portée, quoi que je fasse pour l'attraper. « Je te le rends si tu t'habilles en Stéphanette. » marchanda-t-elle après quelques secondes à me débattre avec elle pour récupérer mon jouet. Je reculai alors d'un pas et tentai de l'amadouer plutôt en lui faisant les yeux doux. Sans succès. « ... D'accord. » grommelai-je donc. C'était vraiment nul l'apparence humaine.



Ma perruque me grattait. Ma robe m'encombrait. Et ne parlons pas du maquillage ! L'unique raison pour laquelle je ne m'étais pas encore débarrassée de tout ça, c'était ce que papa et maman appelaient "la bienséance", ou plutôt, le fait qu'ils seraient autant moqués que moi, et Sophie avec. Je ne voulais pas ça. Elle et moi nous étions rapidement séparés de nos parents, eux rejoignant la piste de danse, nous nous dirigeant vers la salle à manger. La soirée devint soudainement plus supportable et, oubliant toute convenance, je me précipitai sur la table, attrapai le premier gâteau qui me passait sous le museau, puis l'enfournai sans prendre le temps de comprendre ce dont il s'agissait. Immédiatement je le recrachai sur la table, cherchant du regard de l'eau, la langue pendue. C'était bien trop épicé ! En plus, y avait que du vert là-dedans. Comment les bipèdes faisaient pour manger ça ? « Roxanne ! ». Je me stoppai net, rentrant la tête dans les épaules et ma langue dans la bouche. Le ton employé par Sophie me fit comprendre que j'avais — encore — fait une bêtise. « Pardon... ». À mon grand malheur, des excuses ne suffiraient pas cette fois. « Tu ne comprends pas, ces soirées sont importantes pour papa et maman. Et pour nous aussi maintenant. On parle de notre image là. » Je baissai les yeux. Je n'avais pas l'habitude d'être grondée par Sophie. « Si tu veux faire des bêtises, va dehors ou dans un coin de la maison où il n'y a personne. ». Ces paroles me blessèrent profondément. J'obéis pourtant, partant plutôt à la recherche d'un espace tranquille. Dehors il y avait du monde et si je faisais à nouveau une bêtise et que les parents ou Sophie me voyaient, je serais fâchée pareil. C'est ainsi que je me retrouvai dans la bibliothèque. C'était toujours calme les bibliothèques, même quand il y avait du monde. Il n'y avait rien de très stimulant non plus, excepté des livres. Mais comme j'étais aussi lettrée qu'un enfant de cinq ans... Je m'approchai tout de même d'un individu isolé. Il n'avait pas l'odeur des Magiciens. Ni celle d'un Ange ou d'un Humain d'ailleurs. Je ne connaissais pas cette odeur-ci, même si je l'avais sentie à plusieurs reprises ce soir. « Bonsoir ! » le saluai-je en m'approchant de lui, curieuse de connaître quelle race avait cette odeur. Je pris conscience à rebours que j'avais dépassé la limite descente de la majorité des humanoïdes en me collant presque à lui pour mieux le renifler et discerner son parfum de celui des autres. Alors je reculai d'un grand pas et jetai un œil derrière moi. Sophie m'avait-elle vu ? J'espérai que non. « Pardon. » commençai-je à m'excuser en ramenant mon attention sur le garçon. « Je me demandais juste ce que tu étais en fait. Je ne reconnais pas ton odeur. Ça ressemble un peu à celle des Magiciens mais en quelque chose de totalement différent. ». J'ouvris de grands yeux en prenant soudain conscience du personnage qu'il représentait. « Oh ! Tu es le docteur Etruc ? C'est ça ? Sophie n'aime pas trop ce personnage —  moi non plus cela dit — , même si c'est un peu triste ce qu'il a vécu avec, euh, la domestique folle là. ». Était-il nécessaire de préciser que j'avais un véritable problème avec les prénoms des gens, et encore plus avec ceux des personnages de fiction ?
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Mots VI | Post 758 (je m'occuperais de l'avatar et de l'en-tête quand j'aurais à nouveau accès à mon ordi)

résumé:

(crédit image : Kittichai Rueangchaichan (Razaras)
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Dorian Lang
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Dorian Lang
Dim 21 Juil 2024, 09:04



