-50%
Le deal à ne pas rater :
Samsung 50Q60D – TV QLED 50″ (127 cm) 4K UHD (ODR de 150€)
399 € 799 €
Voir le deal

Partagez
 

 Une journée dans ma forge? [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 02 Mar 2012, 23:29


    Je vis la jeune fille grimacer, à voir sa tête il lui manquait de l'argent et c'était fort dommage car je trouvais que l'arme lui allait merveilleusement bien! C'est alors que le Seigneur des Deux Rives arriva et dit:

    "Six-cent vous avez dit ? Le compte est bon."

    -"Mais je ..."

    Puis, me montrant sa lame, il continua:

    "Pour la mienne j'ai laissé deux-mille pièces derrière votre comptoir en passant. Gardez tout, pour vous
    remercier de votre sympathie. Sachez que vous êtes la bienvenue à mon château et que je serais ravie de vous accueillir comme invitée ou comme forgeron. Mes portes vous sont toujours ouvertes. Par contre vous resterait-il un fourreau digne de La Siamoise ?"

    Deux mille pièces? Même pour une épée comme la Siamoise le prix était largement abusé! Mais c'était vrai que les personnes de ce grade en avait aussi les moyens, comme Dante lorsqu'il m'avait donné la bourse. Et lorsque Astaroth me demanda si il restait un fourreau, je me dépêchai d'aller dans l'arrière salle pour lui en dégoter un splendide. Je tombai sur un magnifique fourreau de métal beige, extrêmement résistant. A lui seul il valait presque autant que l'épée elle même! Avec tout ce que le Roi des Réprouvés m'avait laissé, je pouvais bien lui offrir ce fourreau! C'est alors que j'aperçus le fourreau de la Fière Dragonne, mince, j'avais failli l'oublier! Je m'en saisi avec l'autre et me dirigeait rapidement vers Astaroth et la jeune fille prénommée Aya, tendant le fourreau au Roi, je dis:

    "Je vous remercie infiniment votre Altesse, je sais que vous ne serez pas déçue de la capacité de l'épée tout comme celle su fourreau! -je me tournai alors vers la jeune fille aux longs cheveux blancs- Merci beaucoup à vous aussi, la Fière Dragonne vous correspond parfaitement, et voici son fourreau, lui aussi en os de dragon, en espérant ne pas décevoir vos attentes!"

    -"Merci beaucoup! Comptez sur moi pour faire venir de nouveaux clients dans votre forge. Vous êtes une véritable artiste et je vous souhaite de continuer ainsi encore longtemps. Au revoir..."

    Puis, je les laissais pour me diriger vers Alec, qui avait visiblement trouver son bonheur dans une des armures. Il la regardait avec tellement d'envie que cela me fit sourire.

    "Le pourpoint que tu as sorti correspond plutôt bien à mes attentes, mais je viens de remarquer que tu as une autre armure complète, et je crois que finalement je vais l'acheter !"

    Je souris de nouveau, j'avais bien vu, il avait littéralement flasher sur l'armure, et c'était peu dire!

    "Je te dois combien pour l'armure et la faux ? Je vais payer maintenant, ça sera plus simple !"

    En effet, débarrasser de cette tache ce serait un peu plus simple:

    "L'armure coûte huit cents pièces d'or et la faux six cents, ce qui fait un total de mille quatre cents pièces d'or s'il te plaît!"


    Il reprit ensuite:

    "Je peux récupérer l'armure d'ici combien de temps, j'aimerais bien l'essayer avant de repartir avec la faux ?"

    "Mais tout de suite! Tiens je te la sors, essaye là je t'en prie!"


    M'approchant du mannequin, j'en décrochai l'armure et la tendit à Alec. Je trouvais qu'elle pouvait bien lui aller. Cela semblait correspondre totalement à ses attentes et j'en étais heureuse! Lui laissant le loisir de l'essayer, je me dirigeais vers la jeune fille à l'armure plume de roc lorsque je fut interpellé.

    - Je pourrai avoir le fourreau?

    La jeune Bélua me demandait le fourreau, je le lui tendit, puis elle dit:

    - Merci, et si un jour tu as besoin d'un assassin ou autre appel moi, c'est Ellana, Ellana Caldin.

    Je regardai donc partir Ellan en la saluant, et repassait vers l'autre jeune femme:

    "Excuse moi de te déranger à nouveau, je sais que tu as du travail et que tu t'occupera de mon armure ce soir, mais j'aimerai que tu vois ses plans pour moi, je suis prêt à payer très cher pour obtenir des armes pareil mais nul autre forgeron n'aurait le talent et l'adresse que tu possède. Donc si tu peux voir cela pour moi je t'en saurais extrêmement reconnaissante, d'autant plus que ses griffes si elles voient le jour risque de m'être rapidement utile."

    Je jetai un coup d’œil sur les plans qu'elle venait de me donner, ils étaient précis et je reconnus tout de suite une arme familière, c'était les mêmes que mes Arafinë Eros, mes Griffes de l'Ombre. Les décrochant de ma ceinture, je les lui montrais:

    "Dans ce style là? Bien sûr, je peux vous en faire une paire, si je puis me permettre, ce sont des armes redoutables et excellentes pour les combats rapprochés! Par contre, si tu veux bien inscrire ton nom ici, je vais me charger de ta commande mais pas pour l'instant comme tu dois t'en douter"

    Je pris ensuite les plumes et disparut dans l'atelier avec l'armure. Quelques bonnes minutes plus tard, je ressortais avec l'armure, couverte de plume d'oiseau roc. L'armure avait un style original que j'appréciai, je la tendais à la jeune femme en disant:

    "Et voilà, en espérant que cela réponde à vos attentes!"

    Puis je me dirigeai vers l'atelier pour travailler la faux de Alec à l'aide de son dessin.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 00:38

Il semblait que certains avaient trop fait de folies et n'avaient pas de quoi payer, mais finalement tout sembla s'arranger quand les puissants se mirent à avoir quelques onces de bonté. Personnellement, je m'en fichais complètement car j'avais largement les crédits nécessaires pour faire des folies, et je pouvais m'acheter ce qui me plaisait. Dans le pire des cas, enfin si l'envie me prenait d'acheter deux ou trois autres armes, il me suffirait d'emprunter une des portes de la forge pour créer un portail jusqu'à chez moi et y retrouver Alice pour la supplier de me donner une rallonge. Je l'imaginais déjà en train de me forcer à me mettre à ses pieds pour montrer sa supériorité féminine - elle faisait un assez gros complexe là dessus, surtout à cause des commanditaires qui préféraient traiter avec la gente masculine - pendant quelques minutes, et dès qu'elle en aurait fini de moi elle finirait par me donner le nécessaire depuis son petit coffre contenant sa ressource illimitée d'argent.

Je revenais à mes pensées quand je vis Takias arriver vers moi, j'étais excité comme une puce, me sentant presque trop vivant pour un être déjà mort une fois, mais comme disaient les humains, nous n'avions qu'une seule vie - ce qui au final était vrai pour moi aussi, vu la "vie" humaine que j'avais mené - et il fallait en profiter un maximum. Elle dut remarquer très vite mon engouement et esquissa un sourire en comprenant que j'allais en acheter pour beaucoup plus que prévu. Je ne pensais cependant pas que l'armure se trouve si chère, mais en réfléchissant un peu et surtout en voyant le modèle à vendre cela se comprenait tout de suite. Le set était tout bonnement magnifique et très bien pensé. La manche et le gant droit permettaient de manipuler facilement une arme à une main tandis que le gant de gauche permettait lui de parer des attaques grâce à ce qui semblait être une sorte de lame de métal sertie sur toute la longueur du gant qui remontait jusqu'au coude pour protéger l'articulation. Je savais cependant qu'il serait toujours possible de manipuler une arme deux mains comme une faux. J'étais ambidextre mais préférais attaquer de la main droite et je considérais que le réflexe de me défendre du bras gauche viendrait de lui même après quelques entrainements équipés de l'armure. Tout l'équipement semblait recouvert d'un tissus ou d'un cuir coloré et très travaillé qui devait être assez résistant et épais. Je revenais à moi une nouvelle fois pour entendre Takias confirmer que je pouvais la prendre de suite, j'étais aux anges ! Je l'embarquais avec joie en lui répondant :

"Je fonce dehors faire quelques mouvements ... Je pense revenir dans quelques temps histoire de voir si tu t'en sors avec la faux ! Et encore merci !"

