Aya n'avait jamais réellement eu besoin d'armes pour le moment. La force n'étant pas son point le plus fort, elle c'était rabattu sur la magie. Mais depuis quelques temps elle s'intéressait de plus en plus à ce genre d'objets, ayant plusieurs fois été face à des adversaires bien armées, elle c'était rendu compte de l'utilité de ceux-ci. Cela faisait quelques jours maintenant qu'elle parcourait les terres pour trouver un forgeron digne de ce nom. Elle avait fait des bars et des auberges en tout genre afin d'avoir de bon tuyaux. Après avoir fouillé presque toutes les tavernes pleines d'ivrogne elle tomba enfin sur un homme qui semblait lui aussi chercher la même chose. Il lui indiqua qu'il se rendait à une forge ou vivrait une certaine Takias. Aya n'en avait jamais entendu parler mais elle fit confiance à l'inconnu qui lui proposa de la conduire jusqu'à ce fameux endroit. Elle partit donc avec lui le lendemain, car leur rencontre avait été faite tard le soir.

Le lendemain matin donc, ils partirent pour le volcan ardent ou vivait cette jeune femme. Il lui dit qu'il n'en connaissait pas plus non plus, mais il aurait déjà vu une de ses armes dans la main de l'un de ses ennemis. D'après ce qu'il lui raconta, elle aurait un style bien à elle pour donner à un morceau de métal que l'on croirait banal une véritable âme. Aya fut tellement intéressé par ceci qu'elle ne put se résoudre à attendre plus longtemps. Ne voulant pas continuer le chemin à pieds plus longtemps, elle remercia l'inconnu et partit dans la direction de la forge à tire d'aile. Elle parcouru encore de nombreux kilomètres jusqu'à finir par voir une petite maison toute mignonne adossée à un bâtiment beaucoup plus imposant. Sur d'elle, elle descendit donc pour se poser face à celle-ci et aller voir si quelqu'un allait lui proposer quelque chose. Elle fit donc le tour de la maison supposant que l'autre bâtiment devait être la forge. Elle poussa la porte qui était entre-ouverte et put voir avec stupéfaction qu'il y avait d'autres personnes présentes. Elle se demanda comment cela pouvait-il être possible, c'était étrange de voir autant de personnes réunies dans un tel endroit le même jours. C'est en enlevant sa main de la porte qu'elle put voir une petite affiche indiquant que la journée porte ouverte se déroulait aujourd'hui.

Elle comprit donc beaucoup mieux la raison de cet attroupement et se détendit un peu plus. Cependant elle ne voulait pas être trop reconnu par tout le monde et fit donc profil bas en évitant de passer au centre de la foule. Elle se faufiler discrêtement sur les côtés baissant la tête pour ne pas trop se faire remarquer. Elle s'avança furtivement de la jeune femme qui était déjà en train de répondre à des questions. Alors qu'elle allait lui adresser la parole, son regard fut attirer par l'une des armes qui se trouvait au fond. Elle était vraiment magnifique et la jeune femme l'imaginait déjà en prolongement de son bras. Elle était d'une finesse et d'un style parfaitement en accord avec elle. De plus, n'étant pas très forte, sa forme légère serait surement facile à manier. Elle s'empressa donc de venir à la rencontre de Takias, profitant d'un instant de répit pour elle.

-"Bonjour. Excusez-moi de vous aborder comme ça mais je suis en admiration devant ce que vous faîtes. Et je dois vous avouer que j'ai déjà ma petite préférée. Mais avant de vous dire laquelle je souhaiterais quand même avoir vos conseils... Donc voilà je cherche une épée assez fine, légère, facile à manier et plutôt solide. Vous me proposeriez quoi?"

Aya lui souriait gentiment, une chose rare ces derniers temps. Elle était concentrée sur son interlocutrice et ne prêtait pas attention aux autres, espérant ne devoir parler à personne.

A ma plus grande joie, l'arme semblait plaire au Messie des Ténèbres. j'ai bien dit semblait, car il est difficile de bien cerner le caractère d'une personne surtout lorsque celle-ci est le Roi des Déchus en personne! Mais mes yeux ne me trompaient, même un enfant pouvait voir que Dante frémissait d'impatience à l'idée de pouvoir toucher sa lame. Et je le comprenais! Aussi lorsque je la lui présentais, il demanda tel un enfant qui venait de recevoir un nouveau jouet:

- Puis-je ?

