« Bienvenue dans l’immmeeensse château du Vicomte Anthonius Halloy, qui vous fait l'honneur de vous accueillir chez lui ce soir ! » Je m’avançai vers un petit groupe d’invités présent dans le vestibule. « Je m’appelle Chlodomir Rosepot et fais partie des cinquante-trois domestiques du Vicomte. À tout moment, vous pouvez nous solliciter. Nous sommes les seuls à ne pas être déguisés. » Je leur souris, bien heureux de pouvoir leur délivrer ma véritable identité. En effet, quelques temps auparavant, le Vicomte avait tenté une expérience pour le moins farfelue. Il avait désiré que chacun de ses domestiques portât le prénom d’un domestique des contes à succès. Malheureusement, l’expérience avait tourné court, en raison du peu de noms cités dans les ouvrages. « Je prie celles et ceux qui désireraient visiter les lieux de bien vouloir me suivre. » Je leur expliquai rapidement ce qu’ils pouvaient trouver sur leur gauche, à savoir un escalier menant aux étages, interdits aux invités, une salle de bain dans laquelle se rafraîchir, réplique exacte de celle des d’Epilut et une buanderie accessible qu’aux domestiques. « Directement sur votre droite, une anti-chambre, suivie d’une chambre à coucher réservée aux invités désirant passer une nuit de rêve dans une demeure aux couleurs des contes. Il y a actuellement trois chambres disponibles à la location en rez-de-chaussée et quatorze dans les étages si cela vous intéresse. Elles sont toutes dédiées à une famille. » C’était l’instant publicité. « Nous trouvons ainsi les chambres de Lieugro, d’Uobmab, de Xirtam, de Tuorp, d’Eruxul, d’Ukok, d’Etamot, d’Errazib, de Xyno, d’Ecirava, d’Epilut, d’Eésnep, Reknofed, Ysp, Emmog, Noyarc et Etnias. D’autres sont en cours de transformation et devraient être prêtes pour la saison prochaine. » Je leur fis signe de me suivre après avoir évoqué le célèbre cabinet, pièce dans laquelle le Vicomte avait entreposé un grand nombre d’objets appartenant aux contes, notamment plusieurs modèles de la fameuse tête de Montarville de Lieugro. « Sur votre gauche se trouve la garde-robe. C’est ici que vous voudrez bien déposer vos manteaux. Vous trouverez également dans cet endroit de quoi améliorer vos costumes. En effet, notre bon Vicomte a aménagé plusieurs placards par personnage en tirant des pages des livres différents indices sur la façon de s’habiller de chacun. Vous verrez, c’est absolument faaabuleux ! » Je les fis avancer dans le couloir jusqu’à la bibliothèque. « Dans cette pièce sont entreposés un certain nombre d’exemplaires des contes officiels mais également des milliers d’ouvrages écrits par des artistes qui se sont essayés à l’élaboration de sequels, de préquels ou de variations. » Je pénétrai ensuite dans la salle à manger. « Ici sera disposé le buffet. Comme vous pouvez le voir, des tableaux décorent les murs. Néanmoins, les plus impressionnants se trouvent dans la salle de bal qui se situe par ici. Les musiciens sont en train de s’échauffer. Ce soir, vous écouterez des compositions originales inspirées des contes. » Les plafonds de la salle de bal représentaient les personnages de sang royal. Les murs les autres, dans une ambiance champêtre, guerrière, politique ou intimiste. « Par ici, vous trouverez le perron qui donne sur les jardins. De nombreuses statues bordent l’allée. Tous les personnages, même les plus secondaires n’ayant aucune identité sont représentés. Vous pourrez vous amuser à retrouver quelle œuvre représente qui. » Je leur souris. Il fallait connaître par cœur les contes pour réussir à remplir toutes les cases du jeu élaboré par le Vicomte. « Nous avons également reproduit les écuries du château de Lieugro et le bois dans lequel le Prince Placide aimait se rendre avant son malheureux exil ! » Je pris un air attristé, avant de m’engager dans l’allée, fort de plusieurs anecdotes à raconter le temps que les festivités commençassent réellement.

620 mots

« Excusez-moi, quelle est cette musique ? » Ce fut ma première question lorsque nous entrâmes chez le Vicomte Anthonius Halloy. Peut-être avais-je envie d’échapper au nouveau sujet favori de Rosalie : les garçons. Je savais pourtant qu’il serait vain de tenter de m’y soustraire. La Paiberym était têtue. Le domestique fit apparaître un étrange objet dans sa main droite et le garda immobile un temps, jusqu’à ce que des indications se matérialisassent. « C’est un morceau qui a été composé par un certain C. W. et qui témoigne de l’amour existant entre Placide de Lieugro et Ludoric de Tuorp. Il s’appelle Lueur dans les ruines de l’interdit. » « C. W. ? » Sa magie recalibra l’objet. « Nous n’avons visiblement pas son identité véritable. Il est très prolifique et envoie directement ses compositions aux conservatoires magiciens. Ses musiques touchent bien souvent au merveilleux d’après les informations dont je dispose. » « Je vois. Merci beaucoup. »

