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 | Aliénor Vaughan |

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 574
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:43

La famille Vaughan - Les enfants I


Bleuette Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Bleuette
Couleur : #ff3366
Sexe : Féminin
Âge apparent : Moins de trois ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Le ba-teau il est… ah ! ». Bleuette venait de laisser tomber le jouet dans la flaque d’eau. Il avait plu quelques temps auparavant dans les jardins de la demeure de la famille Vaughan et, à présent qu’une éclaircie montrait son nez, les sœurs étaient sorties afin de jouer dehors. Comme toutes les Vaughan, Madame Vaughan était une femme qui avait engendré une bonne vingtaine de bambins. Elle en était fière. Bleuette serait néanmoins la dernière puisque la ménopause avait fini par la rattraper. Ce n’était pas grave, elle avait accompli son objectif : une famille immense. Elle n’avait su faire de garçon mais ça ne l’attristait pas pour autant. Bleuette, la petite dernière, était littéralement fascinée par les navires en tout genre et, puisque les membres de la famille éloignée avaient pour habitude d’offrir d’innombrables cadeaux à chaque anniversaire des enfants, elle avait reçu une vingtaine de bateaux avec lesquels elle jouait tous les jours. Accroupie près de la flaque, elle attrapa de ses petits mains dodues l’objet qui était devenu tout mouillé. Ses cheveux étaient bruns avec de légers reflets roux. Ils bouclaient vers la nuque, accentuant la rondeur de sa bouille d’enfant. « Regarde Bleuette, si tu mets de l’eau dans le bateau, après il coule ! » commença Francette qui, visiblement, était d’humeur à traumatiser un peu sa petite sœur. L’enfant commença à mettre à exécution ce qu’elle avait dit, prenant le bateau pour le faire chavirer dans la flaque. « Ah noooon ! Nous allons tous mourir ! Sauvez mon bébé ! » « Les femmes et les enfants d’abord ! » « Je suis un homme et je trouve ça nul comme idée ! » « Mais si vous passez le premier, les enfants ne survivront pas ! » « Peu importe, j’en referai une fois rentré chez moi ! ». Francette faisait son scénario devant la bouille cramoisie de Bleuette. La gamine était littéralement morte de rire, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait mais ayant viré au rouge à force de se torde dans tous les sens. « Coulé bateau ha ha ha ! » fit-elle en recommençant à se tortiller. Francette la regarda en souriant. C’était amusant de voir que sa sœur riait de la mort probable de pauvres personnes qui n’avaient rien demandé. « Maman ! Je crois que nous avons une Sorcière parmi nous ! ». « Tu parles de toi, n’est-ce pas ? » rétorqua sa mère sans lever les yeux de son ouvrage. Elle avait fait beaucoup de filles et aucune n’avait fini dans l’autre camp. C’était impensable, hautement improbable. « Je suis trop belle pour être une Sorcière ! Les Sorcières elles sont… moches ! » fit-elle en mettant ses mains devant elle afin de tordre ses doigts pour les rendre crochus. Elle les approcha de sa petite sœur qui, très loin d’être impressionnée, continua à rire de plus belle jusqu’à tomber en arrière. Francette finit par l’atteindre et la chatouilla sur les flans en prenant une voix de vieille Sorcière. « Je vais te manger Bleuette ! Huuuummm ! Du bébé pour mon déjeuner ! Lord en voudra sans doute une petite part ! Qu’est ce qui lui fera plaisir ? Je suis sûre qu’il préfère les cuisses bien potelées des petites Bleuettes ! ». Madame Vaughan, cette fois, regarda ses deux filles, légèrement interloquée. « Allons, il ne faut pas parler de l'Empereur Noir ! Qui sait quelle malédiction pourrait s’abattre sur les bouches trop bavardes ! ». La dame était prudente. Elle n’aimait pas beaucoup que l’on se moque d’autrui.



Abéliane Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Abéliane
Couleur : #9900cc
Sexe : Féminin
Âge apparent : Six ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Qui est cette enfant ? » s’étonna une jeune femme. L’après-midi était bien entamé et voilà qu’une petite blonde aux yeux bleus observait la nature d’un œil attentif, semblant émerveillée par le moindre insecte virevoltant d’une fleur à une autre. « Je ne sais pas… » répondit son compagnon. « En tout cas, elle est très jolie. ». « Oui, elle ressemble à une poupée de porcelaine… ». En réalité, objectivement parlant, Abéliane était la plus mignonne des enfants de la famille Vaughan. Néanmoins, pour ses parents, elle était l’égale de ses sœurs. Jamais ils n’avaient fait la différence, même s’ils admettaient tout de même qu’elle dégageait une certaine aura. La petite fille, du haut de ses six ans, avait, en réalité, tout pour plaire. Dès qu’elle allait quelque part, elle se faisait remarquer par les passants. Dès qu’elle accompagnait ses parents à une réception ou à un repas de famille, elle attirait les regards. Elle faisait l’effet d’un petit rayon de soleil et tout le monde était convaincu que si elle continuait à se développer en ce sens, elle deviendrait bien vite une actrice ou une idole. Abéliane, elle, vivait de façon naïve, bien qu’elle sache jouer de ses charmes. Cependant, à part pour avoir des friandises ou un peu plus de dessert, elle ne faisait pratiquement jamais les yeux doux exprès. Souvent, c’était non intentionnel. « Je me demande où sont ses parents… ». « Ils ne doivent pas être loin, ne t’inquiètes pas. Le territoire est sûr. Elle a dû simplement s’aventurer un peu trop loin. ». « Je ne sais pas… Je vais quand même aller voir si elle va bien. ». La jeune femme se leva et se dirigea vers Abéliane qui ne la remarqua pas tout de suite, bien trop occupée à contempler une coccinelle.

« Bonjour, petite fille. Tu es toute seule ? ». La blonde abandonna son observation et passa de la position accroupie à la position debout. Elle plaça ses petites mains l’une dans l’autre et regarda l’étrangère en faisant un signe négatif avec sa tête. « Où sont ta maman et ton papa ? ». Elle pointa son doigt vers la direction d’où elle venait. « Là-bas ! » dit-elle. Puis, comme si elle n’avait pas assez parlé et qu’elle avait peur que son interlocutrice le prenne mal, elle précisa ses dires. « Nous venons souvent ici pour pique-niquer. Une fois que nous avons fini de manger, nous pouvons jouer dans le parc. Ma maman a fini par s’endormir et mon papa lit un livre. ». Elle parlait bien, parce qu’elle prenait des cours. Et puis, elle avait toujours été curieuse de savoir comment se disaient les choses. « Oh d’accord je vois ! Quel est ton nom ? ». « Hum… Abéliane. » fit-elle en souriant. « Et qu’est ce que tu regardes de beau dans le parc ? Tu as des frères et sœurs ? Tu ne joues pas avec eux ? ». L’enfant essaya de traiter l’information, attendit quelques secondes et finit par répondre. « Je regarde les abeilles et les coccinelles. Je trouve qu’elles sont jolies. J’aimerais bien aller étudier au sanctuaire de Coelya avec Pâquerette et Ludicia et puis mes autres sœurs. Mais je suis trop petite donc je dois attendre. Et euh… Je ne sais pas où elles sont. Je vais bientôt repartir pour les voir parce qu’on a dit qu’on jouerait à saute-mouton. ». « Oh je vois ! Eh bien, bon après-midi alors, mademoiselle Abéliane. ». « Au revoir madame. » fit l’enfant, polie, avant de tourner les talons et de repartir en trottinant.  