Je me dépêchais de sortir avec les éléments de l'armure dans les mains, prévenant les gens de mon passage.
"Pardon ... S'cusez moi, j'voudrais passer ... Paaaaaardon ..."

Une fois sorti de cette fourmilière je trouvais un endroit à l'abri des regards et surtout où je pourrais être tranquille pour faire un petit entrainement. Une fois arrivé à l'endroit voulu, Seijin changea de forme et commença à sautiller partout sous son apparence de guépard. Il avait très vite compris ce que je voulais faire et semblait vouloir jouer avec moi à tester la résistance de l'armure.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 00:44

En réalité je ne m'attendais pas à une réponse aussi rapide de la part de Takias, les griffes qu'elle me dévoila était sublime, parfaite même ou presque, en bref s'était des armes tel que celles que je voulais, à un détail près toutefois, toute arme se doit d'être unique et j'en attendais donc autant de celles qui me serait donné, je m’empresser de répondre à la forgeronne, ravi au complet.

"C'est tout à fait ce qui me fait rêver, à un détail prêt comme tu doit t'en douter. Toute arme est unique, en tout cas c'est ce que j'ai entendu dire, je compte donc sur ton talent pour que mes griffes le soit."

J'affichais un sourire, conquise, voilà ce que j'étais, pourtant je me demandais ce que cela aller me couter, je demanderais au moment de récupéré l'armure, inutile de me prendre la tête avec cela, j'avais danser des jours durant et j'avais amassé une très belle somme en bien peu de temps, je pourrais donc payé sans mal puisque je disposé d'environs deux milles pièces d'or, surement un peu moi malheureusement mais s'était certainement bien assez. La forgeronne avait disparue avec mon armure, je regardais Bast, qui m'avais rejoint, anxieuse car je me demandais bien quel serait le résultat. Il fallut peu de temps avant que Takias n'arrive, je flashé littéralement sur l'armure, elle était sublime, tel une robe, on ne voyais me^me plus le métal. Je remerciais la forgeronne vivement d'ailleurs.

"C'est tout bonnement sublime, jamais je n'aurais plus imaginé tel chef d’œuvre. Combien te dois-je ? Décompte aussi le prix des griffes, ainsi cela sera fait."
*La femme chat va devenir oiseau ?*
*Silence Bast, ce n'est pas le moment de me perturber !*

Je payais la brave jeune femme avant d'aller m'assoir plus loin, je ne voulais plus rien, puisqu'elle avait les plans, et je pensais voir plus tard une fois que la forge se serais désemplis si Takias parviendrait à faire ce que je lui avais demandé, non pas que je doutais, loin de là, mais je voulais savoir avant de partir combien de temps elle mettrait. Je m'étais donc mise assise pour ranger mes aiguilles, tuant l'ennuie avec cette activités. Un être avait soudain approché, je m'étais longuement sentit épier et lorsque j'avais relevé la tête j'avais vu cet homme qui m'observais. Je l'observais un instant avant de prendre parole.

"Puis-je vous être d'une quelconque aide ?"

J'étais parfaitement calme, plongeant mes iris dorée dans ceux de cet homme qui m'étais inconnu. qui pouvait il bien être ? Me connaissait il ? S'était peu probable, les Ombres sont discrètes et je l'étais donc aussi, toutefois, il était toujours possible que cet homme m'est déjà vue. Plus loin il y avait une louve que ma lionne guettais avec insistance, se plongeant dans mes pensées maintenant que je n'étais plus occupé à ranger mes aiguilles.

*Il t'observe depuis quelque minute déjà. et sa louve semble au contraire nous ignorer, comme si ton aura d'Ombre ne l'atteignais pas.*
*Tant mieux, mais je me demande bien ce qu'il me veux, tu as vu ses pensées ?*
*Non, et je suis fatigué, désolé mon amie.*

Je souriais, l'un de ses sourires calme, tendre, un sourire simple, Bast était fatigué et je la comprenais, même une lionne ne pouvait supporté la chaleur de la lave. Je rangeais mes dernières aiguilles, contente qu'elles soient toutes bien protégés dans leur capsule de poison, ranger par couleur afin que je n’aille tué par mégarde. Il régnait dans la forge un brouhaha discontinue qui allait en diminuant, le temps avait finalement passé et les gens pauvre avait pour la plupart quitté la forge, seul quelque être se tenait encore ici, admirant les armes, allant presque jusqu'à les touché avant de se ravisé. Le calme revenait et s'était tant mieux, ainsi Takias pourrait travaillé sur les petites retouches de tout le monde. J'observais Alec qui semblait attendre, habillé d'une superbe armure. Enfin attendre n'était pas le bon mots puisqu'il semblait plutôt jaugé l'armure. Cela me faisais d’ailleurs pensé à la mienne, que j'enfilerais une fois tranquille juste au dessus d'une tenue de voile. Je ne la mettrais pas avant, et je ne doutais pas de sa solidité ni de sa légèrement puisque lorsque je la portais elle était déjà extrêmement légère, et pourtant elle semblait faite pour résisté au fer. Je reportais mon attention sur l'homme au loup qui me faisait face.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 16:14

~Les longs cheveux sombres de la petite Ombre s'envolèrent au vent. Celui-ci était chaud, très chaud, Shiro n'avait jamais vu de volcan, c'était pour cela qu'elle sautait partout, se relevait, courait, criait, chantait, tirait la manche à son jeune ami pour qu'il ce dépêche même s'il ne voulait pas. Elle était toute excité à l'idée de voir l'immense montagne de feu de près. Elle s'arrêta un instant pour l'observer, sa tête rougeoyante et fier. Le couleur rouge de la lave n'était pas aussi intense que c'est yeux écarlate comme du sang, mais l'orange et le jaune ressortaient bien. Kuro arriva enfin à se suite, nonchalant et sans se presser, puis lui aussi fixa le monticule de rocher avec quelques souvenirs en tête.

Soudain, Shiro sursauta, elle se souvenait qu'ils étaient venu pour le voir de près, pas de loin. Elle se retourna sur elle-même et s'adressa au Démon,


"Dit Kuro, t'es déjà venu au volcan ? ... Quelle question, bien sûr ! Tu es allait partout toi ! Sinon, on ferait mieux de se bouger un peu, car le volcan va pas nous attendre lui, mais après tout, s'il y a une éruption, moi je sais voler, c'est toi qui finira en grillade..."

Elle rigola de bon coeur, elle aimait bien taquiner son ami qui ne se laissait pas attraper n'importe comment dans les petits jeux de son amie. Il haussa les épaules et rattrapa sa compagne qui avait déjà filé comme une note de musique. Il souffla un grand coup en regardant le volcan avant de reprendre la marche, son katana sur son côté droit.

La route était tranquille et Shiro y sentait presque un air de vacance à la montagne, en un peu plus chaud. A force de s'agiter dans tous les sens, elle finit par ne plus avoir de souffle. Elle expira un grand en tirant la langue et tourna la tête, voyant et entendant le Démon arriver. Les épaules lasses, les cheveux trempés de sueur au sommet, la petite fille se posa sur un rocher. Le jeune homme arriva tranquillement et observa son amie qui semblait exténué. Il répliqua, avec une petite touche de moquerie amicale au début de sa phrase,


"Alors, c'est qui le plus fatigué d'entres-nous ? Tu sais, près d'un volcan, le mieux c'est de marcher tranquillement pour économiser ses forces et moins vite se fatigué, surtout que cette chaleur peut être mortelle"

Shiro considéra son meilleur ami d'un autre oeil, il n'avait pas tord et elle se dit qu'elle ferait mieux d'écouter les conseils de quelqu'un d'expérimenté. Elle fit un léger sourire avant de lui sauter sur la tête avec ses dernières forces,

"D'accord, je comprend, t'as pas faux sur ce point mon vieux. Alors c'est toi qui me porte, ok ?"

Sans attendre de réponse, elle se hissa au sommet de la tête de son ami qui ne dit rien. Il ricana doucement,

"Bien sûr que j'ai raison ! Bon d'accord, je te porte mais tu ne gigote pas trop sinon, je te jette au feu !"

Tous les deux éclatèrent de rire au même instant. La bonne humeur était de retour chez nos deux amis inséparables depuis leur rencontre et surtout, depuis qu'ils avaient apprit à ce connaître. La vie fait parfois en sorte que croise de merveilleuse rencontre. A ce moment là, et bien tout va mieux, on a des amis à qui se confier et à qui on fait confiance.
Kuro se remit à nouveau en marche avec Shiro sur sa tête. Ils parlaient de tout et de rien, comme de bon vieux copains qui se connaisse par coeur et depuis toujours alors qu'il ne se connaisse vraiment que depuis six ou huit ans.