Lorsque je revins vers Rosalie et Hélène, celle-ci me posa une énième question. « Et Alcide ? » « Quoi, Alcide ? » fis-je mine de ne pas comprendre où elle désirait en venir. Depuis que nous nous étions rabibochées, je tentais au maximum d’éviter les sujets de friction. Nous ne parlions jamais de nos pères respectifs par exemple. « Tu l’aimes bien non ? » « Oui. » Le souvenir mordant d’un rêve récent me fit serrer les dents. Cette nuit-là avait été particulièrement éprouvante. Sa finalité davantage. « Tu pourrais essayer avec lui ? » « Tu ne veux pas qu’on mange un morceau plutôt que de parler de lui ? » la questionnai-je, l’humeur dans les chaussettes. « Cette maison est extraordinaire et nous avons toute la soirée pour aborder chacun des sujets qui te tiennent à cœur. » « C’est vrai, mais je n’ai pas très faim pour l’instant. » Elle me prit les mains. « Tu sais ce qu’on va faire ? Je vais aller voir tout de suite mes amies et, comme ça, une fois que j’en aurai fini avec elles, je pourrai me consacrer à nos conversations ! » « D’accord. » « À plus tard alors ! » Je la regardai filer. Peut-être qu’elle ne reviendrait pas avant un long moment. Je me tournai vers Hélène. « Je n’ai pas très faim non plus à vrai dire. Je voulais juste qu’elle arrête. » Je lui souris. « Ses amies ne veulent pas me côtoyer à cause de mon père. » lui précisai-je.

418 mots
Position : Vestibule
Déguisement : Zébella d'Uobmab (sans perruque, ce qui fait qu'elle n'est pas très ressemblante. Elle voulait se déguiser en garçon mais Rosalie ne voulait pas alors elle a cédé, sans être convaincue ni motivée)

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Valéandre, déguisé en Judas d'Uobmab

☙ Loïc Nottet - Mis à mort

Lanvin tournait les pages du Conte face à Valéandre. « Gustave ? » proposa-t-il au bout d'un moment. « Tu rigoles ? L'homme a été comparé à de trop nombreuses fois à un dindon pour que je veuille l'incarner. » Valéandre avait déjà lu le Conte, deux fois pour chaque tome sorti. « Hermilius dans ce cas ? Il est intelligent, séducteur... » « Mmh, pourquoi pas. Mais il est un peu effacé. Je veux quelqu'un de vi-si-ble. » Pour une fois dans sa triste et misérable vie, Valéandre voulait exister. Il en avait assez d'être un anonyme. Sa mère le disait souvent, les bals sont l'occasion de briller en société. Il allait la prendre au mot.

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Valéandre présenta galamment son bras à Léonide Hanove. « Tu te moques de moi ? » Avec son regard sévère, sa mère ressemblait d'autant plus au personnage dont elle avait choisi de prendre les couleurs, Garance de Lieugro. « Moi ? Jamais je n'oserais. » Son insolence fit monter la femme dans les tours et chargea ses prunelles d'éclairs. Excédée, elle claqua son talon au sol et la rose piquée dans l'échafaudage de son chignon orfévré en trembla. « Mais je devais te faire rencontrer des personnes ! Des personnes importantes ! Valéandre ! C'est de ton avenir qu'on parle ! Tu ne peux pas arriver comme ça ! C'est d'un mauvais goût exécrable ! » « Je me suis contenté de suivre la consigne. » protesta la brun sans réussir à s'ôter son sourire de renard des lèvres. Il était très fier de lui et ignorait soigneusement toute mention faite de son avenir. Il connaissait sa mère, et il savait parfaitement ce qu'elle voulait faire ce soir, mais sans lui. S'il pouvait effrayer les greluches de Magiciennes qu'elle allait lui présenter, il n'allait pas se priver. Il estimait qu'il devait absolument croquer dans la vie, et dans plusieurs femmes, avant de sceller un serment avec une de ces rougissantes. « Je m'investis, c'est une bonne chose, non ? » fit-il, image même de l'innocence. Et pour s'investir, Valéandre avait fouiné dans le trésor qu'était la remise de son école d'arts dramatiques. Plusieurs générations de tenues de scène, d'accessoires aussi divers qu'excentriques, accompagnés d'armées de chaussures et de perruques s'accumulaient en un formidable bric-à-brac dans lequel il s'était librement servi. Avec l'aide de quelques amis, il avait redonné un coup de neuf à un manteau d'un bleu d'encre et avait même pris la peine de coudre sur le col une fausse fourrure blanche, volontairement tâchée. Ce détail n'échappa pas à l'œil acéré de la Magicienne remontée qui pointa un doigt sur le vêtement maculé. « Et ça ? C'est du sang ?! » Sa voix commençait à partir dans les aigus, ce qui n'était jamais bon signe. Il voyait les veines sur sa gorge se gonfler. « Du faux sang. » rectifia-t-il. « On y va ? On ne va pas rester plantés là au milieu du chemin, allons maman. » « Mais ! » protesta-t-elle en se pinçant le nez, les yeux clos. D'un pas, Valéandre vint sur sa mère. Il lui arracha un hoquet de surprise en la saisissant par la taille pour la coller à lui. « Ne me contrariez pas, ou je risque d'avoir envie de vous faire un collier de vos entrailles, chère maman. » Il avait puisé dans les tonalités les plus graves de sa voix et lui fit grâce de la vision de toutes ses dents dévoilées sur le plus coquin de ses sourires. « Valéandre ! » s'offusqua sa mère qui devait faire appel à toute la maîtrise de ses nerfs pour ne pas envoyer une gifle à son fils. Pour désamorcer la bombe, il se pencha vers elle et lui colla un baiser sur la tempe. « J'essaie juste de me mettre dans mon rôle. C'est intéressant de jouer des méchants, ça va m'être utile comme compétence si je veux devenir comédien. On y va ? » Avec un dernier soupir pour bien marquer son déplaisir, Léonide prit un air pincé et le bras de son fils pour gravir avec lui les marches menant au château du Vicomte.