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Valéandre, déguisé en Judas d'Uobmab



Planté en solitaire au milieu de la piste de danse comme un épouvantail dans un champ, Valéandre sentit peser sur ses épaules chaque seconde d'humiliation que le départ de sa cavalière avait généré. Il n'était même pas certain de l'erreur commise : était-il allé trop loin ou pas assez pour la jeune fille ? Aurait-il dû la brusquer davantage, la tirer de force dans une autre pièce ? Il y avait certaines filles que la violence excitaient, sinon comment expliquer la popularité des personnages comme Arcange ou Judas ? S'efforçant de garder la tête haute et ce qu'il lui restait de dignité, il se déplaça sur le côté pour quitter la piste et vit la silhouette de sa mère qui convergeait vers lui tel un oiseau de mauvais augure. Il sentait sa réprobation des mètres à l'avance et sa prédiction ne manqua pas de se réaliser. D'emblée, Léonide attaqua, les bras croisés. « Qu'est-ce que tu as fait à cette fille ? Qu'est-ce que tu lui as dit ? » Le Déchu fourra les mains dans les poches de son manteau d'apparat et regarda ailleurs d'un air ennuyé. « Rien du tout. C'est une cinglée. » maugréa-t-il. Le mensonge ne convainquit pas une seconde sa mère. « Laisse-moi deviner, tu as voulu jouer ton rôle, et naturellement, ça ne lui a pas plu ? » « Et alors ? Et puis, arrête de me surveiller, j'suis plus un enfant ! » « Non, mais tu parles certainement comme l'un d'entre eux. Articule, je te prie, on dirait un adolescent qui mâchonne. » « Ouais, ok. » fit-il en levant les yeux au ciel. « On dit "oui", pas "ouais". Et sois poli, la prochaine fois que tu danses avec une jeune fille, d'accord ? Ça pourrait être ta future femme, les premières impressions sont primordiales ! À ce propos, j'ai vu que Regina Halloy est là, tu n'as qu'à l'inviter à la fin de sa danse ? Elle est si jolie, je pense qu'elle te plaira ! Une peau comme la sienne, j'aurais vendu mon âme pour ça plus jeune. » « Oh mais laisse-moi tranquille, je ne vais pas me marier demain. » Léonide lui adressa un regard si acéré qu'il sentit qu'avec un peu de magie, il l'aurait découpé en deux. Ça lui fit repenser à l'expression de la fausse Coline et il fronça les sourcils, agacé de repenser à cette pimbêche. « Ça arrivera plus tôt que tu ne le penses. » prophétisa-t-elle. « Ouais, eh bien pas maintenant. En plus, je suis bien, à Avalon. J'ai pas envie de revenir pour... pour quoi d'ailleurs ? Emménager dans une maison avec un jardin fleuri avec une gentille Magicienne ? Et ensuite quoi ? Je n'aurais même pas la paix car après, tu voudras des petits-enfants. Et je dois apprendre à gérer mon Péché, c'est pas pour ça que tu m'as envoyé là-bas ? Faut savoir c'que tu veux. » « Prends un autre ton quand tu me parles, mon garçon ! » « Ouais, c'est ça. De toute façon, j'ai plus envie de danser, elle m'a dégoûtée, cette dinde là. Coline avait moins froid aux yeux qu'elle. » ajouta-t-il. Sans écouter la suite de ce que sa mère pu ajouter, il s'éloigna à grands pas rageurs. En chemin, il subtilisa une coupe d'alcool ainsi que la montre à gousset d'un des invités qu'il surprit à bailler en observant le plafond. Le bijou au fond de sa poche, Valéandre trébucha vers la sortie. « Rah, mais faites attention ! » râla-t-il à l'adresse des filles qu'il venait de percuter. Il baissa les yeux sur elles. « Et pourquoi y a des gosses à ce bal. Franchement, c'est pas une garderie ici. Poussez-vous, allez jouer ailleurs. »

Message V | 642 mots

Position : Entre la salle de bal et le salon, il bouscule Iphèdre.
Il a aussi volé la montre à gousset de quelqu'un, ça peut être un PNJ comme un de vos persos o/
Déguisements : Valéandre est en Judas, et Léonide en Garance


