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 Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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Dorian Lang
~ Vampire ~ Niveau III ~

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Dorian Lang
Mar 06 Aoû 2024, 21:05



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Valéandre, déguisé en Judas d'Uobmab



Une vilaine ride vint se loger entre les sourcils de Valéandre. Passer de l'humiliation de la fausse Coline, à sa mère qui n'avait que des reproches aux lèvres, aux pestes de service qui piaillaient à qui mieux mieux, c'était juste trop pour le Déchu. « La ferme ! » glapit-il, vexé par leurs sous-entendus. « Parce que vous savez ce qu'est un vrai homme peut-être ? Vous ? Ça n'a jamais vu une queue et ça se permet de faire la leçon et de donner des conseils ? Me faites pas rire, vous êtes des gamines, et ça se voit. » Le langage cru d'Avalon déteignait sur le vocabulaire de Valéandre. Dire ces grossièretés après avoir rembarré sa mère lui fit un bien fou, si bien qu'il se demanda ce qui lui avait pris d'être aussi poli pendant ces dix-huit trop longues années. Trop bien lancé pour s'arrêter, surtout après les vilenies lancées par la paire de blondes, il embraya sans marquer de pause. « Mêlez-vous donc de vos culs en premier au lieu d'aller embêter les vrais adultes. À moins que ce ne soit ça que vous cherchiez au fond ? Qu'un vrai homme s'occupe de votre cas ? » Son expression se noircit alors qu'il avançait sur elles. « C'est ça qu'elles veulent toutes, à un bal, ou autre stupidité mondaine du genre. Votre jeu de prudes, ça ne dupe personne. » Il attrapa violemment un sachet coloré que le domestique leur tendait, ignorant ses prières de baisser d'un ton. « Vous savez quoi ? J'en ai ma claque de ces réceptions. Tous coincés et désagréables comme pas permis. » Sur un dernier regard noir aux filles, il les dépassa et poursuivit son chemin jusqu'au salon.

Au passage, il attrapa une bouteille de vin et continua jusqu'à une porte qu'il ouvrit, découvrant une chambre, aussi luxueuse que le reste du château. Ce fut un nouveau coup de poignard et il baissa la tête, les commissures des lèvres abaissées. Il claqua la porte derrière lui et alla sur le lit. Après s'être adossé contre les coussins comme s'il était chez lui, Valéandre s'envoya une longue rasade puis laissa sa tête retomber en arrière. « Putain... » râla-t-il. « J'en peux plus de ces Mages... » Et il colla le goulot de la bouteille entre ses lèvres pour se donner le courage de finir la soirée et espérer la finir mieux qu'elle n'avait commencé.

Son regard embrassait les moulures dorées du plafond, caressait le mobilier luisant d'avoir été ciré à la perfection, couvait avec avidité les soieries des rideaux. « Putain c'est pas juste. » Pourquoi ce château ne lui appartenait-il pas ? Ce Vicomte n'avait même pas trente ans et possédait cette merveille. Et lui, qu'avait-il ? Une minuscule chambre à Avalon qu'il louait et à peine assez de vêtements pour se changer tous les jours sur une semaine. Sa mère lui envoyait trop peu d'argent de poche pour profiter des plaisirs d'Avalon, et il devait chercher un travail s'il voulait un jour pouvoir visiter un des bordels de la cité. Il n'avait rien, il n'était qu'un moins que rien. « J'en ai marre... » geignit-il, sans réaliser les larmes qui coulaient sur ses joues. Quelques minutes plus tard, il sanglotait en caressant le drap, décidément parfaitement doux au toucher, probablement de la soie de la meilleure qualité. Peut-être qu'il pouvait repartir avec en calant le drap sous son manteau ?

Message VI | 594 mots

Position : Salle de bal, ça dérape avec Iphèdre, oops puis il va dans la chambre en bas à droite (celle où il n'y a pas Tekoa et Amphytria). Il s'enivre et pleure comme un gros Calimero. Vous pouvez aller le voir, et sinon ce sera son dernier message.
Déguisements : Valéandre est en Judas, et Léonide en Garance
Pochette : bleue


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 9 O5u6
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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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Babelda
Jeu 08 Aoû 2024, 18:29



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Babelda déguisée en Déliséa De Lieugro


La Délisea jeta un regard à la couverture vierge du conte, qu’elle avait à son tour retiré du pochon de tissu.  « C’est étonnement sobre, en effet. » admit-elle. Le scénario était pourtant suffisamment fleurit pour inspirer bien des illustrations. Meurtres, complots, secrets : les passions animaient chaque pages, si bien que cette simplicité blanche en devenait déroutante. « Le Vicomte nous réserve peut-être une surprise… Les couvertures sont peut-être enchantées pour illustrer notre scène préférée, qui sait ? Mais pour cela, il faut déjà avoir lu son contenu. » Ce que des curieux s’empressaient déjà de faire. Babelda se demanda quels seraient les morts, durant ce tome. Contrairement à beaucoup de romans, aucun des personnages principaux ne semblaient être intouchable. C’était peut-être ce qui rendait les péripéties des héros si addictives : le besoin de savoir si son aventure continuerait, ou si tout s’arrêterait. Ou bien peut-être n’était-elle pas objective après avoir vécu au sein du conte.

La Rehla observa son interlocutrice. Sans trop savoir pourquoi, elle se sentait connectée à elle. L’envie de lui parler lui avait prise, sans crier gare, la sortant de son mutisme habituel. Un mélange confus d’émotions la gagnait à son contact. Elle voulait en apprendre davantage à son sujet, l’aider dans ses projets, la voir réussir ses ambitions, et une tendresse qui n’avait rien de naturel l’étreignait. La Montarville fronça les sourcils, constatant avec étonnement ses propres émotions. Elle inspira longuement pour essayer de maintenir un contrôle sur ces sentiments.

Babelda écouta l’adolescente lui parler des hypothèses, pas si lointaines de la réalité, qui se tissaient dans l’école. Elle esquissa un sourire, remarquant à son tour des similitudes entre la blanche et une certaine princesse de Lieugro. « Oui, j’ai entendu des rumeurs semblables… Je n’avais cependant jamais eu l’occasion de rencontrer de personne ressemblant aux personnages… Du moins, pas avant ce soir. » La clairvoyante glissa un regard éloquent sur la jeune fille. « A moins que ce ne soit les costumes qui me fassent cet effet. » s’amusa-t-elle. Babelda fit glisser son pouce sur l’un des coins du livre : les pages s’y appuyèrent puis cédèrent sous la pression, défilant à vive allure. La lectrice répéta son geste plusieurs fois, songeant qu’elle aurait également été victime de ces rumeurs si elle n’avait pas abandonné le visage qu’elle avait adopté au moment où elle avait incarné le monarque. Fort heureusement, Montarville n’était plus, et son modèle non plus.

