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 Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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Yllore Sùlfr
~ Eversha ~ Niveau I ~

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Yllore Sùlfr
Mar 30 Juil 2024, 15:21


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy

Il ne paraissait pas content. J'avais encore fait une bêtise, voilà. Au moins Sophie n'avait pas été là pour me voir. J'allais m'excuser, essayer de lui expliquer que c'était difficile de se défaire de ces comportements après douze ans à les avoir eus sans que ça ne gêne personne. Au lieu de ça je laissai échapper un couinement surpris lorsque ses doigts se refermèrent avec violence sur ma gorge. Dos au mur, je commençai à tirer sur son poignet, à le griffer de mes ongles, cherchant à me défaire de sa prise. La panique me saisit comme jamais avant. Même la sensation de ma première transformation en humanoïde n'avait pas été aussi horrible. Mes yeux me brûlaient des larmes qui se mirent à rouler sur mes joues. Je n'aimais pas pleurer. Ça laissait une sensation désagréable sur la peau en plus de rendre la vision totalement floue. Heureusement je ne pleurais pas souvent. Je n'avais aucune raison pour ça, normalement. Enfin il me relâcha, notamment grâce à une nouvelle venue qui semblait connaître mon agresseur. Je me refermai sur moi, la tête baissée et les bras enroulés autour de moi. Les yeux fermés je tentais de retrouver mon calme. Cependant, l'affolement passé, je sentis plutôt une bouffée bestiale gronder en moi, en lieu et place de ma détresse passée. Peur et haine se mélangeaient à présent au creux de ma poitrine en une boule sauvage et brûlante, et il n'en fallut pas plus pour que je réponde à sa violence par la mienne, bien plus animale. Poussée par mon instinct, plutôt que par ma raison, je me jetai sur le garçon en grognant, le bousculant au sol et m'effondrant avec lui. Les poils hérissés, crocs apparents, je le surplombais en essayant de me montrer la plus menaçante que je le pouvais, sachant pertinemment que l'effet était moindre sous ma forme humaine que canine. À cet instant je regrettai de ne pas savoir me transformer selon ma propre volonté. Les poings fermement agrippés à l'habit du brun, le visage à quelques centimètres du sien, je répliquai avec colère à son agression. « Je ne suis pas une paysanne. Je ne suis pas une sotte. Je suis le chien de garde de ma famille et les méchants comme toi je les chasse de notre entourage. » grognai-je tandis que deux bras me saisirent par le torse et me tirèrent en arrière, m'éloignant de force de l'adolescent. Une douce chaleur m'envahit soudainement, calmant légèrement mes nerfs. Avec un dernier regard assassin sur le garçon, je suivis finalement le domestique qui me tenait toujours, par le bras à présent. Il nous fit traverser le vestibule avant de m'emmener dans une anti-chambre, fermant la porte menant à la chambre derrière. « Roxanne Rhoswen. Je suis venue avec mes parents, Marie et Franck Rhoswen, et ma soeur, Sophie. » répondis-je, particulièrement coopérative, à ma propre surprise, lorsqu'il me demanda de décliner mon identité et si j'étais accompagnée. Un autre domestique, qui nous avait rejoints, reparti pour, j'imagine, aller les trouver. Cette idée fit disparaître les derniers fragments de ma colère, sachant déjà que j'allais vivre un mauvais moment. Moins violent que précédemment, mais particulièrement désagréable tout de même.
©gotheim pour epicode


Mots X | Post 538

résumé:

(crédit image : Kittichai Rueangchaichan (Razaras))
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Mertle
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Mertle
Mar 30 Juil 2024, 21:37


Le val du Viconte Anthonius Halloy
Mertle des cavernes

Grenadine - Vincent Delerm
Thème d'Adolestine et Clémentin - Amour Silecieux ; par Eugénard Monteverdi

Mertle n'était pas étrangère aux insultes. Elle en essuyait quotidiennement et, loin de la vexer comme un poux - bien qu'une pique bien placée sache toujours titiller son égo - elle adorait voir le résultat de ses malices. Elle collectionnait les noms d'oiseaux comme d'autres accumulent les médailles et les titres, elle s'en paraît glorieusement, tel un étendard rappelant le chaos maléfique qu'elle créait autour d'elle. Une aura de noirceur capable d'inquiéter même les fripouilles les plus robustes. Madame Boffin avait donc enduré son lot d'insultes et s'était battit une carapace capable de la protéger de tous les vilains mots. Malgré cela, il y avait des limites à ne pas franchir. La traiter de magicienne, ce n'était pas une banale insulte. C'était un attentat à l'intégrité, un coup plus bas que le plus profond des cachots d'Amestris, une déclaration de guerre. En comprenant ce qu'essayait d'insinuer le péquenaud, la mage noire sentit sa paupière gauche frémir d'une tension explosive ; juste en dessous, sa narine s'arc-bouta, entraînant la lèvre dans une grimace de dégoût. Tandis qu'il la détaillait, madame Boffin fit de son mieux pour ne pas laisser transparaître son honneur bafoué, levant la tête haute, dans un port excessivement altier qui en devenait risible. « Pff. L'absence de magie lui a fait griller les neurones à celui là ? Ou bien est-il seulement trop niais pour avoir reçu une éducation digne de ce nom ? » proféra-t-elle dans une tentative de garder la face. « Une magicienne et une sorcière, ce n'est pourtant pas bien compliqué de faire la différence. » ronchonna-t-elle, faisant claquer le bout de sa canne contre le carrelage. Le sujet des Humains libérés par l'empereur tendit la vieille bique. « Tss, c'est pas parce qu'un pouilleux analphabète dans ton genre ne comprends pas les plans de notre monarque que l'on doit douter du Chaos qu'il prépare ! » répliqua-t-elle, faute de meilleure repartie. C'est que ce barbu mal fringué était tout de même imposant, et puis toute cette anti-magie, ça la brassait un petit peu. « T'en fais pas le microbe ! Un vilain virus aura vite fait de t'envoyer dans la tombe bien avant que j'atterrisse dans la mienne ! Je vous enterrerai tous ! »

La voix criarde qui l'interpella coupa nette la déclaration de guerre que la machiavélique avait imaginé donner. Mertle hoqueta de surprise, prise au dépourvu. « Qu'est ce que, quoi ? » lâcha-t-elle, écarquillant des yeux plus gros que des ongles de Goled. Elle écouta, bouche bée, le baratin de la dévergondée, son regard désapprobateur détaillant la tenue douteuse de celle qui s'agrippait à elle. Le nom qu'elle se donna la fit grimacer plus fort encore que l'Humain. « Qu'est ce que tu racontes, sale harpie dégénérée ? Les gueux t'ont cogné trop près des murs en te retroussant les jupons ? Ça te fait délirer ? Non mais, zut, lâche moi donc, j'en sais rien des endroits où tu as fait traîner tes mains ! » Alors qu'un domestique s'approchait, Mertle se saisit d'une pochette violette et commença à asséner des coups à l'adolescente, dans l'espoir de lui faire lâcher prise.

