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 [Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires

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Mar 08 Oct 2019, 19:13



Le bal des douze cycles lunaires



Edwina fixait Cael depuis la fenêtre de son balcon. Les rumeurs de sa présence en Terre Magicienne ne faisaient qu’enfler, encore et encore. L’organisation de la Galette sur les Terres du Lac Bleu n’en était qu’une preuve supplémentaire. Elle sourit, sachant pertinemment que l’autre ne lui mettrait pas des bâtons dans les roues avant un temps certain. Les choses évoluaient, comme le prouvait la présence de cet homme dans son boudoir. Ils avaient longuement échangé par des moyens magiques et hautement sécurisés depuis qu’il avait retrouvé sa trace. Elle pensait qu’il lui tiendrait rigueur de son comportement passé ; sans doute était-ce le cas. Pourtant, elle avait su tirer son épingle du jeu, comme il avait probablement tiré la sienne. En bons opportunistes, ils avaient su conclure un marché satisfaisant. Il l’aiderait. Elle l’aiderait. Ils avaient bien plus à gagner à s’entraider qu’à se déchirer. Néanmoins, elle restait méfiante. Cet homme était une bombe à retardement. Il avait drastiquement évolué depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus et elle redoutait qu’il ne devienne bien plus puissant qu’elle dans les lunes à venir. Il y avait une rage profonde qui brillait au fond de ses iris, une flamme assassine. Ce fait lui plaisait puisqu’il serait bien plus efficace mais lui déplaisait également car elle redoutait qu’il ne cherche à la doubler. Elle le garderait à l’œil. « J’ai hâte de voir la tête de cette femme que vous m’avez décrite, la femme du gouverneur de Valera Morguis. » dit-elle en s’amusant de la future situation. « J’espère aussi que vous saurez me remercier comme il se doit. » Elle acceptait de lui fournir son petit effet de surprise mais c’était à charge de revanche. Personne ne savait encore avec qui la Reine Blanche ouvrirait le bal et il était à parier que les rumeurs étaient nombreuses. Le silence du Diable, le départ d’Isiode Yüerell et la visible absence de Raeden Liddell en émoustillaient quelques-unes. Avec qui danserait-elle ? Un Ange ? Un inconnu ? Un maléfique, en signe de respect et de paix ? Mais qui ? Surtout, tous se demandaient où était passée la Reine durant tout ce temps. Un mystère de taille que les commères se faisaient une joie d’essayer de résoudre par un tas de théories diverses et variées.

L’Ultimage se retourna pour regarder Kaahl. Ce n’était pas qu’un bal qui se déroulerait ce soir. Il y avait des enjeux diplomatiques, certes, mais également sportifs. La Coupe des Nations Magiciennes se tiendraient dans la salle du palais de Cael. L’épreuve était à la fois simple et compliquée : repérer les traîtres à la Couronne et en faire un rapport discret à la Reine. Elle savait qu’il y en avait pour en avoir elle-même placée dans les rangs Magiciens. Elle devait vérifier la fiabilité de ses espions et là était une occasion de le faire. S’ils ne se faisaient pas repérer, ils étaient assez bons. Le contraire les ferait renvoyer sur le champ. Quant à ceux qui seraient repérés en plus, elle les ferait surveiller. Bien entendu, personne n’était au courant du déroulement de l’épreuve hormis les candidats. La noblesse et les hauts dignitaires risquaient de mal prendre sa petite entreprise. Cela faisait également partie du jeu : si les informations fuitaient, peu importe la provenance, les candidats seraient tous éliminés. Aucun doute que le Dieu des Sports et de la Compétition saurait leur faire regretter leur manque de discrétion. « Je vous déconseille fortement de prendre cette apparence durant la soirée. » murmura-t-elle. « Vous êtes bon mais pas infaillible. Restez Elias. » Elle se doutait que la situation ne lui plaisait pas. Seulement, elle était Reine des Reflets et ce genre d’informations ne lui échappaient pas. Ils étaient à présent partenaires et le fait qu’elle sache tout lui donnait une garantie. Elle lui en avait fourni une, également. À présent, il ne restait plus qu’à savoir qui trahirait l’autre le premier. Sans doute elle.

Elle s’approcha, se penchant vers lui. Elle savait que son visage restait encore douloureux. Il était bon mage pour gommer ainsi ce que l’explosion avait fait de lui. Il lui avait montré les ravages des produits toxiques sur sa peau. Il ressemblait à présent à un Alfar. Pourtant, en le regardant ainsi, rien ne laissait présager son état réel. Elle ne savait pas ce qui lui plaisait le plus chez lui. Sans doute le fait qu’il soit très vilain. Elle amena son genou entre ses cuisses pour prendre appui et ses lèvres rejoignirent les siennes. Ce n’était pas la première fois et elle était convaincue que lui offrir son corps sans concession contribuait à l’enchaîner à elle, d’une manière ou d’une autre. Peut-être qu’elle lui dirait, un peu plus tard, que la Reine était éprise d’un Ange. Peut-être. Ce jour-là, sans doute guetterait-elle sa réaction avec une satisfaction malsaine qu’elle ne laisserait pas transparaître. Alors que la salle de bal devait commencer à se remplir, elle le laissa la remplir d’autre chose. Ils pourraient se préparer, ensuite. De toute façon, la Reine et son invité d’honneur pouvaient bien avoir un léger retard. Les rumeurs n’en seraient que plus croustillantes, en attendant.

859 mots

Déroulement


Coucou =)

Ceci est un rp tranquillou qui n'a pas de date de fin pour le moment, hormis pour les participants à la Coupe des Nations. Normalement, c'était surtout pour Kaahl et moi mais on s'est dit que ce serait mieux de l'ouvrir à tout le monde et de faire un vrai truc. Donc j'ai rajouté la Coupe des Nations dedans + l'essai d'officialisation du mariage de Lord et Aliénor + de la coopération de Gideon et Edwina. Du coup voilà, si ça vous dit de venir avec votre personnage, c'est ouvert à ceux qui veulent. Sinon on fera nos complots dans notre coin et voilà xD

En gros : Il s'agit du bal qui a lieu à Cael tous les douze cycles lunaires. Important : Lisez la description qui se trouve sous l'image semblable à celle du chapeau de ce rp dans la description de Caelum > ICI. Pour le moment, on en est à l'ouverture de la salle de bal aux invités, en sachant que, cette fois-ci, des étrangers ont également été conviés. Ce rp se déroule après la première porte du RP dirigé mais pour éviter les incohérences, ce serait bien que vous évitiez d'en parler de façon précise pour ceux qui y sont actuellement et qui voudraient venir ici, puisque l'intrigue n'est pas terminée là-bas ^^

Danse Elias|Edwina : Personne ne sait qui sera le premier cavalier de l'Ultimage mais les rumeurs vont bon train. Je vous spoile le truc mais ce sera Elias Salvatore, Prince des Sorciers, qui avait disparu après l'explosion de Valera Morguis. Le gouverneur de l'endroit et sa femme ont été conviés, ce qui devrait rendre la dernière légèrement furieuse. C'est le but 8D

Lord et Aliénor Vaughan : Les rumeurs sur le mariage de Lord et Aliénor, geste diplomatique en faveur de la paix, sont également très présentes. La pauvre 8D. Bref, les deux devraient venir dans le Rp et si Vanille est chaude, commencer à danser après la danse d'Elias et Edwina. Sinon, ils se croiseront pour officialiser tout ça plus tard. Je me base sur toi Vanille, donc amène Lord d'abord et j'amènerai Aliénor ensuite ^o^

Gideon Paiberym et Edwina : Identiquement. Ce serait cool qu'Edwina quitte Elias pour danser avec Gideon, histoire d'officialiser aux yeux de tous l'échange entre Lord et elle. Personne ne sait exactement ce que Gideon va faire pour Edwina mais, concrètement, elle ne va pas l'épouser XD Là encore, les rumeurs vont bon train. Toupinou, si t'es disponible lorsqu'Elias et Edwina auront fini de danser, on fera ça, sinon ils se rejoindront plus tard dans la soirée ^^ Et aussi, il est très possible qu'on ait formé ton personnage à la danse durant des jours puisque les danses au bal sont extrêmement codées XD

Caliel : Ce serait mignon de faire une petite apparition si t'as le temps de venir huhu nastae

La Coupe des Nations : Est secrète donc personne n'est au courant qu'elle se déroule actuellement. La chose sera rendue publique plus tard.

Les rumeurs : En dehors de ça, il y a beaucoup de choses qui peuvent entrer dans les conversations. Parmi celles-ci : l'apparition de Démons aux ailes blanches un peu partout sur les Terres du Yin et du Yang, l'apparition d'enfants Humains ailés (les Anges, Humains et Magiciens sont assez au courant parce que ce n'est pas passé inaperçu en Haute-Terre mais l'information restera surtout dans le cercle de ces races pour éviter d'ébruiter), le début des explorations angéliques, tout ce qui touche à Mancinia et au recrutement chez elle, l'orgie, la réapparition d'Edwina bien sûr vu que la dernière image d'elle c'était son empoisonnement et puis plus rien, etc. Je dois oublier certaines choses mais n'hésitez pas à vous reporter aux Actualités RP. Bien sûr, toujours des rumeurs sur Raeden, sur Caliel, sur Kaahl, sur Isiode, sur Zane etc. Bref, les Magiciens aiment les rumeurs et n'hésitent pas à en colporter xD

Important : Je rappelle que l'Impératrice Blanche est toujours voilée et que personne (hormis certains qui sont trèèèèèèès proches d'elle) ne connait son visage.

Pour le reste, vous faites un peu comme vous voulez. De façon concrète, pour vous donner une idée IRL, le bal c'est vraiment un grand événement et c'est l'occasion pour les Magiciens de se côtoyer et de se séduire.
La première danse c'est ça : ICI (donc Elias va devoir assurer et pas lui marcher sur les pieds sinon tout le monde va le voir 8D)
Ensuite ce sont surtout des valses hyper préparées et, éventuellement, des danses comme ça : ICI
Bref, on va pas dire que le hasard étouffe les danseurs durant la soirée. C'est très codé, surtout dans les débuts. Après, une fois qu'on a bien bu, il se peut qu'un homme décide de danser un tango endiablé avec sa partenaire au milieu de la salle (bon après les robes à crinoline ce n'est pas le plus pratique non plus XD).

MAIS pour l'instant, pas question de danser. C'est juste l'arrivée des invités avec leur nom qui est annoncé juste avant qu'ils descendent l'escalier menant à la salle (ainsi que leur titre). L'Impératrice Blanche n'est pas là, Elias non plus. Ils arriveront ensemble, dans les derniers (voir en dernier xD). Du coup ça sera quand Kaahl postera ou quand je reposterai. À voir en fonction du contenu de nos réponses ^^

Règles pour la Coupe des Nations


C'est sur inscription donc reportez vous au sujet concerné dans le forum des Participations =)

Votre message doit être compris entre 720 et 3 000 mots et vous devez poster avant le 09/01/2020 à 23H59

Que devez-vous faire ? : Lisez ce que j'ai mis dans le déroulement quand même pour avoir plus de contexte au préalable. Ensuite, en ce qui vous concerne spécifiquement, votre personnage est l'un des champions de sa race et l'épreuve est pour l'instant secrète. On lui a dit ce qu'il devait faire en privé, à savoir : rechercher les traîtres à la Couronne Magicienne. Il va donc devoir se fondre dans la masse du bal (ce qui veut dire se comporter de la façon dont on attend qu'un invité normal et distingué se comporte) et espionner dans la plus grande discrétion afin de dénicher des traîtres parmi les invités.
- S'il n'y parvient pas, il perd l'épreuve.
- S'il y parvient sans fonder ses arguments et sans trouver l'identité (nom + prénom) du traître, il perd l'épreuve [c'est pour éviter les sabotages et les mensonges aussi ^^]
- Essayer de gagner l'épreuve signifie donc une discrétion absolue, couplée de l'obtention de nombreuses informations sur le traître suspecté : son nom, ses habitudes lors de la soirée, les personnes avec qui il a parlé etc, et, bien sûr, la justification/preuve de la traîtrise.

