Résumé post 9:

Gain:

La situation était étrange, le chaos s'emparant de l'endroit alors que les assassinats continuait que la pluie achevait les derniers hurluberlus encore vivant dehors. Son attention se concentrant sur Constance qui demandait son aide bien que la guérison ne soit pas son domaine. Écoutant les consignes, il appuyant à deux main sur le tissu pour contenir l'hémorragie de la plaie tandis que la brunette s'éclipsait à la recherche d'un magicien pour obtenir les soins requis à Toble pour le garder en vie. Ethan n'y comprenait pas grand chose à cette histoire, pourquoi ce massacre... qui était l'auteur de cette magie. Secouant la tête pour chasser toute idée de son esprit, il se concentra pour parler à la victime pour la garder consciente, meilleur moyen pour aider à sa survie. Le faire combattre de s'endormir, au risque de ne jamais se réveiller.

Le regard vide, l'orisha poursuivait sa tâche, ne voyant même pas arriver le magicien qui le bouscula sans ménagement. Faisant perdre l'équilibre à Ethan qui recula d'un pas et se prit les pieds dans son tigre qui c'était couché tout près. Se retrouvant sur les fesses sans comprendre, soulevant les jambes pour laisser le félin se lever tout en grognant après le magicien. L'orisha se releva et caressa la tête de l'animal pour signifier que c'était inutile.

Entre temps, Yulenka semblait avoir trouvé sa cible, lui faisant passer un sale quart d'heure jusqu'à le mettre à mort sous la rage qui pulsait en elle. La vampire n'avait assurément pas été très délicate et une tension était presque palpable dans l'air. C'était sans compter sur l'arrivé soudaine et très remarqué de deux êtres, des divinités sans aucun doute. Les descriptions qu'il avait pu en lire était plus que fidèle et ce qui s'en suivi justifiait d'autant plus leur puissance. Tout ceux au croissant de lune périrent avec les os broyés contre le mur et les paroles de Drejtësi résonnait dans sa tête. Lui que son peuple avait maintenant choisi de suivre Sympan, l'opposé de celle qui se tenait bien trop près de lui à son goût, surtout en considérant le sort qui fut réservé aux assassins.

Toble semblait aller de mieux en mieux entre les mains du magicien, il n'était pas responsable de lui et sa propre vie valait plus que celle des autres. L'orisha s'approcha de Constance pour lui murmurer à l'oreille la nécessité d'un départ précipité, tant par le décor macabre que les lieux présentait, offrant gracieusement les odeurs étouffantes de chair éventré et de sang. Marcher sans se salir devenait un labyrinthe qu'ils n'avaient pas le temps de parcourir. La pluie dehors avait cessé et l'orisha usait de ses sens pour trouver un accès rapide à l'extérieur. Se mettant à courir tout en attrapant la main de Constance pour l'entrainer avec lui, son tigre sur les talons alors qu'il les fit sauter par une fenêtre menant à la cour. Tempête se fit pégase, déployant ses ailes pour accueillir son maître et son amie, s'envolant vers des cieux plus clément.

Ethan n'avait pas vraiment demandé l'avis de sa passagère, agissant bien plus sur un coup de tête qu'autre chose. Jamais il n'avait pensé rencontrer des Dieux en chair et en os, ni être directement menacé par ceux-ci, ayant la désagréable sensation que la peur coule dans ses veines. Heureusement que sa monture savait son chemin car l'orisha avait les mains tremblantes à la simple idée qu'un revers de la main aurait suffit à le tuer. La guerre entre Aetheri et Sympan était bien réelle, la massacre d'aujourd'hui en était la preuve et combien de fois encore les peuples subiraient la folie de fanatique ou des divinités eux-mêmes maintenant que les Esprit du Temple n'y sont plus pour préserver l'équilibre.

gain + résumé:

