Une langue rapeuse me réveilla. Kolio était en train de me lécher la joue avec entrain. Je jetai un coup d’œil dehors, le soleil n'était même pas encore levé! D'un geste fainéant je repoussai le félin en maugréant des paroles incompréhensibles. Le lion recommença deux ou trois fois puis finit par abandonner à ma plus grand joie. Du moins c'est ce que je pensai. Je sentis que l'on tirai le matelas avant de me retrouver sur le sol face contre terre. Je me relevai d'un bond en râlant.

"Kolio, c'est pas vrai! Le soleil n'est même pas encore levé c'est pas possible!!!"

Je me frottai les yeux avec vivacité. Le lion répondit par un rugissement que moi seul pouvait comprendre:

"C'est aujourd'hui!"

"Quoi c'est aujourd'hui???"

Je râlai encore en reposant le matelas à sa place initiale. C'est alors que je me souvins brusquement. Je laissais retomber le matelas et fit un bond en me déshabillant.Mince, j'avais complètement oublié! C'était aujourd'hui que les guerriers et autres voyageurs devaient venir pour les armes. C'était une sorte de journée portes-ouvertes où je répondais au questions des villageois et où je vendais mes meilleures armes à moitié prix. Cela faisait des mois et des mois que je forgeais dans ce but, et voilà que je me levais en retard à cause d'un vulgaire oubli! Oui, je râlai, encore et toujours. C'était un trait de caractère spécifique chez moi, je maugréais pour tout et pour rien. J'enfilai mon pantalon de toile noire et mon corset blanc cassé. Plongeant mes pieds dans mes bottes je les laçais avec entrain. Mes pieds épousèrent le cuir, simple et souple. Je m'accrochai les cheveux avec un ruban rouge en une queue de cheval simple. Je ne forgeai pas aujourd'hui, ou du moins pas maintenant, si certaines personnes désiraient voir comment je créai mes armes je me mettrai à l'œuvre mais pas pour l'instant. Le but principale de cette journée était de vendre des armes, de prouver leurs qualités et de me faire connaître dans ces vastes terres. Aussi décidais-je de laisser mon tablier de forgeron pour me vêtir simplement. Je mis ma ceinture et y fixait mes Arafinë Eros, les Griffes de l'Ombre, une des plus belles pièce de ma collection, mes griffes d'acier. Forgées dans un acier rougeâtre rappelant le sang, elles sont d'un valeur inestimable et je regrette de ne pas les avoir forgées moi même. Je laissais dans ma chambre Fënàro, mon arc. Je pris ma cape de cuir noir et sortit de la pièce. L'obscurité régnait dans la maison et dès mon premier pas, des centaines de petits feu follet s'allumèrent pour circuler dans la bâtisse. Je me dirigeai vers la cuisine et pris un frugale petit déjeuner constitué d'une pomme et de petits bouts de viande séché. Kolio était parti chasser pour ce midi, étant donné que je devais rester à la forge.

La forge se trouvait juste derrière la maison, elle était d'ailleurs plus grande que cette dernière, imposante et bien rangé, elle inspirait une force puissante contrairement à la petite maisonnette tranquille. J'avais passé beaucoup de temps pour y ranger les armes, les classer par catégorie, les épées avec les épées, les arcs avec les arcs ...J'avais aussi mis quelques armures, je ne forgeais que rarement les armures, mais pour cette occasion, j'en avais confectionner quelques unes particulièrement belles. Je les fixais avec patience sur les mannequins de bois avant de les placer dans le fond de la forge. Tout l'espace où l'on pouvait entrer librement dans la forge, je l'avais mobiliser avec des tables sur lesquelles étaient entreposées les armes. Je ne pouvais vérifier toutes les armes au risque de me faire voler, c'est pour cela que j'avais, au préalable, fait jeter un sortilège sur chaque arme, personne ne peut les toucher à part moi. Ainsi je peux les montrer en tout point à ceux qui souhaitent les voir en détails et annulé le sort moi même pour les donner à leurs acheteurs. J'avais cependant laisser quelques armes accrochés en hauteur et protéger sur le mur du fond de la forge. Elles étaient visibles de tous mais impossible d'accès. Leur valeur était extrêmement élevée. La plupart d'entre elles, j'avais mis la moitié d'un an à les forger. Dans des métaux particulièrement rare. D'une part, leurs prix étaient très chers, mais aussi je ne les vendait pas à n'importe qui, je voulais connaître les personnes qui les porterait. Une arme n'est pas un jouet, elle a une âme et des armes semblables ne méritent pas d'être porté par des vagabonds, ou même par des seigneurs trop sûr d'eux ou antipathique. J'étais d'ailleurs prête à baisser leur prix pour une âme vaillante ou à l'augmenter pour quelqu'un qui ne me disait rien.

