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 [Rp pour tous - Event] La nuit pourpre

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Mar 26 Avr 2016, 21:28

Lhyæræ essayait de suivre Næ aussi bien qu'elle le pouvait et, à vrai dire, l'homme devait la supporter bien plus qu'il ne le paraissait. La jeune femme, bien que s'exerçant quotidiennement, n'avait pas acquis une force suffisamment importante dans les muscles de ses jambes pour pouvoir faire beaucoup d'efforts. La plupart du temps, après quelques longues minutes passées debout, elle allait s'asseoir afin de reposer ces deux membres qu'elle ne maîtrisait pas encore tout à fait. L'apprentissage de la langue commune lui était bien plus aisé. Alors, emportée dans ce tourbillon qui en venait presque à lui donner la nausée, elle faisait tous les efforts du monde pour ne pas céder à l'attraction terrestre et se laisser choir, priant presque les Ætheri que tout ceci se termine rapidement. « J'aimerai que l'on arrête de danser, Næ... ». « Si tu ne pratiques pas, tu ne maîtriseras jamais cet art. C'est peut-être dur mais ça finira par rentrer. Tourne plus la tête sur le côté gauche, ce sera plus élégant. ». S'ils n'avaient pas été au milieu d'un palais, elle se serait sans doute insurgée mais elle avait peur de se faire arrêter et bannir de Caelum. Elle ne voulait pas être obligée de retourner dans l'Océan à jamais parce que Næ aurait affirmé à sa tutrice qu'elle ne savait pas se tenir. Elle devait donc prendre son mal en patience. Peut-être que l'Ondin avait raison après tout ?

Alors qu'elle regardait la salle sans la voir autrement que comme un spectacle flou et coloré par les tenues des invités, il lui sembla distinguer quelque chose qui lui était familier, quelque chose qui ressortait de tout ce décor qui tournoyait. Quelqu'un. Son cœur s'emballa et elle dut changer d'expression car Næ la fixa avec un peu plus d'intensité. « Qu'y a-t-il ? » demanda l'homme. Le tour suivant, elle revit avec plus de précision la silhouette. « Rien... » souffla-t-elle en prenant conscience que l'Ondin ne l'avait pas encore vu. Elle se mit à chercher un moyen de s'éclipser pour retrouver Wriir sans que son cavalier ne s'en aperçoive mais, malheureusement, il lui semblait qu'il ne la quitterait jamais de la soirée. Elle avait peur de ce qui arriverait si les deux se croisaient. Næ ne le portait pas dans son cœur, c'était même tout le contraire. Elle essayait de s'empêcher de sourire, trouvant elle même cette attirance inexplicable, pour un homme qu'elle ne connaissait pas tant que cela, totalement étrange et agaçante. Elle n'était pas de celles à aimer si facilement, en temps normal. Pourtant, dès l'instant où elle l'avait aperçu, elle n'avait plus pensé qu'à lui et à un moyen de pouvoir lui parler de nouveau. « Tu es sûre ? » insista Næ qui voyait bien qu'il y avait quelque chose. « C'est... la danse. » se justifia-t-elle comme elle put. La suite des événements ferait en sorte de mettre en lumière ses petits mensonges.

« Qu'est-ce que... » fit soudain Næ en lâchant sa partenaire brusquement. Fixant ses jambes, il remonta son regard vers Lhyæræ quelques secondes avant qu'un craquement plutôt clair se fasse entendre, provenant des coutures de son pantalon. L'homme eut juste le temps d'exercer sa magie sur le tissu pour le réduire en poussières avant que ses attributs ondins ne reprennent leurs droits. A présent au sol, aidé par l'Ombre, son regard chercha l'auteur de cette « agression » rencontrant la silhouette de Wriir qui, déjà, était aux côtés de sa cavalière. Næ n'était pas idiot. Il ne pouvait pas réduire en cendre cet opportun ici et quelque chose lui disait que l'Ondine ne le soutiendrait pas, bien au contraire. Néanmoins, il ne se gêna pas pour montrer son mécontentement, les traits de son visage confessant à quel point il était furieux. Lhyæ plongea son regard dans celui de l'homme qui la tenait, écoutant ce qu'il disait en se concentrant pour être sûre et certaine de bien tout comprendre. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés, elle n'avait strictement rien compris. A présent, la tâche était bien plus facile. Elle décala doucement les yeux pour regarder Næ. « Je te préviens, si tu pars avec lui, tu vas le regretter... ». La jeune femme réfléchit quelques secondes. Il ne pourrait, de toute façon, pas la rattraper tout de suite. S'il reprenait une forme humaine ici, ce serait une atteinte à la pudeur. Il devrait se téléporter, attendre de retrouver ses jambes et trouver un pantalon. Elle finit par tourner les talons, attrapant le poignet de Wriir pour l'entraîner avec elle d'un pas pressé et légèrement chancelant. « Lhyæ ! » vociféra Næ. Elle finit par sourire, consciente que les choses risquaient de mal tournées mais ne pouvant décidément pas lutter contre ce qu'elle voulait vraiment. Les danseurs étaient nombreux et ils pourraient les cacher. Næ mettrait du temps à les retrouver, s'il les cherchait seulement.

Elle ouvrit une porte au hasard et entra dedans, y amenant son otage. C'était un vestiaire et ils étaient à présent entourés de multiples manteaux de toute sorte. Elle se retourna et le fixa un moment, cherchant ses mots pour faire une phrase correcte. Elle y arrivait, simplement, ça lui prenait du temps. « Oui. » fit-elle dans un premier temps, se disant que sa réponse devait être importante. « Moi aussi, je t'ai cherché. Mais... Næ, lui...  ne t'apprécie pas et je n'avais pas de moyens pour te retrouver... alors... ». Elle ne savait pas quoi dire, tout cela était tellement étrange. Ressentir des sentiments positifs, plaisants à l'égard d'un bipède lorsque l'on appartenait à une race maléfique qui ne cherchait qu'à dévorer et tromper ces derniers, avait de quoi déstabiliser. « Tu... Qu'est ce que tu fais ici, Wriir ? ».

953 mots. Danse : I
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Mer 27 Avr 2016, 11:43

J'avais beau être Ombre, j'avais beau être Ténèbres, tout était noir dans mon champ de vision à part l'aura lumineuse qu'elle constituait en son centre. Je n'avais jamais eu l'esprit métaphorique, je n'avais pas l'expérience pour décrire ce que je ressentais, tant les mots me semblaient hors de propos à chaque fois que je la voyais.

L'inconnu de notre prochaine rencontre, si tant est qu'elle arrivât un jour, ne rendait la scène que plus surréaliste à mes yeux. J'étais en colère, furieux même, je me dirigeais pour créer un incident diplomatique, et en un tour sur elle-même, cela même avec pareil cavalier, elle avait fait disparaître tous ces sentiments primitifs. L'arène devenait sans importance, cette réception devenait insignifiante, et sans cette haine qui parcourait mes veines à l'égard de celui qui me l'avait enlevée la dernière fois, j'aurai été - pour autant que cela soit possible - l'Ombre la plus heureuse de ces Terres.

Je ne comprenais toujours pas d'où provenait cette alchimie aussi étrange qu'improbable. Je n'étais pas censé connaître, vivre, être autorisé à ....... "aimer" ? Comment savoir alors que je ne l'avais jamais vécu auparavant. Comment imaginer que mort, je puisse ressentir la pire et la meilleure émotion à la fois. Ce n'était pas auprès de mes congénères déprimants que je pouvais demander la définition de l'amour, et  à mon âge, le demander tout court me rapporterait surtout rires et moqueries. Quoiqu'il en soit, pour me focaliser sur Lhyaerae, je devais me débarrasser de Nae, et c'est non sans un sourire haineux dans sa direction que je croisais sa fureur alors qu'il se trouvait au sol.

- Ta fourberie pour t'échapper avec elle sans son accord la dernière fois se retourne contre toi à présent. "Nage" jusqu'à nous maintenant si tu veux m'empêcher de lui parler, je t'attends.

Il mettait en garde Lhyaerae, et j'eus peur pour elle des conséquences de mon action, et de la décision qu'elle prendrait. Je n'osais imaginer qu'elle m'éconduirait, pas si elle ressentait exactement la même chose que moi à son égard. Quand elle partit en me tenant le poignet, mon cœur battit à tout rompre, à l'image vraisemblable de deux adolescents qui font leur première fugue au mépris de toute règle de sûreté élémentaire. Le palais pouvait bien s'effondrer tout autour de nous en cet instant, je m'en ficherais tant que nous étions réunis, tant que sa main continuerait d'enserrer mon poignet. Un geste banal, anecdotique, mais dont j'attachais tant d'importance. Je voulais graver chaque instant, chaque moment aussi éphémère soit-il, au cas où je ne pourrai plus la revoir avant longtemps.

Nous voguions entre les danseurs, en bousculant même certains, allant vers une destination inconnue, mais dont le seul objectif était de nous éloigner le plus possible du chaperon. Ses mots me revenaient à l'esprit : "Je te préviens, si tu pars avec lui, tu vas le regretter". Bon sang, je la protégerai, quel qu'en soit le coût, le prix, les souffrances. Peu importe qui j'aurai en face de moi, j'en avais assez qu'on bride notre liberté pour des motifs dont nous n'avions cure.

Nous finîmes par ouvrir une porte qui nous mena droit dans .... un vestiaire ! Il ne s'agissait pas d'un vestiaire étroit, mais en comparaison de la salle de danse, nous étions bien plus à l'étroit, entourés de manteaux de tout horizons, de toute nature, laissant planer une flagrance d'aventures dans l'air.

Je la voyais se concentrer alors qu'elle rassemblait ses idées pour me parler. Je me souvenais à présent que lors de notre première et unique rencontre, nous n'étions pas qu'inconnus par le physique, mais par le langage aussi. Je ne comprenais pas plus ce qu'elle racontait qu'elle n'avait l'air de comprendre ce que je lui disais.
Mon cœur fit un bond alors qu'elle prononçait mon nom. Ce mot que j'avais toujours trouvé ridicule en y repensant sonnait doux et agréable sortant de ses lèvres. Ajouté au fait qu'elle avouait m'avoir cherché également, que pouvais-je entendre de plus beau en cet instant ?..

