Nom : Rhoswen
Prénom : Roxanne
Surnom : Rouquette ; Rouflaquette
Sexe : ♀
Taille : 1m59
Âge apparent : 14 ans
Ère de naissance : Les Prophéties
Race : Eversha | Wynmery Shua
Totem : Chien | Husky
Métier : /
Niveau : I [Niveau I à 5 points de RP]
Le thème de votre personnage :
Oh Potato Dog - Parry Gripp
Crédits images :
Kudos Productions &
Alexander LevettArmes : - Des crocs
- Sa bonne humeur
Spécialités : - Agilité : 5
- Force : 5 + 1 = 6
- Charisme : 6 + 1 = 7
- Intelligence : 5
- Magie : 4 + 1 = 5
Pouvoirs de base : - Esprit du Totem
- Règne Animal
- Colère des Anciens
- Localisation
- Empathie
~ Gains de niveauxNiveau II : N/A
Niveau III : N/A
Niveau IV : N/A
Niveau V : N/A
~ Pouvoirs- N/A
~ Armes- N/A
~ Artefacts - Un talisman de dragon qui assure à son porteur bonne fortune
- La boite de Moa'le | [size=10]D'apparence il s'agit d'une simple boîte en bois. En vérité, elle est imprégnée de magie de sorte à être totalement hermétique afin de préserver la qualité des os à ronger qui y apparaissent de façon régulière. Le cadeau parfait lorsque l'on gâte un peu trop son chien.
~ Formes de magie- Magie d'Argent
- Magie Primitive
~ Doubles nationalités- N/A
~ Patrimoine et réputation- N/A
~ Autres- N/A
Particularité : Elle a les cheveux roses et des canines plus grandes que la normale ; jusqu'à ses 12 ans elle vivait sous forme animale et persuadée d'être une véritable chienne
Physionomie : Rouflaquette a tout du husky standard. Mais c'est à Roxanne que l'on va s'intéresser. Sous ses deux identités, on y retrouve une seule personne : la petite Eversha qui n'apprit que bien tard qu'elle en était une. Elle qui avait toujours marché sur ses quatre pattes, dû se dresser sur ses deux jambes frêles sans préparations préalables. Chose formidable cependant : les mains ! Tant de possibilité qui s'offraient à elle avec ces choses ! Et si difficile à maîtriser en même temps. Elle avait pu découvrir autre chose dans sa métamorphose : la nudité. Ou plutôt, l'absence de poils pour lui tenir chaud. C'est ainsi qu'elle comprit pourquoi les humains se couvraient de quantité incroyable de couche de tissu. Une chose l'amusait néanmoins dans les formes de son corps humain : ces petites choses, excroissances molles en haut de son torse. Les seins étaient des choses marrantes, comme ces balles pleines d'eau avec lesquelles les enfants, et souvent elle aussi, s'amusait. Marie lui avait dit qu'ils allaient peut-être encore pousser un peu, le temps qu'adolescence se fasse.
Finalement, comme elle était un husky standard sous forme animale, elle n'était également qu'une jeune adolescente normale dont le corps quittait lentement l'enfance pour devenir celui d'une adolescente et atteindre la forme de celui des adultes. Normale ? Pas tout à fait, en fait. Comme sa truffe était encore légèrement rosée, ses cheveux l'étaient, eux, totalement. Un rose vif, comme si son éternel sourire, assez déstabilisant à cause de la paire de canine imposante qu'il révélait, avait besoin d'être accentué par cette teinte pétillante. Comme si ces iris noisettes brillants d'amour et de chaleur avaient besoin d'être encadrés par la folie d'une tignasse rarement coiffée. Résumée en quelques mots, Roxanne, ou Rouflaquette, peu importe, était un être solaire, de ceux qui suintent la bonne humeur, la bienveillance, et qui donnent le sourire.
