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 Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07)

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4148
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 13 Aoû 2024, 11:42



Le bal du Vicomte A. H.



« Les gueux ? » J’éclatai de rire. « Le seul à retrousser mes jupons c’est Érasme Salvatore, espèce de mal baisée ! » Le point qui me concernait était plus que discutable. Clairement, Mertle était mal baisée, c’était un fait, si elle couchait encore à son âge avancé. Les maladies vénériennes grouillaient très certainement sur son mari depuis la nuit des temps. Je m’étais plus d’une fois étonnée qu’il n’eût pas contaminé tout Nementa Corum à force de tromper son épouse avec toutes les catins d’Amestris. « Tant que mes mains n’ont pas trainé sur ton mari, je les estime propres, vieille Sirène rabougrie ! » Dans mon cas, si Érasme retroussait bien mes jupons, je n’étais pas certaine d’être très consentante à l’affaire. Lorsqu’il s’en prenait à moi, je finissais toujours par céder. Il était trop puissant pour que ma volonté comptât dans l’équation. Il ne me demandait d’ailleurs pas non plus mon avis lorsqu’il lui prenait l’envie de me tuer une énième fois. Je pouvais néanmoins remercier Ethelba : depuis quelques temps, l’ancien Prince ne me calculait plus, probablement trop occupé avec son petit esclave rouquin. Je tournai la tête vers le domestique et vis la grand-mère attraper une pochette avant de m’en mettre un coup à la hauteur de ses articulations fragiles sur la tête. « Espèce d’Eversha ! Tu vas voir ! Je vais te finir comme les Sorciers ont fini les Réprouvés ! » Je m’emparai à mon tour d’une pochette jaune. Cette couleur était particulièrement moche mais nous étions en guerre : je ne pouvais décemment pas mettre des heures à choisir mon arme. « Prends ça ! » m’écriai-je, en balançant le sachet sur la vieillarde. Je grimaçai lorsque nous perdîmes notre spectateur Humain avant de ricaner. « Nous l’avons fait fuir ! Le pauvre, il n’a pas l’habitude de voir deux féroces Sorcières en action ! » Je me baissai pour tenter d’éviter un autre coup de ma rivale favorite. « Ces Humains, tous des lâches ! Ha ! » Je fouillai dans ma pochette à la recherche d’une deuxième arme. Un objet oblong glissa dans ma main. Je le pointai vers Mertle, avant de prendre conscience de son utilité. À la base, il y avait marqué Judas. Un rire machiavélique s’éleva de ma gorge. « Ah ça ! C’est clair qu’il est mieux bâti que le lépreux qui te sert de mari ! Ptêtre que si tu le lui pointais sous le pif, il finirait enfin par crever de jalousie ! » « Mesdames, cela suffit ! » intervint la voix d’un homme aussi bien bâti que l’Humain qui s'était fait la malle. « Veuillez me suivre, vous. » « Moi ? Je ne crois pas n… Aïe ! » Il m’avait attrapé le bras d’un geste ferme. « Je réitère. Vous troublez les festivités. » Je fus bien obligée de le suivre. Je me retournai et pointai mon index et mon majeur vers mes yeux avant de les pointer en direction de Mertle. Ce n’était que partie remise. Un jour, le monde saurait qui de nous deux était la plus grande Sorcière de tous les temps. Qu’elle s’accrochât à ses gaines de mamie coulante, j’étais de retour dans le jeu. J’allais terrasser sa face d’écorce bouffée par les vers.  

543 mots
Position : Elle part, emportée par un gardien de la sécurité
Déguisement : Adénaïs
Pochette : Jaune

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4148
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 13 Aoû 2024, 12:51



Le bal du Vicomte


Anthonius Halloy


Rok Nardin - Dressed to Kill
Thème de Garance et Jésabelle : Les arcanes du pouvoir de Benjamin Mayfair

Une succession de « M’en fous. » était sortie de ma bouche à ses remarques bien avant que je me misse à pleurer. Les adultes étaient souvent nuls. Ils ne comprenaient rien. En plus, je détestais ceux qui cherchaient toujours à tempérer la situation. Jemimah avait les mêmes sonorités que Gnagnagna et ce qu’il disait s’apparentait grandement à son nouveau surnom. Dans ma tête, il serait Gnagnagna maintenant.

Pris dans la scène que j’avais créée, mes pleures redoublèrent de puissance. « JE VEUX TOUT ! » hurlai-je de nouveau, mon visage cramoisi sous la crise de nerfs qui pointait le bout de son nez. Mes poings battirent une cadence désordonnée par terre et mes chaussures claquèrent plusieurs fois sur le sol. Je me tournai sur le dos pour offrir au plafond mes yeux embués de grosses larmes de rage et d’injustice. Pourquoi ne voulaient-ils pas toutes me les donner ? Elles étaient à moi ! Je voulais toutes les couleurs pour moi ! Je voulais qu’ils fissent des pochettes noires et rouges aussi. Les autres étaient moches, comme la tête de cette vieille dame qui penchait vers moi une face de morue mécontente. « Quoi ? Je vais te tuer ! Enculée ! » criai-je en articulant aussi bien qu'un tout juste opéré de la mâchoire. Je n’eus pas le temps d’affiner mes invectives, qui étaient horriblement limitées à ce que j’avais entendu de la bouche de Judas. Je sentis mon corps être hissé plus haut. Gnagnagna m’avait attrapé par le bras, aidé par le domestique porteur de pochettes pourries. Je pris conscience de la présence d’un sac orange sur moi. Je grimaçai en reniflant la morve qui dévalait de mon nez à mon menton en un trait gluant.

Durant le trajet, j’en oubliai mon caprice et me concentrai sur le sac. « Lâche-moi Gnagnagna. » dis-je, en tirant sur mon bras pour le récupérer. J’essuyai mes narines avec ma manche et commençai à fouiller dans la pochette. J’en sortis plusieurs objets. Elle était lourde et un gros livre qui ne servait à rien prenait presque toute la place. Entre mes doigts plusieurs feuilles à moitié froissées attirèrent mon attention. Il s’agissait de dessins de scènes du conte, vraies ou fantasmées. « Pourquoi elle est toute nue la dame ? Elle va prendre son bain ? Avec Judas ? » demandai-je. « Et pourquoi son ventre il est comme un ballon ? On peut rebondir dessus ? » Je fis la moue et balançai le tout par-dessus mon épaule, jugeant que ce n’était finalement pas intéressant. Judas ne prendrait jamais son bain avec une madame ballon.

Je humai l’air lorsqu'un parfum envoûtant arriva à mes narines. Je regardai Gnagnagna, puis regardai vers là d’où venait l’odeur. « Reste là Gnagnagna, moi j’ai faim. Toi t’as pas le droit de manger. » Ni une ni deux, je me mis à courir pour semer ce gros béta de Gnagnagna. Il avait beau savoir changer la couleur de ses cheveux, il n’en restait pas moins chiant ! En plus, je ne voulais pas qu’il me ramenât vers Ilias. Je préférais être tout seul !