~Le soleil atteint son zénith quand les deux compères arrivèrent devant une étrange maison. Tous deux la contemplèrent sans rien dire. Shiro sauta soudain de Kuro et regarda les alentours avant de dire,


"On ferait mieux d'allait voir cela de plus près..."

Elle se précipita dans une direction avant que Kuro n'est pu en placer une. Il soupira se nouveau, quand Shiro se mettait une idée dans la tête, rien ne l'a contredisait. Il releva la tête et la suivit du mieux qu'il pu. Le vent de midi était vraiment très chaud, cela lui rappela le désert. Ses pieds nus sentaient la chaleur puissante du sol, le volcan n'était pas très loin d'eux. Il se stoppa un moment pour voir l'ombre de Shiro disparaître en une fraction de seconde. Il accéléra le pas pour ne pas la laisser s'égarer trop longtemps. Il grimpa une petite pente et tourna à l'intersection où l'Ombre c'était subtilement volatilisé. Il eu comme un flash en voyant la grande maison qui était en faite une forge. Il ne se souvenait pas d'avoir vu une forge pendant son périple ici. Il ne réfléchis pas trop à la question car son attention se reporta sur sa jeune amie. Elle était droite et seulement ses longs files noirs bougeaient au vent dans un décor couleur du feu. Comme la première fois qu'il l'avait vu, dans d'immense plaine en Enfer. Il s'approcha discrètement de sa compagne pour ne pas lui faire peur. Son coeur faisait comme un marteau, comme si de nouveau il revivait cet instant à la fois triste et à la fois emplie de souffrance. Il bougea son bras et posa sa main sur l'épaule de son amie. Mais avant qu'il n'est pu faire quoi que se soit, celle-ci se retourna. Ce fut comme un ralenti pour Kuro jusqu'à ce qu'il voit son visage rayonnant et disant,

"C'est une forge ! Grand-mère m'avait dit que près du volcan, une forge était à quelques kilomètres de celui-ci. Elle avait pas tord elle n'on plus, et si on allait voir, on trouvera peut être des gens amicaux qui sait..."

Puis elle s'échappa encore des doigts de son ami qui resta plantait là. Il reprit une tenu droite et sérieuse tout en suivant de ses yeux argentés Shiro. Il finit par faire de même et s'engagea sur le chemin. Il descendit la minuscule pente pour arriver à l'entrée du bâtiment. La petite Ombre était déjà devant celle-ci. Elle attendit un instant avant de pousser la porte et de rentrer. Kuro la poursuivit sans attendre et pénétra dans la forge. A l'intérieur, une multitude d'arme, d'arc, d'armure et pleins d'autres outils ce dressaient sur son chemin.

"Wouah ! Tu as vu tout ça Kuro, est-ce qu'une arme te plait ?"

le Démon sursauta et se retourna, Shiro était juste derrière elle observant les épées et les divers autres lames accrochées au mur. Kuro réfléchis un moment tout en regardant sa fidèle lame et en la sortant un peu de son fourreau. Puis, il la sortit complètement d'un coup assez sec. Son bruit cristallin et fin résonna au alentour. La lame était grande et bien forgeait dans un métal qu'il ne connaissait pas. Il sentait toujours émaner sa force et sa faculté mystérieuse de rendre l'air lourd et froid ou chaud en fonction de l'endroit où il se trouvait. Des murmures se firent percevoir, c'était là aussi la magie de sa lame, murmurer des choses que seul se qui save entendre comme il faut comprenne. Il avait toujours combattu avec cette arme, elle ne l'avait jamais abandonnée et tranchait toujours aussi bien même après des siècles d'utilisations. Ils se connaissaient par coeur, Kuro connaissait même son nom, sa personnalité, ses faiblesses et ses atouts. Même contre une lame des dieux, Kuro ne l'aurait jamais échangé, même contre une nouvelle vie, contre rien il ne donnerait son katana. Il finit par le ranger et dit,

"Aucune d'entre toutes ses pièces ne m’intéresses, j'ai trouvait un frère et je le garde. Tu sais Shiro, quand tu ne fait qu'un avec ton arme et que vous vous connaissez par coeur, aucune notre ne ta convient. C'est cela, ne faire qu'un avec quelque chose..."

Shiro était en train de regarder une arme de toute beauté avant de reporter son attention vers les paroles de son ami. Il préféré garder sa vieille lame contre une ici présente. C'est surtout sur sa dernière phrase que la petite Ombre méditait.

*Ne faire qu'un avec son arme... Un...*

Shiro eu une certaine jalousie pour son ami et lui demanda,

"Tu croie que je trouverais l'arme avec qui je ne fait qu'un ici..?"

Kuro plongea ses yeux lunaires dans les yeux écarlates de l'Ombre. Il lui sourit avant de lui avouer,

"Qui sait, peut être... On ne sait jamais où on trouve l'arme avec laquelle on s'entend comme deux frères. Mais sache une chose, qui ne tente rien n'a rien..."

Ces mots firent comme un dé-clique à Shiro qui frissonna aussitôt, elle rêvait de trouver l'arme qu'elle connaîtrait dans les moindres détails, comme Kuro et Léonne, sa lame. Elle observa le couloir en face d'eux, une jeune femme se trouvait là. D'un coup, elle se posa arrêtant de léviter et s'approcha de la femme vêtu d'une cape et lui demanda gentiment,

"Bonjour madame, excuser moi de vous importuner, mais est-ce vous la gérante de cette forge ?"