Vous pouvez inventer les PNJ que vous voulez, en sachant que la Reine des Magiciens teste ses propres espions (savoir s'ils sont assez bons pour ne pas se faire prendre). En fonction du comportement de votre personnage, des renseignements qu'il arrive à trouver etc, il se pourrait qu'Edwina lui fasse une offre par la suite. Bien entendu, compte tenu de l'aspect très codé, votre personnage a été exercé à l'étiquette et à la danse au préalable.

Il fera son rapport à la Reine dans un boudoir, ensuite. Vous devez l'écrire à la fin de votre post CDN en faisant une légère ellipse (ce qui ne vous handicapera pas si vous voulez rester ; juste, partez du principe que ça se passe après la soirée quoi ^^ Genre le lendemain). En gros, la Reine sera assise en tenue officielle dans son fauteuil, voilée, et écoutera ce que vous avez à lui dire. Elle remerciera votre personnage sans plus de cérémonie et le congédiera. Ensuite on verra en fonction du podium et tout ça [Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires 1628

Gains


Coupe des Nations : Vous aurez les gains associés à la Coupe des Nations pour votre message d'épreuve. Vous pouvez toujours rester un peu plus longtemps et vous baser, pour la suite, sur les deux autres barèmes en fonction. Indiquez juste bien lequel de vos messages est le message CDN ^^

Pour ceux qui veulent faire plusieurs messages, de 720 mots minimum :
1 point de spécialité tous les 3 messages + un petit gain mystère à la fin du rp ^^

Pour ceux qui veulent ne faire qu'un unique message, de 900 mots minimum, en mode "Coucou j'étais là et maintenant je ne suis plus là" :
1 point de spécialité

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Mer 09 Oct 2019, 14:53

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 6
- Charisme : 4
- Intelligence : 4
- Magie : 6


Physique : Aleran est déjà grand physiquement que mentalement. Cette dernière mesure déjà les un mètre soixante-dix, il est plus grand que la moyenne des jeunes. Il possède de grandes jambes, fines dénués de muscles et de matière grasse. On a l’impression qu’il pourrait se fracturer le tibia, rien qu’en tombant par terre. Mais Aleran, est plus fort qu’on pourrait le penser, il faut juste bien le connaître et l’observer. De loin, il marche comme s’il était fatigué, qu’il en pouvait plus de sa vie. Il est habillé de façon simple : un grand pantalon qui lui arrive jusqu’aux chevilles, un haut avec une grande veste noire. Il porte souvent des chapeaux en cuir pour le protéger du soleil. De plus, près, il a une peau blanche, qui marque facilement au soleil. Au niveau de son visage, il a une tête assez ronde. Ses yeux sont les marrons-verts et en forme d’amande. Ses cheveux sont très courts, et sont de couleurs châtains. Il possède une petite cicatrice au milieu du front.

Pouvoirs :
- Umbra In Lucem - Sana
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Super vitesse
- Création d'un bouclier




Caelum. La cité économique du peuple des magiciens. Cette ville était sans doute la plus belle chose qu’Aleran ait vue de sa vie. Caelum avait un paysage unique en son genre. Elle était entre la terre et le ciel, une cité flottante en fonction de la nouvelle pleine lune. C’était vraiment un spectacle magnifique, qu’il pourrait revoir sans cesse. Il ne s’en lasserait jamais. Depuis quelques jours, il travaillait pour La Marquise de Nylmord. Il avait réussi l’entretien d’embauche dans sa demeure, il était fier d’avoir réussi cette grande épreuve. Surtout que c’était la première fois qu’il était si loin des Hautes-Terres, du lac de Transparence. Il n’avait pas réellement terminé d’étudier au Palais de Coelya. Cependant, le jeune homme avait besoin d’argent pour voyager et pour avoir plus d’expériences de la vie en société. Sa grand-mère, Bellada Ward, n’était pas très heureuse de le voir partir pour quelques mois, seul dans cette grande cité. Aleran lui promit de lui envoyer des lettres tous les jours, afin qu’elle soit rassurée.

Le jeune magicien avait trouvé un logement tout à fait convenable, dès le moment où il avait prononcé le nom de la Marquise. Tout le monde répondait aux besoins d’Aleran, sans qu’il le demande explicitement. Il comprit qu’elle avait une grande influence dans cette cité, et qu’il ne fallait pas ternir le nom de cette grande personne. Alors, La Marquise l’avait accepté dans son domaine, en tant que cuisinier. Le jeune homme ne connaissait à rien de ce métier, il n’était pas si doué que cela, mais il possédait des connaissances dans les fruits et légumes et leurs utilisations. Chaque jour, il devait se lever tôt et travailler comme un forcené pour montrer qu’il avait envie d’évoluer et de devenir une personne meilleure. En peu de temps, il avait appris comment couper les légumes de façon rapide, comment utiliser les ustensiles de cuisine et autres leçons. Aujourd’hui, Aleran avait le droit à une soirée bien méritée puisque c’était le bal des douze cycles lunaires. Son supérieur de la cuisine lui avait dit qu’il s’agit d’un grand bal, au cœur de Cael, au sein du palais Royal. Mais celui-ci était spécial, car le peuple était convié à venir au bal, dans son ensemble et non uniquement les nobles et hauts dignitaires. Les yeux d’Aleran devinrent brillants après cette annonce exceptionnelle.

Il se devait de trouver un costume digne de ce nom, afin de pénétrer dans le Palais-Royal. Il se demandait s’il allait rencontrer la Reine des magiciens, l’Impératrice Blanche. Ce serait la première fois qu’il la voit en vrai, mais aussi d’être dans le même lieu. Aleran était vraiment heureux de tout cela, et d’être surtout, ici, à Caelum. Il essayait de se trouver un beau costume, et heureusement qu’il n’avait pas besoin de débourser, puisque sa grand-mère lui en avait fait un de toute pièce. Tant mieux, il n’aurait pas besoin de faire le tour des couturiers pour en fabriquer un et qui lui coûterait fortement cher. Avant d’aller au cœur de Cael, il décida de prendre un bon bain, avec une bonne dose de savon pour laver le moindre recoin de son corps. Puis, il se sécha et s’habilla avec précision. Aleran ne pouvait pas être mal éduqué en tant que magicien. Une fois qu’il fut prêt, il allait en direction du Palais-Royal de Cael. Sur le chemin, il y avait énormément de monde qui empruntait le chemin du Palais. C’était sûr qu’il aurait tout le peuple là-bas. C’était un évènement exceptionnel et unique en son genre ! Mais aussi, c’était le moment de rencontrer de nouvelles personnes, de parler des actualités et voir du beau monde.

Aleran remonta la ville pour arriver enfin au Palais magnifique de Cael. Quelques minutes plus tard, il arriva à la grande bâtisse rose et blanche. Le jeune homme tira sur son col et prit son courage à deux mains en passant dans les grandes portes du Palais. « Aleran Ward, lié à la famille Worth des Terres du Lac Bleu dans le duché d'Eliassen. » Le jeune homme n’avait pas prévu qu’il serait présenté haut et fort devant tout le monde, que ce soit devant le peuple, ou la noblesse. Ce dernier rougit aussitôt, mais resta digne. Il descendit les escaliers, où il y avait déjà du monde au buffet et qui se parlait entre eux. Aleran n’était pas habitué à parler en public et de se mélanger avec des personnes qu’il ne connaissait pas, c’était le moment de créer du lien. Alors, Aleran s’approcha du buffet pour prendre une coupe de vin. Le jeune magicien décida d’aller vers une personne afin de converser un peu : « Bonsoir ! Ne trouvez pas ce moment magique ! Pour ma part, c’est la première fois que je viens ici ! Je trouve cela tout à fait incroyable. »

Résumé:
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Mer 09 Oct 2019, 16:05


Syrianne n’avait pas réalisé, lorsque sa famille avait reçu l’invitation. Elle n’avait pas non plus complètement compris que c’était en train d’arriver lorsqu’elle était partie en voyage. D’abord à cheval jusqu’aux côtes du Continent Naturel, puis en bâteau, qui les avaient mené, une de ses tante et elle jusqu’en Caelum. Lorsqu’elles avait passé le port de la ville de Cael, l’esprit de l’adolescente avait été totalement submergé par la beauté époustouflante, la magie qui entouré ses lieux si particuliers. Elles étaient arrivés dans la capitale Magicienne, une cité sur laquelle Syrianne avait longuement lu, elle connaissait déjà tout ce qu’elle voyait, mais en réalité tout était si merveilleux, qu’elle n’avait trouvé aucun mot à prononcer. Elle était resté bouche bée, jusqu’à ce que le bateau amarre. Ce qu’elle avait préféré avait été les statues, d’une immensité telle qu’elle s’était senti comme un des pucerons du jardin de son père. Suris était majestueux, représenté ainsi… Par contre, la jeune femme trouvait barbare d’avoir coupé la tête de l’Impératrice. Cela l’avait fortement perturbé… Pourquoi ne pas avoir sculpté à nouveau un visage voilé ? La première nuit à Cael, elle en avait fait des cauchemars…

Sa tante, Lucille, n’était pas une Hydrangea de naissance. Elle en avait épousé un et était resté parmi eux, mais à la base, elle provenait d’une famille de couturière qui vivait un peu partout sur les terres Magiciennes. Il se trouvait d’ailleurs qu’une partie de cette famille avait une petite maison et du travail à Cael. Lucille avait profité du voyage de Syrianne pour l’accompagner, rendre visite à ses soeurs et les aider dans leur travail durant les quelques semaines précédent le bal. En plus de chaperonner l’adolescente durant son voyage, elle avait également tenu à l’aider pour la confection de robe, élément très important lors de ce bal. Syrianne n’avait pas de titre, mais elle ne dérogerait pas à l’étiquette pour autant. Il fallait qu’elle fasse bonne impression, elle représentait tout de même une famille et le Comté sur lequel ils vivaient tous. C’était là, en plus, une opportunité qui ne se représenterait pas de sitôt pour rencontrer du beau monde. Elle ne savait pas encore jusqu’où ses pas la mènerait à l’avenir, mais elle espérait bien atteindre ce monde si éloignait de ce qu’elle avait toujours connu. Syrianne rêvait d’un titre, d’une place haute en société. Et tout cela, elle comptait l’acquérir seule. 




La robe en question, à crinoline, était si massive que l’étudiante avait du s’entrainer pour la porter correctement, sans tomber ou perdre l’équilibre. Cela ferait mauvais genre, une fois au bal… Le tissu qu’avait choisi Lucille pour sa nièce, était d’une très bonne qualité. Elle avait tenu à lui offrir, tout comme son travail de couture pour la confectionner. Dans les tons qu’adoraient la petite, crème, écru, beige, elle avait travaillé le haut de façon à dénuder les épaules, laissant un drapé de manches retombés plus bas sur ses bras. La jupe avait été composé de plusieurs couches, dont une partie en dentelle, et une autre en satin. Une légère traine suivait chacun des pas de celle qui la porterait. Encore une chose dont elle devrait se méfier, ne pas marcher sur la robe des autres… 
À tout cela s’ajoutait de quoi couvrir ses épaules, ou entourait sa taille, un morceau de tulle. 
Pour la grande occasion, les cheveux de Syrianne avait bien entendu était coiffés en un chignons tressés bas, parer de ses éternelles fleurs. Sa mère lui avait également prêté pour l’occasion, une parure de perle somptueuse.