Message I | 699 mots
Position : Ils arrivent au Vestibule.

Valéandre arrive avec sa maman, Léonide Hanove. Je n'ai pas d'avatar pour elle, mais elle ressemble à Garance.

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Pandora, déguisée en Ange-Lyne Reknofed

☙ Kacey Musgraves - A Spoonful Of Sugar
Thème d'Ezémone, Olivette et Stéphanette : Soigner les bobos de Médée Von Lyre

RP lié : Plans pour que papa et maman se remettent ensemble

Toute droite sur mon tabouret, les chevilles croisées, je vérifie mon matériel. J'espère n'avoir rien oublié. « Papa ? » Je me tortille pour le chercher du regard et l'aperçois derrière moi, comme s'il se cachait. C'est sans doute le cas. Il n'aime ni les mondanités, ni le déguisement que je l'ai forcé à endosser. Depuis que nous sommes arrivés, je le vois qui ne cesse de tripoter la poignée de la fausse épée accrochée à sa hanche. Son malaise est visible et je note avec un profond déplaisir qu'il a dû se passer la main dans ses cheveux que j'ai mis si longtemps à coiffer pour qu'il soit séduisant, à l'image du héros de Lieugro. « Oui ? » « Tu veux bien aller me chercher un verre d'eau, s'il te plaît ? » « Euh, je n'ai pas trop envie de déranger les domestiques, ils vont sans doute être très occupés ce soir, et puis... » « Mais j'en ai besoin pour peindre. » objectai-je calmement. « Certes. » Il soupire et se repasse la main dans les cheveux. « Certes. » répète-t-il comme une formule magique qui lui rendrait subitement confiance en lui. Il lisse son pourpoint tout neuf et part en recherche du personnel pour satisfaire ma requête. Selon moi, papa est plus beau que jamais, et j'ai hâte que maman arrive et qu'elle en ait la mâchoire qui tombe. Ensuite, ils danseront et on rentrera tous les trois à la maison. Dans les dents, Ionas qui pue ! Si je me débrouillais pour être plus maladroite que de raison, je pouvais peut-être accidentellement renverser de la peinture sur le Sorcier qui nous avait volé maman. Ça lui apprendrait.

Ravie que tout se déroule à la perfection, je termine d'étaler mes petits pots de peinture en rangs bien alignés. Un homme a gentiment accepté de débarrasser un petit pan du buffet de ses petits-fours afin de me laisser un peu de place pour mon activité. J'ai prévu de danser, bien sûr, avec papa, et peut-être avec un galant gentilhomme qui voudra bien me faire tourbillonner, avec l'accord de papa. Mais je suis davantage excitée à la perspective d'exercer mes talents. Talent est peut-être un terme exagéré mais on me dit toujours que si je continue tous les jours à m'entraîner, je deviendrai une artiste aussi douée que Léto Sùlfr. Ce soir, cependant, c'est Ange-Lyne Reknofed que je veux imiter. J'ai mis un petit tablier brodé par dessus ma robe pour ne pas la tâcher, surtout qu'elle est neuve. Dans mes cheveux teints en blond comme elle, j'ai calé sur mon oreille mon plus joli pinceau, un cadeau de maman. Face à moi, il y a un petit chevalet avec plusieurs feuilles blanches. En attendant que papa revienne, je m'empare d'une mine de crayon et commence à dessiner l'orchestre qui a entamé une mélodie. Ses notes entraînantes me font dodeliner de la tête en rythme.