Je vérifiai donc la position de chacune des lames, des arcs, des flèches, des masses, des haches, des katars, des dagues, des griffes, des couteaux de lancer, des aiguille de guerre, des shurikens, des nunchakus, des kunaïs, des lances, des arbalètes, des marteaux, des kodachis et j'en passe! Les armures aussi étaient variées quoique peu nombreuses. Je restai un instant en silence, au milieu de cette forge qui était ma deuxième maison, à regarder toutes ces armes. Je me rappelais exactement, pour chacune d'entre elles leur techniques de forges que j'avais utilisé et les matériaux qu'elles contenaient. J'inspirai profondément. Et effleurais du bout des doigts chacune de mes œuvres les yeux fermés. Aucune ne m'était inconnue, je les connaissais toute par cœur, leurs poids exacts et leurs facultés lors de combats. Certaines faites pour la force et la résistance, d'autres pour leur légèreté et leur aisance, d'autres pour leurs rapidité ou pour leur faculté à la magie. Toutes ces armes étaient mon œuvre et je les contemplai comme un père aimant contemple ses enfants. Je m'installai sur un siège en bois et m'abîmai dans la contemplation du feu, qui brûlait dans la forge.

Kolio revint une demi-heure plus tard avec un jeune daim. J'en découpai quelques morceaux afin de les faire cuire et laissais le reste pour mon fidèle compagnon. Celui-ci emporta sa charogne dans la forge sur un espèce de surmontoir en acier sur lequel était posé un coussin doré. C'était sa place, de là, il pouvait voir tout ce qui se passait aux alentours et surtout les chapardeurs qui essaierait -en dépit du sort- de voler des armes. Il s'y installa confortablement et posa le cadavre dans une énorme bassine de pierre derrière. Il s'installerait dedans à midi pour manger son repas pour l'instant, il avait le droit à un petit somme bien mérité. Je le regardais faire en souriant. Il était magnifique même quand il dormait, fier sur son coussin qui rappelait la couleur de son pelage. Les yeux rivés sur le chemin du volcan, j'attendais patiemment les premiers clients, ou simples visiteurs.

Explication:

Pour avoir une arme, vous devrez faire un minimum de deux messages de 25 lignes tout au moins. Ceci pour avoir une arme de base, de bonne qualité bien sûr, mais de base.

Pour une armure, vous devrez faire un minimum de trois messages de 25 lignes tout au moins. Vous pouvez imaginez les armures que vous voulez du moment qu'elles ne sont pas trop compliqués. Voici donc quelques armures simples:


[center]


Voir l'image en grand

Celles de droites sont lourdes mais incassable tandis que celle de gauche sont, à l'intérieur de vêtement, recouverte d'une cotte de maille très légère et résistante, mais pas incassable!

Le Souffle des Abysses: C'est l'épée qui a valu le plus de temps à Takias pour être forgé. Le métal dans lequel elle a été fait est un des plus rare au monde, que l'on trouve seulement dans les profondeurs abyssales de l'océan. Elles est plutôt lourde mais sa puissance est sans précédent. La pierre précieuse qu'elle contient dans sa garde est une pierre magique. Lorsque son possesseur la tien bien en main, les sorts psychiques sont troublés et ne fonctionnent pas sur le possesseur de l'épée (ou très peu en fonction du niveau du sort).




La Fière Dragonne: Cette épée est faite ce cristal noire et recouverte d'ossement de Dragon. Elle est très légère et permet à son possesseur une aisance simple pour la manier. Mais malgré son poids et les apparences, cette épée est quasiment incassable. Mais être incassable n'est pas sa seule capacité; la Fière Dragonne aspire toutes sortes de magie noire ou blanche dont elle se nourrit, énergie qu'elle aspire et qu'elle transmet à son propriétaire, augmentant ainsi la puissance de ce dernier. L'énergie transmise et la protection de l'épée varie en fonction de la puissance du sorts de magie blanche ou noire utilisé et du niveau de son possesseur.
épée réservée appartenant à Aya




Le Joyeux Bleu: Elle est faite d'un métal plutôt courant mais quasiment impossible à faire fondre et donc extrêmement difficile à forger, elle est résistante au flamme et à la chaleur. Takias a du créer des flammes frôlant la température du soleil pour la forger, son possesseur n'a donc pas à s'en faire elle ne pourra pas fondre!




L’Empoisonnée: Cette épée est sans cesse remplie de poison. Elle choisi son possesseur, et ce n'est pas lui qui l'accepte mais elle qui décide. Si elle ne veut pas d'une personne comme possesseur, elle libérera un poison d’abord inoffensif (indolore mais peut faire dormir). Mais si la personne ré-essaie plusieurs fois, le poison sera de plus en plus dangereux. Elle est le fruit d'une expérience ratée de Takias, ce qui fait, pourtant, toute sa splendeur.
Épée réservée appartenant à Yuki




La Puissante: Son poids est considérable et il faut beaucoup de muscle pour la soulever, néanmoins, une fois habitué, elle devient facilement maniable en dépit de son poids. Sa puissance fait qu'elle peut briser un rocher si son possesseur sait bien s'en servir. Mais sa vitesse est médiocre, à cause de son poids.
épée réservée à Nero