Ce qui était sûre, c’est que la Magicienne ne serait pas en reste. Elle attirerait sans doute quelques regards sur ses yeux maquillés d’or, ou sur sa robe, le chef-d’oeuvre d’une vie, selon sa tante. Chaque détail avait été préparé à l’avance, minutieusement et pendant de longues heures, de longues nuit de travail. Toute sa famille l’avait soutenu, aidé et porté pour atteindre ses objectifs. A partir de maintenant, elle ne pouvait plus que comptait sur elle-même pour faire le reste. 

Syrianne ne réalisa toujours pas en passant les Grandes Portes du Palais. Elle l’avait observé de loin jusqu’à ce soir, et une fois à l’intérieur, elle ne fut pas déçu. Tout était encore plus beau que dans ses rêves les plus fous…



    - Syrianne Hydrangea, affilié au Comté de Worth.



À ce moment précis, alors que les yeux des curieux déjà présents se tournaient vers elle pour la détailler des pieds à la tête, Syrianne compris. C’était en train d’arriver.

Post I :
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36428
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 09 Oct 2019, 20:02

« Nathanaël… » L’homme regarda sa femme dans les yeux, comprenant ce qu’elle souhaitait bien avant qu’elle ne termine sa phrase. « … Ne pourrions-nous pas rester chez nous ? Juste cette fois… » Il lui prit la main, ses yeux profondément amoureux rencontrant les siens. Elle savait ce qu’il allait répondre. Il refuserait son caprice et elle n’aurait guère souhaité qu’il en soit autrement. Pourtant, elle était fébrile. Cela faisait tellement longtemps qu’ils attendaient qu’Azélie arrive qu’elle trouvait injuste que le bal des douze cycles lunaires tombe cette journée si particulière. « Tu sais bien que nous devons y aller, Irénie. » lui répondit-il doucement, tout en prenant sa main. Il déposa un baiser sur le dos de celle-ci. « J’ai peur qu’elle soit légèrement déstabilisée… Elle vivait à la campagne jusqu’ici, jamais elle n’a été mise en présence d’autant d’individus… » « Je sais bien ma chère mais notre fille n’est encore qu’une enfant. Je suis sûr que la soirée l’amusera beaucoup. Elle pourra sans doute se faire des amis, ainsi. » « Et si elle paniquait ? » « Tu paniqueras bien plus qu’elle, crois-moi. » dit-il d’une voix douce et compréhensive, un brin taquine aussi. La Marquise sourit, comprenant que son époux était amusé de la voir dans tous ses états. Ils n’avaient pas pu profiter beaucoup de leur fille. À peine arrivée, il avait fallu lui montrer leur propriété et lui présenter le personnel de maison. La petite fille devrait aller à l’école et ils avaient décidé, ensemble, d’acquérir une propriété sur les Terres du Lac Bleu afin qu’elle puisse étudier dans un cadre plus familial et ne pas être dépaysée de nouveau une fois qu’elle devrait se rendre au Sanctuaire de Coelya. « Je la connais si mal… Nathanaël, et si je n’y arrivais pas ? » « Tu seras une excellente mère, Irénie. » la rassura l’homme. Il essayait de se montrer confiant mais tout ceci était également nouveau pour lui. Si le couple s’aimait passionnément depuis plusieurs années, l'une et l'autre n’avaient jamais réussi à enfanter. Ils avaient donc adopté une petite fille qui était, jusqu’ici, placée en orphelinat. Son nom, Nilsson, allait donc être placé en deuxième position, après le leur : Wagner. « Elle est vraiment mignonne. Elle a l’air si sage. » « Oh je ne suis pas sûr tu sais. Ses yeux sont espiègles. Je ne m’étonnerais pas qu’elle nous fasse quelques misères d’ici quelques années. » dit-il en plaisantant. « Ramener des garçons à la maison, par exemple. » « Allons ! Elle n’a pas l’âge ! » fit son épouse. « Je t’aimais déjà à son âge. » « N’importe quoi ! » le titilla-t-elle doucement.

« La Marquise Irénie Wagner et son époux Nathanaël Wagner. » commença par annoncer l’homme à l’entrée. La femme aux longs cheveux roux les avait bouclés pour l’occasion. Elle portait une robe à crinoline verte et or. Son mari avait attaché ses cheveux bruns avec un ruban noué en nœud papillon et portait un costume similaire. « Leur fille, Azélie Wagner Nilsson. » L’enfant arborait une robe semblable, signe distinctif du rang qui était à présent le sien. Une petite tête – la sienne – apparut derrière l’imposante tenue de sa mère. Les vêtements enfantins étaient bien plus simples, ne serait-ce que pour une question de confort. L’armature était légère et ne donnait qu’un faible relief aux tissus. Ainsi, la fillette ne ressentait aucune gêne. Une nourrisse accompagnait le couple. Elle fut également nommée. Elle devrait surveiller Azélie lorsque ses parents danseraient et festoieraient. Sans doute la raccompagnerait-elle plus tôt au marquisat ; dès qu’elle sentirait la fatigue chez la blondinette. La fatigue, pour l’instant, ne semblait pas entrer dans l’équation. La curiosité seule était présente dans les iris mauves de la Wagner. Elle suivit ses parents, se tortillant parfois pour continuer d’observer un invité ou deux. Elle semblait avide de faire des rencontres et de voir ce qui allait se passer. En tendant l’oreille, elle put distinguer quelques paroles. « C’est certain que ce ne sera pas lui. Les navires sont partis il y a peu. » « Il est peut-être resté pour l’occasion. Ce serait spectaculaire. » « Allons, l’Impératrice ne dansera pas avec cet homme. Elle lui a déjà consacré suffisamment de temps, c’est un Ange et elle est mariée. Arrêtez donc de colporter de fausses rumeurs. Ça n’a aucun sens. » « J’ai quand même hâte de savoir. Et aussi de voir qui sera l’heureux ou l’heureuse élue de la Galette ! »

751 mots

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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 919
◈ YinYanisé(e) le : 30/07/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥
◈ Activité : Cuisiner avec amour !
Bellada Ward
Mer 09 Oct 2019, 21:28


« Vous avez entendu ? » « Quoi donc ? » « Il paraîtrait que cette année encore, ce soit Isiode Yurrell qui remportera la Fève de la Galette des Neiges. » « Encore ? » « C'est un peu trop tôt pour faire de telles suppositions, vous ne croyez pas ? » « Quel chanceux ! » « Oui enfin, si on en croit ce qu'il se dit, ce n'est pas dû qu'à la chance, tout ça. » « Qu'est ce que tu veux dire ? » « Et bien, il se dit ici et là que l'Ultimage se serait... disons rapproché de cet ange. On dit qu'il se serait attiré ses faveurs. » « Tu veux dire que... » « Mmh, oui, c'est ça. Et donc, certains pensent que l'Ultimage placera volontairement sa fève dans la part de cet homme. Elle le lui aurait promis, afin de le persuader de rester encore à ses côtés quelques temps. » « C'est impossible : les anges sont déjà partis en mers, plusieurs témoins les ont vu s'en aller. Et puis, Monsieur Yurrell est bien trop important pour les anges, ils ne seraient pas partis en le laissant derrière. La Galette est dans bien trop longtemps pour envisager cela. » « Oui et puis, la souveraine ne peut pas tout simplement faire ça. C'est une oeuvre caritative, elle ne peut pas se permettre de choisir elle-même qui sera le ou la vainqueur, quand bien même elle en aurait très envie. » « Tu as raison. Elle a des responsabilités, tout de même. » « Oui enfin, elle n'était pas non plus censée pactiser avec le Diable, encore moins fricoter avec lui, et pourtant regarde : ça ne l'a pas empêcher de faire comme elle en avait envie ! » « Pimprunelle ! arrête d'être d'aussi mauvaise langue ! » s'offusqua Bellada en toisant sa camarade. « Peu importe, c'est dans bien longtemps, on a le temps de s'en préoccuper plus tard. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir avec qui notre Reine dansera ce soir. » « Peut-être dansera-t-elle avec son Mari ? » « Oui, cela fait bien longtemps qu'on ne les a pas vu ensemble. Ce serait très romantique de les voir ensemble. » « Pouah, non, ce serait d'un ennui ! Moi, je veux quelque chose de surprenant, quelqu'un qu'on n'aurait pas imaginé ! J'vous le dis, si elle danse avec Caliel, moi,je prends mes jupons et je m'en vais de ce bal ! » « C'est ça, t'osera jamais. » « Si j'oserai ! » « Mouai, j'attends de voir ça. » « De toute façon, je suis d'accord avec Gislène, je pense pas qu'elle dansera avec son époux. » « Ah bon, et avec qui tu penses qu'elle dansera, alors ? » « Peut-être avec... Le Pianiste ? » « Oh oui,ce brave petit ! Ca fait longtemps que je ne l'ai pas revu, mais de ce que j'ai entendu, il était dans un état déplorable... » « Oui, il parait qu'il a passé des nuits entières à pleurer la mort de celle qu'il aimait, et qu'on entendait ses sanglots par dessus les notes de ses mélodies au piano. » « C'est tellement romantique, et tellement triste à la fois... » « Oui, vous imaginez ? Il a vu celle qu'il aimait mourir -enfin, c'est ce qu'il a cru- juste sous ses yeux. » « Ça a dû lui faire un sacré choc. Ce serait merveilleux que l'Ultimage lui accorde sa première danse. » « D'un autre côté, il ne faut pas oublier que c'est une souveraine. Elle a des obligations politiques, un devoir a remplir. Et puis, ne soyez pas trop tendre avec lui. Ce n'est pas le premier à avoir perdu celle qu'il aimait : lui, au moins, sait que celle qui occupe son cœur est finalement toujours en vie. Et puis, ce jour là, nous avons tous cru la perdre. Va-t-elle nous accorder une danse à tous, sous prétexte que nous sommes tous soulagés de la revoir ? Non, je ne crois pas. Alors, elle ferait mieux de valoriser des accords politiques pour soutenir la paix, déjà bien fragile,plutôt qu'une pauvre idylle d'adolescence qui n'aura jamais lieux. Peut-être ce choc lui aura-t-il servit à s'ouvrir les yeux et à passer à autre chose. » « Voyons tu es un peu dure, tu ne crois pas ? » « Quelle alliance pensez-vous voir naître, dans ce cas ? » « Pourquoi pas avec les Elementals ? Oh, pardon, les Lyrienns. J'ai entendu dire que leur nouveau souverain était bien plus stable que l'ancienne.Peut-être que grâce à sa sagesse, leur peuple cessera enfin de nous en vouloir pour quelque chose que nous n'avons jamais souhaité. Peut-être nous apportera-t-il une alliance stable. » « Stable ? Ce peuple est aussi imprévisible que l'esprit de l'Empereur Noir ! Je préférerais encore la voir danser un tango enflammé avec le Roi des Enfers ! » « Et bien qui, alors ? » « Peut-être ... Oh zut, j'ai oublié son nom... Vous savez, ce Seigneur des Enfants de Yanna ! J'ai entendu dire que l'un de leurs drôles de navire s'était arrêté dans les environs. » « Quitte à choisir un empire, je préférerais encore voir leDuc d'Arcadia ! Les armures reluisantes de ces chevaliers m'ont toujours fait de l'effet. » se confia la commère avec un petit rire se propagea à travers le cercle d'amies. « Moi, c'est le roi des déchus qui m'a toujours attiré. » avoua une seconde.Et il alla ainsi pendant plusieurs secondes, chacune des commères y allant de son petit commentaire pou révéler celui ou celle qui venait réchauffer ses nuits.