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 O5u6
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Astriid
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Astriid
Dim 21 Juil 2024, 10:20

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 Uj7j
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Astriid, déguisée en Clémentine d'Ukok



« Bonsoir ! » répondit joyeusement Astriid aux deux nouveaux venus avant de revenir à sa tâche sans les interrompre dans leur discussion. À leurs mains liées, elle avait déduit que les amoureux profitaient de la tranquillité des jardins pour quêter une relative intimité qu'elle respectât. D'autre part, elle était occupée. Par miracle, l'Ygdraë était parvenue à attraper un filon de concentration suffisant pour se lancer dans une mission intérimaire de jardinière. Les jardins du Vicomte étaient beaux, Astriid l'admettait volontiers, mais il ne verrait sans doute pas d'inconvénient à ce qu'elle y donne une petite touche personnelle, pas vrai ?

Ainsi, elle avait fait un nœud sur le devant de sa robe puis avait plongé ses mains dans l'eau entre ses jambes écartées. Ses doigts luisant faiblement, elle avait réussi à trouver des interstices au dans le bassin pour faire germer un réseau de nénuphars qui flottaient désormais autour d'elle et se multipliaient à mesure que sa magie les alimentait. En même temps, elle leur parlait à voix basse. À l'inverse des Faes, qu'elle enviait pour ce don, les discussions qu'elle entretenait avec la flore était à sens unique. Jamais elles ne lui avaient répondu, mais jamais Astriid n'avait cessé. En cet instant, elle leur proposait des noms. À côté, les deux tourtereaux jouaient à s'asperger ce qui la fit sourire. C'était si adorable. Du coin de l'œil, elle avait aussi reconnu leurs déguisements, ce qui n'avait fait que lui confirmer ce qu'elle avait déduit sur leur relation.

« Oh ce n'est rien, ne vous en faites pas, il n'y a pas de quoi s'excuser ! Je suis déjà mouillée de toute façon. » Elle hocha ensuite la tête et tendit sa main à son tour pour serrer celle de la jeune fille, puis de son compagnon. « En effet. Enchantée aussi ! Et vous êtes des Orines, j'imagine, avec des noms comme les vôtres. Je suis Astriid Cëlwùn ! J'aime beaucoup vos déguisements, ils vous vont à ravir, vous êtes adorables. C'est une bonne idée pour des couples, car j'aurais beaucoup aimé que Montarville tombe aussi amoureux de Lénora. Vous aviez un couple préféré ? Clémentin et Rosette sont vraiment mignons aussi, et Nicodème et Ezémone, dans un autre style. Vous avez lu le Conte ? Je les ai tous lus. Mais je suis un peu plus familière du premier, celui des Trois Royaumes. D'ailleurs, je voulais donner aux nénuphars des noms des personnages de ce Conte. Si vous avez des personnages préférés, vous pouvez m'aider à choisir ? J'avais pensé à la princesse Anna, c'était un de mes personnages préférés même s'il était un peu secondaire. »

Message VI | 456 mots

Position : aux Jardins, avec Makoto et Haru
Déguisement : Clémentine d'Ukok


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 6 Iuvu
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Muscarine Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau I ~

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Muscarine Paiberym
Lun 22 Juil 2024, 11:59



Le bal du Vicomte A. H.


Samuel Kim - Before Lights Out
Thème de Coline : La couronne de sang et d'épines d'A. Taiji