Un fin sourire étira mes lèvres pulpeuses, sa façon de le demander voulait dire qu'il avait l'air de l'apprécier puisqu'il voulait la tester dans sa main. Et je savais que ce sabre était plus qu'agréable à tenir dans ses mains. Non pas que je m'étais amusé avec, jamais je me serais permise, simplement, en tant que forgeron digne de ce nom, je me devais de tester le poids, la malléabilité, la résistance et les facultés au combat des armes que je forgeais en particulier une arme comme celle ci. Il me fallait à tout prix vérifier que le sortilège jeté n'avait pas eu de petits soucis à cause de la forge de telle ou telle parti de l'arme. Mais heureusement, tout allait pour le mieux et le katana était certainement une des meilleures armes que j'avais pu forger en un temps record, si ce n'était la meilleure! C'est pourquoi, lorsque Dante me demanda si il pouvait la prendre je lui répondis, presque aussi excitée que lui:

"Mais bien sur! Vous verrez comme elle est agréable et puissante à porter!"

Évidemment, lorsque j'avais moi-même tester l'arme, j'avais pris soin de "désactiver" le pouvoir qu'elle contenait, je ne voulais as devenir avide de puissance en tenant cette arme, ni blesser quelqu'un psychologiquement, je laissais Dante avec ses affaires! A partir du moment où la lame lui revenait entre les mains, cela ne me regardait plus et je n'étais pas du genre à fouiner partout! C'est alors que ayant fini avec Dante, j'aperçus une jeune fille qui s'approchait des tables. Je dis au Roi des Déchus:

"Si vous permettez, je vous laisse le plaisir de vous en occuper... nous règlerons les derniers petits détails plus tard si vous le voulez bien!"

Je voulais dire par là le paiement bien sur. Je n'étais ni avare ni avide à en vouloir devenir riche. Simplement j'adorais mon métier, je ne forgeais pas pour l'argent mais par passion. Et si je n'avais pas besoin d'autant d'argent pour entretenir la forge et la maison, je me ferais une joie de tout vendre à des prix bien modestes. Mais ce n'était pas le cas j'avais un besoin d'argent obliger pour forger et pour vivre, comme tout le monde. Je me dirigeais alors vers la jeune fille blonde qui m'avait demander de lui montrer des armes légères à côté de Dante. A côté d'elle, une jeune femme m'interpella pour la même chose aussi je décidais de faire d'une pierre deux coups.

-"Bonjour. Excusez-moi de vous aborder comme ça mais je suis en
admiration devant ce que vous faîtes. Et je dois vous avouer que j'ai
déjà ma petite préférée. Mais avant de vous dire laquelle je
souhaiterais quand même avoir vos conseils... Donc voilà je cherche une
épée assez fine, légère, facile à manier et plutôt solide. Vous me
proposeriez quoi?"

Je m'approchai des deux femmes et m'adressai à elles deux puisqu'elles voulaient toutes les deux deux armes légères et résistantes.

"Mesdames, je vous souhaitent la bienvenue dans ma forge, vous vouliez voir toutes deux des armes fine, légères et résistantes? Fort bien je vais vous en descendre quelques-unes."

Me tournant vers le mur, je fis descendre doucement la Fière Dragonne, l'Estoc Enflammée et l'Estoc Trempée. Je déposai les trois armes devant les jeunes filles. Puis j'y déposai à côté de chaque arme, une fiche avec les caractéristiques et les facultés de chaque arme, écrites de ma main.

"Je vous laisse faire votre choix!"

Puis je m'éclipsai doucement pour me diriger vers Aaliah, la jeune femme m'avait indiqué son nom juste avant que je n'aille voir Dante. L'Ombre voulait voir de plus près deux des armes.

« Je peux les voir de plus près ? »

Décidément, je me doutais que l'Ombre avait changé, d'habitude -ou du moins pendant notre voyage- elle ne parlait que par des bribes de phrase d'une voix froide et antipathique, là ce n'était pas le cas. Je luis souris d'un sourire sincère et lui descendis le Petit Siphon et l'Ombre Violette. Les déposant sur la table e partis m'occuper d'une jeune fille qui avait attiré l'attention de Kolio, je le sentais.
Elle commença:

- Bonjour, je suis très impressionnée par ton travail, çà n'a pas du être facile.