550 mots
Mertle est avec Max et Réta.
Pochette violette.
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Haru Araé
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Haru Araé
Mar 30 Juil 2024, 22:00



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Haru & Makoto




Jeremy Tai – Spring Breeze
La vie à Lieugro de Estella Araé

De la bouche de la fille se déversa un flot de paroles tel que Makoto ne put que penser qu’ils venaient de tomber sur une version rousse à oreilles pointues d’Haru lorsque rien n’entravait son enthousiasme et sa chaleur naturelles. Son discours le surprit ; il leva deux sourcils étonnés et sentit ses joues rosirent ; pas tant parce que l’évocation d’un amour entre son amie et lui le gênait – on les avait déjà taquinés avec ça –, mais parce qu’il avait horreur des méprises. Poli, il la laissa néanmoins poursuivre jusqu’à ce que la rivière de ses mots ne se tarît d’elle-même. Il eut même besoin d’un bref temps de silence pour remettre en ordre tout ce qu’elle venait de dire. Haru semblait confinée aux mêmes nécessités, bien que, comme à son habitude, elle s’exprima avant lui, avec cette aisance qu’elle avait pour communiquer avec les autres et tisser des liens. « Votre déguisement est très joli aussi. » déclara-t-elle, sincèrement charmée par la couronne de fleurs qui sertissait la tête de la jeune femme. Il se dégageait d’elle une aura qui frôlait le magnétisme et qui n’était pas sans rappeler celle de certains des garçons qu’ils avaient rencontrés à Seaghdha et qu’ils venaient à peine de quitter. La texture, l’aspect, l’impression qu’elle laissait en étaient différents, mais il y avait cette présence similaire – une présence qui ne pouvait pas se faire oublier. « Je suis certaine qu’il imite à la perfection le personnage que vous avez choisi, mais je serais bien en peine de devoir le deviner. » Elle lui sourit. Tout à coup, c’était comme si ce qu’il s’était passé à Sceptelinôst n’était jamais arrivé. « Nous n’avons pas lu le Conte. Le premier tome est sorti peu de temps avant que nous ne quittions notre village et nous n’avons pas eu le temps de nous le procurer. Mais je pense que quand on sera à Basphel, ce sera facile de les trouver. Est-ce que vous connaissez Alcide Taiji ? Tout à l’heure, il m’a promis de me les prêter. » La jeune Orine repoussa les cheveux qui tombaient devant ses épaules derrière son dos puis s’assit près d’Astriid. Makoto l’imita. « Je ne savais même pas que Lénora était amoureuse de Montarville. » Elle tourna la tête vers son ami. « Et toi ? Pauline te l’a dit ? » Les pieds dans l’eau, il dénégua : « Non. Mais elle a peut-être pensé qu’on était amoureux, comme vous. » - « Tu crois ? Non, impossible, je lui ai dit que… » Haru rougit. « Enfin, elle a bien vu qu’on était amis. » Makoto se retint d’arquer un sourcil et ne releva pas le trouble de la brune. Au contraire, il enchaîna à l’intention d’Astriid : « Nous sommes même amis d’enfance. » L’Araé hocha vigoureusement la tête. Il y eut un temps de suspension, durant lequel l’un comme l’autre tenta de se souvenir de tout ce que l’Ygdraë avait dit. « Oh et, on n’a pas lu non plus Le Conte des Trois Royaumes ! Mais j’en ai entendu parler, et je crois que beaucoup de gens aimaient bien le Prince Arthur, non ? C’est une lecture que vous conseillez ? Pourquoi est-ce que vous aimiez autant la Princesse Anna ? Et les couples dont vous avez parlé, dans l’autre Con- » La brune s’interrompit en voyant quelqu’un s’approcher d’eux, un air affable et décidé sur le visage. « Bonsoir. Avez-vous déjà obtenu votre édition collector du Conte ? » Autour de lui voletaient magiquement plusieurs sacs colorés. Comme ils signifiaient que non, il fit s’avancer les pochettes vers eux et, malicieux, proposa : « Choisissez une couleur. »



Message II – 616 mots

Déguisements : Makoto est en Montarville et Haru en Lénora
Localisation : les jardins
Action : ils parlent avec Astriid près de la fontaine


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Phèdre et Iphigénie
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Phèdre et Iphigénie
Mer 31 Juil 2024, 08:34



by Svetlana Tigai

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Iphigénie & Phèdre



« Erk, ces Magiciens… » commenta Phèdre tandis que les deux têtes blondes passaient à bonne distance d’un homme qui avait soudainement pris feu – d’un feu bleu, crépitant de magie. « Ils ne savent pas tenir leur magie. » appuya Iphigénie, en jetant un regard par-dessus son épaule aux flammèches qui pulsaient autour de la silhouette de l’individu. Lorsque la magie dansait autour du corps de son propriétaire, cela montrait sa puissance ; mais quand elle prenait des formes saugrenues comme celle-ci, elle se faisait signe de débordement, de trouble, et donc, de faiblesse. « Ils devraient prendre des cours avec des gens compétents, comme Val’Aimé Taiji. » - « Je ne sais pas s’ils en ressortiraient vivants. » Elles pouffèrent de concert. « C’est vrai. Mais au moins, ces Magiciens trop frivoles et inconséquents apprendraient à se contrôler. » Iphigénie tendit un sachet vers sa sœur. « Tu en veux ? » Après leur discussion avec Lorcán, elles étaient passées dans la salle à manger et avaient entrepris d’y faire une petite réserve de sucreries. Phèdre plongea la main dedans et attrapa un bonbon en forme de tête de Montarville. « Merci. » Sa jumelle l’imita et en prit un représentant la couronne de Narfas.