« Très bien, moi, je vais faire un petit tour et prendre un verre. Je reviens les filles ! »
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Sam 12 Oct 2019, 17:18



Je la regardais d’un air intéressé. Il n’y avait que l’air. Je détestais cette femme. Pourtant, j’avais décidé de lui faire croire le contraire. Mon intérêt sexuel était feint. Je la savais fausse. J’avais simplement besoin d’elle pour me hisser dans deux hiérarchies distinctes, celle des Sorciers et celle des Magiciens. Alors je prenais mon mal en patience. Je lui souriais quand je le jugeais nécessaire, je l’encourageais de la même manière. J’avais dû me livrer sur les récents événements pour qu’elle me croit agneau mais il n’y aurait qu’un gagnant entre nous deux, le loup : moi. Elle m’avait murmuré ses plans et il m’était apparu clairement qu’elle était dégénérée. Quelque chose en elle s’était brisée. Elle jouait le jeu à la perfection pour quiconque n’avait pas l’habitude de côtoyer Edwina. En ce monde, je devais être la personne qui avait le plus observée la véritable reine. Mon obsession pour elle avait accaparé beaucoup de mon attention mais depuis l’explosion, je ne pouvais plus me permettre d’être aussi faible. Je ne voulais pas connaître des instants de folie pure comme Lord ou Jun. C’était hors de question qu’une femme puisse obscurcir mon jugement au point que j’en oublie mes priorités. Je m’étais promis de transformer mes passions en raison et de ne m’engager que pour des relations saines. Ce qui tournait au malsain devait être gommé ou me servir. Je devais rester maître de moi-même et donc prudent. Il me fallait simplement une épouse pour mon jeu bénéfique, une femme que je n’aimerais jamais mais de laquelle je prendrais soin. J’avais donc confié le Miroir et le Conte du Sapin à la banque. Les deux artefacts enfermés dans un coffre, je ne pouvais plus me laisser aller à une passion immodérée. J’avais commencé à lire de la littérature pour combler mon temps libre. J’admirerais Edwina de nouveau lorsque je serais prêt. Quant à la femme de Raeden, elle se sentirait sans doute un peu seule prochainement. « Je vous remercierai, oui. » lui répondis-je avec un sourire mauvais mais complice. J’allais surtout débarrasser le monde de cette harpie, en douceur.

Ce que je n’avais pas fait en douceur, par contre, c’était l’amour. Elle avait beau penser que je n’étais pas infaillible, et avoir raison, je m’entraînais pour le devenir. La première fois que nous l’avions fait, je ne l’avais pas épargnée. Là non plus, même s’il me fallait bien plus d’efforts pour feindre la violence et le désir. Mes doigts caressèrent son dos alors que je la soignais en utilisant Umbra in Lucem. Les traces que ma ceinture avait laissées étaient rouges et sanguinolentes. J’étais certain que la véritable reine ne se serait pas laissée frapper ainsi, peu importe les raisons. Il n’y avait que deux possibilités : soit l’Eorane aimait ça, soit elle y voyait un intérêt. Je n’étais pas satisfait et ma mine devait être un peu sombre. Elle mettrait ça sur le compte de la fatigue. « Habillons-nous. » dis-je en cessant tout contact entre nous.

En plus d’être le cavalier de l’Impératrice Blanche, je participais à la Coupe des Nations. Cette double casquette ne me dérangeait pas. Je savais exactement qui j’allais faire tomber ce soir. C’était l’un de mes avantages : en tant qu’espion et Prince, je disposais de toutes les informations que je désirais, hormis celles que Lord me cachait volontairement. Y en avait-il ? Sans doute.

Minutieusement, je pris mes vêtements de cérémonie. La famille royale sorcière était vêtue de tenues noires. Ma silhouette changea. Je devins plus grand et plus vieux. Je mis mon pantalon et mes chaussures que je laçai avec une précision chirurgicale. J’enfilai ensuite le haut de mon costume et fixai les armes à ma ceinture. Elles n’étaient faites que pour parader et étaient émoussées. Les fourreaux étaient aussi noirs que le reste et les pommeaux dorés, ce qui offrait la deuxième touche colorée de mes vêtements. La première était une broche que j’avais passé à ma veste et sur laquelle reposait l’opale noire propre à la Couronne.  

Quand j’eus fini, je me tournai vers la Reine, la fixant de haut sans aucune once de sympathie. Sorcier, je ne l’étais pas et rien en moi n’indiquait que je puisse me montrer miséricordieux. Ma respiration semblait presque inexistante. C’était si facile de se laisser aller au mal et à ses propres pulsions. Je devais pourtant apprendre à être le plus neutre possible et à ne me rattacher qu’à mes objectifs. « Je verrai, Beth. » articulai-je en m’avançant vers elle. Je pouvais très facilement paraître menaçant. Mon index se glissa sous son menton. « Si nous voulons que Kaahl devienne Architecte de Lys, il faut qu’il apparaisse lors des événements importants. » Je m’approchai un peu. « Vous n’aurez qu’à tuer le champion qui trouvera mon secret lors de l’entretien si l’un d’eux y parvient. » Je me reculai et m’installai sur le canapé, les jambes et les bras croisés. Une telle chose serait inquiétante. À sa place, je n’éliminerais pas la personne en question, je l’embaucherais sur le champ.

840 mots
Kaahl est avec la reine. Il l'attend à la fin pour rejoindre la cérémonie.
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Dim 13 Oct 2019, 22:38





"Ignatius ! Vous n'allez pas mettre la honte sur votre famille devant toute la Capitale ! Venez ici tout de suite !" La voix stridente de la Comtesse Worth était insupportable. "Où est le costume d'apparat que vous a légué votre père, le Comte ! La fierté de notre famille !" Un sourire goguenard aux lèvres, le Magicien répondit calmement. "J'en ai acheté un nouveau. L'ancien est passé de mode. En plus je l'ai taché au précédent bal, hum. Oui mère, je compte bien vous ridiculiser du mieux que je peux ! " Espèce de sale vieille bique impotente et à moitié hystérique ! Radine en plus de ça ! Les joues roses de la Comtesse pâlirent à l'écoute du mot acheter. "Au moins je ressemblerai à quelque chose, contrairement aux murs branlants de ce Manoir poussiéreux, qui pourrait s'écrouler au premier tremblement de terre." Le respect était mort. Une chance que sa mère soit trop fatiguée par la maladie pour pouvoir l'accompagner au Bal des douze cycles lunaires. Elle y aurait été une véritable peste et se serait probablement maqué avec un sorcier. Il rit en voyant sa tête palote. "Ne vous inquiétez pas, ce sera peut-être l'occasion de trouver la Cavalière qui passera sa vie avec moi et qui aura, bien sûr, beaucoup d'argent. Je vous promets de chercher activement, Mère." Une Cavalière avec qui passer la nuit, ça c'est sûr... Aucun mensonge dans sa bouche, donc !


"Comte Ignatius Diomède Worth, du Duché d'Eliassen, accompagné du Comte Hypolite Caesar." L'annonce précéda son avancée pour rejoindre la foule d'invité déjà présents. Il ne pût cependant pas rater son aïeule près du buffet et des boissons. Bellada ne perdait jamais le nord, ça c'était sûr. "Grand-ma ! Comme tu es ra-vi-ssante ! C'est de famille on dirait !" Lui-même portait un costume -neuf donc- en accord avec son titre de noblesse : noir et rouge pour le veston, le pantalon et le manteau, puis or pour l'étoffe qui barrait son torse, ses gants et son épée courte. L'ensemble formait un uniforme militaire d'apparat, qu'il trouvait assez à son goût au vue de ses occupations toutes récentes de Gardien des Pontons. C'était plus sobre, droit et moins brillant que le costume de son père, néanmoins l'harmonie était parfaite et l'effet sur les filles à peu près semblable. Que demander de plus ? Hypolite lui, avait choisi blanc et or, agrémenté d'une étoffe rouge. A lui les médailles et broches en pierres précieuses, ainsi que tout autre bijoux capable d'afficher sa richesse et son status social. Son ami, le visage rieur, lui souffla brusquement à l'oreille. "Ignatius ! Ignatius ! Je viens d'apercevoir la Marquise Ambre !" Le concerné fronça les sourcils, subitement paniqué. Elle ?! Pourquoi il fallait que ce soit elle parmi toutes les femmes de la nation ?! "Quoi ?! Où ça !? Il ne faut absolument pas qu'elle me voit ! J'ai pas envie de passer la soirée avec cette folle ! Grand-ma' ! Je te laisse ! On se reverra très certainement plus tard ! Tu te rends compte, la Reine va être là ! " Il lui colla deux gros bisous sur les joues et disparût aussitôt dans la foule, vif comme l'air. Marianne Ambre était collante, très collante. Et aussi, très pimbêche, très chipie et très superficielle. Le Magicien s'était laissé approché, séduit par la beauté de la jeune femme, mais il avait très vite regretté. Désormais il fuyait du mieux qu'il pouvait sa compagnie, malgré sa Mère qui s'était mise dans la tête de les marier. Le Magicien traversa donc une bonne partie de la salle et il ne s'arrêta que lorsqu'il fût certain d'être loin de l'emplacement supposé de la Marquise. Deux coupes de vin dans la main, il regardait autour de lui, saluait quelques personnes qu'il connaissait, en espérant offrir une des coupes à sa Cavalière. L'homme était aussi impatient de voir le bal commencer, car cela signifiait l'apparition de l'Impératrice Blanche. Après l'avoir vu s’affaisser sur les rives gelées du Lac Bleue, il ne pouvait que se sentir rassuré à l'idée de la voir danser de nouveau, en bonne santé.  