Raphaël attendit la réponse d’Edwina, qui semblait tout à fait d’accord avec le fait que la nouvelle reine risquait de très mal prendre sa désertion. Au vue de la période dans laquelle ils se trouvaient, les différents peuples avaient besoin de tout leur membre pour pouvoir tenir dans cette guerre, alors, qu’importe le souverain, il le prendrait forcément mal. De plus, il avait observé quelques fois la nouvelle reine, histoire de savoir quel genre de personne avait remplacé Kevne, et il avait pu voir qu’elle était plutôt intolérante avec ceux comme lui. Même s’il comptait s’en aller pacifiquement et sans faire d’histoire, elle enverrait sûrement des gardes pour le ramener et le juger. Ou alors le tuer dès qu’ils le verraient. Bref, dans l’un ou l’autre de ces cas, ça risquait de mal se terminer pour lui. Il allait devoir sérieusement trouver une tout autre façon pour qu’aucun de ces cas ne se produisent. S’il avait encore du temps, il aurait plus de chance pour trouver un plan. Mais le problème, c’est qu’avec la guerre entre dieux, cela forçait beaucoup de personnes à quitter leur race pour respecter leurs convictions, et il faisait partie du lot. Il aurait forcément prit cette décision à un moment ou un autre, étant un apprenti du temps, il ne pouvait avoir à obéir à un supérieur, et n’avait pas le droit d’atteindre les hautes sphères de la hiérarchie. Enfin, les deux l’arrangeaient, car il détestait obéir sans savoir les raisons, et il n’avait jamais eu l’ambition de devenir connu et respecté parmi les siens.

L’Elémental se rendait, plus ou moins compte, de la position dans laquelle il mettait l’Ultimage. Leur deux peuples ne s’étaient jamais entendu, la plupart des Elémentals transformé rejetant la faute sur les mages, bon ou mauvais, et leur créateur rendait également cette haine, bien qu’elle soit plus visible et régulière du côté des Sorciers. A cause de cette histoire, Edwina pouvait très bien refuser la demande de Raphaël pour éviter de déclencher une éventuelle guerre entre leur peuple. Ou une éventuelle destitution pour avoir pris la mauvaise décision. Le jeune homme éviterait à tout prix de parler de cet accord aux autres, même s’il supposait que les espions finiraient par être au courant. Et, tandis qu’il attendait la réponse de la Magicienne, il sentait son stress augmenter. Entre le fait qu’elle puisse rejeter sa demande, et qu’il ait l’impression que quelque chose de mal allait se passer. Mais elle finit par lui retirer une partie de sa pression. « Merci pour votre aide. Je me rends compte que je vous mets dans une situation délicate. J’espère ne pas vous poser trop de problèmes ». Lui répondit-il. Maintenant, il devait trouver un plan qui tienne la route, et le mettre en place.

Après les premiers cris, un homme vint vers eux, expliquant la situation. Raphaël les écouta, ou plutôt, l’écouta, car l’Ultimage n’avait apparemment pas vraiment son mot à dire. L’Elémental voulut partir un instant dans sa vision du passé, pensant qu’avec ça, Edwina allait se faire escorter, et qu’il allait devoir trouver un moyen de partir d’ici en évitant de se faire blesser. Mais il vit soudain l’homme le regarder, semblant l’analyser, ce qui le dérangea quelque peu, puis il lui confia une mission plus qu’étonnante. « Quoi ? Mais, je… ». Il n’eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase, que déjà il se fit entrainer. Lui confier la reine ? Mais qu’est-ce qu’il allait faire ? Elle était bien plus forte que lui, alors question protection, ou autre, il n’allait pas faire grand-chose. Mais, apparemment, on ne lui laissait pas tellement le choix. Et, sachant qu’il venait de dire qu’il pourrait rendre service, il n’allait pas laisser tomber maintenant. Une porte dérobée se forma face à eux, et, avant d’entrer dans le tunnel, Raphaël attrapa une torche, puis s’enfonça à l’intérieur. Dans le même temps, il surveillait ce qui se passait dans la salle, et décida de faire un descriptif à Edwina, pour au moins qu’elle sache ce qui se passe. « C’est le chaos là-bas. Apparemment, les assassins luttent pour Sympan ». Mais qu’est-ce qu’ils essayaient de faire ? Ils semblaient choisir leur victime, et instauraient un régime de peur. Quelle bande d’idiots. Tuer tout le monde n’allait sûrement pas faire bouger les choses.

Soudain, l’Elémental se stoppa net, et devint particulièrement pâle. Il venait de voir les deux Aetheri entrer dans la grande salle du château. Il reconnut William, mais la deuxième lui était pour le moment inconnue. Il ne se trouvait pas réellement avec eux, et ils se fichaient sûrement pas mal de lui, c’était même certain, mais le fait d’être en partie en leur présence, et sentir leur puissance était traumatisante. Il se remit à marcher. « Deux Aetheri viennent d’entrer, et ont tué tous les assassins ». Continua-t-il de raconter, la voix devenue beaucoup plus faible et incertaine. « Ils viennent de partir. C’est eux qui ont dû provoqué la pluie de sang, mais elle s’est arrêtée maintenant ». Raphaël secoua la tête, se frottant les yeux pour essayer de se reprendre. Ce n’était vraiment pas le moment de se laisser aller à la peur. Tout était terminé. Il y avait eu beaucoup de mort, quel que soit le camp, mais c’était terminé. Pour cette nuit en tout cas.