Kuro arriva silencieusement par derrière, car pieds nus comme Shiro et ancien assassin, la discrétion était un mot maître chez lui. Shiro attendit une réponse de la jeune femme...
~~~~~~
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 16:27


Le sourire sur le visage de Nathaniel s'éclaircissait. Finalement avec un peu d'insistance on pouvait arriver à ses fins. Cependant concernant Nathaniel et sa constante envie de divertissements, c'était plus que du harcèlement, cela devenait une hantise.
Il a vraiment raté sa vocation de démon, autant devenir esprit frappeur le concernant, il serait plus crédible et Naomira aurait peut être eut la paix.

Finalement la jeune femme brisa la glace d'une voix non moins froide :

"Puis-je vous être d'une quelconque aide ?"

Sans paraître nullement atteinte par l'étrangeté de Nathaniel, cette ombre aux yeux dorés plongea un bref instant son regard dans celui de Nathaniel. Mitigé lui même entre amusement et curiosité, ou si vous préférez un esprit dérangé qui se contenait.
L'ombre lança un regard complice à sa créature. Un lionne plutôt imposante et visiblement autant sur la défensive que sa maîtresse (et plus si affinité ? //SBAFF)

Nath, dont l'égocentrisme n'avait d'égal que son insolence, se releva presque un peu trop enjoué. La main gauche sur le pommeau de sa modeste dague, la deuxième tendue dans le vide pour accompagner sa parole du geste, tenta d'exprimer ses intentions plus ou moins diplomatiquement :

" A vrai dire non. En revanche si vous considérez l'aide comme un don unilatéral, vous l'avez déjà fait à mon égard en me montrant une certaine attention. "

Naomira n'avait pour seule réflexion à y ajouter qu'un mouvement de son oreille gauche, sans pour autant accorder le moindre regard à son maître. Elle était plutôt intriguée par la lionne qui s'était prononcé comme la surveillante de l'assemblée ici composée.
Pour continuer sur son jeu, Nathaniel s'approchait de la dame à distance respectueuse, pour l'inviter à discuter. En effet Nathaniel adorait ce genre de rencontre plus ou moins spontanée même s'il avait forcé la chose. Haaa que la curiosité est un vilain défaut.

" Mon nom est Nathaniel, si je vous importune voyez y une occasion de vous défaire de la monotonie. Ma curiosité se porte en fait sur votre aura étrange. Comment dire ... C'est comme si vous m'attiriez . . "

Après avoir fait un ou deux tours dans sa tête, il s'empressa de rajouter une certaine mention :

" Haa non non ! Ce n'est pas ce que vous pensez ! Enfin si mais pas en ce sens .. Il y a une sorte d'attraction certes mais .. elle n'est paaas .. , menant son index et son pouce à son menton, inspectant d'un oeil plus ou moins experts les formes de la demoiselle, Nath' du reconnaître son erreur, quoi queee ...

Naomira eut un grognement, encore une fois cet imbécile allait trop loin. Ne savait il donc pas ce qu'était la décence ? Cette louve et ses airs purs .. Essayer de ramener un démon sur le droit chemin c'est comme essayez de dire à un ange de rejoindre les enfers ..
Oh mais quelle coïncidence étrange !! Regardez qui voilà parmi cette foule ! Le dernier roi en titre des réprouvés !
Nath' en fut impressionné et son regard se détacha un court instant de la douce "amie" pour se porter sur la prestance de cette personne. Puis Nath reporta son attention sur l'ombre et sa lionne. Il n'était pas au courant que cette jeune femme était une ombre mais peut être l'apprendrait il à ses dépends. Dans un cas comme dans l'autre il l'aurait cherché.

Naomira leva les yeux en ciels en entendant certaine pensées de son maître, elle se leva et trottina jusqu'à s'assoir à côter des bottes de Nathaniel qu'elle commença à mordre sans pour autant le blesser. Elle avait une sorte de grognement d'agacement. Elle voulait se reposer mais aussi qu'il cesse un jour d'harceler toutes les personnes qu'il voit.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 17:13

Ce jeune homme était bien trop insistant pour que cela est un quelconque intérêt et pourtant il avait piquer ma curiosité, il fallait être fous ou inconscient pour parler à une Ombre. Bast était calme malgré tout, un calme qui ne cachait pas sa méfiance pour autant, après tout quoi de plus normal que de ce méfier des inconnus ? L'être se releva, mes iris d'or ne lâchèrent cette homme, mes pupilles plongeant sur ce visage presque attirant, malheureusement pour lui j'étais aussi libre que l'air mais comme le vent je m'échappais rapidement. Sa voix me fit sourire, ses mots évoquèrent à mon esprit un petit jeu, mais allais-je prendre le temps de jouer ? Je me relevais avec toute la douceur et la grâce qui me caractérisé jadis, affichant un mince sourire avant de répondre, ma voix ayant pris une toute autre intonation, plus douce, plus mielleuse, plus dangereuse en fait.

"Une attention qui pourrait te couter cher si je n'étais pas ce que je suis, d'autre t'aurait tué sans hésité pour ce manque."

J'affichais un air presque nonchalant, Le jeune homme fit un pas de plus, je tournais sur moi même en m'éloignant d'un pas, un pas de danse pour prendre de la distance gracieusement. Puis, j'avancer vers lui avec cet air sans vie que je prenais depuis peu quand les âmes étaient un peu trop sombre pour accepter gentillement leur mort, histoire de lui montrer que je n'étais pas une jeune personne qui acceptais facilement que l'on importune ainsi, même si je n'étais en réalité jamais contre une nouvelle rencontre. Sa voix remplit à nouveau l'air, un air chaud et pesant qui semblait se glacer en même temps que les mots prenait leur sens, et pourtant je n'avais ni chaud, ni froid. Indifférente, voilà ce que j'étais, je pris donc grand soin de lui répondre, l'ayant laisser finir entièrement en affichant un sourire ravi, mais ma voix briserai ses rêves en un instant car elle était plus glaciale que l'eau qu'on trouve sur la montagne enneiger, plus glaciale que la plus basse température que ce monde est pu connaître.

"Mon nom est Neith, et votre attirance s'arrête ici jeune homme, car l'être que je suis n'a guère plus envie de parler que de partir, et pourtant l'on m'attends. Au plaisir."

Je lançais un dernier regard à cet homme que sa louve mordait sans vraiment le faire, rentrant dans la forge pour voir Takias une dernière fois avant de quitter ce lieu. En effet, une vision m'avais montrer une âme, et la mort n'attends pas pour mener les âmes sur l'un des fleuves, de plsu je n'avais pas envie qu'une autre Ombre me prennent cette proie, car même si je n'étais passeuse que depuis peu j'avais tendance à vouloir m'affirmer depuis. Je me demandais parfois d'où pouvait bien me venir cette soudaine assurance, et pourtant je le savais, je grandissais, je devenais une autre tout en étant la même, bref, je m'affirmais. Lorsque la forgeronne fit son apparition je l'arrêtais gentillement pour lui dire tout simplement la chose suivante.

"Dépose les griffes dans le lieu le plus sombre que tu trouveras en pensant à moi, Neith SEETH. Sur ce merci pour cette sublime armure, prend soin de toi et garde cet époustouflant don pour forger."

Je lui souriais avant de partir, me glissant dans une Ombre pour me retrouver plus loin, devant la maison de la demoiselle en fait, utilisant ma maitrise de la clé magique sur la porte de la maison pour traverser un portail et disparaître du volcan, quittant ce lieu ou la chaleur était étouffante et ou les roches noires s'étendait à perte de vue entre les rivière de lave. Le portail me mena à l'antre des damnés, plus précisément devant le manoir de Mitsuko, j'avais choisis ce lieu pour sa proximité avec le royaume des abimes, puisque c'est aux royaumes des abimes que vont toutes âmes. J'allais avoir une nouvelle arme et en prime j'avais déjà une sublime armure légère recouverte de plume pour lui donner l'aspect d'une robe magnifique.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 03 Mar 2012, 17:22

Je fus plutôt agréablement surpris lorsque je vis la réaction de ma dulcinée. Premièrement elle m'avait également pris la main, mais elle m'avait également remerciée. J'attendis donc en face de Takias que je vis surprise par le montant, mais je savais reconnaître. Elle m'amena un magnifique fourreau en métal et je mis donc ce dernier ainsi que La Siamoise à ma ceinture. Je souris à Takias et m'inclinai comme on le faisait habituellement devant moi et partis avec ma belle déchue. Une fois dehors je la fixai ans les yeux, longuement, toutes mes affaires étaient tombées à terre nous n'étions plus que deux tourtereaux dans la chaleur du volcan ardent. Je mis ma main sur sa joue et elle me remercia encore. Je voulais lui répondre, si ma bouche avait accepté je lui aurais clamé mon amour sur tous les toits, mais je ne pouvais, je ne pouvais que la regarder, victime de ma passion. Comment ? Pourquoi ? Mon seul réflexe fut de lui passer la main dans les cheveux. Puis je pus enfin, difficilement, dire d'une voix naturelle et bien moins impérieuse qu'habituellement :