Post I | 772 mots

Ignatius porte un costume militaire noir et rouge, avec de l'or. ^^ Il est un peu paniqué à l'idée de se retrouver avec Marianne Ambre, une magicienne qui lui court après pour un mariage /sbam Il dit bonjour à sa grand-mère Bellada 8D et il se glisse dans la foule ! Il est abordable et très gentil 8D
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Dim 20 Oct 2019, 22:13



Le bal des douze Cycles Lunaires


« Sa Majesté Impériale Niklaus Salvatore, Empereur des Sorciers. » Il esquissa un sourire narquois, un peu pernicieux. Son arrivée n’était pas une surprise. Pourtant, elle jetait un froid sur la grande assemblée, qui épiait le moindre de ses faits et gestes avec un mélange assez détonnant de curiosité, de méfiance et d’appréhension. Accompagné de quelques hommes qui furent annoncés après lui, Lord se dirigea dans un petit coin de la salle avec une coupe de vin dans la main. Il tenait à observer ce petit monde. De temps à autre, on se penchait à son oreille pour lui glisser quelques mots. Il hochait à peine la tête, se contentant d’écouter sans réagir outre mesure. Il finit cependant par froncer les sourcils, visiblement contrarié par une information qu’on venait de lui communiquer. « Il n’est pas vraiment dans ses habitudes d’apparaître dans ce genre d’événements. Pas en ces lieux, en tout cas. » murmura-t-il, les dents serrées. Il ne voulait pas croire en la véracité de ce qu’on lui avait rapporté. Il se rembrunit davantage en entendant la réponse de son homme de main. « Quand ? » demanda-t-il simplement. Il n’eut pas le temps d’entendre la réponse. « Sa Majesté Impériale Vanille Caël Deslyce, Dame des Abysses, et son époux le Marquis Cole Von Illuynqi, Empereur des Océans. » Il tourna très légèrement les yeux vers l’entrée. Vanille venait de faire son apparition, dans une robe à crinoline bleue aussi délicate que vaporeuse, finement décorée de perles. Quelques boucles s’échappaient d’une coiffure esthétiquement floue, d’où pointait un diadème orné d’une multitudes de saphirs. Elle était simplement pure et belle. Parfaite. Comme toujours. Rien d’étonnant de la part de cette catin des mers. Niklaus aurait aimé pouvoir prendre son joli petit cou entre ses mains, et serrer. Serrer, jusqu’à ce qu’elle arrête de parler une bonne fois pour toute. Il était certain qu’on le féliciterait pour ce geste. A défaut, il contemplait la jeune femme, qui saluait quelques connaissances, en se demandant si elle allait avoir l’audace de venir à sa rencontre. Question stupide. Elle n’avait honte de rien. Elle posa ses jolis yeux verts sur lui et ébaucha un sourire tout à fait charmant, ce qui suscita immédiatement chez le Roi Noir un irrépressible désir de lui crever les yeux et une volonté farouche de lui couper les lèvres. Il réajusta la veste de son costume noir, tandis qu’elle approchait. « Niklaus ! » s’exclama-t-elle, comme si elle était enchantée de revoir un vieil ami. Lord n’était pas dupe. Elle rêvait autant de le découper en morceau que lui. « Vanille. Toujours aussi radieuse. » Ils échangèrent un sourire, à peine crispé, avant que le Sorcier ne se résout à prendre la main de la jeune femme pour les salutations d’usage. « Cole. » Ce dernier, par contre, semblait se moquer des conventions et se contenta d’afficher un rictus moqueur. « Tu n’es toujours pas dégoûté par l’institution du mariage ? C’est bien. » Sale chienne. Lord s’imaginait en train de lui asséner une gifle monumentale, avant de la traîner dehors en lui empoignant la tignasse puis lui faire passer l’envie de se montrer insolente. Ca aurait sûrement fait désordre. Sans compter que cette garce avait la réplique facile. « Il me faut plus que l’impertinence d’une godiche pour ébranler mes convictions. » Il empêcha ses lèvres de tressaillir. Il ne fallait pas sourire. Mais il était ravi de voir que sa belle prenait la mouche. Elle n’eut aucun mal à se reprendre, cela étant. « Oh, réellement ? Je suppose donc que tu avais une rancoeur spécifique à l’encontre de toutes les femmes aux cheveux roux qui ont péri sur les bûchers d’Amestris. » - « Je suis un Sorcier. Ce sont des choses qui arrivent. » - « Bien évidemment. Etrange coïncidence que tes lubies sanguinaires te prennent après chacune de nos rencontres. » - « Prends garde, Vanille. Tu pourrais te tuer en tombant de ton égo. » Elle éclata de rire. « Niklaus … Tu ne manques pas de ... » Elle vacilla très légèrement, retenue par son époux qui s’empressa de la prendre dans ses bras. C’était peut-être idiot, mais ce geste irrita le Mage Noir.

« Serais-tu malade, ma pauvre amie ? » Gravement, si possible. Mortellement, au mieux, et du genre incurable même par les plus grands enchanteurs des Terres du Yin et du Yang. « Quelle délicate attention de te préoccuper de mon sort. Sois sans crainte : je me porte comme un charme. Et toi ? » demanda-t-elle, avec une pointe d’ironie dans la voix. Lord grinça des dents. Oui, il était guéri. Mais son esprit ne pouvait pas récupérer des siècles de dommages. « Je suis un homme nouveau, depuis que ton … vieil ami … s’est occupé de mon cas. » - « J’aimerai beaucoup revoir cette personne. » Il ne lui avait pas révélé son identité. Elle n’arrivait pas à le découvrir. Cela la frustrait. Il en jouait. « Il tient à rester discret. » - « C’est regrettable. » Elle esquissa un petite grimace, visiblement incommodée par quelque chose. Elle souffla un mot à son mari, qui s’empressa de revenir avec un peu d’eau, qu’elle se mit à siroter du bout des lèvres. « Comme c’est étrange. Depuis quand ne bois-tu plus de champagne ? Ton mari a visiblement de drôles d’effets sur toi. » Elle le gratifia d’un sourire carnassier. « Oui, c’est en effet de sa faute. » Il avisa son expression tranchante. « Tu es enceinte. Félicitations. » Evidemment. Cette vipère avait clamé pendant des siècles qu’elle ne voulait pas d’enfant, et maintenant elle écartait les cuisses sur demande pour être honorée par le sombre crétin qui lui servait de mari, et qui se plaisait à lui mettre un marmot dans le ventre à la première occasion. Enfin … Quand son frère n’était pas plus rapide que lui, d’après les rumeurs. « Vous êtes sûr qu’il est bien de vous, au moins ? » s’enquit Lord en s’adressant à Cole. Celui-ci lui répondit par un regard noir. « C’est vrai que vous connaissez ça, vous. » Un partout, balle au centre. « Niklaus …  » reprit Vanille, faussement lasse. « Si l’intelligence, la subtilité et la finesse d’esprit ne sont pas tes points forts … Ne pourrais-tu pas au moins tenter de te démarquer par ta discrétion ? Tu me fais de la peine. » Il avait envie de la baiser et de la massacrer. Pas forcément dans cet ordre. « Oh ? Moi, je ne ressens absolument rien pour toi. » Elle eut un petit rire, étouffé par son index qu’elle posa sur ses lèvres. « Menteur. » articula-t-elle doucement. Niklaus se pencha vers la jeune femme. Elle était tellement petite, comparée à lui. Comment un être aussi chétif pouvait-il être aussi encombrant ? « Tu as fait une grossière erreur, tu sais. Je sais qui elle est, pour toi. » Vanille arqua un sourcil, faisant mine de ne pas comprendre. « Elle est à moi. A présent, elle va payer pour toi. » Et lentement, il articula un prénom. Au moins, la petite puterelle ne disait plus rien.  

Post I - 1 140 mots | Niklaus arrive, suivi de près par Vanille et Cole. Ils discutent ensemble. Calmement. N'hésitez pas à aller les voir, nous sommes en public et ils doivent bien se comporter !
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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Lun 21 Oct 2019, 12:45



Le bal des douze cycles lunaires


« Non ! Je ne veux pas y aller ! » L’une des sœurs d’Aliénor faisait un caprice depuis une bonne vingtaine de minutes. En effet, Francette refusait d’enfiler sa robe à crinoline, sous prétexte que c’était pour les filles ! Elle était une fille, malheureusement. Elle aurait sans doute préféré porter un costume semblable à celui de son père mais ce n’était pas possible. « Si un jour tu maîtrises la magie te permettant de changer d’apparence, tu pourras porter ce que tu veux ma chérie. » lui dit Madame Vaughan d’un air réconfortant. « En attendant, il faut que tu t’habilles. Tu ne voudrais pas que la Reine te voie en culotte quand même ? » La petite Magicienne sembla réfléchir et finit par céder. « Est-ce que le Roi sera là ? » s’enquit Isabeault. « Ma pauvre. Le Roi n’a que faire des nunuches dans ton genre. » répondit Ambroisine qui passait par là. La blonde était toujours à faire des plans sur la comète sur d’éventuels mariages. Son comportement commençait à irriter la plupart de ses sœurs. « Les catins ne se marient pas avec des Rois ! » continua-t-elle. « Ambroisine ! Voyons ! » gronda sa mère en fronçant les sourcils. Un ricanement suivit la remarque, grave et très peu courtois. La Magicienne rondelette leva les yeux vers le Sorcier qui se tenait à l’embrasure de la porte et lui lança un regard de la mort. Il arrêta de rire tout de suite. Il s’était déjà pris plusieurs fois le rouleau à pâtisserie de la mère de famille sur la tête et, même s’il ne l’avouerait jamais, elle l’effrayait un peu. Comme il n’avait pas le droit de la tuer, il se retrouvait dans une position d’impuissance définitivement agaçante. « Excusez-moi, Comtesse Vaughan. Je me demandais juste comment vous faisiez avec toutes ces demoiselles aux caractères si divers. » Il s’en serait bien taper une ou deux mais Lord risquait de le tuer avant même qu’il ne puisse poser ses doigts sur la chair tendre de ces gamines. « Où est Aliénor ? » demanda la Magicienne pour toute réponse. « J’espère que vous ne l’avez pas laisser disparaître comme la dernière fois. » ajouta-t-elle d’un ton menaçant. « Non. Elle est avec mes collègues, dans sa chambre. » Il préférait garder l’histoire du halo secrète. Francette regarda le Sorcier de haut en bas avant de lui déclarer : « T’es moche. » et de partir avec sa robe à crinoline. « Francette ! » la rattrapa la voix de Madame Vaughan. « Oui ? » fit la Magicienne comme si de rien n’était. « Tu reviens ici et tu t’excuses. Tout de suite. » Le Mage Noir regarda la gamine s’approcher avec un rictus moqueur. « Je m’excuse. » admit-elle. « Ce n’était pas très poli de ma part. » continua-t-elle. « Même si je le pense. » finit-elle par ajouter d’une voix si faible que c’en était devenu un murmure. Le Sorcier dut admettre qu’elle avait du cran, cette sale gamine.

Aliénor fixait son reflet dans la glace d’un air apathique. Elle se sentait légèrement morte intérieurement. « Vous devriez vous presser. » souffla l’un des Mages Noirs. Il était celui qui l’accompagnerait au bal. Elle le regarda à travers le reflet. Il était bien trop proche d’elle à son goût. Ses yeux avaient une teinte affreuse et il dégageait quelque chose de dérangeant qui ne manquait jamais de la faire frissonner. Elle serra les dents et se retourna pour lui faire face. « Avez-vous déjà porté une robe à crinoline ? » « Tous les jours. » répondit-il pour couper court à ce qu’elle s’apprêtait à lui dire. Il pouvait aisément deviner qu’elle s’apprêtait à lui demander plus de temps pour se préparer. Pourtant, il était évident qu’elle était prête et qu’elle ne cherchait qu’à gagner du temps. « Si vous voulez un conseil : plus vite vous y serez, plus vite vous serez chez vous. Et puis, ce n’est pas comme si Lord vous obligeait à vivre avec lui tous les jours. Vous pouvez continuer vos activités, ici. » « C’est vrai que les gens n’ont pas tendance à m’éviter à cause de ce que vous et vos collègues pourraient leur faire s’ils s’approchaient trop près de moi. » « On ne touche pas aux épouses du Roi des Sorciers impunément. » commença-t-il avant de soupirer. « Il n’y aura pas de problème, Comtesse. Ne voyez pas que le mauvais côté. Si quelque chose devait se produire, vous seriez protégée. » Le bon côté, elle avait du mal à l’envisager. Il n’y en avait pas, à ses yeux. « Allons-y. » finit-elle par lâcher en prenant son bras.