Clérice Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Clérice
Couleur : #993300
Sexe : Féminin
Âge apparent : Sept ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Bonjour madame l’oie ! » fit Clérice, enchantée. L’un des voisins de ses parents possédait une ferme dans laquelle la petite fille allait très souvent trottiner. Elle aidait la femme du fermier à donner à manger aux bêtes toute la journée, si bien que Madame Vaughan se demandait souvent si sa fille ne finirait pas par lui dire qu’elle déménageait pour toujours là-bas. Fréquemment, lorsqu’elle recevait et que Clérice n’était pas là, la conversation tournait généralement ainsi. « Où est Clérice ? Je n’ai pas encore vu sa jolie tête brune. ». « Oh vous savez, ma fille a été adoptée par le voisin. Elle passe tellement de temps à nourrir ses bêtes que notre entourage est convaincu qu’elle est sa petite fille, en vacances dans sa ferme. ». « Vraiment ? Eh bien, il doit être heureux d’avoir un telle apprentie. ». « Croyez-moi que je le suis beaucoup moins quand elle revient toute crottée ! ». « Ha ha ! Nos enfants ! Nous pouvons nous plaindre mais, en regardant un peu en arrière, je me dis que nous étions semblables. ». Madame Vaughan mettait alors sa petite main potelée devant ses lèvres pour rire. « Nous étions même pire ! » rétorquait-elle. C’était vrai. Sa jeunesse s’en était allée, bien qu’elle ne dépassât par la cinquantaine en apparence. Loin était le temps où elle sautait dans les ruisseaux en riant, à l’image de sa fille. Clérice partageait avec elle son amour des bêtes. La petite Magicienne était d’ailleurs rentrée plus d’une fois en pleurant près s’être fait pincer par une oie ou piquer par une abeille après l’avoir trop harcelé. C’était ainsi que l’on apprenait. Madame Vaughan la consolait et puis, cinq minutes plus tard, elle était de nouveau en tablier, prête à aider la voisine. Elle brossait les poneys, donnait à manger aux canards, aux poules et aux oies, parlait avec les cochons et les vaches, appelait les chiens pour qu’ils rentrent les chèvres ou, au contraire, les amènent brouter dans les vastes pâturages. En échange, elle recevait un bon verre de lait ou mangeait du fromage de chèvre avec quelques tartines et du miel. C’était assez pour l’enfant et cela se voyait aisément dans ses yeux noisette. Le bonheur à l’état pur. Jadis, des professeurs venaient la préparer à son entrée au Sanctuaire de Coelya. Néanmoins, la malédiction de la famille l’avait rattrapée et, à l’image d’Abéliane qui stagnait depuis quelques lunes déjà, Clérice cessa de grandir. Ce n’était pas grave, c’était ainsi. Peut-être que dans cent ou deux-cents ans, sa croissance reprendrait et son esprit se développerait. Personne ne pouvait savoir. Madame Vaughan avait eu plusieurs phases, elle aussi, mais jamais cela ne l’avait empêchée de vivre ou perturbée outre mesure. Petite, elle avait stagné cinquante ans à l’âge de cinq ans. Bien sûr, elle voyait les autres vieillir, mourir parfois, mais ça lui paraissait normal. Elle ne s’était jamais posée de questions avant d’atteindre l’adolescence. « Bonjour mademoiselle la vache ! » fit Clérice. Cela se voyait dans le comportement de l’enfant qu’elle n’avait jamais manqué de rien ni connu les horreurs de la guerre. Les Vaughan avaient préservé ceux qui étaient nés à l’Ère de la Conciliation de toutes ces tragédies du passé. Les enfants nés avant avaient été protégés au mieux, avec plus ou moins de succès. Il ne s’agissait pas de cacher la vérité, simplement de la rendre moins brutale et, surtout, de faire en sorte qu’aucun d’eux ne connaisse la torture, les pressions, les extrêmes. Le couple offrait à leurs enfants un amour inconditionnel et l’école se chargeait ensuite de leur apprendre ce qu’ils devaient savoir sur le monde.

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:43

La famille Vaughan - Les enfants II


Francette Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Francette
Couleur : #AF8287
Sexe : Féminin
Âge apparent : Neuf ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Sœur jumelle : Pâquerette
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Papa ! Papa ! Pâquerette elle m'a encore piquée mes chaussons ! ». « J'ai rien fait ! J'ai rien fait ! » chantonna une voix en provenance de l'un des nombreux couloirs de la maison du Comte Vaughan. L'homme en question leva les yeux au ciel, seul dans son bureau. Sa fille tambourina de nouveau à la porte de la pièce dans laquelle il se trouvait. « Papa ! Papa ! Mais fais quelque chose ! Je ne vais pas pouvoir m'entraîner ! ». « Oui... Oui... J'arrive, Francette. ». « Si je ne peux pas m'entraîner, je ne pourrai pas avoir de métier ! Et si je n'ai pas de métier, personne ne voudra m'épouser ! ». Le mariage était un sujet de conversation fréquent dans la famille Vaughan. Le Comte avait un nombre incalculable de filles. Personne à l'horizon ne pouvait douter du bonheur de son ménage. Madame Vaughan avait pris du poids à cause de ses accouchements multiples mais, à chaque fois, elle n'avait pas souhaité recourir à la magie. La dame était petite et ronde mais possédait une joie de vivre sans pareil qui faisait bien vite oublier qu'elle avait mis au monde une tripotée d'enfants et que son corps en avait souffert. Parfois, ses voisins murmuraient qu'à elle seule, elle serait capable de repeupler la race des Magiciens entièrement. Si elle avait entendu ces racontars, Madame Vaughan aurait signalé, avec raison, que lorsque l'argent coule à flot et que l'on possède autant de terres qu'elle, il est convenable de donner autant à la vie que l'on a reçu d'elle. Monsieur Vaughan, lui, était une sorte de force tranquille. Depuis que sa femme le connaissait, il n'était sorti de ses gonds qu'une seule fois, devant un jeune effronté qui avait fait beaucoup de mal à l'une de ses filles aînées. Cette histoire, néanmoins, sera racontée plus tard.