Ensemble, elles sondèrent la foule, à la recherche de leur prochaine victime. Elles avaient déjà invité plusieurs filles à se rendre dans les jardins pour rejoindre Lorcán – elles avaient hésité à proposer à des garçons, mais soutenir des penchants contre nature était au-delà de leurs forces. Elles cherchaient désormais Lana, déterminée à l’envoyer dans le nid de vipères qu’elles espéraient avoir créé – si elle était vraiment intéressée par l’Alfar et qu’elle voyait toutes ces filles gigoter autour de lui, la scène ne manquerait probablement pas d’être croustillante. Quelle ne fut pas leur joie lorsqu’elles la repérèrent et la virent planter son cavalier au beau milieu de la piste de danse. Toute à leur excitation, elles se précipitèrent dans sa direction. La foule qu’avait attirée ce bal les empêchèrent néanmoins d’avancer au rythme souhaité ; elles étaient parfois obligées de contourner, esquiver, serpenter, et malheureusement, ça ne fonctionnait pas toujours. Elles percutèrent un garçon. Relevant aussitôt la tête, sourcils froncés, elles fichèrent sur lui un regard mauvais. Elles le reconnurent aussitôt. C’était le cavalier de Lana. « Vous, faites attention ! » répliqua aussitôt Phèdre. Piquée au vif par sa remarque – sans doute parce qu’elle commençait à avoir des airs de récurrence insupportables –, Iphigénie bondit : « Nous ne sommes pas des enfants ! » La colère vibrait dans les prunelles claires des deux filles. Elles attaquèrent sans se poser de question. « La preuve : ce n’est pas nous que l’on abandonne au milieu d’une piste de danse ! » - « Lana préfère les vrais hommes. » Si elle aimait bien Lorcán, ça n’était pas tout à fait vrai, mais quelle importance ? Le but, c’était de mordre. « En plus, vous l’avez fait fuir alors que nous avions quelque chose d’important à lui dire. Un truc d’adulte. » - « Tout à fait. » En même temps, elles croisèrent les bras. « D’ailleurs, si vous vouliez avoir une chance avec elle, il aurait d’abord fallu éliminer vos concurrents. » Parce qu’il ne faisait clairement pas le poids. « Il y en a un, dans les jardins, si jamais ça vous intéresse de jouer à autre chose qu’à l’enfant. » Elles relevèrent le menton, aussi serties de dédain que possible. Derrière elles, un domestique chargé de sacs multicolores approchait.



Message IV – 587 mots

Déguisements : Clémentine d'Ukok
Localisation : le salon
Action : Les jumelles discutent avec Valéandre dans la salle de bal.
Petit plus : Elles ont invité plusieurs jeunes filles (ou peut-être des vieilles aussi, c'est pas impossible 8D) à se rendre dans les jardins en leur disant qu'un homme déguisé en Primaël les y attend (il s'agit de Lorcán). L'une de ces filles/femmes peut être votre personnage nastae


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Bran & James
~ Démon ~ Niveau I ~

~ Démon ~ Niveau I ~
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Bran & James
Sam 03 Aoû 2024, 20:34

Bran
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Mothé - My Friends Are on TV


Quand Merlin lui marcha sur le pied, Erin manqua elle-même de perdre l’équilibre et poussa une sorte de petit cri paniqué. Elle se rattrapa en se cramponnant fermement à ses vêtements.

-Ce n’est pas grave. Bredouilla-t-elle à ses excuses.

Il lui avait fait mal, un petit peu, mais elle tut sa plainte, ce genre d’erreur ayant pu lui arriver à elle. Elle préférait poursuivre leur danse sur une note positive. Mais peu de temps après, les valses commencèrent à s’interrompre autour d’eux. Bientôt, le duo imita les autres couples. Par le même domestique que Merlin, Erin se vit attribuer une pochette jaune. Alors qu’elle commençait à plonger son regard curieux dans son contenu, l’employé élucida la nature du présent. Elle releva vers lui des yeux pétillants, n’en croyant qu’à peine ses oreilles. Vite, elle plongea sa main dans la pochette et en extrayait le livre. Elle examina la couverture avec autant de perplexité que son cavalier. Celle-ci était complètement vierge. Elle hocha vite la tête à la proposition de Merlin.

-Allons-y.

Ils auraient tout le temps de chercher leurs âmes-soeurs plus tard. Erin était une fille passionnée et elle ne pouvait résister à l’envie de se plonger immédiatement dans la suite de cette intrigue aux mille secrets et aux si nombreuses péripéties.

-Penses-tu qu’il y a des nouveaux personnages ?

Elle aimait bien quand il y en avait car ils venaient bouleverser l’intrigue initiale, ce qui les rendait amusants. La Magicienne se fraya un chemin hors de la piste de danse. Il leur fallait un endroit calme pour pouvoir se concentrer. Ce fut là que je les perdis définitivement de vue. De retour dans le vestibule, Erin regarda à droite, puis à gauche. Elle attrapa son camarade par le bras et l’emmena dans la première direction, celle qui lui semblait être la moins fréquentée. Le duo se retrouva dans un petit salon. D’autres invités y étaient présents, mais l’ambiance était bien plus calme que dans la salle de bal.

-C’est parfait.

Tout excitée, elle prit place sur un grand sofa et invita Merlin à la rejoindre. Le livre en main, elle attendit qu’il fut à ses côtés avant d’ouvrir le sien.

-Oh, c’est sur Narfas !

Ils allaient enfin savoir ce qu’il se passait après la fin brutale du premier tome.



Le sourire encore figé sur son visage, Bran inspira puis poussa un long soupir. Pour le coup, cette fille qu’il avait abordée était trop pétée pour être intéressante. C’était ce qu’il s’était dit lorsqu’elle l’avait lamentablement abandonné et oublié aussitôt. Les mains jointes dans son dos, le Démon flâna dans les jardins avant de retourner à l’intérieur. Là, l’ambiance avait changé et gagnait petit-à-petit chaque pièce du domaine. On lui distribua un paquet de couleur orange qu’il ne prit même pas la peine de consulter et poursuivit sa route. Il n’avait pas pris le temps de profiter des autres recoins du château, aussi choisit-il d’aller s’y promener. Une pièce en entraînant une autre, il finit par entrer dans un salon où il découvrit Erin en charmante compagnie. D’un air intéressé, il s’installa dans le fauteuil juste en face d’eux et les scruta sans émettre le moindre commentaire.


529 mots

Erin est déguisée en Clémentine. Elle est avec Merlin. Ils passent de la salle de bal au salon de droite.
Paquet jaune.

Bran est déguisé en Judas, il est aussi dans le salon de droite et fixe Erin et Merlin.
Paquet orange


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 8 Signat11
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Lana Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
◈ Activité : En études
Lana Kælaria
Sam 03 Aoû 2024, 21:36




Le Bal du Vicomte Halloy

En groupe | Lana



Sa traversée de la salle fut interrompue par l’arrivée impromptue d’un autre Gælyan. Lana s’arrêta et pivota vers lui. Léonidas. Elle repensa brièvement à son attitude quand elle s’était dévêtue dans le labyrinthe et aux rumeurs qui avaient prétendu qu’ils sortaient ensemble, tous les deux. Elle eut juste le temps de lui sourire, surprise par son usage du vouvoiement, avant qu’un murmure n’enflât au cœur de la foule. Elle tourna la tête dans la direction dont provenaient les chuchotements qui se muaient davantage en exclamations à chaque seconde qui passait. Ses iris pâles se focalisèrent sur les sacs colorés que portaient les domestiques. Dans sa poitrine, elle sentit son cœur battre plus fort malgré elle, ému par l’excitation qui agitait les invités. Elle tourna néanmoins la tête vers le Sorcier et la coupe qu’il lui tendait. Elle réalisa alors qu’il était déguisé en Elzibert. Durant une fraction de seconde, ce constat assombrit ses prunelles. Elle para son visage d’un sourire. « Merci. » répondit-elle en refermant ses doigts sur le verre offert. « Je l’ai lu, oui. Et toi ? Ou vous ? » Elle l’observa, intriguée. « Vous préférez que l’on se vouvoie, ici ? Ça ne choquerait personne que deux étudiants de Basphel se tutoient, même s’ils sont de peuples si différents. Ou souhaitez-vous mettre de la distance de peur que votre fiancée ne prenne ombrage des quelques rumeurs qui courent à notre sujet ? » Après leur participation au labyrinthe de la soirée pyjama, celles-ci avaient enflé. « Je pense que le baiser que vous avez échangé à Boraür devrait faire taire les mauvaises langues. » glissa-t-elle. « À votre fiancée et au Conte. » Elle trinqua doucement avec lui puis but une gorgée de champagne. « J’espère pour elle que vous n’ambitionnez pas d’endosser le rôle d’Elzibert à plein temps, même si le costume vous sied. » En vérité, que pouvait-on attendre d’autre d’un Sorcier ?