A mon tour, mes mains se saisirent délicatement de ses poignets. Nous voguions en plein inconnu, exaltant et effrayant à la fois, et je ne voulais pas qu'on me la soustraie de nouveau à moi. La tenir ainsi avait quelque chose d'intime, d'intimidant et d'excitant à la fois. Pas l'excitation primitive d'animaux en rut, mais celle plus délicate qui faisait battre le cœur à tout rompre, et faisait voguer une nuée de papillons dans le ventre. Elle avait énormément progressé dans le langage terrestre, et je me maudissais de ne pas connaître un traître mot de son langage aquatique.

- Je t'ai cherchée aussi, mais tout est si vaste ici. J'ai même plongé dans les profondeurs de l'Océan, en me disant qu'avec un peu de chance, je pourrai te croiser. Je sais que tu vas trouver ça stupide, mais je me suis entraîné, jour et nuit, pour que je puisse te localiser, te trouver, te revoir .... en vain.

Je faisais aveu de faiblesse, de médiocrité peut-être, et de ce que je connaissais des Ondins, ce n'était pas des défauts qu'ils toléraient ou excusaient en temps normal. Encore moins de la part des "terriens". Mais je voulais jouer la carte de la sincérité, celle des efforts désespérés pour la revoir malgré mon échec cuisant.

- Si tu veux que nous nous revoyons, si comme moi tu veux apprendre à nous connaître, donne moi quelque chose qui t'appartient, quelque chose que tu portes. Grâce à cela, je devrai pouvoir te localiser plus simplement. J'ai le pouvoir d'aller jusqu'à toi quand tu voudras me voir, mais j'ai besoin d'un vêtement, ou d'un objet t'appartenant pour canaliser ma magie sur celui-ci.

Je la détaillais de haut en bas, et si elle acceptait, je ne savais pas ce qu'elle pourrait me donner. Elle n'avait à première vue pas de bijoux, et je l'imaginais mal enlever sa robe pour se retrouver ....... hum je ne préférais pas y penser alors que mes joues rosissaient. Ce n'était pas le meilleur moment pour rougir abruti !!

- Quant à ma présence ici, disons que ma race et celle des Magiciens sont alliées, dans cette guerre qui nous dépasse entre Sympan et les Aetheri qui s'opposent à lui. Je voulais les connaître un peu plus, mais ce que j'ai vu m'a plus dégoûté qu'autre chose. Avant de te voir toi ... D'ailleurs, que viens ...

La porte s'ouvrit, et je pensais qu'il s'agissait de Nae qui nous avait finalement trouvés. Instinctivement, j'avais déjà modelé les ombres du vestiaire pour les rendre effrayantes, à la manière de spectres prêts à se ruer sur leurs proies. Avant même de voir le visage de mon ennemi, je le mettais déjà en garde.

- Un pas de plus et je te tue ! Ma voix était d'une absolue certitude, rien, absolument rien à part peut-être la clémence que Lhyaerae demanderait, ne m'aurait empêché de le tuer ici, au vu et su de tout le monde.

Sauf qu'il ne s'agissait absolument pas de Nae, mais d'un invité simplement venu récupérer son manteau. L'air horrifié du spectacle qui s'offrait à lui, et la froide morsure d'une mort certaine s'il persistait à rester, lui fit prendre ses jambes à son cou sans demander son reste. J'espérais qu'il n'allait pas rameuter la garde, ou que cela tombe dans les oreilles de Nae.

- Hum ... désolé, je pensais qu'il s'agissait de ton cavalier de danse ... Aurai-je senti une pointe de jalousie dans mes paroles, peut-être bien, je ne m'en étais pas rendu compte. Je disais donc, et toi, que viens-tu faire ici, ce n'est pas dangereux pour toi d'être là ?...

Ca l'était de toute façon bien moins tant qu'elle resterait près de moi.


Post n°4 : 1 387 mots.
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Sam 30 Avr 2016, 04:55


La nuit pourpre
Rp pour tous


« Tout est prêt... » fit un homme doucement en admirant une petite sphère blanche qu'il tenait à l'aide d'une pince. Cette dernière sortait d'un espèce de chaudron dans lequel un liquide étrange bouillonnait. Entre deux énormes bulles, l'on pouvait voir qu'il y en avait d'autres, comme des œufs que l'on aurait voulu faire éclore d'une manière artificielle. Autour de lui se réunirent plusieurs hommes et femmes, habillées de blanc et doré. Sur leur front, il y avait une demi-lune noire, couchée. « Essaye la... ». D'un geste précis, l'homme aux cheveux aussi clairs que ses vêtements trempa la sphère dans de l'eau froide afin de pouvoir la prendre dans ses mains. Après quelques longues secondes, il la saisit et la pointa vers un individu pris au hasard dans la foule de ses alliés. La couleur ne changea pas. Il plissa doucement les yeux. C'était normal jusqu'ici mais, à vrai dire, il se demandait si la magie fonctionnait sur l'un de ceux qui supportaient les Ætheri. « Que quelqu'un amène le prisonnier... ». Ce fut fait et, quand il fit face à la sphère, celle-ci changea de couleur, le noir s'installant en son sein. « Parfait. » dit l'homme avec un sourire mauvais. « Tuez le. ». Car il était bien question de cela. Lui-même était Sorcier, un traître à son peuple. Il avait réussi à réunir bien des adeptes qui partageaient sa philosophie sans pour autant appartenir à une race maléfique. Seulement, il s'agissait d'une guerre divine et la foi de ceux qui priaient les Ætheri était une ignominie. Beaucoup ici avait essayé de changer les choses en douceur mais quand cela ne marchait pas, il fallait prendre le problème autrement, se montrer bien plus catégorique. « Tu as une idée ? ». Il acquiesça. « Caelum est en fête aujourd'hui. Seulement, des traîtres doivent se trouver parmi eux, attendant le bon moment pour agir de façon à nuire... ». « Nous irons tous ? ». « Oui. Il doit y avoir une purge et il me semble de bon ton de commencer par là. Les rumeurs qui y prendront source se répandront dans toutes les Terres du Yin et du Yang à une vitesse folle et ceux qui n'ont su choisir le bon camp sauront à quoi s'attendre. Nous les trouverons et les éliminerons. ».

Drejtësi se tenait debout, immobile, sur le toit du château où se déroulait les festivités. Le futur lui était limpide sur ce qu'il se produirait à Caelum d'ici quelques longues minutes. Elle observa un instant les Magiciens, près des différents terrains qui accueillaient les duels. Ils soignaient les blessures, faisaient repousser les membres que les combattants avaient perdu, redonnaient la vie. Ils auraient bien plus à faire dans un futur proche. La jeune femme plissa les yeux quand apparut William à ses côtés. « Ton plan est de montrer à ces orgueilleux que nous sommes en colère, n'est ce pas ? ». « Finis de jouer. Si Sympan est silencieux, il n'en sera pas de même pour nous... Qu'importe la finalité, autant nous manifester pendant que nous le pouvant encore. ». « Tu penses encore que nous perdrons. ». La blonde sourit. « Je suis simplement curieuse de voir ce qu'il se passera si le Créateur revient parmi nous. Mais, William, si je dois perdre, je ne le ferai pas sans montrer à quel point la justice peut être cruelle. ». Elle tendit doucement ses paumes vers le ciel, d'imposants nuages noirs apparaissant, plongeant Caelum dans une obscurité telle qu'il était impossible de ne pas le remarquer malgré la nuit déjà ambiante. Les ombres provoquées par eux étaient effrayantes, comme si la peur devait s'insuffler dans les esprits des êtres qui se trouvaient dehors. « Aide moi, veux-tu ? ». Il rit. Elle sourit. « J'ai toujours su que tu étais un Dieu véreux William. ». « Je suis l'Æther des opportunités. Tu m'offres celle de me venger de ceux qui nous ont tourné le dos, la refuser serait impoli. ». « Vengeance, vraiment ? Moi je trouve qu'il ne s'agit ici que de justice. ». Drejtësi attendit un instant, que l'un des fidèles extrémistes de Sympan commette son premier meurtre dans la cité volante. Une fois cela fait, elle fit un petit geste de la tête en direction de William. Les deux Dieux levèrent les mains vers le ciel. Un éclair sembla séparer le monde en deux et, quelques secondes après, une première goûte tomba sur les terres, une goûte de sang, le sang de la trahison. Les goûtes se firent plus nombreuses et quand l'une d'elle toucha enfin un individu, celui-ci explosa sans plus de cérémonie. « Tu es... ». « … talentueuse ? » compléta-t-elle en riant. « Qu'ils souffrent tous, autant qu'ils sont. ».

Edwina sourit à Zane. Il la mettait assez mal à l'aise en réalité. Elle baissa les yeux quand il lui fit un compliment, ne sachant que faire avec ce dernier. Le verre dans les mains, elle regarda Raeden comme pour s'assurer qu'il allait prendre le relais. Elle était plutôt confuse mais, heureusement, l'homme ours s'occupa du reste. Elle maintint son sourire, levant doucement son verre. Elle ne se sentait pas très bien mais n'avait aucune idée de pourquoi. C'était comme une sorte de pressentiment. Son cœur battait trop vite et elle doutait à présent que ce soit simplement le fait du compliment de l'homme... Elle essaya les exercices de respiration qu'on lui avait appris afin de maîtriser son état mais elle remarqua vite qu'il n'y avait rien à faire. C'était plus fort qu'elle. Il y avait quelque chose... Elle entendit à peine le Bélua et il se passa un temps plutôt long avant qu'elle ne lui réponde. « Je euh... oui. Il est assez... intéressant. ». Elle frissonna, essayant de se reprendre avec l'arrivée d'un nouvel individu. Elle ne le connaissait pas mais lorsque l'homme ours l'incita à partir avec lui, elle acquiesça, faisant quelques pas en sa compagnie avant de s'arrêter. « Que voulez-vous me demander ? ». Elle semblait inquiète, jetant des petits coups d’œil aux alentours. Tout était calme pourtant.

Mitsuko regardait les invités, surveillant de là où elle se trouvait le Démon « de ses pensées ». De temps en temps, elle s'assurait que tout se passait comme elle le souhaitait, faisant espionner les conversations par des Esprits qui daignaient accepter de l'aider. L'un d'eux finit par venir lui murmurer quelques mots qui lui firent plisser les yeux. « Il y a déjà eu deux meurtres discrets dans la salle. De ce que je sais, ce sont des adeptes de Sympan qui ont décidé d'éliminer ceux qui ne partagent pas leurs croyances... ». La Démone resta silencieuse, réfléchissant. Elle ne risquait sans doute rien mais ce n'était pas le cas de tous ici. Elle se demandait simplement par quel procédé ces êtres pouvaient différencier les croyances. « Il y a des choses étranges qui se passent dehors... » dit soudain un autre Esprit. Et, en effet, un cri d'horreur ne tarda pas à retentir, provenant de l'extérieur. Immobile, il était trop tôt pour prendre une décision. Elle comprit simplement que d'ici quelques temps, la panique gagnerait les cœurs.

