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 [Rp pour tous - Event] La nuit pourpre

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Lun 11 Avr 2016, 14:20

L'esprit encore quelque peu embrumé, mais nettement plus en possession de mes moyens, je cherchais déjà une nouvelle occupation quand un combat attira mon attention par sa... chaleur et sa luminosité ? Une élémental de feu semblait s'en donner à cœur joie, bien qu'elle eut quelques soucis d'ordre végétal... Le peu de fois où j'avais eu le malheur de parler politique avec ma déconfite d'ancêtre, Bagaya m'avait parlé de ce peuple en des termes peu élogieux... « Ah les Flambés ! Sang vif, esprit lent ! », disait d'un air moqueur. Pourtant, je devais avouer que je retrouvais un peu de l'ancienne moi, celle dont je souhaitais absolument me débarrasser, dans cette jeune fille-là. Que pourrait bien donner une confrontation entre nous deux ? Quelque chose... d'explosif. Ma curiosité était piquée à vif et je la suivais du regard, tandis qu'elle s'éloignait de l'arène, furibonde. Visiblement, elle devait avoir des comptes urgents à régler avec quelqu'un... Captivée par ses mouvements, je ne l'avais même pas sentis approchée et c'est avec surprise, une fois repoussée en arrière, que je compris qu'elle venait de me bousculer... En temps normal, instinctivement, je lui aurais probablement sauté à la gorge, lui sommant de me demander des excuses... D'ailleurs, mon égo en prit un sérieux coup. Pour une fois, j'arrivais à me contenir, à réfléchir à ce que je devais faire... L'approcher et lui demander des comptes ? L'ignorer ? La provoquer ? Je voulais lui parler, attirer son attention, mais mieux valait-il dans un premier temps la laisser achever ses propres remontrances... J'hésitais encore de mon choix, lorsqu'un événement imprévu et désagréable me poussa à l'action.

Un ange déchu était entré dans l'arène, le corps à demi brûlé... Et son adversaire venait d'user de feu... L'homme se mit alors à hurler de terreur, et il ne fallait pas être une lumière pour comprendre l'origine de sa crise. Je voyais là une occasion de me faire bien voir par l'assemblée... Alors d'un pas certain, me détournant de ma cible première, je m'approchais du fou et m'intercalais entre son adversaire et son corps meurtrit. Plongeant alors mes prunelles vertes dans les siennes, tout en prenant soin de l'empêcher plus de reculer d'une poigne ferme, je tentais de le forcer à me fixer, tout en activant discrètement ma magie. Nous, les Dullahans, possédions un pouvoir effrayant pour lequel nous étions souvent la proie de marchands de chaires. Irait-il lire sa fin au fond de mon regard ? Je ne savais pas si ma Parole Sombre fonctionnerait ici... Pouvais-je considérer que dès l'instant où j'avais agis, le déchu avait une dette envers moi ? Peut-être... Je pris une profonde inspiration et, laissant ma magie emplir ma voix, je lui lançais un seul ordre : « Calme-toi ! » Puis, n'ayant pas pensé un seul instant à moi, ma phobie me frappa en plein visage comme pour me punir de l'avoir oublié. Mes mains se mirent à me brûler, mon dégoût des hommes provoqua en moi de fortes nausées. Je me relevais et m'éloignais en toute hâte de l'arène, sans me retourner, une main sur le cœur et l'autre sur la bouche.

Il me fallut plusieurs minutes -l'alcool n'aidant pas- pour retrouver mon calme. Où en étais-je, déjà ? Ma proie initiale était toujours là, c'était une femme, il était donc temps que je passe à l'action. D'un pas décidé, transformant petit à petit mon visage pour que de la colère s'y reflète, je laissais tout mon être se faire posséder par tous ces sentiments négatifs : haine, rancœur, dégoût... Je transpirais le désir de vengeance et de justice. Alors, posant ma main sur l'épaule de la jeune femme, je tentais de l'obliger à me faire face. Laissant transparaître volontairement dans ma voie toute l'hostilité dont Bagaya pourrait elle-même faire preuve face à une élémental, j'engageais les festivités. « Hey ! Ça te ferais fondre de dire pardon quand tu bouscule quelqu'un, la torche ? » J'étais contente de mes allusions, bien que mon ancêtre aurait probablement été bien plus directe que moi. Après tout, je n'en voulais personnellement nullement à ce peuple... D'un coup d'oeil rapide derrière elle, j'observais son interlocuteur. Un alfar. Décidément, les choses pouvaient devenir bien plus pimentés que je ne l'aurais espéré...

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Lun 11 Avr 2016, 19:46

Malgré les prémisses d'une guerre qui s'annonçait une fois encore sanglante et qui de surcroît embrigadait toutes les races, il y avait encore des événements qui à mes yeux, entrait dans cette catégorie décalée d'un point de vue temporel et de goût.

Organiser une réception dans un château pour désigner .... pour désigner quoi déjà ?... peu importe vis-à-vis de la chef des Magiciens me semblait totalement hors de propos. Nous autres les Ombres n'étions pour ainsi dire jamais invités et d'une certaine façon, l'explication était somme toute logique. Par contre, ces mêmes Ombres que nous sommes pouvions à de rares exceptions nous inviter un peu partout. Comme les Magiciens avaient rallié Sympan au détriment des Aetheri, ils étaient d'une certaine façon nos alliés, et je devais voir d'un peu plus près ce qui nous était fort aimablement proposé à Caelum.

Je ne connaissais pas l'endroit, aussi m'habillais très simplement, cette parure de brume que je donnais consistance pour me fondre dans la masse. Voyageant parmi les ombres, je pus arriver à l'endroit désigné qu'avec un léger retard, à en croire l'agitation et le brouhaha de multiples discussions à l'intérieur du château. Les deux endroits stratégiques semblaient être le buffet et l'arène, dont je choisis le dernier lieu, tant visiblement le lieu où se sustenter semblait ne pas me réussir. La convivialité n'était pas mon fort quand boissons et mets saccadaient les phrases.

D'un pas lent suivant un tempo imaginaire, je marchais aussi paisiblement qu'une Ombre puisse l'être vers le fracas des armes et les crépitements magiques. Il y avait bon nombre de badauds dont j'allais grossir les rangs, mais également d'autres prêts à en découdre. La scène était amusante d'une certaine manière. A en croire le but de cette soirée, l'heure devait être à la détente, or l'une des attractions principales était le combat ?... Ces vivants n'en avaient-ils dont jamais assez ? Ils auront bientôt l'occasion de faire couler le sang, et nous serons là pour récolter ce qu'ils auront semer de mortel.

Me penchant sur la balustrade pour y mirer paresseusement les combats qui s'enchaînaient, j'aperçus la Reine des Vampires, et une vague de haine m'envahit. Je n'avais pas la puissance, et n'aurait pas non plus l'opportunité de le faire, mais empaler sa tête comme mon corps s'était brisé sur le mat d'un étendard me picotait les doigts d'envie. A tel point que j'aurai presque éprouvé cette simili compassion envers ce démon qui était toujours là où il fallait pas, alors que ses cheveux tombaient en même temps que sa dignité les fesses à l'air. Ce genre de gestes ne m'étonnait guère de la part de cette race : ridiculiser le plus faible, jouer les coqs dans une basse cour qui leur servait de garde-manger. Pourritures infâmes, puissiez tous vous étouffer dans votre propre sang impur.

J'allais partir quand je reconnus une silhouette plus agréablement connue. Ma très chère Orisha de la cascade. Les quelques Orishas présents m'avaient salué, à ma grande surprise, avant que je ne comprenne qu'à mon détriment, j'avais hérité d'une certaine renommée à l'égard de mon ancien peuple. Et ce en ayant battu à plates coutures, à en croire les résultats finals. Ma rage s'évanouit alors qu'elle remportait son combat. Elle avait toujours eu le sang plus chaud que le mien, et fonçait tête baissée quelque soit les obstacles qui se dressaient devant elle. Après tout ce temps depuis notre première rencontre, elle n'avait pas changé apparemment.

Étant de l'autre côté de l'arène, je me dirigeais dans sa direction pour aller la saluer et prendre de ses nouvelles. Le temps que j'y parvienne, quelqu'un d'autre avait eu la même idée que moi car ils semblaient d'où j'étais discuter. Cela ne m'empêcherait pas d'aller m'incruster en bonne et due forme.

- Fille de la cascade, je te salue. Cela fait un sacré bout de temps, mais je vois que tu aimes toujours autant te défouler. Comment vas-tu Cassiopée ?

Me tournant vers Éthan, et le saluant d'un léger signe de tête, je poursuivis :

- Je dérange peut-être ?...


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Lun 11 Avr 2016, 20:43

Un frisson. Un malaise passager. Des images confuses tourbillonnantes dans son esprit. Des vagues de chaleur intense entrecoupées de coups de froid saisissaient son corps. Andrzej se réveillait en sursaut, haletant et paniqué comme s'il venait de sortir d'un cauchemar affreux mais il ne dormait pas. Il était debout au milieu d'une pièce richement meublée. Il ne reconnaissait pas les lieux et malgré ses efforts, il ne parvenait pas à se rappeler comment il était arrivé ici. Tout cela était très étrange. A la lumière des bougies allumées du lustre qui venaient lécher de leurs lueurs dansantes les pierres et l'or, faisant miroiter les couleurs du spectre lumineux sur les murs de la chambre, le Bélua apercevait une grande commode sans doute faite de bois mais dont les décorations notaient un luxe et un bon goût prononcés. Le blanc du meuble se voyait rehaussé de détails dorés et d'un grand miroir fixé sur la porte centrale. Il se mettait à considérer son reflet en se rapprochant et était complètement surpris par ce qu'il voyait.