« Vous êtes la première à la reconnaître. » confia la reine défunte, esquissant un sourire. « Vous devez être une lectrice assidue. » La brune inspira profondément. « Je ne me reconnaissais dans aucun des autres personnages. En quelque sorte, Déliséa était celle qui me correspondait le mieux… » Elle était la figure qui se rapprochait le plus de son époux. Babelda aurait pu interpréter l’une de leurs filles, ou bien même leur fils, mais elle avait préféré l’anonymat de la souveraine. La fausse magicienne secoua la tête pour chasser la mélancolie qui l’étreignit en songeant à la reine de Lieugro. « Et vous ? Je vous aurais davantage imaginé en Coline, plutôt qu’en Yvonelle. Qu’est ce qui a motivé votre choix ? »

Message II - 511 mots
Localisation ; Salle de balle avec Kiara
Déguisement ; Déliséa De Lieugro (femme de Montarville)


Merci Kyra nastae

Avatar : Yizheng Ke
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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

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Sól
Jeu 08 Aoû 2024, 19:47


Image par inconnu & Paulina Klime
Le bal du Vicompte Anthonius Halloy
Jämiel & Bellone

L’Orine esquissa un sourire à la question de l’Alfar. « C’était soit ça, soit assister à une nouvelle lecture des procédés magiques permettant de contrôler l’espace, par madame Yin. » Ses cours particuliers en architecture étaient tout aussi passionnants qu’épuisants. Ils exigeaient son implication dans de nombreuses matières, qu’elle ne maîtrisait pas forcément. « Le choix a été rude, mais on m’a appris qu’il était impoli de décliner l’invitation de son Aisuru. » prétendit-elle d’un air solennel. « Mes bonnes manières m’ont poussé à accepter. » mentit-elle avec un air exagérément pincé. Depuis leur séjour à Juvaniel, ou plutôt, depuis qu’ils s’étaient quittés, la brune n’avait eu qu’une hâte : qu’ils se retrouvent. Son mensonge se craquela sous le sourire qui se dessina sur son visage. « Je suis contente que tu m’ais invité. Ça ne me fait pas de mal de me vider un peu les idées. Et toi ? Comment avancent tes projets ? »

Bellone jeta un regard sur l’intérieur du manoir. Jämiel ne mentait pas : le Magicien avait fait étalage de sa richesse. Tous ces tableaux, tous ces accessoires, ces détails tirés des livres : il avait dû dépenser une fortune pour recréer ces décors en hommage aux contes. « Un musée oui… Ou bien un hommage à la demeure d’Irène. On dirait qu’il est autant obsédé qu’elle avec cet univers. » La brune étira un rictus. « Je ne me serais pas attendue à ce choix chez un Magicien… Quoi que ce n’est peut-être pas si inattendu. Le conte semble avoir touché tous les continents et tous les peuples. » fit la Blaise. Elle-même n’avait jamais lu la série, trop occupée par ses cours, mais elle avait suffisamment entendu les autres Orines en parler pour que les intrigues lui paraissent familières.

La musicienne se tourna vers le brun. Elle glissa sa main dans la sienne – un courant électrique la grisa et elle ne put retenir un sourire. « Nous sommes à un bal, après tout. Il serait insultant envers notre hôte de partir sans faire honneur à la piste. » La Soerei se laissa guider par son Aisuru. « Oui… Encore une fois, je n’aurais pas parié qu’il s’agisse du personnage préféré des magiciens… Quoi qu’ils ne sont pas tous des mages blancs. » songea-t-elle : après tout, leur propre couple était étranger à la race des pacificateurs. « Il faudrait peut-être se méfier. Ce bal se terminera peut-être en drame, comme ceux du conte. » prédit la brune d’un air dramatique. Elle-même avait revêtit l’apparence d’Adolestine, sous les conseils de l’une de ses paires, qui avait également fait le voyage jusqu’aux terres magiciennes. Elles s’étaient entrainées à danser ensemble le long du trajet.

La Blaise désigna une grande toile, que l’on apercevait dans le vestibule. La peinture représentait Ange-Lyne, peignant un autoportrait d’elle-même. En s’approchant, on pouvait deviner que ses portraient révélaient de plus en plus sa véritable nature de prédatrice, ses œuvres devenant de plus en plus macabres. De sa position, Bellone ne pouvait pas deviner jusqu’à quels points les détails avaient été poussés, mais elle avait repéré les nombreuses représentations de l’artiste. « Celle-ci, là-bas, avec la Reknofed. Il y a plusieurs personnages – plusieurs espions pour ne rien rater de ce qu’il se passe. » prédit la fille des Arts. « Ou bien peut-être celle-ci. » désigna-t-elle : il s’agissait d’une toile représentant Lambert, dans un style artistique typique de Drosera. Le peuple de la cité était suffisamment refermé sur lui-même pour que leurs coutumes en soient atypiques et donc identifiables à des yeux aguerris. Bellone était restée suffisamment au contact d’Ailill pour reconnaitre leur courant de peinture.

La danseuse se rapprocha de son cavalier. « Comment se porte Caelum et ses habitants ? » demanda-t-elle. « T’es-tu lassé du calme de la cité ? As-tu des complots secrets à mettre en place, toi aussi ? » s’amusa-t-elle, inventant à l’Arcesi des desseins qu’il n’avait jamais insinué.
Message I - 643 mots
Localisation : salle de bal
Déguisement : Adolestine
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Zeryel
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Zeryel
Ven 09 Aoû 2024, 13:53



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Merlin, déguisé en Merlin d'Uobmab



Aux côtés d'Erin, Merlin s'empressa de quitter la salle de bal qui fourmillait d'une toute nouvelle excitation après la distribution des pochettes colorées. « Ça me rappelle les célébrations d'Essë. » confia-t-il à sa camarade une fois sur le canapé. « La dernière fois, nous avons passé les fêtes d'Essë à Boraür, c'était fabuleux. Tu es déjà allée là-bas ? C'est une île si formidable que la quitter est un déchirement. » Et au moins là-bas, il pouvait pallier à la médiocrité de sa magie.

Il ouvrit le livre et chercha sur les premières pages la liste des personnages, son doigt glissant sur les noms désormais connus. Il s'arrêta sur le bas de la page. « Gagné ! Il y en a de nouveaux ! Les Trois Ombres. » lut-il, avant d'échanger un regard brillant avec la Magicienne. « Intriguant comme nom ! J'ai hâte d'en savoir plus ! » Sans attendre, il tourna la page pour se jeter sur les premières lignes inscrites.

Ils n'étaient pas seuls, plusieurs invités avaient interrompu leurs danses et leurs conversations pour feuilleter le nouvel ouvrage. Merlin, qui s'arrêtait quelques fois pour livrer à Erin ses commentaires sur tel personnage ou telle action, leva la tête. « Je n'ose pas imaginer l'état dans lequel le Vicomte doit être. J'aurais donné cher pour voir sa réaction. Je ne l'ai pas vu de la soirée, il doit en profiter, isolé dans une pièce qu'il a réservé pour ne pas être dérangé. » Un tel niveau d'admiration était rarement égalé, même au sein de leur peuple.

Avant de revenir à sa lecture, il surprit un homme qui les dévisageait. Il cilla, d'abord surpris, se demandant depuis combien de temps ils étaient examinés, avant de se rappeler ses bonnes manières et de lui sourire poliment. Déguisé en Judas, il ne lui inspirait que peu de sympathie au premier abord. Avec retard, Merlin se souvint de son propre déguisement. Mal à l'aise, il espéra que l'homme n'allait pas engager la discussion avec lui sur la base des personnages dont ils avaient pris les caractéristiques pour la soirée. Il ne voulait rien à voir avec Merlin d'Uobmab, partager le même prénom suffisait à son malheur.