500 mots
Position : Il a fui.
Déguisement : Judas  Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 10 2289842337

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Lana Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 282
◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
◈ Activité : En études
Lana Kælaria
Mar 13 Aoû 2024, 13:18




Le Bal du Vicomte Halloy

En groupe | Lana



Les iris bleu glace de Lana passèrent d’un Lazare particulièrement embarrassé à sa sœur. Elle la détailla. C’était le parfait portrait d’une Magicienne : bien qu’elle eût revêtu la tenue d’Yvonelle, elle arborait dans ses cheveux plusieurs roses bleutées et scintillantes entre lesquelles s’égrenaient quelques notes de musique, immanquable touche d’excentricité. Elle leva brièvement le regard vers Johannês, suffisamment pour se rendre compte que la situation le mettait brutalement mal à l’aise. Elle inspira, autant pour contrôler les affres de chaleur qui s’entortillaient autour de son bas-ventre que pour maîtriser la plume d’agacement qui lui chatouillait la poitrine. « Comment ? » laissa-t-elle échapper, surprise et outrée par la suggestion de Lazare. De quoi se mêlait-il, ce sale Gælyan ? Ce n’était pas lui qu’elle invitait à danser. Pourquoi répondait-il à la place de Johannês ? Comment était-elle censée rester gentille et aimable face aux comportements de ce genre d’hommes stupides ? Son regard tomba sur l’Eversha. « Oui mais ce n’était pas… » Elle pinça les lèvres. La colère agitait son cœur ; mais elle n’était pas seule. L’Ondine sentait d’autres émotions envahir et bousculer sa poitrine, des émotions auxquelles elle n’était pas habituée et qu’elle exécrait. Sa mâchoire se crispa. « La bibliothèque ? » Elle tourna la tête vers l’autre Magicien. En réponse instinctive à ses mensonges, un léger pli apparut entre ses deux sourcils. Pourquoi fuyait-il comme ça ? Était-ce parce qu’il ressentait le même désir et était incapable de l’accepter ? Parce que son frère lui avait raconté des horreurs à son sujet ? Parce que Susannah le tenait trop bien serré dans ses filets ? Quelle qu’en fût la raison, il était ridicule. « Je te demande juste une danse, Johannês, je ne vais pas te manger. » Malheureusement, Jasmin vola à son secours. Lana se retint de toutes ses forces pour ne pas lui envoyer un regard assassin. Elle baissa les yeux sur sa main et lui sourit, avant de pivoter à nouveau vers l’ami de son frère. « Je suis sûre que… » Sa phrase fut coupée par l’élan soudain des corps des deux adolescents, qui s’éloignaient à grands pas. Elle les suivit du regard, stupéfaite. Une main se posa sur son bras, et elle dut retenir la montée de violence qui fusait en elle pour ne pas s’arracher à ce contact. « Les garçons sont souvent stupides, à cet âge-là. Je suis sûre qu’il regrettera rapidement d’avoir refusé une danse à une si jolie fille. » Lana serra le poing. Le tumulte intérieur qu’elle ressentait lui piquait les yeux. Comme à Juvaniel, quand Kiara lui avait parlé du mariage et de la grossesse. L’image de Lucius s’imposa dans son esprit et elle le maudit, lui et tous ces hommes idiots qui gravitaient dans le monde entier. « Il ne faut pas se laisser abattre pour autant. Jasmin est un très bon danseur, lui aussi, je suis certaine qu’il vous fera oublier cette petite déconvenue. » Lana ne quittait pas des yeux le point de fuite du duo d’adolescents. Il fallait qu’elle sût pourquoi Johannês avait refusé. Quand elle saurait, elle pourrait aviser et adapter sa stratégie. Elle devait se rapprocher de lui pour avoir un moyen de pression sur son frère, comme il se vantait d’en avoir un sur elle avec Kiara. Il ne faisait pas vraiment partie de sa recherche sur les rêves et leurs effets potentiels ; les enjeux qui entouraient le Magicien étaient bien plus grands. L’idée qu’elle dût peut-être s’allier à son jumeau dans un premier temps pour se rapprocher de lui la dégoûtait. Si cela devait advenir, elle devrait trouver un moyen de formuler ce revirement de sorte à ce qu’il n’apparût pas comme une faiblesse. Peut-être faudrait-il retourner la situation contre Susannah, comme elle l’avait envisagé à Juvaniel. Et que faisait Lazare dans toute cette histoire ? Elle savait qu’il avait été en retenue avec son amie et qu’il s’amusait de sa passion pour la nourriture – elle se rappelait bien du jour où elle lui avait demandé conseil pour le cadeau d’Ësse’Aellun de Jasmin. Mais qu’est-ce qui les liait exactement ? Et depuis quand connaissait-il Johannês et Adriæn ?

L’envie de planter Jasmin et Rose sur place et de s’échouer près du buffet lui martelait autant l’esprit que le cœur. Pourtant, il était évident que ça n’était pas la tactique à adopter. Si elle s’en allait, elle donnerait au refus de Johannês plus d’importance qu’il n’en avait réellement. Les rumeurs s’en donneraient à cœur joie. L’Ondine haussa les épaules, puis se composa un sourire. « Ce n’est pas grave. Je ne pensais pas que l’idée d’une danse avec moi le mettrait dans un état pareil, c’est tout. » répondit-elle à la sœur de Lazare, avant de poser les yeux sur Jasmin. « Allons-y. » Elle lui prit la main et l’entraîna sur la piste de danse. Tandis qu’ils entamaient les premiers pas, ses iris détaillèrent sa chevelure rousse. Elle se demanda où était Lorcán quand elle avait besoin de lui. Impossible qu’il ne fût pas présent à ce genre de mondanités. Il aimait trop se montrer. « Je suis contente que le ruban que je t’ai offert te plaise. » dit-elle en observant la salle de bal. Elle ne repéra pas l’Alfar, mais ses prunelles s’accrochèrent à la silhouette d’Alaster Dah Numen.



Message V – 887 mots

Déguisement : Coline
Localisation : salle de bal
Action : Lana discute avec Jasmin, Laen, Lazare et Rose, puis elle danse avec Jasmin !
Pochette : bleue


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Orphée Dasgrim
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 160
◈ YinYanisé(e) le : 11/03/2023
◈ Activité : Voyager avec les Enfants de Yanna
Orphée Dasgrim
Mar 13 Aoû 2024, 16:07



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Lazare



Largement désemparé, Lazare se laissa entraîner par Johannês. Il avait éhontément hoché la tête quand celui-ci avait affirmé qu’ils ignoraient comment danser, sans trop savoir pourquoi. En bon Magicien, il avait appris toutes les danses que l’on pouvait se permettre aux bals dès son plus jeune âge. Pire encore, il adorait sentir la musique s’infiltrer dans ses veines et impulser à ses muscles les mouvements d’une valse, d’un menuet, d’un tango ou encore d’une sarabande. Et si une fille comme Lana l’avait invité à la rejoindre sur la piste, il n’aurait jamais refusé. En suivant le bleu, il réfléchissait, et plus il réfléchissait, plus il songeait que si sa sœur n’avait pas été là, les choses se seraient déroulées différemment. Il aurait moins bégayé, c’était sûr. Qu’est-ce que ça pouvait faire, qu’il lui eût dit que Razhul était sa cousine ? Il se sentait nul, nul et stupide, et il était en colère contre Rose. Il jeta un coup d’œil derrière son épaule. Heureusement, ni l’Ondine ni la Magicienne ne les avait suivis. « Ouais… » souffla-t-il avant de se tourner vers Johannês, aussi surpris que cramoisi. « Hein ? Quoi ? » Il secoua la tête. « Non ! » Il eut l’impression de se retrouver face à Susannah quand elle l’avait taquiné sur sa prétendue jalousie envers son petit-ami et qu’il avait vertement réprouvé ses accusations. Trop vertement, trop de fois. Elle ne l’avait pas cru, c’était sûr. Face au dit petit copain, il rougit davantage. « Enfin, je dirais pas non si elle m’invitait à danser, mais en l’occurrence, c’est toi qu’elle invitait. » se reprit-il. « Et t’avais l’air au moins aussi gêné que moi ! » Il pinça les lèvres et inspira en regardant ailleurs. La différence, c’était que Johannês sortait avec Susannah. Cela dit, il doutait qu’elle en eût fait tout un plat s’il avait dansé avec Lana. Elles étaient amies et une valse n’était pas une demande en mariage. « Et ça fait quoi que ça soit la sœur d’Adriæn ? Tu sors avec lui ? » ironisa-t-il. C’était mesquin de sa part, cependant il préférait rediriger l’attention du Magicien. Il s’apprêtait à ajouter cet argument mais celui-ci se défilait déjà. Il se gratta la nuque. « Ouais, d’accord. Je t’attends dehors. » conclut-il, avant de s’éloigner en direction de la sortie. Il avait hâte que cette journée prît fin. Il ne pensait même plus à s’enfuir. Il avait juste envie de s’endormir et de se réveiller avec la simple sensation d’un mauvais rêve.