Ses vêtements n'étaient pas les siens et il lui fallut plusieurs secondes avant d'être sûr qu'il était la personne dans le miroir. Il portait une paire de bottes de cuir noir recouvrant tout le bas de ses jambes et dont une découpe astucieuse laissait remonter une languette épaisse permettant de protéger les genoux au cas où il devrait s'agenouiller. Un pantalon chaud et blanc était décoré sur les côtés de chaque cuir d'une double ligne dorée remplie en son centre d'une bande de soie rouge sombre. Il était maintenu par une large ceinture elle aussi composée de fine soie rouge. Passant par-dessus, une bande de cuir maintenait, sur le côté gauche, un fourreau garni de son épée. L'arme était au repos dans son étui de métal brossé légèrement recourbé dont l'ouverture et la pointe recevaient une décoration d'argent qui avait été doré par le feu, du vermeil. De fines ciselures courraient le long du fourreau et pointaient une grande richesse dans la finition et la qualité mais cela n'était rien avec l'épée. Andrzej la dégainait partiellement en la prenant fermement par le pommeau lui aussi vermeil et serti de quelques pierres fines. La lame en elle-même était sublime et de remarquable facture mais volontairement inoffensive, il s'agissait d'une épée d'apparat. Reprenant l'étude de sa toilette, il pouvait admirer une chemise de lin à col court qu'un veston noir et épais venait recouvrir presque entièrement. Le col haut était amidonné et agrémenté de plusieurs motifs de cordages dorés au même titre que le bord des manches et la poitrine. Plusieurs boutons de vermeil avaient été disposés avec précaution : deux à chaque manche et une série de trois duos partant du haut ventre jusqu'à la poitrine. Finalement, de fines lattes de bois légers et recouvertes de soie rouge cerclée de coutures argentées étaient fixées sur ses épaules et lui donnaient un aspect tout militaire. Pendant sur le côté de manière à recouvrir son bras gauche, une peau de léopard l'enserrait et les pattes antérieures se retrouvaient sous son aisselle droite, une broche en argent en forme de patte les maintenait fixées ensemble. La dernière chose, des plus étranges à ses yeux, était ce chapeau de fourrure retroussée dont le calot était lui aussi de soie rouge. Un médaillon était épinglé sur la droite, et dont le contenu lui était inconnu, était entouré d'une mince collerette noire et une longue plume de faisan l'utilisait comme fixation.

Après plusieurs minutes à se contempler et étudier les détails de sa tenue, Andrzej se rendait compte qu'il s'agissait là de l'habit cérémoniel officiel de la famille Baran. Il n'avait pu la voir que dans les livres d'histoire et l'imaginer grâce aux récits des anciens. Il était persuadé que cette tenue avait disparu à jamais et pourtant il en avait revêtu une. Dans quel but, quand et pourquoi, il ne le savait point. Il en ignorait même jusqu'à l'endroit où il se trouvait. Sûr qu'aucune réponse ne viendrait à lui, il prenait la situation à bras le corps et sortait de la pièce.

Très vite, des rires et de la musique émanaient de l'étage inférieur et se baladaient au gré des couloirs. Le Bélua, intrigué, en suivait la source en descendant un large escalier de marbre blanc aux balustrades sculptées représentant quelques fresques et passages de contes épiques. Sans même se rendre compte de la situation, ses pas le guidèrent vers la salle centrale du château qui accueillait le bal. Il y avait là un grand nombre de personnes qui dansaient, riaient, devisaient et se défiaient. Andrzej était bouche bée face à pareilles festivités. Si bien qu'il restait dans l'entrée, admirant le luxe des lieux et la beauté des tenues. Il n'avait jamais vu de ses propres yeux un tel rassemblement de finesse.
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Lun 11 Avr 2016, 22:45


 
   
 

Mes oreilles bourdonnaient, ma vision était légèrement déformée, je n’arrivais plus à percevoir ce qui m’entourait, ce devait surement être le contre coup, ou le choc. Mais le contre coup de quoi ? Je me croyais forte, courageuse et sans peur mais voilà que je me tétanisais sur place simplement parce que je venais de péter un bras ? C’était complètement stupide, même venant de moi. Je l’avais voulu, je l’avais fait, alors maintenant je devais assumer. Depuis la fin du combat, je n’avais pas bougé d’un fil, mes mains tremblaient encore quand je décidais enfin de sortir de la zone de combat. Mes pas me ramenèrent vers l’endroit où j’avais déposé mes armes quelques minutes plutôt. Je ne savais pas combien de temps avait duré cet acte, à la fois barbare et jouissif, mais maintenant que la culpabilité avait apparemment disparu, cachée par une montagne d’adrénaline et d’excitation, le besoin de combattre revint sur le devant de la scène, plus fortement. Cependant, alors que j’étais fin prête à trouver un nouvel adversaire, une voix attira mon attention. Automatiquement attiré par les paroles de ce timbre familier, je me retrouvais en quelques secondes devant Ethan, puis Wriir. Mon cerveau devait être totalement déconnecté de la réalité. Je ne voyais pas le lien entre les combats qui faisaient rage ici et leur présence, ou bien étais-je encore trop dopée pour comprendre quoi que ce soit. Je voyais leur visage, je pouvais entendre le son de leur voix, mais impossible de comprendre ce qu’ils me disaient. Je n’arrivais à percevoir que des bruits, une succession de note sans queue ni tête. Le sifflement dans ma tête ne voulait pas s’arrêter, semblant même prendre en intensité au point qu’il finit par me donner mal à la tête. Les couteaux qui ne me quittaient quasiment plus depuis quelques mois, finirent leur course sur le sol, encore une fois, je n’allais pas la force de les tenir dans mes mains alors que je ne rêvais que d’une chose m’arracher les cheveux. Je ne savais pas pourquoi, mais il était clair pour quoi que je devais retirer cette tenue au plus vite, avant de m’évanouir. Secouant la tête de droite à gauche tel un chien, j’ôtais rapidement quelques couches afin de pouvoir à nouveau respirer normalement. A peine avais-je terminer ce laborieux travail que je pus enfin prendre une grande bouffée d’air frais qui sembla calmer mon mal de tête. Le spectacle devait être dés plus bizarre, à mes côté une montagne de vêtement, et moi dégoulinante de sueur et totalement perchée, parfaite en somme. Passant une main sur mon visage, pour retirer la poussière s’y étant accrochée, je décidais de laisser cette derrière en paravent au-dessus de mes yeux afin de les protéger des rayons du soleil. Observant mes deux camarades, l’un après l’autre, je me rendis compte que mon attitude jusqu’à présent avait dû leur paraître bien étrange, plus que d’ordinaire en tout cas.

Il fallait que je garde la face, au moins un instant. Je m’approchais légèrement d’eux, afin de les étreindre. Une accolade brève mais somme toute direct. Un léger sourire dans leur direction, et j’entrais en scène. « Hey. Non, ne t’inquiète pas Wriir, tu ne déranges jamais. » Je vins me poster à ses côtés pour le bousculer légèrement. « Pour répondre à votre question, la même soit dit en pensant, je vais … bien, ouais bien. Et vous ? Qu’est-ce que vous faites ici ? » Je me dandinais d’un pied sur l’autre, incapable de rester immobile plus de quelques secondes. J’avais besoin de bouger, d’action, d’excitation. Alors que je m’étais mise à sautiller entre les deux hommes à mes côtés, un hurlement presque lointain attira mon attention. Le bourdonnement dans ma tête reprit de plus belle. Posant mes deux mains de chaque côté de mon cou, je sentis mes muscles se tendre. Que se bruit pouvait-être exaspérant. « Oh la ferme … » Avant même de pouvoir faire quelque chose, ces mots avaient quitté ma bouche. Je jetais un coup d’œil aux deux Orishas, espérant qu’il n’est pas entendu. Vite changer de sujet. Je les saisis tous les deux par un bras pour les écarter de l’arène. « Vous savez que vous tombez à pic ? J’aurais besoin de partenaire pour aller picoler tout à l’heure, vous êtes partant ? Bon d’abord, un petit combat et hop, la boisson. » Même moi, je voyais bien que j’en faisais trop, à trop vouloir cacher quelque chose je finissais toujours par le dévoiler moi-même. Je ne savais même pas pourquoi je cherchais tant à faire comme si de rien n’était, je cherchais à dissimuler quelque chose. Je voulais cacher quoi ? Le fait qu’après l’immense culpabilité qui m’avais habité, j’avais aimé ce que j’avais fait ? Que je commençais sérieusement à me rapprocher de la limite ? Non, non, j’étais bien loin de toutes ces c*nn*ries, j’étais parfaitement maîtresse de moi-même. Enfin, je crois. « Oh pardon, ou avais-je la tête ! Wriir je te présente Ethan. Ethan, Wriir. C’est drôle il y a le même nombre de let… » Folle, je devenais carrément folle, calme. « J’ai dû prendre un coup de chaleur, je pète un câble, ce n’est rien, vous me connaissez. » Je leur souris joyeusement, sur et certaine de ne pas avoir été aussi discrète que je l’aurais souhaité.

Spoiler:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11440
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Lun 11 Avr 2016, 23:57

Kahnsykah à un âme guerrière, mais elle est souvent imprudente ! Avoir un akah comme vous a sûrement été une chance !

La réponse de son corbeau fit cligner des yeux la jeune femme tant son comportement la laissait muette. Cela lui évitait de remettre une couche dans la conversation en déclarant haut et fort un titre que l'on attribuait depuis quelques mois. Elle était l'Imprévisible. Ce n'était pas tant en raison de l'imprudence qu'elle pouvait avoir, mais cette manière de caractérisé ses actions lorsque tous les jugeraient risquées. Un véritable atout pour surprendre ses adversaires et faire des choses illogiques lorsque la situation l'était de base. Même elle avait du mal à se comprendre. C'était un peu comme la situation dans laquelle l'Humaine se trouvait : au point de ne plus comprendre ce qui était en train de se produire. Elle se sentait encore plus stressée que lors du Bal d'Encens, surtout après s'être donnée en spectacle d'une telle manière devant Edwina Nilsson, la Souveraine des Magiciens. Bien que les manières peu conventionnelles de son ami semblaient lui donner le sourire. Mancinia demeura un moment droite comme un piquet en entendant la voix mélodieuse de la Reine, avant qu'elle ne l'appelle par son prénom. Par Drejtësi. Son prénom. Quel Souverain vous appelle par votre prénom ? ...Bon, d'accord. Le sien. Mais c'était seulement en raison de son rang dans sa hiérarchie ! Est-ce que les choses étaient si différentes ?