1177 mots
Explications


Coucou ^o^

Alors alors, ça devient drôle hu hu

- Pour les pro-Aetheri : Il y a une bande de fanatiques avec une lune noir couchée (comme sur l'image du haut hé hé) qui se sont infiltrés à Caelum. Grâce à une sphère magique, ils savent qui est pour les Aetheri et qui est pour Sympan. Leur objectif est de tuer tous ceux qui sont pour les Aetheri. Comme j'ai dit au début du rp pour tous, ceux étant pour les Aetheri et participant au rp se feront blessés plutôt salement. Si vous voulez vous faire blesser par un PJ (qui serait donc plutôt maléfiques), vous pouvez voir par mp avec la personne en question, si elle est d'accord ou non mais, de façon générale, ce seront des PNJ en habits dorés et blancs qui vous blesseront (comme vous voulez, juste qu'ils ne rigolent pas o/).

- Pour les pro-Sympan : Vous allez devoir rentrer dans le château. La colère des Aetheri est en train de s'abattre sur Caelum. Le ciel s'est couvert de nuages encore plus noirs que la nuit, effrayants et menaçants. La pluie qui s'en échappe n'est autre que du sang et si elle vous touche, vous explosez gentiment o/ C'est de la magie divine donc si vous avez un bouclier magique, il ne va pas résister longtemps. Le plus efficace reste de vous munir d'un objet quelconque le temps de courir vous réfugier dans les murs du palais o/ Bien entendu, pour l'instant, hormis les individus hautement intelligents, personne ne peut savoir que seuls les pro-Sympan explosent donc vous êtes plutôt tous coincés à l'intérieur du château avec les tarés qui veulent tuer les pro-Aetheri =D (c'est cool hein ? =D).

Maintenant vous comprenez le titre du rp =D Donc ben, pour votre prochain post, vous pouvez continuer ce que vous étiez en train de faire et, sur la fin, commencer à vous rendre compte du bordel pour faire la transition. Et j'ai posté avec Mitsu I parce que j'avais envie de rp avec elle ce soir =P

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Sam 30 Avr 2016, 12:29

La fête de Caelum battait à son plein et j’étais bien contente que tout le monde se sente bien en ce jour. J’avais aidé une jeune femme à soigner ses pieds à force de trop danser avec son partenaire. Puis, je m’étais retournée près du buffet pour me rafraichir et me reposer un peu. Il faisait tellement chaud dans cette grande pièce et nous commencions à être beaucoup en ce jour. Cela me faisait tellement de bien de voir autant de monde à Caelum. J’étais vraiment heureuse de voir que beaucoup de personnes appréciaient cette ville économique et politique des magiciens. J’avais le souhait d’établir des liens avec d’autres peuples de notre monde et avoir des races alliés pour les magiciens en cas de problème de guerre. Mais j’étais encore loin de là pour l’instant et je devais me faire connaitre de plus en plus auprès des magiciens. En parlant de magicien, je ne vis pas beaucoup de magiciens dont je connaissais … Samildanach n’était pas au rendez-vous, c’était bien dommage, j’avais envie de lui présenter la reine pour qu’elle la connaisse au moins une fois ; Tens était en mission ; Stephan, mon apprenti, je n’avais plus eu de nouvelles depuis des mois maintenant, je ne savais pas ce qu’il était devenu aujourd’hui. Enfin, je soufflais un bon coup et je vis une personne que j’avais rencontré il y avait quelque temps déjà, mais je me souvenais parfaitement de son visage. Les visages, je les retenais bien mieux que les noms de ces personnes. Je m’avançais vers cette personne dont j’essayais de me rappeler son prénom, mais ce n’était pas gagné dis donc ! Eialm… Non, ce n’était pas cela ! Eilam ! Oui, je l’avais rencontré pendant une quête au lac de transparence à propos d’un apprenti maitre du temps que nous devions capturer et tuer pour le bien de tous.

Une fois arrivée, je vis que le jeune homme n’était pas en très bon état de me parler. Il n’était pas bien du tout et cela se voyait sur son visage aussi. Il était vraiment pâle et cela me brisait le cœur de le voir ainsi : « Eilam ! Bonjour, c’est moi Evey ! On s’est rencontré y a quelques mois au lac de transparence. J’espère que tu te souviens de moi quand même … » Je le vis boire d’un seul coup et ce n’était pas un verre de jus de pomme qu’il y avait dans la main. Je souris et je décidais de lui enlever le verre de sa main droite avant de reprendre la parole encore une fois avec un ton un peu plus sérieux pour le faire réfléchir à son comportement : « Dis donc, pourquoi bois-tu autant ? Tu essaies d’oublier quelque chose dont tu ne veux pas te souvenir ? Mais je t’assure que ce n’était pas comme cela que tu arriveras à oublier quelque chose… Allez, arrête de boire et viens plutôt danser un peu avec moi. Je pense que cela te fera du bien ! » Je lui souris avec chaleur pour lui faire comprendre qu’il pourrait passer une bonne soirée s’il arrête de boire pour oublier un événement. Je voulais juste l’aider dans sa démarche pour aller mieux.

Soudain, le ciel changea subitement de couleur. Je levais un sourcil doucement et je regardais que c’était vraiment un mauvais signe … Je fixais l’arrivée des nuages noirs, très noirs, comme si les ténèbres arrivaient dans ce lieu. Je continuais de fixer les nuages jusqu’à que la pluie ne s’écoule de ces nuages. Oh, ce n’était que de la pluie, rien de plus. Je t’entendis les bras pour goûter un peu à cette pluie… « Mais qu’est que c’est que cela au juste ??? » La pluie n’était pas comme d’habitude, elle était de couleur rouge, comme le sang… Il pleuvait du sang ! Pourquoi pleuvait-il du sang au juste ? Heureusement que j’étais sur le balcon pour avoir un peu d’air frais… Je m’approchais pour voir des personnes qui étaient à l’extérieur du château. Le sang coulait à flot et je pus voir des personnes bizarres, avec un tatouage sur leur front.

Soudain, des cris retentirent sur la place, des gens avaient explosé comme cela, comme un claquement de doigt. Une personne, puis deux, trois personnes furent tué de la même façon. « Mais qu’est qui se passe encore une fois ? On ne peut pas être au calme dans ce monde ! Il faut que je prévienne la reine maintenant ! Eilam vient avec moi ! » Je commençais à courir partout dans le château pour trouver la reine, mais je ne la voyais pas dans le château… Je savais que Raphael était avec elle, mais impossible de la retrouver dans le château. Mon cœur commençait à paniquer et à battre plus vite. J’avais l’impression que cette soirée ne sera pas ordinaire et silencieuse.

Résumé + Nombre de mots:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11440
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Sam 30 Avr 2016, 13:07

C'était amusant de voir comment Raeden l'écoutait distraitement en observant la Reine avec une certaine attention. Il prit néanmoins le temps de répondre à ses questions concernant le Seigneur Lakus, car connaissant les Sorciers de réputation, nul doute que le Forgeron devait faire face à plus d'ennuis qu'il ne l'admettrait en sa présence. Au fond d'elle-même, Mancinia trouvait fort dommage qu'il n'eut pas été dans son équipe : le hasard n'avait pas été tendre. Était-ce un signe des Aetheri ? Non pas pour l'éloigner de la souveraine qui faisait battre son coeur - cela se lisait tellement sur son visage - mais pour voir s'il était prêt à se sacrifier pour elle ou quelque chose dans ce style ? Parce que l'Humaine était désormais persuadée que son interlocuteur avait abandonné au dernier moment pour faire gagner l'Ultimage. N'était-ce pas elle qui avait voulu savoir les noms des deux instigateurs ? C'était tellement fou cet enchaînement de situations. Un point sur lequel Raeden l'approuvait, ajoutant d'une voix plus grave qu'ils devaient s'estimer heureux du dénouement relativement positif de ce Duel. L'Humaine l'approuvait, tout en regrettant les mauvaises choses vécues sur cet île : le risque de noyade, ces personnes envoûtantes qui avaient essayé de la dévorer, les Sorciers qui avaient essayé de tricher et aussi...

Je ne suis pas certaine que Jacinthe soit d'accord avec vous sur ce point précis.

Son regard croisa celui du Forgeron, mais ce n'était que vérité. Son corps avait été mis devant leurs yeux, désarticulé comme une poupée. Comme une mise en garde. Si elle-même n'en voulait pas vraiment à la Reine Edwina, d'autres étaient moins compréhensifs. Et quand bien même elle détesterait la régente malgré les avantages qu'elle avait retiré de cette victoire, elle ne pourrait jamais le lui dire en face. Même une Humaine ayant grandis sur les routes avait reçu un minimum d'éducation pour savoir où était sa place. Ce n'était pas comme cette espèce d'engeance qui s'adressait à une Reine comme si elle était une femme passant son temps avec un verre de vin en main dans un endroit quelconque. Raeden l'interrogea sur cet individu. Qu'il avait bien raison...

J'aurais choisi de répondre que ce n'était pas le cas, soupira-t-elle. Son nom est Zane Azmog. C'est un Démon et il est un digne représentant de sa race. Sans respect envers autrui comme vous le voyez...

Mancinia voyait le regard de Raeden s'assombrir au fur et à mesure du temps passant.

Ne faites pas attention à lui.

Ces paroles n'eurent pas l'effet escompté et il n'eut aucun scrupule à prendre la direction où se trouvaient les trois personnages. L'Humaine voulu le retenir, mais à quoi bon ? Elle avait envie autant que lui que le Démon ne s'approche pas de la Monarque Blanche. Et alors que son regard se reposa sur l'Engeance, il n'était plus là. Seul un bruit sourd de l'autre côté de la pièce qui heurta ses oreilles. D'un geste, le cavalier de la souveraine venait de balancer le Démon à l'autre bout de la pièce. Si Mancinia n'était pas aussi surprise d'un tel revers de situation, elle aurait applaudit. Que la magie était parfois effrayante. Souriant en soupirant à nouveau, l'Humaine avait conscience de ne rien à voir à faire ici. Elle avait fait acte de présence, ce qui était le minimum exigé quand on était monté en grade dans une race bénéfique, mais qui se voudrait sans doute rivale à l'avenir. Esquissant un mouvement vers la sortie, elle fût rattrapée par le vieil homme qui l'avait abordée lors de son arrivée.