Gain:

Prise dans l'ambiance festive du château de Caelum, Mancinia sentait son anxiété diminuée au fur et à mesure des minutes passants. Jamais elle n'aurait espérée si bien s'amuser ! Quel dommage que la danse s'achève sur une dernière circonvolution, bien que la cavalier ne soit pas celui qu'elle espérait secrètement, il avait été patient avec sa maladresse naturel et son ignorance des danses de leurs peuples. Bien qu'elles les avaient observées de loin, autrefois. Une fois sa danse achevée, Mancinia fit une révérence à son partenaire qui lui rendit les politesses. D'un regard, elle observa son corbeau, partit de son épaule et aux aguets dans un coin surélevée de la pièce et voir si sa maîtresse ne craignait rien. Elle n'aurait pas pu danser avec lui de toute manière et il n'avait cessé de courir ces derniers temps. Surtout depuis qu'il lui avait pardonné sa viré en solitaire. Doucement, une musique s'éleva dans les airs, amplifiée par la taille monumentale de la gigantesque salle de bal brillant de mille feux, mais cette fois-ci, elle se mit à l'écart, ayant besoin de reprendre son souffle. Mancinia sentait le vent nocturne toucher son visage rougis et cela lui plaisait, d'une certaine manière : cet emplacement était parfait ! Bien que ses membres inférieurs soient plus protestataires sur la question.

— Merci de m'avoir accorder cette danse !
— Tout le plaisir était pour moi.
— Peut-être accepteriez-vous de prendre un verre en notre compagnie ? Vous aurez ainsi le loisir de nous conter plus en détail les événements de ce fameux Duel !

On pouvait dire qu'elle était coincée. Et d'un sourire, elle accepta. Certains convives, rassemblés près du buffet, avec commencé à discuter entre eux, formant des petits groupes, puis les dissociant en effectuant une sorte de ballet social. Un incontournable des soirées mondaines où la présence du petit peuple n'était que pour parfaire la décoration. On avait beau dire qu'il s'agissait de soirées autour desquelles les inconnus échangeaient avec des inconnus et des amis retrouvaient des amis avant de de nouveau s'aventurer vers l'inconnu, Mancinia n'était pas tout à fait d'accord. C'était aussi le moyen de se trouver des appuis, n'est-ce pas ? Autant apprendre ce qu'elle pouvait ici pour ne pas reproduire les mêmes erreurs lorsqu'elle serait dans une réception de cet ordre chez elle. Un malotru la bouscule et elle reconnaît l'homme l'ayant salué lors de son arrivée à Cael. Elle n'eut pas le loisir de lui répondre que son ouïe était prise d'un certain rythme vocal grandissant.

— En voilà un homme malpoli ! Il aurait pu vous proposer une coupe de champagne... !

L'Humaine plisse les yeux et regarde à l'extérieur, certaines personnes entraient couvertes d'un liquide carmin ou protéger de choses et d'autres. Elle entend plusieurs cris aussi. Ce qui n'était qu'une rumeur s'était amplifié au point de devenir un bruit continu, trahissant le nombre de personnes qui venait de prendre conscience de ce qu'il se produisait ici. Que se passait-il ? Elle fit un pas en avant avec méfiance avant d'entendre un cri emplit de fierté qu'on hurla à quelques mètres d'elle. Un froid sournois prend possession de ce corps qu'elle ne semble plus contrôler. Son poids est lourd et elle tombe à la renverse. Son dos touche le sol, suivi de près par sa tête. Étrangement, Mancinia ne ressens même pas la douleur que cela aurait dû lui procurer. Pourquoi ne parvient-elle pas à se redresser ? Quel est l'origine de cette tache rouge sur son flanc ? ...Non, ce n'est pas possible. Est-ce que quelqu'un vient de lui donner un coup de lame en traître ? Comment...Comment n'avait-elle pas vu ce coup venir ?! Une voix résonne dans la pièce, qui est-ce ? ...Elle l'ignore. Mais elle l'approuvait en fermant les yeux : tout n'était que choix dans la vie. Un sourire étira ses lèvres. A condition de faire le bon.