C'est un honneur pour moi de faire votre rencontre, Majesté.

Mancinia rehaussa sa robe pour faire lui faire la révérence. Et maintenant qu'elle l'avait en face d'elle ? Loin de l'image horrible qui s'était faite dans son esprit concernant la Souveraine, est-ce qu'elle avait encore envie de lui dire sa manière de penser ? A bien la regarder...Comment pouvait-elle lui en vouloir ? Même si elle ne l'avait pas fait pour les récompenses obtenues - qui avait envie de faire un plongeon dans l'océan, de se faire courser par des cannibales ou des hommes malhonnêtes, avant de se retrouver dans une salle étrange et dangereuse ? - L'Humaine était incapable de lui en vouloir. A croire même que la Reine lisait dans ses pensées lorsqu'elle l'interrogea sur les terres obtenues en remerciement.

Je ne saurais vous exprimer ma gratitude pour ce présent. Ce fût un cadeau fort généreux pour une si petite victoire...
Nous devrions y faire une colonie de corbeau. J'appellerais l'aînée Weidan en hommage à Son Altesse !

Quand il voulait faire le flatteur, son corbeau n'était pas le dernier du lot. Devait-elle poursuivre cette conversation ou mieux valait-il ne pas accaparer son temps ? Mancinia ne savait pas vraiment. Un homme apparu pour mettre un terme à son hésitation et discuta avec la Reine qui semblait encore plus hésitante qu'elle sur la question. Elle ne semblait pas au bout de ses peines lorsqu'un autre surgit en l'invitant à faire une danse. Quoi de plus naturel pour une régente d'être aussi demandée ? Peut-être était-ce l'un de ces deux-là qui avait remporté sa main lors de certaines épreuves ? Une chose semblait certaine avec Edwina : c'est qu'elle aimait s'amuser ! Le Duel, sa Main et ce Tournoi. Mancinia s'inclina à nouveau lorsqu'elle prit congé pour accorder la première danse avec le second homme qui ne lui disait rien. Un noble, sans doute. Avec la prestance d'un Roi. Comment savoir ? Peut-être était-il temps qu'elle s'intéresse aux affaires de ce monde au lieu de rester dans sa bulle qu'était Utopia. Bien qu'avec les ennuis de ces derniers mois, retourner à la source de son apaisement lui avait été d'un grand secours. Lançant un regard à Raeden, elle fût surprise de voir qu'il la dévorait littéralement du regard. Elle eut un rire nerveux.

Je commence à regretter mes paroles de l'autre fois. Je n'ai aucune chance face à une souveraine.

L'une comme l'autre n'étaient pas des remarques sérieuses, mais une telle dévotion devait être antérieure aux combats dans les montagnes. Avait-il fait sa rencontre au Duel ? Peut-être même avant ? Repensant à ces moments sur l'île et dans la Salle au Trésor, lorsqu'elle lui avait proposée de saisir la coupe ensemble, mais qu'il l'avait laissé emporter.

Vous vous en êtes bien sortit avec le Seigneur Lakus ? J'ose croire que vous n'avez pas subi des contrecoups douteux pour m'avoir laissé prendre cette coupe. Je ne l'ai pas oubliée, même si lors du Bal d'Encens, je ne vous ai pas remerciée. Je ne vous cache pas que l'idée d'avoir mis le monarque des Sorciers dans une fâcheuse position me ravi.

Bien que dans les faits, rapporter un match nul aux deux souverains lui aurait bien plu également.

J'en voulais beaucoup à la Reine de nous avoir entraînée dans cette histoire, mais il s'avère qu'une partie de l'épreuve que nous avons subie n'était pas celle initialement prévue. Je soupçonne quelqu'un d'avoir voulu truqué ce Duel. Je ne doute pas qu'elle soit quelqu'un de bien. On ne peut pas lui en vouloir très longtemps.

Comme tous les Magiciens. Ce devait être la raison du fait qu'elle n'aimait pas les Sorciers ?

Vous êtes amoureux d'elle, n'est-ce pas ?

Mancinia n'attendait aucune réponse. Que ce soit vrai ou faux, cela ne la regardait pas. Même la Bûche Sauvage avait un coeur. Son regard se reporta vers l'ombre sournoise qui venait de surgir dans la salle. Le regard de l'Humaine s'assombrit lorsqu'elle vit son petit sourire narquois.

Je n'arrive pas à croire qu'il soit encore en vie et qu'il ose se pavaner en ces lieux après que sa race avait fait voeu de tout détruire sur les terres d'Émeraude...

Sa main se crispa dans un des pans de sa robe. Que pouvait-elle y faire ? Surgir devant la Reine et le menacer avec les convives aux alentours ? Voire ne pas parler et de le dégager purement et simplement ? Non. Mancinia ne vaudrait guère mieux que lui si elle se comportait de la sorte. Par contre, ce serait une excellent idée de l'avoir à l'oeil.


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Mar 12 Avr 2016, 00:00

À dire vrai, la situation ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices. Malgré le côté amusant qu'auraient pu prendre les événements, il semblait bien que ce n'était pas l'amour fou entre Zane et Yulenka. L'animosité gagnait du terrain malgré la tentative divertissante du Démon. Cela dit, la reine n'avait pas l'air d'apprécier, ce qu'elle confirma quelques instants plus tard. Une pointe de mépris se percevait à travers les inflexions dures de sa voix pourtant d'un calme olympien. Mais ce fut surtout son caprice suivant qui manqua faire s'étouffer Callidora. Avait-elle vraiment… ? Se frottant les yeux pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, elle eut tout juste le temps de voir quelques cheveux tomber sur le sol. L'instant d'après, le Démon s'éloignait. Mieux valait ne pas tenter de le retenir. Sa fureur, elle pouvait la sentir s'infiltrer jusque dans chacune de ses cellules, et un léger frisson courut sur sa peau alors qu'elle se retournait vers Yulenka. « Détrompez-vous. Il est parfaitement fiable avec ceux auxquels il tient. Je crois que le reste du monde n'existe simplement pas pour lui. Enfin, changeons de sujet. » Puisqu'elle bénéficiait de son attention, elle ne comptait pas la perdre et finir comme ceux que la souveraine envoyaient systématiquement mordre la poussière en quelques secondes. Yulenka aimait jouer, tant qu'elle maîtrisait les règles. Il ne fallait pas disposer d'une intelligence hors du commun pour le comprendre, et l'ambition de la brune n'était pas de finir réduite en charpie. La question qu'elle souleva cependant l'interpella. Comment avait-elle pu se montrer aussi imprudente, elle aussi ?

La Vampiresse revenait déjà vers elle, prête à recevoir ses explications. Callidora n'osait desserrer les dents devant le dénommé Yclipt, se demandant quel rôle il pouvait bien tenir. Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la bouche pour répondre à la monarque, elle se ravisa en sentant quelque chose tirer sur le bas de sa tenue. « Qu'est-ce que… ? » Un enfant à l'air complètement perdu s'accrochait à elle d'une curieuse manière. Se baissant à sa hauteur, la Rehla lui passa une main dans les cheveux. « Qu'est-ce qui t'arrive, mon tout beau ? » Le gamin ne lui répondit pas immédiatement, dissimulant son visage entre les boucles brunes qui touchaient presque le sol. Alors qu'elle passait la même main sur la joue du petit pour essuyer ses larmes, il l'informa enfin du problème. Le coeur de la brune se serra légèrement. Encore une fois, elle n'avait pas besoin d'être voyante pour comprendre ce que cela signifiait. D'un geste presque maternel, elle attrapa l'enfant entre ses bras et se releva lentement. « Ne t'inquiète pas, ça va aller. » Au moment exact où elle voulut planter un baiser sur sa joue rebondie, elle ne rencontra que le vide. Une illusion. Elle avait compris le message. Ses prunelles dorées se posèrent sur Yulenka. « Excusez-moi pour cet intermède, ce n'était pas vraiment volontaire. Je réfléchissais aussi à une manière de vous expliquer toute cette histoire sans me compromettre. Tout d'abord, je voulais vous remercier de ne pas encore m'avoir embrochée malgré l'étrangeté de la situation. » Une moue contrariée fleurit sur son visage. Que pouvait-elle raisonnablement lui confier sans trahir son héritage ou passer pour une folle ? Non pas qu'une telle réputation la dérangeât, mais… C'était difficile à expliquer.

Laissant un soupir las lui échapper, elle se mordit la lèvre inférieure. « J'espère que je ne vous ai pas vexée. J'oublie quelquefois à quel point cela peut-être surprenant, pour quelqu'un qui n'a jamais rencontré un être comme moi. C'est vrai que ce n'était pas très correct de ma part. Peut-être aurais-je dû commencer par là. » La brune s'arrêta une seconde. Certains secrets devaient rester dans les oubliettes, et il fallait qu'elle choisisse ses mots soigneusement. « J'appartiens à une famille inconnue sur laquelle personne ne doit jamais rien savoir, parce que les conséquences seraient désastreuses, pour les miens comme pour les autres. Je ne peux pas tout vous révéler, mais sachez qu'il arrive au futur de venir me rendre visite, et souvent à l'improviste. » À cette pensée, Callidora porta une main à sa tempe, presque par réflexe. Ses visions étaient souvent accompagnées de douleurs insoutenables, et elle remerciait les étoiles lorsque le silence s'imposait à son esprit. « Je ne puis vous faire passer le véritable message sans risquer la mort, et rejoindre le néant ne fait pas partie de mes projets immédiats. Je ne peux pas faire grand-chose d'autre que vous donner des indices sur le chemin à emprunter. » L'exercice se révélait d'une grande complexité, surtout que plus elle regardait la souveraine, plus la tentation de tout lui avouer se faisait sentir. Cependant, un léger effleurement contre sa jambe la fit baisser les yeux. Un tigre. D'un geste maladroit, elle passa les doigts dans sa somptueuse fourrure avant de sourire à Yulenka pour l'encourager à faire de même. Parfois, les choses simples soulageaient le coeur et renouvellaient le courage. La brune prit une grande inspiration avant de se lancer. « Et si je viens vers vous aujourd'hui, c'est parce que je sais que vous avez besoin de retrouver l'équilibre. Peut-être trouverez-vous cela incroyablement présomptueux ou invraisemblable, mais je ne fais qu'essayer de remplir mon rôle. Conseiller et observer, rien de plus. » Après tout, ce n'étaient pas vraiment des mensonges.