Enfin prêt, l'homme ouvrit la fameuse porte en chêne qui le séparait de la scène mélodramatique qui se trouvait là. Le Comte avait tellement de filles qu'il aurait été possible de croire qu'il avait fait le tour de tout ce qui était susceptible d'arriver à un père de famille mais que nenni. Il allait de surprise en surprise et avait décidé que se faire du souci serait la meilleure chose à faire pour finir ses jours de manière prématurée. Il y allait donc étape par étape et réglait les problèmes un à un, au fur et à mesure qu'ils se présentaient. « Où est partie ta sœur ? » demanda-t-il devant Francette qui avait déjà enfilé sa tenue de danse. Pieds nus sur le parquet ciré, ses petites jambes potelées étaient les témoins d'une enfance qui battait son plein. L'intéressée haussa les épaules pour indiquer qu'elle ne savait pas. « Papa ? ». « Oui ? » dit l'homme qui commençait à se diriger vers les jardins. « Tu penses que je pourrai épouser un roi plus tard ? ». « Un roi... Voyez-vous ça ! Je ne crois pas que Madame Vaughan vivrait favorablement l'expérience. Elle frétille déjà lorsque nous invitons les voisins à dîner, alors un roi... ». Il sourit, puis passa la paume de sa main sur la tête de sa fille. « Tu épouseras l'homme que tu aimeras et qui t'aimera. Prince ou pas, cela n'a que peu d'importance. ». « Et si c'est une fille ? ». « Une fille ? Mais... Qui t'as mis ces idées dans la tête. ». « C'est Ludovine ! Je l'ai vu la dernière fois, dans les jardins, faire... ». « Tu tu tu ! Cela ne me regarde pas. Je vais déjà m'occuper d'aller chercher tes chaussons. ». « Youpi ! » s'écria Francette, visiblement ravie. (...)



Pâquerette Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Pâquerette
Titre : La Petite Jardinière
Couleur : #B52B52
Sexe : Féminin
Âge apparent : Onze ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Sœur jumelle : Francette
Race : Magicien
Métier : Paysagiste | Rang I

Niveau : I

Role Play :
(...) Le Comte Vaughan s'avança dans les jardins attenants à sa propriété. Il possédait une grande demeure, symbole de la réussite de sa famille. Le Duché d'Eliassen avait rendu possible bien des réalisations et son jardin était magnifique, empli de fleurs plus belles les unes que les autres. Les Vaughan étaient riches, notamment parce qu'ils avaient su diversifier leurs activités. La malédiction qui pesait sur la famille les y aidait énormément également et ils en tiraient parti. Ce n'était pas le genre de la maison de s'apitoyer sur son sort. Entre deux massifs d'hortensias, l'homme finit par tomber sur Pâquerette qui taillait tranquillement les fleurs qui avaient fané. L'homme sourit. « Depuis que tu es toute petite, tu adores les hortensias. ». Il marqua une pause. « Les fleurs en général même, je dirai, même si celles-ci sont, de loin, tes préférées. ». La pré-adolescente sourit. Elle était différente de sa sœur jumelle, bien plus calme et réservée, bien qu'il lui arrive, de temps en temps, de s'adonner à des moments de folie. Son corps était différent également, mais sans doute était-ce dû, là encore, à la malédiction. Francette était restée plus enfantine alors que Pâquerette arborait presque un corps d'adolescente. Ses jambes s'étaient affinées, tout comme sa taille et son visage. « Les fleurs ne sont jamais méchantes. ». Le Comte soupira, comme l'aurait fait un vieux loup de mer à qui l'on aurait conté les caprices de l'océan. Il savait d'expérience que certains individus pouvaient se montrer rudes ou injustes ; lui-même l'avait sans doute déjà été, également. « C'est encore à cause d'Isabeault ? ». Le silence qui s'en suivit était très révélateur. Pâquerette et Isabeault ne s'entendaient pas et la plus grande avait toujours à cœur de tourmenter la plus petite. Ce n'était jamais bien méchant, simplement irritant. Petite, Pâquerette avait adoré être en compagnie d'Isabeault. Cela dit, cette dernière avait grandi et s'adonnait à présent à des activités de « grande », son envie d'avoir sa petite sœur sur le dos ayant disparu avec l'apparition de celle de vivre ses premiers émois auprès des garçons. « En plus, il est moche son amoureux. Elle croit que personne ne la voit l'embrasser dans les massifs mais... ». Le Comte eut l'air un peu surpris mais se radoucit, commentant pour lui-même : « Décidément, il se passe bien des choses dans mon jardin. ». « De toute façon, je n'ai aucun goût pour tous ces froufrous. Je préfère être ici. Les plantes sont calmes et j'aime les voir évoluer au fil des saisons. ». Le père de la petite jardinière finit par poser l'une de ses mains sur l'épaule de celle-ci. « Plus tard, elle reviendra vers toi. Je pense que ta sœur a simplement besoin de... hum... disons, d'indépendance. ». « Plus tard, c'est sans doute moi qui ne voudrais plus d'elle. » murmura la jeune fille d'un air boudeur. Les conflits entre les sœurs Vaughan étaient fréquents. Parfois, il s'agissait de simples bouderies passagères ; d'autres fois, l'affaire était bien plus grave. L'homme se rappelait d'une dispute qui avait duré trois cycles lunaires entiers, juste parce que l'une avait pincé l'autre un peu trop fort. Il ne cherchait plus véritablement à comprendre et fournissait quelques conseils, ici et là, à celles à qui il parlait. Les heures de repas étaient d'ailleurs toujours très animées, la table immense n'étant pas de trop pour séparer celles qui se chamaillaient le plus souvent. Le Comte, voyant qu'il ne servirait à rien de continuer sur cette voie là, s'accroupit afin de regarder les fleurs. « As-tu aperçu de nouveau les Faes ? ». « Non, pas ces derniers temps. Je pense qu'elles se cachent. Et avec Francette qui n'arrête pas de virevolter partout en se prenant pour un cygne, elles ne risquent pas de se montrer. ». Pâquerette avança son visage vers les bouquets d'hortensias, sentant leur parfum. « Vous êtes belles. » dit-elle doucement. Son père n'était plus étonné de rien. Il savait que Pâquerette parlait aux fleurs et, à vrai dire, pensait qu'il avait bien choisi le prénom de cette dernière. Comme si la nature lui répondait, un petit vent frais vint faire danser les tiges, faisant valser les fleurs avec légèreté. Reprenant le fil de la conversation comme si de rien n'était, Pâquerette leva les yeux vers son père. « J'ai caché ses chaussons de danse dans l'un des arbustes du jardin. Je ne sais plus lequel. ». Elle haussa les épaules puis, sans qu'elle ne puisse l'empêcher, un petit sourire apparut sur les traits de son visage. Le Comte leva les yeux vers le ciel ensoleillé puis, après un silence apaisant, passa l'une de ses mains dans sa barbe. « De la pluie est prévue pour le milieu de l'après-midi. Il serait agréable que les chaussons de ta sœur réapparaissent avant que les premières gouttes ne tombent. ». L'homme se releva et passa de nouveau sa main sur l'épaule de sa fille. Il était temps pour lui de rentrer. Il avait fait ce qu'il avait pu pour amorcer le traité de paix entre ses deux filles et, à présent, il comptait sur l'intelligence de Pâquerette pour signer ce dernier. Elle avait en son pouvoir la possibilité d'exiger des conditions, comme moins de vacarme auprès des massifs par exemple, et il espérait qu'elle obligerait Francette à être plus discrète car, si cette dernière avait bel et bien des prédispositions pour la danse, il n'en allait pas de même en matière de chant. L'homme rit en s'éloignant, une main toujours dans sa barbe.