L'Estoc Enflammée: Takias a beaucoup hésité à la mettre en vente, cette épée es très fine et apprécie le feu. A la moindre étincelle, elle s'enflamme et ne peut brûler son possesseur. Sa légèreté est impressionnante, elle semble pesé le même poids qu'une plume. En revanche, elle n'est pas faite pour la force mais pour la vitesse.
épée réservée appartenant à Mitsuko



L'Estoc Trempée: C'est celle que Takias appelle "la soeur jumelle de l'Estoc Enflammée". Elle a les même caractéristique si ce n'est qu'à la moindre goutte, elle devient aussi fluide que l'eau. Sauf au contact d'un corps. Pratique pour traverser la matière et atteindre quelqu'un. Cependant, tout comme sa soeur, elle ne peut rivaliser avec une hache dans le domaine de la force.




Le Double Enfer: Cette dague a deux lames est particulière car, en dépit de ce qu'on pourrait croire, elle ne peut s'enflammer, seulement, sa température peut atteindre facilement les trois cent degrés. Elle est faite pour des personnes contrôlant le feu. Son possesseur n'a cas enflammer sa main ou bien en augmenter la température pour que la dague entame sa montée vers la chaleur infernale. Elle est faite pour brûler non pas par les flammes, mais par le métal brûlant qu'elle arbore sur ses doubles lames. Un acier qui ne peut pas fondre et que Takias a du forger avec la force brute.



Le Petit Siphon: Ce poignard est forgé dans un métal particulier. Un alliage entre l'Amphis, un métal que l'on trouve au fin fond des océans et l'Etiole, le métal que l'on trouve sur les plus haut sommet, la où le vent règne en maître. Il est favorable à ceux qui maîtrisent l'eau ou la vent, pouvant augmenter la puissance de ces derniers éléments.
poignard réservé appartenant à Aaliah



Le Grand Bénéfique: Crée à partir de la magie blanche, c'est l'arme idéale pour les magiciens. Takias l'a forgé dans un métal appelé l'Uys. Un métal utilisé par les elfes car il augmente la puissance des sorts de magie blanche. Plus ou moins en fonction du niveau de son possesseur.



L'Ombre Violette: Aucun reflet ne perce cette lame ondulée qui dégage une forte aura maléfique. La dague est faite d'un métal qui attire l'ombre et rejette la lumière. Favorable aux adeptes maîtrisant les ombres ou la magie noire.



Le Katar Pourfendeur: Cette arme a aussi été une des plus longues à forger. Il est rapide et puissant, mais il est surtout perçant. Son possesseur le découvrira par lui-même lorsqu'il prend assez de vitesse et s'élance contre un ennemi, la lame du katar tournoie et fait l'effet d'une perceuse. Extrêmement résistant et rapide, il est en revanche dur à manier et lourd.



Le Draineur Vert: Ce sabre a été créer à partir d'un expérience de Takias plutôt réussi. Il est forgé dans un métal que l'on trouve dans certains arbres, très rare. Takias y a ajouté dans sa garde des échantillons de plantes et de racines. L'épée est puissante car elle doucement draine l'énergie de son possesseur. Celui-ci peut, en revanche, par un exercice qu'il apprendra au fur et a mesure de son apprentissage avec son arme, stopper ce drainage d'énergie, cependant, l'épée deviendra une épée normal, sans puissance particulière, en dépit de sa beauté naturelle.



Voir l'image en grand

La Longue Mortelle: Cette faux a été forgé par Takias avec l'aide d'un vampire, c'est une arme parfaite pour ces derniers, augmentant la puissance du contrôle du sang et des ombres. Lorsque son possesseur est un vampire et que la faux touche un ennemi, le sang se trouvant sur sa lame et aussitôt transféré dans le corps de son possesseur.
faux réservée appartenant à Alec


Voir l'image en grand

La Siamoise: Takias a recherché le métal adéquat pendant plusieurs années. Celui-ci vient d'une grotte très ancienne oubliée de tous. Le fameux métal, extrêmement rare et précieux est en plus dur à travailler. Cependant, le résultat est fascinant! L'épée peut se dédoubler et chaque clone d'épée fait exactement comme le premier, plus il y a d'épée plus elle active son vrai pouvoir qui lui vient du fameux métal: elle permet de fasciner son adversaire à tel point qu'il en oublie tout le reste!
Épée réservée appartenant à Astaroth.