Psychologie : Comme dit précédemment, Roxanne brille par sa sempiternelle joie. Il est peu commun de ne pas la voir sourire et encore plus de la voir pleurer. Généralement, c'est quand Marie et Franck s'absentent plus de cinq minutes. Elle entre alors dans une détresse extrême et pleure toutes les larmes de son corps, ou hurle à la mort au grand dam des voisins. Ça ne dure jamais longtemps cependant. Juste assez pour laisser entendre à ses parents – Marie l'appelait toujours sa fifille ou la nommait comme étant « sa soeur » à Sophie - son désespoir. Après cela... La vie reprenait son court, tout simplement. Elle en profitait pour faire des choses que Franck et Marie – enfin, surtout Franck – refusaient qu'elle fasse, dormir sur le canapé ou le lit faisant partie de ses activités favorites. Parfois il lui arrivait de fuguer s'ils avaient oubliés de fermer une fenêtre avant de partir. Alors elle se promenait dans le village, rejoignant ses copains canidés comme humains. Parfois elle allait même jusqu'au village des Humains où s'y trouvait beaucoup de jeunes personnes avec ailes apparentes. Elle trouvait ça particulièrement drôle, les ailes. En fait, il n'y a que peu de choses qu'elle n'aime pas. Les chats, peut-être ? Ils pouvaient facilement se montrer méchants alors qu'elle voulait simplement faire connaissance et jouer, elle. Bon, ils n'étaient pas tous comme ça non plus. Dans ce cas, elle n'aimait pas certains chats seulement. Un peu comme les êtres humains. Certains n'avaient pas été agréable avec elle. Ceux-là, elle leur grognait dessus pour leur rappeler qu'elle se souvenait d'eux et de leur méchancetés, même si sous forme humaine ce n'était pas très crédible.
Histoire :
« Pose-moi ! ». J'avais eut beau le lui crier, le monsieur qui m'avait enlevé à ma maman et à mes frères et à mes sœurs n'en avait pas démordu et ne m'avait libéré qu'une fois dans une nouvelle maison. Ce monsieur, c'était Franck, mon papa adoptif. La première fois que j'étais arrivé dans sa maison, j'avais été perturbée par l'odeur des lieux. C'était si différent de là d'où je venais. Ça sentait bon la lavande. Il avait fermé la porte derrière nous. Tout de suite je m'étais mise à paniquer et m'étais jetée sur la porte pour la forcer. Je n'avais eu que le rire de Franck en retour.
« Tu auras le temps de visiter le reste de la maison. Pour l'instant je te laisse faire connaissance avec le salon. ». Puisque je ne pouvais pas sortir, je m'étais mise à détailler la pièce, le ton apaisé de Franck ayant calmé mes premières craintes. Puis j'étais partie à l'aventure. Il y avait ce gros coussin énorme en cuir clair. J'avais essayé de grimper dessus, ça avait l'air confortable. C'était la première fois que Franck me grondait.
« C'est fragile, tu ne dois pas monter dessus. » m'avait-il expliqué. Mais c'était trop tentant, et ça l'est toujours. Ils avaient l'air si bien dedans. Et c'était vrai qu'on y était bien. Encore aujourd'hui Franck me grondait quand je montais sur le canapé. Mais je crois qu'il a un peu perdu l'espoir que j'arrête un jour.
..Mince. Où j'en étais ? OUI ! Si. Ça me revient. La découverte du salon.
Après m'avoir fâché, il s'était avancé jusqu'à l'âtre d'une cheminée et m'avait invité à le suivre. Juste à côté, il y avait un épais coussin à même le sol. J'allais naturellement monter dessus avant de me souvenir de la façon dont il m'avait grondé avant.
« Tu peux y aller, c'est ton canapé à toi ça. » m'avait-il dit en souriant. De cette nouvelle, j'avais bondit sur place, trop heureuse d'avoir un coussin juste pour moi, et je m'étais jetée dessus en tournant sur moi-même. Oui, parce qu'avant on devait se partager les places avec mes frères et mes sœurs. Du coup c'est trop bien d'avoir toute la place juste pour soi.
« Franck ? Tu es là ? ». Je m'étais arrêtée en entendant la nouvelle voix, toute l'attention rivée vers l'extérieur inaccessible. Sans un mot, Franck s'était éloigné. Je l'avais suivie, curieuse. Devant la porte, il me barra le passage.