Pâquerette regarda son père se retirer un moment puis se dirigea vers un autre massif. Le jardin était, pour une fois, calme. La plupart de ses sœurs étaient parties en Cael avec leur mère afin de faire des courses. Parfois, la Comtesse envoyait des domestiques les faire à sa place mais cela restait très rare. Sa mère était une femme simple, qui aimait s'occuper de la gestion de son ménage et qui ne refusait jamais de magasiner avec ses filles. Bien entendu, il s'agissait toujours là d'une sorte d'épreuve puisque les demoiselles souhaitaient toujours acheter plus que nécessaire mais Madame Vaughan s'en amusait plus qu'autre chose. Pâquerette écarta les feuilles des hortensias et trouva ce qu'elle cherchait sans difficulté. « Je pense que je devrais vous construire un abri dans le jardin, un peu éloigné de la maison. Sinon, vous allez finir par être repérées. ». Assises sur une branche plus imposante que les autres, trois Faes l'observaient. L'une d'elles était bien plus majestueuse que les autres. Peut-être était-elle la Reine des Faes ? Pâquerette n'en était qu'au balbutiement d'une relation qu'elle entendait bien conserver. Le peuple de la nature aimait les fleurs autant qu'elle et, même si elle ne connaissait pas les prénoms des trois demoiselles, elle voulait en savoir plus, curieuse à leur sujet. Déjà, celles-ci se laissaient approcher. Il lui avait fallu du temps pour les « apprivoiser » et elle ne souhaitait pas voir tous ses efforts réduits à néant par l'une de ses sœurs, un peu bruyante. Elle avait tant de choses à découvrir et tant de questions à poser... Pâquerette sourit aux petites créatures, reprenant doucement son activité de jardinage tout en invitant silencieusement les Faes à l'accompagner.



Ludicia Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Ludicia
Couleur : #66cccc
Sexe : Féminin
Âge apparent : Douze ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Ludicia, concentrez-vous un peu au lieu de regarder par la fenêtre ! ». La jeune fille tourna un regard surpris vers sa professeure de violon, une vieille femme aux cheveux blancs qui semblait avoir un peu trop reçu de mauvaises nouvelles dans son existence pour pouvoir encore sourire. C’était une dame d’aspect strict qui portait de petites lunettes en demi-lune qu’elle plaçait systématiquement sur le bout de son nez. Ludicia finit par émettre un petit « Oui, pardon. » avant de reprendre la partition du début. Ses doigts maniaient l’archer avec la dextérité d’une novice et les fausses notes étaient nombreuses. Pourtant, elle aimait le violon. Cela faisait quelques années déjà. Elle s’était rendue à plusieurs réceptions avec ses parents et ses sœurs. Les musiciens la faisaient toujours rêver. Puisqu’elle avait eu l’occasion de prendre des cours au Sanctuaire de Coelya, elle avait sauté dessus. Pourtant, le hasard avait fait en sorte que l’horaire de l’une de ses leçons se trouve au même moment que l’entrainement d’Alyos. Dans l’équipe jouait un garçon qu’elle trouvait beau. Son nom était Guilmond et il avait des yeux aussi bleus que le ciel de la belle saison. À chaque fois qu’elle croisait son regard, Ludicia devenait rouge comme une pivoine. Elle n’avait jamais osé lui parler, se contentant de l’observer de loin. Sa timidité était en grande partie responsable de son manque d’audace. Ludicia était une jeune fille qui n’était pas encore tout à fait sortie de l’enfance. Son corps commençait à évoluer mais pas assez pour que l’on puisse la considérer comme une adolescente. Ses longs cheveux blonds se chargeaient d’encadrer un visage poupin et ses yeux céruléens convainquaient quiconque qu’elle était encore dans l’âge de l’innocence. « Ludicia ! » rouspéta la professeure. Elle n’était pas née de la dernière pluie et savait parfaitement que les prémices d’un amour naissant étaient derrière cela. Elle avait vécu la même chose, elle-aussi, jadis, quand elle étudiait ici. « Faisons une pause. » concéda-t-elle, bien consciente qu’elle n’obtiendrait rien de son élève. Elle l’invita donc autour d’une table où elle lui servit un verre de jus d’orange frais. Après un instant de silence, elle lui demanda : « Comment vont vos sœurs ? ». Heureusement, les enseignants avaient une bonne mémoire car beaucoup de Magiciens étaient de la famille Vaughan. Les femmes et les hommes avaient à cœur de contribuer à la démographie du peuple et engendraient souvent une vingtaine d’enfants. « Hum… Je ne sais pas trop. ». « Comment ça, vous ne savez pas ? ». « Eh bien… Je préfère être seule alors… ». Ludicia était une enfant délicieuse mais elle avait constamment peur de faire une bêtise et préférait donc s’occuper dans sa chambre. Elle n’était pas sociale, bien que généralement enjouée et souriante. Aussi, elle évitait d’avoir à échanger avec autrui ou d’être le sujet des conversations. Elle préférait laisser ce rôle à ses sœurs et restait effacée. Elle était celle que l’on ne voyait pas, celle qui préférait les promenades le matin de bonne heure, lorsque personne n’était encore debout. Lorsque la foule se répandait dans les lieux publics, il était certain que Ludicia n’y serait pas. Parfois, elle n’avait pas le choix et faisait avec, mais la voir évoluer était amusant. Souvent Francette se moquait d’elle et de sa manie à contourner les gens pour ne pas avoir à les saluer. Néanmoins, Guilmond lui plaisait vraiment et elle avait envie, un jour, d’aller le voir. Pour ça, il faudrait qu’elle vainque ses peurs. « Mais je pense qu’elles vont bien. Vous savez, à la maison, il y a toujours de légères disputes mais elles sont bien vite couvertes par les éclats de rire. ». « J’imagine… ». La Magicienne n’aurait certainement pas pu vivre avec autant de frères et sœurs.