« OH PAR SYMPAN, IL A TUÉ GAO ! » s'écria soudain une voix stridente. Merlin sursauta, comme d'autres convives. « Mais chuuuuuut ! Vous nous avez gâché la surprise ! Vous ne pouviez pas vous taire ? » attaqua une petite dame visiblement déguisée en Jésabelle. « Quel manque d'égards ! » Partout autour, les protestations fleurissaient, noyant la coupable sous un grondement mécontent. Merlin eut un sourire nerveux. Il n'aimait pas les conflits. « Tu ne trouves pas que tout le monde prend cette histoire trop à cœur ? » souffla-t-il à la jeune fille.

Message IV | 469 mots
Position : Salon, avec Erin et Bran ; ce sera mon dernier message avec Merlin !
Déguisement : Merlin d'Uobmab
Pochette rose
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Orphée Dasgrim
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 11/03/2023
◈ Activité : Voyager avec les Enfants de Yanna
Orphée Dasgrim
Sam 10 Aoû 2024, 08:49



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Lazare



Dire que Rose embarrassait son frère était un euphémisme. Mais le paroxysme de la gêne de Lazare ne fut atteint que lorsqu’une tête rousse et hurlante bondît au cou de la brune. Elle éclata de rire et caressa tendrement le crâne d’un Jasmin terrorisé, tandis que le jeune Magicien, cramoisi, pivotait pour observer le poursuivant décontenancé. Il n’eut pas le temps de dire un mot avant que l’Eversha ne se collât à lui pour frotter son visage contre sa joue. Ses pommettes se parèrent de couleurs plus vives encore. Par Suris, ce qu’il détestait quand il faisait ça en public ! Son envie de mourir se fit plus pressante et il n’osa même pas couler un regard vers Johannês, de peur de lire son expression. Comme il savait qu’il n’existait pas d’autre moyen de faire cesser les manifestations d’affection de Jasmin, ses bras tremblants d’agacement se refermèrent sur lui et il lâcha entre ses dents : « Toi aussi. » Il lui gratouilla la nuque aussi discrètement que possible. À l’époque où il n’était qu’un chat, c’était quand même fichtrement moins bizarre.

Les battements de son cœur s’accélérèrent brutalement quand le bleu prit la parole, avant de ralentir. « Oui c’est ça, on voulait se renseigner sur les contes. » Doucement, il se détacha de Jasmin. Son regard croisa celui de sa sœur. « Vous les avez lus ? » demanda-t-il aux deux Halloy, pour détourner l’attention de son aînée de la silhouette de son ami. Si c’était pour sauter sur tous les hommes de la salle, elle aurait dû se déguiser en Tamara. Cette pensée le fit rougir et il se râcla la gorge. « Bien sûr. Tout le monde ne parle que de ça aux réceptions. Et puis, ça a un côté croustillant, vous ne trouvez pas ? » demanda-t-elle. L’interruption qui survint alors fut bien différente des deux autres : elle sonna aux oreilles de Lazare à la manière d’un soulagement. « Oh euh vert. » dit-il comme ses iris se posaient sur une pochette de cette couleur. Il la prit quand on la lui tendit, et l’ouvrit aussi. Il jeta un bref coup, d’œil à sa sœur. Elle en avait pris une rose. Il eut envie de lever les yeux au ciel mais parvint à miraculeusement se retenir. Sa main plongea dans son sac. Il en sortit une fiole remplie d’un liquide rougeâtre. Sur l’étiquette était notée : « Ezidor ». Il haussa les sourcils, avant de pivoter vers un Johannês visiblement offusqué. Il aperçut l’objet avant de le voir voler à travers la salle. Les lèvres pincées, les yeux écarquillés, il fixait son nouvel ami, coincé entre la gêne et une crise de rire qui menaçait de poindre. Rose, la main sur la bouche, faisait mine d’être choquée. « Par Suris, c’est presque plus embarrassant que dans les livres. » commenta-t-elle. Elle marqua une pause, et reprit aussitôt : « Je suis heureuse que tu côtoies des hommes de bonne éducation, Lazare. » Il se tourna vers elle. La lueur rieuse qui dansait dans ses prunelles ne trompait pas. Il allait rétorquer quelque chose, mais une nouvelle interruption l’en empêcha. Agacé, il faillit renvoyer vertement l’importune, cependant, comme il se tournait, il découvrit Lana et – grâce à Suris – il demeura muet. Il la trouvait très belle, et surtout, depuis qu’il lui avait lâché que Rahzul était sa cousine – il ne savait toujours pas pourquoi –, il l’évitait consciencieusement. « Oh euh salut. » bafouilla-t-il. « Non on euh tu peux le prendre, je veux dire, on n’allait pas danser, on discutait juste, c’est euh… enfin vous faites comme vous voulez hein, je peux prendre vos pochettes si vous voulez, sinon on peut aussi, enfin… » Il s’humecta les lèvres. Dans son dos, il entendit le rire cristallin de sa sœur. Elle posa sa main sur son épaule. Il détestait quand elle faisait ça. Il avait l’impression d’avoir huit ans. « Ce que Lazare veut dire, c’est que vous pouvez inviter Monsieur de Tuorp. Je lui volerai sa deuxième danse. » L’adolescent acquiesça, puis fronça les sourcils. Non, ça n’était pas du tout ce qu’il avait voulu dire. Pas du tout du tout du tout. Il tourna vivement la tête vers Jasmin, dans l’espoir de recevoir une quelconque aide. « Tu pourrais danser avec Jasmin, sinon. » se ressaisit-il soudain. « Enfin, toutes les deux. Il adore danser et euh, j’avais oublié, mais Johannês et moi, on voulait passer à la bibliothèque. » Il croisa le regard de Lana, visiblement vexée, et eut l’impression de se liquéfier sur place. Il regarda le principal intéressé, désemparé. Quelle idée de les attirer comme des mouches, aussi.



Message III – 778 mots

Déguisement : Primaël de Noyarc
Localisation : la salle de bal
Action : Lazare blablate avec Johannês, l'une de ses sœurs, Rose, Jasmin et Lana.


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Claer
~ Lyrienn ~ Niveau I ~

~ Lyrienn ~ Niveau I ~
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Claer
Dim 11 Aoû 2024, 08:28



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Claer


Claer avait salué Lorcán, retirant son chapeau pour lui adresser une révérence gauche, qui se voulait masculine. Elle replaça l’accessoire sur sa tête et, aussitôt, se fondit dans la brise. Le courant d’air siffla entre les couloirs, glissa au travers de la salle de balle, souffla jusqu’au salon et s’infiltra à travers la serrure de la chambre. Finalement, la Lyrienne se matérialisa de nouveau, dans un syphon d’air ressemblant à une tornade de couleurs. « Pfiou. » fit la blonde, se tenant la tête pour essayer de canaliser le tournis qui la saisissait. Elle avait appris ce tour il y a peu, celui de fusionner avec l’air pour se déplacer. C’était son nouveau moyen de déplacement préféré : il lui permettait d’être à la fois rapide et discrète. Malheureusement, il lui arrivait encore régulièrement de perdre ses repères lorsqu’elle n’était qu’un soufflet d’air, de s’égarer ou de se trouver brassée en reprenant sa forme d’origine. La blonde resta immobile quelques secondes, le temps que le sol se stabilise sous ses pieds et cessa totalement de tanguer.