"Tu sais très bien que tu mérites ceci, et bien plus..."


Je lui souris. Je ne pouvais faire que ceci. J'aurais bien pu lui en vouloir, il y avait bien des motifs. Elle m'avait donné un fils que je ne connaissais pas. J'avais dû l'éduquer seul, sans parler de mes fonctions en tant que dirigeant des réprouvés. Puis elle ne m'avait plus donné signe de vie. J'avais envoyé des espions aux quatre coins des terres pour la retrouver, mais rien...désespérément, tristement, lamentablement rien. Mes recherches restaient dénués d'intérêt. Dans le fond je me rendais compte que c'était vain, mais...pourquoi avais-je continué ? Et bien je me le demandais encore. Pour revenir à ce que je disais j'aurais pu l'accabler de tous mes maux, de mes nuits à câliner Aiichiro, de mes journées passées à lui apprendre à lire, à écrire, à lui apprendre les responsabilités d'un chef d'état, mais...non...je souriais à la place. La plupart des gens m'auraient pris pour un simplet, pour un sot, mais je ne l'étais pas, j'étais un humain. J'avais enlevé mon costume de chef d'état, j'étais devenu Astaroth'Milel, dans ces moments là j'avais envie de dire que j'étais devenu Keron, que j'étais redevenu cet anonyme qui se baladait sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu, celui qui n'avait pas envie de dire bonjour à n'importe qui, bon vampire et sorcier que je m'efforçais d'être, mais celui qui restait une heure là, un jour ici. Puis j'avais détrôné cette vermine d'Adrian qui nuisait grandement à ma race, pour rester une vie là puis ma deuxième un peu plus haut. Elle me dit qu'elle ne voulait pas parler ici et elle avait raison. Qui savait combien de manants et de gueux nous écoutaient ? Moult j'en étais sûr ! Elle partit donc en me chuchotant qu'elle viendrait me rejoindre dans ma chambre...comme au bon vieux temps. Je souris lui offrant une dernière caresse alors qu'elle partait dans le crépuscule lointain.


"Fais comme chez toi..."


Murmurais-je en un sourire...Puis ce fut à mon tour de m'envoler, mais dans la direction opposée, ayant repris ma peau de chef, il ne me restait plus qu'une longue attente...
Revenir en haut Aller en bas
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5312
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Dim 04 Mar 2012, 13:27

« Elle t'a choisi! Tu devrais sortir un peu et voir les mouvements que tu peux faire, histoire de t'y habituer un peu, elle est très particulière, reviens me voir après pour le paiement! »

Cette phrase ne fit que confirmer ce que je pensais avoir compris dès que l'arme avait touché ma peau. En effet, dès que je me rendais compte que Takias acceptait ma requête, mes yeux se fixèrent sur l'arme sans que je ne puisse les en extraire. C'était réellement étrange, comme si cette arme et moi-même étions en communion. Et lorsque je la sentie dans mes mains, je sus qu'elle était aussi faite pour moi que moi pour elle. Une étrange lueur éclaira mon visage alors que l'épée se trouvait à quelques centimètres de mes doigts. N'importe qui se serait demander ce qu'il se passait, aurait sans doute reculé, mais je savais au fond de moi ce que ça signifiait. Ravi que Takias me le confirme, je hochais la tête avant de me rendre hors de la forge pour « faire connaissance » avec celle qui ne me quitterait plus. Je savais qu'il fallait payer et même si j'étais plutôt pauvre moi-même, ma protectrice ne me laisserait pas sans rien.

Aussi, une fois que je fus un peu à l'écart, j'aperçus au loin un petit sac contenant plusieurs pièces d'or, des pièces qui seraient sans doute suffisantes pour payer l'arme et également pour subvenir à mes besoins pendant un certain temps. J'ouvrai donc le sac pour y découvrir un mot :

« Rendez-vous chez moi dès que tu auras finis ce que tu as à faire. Je dois te parler de mes futurs projets. »

Je mis donc le papier dans ma poche, me demandant ce qu'elle voulait me dire. Ma protectrice puisqu'elle était cela en ce moment même, alors que j'étais encore si faible, avait toujours des idées en tête, si bien que parfois, je ne savais pas ce qu'elle allait m'annoncer. Mais ça semblait plutôt important et je me rendrais chez elle dès que possible. Néanmoins, pour le moment, je devais faire plusieurs choses, et ma priorité était de tester cette arme magnifique. Je vis une personne inconnue qui essayait elle-même son arme un peu plus loin. Doucement, je me dirigeais vers l'homme qui était bien plus robuste que moi, lui demandant :

« Que dirais-tu d'un petit combat amical pour tester l'efficacité de nos armes? »

Je l'avais tutoyé mais puisque nous aspirions tous les deux à être des guerriers, nous étions en quelque sorte de la même famille. Il accepta et un petit combat commença, combat dans lequel je constatais la maniabilité de « l'empoisonnée » et le fait que nous étions totalement fait l'un pour l'autre. J'aimais cette arme et je savais à présent que ce serait celle dont je me servirai le plus souvent, comme une amie sur laquelle je pourrai compter quoi qu'il arrive. Saluant la personne qui avait bien voulu se battre contre moi, je rentrai à l'intérieur de la forge pour essayer de trouver Takias. En ce jour, l'élémental était très demandée et à la fin de la journée, je ne me doutais pas qu'elle allait surement tomber de sommeil, un repos qui selon moi serait bien mérité. Je m'approchais d'elle doucement avant de lui demander :

« Je compte acheter cette arme, combien coûte-t-elle? »

J'essayais de faire court pour ne pas trop l'importuner mais au fond de moi, j'avais envi d'en savoir plus sur cette jeune femme qui faisait un métier plutôt difficile. Certes cela semblait être sa passion mais le pourquoi de son choix et sa vie en générale, m'intéressaient. J'étais sûr qu'elle pouvait m'apporter beaucoup. Cependant, si je devais la revoir et faire plus ample connaissance avec elle, ce serait sans doute un autre jour.
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Mar 2012, 14:51

Je venais tranquillement de me réveiller, prêt pour passer une journée sans grande importance, sans but comme a mon habitude. Je me levai, sans grande conviction, fis un brin de toilette, et me retrouvai devant mon miroir. Devant l'image de mon corps frêle je me surpris a rire. Non pas de joie mais plutôt de dérision. Alors que je n'aspirais qu'a gagner encore et encore de la puissance pour me faire une place dans ce monde sans pitié, je continuais à apparaitre à mes yeux comme un être aussi faible qu'un nouveau né, prêt a s’effondrer dès le moindre obstacle. Même si j'avais la prétention de me comporter comme l'exigeait mon ancien statut, ma condition physique n'inspirait nullement le respect. Je ne voulais guère ressembler à une brute épaisse, je voulais tout simplement qu'on me prenne au sérieux ... Comment pourrais je y arriver, je me le demandais bien. C'est alors que je me rappelai une discussion que j'avais surpris entre deux hommes peu fréquentable vu leur comportement. Ceci dit, les informations qu'ils donnaient à tout ceux qui se trouvaient suffisamment proche pour les entendre, étaient d'un grand intérêt. Je me souvenais bien de cette discussion, tapis dans l'ombre tel un malfrat, les écoutant avec une attention toute particulière. Ils faisaient l'éloge d'une forge situé au Volcan Ardant, à l'intérieur de laquelle se trouvait des armes d'une grande valeur et puissance. Eux même n'y étaient jamais allés, ils ne faisaient que répéter les propos tenus par d'autres, mais le bouche à oreille pouvait avoir des bons côtés. N'ayant rien de mieux à faire, je décidai de m'y rendre pour voir de mes propres yeux si tout cela était vrai.

Le voyage se passa sans encombre et j'en avais profité pour réfléchir a quelle arme je souhaiterais, si j'en trouvais une qui me correspondait. Je possédais déjà un simple fouet ainsi qu'une épée d'une finesse incroyable me servant plus comme un souvenir de mon pouvoir passé que comme une arme. Cette épée était le symbole parfait de ce que j'avais été, les armoiries de ma famille y étant gravées avec délicatesse et précision. Je ne la sortais que rarement, attendant surement une occasion particulière pour la porter a ma ceinture. J'avais encore et toujours cette appréhension qu'on puisse reconnaître l'emblème de la famille G. Jicraïn qui fut autrefois déshonorée. Enfin tout ceci appartenait au passé, il fallait maintenant que je pense a mon futur. L'arme que je voulais avoir devait être particulière, me correspondant parfaitement. Je ne pouvais dire si je voulais une autre épée, une dague ou tout autre instrument de ce genre. Je verrai tout cela le moment venu, ce qui ne tarda pas.