Après que ses parents aient été annoncés dans la salle de bal de Cael, une vingtaine de noms suivirent. Toutes ses sœurs étaient présentes, en plus de son garde du corps attitré, celui qui ne la lâchait jamais. « Comtesse Aliénor Vaughan, accompagnée du Marquis Lhéasse Taiji. » « Je ne savais pas que vous étiez marquis. » dit-elle à l’adresse de son garde. Il sourit et passa une main dans ses cheveux. « Allons chercher quelque chose à boire » fit-il. « Vous rejoindrez Lord ensuite. » L’homme jeta un coup d’œil à son Roi. Il discutait avec la Dame des Abysses et son époux. Sans doute n’était-ce pas judicieux de faire entrer Aliénor dans ce cercle-ci. Ça pouvait vite dégénérer, même s’ils se trouvaient au milieu d’une salle de bal qu’il valait mieux ne pas violenter. « Ce vin a l'air délicieux. » fit le Sorcier à l'adresse d'un Magicien moustachu placé sur leur chemin.

947 mots

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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Mar 22 Oct 2019, 13:26

Tu te tenais debout, le dos droit et les mains croisées derrière les reins, face à la fenêtre de ta chambre, depuis plusieurs minutes déjà. En silence, les mots que tu avais lu plus tôt dans la missive reposant à présent sur le chevet de ton lit repassaient en boucle dans ton esprit. Tu ne savais qu'en penser. Mêler l'épreuve de la Coupe des Nations à un bal national comme celui des Douze Cycles Lunaires... Qu'est-ce qui avait bien pu traverser la tête de l'Ultimage ? Tu poussais un soupir, le souffle chaud émanant de ton expiration laissant une trace de buée sur la vitre dont les basses températures de la saison des Neiges en avait refroidi le matériaux. Peut-être n'étais-tu tout simplement pas des plus objectifs quand à la mission qui vous avez été incombé aux autres participants et à toi-même ?...

Tu fis face au lit, tournant le dos pour la première fois à la rue depuis de longues minutes, et commençai à te défaire de tes vêtements pour t'habiller pour la soirée. Un pantalon droit de casimir noir était posé proprement sur les draps, une chemise blanche toujours sur son cintre à ses côtés. Nouvellement habillé, tu allai te saisir d'un gilet de piqué en velours broché avant de tourner le visage en direction de la porte alors qu'un son attirait ton attention. Un sourire se posant sur tes lèvres, tu abandonnai ta préparation au profit de bien plus important à tes yeux, allant ainsi rejoindre Avetis dans sa chambre. Jusqu'à présent sagement installé dans son parc, le petit commençait à souffrir d'un cruel manque d'attention. Le voyant tout lâcher à ton arrivé pour te tendre les bras en s'exprimant dans le langage inconnu des bébés, tu ne pus que l'emporter dans les tiens, lui répondant avec amusement, « Dix minutes sans s'occuper de toi et plus rien ne va. ». Après un cours silence où tu profitai pleinement de cet instant de tendresse, tu lui embrassai le front avant de reprendre en l'emmenant avec toi, « Papa a quelque chose d'important à faire ce soir. Je ne peux pas rester à jouer avec toi. ». Le petit Humain n'avait vraisemblablement rien compris au message que tu essayais de lui faire passer. Ça ne faisait rien. Inconsciemment, le lui avoir dit avait quelque chose d'apaisant pour toi. C'était comme s'il était 'au courant' de tes projets. De toute façon tu ne pouvais quitter la demeure avant l'arrivée de Miela. Posant Avetis au centre du lit, tu finissais de te préparer en gardant un œil attentif sur lui et ses mouvements acrobatiques, enroulant un foulard en soie autour de ton cou avant d'enfiler ton gilet de velours ras à raie de satin, dont les boutons en métal étaient martelés des armoiries de la famille.

Entendant des coups sur la porte d'entrée, tu en rejoignais rapidement le couloir après avoir retiré Avetis à ses drôles d'occupations pour ouvrir à la nourrisse, cette dernière te dévisageant de la tête aux pieds sans se cacher, son propre enfant bien à l'abri sous la laine de sa cape. « Vous me sifflez pour garder Avetis afin que vous puissiez passer la soirée à vous amuser ? Je pensez que c'était pour une raison plus importante que vous m'avez fait venir. », lâchait-elle en se mettant à l'abri dans la demeure. Un rictus crispé s'imprimait sur ton visage face à la remarque cinglante tandis que tu refermais derrière elle. « Il y a des invitations qui ne peuvent être refusées. Celle qui m'est parvenue en fait partie. Néanmoins, si garder Avetis vous dérange tant vous pouvez retourner auprès des vôtres. Je saurais trouver quelqu'un pour vous remplacer. », ajoutai-tu en dépassant l'Humaine sans un regard pour cette dernière qui rétorquai rapidement et sèchement qu'il était trop tard pour ça. « Je ne veux pas avoir fait le chemin pour rien. ». Pourtant un sourire amusé se dessinait sur tes lèvres. Le ton avait beau être sincère, tu savais qu'elle s'était trop attachée à ton fils pour le laisser seul ou à des personnes qui lui était inconnue, quand bien même il s'agirait de tes connaissances. C'était également la raison pour laquelle tu ne faisais appelle à elle qu'en cas de nécessité. Elle s'était mise à aimer Avetis plus qu'elle ne l'aurait dû pour une nourrisse. « Je ne vais pas tarder à y aller. », commençai-tu à chuchoter à Avetis en pénétrant le salon, talonné par Miela. « Je rentrerais tard alors c'est Miela qui va rester pour te garder et te raconter une histoire. ». Une des raisons pour laquelle tu avais préféré l'Humaine à n'importe qui. Puis, le serrant contre toi, tu lui murmurai doucement de façon à n'être entendu que du bambin, « Souhaite-moi bonne chance. », ce à quoi il rétorqua par une succession de « ba » et de « ma » que tu pris comme une réponse positive.

Le grand château de Cael, un lieu que tu n'aurais jamais imaginé voir de l'intérieur. Si un jour on t'avait dit que de telles conditions auraient été réunis pour que cela arrive, tu ne l'aurais pas cru. A ton arrivé, tu confiai l'épaisse cape longue doublée de menu-gris avant de rejoindre la salle de bal. « Nefraïm Lemingway. ». Tu marquai un tant d'arrêt à l'annonce de ton nom avant de rejoindre la foule, retirant tes gants que tu rangeai dans la poche intérieur de ta veste. Alors, tandis que ton regard s'attardait sur certains convive, dont le Lord en personne, tu songeai à ta moitié absente, et qui n'aurais pas dû l'être. Passant une main dans tes cheveux, tu chassai cette pensée qui n'avait malheureusement pas sa place ici, ni maintenant. A l'inverse certains visages étaient tendrement familier. Sans les connaître, tu savais les avoir déjà vu. T'enfonçant dans la salle, tu pouvais entendre les sujets de conversation qui brûlaient la majorité des lèvres, la Galette des Neiges et le cavalier de la Reine Blanche étant les plus populaire. D'un point de vu personnel, tu étais plus inquiet par ces Démons aux Ailes Blanches, apparus la veille du départ des explorations... Une voix à tes côtés attira finalement ton attention. « Hum, incroyable oui, c'est le mot. », rétorquais-tu en jetant une nouvelle œillade en direction du Lord en compagnie de la Khaeleesi. Puis exhalant une inspiration, tu revenais ton vis-à-vis. « Excusez-moi. J'avais la tête ailleurs. Nefraïm Lemingway. », fis-tu en te tournant vers lui. « Je suis comme vous. Je découvre cet événement pour la première fois. ».
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Mar 22 Oct 2019, 23:32


C'était la panique. La panique totale ! Syrianne, n’ayant pas réalisé avant ce moment précis où son nom avait été cité, n’avait pas une seule seconde appréhendé cette soirée. Finalement, elle aurait peut-être dû… Elle aurait au moins pu prévoir toutes ces erreurs à éviter. Rien qu’en descendant l’escalier, elle faillit emmêler ses talons hauts et les différentes couches de jupons qui constituait sa robe. Si ce n’était que ça… Elle avait eut le temps d’observait l’assemblée, durant quelques secondes. Et elle s’était senti à part, en dehors de son monde là. Elle n’avait pas vécu depuis sa naissance dans un milieu où l’étiquette est si présente, où la manière de parler, se comporter, bouger, danser et même peut-être respirer, qui sait, était réglementé. Ces gens s’imposaient énormément de limite, en fin de compte. Elle avait préféré son enfance à elle et à choisir, elle n’aurait pas changé un seul moment de sa vie passée. Pourtant ce soir, pour son avenir, il lui faudrait se mêler à la foule, s’intégrer. Elle qui avait espérait que ce bal soit sa grande occasion de rencontrer du beau monde, créer un réseau de contact qui pourrait l’appuyer et la soutenir durant la fin de ses études et le début de sa vie en tant qu’adulte et membre de la race Magicienne, n’arrivait même pas à aborder une seule personne. Ils étaient tous des inconnus, un verre à la main pour la plupart, et discuter en petit groupe généralement. Elle ne voulait pas déranger qui que ce soit. Pire encore, se ridiculiser en ne comprenant rien au sujet de conversation, ou se faire totalement ignorer. La seule solution dans cette situation critique était le repli. Tenant sa lourde jupe à deux mains, Syrianne tenta tant bien que mal de se faire un chemin à travers la masse de personnes déjà présents dans la salle de bal, pour rejoindre l’extérieur du regroupement. Elle se sentait un peu opressée, entourée d’inconnu… Finalement, c’est tout proche du buffet qu’elle arriva. Ce n’était pas vraiment calculé, mais au moins ici, les gens ne faisaient que passer.  Ils se servaient et repartaient rapidement vers une autre personne, pour une autre discussion. Et pour eux, la vie continuait.


L’adolescente quand à elle, se battait intérieurement pour ne pas se ronger les ongles à cause de l’angoisse. Ce n’était certainement pas un comportement approprié, encore moins si la Reine arrivait… Est-ce qu’une mauvaise action de ce genre était considéré comme un crime, en sa présence ? Des milliards de questions se bousculaient dans sa tête. Syrianne était aussi perdue que seule et angoissée. C’est pourquoi, lorsqu’elle aperçut un visage familier, il lui parut tout naturel de se jeter sur lui. Évidemment, ce n’est qu’une image. Elle ne fit que s’approcher, d’un pas peut-être un peu pressé. 



«  Monsieur le Comte ! Vous êtes ici ! »



Son ton enjoué était peut-être un poil trop aigu pour qu’elle soit considérée comme étant à l’aise. D’ailleurs, Syrianne était déjà impressionnée face aux deux uniques personnes considérés comme « au-dessus » d’elle dans la hiérarchie, alors devant des nobles de plus hauts rangs… Ignatius était pourtant beaucoup plus accessible que sa mère. Il entretenait de très bonne relation avec sa famille, son père et même sa mère. Alors pourquoi, de son côté, bien que le respect était de mise en sa présence, Syrianne se sentait constamment intimidée ? C’était peut-être sa prestance, ou bien son charme. Il fallait dire que la Magicienne devenait, lentement mais sûrement, une femme. Et la beauté du Comte n’était pas pour lui déplaire, à elle comme à une autre. Sa réputation de grand séducteur n’était d’ailleurs pas à refaire sur le domaine… Chacun pouvait le constater, à chaque évènement au Manoir, une femme finissait à son bras et très souvent dans son lit, selon les rumeurs.