Message IV – 421 mots

Déguisement : Primaël de Noyarc
Localisation : la salle de bal
Action : Lazare s'enfuit avec Johannês, puis il sort l'attendre dehors. C'est mon dernier message avec lui.


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Haru Araé
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 32
◈ YinYanisé(e) le : 18/07/2023
Haru Araé
Mar 13 Aoû 2024, 16:56



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Haru & Makoto



Ne sachant d’abord où donner de la tête, les Orines avaient finalement fixé leurs regards sur les pochettes colorées que leur présentait le domestique du Vicomte Halloy. Astriid fut plus rapide qu’eux à choisir, et comme elle prenait congés, détourna à nouveau leur attention. « À bientôt ! » - « À Caelum ! » ajouta Haru, tout sourire, en agitant la main tandis que la rousse s’éloignait. Songeur, Makoto dit : « C’est drôle, elle ne ressemble pas vraiment à l’image que je me faisais d’une Ygdraë non plus. » Son amie tourna la tête vers lui. « Je les imaginais plus, euh… austères ? Enfin, pas du tout comme elle et Sympan, en tout cas. » La brune le considéra quelques secondes, puis éclata de rire. « J’avais complètement oublié que c’était aussi un Ygdraë ! » - « J’ai vu ça. » commenta le Fujiwara, amusé. « Oups. » Elle haussa les épaules, puis plaqua son index sur ses lèvres. « Ce sera notre secret. » fit-elle en haussant les sourcils. Le raclement de gorge de l’employé lui fit soudainement relever les yeux. « Ah oui, pardon ! » Elle étudia à nouveau les pochettes : « Il n’y en a pas de rouge, c’est ça ? » - « Non, mademoiselle. » - « Ce n’est pas grave. Je vais prendre l’orange, dans ce cas, s’il vous plaît. » Elle servit son plus beau sourire à l’homme tandis qu’il lui offrait le dit sachet. « Et vous, monsieur ? » demanda-t-il à Makoto. Ce dernier répondit posément : « Je voudrais la verte, s’il vous plaît. » Il la réceptionna et, comme le serviteur s’éloignait, ils le remercièrent à nouveau.

Tandis que chacun ouvrait sa pochette, Haru reprit : « On pourrait inviter Astriid à Basphel. Ça lui ferait plaisir ! En plus, elle connaît déjà Ikar. C’est trop mignon, comme surnom, Choupikar. Non ? Lui aussi est un grand fan des Contes. Je lui demanderai s’il a lu celui des Trois Royaumes. Peut-être qu’il sera d’accord pour nous le prêter et- oh, c’est quoi ? » Ses iris bruns s’étaient posés sur un objet que Makoto avait tiré de son sac. Il s’agissait de la peinture d’une scène familiale : une femme aux cheveux violets, un homme blond et deux filles – l’une à la chevelure semblable à celle de son père, l’autre plus foncée – attablés autour d’un panier de pique-nique. « C’est trop jol- ah ! » L’Orine avait légèrement fait bouger la carte entre ses doigts, et le dessin en avait été changé : les protagonistes, toujours sur leur nappe à carreaux, gisaient désormais chacun dans une mare de sang, qui décrivait autour d’eux comme les pétales d’une fleur au centre de laquelle se tenaient deux autres personnages – un immense blond et une blonde longiligne, tous les deux à l’air ténébreux. Les deux Orines échangèrent un regard circonspect. « C’est un conte ou une histoire d’horreur ? » Ils grimacèrent, incertains quant à l’avenir à réserver au livre.



Message III – 504 mots

Déguisements : Makoto est en Montarville et Haru en Lénora
Localisation : les jardins
Action : ils parlent avec Astriid près de la fontaine. C'est mon dernier message avec eux.
Pochettes : orange pour Haru, verte pour Makoto


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Persée
~ Génie ~ Niveau II ~

~ Génie ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 236
◈ YinYanisé(e) le : 04/11/2022
Persée
Mer 14 Aoû 2024, 08:13



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Pandora, déguisée en Ange-Lyne Reknofed ; et Odéon, déguisé en Arcange



L'aura du monsieur a un je-ne-sais-quoi qui éclipse son environnement, comme un phénomène surnaturel qui trouble l'ordre des choses. Et si c'était un fantôme ? Non, on ne peux pas toucher les fantômes dans les histoires. Gagnée par son sourire détendu, je le lui rend machinalement et m'empare de sa main pour me relever. « D'accord... » Qu'était-il alors ? Ça ne se faisait pas de poser la question. « D'accord, Monsieur. Vous connaissez aussi Ionas ? J'ai fais une bêtise, et il va me vouloir du mal. Peut-être qu'il va faire de moi une esclave ? C'est ce qu'il m'a dit un jour et quand je l'ai répété à Maman, elle ne m'a pas crue. » Je baisse les yeux à la pensée de la réprimande et de la punition qui m'attend après mon comportement. Maman peut être injuste et sévère. Elle dit toujours que je dois être irréprochable, en particulier quand je suis à Amestris et que cette crapule est là aussi. À la suite de l'inconnu, je me faufile dans un recoin du cercueil et regarde avec appréhension le couvercle se refermer. « C'est joli, Eiko. Je n'ai jamais rencontré d'Orine. » chuchotai-je dans le noir. « Mais je connais moi aussi une Humaine ailée. Elle n'est pas vilaine, elle s'appelle Sha... » Mes sourcils se froncent alors que je tente de m'en souvenir avec exactitude. Son prénom possède des sonorités inhabituelles. « Sharihssad ? Elle se cache, elle aussi. C'est Aurel qui est le loup. Moi, c'est Pandora Verhoeven. Et vous ? »




Préoccupé, Odéon n'arrivait pas à garder un air affable pour ne pas inquiéter aussi la fillette. Ils avaient déjà fouillé les couloirs, la salle à manger et la bibliothèque, et d'autres pièces, sans succès. L'inquiétude plissait son front. Le comportement de sa fille avait été anormal et il se demandait ce que sa mère ou son Sorcier avait pu lui dire pour provoquer une telle réaction. En chemin, il trouva le garçon qui avait suivi Pandora hors de la salle de bal. Il s'accroupit. « Excuse-moi, je cherche Pandora, est-ce que tu sais où elle est allée ? » Il se tut le temps de laisser l'enfant répondre puis se massa le menton. Qu'elle se soit lancée dans un jeu était plutôt rassurant sur son état d'esprit. « Merci. Je m'occupe de la chercher, d'accord ? Il se fait tard et nous devons rentrer. Peut-être que tes parents te cherchent aussi ? Vous êtes partis un peu précipitamment. Il s'inquiète peut-être pour toi ? » Il se redressa et regarda Aristia. Sa fougueuse cousine paraissait prête à soulever des montagnes, mais elle était aussi une enfant. « Cherchons encore un peu, mais après, je te ramène à Pulsar et June. Je peux continuer tout seul, elle n'a pas pu aller bien loin. » Il demanderait de l'aide aux domestiques si besoin était. Il les avait écartés plus tôt quand ils avaient cherché à lui remettre une pochette avec beaucoup d'insistance et dès qu'Aristia en avait choisi une, ils étaient repartis dans leur recherche.

Message VIII | 532 mots

Position : Pandora a disparu quelque part grâce à Jun et Odéon cherche Pandora avec Arisitia, il croise Aurel. C'est mon dernier message avec eux !
Ils n'ont pas pris de pochette
Déguisements : Pandora est en Ange-Lyne enfant, son père est en Arcange (contre son gré). Sa maman est aussi déguisée en Ange-Lyne, et Ionas est en Balthazar.