Je me trouvai maintenant devant la forge qui avait ses portes grandes ouvertes. Était-ce normal ou il y avait il une raison particulière? Je ne le saurais qu'en entrant a l'intérieur, ce que je fis sans tarder. Une fois fait, je me retrouvai devant tout un étalage d'armes et d'armures impressionnantes, mais pour lesquelles je ne ressentit aucune affinité. Dans la salle se trouvait plusieurs personnes qui m'étaient inconnues. Avec précaution, je me rapprochai de la table évitant de bousculer toutes choses. Je ne voulais pas me faire remarquer alors autant être le plus discret possible. Je fis le tour des armes disposées devant moi, cherchant avec attention si je trouvais celle qui pourrait me convenir, quand je perçu, au fond de la salle une arme qui attira mon attention. C'était une épée d'une beauté exceptionnelle et lorsque mon regard se posa sur elle, je sentis mon cœur chavirer, son rythme s'accélérant de façon incontrôlable. J'avais l'impression qu'elle m'appelait mais comment cela pouvait il être possible? Après tout ce n'était qu'une arme, une simple arme fait de métal. Je devais la voir de plus près, poser mes mains dessus, oui il me la fallait qu'importe son cout. Je me mis alors a marcher en sa direction, ignorant ce qu'il se passait autour de moi. Plus rien ne comptais, je n'avais qu'une chose en tête, rejoindre cette arme si particulière ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Mar 2012, 18:24

L'armure était bien plus légère que ce à quoi je m'attendais et je fus surpris de la liberté de mouvement qu'elle me laissait une fois portée. De plus je n'eus pas grand mal à la mettre, ce qui me conforta d'autant plus dans le fait que je pensais avoir fait une très bonne affaire. Même si j'étais un peu à l'écart, je voyais les gens affluer, certains semblaient avoir marché un sacré bout de temps alors que d'autres prévenaient un nombre incommensurable d'ampoules aux pieds en déployant leurs ailes pour s'envoler, équipés de leurs nouvelles armes. Une fois fin prêt, je commençais par quelques mouvements de base, j'aurais eu l'air malin si deux pièces de l'armure se seraient bloquées entre elles par ma fautes, ce qui aurait pu me causer une belle chute. Avant de sortir une quelconque arme, je serrais les poings et tapais contre une cible inexistante. L'armure était des plus souples, presque autant que mes vêtements habituels, ce qui me rassura car le temps d'adaptation n'en serait que raccourci.

Je voulais maintenant voir ce qu'elle valait si j'avais à e mettre en position de défense, mais mon chat/guépard ne maitrisant pas l'art de manipuler les lames, je me retrouvais dans l'impasse, forcé d'admettre que je ne pourrais pas tester sa résistance de sitôt. Je dégainais alors mon katana pour faire quelques mouvements en étant armé quand une voix interrompit mon action.

"Je n'ai pas encore ma nouvelle arme, mais je veux bien tester l'armure que je porte dans un petit duel !"


L'occasion était inespérée et je me mettais rapidement en position. Je le laissais faire le premier mouvement, parant l'attaque avec mon arme. Sa lame verte dégageait quelque chose d'étrange mais était assez belle dans son genre. Il avait fait un très bon choix mais je rompais rapidement le contact entre nos deux armes, car je craignais que la sienne n'abîme rapidement mon katana. Je m'élançais à mon tour et m'arrangea pour avoir à essuyer une de ses attaques. J'en profitais pour tester le gant gauche, serti d'une lame pour parer les coups, ce qu'elle fit à merveille. Si j'avais été dans un vrai combat et que l'ennemi n'avait bel et bien eu qu'une arme à disposition, l'occasion aurait été parfaite pour porter le coup fatal de la main droite, tandis que la gauche absorbait le coup grâce au gant surprotégé. Je me contentais de mettre un petit coup de crosse dans le flanc de l'ennemi, pas de quoi le blesse, mais simplement pour montrer l'ouverture qui s'était révélée.

L'homme était néanmoins agile et assez bon épéiste, ce qui se confirma quand il parvint à me mettre en difficulté plusieurs fois à l'aide de sa lame, qui semblait presque fusionner avec lui. Il finit par me remercier et je lui lançais :
"Ce fut un plaisir ! Très belle arme au passage !"

Tandis qu'il s'en retournait à la forge, il me restait une dernière chose à vérifier. J'avais remarqué que deux fentes avaient été faites dans la partie arrière de l'armure et je me doutais bien de leur utilité. Je me mis à penser assez fort aux ailes d'un corbeau pour que les miennes sortent de mon dos. Cela faisait bien longtemps que je ne ressentais presque plus la douleur de les faire pousser, le glyphe mâchant le travail pour moi. Mes ailes noires se révélèrent et je les fit battre un peu. L'armure semblait presque conçue uniquement pour ça car je en sentis aucune gêne en prenant un peu de hauteur. Je m'amusais à faire des figures pendant quelques minutes avant de retourner vers Seijin.

Après avoir minutieusement retiré l'armure et placé celle-ci dans mon sac sans fond, je retournais à mon tour voir Takias. J'attendis que les autres clients en aient fini avec elle pour intervenir.
"J'ai fait quelques mouvements et essuyé un petit duel contre une de tes armes et je suis bluffé ! Ton armure est tout simplement parfaite !"

"Je voulais savoir si tu avais avancé avec la faux ou si je dois patienter encore un peu ? Ce n'est pas gênant si elle n'est pas encore prête, c'est juste que j'aurais bien aimé l'essayer avant de partir !"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 05 Mar 2012, 00:14

Chaque armure semblait avoir son histoire propre, ses capacités. Toutes rayonnaient différemment à la lumière du soleil qui filtrait à travers les fenêtres, faisant miroiter sur les murs différents reflets argentés, bleutés. Ce qu’il recherchait s’approchait plus d’une armure légère, de rôdeur. Les plus rutilantes des pièces de métal étaient évidemment de lourds plastrons, des casques à visière et des jambières épais. Derrière les principales étagères s’étendaient les protections plus modestes, des gantelets en cuir aux armures composites. Une en particulier attira son attention, au niveau du dernier présentoir. C’était un agencement de fines plaques d’acier fixées sur une espèce de tissu noir qui étincelait à la lumière. À y regarder de plus près, il était brodé de fils métalliques entrelacés. Comment la forgeronne avait pu réaliser pareille chose tenait du mystère. Il y avait ici une forme évidente de magie, mais il ne savait pas vraiment laquelle.


Il prit l’armure en main, légère et souple, comme il l’attendait. L’acier brossé donnait un fini impeccable, et robuste. Ce qui le surprit davantage, ce fut la mobilité permise par le vêtement. Les plaques couvraient des cuisses aux épaules, avant de partir sur le bras droit exclusivement, laissant l’autre libre de bouger tout aussi rapidement. Elle était composée de deux éléments, un haut qui tombait sur les hanches et un bas qui s’arrêtait sur les genoux. Il fit jouer l’épaule du vêtement, et le tissu s’étira sans problème, faisant glisser les plaques aux endroits stratégiques. Saisit d’un doute, il prit deux pans du tissu, et les écarta le plus possible. La réaction dépassa ses attentes. Pas une résistance, pas de friction, les fils s’étirèrent encore et encore, sans s’arrêter.


*Génial, comme ça tu n’auras pas à avoir peur de prendre du poids ! *


« Oui, ou alors je ne risquerais pas de l’abimer en bougeant trop vite. »


L’armure lui plaisait vraiment, autant d’apparence que de fonctionnalités. Il nota son emplacement, et, se tournant vers le reste de la salle, chercha des yeux la forgeronne. Sans qu’il s’en rende compte, beaucoup de personnes étaient arrivées, dont certaines qu’il avait déjà vu à la réunion de Megido. Justement, elle était en train de discuter avec Alec, le Vampire. Il s’approcha, et une fois qu’il eut finit, se tourna vers Takias.


« Bonjour, mademoiselle. J’ai eu le plaisir d’admirer vos œuvres, et je tiens à vous féliciter. C’est de l’excellent travail ! Dites-moi… Est-il possible d’essayer cette armure ? Je dois vous avouer qu’elle me tente vraiment, mais je ne sais pas si elle m’ira comme je le souhaite. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 05 Mar 2012, 17:18



    L'oreille de Kolio se dressa, j'entendais tout ce qu'il entendait, ainsi que les émotions qu'il faisait ressortir. En ce moment même, quelqu'un parlait au lion. Tournant la tête sans sa direction, j'aperçus la jeune femme blonde avec l'Estoc Enflammée près de lui en train de lui parler. Le lion était serein, elle ne devait donc pas l'importuné. Lorsque la femme fit une pause, Kolio planta son regard feu dans le sien. Puis elle reprit et j'entendis Kolio lui répondre par un faible rugissement de contentement, le seul que je compris parce que j'étais trop loin pour entendre les paroles de la jeune femme blonde. Puis elle sortis, laissant Kolio surveiller les autres personnes. Je remarquai d'ailleurs que le lion ne s'occupait plus de la jeune femme avec qui il avait parlé, certainement qu'il lui faisait confiance et préférait reporter son attention sur des personnes peut-être plus aptes à voler quelque chose contrairement à la jeune femme qui était parti essayer l'Estoc Enflammée.