Message I | 507 mots

Déguisements : Pandora est en Ange-Lyne enfant, son père est en Arcange (contre son gré)
Position : Salle de bal

Pandora peint dans un coin de la salle de bal

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Eutropius, déguisé en Ezidor

☙ Joel Sunny - Luminary
(Je n'avais pas d'idée pour le thème, ça pourrait aller à plein de personnages et de situations diverses)

Après avoir remis son manteau au personnel, Eutropius considéra avec une vague perplexité les armoires et placards chargés d'accessoires et de vêtements destinés à mieux s'imprégner du rôle pour la soirée. À côté, son père arborait à peu près la même expression. « Tu as lu ces Contes ? » lui demanda-t-il au bout d'un moment. « Rapidement. Seulement le premier tome. » Remarquant l'œillade étonnée de son père, Eutropius se râcla la gorge. « Douce n'arrêtait pas de m'en parler, comme tout le monde à l'école. Ça m'a rendu curieux. » « Douce... ? Ah oui, elle. Tu m'en avais parlé. Tu ne devrais pas la fréquenter. Je n'ai aucune confiance dans ces Magiciens qui se réveillent un jour en se croyant être comme nous. Elle pourrait au moins avoir la décence de changer son prénom. » « Entendu. » Eutropius savait qu'il ne servait à rien de discuter. S'il restait en la compagnie de la blonde, ce n'était pas parce que son caractère lui plaisait particulièrement de toute façon et ce n'était pas comme si son père avait les moyens de contrôler ses relations à Basphel.

« Tu es déguisé en qui ? » l'interrogea-t-il pour changer de sujet. « Personne, je n'ai pas lu ce ramassis de bêtise. Toi ? » « Plus ou moins, j'ai pris un personnage qui me ressemblait physiquement. Un médecin. » « On ne dirait pas que tu es déguisé. » remarqua Balzain. Eutropius haussa les épaules. « Tu n'as qu'à te déguiser en Lambert. » Son père avait les cheveux blancs. Blond, blanc, c'était pareil, et surtout, il n'aurait pas à faire beaucoup plus d'efforts que son fils de la sorte.

Ils sortirent et durent retraverser le vestibule pour se rendre à la salle de bal. Là, Eutropius marqua une légère hésitation en reconnaissant Hélène et Rose-Abelle. Son ralentissement attira l'attention de son père qui s'arrêta. Reconnaissant la seconde, Balzain hocha la tête pour la saluer sobrement. Il laissa ensuite glisser son regard pénétrant sur l'ailée, fronça légèrement les sourcils, puis questionna Eutropius du regard. Celui-ci l'ignora, lui et les deux filles. Il les dépassa et pénétra dans la salle de bal, désireux de ne pas s'attarder avec elles. « Tu les connais ? » fit-il après l'avoir rejoint quelques secondes après. Eutropius trouvait son père beaucoup trop curieux à son goût, et surtout, il n'avait pas envie de parler d'elles. Il en avait fâché une à Seaghdha, et l'autre, il ne voulait même pas y penser. « Elles sont à Basphel. » éluda-t-il en promenant son regard sur la salle lumineuse. « La Salvatore, tu lui as déjà parlé ? » « Ça a dû arriver, oui. » marmonna l'adolescent du bout des lèvres. « J'espère pour toi que tu as de bons rapports avec elle. » insista-t-il. Le brun ne répondit pas mais l'interrogatoire de son père commençait à le prendre à rebrousse-poil. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Rose-Abelle était une Magicienne, et une pourrie-gâtée au sang bleu de surcroît. « On en reparlera. Je dois aller retrouver quelqu'un, on se voit plus tard. Il faut que je te présente quelqu'un. » Étonné par le ton formel employé par son père, Eutropius le regarda s'éloigner. Il trouvait déjà suspicieux que Balzain se déplace pour une mondanité aussi frivole et s'il ne le lui avait pas commandé, lui-même ne s'y serait jamais rendu. Il poussa un soupir et décida de quitter la salle de bal, déjà trop bruyante et encombrée à son goût. Il traversa une salle à manger et arriva dans la bibliothèque. Plus calme que le reste du château, un silence rassurant l'enveloppa dès que les portes se refermèrent dans son dos. Tranquillement, il se rendit près des étagères et laissa ses doigts courir sur les tranches des livres.