Odéon parle avec Pulsar & co.


Merci Jil  Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 10 009 :
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Phèdre et Iphigénie
~ Sorcier ~ Niveau I ~

~ Sorcier ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 58
◈ YinYanisé(e) le : 12/03/2023
Phèdre et Iphigénie
Mer 14 Aoû 2024, 09:08



by Svetlana Tigai

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Iphigénie & Phèdre



Une onde de choc secoua les corps graciles des jumelles. Les yeux ronds, elles fixèrent celui qui avait osé élever la voix sur elle, celui qui parlait en des termes crus et répugnants, celui qui les rejetait encore vers ce statut d’enfants. Choquées, elles le fixaient de leurs prunelles serties de colère et de stupéfaction. Malgré elles, quand il avança, elles reculèrent. Leurs iris gagnèrent néanmoins en noirceur ; leur clarté se teinta des ténèbres qu’il leur inspirait, des ténèbres qu’il méritait de voir s’abattre sur lui. Les sourcils froncés, elles souhaitèrent simultanément être de grandes Mages noires pour lui donner une bonne correction – de celles dont il se souviendrait toute sa vie, s’il y survivait. Au lieu de quoi, Iphigénie cria, la voix stridente et éraillée : « Vous êtes dégoûtant ! » Et Phèdre d’ajouter : « Et un malappris ! On ne parle pas comme ça à des dames ! » - « Mufle ! » - « Pourceau ! » - « Goujat ! » - « Sagouin ! » crièrent-elles à qui mieux mieux, sans se soucier des protestations du domestique, dont les bras encombrés de pochette s’agitaient vainement. Il finit cependant par se poster devant elle et dire, d’un ton si impérieux qu’il les redressa immédiatement : « Mesdemoiselles. » Encore écumantes d’indignation, elles fixèrent sur lui leurs yeux de chat. « Veuillez choisir une pochette, s’il vous plaît. » - « Une… » Elles serrèrent les dents autant que les poings, réalisant soudain à quel point elles avaient perdu leur sang-froid. De la part de dames, ou même de demoiselles, c’était intolérable. Elles sentaient déjà sur elles les regards sévères de leurs parents. « Rose et violet. » répondirent-elles en chœur, le ton toujours sombre. Il les leur confia et, alors que Phèdre s’apprêtait à ouvrir la sienne, Iphigénie s’exclama : « Non ! N’oublie pas notre mission. Nous en avons été détournées par ce vilain porc, mais cela suffit : plus de distraction, nous y allons ! » D’un pas ferme et décidé, elle se dirigea vers Lana, sa sœur sur les talons.

La Sirène dansait avec Jasmin, l’un des Evershas félins qui avait débarqué à Basphel. D’ordinaire, les jumelles ne se seraient jamais permis d’interrompre une danse – ça ne se faisait pas –, mais elles étaient si remontées qu’elles n’y songèrent même pas. Elles se postèrent à côté d’eux. « Lana. » firent-elles de concert. « Zeryel nous dit de te dire qu’il t’attend dans les jardins. » - « Il faut que tu y ailles sinon il va se suicider, il parlait de se jeter du haut d’un balcon. » Et sur ces paroles pleines de bon sens, elles s’éloignèrent d’un pas agité. « Tu crois que les Anges ça peut se suicider en se jetant d’une hauteur ? » souffla Phèdre à sa sœur. « Bien sûr, tu n’as jamais vu l’état d’un oisillon tombé du nid ? » - « Hum… »

Quelques longues – très longues – minutes plus tard, adoucies par une quantité astronomique de sucreries ingérées et amusées par la découverte de plusieurs objets de leur pochette, elles avaient retrouvé leur calme et leur facétie. Isolées dans un couloir, elles ricanèrent du vilain tour qu’elles avaient joué à la blonde – convaincues qu’elle avait accouru dans les jardins. Maintenant, elles n’avaient plus qu’à répandre dans toute l’école les rumeurs selon lesquelles Lorcán et Zeryel, tous les deux amoureux de Lana, se disputaient âprement les faveurs de l’Ondine.



Message V – 579 mots

Déguisements : Clémentine d'Ukok
Localisation : salle de bal puis couloir
Action : Les jumelles discutent avec Valéandre dans la salle de bal, vont voir Lana puis s'en vont. C'est mon dernier message avec elles.
Pochettes : rose et violette


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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t40019-phedre-et-iphigen
Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2586
◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020
◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Mer 14 Aoû 2024, 10:13

Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 10 Uj7j
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Astriid, déguisée en Clémentine d'Ukok



Sa pochette se balançant au bout de son bras, un verre de vin pétillant dans une main, Astriid cherchait son Ernelle. Toujours aussi éblouie par les merveilles de la salle de bal, elle se laissait distraire facilement et accepta joyeusement une ou deux danses. Elle rompit la deuxième en plein milieu en se rappelant de son objectif. Elle s'excusa en gloussant à son cavalier et prit congé dans une salle adjacente, appelant après son amie. Elles avaient parlé d'explorer le château, Amphytria devait avoir pris de l'avance sur ce projet, songea l'Ygdraë avec un bon sens étonnant compte tenu de son état.

Ne pas s'attarder dans chaque pièce était un défi. Le Vicomte avait le souci du détail et pour qui avait lu les Contes et les avait appréciés, c'était une malle sans fond de ravissement. C'était cependant avec Amphytria qu'elle aurait voulu les découvrir et elle se mit des œillères imaginaires le temps de trouver son amie. Un arrêt à la salle de bain éprouva particulièrement ses résolutions quand, en se lavant les mains, elle sursauta violemment en surprenant dans le reflet du miroir, une silhouette qui l'observait, cachée dans l'armoire. Prise de colère à l'idée qu'un pervers ose épier ceux qui venaient ici, elle ouvrit en grand la porte de l'armoire, prête à secouer les pâquerettes du malotru pour lui expliquer sa façon de penser. Elle se figea avec des yeux ronds, puis éclata de rire en voyant un mannequin très réaliste de Déodatus pendouiller par des fils le rattachant au fond de l'armoire. « Ce Vicomte est fou. » commenta-t-elle, le cœur encore battant. Mais elle aimait les surprises, d'aussi mauvais goût soient-elles, et elle poussa le mannequin pour refermer les portes sur lui, prenant soin d'en laisser une entrebâillée pour laisser au prochain invité le plaisir douteux de cette découverte.

Sa motivation à peine entamée par ses recherches infructueuses, Astriid ouvrit à la volée une porte et poussa un véritable cri d'allégresse en reconnaissant son amie. Un instant, elle avait craint qu'elle ne soit tout simplement repartie en ne voyant pas l'Elfe revenir des jardins. « Fifi ! Tu étais cachée là ! Je t'ai cherchée partout et j'ai failli me faire agresser dans la salle de bain ! Oh, tu vas me le payer ! » Elle courut vers elle et termina sa course par un bond pour se jeter sur son amie. « Attaque guili-guili ! » brama-t-elle dans son oreille. Un sourire fourbe crochetant ses lèvres, ses doigts recherchèrent la taille d'Amphytria pour lui chatouiller les flancs quand elle prit conscience d'une autre présence, allongée dans le lit. « Oh. » Son regard revint sur Amphytria, interrogateur. « J'ai interrompu quelque chose ? » chuchota-t-elle, une lueur coquine au fond des yeux. « Vous ressemblez vraiment à Childéric, c'est fou. » ajouta-t-elle à son adresse.

Message VIII | 490 mots

Position : un peu partout (elle peut avoir dansé avec votre personnage dans la salle de bal) et elle finit par retrouver Fifi dans la chambre !
Déguisement : Clémentine d'Ukok
Pochette rose


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 10 Iuvu
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Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
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Lyz'Sahale'Erz
Mer 14 Aoû 2024, 10:42



Le bal du Vicomte A. H.