Un serviteur les aborda, pochettes aux bras. « Madame, Monsieur, choisissez celle qui vous inspire. » Lana jeta un bref regard à Léonidas, avant de se décider pour la pochette bleue. À peine l’adolescent avait-il choisi la sienne que le domestique esquivait juste à temps un objet non identifié, qui roula sur le sol et se mêla aux pieds des danseurs pour les faire trébucher, son éclat doré se perdant sous les froufrous et les souliers. L’Ondine chercha autour d’eux le lanceur. Alors qu’elle parcourait la foule, son regard accrocha celui de Johannês. Une bouffée de chaleur l’envahit, en même temps qu’un indescriptible sentiment. À ses côtés se tenaient Lazare, l’un de ces élèves-chats dont elle avait oublié le nom, et une jeune femme qui partageait un air de famille avec le premier. Adriæn n’était pas là : elle s’engouffra dans la brèche. Brièvement et avec délicatesse, elle posa sa main sur l’avant-bras de Léonidas et lui sourit. « Excusez-moi. Un ami de mon frère. » Sans davantage d’explications, elle prit congé du Sorcier pour rejoindre le groupe formé par les Magiciens et l’Eversha. En chemin, elle abandonna sa coupe de champagne.

Avec la politesse requise, elle les salua tous les quatre et se présenta auprès de l’étrangère, avant de fixer ses prunelles sur Johannês. Sa proximité éveillait toujours les mêmes sensations – mais il y avait aussi autre chose, désormais. « C’était toi ? Très joli lancer. » Elle lui sourit. « Je savais qu’Hermilius avait tendance à viser juste, mais je découvre que c’est aussi ton cas. Un peu plus et le domestique finissait décapité. » La blonde reporta son regard sur les Halloy et le garçon roux. Ludoric, Primaël et Yvonelle. « Je vois que tu es bien entouré. Vous apprêtiez-vous à danser ou puis-je vous l’emprunter ? » demanda-t-elle à celle qui avait revêtu le costume de l’épouse frappée. Les mœurs magiciennes voulaient que les hommes invitassent les femmes, mais Lana se moquait bien de contrevenir aux convenances. Elle n’avait aucune envie de perdre son temps à attendre que ceux qu’elle souhaitait voir trouvassent le courage de venir jusqu’à elle.



Message IV – 673 mots

Déguisement : Coline
Localisation : salle de bal
Action : Lana discute avec Léonidas, récupère sa pochette puis va voir le groupe de Jasmin, Laen, Lazare et Rose. Elle invite Laen à danser 8D (enfin c'est pas vraiment une invitation... enfin si mais une invitation à l'Ondine, ou à la Lana, je sais pas trop /sbaf).
Pochette : bleue


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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Dim 04 Aoû 2024, 11:28



Le bal du Vicomte A. H.


Pino Donaggio - Gran Ball In Venice
Thème de Lieugro : Faire la cour à Lieugro, par Lilas Hautchâteau

« Puisque je vous le dis ! » « N’importe quoi ! » « Mais si ! » Je levai les yeux vers un groupe de Magiciennes. Avec leurs robes multicolores, elles ressemblaient à un bouquet de fleurs. Chacune d’elles était penchée sur quelque chose que j’avais du mal à distinguer. Mon regard se reporta momentanément vers la direction qu’avait prise Hélène. Qu’avait-elle voulu dire par « arroser les fleurs » ? Je pris un air aussi désespéré que celui qui avait coloré mon visage quelques minutes plus tôt. J’avais abandonné l’idée de me trouver un cavalier. Il valait mieux éviter, des fois qu’un Sorcier me vît avec son fils et essayât de nous marier. Je soupirai. Ce bal ne m’amusait plus du tout à présent que l’Humaine n’était plus en ma compagnie. Quant à Rosalie, elle valsait sur la piste avec un jeune homme. Mes lèvres tremblèrent sous la puissance mon expiration, produisant un bruit semblable à celui d’un cheval. Un Mage Noir, proche de moi, me dévisagea d’un air outré, avant de se rendre compte de sa méprise. J’étais une Salvatore, je ne pouvais décemment pas produire ce genre de sons. « Et en plus ses dents ressemblent à celles d'un lapin… » dis-je tout bas, en parlant du cavalier de mon amie. « Je ne sais vraiment pas ce qu’elle lui trouve… » Je levai les yeux au ciel, avant que mon attention ne repartît sur le groupe des Mages Blanches. Le prénom de mon frère venait d’être prononcé. Je tendis l’oreille. « Je t’assure que c’est un poème qu’il a écrit pour son amoureux. » « Vraiment, je ne suis pas sûre… C’est trop… Et puis, honnêtement, il écrirait comme ça ? On dirait surtout ton écriture Lilas… » « Moi ? » s’insurgea la menteuse, avant de tourner la situation différemment. « Je me disais aussi que l’écriture d’Érasme Salvatore et la mienne se ressemblaient… » « Il met des cœurs sur ses i, vraiment ? » « Quand on est amoureux, c’est ce qu’on fait. » Elles pouffèrent, ce qui me fit froncer les sourcils. À pas rageurs, je m’avançai vers elles et leur arrachai le papier des mains. Je lus.

Ô Dastan, ô mon bel amour,
Quand je pense à toi mon cœur bat,
J’aimerais que sur moi tu poses tes mains de velours,
Et que l’air soit rempli des cris de nos ébats.

« C’est une blague ? » demandai-je, agacée, avant de déchirer le poème en deux. « Jamais mon frère n’écrirait un torchon pareil ! » criai-je. Je sectionnai une nouvelle fois le papier, le jetai par terre et tournai les talons. Ce monde allait vraiment à vau-l’eau.

446 mots
Position : Jardin. C'est mon dernier message avec elle.
Déguisement : Zébella d'Uobmab
Pochette : Elle prendra une pochette rose.

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Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 19/12/2019
Lyz'Sahale'Erz
Dim 04 Aoû 2024, 12:09



Le bal du Vicomte A. H.