« Vous êtes très élégant ce soir ! Enfin, pas que vous ne l’êtes pas d’habitude, mais… Enfin, je veux dire… »

Voilà maintenant qu’elle s’emmêlait les pinceaux. Elle savait bien que le Comte ne lui en tiendrait sans doute pas rigueur, que cela l’amuserait plutôt que de l’offenser. Mais tout de même… Et s’en retrouvait d’autant plus gênée. Ses joues ornaient de petites tâches brunes se mirent à foncer doucement. Sa couleur vira à un marron plus chaud, un peu plus orangé, influencé par le sang qui lui montait au visage. Elle ne savait plus où se mettre, ni quoi ajouté de plus, de peur de faire pire que mieux et de s’enfoncer encore plus dans ses bêtises…


Post II :
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Mer 23 Oct 2019, 00:11

[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires F8pt
Le bal des douze cycles lunaires


« Hum… » « Debout. » Erza ouvrit les yeux. À côté de sa tête, il y avait ce sourire en coin qu’elle aurait reconnu entre mille. « Jun ? » demanda-t-elle avec la bouche pâteuse et les cheveux en bataille. Ça aurait été quelqu’un d’autre, il était sûr qu’elle l’aurait égorgé d’un geste précis et rapide. « Mais… Je viens juste de me coucher du con ! » fit-elle en constatant qu’il faisait toujours nuit. « Ces gosses… » soupira-t-il d’un air faussement contrarié avant de sourire de plus belle en appuyant sa joue contre sa paume de main. Il était allongé sur le côté et la regardait avec des yeux qui ne lui plaisaient pas. Il avait une idée en tête, une idée qu’elle n’allait pas aimer. « Quoi ? » finit-elle par demander. « J’ai besoin d’une cavalière. » Il y eut un silence avant qu’elle ne se mette à ricaner. « T’as besoin d’autre chose si t’en es réduit à devoir me demander à moi, si tu veux mon avis. » Il bascula pour se mettre sur le dos. Il souriait toujours, ce qui avait tendance à agacer la blonde. Il allait forcément lui sortir un argument qui ferait mouche. Allez, dans trois… deux… « Je me suis dit que ça soufflerait un petit vent de panique dans le cœur des Réprouvés contestataires de Stenfek s’ils te voyaient apparaître, après ton absence, dans un lieu civilisé, habillée comme une princesse. » « Et qu’est-ce que j’aurai en échange ? » « Je finirai Rak à coups de pelle ? » Il rit. « Non. » fit-il tout de suite après en reprenant son sérieux. « Son heure n’est pas encore venue et je ne peux pas précipiter les choses ainsi. Je connais quelqu’un qui va avoir de sacrées migraines prochainement ; inutile d’aggraver son cas. » « Hum ? » « Laisse tomber. » Il tourna de nouveau la tête vers elle. « Que veux-tu en échange ? » Elle réfléchit un moment avant de râler. « Rien ! Tu me soûles ! » Elle l’observait depuis son réveil. « Tu vas bien ? » finit-elle par demander en se redressant. « Oui pourquoi ? » Elle plissa les yeux avant de lui sauter dessus d’un mouvement vif. À califourchon sur lui, elle lui prit les poignets et les plaqua de chaque côté de sa tête. « Erza, tu es nue. » fit-il d’un ton ferme. « Et toi tu ne vas pas bien. » répondit-elle sans se soucier de ce détail. Il l’avait vu nue plus d’une fois. Il l’avait récupérée dans son propre vomi, même. « Te voir en robe à crinoline contribuera à mon bien-être, je t’assure » fit-il en plaisantant. Elle n’avait pas envie de rigoler. « Qu’est-ce qu’elle t’a fait encore, hum ? » Il soupira. « Rien qui te concerne. Laisse ça aux grandes personnes. » fit-il avant de l’éjecter de sur lui sans un geste. Elle se prit le mur dans un grand fracas. « Putain de merde, Jun ! Tu fais chier ! » hurla-t-elle en se rééquilibrant. Comme il n’avait pas franchement envie d’entendre le reste de sa réplique, il les téléporta devant l’entrée du château de Cael.

« Ne me dis pas que… » Elle ne termina pas sa phrase, se rendant compte qu’elle était vêtue comme une de ces espèces de gourgandine nunuche à souhait. Son visage devint livide. C’était donc ça, une robe à crinoline ? Comment pouvait-on être masochiste à ce point ? Elle tourna ses yeux rougeoyants vers son cavalier. Il était égal à lui-même : tout lui allait, c’était exaspérant. Il semblait à l’aise. À vrai dire, il l’était. Il avait été Magicien. « Oh allez. Tu es une Taiji. Tu t’en sortiras très bien. » pouffa-t-il, tout en lui présentant son bras. « Je te hais. » « Comme tout le monde. Après tout, je ne suis qu’un orgueilleux qui se prend pour un Dieu. » sourit-il. Elle ricana.

« Erza Taiji Stark, Impératrice des Deux Rives. » commença l’annonceur, un peu étonné de voir cette femme-là. Elle était grande et musclée. Elle n’était pas taillée pour une robe de cette ampleur. D’un autre côté, le corset mettait en valeur sa poitrine. Jun avait arrangé sa chevelure afin d’en enlever la crasse. Il la trouvait pas mal, avec un regard plus paternel qu’autre chose. Lui était vêtu de noir. « Et son Altesse Jun Taiji, ancien Empereur Noir, Marquis Noir, Prince des Cauchemars, … » L’homme fixa la liste longue comme le bras. Jun lui fit signe de s’arrêter là avec un sourire taquin. « T’es fier de toi ? » grogna Erza. « On m’a demandé mes titres. Je les ai donnés. Je ne vois pas le problème. » « Le pauvre homme ne devait même pas en connaître la moitié. » « Arrête de faire ta rabat-joie juste parce que tu portes une robe. Comme dirait un Enfant de Réprouvé que j’ai un peu observé : tu devrais péter un coup. » « … » Ce langage sortant de sa bouche la choqua, vraiment. Son expression espiègle lui indiquait clairement qu’il avait fait exprès. Il avisa les invités, fit un clin d’œil à Vanille au passage, et avança dans une direction hasardeuse avec sa cavalière.

881 mots

Résumé:

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5312
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mer 23 Oct 2019, 01:43



Les révélations


« Tu es très beau. » dit Aria à l’adresse de son fils. Un peu plus loin dans la pièce, quelqu’un d’autre était particulièrement séduisant. La Dame Rouge fixait son mari avec des yeux qui en disaient long sur ce qu’elle avait envie de lui faire. Il croisa son regard et sourit. Il ne savait pas quelle partie il préférait, celle où elle mettait sa… dans sa… ou celle où elle le forçait à… « Hum. » émit-il ; un raclement de gorge qu’elle prit pour une acceptation. Elle dégagea son cou en écartant ses boucles rougeoyantes d’un geste élégant de la main, pour le tenter davantage. Il pencha légèrement la tête sur le côté. « Ta mère et moi avons quelque chose à régler avant de partir. Attends ici. » « Oui, père. Combien de temps ? » « Une bonne heure, je dirais. » « Ou deux. » rectifia la Collectionneuse avec un petit sourire coquin. Kahel avait fini par comprendre que ses parents étaient particulièrement occupés. Il haussa les épaules et s’assit dans l’un des fauteuils de la demeure. Il prit un livre et regarda les images d’un air distrait. Il aurait pu jouer à l’un des nombreux jeux qui se trouvaient là mais le dernier qu’il avait expérimenté lui avait fait regretter sa curiosité. Lorsque son père était entré dans la pièce et lui avait fourni les explications en constatant les dégâts, l’Orisha s’était senti réellement mal. Les pions étaient, en réalité, de véritables personnes. Le jeune homme, non initié, avait perdu contre la magie et, malheureusement, un pion en moins était une vie en moins aussi. Il préférait donc ne plus toucher à rien sans l’autorisation expresse de son paternel.

« Son Altesse la Comtesse Aria Mitsuko Taiji, ancienne Reine du Mal, ancienne Souveraine des Déchus, Lady De Marny, Kāmada Byāran, Asmodée. » commença l’annonceur qui trouvait la soirée de plus en plus étrange. Aria, quant à elle, avait décidé de regrouper chacune de ses identités pour ne former qu’une. Elle n’avait plus rien à cacher. « … » émit l’homme. « Le Lord De Marny… » Lui était égal à lui-même. Moins il en disait, mieux il se portait. Il n’avait indiqué aucun nom et prénom, simplement un titre propre à l’Antre de la Dame. C’était déjà beaucoup pour un homme tel que lui. « … accompagnés par Kahel Ismérie Jun Taiji, Lord De Marny. » À côté de ses parents, Kahel faisait pâle figure. Il était à parier que personne ne le remarquait vraiment. Il ne s’en souciait pas, trop émerveillé par les décors et par toutes ces personnes bien habillées qui attendaient dans la grande salle. Les lustres étaient magnifiques. Il était réellement heureux d’être ici. Il allait pouvoir rencontrer plein de personnes. Excité comme une puce, il avait bien du mal à tenir en place. Le couple, quant à lui, paraissait irréprochable. Aria avait cependant conserver la Luxure en Flacon entre ses seins, la fiole accrochée à une chaine en or qui disparaissait dans son décolleté. Le regard de son mari se perdit un court instant dans ce dernier. « Hum. » « Non. » dit-elle pour toute réponse. « Dommage. J’avais très envie de… » Il se pencha à son oreille pour lui souffler quelques mots qui produisirent l’effet escompté. Il savait que son bas ventre avait réagi à ses avances, il le sentait. « Mais vous avez raison, il vaut mieux attendre. Peut-être même que nous pourrions trouver quelqu’un qui serait très heureux de se joindre à nos ébats, plus tard. » Il lui sourit. Ils alternaient entre vouvoiement et tutoiement. C’était selon leur humeur. « Vous préféreriez une femme ou un homme ? » « C’est à vous de choisir, cette fois-ci. » « Bien. Alors je verrai selon mon inspiration du moment. Le Nain de la dernière fois était particulièrement bien trouvé… » « À la bonne hauteur pour vous satisfaire. Je savais qu’il vous plairait. » Elle sourit et attrapa le vêtement de son mari d’un geste qui parut tendre. En réalité, il était ferme. « Avez-vous des réticences ? » Il en avait une mais il doutait qu’elle le choisirait, lui. « Absolument pas, très chère. » dit-il, joueur, avant de la quitter.

Aria se dirigea d’une démarche languissante vers le petit groupe de Souverains, frôlant le bras de Lord en venant se positionner à son côté. « Eh bien, bonsoir. » dit-elle d’un air amusé. « J’espère que vous avez tous profité de l’air luxurieux que j’ai fait planer ici et là dernièrement. » Elle sourit à Vanille puis regarda Cole quelques secondes avant de laisser glisser son regard sur Lord. « Vous avez l’air d’aller bien, Niklaus. » murmura-t-elle. « Mieux que ce que j’avais cru entendre. » Elle se mordit la lèvre inférieure d’un air pensif. « J’en suis ravie. » finit-elle par lâcher. Après tout, le père de l’Empereur Noir faisait partie de sa famille, ce qui plaçait ce dernier en qualité d’arrière-petit-fils par alliance. En réalité, ils étaient tous plus ou moins liés, dans ce petit cercle fermé. C’était amusant de constater à quel point le Monde pouvait être petit. La Dame Rouge jeta un coup d’œil à son mari qui semblait en pleine conversation avec une enfant. Kahel, quant à lui, semblait perdu, debout, au milieu de la salle, les yeux levés vers le plafond décoré de fresques merveilleuses.