Pawl D Beats - Viking Music : Odin, Hear Our Call
Thème de Gao et Melchior : Commerce et prostitution à travers le monde, de Maxence Ferdoré

Un instant, je me demandai si cette fille parlait vraiment le langage commun ou si, à mon image, elle ne faisait que le baragouiner. Elle ne prononçait que quelques mots égrainés au fil d’une conversation qui me semblait plus faite d’incertitudes que de leurs sœurs contraires. Je cherchai mon sac par réflexe, avant de me rendre compte que j’étais déguisé et que mes herbes ainsi que ma pipe se trouvaient actuellement chez le Duc Paiberym. Je soupirai. Je pouvais créer de la drogue mais ce n’était pas d’elle dont j’avais besoin. Si j’en donnais à mon interlocutrice, elle risquait de mal terminer la soirée. Il valait mieux m’abstenir. « Hum… Non. Pas comme ça. » Comme je n’avais pas mon sac, ma proposition tombait de toute façon à l’eau. Dans cet accoutrement, je me sentais nu. J’émis un soupir qui fut abrégé par l’intervention des gens du Vicomte. Lorsque la porte fut close, j’écoutai la question de l’inconnue. « J’sais pas. » lâchai-je. Ljund était probablement un Chaman mais premièrement, il y avait pas mal de monde qui s’appelait de la même façon et l’Hiwa seul permettait de différencier et, deuxièmement, je n’étais pas censé parler de mon peuple à des étrangers.

Les fesses sur l’oreiller, j’assistai ensuite à un spectacle qui me rappela mon enfance. Mes nourrices se jetaient parfois sur moi pour me chatouiller, ou les enfants de la tribu entre eux. Moi, j’avais toujours été trop occupé à fouiner partout et à tenter de chasser pour m’adonner à ce genre d’activités. L’ombre de mon passé m’arracha un soupir tendu qui me sembla durer jusqu’à ce que la fille, qui devait être Astriid ou Placide, ne s’adressât à moi. Devaraj me manquait et sans doute cela se vit-il dans mon regard. Je ne répondis pas.

Quelques secondes plus tard, j’étais hors du lit. Je m’étirai en faisant basculer à tour de rôle mes bras au-dessus de ma tête. Main opposée au niveau de mon coude, je fis craquer mes articulations avant de me diriger vers mes vêtements pour enfiler de nouveau ceux que j’avais enlevés. « Pas fumer et pas peinture. Pas mon sac. » précisai-je à la première fille, avant de poser mes yeux sur les deux pochettes. « Pour nous ? » demandai-je, tout en en prenant une pour regarder ce qu’il y avait dedans. « Livre… dessins… » Mon énumération fut composée d’environ cinq mots. Certaines choses m’étaient impossibles à désigner en commun. Je pris le livre, un autre objet et laissai la pochette sur place. « Moi partir. Se revoir pour fumer, massage et peinture plus tard. » Si les Ætheri le voulaient. « Toi aussi ? Peut-être ? » dis-je à Astriid avant d’appliquer mes paroles et de sortir de la chambre en récupérant la fausse épée au passage.

Je débouchai sur la salle de bal à la recherche des autres garçons. Ce ne fut pas eux que mes yeux trouvèrent. En train de discuter plus loin, je vis Kiara. Juvaniel me revint en mémoire. Je fendis la foule jusqu’à elle. « Toi et moi, partir. » lui dis-je, décidé. Nous n’avions pas fini d’honorer Edel la dernière fois. C’était probablement pour ça que les Dieux m’avaient guidé jusqu’ici.

536 mots
Position : C'est mon dernier message avec lui.
Déguisement : Childéric d'Ukok
Pour information : - Fantasme avec Kiara : Votre personnage devient l'un des plus grand fantasme de son partenaire d'Orgie (et vice versa), au point d'y penser souvent mais rarement dans une configuration en duo. Lorsque les partenaires d'Edel Orgía Nisqa sont ensemble, il arrive que les pensées de l'entourage dérivent vers la possibilité d'un plan à plusieurs et que les esprits et les corps s'émoustillent. Les deux partenaires sont également irrémédiablement attirés l'un par l'autre lorsqu'ils se croisent, ce qui s'illustre physiquement de façon systématique. Ils rêvent également souvent d'orgies dans lesquelles ils sont impliqués tous les deux. Lorsque ça se produit, et si l'un des partenaires est une femme, il y a un risque de grossesse dans la réalité.

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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

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◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Mer 14 Aoû 2024, 15:06

My 49th name. par Asen Liy
Le bal du Vicomte Anthonius Halloy

Les lèvres de l'Arcesi s'étirèrent légèrement en constatant l'entrain dans la réponse de Bellone. Après son sommeil prolongé, sa rose s'était ternie et il avait craint qu'elle ne demeurât pour toujours ainsi. Quitter Drosera avait été la meilleure décision qu'elle ait pu prendre, c'était une évidence qui le frappait chaque fois un peu plus à chacune de leurs rencontres. « Ce serait de la mauvaise foi que de nier qu'il n'y a aucune raison à ce que tu te développes plus facilement à Maëlith qu'à Drosera. » affirma-t-il avec un haussement d'épaule lorsqu'elle mentionna, indirectement, la pesanteur de l'air qui planait au sein de la Forêt des Murmures et de la capitale qu'elle renfermait. Ce n'était pas parce qu'il en était originaire qu'il n'en avait pas conscience. Simplement, avoir eu une enfance en un tel lieu rendait la chose "normale", de même qu'un Démon ne trouverait pas aberrant d'assister à un meurtre en public en Enfer et de voir le meurtrier partir sans être inquiété par la Loi, car c'était "normal". La Muse captiva alors toute l'attention de Jämiel lorsqu'elle lui proposa d'aller, lui, la voir directement en Terre d'Emeraudes. Il croyait pourtant que la cité des Arts était fermée au public ? C'était bien le cas, du moins le supposa-t-il lorsqu'elle suggéra de se retrouver dans un autre village, et non pas au sein de Maëlith. « La célébration des Liens ? ». Cet événement ne lui disait rien, et c'était la première fois qu'elle lui en parlait également. Ça avait de quoi être surprenant qu'elle ne l'ait jamais évoqué avant. Toutefois, en recontextualisant, ce n'était en fait pas si étonnant. « Ce n'est pas grave si nous n'avons pas pu le faire à Drosera, tu n'as pas à le regretter. Les occasions y avaient été rares. Et nous pourrons toujours rattraper ce manque à l'avenir. » voulu-t-il la réconforter en lui offrant un sourire qui se transforma en un rire sincère. « Ah, c'est vrai qu'il y a ça. ». Le Nerethi put capter un couple à proximité, leur — enfin, lui surtout, Bellone bénéficiant de son statut d'Orine pour échapper aux critiques — jetant une œillade surprise et défiante. Il ne s'en formalisa pas, dépassant le duo sans un regard en plus, détaillant plutôt une statue d'albâtre qui se tenait à l'un des points cardinaux dans la pièce — Zebella d'Uobmab supposa-t-il, considérant les traits encore juvéniles de son visage et les ciseaux dans une main, une poignée de mèches de cheveux tout juste coupée dans l'autre. Il y avait une théâtralité dans la représentation, qu'il s'agisse du geste ou de l'expression du visage, qui égalait ce que l'on pouvait voir dans les tragédies. « Il est vrai que cela me prend pas mal de temps. Planifier la soumission ou l'annihilation des uns et des autres n'a rien de simple. » sourit-il, plongeant de bonne volonté dans ce jeu et continuant dans l'exagération de ses "projets d'avenir". « Mais je devrais réussir à me dégager un créneau pour t'y rejoindre, même si ce serait prendre le risque de tomber dans un vil piège visant à mettre un terme à mes plans. » répondit-il alors avec sérieux. « Es-tu sûre d'être une Orine ? Il m'aura fallu être victime d'un sortilège pour agir d'une façon aussi irrationnelle. ». Après quelques secondes, il se remit à rire, mettant un terme à ce curieux échange. « Tu peux compter sur moi. J'y serais. C'est une promesse. » fit-il finalement, bien plus tendrement. Des éclats de voix détournèrent son attention de la brune. Il n'avait pas été le seul à se retourner d'ailleurs. Ce n'était pas la première fois non plus que quelqu'un semait la discorde à cette soirée. « Finalement, tu n'avais peut-être pas tout à fait tort. Si le Vicomte ne se manifeste pas, ce bal va réellement se transformer en pugilat. ». Elles étaient déjà deux à avoir commencé, et elles n'étaient pas les premières.
© ASHLING POUR EPICODE