Vous partez, Lady Leenhardt ?
Je ne pense pas avoir grand-chose à faire ici.
Oh ? s'étonna-t-il. Ne croyez pas cela. Vous m'aviez promis une danse !
Il est vrai.

Ce détail lui était sorti de l'esprit. Avec un sourire et une révérence, la guerrière tendit sa main que l'homme s'empressa de saisir pour l'emmener sur la piste de danse. Bien qu'il soit aimable, elle ne doutait pas que ce serait un excellent moyen de l'exhiber en trophée.

Vous n'avez jamais pratiquer une des danses de notre peuple ?
Quelques-unes, il y a longtemps...
Laissez-moi vous montrer !

Aidée par l'élan que lui donne son cavalier, Mancinia fait en deux pirouettes le tour de ce dernier danseur, qui accompagne le mouvement de la danseuse par un déplacement latéral.


Post IV | 720 mots

Résumé IV:


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Babelda
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Babelda
Sam 30 Avr 2016, 17:12

Babelda essayait de suivre le rythme de la mélodie, de se caler sur les notes des musiciens, mais la tâche n’était pas aisée. Elle n’avait clairement pas ce talent, et au fur et à mesure que la danse avançait, elle perdait un peu plus le rythme, encore un peu plus ses repères, jusqu’à bientôt être déboussolée, et devoir jeter des regards aux autres couples pour pouvoir savoir quels pas suivraient ceux qu’ils exécutaient. Ajoutez à cela que son partenaire était aussi peu doué qu’elle, et qu’il ne cessait de lui accrocher le bout des orteils, ce qui n’arrangeait pas son aisance dans cette danse grotesque. Ils devaient sans doute offrir un spectacle ridicule aux yeux des autres invités, mais la Rehla ne s’en souciait guère… Elle était toute concentrée à essayer de mener la danse, à sourire à son partenaire et… à son propre étonnement, apprécier ce moment partagé avec un inconnu. Sa maladresse et sa timidité ne le rendait que plus sympathique aux yeux de la demoiselle, et la valse qu’ils interprétaient ensemble faisaient remonter à la surface des souvenirs agréables.

La musique ralentit et finalement, leur danse prit fin. Babelda commençait avoir mal aux joues autant qu’aux pieds, à force d’avoir souri et rit avec son cavalier. Le jeune homme se pencha en avant, lui tirant une révérence quelque peu guindée, et Babelda, attrapant sa robe de ses deux petites mains, lui rendit sa courbette, se retenant difficilement de sourire comme une enfant, pour paraitre plus mature qu’elle ne l’était réellement en cet instant. « Merci pour cet agréable moment. » Elle suivit ensuite le duc jusqu’aux tables où les attendait de la nourriture et des boissons. Elle acceptait avec un nouveau sourire radieux la coupe que l’homme lui tendait. Toute cette agitation avait fini par lui donner soif, et elle finirait sans doute son verre d’une traite, ce qui, même si elle ne s’en rendrait compte que trop tard, lui ferait sans doute tourner la tête, lui embrumant encore un peu plus l’esprit…

Mais, encore insouciante, elle écouta le commentaire du danseur. A ses mots, elle jeta un regard à ses souliers. Il était vrai qu’il ne l’avait pas épargné mais elle se souciait guère de ces détails. Reportant son attention sur son partenaire, elle lança, d’une voix guillerette : « Ne vous en faites pas, je finirai probablement la soirée pied nu, de toute façon… Vous n’aurez pas le temps de plus me les abimer. Je n’ai jamais été très à l’aise avec ce genre de … choses, à mes pieds… » Ce n’était sans doute pas le genre de réponse qu’il attendait… Les personnes de cette société seraient sans doute surpris de voir une adulte agir de la sorte, mais Babelda ayant grandi dans le désert, et donc jamais participé à ce genre de mondanité, avait encore quelques soucis avec les comportements à adopter dans ce genre d’évènements. Ne se rendant pas compte de la remarque détonante qu’elle avait faite, la brune entrechoque son verre avec celui de son camarade, et bu une longue gorgée, avant de s’arrêter : ça ne se buvait pas aussi bien que de l’eau, avec ce gout désagréable…

Une jeune femme leur adressa soudain la parole, elle avait entendu leur conversation et s'inquiétait de ses pieds... C'était très aimable à elle et Babelda aurait été touchée si elle n'avait pas utilisé un malheureux mot dans sa phrase, un mot embarrassant qui empourpra le visage de la brune. « Je... Nous ne ... Enfin c'est que ... Je ne suis pas sa femme... » Babelda ne savait plus qui ni quoi regarder, et elle papillonna des yeux, tournant la tête pour ne pas avoir à regarder le garçon avec qui elle avait dansé. « Mais j'accepterais vos soins avec joie ! » s'exclama-t-elle pour ne pas laisser traîner le silence gênant trop longtemps planer dans l'ait. Elle attrapa délicatement l'épaule de l'inconnu pour ne pas perdre l'équilibre, et se déchaussa rapidement. La magicienne s'accroupit pour regarder ses pieds douloureux de plus prêt, laissant sa cliente seule avec son embarras et son partenaire. Essayant de détendre l'atmosphère, elle plaisanta : « Vous voyez, je vous avait dit que je finirais pieds nus avant la fin de ce bal ! » La mage termina son travail et, après avoir échangé quelques politesses, les laissa en tête à tête, Babelda rechaussée sans plus aucune douleur.

La jeune fille replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, avec délicatesse, comme elle avait parfois vu d’autres dames le faire lorsqu’elles étaient en charmante compagnie. « Pourrais-je connaitre le nom de mon cavalier, où devrais-je jouer aux devinettes ? » Babelda, un sourire espiègle aux lèvres, bu une gorgée supplémentaire. Elle était à la fois amusée, et choquée par ses propres mots. « Jouer aux devinettes ? » Qu’est ce qui lui prenait ? Elle n’avait aucun moyen de trouver l’identité de ce jeune homme… Elle espérait de tout cœur qu’il lui révèlerait tout de suite son nom, sous peine de passer pour une idiote. Pour faire descendre la pression qui montait peu à peu en elle, elle trempa de nouveau ses lèvres dans le liquide ambré. Il s’agit d’une grande occasion. C’est toujours le cas, lorsqu’on t’utilise. Mais il ne s’agit pas que de cela. Ta propriétaire, ne cesse de boire, en face d’elle, un élégant prétendant, qu’elle essaye de charmer. Elle le convoite, depuis longtemps déjà. Elle lance des piques tendancieuses, rit aux blagues de sa conquête, met en avant ses atouts par des gestes simples mais gracieux, discrets, révélant toute son élégance… Babelda tituba un instant, manquant de lâcher sa coupe de champagne, la rattrapant de justesse mais renversant sa boisson sur sa robe de bal.

Résumé & mots:


Merci Kyra nastae

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Dim 01 Mai 2016, 18:22


S’entretenir avec la reine n’était pas une mince besogne. Lui adresser uniquement quelques mots relevait déjà d’un véritable parcours du combattant, et autant dire que les sportifs à vouloir outrepasser toutes les barrières était nombreux. Peu importe comment il parvenait à s’approcher d’elle, elle finissait toujours par lui glisser entre les doigts en se détournant du droit chemin pour aller se réjouir avec quelqu’un d’autre. Si dans un premier temps il ne s’était attendu à la voir accoster de nulle part à seule fin de s’excuser pour le comportement de l’autre homme, il aurait tout de même souhaité profiter de cette fortune pour mettre en place sa procédure de séduction, mais c’était sans compter sur un agent perturbateur qui décida promptement de venir s’accoler lui aussi à la reine dans le but de lui faire une requête. Il connaissait assez bien le jeune homme en question puisqu’il s’agissait de Raphaël ; un élémental avec lequel il avait dû s’associer lors d’un événement un peu spécial. « Salut Raphy. Toujours aussi submergé de joie à ce que je vois. » Une remarque effectuée sous le ton de l’ironie, faute de devoir s’attendre à mieux de la part du démon.

Et dire qu’il connaissait plus ou moins tout le monde au sein du trio pour leur avoir adressé la parole au moins une fois. En revanche, il ne s’attendait vraiment pas à ce que le Bélua prenne l’audacieuse initiative de l’écarter de la reine. Il n’avait pas eu l’occasion de lancer son regard charmeur. Comment pouvait-il simplement espérer hypnotiser quiconque sans utiliser ses beaux yeux pour dépraver la gent féminine ? Même s’il aurait pu revenir à la charge, il préféra laisser les choses se dérouler telles quelles cette fois-ci. Peu importe sous quel angle il prenait le conflit, il ne pourrait pas procéder selon ses intentions dans une célébration de cette ampleur, qui en plus se déroulait dans son propre château. Quand bien même, ce n’est pas ça qui l’empêcherait de se distraire encore un peu. Passant ses longs doigts entre ses mèches, il porta son regard sur Raeden. « Sincèrement, je vous souhaite bonne chance. Bonne chance pour garder la femme que vous aimez tant. Outre le fait que je trouve l’amour absurde et profondément niais, il vous faudra beaucoup d’obstinations pour préserver une dame comme elle. Pensez à sans cesse la surprendre, mon brave, sinon elle finira très vite par se morfondre de vous. » Aucune trace de contemption ne pouvait être décelée dans ce conseil. Même s’il était un être profondément maléfique, Zane connaissait très bien les femmes. Après tout, son existence avait aussi pour but de plaire à tout prix à ces denières. La luxure lui avait donné l’occasion de fréquenter beaucoup d’entre elles, et toutes avaient ce point commun d’êtres ébloui par des hommes renversants d’impondérabilité. Se munissant d’un sourire, il s’écarta finalement de l’ours.

Il devait encore se charger d’un intervenant qui le préoccupait. Frappant cordialement l’épaule de ce dernier, il le salua une ultime fois avant de prendre légèrement de l’altitude en grimpant sur un fourbi étrange. Inondant le domaine de ses perles noires, il repéra assez promptement le sujet de sa discorde. Sans délai, il se laissa choir, et seulement quelques instants plus tard, il se retrouva aux côtés de Naksatra, son bras se ficelant autour de sa nuque. Il était accompagné, mais ce n’est pas ça qui l’arrêtait. « Alors, mon petit ? Aurais-tu essayé de me piéger en m’envoyant au casse-pipe ? Tu sais ce que je fais à ceux qui me déçoivent ? » Heureusement ou malheureusement pour lui, il n’obtiendrait pas de retour aujourd’hui. En effet, de drôles de gaillards qui attiraient indéniablement l’attention venaient d’apparaître dans le spectacle. Zane remarqua immédiatement la lune inversée tatouée sur leurs fronts. Il avait un drôle de pressentiment, et pas des plus positifs selon sa position. Se détachant ainsi de sa première cible, le démon fut comme attiré par ces derniers, sans doute car ils puaient le danger. Quoi qu’il en soit, il regretta amèrement sa décision quand il fut violemment rudoyé par l’approche trop proximale de l’un d’entre eux, il parvint à se ressaisir au tout dernier moment, mais ce n’était que le début. En les observant, il comprenait maintenant ce qu’ils étaient venus braver.