Voir l'image en grand
Le venimeux: Ce poignard a été forgé dans un métal que l'on appelle "le maudit". En effet, tout arme créer avec ce métal particulièrement rare prend des facultés surprenantes. Pour celui-ci, Takias a ciselé avec précision un serpent qui sert de garde, voulant en voir les effets avec le métal. Le résultat fut splendide, l'arme peut-être manié par tout le monde. En revanche, le poignard est favorable au Bélua, lorsque son possesseur en est un, le poignard se soumet totalement à la volonté de son maître et le serpent qui sert de garde pour s'enrouler autour du bras de son possesseur ou prendre des caractéristiques animales( jet de venin, enroulement, morsure...)
poignard réservé appartenant à Ellana


Voir l'image en grand

Le Puissant Séisme: Cette arme a été forgé par Takias dans un métal ancien qu'utilisait les Nains et les Gnomes pour leurs marteaux et haches. Ce marteau est extrêmement lourd et dur à manier. Même Takias avec une force plus que considérable, a eu du mal à l'utiliser. En revanche, lorsque l'on sait le manier et qu'on s'habitue à son poids, il devient une arme redoutable. Si son possesseur l'abat sur le sol avec assez force, le marteau déclenche un séisme considérable qui varie en fonction de la puissance de son maître. (Il faut un minimum de 8 en force pour acheter cette arme)
Marteau réservé à Kévia


Voir l'image en grand

Le Fouet Sableux: Cette épée, malgré les apparences est en faite un fouet particulier. Le métal utilisée est un alliage entre le métal des sables et l'acier. Lorsque ce métal est mis en présence du sable, l'épée se change en un fouet fait de sable et de poussière d'acier particulièrement tranchante. N'importe qui peut s'en servir mais il faudra longtemps avant de pouvoir manier complètement cette arme. Au début, le fouet n'en fait qu'à sa tête, Takias en a fait les frais, lorsqu'elle a failli mourir étouffé par une montagne de sable! (il faut plusieurs rp pour réussir à manier l'arme à la perfection)


Voir l'image en grand

L'Angélique des Cieux: Cette lance est tout simplement divine. Elle a été forgé par Takias dans un matériaux très rare que l'on trouve à une altitude considérable dans les Iles Suspendues près des nuages. C'est l'arme rêvé pour les races bénéfiques comme les anges, les magiciens ou les elfes. Elle augmente fortement la puissance de la magie blanche et de tous pouvoirs ayant rapport avec le vent ou les nuages. Elle est légère et douce comme le coton. Les races maléfiques peuvent s'en servir mais la lance draine leur énergie rapidement et fait diminuer la puissance de la magie noire.
lance réservée à Oriane


Voir l'image en grand

Le Glaive Foudreux: Cette épée raccourcie a été crée dans un métal rare qui attire la foudre. Elle permet de garder en elle une immense énergie électrique qui peut être libéré à tout moment. Seuls des êtres contrôlant l'électricité peuvent la prendre. Les autres reçoivent une forte décharge électrique. En fonction du niveau de son possesseur elle puet libérer de petites décharges électriques ou faire tomber le tonnerre avec force. Cependant, lorsque l'épée ne comporte pas de foudre en elle, elle devient fragile et plus légère.


Voir l'image en grand

Colère Céleste: Un sabre comme on en a jamais vu, forgé par des mains de maître et dans le métal le plus précieux qui puisse exister: l'orichalque, l'acier des Dieux. Pour rendre pareil matériau malléable, il faut user d'une chaleur incroyable et d'une forte magie, n'en déplaise à Takias. Mais cette lame n'est pas destiné aux hommes, elle est réservée aux Dieux. C'est pourquoi, n'importe quelle créature qui s'en saisit commence à ressentir l'ivresse du combat, la folie s'empare de son esprit lentement poussant celui qui n'est pas assez solide vers la folie. Chaque coup donné rend son possesseur un peu plus ivre de puissance tandis que les blessures infligent à l'adversaire des plaies dans son esprit qui se brise peu à peu. Une lame dont la vitesse n'est pas perceptible, seul un murmure peut se faire entendre lorsque l'on tranche, une lame qui murmure à l'oreille des guerriers....
épée réservée appartenant à Dante


Pandore: Le métal utilisé pour cette arme est un métal spécifique aux cascades cristallines. Il change sans cesse de couleur ce qui en fait une arme plutôt joyeuse comparé aux épées d'acier mornes et sombres. Il est très pratique pour la magie surtout celle bénéfique. Lorsque de la magie maléfique est utilisé, le bâton continue de changer de couleur mais des couleurs froides et sombres et non pas vives. Seulement ce bâton possède aussi un autre atout, lorsque son possesseur est une Orine, le bâton réagit pour la protéger elle et son maître même si celui-ci est à une distance considérable. Un bouclier peut donc être mis en place une fois que l'Orine sait bien se servir de son arme. Le bâton est léger est maniable mais pas énormément résistant (bien sûr il est quand même en métal mais face à de l'acier pur il ne tiendra pas longtemps)
bâton réservé à Lily-Lune

Pour voir plus d'armes allez ici

Spoiler:

« On se reverra un jour, mais je n’oublierai pas ton aide… »

C'était une phrase que la jeune Aaliah avait prononcé il y a quelques temps déjà à celle qui l'avait aidé à retrouver un vieux magicien caché au coeur d'une montagne glaciale... Elle savait que les ombres finissaient toujours par revoir ceux qu’elles avaient un jour côtoyé, pour une raison ou pour une autre… Mais elle ignorait que c'était l'autre raison qui la ferait croiser à nouveau le chemin de l'elemental. Elles ne se connaissaient pas vraiment, n'ayant jamais prit le temps, durant le périlleuse aventure, de faire plus ample connaissance. En faite, l'ombre ne connaissait même pas le prénom de la jeune elemental de feu et c'était le hasard qui l'avait amené à la revoir.