Une fois en meilleure forme, l’adolescente observa la chambre dans laquelle elle s’était matérialisée. Elle était richement décorée, avec des détails si pointilleux que l’on ne pouvait douter de l’obsession qui animait le Vicomte. Il y avait un tableau représentant un manoir, un autre celui d’une famille, qui avait peut-être été heureuse, ou avait fait semblant de l’être le temps de capturer cette image factice. Il y avait des boules à neige, représentant plusieurs scènes, certaines paraissant obscures à la visiteuse. Un couple entre les draps, un collier particulièrement grotesque, un manoir – celui du tableau – en feu. Claer n’avait pas terminé de lire les contes – si ça avait été le cas, elle aurait peut-être été sensible à toutes les attentions qui avaient soigneusement été glissée pour adresser des clins d’œil aux lecteurs. La Basphelienne fit le tour de la pièce puis, finalement, s’élança sur le large lit. Le matelas était confortable, mais à vrai dire, seule, il n’avait pas grand intérêt – elle n’était pas suffisamment fatiguée pour s’oser à une sieste. Finalement, elle perdit de son intérêt et décida d’aller explorer le reste du manoir – il lui avait semblé apercevoir Blu, au milieu des convives, toute déguisée qu’elle fut. Elle avait également aperçu le reste de ses colocataires : peut-être pourrait-elle aller les saluer pour passer le temps en attendant que ses parents viennent la chercher pour rentrer.

Un nouvel objectif en tête, la jeune femme quitta sa cachette et regagna la salle de réception d’un pas flegme. « Comment se passe ta soirée ? » Claer se tourna vers l’homme qui l’avait abordé. Elle esquissa un sourire en reconnaissant le faux Lambert. « Pas trop mal, j’imagine. » Maintenant qu’elle était libérée de la compagnie que lui avait imposée sa mère, elle se sentait plus à l’aise. « Et toi, papa ? » Son père entreprit de lui raconter quelques anecdotes sur la soirée, qui étirèrent un sourire sur ses lèvres, alors qu’ils déambulaient bras dessus-bras dessous. « Claer Risva ! » La voix outragée de madame Risva crispa la fille et l’époux. « Je crois que ta mère a dû voir ton cavalier au bras de cette autre fille – ça n’a pas dû être à son goût. » Claer rentra la tête dans les épaules. « Fichtre. » pesta-t-elle. « Je file ! » s’esquiva-t-elle, se saisissant d’une pochette bleue tendue par un employé pour se cacher derrière, comme si cela allait éclipser son accoutrement grandiloquent.

577 mots
Position : une chambre puis la salle de bal.
Déguisement : Le parrain d'Irène (qui est le Chapelier Fou du premier conte).
Pochette bleue. C'est mon dernier post avec elle. :)
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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

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Jun Taiji
Dim 11 Aoû 2024, 12:10



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Musique : Gnomes ans fairies de Marco Cutini
Enfance dans la cabane d'Antoinette Nilsson

Jun passa la tête par l’embrasure de la porte afin de s’assurer qu’Hélène n’était pas là. Il se retourna puis commença à inspecter le cabinet. Il attrapa plusieurs objets qu’il observa avec soin avant de les replacer à leur exacte place. Le ménage avait été fait consciencieusement et l’idée d’aller saluer les domestiques pour les féliciter lui traversa la tête. Aussitôt dans ses pensées, aussitôt repartie. Parfois, il voguait de l’une à l’autre sans qu’elles n’eussent d’ancrage spécifique. Le chaos de son esprit était réel, tout comme l’étaient ses notions du temps et de l’espace. À force d’entrevoir les différentes possibilités qu’offraient les lignes du temps qui côtoyaient la Véritable, il n’était plus très sûr de détenir la réalité. Certains faits lui paraissaient comme déjà réalisés alors qu’ils ne l’étaient pas – ou ne le seraient pas. Tout gonflé de puissance qu’il était des prières des fidèles qui l’idéalisaient, il ne s’était jamais senti aussi instable. Il se retourna, bien décidé à trouver une cachette adéquate lorsqu’il sentit quelque chose de léger le frôler. Il baissa les yeux sur une fillette. Un instant, il vit Eiko. Puis, il se rendit compte que ce n’était pas elle. Il se demanda ce qu’elle faisait là, assise sur les fesses, avant de prendre conscience qu’elle venait de lui rentrer dedans. Il sourit et s’accroupit avec une grâce orine. S’il portait des kimonos – qui ressemblaient à des robes – c’était autant pour le confort que pour faire jaser les Sorciers. Ça l’amusait. Il avait dû incarner un Mage Noir longtemps et, depuis, il nourrissait à leur égard une sorte de rancune qui le poussait à les maltraiter gentiment. Comme il ne pouvait décemment pas raser ce qui ne lui plaisait pas dans ce Monde, il avait décidé de devenir particulièrement irritant aux yeux de ceux qu’il n’aimait pas. « Ah oui ? C’est amusant ça… » Il sourit. « Moi aussi je dois me cacher. Il y a une vilaine Humaine ailée poseuse de questions qui me poursuit. Elle ressemble à ma sœur en plus. Mon fils va finir par se poser des questions. » Après son charabia, il lui tendit la main. « Que dirais-tu si nous nous cachions ensemble ? En plus, on a beaucoup de choses en commun. Déjà, on doit se cacher. En plus, moi non plus je n’aime pas Ionas l’Infâme. » Il rit. Cette enfant le divertissait, même s’il avait beaucoup de mal à laisser dans sa tête ce qu’il savait sur elle et sa situation. « J’ai une fille qui te ressemble un peu. Je devrais vous présenter. Vous pourriez devenir amies. Elle s’appelle Eiko, c’est une Orine. » dit-il, en lui proposant d’entrer avec lui dans un cercueil posé contre le mur. Il n’était pas certain de savoir à quoi celui-ci correspondait mais puisque des cochons étaient dessinés dessus, il avait sa petite idée. « Je me demande bien pourquoi Hermilius n’a pas emmené Elzibert faire un tour à la porcherie… » susurra-t-il.

493 mots
Position : Il est avec Pandora <3 Si tu veux il peut y avoir un passage qui mène ailleurs au fond du cercueil ! Ca pourrait faire une aventure à Pandora ! #Narniamode Jun ne la suivra pas ; il va disparaître 8D
Déguisement : Jun est en lui-même. Il a troqué son costume d'Hermilius contre un kimono.
Pochette de Jun : Violette
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Jasmin & César
~ Eversha ~ Niveau I ~

~ Eversha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 35
◈ YinYanisé(e) le : 20/10/2023
Jasmin & César
Dim 11 Aoû 2024, 12:31


Images par Voexbee & Inconnu.
Le bal du Vicomte Halloy
Jasmin

J’aurais pu frétiller de plaisir, à force de recevoir l’affection de mon frère. Si Lazare n’avait pas changé de sujet, j’aurais continué longuement à ronronner bruyamment. Je haussai les épaules, désinvolte face à sa question. « Je l’ai pas fini. » A vrai dire, je n’avais toujours pas lu le premier conte dans son entièreté. Malgré l’engouement qu’il y avait autour, la lecture ne faisait pas partie de mes passe-temps favoris : sur mon temps libre, je préférais largement faire la sieste ou aller créer des problèmes à des gens qui ne m’avaient rein demandé. Lorsqu’il m’arrivait de me poser pour lire ces histoires qui obnubilaient toutes mes connaissances, mes yeux se fermaient toujours avant de parvenir à terminer la fin de mon chapitre. C’était long et laborieux. Le fainéant que j’étais optais pour une solution de facilité : demander à quelqu’un de me faire des résumés. Ca me permettait de comprendre vaguement l’intrigue, mais me donnait encore moins de raison de m’accrocher à cette tentative de rattraper mon retard.