897 mots

hé hé:

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Mer 23 Oct 2019, 10:28

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 6
- Charisme : 4
- Intelligence : 4
- Magie : 6


Physique : Aleran est déjà grand physiquement que mentalement. Cette dernière mesure déjà les un mètre soixante-dix, il est plus grand que la moyenne des jeunes. Il possède de grandes jambes, fines dénués de muscles et de matière grasse. On a l’impression qu’il pourrait se fracturer le tibia, rien qu’en tombant par terre. Mais Aleran, est plus fort qu’on pourrait le penser, il faut juste bien le connaître et l’observer. De loin, il marche comme s’il était fatigué, qu’il en pouvait plus de sa vie. Il est habillé de façon simple : un grand pantalon qui lui arrive jusqu’aux chevilles, un haut avec une grande veste noire. Il porte souvent des chapeaux en cuir pour le protéger du soleil. De plus, près, il a une peau blanche, qui marque facilement au soleil. Au niveau de son visage, il a une tête assez ronde. Ses yeux sont les marrons-verts et en forme d’amande. Ses cheveux sont très courts, et sont de couleurs châtains. Il possède une petite cicatrice au milieu du front.

Pouvoirs :
- Umbra In Lucem - Sana
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Super vitesse
- Création d'un bouclier



La soirée était vraiment grandiose. Aleran n’avait jamais vu autant de luxe autour de lui. Le buffet devait une envie de se jeter dedans et de manger tout ce qu’il y avait, sans manière. Le cadre était magnifique. Il ne voulait même pas voir les étages, avec les appartements royaux et leur petit salon. Rien que de penser à cela, Aleran avait la tête qui tournait dans tous les sens. Il avait pris un petit verre de vin en faisant la conversation à une personne qui se trouvait à côté de lui. Le jeune magicien avait dit des mots un peu hasard, mais il ne s’attendait pas à avoir une réponse. Aleran se retourna vers lui pour découvrir cette personne qui lui avait répondu. Il s’agit d’un beau jeune homme, avec des ailes blanches fermées dans son dos. Un Ange ? C’était la première fois qu’il voyait un ange d’aussi près.

On racontait que c’était devenue des créatures rares à cause de la guerre des Dieux et de leur malédiction. Les professeurs du Palais de Coelya leur racontaient qu’il avait perdu une grande guerre contre les démons, et qu’il avait pris possession de leur terre Sacré, la Terre Blanche. Une triste tragédie, mais le jeune homme n’était pas bête, il n’allait pas parler de cela à cet homme. Il continua à le dévisager pour mieux voir ses traits. Il avait un sourire doux sur son visage, des yeux de couleur Or et des cheveux en bataille. Aleran n’avait jamais vu ce genre de personne auparavant. Comme quoi, le monde était rempli de personnes aussi différentes les unes que les autres. Il devait en profiter pour tisser des relations et des liens avec d’autres races. Il pourrait en apprendre plus sur ces races mythiques.

Le jeune magicien répondit enfin aux réponses du jeune homme, appelé Nefraïm Lemingway. « Oh ! Veuillez m’excuser ! Je suis impoli. » Je posais mon verre de vin rouge sur le buffet avant de lui tendre la main pour le saluer correctement : « Je suis Aleran Ward, ravi de vous rencontrer en ce jour. J’ai toujours entendu parler de cet événement depuis que je suis tout petit. J’ai toujours rêvé d’y aller, pour au moins voir la Reine Edwina aussi près, une fois dans ma vie. Maintenant, j’y suis et je ne regrette pas du tout ! » Le jeune homme reprit le verre de vin et but un coup doucement. Malheureusement, l’alcool et Aleran, cela fait deux. Il ne tenait pas bien du tout à l’alcool, donc il devait se modérer fortement. La dernière fois qu’il avait bu comme un trou, cela ne s’était pas bien terminé à ce qu’il avait compris. Il avait l’alcool nerveux et donc il créait toutes sortes de problèmes. Il s’était réveillé le lendemain matin avec un énorme bleu sur le visage et des lèvres énormes et gorgées de sang. Sa grand-mère n’avait pas voulu lui dire ce qu’il s’était passé ce soir-là. Donc, il but une gorgée seulement avant de le reposer.

« Par contre, j’espère que tout se passera bien, sans accro… Sinon pourquoi êtes-vous présent ce soir ? Une raison particulière ? » Le magicien garda le sourire même s’il n’aimait pas savoir que certaines personnes puissantes étaient dans les parages. Quelque chose pouvait arriver n’importe quand… Alors qu’il discutait, il entendit le nom de Syrianne Hydrangea. Ah ! Elle était présente pour ce bal. Aleran lui heureux de savoir qu’elle serait là ce soir. Il pourrait peut-être l’inviter à danser, si l’occasion se présente à un moment dans la soirée. Il serait très content de lui parler, de partager de nouvelles choses, mais aussi pour se retrouver. Le visage d’Aleran tourna au rouge avant de se reprendre. En ce moment, il ne savait pas ce qu’il se passait dans sa tête, mais ce n’était pas très bien. Puis, le Comte Ignatus Worth était présent à la cérémonie. Aleran devait absolument le saluer pour ne pas avoir de problèmes par la suite, avec le restant de la famille Worth ainsi que Ward. Il fallait qu’il soit respectueux envers les membres de sa famille éloignée. Puis, il remarqua sa grand-mère, Bellada, était aussi présente à l’événement. Par Suris ! Il y avait tellement de mondes, tellement de personnes de sa famille, qu’il ne sentit pas bien du tout. Il ne devait faire aucun mauvais pas…

Puis, L’empereur des Sorciers arriva. Aleran fronça les sourcils vers cet homme. Les sorciers n’étaient pas forcément amis avec les magiciens. Pourquoi la reine Blanche avait-elle invité ces personnes ? Puis, il y avait d’autres Roi et Reines de d’autres races importantes. Aleran ne sentit vraiment pas à l’aise avec tout ce beau monde… Trop puissant… Trop problématique à son goût. Il restait calme, même s’il ressentait leur immense magie près de lui. Il n’allait pas tarder à craquer. Pour l’instant, tout allait bien et tout le monde parlait avec d’autres personnes. Il devait en faire tout autant.

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Mer 23 Oct 2019, 11:32

Spécialités :
- Agilité : 12
- Force : 7
- Charisme : 6
- Intelligence : 11
- Anti-Magie : 6

Physique : Elle porte une grande robe blanche, qui est trop petite maintenant puisqu'elle la portait avant de s'endormir dans la grande pyramide. Elle porte aussi aussi une veste en laine, trouée un peu de partout. Elle porte toujours ses souliers blancs mais trop petit aussi. Elle possède de longs cheveux argenté, avec des yeux bleus comme l'océan. Elle possède encore quelques bijoux : un collier et des boucles d'oreilles. Sur elle, elle a un petit sac en cuir mais qui semble être vide, malheureusement.

Pouvoirs :
- Ne possède pas de pouvoirs, puisqu'elle est humaine !

Armes:
-Une épée longue / Une dague aiguisée /  Des couteaux de lancer / Une faux / Un arc



« Amanda, il faut que tu viennes voir, c’est quelque chose d’important. » La jeune humaine releva la tête alors qu’elle était en train de construire sa maison, dans le nouveau royaume des Humains : Alaitihad. Depuis l’attaque des animaux sauvages, qui avait fait des ravages, Amanda avait décidé de rester sur cette terre étrangère. La jeune femme n’était pas une femme forte, mais elle était présente pour aider à la construction de la cité, avec les autres. Tous les quatre jours, elle venait en aide dans la tente de l’infirmerie, afin de donner un coup de main dans les soins. Il y avait de nombreux animaux que les Humains ne connaissaient pas, et qu’ils n’étaient pas répertoriés. L’étude de ces animaux allait être longue et importante. Son royaume natal était les Hautes Terres, dans les terres magiciennes. Cela faisait quelques semaines qu’elle avait quitté ses Terres pour venir ici. Depuis, elle était sans cesse occupée à aider les autres et construire des maisons. Vu qu’elle était l’une des premiers humains à fouler cette terre, les hauts responsables lui avait donné une parcelle afin de construire une maison dans la cité Alaitihad. Amanda fut heureuse de ce cadeau, même s’il y avait eu des dizaines de morts pendant l’expédition. La jeune femme avait commencé à poser les fondations de sa maison. Ce fut lent, mais c’était important de prendre son temps. Elle avait commencé à prendre des cours de maniements des armes comme l’arc, pour chasser, mais aussi du corps-à-corps : Une faux.

Enfin, bref, elle s’y plaisait bien dans cet environnement, malgré tous les problèmes. « Oui, qu’est qui se passe ? » - « Tiens une lettre… Avec un sceau royal… Je ne sais pas ce que tu as fait à la Reine Blanche, mais j’espère que tu n’as pas créé un incident diplomatique. » La jeune femme devint aussitôt blanche et raide. Qu’est qu’elle avait fait pour avoir une lettre de la reine des Magiciens. « Pitié, Sympan ! J’espère que ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Pitié, donne-moi la force d’être courageuse et d’être humble. » Amanda prit la lettre avec une main tremblante, l’ouvrit doucement en fermant les yeux. Le parchemin était écrit d’une manière très soignée, élégante. La jeune Humaine lut entièrement la lettre et fut interloquée par la demande. Elle reçut une dizaine fois pour avoir bien compris le contenu du parchemin. Elle avait été choisie comme représentante de la race Humaine, pour le plus des grands des événements : la coupe des Nations. Elle était très honorée d’être choisie parmi tous les humains. La suite était très claire : La Reine Blanche lui demandait de trouver les traites à la couronne, lors du bal des douze Cycles Lunaires, à Caelum. Amanda devait trouver les possibles traîtres à la couronne de la Reine. Mais tout cela devait être réalisé avec discrétion et pendant le bal, avant de faire un rapport complet sur les personnes qui seraient susceptibles d’être des traîtres.

Elle déglutit aussitôt. Elle ne savait pas quoi penser de tout cela, mais dans tous les cas, elle ne pouvait pas refuser cette demande. C’était un moyen de se faire connaître auprès de la Reine Blanche, mais aussi de remercier les magiciens de les avoir accueillis sur leur Terre. De plus, il y avait un carton d’invitation au bal à l’intérieur, qu’elle devait garder précieusement. La jeune femme pliait la lettre en quatre avant de la mettre dans son sac. Elle fit mon sac et elle devait chercher une robe mousseline pour être présentable à cette soirée. En y repensant, elle n’était jamais allée dans une soirée événement, avec beaucoup de personnes hautement importantes. Amanda eut le tournis, mais elle ne se laissa pas faire. Des femmes lui donnèrent plusieurs tenues à essayer pour ne pas faire tâche dans l’assemblée. Elle prit un bain, elle se fit belle, avant de partir à Caelum. Des jours plus tard, elle arriva enfin à la capitale économique des Magiciens. Elle n’avait jamais mis les pieds ici. La ville était tellement belle et si rose, comme si elle était sur un petit nuage rose qui ne changeait jamais. Amanda était vraiment heureuse de découvrir une nouvelle ville.

Cependant, elle n’avait pas le temps de faire du tourisme, elle devait déjà aller au Bal où les invités étaient déjà entrés dans le Palais Royal. La jeune femme se dépêcha avec sa robe de mousseline blanche et rose. Une fois devant les grandes portes en porte, elle se fit annoncer avec son titre, même si pour certain, cela ne voudrait rien dire. « Et voici, mademoiselle Amanda Worthington, venant directement des nouvelles Terres du continent de Taelora. Elle est l’une des Fondatrice d'Alaitihad, le nouveau Royaume des Humains. » La jeune femme descendit des escaliers blancs doucement, sans se prendre les pieds dans sa robe. Elle s’avança vers toutes ces personnes et vit la première personne qu’elle rencontra en sortant de la pyramide : « Bellada Ward ! Cela fait si longtemps que nous ne sommes pas vues. Je suis si heureuse de vous revoir ! Vous m’avez manqué depuis que je suis partie des Hautes-Terres ! »

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[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires

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