L'ombre avait entendu parlé d'un forge qui ouvrait ses portes, et donc, ses armes aux visiteurs. Aaliah possédait déjà une rapière et une dague, mais l'idée de posséder un arme en plus n'était pas pour lui déplairait si elle en trouvait une à son goût. L'ombre avait un nette préférence pour les armes légères, étant elle-même plutôt fine et ne possédant pas la force nécessaire pour maîtriser de lourdes armes. Elle avait donc prit le chemin vers la nouvelle forge, curieuse de découvrir les armes. Aaliah ne savait encore si elle se laisserait séduire par une arme, et peut être qu'elle repartirait les mains vides.

Emmitouflée dans sa large cape couleur ébène, Aaliah garda son visage masqué sous son capuchon, tandis que sa louve la suivait un pas derrière. L'ombre n'aimait toujours pas que les gens la regarde et préférait se faire discrète, comme la Mort. Plongée dans son silence et ses réflexions, une main posée sur la garde de son épée, elle se demandais si le forgeron était doué dans son métier... Les oreilles à l’affût, elle comprit que l’évènement intéressait de nombreuses personnes. Aaliah grimaça. Elle n'aimait toujours pas la proximité avec les gens et plus d'une fois, elle était prête à faire demi-tour. Finalement, ce fut la curiosité qui l'emporta, lorsqu'elle entendit que le forgeron était une femme. Ou plus exactement, une elemental de feu... L'ombre n'avait croisé sur son chemin qu'une seule elemental de feu et se demanda s'il s'agissait de la même. Finalement, elle se retrouva avec deux raisons pour visiter la nouvelle forge. L'ombre n'était toujours pas très bavarde, ni sociable, mais l'elemental de feu l'avait grandement aider et grâce à elle, elle avait obtenu une paire d'aile. Très pratiquement pour se déplacer sur de longue distance...

Aaliah pénétra dans la forge, tel une ombre peu rassurante dans son éternel habit noir. Cependant, ce que personne ne put voir, ce fut le léger sourire qui apparut sous le capuchon lorsque l'ombre reconnu l'elemental et son tigre. Elle se rapprocha d'elle et si la jeune femme ne pouvait reconnaître l'ombre, elle pouvait apercevoir la silhouette reconnaissable de Luuna, la fidèle louve d'Aaliah. La jeune femme opta son capuchon, dévoilant sa longue chevelure noir de jais et son visage toujours marqué par la tristesse et la souffrance.

« Je t'avais dis qu'un jour nous nous retrouverions...» Lança-t-elle simplement sur un voix un peu moins glaciale que d'habitude, mais qui demandait encore de l'effort pour devenir plus chaleureuse. L'ombre leva les yeux vers les murs de la forge, jetant un oeil rapide sur le travail de l'elemental. Il y avait un choix étonnant d'arme, montrant la dextérité de la jeune femme pour forger le métal.

« Joli travail...» Dit-elle en faisant un effort pour complimenter la jeune femme. Aaliah n'était pas habituée à être gentille, et sa voix, bien que sincère, avait encore un timbre légèrement glacée.

Spoiler:

Orodreth souffla un grand coup, la bouche grande ouverte. Quelle idée de construire une forge dans un lieu aussi inhospitalier ! Il se baissa, les mains sur les genoux, pour essayer de reprendre son souffle. Tehr l’avait mis au défi de courir sur le sentier qui menait jusqu'à la forge, et il se trouvait bien stupide d’avoir accepté. D’autant que la petite grenouille était hilare depuis une dizaine de minutes, tranquillement installée dans la capuche de son maitre. Dès qu’ils avaient vu l’annonce en ville sur les portes ouvertes de la forge, l’Orisha s’était dit que ça serait une bonne occasion d’investir dans une armure, quitte à y mettre l’argent qu’il leur restait. Maintenant qu’il était à moitié essoufflé sur le bord de la route, il envisageait plein d’autres solutions qui l’emmèneraient dans un endroit où les sentiers en montée n’existaient pas.

*En même temps moi un volcan ça me parait logique pour une forge.*

Il n’avait même pas la force de répliquer. S’asseyant sur le bord de la route, il prit une petite pause, observant le paysage alentour. D’après les rumeurs le maitre de la forge était une femme. Une élémentale du feu, qui plus est. C’était déjà inhabituel que le travail du métal ne soit pas fait par un homme, alors qu’elle soit en plus de ça un de ces êtres mystiques, ça tenait de l’exceptionnel. Il reprit la route à contrecœur, d’un rythme bien moins soutenu qu’auparavant. Au bout de quelques minutes, il vit d’autres aventuriers se diriger dans la même direction que lui. L’annonce avait eu du succès, la nouvelle s’était répandue rapidement, attirant des dizaines de personnes de tous les horizons.