Je souris aimablement avant de répondre:

"En effet, ça n'a pas été facile mais c'est une passion que j'exerce depuis longtemps et qui me plaît énormément, aussitôt n'importe quelle difficulté devient un obstacle minime!"

Et c'était vrai. Lorsqu'on aime son travail, on ne compte pas les heures et les difficultés! La jeune femme regarda les armes avant de dire:

- J'aimerai une lame courte, comme un poignard ou une dague, et facile à manier. Tu pense avoir sa en stock?

A peine eut-elle finis sa phrase que la voix de Kolio résonna mentalement dans ma tête.

*C'est une Bélua! Le venimeux...*

En effet, plantant mon regard dans ses yeux je sentis sa partie animale. Je dis;

"Vous êtes une Bélua n'est ce pas? Je pense avoir quelque chose qui pourrais vous convenir..."

Laissant flotter le mystère, je fis descendre le venimeux et le lui présentait, attendant sa réaction.



Spoiler:

Un sourire ce dessina sur le visage du réprouvé quand il aperçut son roi au milieu de la foule. Depuis la mort de l’ancien il n’avait jamais vue son nouveau souverain, et n’y avait pas vraiment était intéresser. C’était plutôt un solitaire, mais il trouvé amusant de ce croiser dans un lieu pareille. D’ailleurs en laissant son regard parcourir la foule il crue reconnaitre un visage, qui fut en effet celui d’une blonde qu’il n’avait croisé qu’une fois et qui était malgré tout resté encré dans ses souvenirs. Etrangement elle avait l’air d’avoir changé sans avoir changé ce sui l’amusa. Elle n’était plu un vampire et il le sentait, mais il ne savait pas ce qu’elle était devenu et peut lui importer alors que son regard fut attiré par une splendeur par mis les splendeurs. Une épée digne d’une grande puissance et qui d’ailleurs avait l’air entre de bonnes mains. Voilà un homme qu’il n’avait jamais vue mais qui respiré la puissance tout autant que cette épée. Shizuo continua de faire le tour de la pièce, il y avait tant de monde, jamais il n’aurait imaginé ce retrouvé au milieu d’une foule chez un forgeron. Peut-être aurait-il dû ce documenté avant, elle devait avoir une sacrée réputation et ce n’était pas étonnant vue le travail qu’elle offrait. Il sourit alors, peut être serrait-elle capable de forger ce qu’il recherché depuis tant de temps. Le réprouvé vérifia s’il avait toujours les plans sur lui et il les remit bien à leur place dans la poche intérieure de son manteau. Voilà qui aller être intéressant.

Il ce défi un peu de la foule pour s’approché d’un endroit ou peut de personne aller : près des fours. Il y fit un tour à la fois pour respirer un peu mais aussi par ce que tous ces outils l’intriguer. Il n’était pas du genre a trouvé de l’intérêt dans le travail des autre, mais étant maître d’arme les épées, Katana, sabre ou tout autre arme de corps à corps le fasciné. De plus cette forge était sacrément bien équiper aux yeux du réprouvé, il n’y connaissait pas grand-chose mais il était rentré dans pas mal de forge tout le long de sa vie et cella était surement la plus impressionnante. Pour finir il avait bien fait de briser ses vieux sabres il repartirait peut être ici avec ce qu’il voulait.

Shizuo se retourna et vit la fille qui devait être à l’origine de tout cela, cette Takias avait du savoir-faire et il pensait qu’elle était capable de réalisé ce qu’il désiré. Il s’approcha d’elle et de la jeune femme avec qui elle parlé. Sortant les parchemins de sa poche ou était marquer les plans qu’il avait lui-même fait il attendit qu’elle en est fini avec la fille qu’elle conseiller avant de l’interpeller. Un peu de savoir-vivre n’avait jamais tué personne en ce monde.