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Mar 12 Avr 2016, 02:24


Les points faibles de chacun se trouvaient parfois dans les endroits les plus insoupçonnés. Qui aurait cru que chambouler la coiffure du démon l'aurait mis dans un tel état ? Ha douce vanité liée aux apparences.... Combien de pauvres hères avait-elle perdu ? La vampiresse cacha sa surprise d'une colère si farouche pour une mèche de cheveux, mais elle ne se démonta pas pour autant. Au contraire ! Elle observait, ou plutôt scrutait la réaction du démon avec attention, prêt à décortiquer sa répartie et son argumentation. Elle espérait une réplique qui attiserait son intérêt et chasserait la monotonie de cette soirée. Mais une fois de plus, ses désirs furent vain. Au fur et à mesure que Zane crachait sa bave, le visage de la vampiresse affichait progressivement une expression lasse, pour finalement adopter ce qui était peut-être la pire.... La pitié. Par celle qui relevait de l'empathie ou de la compassion. Mais bel et bien celle qui était teintée de mépris et d’ennui. Elle avait espéré si fort au fond d'elle, une réaction pertinente ou originale du démon qui mue par ses émotions aurait pu donner une prestation savoureuse, même si elle était acerbe et violente vis à vis de l'Impératrice.

Mais là, il n'avait ni plus ni moins que laissait voir un esprit confus et vexé. La vampiresse se laissa aller à un soupir, répliquant toujours sur un ton calme.


-Est-ce là tout ce que vous pouviez offrir ? Une piètre tirade haineuse, aux mensonges tellement grossiers qu'ils n'ont aucune saveur ? Emprunt d'un orgueil insipide que vous avez méticuleusement travaillé à saborder vous-même, au diapason de votre crédibilité agonisante ? Le tout "parfait" par des souvenirs que votre esprit semble avoir corrompus, histoire de vous alléger de vos responsabilités et de vos implications ? Il semblerait que je vous ai largement surestimé.... Quelle déception. J'espère ne plus vous croiser à l'avenir. Non pas que vous puissiez représenter le moindre danger, mais... Vous m'êtes devenu particulièrement fade et inintéressant.

Elle ne se souciait même pas de savoir s'il l'écoutait ou pas, presque comme si elle énonçait à voix haute ses conclusions. Curieusement, elle avait été relativement sincère dans ses griefs. Il l'avait réellement déçu. Mais à vrai dire le démon n'avait jamais prétendu se montrer à la hauteur de ses "échanges de bon procédés". Yclipt avait déjà placé sa main sur la garde de sa lame pour tout simplement décapité ce misérable avorton qui se permettait de traiter sa reine alors qu'il n'était et ne serait définitivement jamais rien qu'un gueux quelconque comparé à elle. Mais Yulenka le retint d'un geste. Il observa la vampiresse, assez surpris de sa réaction.

Altesse ?

-Son sang ne mérite pas souiller votre lame mon cher Yclipt, vous perdriez votre temps.

Mais tout de même....

-Mon cher Yclipt, ce personnage ment si mal que s'en est affligeant. Ne vous attardez pas sur lui, il est simplement vexé comme un putois. D'ailleurs s'il avait eu ne serait-ce qu'une once d'esprit, il aurait remarqué qu'il n'était pas cohérent à cracher son venin de la sorte, pour ensuite dire que mes petites interventions ne l'avaient pas touché. Croyez moi, il est surement viscéralement attachée à son apparence, et à sa plastique, plus qu'à tout autre chose. Voyez comme il a mal pris ma boutade sur son séant, hé hé, si éloquent de vérité....

Sur ce coup là le conseiller en était scié. Pour une fois qu'elle se montrait moins impulsive que lui, et même plus sage dans ses déductions, c'était vraiment le monde à l'envers ! Cette soirée lui réservait décidément bien des surprises. Mais voilà que ladite Callidora venait intervenir à son sujet pour porter quelques précisions sur Zane, avant de finalement ne plus vouloir parler de son cas. Le groupe vit arriver un enfant. Mais pour Yulenka, ce gamin là était louche... Comme s'il n'était pas réel.... Et elle s'en méfia instinctivement dès les premiers instants. Et lorsque l'enfant vint narrer son histoire, la vampiresse leva les yeux au ciel en secouant là tête. Était-ce seulement possible d'être à ce point si démunie de subtilité et d'élégance ? Elle soupira, après tout elle parlait là d'un démon, il ne fallait pas trop leur en demander non plus. Ses doutes se confirmèrent lorsque l'illusion cessa. La vampiresse n'avait pas semblé émue un seul instant, quitte à passer pour un cœur de pierre. L'interlude terminée, Yulenka se plaça de nouveau en position de "repos", pour écouter les réponses de Callidora.

Qui n'étaient franchement pas très claires, surtout pour Yclipt qui ne comprenait rien à son charabia. Mais pour l'Impératrice, la double lecture lui fit se douter de quelque chose. Si ce qu'elle pensait était juste, cela expliquait pourquoi la brunette ne pouvait parler librement, et pourquoi Yclipt ne comprenait rien à ses explications. Parce qu'il ne pouvait pas comprendre.... Et d'ailleurs bien peu l'auraient pu ! Elle aperçut Ethan au loin, et lui adressa un sourire chaleureux ainsi qu'un signe de la tête en guise de salutations. Un tigre vint alors à leur rencontre, et Yulenka vint tout naturellement lui faire des gratouilles derrières les oreilles, sur les maxilaires et en dessous de son menton. Entre le fait qu'elle n'avait cessé de côtoyé des félins depuis sa naissance, plus le fait qu'elle pouvait elle même se changer en tigresse au pelage boréal, elle savait où agir pour mettre les félins en extase. Un léger sourire aux lèvres elle fit signe à Callidora de ne pas s'ennuyer davantage en sous-entendus.

-Je pense voir de quel genre de famille vous parlez. Et je comprends mieux à présent. Mais je dois dire que je ne suis pas très renseignée sur... tout le mode de fonctionnement de votre famille. Cela dit, avec votre témoignage je pense que j'appréhende un peu mieux la chose. Je pense qu'avec votre concourt, je finirai par saisir l'essentiel. Donc, c'est votre mission de venir m'informer de vos "intuitions" ? Je dois avouer que je trouve cela curieux qu'une personne soit ainsi "obligée" de venir guider de parfaits inconnus, parfois à leurs risques et périls. Est-ce tout le temps ainsi ? Y trouvez-vous une quelconque compensation pour récompenser vos efforts et vos prises de risques ? Ha, excusez-moi, je reviens dans un instant.

Yulenka s'éclipsa, son nouveau concurrent s'étant présenté dans l'arène. Elle usa de son pouvoir de folie sanguinaire. L'homme se retrouva rapidement comme grisé, puis euphorique. Il était complètement hilare, bien que personne ne comprenait pourquoi il riait.... Silencieusement, sans que le moindre signe ne puisse le laissait paraître, la vampiresse avait accéléré sans pitié sa circulation sanguine au niveau du cerveau, le sur-oxygénant. La finalité de cette attaque ce fit bientôt sentir, et l'homme avait complètement perdu l'esprit. Il se mit à déambuler l'air hagard, et au final son esprit était tellement confus qu'il ne fut même plus en état de se souvenir qu'il devait mettre un pied devant l'autre. L'homme fut évacué, fort heureusement pour lui, la vampiresse cessant sa magie, il recouvrirait bientôt ses facultés. En attendant, il offrit à Yulenka sa cinquième victoire. Et une fois de plus, elle revint vers Yclipt et Callidora pour poursuivre leur conversation.

Post V, et cinquième concurrents de défaits:
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Mar 12 Avr 2016, 10:55

Naksatra regardait le démon nommé Zane Azmog, se dirigeait vers la reine des mages bleues. Il avançait d'un pas assuré vers sa destination. Cette dernière venait de terminer une danse et alors qu'elle était entrain d'échanger avec un autre homme, le démon se présenta à son hôte et lui proposa de boire un coup. Non loin loin d'eux, un homme qui avait l'air crispé, jeté des regards assassins au Défiant. En fronçant les sourcils, Naksatra retrouva enfin l’identité de cet homme. Raeden Liddell, Bélua et Forgeron de haute réputation. Il y a des mois, il avait ouvert son domaine afin d’accueillir des personnes du monde entier. Néanmoins, il semblait jeter des regards qui en disaient long sur Edwina Nilsson. Mais tout protecteur qu'il semblait être envers la dame, il ne fit rien et regarda le dangereux prédateur s'approchait. Il crut voir la jeune femme qu’il avait saluée au début de la soirée, elle, comme Naksatra tourna les talons et se dirigea vers l'arène. En marchant, il remarqua que des personnes s'indignaient et levaient la voix tout en désignant du doigt un homme. L'homme en question était de dos et discutait avec deux jeunes filles qui pouffaient de rire. Le jeune ange déchu de la colère vit que en n'effet, les habits de l'homme étaient déchirés au niveau du fessier. Il comprit le mécontentement des nobles qui se situaient à sa droite. Effectivement, dans une réception où un bal était organisé, le plus convenant était de venir bien paré, des hommes et des femmes de la haute politique et des autres domaines importants de la société.