Orodreth arriva finalement devant la grande forge, après avoir discuté sur le chemin avec quelques personnes. C’était une immense bâtisse, devant laquelle avait été construite une maison un peu plus modeste, d’aspect accueillant. La forgeronne avait apparemment de quoi bien vivre. Il pénétra dans le bâtiment, prenant le temps d’admirer les décorations qui ornaient la façade. À l’intérieur, tout était étincelant, bien rangé, mettant en valeur chacune des œuvres de l’artiste, car on pouvait l’appeler ainsi, qui les avait conçues. L’Orisha l’aperçu justement en train de discuter avec d’autre clients, un peu plus loin. En attendant de pouvoir aller lui poser quelques questions il se dirigea vers les étagères où étaient entreposées les armures légères.

Les personnes ne tardèrent pas à arriver. Beaucoup ne faisait que regarder. Je voyais des villageois et des enfants qui admiraient la splendeur des armes suspendues sur le mur du fond. Je dois dire que j'en étais assez fière, c'était les plus belles pièces de ma collection! Je fus aussi surprise de revoir des connaissances. En effet je m'aperçus qu'une fine silhouette avec une cape noire s'avançait jusqu'à moi. Je la regardai avec insistance, cette démarche appuyée me disait vraiment quelque chose...Et puis, tout d'un coup, j'aperçus une louve noire derrière.Mon sang ne fit qu'un tour. Oui, aucun doute c'était bien elle! L’Ombre avec laquelle nous avions combattu les dangers de la Montagne à l’Edelweiss Enneigée. Contre les ruses de ce sorcier, pour finalement revenir avec une paire d'aile. Je m'en souviens comme si c'était hier! Mais le plus troublant, c'est que cette Ombre avait prévu notre prochaine rencontre, je l'entends encore me le dire.

« On se reverra un jour, mais je n’oublierai pas ton aide… »

Je me souvenais avec un sourire de ces réminiscences, l'Ombre n'était que peu bavarde, et vraiment pas sympathiques, dans le sens où je ne connaissais même pas son prénom. Cependant, ce que je savais, c'est qu'elle était fidèle, ou du moins qu'elle l'avait été avec moi, elle n'avait pas essayé de me tuer par derrière pour avoir à elle seule le pouvoir du sorcier et elle était aussi douée au combat! Elle s'approcha de cette démarche fluette que j'avais pu observer pendant tout le chemin pour aller trouver le sorcier. Elle ôta sa capuche laissant ainsi découvrir ses longs cheveux noirs.

« Je t'avais dis qu'un jour nous nous retrouverions...»

Je haussai un sourcil, ou bien elle avait changé ou bien c'était moi qui me faisait des histoires. Sa voix bien que glaciale n'était plus celle qu'elle était avant, pas totalement. D'ailleurs, comme pour me donner raison, elle reprit:

« Joli travail...»

Alors ça, c'était trop fort, j'en apprenais tout les jours, je venais de me faire complimenter par une Ombre antipathique! J'étais maintenant persuadé qu'elle essayait de faire un effort pour dire ces quelques mots, certes, il n'étaient pas chaleureux mais un compliment reste un compliment.

"Merci, j'ai passé longtemps à les forger! Mais, puisque je n'avais pu connaître ton nom à la montagne, peut-être pourrais-je le connaître ici?"

C'était vrai, nous avions passé plusieurs heures ensemble, si ce n'est un jour, sans même savoir nos noms. Il est vrai que nous n'en avions pas l'utilité certes, nous ne parlions que pour le strict nécessaire et sans faire de phrases. Je la laissai regarder mes œuvres et jetais de nouveau un regard sur la foule. Un visage m'interpella. Ou plutôt un regard. Un regard violet que je connaissais aussi, je n'eus pas à chercher longtemps dans ma mémoire pour reconnaître le vampire. Alec se trouvait à quelques pas de moi en train de regarder les armes comme la plupart des autres personnes ici présentes. Décidément, cela faisait à peu près une demi-heure que la forge avait ouverte et déjà beaucoup de personnes se pressaient autour des tables remplies d'armes.
Une jeune femme s'approcha de moi et demanda:

"Hé bien un simple regard suffit à voir tout le
talent que vous possédez. pourtant je recherche quelque chose de
beaucoup plus aérien, de léger aussi, je n'aime guère ressembler à une
armure ancienne. Vous pensez avoir quelque chose dans ce goût là ?"

Je souris et répondis aimablement:

"J'apprécie les personnes qui savent ce qu'ils veulent! Je pense pouvoir vous trouver quelque chose, si vous permettez."