« Attends une seconde, le temps que je parle de toi à Marie. » m'avait-il soufflé en baissant la voix. Alors il s'était faufilé hors de la pièce, laissant la porte juste entrouverte de sorte que je pouvais y passer le museau. Il l'avait cependant bloqué par je ne savais quelle magie – qui n'était rien d'autre que sa main en fait – car mes tentatives pour passer avait été infructueuses.
« Marie, je suis là. J'ai une surprise pour toi. ». Il avait été rejoint par une autre personne. Une femme avec de beaux cheveux châtains et de belles lèvres rouges. C'est comme ça que j'avais pour la première fois vu Marie, ma maman adoptive.
« Ah ? Qu'est-ce que c'est ? » l'avait-elle interrogée. Alors enfin il avait relâché la porte me permettant de les rejoindre en sautillant.
« Bonjour Marie ! » -
« Joyeux anniversaire de mariage. » avait-il déclaré en même temps que je saluais l'humaine. J'avais à peine fais trois pas que déjà je m'était retrouvé dans les bras de Marie.
« Pose-moi ! » avais-je à nouveau jappé. Mais j'avais immédiatement cessé sous l'emprise de ses caresses et de ses bisous.
« Je croyais que tu ne voulais pas de chien ? » s'était-elle étonnée.
« Mais toi tu en voulais un. ». Elle sourit, me regardant avec un regard tendre pendant que ses doigts me caressait sous le menton. Plus rien n'existait alors. Les yeux fermés, la langue pendue, j'étais au paradis.
« Moi aussi j'ai une surprise. ». Sa voix était si douce quand elle avait prononcé ces mots.
« Je suis enceinte. ». À ce moment-là je n'avais pas compris ce que cette révélation pouvait être. Ça semblait important, considérant le court silence qui s'en était ensuivit et la surprise de Franck. Je découvris plus tard que ça voulait dire que j'allais avoir une nouvelle sœur, en plus de nouveaux parents.
On m'a baptisé Roxanne. Apparemment c'était le nom de la grand-mère décédée de Marie. J'imagine que je dois prendre ça comme un compliment d'avoir hérité de ce prénom ? Je considérais la chose comme telle. Mais la plupart du temps ils m'appelaient par tout un tas de drôle de surnom. Roukette. Rouflaquette. Grosse. Louloute. Il n'y avait que Marie qui usait peu de ces surnoms, sûrement rapport au fait que je porte le nom de son aïeule. Franck, lui, m'appelait par mon vrai prénom quand j'avais fait une bêtise. Avec le temps, j'avais cependant fini par développer une technique imparable pour me faire pardonner aussi vite qu'il s'était fâché. Je m'approchais lentement, la tête baissée et lui offrant le plus malheureux des regards. Puis je venais m'asseoir tout contre lui, appuyée contre ses jambes, et levait la tête avec toujours cet air malheureux. Puis, à la seconde où je croyais déceler une faille, je lui faisais les yeux doux, battait la queue et lui faisait mon plus beau sourire. Ça fonctionnait à tout les coups.
Depuis qu'on avait découvert qu'en fait je n'étais pas totalement animale, ils faisaient particulièrement attention à moi. Mes métamorphoses étaient trop aléatoires. Je n'aimais pas ça, être sous forme humaine. Ils me regardent bizarrement les gens, encore plus si je me transforme pendant une balade ou quand on joue au bord du lac bleu. Marie m'avait expliqué que les mœurs de la population étaient trop pudique pour qu'elles considèrent normalement une adolescente qui se promène nue en plein milieu de la rue. Elle m'avait aussi dit de faire attention. Tous n'étaient pas bien attentionnés, surtout à l'encontre d'une fille, surtout comme moi. Je n'avais pas compris ce qu'elle voulait dire. Je ne le comprenait d'ailleurs toujours pas.
Depuis quelques temps je les entends parler des écoles dans lesquelles m'inscrire pour mes études, puisque je suis largement en âge. Mais je ne voulais pas partir pour étudier, moi. J'étais bien là, à la maison, avec eux, sur mon coussin-canapé devant la cheminée. J'essayais de leur faire comprendre. Je croise les doigts et les pattes forts pour qu'ils acceptent de me laisser ici.