Quand il arriva enfin dans l'arène, il ne vit pas très loin de lui, la femme qu'il avait battus quelqu'un temps plutôt avant de rejoindre le démon et de lui faire part son petit coup pour créer du mouvement dans la fête. La combattante était entrain de refaire le bandage qu'elle avait au genoux, un home à coté d'elle avec une bassine d'eau chaude. Il tenait un tissu qu'il imbibait de liquide brûlant, afin de nettoyer les sang qui était collé sur sa peau. Elle semblait blessée mais pas au sens physique du terme. Son orgueil avait été piétiné, mais Naksatra n'alla pas s'excuser pour autant. Il avait simplement et tout bonnement, utilisé une faiblesse que l'adversaire avait malheureusement. Dans une bataille, si on se la joue à la régulière avec son ennemi, lui il se générai pas. Tout les coups bas sont permis. Ainsi va la vie.

L'ange déchu se mit en route pour un terrain de combat et attendit patiemment qu'une personne se présente à lui pour le combattre. Ce fut le cas au bout de cinq minutes d'attente. Un homme qui semblait avoir son age, était un poil plus grand que lui et plus musclé, des cheveux châtains en batailles tombés jusqu'à ses épaules. Dans son dos une épée à double tranchant était attachée. Alors qu'un homme leurs fit signe de commencer le duel. Naksatra ne laissa pas le temps à son adversaire de prendre son arme et se jeta sur lui avec sa dague, le lui la plantant dans le bras, il réprima sa douleur et donna un violent de coup de poing au déchu qui lui coupa sa respiration. Sortant ses ailes noires, il le balaya et lui fit faire un vol plané. Ce dernier tomba avec brutalité sur le sol. Le corbeau profita que son adversaire soit temporairement mit hors d'état de se battre et prit de la hauteur, arrêtant brusquement de voler, il tomba, les genoux repliés sur le ventre de l'homme tombé au sol. Ce fut son tour d'avoir la respiration coupée, mais cela était beaucoup plus violent que le coup qu'il avait reçu lui. L'homme qu'avait combattu Naksatra, ne se relava pas. Trop occupé à essayer de respirer. Deuxième combat de remporté.

Alors que le jeune déchu se retira de la zone de combat, il entendit soudainement un hurlement couvrir le vacarme ambiant du tournoi. Il se retourna et vit des flammes non loin. Naksatra se dirigea vers l'endroit d'un pas nonchalant. Quand il fut sur place il vit avec horreur un déchu à moitié brûlé, surement l'homme qui avait hurlé. Il appercut aussi une femme qui partait comme si elle était appeurée, mais de quoi ... Son adversaire, lanceur de feu ne le vit Naksatra s'approchait de lui. Il remarqua seulement sa présence quand il perdit un de ses deux bras. Le mage, en regardant, non pas avec un cri de douleur, qui lui avait tranché le bras. Vit un ange de la colère avec des yeux uniformément rouge. Comment ce pyromage osait-il mettre la  L'homme ne tarda pas à perdre autre chose que son bras ... Il perdit la vie, de l'épée du déchu en plein cœur. Il rangea son épée. Les spectateurs autour de lui ne pipèrent mots. Naksatra se pencha vers son homologue déchu et s’enquit de son état.

" - Je me nomme Naksatra, mais appelles moi Nak. Tes brûlures ça va aller? Tu veux que je fasse quelque chose ?" Et la fille qui était là juste avant ? Qui c'était ?"


Mots + Résumé+ 2ème adversaires de vaincu.:
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Mar 12 Avr 2016, 18:16

Sacrys

La Nuit Pourpre

« Mais non, mais non. Il n’y a point de triche à posséder un porte-bonheur. Autrement, posséder armes et pouvoirs serait également qualifié de triche. »

Un rictus malicieux se dessina sur les lèvres de l’Alfar lorsque l’Elémentale lui donna le dos. Il était à peu près certain que cette dernière n’allait pas apprécier la petite surprise, mais tant qu’à faire il voulait bien s’amuser un peu. Après tout, s’il ne pouvait pas partir au front de lui-même, il pouvait au moins participer du haut des estrades. Le bulbe à la ceinture, la dénommée Djinshee s’engagea dans l’arène.

Assis loin de tout humain susceptible d’interférer avec ses plans, Sacrys observait le combat qui prenait alors place entre la rousse et son adversaire. À voir l’ouverture de l’opposition, l’Alfar fut à peu près persuadé que l’Elémentale était terminée. C’est toutefois avec surprise qu’il constata que cette dernière ne se débrouillait pas si mal, en réalité. Elle n’aurait même jamais eu besoin d’une intervention externe, à vrai dire. Combinant techniques de pugilat et flammes d’origine magique, laissant deviner qu’elle devait être de cet élément-là, elle menait la vie dure à son adversaire. En la voyant reprendre l’avantage, Sacrys songea qu’il n’aurait peut-être pas à réveiller le porte-bonheur qu’il lui avait donné.

Toutefois, l’adversité jugea bon de voler le bulbe pour le jeter à terre, de lui-même. Le choc réveilla le végétal, qui s’ouvrit immédiatement pour laisser sortir de longues vrilles épineuses dans un effroyable tortillement. S’il n’agissait pas, la plante allait s’attaquer aux deux combattants, songea alors l’Alfar. Faisant appel à son pouvoir d’Envoûtement, il ordonna à la plante cauchemardesque de ne s’en prendre qu’à l’homme, ce qu’elle s’empressa de faire en le ligotant de ses vrilles pour ensuite le soulever dans les airs. La terreur lisible dans le visage de la mouche, prête à être démembrer par le végétal, fit presque rire Sacrys. Décidément, les étrangers partageaient tous cette même peur pour la flore de Drosera.

Une succession d’éclats rouges vinrent mettre fin au petit manège, provenant directement des paumes de l’Elémentale. Il étant temps pour l’Alfar qu’il retourna à la salle de réception, s’il ne voulait pas connaître le courroux de la jeune femme. Tandis que la ronce embrasée se recroquevillait sur elle-même sous l’effet des flammes, la pyromane s’empara de son adversaire hébété et le mis à terre sans autre forme de cérémonie, d’un formidable coup de poing. Ceci fait, elle se précipita hors de l’arène dans sa direction.

« Quelle belle performance, ma très chère je vous en félicite, ignorant volontairement la menace que venait de lui faire la jeune femme en le rejoignant. Oh, il semble que la prochaine danse soit sur le point de commencer. Je vous en prie. »

Sans même lui laisser le temps de répondre, il s’empara de la main droite de la jeune femme et la tira avec lui dans le cortège de danseurs et danseuses qui s’était mis à valser. Avancer, reculer, tourner autour de sa partenaire, cette danse semblait presque se dérouler à merveille, étant relativement lente et simple. Tout se passait comme prévu, si ce n’était qu’il sentait ses doigts étrangement chauffer, comme si la main qu’il tenait était la partie supérieure du manche d’une torche. La sensation, seulement désagréable au début, devint lentement de plus en plus douloureuse, si bien qu’il regretta presque d’avoir initié ce mouvement.

« Voyons voyons, nous ne sommes pas dans l’arène… Aïe… Inutile de vous faire une grillade d’Alfar, je ne goûte pas bien bon… Aïe… »

Si la valse n’améliorait probablement en rien l’humeur de Djinshee, qui devait probablement haïr ce genre de danse de cour, Sacrys était toutefois bien content de la relative protection qu’offrait la situation. Avec sa main dans la sienne, elle ne pouvait réellement l’empoigner ou le gifler sans qu’il ne pût profiter du momentum pour s’éloigner, et tout acte de violence aurait par ailleurs été très mal perçu par l’assemblée. Seulement, il venait de découvrir que la colère des Elémentales de feu était dangereusement brûlante, dans tous les sens du terme.

« C’est votre adversaire qui a réveillé le contenu du bulbe, nous y sommes pour rien. Vous auriez pu le jeter par vous-même, tout comme j’aurais parfaitement pu le réveiller à distance, mais c’est cet abruti qui a jugé bon d’essayer de vous voler, expliqua l’Alfar, gardant un ton inexpressif malgré l’intensité de la chaleur qui lui picotait la main. Très objectivement, c’était bel et bien un porte-bonheur. Il est le seul à blâmer pour sa tentative de pickpocket… »

Terminant sur un crescendo instrumental, l’orchestre mis fin à la valse. Aussitôt, Sacrys lâcha la jeune femme et appela un des serveurs pour qu’il lui ramenât de l’eau. Plongeant sa main gauche dans le verre que l’on lui tendît, il lâcha un soupir de soulagement. Une véritable torche, cette rousse, songea-t-il. Résonnant derrière Djinshee, une voix féminine venue d’outre-tombe approuva la métaphore du jeune Alfar.

Jetant un coup d’œil derrière l’épaule de l’Elémentale, Sacrys aperçu l’intervenante. La peau diaphane, les cheveux noirs, cette dernière transpirait la haine. Aurait-il été capable de lire l’aura des gens, il était certain que la nouvelle venue aurait rayonné d’une lueur de malfaisance. La situation ne pouvait mieux s’annoncer pour lui : L’inattendue distraction lui allait lui permettre de faire oublier sa présence pour quelques instants. Avec un peu de chance, Djinshee redirigerait même son courroux vers son interlocutrice, se calmant dans le processus.


913 mots | 4ème post
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Mar 12 Avr 2016, 22:46

 -Vous empirez votre cas… Siffla-t-elle, les dents serrées.

   Il faisait le malin avec elle et elle détestait cela. Qu’on se paye ainsi sa tête était… risqué. Ses compliments ne valaient rien et elle s’en foutait, elle voulait juste le frapper pour effacer son sourire. Elle lisait tant de choses derrière celui-ci, ça l’insupportait au plus haut point. A ce moment-là, il lui faisait presque penser à Shawn. Cet Humain… Il ne perdait rien pour attendre.