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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 574
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:43

La famille Vaughan - Les adolescentes I


Isaure Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Treize ans
Ère de naissance :
Race :
Métier : X

Niveau : I

Role Play: A venir



Charlette Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Quatorze ans
Ère de naissance :
Race :

Niveau : I

Role Play : A venir



Isabeault Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Isabeault
Surnom : Isa
Couleur : #ff6600
Sexe : Féminin
Âge apparent : Seize ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Sœur jumelle : Calypso | Fausses jumelles
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
« Et alors il m’a dit… ». Isabeault était en extase, gesticulant dans tous les sens tout en retirant, sur le chemin, les nombreux froufrous qui habillaient sa robe. « Tu m’écoutes Aliénor ? ». « Oui oui. ». Non, pas le moins du monde. La Magicienne trouvait sa sœur agaçante au possible. Elle ne l’écoutait pas : elle l’entendait parler, pensant que si les Ætheri étaient assez cléments, peut-être qu’ils la sauveraient de cette conversation à sens unique qui n’en finissait pas. La blonde avait rencontré un jeune homme à l’une des nombreuses soirées auxquelles elle se rendait. Outre des qualités évidentes – telle que la beauté principalement – il se trouvait que « monsieur » était riche et possédait un titre bien supérieur au leur. Le parti idéal en somme ; du moins, pour celle qui piaillait depuis des heures à son oreille. « Et alors il m’a dit qu’il avait rarement vu une femme aussi sublime que moi, que ma beauté étincelait dans le ciel, à l’image des astres qui accompagnaient la lune. ». La mine d’Aliénor devint légèrement étrange. Était-ce d’étonnement ou parce qu’elle se retenait d’en rire ? Impossible à dire. Isabeault était devenue une sorte de pimbêche hautaine et passionnée, avide des hommes de bonne famille et souhaitant plus que tout se marier avec un bon parti, au détriment de ses notes en cours et de son savoir-vivre. « J’espère que tu vas ramasser ce que tu es en train d’étaler dans le jardin… ». « Quoi ? Ça ? Mais non voyons ! Il faut bien que les domestiques servent à quelque chose. ». La jeune femme ne savait pas pourquoi mais ça la démangeait. Oh oui, elle avait envie d’envoyer sa main dans la face trop maquillée de sa sœur pour lui rappeler qu’elle n’avait pas été élevée chez les ploucs. Au lieu de quoi, et parce qu’elle serait punie si elle se permettait le geste, elle se contenta de soupirer bruyamment. « Oh ça va, Aliénor. » fit Isabeault avec la tête de quelqu’un qui s’apprêtait à enfoncer son interlocuteur. « Ce n’est pas parce que personne ne s’intéresse à toi que tu es obligée de te montrer agaçante. Tu ne sauras pas la fin de l’histoire puisque c’est comme ça. » dit-elle avant d’émettre un son hautain, de redresser le buste et d’accélérer le pas en laissant sa sœur en plan.

Après quelques longues secondes où elle resta pantoise, la Magicienne fit un demi-tour pour aller ramasser les vêtements et accessoires de sa sœur. Ils sentaient le parfum à outrance. « Sa beauté étincelait dans le ciel… » répéta-t-elle entre l’énervement et la moquerie. Se laisser avoir par ce genre de phrases sorties tout droit d’une pièce de théâtre pour midinette ou vieille femme désespérée, c’était bien digne de sa sœur. Quelque part, peut-être qu’elle avait aussi envie qu’on lui dise ces choses. Isabeault avait peut-être raison. Elle était simplement de mauvaise foi, sans doute. Pour autant, en y réfléchissant, la jeune femme se révoltait contre cette réalité probable qu’elle jugeait fausse. Ce n’était pas par envie qu’elle était irritée contre sa sœur, bien au contraire. Elle trouvait son comportement déplacé et la recherche d’un parti intéressant, coûte que coûte, vaine. Et si elle tombait sur un homme violent ? Ou un homme qui ne souhaitait que l’éconduire physiquement en lui promettant monts et merveilles ? Et si elle tombait enceinte avant de se marier et que le père de l’enfant ne voulait rien entendre ? Aliénor pensait à mille et une considérations et elle aurait sans doute préféré qu’Isabeault se concentre sur ses études au lieu de courir les soirées à la recherche du prince charmant.

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:43

La famille Vaughan - Les adolescentes II


Calypso Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Calypso
Surnom : Caly
Couleur : #663366
Sexe : Féminin
Âge apparent : Seize ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Sœur jumelle : Isabeault | Fausses jumelles
Race : Magicien

Niveau : I

Role Play :
Calypso regardait Isabeault discrètement. La jeune fille arrosait les fleurs de la demeure Vaughan, aidant les domestiques comme le lui avait appris ses parents. Il existait des choses étonnantes, comme le fait que la blonde et elle naquirent le même jour, pratiquement à la même heure. Jumelles, jamais elles ne se ressemblèrent pour autant, ni physiologiquement ni psychologiquement. « Mademoiselle… » commença la domestique, afin de la sortir de ses pensées. En réalité, Serah était la seule personne à faire vraiment attention à elle, en dehors de ses sœurs et de ses parents. Calypso était comme invisible et, parfois, même ses sœurs ne la voyaient pas, l’oubliaient sans faire exprès. Cela se voyait surtout lorsqu’elles allaient quelque part et qu’elles commençaient à partir en pensant que tout le monde était là. La Magicienne leur en aurait voulu si elle n’était pas si gentille. « Mademoiselle Calypso. » répéta Serah. La concernée sursauta, habituée à être invisible. Rares étaient ceux qui lui adressaient la parole au Sanctuaire de Coelya, contrairement à Isabeault qui ne supportait pas l’indifférence d’autrui et qui faisait tout pour attirer l’attention sur elle. « Oh pardon » dit-elle, constatant qu’elle était en train de noyer une pauvre plante qui n’avait rien demander. D’un geste précautionneux, elle souleva celle-ci et ôta la coupelle qui était faite pour retenir l’eau. Ainsi, le trop plein du pot se viderait dans le jardin. « Vous allez bien, Serah ? ». La concernée avait son âge. C’était la fille de la cuisinière, qui venait aider Madame Vaughan à confectionner quelques plats parfois. En réalité, elle était surtout ici pour faire des conserves pour la saison froide. « Oui, et vous ? Vous sembliez plongée dans vos pensées. ». « Oui. Je songeais aux nombreuses différences qui nous séparent, Isabeault et moi. ». « Ce sont de bonnes différences de votre côté, croyez-moi. ». Les domestiques avaient la blonde en horreur. Une Déchue de l’Orgueil ne les aurait pas mieux traités qu’elle. En cela, Calypso n’était en rien semblable à sa jumelle. Pourtant, elle souffrait de solitude. Elle aurait aimé plaire aux garçons de son âge. Elle n’était pas spécialement moche, bien que son visage manque légèrement de grâce à cause de ses lèvres sans doute trop épaisses et que sa silhouette manque de formes. Elle faisait sans doute plus vieille que son âge et peut-être avait-elle un style un « jeune-vieille », tant par son physique que sa façon de s’habiller. Seulement, Calypso n’avait aucun goût pour la mode, contrairement à Isabeault ou à Charlette, cette dernière passant son temps à rêver en lisant les magasines esquissant les silhouettes des Magiciennes les plus ravissantes portant les vêtements de créateurs de talent. Calypso soupira. Elle se demandait parfois ce qui n’allait pas chez elle. Quand elle se sentait déprimée, elle s’enfermait dans sa chambre et révisait. Elle aussi aimait les habits, du moins, elle aimait les fabriquer. Aussi, parfois, elle s’exerçait, laissant ses créations dans un coin sans jamais les porter ou les montrer à qui que ce soit. Comme elle était discrète, rares étaient ses sœurs qui étaient curieuses quant à ce mystère. La solitude lui avait également fait commencer un journal intime dans lequel elle écrivait chaque jour ce qu’elle voyait ou les conversations qu’elle entendait. Parfois, elle se plaignait de ses cheveux châtains difficiles à coiffer. D’autres fois elle marquait qu’elle aurait préféré que ses yeux soient bleus au lieu d’être marron. Au creux des pages du livre, elle commença également à noter des citations, piochées parmi les lignes de ses romans préférés. Personne ne s’intéressait à elle alors elle s’inventait parfois quelques histoires, les écrivant dans son journal qui, au final, lui servait pour beaucoup de choses.