Shizuo ▬ ❝ Bonjour mademoiselle. J’ai eu le temps d’apprécier ton travaille et j’espérais que tu puise m’aidé. J’aimerais faire une commende spécial, une arme encore jamais crée. Voici les plans, serait-ce possible ? ❞

Du savoir vivre, oui, de la politesse, non. Voilà un tutoiement naturelle qui ne le choquer pas puise qu’il tutoyer à peu près tout le monde dès la première rencontre, et il s’amuser souvent des réactions surprise des gens qu’il croisait. Outre cela il donna les plans au forgeron. Il était persuadé qu’elle serait capable de le faire, vue ce qu’il avait vu autour c’était presque une évidence. Quant au prix il était prêt à donner ce qu’il fallait et largement plus même, si il était complétement satisfait. Shizuo attendait de trouvé un forgeron digne de ce travaille depuis longtemps et il pensait l’avoir trouvé, ces œuvre - car vue leur qualités et leurs beauté on ne pouvait les nommé qu’ainsi - l’avait persuadé. Ce penchant un peu sur Takias il chuchota assez bah, juste pour qu’elle entende.

Shizuo ▬ ❝ Je préférerais que cela reste entre nous. ❞

En ce redressant il lui fit un petit sourire entendu, il n’avait pas envie qu’on s’empare de son armes et il pensait pouvoir faire confiance a cette femme qui avait l’air des plus professionnel avec ses clients.

Aya avait lancé un petit regard furtif tout autour d'elle, à sa grande surprise elle reconnue plusieurs personnes. En premier lieu elle put constater que son roi avait eut la même idée qu'elle mais il avait entre les mains une arme bien plus assortie à son rang, une arme si imposante que la demoiselle n'aurait jamais su la soulever, mais bon en voyant la musculature de Dante on se doutait bien que pour lui cela était léger comme une plume. En regardant un peu plus loin elle reconnue quelqu'un qui ne devait absolument pas voir sa présence ici, il s'agit bien sur d'Astaroth'Milel. Après avoir laissé leur fils chez lui dans sa chambre, elle n'était pas encore tout à fait prête à le revoir et encore moins de discuter d'une éventuelle réunion de famille. Elle baissa donc la tête en passant sa main sur le coin de son visage afin de ne pas trop se faire remarquer. Elle pensait avoir tout vu lorsqu'en regardant la jeune femme présente juste à côté d'elle elle pu très bien reconnaitre son amie de débauche Mitsuko. C'est bien sur une façon de parler, les jeunes femmes c'étaient rencontrées alors qu'Aya n'était encore qu'un ange sage comme une image, celles-ci après une soirée un peu trop arrosée c'était retrouvées lèvres contre lèvres, ne cherchez pas à savoir pourquoi car vous seriez déçu.

Cependant elle ne lui adressa pas la parole, peut être qu'elle ne l'avait pas reconnu, ou peut être qu'elle préférerait ne parler à personne elle aussi. Aya attendit donc bien sagement que Takias ramène les armes qu'elle avait à leurs proposer. Effectivement les deux jeunes femmes avait plusieurs critères identiques en matière d'arme. Une chose facile à comprendre lorsque l'on voit les deux corps frêle et parfaitement dessiné qu'elles possèdent. Takias revint donc peu de temps après avec trois armes. Elle présenta donc l'une d'elle comme étant l'Estoc enflammée, l'autre l'Estoc trempée et enfin celle qui intéressait Aya depuis le début la Fière Dragonne. L'ange déchue prit le temps de lire la description de chacune des armes au cas où les autres lui plairaient aussi mais cela n'en fit rien, malgrè les avantages de chaque armes elle se sentait indubitablement attirée par la Fière Dragonne. Cette épée était d'une finesse incroyable et les matériaux dans lequel elle avait été forgée faisait de cette arme une pièce de collection incroyable. L'arme était d'une beauté et Aya sentait qu'avec une telle épée à sa main elle améliorerait sans nul doute la qualité des ses combats au corps à corps.

Elle aurait voulu la toucher et sentir chaque détail de ces formes gracieuses. C'est ainsi que dès qu'elle revu Takias elle ne put s'empêcher de lui demander de lui offrir l'occasion de la prendre.

-"Excusez-moi je ne me suis même pas présenté, je suis Aya. J'aimerais vous demander quelque chose qui me tient à cœur, je dois vous avouer que je suis très attiré par la Fière Dragonne, serait-il possible de mettre la main sur cette arme sublime."

Son regard pétillait comme une petite fille regardant la poupée de ses rêves.

Décidément, il y avait beaucoup de monde! Je ne pensais pas que cela puisse être une telle réussite, mais apparemment si! Je me dirigeais vers la jeune fille aux armures qui avait visiblement fait son choix:

"Veuillez m'excusez, mon choix est tout fait,
l'armure de métal me semble suffisamment légère pour que je l'adopte.
J'ignore si il sera possible d'y inclure ses plumes mais auquel cas je
crois pouvoir utilisé ses plumes autrement avec ma propre tenu. Enfin,
venons en au fait, je vous doit combien ?"