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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Mar 03 Mai 2016, 18:17

Où es-tu ? s'interrogea Neah. Il ne cessait de regarder de droite à gauche dans l'espoir d'apercevoir son Humaine, mais l'affluence de citoyens ou d'étrangers au sein de Caelum était si compacte qu'il ne risquait de ne pas se faire entendre au-dessus du capharnaüm ambiant. L'Ange lâcha un soupir purement agacé, retenant même une insulte hasardeuse. Dommage qu'ils ne possédaient pas un lien si puissant qu'il pourrait la retrouver en un claquement de doigts ! Se mettant à réfléchir en essayant de se calmer, le jeune homme essayait de se montrer rationnel : il lui était impossible de la retrouver dans cette masse grouillante, il ne lui restait que l'Arène ou le lieu de réception. Que ferait Mancinia en premier ? ...Sans aucun doute présenter ses respects à la Reine Edwina. Elle n'irait pas se battre dans une Arène avant d'avoir au moins saisi cette opportunité, car même si la régente était désormais une ennemie de ses croyances, l'Humaine savait encore où était ses priorités. Et que de ses actions n'étaient pas sans conséquences, vu qu'elle était une membre très en vue auprès des siens. Neah n'était pas sans savoir que sa Protégée avait reçue de nombreux honneurs au sein des Magiciens, un titre et des terres, ce n'était pas quelque chose de négligeable, mais il n'en savait pas l'exacte raison et elle ne lui avait pas plus donner d'informations...

Rien que ces éléments indiquaient que la réception donnée en l'honneur de la victoire de son équipe était le meilleur endroit pour la trouver. C'est sans attendre que l'Ange change de direction pour se rendre au château. En arrivant sur les marches et en observant le toit de l'édifice pour le détaillé, Neah prit conscience qu'une nuit sombre et sans clarté tombait sur Cael, donnant une certaine ambiance lugubre à cet endroit qui se voulait animer. Et c'est alors que la pluie s'abattit, provenant de nuages à l'aspect démesuré. Le jeune garçon se mit à courir pour ne pas trop salir sa tenue et au-dessus de lui, il ressentait l'électricité courir sur l'air et atteint avec un timing parfait la salle de réception avant qu'un éclair ne s'abatte dans son dos. Dommage que sa tenue blanche était mouillée, mais elle sècherait bien vite avec l'ambiance festive qui régnait en ce lieu. Entre la musique et les paires en train de valser dans des danses qui lui échappaient. Ce n'était pas les mêmes moeurs. L'Ange rasait les murs depuis son entrée, loin de lui l'envie de converser avec un potentiel adhérant à la croyance de Sympan. Il n'avait vu que trop de dégâts commis en son nom à Räska. Mais comment allait-il la retrouver là-dedans sans un guide ? Ce n'était pas possible de croire à un miracle, alors mieux valait songer à la pratique.

Toute personne normalement constituée viendrait une fois près des boissons et de la nourriture mise à disposition, Mancinia ne manquerait pas de faire pareil à un moment ou un autre. Un espoir non dénué de sens. C'est à ce moment qu'il sentit quelque chose couler au-dessus de sa lèvre de manière désagréable. En mettant sa main contre son visage en croyant qu'il avait la goutte au nez, il sentit une odeur d'acier écoeurante lui monter aux narines. Ainsi qu'une odeur familière qu'il aurait espéré ne pas recroiser de sitôt. Celle du sang. Mais pourquoi sa main empestait-elle le sang ? Est-ce qu'on l'avait blessé sans qu'il y prenne garde ? En redressant ses mains devant son visage, l'Ange demeura un instant médusé. Prenant conscience que sa tenue, tout comme lui, était couverte de sang. A côté de lui se trouvait une ravissante jeune femme et il eut un instant d'hésitation en l'observant. Nul doute qu'une telle chose ne la laisse pas indifférente. Lui-même ravalait difficilement sa salive.

Mais qu'est-ce que… ?

Un cri retentit à l'extérieur à l'Ange comprit que les choses ne se passaient pas exactement comme ils l'auraient tous voulus. Le résultat est qu'une pluie de sang tombait et demeurait visible au regard de tous ceux présents dans la salle. Pourquoi pleuvait-il de ce liquide carmin ? Quelqu'un essayait-il de faire une mauvaise plaisanterie ?

Mademoiselle, pardonnez-moi, est-ce que vous auriez un mouchoir ? Ce serait au moins pour m'enlever ça du visage...

Post II | 710 mots

Résumé II:


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Mer 04 Mai 2016, 15:42

Même s'il s'était écarté quelque peu de la Souveraine, Raeden n'avait pu s'empêcher de remarquer qu'elle ne semblait pas être au meilleur de sa forme. Etait-elle souffrante ? Ou bien quelque chose d'autre la tracassait bien plus que de raison ? Quoiqu'il en soit, le Bélua se promettait de garder un œil sur elle et sur son état, en espérant que cela ne soit rien de grave. Mais ses pensées furent assez rapidement détourné de ce sujet d'inquiétude quand le Démon – qui avait quand même suivi son mouvement finalement – s'adressa une nouvelle fois à lui et pour lui parler cette fois de la possible relation entre l'Homme-ours et l'Ultimage. Apparemment, tout le monde ou presque était au courant des sentiments qu'il entretenait à l'égard d'Edwina. Et bien, soit. De toute façon, il avait été un des participants au duel pour obtenir sa main. Evidemment, la plupart qui avaient joué le jeu n'étaient là pour les beaux yeux de la Magicienne et par amour pour elle, mais il ne suffisait de pas longtemps en compagnie de l'Immortel pour comprendre les émotions profondes qui l'animaient. Le pire en fait, c'était que le Plantigrade n'arrivait pas à savoir si Zane était sérieux ou s'il était en train de se moquer de lui. Certainement des deux à la fois.

Je prends note de vos considérations et de vos … Conseils.

Il suivit du regard le Vil tandis que celui-ci s'éloignait enfin. La Reine était toujours en conversation avec le jeune homme. Pour ne moment, il ne pouvait pas faire grand chose d'autres qu'attendre qu'ils aient fini. Mais rien ne l'empêchait de se rapprocher un petit peu d'eux. De toute façon, les derrières paroles du Démoniaque résonnaient encore dans son crâne. Il était vrai que la femme que son cœur avait choisi n'était pas n'importe qui. Evidemment, Faline non plus n'avait pas été n'importe qui, d'une certaine façon, vu qu'elle avait été son élue. Mais les circonstances aujourd'hui étaient différentes. Edwina était quand même une reine. La dirigeante de tout un peuple, qui évoluaient dans des sphères bien plus hautes que les siennes. Il avait eu l'occasion de côtoyer un petit peu ce niveau là de part la position hiérarchique de sa fille chez les Vampires mais il se doutait que ce ne serait pas facile quand même. Il suffisait de repenser à ce qui s'était passé un peu plus tôt, avec le fait qu'elle avait choisi le Pendragon pour première danse. Peut être qu'elle l'avait fait parce que c'était par lui qu'elle voulait commencer mais sans cela, il y avait indubitablement sa position qui faisait qu'elle ne pouvait faire passer un chef de caste, surtout celui-ci, après une personne lambda.

Vous avez bien bu?!

La phrase surprit le Bélua tandis qu'il se retournait vers l'homme qui l'avait prononcé. Il n'eut pas le temps de réagir avant de sentir une profonde douleur dans son ventre, une lame glaciale qui lui déchirait les entrailles, plusieurs fois de suite. D'un geste du bras, il essaya de repousser son agresseur mais celui ci avait déjà reculé d'un pas et observait avec un rictus aux lèvres le sang de sa victime se répandre sur ses braies. Tout autour d'eux, des cris commençaient à résonner tandis que d'autres tueries avaient lieu. Il n'avait apparemment pas été le seul visé. Un peu partout, des hommes et des vêtus de noir et d'or avec un croissant de lune couché sur le front s'en prenaient aux invités, mais pas si au hasard que cela. Qui étaient-ils ? L'Ursidé n'en avait aucune idée. Et de toute façon, il avait d'autres préoccupations. Le froid de la lame était à présent remplacé par un volcan ardent qui ravageait ses blessures, tandis que le liquide carmin s'échappait des plaies à gros bouillons. Il était incapable de réagir, de faire quoique ce soit.

D'ailleurs, son propre corps ne le portait plus et il s'écroula par terre tandis qu'il marre vermillon s'étendait autour de lui. Il allait très probablement mourir, incapable de se soigner et pourtant, ce n'était pas ça qui occupait son esprit à l'instant. C'était de savoir qu'Edwina était peut être elle aussi en danger et qu'il ne pouvait rien faire pour elle, qu'il ne pouvait pas la protéger ou la mettre à l'abri.Son regard qui se troublait de plus en plus la cherchait. Il voulait la voir, la savoir en vie et même temps, il redoutait de tomber sur son corps, de la voir blessée ou même pire, morte. Il avait déjà vu une fois la femme qu'il aimait mourir sous ses yeux. Il ne le supporterait pas une deuxième fois, même si c'était quelques instants avant son trépas.


Edwina …

Dans un dernier souffle.

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Mer 04 Mai 2016, 19:12


L'Orishala ne cilla pas devant sa blonde. Si belle dans ses bras, il n'hésitait pas à la faire tournoyer, sentant ses jambes effleurer les siennes. Le discours qu'elle lui tint était plus que judicieux quant à sa nouvelle réputation. Les bienfaiteurs comme elles, beaucoup préféraient les voir morts que vifs. Un rictus complice naquit sur les lèvres du bronzé et il répondit avec malice « Je suis sûr que tu ne doutes pas un seul instant de ma venue... » Elle le lui avait proposé deux fois, et ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, loin de là. Cocoon aimait être dans la confidence. La Khælessi avait une vie privée, cachée, dissimulée et il n'en connaissait pas un seul pour cent, mais la relation qu'il entretenait avec la Sirène suffisait à satisfaire ses envies de proximité.