Wiliburge Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Wiliburge
Couleur : #990000
Sexe : Féminin
Âge apparent : Dix-sept ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Particularité : Possède un chat, Némésis, qui est grand et gris.

Role Play :
Aliénor tenait la main de Wiliburge qui, elle-même, avait posé la sienne sur l’épaule de Pâquerette. Toutes les filles étaient alignées près du Lac Bleu. La rousse fixait l’Ultimage de ses yeux aussi clairs que l’eau des rivières. Elle ne ressemblait pas à ses autres sœurs et, pourtant, elle était bel et bien une Vaughan. En remontant plus haut, dans la famille, il y avait des gènes roux et elle semblait en avoir hérité à bien des égards. Sa tristesse se lisait dans son regard, encadré par sa chevelure épaisse et légèrement ondulée. Elle courait ainsi jusqu’à sa chute de rein, contre laquelle la tête d’Abéliane avait trouvé place. La Magicienne ouvrit la bouche afin de chanter en chœur avec la Reine en hommage à Ezechyel. Elle espérait que l’Æther entendrait leur prière. L’air grave fixé sur le visage du nouveau Nylmord soulevait sa poitrine. Elle aussi, plus tard, elle voulait devenir quelqu’un d’important, quelqu’un qui ferait en sorte que son peuple ne souffre jamais. Elle voulait protéger ses semblables. Sa voix tremblait et ses yeux étaient humides de larmes. Elle croisa le regard d’Aliénor qui lui sourit faiblement. Elle fit de même dans un moment où la musique seule retentissait. Sa famille avait une importance capitale pour elle et elle souhaitait en prendre soin. Son pouce caressa le dos de la main de sa sœur, comme pour apaiser sa douleur. Elle pensa à un proverbe qu’elle avait entendu par le passé. « Si tu veux aller vite, alors marche seule. Si tu veux aller loin, alors marchons ensemble. ». Elle voulait devenir quelqu’un capable de rassembler et de créer une sécurité bienfaitrice. Elle n’aurait jamais pu vivre seule car les autres lui importaient trop. Les flammes s’élevèrent, emportant avec elle les souvenirs d’un homme, ceux de sa vie. Elle le connaissait si peu mais elle pouvait comprendre, en observant ceux qui l’entouraient, qu’il avait été important. Ses parents étaient touchés, quand bien même il n’était pas de leur famille, quand bien même ils ne lui avaient probablement jamais adressé la parole. C’était ainsi que l’on reconnaissait les grands hommes. Wiliburge sentit sa poitrine se soulever. Il y avait une boule à l’intérieur, une boule de tristesse portée par l’ambiance du moment. Les visages étaient graves et la fragilité de la Reine transparaissait. Cet homme, celui qui s’était avancé, devenait en ce jour le pilier de la royauté, celui qui supporterait sur ses épaules un fardeau partagé. Wiliburge souhaitait tellement être capable de porter, elle aussi, les fondations de son peuple. Elle voulait devenir assez solide pour que rien ni personne ne soit en danger une fois près d’elle. Elle voulait devenir assez solide pour que les responsabilités, jamais, ne lui fassent peur. Pâquerette, devant elle, renifla bruyamment. En même temps, la jeune fille comprit à quel point la vie était fragile. Elle n’avait jamais vécu la Grande Guerre puisqu’elle était née après. Les terres magiciennes étaient sûres et les morts, généralement, étaient naturelles ou accidentelles. Il n’y avait jamais d’épidémies ou de meurtres de masse. Pourtant, parfois, elle avait peur. Peur que les rumeurs sur l’Impératrice Blanche et le Diable soient véridiques, peur qu’ils s’allient, peur qu’il se venge, peur que le sort s’abatte sur eux. Elle avait peur de l’Empereur Noir, également. Vivre des tragédies était toujours plus difficile que de les imaginer mais là où la réalité avait des limites, la fiction n’en possédait aucune. « Allons chercher nos lampions pour tout à l’heure. » dit la Comtesse Vaughan à ses filles, le bras noué autour de celui de son époux. Wiliburge acquiesça. Marcher leur ferait du bien. Elle voulait perdre son malheur dans les récits qu’ils se raconteraient. Ce soir, elle retrouverait son chat et caresserait son pelage gris dans l’espoir qu’il ne lui arrive rien.