Message I | 650 mots

Position : Bibliothèque
Déguisements : Eutropius est Ezidor (lui et moi avions la flemme). Son père est en Lambert (mais ça ne se voit pas franchement beaucoup, ils ont fait aucun effort /sbaf)

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Astriid, déguisée en Clémentine d'Ukok

☙ Weathers - Happy Pills

Leurs bras entrelacés, Astriid avait finalement cessé de bavasser dans l'oreille de son amie en découvrant l'intérieur du château. Le bec entrouvert, elle avait admiré les moulures luxueuses, les toiles de toutes tailles représentant diverses scènes des Contes, la décoration atypique, et merveilleuse à ses yeux. « Oh regarde, il y en a un déguisé en Judas ! » souffla-t-elle à Amphytria en se retenant de le montrer du doigt. Surexcitée, elle trépignait comme une puce. « Oh j'ai hâte de voir les déguisements de tout le monde ! » Elle-même avait passé un certain temps sur le sien. Clémentine était connue dans le Conte pour deux passions : la couture et la flore. Astriid avait donc fait l'effort de lui faire honneur et s'était piquée le bout des doigts à de nombreuses reprises en brodant des boutons de fleurs sur sa robe verte. Une voisine à Caelum l'avait aidée pour les lacis fleuris sur la mousseline vert d'eau. Toutefois, retenant la personnalité simple du personnage, l'Ygdraë avait veillé à ne pas surcharger le costume. Sa seule fantaisie résidait dans l'énorme couronne fleurie accrochée sur ses cheveux remontés en simple chignon. Ses cheveux désormais d'un brun sombre l'avaient décontenancée en s'apercevant dans le reflet, mais le changement avait finit par la séduire. Ce n'était que l'histoire d'une soirée.

Le terme familier lâché par son amie fit rire Astriid. Tout provoquait ses gloussements, comme chaque fois qu'elle fumait des opiacés. « On dirait bien, oui ! Tu devrais vraiment le lire ! Je te les lirai, si tu veux. » Elle se voyait déjà moduler sa voix sur chaque personnage pour rendre la lecture plus amusante. « En tout cas, le Vicomte s'est dépassé. Il doit aussi être immensément riche. Riche et passionné. » Elle siffla doucement, impressionnée par chaque nouveau détail qui lui sautait aux yeux. « Je veux tout visiter, c'est fantastique ! Je me demande si Choupikar sera là, c'est lui le premier qui m'a parlé du Conte. Sinon, je lui raconterai tout en détail, heureusement que j'ai une bonne mémore. » Elle pouvait remercier sa race pour ce talent. « Allons voir le cabinet ! Je parie qu'il y aura des inventions d'Ernelle exposées ! » Crochetant fermement le bras d'Amphytria comme si elle risquait de s'évanouir si elle la lâchait ne serait-ce qu'une seconde, Astriid tira pour l'attirer vers le cabinet qu'elles ne trouvèrent que grâce à l'aide du personnel. « Ce château est si grand, on va se perdre ! » s'exclama la fausse Clémentine comme si l'idée l'enchantait au plus haut point. « Oh ! Beuuuurk ! Regarde ! C'est si bien fait, on dirait que c'est une vraie tête. » Elle s'approcha de la sculpture morbide de celui qu'elle devinait être Montarville et fit une grimace qui ressemblait ironiquement à celle qui transfigurait le visage du monarque dans la mort. « Ce que c'est macabre. Drôle d'énergumène, ce Vicomte. Oh ! Ça, je crois que c'est la statuette que Nicodème a sauvé des flammes dans le second tome de Lieugro ! » Enthousiaste, Astriid avait finalement lâché la fausse Ernelle pour examiner chaque pièce exposée dans le cabinet. « On ira danser, après ? Oh et il faut absolument qu'on trouve un Childéric et un Nathanaël pour réunir toute la famille ! Ce serait vraiment amusant ! »

Message I | 562 mots

Position : Cabinet, avec Amphytria
Déguisement : Clémentine d'Ukok

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy

Musique : Dance of the Damned de Peter Gundry
Les pérégrinations de Nicodème à la recherche d'un chef d'œuvre de Laurendina Nilsson