Post XII | Mots 496

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
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◈ Activité : Tenancière (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Jeu 15 Aoû 2024, 00:55


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Je hochai la tête en assimilant la règle du jeu. Comme tout jeu à boire, elle n'avait rien de compliqué. Trois verres pour le défieur si le défié réussi à inviter la personne désignée, ce n'était pas rien. Si ce gage semblait être efficace pour être rapidement ivre, c'était en réalité de l'autre, celui du verre unique si le défié se voyait refuser sa danse, dont je me méfiais réellement. Le but était donc simple : désigner une personne qui, de loin, semblait peu encline à répondre favorablement à l'invitation ; se montrer particulièrement convaincant pour échapper à la punition. « Très bien. ».



Mes pieds étaient fatigués. Moi aussi je commençais à l'être. D'abord, je m'étais convaincue que la faute revenait aux danses que j'avais réussi à partager. Quand le tournis avait fini par m'atteindre, même sans avoir été emportée dans une valse folle, j'avais dû me rendre à l'évidence — ça devait d'ailleurs expliquer pourquoi j'essuyais de plus en plus de refus. Je soupirai à cette réflexion. « Hum ? Oh, siiiii. Si si, ça va bien. ». Plus ou moins. Plus que moins quand même, à condition de ne pas m'asseoir. « Oui, c'est vrai. C'est à moi. Hummmm... ». Je balayai des yeux l'assemblée, un index sur le menton. Je dus m'y reprendre à trois fois au moins. Le visage des gens n'était plus très net, la faute à un monde qui tournait tout seul devant mes yeux. — Quelle idée un monde qui tourne d'ailleurs. Le Soleil, d'accord. La Lune aussi. Mais la Terre ? — Je repérai enfin ma cible. Une Dame, du moins elle s'en donnait l'air, qui semblait en pleine parade nuptiale. Dissimulée derrière son éventail, elle riait d'un rire étouffé, discret, aux paroles de l'homme avec lequel elle échangeait. Je ne la désignai cependant pas immédiatement. Mettre un terme au jeu alors qu'Alaster ne semblait pas encore voir double était impensable. En même temps, je sentais que le prochain verre serait réellement celui de trop. « Hum... ». Je regardai le verre que je venais de vider. Si elle refusait d'abandonner l'homme, je n'allais peut-être pas regretter le pari. En revanche, si elle acceptait... Je me servis un verre d'eau. Il me fallut quelques secondes supplémentaires pour réussir à gagner contre ma Gourmandise — j'aurais au moins gagné ce défi-ci. Dommage que ce soit contre moi-même. « Ouai... Je crois que de s'arrêter là c'est mieux si je veux me souvenir de je suis – de la façon dont je suis rentrée chez moi. » ris-je, quoique déçue, me reprenant en fin de phrase pour lui rendre son sens initial. C'était la principale raison pour laquelle mes phrases étaient bien plus courtes et concises quand j'étais saoul. Je parlais plus vite que mon cerveau fonctionnait, les mots troquant leur place ou fusionnant entre eux, quand ce n'était pas quelque chose qui n'avait rien à voir qui sortait à la place. « J'espère bien avoir ma vanche par contre, oui. Je veux toujours voir à quoi ressemble un état d'ivresse. Un Paresseux en état d'ivresse je veux dire. ». Je souris, gênée. « C'est mieux oui. Ça commence à être un peu gênant. » souris-je en me passant les mains sur les yeux. « Je crois même que je vais rentrer de suite je crois. ». Et dormir. Ou essayer en tout cas. « À charge de revanche. Mais c'était quand même drôle. Bonne soirée. ». Après une inspiration, je saluai Alaster d'un signe de la main et retrouvai, avec toute la dignité que je pouvais feindre, l'entrée. Enfin, la sortie. C'est pareil.
©gotheim pour epicode


Post XIV | Mots 608

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crédit avatar : CyberSuturer


La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

 (:KYRA:)  :
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Lana Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
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Lana Kælaria
Ven 16 Aoû 2024, 09:34



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Kiara



Parfois, il fallait admettre des choses sans les comprendre. En tant que Rehla, Kiara avait dû aller au-delà de l’apprentissage de cette leçon : elle avait dû l’incorporer à son quotidien, la faire sienne, l’appliquer en tentant de n’éprouver ni frustration ni ressentiment. Ça n’était pas aisé. Elle n’était pas différente des autres : le même besoin de compréhension l’animait. Pourtant, plus elle scrutait la femme qui se tenait face à elle, moins elle était certaine de saisir ce qui les reliait. « J’ai bien aimé lire les premiers tomes, oui. » avoua-t-elle avec un demi-sourire. « Et le personnage de Déliséa, même s’il n’était pas présent, a laissé son empreinte sur beaucoup d’autres protagonistes. » Ses iris noisette croisèrent les émeraudes de son interlocutrice. Dans les volutes de pigments qui semblaient dessiner les tréfonds de l’univers, baignait quelque chose de réconfortant, de tendre, qui donnait envie de s’y blottir un instant. La jeune Rehla acquiesça doucement, comme captivée, avant de cligner des paupières. « Moi ? Oui, on me l’a souvent dit. » Elle sourit. « C’est assez amusant parce que nous n’avons pas du tout le même caractère. » Pourtant, elle aussi se sentait proche de la princesse. De ses douleurs, de ses aspirations, de ses combats. Si elle se laissait aller, elle parvenait même à comprendre ses mesquineries, ses machinations et ses colères. « Ma meilleure amie, Lana, est souvent associée à Yvonelle. Nous avons voulu prendre un peu le contrepied de tout ça : elle est venue en Coline et moi, en Yvonelle. » Kiara marqua une pause. « C’est assez amusant, d’ailleurs, parce que s’il avait fallu nous attribuer des personnages, du point de vue du caractère, Lana ressemble sans doute plus à Coline, et moi à Yvonelle. Lana a quelque chose de très princier et elle a toujours su ce qu’elle voulait. » Elle s’interrompit à nouveau, songeuse. « Mais elle éprouve aussi le même amour qu’Yvonelle pour la musique. Elle est restée discrète à ce sujet mais elle a composé certains des morceaux que nous avons entendus ce soir. » La blanche sourit, fière de son amie. Elle s’apprêtait à parler de sa composition préférée quand l’entrée d’une silhouette masculine dans son champ de vision lui fit tourner la tête. À peine posait-elle les yeux sur Tekoa qu’elle sentit rugir les mêmes feux que ceux qui l’avaient animée à Juvaniel. Son odeur lui brûla les poumons comme l’avait fait la fumée qui les y avait entourés. Les pommettes soudainement colorées, elle se rappela avec un mélange de honte et d’envie ce qu’ils avaient entamé dans les pires conditions – elle avait minutieusement évité de croiser Perséphone, depuis – et de la coupure brutale qui les avait séparés. Elle ignorait ce qu’il s’était passé. Ce souvenir et le rêve l’avaient poursuivie. « Tekoa. » lâcha-t-elle simplement. Elle s’arracha au magnétisme de l’adolescent pour regarder la fausse Déliséa. Au même moment, deux certitudes s’ancrèrent en elle. « Nous nous reverrons. » Dans quelques jours, quelques mois ou quelques années ; ça n’était ni une question, ni une promesse, mais une obligation, de celles que le Destin faisait peser sur les mortels. « Je dois y aller. » Elle ne pouvait pas échapper à la vision qui s’imposait. C’était le moment de partir. Il y existait un lien, entre Tekoa et elle, un lien qui n’était pas que sexuel et qui devait être exploité, à qui l’on devait donner la place de s’épanouir, qui devait être décortiqué. « Je vous remercie pour notre discussion et je vous souhaite de passer une bonne soirée. » Elle lui sourit, puis se tourna vers le brun. Son cœur détala. Elle pensa à Lucius, toujours absent et néanmoins cruellement présent. « On peut y aller. » dit-elle, avant de marcher vers la sortie. Elle jeta un bref regard par-dessus son épaule. Lana se trouvait sur la piste de danse. Elle la retrouverait plus tard.