Post V | 645 mots

Je prendrais un point de Charisme, merci pour ce RPPT, c'était vraiment extra

Résumé V:

Son interlocutrice admit sans la moindre difficulté que le ciel saignait devant les sottises des mortels, l'Ange vit à ses traits qu'elle n'était pas surprise de la situation qui lui paraissait inquiétante. Comme si elle l'attendait. Il ne répondit pas, soucieux du bien-être de sa Protégée si cette pluie sanglante persévérait. Est-ce que Mancinia était à l'abri ? Il n'avait pas encore eu le plaisir de la voir au sein de cette vaste salle de réception mondaine. S'il pouvait seulement l'apercevoir et voir qu'elle se portait au mieux, ce serait suffisant. Il pourrait d'ailleurs l'observer de loin, comme un véritable Ange Gardien. Mais si elle était ici, son Humaine n'était sûrement pas seule. Peut-être dansait-elle avec quelqu'un ? Avec un cavalier bien présent, lui. Son coeur se serra et sa gorge devint sèche. Il n'appréciait pas vraiment qu'un autre homme la regarde ou la touche, il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'il se sentait beaucoup trop responsable ? Pourtant, elle n'avait pas besoin d'être couvée comme un poussin. Il l'avait bien compris, même si les paroles des Jumeaux Isiode et Isley lui restait en mémoire. Non, Neah ne supportait pas que quelqu'un puisse la toucher ou même l'idée qu'un malheur ne soit proche d'elle. La demoiselle le questionna ensuite, s'interrogeant. A croire qu'elle lisait dans ses pensées...

— En effet.

Sans attendre une réponse plus détaillée ou une description de la personne potentielle, la ravissante brune se mit à marcher au hasard dans la salle. Vraiment, quel drôle de fille ! Elle n'était pas curieuse, ni impressionnée par ce qui l'entourait. A croire qu'elle venait d'un autre monde. Au bout d'un moment gênant pour le jeune homme et bien qu'il suivait son pas vif en restant en retrait, elle lui demanda les raisons de sa présence à Caelum, plus d'informations sur qui il cherchait. Alors, elle ne savait pas tout ? Il rit nerveusement.

— Pour retrouver quelqu'un qui m'est cher. Je ne la pense pas en sécurité ici, ces événements me donnent raison. A moins que ce ne soit courant chez les Magiciens de déclencher une pluie de sang.

D'un sourire envers ses paroles, elle finit par lui dire son nom : Callidora. Neah eu un froncement de sourcils. Ce nom lui disait quelque chose, mais il ne savait plus quoi exactement. C'était comme si sa mémoire ne l'avait pas correctement retenue, l'Ange s'en excusait mentalement, mais elle non plus ne semblait pas le connaitre plus que ça. Et pourtant.

— C'est parce que vous connaissiez le mien, Callidora.

C'est uniquement à cause de ce fait qu'elle ne s'était pas présentée. Et dès lors, elle se mit à parler de choses incohérentes. Il la voyait aussi porter de temps à autre, de manière subtile, sa main vers son visage.

— Vous vous sentez mal ? l'interrogea-t-il.

Sa mine inquiète était légèrement trompeuse, à son humble avis, Callidora avait simplement trop bu pour tenir une conversation. Prenant conscience de ce fait, elle choisit de prendre congé de son partenaire.

— Soiyez prudente.

L'observant s'éloigner de lui, son coeur fût tiraillé : il voulait s'assurer que tout irait bien pour elle, mais il avait son propre devoir à accomplir. Un devoir qui lui semblait bien impérieux quand des hommes et des femmes revenaient de l'extérieure avec du sang sur les vêtements. Ce lieu se remplissait et une cacophonie résonnait à ses oreilles. Des Gardes braillaient des ordres, ouvraient d'autres salles aux convives pour éviter une quelconque panique : c'est à cet instant que Neah entendit quelqu'un crier le Gloire de Sympan. Son sang ne fit qu'un tour en comprenant qu'il avait vu juste. Il voulut aller à contresens de ce que faisait certains quand quelque chose enclencha un grand fracas et balaya la salle. D'un geste, une créature irradiante d'une lumière pourpre détruisit les Malfaisant et, dans un sourire, s'évaporer après une mise en garde.

Post IV | 640 mots

Je prendrais un point de Magie pour Neah, merci

Résumé IV:

L'Orishala regarda l'amante aux yeux clairs, avant d'esquisser un petit sourire « J'ai eu l'occasion de voir l'impact de tes dons, en effet. Il serait idiot de douter d'eux. » Ses mains glissèrent sur sa taille, détaillant quelques plis de la jolie robe de la Sirène. Celle-ci s'approcha de lui et, automatiquement, il se pencha sur elle, entendant son chant divin. Lorsqu'il se redressa, il n'eut aucun mal à voir dans ses yeux l'étendu de sa dévotion « Ma chère Khælessi... » murmura-t-il en prenant sa main. Ne la lâchant pas du regard, il embrassa tendrement le dos de ses doigts « Votre offre est plus que tentante... » La douleur du lien. Rien que d'y penser...
Cocoon était fort, mais c'était sa faiblesse. Il avait su se séparer d'une, il ne lui manquait que l'autre. Laissant alors sa main il pinça ses lèvres dans une moue, montrant sa réflexion « Disons que j'aimerai régler ça vite et bien. J'ai autres choses à faire que de m'occuper de quelques vampires sentimentaux. Tout le monde fait des erreurs... Ce lien en était une. » C'était évident. Il avait misé sur les mauvais chevaux du début à la fin. Quand on pensait à son avenir en se disant que quoi qu'il se passe, ces personnes ne partiraient jamais... C'était sans compter que ces-dites personnes en viennent un jour à s'affronter et que celui qui en payerait les frais, serait celui qui, au final, n'avait rien demandé « Si tu y tiens... Je m'en remet alors à toi. » Il ne subissait pas, il préférait accepter la grande aide qu'elle lui proposait. A deux, ils enlèveraient plus vite cette épine dérangeante qui s'était plantée dans le pied.

La tournure de la conversation changea du tout au tout. La sensuelle tentatrice attrapa le haut de chemise de l'Orisha, se collant langoureusement contre lui. Il saisit ses hanches sans ménagement, lui montrant la moitié d'une once de brutalité, de bestialité, comme elle aimait dans l'intimité. Sauf qu'ici, c'était tout comme. Ils avaient leur bulle, leur espace, loin du monde extérieur. Les yeux glissaient sur eux, comme peu désireux d'en voir plus dans ce cocon si intimiste. Et puis ça n'étonnerait personne que de voir Cocoon avec une autre femme. Le sourire narquois que les traits du bronzé affichèrent, laissa échapper quelques mots « Hum... Nos conversations professionnelles ont toujours porté leur fruit sous le couvert des regards, c'est bien connu. » Aussi sarcastique pouvait-il être, ce n'était pas de la méchanceté, se contentant de murmurer ces mots pour venir embellir les dire de l'ancienne reine « Maitresse... ? Je dirai plutôt partenaire. Que ce soit en affaires... » Sa main glissa outrageusement sur sa chute de rein, voir un peu plus bas. Le sourire semi-caché qu'il afficha détonnait sa vision lubrique de la situation « ...ou dans d'autres domaines. »

Vanille lui parla de son actuel mari. Cocoon n'avait pas posé beaucoup de questions, juste les interrogations principales en soit, sans plus. Mais plus elle en parlait, plus il en était curieux en somme. Marié à Vanille... Comment avait-elle fait pour s'égarer à ce point ? Et lui, que cherchait-il a faire quelque chose pareil ? « Il y a encore des hommes sur cette terre qui pensent pouvoir te retenir... ? » Elle avait raison « Non, le mariage n'est pas pour nous. Les obligations conjugales sont des chaines pour moi. Me livrer qu'à une seule femme... Quelle lassitude. On vit toujours les mêmes choses, en boucle, avant de se connaitre par coeur. Et si tu ajoute à ça l'anneau infernal... La vie perd son goût. » Rien que d'en parler, l'amertume effleurait sa langue « M'entendre avec ton mari ? Quel pari risqué... Généralement, le troisième bol au petit-déjeuné est assez mal accepté pour les hommes mariés. » Se penchant vers elle, il l'embrassa sur la joue, près des lèvres « Mais j'adorerai. » Faire l'amour dans le lit d'une femme marié, c'était du déjà-vu à la limite. Mais alors que son mari sait pertinemment ce qu'elle fait et à quel moment... C'était de suite beaucoup plus excitant.

Dans le château, c'était l'apocalypse en personne. Tout était couvert de sang, des gens s'étaient fait tué, réduit en tas de chair informe. Beaucoup en profitaient pour s'entre-tuer d'ailleurs. Cocoon s'était arrangé pour que son fils ne voit rien de tout ça et il l'encouragea à rejoindre les bras de sa mère le moment venu. A l'intérieur également, ça devenait de pire en pire « Il n'est pas dur de deviner la source de ces maux. Ca fait un moment qu'on ne Les avait pas vu se manifester... » Au loin, des hommes approchaient engageant le conflit. L'Orishala attrapa la Sirène par la taille, se penchant vers elle pour l'embrasser. Avant que ses lèvres de touchent les siennes, il murmura de sa voix chaude et rauque « Rentrons. » Après tout, ils étaient ici pour se réunir, l'un pour l'autre et maintenant que cela devenait une guerre ouverte, ils n'y trouvaient plus leur compte. Typique.

896 mots