« Vous n’auriez pas dû vous déguiser en Hermilius de Tuorp ! Sa personnalité ne vous va pas du tout ! » « Mais c’est vrai que physiquement, il n’y a rien à redire… » « Jeannette ! Voyons ! N’insulte pas le… le… » Le problème se posait à chaque fois que les titres nobiliaires de Jun devaient être énumérés. Celui-ci sourit, afin de décharger la Magicienne de cet épineux problème. « Vous pouvez m’appeler simplement Jun. » Ce commentaire fit jaser le petit cercle de grands-mères. « Voilà. » fit la concernée, en n’osant pourtant pas suivre l’instruction. Le Prince des Cauchemars avait été Empereur Noir. Il devait d’abord être nommé Altesse et ensuite… ensuite il fallait une mémoire d’éléphant que Prémiline n’avait pas. Elle se tourna donc vers Alaster. « Et vous, Professeur, vous êtes déguisé en Montarville de Lieugro, n’est-ce pas ? » « Tout à fait. » « Cela vous va si bien. Avec votre carrure, vous ferez peur à tous les Judas qui trainent dans la salle. Le conte aurait pris une tout autre tournure si le Roi de Lieugro n’était pas mort. Je l’aimais beaucoup ! » « Moi de même ! Une nouvelle femme lui aurait remonté le moral ! » « Ah que tu es coquine ! Arrête de t’imaginer en femme de Montarville ! » La mamie fit plus bas : « Elle a écrit une histoire sur l’idylle du Roi avec un personnage féminin qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau ! Coïncidence ? Je ne crois pas ! » « Mais enfin, je suis mariée ! » « Oui, sur le papier. Dans ta tête, c’est tout autre chose. » « Il faut dire qu’Eugénien a perdu tous ses abdominaux depuis qu’il a quitté son poste dans l’armée… Alors que vous… » Son index heurta le ventre d’Alaster qui rigola sous l’effet de la surprise. « Vous c’est autre chose. Pensez-vous qu’ils me prendraient à Basphel, comme élève ? » « Prémiline, voyons ! » Elles rirent toutes. « Mesdames, nous allons devoir vous quitter. J’ai promis une danse au Roi de Lieugro. » « Vous allez danser ensemble ? » « Bien sûr. » Alaster n’était pas au courant mais, comme d’habitude, il afficha une mine avenante et ne fit aucun commentaire. Les lubies du Taiji ne l’effrayaient pas plus que le comportement de son arrière-arrière-grand-mère quand celle-ci décidait de nettoyer l’entièreté de la ferme Dah Numen en s’époumonant que la saleté avait remporté la victoire face à la propreté à cause des fainéants qui y vivaient – alors qu’elle ne nettoyait jamais elle-même hormis durant ces crises.

Sur la piste de danse, Jun sourit à son ami. « Tu es le plus grand alors je te laisse guider. » « Dis voir, Jun… » « Oui ? » « Aurais-tu décidé de tuer tous les Sorciers des environs qui poseront inévitablement les yeux sur nous ? » « C’est bien possible, je l’avoue. »

496 mots
Position : Dans la salle de bal
Déguisements : Jun est en Hermilius et Alaster en Montarville 8D
Ils dansent une valse ensemble mais n'hésitez pas à les interrompre  

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy

Musique : Ave Maria de Franz Schubert
Thème d'Yvonnelle et de Placide : Confidences nocturnes un soir de bal de C. W.

« Votre père ne sera pas présent ? » Regina confirma l’absence. Il avait subitement disparu, ce qui n’était pas si étonnant. « Et votre mère ? » La jeune fille baissa les yeux sur ses mains liées. « Excusez-moi, je n’aurais pas dû parler d’elle. » « Ne vous excusez pas. Il n’y a rien de mal à prendre de ses nouvelles. Je vous en remercie, même. » Parfois, elle avait envie de hurler mais elle ne voulait ressembler ni à son père ni à sa mère. Les rumeurs sur le premier défrayaient la chronique et la vie de la deuxième était une véritable aventure qui l’avait très tôt effacée de son existence. Judicaël Halloy et Thérèse Vaughan étaient divorcés depuis ce qui semblait être une éternité. Cela ne les avait pas empêchés de s’unir de nouveau pour donner naissance à Regina, hors mariage. Thérèse débarquait parfois dans la vie paisible du château, à la recherche de Judicaël. Leurs retrouvailles ne faisaient montre d’aucune pudeur et la jeune fille avait très vite compris que si elle ne voulait pas être la spectatrice des ébats de ses parents, il valait mieux pour elle qu’elle s’enfermât vite dans ses appartements. Du fait du statut particulier de son père – Chancelier d’Ivoire en charge des relations diplomatiques – elle le voyait peu. Elle était donc souvent seul dans le palais, seule avec les domestiques, ses précepteurs et tous les gens qui vivaient là. Ni son père ni sa mère ne l’avaient éduquée et elle semblait être la fille de ni l’un ni l’autre. Judicaël avait les cheveux roux et Thérèse les avait bruns. Regina, elle, était du plus clair des blonds. Quant à ses yeux, bleus, ils n’avaient pas la couleur vive de ceux de son père. Ils étaient effacés, presque gris, ce qui ne correspondait pas au vert de ceux de sa mère. Regina trouvait qu’elle ressemblait bien davantage à l’Archimage Virial qu’à ses véritables parents. Dans la solitude, elle avait développé plusieurs passions, dont une plus récente que les autres pour le dernier conte à la mode. Cette passion, discrète, ne provoquait d’émoi dans le cœur de Regina que dans l’intimité de sa chambre. Elle était très peu expressive en société, pas de son plein gré en tout cas. On l’avait éduqué ainsi, à savoir se tenir. Elle disposait d’une carrure frêle qui lui aurait valu les compliments de quelques Sorciers. Elle était discrète également, ce qui correspondait aux attentes des Mages Noirs. Quant au reste, elle restait toujours en retrait lorsque les autres Magiciennes s’époumonaient sur les garçons ou prenaient des postures exagérées. Plutôt secrète, elle se contentait bien souvent du strict minimum et d’être là où elle devait être. Heureusement, peu étaient ceux qui faisaient véritablement attention à elle une fois les présentations faites et elle prenait toujours pour excuse sa peau très claire pour s’éviter des promenades et sorties à répétition. « Je ne crois pas avoir reconnu votre personnage. » « Je suis déguisée en Placide, lui-même déguisé en fille. » précisa-t-elle. Cette partie du conte l’avait marquée. Elle avait adoré la lire.