Je glissai un regard curieux sur les pochettes que l’on nous apportait. Lorsque mon tour arriva, je me servis d’une pochette orange : elle se marierait parfaitement avec mon pelage. Ce n’était pas aussi satisfaisant que pour ma sœur, qui portait un nom parfaitement adapté. Mais c’était un peu comme pour Lazare : nos cheveux s’accordaient avec nos choix. Peut-être faudrait-il proposer à Rose de teindre ses cheveux.

J’observai avec un mélange de flegme et de curiosité le spectacle que nous offrit le basphélien, ricanant en comprenant ce qu’il avait découvert dans sa pochette. Lorsque la sirène approcha, mes pupilles s’arrimèrent à sa silhouette, mon attention vissée sur elle. Ma queue, dans mon dos, battait l’air avec avidité. Son odeur m’alléchait – un doux fumet de sardine, comme un bon repas de fin de semaine. Les ondins me faisaient souvent cet effet, et je me pourléchai les babines tout en la fixant. Lorsque le magicien m’évoqua, je haussai les sourcils, pris de court. Je restai un instant béat, papillonnant des yeux, avant de me ressaisir et de m’approcher de la jeune fille. « Tu m’as offert un ruban. » lui rappelai-je. Rien que pour cette raison, je l’aimais bien. « Je l’utilise pour danser. » Pas que pour ça, d’ailleurs : dans notre dortoir, il m’arrivait de l’agiter pour jouer avec mes frères et sœurs. J’avais arrêté lorsque Milo avait planté ses griffes dedans et failli me l’endommager de manière irréversible – j’avais accouru vers Lazare, les larmes aux yeux, pour le supplier d’user de sa magie bleue et réparer mon accessoire. Depuis, le chat de gouttière était interdit de ruban. « J’aime danser. On y va ? » dis-je, d’un ton presque autoritaire. Chez moi, ce n’était pas très impressionnant. « De toute façon, mon frère et Laen ne sont pas intéressés par la danse. Pas vrai ? » continuai-je en me tournant vers les concernés, pour qu’ils puissent appuyer mon propos. Je ne voulais pas leur sauver la mise, je voulais surtout danser avec une jolie fille qui sentait bon. Je tendis la main à la blanche, la fixant avec insistance.

513 mots
Déguisement : Ludoric
Position : la salle de bal
Action : Discute avec Laen, Lazare et Rose. Invite Lana à danser.
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Taj
~ Humain ~ Niveau I ~

~ Humain ~ Niveau I ~
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Taj
Dim 11 Aoû 2024, 12:34

Amphytria
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Zolita - Drunk with Your Exes


Un brin de concentration, un plissement d’yeux et un mouvement de la part de la masse humaine échouée sur le lit, et je compris, en même temps qu’il l’articulât, que cette personne n’était non seulement pas Astriid, mais pas Placide par-dessus le marché. L’espoir et l’enthousiasme sur mon visage se transformèrent en une moue déçue. Mais où était donc l’Elfe et son amant ?

-Tu peux être Placide ? Répétai-je sans être sûre de comprendre.

Cet adolescent me rappelait quelqu’un : celui que j’avais rencontré à Juvaniel et que j’avais fait passer pour mon esclave auprès d’Eutropius. Ils avaient un accent similaire. Déjà, le simple fait que l’un comme l’autre ne maîtrisât pas le langage commun suffisait à me mettre la puce à l’oreille. Je fronçai les sourcils.

-Moi ? Non, pas Placide !

L’idée me paraissait absurde, alors je m’esclaffai un peu fort. Mon rire s’estompa dès que Tekoa me tendit sa paume.

-Fumer ?

Sa proposition aurait choqué beaucoup de personnes à cette soirée, aussi j’étais très étonnée par sa proposition. Savait-il que j’étais déjà sous l’emprise de la drogue ? Ou est-ce qu’il faisait ça souvent et que tout n’était que le fruit du hasard ? Je regardai par-dessus mon épaule, pas tant pour être certaine qu’on n’était tranquille que pour vérifier qu’Astriid n’était toujours pas revenue pour se joindre à nous. Je finis par hausser les épaules, mettant cette idée de côté. Je pensais l’avoir définitivement perdue pour aujourd’hui et je devrais probablement rentrer toute seule. D’aucun aurait dit que c’était une triste conclusion, mais je n’étais pas dans mon état normal et je m’en fichais. On finirait par se retrouver, le lendemain peut-être.

-Volontiers.

Je fouillai moi-même mes poches mais me souvins que je n’avais pas pris ma pipe avec moi. Grave erreur. Heureusement, je supposai que lui en avait une. J’allai chercher une chandelle sur la commode la plus proche afin de me rendre tout de même utile. Tekoa en profitait pour me raconter ce qu’on faisait chez lui. Je le regardai de travers.

-On se connait à peine.

Je ne m’étais jamais fait masser et je n’avais jamais massé, et je réagissais avec davantage de pudeur que s’il m’avait proposé de coucher avec lui. Je laissai tomber mon regard sur mon poignet qu’il s’était approprié et sentis un frisson me parcourir face au contact agréable. Je ris plus ou moins et décidai de répondre plus tard.

-Peinture ? Répétai-je encore.

Je désignai derrière moi le tableau qui faisait face au lit, l’air interrogateur. On frappa soudain à la porte.

-Ouais ?

Lorsque le battant s’ouvrit, je fus encore une fois déçue de ne pas découvrir mon amie. C’était seulement un domestique. Ce dernier proféra quelques excuses avant de poursuivre :

-Le Vicomte vous offre ces présents. Vous y trouverez notamment la suite du conte, qui vient tout juste de sortir.

Je dévisageai l’intrus avec des yeux de merlan frit. Outre le fait que je me fichais pas mal de ce qu’il disait, je pensais au massage que m’avait proposé Tekoa.

-D’accord super merci, vous pouvez fermer en partant s’il-vous-plait ?

L’employé mit du temps à réagir, mais finit par déposer les deux paquets sur une commode et nous laisser le champ libre. Aussitôt, je pivotai vers ma nouvelle connaissance.

-Au fait, est-ce que tu connais Ljund ?

554 mots

Fifi est déguisée en Ernelle
Elle est dans la chambre en bas à droite avec Tekoko
Paquet violet pour elle


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Adriæn Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
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Adriæn Kælaria
Dim 11 Aoû 2024, 13:39

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 9 4yi9
Image par Inconnu
Le bal du Vicomte
Anthonius Halloy


Musique : Perseverance de Guy et Elisabeth Skornik
Thème de Garance et Lambert : Entrelacés entre amour et intérêts divergents de Jun Taiji, dédié à son fils avec un petit mot : Un jour viendra où elle t'aimera, pour le pire plus que pour le meilleur.