    Je me dirigeai ensuite vers Alec, je venais de finir sa faux, et j'étais plutôt fière du résultat, je l'avais cependant laisser dans la salle de derrière en attendant qu'il revienne. Ce qu'il ne tarda pas de faire, il dit:

    "J'ai fait quelques mouvements et essuyé un petit duel contre une de tes armes et je suis bluffé ! Ton armure est tout simplement parfaite !"

    Je souris devant ce compliment, je ne faisais que très peu d'armures, pou la simple et bonne raison qu'elle me prenne un temps fou, et celle que le jeune vampire avait acheté avait été la plus longue à forger. Dix mois! Dix mois pour forger pièce par pièce chacune des plaques métalliques qui la formaient! J'étais contente que ce soit lui et pas une autre personne qui ai pris l'armure, au moins je pouvais être sure qu'il en ferait bon usage. Il reprit ensuite:

    "Je voulais savoir si tu avais avancé avec la faux ou si je dois patienter encore un peu ? Ce n'est pas gênant si elle n'est pas encore prête, c'est juste que j'aurais bien aimé l'essayer avant de partir !"

    Je répondis brièvement pour pouvoir aller chercher l'arme:

    "Oui, justement, je viens de la finir, tu vas me dire ce que tu en penses et si tu préfères que je change quelque chose!"

    Puis, tournant les talons, je me dirigeais rapidement vers la salle du fond. Je me saisis de l'arme, encore toute chaude à cause du détails forgé, puis revenant dans la forge principale, je la tendis avec un sourire à Alec. J'aperçus ensuite la jeune femme à l'armure de plumes, laissant Alec avec son arme je me dirigeais vers la jeune fille.

    "Je te laisse l'essayer Alec, je vais m'occuper d'une cliente et appelle moi si il y a quelque chose à modifier!"


    Puis je marchais rapidement vers la jeune femme. Elle me dit gentiment:

    "Dépose les griffes dans le lieu le plus sombre que tu trouveras en pensant à moi, Neith SEETH. Sur ce merci pour cette sublime armure, prend soin de toi et garde cet époustouflant don pour forger."

    J'acquiesçai et la saluai en notant son nom dans mon carnet. Puis, je fus interpellé par le jeune garçon à l'épée verte. L'épée, l'Empoisonnée qui avait réagi au contact de la main du garçon. Il me demanda:

    « Je compte acheter cette arme, combien coûte-t-elle? »

    Je regardai l'épée comme un peintre regarde son œuvre puis je dis:

    "Elle coûte sept cents pièces d'or!"


    Cependant, si le jeune homme n'avait pas assez sur lui, j'étais prête à baisser le prix, ce n'est pas tout les jours que l'Empoisonnée se réveille pour choisir son possesseur! C'est alors que j'aperçus une petite fille qui m’interpella. Je laissai le jeune garçon en disant:

    "Veuillez m'excuser, mais l'on m'appelle, dites moi lorsque vous voulez quitter la forge avec l'Empoisonnée, j'irai alors chercher son fourreau et elle sera à vous!"


    Puis je me dirigeai vers la petite fille, elle me demanda:

    "Bonjour madame, excuser moi de vous importuner, mais est-ce vous la gérante de cette forge ?"

    Je lui souris en répondant:

    "Oui, c'est bien moi! Maintenant que tu sais à qui t'adresser, je te laisse regarder les armes, appelle moi lorsque tu as besoin d'un renseignement ou autre!"


    Puis je laissais la petite fille accompagné d'un homme derrière elle, certainement son père. Un homme qui venait d'entrer me demanda ensuite:



    «
    Bonjour, mademoiselle. J’ai eu le plaisir d’admirer vos œuvres, et je
    tiens à vous féliciter. C’est de l’excellent travail ! Dites-moi… Est-il
    possible d’essayer cette armure ? Je dois vous avouer qu’elle me tente
    vraiment, mais je ne sais pas si elle m’ira comme je le souhaite. »

    Je me tournai vers les mannequins en suivant le regard du jeune homme, j'eus tôt fait de décerner l'armure en question je répondis aimablement:

    "Bien sûr! Je vous la décroche tout de suite, si vous voulez bien attendre un instant."

    Je me dirigeais vers le mannequin et défit l'armure, puis, me rapprochant du jeune homme je posai l'armure devant lui en disant:

    "Tenez, essayez la, revenez me voir pour me donner vos impressions, ou bien si vous voulez l'acheter!"


    Je continuai à renseigner les clients pendant à peu près une vingtaine de minutes. La jeune femme blonde revenait de son entrainement visiblement, elle attendit poliment que je finisse avec un jeune homme, puis, s'approchant de moi, elle dit:

    « Je pense que je vais la prendre. Cette arme est un joyaux, facile à manier, légère, convenant très bien à mon contrôle du feu. Cela dit... »

    Elle marqua un temps d'arrêt, comme si elle hésitait, puis elle repris en laissant sa phrase précédente en suspens.

    « Ecoutez, ma famille m'a laissé une véritable fortune qui sera sans doute jamais épuisée. Je ne cherche pas à me vanter simplement à vous dire que j'apprécie votre travail et que j'aimerai beaucoup, à l'avenir, vanter les mérites de vos talents et vous aider financièrement. Ne me voyez pas comme une bienfaitrice ou comme une personne qui cherche à se faire apprécier ou connaître de par ses bonnes actions. Je trouve simplement juste que le bon travail soit récompensé. De plus, je préfère que vous vous préoccupiez uniquement de votre passion plutôt que de vos fins de mois difficiles. Bien entendu, je ne vous demande rien en échange et si un jour je souhaite me procurer une nouvelle arme, je paierai comme une cliente normale. De plus, mes fonds vous permettront de pousser vos recherches en armement, de renouveler votre matériel si vous en avez besoin et de vous procurer des métaux encore plus précieux. »

    Je haussai un sourcil, surprise de cette confidence. Je réfléchis un moment, en effet, il y avait quelques fois où j'étais obligé de ne faire que des armes simples, d'une excellentes qualité, bien sur, je ne bâclai jamais mon travail, seulement je n'avais plus assez de moyens pour forger dans des métaux rares ou insuffler des sorts dans mes armes. Cette offre me convenait tout à fait, comme la jeune femme l'avait dit, cela me permettrait de pousser mes expériences plus loin et ainsi découvrir de nouveaux alliages puissants ou autres armes particulières. Après quelques instants de réflexion, je finis par dire:

    "Vous m'honorez de par cet acte! Je dois dire que c'est la première fois que l'on me fait une telle offre, et je ne puis que vous remercier en acceptant! Seulement, je n'aime pas que l'on m'offre quelque chose sans pouvoir offrir moi même en échange. Je vous propose donc un marché. Vous m'aidez financièrement, lorsque mes moyens ne me suffisent plus et moi en échange, en plus de baisser mes prix pour vous et vos connaissances, je vous tiendrai au courant de toutes mes découvertes au niveau des armes, les pouvoirs que je peux leurs insuffler, les alliages récents de différents métaux et ainsi de suite. Ainsi, vous serez prévenu des nouvelles armes dans ma forge et de leurs facultés pour pouvoir, si vous le souhaitez, les voir ou les utilisez en première, pour un prix médiocre!"

    Je ne voyais pas ce que je pourrais faire de plus, de toutes façons. J'attendais donc la réponse de la jeune femme, espérant qu'elle accepte.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 05 Mar 2012, 20:42

Je souriais jusqu'aux oreilles à sa réponse. J'allais enfin avoir ce que je désirais depuis un bout de temps, cette faux si sublime que j'avais faite améliorer - même si elle n'en avait guère besoin - et qui me convenait parfaitement ! Takias avait du le comprendre car elle se hâta d'aller la chercher pour me la remettre. A peine l'avais-je prise que je sentis mes pouvoirs déferler en elle, comme si l'arme était faire pour fusionner avec mes capacités. Je mis plusieurs secondes avant de me reprendre. JE vis qu'elle se dirigeait droit sur Neith, je me pressais d'ajouter :

"Je fonce l'essayer, encore merci !"


Je sortais en trombe, l'arme en main en évitant de trancher plusieurs têtes, même si cela aurait été l'occasion idéale de me faire une petite idée des capacités réelles de cette faux. Une fois dehors, je pris un temps pour faire quelques mouvements de base, puis me mit à ma faire tourner, d'abord lentement, puis de plus en plus vite jusqu'à ce que je me prenne le fil de métal que j'avais fait rajouter en pleine face. Je jurais un bon coup, car j'avais complètement zappé de prendre le contrôle de ce filin à l'aide de mon ombre. Je repris l'arme en main et contrôlais cette fois chaque centimètre carré de l'arme pour qu'elle ne puisse m'échapper. Je frappais dans le vide, en faisant des mouvements de plus en plus rapides et complexes, en faisant attention à bien garder le filin rangé le long du manche.