Une fois qu’elle put échapper à cette conversation, elle fit quelques pas. Là, elle croisa le regard d’un jeune homme déguisé en Judas, au bras d’une femme qui devait être une Garance ou une Eléontine. Elle le fixa un moment, sans se cacher de sa contemplation, avant de détourner les yeux et de partir en direction du couloir menant au cabinet et à la bibliothèque. Elle nourrissait pour Judas des sentiments ambivalents.

587 mots
Position : Dans le couloir (à gauche sur le plan)
Déguisement : Placide déguisée en fille
Regina fixe Valéandre dans le hall avant de disparaître dans le couloir 8D
C'est ma nouvelle Magicienne. Je ferai sa fiche bientôt ! Elle a environ 15 ans et même si elle est la fille de Judicaël Halloy (c'est un PNJ Niveau V du gouvernement Magicien que je joue pas mal), on la connait peu puisqu'elle est discrète et fuit les sorties xD Sa mère est une aventurière sulfureuse.

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Pandora, déguisée en Ange-Lyne Reknofed

☙ Kacey Musgraves - A Spoonful Of Sugar
Thème d'Ezémone, Olivette et Stéphanette : Soigner les bobos de Médée Von Lyre

RP lié : Plans pour que papa et maman se remettent ensemble

Interrompu dans sa quête pour un verre d'eau, papa affiche un sourire sincère en reconnaissant mon cousin. Je savais que ce bal était une bonne idée. Papa presse son bras familièrement. « Pulsar ! Ça fait plaisir de voir un visage familier. » Il n'oublie pas celles qui l'accompagnent. « Et Aristia, June. Je suis heureux de vous voir. Ça fait trop longtemps. Ah oui, le Conte. J'ai trouvé une version édulcorée à lire à Pandora, elle l'adore et ne veut pas que je lui lise autre chose, je suis condamné à les lui lire en boucle pour toujours. Ne jugez pas trop mon déguisement, elle ne m'a pas laissé le choix. Veuillez m'excuser, elle m'a envoyé en mission. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne tient pas son autorité de moi, sa mère a toujours... » Il se tait, soudain mal à l'aise. Une ombre voile son expression et gomme son sourire. « Je reviens. » marmonne-t-il en disparaissant.

De mon côté, je ne cache pas mon plaisir à la vue de la fillette adoptée dans la famille. Ravie de la voir jouer le jeu, je ne me fais pas prier pour m'y prêter à mon tour. « Chère Tamara, dans toute sa gloire ! Ce serait un honneur de vous peindre ! Prenez la pause ! » Un vélin vierge plus tard, je sélectionne un pinceau puis lève les yeux sur mon cousin et sa fiancée. Aussitôt, je saute à bas de mon tabouret et esquisse une courte révérence que j'espère gracieuse après m'être tant entraînée face à mon reflet. « Messire Gustave et Dame Adénaïs, je suis enchantée de vous voir à cette réception. Celle-ci est-elle à votre goût ? » J'adore minauder. Ensuite, je me fais complimenter pour mes manières et on me dit que je suis jolie, c'est plutôt agréable. Et puis, je ne veux pas qu'on dise de moi que je suis une souillon. « Dois-je en conclure que Dame Adénaïs a accepté la proposition de Messire Gustave ? Ou se laisse-t-elle encore désirer ? » Ceci, je le chuchote à l'oreille d'Aristia.

Un bruit de verre brisé m'arrache à mes polissonneries. À quelques mètres, je vois papa, blanc comme un linge, et comme paralysé. À ses pieds, des bris de verre jonchent le sol au milieu de la petite flaque d'eau renversée. Je suis son regard et mon cœur bat plus fort. Au bras d'Ionas l'Infâme, comme j'aime l'appeler, maman vient d'arriver, resplendissante dans une robe rouge. Un sourire éclatant découvre toutes mes dents, un de ceux que je dois réprimer mais la joie de la voir efface toutes les recommandations. « Je vais voir maman ! » dis-je à tout le monde. Au passage, je m'arrête au niveau de papa. Un domestique s'est précipité pour venir faire disparaître les traces de sa maladresse. « Tu viens ? On va dire bonjour à maman. » « ... » « Papa ? » « Hein ? » Je me retiens de lui dire qu'on ne dit pas "hein", ce n'est pas le moment. « Euh, je, je vais plutôt, Pulsar, tu sais, et ton eau. » Il bégaye et bat en retraite. Déçue, je souffle par le nez. Ce n'est que partie remise, la soirée ne fait que commencer.