Je lui souris, tout en songeant que jamais je n’appellerais cette femme mon Prince. L’idée même que cette jeune fille eût eu l’audace de se travestir en garçon lui-même déguisé en sexe faible me fit m’interroger sur son état de santé mentale et sur le contenu de cet ouvrage auquel un Magicien avait dédié tout un bal et une maisonnée. L’indécence devait évoluer sur chacune des pages. De nos deux peuples, seuls les Mages Blancs se roulaient dans ce genre de lecture comme un cochon se roule dans la boue. Pas étonnant que des couples contre nature fleurissent sur leurs terres. « Vous êtes un prince bien agréable à regarder. » lui dis-je tout de même. Puis, mes yeux rejoignirent la silhouette de Lana. Intérieurement, j’espérais que son cavalier perdrait le peu de grâce qu’elle avait daigné lui accorder, car il n’avait de grâce qu’en la compagnie de la Sirène. De temps en temps, je guettais leur danse, attendant patiemment l’instant où elle serait seule pour l’aborder à mon tour. Ou peut-être devrais-je m'abstenir ? Je n’avais pas l’intention de paraître plus attaché que je ne l’étais. Elle était belle et avait tout d’une épouse idéale. Néanmoins, entre elle et moi, il n’y avait pas d’égalité possible. En tant que femme, et en tant que Sirène, elle avait déjà de la chance que je l’eusse remarquée. Pour le reste, nous verrions. Je n’appréciais pas fondamentalement qu’une Ondine nourrît mes fantasmes mais n’était-ce pas là leur seul point fort ? Leur beauté ? Couplée à une pratique musicale passable ? J’eus cependant du mal à détacher mes prunelles d’elle.

Je finis par retrouver le visage grâcieux mais beaucoup moins marquant de ma cavalière. « Je connais votre famille. » avançai-je. « Mon père fréquentait d’ailleurs Judicaël Halloy, l’un de vos Chanceliers d’Ivoire, lorsqu’il était jeune. » C’était une vision qui m’apparaissait comme incongrue. Les rumeurs sur le rouquin étaient multiples et frôlaient le scandale parfois. Je voyais mal mon père, si respectueux des règles et érudit, être ami avec un homme aux mœurs si légères. Cela dit, j’avais également du mal à me figurer mon père adolescent. « Le Comte m’a invité. » Il valait mieux ne pas trop en rajouter. Elle pourrait extrapoler seule. « Et vous ? J’imagine que vous devez aimer ce conte. Peut-être pourriez-vous m’en dire davantage à son sujet ? » la questionnai-je, tout en cherchant de nouveau Lana des yeux. Je ne pus cacher mon sourire lorsque je la vis quitter son cavalier. Un de moins sur la liste de ses prétendants de mauvais goût. J’arrêtai de danser, tout en gardant l’une des mains de Regina dans la mienne. « Je vous prie de m’excuser, je viens d’apercevoir une connaissance que je n’ai pas vue depuis très longtemps. Je crains qu’elle ne se volatilise encore si je ne vais pas la rejoindre tout de suite. Je vous promets de revenir vers vous pour que nous dansions une valse complète. Ne m’oubliez pas s'il vous plaît. » Je la saluai et passai par le buffet pour chercher deux coupes de champagne. Mes pas me portèrent vers Lana. Je pris un air étonné. « Je ne pensais pas vous voir ici. » feintai-je, la suite de ma réplique perdue dans une rumeur qui enflamma la foule autant que le feu prit possession du corps de l’un des invités. Les domestiques ne tardèrent pas à arriver, portant dans leurs bras des sacs colorés, un air avenant sur le visage. Ils commencèrent la distribution. « Non ? La suite du conte est sortie ? » « Margueritte revient du hall, ils distribuent des exemplaires collectors aux invités ! » « Mais ? » « Et il y a d’autres cadeaux dans les sacs en fonction de la couleur ! » Je tentai de me débarrasser du frisson d’excitation que la foule réussissait à m’insuffler malgré moi. « Vous l’avez lu ? Le conte ? » demandai-je à Lana, en lui tendant l’une des deux coupes que je tenais. Son déguisement lui allait à la perfection, si bien que j’imaginai un instant mes mains parcourir sa taille et glisser sur ses hanches.  

438 mots
Position : Salle de bal avec Lana
Déguisement : Elzibert de Tuorp

La suite du conte est enfin sortie ! Le Vicomte, en tant que grand fan, a eu des exclusivités et a décidé de distribuer des éditions collectors aux invités. Vous pouvez faire choisir à vos personnages un sac chacun. Il y a plusieurs couleurs, toutes pastelles : rose, vert, bleu, jaune, orange et violet. Chaque couleur comporte des cadeaux différents que je vous révélerai ultérieurement, vraisemblablement fin août puisque je me doute que vous n'aurez probablement pas le temps de choisir vos sacs en dix jours. Concernant les éditions collectors, elles sont toutes différentes. Je vous les révélerai fin août également. Pour le moment, la couverture de chaque livre est blanche. La véritable couverture n'apparaitra que lorsque votre personnage aura lu le conte, information que les domestiques peuvent donner à votre personnage s'il le demande.
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Jun Taiji
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Jeu 25 Juil 2024, 16:20