   Sacrys lui prit la main et l’entraîna dans la foule de danseur, sans attendre qu’elle se prononce. Il savait qu’elle n’aimait pas cela. Il le savait… Elle le foudroya du regard. Il semblait que des flammes sortaient de ses orbites. Il l’habitua rapidement aux pas que proposaient la danse. Ce n’était pas bien compliqué. Ce ne fut qu’une fois avoir pris le rythme qu’elle se concentra sur l’Alfar. D’une façon ou d’une autre, elle en viendrait à bout. Son esprit de tortionnaire venait de se réveiller. Il ne retrouverait le sommeil qu’une fois qu’elle considèrerait que sa mission était accomplie. Il venait de signer pour une longue, très longue séance de torture… Elle ne sourit pas, comme elle l’aurait fait en temps normal. Elle voulait garder son air fermé et furieux. Ce ne serait que plus beau…

   Elle serra un peu plus la main du son partenaire, tout en continuant de le regarder dans les yeux. Sa température était naturellement haute – en comptant le fait qu’elle venait de se battre – et la main de Sacrys en était un peu moite. Son attention était dans sa quasi-totalité tournée vers ce détail, futile pour une personne ordinaire. Mais elle… ça la dégoûtait. Elle rêvait de le lâcher, ou de chasser d’une façon ou d’une autre cette humidité. Elle prit une inspiration. Sa température corporelle montait doucement, mais sûrement. Elle essayait de garder la même expression. Il ne voulait pas le montrer, mais il souffrait. Elle savait qu’il souffrait. Ce qu’il venait de dire – comme s’il espérait pouvoir l’arrêter – le prouvait. Si elle ne pouvait pas l’attaquer directement ici, elle usait d’autres moyens bien plus efficaces.

   -Merci pour l’information, mais nous ne sommes pas en train de nous battre. Ah, vous avez déjà goûté de l’Alfar ? Vous avez l’air de bonne famille, la qualité devrait être requise… Dans le pire des cas, j’ai un dragon qui n’est pas trop difficile sur le choix de la viande.

   En plus, c’était vrai. Morokei, même s’il était sauvage et qu’elle était loin de le maîtriser, appréciait la nourriture qu’on lui offrait. C’était encore rare, puisqu’il fallait compter le temps de le trouver, mais tout à fait faisable.

   Elle fit bondir sa température. Elle osait imaginer que ce n’était plus seulement sa main qui cuisait, mais tout son corps.

   -Taisez-vous, avec votre « porte-bonheur ».

   Et il continuait de l’énerver ! Cet homme était impossible ! Le supplice de la valse cessa enfin. Il la lâcha tout de suite. Elle ne put retenir son sourire sarcastique plus longtemps.

   -J’espère ne pas avoir trop mal dansé, Monsieur.

   Le voir plonger sa main dans l’eau ne fit qu’accentuer le plaisir de sa petite victoire, en même temps que sa crainte. S’il tentait une quelconque farce, par contre, ça ne passerait pas.

   Une main sur son épaule mit fin à leur discussion. L’Elémentale se retourna. La jeune femme, hors d’elle, lui cracha ses reproches avec une telle assurance qu’elle ne répondit pas tout de suite. Des excuses pour la bousculade… Elle fronça les sourcils. C’était qui, elle ? Cheveux noirs, peau pâle… Son visage ne lui disait absolument rien.

   -Bousculer ?

   Elle retraça dans son esprit le chemin qu’elle avait parcouru plus tôt. Quand avait-elle bousculé quelqu’un ? A l’arène. Ca lui revenait. Elle n’avait même pas fait attention.

   -Ah, oui, pardon. Ce n’était pas volontaire. J’avais quelqu’un à remettre à sa place.

   Elle vérifia que l’Alfar n’en avait pas profité pour prendre la fuite et l’attrapa par un pan de son vêtement. Elle était rapidement passé sur le « pardon ». Elle n’était pas l’une des ferventes utilisatrices de ce mot, bien au contraire. Elle considérait toujours cela comme une perte de temps.

   -La torche…

   Elle se retînt du commentaire. Le ton employé en disait long à lui tout seul. Elle le prendrait comme elle le voudrait.


   L’orchestre revint à la charge, sur un rythme plus rapide que la précédente. Les duos qui s’étaient quelque peu défaits se reformèrent. Elle soupira d’agacement. Ne pouvaient-ils pas faire une pause, un jour ? Elle prit le bras de Sacrys, bien décidée à s’éloigner. Elle n’allait tout de même pas renoncer à sa proie de sitôt.

~770 mots~

Résumé post 5:
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Mar 12 Avr 2016, 23:09

L'observation des lieux était des plus intéressante. Je pouvais voir un grand nombre d'individus qui étaient tous vêtus de vêtements des plus magnifiques. Je regardais dans cette foule comme si je recherchais quelque chose. À vrai dire, je recherchais des gens qui me tenaient à coeur. En quittant mon peuple ainsi que mon identité, j'avais laissé derrière moi quelques personnes qui me tenaient à cœur. Pour commencer, ma demi-sœur, Lumi, me manquait déjà même si je ne la connaissais que très peu. Nous nous étions rencontrés après multiples missives. Notre rencontre fut courte comparativement au temps que nous avions perdu dans le passé. Ensuite, Léto, celle qui avait une force intérieure bien plus grande que la majorité des gens que j'avais rencontré, gardait une place dans mon esprit. Après, il y a... il y a... Personne, personne d'autre se souciait de la pauvre femme au nom de Lysis. Elle n'était qu'un coup de vent pour les gens qu'elle avait côtoyés. Bien que Lumi et Léto gardaient une place précieuse pour Lysis, j'ignorais si elles se préoccupaient réellement de moi. Quant à la nouvelle personne que j'étais, il y avait Éthan que je ne vis guère non plus dans la foule. Il devait voguer à d'autres occupations. Il était libre de faire ce qu'il veut après tout. Mon esprit revint à mon corps lorsque j'entendis de la musique au loin. Le bal venait de commencer. La reine des Magiciens prenait place dans les bras d'un homme d'une grande importance que j'avais croisés au Conseil des chefs. Leur danse était des plus magnifiques et des plus simples à la fois. Je regardais pendant un court moment, car je vis un jeune homme s'approcher de moi. L'homme en question semblait être dans la jeune vingtaine. Un jeune homme charmant, mais qui semblait si maladroit en venant me demander ma main pour une danse. Ses derniers mots laissaient présager que j'étais son dernier choix parmi la foule de personnes qui se trouvait dans ce lieu. Cela aurait pu être blessant, mais il n'avait peut-être pas tort. Il y avait beaucoup de gens qui semblaient se prêter à la danse et s'amuser. Un grand sourire apparut sur mon visage suite à sa demande et je décidai de boire le restant de mon vin d'un coup. Je déposai la coupe sur la table avant de me lever debout et prendre sa main en lui disant calmement:

- Comment refuser une danse avec un aussi gentil jeune homme!

Même si le jeune homme aurait aimé prendre en charge de cette danse, je ne lui laissais guère la chance. Naturellement, je l'amenai sur la piste de danse en me dandinant les hanches d'une façon un peu provocatrice. Lorsque nous fûmes arrivés sur la piste, je m'installais devant lui en gardant ma main dans la sienne et en mettant l'autre dans son dos. Bien que mon corps ne touchait pas directement le sien, il pouvait sentir mon corps frôler le sien lorsqu'il y avait des mouvements plus larges. Je menais la danse comme un capitaine pouvait mener son bateau vers le plus beau des trésors. Avec des mouvements sûrs, je transportais mon compagnon de danse à réaliser des mouvements plus sensuels et précis qu'à la normale. Après un moment où la danse avait pris toute la place, je décidais d'entamer une conversation des plus simples.

- Avec qui ai-je l'honneur de réaliser cette danse?

Cette conversation était bien simple, mais il était la base de tout après tout. Je continuais de danser tout en lui parlant, mais en faisant des mouvements simples. Pendant que je parlais avec le jeune homme, j'ai cru apercevoir une silhouette familière, mais comme je n'avais de certitude, je retournais mon regard sur mon compagnon de danse.

Musique:

2ième post - Info:
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Mer 13 Avr 2016, 04:08


Les réactions de Cassiopée étaient étrange, bougeant autant qu'une girouette en pleine tempête. L'Orisha avait beau être un peu folle et fonceuse, il n'était pas usuel de la voir ainsi. Bien qu'il avait apprécié l'étreinte et de la voir de nouveau suite au bal, il n'en gardait pas moins une inquiétude de son état.
- Tu débordes d'énergie toi !
L'expression était vive, désireux de capter son attention, de rompre cette bousculade qui semblait avoir lieu dans sa tête. Ethan ne savait pas si il avait réussi ou si Cassiopée avait en quelques sortes eut un soubresaut de lucidité mais après une brève présentation avec Wriir, il laissa continuer Cassy qui s'éloignait de l'arène.
- Prenez un verre à ma santé, je rejoindrais plus tard peut-être. Besoin d'évacuer un peu avant.
Il avait surtout une mauvaise impression de celui qui se jouait les incruste et plutôt que de lui offrir un crochet du droit sur sa mâchoire, ce serait les "volontaires" de l'arène qui en hériterais.

Jetant un oeil au passage vers Tempête qui était visiblement comblé, rendant son salut à Yulenka. Son attention attiré par un jet de flamme lancé sur un homme chez la peur débordait tel un vase trop plein. Merci l'empathie... L'Orisha avait appris à gérer ces coups d'émotion qu'il percevait, s'imaginant une barrière pour ne pas se laisser submerger. Il avait beau aimer le combat, il se devait d'être fait dans les règles et le respect. Voir perdre un combattant qui ne peut même pas réagir était peu acceptable à son avis, lançant sa dague avec force dans le flanc du tireur de feu qui cessa sa magie et s'écroula en criant de douleur. Non il n'était pas mort, ni vaincu mais laisser l'opportunité à Ignis de reprendre ses esprits lui semblait une meilleure option. Quoi qu'il pourrait s'offrir le mérite du combat en récompense de l'avoir sauvé, ça lui ferait déjà ça de plus.