Message II | 549 mots

Position : Salle de bal
Déguisements : Pandora est en Ange-Lyne enfant, son père est en Arcange (contre son gré). Sa maman est aussi déguisée en Ange-Lyne, et Ionas est en Balthazar.

Pandora papote avec Pulsar & co et part ensuite voir sa maman qui vient d'arriver. Son papa a fait tomber un verre d'eau et prend la fuite pour revenir se cacher vers Pulsar & co

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Valéandre, déguisé en Judas d'Uobmab

☙ Loïc Nottet - Mis à mort

« Eh bien eh bien... » commenta Léonide. Médusée, elle avait contemplé le faste du château avec un œil de connaisseuse, et un brin envieux. Parfois, son fils se moquait en lui disant qu'il tirait son péché plus du côté maternel que paternel, ce qui lui valait toujours un pincement sur les côtes. « Il est toujours célibataire, mais j'entends son nom dans tous les cercles que je fréquente. Il est jeune, riche, il a un profil plaisant. » énumérait-elle dans l'oreille d'un Valéandre indifférent qui répondait par onomatopées. Plutôt que le mobilier ou les tableaux, il scrutait avec intérêt les invités. « Bien sûr, cette admiration pour ces Contes est quelque peu enfantine, mais rien qui ne s'assagira pas avec le temps. » poursuivait Léonide, songeuse. Valéandre la regarda. « Il t'intéresse ? » Elle sursauta, comme si une abeille venait de lui planter son dard dans le cou. « Comment ? Mais voyons ! Il est bien trop jeune pour moi ! » « Oh tu sais, l'âge, ça ne veut pas dire grand chose. » « Il est à peine plus âgé que toi ! » Le Déchu grimaça. « Quand tu fais ce parallèle, ça ne me plaît plus tant que ça finalement. Mais plus sérieusement, tu comptes te marier un jour ? » Et pendant qu'elle réfléchirait à ça, elle réfléchirait moins à le caser, lui. « Je ne sais pas, j'ai pris goût à vivre seule. Mais c'est vrai que la maison fait vide depuis que tu es à Avalon. » « Je ne m'y opposerai pas. Tu mérites d'être heureuse, maman. » Il lui sourit tendrement et se défit de son bras, l'air de rien. « Penses-y ! Et profites-en, c'est un bal, on ne sait jamais ! » « Où vas-tu ? » demanda-t-elle aussitôt, soupçonneuse. « Profiter du bal. Je ne suis plus un enfant, je ne vais pas te tenir le jupon toute la soirée. » Elle ouvrit la bouche mais ne trouva pas de contre-argument à lui opposer. « Tu seras toujours mon bébé, tu sais, même avec ces vilaines cicatrices que tu t'es dessiné sur la figure. » dit-elle toutefois, un peu boudeuse. Valéandre se mit à rire nerveusement et jeta un coup d'œil aux alentours pour vérifier que personne n'avait entendu ses épanchements maternels. « Bon, mais ne fais pas de bêtises, d'accord ? Et accorde-moi une danse aussi, fils ingrat ! » « Oui oui ! » lança légèrement le brun en s'éloignant déjà.

La salle de bal, somptueuse, éblouissait par les reflets dorés multipliés à l'infini par les joyaux suspendus aux lustres. Valéandre se perdit un moment dans l'admiration de la fresque au plafond puis se rappela qu'il avait un rôle à jouer. Il gonfla un peu le torse pour se donner de la prestance et prit garde à se tenir aussi droit et majestueux que le suzerain qu'il incarnait. Éduqué comme il l'était, il savait comment aborder des inconnus à une réception, mais le thème de la soirée facilitait la tâche. Il lui suffisait de trouver un Merlin pour engager la discussion, ou une Zébella ou une Coline pour se trouver une partenaire de danse. Alors qu'il cherchait à deviner les déguisements, plus ou moins recherchés, il tomba sur deux filles. Le diadème sur une chevelure pâle, couplé au joli minois qui le soulignait, fut l'indice dont il se saisit pour s'approcher. Galamment, il s'inclina. « Je dévie un peu de l'histoire, mais Coline de Lieugro m'accorderait-elle une danse ? »

Message II | 580 mots

Position : Valéandre s'émancipe de sa maman et part dans la salle de bal. Il propose à Lana une danse 8D
Déguisements : Valéandre est en Judas, et Léonide en Garance