Les idées de Læn abordèrent des coins tabous. Après s’être débarrassé de l’objet, il se demanda si Susannah aimerait qu’ils jouassent avec ce genre de trucs. Perturbé, il releva les yeux sur Rose. Il avait comme l’impression qu’elle se moquait de lui. Tout ça lui donnait furieusement envie de grogner. Il trouvait que les filles n’étaient pas claires sur leurs intentions. Ça l’agaçait. De toute façon, il sortait – il n’était pas sûr à cent pour cent – avec la Sirène et n’était pas intéressé par… Il tourna le regard vers une voix qui lui était trop familière pour que ce fût le fruit du hasard. Lana. Il déglutit, encore moins à l’aise que précédemment à cause de la présence de la jumelle de son meilleur ami. Elle avait tendance à le tendre, de partout. Sur ses gardes, il répondit tout de même un « Merci. » à peine articulé. Il se demanda si Susannah parlait avec Lana de ce qu’ils faisaient tous les deux et, si oui, ce qu’elle lui disait au juste. Il s’énerva. Il se fichait de leurs conversations. Ça ne le regardait pas. « Hein ? » émit-il, à l’attention de Lazare. Il lui faisait quoi là ? Elle pouvait le prendre ? Non mais… personne n’allait le prendre ! Il n’avait pas l’intention de danser ! Surtout pas avec elle ! Si elle s’approchait trop de lui, elle risquait de se rendre compte d’un détail qui n’avait rien d’insignifiant. Pourtant, il ne pouvait pas nier qu’une partie de lui avait envie de se coller à elle. L’autre partie ne le désirait pour rien au monde. « Ouais voilà. La bibliothèque. On va faire des recherches. » appuya-t-il une nouvelle fois en s’enfonçant tellement dans son mensonge qu’il en était presque à s’en persuader lui-même. « Puis je ne pourrai pas danser ensuite parce que je dois rejoindre Adriæn. On doit faire des trucs de… bah des trucs de garçons. Sans filles. » Il lança une œillade à Jasmin. « Ouais en plus. Moi la danse, franchement… De toute façon je ne sais pas danser. Et Lazare non plus. » Il savait danser. Et il se doutait que Lazare devait avoir appris aussi. Cependant, il valait parfois mieux passer pour le dernier des incompétents afin d’échapper au pire. Le pire, en l’occurrence, c’était le sourire de Lana, son corps et tout ce qui allait avec. Il voulut lui demander si Susannah était là mais s'abstint. Il ne l'avait pas vue en plus. De toute façon, il n’était pas sûr de vouloir qu’elle sût. Elle était peut-être déjà au courant… mais si elle était au courant, pourquoi cherchait-elle à danser avec lui alors ? Devant tant de questions, son intellect déclara forfait. Son physique prit le relai. Il poussa Lazare vers la première sortie à leur portée et s’y engouffra sans demander son reste. Dans le couloir, il ralentit le pas et souffla un coup. « Putain… Les filles c’est vraiment... » Il souffla encore. « Elles me fatiguent. » dit-il, avant de regarder le Magicien. « Elle te plaît ou quoi ? » lui demanda-t-il. Il avait bien vu qu’il était troublé. « C’est la sœur d’Adriæn au cas où tu saurais pas. » Il serra les dents en y resongeant. « Bon mais je dois passer aux toilettes. » Se changer les idées. « On se retrouve plus tard. T’façon le mieux c’est de déserter avant qu’une autre fille nous tombe dessus… On aura qu’à rejoindre les autres chez Lucius… »

514 mots
Position : Un couloir quelconque avec Lazare (puis les toilettes) xD
Déguisement : Hermilius
Pochette de Laen : Bleu



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 9 4p2e
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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Dim 11 Aoû 2024, 14:41



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


« Pas vraiment. » répondit-il à la question de savoir s’il avait des préférences en termes d’alcool. « Je m’en remets à vous. » En bon Paresseux, il avait toujours su déléguer. C’était souvent une sage décision, surtout dans les domaines auxquels il ne connaissait rien. Certaines personnes avaient tendance à ne jamais vouloir lâcher le morceau, même lorsqu’elles n’avaient pas les compétences requises. « Rien en particulier, simplement comme ça. Il y a plein de choses que j’aimerais tester maintenant que je ne suis plus aussi fatigué qu’avant. » Il sourit. Toutes les expériences n’étaient peut-être pas bonnes à prendre mais, malgré ses envies récentes, il restait relativement calme. « J’aimerais aussi courir le plus loin possible ou voir combien de temps je peux rester éveillé… Je ne suis pas le genre de personne à souffrir d'insomnie généralement. » Il rit. Il avait commencé à dresser une liste. Jun la lisait parfois à haute voix lorsqu’il apparaissait à ses côtés et qu’il était en train de la rédiger. « À notre ivresse. » lui répondit-il. Il l’écouta et acquiesça à ses propos. Son organisme était parfaitement adapté pour résister. Comme il était lent, le poison se digérait moins vite. Il en allait de même avec l’alcool. « Jouons alors. » Jouer avait longtemps été impossible pour lui, tout comme ressentir des émotions extrêmes. Il s’était souvent contenté d’un milieu ennuyant. Il redécouvrait certaines choses depuis quelques temps, dont la passion ou encore la colère, même si celle-ci ne le préoccupait pas tant. C’était troublant. « D’accord. Alors voyons… » Il chercha. « J’ai une idée. À tour de rôle nous allons désigner une personne dans la salle pour l’autre. Le but sera d’aller demander à cette personne une danse. Si elle refuse, celui qui aura essuyé le refus devra boire un verre. Si elle accepte, celui qui aura désigné la personne devra boire trois verres ; le temps de la danse. » Il observa la salle après lui avoir fait savoir qu’il commençait. Il avisa un homme qui était en grande conversation avec un groupe, autour d’un tableau. Il n’avait pas l’air disponible puisqu’il était au centre de l’attention ; probablement en train de fournir maintes explications sur l’œuvre. « Lui, là-bas. Allez donc lui demander de danser avec vous. » Le Paresseux sourit, tout en se disant que ça lui permettrait aussi de sortir de son isolement. Il n’aimait pas spécialement danser et la foule l’avait toujours fatigué. Néanmoins, les choses changeaient. Il observa Lana. Peut-être irait-il lui parler plus tard. Ou peut-être n’irait-il pas.

Après plusieurs parties, il commençait tout juste à sentir l’euphorie de l’alcool. « Est-ce que vous allez bien ? » demanda-t-il, en regardant Kyra. « C’est à vous de me désigner quelqu’un. Mais si vous voulez, nous pouvons nous arrêter là. À charge de revanche pour une prochaine fois. »

465 mots
Position : Salle de bal avec Kyra
Déguisement : Montarville
Pochette d'Alaster : Orange
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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 582
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Dim 11 Aoû 2024, 18:20



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Musique : Ave Maria de Franz Schubert
Thème d'Yvonnelle et de Placide : Confidences nocturnes un soir de bal de C. W.