« Mariée, toi ? » Le bronzé haussa un sourcil, cachant le petit sourire qui glissa sur son visage le temps d'un instant « Cet... amant n'a pas du saisir la bonne manière de te posséder. Mais j'applaudis sa réussite. » Personne ne pouvait penser que Vanille aurait eu, un jour, la bague au doigt. Elle n'était pas la femme au foyer désespérée que l'on pouvait apercevoir dans quelques chaumières « Je ne te savais pas si tolérante... A moins qu'il soit assez fort pour résister. Ca ne m'étonne pas que tu aies l'audace de m'inviter au nez et à la barbe de ton mari. » Il profita d'un mouvement virevoltant pour venir cueillir ses lèvres dans un baiser fugace. C'était cette complicité qu'il aimait. Peu importe qu'il la connaisse ou non.

Le sujet de discorde arriva, évoqué par le Titan. Vanille était pleine de ressources, à n'en pas douter, et s'il lui en parlait ce n'était pas de manière anodine. Presque comme s'il avait pu le prévoir, elle s'intéressa de plus près au sujet « Je connais bien l'ampleur de ton champs de compétences, bien que tu ne cesses de me surprendre. Les femmes seront ma perte. » Revenant au sujet initial, il évoqua alors « Le Fjord est sur des terres que j'ai prêté. Je me suis tiré une flèche dans le genoux en faisant ça et la frontière est dorénavant en tension permanente. On se défend, mais ils sont sauvages, plus que nous. » Se mordant l'intérieur de la joue, il s'agaça « Mon problème n'est pas vraiment là en réalité. La guerre je la fais. Ce que je crains c'est le lien que j'ai tissé avec Yulenka. Je me fous de le garder, mais je refuse qu'elle m'atteigne d'une quelconque manière avec. » Leurs rapports avaient toujours été explosifs et en y réfléchissant bien, ils ne s'étaient jamais entendu. S'il ne lui rendait jamais visite, ce n'était que pour cette raison. Ils n'avaient rien a se dire et lorsqu'il lui parlait, souvent elle répondait avec moquerie. Juste penser à elle l'énervait en réalité. Il profita de la fin de la danse pour s'éloigner de la piste, laissant les autres continuer sur un autre thème « J'accuserai bien trop le coup si je devais briser le lien. Je veux simplement qu'elle... M'oublie. Tu ne peux pas t'imaginer comme cette situation me désespère ! J'ai l'impression d'être pris dans un étau, et tu sais combien je déteste ça, et de ne pouvoir me sortir de là par aucun moyen. » Il soupira « Maintenant que j'y pense, ce ne serait même pas une bonne idée que Zaäshiel fréquente Mégido, car elle n'hésiterait pas à l'éventrer si elle le croisait. Il me ressemble trop pour lui mentir, et avec tout ses pouvoirs... » Cocoon finit par croiser les bras, finissant sur une note peu positive. Vanille était une des seules à savoir la situation exacte en réalité. Personne ne se doutait que ceux qui en souffraient le plus, étaient ceux à s'être fait du mal « Malgré toutes tes facultés, je doute que tu puisses en fait réellement m'aider. Tu dois être informée des quelques évènements ponctuels je pense et ce conflit est, pour le moment, assez silencieux. En réalité, il se passe plus entre elle et moi, qu'entre nos peuples. »

Au bout de quelques minutes, quelque chose changea dans l'environnement. Le ciel se noirci et gronda. Des gouttes tombèrent partiellement à des endroits, touchant certaines personnes, comme une pluie fine. Seulement, les premiers mouillés dénoncèrent également les premiers morts. Les corps explosèrent, se démembrèrent immédiatement. Son cette vision, l'Orisha chercha son fils des yeux « Protèges-nous, je vais le chercher. » Ses sens en alerte, il ne fit pas deux pas qu'il distingua alors le petit môme ensanglanté et seul « Papa... ? » Le petit regarda ses mains, avant de se faire attraper vivement par son père qui revint rapidement vers la Sirène « Le château... Dépêchons-nous. »

Mots : 830
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Mer 04 Mai 2016, 21:01

Danser était un art en soi. Un art qui demande beaucoup de patience et de passion. Cependant, ce n’était pas tous les gens qui avaient ce don offert à leur naissance. Pour ma part, j’avais appris en incarnant Constance. Pour obtenir certaines informations, j’avais appris à charmer de différentes façons telles que la danse. Mes pas de danse allaient au rythme de la musique comme si ce dernier était imprégné dans mon sang. Pendant que je dansais, je prenais grand soin de faire suivre le corps du jeune homme à mes mouvements. Bien que je regardais exclusivement son visage, j’avais l’impression de sentir quelque chose lorsque je dansais. Un petit quelque chose qui n’était pas là il y a peu de temps. Un sourire en coin se formait en guise de satisfaction. Ce simple signe de la part du jeune homme démontrait que je n’avais rien perdu de mon talent. Il n’était pas facile d’incarner quelqu’un d’autre, mais l’isolement que j’avais fait à plusieurs reprises m’avait permis de peaufiner ma seconde personnalité. Pendant que nous dansions, je pouvais remarquer qu’il y avait de plus en plus de monde sur la piste de danse, le bal semblait attiré des gens de différentes races ce qui était plutôt intéressant et amusant.

Cela prit un certain temps avant que le jeune homme répondit à ma question. Cependant, je pus observer un peu plus près le visage du jeune homme. Malgré la lumière ambiante variable, j’avais l’impression qu’il était légèrement plus rouge qu’au départ. Cette idée de lui plaire ne me laissait pas indifférente. Pas que j’avais des sentiments pour lui, mais pour voir que je n’avais pas perdu de charme au cours des années. La réponse du jeune homme fut légèrement gauche au départ. Cela confirmait davantage mes suppositions à propos de mon charme. Cependant, il se reprit d’une belle façon. Le nom du jeune homme ne me semblait pas inconnu. Est-ce que je l’avais déjà croisé quelque part? Mon esprit ne m’était guère utile en ce moment. Bref, peut-être que nous nous étions simplement croisés et que j’avais entendu son nom quelque part perdu dans le vent. La question me fut renvoyée telle qu’un chevalier qui vint à la rencontre d’une princesse. D’un grand sourire, je ne pus me retenir de lui répondre.

- Je me nomme Constance. Je suis ravi de faire votre connaissance et merci de m’avoir accompagné pour cette danse. Vous êtes un merveilleux danseur!

Pour le remercier, je fis quelque chose que jamais je n’aurais osé faire en tant que Lysis. L’ayant sous ma possession pour le temps de la danse, je fis légèrement dévier mes bras pour entourer l’homme et lui offrir un câlin digne de ce nom. Ma chevelure vint frôler délicatement le visage du jeune Toble. Le doux parfum qui émanait de ses derniers vint se glisser dans les narines du jeune homme pour stimuler ses sens. La proximité des corps me permettait de sentir la musculature du jeune homme au travers de ses vêtements. Le jeune Toble Rone, qui montrait des signes de faiblesse, ne devait sûrement pas être indifférent en sentant les courbes de mon corps tout contre lui. Bien que la danse était fort plaisante, je comptais le quitter pour réaliser d’autres tâches. Ce fut lorsque je m’éloignai de lui que je pus m’apercevoir de quelque chose d’étrange. La température semblait avoir changé. Une obscurité angoissante se dessinait dans le ciel. Je vis tomber des gouttes de pluie... Non, ce n’était pas de la pluie. C’était du sang! Il y avait du sang qui tombait du ciel. Je fronçai les sourcils. Étant météorologue, je savais éperdument qu’il y avait quelque chose de malsain dans tout cela. Il y avait quelqu’un ou quelque chose qui se tramait. Ce n’était nullement naturel! Par contre, son attention se tournait plutôt vers une femme qui hurlait. Constance ne put s’empêcher de se retourner et voir un esprit qui se matérialisait. Elle semblait paniquer et vouloir montrer quelque chose. Au moins où je tournais le regard vers le jeune Toble, ce dernier fut poignardé soudainement. Je n’avais rien vu venir. La personne qui avait fait le coup avait été subtile et avait bien caché son jeu. À la seconde que je vis son visage. Une forte pression se fit sentir au niveau de son cou. L’être ne comprit pas sur le coup, mais il tomba rapidement contre le sol. Le manque d’oxygène qu’il avait subit pendant quelques secondes était assez fort pour le mettre au sol. N’ayant fait aucun mouvement, rien ne laissait présager que cela provenait de ma personne. Par la suite, je ne pus m’empêcher de me rendre à Toble qui était à genou à terre.

- Toble!?! Est-ce que ça va? Tiens bon...

Je savais très bien que la réponse était non, mais je n’avais rien d’autres qui me venait à l’esprit. Lorsque je déposais ma main sur son dos, je pus sentir qu’un liquide chaude le recouvrait. Je n’étais pas idiote et je savais très bien qu’il s’agissait à du sang. Étant dans un lieu peu approprié pour faire des soins, je décidai de l’amener sur une chaise. Utilisant ma force, je le soulevais de peine et misère et l’amenait sur une chaise. Lorsqu’il fut installé, je pouvais désormais le soigner le mieux que je pouvais.

- Toble, restes conscient, parle-moi de toi pour te garder réveiller!

Voulant arrêter le sang de couler, je cherchais un tissu quelconque. La premier chose que je vis est la nappe d’une table encore propre. D,une main habille, je tirai la nappe et rien ne bougeait de la table. Le geste avait été rapide et n’avait fait aucun bruit. Je repliais la nappe le plus rapidement possible voulant faire un bandage sur sa plaie et qu’elle cesse le plus possible de saigner. Maintenant, le sang qui tombait du ciel ne m’importunait plus. C’est celui de Toble qui me préoccupait.

3ième post - Info:
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Mer 04 Mai 2016, 22:27

Naksatra avait les bras le long du corps et espérait que me déchu qu'il avait en face se calmerait et ferai le bon choix. Il ne pouvait tout simplement pas lever la main sur un autre déchu qu'il avait lui-même provoqué. Certes, il ne l'avait pas fait exprès, mais le mal aussi peu soit t-il à ses yeux avait été réaliser pour l'autre homme. Alors qu'il remarquait que son regrettable adversaire s’apprêtait déjà à lui sauter dessus, il se passa une chose plutôt étrange et ironique? Comme pour calmer ses ardeurs, une trombe d'eau apparaissant de nulle part, tomba sur le brûlé. Le calciné fut tout aussi surprit que lui, à une différence près, le déchu contre qui il allait se résoudre à combattre, retourna sa colère contre la personne qui avait apparemment lancé le sort : La femme en armure. Il l'avait vu combattre ses adversaires et encore, les malheureux qui avaient tentés de se battre contre elle, ne méritaient pas le simple qualificatif qu'était le mot adversaire, courageux était plus approprié.