Message V – 652 mots

Déguisement : Yvonelle
Localisation : la salle de bal
Actions : Kiara discute avec Babelda, puis part avec Tekoa. C'est mon dernier message avec elle nastae
Pochette : rose


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Aubépine Percefeuille
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
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◈ Activité : Étudiante à Basphel
Aubépine Percefeuille
Ven 16 Aoû 2024, 17:08


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy
Aubépine déguisée en Ange-Lyne



Par Suris, quelle triple buse ! Qu’est-ce que j’ai fais ?! Recroquevillée derrière un buffet, Aubépine fourrageait nerveusement dans sa chevelure de paille, rouge comme une pivoine. Elle dégagea sa paire de lunettes d’une mèche qui s’était entortillée autour d’une des branches et se passa les mains sur le visage, appuyant sur ses tempes comme si elle pouvait presser le souvenir de ce qui venait d’arriver hors de son crâne. Tout était arrivé très vite et ce n’est qu’une fois l’excitation retombée qu’elle avait réalisé de qu’elle avait fait. Le garçon dont elle avait peloté les fesses n’était autre qu’Eutropius ; non seulement était-il un camarade de classe, mais il était un Sorcier. La Magicienne tendit les mains devant elle, pliant et dépliant ses doigts. Elle pouvait encore sentir la sensation du derrière dodu de l’adolescent dans ses paumes. Pourquoi fallait-il que de tous les invités de la soirée, elle choisisse l’un de ceux dont elle voulait s’attirer les faveurs ? Lui pardonnera-t-il ? Peut-être avait-il trouvé ça amusant, lui aussi… au moins, elle n’avait pas commis l’erreur de lui dire qu’il s’agissait d’un jeu Magicien.

Aubépine se gifla les joues. Il lui fallait reprendre ses esprits. Le Démon ne lui avait pas laissé le choix, après tout. Et puis, elle était déguisée… même si Blu avait prononcé son nom. Il lui faudrait sans doute éviter le Sorcier quelque temps, juste pour être sûre.
« Tout va bien, Mademoiselle ? » Aubépine étouffa un glapissement. Un homme était penché au-dessus d’elle, la mine soucieuse. Il ne portait pas de déguisement ; ce devait être un des employés du comte. La jeune fille se redressa brusquement, manquant de peu le coin de la table. « Oui, oui, tout à fait, je, euh, j’ai trop dansé ! Voilà tout ! » Elle avisa le plateau que le domestique portait à une main, rempli de coupes aux liquides colorés et pétillants. « Vous auriez peut-être quelque chose pour me remettre d’aplomb ? » « Mais bien sûr, mademoiselle. Tenez. Ce cocktail est inspiré d’une spécialité Narfasienne. Promis, celui-ci ne contient aucune drogue ! » ajouta-t-il avec un clin d’œil. La Magicienne poussa un soupir de soulagement. Rien de tel qu’une boisson bien fraîche et sucrée pour se remettre les idées en place. Elle renversa la tête en arrière et but son verre d’une traite.

Aussitôt, elle dût s’accouder au buffet, les larmes aux yeux. Son gosier et ses entrailles la brûlaient et un vertige lui faisait tourner la tête. Malgré le sucre qui avait envahi son palais, un arrière-goût atroce et amer subsistait dans sa bouche. Quelle était cette sorcellerie ?! Hagarde, la petite Magicienne s’avança sur la piste de danse ; le plancher verni tanguait sous ses souliers. Elle crut qu’elle était encore plus atteinte qu’elle ne le pensait lorsqu’une dame aux cheveux de toutes les couleurs lui tendit son chapeau en parlant d’amour, appuyée par une autre couronnée de fleurs. Aubépine fronça fort les sourcils, comme si ça pouvait l’aider à se concentrer. Placide, Lénora, Clémentine, Ernelle… voilà des noms qui lui parlaient. « Ah, non, ch’est pas moi... Plachide ? Booouuuh, l’ennui… » Sa langue était pâteuse, lourde dans sa bouche. « Moi je cherche A-Arcange... » Elle les détailla de haut en bas. « Non, vous êtes trop petites ! Au revoir. »
Sa démarche titubante l’éloigna du couple de femmes ; maintenant qu’elle se souvenait de sa mission, elle sondait la foule du regard pour trouver son cavalier. Les couples virevoltant autour d’elle claquaient de la langue lorsqu’elle leur rentrait dedans, mais elle ne remarquait rien. Au loin, elle crut apercevoir son cousin Merlin, déguisé en…. Merlin ? Était-ce son esprit qui lui jouait des tours ? Son cousin était beaucoup trop ennuyeux pour jouer le rôle d’un méchant charismatique tel que le tyran du Conte.

Une drôle de scène se jouait à côté d’elle, accaparant son attention pendant quelques minutes. Un petit bout de chou hurlait et se roulait sur le sol, la bouche plein d’un vocabulaire qui la fit rougir. Un sourire vague tirailla le coin de ses lèvres. Si jamais elle n’avait tenu de tels propos enfant, elle en avait tout de même faire voir de toutes les couleurs à ses parents. Finalement, cette soirée était plus divertissante qu’elle ne se l’était imaginé. Après avoir évacué le petit garçon et son tuteur, le domestique revient vers elle, tenant dans ses mains ce qui avait suscité les convoitises de l’enfant.
La petite Magicienne écarquilla grand les yeux lorsqu’elle comprit qu’il s’agissait de la suite tant attendue du Conte. Balbutiant des remerciements, elle se saisit d’une pochette au hasard et en sortit aussitôt le tome, qu’elle feuilleta avec empressement. Les lettres étaient floues, se dédoublant en volutes d’encre barbouillée sous son regard avide. Encore une sorcellerie du Vicomte ? Cette fois, ce n’était pas drôle du tout. Où se cachait-il, d’ailleurs ? Elle avait deux mots à lui dire, à ce sacripant. Elle s’apprêtait à le demander au domestique lorsqu’elle aperçut du coin de l’œil ses parents. Ils semblaient s’entretenir avec deux autres couples, tous animés et souriant jusqu’aux oreilles. Aubépine sentit son estomac lui tomber sur les pieds. Quelque chose de louche se tramait là. Un sentiment d’angoisse la prit aux tripes tandis qu’une nausée montait lentement dans sa gorge.
Il lui fallait prendre l’air, et vite.

C’est à ce moment qu’une jeune fille court-vêtue débarqua dans la salle de bal, tirée par un homme à l’air peu commode. Sans y prêter attention, elle les dépassa et se précipita dans les portes battantes qui menaient sur le perron. Une bourrasque d’air frais la fouetta en plein visage mais au même instant, son pied se prit dans quelque chose et elle tomba en avant. Par chance, ses doigts se raccrochèrent à un paquet de tissu. Une odeur de renfermé lui saisit les narines. Aubépine leva le menton, tombant nez à nez avec un visage fripé et austère. C’en était trop pour la petite Magicienne et son esprit embrouillé. « M-madame ! Aidez-moi ! Je ne trouve pas Arcange, et aucun Sorcier ne voudra jamais de moi, hic, et puis de toute fachon-façon, mes parents vont me marier avec un M-Magichien et moi j’veux pas, et, hic, le comte n’arrête pas de me jouer des vilaines farces... » De grosses larmes roulaient à présent sur ses joues ; l’adolescente se moucha bruyamment dans la jupe qu’elle tenait encore, sans réaliser que ce n’était pas la sienne.