Douce Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Dix-huit ans
Ère de naissance :
Sœur jumelle : Aliénor
Race :

Niveau : I

Role Play : 306 mots minimum

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:44

La famille Vaughan - Les adultes I


Ambroisine Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Vingt ans
Ère de naissance :
Mari : Lévi
Race :

Niveau : II

Role Play : 306 mots minimum



Alba Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Vingt-deux ans
Ère de naissance :
Race :

Niveau : II

Role Play : 306 mots minimum



Carmen Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Vingt-cinq ans
Ère de naissance :
Race :

Niveau : III

Role Play : 306 mots minimum

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

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Aliénor Vaughan
Jeu 01 Nov 2018, 11:44

La famille Vaughan - Les adultes II


Péronnelle Vaughan

Nom : Vaughan
Prénom : Péronnelle
Sexe : Féminin
Âge apparent : Vingt-sept ans
Ère de naissance : La Troisième partie de la Renaissance du Dieu Roi
Race : Ange
Métier : Écrivain

Niveau : III

Physionomie : Péronnelle est une jeune femme à la silhouette élancée. Plus grande que petite, son corps ne semble pour autant pas fait pour le sport et le combat. Elle a vécu de très longues années dans un mode de vie sédentaire, ponctué uniquement de courses poursuites dans le jardin de la demeure Vaughan, de balades après le déjeuner et de baignades dans le Lac Bleu. Elle n’a jamais appris à se battre et son corps est l’illustration de l’existence heureuse qu’elle a vécue jusqu’ici. Sa peau est douce, sans défaut si ce n’est une petite cicatrice juste en dessous du genou droit. Péronnelle possède une taille marquée et des hanches larges. Sa poitrine est faite de rondeurs. Ses épaules sont plutôt droites. Les traits de sa gorge sont assez marqués. Elle parle souvent avec les mains mais toujours en exécutant des gestes lents, apaisants. Ses cheveux sont châtains avec de légers reflets roux lorsque Péronnelle est au soleil. Elle a les yeux bleus.  

Psychologie : Durant son enfance, Péronnelle ne manqua jamais de rien. Née dans une famille aisée, elle étudia comme le voulait la tradition, entourée de ses sœurs. Passionnée par la nature et les fleurs, on lui trouva rapidement un tempérament calme bien que l’espièglerie puisse s’inviter sur ses traits de temps à autres. Péronnelle est loin d’être une aventurière. Les seules activités physiques qu’elle fit tout au long de son existence furent de se rendre au marché acheter des légumes, de se baigner dans le Lac Bleu à la saison chaude ou de patiner sur celui-ci durant la saison des neiges. Souvent assise, l’Ange aime écrire. Elle tient scrupuleusement un journal intime dans lequel elle raconte son histoire, ses doutes, ses passions. Amoureuse de la poésie et des romans en tout genre, bien plus que simplement les lire, elle se prête à l’exercice. Elle en a d’ailleurs fait son métier, trouvant que l’écriture est un excellent moyen pour faire passer les idées. Empathique et douce, il serait sans doute inenvisageable pour quiconque de l’imaginer sur un champ de bataille. Pour autant, le sort de son peuple et des Humains la pousse à chercher des solutions et à essayer de se montrer forte. Elle voue un amour inconditionnel pour sa famille. Celle-ci est très importante pour elle.

Histoire :
Lorsque j’étais enfant, j’aimais par-dessus tout jouer dans les massifs d’hortensias. Notre demeure en était entourée, les imposantes glycines venant magnifier le tout. C’est toujours le cas aujourd’hui. Parfois, lorsque je regarde par la fenêtre du manoir Vaughan, je peux apercevoir mes plus jeunes sœurs s’y amuser. Sur leur visage, je retrouve le mien, quelques années auparavant, bien avant que la mort ne me saisisse, bien avant ma réincarnation. Si vous pensez que ce faux décès est simple, c’est que vous n’avez jamais vécu l’expérience. Ma famille crut pendant quelques lunes qu’elle ne me reverrait plus jamais. Mes sœurs furent angoissées à l’idée de mourir, mes jumelles furent étonnées de ne pas trouver le trépas à leur tour. Quant à moi, je me réveillai sur une terre qui n’était pas la mienne, sur laquelle je ne m’étais jamais rendue. Bien sûr, je fus prise en charge par ceux qui constitueraient à partir de maintenant ma nouvelle famille. Pour autant, je me sentais arrachée de mes racines. J’étais heureuse d’être en vie mais n’avais qu’une seule chose en tête : retrouver le domaine Vaughan, retrouver les massifs d’hortensias. J’écrivis à mes parents pour leur annoncer qu’Edel avait décidé de m’épargner et sans doute ma mère ne le crut d’abord pas. Je ne peux envisager le trouble qu’elle dut subir du fait de ma disparition. Lorsque je la retrouvai, bien plus tard, sa joie semblait être la mienne. Pourtant, la mort laisse des marques. L’on me dit que ma réincarnation était due à mon sacrifice à l’égard de Gaston, le fils de Reine. J’espère que le petit garçon qu’il était alors ne garde aucun souvenir de ce jour affreux. Les accidents sont si vite arrivés et les chevaux souvent imprévisibles. C’est humain de vouloir s’en approcher, c’est enfantin de ne pas pressentir les dangers. Tout comme les Anges ne virent leur fin se produire. Je n’étais pas sur la Terre Blanche le jour où tout commença. Sans doute serai-je morte à l’heure actuelle, comme les millions d’Anges qui périrent de la main des Démons. Jadis, je voulais rester près de ma famille mais la situation chez les miens fut la cause de bien des drames, ne serait-ce que celui de la chute drastique de la démographie Humaine. Alors, je me dis que si Edel avait décidé de me sauvegarder, si Ezechyel m’avait rejetée, c’est qu’il devait y avoir une raison.



Fantine Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Vingt-sept ans
Ère de naissance :
Race :
Mari : Haziel Taiji
Métier :

Niveau : III

Role Play : 306 mots minimum



Reine Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Trente ans
Ère de naissance :
Race :
Métier : X

Niveau : III

Role Play : 306 mots minimum

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Aliénor Vaughan
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Jeu 01 Nov 2018, 11:44

La famille Vaughan - Les adultes III


Cunégonde Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Trente-sept ans
Ère de naissance :
Race :
Métier : X

Niveau : III

Role Play : 306 mots minimum



Hermine Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Quarante ans
Ère de naissance :
Race : Ange
Métier : X

Niveau : III

Role Play : 306 mots minimum. Femme de Düst.



Séphora Vaughan

Nom :
Prénom :
Surnom :
Sexe :
Âge apparent : Cinquante ans
Ère de naissance :
Race :
Métier : X

Niveau : IV

Role Play : 306 mots minimum

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Aliénor Vaughan
Jeu 24 Jan 2019, 00:46

Les mystères du Comte Halloy


Henry Halloy


Titre : Vicomte (Duché d'Eliassen sur le lac bleu)
Nom : Halloy
Prénom : Henry
Surnom : Il n'en a pas
Sexe : Masculin
Âge apparent : Difficile à dire, il ressemble à une bête
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Eversha - hessha pery

Niveau : I

Physionomie : Je suis un monstre. Avez-vous besoin d’autres détails ? Oui ? Bien, mais ne venez pas pleurer ensuite. Ça m’énerve d’avoir à me décrire car ça implique que j’ai à supporter mon reflet dans le miroir. Je n’assume pas ce que je suis devenu et je ne l’assumerai sans doute jamais. Je suis laid, répugnant, digne des histoires d’épouvantes que mes parents me racontaient quand j’étais petit pour m’apprendre la morale. Mon corps est recouvert de poils de la tête aux pieds. Je ressemble à une grosse bête sauvage indéterminée. Ma face a peut-être quelques traits humains mais c’est sans doute uniquement parce que je sais que je ne suis pas sauvage… ou pas entièrement. Vous savez, il m’arrive de m’énerver, de sortir de mes gonds parce que, seul, j’arrive à rien. Je ne peux pas m’habiller, je ne peux pas me nourrir autrement qu’en en mettant partout. Les bons petits plats ? Je dois les oublier. La viande crue m’attire bien plus qu’un bouillon de légumes vous me direz, mais ce n’est pas une raison. Si je pouvais encore enlever le bouchon des bouteilles de ma production, je pense que j’essaierai de me soûler jusqu’à ce que j’en meurs. J’ai pris de la corpulence depuis que je suis affreux, de la hauteur aussi. Je peux marcher à quatre pattes et c’est plus pratique. Seulement je n’arrive pas à m’y faire. Je ne veux pas être cette bête.