Qu'importe qui était cette femme, il ne pouvait laisser son compère l'agresser. Il courut vers le déchu calciné pour l’arrêter dans sa tache. Il se positionna devant lui et il lui murmura un seul mot

- Désolé

Et de par sa main gauche, lui envoya un uppercut afin de le calmer. Il savait que dans le monde, il excisait un pouvoir permettant d’apaiser les esprits. Dommage que lui ou une autre personne ne l'ai pas en sa possession. Laissant le soin au déchu de se reprendre, il s'adressa à la femme.

- Je vous prit de bien vouloir excuser la conduite de cet homme, si il est dans cet état de colère c'est uniquement ma faute. Maintenant si vous vous le voulez bien, je vais me retirer avec lui.

Il retourna voir le déchu brûlé, mais il fut interrompue par un intervenant qu'il avait presque oublié, il ne le vit pas, cependant au son de sa voix et de ses propos, il reconnut Zane. Tentant d'être le plus détendu possible, ce qui n'était pas gagné, il s’adressa au démon, tout en essayant d'enlever le bras puissant qui l'entravait.

- Eh ! Za Za Zane ! Mais ... Qu'est-ce que tu racontes ? Tu ... Tu m'as l'air bien portant ... Non ?

Il essaya tant bien que mal de savoir ce qui s’était passé et de pourquoi il se retrouvait menacer par se dernier, mais il s’embrouillait plus dans les mots qu'autre chose. Il se passa une autre chose à laquelle il ne s'attendait pas : Le démon relâcha son emprise et semblait attiré par d'étranges hommes, Naksatra remarqua que le groupe singulier avait tous des sortes d'orbes à la main. Ils s'en servaient comme un détecteur, tantôt les orbes devenaient blanches, tantôt elles devenaient noirs. Dans le dernier cas, il vit les hommes qui se déplaçaient de manière peu rassurante. Quelques secondes après, ils entendit plusieurs hurlements venant de partout autour de lui. Au moment instant, comme dans un élan divin, il crut remarqué dans le ciel, déjà bien noir de part la nuit, se recouvrir de nuages noirs, il en était certain car les étoiles et la lune disparurent.

- Mais qu'est-ce qui se passe ici ? dit-il à haute voix, mais néanmoins pour lui-même.

Alors qu'il regardait la femme en armure et le déchu calciné, un homme qui était à environ cinq mètre de lui, explosa dans une gerbe de sang.




Spoiler:
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Jeu 05 Mai 2016, 00:32

Sa réaction avait été idiote, excessive… Elle avait encore des frissons. Mais elle aurait pu rester. Elle s’était laissée guider par un caprice futile, un peu comme une gamine. Comment se faire remarquer… pour un peu d’eau. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait en avoir peur. En même temps, elle ne comprenait pas comment on pouvait ne pas en avoir peur. C’était froid et étrange… Ca collait à la peau sans la coller. Ca s’imprégnait de tout et se laissait imprégner par tout… Elle n’arrivait pas à focaliser sur autre chose.

   Elle avait besoin de se défouler. Pourquoi ne pas retourner au tournoi ? Elle n’en avait plus vraiment envie. Elle savait, pourtant, que ça lui ferait du bien. Elle se leva, s’étira un peu, puis alla vers l’arène.

   Elle ne savait pas si elle regrettait d’avoir abandonné Sacrys. Il lui avait d’abord fait bonne impression. Mais c’était vite passé, et le coup de l’eau lui avait fait faire un immense pas en arrière. Elle réfléchissait à ce qu’elle pensait réellement de lui, maintenant qu’elle avait pu prendre un peu de recul. Il n’avait pas été si exécrable, en fait… enfin si… enfin… peu importait. Il devait tranquillement être en train de danser avec la peste Eternam, et tous les problèmes avaient dû s’envoler.

   Ce ne fût qu’arrivée à l’arène qu’elle remarqua l’atmosphère pesante qui régnait en ces lieux. Elle leva les yeux, suivant le regard des personnes qui l’entouraient. Il faisait nuit, certes, mais quelque chose avait changé. Il faisait plus sombre… Des nuages avaient couvert le ciel. Elle n’avait jamais vu un ciel aussi noir et opaque. Comme si ce plafond était descendu de plusieurs kilomètres. Un cri retentit et Djinshee fit volte-face. Elle sentit une goutte tomber sur son épaule. Il pleuvait ! La panique s’empara de nouveau d’elle. Sans chercher à en savoir davantage, elle tourna la tête, à la recherche de l’abri – n’importe quoi – le plus proche. Ce fût sans compter le fait qu’il n’y en avait pas vraiment. Les gouttes étaient de plus en plus nombreuses. Le château ! elle allait retourner au château ! Celle qui tomba sur sa joue lui fit remarquer qu’il y avait un problème. Elle passa vite sa main sur son visage pour se libérer de cette sensation terriblement désagréable. Le liquide n’était pas transparent. Il n’était pas transparent, et elle n’était pas la seule à paniquer. Et l’odeur n’avait rien de normal… du sang ? Un bruit immonde près d’elle lui fit faire un bond. Du sang partout…

   Elle ne respirait plus, elle hyper-ventilait. Son corps prit naturellement feu, et elle se précipita en direction du château. La gorge et les dents serrées, l’air peinait à entrer dans ses poumons. Elle faillit oublier de s’éteindre une fois à l’intérieur. Elle n’était, bien entendu, pas la seule à s’être réfugiée ici, et pas non plus la seule à être couverte de pourpre – bien que dans son cas, il fût séché.

   Il y avait énormément de monde, en fait. Trop. Oppressant. Et agité. Ils étaient tous coincés dans ce hall pour échapper à… cette pluie… de sang. Comment … ? … il pleuvait du sang ? Vraiment ? Pourquoi ? C’était à n’y rien comprendre.

   Elle se faufila dans la foule, dans l’espoir de trouver un endroit moins à l’étroit. Elle trouva, à un bout de l’immense salle. Malheureusement, elle doutait que ce coin reste « vide » très longtemps. Ben tiens… Un homme à la tignasse noir de jais s’approcha d’elle. C’était à peine si elle pouvait discerner ses yeux. Elle le considéra d’un air sombre, agacée qu’on ne la laisse pas profiter d’un instant de « calme », avec la pluie terrible qu’elle venait de se prendre. Elle soupira. Enfin bon, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Son regard descendit au niveau de sa ceinture. Elle garda une expression neutre, même si de la méfiance se réveillait en elle.


   Ses manches étaient anormalement longues, pour cacher ainsi ses mains, non ?

~665 mots~

Résumé post 7:
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Jeu 05 Mai 2016, 06:06


L'orisha n'avait pu s'empêcher d'afficher un sourire suite à la réaction de Wriir versus le combat qu'il venait de faire, ou plutôt le jeu qui en avait découlé. Après tout un bal était fait pour s'amuser et une arène mise à disposition pour se battre, ceci incluant dans la défaite, l'humiliation légitime de l'adversaire pour avoir osé défier. Chacun était libre de faire comme bon lui semble pour arriver à ses fins après tout. De la magie à la force brute, en passant par le charme, la diversité ne manquait pas au menu. Ethan se faisait même un plaisir de prendre le temps de regarder chaque combat de la Reine de la nuit, appréciant de voir les possibilités de celles-ci pour soumettre ses opposants.

Bref intermède que Yulenka prit le temps de résoudre par une douche froide après avoir abordé l'aspect courage que de venir s'adresser à elle en ses temps tumultueux. Il se fait un plaisir de lui répondre.
- La témérité apporte son lot de satisfaction et de liberté après tout. Qui sait, cet entretien sera vu comme un acte de diplomatie ? Je ne dirais pas non de connaître votre version de cette histoire lorsque le temps le permettra pour éclaircir mes horizons.

À travers des discussions, Calli était malheureusement sur son départ, il aurait aimé pouvoir prendre un peu plus de ses nouvelles mais il n'avait que la possibilité de se résoudre à une prochaine fois. Celle-ci semblait un peu pressé de rejoindre un autre endroit que l'arène, peut-être dû à l'échange avec la vampiresse mais tout cela ne le regardait pas. Se penchant pour être à la hauteur de son tigre et en prendre soins alors qu'il levait les yeux pour continuer à parler avec Yulenka. Nul doute il était entre deux feux... celui de son roi qui l'a envoyé faire preuve de diplomatie pour mettre un frein à la guerre dont le brasier devient ardent au gré des jours.  De l'autre, cette rencontre imprévu avec la demoiselle aux cheveux bleus qui était nul autre que la Reine des vampires. Une certaine amitié c'était développée avant qu'il n'apprenne son statut, information qui n'avait pas tendance à le faire changer d'avis, après tout l'habit ne fait pas le moine.

La discussion fut toutefois trop brève, Ethan se redressant d'un bond en entendant les hurlements puis silence immédiat de ceux qui s'exprimaient de vive voix la seconde précédente. Ethan regardant l'arène, son prochain adversaire qui s'approchait, ce dernier n'ayant pas prit connaissance des événements qui venait de se déclencher. L'Orisha attrapa le poignard à sa ceinture alors qu'il le voyait foncer vers lui en courant de façon soudaine. Il attendit qu'il soit à porté de tir pour lui lancer la lame en plein coeur mais il n'en eut pas l'occasion. Le pauvre bougre explosa littéralement, laissant tout juste le temps à Ethan de se retourner, sentant quelques débris sanguinolent l'atteindre au dos. La seule chose qu'il avait eu le temps de voir était cette pluie de sang venu des nuages, était-ce là l'effet d'une puissante magie ou sortilège ? Pour le moment il fallait courir se mettre à l'abri de cet bruine mortelle, la château n'était pas si loin mais le risque était grand alors que le rideau rouge se rependait de plus en plus.

Tempête c'était fait pégase, prêt à s'envoler vers un ciel plus clément mais un coup d'oeil des environs ne donnait pas confiance. Tout le secteur semblait couvert par ces nuages de sang et s'en approcher en volant ne risquait que de décupler les chances de mourir. Ethan regarda l'animal dans les yeux, communiquant avec lui par télépathie, réclamant qu'il soit félin de nouveau et s'élance vers le château de le plus vite possible. Tout se passait si rapidement, la pluie ne tombait que depuis quelques secondes mais le temps semblait une éternité. Le tigre obéissant à l'ordre, l'orisha se tourna vers la vampire.
- Vous venez ?  