Le compliment glissa sur Regina à la manière d’une caresse. Elle se pinça les lèvres pour tenter de réfréner le sentiment agréable qui se répandait à présent dans tout son corps. Comme l’aurait souligné une amie à elle – avec laquelle elle outrepassait parfois la bienséance langagière lorsqu’elles étaient ensemble – son cavalier avait un cou et une mâchoire à baisers. Ses cheveux, qui frôlaient sa peau, avaient l’air doux et agréables au toucher. Elle sourit à cette pensée. Elzibert n’avait pourtant rien de charmant. Ou peut-être que si ? Il n’était pas décrit comme étant laid, bien au contraire. Son caractère le rendait pourtant hideux à ses yeux. La Magicienne remarqua les regards que lançait le garçon dans une autre direction. Il était distrait. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. « Vraiment ? » demanda-t-elle. Les Halloy étaient connus. C’était une évidence. Néanmoins, elle ignorait s’il parlait de sa famille au sens large ou de sa famille au sens plus étroit. Elle fut rapidement fixée. Il ignorait qui elle était. Néanmoins ce qu’il lui annonça la laissa un instant sans voix. Elle se demanda qui était le père de Léonidas mais n’osa pas demander. Peut-être pourrait-elle interroger son propre père à ce sujet ? Lorsqu’il serait là. « Le comte vous a invité ? Il a probablement dû vouloir vous convertir. » s’amusa-t-elle, en sortant le trait d’esprit qui venait de lui parvenir par la grâce des Ætheri. « Oh euh… oui, je l’aime assez, bien que certaines scènes soient tout de même… » Elle n’allait pas dire en public qu’elle trouvait ces fameuses scènes exquises et croustillantes. « Tout de même très osées. » D’autres la faisaient frissonner d’horreur. Cependant, elle appréciait ces sensations. C’était comme piquer un carré de chocolat en cachette. « Je pourrais vous en parler plus amplement un autre jour. » lui proposa-t-elle, convaincue qu’ils ne se reverraient probablement pas. Il était trop distrait pour s’intéresser véritablement à elle. C’est ce qu’elle se dit en le voyant regarder de nouveau ailleurs. Inévitablement, il s’excusa. La suite de sa tirade, pourtant, la laissa perplexe. Il la quittait mais comptait la revoir. Elle acquiesça et le laissa filer. Léonidas Taiji. Elle pensa pouvoir graver son nom dans sa mémoire mais l’intervention des domestiques avec la suite du conte l’accapara tant et si bien qu’elle l’oublia totalement. Sa pochette – rose – en main, elle se dépêcha d’en découvrir le contenu, les doigts fébriles. Elle sortit l’ouvrage à la couverture blanche et commença à le feuilleter, comme si elle n’en croyait pas ses yeux. Elle devait impérativement rentrer chez elle pour le lire. Après un coup d’œil furtif à la salle, elle décida d’aller chercher ses affaires et de retourner au château.

452 mots
Position : Elle est partie lire le livre chez elle 8D
Déguisement : Placide déguisée en fille
Pochette : Rose


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 9 Wmln
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Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 752
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Dim 11 Aoû 2024, 22:00


Illustration - Yaluncg

Le Bal du Vicomte Anthonius Halloy
Avec Pulsar, June & Aristia


Comment ne pas être saisi de la situation ? Le Mage Blanc clignait des yeux, ses sentiments évaporés devant le fait qu'il était en train de brûler. Le fait de ne ressentir aucune douleur apaisait les pulsations de son coeur ; les flammes étaient visiblement inoffensives et curieusement familières. Il avait soulevé Aristia pour la soustraire aux Sorciers, mais il la tenait aussi éloigné de son corps de crainte qu'elle ne soit touchée, mais la jeune fille avait, au contraire, des étoiles dans les yeux.

Woah, Pulsar, t'es trop cool !

Il ne savait même pas quoi répondre, lui qui n'était intervenu que pour apaiser la situation et soustraire l'enfant à ses manières catastrophiques se retrouvait démuni. La magie semblait s'apaiser, réduisant l'effet de ce qui lui faisait ressembler non plus à ce Gustave, mais à un Dieu de la Mort. Les remarques de son ancienne tante ne manquèrent cependant pas de faire mouche, ce qui le fit réagir de manière plus virulente que son rang ne l'aurait voulu.

Notre Famille n'a jamais élevé un Sorcier.

Il se retrouvait désolé en ce qui concerne Médée, mais il n'avait pas l'intention de laisser cette femme insulter l'ensemble de sa généalogie pour des choix personnels plus que douteux. C'était elle qui avait abusé de la bienveillance de son mari, briser le coeur de son enfant et trahi son alignement, en quoi se permettait-elle de lui faire des leçons de morale ?

Nous n'éduquons pas nos enfants par la violence.

Lui-même n'avait pas envie de frapper Aristia, elle lui demandait une patience incroyable, mais jamais il ne lèverait la main sur elle. Lorsque la femme tournait les talons, la jeune Magicienne lui tirait la langue. Bien fait ! D'un pas un peu précipité, mais retenue par sa robe et ses talons, June les rejoignit, posant sa main avec douceur sur la veste de son compagnon.

Ça s'est calmé ?
... Excuse-moi, June, tu as dû être très surprise.
J'y survivrai, soupira-t-elle. J'ai cru que ce mage noir t'avait lancé un maléfice.
Aristia ...

La concernée tournait la tête, toujours retenue par la taille.

Ce que tu as fait est très mal, tu le sais, n'est-ce pas ?
Je m'en fiche.

Son aplomb les laissait muets.

J'aurais aimé lui casser la jambe, déclara-t-elle en haussant les épaules, le regard blasé. Je suis seulement trop petite pour le faire.
Je n'ai même pas la force de te gronder, soupira-t-il en la reposant au sol. Vous n'avez pas à vous excuser mon oncle, c'est ...
C'est lui.

Elle pointait la porte vers laquelle les deux individus étaient repartis.

C'est lui, il a voulu faire du mal à Pandora. Faut pas la laisser avec lui.
Tu as très bien fait, mais ce n'est pas la meilleure méthode pour une dame.

June s'était inclinée pour lui faire une petite leçon en douceur, pendant que le Magicien discutait avec son oncle.

Je crois qu'une punition ne lui ferait pas de mal, mais je préfère agir avec pédagogie. C'est une petite fille qui ne se contrôle pas vraiment et j'ignore totalement d'où vient ce caractère. Et vous, ça va ?

Comment pouvait-il aller bien ? Pulsar choisit de ne rien dire de plus lorsqu'il esquivait la question en se retournant vers la jeune fille qui eut un sursaut de fierté, puis de surprise. Pandora ! Elle l'avait presque oubliée ! Sa cousine devait certainement avoir peur, toute seule, quoiqu'elle se savait accompagnée, ce qui devrait aller, mais elle n'était plus là pour la défendre contre les méchants.

D'accord ! approuvait-elle en lui attrapant le bras. Je crois qu'elle est partie ... là-bas !

L'ouragan s'était calmé et sa petite tornade était partie à l'aventure, Pulsar soupirait à nouveau, tandis que June essayait de le rassurer lorsqu'un domestique vint leur donner une pochette surprise ...

Post V - 700 mots
Aristia est déguisée en Tamara. Pulsar en Gustave. June en Adénaïs.
Position ; Salle de Bal
Pochette ; Violette nastae
Dernier post avec Pulsar et June, si quelqu'un a besoin d'Aristia, elle reste disponible.



◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 775
◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Dim 11 Aoû 2024, 22:53

My 49th name. par Asen Liy
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy

Jämiel accompagna le regard de Bellone, ralentissant le rythme de leur danse, pour apercevoir ladite toile. Il était vrai qu'elle avait un fort potentiel d'espionnage. Dommage qu'elle se soit retrouvée dans le vestibule cependant. Tant de paires d'yeux pour un si petit espace qui n'était qu'un lieu de passage, c'était un véritable gâchis. Puis il y avait cet autre tableau, dans la salle de bai. Un rictus ourla la commissure des lèvres de l'Alfar. « C'est même certains que celui-ci a été peint par l'un des nôtres. ». C'était si évident à ses yeux que ça en était drôle de voir ce tableau exposé de façon aussi simple là où la foule se groupait en masse. Un sourire amusé prit alors place sur ses lèvres lorsque la Sœrei prit de ses nouvelles. « C'est donc pour ça que tu es réellement venue ? Pour que je dévoile devant toutes ces oreilles indiscrètes mes plans de conquêtes ? Je ne m'attendais pas à ce genre de trahison de ta part. » répondit-il, moqueur et faussement outragé. Il leva la main pour faire tourner l'Orine sur elle-même, l'enfermant entre son bras avant qu'elle fasse un tour complet de sorte à l'enlacer, son dos contre son torse. « Caelum se porte aussi bien qu'un territoire Magicien puisse se porter. Les Magiciens font la fête, les étrangers se mêlent à la foule, et la capitale s'en trouve surprenemment calme. Tu as raison, c'est presque trop paisible. ». Quoique. À peine avait-il conclu sa réponse qu'une histoire lui vint en tête. Un homme, résidant dans le quartier où il se trouvait, que l'on avait jugé fou tandis qu'il affirmait haut et fort que sa femme ne l'était pas vraiment, que quelqu'un se faisait passer pour elle, et qui hurlait à qui voulait l'entendre qu'il avait besoin d'aide pour retrouver son aimée disparue. Il avait bien sûr été placé en résidence surveillée. Cette histoire, couplée à certains rêves étranges qui lui arrivait d'avoir, le fit réfléchir. « Mais quelque chose me dit que ça ne devrait plus être aussi calme d'ici quelques années. ». Ils ne développa pas plus sa pensée pour l'instant, incapable de donner une réelle justification autre qu'un ressenti, en plus d'être interrompu par la venue d'un domestique sur lequel il posa un œil courroucé. Ne voyait-il pas qu'il dérangeait ? « En remerciement de votre venue, le Vicomte offre à chacun de ses invités un cadeau contenant une édition collector du dernier conte, ainsi que quelques présents. » fit-il en présentant un sac dans lequel se trouvait des paquets. « Vous remercierez le Vicomte de son hospitalité. » répondit finalement Jämiel avec aménité en s'emparant de l'un d'eux comme il libéra Bellone de son étreinte. Puis une fois le domestique parti, il se remit face à elle. « Et toi ? Raconte-moi un peu la vie à Maëlith. Cette ville est aussi secrète que Drosera, si ce n'est presque plus. ».
© ASHLING POUR EPICODE




Post XII | Mots 496

résumé:
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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

~ Réprouvé ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2054
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2016
Sól
Lun 12 Aoû 2024, 13:46


Image par inconnu & Paulina Klime
Le bal du Vicompte Anthonius Halloy
Jämiel & Bellone

« N’as-tu jamais remarqué ma double identité d’espionne ? » renchérit la danseuse dans un rire. « Je ne suis là que pour te mettre des bâtons dans les roues. » prétendit-elle, affichant un visage faussement machiavélique. Il lui était impossible de lui mentir ou de lui cacher des choses : même s’ils ne comprenaient pas toujours ce qui se cachait derrière cette connexion, le Lien permettait toujours aux deux unis de savoir quand quelque chose tracassait l’autre. Un gloussement perça les lèvres de l’écervelée tandis qu’elle tournoyait. « Essayez-vous de me capturer, monsieur ? » joua-t-elle, enfermée dans la cage que formaient les bras de l’Arcesi autour d’elle. Ça ne la dérangeait pas : elle y était parfaitement confortable. « Je parviendrai tout de même à déjouer vos plans. » proféra-t-elle.

Bellone voulut interroger davantage son cavalier au sujet des magiciens et de sa conclusion nébuleuse, mais fut interrompue par l’arrivée du domestique. Elle esquissa une moue boudeuse tandis qu’elle se détachait de l’étreinte de son partenaire. « Merci. » dit-elle le plus respectueusement possible tandis qu’elle récupérait une sacoche verte. Elle ne s’embarrassa pas de l’ouvrir pour en découvrir le contenu. Elle était venue jusqu’aux terres magiciennes pour voir son Aisuru plus que pour s’intéresser au conte. Si elle avait passé beaucoup de temps au sein des pages de contes traditionnels pour trouver l’inspiration de ses tatouages, elle doutait de pouvoir en faire de même avec celui-ci.

Le couple se dirigea lentement hors de la piste de danse, comme bien d’autres convives, trop excités à l’idée de découvrir quelles pépites se cachaient entre les lignes. « Tout se passe bien. Mes leçons sont toujours très exigeantes mais j’apprends beaucoup. » fit-elle avec un sourire. Ça lui donnait confiance en elle, un peu. Cette impression d’apprendre de nouveau, de progresser, même si cela n’était qu’à son rythme. Elle avait l’impression de se ressourcer, sur sa terre natale. « A vrai dire, je suis stimulée dans tous les sens, et c'est aussi fascinant qu'épuisant… J’ai envie d’apprendre un nouvel instrument chaque jour, et un nouvel art divin toutes les heures. A force de côtoyer des artistes à longueur de journée, j’ai l’impression de manquer quelque chose dès que je réalise que je ne sais pas exceller dans une compétence ou une autre. » La Soerei rit légèrement en repensant à cette journée où elle s’était essayée au dessin et à la peinture… Elle n’était véritablement pas douée dans ces domaines. Elle repensa à Andrea, à ce qu’il avait tracé sur son corps avec ce qui lui avait semblé être une aisance apaisante. Tous n’étaient pas égaux. « Bien sûr, je l’étais aussi à Drosera mais… Ce n’est pas vraiment la même atmosphère. » La compétition et la rivalité étaient remplacées par le partage et l’entraide.

« En parlant de Maëlith… Que dirais-tu de me rendre visite, à ton tour ? » proposa Bellone, passant son bras par-dessus celui de Jämiel. « Il y a un village, Aikisu, que j’aimerais beaucoup visiter. Si on s’y rend dans quelques semaines on pourra peut-être arriver à temps pour la célébration des Liens… C’est une coutume de chez nous. On met à l’honneur le Gwanjiè, et en particulier les Orines et leurs Aisuru. Je n’ai jamais pris le temps de le faire avec toi, à Drosera, et je dois admettre qu’une part de moi le regrette un peu. » avoua-t-elle avec un pincement au cœur. Ce n’était pas un reproche. A vrai dire, c’était son retour à l’ancienne capitale qui lui avait fait réaliser tout ce qu’elle n’avait pas entreprit avec le brun. Se rendre à Aikisu pendant le temps des célébrations serait l’occasion de remédier à ce problème. « Bien sûr, si ton calendrier est déjà rempli par ta conquête du monde, je ne voudrais pas interférer. » plaisanta-t-elle d’un air taquin.
Message II - 624 mots
Localisation : salle de bal ; elle discute avec Jämiel
Déguisement : Adolestine
Pochette verte
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Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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