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Musique : Bal des Ardents de Luc Arbogast
Le soir où Montarville enivré trompa sa Reine d'Antoinette Nilsson

Jun acquiesça lorsqu’Alaster fut désigné par l’adolescente. Il se fit ensuite remarquer qu’il n’avait jamais été bon pour sauvegarder les secrets des autres. Cela était d’autant plus vrai depuis qu’il n’était plus Mortel. Parfois, les mots lui échappaient. D’autres fois, il avait la sensation de devoir parler. Peut-être devenait-il légèrement sénile ? Ou peut-être était-ce un effet de sa trop grande proximité avec ceux qui auraient dû le vénérer ? Saraquiel l’avait prévenu : un Æther trop proche des Mortels est un Æther perdu. Il ne pouvait néanmoins pas s’en empêcher. Comme un drogué, il aimait se tenir parmi eux. Il oubliait parfois qu’il était Divin. Ses rêves de conquêtes se heurtaient à des préoccupations qui auraient dû lui paraître sans importance, comme la dégustation d’un thé ou la douceur d’un lit. De temps en temps, il lui arrivait de faire preuve d’un semblant d’orgueil, lorsqu’il appréciait que les jeunes femmes qui croisaient son chemin défaillissent en le regardant. Le fait qu’il s’en amusât le rattachait fatalement à ce qu’il avait été jadis. Et encore, par le passé il avait été beaucoup moins léger. Le cœur fidèle à son devoir, il n’avait pas eu le temps de s’attarder sur ce genre de considérations. Maintenant qu’il ne vivait plus vraiment, l’existence ne lui avait jamais paru aussi douce ; à l’exception de quelques problématiques qu’il préférait cacher sous le tapis. Freyja en faisait partie. « Drôle d’amie. » fit remarquer Jun lorsque Kiara parla de Lana. Il n’en dit pas plus. Ce n’était pas parce que les Songes avaient uni Alaster et Lana qu’il appréciait l’Ondine. Il aurait dû n’avoir aucun avis sur le sujet.

Il ne répondit aux tirades de la Rehla que par une floppée de sourires desquels il avait le secret. L’art du sourire aurait pu être un manuel écrit par ses soins. Et alors qu’il semblait prêt à fournir des explications sur la physionomie des Étoiles, il fut interrompu par un domestique qui lui demanda de choisir parmi plusieurs pochettes de couleurs différentes. Il désigna une violette après avoir interrompu leur danse et commença à fouiller le sac dès qu’il le reçut. À l’intérieur, il y avait un exemplaire du conte ainsi que plusieurs objets. Il en sortit un. « Un rouge à lèvre à l’effigie de Stéphanette. » annonça-t-il. Il fixa de nouveau son regard sur le fond du contenant avant de sembler soudainement perdre tout intérêt pour l’opération. Il reposa ses yeux sur Kiara et sonda ses iris comme s’il s’attendait à y trouver mille pierres précieuses. « Je suis un Dieu. » avoua-t-il avec sérieux. Quelques secondes s’égrainèrent avant qu’il ne se mît à rire. Son hilarité mourut cependant lorsqu’il remarqua Hélène. « Oh non. » prononça-t-il avec la tête de quelqu’un coincé entre l’horreur et l’amusement. « Je devais penser à ma sœur au moment de sa conception parce qu’elle lui ressemble vraiment… » Il regarda la concernée et attendit qu’elle fît de même.  « Sauve qui peut ! » fit-il, son costume d’Hermilius volant en éclats au profit de son kimono favori. Plus à l’aise pour s’enfuir, il entreprit de disparaître dans le dédale de la maison.

525 mots
Position : Il a fui la salle de bal et doit tenter de se cacher dans le cabinet je pense XD
Déguisement : Jun est en lui-même. Il a troqué son costume d'Hermilius contre un kimono.
Pochette de Jun : Violette
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Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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