701 mots
Résumé:
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Jeu 05 Mai 2016, 11:32


Yulenka scrutait Ignis comme si elle dévorait son âme des yeux. Le mignon petit jouet qu'il était.... C'était comme si elle pouvait sentir la fureur qui émanait de son être, et qui ne faisait que l'amuser encore plus. Un vague sentiment fugace vint la titiller, quelqu'un essayait d'user d'une quelconque magie sur elle.... Essayait seulement. Sa résistance était bien trop écrasante comparé à la puissance de son assaillant.... Se pourrait-il que son "jouet" soit l'investigateur de cette tentative ? A bien y réfléchir, c'en était même évident. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la vampiresse, qui s'approcha du grand brûlé, poussant l'audace jusqu'à glisser un doigt sous son menton, pour orienter son visage vers le sien. Elle le subjuguait, elle le savait, et elle en profitait sans la moindre vergogne. Et toujours en usant de la fascination qu'elle avait sur lui, elle se permit de le narguer.

-Allons, allons, inutile de s'acharner sur moi de la sorte, vous voyez bien que cela est vain..... En plus vous allez finir par vous fatiguer. Et je suis sûre qu'au fond de vous, vous me trouvez foncièrement sympathique..... N'est-ce pas ?

Elle n'avait pas grand mérite à en être sûre, puisqu'elle n'hésita pas à user de ses pouvoirs pour paraître encore plus irrésistible et adorable aux yeux du déchu. Elle continuait de s'amuser avec lui, jouant à présent avec les sentiments qu'il éprouvait. Elle avait sapé sa colère sourde en lui imposant un sentiment d'attrait et d'affection d'une puissance encore bien plus importante que sa fureur. Il avait envie d'être en colère contre elle, elle l'agaçait au plus haut point, mais inexplicablement, il n'y parviendrait pas. Comme si elle était juste trop adorable et envoûtante pour cela.... De quoi le rendre encore plus fou, le décontenancer au plus haut point. Mais alors qu'elle s'amusait à ses dépends, voilà que son ex victime intervint pour lui coller un bon coup qui l'assomma à moitié. Yulenka fit une moue avant de se tourner vers Nakastra et lui dire.

-Mais voyons ! Ne me l'abîmez pas, il n'y a que moi qui ait ce droit, et qui puisse autoriser cela à autrui. Et ne vous embêtez pas à l'évacuer, je ne compte pas en faire mon repas non plus.

Yclipt observa surpris sa reine. Depuis quand avait-elle ce genre de rapport avec quelqu'un ? Qu'une reine vampire puisse jouer avec des hommes, c'était naturel, mais qu'elle en vienne à faire d'un individu en particulier son jouet de prédilection, c'était autre chose. Qu'il le veuille ou non, Ignis était devenu sa propriété, et il n'y avait à présent plus qu'elle qui avait le droit de le tourmenter et de le corriger. Enfin selon sa volonté. Si dans un sens cela offrait une certaine sécurité au déchu, cela lui annonçait aussi des temps très difficiles à venir. Devenir le jouet de Yulenka, il fallait vraiment être maudit. Qu'avait-il bien pu faire cet homme, pour s'attirer ainsi l'attention de la vampiresse ? Un question qu'il demanderait plus tard à sa reine. Celle-ci laissa Ignis se remettre du choc du coup, et se tourna vers Ethan, souriant à sa réponse qui lui allait bien.

-Votre audace vous fait honneur, mais les hélas les raisons de cette situation sont graves, et je ne saurais dire s'il est possible de pouvoir les régler aussi simplement. Mais si vous voulez connaître la vérité sur cette triste affaire, je me tiens disposée à vous raconter les tenants et aboutissants de cette situation. Ce serait mentir de dire que les tensions ne sont pas, mais en réalité, elles ne sont pas si virulentes au vu du contexte, c'est même plutôt calme comparé à ce que cela pourrait être. Dans l'absolu, le plus gros du conflit se passe essentiellement entre moi et votre souverain.


Dans ce "conflit", les vampires réagissaient et se battaient davantage par fierté que par conviction profonde. L'Impératrice devinait que les conflits n'allaient pas s'étendre sur des années dans une guerre digne des plus grandes boucheries, sous réserve qu'il n'y ait rien pour envenimer les choses. A terme, ces hostilités cesseraient d'elles-mêmes. Et les seuls qui garderaient rancœur l'un envers l'autre, ce serait elle et Cocoon. Voir peut-être même seulement elle envers Cocoon. Il lui semblait qu'il l'avait si vite oublié, relégué au passé sans autre forme de procédure. Comme s'il s'était débarrassé d'elle comme une vulgaire pelure de pomme.... Elle ne savait pas ce qu'il pensait, ni même comment il se sentait depuis qu'il avait pris cette décision aussi absurde qu'elle lui avait été douloureuse. Avait-il seulement eu des regrets ? S'était-il contenté de lui tourner le dos et de l'ignorer ? La détestait-il, la méprisait-il ? Avait-elle fait quelque chose de si grave et impardonnable pour qu'il en vienne à lui faire une telle trahison ? Elle n'avait jamais trouvé de réponses à ces questions. Des hypothèses tout au plus. Et au final, rien qui ne lui avait permis de mieux digérer la chose. Elle chassa rapidement ces pensées de son esprit. Elles ne lui apportaient jamais rien d'autres que colère, amertume, tristesse et questionnement. Il était vain et stupide de se faire souffrir inutilement.

Elle décida d'aller se changer les idées en allant corriger comme il se devait son septième adversaire. Mais alors qu'elle se dirigeait en direction de l'homme, ce dernier se mit littéralement à exploser devant elle. Stupeur générale, Yulenka elle même ayant de grands yeux ronds. Yclipt tourna immédiatement sa tête vers Yulenka, qui se tourna spontanément vers lui pour répondre à sa question avant même qu'il ne la formule.


-Je vous jure que ce n'est pas moi !!! Je n'ai même pas la capacité de faire.... Ça ! Ne me regardez pas comme ç....

Mais un autre malheureux bougre se mit à exploser, ce qui confirma l'innocence de la vampiresse. Elle leva son regard vers les cieux, y découvrant d'épais nuages sombres et pourpres.... Une pluie de sang... mortelle. Immédiatement, elle revint vers le petit groupe qui s'était formé. Il fallait évacuer et se mettre très vite à l'abri. Yclipt ayant lui aussi remarqué l'origine de la catastrophe qui était entrain de se jouer, se précipita vers Yulenka, soucieux de la protéger, même s'il devait y risquer sa vie pour cela.

Majesté !!!

-Oui Yclipt ne tardons pas !

Dans la précipitation et l'urgence, elle ne mesura guère sa puissance, et alors qu'elle voulait mettre à l'abri Yclipt, Ethan et elle même, sa magie employa un rayon un peu plus important qu'il n'était nécessaire. Ainsi elle téléporta bel et bien Yclipt et Ethan avec elle dans le château.... Mais également le tigre d'Yclipt, Ignis, et en réalité tous ceux qui étaient assez près du groupe. Arrivée dans le château, elle pu reprendre son souffle, observant le carnage qui se passait à l'extérieur via l'une des fenêtres. Une pluie de sang.... Et même pas comestible !!! C'était une honte ! Un véritable scandale ! Ce qui pourrait être un rêve pour les vampires, se révéla être l'un des gâchis les plus pharamineux de l'histoire du yin et du Yang ! Un véritable crève cœur pour un vampire. Mais outre ces considérations vampiriques, l'Impératrice plissa les yeux en observant le ciel. Quelque chose était étrange... Certains individus n'explosaient pas là où les autres périssaient de manière peu enviable. Parmi eux, elle voyait un ange qui essayait désespérément de protéger les gens qui fuyaient vers le château.... Se pourrait-il que cette pluie... Soit une attaque destinée au pro-Sympan ? Elle n'avait aucune preuve directe, et il lui faudrait pouvoir observer davantage les épargnés de cette pluie pour pouvoir établir un lien pertinent. Néanmoins, si cette attaque venait des Aetheri, cela expliquerait la puissance de la magie employée. Elle en était même envieuse pour le coup, car passer l'horreur, il fallait bien avouer que c'était la classe en plus d'être redoutablement efficace !

Elle vérifia que tout le monde allait bien, avant de se glacer d'effroi. Son père.... Où était son père ?! Elle usa de sa détection des auras pour chercher celle de son père à travers la foule. C'était d'ailleurs une sacrée cohue, Yulenka n'ayant pas encore conscience des agressions qui se passaient. Sauf lorsqu'elle repéra son père, au sol, dans une marre de son propre sang. Celui de la vampiresse se figea, et Yclipt suivant le regard de sa reine comprit pourquoi.

-PAPA !

Elle avait à peine finit de prononcer son mot qu'elle était à ses côtés, sa célérité s'étant enclenchée d'elle-même pour répondre à son désir profond d'être le plus rapidement à ses côtés. Un mélange sourd de colère et de peur envahit la vampiresse qui se dépêcha d'user de sa magie pour soigner son père. Il ne devait pas mourir, il n'en avait pas le droit ! Les blessures du bélua se refermèrent rapidement sous l'impulsion de la magie de l'Impératrice. Et lorsqu'il rouvrit les yeux ce fut pour découvrir le regard flamboyant de sa fille qui n'avait plus rien d'humain en cet instant. Elle n'était que la promesse d'une mort violente et la plus atroce qu'il soit. Son regard écarlate et ardent s'était plongé dans celui de son père, et ses traits de vampiresse et de prédatrice semblaient exacerbés. Sa voix elle-même trahissait sa colère difficilement contenue alors qu'elle demandait à son père.

-Qui t'a fait ça.... Montre-moi... Je veux savoir qui... Qu'il réponde de ses actes.... MONTRE-MOI !!!

Elle ne se rendait pas compte de l'autorité qu'elle employait alors sur son propre père. L'aura de mort et de plomb qu'elle dégageait était écrasante et oppressante, rendait le tableau apocalyptique dans lequel ils étaient que plus sinistre et angoissant. Si Raeden parvenait à identifier et à désigner son agresseur.... Il y allait avoir un énième mort à cette soirée.... Et cette fois-ci Yclipt sentait qu'il ne pourrait peut-être pas ni la raisonner, ni la contenir...


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