D'un petit signe de tête, je me retirai dans l'arrière forge. Il me restait encore quelques armures que je n'avais pas installés, fautes de mannequins. J'en trouvai une qui ressemblai plutôt à une tenue faite de cuir qu'à une vraie armure. En fait elle était faite de métal extrêmement léger et résistant que j'avais pris soin de recouvrir de cuir. Mais je pouvais enlever ce cuir pour ne laisser que le fine cotte de maille à la demoiselle. Je sortis donc avec deux armures, la première fine cotte de maille recouvert de cuir et la deuxième une vraie armure mais plus légère et spécifique aux femmes. Me dirigeant vers la jeune femme je lui montrai les deux armures:

"La première est fine et très résistantes, vous pouvez la mettre sous des vêtements sans aucun problème, elle épouse les formes du corps. La seconde est peut être un peu trop "ancienne" pour vous, cependant elle est beaucoup plus résistante que la première mais elle est bien sûr un peu plus lourd, son poids n'est cependant pas excessif et vous restez libre de vos mouvements avec!"

J'écartai les quelques armes basiques qui se trouvait sur la table, les disposant un peu plus loin pour poser les deux armures.



Spoiler:

Une journée à perdre. Voilà ce qu’avait pensé le réprouvé en regardant le parchemin qui annoncée une porte ouverte dans une forge. Il avait laissé le papier trainé sans plu y repenser, jusqu’à ce que ses deux lame de sabre ce brise lors de l’une de ses mission où il y était allé un peu trop fort. De puis il ne se battait plu qu’avec sa lame secrète, ce qui était ennuyeux car il n’y avait plu de surprise pour l’adversaire vu qu’il la sortait dès le début du combat. Baracca était une épée extrêmement spéciale, un katana aussi léger qu’une plume et plus solide que du rock, capable de ce divisé en trois elle était d’une perfection et d’une maniabilité sans faille, mais il ne voulait pas l’utilisé inutilement. Ainsi quand il avait recroisé le parchemin sur la forge il avait vue cela comme une évidence : il aller simplement demandé de se faire reforgé d’autres sabres. C’est de cette façon qu’il c’était retrouvé au milieu de tous ces gens dans cette endroit remplit d’armes en tout genre. Il détesté les foules et il fit tout son possible pour ce retrouvé seul dans un coin. Il se retrouva alors face à une palette impressionnante de katanas, épées longue, courte, dagues, poignards, haches, bref… il fut très impressionné par un telle travaille. Plus encore, en se penchant sur les armes il en vue la qualité. Des lames d’une splendeur qui donner envie c’était certain. N’étant pas du genre a conté son argent de puis qu’il avait gagné une fortune phénoménal il regarda un peut tout, s’intéressant même aux armes qu’il n’apprécier pas forcement manier. Le seul problème qu’il y avait à ses yeux c’était qu’il ne trouvé pas réellement son bonheur dans tout cette masse d’objet dangereux.

Il s’approcha alors de ce qui semblé être le mur des pièces maitresse ou les armes y avait l’aire bien plus travailler et précieuse. C’était certain, la personne qui avait forgé tout ce si était très doué et il si connaissait depuis le temps qu’il manier le fer. Il s’intéressa sur tout aux épées a doublé tranchant, il repéra une certaine « Joyeux Bleu », en effet elle avait bien l’air d’un joyeux. En s’en approchant il vit a coter une lame d’un vert tout à fait étrange qui avait l’air de fasciné un jeune homme blond. Shizuo eu un sourire alors qu’il l’entendit soupirer un compliment a la belle. En voilà un qui avait trouvé sa lame. Le réprouvé s’éloigna pour en regarder d’autre, lui aussi aurait bien voulut trouver celle qui était faite pour lui. Il croyait dure comme fer que quelque part dans ce monde une lame l’attendait, qu’elle le choisirait et il attendait sa venue, mais ce jour n’avait pas l’air d’arriver et il prenait patience en attendant ce moment il prendrait la meilleur qu’il pourrait. Le regard du grand blond ce posa alors sur une arme qu’il trouva magnifique et qui avait une aura étrange, une magie pleine de chaleur, mais aussi très sèche. Face à elle ses yeux bleus la scrutèrent, puis intéresser il lut la petite pancarte dessous. Étrange mélange de sable et de métal mais au curieux pouvoir. « Le Fouet Sableux », voilà qui était intéressant.

Lui qui était venu pour réparer ses deux vieux sabre comprit que repartir avec ses anciennes armes serrait une terrible bêtise. Ici il pouvait s’acheter une arme tout à fait unique et au pouvoir surprenant. Le prix lui était égal, il savait que rien n’était trop beau pour une arme quand celle si était parfaite et à ses yeux experts cette Takias avait un talant et un savoir certain sur le sujet. Voilà une journée loin d’être perdu au final.

Spoiler:

Les armures étaient elles aussi protéger par un sort afin que personne excepté moi ne puisse les toucher. Aussi décidais-je de laisser la jeune fille devant les armures pour faire son choix. Elle m'appellerais une fois que celui-ci serait effectué. Quelqu'un m'interpella et je m'excusais au près de la demoiselle.

"Je suis navrée mais je vais devoir vous laisser choisir seule l'armure qui vous conviendrais le mieux. Faite moi signe lorsque vous aurez choisi!"