Pawl D Beats - Viking Music : Odin, Hear Our Call
Thème de Gao et Melchior : Commerce et prostitution à travers le monde, de Maxence Ferdoré

Déjà dans mes rêves, j’avançais, en équilibre sur un muret. Jusqu’ici stable, il se mit soudainement à trembler, de plus en plus fort. Tout bascula vite et j’eus l’impression de tomber. Un son retentit et je sursautai. J’ouvris les yeux, à l’affût. J’entendis une question. Sur mes gardes, je ne répondis pas. Tendu jusqu’à l’apparition d’une silhouette féminine, je relâchai ensuite toute la pression accumulée. Je soufflai et posai mon avant-bras sur mon front tout en la regardant, un sourire maintenant accroché aux lèvres. « Pas Astriid. » lui dis-je, si tant est qu’Astriid fût une personne et non un mot m’étant encore inconnu. « Pas grave. » Je l’observai. Elle me disait quelque chose mais tous les étrangers se ressemblaient à mes yeux. Quitter Awaku No Hi au profit du reste du monde m’avait plongé dans une forme de détresse : les autres étaient tous semblables. Ce biais s’expliquait aisément mais je n’avais toujours pas réussi à m’acclimater. À Basphel, c’était pire. L’absence de peintures, de tatouages ou même d’odeurs rendait les autres fades et interchangeables. Seuls certains d’entre eux marquaient ma mémoire, alors que les Chamans me paraissaient tous différents et uniques. « Placide ? Non. Tekoa. » lui répondis-je. « Mais je peux être Placide ? » la questionnai-je. Je ne me souvenais déjà plus du nom du personnage que j’étais censé incarner. Je me redressai habilement. Assis sur les fesses, je me hissai pour que mon dos collât à la tête de lit. « Et toi ? Placide ? » Quelque chose me disait que non. Sinon, elle ne chercherait pas ledit Placide. Les paroles des Esprits étaient diverses mais ne m’aidaient pas du tout. Aucun ne m’informa sur l’identité de mon interlocutrice. Quelque chose en elle réveillait cependant mes instincts de chasseur. Elle me sembla comme une forêt, une forêt chancelante. Je fis apparaître dans mes mains des herbes. « Fumer ? » lui proposai-je, en songeant qu’elle pourrait rester avec moi ici et me raconter des histoires que je ne comprendrais qu’à moitié. D’autres possibles m’assaillirent. « Chez moi… » fis-je, en posant la main sur mon torse. « Parfois quand… » Je cherchai mes mots. « On ? On fume, on masse aussi. » Ma main alla jusqu’à mon poignet et y déposa quelques mouvements circulaires pour lui montrer. « Moi te masser et toi me masser ? » En tout bien tout honneur, évidement, mais je n’y pensai pas. « Peinture ? » lui proposai-je aussi. Je n’en avais pas sur moi mais peut-être qu’elle si.

424 mots
Position : Chambre en bas à droite sur le plan
Déguisement : Childéric d'Ukok
Pouvoir utilisé : Masse-moi : Lorsque votre personnage demande à quelqu'un de le masser et qu'il ne s'exécute pas, celui-ci va commencer à avoir des visions éveillées et des rêves de ce fameux massage. Plus le temps passera et plus ça l'obsédera, jusqu'à ce qu'il réalise l'action. Ce pouvoir devient presque une obligation immédiate sur Dastan.

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Muscarine Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau I ~

~ Sorcier ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 03/12/2022
Muscarine Paiberym
Lun 05 Aoû 2024, 10:13



Le bal du Vicomte A. H.



Dschinghis Khan - Moskau

Thème de Merlin : Délires de grandeur d'Alfrédine Monterverdi

Je tiquai lorsqu’elle me fit la remarque sur le vouvoiement que j’avais employé. Je ne m’en étais pas rendu compte. L’idée que la prestance de la Sirène eût pu jouer m’étant insupportable, je remisai la faute sur mon éducation. Je me raclai la gorge. « Peut-être est-ce mieux. » Elle avait raison. Je cherchai une explication, l’esprit troublé par les formes de son corps. J’aurais pu avancer qu’il valait mieux, étant donné nos deux peuples respectifs, qu’on ne nous vît pas échanger des familiarités. Néanmoins, pris de court, je me contentai d’hocher la tête à sa dernière question. Muscarine était une très mauvaise excuse. Surtout, elle ne semblait éveiller chez l’Ondine aucune once d’envie à mon égard. À la mention du baiser, j’eus un tic nerveux sous l’œil droit. Y penser me donnait toujours envie de mourir, ce qui n’augurait rien de bon pour l’avenir. Je devais parler à mon père et le convaincre de briser l’alliance qui avait été orchestrée par ma mère. Dire que je n’avais jamais ressenti le désir de tordre le cou à cette dernière avant sa décision... « Oui, même si les choses devraient changer sous peu. » lui avouai-je, énigmatique, en espérant que mon affirmation produirait un quelconque effet sur la réalité. « Au conte. » répondis-je, avant de rajouter tout de même : « Et à ma fiancée. » Je la regardai boire, traversé par des idées d’un autre ordre. Elles s’arrêtèrent vite pour faire place à l’agacement. Je ne connaissais pas assez mon personnage pour pouvoir répondre. Tout ce que je ne pouvais pas faire par manque de culture me frustrait affreusement. J’espérais atteindre ce jour où, du tac au tac, je serais capable de rebondir sur chaque sujet et, par conséquent, de fermer le clapet de n’importe qui d’une seule tirade. En attendant, je me contentai d’un hochement de tête discret.

À présent seul avec ma pochette verte à la main, j’observai Lana au milieu d’un groupe. Johannês était parmi eux, le fameux ami de son frère, un Magicien qui plus est. Je m’imaginai enfoncer un pieu dans le corps de ce crétin par à-coups. Côte à côte, ils semblaient comme faits l’un pour l’autre. Il n’écrasait pas sa prestance comme pouvait le faire son frère, il la soutenait. Mauvais, je détournai le regard. L’idée saugrenu de parler à Adriæn germa dans mon esprit. En tant que mâle soumis de cette race dégénérée, il devait nourrir quelques ressentiments envers sa sœur. Elle devait également prendre mal le fait que son frère brillât plus qu’elle. Il y avait peut-être quelque chose à exploiter. Je ne réfléchis pas au fait qu’en tant que Sirène, le jumeau ne voudrait très certainement pas m’aider et préférerait rapporter mes propos à l’Ondine. Une conclusion s’imposa : soit je finissais par l’avoir, soit personne ne l’aurait.

438 mots
Position : Salle de bal. C'est mon dernier message avec lui.
Déguisement : Elzibert de Tuorp
Pochette : verte
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Bran & James
~ Démon ~ Niveau I ~

~ Démon ~ Niveau I ~
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Bran & James
Lun 05 Aoû 2024, 16:19

James
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Friday Pilots Club - Breaking My Bones


Il allait sans dire que j’étais extrêmement choqué par le comportement et le vocabulaire de ce petit garçon. Ses réponses à mes questions confirmaient mes soupçons quant à sa situation familiale. Le problème n’était donc pas qu’il avait de mauvais parents, mais qu’il n’avait tout simplement pas de parents à proprement parler. Je n’avais pas bien compris le rapport entre son faux père et Judas, mais je n’en tirais en tout cas aucune conclusion positive. Et au-delà d’être inquiétant, c’était extrêmement triste. Toujours était-il que le petit était forcément venu ici en compagnie d’un représentant légal. Je tirai sur son bras pour le rappeler à l’ordre.