Message II | 1078 mots (pas taper)

Résumé : Aubépine est sur le perron avec Mertle. Plus tôt, un domestique l'ayant prise pour une adulte à cause de son pouvoir "Puberté précoce"*, elle a avalé cul sec un verre d'alcool et se retrouve donc relativement déchirée
Elle est déguisée en Ange-Lyne
Pochette violette


*Puberté précoce:


Le bal du Vicomte Anthonius Halloy | Ouvert à tous (Du 01/06 au 31/07) - Page 10 Ziy3

"Ivy" par cho
"Witch and Owl" par tono
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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

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Jun Taiji
Sam 17 Aoû 2024, 14:27



Le bal du Vicomte Anthonius Halloy


Alaster tourna les yeux vers Kyra. Était-ce lui où les mots de sa semblable commençaient-ils à se mélanger ? Il sourit. S’il ressentait bien quelques effets de l’alcool, ils restaient légers. Il l’observa. C’était amusant parce qu’il avait l’impression que les personnes présentes dans son environnement avaient plus de charme que précédemment. Il rit avec elle, guilleret. « Si vous arrivez à rentrer chez vous. » s’amusa-t-il, tout en songeant qu’il avait perdu Jun de vue et qu’il rencontrerait lui-aussi sans doute quelques difficultés pour rentrer. Quand il était avec son ami, il ne faisait pas attention au chemin. Il finirait fatalement par retrouver le Lac Bleu puis les pontons mais l’entreprise pourrait lui prendre de longues heures. En y pensant, il se dit qu’une promenade nocturne ne lui déplairait pas. « Nous pourrons nous revoir alors, même si je crois que lorsque je serai vraiment ivre, je vous décevrai. Je risque de simplement m’endormir. » Il se sentait bien. La jovialité coulait dans ses veines et il avait la sensation de pouvoir se laisser aller à toutes sortes de comportements auxquels il n’aurait jamais songé auparavant. Tout lui paraissait plus facile et abordable. « Bonne soirée alors ! » Il la regarda s’éloigner en se demandant s’il ne devrait pas faire un bout de chemin avec elle, afin de s’assurer qu’elle rentrât à bon port. Il renonça néanmoins. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps et la Déchue semblait capable de se débrouiller seule. Il espérait vraiment la revoir.

Finalement, son regard se posa de nouveau sur Lana. Elle dansait avec un autre étudiant mais c’était lui qu’elle observait. Il attarda ses iris sur elle. Jun avait probablement raison. Il n’y avait rien de mal à danser avec une élève. Il n’y avait rien de mal non plus à marcher à ses côtés et à apprendre à la connaître. Il attendit cependant que la musique arrivât à son terme. Il se demanda durant ce temps où était le Taiji, ignorant parfaitement qu’il l’avait vu pour la dernière fois tel qu’il était vraiment. Il éprouverait une forme de colère lorsqu’il comprendrait mais, en bon Paresseux, s’apaiserait vite. Pour l’heure, ses pieds l’amenèrent vers la Sirène. Au fur et à mesure de son avancée, son corps lui notifia quelques avertissements que son début d’ébriété eut tôt fait d’enterrer. Il en était conscient mais ne prit pas les signes de son désir au sérieux. « Lana. Voudriez-vous que je vous raccompagne lorsque vous désirerez partir ? » Il avait envie de s’en aller tout de suite et ce n’était pas parce qu’une partie des invités feuilletait le dernier tome du conte à la recherche d’indices sur la nouvelle intrigue. « Je pensais ne pas trop tarder, à vrai dire. » Il retira la couronne qui était posée sur sa tête puis, de sa main libre, tira légèrement sur le col de sa chemise. Les vêtements trop serrés avaient tendance à lui déplaire. Il regrettait ses habits de berger.

465 mots
Position : Salle de bal avec Jasmin et Lana. En fonction ce sera mon dernier message ici 8D
Déguisement : Montarville
Pochette d'Alaster : Orange
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Priam & Freyja
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 4098
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam & Freyja
Dim 18 Aoû 2024, 13:43



Unknown

Le bal du Vicomte Halloy

En groupe | Hélène



Les recherches d’Hélène n’avaient mené à rien. Elle avait essayé d’ouvrir à peu près toutes les portes de la demeure et il lui semblait en avoir fouillé les moindres recoins. Pas une seule trace de Jun Taiji. Légèrement échevelée du fait de son enquête précipitée, elle rejoignait la salle de bal d’un bon pas. Peut-être qu’Alaster Dah Numen était toujours là ? Peut-être qu’il accepterait de répondre à ses interrogations ? Il devait y avoir une bonne raison pour que Jun fuît. Ce ne pouvait pas être un jeu, n’est-ce pas ? Il n’avait plus cinq ans, et quand bien même, ça n’avait absolument rien de drôle. S’il était le père de son père, elle avait le droit de le savoir. La vérité n’était pas réservée aux concernés. Elle détestait avoir l’impression que le mensonge nappait une bonne partie des relations au sein de leur famille. Dès qu’il reviendrait de mission, elle interrogerait Kaahl, bien sûr, mais elle souhaitait avoir le plus d’informations possible à sa disposition : une curiosité monstre la dévorait, et si elle devait confronter son père et qu’il mentait bel et bien depuis le début, elle voulait pouvoir riposter. Si le cerveau d’Hélène omettait quelques fonctionnalités classiques, c’était parce qu’il était accaparé par des priorités que d’autres cervelles auraient traité en haussant les épaules : en elle vivait un besoin irraisonné de comprendre, de décortiquer, de désosser, de dépecer, d’éviscérer. L’univers et ses composantes ne formaient que d’énormes corps intangibles qu’elle se donnait la tâche d’explorer, de traiter et de documenter. Et les réponses qui fuyaient enfantaient des questionnements obsessionnels.

« Mademoiselle ? » Elle pila et tourna de trois quarts vers la gauche. Un domestique, les sacs chargés de pochettes de couleur, s’avançait vers elle. « Je vois que vous n’avez pas encore eu de pochette. » - « Qu’est-ce que c’est ? » Arrêté devant elle, il lui sourit. « Un cadeau du Vicomte. Une édition spéciale du nouveau Conte, et quelques autres surprises. » L’Humaine le fixa comme si elle semblait hésiter. Son regard fila vers l’entrée de la salle de bal, puis retourna sur lui. « Vous avez juste à choisir une couleur. » - « Jaune. » lâcha-t-elle très vite, ses iris s’étant posés sur celle-ci. Il la lui tendit. Elle le remercia rapidement puis reprit sa marche, un peu agacée de s’être laissée distraire. Peut-être qu’entre temps, il était parti ? Tandis qu’elle se faufilait entre les danseurs et autres convives, ses prunelles sondaient la masse d’invités. Nulle part elle ne vit trace d’Alaster Dah Numen. Elle ne le trouverait pas, car il était déjà parti.



Message VI – 436 mots

Déguisement : Jésabelle de Narfas
Localisation : les couloirs et la salle de bal
Action : Hélène a cherché Jun partout (si vous êtes dans une autre pièce que la salle de bal, vous avez pu l'y voir débouler à toute vitesse et repartir aussi sec. Elle n'a trouvé ni Jun, ni Alaster (je suis partie du principe qu'il est déjà parti quand elle revient dans la salle de bal). C'est mon dernier message avec elle.
Pochette : jaune




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