Haussant finalement les épaules, il vint s'assurer qu'Ignis se relevait, ses vêtements un poil fumant par la chaleur vive qui avait frôlé sans embrasé.
- Ça va l'ami ?
Lorsqu'il fut debout, il lui mit une claque dans le dos pour l'encourager puis s'éloigna afin de se trouver une cible. Cette fois il avait envie de jouer, voyons les combats ici et là autour de lui, manoeuvre trop classique et courante pour éliminer l'autre.  Ethan prit place en tailleur sur le sable de l'arène et fit signe de s'approcher à quiconque oserait. Fermant les yeux, tout devenait question de perception de son environnement, bénissant ses aptitudes Orisha versus les pièges et les dangers de proximités. Un homme de taille moyenne s'approchait à pas lent, essayer de ne pas faire de bruit mais sans succès. Le sable craquait sous chacun de ses mouvements, trahissant à la perfection sa position, le pauvre avançait en ligne droite au lieu de zigzaguer. Attrapant une poignée de sable dans chaque main, Ethan se mit à léviter tout en restant assis, son visage à hauteur de son adversaire qui s'arrêtait en se demandant ce qu'il faisait. Un geste vif et il comprit la supercherie, se prenant les grains en pleins visage et ce deux fois plutôt qu'une. Occupé à se frotter les yeux, le fouet vint claquer sur ses pieds dénudés, autre erreur dans sa tentative de silence. Sur le dos à crier sa douleur, à grogner qu'il allait tuer l'Orisha, qu'il prendrait sa vengeance. Le concerné éclatait de rire sans attendre, posant un à un les pieds au sol pour se tenir droit avec une dague à la main. Passant près de son adversaire, la pointe de sa lame visant l'homme au sol qui était prit de peur à l'idée d'y perdre la tête.

En fait Ethan prit son fouet et le noua autour du cou du Bélua qui représentait plus que mal le peuple de sa race. Le sommant de se placer à quatre pattes et de marcher à côté de lui pour une promenade.
- Allez mon chien, suit le pas !
Le bélua avait bien envie de se transformer pour faire taire cette humiliation mais un canari c'est pas le plus effrayant. Il ne put qu'obéir et suivre son maître.
- Assis !
- Couché!
- Fait le beau !
L'Orisha avait un sourire radieux, s'amusant tel un gamin avec son chien bélua canari improvisé. Retournant vers Ignis pour  libérer son clébard improvisé après lui avoir fiché un coup de talon derrière la tête. Il s'effondra en titubant, visiblement bien sonné et donc moins perturbant avec ces paroles
- Je vais quand même pas laisser un combat en moins au compteur...

Tournant le dos, à sa victime, Ignis et sa cible, il se rapprocha de Calli et Yuli. Passant les mains dans le poil de son tigre pour lui faire des gratouilles, heureux de voir que ce dernier appréciait en particulier derrière les oreilles. La vampire venant tout juste de revenir alors qu'un individu était évacué.
- Vous êtes en forme aujourd'hui demoiselle de la nuit  et Calli, vous allez bien ?
Il avait toujours comme excuse de venir chercher son tigre si jamais il se retrouvait à être une buche perdu au coeur d'une plantation parfaite.
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Mer 13 Avr 2016, 16:24

La politesse, le respect, la soumission à l'autorité, quelle qu'elle soit... Voilà des concepts que j'avais mit longtemps à comprendre et à accepter. Mais comme bien d'autres de mes principes, une fois acquis, je m'y tenais farouchement. Hors, cette allumée, me semblait-il, venait de me présenter des excuses bien faible et peu pensées. Cela revenait à mes yeux à de la mauvaise fois des plus honteuse et quelque chose en moi -qui n'était jusqu'ici que provoqué- fut bientôt de l'ordre du ressentit. De la colère mêlé d'un désagréable sentiment de ne pas avoir été traitée avec tous les égards qui me sont du. Je me sentais comme une petite enfant à qui l'on n'expliquait pas clairement pourquoi elle ne pouvait pas avoir ce délicieux morceau de chocolat qu'elle convoitait tant. Mes joues se rougirent sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit, et mes mains se contractèrent pour se transformer en poings vengeurs. Décidément, ce n'était pas ma journée... Cette pimbêche semblait bien plus intéressée par son petit compagnon que par moi-même, et je ne le supportais pas ! J'avais tout de même eu la délicatesse de l'attendre, non ? Dans mon esprit se mit à raisonner tout un tas de voix différentes aux avis contradictoires sur l'attitude qu'il valait mieux que j'adopte à ce moment précis. Me laisser aller à mes plus bas instincts et lui donner une bonne correction ? On ne résolvait pas un problème de violence à grand renfort frappes. C'est une leçon que je n'avais malheureusement appris que bien trop récemment... Quoi qu'il en soit, d'autres de ces petites voix me soufflèrent de ne pas non plus tenter de jouer finement avec l'élémental. Trop simple d'esprit ? Je n'avais pas la prétention de m'affirmer plus intelligente qu'elle. Je n'en pouvais plus de toutes ces propositions inacceptables, de ne recevoir aucune solution valable, si bien que mon agacement finit par transparaître sur mon visage. Tant pis, je n'allais tout de même pas laisser passer cet affront en courbant l'échine !

« Oui, "la torche". Ce petit nom colle parfaitement à la tête brûlée que tu es ! Ça te serais trop douloureux faire semblant d'être un minimum désolée ? Tu te crois supérieur aux autres simplement parce que tu peux les brûler ? Tu sais te servir de ta tête au moins ? Oh... à moins que même ton cerveau de race dégénérée n'ait fondu dans ton crâne ! » J'accompagnais chacune de mes paroles de gestes adéquats, me laissant aller à la théâtralisation. J'aimais les scandales, et cela devait se sentir. De nouveau, je reportais mon attention à l'alfar qui l'accompagnait. Je n'aimais pas introduire autrui dans mes conversation, mais sa présence et le fait qu'il ait lui-même précédemment agacé la jeune fille me portait tout à croire que sa participation serait amusante. « Mais vous qui venez d'un peuple distingué, comment faites-vous pour supporter la présence d'une rustre pareille ? » J'évitais toute fois soigneusement de le regarder dans les yeux, histoire que mon dégoût de son genre ne transparaisse pas dans mon attitude. Je l'avais appris auprès des démons, jamais il ne fallait montrer de faiblesses à ses ennemis, quels qu'ils soient. Mon expression en disait long sur ma prise de position : je le voyais comme un potentiel allié, à lui de réagir ou non à ma demande sous-entendue, sans quoi je devrais trouver un moyen de l'éloigner de ma proie. Je n'aimais pas les gêneurs. Puis, de nouveau, je portais mon attention sur la demoiselle, tout en me préparant éventuellement à une réaction de sa part. « Alors la bougie, tu compte me répondre avant de t'éteindre ? » Bagaya aurait été amusée de ma tentative désespérée d'être à sa hauteur, mais je m'en fichais éperdument. Je ne recherchais pas sa reconnaissance -ou tout du moins tentais-je de m'en convaincre- ni celle des sorciers. Fidèle à la nouvelle moi, j'avais créé un conflit dont j'étais la seule source, que je pouvais observer autant que je le désirais. C'était une action qui ressemblait d'avantage au quotidien de ma soeur, il est vrai... Mais j'en avais fini avec mes vieilles querelles d'antan. Aujourd'hui, je ne désirais que parvenir à réaliser mes propres dessins, à atteindre mes propres objectifs. Et si il fallait pour cela que je m'inspire de meilleur que moi, alors soit, je mettrais mon égo de côté et apprendrais de mes pairs. Vous verrez, tous, autant que vous êtes, que Melody Eternam est capable du pire, mais aussi du meilleur !

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Mer 13 Avr 2016, 19:59

Sacrys

La Nuit Pourpre

« Vous êtes une bien piètre danseuse, Madame, répondit Sacrys au sarcasme de sa partenaire. C’est le moins qu’on puisse dire. »

Se pouvait-il que l’Elémentale craignît l’eau ? Cette question avait émergé dans l’esprit de l’Alfar en la voyant imperceptiblement reculer lorsqu’il s’empara du verre pour y plonger sa main. Après tout, outre sa coquille de chair, elle devait bien représenter d’une quelconque façon l’élément du feu. Il n’avait aucune idée des différences entre la constitution d’une Elémentale et d’une Alfar, mais quelque chose lui disait que son verre d’eau venait de gagner une toute nouvelle dimension, dans le présent cadre. Encore une fois, son sourire se déchira en un vicieux rictus.

Le ton entre les deux femmes ne tarda pas à monter. Si Djinshee présenta des excuses poliment formulée en dépit de l’agressivité de son interlocutrice, l’inconnue, elle, refusa de s’en contenter. En effet, cette dernière partit sur une violente tirade justifiant sa métaphore, insultant l’Elémentale sous tous les angles. Bien qu’il appréciât le détournement d’attention, Sacrys trouvait que l’inconnue dépassait légèrement les bornes de la bonne conduite et la bienséance. Certes, la torche Alfar n’était pas des plus délicates, mais au moins elle avait subtilement exprimé son courroux… Si l’on pouvait considérer la brûlure comme « subtile ».

Les froides prunelles de l’Alfar se posèrent se la main qui tenait fermement du bout des doigts un pan de son manteau. Écarquillant légèrement les yeux, il redirigea ensuite son regard vers le verre d’eau qu’il tenait alors, pour enfin revenir à la main de la jeune femme.

L’interrompant dans ses machinations, la diaphane inconnue s’adressa à lui. Sans le regarder dans les yeux, elle lui demanda comment un membre d’un peu aussi distingué que le sien pouvait supporter la présence de sa précédente partenaire de valse. Sans le moindre contact visuel. Avait-elle peur de lui, elle qui prônait la politesse et le respect ? Il haussa un sourcil d’étonnement, avant de répondre, la cherchant du regard tout en jouant avec le verre d’eau dont il faisait remuer le contenu.