-Jude. Même si toi tu t’en fiches, tes paroles peuvent heurter les autres. En l’occurrence, c’est mon cas, et ç’aurait aussi pu être le cas de cette personne. Celui qui avait attiré l’attention de l’enfant était si impressionnant que nous avions probablement été très insignifiants à ses yeux. C’était une bonne chose. Veux-tu que j’aille rapporter à ton papa toutes les grossièretés que tu dis ?

Si tant est que je le trouvasse un jour, je doutais que l’homme en question y redirait quelque chose, car on ne s’inventait pas un si mauvais comportement comme ça, mais je ne pouvais qu’essayer de lui faire entendre raison sur la bienséance.

-Je suis en blond pour le déguisement. Mais je peux changer d’apparence.

Je me concentrai un instant afin de reprendre ma couleur naturelle. Ce n’était pas brun, mais j’étais d’accord avec lui : une teinte plus foncée m’allait mieux.

-Je m’appelle Jemimah. Je suis venu avec ma fille, Erin.

Nous fûmes interrompus par des domestiques qui ratissèrent la foule en distribuant des présents colorés. Je laissai Jude choisir en premier, mais encore une fois, l’interaction se voulut plus compliquée que prévue. Dès lors qu’il se mit à crier, je me penchai vers lui pour lui intimer de se calmer. Je levai vers l’employé un regard à la fois désolé et implorant.

-Non, pas du tout. Je crois qu’il s’est perdu et j’essayai de l’aider.

Je tâchais de faire preuve de bonne foi, mais je ne voulais surtout pas être associé à cet enfant. Sous la puissance de ses cris, les convives les plus proches tournaient leur attention vers nous, tantôt avec ahurissement, d’autres fois avec courroux. Ma patience était mise à rude épreuve.

-Auriez-vous du rouge ou du noir pour lui ? Demandai-je en essayant tant bien que mal de couvrir ses hurlements.

Le domestique secoua la tête.

-Nous n’avons que des couleurs pastel : du rose, du bleu, du violet, du jaune, de l’orange et du vert.

Le bleu étant destiné aux “enculés”, je me rabattis sur l’orange pour le petit et en pris un au hasard pour moi-même. Je lui refourguai le paquet dans les mains sans lui demander son avis. J’avais le mince espoir que cela le ferait se plaindre moins fort et surtout, j’avais envie de nous sortir d’ici, chacun individuellement.

-Un membre du personnel pourrait-il retrouver son responsable ?

On m’indiqua l’entrée et j’attrapai Jude par le bras pour l’emmener avec moi, sous les coups d'œil circonspects des danseurs.


519 mots

James est déguisé en Lambert (mais châtain maintenant), dans la salle de bal. Il essaie de calmer Jude et finit par aller dans le vestibule pour retrouver le responsable de ce gros bébé cadum.

Jude = paquet orange
James = paquet vert


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Priam & Freyja
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam & Freyja
Lun 05 Aoû 2024, 22:19



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Alcide



Dès que la voix d’une vieille femme s’immisça entre eux, Alcide s’écarta avec un sourire. Ses iris se posèrent sur elle. « Bonsoir, madame. » Elle lui fit instantanément penser à Nounou Bonbon, ce qui installa sur son visage une détente et une douceur qu’il n’avait pas entièrement retrouvées jusque-là. À chaque fois qu’il pensait à l’aïeule, son cœur se gonflait de réconfort et de joie. Il l’imaginait penchée au-dessus du plan de travail, en train de casser des carrés de chocolat au-dessus d’une casserole pour leur préparer sa célèbre boisson chocolatée. Elle aurait pu demander à Boraür de s’en charger, mais elle éprouvait trop de plaisir à le faire elle-même. Il aurait pu parier que la Magicienne qui se tenait devant eux était faite du même bois. Il regretta qu’il n’y eût pas de telle personnalité à Basphel, et se demanda si la colocation de Juvaniel comptait quelqu’un qui lui ferait aussi penser à Nounou Bonbon. Il avait entendu dire qu’une vieille femme faisait partie des colocataires, mais on lui avait aussi raconté qu’il s’agissait d’une Sorcière et qu’elle semblait avoir été brossée à rebrousse-poil chaque jour depuis sa naissance.

Suivant le conseil de l’adorable dame âgée, il attrapa quelques gougères aux épinards pour les déposer dans l’assiette déjà bien garnie qu’il tenait. « Je suis certain que vous y parviendrez. » Il lui offrit un sourire sincère, puis la salua quand elle commença à s’éloigner – à tort puisqu’elle revint aussitôt. Il regarda Blu, puis leur interlocutrice, et secoua doucement la tête. « Je n’ai malheureusement pas pu m’y rendre. » Son cœur se serra fugacement. Que n’aurait-il pas donné pour y participer et éviter le chaos qu’ils avaient causé à Sceptelinôst ?

Ses iris céruléens s’accrochèrent aux cheveux violets de l’inconnue. Un sourire tendre ourla ses lèvres. Il n’y avait qu’un seul personnage doté d’une telle chevelure. « Vous êtes Ezémone d’Ecirava, non ? » Il avait beaucoup apprécié ce personnage. Ses manies l’avaient fait rire, son caractère l’avait amusé, et la relation qu’elle partageait avec son époux l’avait attendri. Il acquiesça à la question qu’elle leur formulait. « J’ai toujours adoré les contes. J’ai lu tous ceux-là et j’ai assez hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain, même si je trouve certains passages un peu trop violents. » Finalement, la violence inscrite dans ces livres ne se retrouvait-elle pas dans leur monde ? Alcide haussa les épaules et détourna le regard. Perdu dans ses réflexions empreintes de mélancolie, il entendit à peine les domestiques s’approcher, suités de murmures enthousiastes. Il attrapa une pochette orange sans grande conviction, puis se redressa en inspirant. Le jeune Magicien tenta de faire bonne figure : il implanta un sourire sur ses lèvres et ouvrit son sac pour y glisser une main. Il en ressortit une statuette dorée pourvue de deux yeux rubis, une statuette de loup qui avait marqué l’un des épisodes du dernier tome – l’incendie et la dispute qui avait suivi chez les d’Ecirava. « Tiens ! » s’amusa-t-il, en relevant le nez vers la vieille femme. « J’espère que vous n’allez pas me houspiller parce que je tiens cette statuette. »



Message III – 524 mots

Déguisement : Arcange Reknofed
Localisation : la salle à manger
Action : Alcide discute avec Blu et Bellada devant le buffet, dans la salle à manger.
Pochette : orange !