"C'est un très bon choix, je suis désolé pour les plumes, mais là je ne peux m'en occuper, comme vous vous en doutez, en revanche, je peux faire comme avec Alec -j'avais vu qu'il se connaissaient aussi décidais-je d'appeler le vampire par son prénom- c'est à dire que je vous rajouterez vos plumes à la fin de la journée, lorsqu'il y aura moins de monde tout comme je rajouterais ce que tu souhaites sur ta faux, Alec!"

Je m'adressai aux deux personnes, vu qu'ils se trouvaient dans le même cas. Me retournant de nouveau vers la jeune femme je rajoutais:

"Néanmoins, si vous tenez à partir maintenant avec votre armure sans les plumes cela fera six cent pièces d'or."

J'avais baissé le prix presque de moitié mais inutile de le répéter, je n'étais pas la pour vanter le prix de mes armures mais leurs qualités. Je partis ensuite vers la jeune Bélua devant laquelle j'avais déposé le poignard. Elle posa la main dessus, puis s'arrêta net. Levant les yeux vers moi, elle me demanda:

- Je peux?

Je lui fis un signe de tête positif et fermant les yeux, j'annulai le sort de protection. La jeune Bélua se saisi de poignard. Elle semblait ébloui par sa beauté et je ne pus que m'en féliciter. Le serpent déroula alors ses anneaux pour s'enrouler autour de la main de sa pensionnaire. Celle-ci sembla prendre peur, puis elle se radoucit, certainement devant le confort que la poigne lui donnait, elle dit alors:
- Cette arme est vraiment magnifique, et sa va peut-être te paraître fou, mais j'ai l'impression qu'elle s'adapte à ma main.

- Je ne sais pas qu'elle métal tu as utilisé, mais ce n'est vraiment pas un poignard normal.

Je souris à cette déclaration, bien sûr qu'il n'était pas normal! Sinon il ne serait pas accroché sur le mur, en dépit de sa beauté, il avait beaucoup d'autres mystères! J'avais une envie de rire mais je me retins, elle pouvait mal le prendre. Mais ce qui m'étonnait c'était que le poignard ait réagis tout de suite, sans que je ne lui explique en quoi cela consistait pour un Bélua, signe évident que la jeune fille était certainement la propriétaire rêvé de ce poignard. Elle semblait alors embêtée pour le reposer. Là encore je ne dis rien. Elle n'était pas être et je savais qu'elle trouverait la réponse toute seule, ou au pire, le serpent le lui ferais savoir. Je fus servis, quelques secondes plus tard, le serpent déroulait ses anneau du bras de la jeune Bélua, pour reprendre sa forme initiale. Elle reposa l'arme et dit:

- Je pense le prendre, mais il faut encore que je réfléchisse. Tu peux être sur que tu vas me revoir dans la journée.

Je souris de nouveau et lui dit en déposant la fiche correspondante au poignard:

"Fort bien, je t'attendrais, en revanche, lis quand même ça! Dans cette fiche est inscrite tout ce que tu dois savoir sur ce poignard, et si tu le prends, il ne manquera pas de te surprendre, sache le!"

Je posai la fiche sur la table. Fermant les yeux, je replaçai le poignard à sa place initiale sur le mur. Il avait une propriétaire, j'en étais persuadée! Puis, je m'avançai avec entrain vers la jeune femme blonde qui semblait avoir trouvé son dévolu sur l'Estoc Enflammée. M'apercevant, elle me demanda :

« Cette arme est somptueuse. Puis-je l'essayer? »

Je me tournai vers le mur et récupérai l'Estoc des flammes. Rien que le fait de la prendre dans mes mains je pouvais ressentir la chaleur qu'elle libérait. J'avais longtemps hésité avant de la mettre en vente, me tâtant à la garder pour moi. Puis j'avais finalement renoncer, elle était trop fine et légère, je préférais les armes lourdes. Mais je sentis quand même un pincement au cœur lorsque je la donnais à la jeune femme. D'un regard, je prévenais Kolio de surveiller l'épée. Non pas que je ne faisais pas confiance à la jeune femme, mais je ne la connaissais pas et tout, pouvait arriver.