« Si je puis me permettre une remarque, il est bien impoli de s’adresser à un inconnu sans effectuer de contact visuel. Vous qui prônez les bonnes manières, vous devriez pourtant connaître les règles de bienséance. »

Sa langue glissa sur sa lèvre supérieure, comme pour savourer ce petit instant de victoire, cette pierre arrachée à l’édifice, contribuant à déstabiliser et énerver l’inconnue. Bien loin de s’ennuyer comme il l’avait craint en acceptant l’invitation au bal, il était désormais au bord de l’amusement. Le chaos était d’une unique beauté, impossible à reproduire, même par la plus belle pièce d’art Alfar. Ses yeux perçants continuaient à chercher le regard de l’inconnue, la fixant avec une telle intensité qu’elle aurait même pu sentir le regard braqué sur elle.

« Un peuple aussi distingué que le mien mériterait d’être consommé dans son entièreté par les flammes, si voulez mon avis, continua sur un ton neutre et dénué d’expression, ne permettant pas de savoir si le jeu de mot était volontaire ou non. Pour répondre à votre question, je me contente de fermer les yeux sur ses rustres manières, en vertu de la bienséance. »

Il était difficile de dire de quel côté l’Alfar était, en cet instant précis. En effet, il attaquait simultanément les deux femmes par ses sous-entendus, tout en maintenant une irréprochable politesse. Progressivement, il avait compris qu’en dépit de leur attitude, les deux jeunes femmes appréciaient d’une certaine façon le conflit, même inconsciemment. Sans ses actions et l’effet papillon en ayant découlé, elles seraient probablement toutes deux seules, à s’ennuyer.

Sa main gauche tressaillit lorsque Djinshee s’empara de son bras droit. L’eau s’agita, montant jusqu’au bord du contenant sans toutefois en dépasser.

L’orchestre avait repris, le rythme s’accélérant dès les premières secondes. L’Elémentale avait-elle finalement pris goût à valser avec lui ? Ou faisait-elle cela dans une vaine tentative de fuir l’inconnue ? Vaine, elle l’était, car Sacrys n’était pas près de la laisser lui carboniser la main une nouvelle fois.

« Du calme Djinshee, voyons, nous n’allons pas laisser cette pauvre demoiselle seule tout de même ? Et si je vous apprenais une danse Alfar particulière, pour oublier ce petit malentendu ? »

Si la plupart des cultures voulaient que les danses se réalisassent par paire, certaines sociétés avaient toutefois développé des danses comportant plusieurs cavalières. Héritage de la polygamie qu’entretenaient certaines hautes sphères de la société Alfar, la danse qu’il allait proposer à ses deux nouvelles partenaires risquait en effet d’être bien particulières pour elles. Il ne comptait pas leur laisser le temps de réfléchir à ses propos, et se devait de les entraîner immédiatement. Cependant, le verre d’eau occupait toujours l’une de ses mains, ce qui s’avérait presque problématique…

Le moment était parfaitement choisi pour mettre son plan à exécution. Oubliant volontairement que sa main était occupée, il leva celle-ci, lâche le verre et s’empara de la main de l’inconnue. Parallèlement, son autre main, encore trempée d’eau, longea le bras de Djinshee pour venir prendre sa main également. Ressentait-elle une brûlure du même degré que celle qu’elle lui avait infligé ? L’eau pouvait-elle brûler un Elémental ? Il était trop tard pour s’enquérir de telles bagatelles. Propulsé par le momentum, le verre d’eau s’inclina dans la direction de la rousse, son contenu se déversant dans les airs, dans sa direction.

Le sourire qu’arborait alors l’Alfar s’effaça lorsqu’il perçut l’expression du visage de sa victime. Était-ce de la peur, de l’appréhension, de la douleur ? Tandis que la scène se déroulait au ralenti, il comprit que la farce était peut-être allée un peu trop loin. Si lui prendre la main de sa propre main mouillée était une chose, l’arroser de ce qui devait être comparable à de l’acide pour elle en était une autre. Mais il était trop tard, l’eau avait déjà à moitié quitté le récipient.

Des veines noires partirent du recoin extérieur de ses yeux. Grimpant sur ses tempes telles de lierres montant le long d’un mur de pierre, les traits noirs s’étendirent jusqu’à ses oreilles tandis que, ses yeux s’injectaient se sang, les pupilles se rétrécissant en d’infimes points. Avec une force et une agilité dépassant de très loin celle dont il faisait normalement preuve, il tira Djinshee sur le côté, l’arrachant brutalement à sa position. L’eau progressa sa trajectoire, passant juste à côté de son coude pour se déverser enfin au sol. Le verre, quant à lui, termina sa chute sur la botte de l’Alfar qui le réceptionna avant de le déposer délicatement du pied. Ce qu’il en advenait par la suite ne comptait pas parmi ses préoccupations, du moment qu’il n’était pas directement responsable d’un quelconque bris.

Les veines se dissipèrent, et Sacrys repris son calme. Il avait à présent la tête qui tournait légèrement : Cela n’était pas dans ses habitudes de faire appel de la sorte à sa capacité de Dépassement. Bien que l’action n’ait duré qu’une fraction de seconde, il ne pensait pas être capable de la répéter encore avant d’avoir réussi à se reposer quelque peu.

« Si vous voulez-bien, mesdemoiselles. »

Il initia la danse, tenant chacune des jeunes femmes par une main, comme si de rien n’était. Après tout, l’incident n’avait duré qu’une fraction de seconde, si bien qu’il aurait pu passer inaperçu par tout individu ne prêtant aucune attention à la scène. Attirant ses cavalières loin du verre qui trônait alors sur le sol mouillé, il s’efforça de leur faire comprendre par l’exemple la simplicité de la chorégraphie.

Elle ne différait pas beaucoup de celle que suivaient les duos de danseurs, à l’exception qu’il s’agissait ici d’un trio.


1263 mots | 5ème post
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Mer 13 Avr 2016, 21:17

Visiblement, je dérangeais le sieur.

A peine avais-je apparu, qu'il avait glissé une banalité avant de s'éclipser vers d'autres horizons. Bah, la belle affaire, si ma tête ne lui revenait pas, grand bien lui fasse, je n'étais pas venu pour lui de toute façon.

- Je fais si peur que cela pour qu'il s'enfuit ? A moins que ce ne soit toi, hmmm.... Tu te retrouves avec deux hommes que tu te mets déjà à te dévêtir, avant de te débarrasser de tes couteaux et parler plus vite que tu ne réfléchis. Lui souriant d'un air taquin, je poursuivis : Je suis content de te revoir en tout cas. Reste là, je vais te chercher une boisson pendant que tu reprends un peu tes esprits, toi et ta colline d'habits au sol.

Je me dirigeais vers le buffet, optant pour deux verres d'eau, car j'avais l'intime conviction que même s'il m'en voudrait quelques secondes de ce choix, l'alcool n'était pas du tout un bon choix pour elle dans son état. Elle devait probablement avoir besoin de s'hydrater, rien d'autre. Revenant avec mes deux verres, j'en tendis un à Cassiopée agrémenté d'un : "Attention, c'est fort !!", avant d'en boire une gorgée distraitement.

- Tu le connais d'où le loustic qui a décampé ? Je ne savais pas pourquoi je ramenais le sujet à lui, mais je n'avais pas été malpoli ni dédaigneux, et son attitude me déplaisait en quelque sorte. Je ne m'encombrais pas d'être sociable pour continuer à faire fuir les gens !! Ah, apparemment, il a décidé de se battre, je le vois se diriger vers l'arène. Je ne comprends pas l'intérêt de faire ça dans pareille soirée.

Haussant les épaules, je réalisais que Cassiopée venait d'en faire, de combat.

- Désolé, mais n'y a-t-il pas déjà assez de conflits passés et à venir pour aller se trucider joyeusement pour le plaisir de la foule ? Je ne pense pas que tuer un individu impunément sans les moindres représailles soit un amusement. Je pointais du doigt Naksatra qui venait d'occire son adversaire. Ne me dis pas que tu cautionnes cela Cassiopée ? Je ne comprends pas non plus qu'en territoire magicien, sous l'égide de sa Reine, on puisse tolérer cette barbarie comme divertissement.

Plus rien ne tournait rond sur cette terre, entre le Conseil des Chefs, "ça", j'attendais la suite avec impatience. Une orgie peut-être, une course où seul le dernier survivant gagnerait le combat ? Les Passeurs avaient mieux à faire que récolter ce genre d'âmes.

Finalement, la future honte arriva plus vite que prévu, et de façon assez surprenante. La connaissance de Cassiopée, cet Ethan, s'apprêtait à combattre, et je voulais voir de quoi il était capable dans ce genre d'exercices. Ce que je vis me révulsa. Il venait d'entraver un pauvre bougre par le cou, et le traitait comme un chien docile, lui donnant des ordres avilissants pour faire rire la compagnie. Une grimace de dégoût mêlée de haine traversa mon visage.

- C'est cela, tes fréquentations depuis que nous nous sommes quittés ? Rassure moi, ce n'est pas un Orisha tout de même ?... Après que Cassiopée ait hoché la tête pour me confirmer qu'il en était bien un, je ne pus m'empêcher d'élever la voix en sa direction, le ton dégoulinant de tout ce que la situation pouvait bien m'inspirer.

- Honte à notre race, pour entraver un individu et faire rire l'assemblée, alors que nous avons été les esclaves d'autres durant des ères entières. Est-ce là l'image que tu veux montrer aux autres races, à moins que tu renies aussi ton sang en jouant le maître dominant ? Faire mumuse avec un fouet juste parce que l'arène légitimerait que tous les coups soient permis ? Pathétique.

Je crachais au sol pour laver ma bouche et joindre un dernier geste glorieux à ce que je venais de voir. Je jetais un regard à Cassiopée, resserrant ma cape.

- Je préfère aller voir ailleurs si j'y suis avant de voir plus de stupidités concentrées en un seul endroit. Si tu décides de rester ici, je te souhaite la bonne soirée. Puisse notre future rencontre se passer à un meilleur moment et à un meilleur endroit.

Mais où avais-je bien pu débarquer, pour voir ce que je voyais ?... Verrais-je un Ange tuer de sang froid un innocent ? Je n'étais même plus sûr que cette hypothèse impossible ne se réalise finalement pas ...

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