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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 936
◈ YinYanisé(e) le : 30/07/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥
◈ Activité : Cuisiner avec amour !
Bellada Ward
Mar 06 Aoû 2024, 16:39


Image par ... nom de l'artiste si vous l'avez ...
Le bal du Vicomte Athonius Halloy
Bellada

RP lié ; Sous le magnolia

November - TWO LANES
Thème d'Adénaïs - Famille brisée par Roselyne P. Hanove

« Je suis une amie de la famille ! » répondit madame Ward concernant la jeune Hanove. « Je la connais depuis qu’elle est… » Depuis qu’elle est une jeune chiot… Les mots faillirent lui échapper, mais la magicienne esquiva l’embarras de peu. Il ne fallait pas chercher à nier les origines de la jeune Eversha, mais sa famille faisait tout ce qu’il fallait pour lui donner une éducation magicienne, et son enfance sous forme animal semblait parfois un peu tabou. Il en allait de même avec Eden, bien que le chaton eu gardé son esprit félin et ne se soit jamais embarrassé de cacher sa véritable nature, malgré les efforts que ses parents fournissaient pour lui inculquer des manières. Bellada se râcla la gorge pour dissiper son malaise. « Depuis qu’elle est toute jeune. Mais c’est un autre participant que j’étais venue encourager. Il n’a pas gagné la course non plus mais, comme vous l’avez dit, l’important est d’avoir participé. » La grand-mère esquissa un sourire contrit. Elle n’était pas certaine que l’adolescent prenne les choses de cette façon. Sa presque noyade avait affolé toute la famille Ward, Bellada la première. Heureusement, il s’en sortait sans séquelle autre qu’une très vilaine frayeur.

La vieille dame s’apprêtait à répondre à la question posée par l’amie de Philomena, mais son camarade s’en chargea à la place de la matriarche. « Oui, c’est bien ça ! » approuva-t-elle en reportant son attention sur le blond. Avec amusement, madame Ward songea qu’il aurait parfaitement convenu pour interpréter le rôle de Nicodème. Sa tenue trahissait cependant l’apparence d’un nouveau personnage du conte de Lieugro. « Et vous êtes déguisé en Arcange ? » supposa-t-elle sans trop d’effort. Lors de leur promenade dans le jardin, la lectrice assidue avait presque fait un sans faute pour reconnaître les statues – à l’aide de ses copines, elles avaient réussi à reconstituer toutes les identités. « Êtes-vous venu accompagné de votre Ange-Lyne ? » La mage bleue esquissa un sourire à la question de l’adolescente. « Oui, je suis une fervente lectrice. Et puis, avec toute l’agitation qu’il y a autour de ces contes, difficile de laisser ses doigts hors de portée de leurs pages ! »

En parlant d’enthousiasme, le nuage de murmures qui accompagna la troupe de domestiques occupée à distribuer les pochettes ne tarda pas à intriguer la commère, qui s’exclama avec entrain en découvrant le cadeau que leur faisait leur hôte. « Et bien mon garçon, votre souhait a été exhaussé ! Il ne vous faudra pas attendre plus longtemps pour connaitre la suite des péripéties de nos personnages préférés ! » s’exclama Bellada, s’emparant d’une pochette rose. Elle farfouilla à l'intérieur jusqu'à extraire le recueil et d'en feuilleter furtivement les pages. Un rire lui échappa face à la boutade de l’adolescent. « Je ne vous ferai les gros yeux que si vous vous y cramponné plus fort qu’à moi en cas d’incendie ! Mais point d’inquiétude, j’ai mon propre Nicodème à aller gronder. C’était d’ailleurs pour lui que je venais chercher tous ces grignotages. Je ferais mieux d’aller le trouver. Passez une bonne soirée ! » fit Bellada, prenant cette fois-ci véritablement congé du duo.

508 mots
Déguisement : Bellada en Ezémone, Gilbel en Nicodème.
Résumé : Bellada discute avec Blu et Alcide dans la salle à manger. Pochette Rose. Ce sera mon dernier message avec elle.


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Maximilien Eraël
~ Humain ~ Niveau III ~

~ Humain ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016
◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Maximilien Eraël
Mar 06 Aoû 2024, 16:57


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Retenir un soupir d'ennuis avait été compliqué pour l'Obstiné. Les vieux pouvaient se montrer particulièrement chiant quand ils le voulaient. Ils étaient même étonnement bon pour y mettre toutes leur énergie dedans. Sûrement parce ceux qui s'adonnaient à cette activité n'avaient pas beaucoup d'autres choses dans laquelle la mettre. Un élément extérieur eut pour mérite de clouer le bec à l'ancienne. Une adolescente à l'habit trop ouvert pour l'imaginer encore pucelle — il n'était cependant pas le mieux placé pour faire la morale à ce sujet, quand bien même imaginer Sharihzad se pavanant de même le crispait un peu — s'était invitée dans leur joute, déballant sans vergogne les conséquences d'une sénilité évidente. Il était évident que l'intention de l'adolescente n'était clairement pas de soutenir son aïeule. Parmi la tirade de la brunettes il y eut cependant une information qui ressortit plus que les autres. Le nom de Salvatore qu'elle avait rattaché à son prénom et à celui de la mégère, et la filiation entre elles et l'ancien Empereur Noir. Est-ce qu'il devait considérer ça comme une menace, un avertissement ? Prendre des pincettes n'était pas sa spécialité. Dans un cas comme dans l'autre, le silence primait donc. Ce qui était bien dommage cela étant. « S'il y a bien quelqu'un que je n'imaginais pas voir à une soirée comme celle-ci, il s'agit bien de membres de la famille Salvatore. » commenta-t-il tout de même en passant son regard sur l'une et l'autre des Sorcières, tandis qu'il sentait la main d'Antonija se refermer un peu plus sur son bras. « Ni que l'une d'elle choisisse un personnage comme c– ». La colère de la vieille interrompit sa remarque, de même qu'elle confirma ce qu'il pensait du duo : la jeune fille n'était pas venue en paix. Tant, qu'elle sembla en oublier sa présence. Il profita de cet instant pour se tourner vers Antonija, fermement accrochée à lui. D'un signe de la tête, elle l'invitait à laisser le duo résoudre leurs comptes entre elles, ce que le Kaahi approuva silencieusement à son tour. Qui plus est, si ne serait-ce que l'une des deux étaient vraiment une Salvatore, alors cela voulait dire qu'il devait y avoir d'autres Sorciers qui déambulaient librement dans le château. Une idée qui ne lui plaisait guère en songeant à ses enfants qui s'y promenaient en toute innocence, et déjà il parcourait des yeux la salle de bal, à la recherche d'une petite tête rousse ou d'une paire d'ailes blanches miniatures, laissant la tâche à Antonija de récupérer des paquets offerts par un domestique les abordant.
©gotheim pour epicode