"Je vous laisse le bonheur de la tester, vous verrez comme elle est agréable et légère à porter..."

Puis je partis machinalement vers un autre client. Un jeune homme blond s'approcha rapidement de moi et déposa des plans sur la table. Sur le ton de la confidence, il me dit:

❝ Bonjour mademoiselle.
J’ai eu le temps d’apprécier ton travaille et j’espérais que tu puisse
m’aider. J’aimerais faire une commende spécial, une arme encore jamais
crée. Voici les plans, serait-ce possible ? ❞

Je regardai les plans en question avec sérieux. Il ajouta:

❝ Je préférerais que cela reste entre nous. ❞

Je hochai la tête et rentrai les plans dans ma cape. Je répondis:

"J'étudierais ça plus tard, votre commande est prise en charge et je pense m'y mettre ce soir, lorsque je fermerai ma forge au public! Si vous voulez bien inscrire votre nom ici, que je puisse vous faire parvenir votre commande..."

Je sortis mon carnet de note et le posai devant le jeune homme. Apercevant ensuite la jeune femme aux longs cheveux blancs, je laissai le client secret inscrire son nom. Je me dirigeais d'un pas rapide vers la jeune femme. Elle dit en me voyant:

-"Excusez-moi je ne me suis même pas présenté, je suis Aya. J'aimerais
vous demander quelque chose qui me tient à cœur, je dois vous avouer que
je suis très attiré par la Fière Dragonne, serait-il possible de mettre
la main sur cette arme sublime."

Aya? Voilà un nom fort étrange, mais que je trouvais jolie. Je me tournai vers l'épée. Ah, la Fière Dragonne! Une des plus belles pièce de toute ma collection! Je remontai l'Estoc Trempée, puisqu'elle ne semblait intéresser personne. j'aperçus derrière la jeune femme blonde qui testait l'Estoc Enflammée. Kolio la surveillait je n'avais donc pas à m'en faire. Je pris la Fière Dragonne dans mes mains et la tendit à la dénommée Aya en disant amicalement:

"Tenez, essayez là, et c'est un très bon choix si je puis me permettre! Une des plus belles pièces de ma collection, je dois dire!"

Je la déposai dans les mains de la jeune femme et je partis vers un autre client, celui-ci fut surprenant d'ailleurs!
Je crus d'abord rêver et puis en fin de compte non. Il s'agissait bel et bien du Roi des Réprouvés, Astaroth'Milel! Il s'approcha de moi et dit d'une voix fort amicale:

"Bonjour mademoiselle. Vous devez être
Takias. Est-ce qu'il y a moyen d'essayer une arme ? Celle-là là haut par
exemple. Elle est...magnifique simplement."

Je me tournais rapidement vers le mur en suivant le regard du chef des Réprouvés. La Siamoise. C'était elle qu'il voulait essayer. Je voulais le laisser découvrir cette fine lame. Aussi la lui tendais-je sans rien lui dire sur ses facultés.

"Sa majesté me fait un immense honneur de venir en ce lieu! J'ai l'honneur de lui présenter la Siamoise, elle découvrira bien assez tôt ses facultés!"

Kolio n'avait pas besoin de le surveiller lui, et il le savait. Le Roi était juste et même si il voulait la voler, cela ferait un tel raffut parmi le peuple qu'il sen mordrais bien vite es doigts. C'est alors qu'une voix me fit sursauter c'était celle de Dante. Et elle n'était plus aussi enjoué que tout à l'heure...Aïe, aïe, voilà que cela s'annonçait mal pour moi. Je m'attendais à être réprimandé sur je ne sais quelle erreur qu'il aurait aperçu alors que moi même je n'en voyais aucune.

- Forgeron , il y a quelque chose ... d'étrange .

D'étrange? Ce n'était visiblement pas un défaut physique...Magique? Cela m'étonnerait...Le Roi des Déchus semblait écouter la lame...Je le regardais faire avec un haussement de sourcil? Que faisait-il donc? C'est alors que je compris et que je lui expliquais la raison de ce qu'il avait entendu:

"Oui, je sais! En faite, lorsque l'on tranche, la lame est...ce qu'on appelle "silencieuse". On n'entend simplement comme un murmure! C'est de cela que vous parlez n'est ce pas?"