Et je m'enlevai discrètement su bord de la table emplie d'armes. Avec la foule qu'il y avait, Kolio avait été dans l'obligation de se lever pour observer la foule du haut de son trône. Je le voyais scrutant le sentier du volcan. Un seul regard à celui-ci me permit de savoir que tout allait pour le mieux...du moins pour l'instant. Je me dirigeai vers l'autre bout du "comptoir" de fortune. Un homme à la chevelure longue et noire m'interpella.

"Bonjour mademoiselle. Vous devez être Takias, forgeron c'est bien ça ? J'ai entendu parler de votre forge par des amis."

Je le saluai à mon tour.

"Bonjour monsieur! Oui en effet, je suis bien Takias, vous me voyez flatter que ma réputation soit parvenu aux oreille de vos connaissances."

Je le vis jeter un petit coup d’œil sur le mur du fond. Il reprit:

"Je vois que vous avez beaucoup d'armes magnifiques. Quel est donc votre secret ?"

Je mis un petit temps avant de répondre en regardant bien mes armes. Puis je dis:

"Le secret est différents pour chacune de mes armes! Mais en bon créateur, je ne saurais le révéler...Je vous laisse regarder si vous voulez bien..."

Puis je m'éclipsai. J'avais entraperçu le Messie des Ténèbres et je ne voulais pas le faire attendre. J'étais d'une part fière de l’œuvre que j'avais forgés pour lui. Ces trois dernières semaines m'avaient servie que pour cette arme. J'y avait travailler d'arrache-pied et je ne pouvais nier que j'avais hâte de la montrer à sa majesté. Cette arme n'était pas entreposé. Elle était dans la salle du fond. Là ou je rangeais les outils. En me dirigeant vers le Roi des Déchus, j'aperçus un jeune homme en extase devant l'un de mes armes. Il soupira:

« Tu es magnifique... »

Suivant son regard, je compris qu'il avait trouvé l'arme rêvé avec "l'Empoisonnée" il est vrai que cette arme dégageait un profond mystère. Malheureusement pour lui, cette arme ne pouvait être choisi, c'était elle qui choisissait son propriétaire. Et elle n'avais pas encore réagi pour le moment. En passant à côté de lui je déposais cependant un paquet de fiche écrite de ma main. Elles décrivaient chaque arme avec précision, en expliquant les matériaux utilisés leurs facultés au combat et beaucoup de choses encore. Peut-être, avec ces descriptions, trouverait-il une arme avec laquelle il n'aurait pas besoin d'être choisi mais de choisir lui même? Je ne dis rien de plus, il était assez malin pour lire la fiche de l'arme et se rendre compte qu'il ne pouvait avoir cette arme. Je me dirigeais vers la pièce où était rangé l'arme du Seigneur des Déchus mais celui-ci m'interpella avant que je ne puisse en passer la porte:

- Ohé forgeron , je
suis là pour ma commande spéciale . Je t'ai livré l'orichalque il y a 3
semaines , j'espère bien que tu es assez ... habile de tes doigts pour
m'avoir forgé une arme digne de mon nom .

Je me retournais sans pour autant bouger de place, la main encore posé sur la poignet de la porte. Il était grand et musclé avec des cheveux blanc en dépit de son jeune âge. Je n'en imaginais pas moins pour un Roi. Je répondis donc aussitôt:

"J'allai justement vous la chercher mon Seigneur, je pense d'ailleurs avoir été digne de ce que vous attendiez de moi, si vous voulez bien patienter un peu je reviens dans quelques instants..."

Et je m'éclipsai dans la salle arrière. Ouvrant un large coffre noire, j'en sorti un katana splendide et son étui, enveloppés de velours noir. Reposant le velours sur l'arme, je ressortis de la salle et m'approchais du Roi. Espérant que mon œuvre plaise au Messie des Ténèbres, je montrai l'arme d'une main encore caché par le velours en disant.

"Mon seigneur le Messie des Ténèbres, j'ai l'honneur de vous présenter l'arme que vous m'avez commandé il y a exactement trois semaine. Je l'ai nommée "Colère Céleste" la voici pour vous aujourd'hui...-de ma main libre j'enlevais le sombre velours qui cachait le katana à la vue de tous- forgée dans l'orichalque comme vous me l'aviez demandé. J'ose espérer que vous la jugerez digne de satisfaire vos besoins et de pendre fièrement à votre ceinture."

Elle était, de mon point de vue, splendide et absolument magnifique. Et toute la puissance magie que que j'avais dû mettre dedans pour satisfaire les exigences de sa Majesté n'était pas des moindres! J'attendais la réaction du Roi des Déchus qui, je l'espère, ne se ferait pas trop longue à attendre. Entre temps cependant, une jeune femme s'approcha à côté du Roi et me fit n compliment
Je répondis gentiment :

"Je vous en remercie et j'espère que vous saurez trouver votre bonheur ici!"


Elle demanda alors si je n'avais pas une arme un peu plus légère qu'à l'ordinaire je répondis avec amabilité:

"Bien sûr, je finis avec Le Roi des Déchus et je suis à vous!"