C'est alors, arrivé au bout d'un ample mouvement, celui qui en général laissait le plus d'ouvertures à l'ennemi pour contre attaquer, que je contrôlais le filin à l'aide de mon ombre et de la télékinésie. Il vint fondre droit sur une cible inexistante, pile à l'endroit où celle-ci aurait du se tenir. Satisfait, je toisais mon sac dans un sourire, car il me restait une dernière chose à faire avant d'être vraiment sûr que tout soit parfait. Je m'équipais rapidement de mon armure et prenais la faux en main. Je fus étonné d'avoir une si bonne prise en main en étant équipé d'un gant à l'apparence si rigide et je fis quelques mouvements.

Je fus immédiatement soulagé de voir que le gant équipé pour la défense ne gênait en rien les mouvements de la faux qui était clairement démesurée, ce qui me satisfaisais pleinement. Je m'envolais alors et descendis en piqué, droit sur le sol. Frôlant la roche volcanique, je simulais un coup porté à pleine puissance et le bruit que fit l'air au contact de la lame aiguisée me fit sourire. Je pris cette fois mon temps pour me déséquiper et ranger soigneusement l'armure dans le sac. L'arme fut un peu plus compliquée à ranger mais j'usais de la télékinésie pour la placer dans mon sac sans fond, en évitant de trancher les autres objets. Il me faudrait trouver assez vite un moyen de la sortir en un éclair et j'avais déjà ma petite idée, les ennemis ne comprendraient rien à ce qui leur arriverait une fois cette arme dégainée !

Je fis le chemin inverse, le sourire aux lèvres et déposais une nouvelle poignée d'or dans la bourse prévue à cet effet. Même si c'étaient les soldes, je ne pouvais clairement pas payer au rabais un si bon travail et rajoutais le nécessaire pour récompenser l'effort fourni à sa juste valeur. J'attendis une nouvelle fois que Takias en ait fini avec une poignée de clients pour l'interpeller brièvement.

"Je viens de faire un petit test en étant équipé de l'armure et de la faux, c'est juste parfait ! Je te remercie encore d'avoir fait un si bon travail, et je n'hésiterai pas à en parler autour de moi pour te ramener quelques clients !"

Une fois les adieux faits, je cherchais une porte située à l'extérieur et usais de la clé magique pour rentrer aussitôt chez moi. Je savais qu'Alice mourrait d'envie de savoir ce que j'avais acheté et qu'elle allait se presser de voir ce que le travail de ce forgeron valait face aux lames d'une élémental de métal, autant dire que ma file allait passer un sale quart d'heure en combat !
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

~ Ombre ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Lun 05 Mar 2012, 22:31

    Aaliah allait avoir une nouvelle arme, discrète mais puissante malgré tout. Le vent était entrain de venir petit à petit son élément de prédilection, et grâce au poignard forgé par Takias, elle pourrait augmenter la puissance de ses attaques… Ou défenses. L’ombre était plutôt du genre à se prendre les coups, plutôt que de les donner. Une armure n’aurait certes pas été de trop, mais Aaliah s’était toujours relevé même en recevant les coups les plus durs. Et puis, à la longue, elle finissait par avoir l’habitude… De plus, l’ombre préférait vivre sa vie avec risque… La mort, c’était un peu son domaine finalement…

    Aaliah posa son regard dans celui de l’elemental lorsqu’elle déclara qu’elle ne comptait pas prendre sa bourse en cuir. La réplique n’était pas agressive, et avait certainement pour but de montrer que cela n’était guère dans les attentions du forgeron. L’ombre avait encore du mal à dialoguer correctement, et sa nature glaciale et possessive avait tendance à s’infiltrer à travers ses moindres efforts pour faire des phrases complètes. Et Aaliah savait que l’elemental n’était pas une voleuse, sinon, elle ne lui aurait pas laissé compter elle-même les pièces. L’ombre aurait également put se rebelle devant la remarque de Takias, qui devait certainement se souvenir que la jeune demoiselle restait rarement calme, usant du moindre prétexte pour lancer un mot glacial.

    Cependant, elle ne fit rien d’autre que de tendre la main pour récupérer sa vielle bourse et les sous qu’elle contenait encore sans même prendre la peine de compter ce qu’il restait. De toute façon, cela ne se faisait. Et l’arme dont elle était désormais la propriétaire valait n’importe quel prix. Takias lui demanda d’en faire bon usage et Aaliah hocha la tête avant de faire une chose improbable. Un sourire sincère se dessina sur son visage, tendis qu’un fin merci sortit de ses lèvres. L’ombre elle-même ne savait pas trop pour quelles raisons elle remerciait l’elemental… Par gentillesse ? Par courtoisie ? Par respect pour le travail qu’avait nécessité la création de l’arme ? Par la remercier de la laisser entrer en possession de cette arme ? Il devait en avoir une parmi toutes cela là, mais l’ombre ne savait pas vraiment laquelle… Peut être un peu de tout, qui sait… Elle n’y était pas habituée et n’allait pas encore se pencher sur ce sujet là. Pour le moment, elle se contenta de faire disparaître son visage et son éphémère sourire, que seule Takias avait put observer, sous son large capuchon noir… Un simple au revoir poli se fit entendre avant que l'ombre ne se fonde dans les ombres émissent par les gens présents dans la forge et disparaisse aux yeux de l'elemental.

    Luuna, sa louve, se leva rapidement et aussi discrète que sa maitresse, disparut à son tour dans la foule de clients qui s’amassait de plus en plus dans la forge pour obtenir à leur tour une arme forgé par Takias. A peine dehors, l’ombre tourna la tête pour observer derrière elle. Takias courrait déjà pour s’occuper d’autres clients et Aaliah se demanda si l’elemental se souviendrait d’elle et de leur deuxième rencontre. La jeune femme posa les yeux sur sa fidèle louve et passa une main entre ses oreilles dressées. L’animal était ravi de sortir enfin de la forge, même si la chaleur restait élevée à l’extérieur. L’ombre se remit en route, quittant l'air chaleureux du Volcan Ardent pour des lieux plus propice à la fraîcheur, au vent et donc, également plus propice pour tester toute les ressources de sa nouvelle arme.



Une journée dans ma forge? [rp pour tous] - Page 4 CLDAsI2

:◄♥►:
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34966-aaliah-z-odra
Invité
Invité

avatar
Mar 06 Mar 2012, 00:36

Une fois l’armure décrochée par la forgeronne et mise à disposition de l’Orisha, il s’empressa d’aller l’essayer un peu plus loin à l’extérieur. Il s’éloigna quelque peu de la forge pour être à l’abri des regards. Une fois arrivé derrière un renflement du terrain, il prit le temps d’étudier l’armure avant de l’enfiler comme un vêtement normal. Le tissu noir s’adapta immédiatement aux dimensions de son corps, pour épouser chaque forme et chaque angle que formaient ses muscles sous sa peau. Les plaques de métal glissèrent, se chevauchant légèrement, et rapidement une cuirasse d’acier recouvrit son buste et son bras droit. Chaque fois qu’il bougeait, elles se ré-agençaient pour toujours offrir une protection optimale et permettre un mouvement naturel. Il enfila le bas de l’armure, et comme le haut, il s’adapta sans le moindre problème à sa physionomie.


Une fois les pièces de métal passées, il mit ses vêtements par-dessus, son pantalon et sa chemise de lin recouvrant quasiment l’intégralité de l’armure, exception faite du bras droit, qui s’accordait parfaitement avec son gant d’acier. Une fois son gilet mis, il s’aperçut qu’il ne ressentait presque pas la présence de la protection, sauf une petite variation de poids, qu’il oublia bien vite. Il effectua quelques mouvements et fut ravi du résultat. Le tissu noir suivait ses gestes à la perfection, comme une deuxième peau, les plaques de métal n’émettant pas le moindre son lorsqu’elles glissaient l’une sur l’autre. Après une dizaines d’enchainement de combat alambiqués, il se laissa définitivement convaincre par l’œuvre de Takias. Elle lui correspondait parfaitement.


Il retourna à la forge, l’armure toujours sur le corps, et repéra la forgeronne au fond du magasin.


« Je n’aurais pu imaginer meilleure armure pour moi. C’est un travail d’orfèvre, vous pouvez être fière. Je ne lui ai pas vu de nom, je pense que vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que je lui en donne un ? Je pensais à Aesphya. Qu'en dites-vous ? Oh, et combien vous dois-je ? »


Après avoir payé et salué l’élémentale du feu, il sortit de la forge avant de prendre la route pour descendre du volcan. Sa bourse s’était considérablement allégée, mais au moins il avait désormais une armure digne de ce nom, qui lui serais certainement utile pour les combats à venir.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Une journée dans ma forge? [rp pour tous]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

 Sujets similaires

-
» [Rp pour tous] Un silence brisé dans une rencontre
» [Rp Pour Tous] Attachez-vous dans mon antre
» Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)
» [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause
» Une magnifique journée pour une nouvelle amitié [PV]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Terres arides-