Post XI | Mots 436

résumé:

crédit avatar : ohitsujiza


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 8 3881576816 Vous avez deux nouveaux messages Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 8 3881576816 :


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Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
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◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Mar 06 Aoû 2024, 19:10

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 8 Uj7j
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Astriid, déguisée en Clémentine d'Ukok



« Merci ! J'ai voulu faire l'effort de travailler la robe dans l'esprit du personnage. Il s'agit de Clémentine d'Ukok, c'est une femme qui adore les fleurs, et c'est aussi la petite sœur du personnage que mon amie a pris en déguisement, Ernelle. C'était trop parfait pour passer à côté de cette opportunité. » Les paumes en appui sur le rebord de la fontaine, Astriid levait ses pieds l'un après l'autre, l'eau clapotant à chaque mouvement. « Alcide Taiji ? Non, je ne crois pas ! Mais s'il est à Basphel, Choupikar doit le connaître ! Vous allez là-bas ? Décidément, les Basphéliens sont partout ! Je suis certaine que vous vous amuserez bien là-bas. C'est une école très enrichissante, paraît-il ! J'adorerai la visiter ! Je l'ai seulement vue en peinture et dans les livres et les journaux, vous en avez de la chance ! » Du moment qu'elle ne croisait pas ce malpoli acariâtre de Faust, l'Ygdraë était certaine d'y passer un bon moment. Il lui arrivait de se demandait ce que le Démon devenait, avant de se dépêcher de l'oublier. Elle se souvenait encore de la mousse verte qu'elle avait fait pousser dans sa bouche, et de sa colère noire qui avait suivi.

« Oh ! » Une main devant sa bouche ouverte, Astriid réprima un rire. « Désolée pour le malentendu ! Quelle sotte je fais, j'ai dû vous mettre mal à l'aise, vous avez bien fait de clarifier. Vous savez, à force de vivre parmi les Magiciens, on finit par voir l'amour dans tous les coins de rue. C'est formidable d'être amis depuis si longtemps ! J'ai perdu de vue les miens au fil de mon voyage, et eux aussi voyagent, ça rend difficile de garder le contact. Je me rassure en me disant que nous aurons l'occasion de nous retrouver lors des célébrations sur nos terres, on aura beaucoup de choses à se raconter. Et vous ? Vous voyagez ? Vous en aurez certainement l'occasion avec l'école ! Si vous passez un jour par Caelum, passez me voir ! Je vais bientôt ouvrir une boutique là-bas, de chocolats ! Vous aimez les chocolats ? J'ai l'intention d'envoyer des colis à Choupikar, pardon, à Ikar, c'est un Ondin là-bas avec qui je correspond ! Il est choupi-choupi ! Je lui dirai de vous en donner... » Ses yeux se plissèrent avec effort alors qu'elle les regardait avec attention. Elle leva un index vacillant sur l'une, puis sur l'autre. « Haru et Makoto ! » Sa mémoire peinait à lutter contre les brumes des substances qui régnaient sur sa cervelle.

« Oui, c'est une lecture très divertissante ! Il y a beaucoup de personnages hauts en couleur et des rebondissements à chaque chapitre ! Vous me direz ce que vous pensez de Kuzco. Et la Princesse Anna, disons que j'ai gagné une amie grâce à elle. Elle était à Basphel quand je l'ai connue, mais j'ignore si elle y est toujours, elle a sans doute obtenu son diplôme désormais ! Elle était très sérieuse et intelligente. » Astriid n'avait pas cessé de parler tout en réceptionnant une pochette au hasard sur ses genoux. « Bon, mais je ferai bien d'aller retrouver ma copine Fifi ! Profitez bien du bal, tous les deux ! »

Message VII | 557 mots

Position : aux Jardins, avec Makoto et Haru, elle va revenir à l'intérieur pour chercher Amphytria
Déguisement : Clémentine d'Ukok
Pochette rose


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 8 Iuvu
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Dorian Lang
~ Vampire ~ Niveau III ~

~ Vampire ~ Niveau III ~
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Dorian Lang
Mar 06 Aoû 2024, 20:17



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Eutropius, déguisé en Ezidor



En s'emparant de la pochette, Eutropius remarqua le frémissement involontaire de ses mains. Cette fille l'avait agacé plus que de raison. Il n'aimait pas perdre ainsi le contrôle, surtout pour une anonyme sans importance, surtout pour une fille. Ce n'était pas ainsi que son père l'avait éduqué. Ceux qui usaient de la force, c'était les Bipolaires crasseux, et l'histoire comme la presse avait pu relever à quel point leur force avait été utile face à son peuple. Un Sorcier n'avait pas besoin d'être fort, c'était même vulgaire. Il n'avait pas à s'abaisser à ça.

Inspirant profondément, il chassa d'un geste sec les plis sur les manches de sa veste. « Attention ! Eutro - » Son nom se solda sur un couinement de Douce alors que le Sorcier était allongé de force au sol, le souffle coupé. Coi, il fixa l'insolente, à peine capable de réaliser ce qu'elle venait de faire. Cette situation avait un air de déjà-vu. À Juvaniel aussi, un sauvage qui sentait la sueur avait envoyé son poing cogner sur sa joue.

Le temps de ciller et de la repousser, le poids de la fille quittait déjà son torse. Lentement, il se redressa sur ses coudes pour regarder des domestiques l'entraîner fermement dans une pièce adjacente. « Est-ce que ça va ? Elle t'a blessé ? » Douce s'était agenouillée et commençai à lui palper fébrilement le torse. Il la repoussa brutalement avec un claquement de langue. « Ne me touche pas. » siffla-t-il, blanc d'humiliation et de colère mêlés. Une fois debout, il se passa une main dans les cheveux. « Désolée. » Il ne répondit pas, encore troublé par les derniers enchaînements d'évènements. Une seule conclusion logique ressortait des dernières heures. « Je m'en vais de cette bibliothèque. Il n'y a que des livres de dégénéré ici, et des folles. » « Je viens avec toi. » Eutropius l'arrêta d'un regard. « Certainement pas. Pas dans cette tenue. » « Je peux aller me changer rapidement. » répliqua-t-elle fraîchement. « Oublie ça. Si j'écoutais mon père, je ne devrais même pas te parler. » « Pardon ? » « Je vais chercher mon père. Avec un peu de chance, je vais réussir à le convaincre de partir dès maintenant. Cette soirée est d'un goût exécrable. Je n'arrive pas à croire qu'il nous ait traînés ici. Va profiter de la soirée si tu veux, mais ne t'étonne pas s'il t'arrive quelque chose avec une tenue pareille. À quoi tu pensais ? C'est comme ça que s'habillent les femmes dans ta famille ? Comme des catins ? » Il balaya ses protestations indignées d'un geste de la main et quitta la pièce, la nuque raide.

Message V | 458 mots

Position : Bibliothèque avec Roxanne et Douce. Dernier message avec lui !
Déguisement : Ezidor et Douce en Irène
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