Psychologie : Je me demande quel caractère vous auriez, vous, si on vous volait votre vie. Parce que c’est ce qu’il m’est arrivé. Vous pensez que c’est drôle de se retrouver, du jour au lendemain, après des souffrances atroces, dans la peau d’un être immonde qui ne peut avoir aucune vie sociale ? Si je mettais un pied dehors, je suis certain que l’on me chasserait et, pire, qu’on me tuerait. J’étais quelqu’un de bien avant, d’intéressé et sans doute intéressant. Je jouais du violon, mangeais avec une certaine élégance, m’habillais avec raffinement et prenais soin de ma longue chevelure châtain. À présent, toutes ces choses me sont impossibles. Vous pensez que votre vie est un fardeau ? Que vous n’avez pas de chance ? Qu’en serait-il si vous ne pouviez même plus vous coiffer et vous habiller vous-même et si le moindre de vos gestes pouvait entraîner une balafre sur la joue des individus que vous chérissez ? Oui je suis en colère et désespéré mais qui ne le serait pas à ma place ? J’étais promis à un avenir agréable, à un mariage prometteur et à un métier qui aurait continué de faire fructifier le domaine familial. J’aurai pu finir mes études et évoluer parmi les miens. Mais non. Il a fallu qu’une chose me morde et je me suis retrouvé dans ce corps affreux qui ne reflète en rien ma personnalité. Je ne suis plus rien, qu’un animal sans importance et sans avenir.

Histoire : Une histoire ? Quelle histoire ? Vous m’avez regardé ? Même si j’avais eu une vie avant ma transformation, quelle importance cela peut-il bien avoir aujourd’hui ? Je ne suis qu’un monstre qui se terre dans sa demeure en espérant que jamais personne hormis Mélodie n’y entrera. J’ai peur à chaque fois que quelqu’un s’approche trop près d’une fenêtre. J’ai peur quand j’épie mes champs à travers ma fenêtre. On ne sait jamais, des fois qu’un employé me voit ! Vous pensez que c’est une vie, vous ? Moi non. Pourtant, je n’ai pas d’autres choix. Je n’aurai certainement pas le temps d’expliquer ma situation aux autres Magiciens. Magicien… Je ne le suis plus, je dois encore m’en remettre. Que suis-je à présent ? Je dirai un Eversha. C’est ce que j’ai appris dans certains livres. Seulement, ma transformation n’est pas commune. Cette partie animale ne semble plus vouloir me quitter. Mon caractère reste celui d’un homme bien que ce dernier ait beaucoup changé. Je suis moins joyeux qu’avant, sans doute aussi parce que mes journées sont monotones à en mourir et que je ne vois presque jamais le soleil. Ma vie d’avant était simple pourtant. J’étudiais tout en m’occupant de la propriété de mes parents et je connus même l’amour quelques fois sans que ça ne dure vraiment. On me proposa ensuite une épouse et j’acceptai le mariage sans vraiment la connaître, simplement pour créer un lien entre nos deux familles. Cette pauvre femme hurlerait si elle me voyait maintenant. Malheureusement, ça me semble inévitable. Il faudra bien que je la rencontre un jour pour que nous puissions procéder à la cérémonie. J’espère que Mélodie aura assez de doigté pour convaincre tout le monde d’abandonner cette idée afin que celle-ci ne se rende jamais dans ma demeure. Elle serait bien surprise. J’espère qu’elle trouvera quelqu’un d’autre, de bien plus à même à l’aimer. Si je devais ne serait-ce que caresser sa joue, elle risquerait de se retrouver avec une immonde balafre sur la peau, mes griffes étant bien trop acérées pour me permettre une quelconque tendresse.



Mélodie Halloy


Titre : Vicomtesse
Nom : Halloy
Prénom : Mélodie
Surnom : Mélo
Sexe : Féminin
Âge apparent : Quinze ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien

Niveau : I

Particularité : Nièce de Henry, elle gère ses affaires.

Physionomie : Ma nièce est une jeune fille de taille moyenne à la peau basanée. Nous le sommes tous dans ma famille proche. Comme son père, elle a le nez légèrement retroussé et le front large. On lui dit souvent que c’est pour contenir sa sagesse. Son petit frère, lui, pense que c’est plutôt pour contenir sa bêtise, ce qui la fait rougir et s’énerver contre lui. Les cheveux de Mélodie sont longs. Elle ne les a jamais coupés depuis sa naissance. Elle les tient de sa mère car, mon frère son père, possède une tignasse bouclée, semblable à celle que j’avais lorsque j’étais encore humain. C’est aussi une jeune fille coquette qui adore le maquillage. Ses parents désespèrent mais ils sont comme tous les parents : ils n’ont pas vu leur progéniture grandir et pensent encore qu’elle marche à quatre pattes. Souvent habillée de vêtements clairs, Mélodie n’est pas une combattante mais plutôt une intellectuelle. Elle porte donc souvent des robes ou des jupes, agrémentés de plusieurs bijoux simples.

Psychologie : Mélodie est une jeune fille très peu tournée vers les autres. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas autrui mais plutôt qu’elle se passe bien d’eux car les activités qu’elle pratique se font le plus souvent seul. Passionnée par énormément de choses, il n’est pas rare de la retrouver sur les chemins des plateaux environnant, en train de marcher dans la nature. Elle aime découvrir les espèces d’animaux qui vivent dans les forêts et peindre les paysages qu’elle voit. Elle a encore beaucoup de progrès à faire dans le domaine mais elle rêve de devenir artiste peintre. Son père, lui, n’est pas d’accord, pensant qu’elle ferait bien mieux de s’occuper du domaine viticole de notre famille. C’est pour cela qu’il l’a envoyée vivre chez moi, afin qu’elle apprenne le métier. Originaire de Caelum, elle vit avec moi depuis qu’elle étudie au sanctuaire de Coelya puisque j’habite proche. La semaine, elle dort là-bas et, le reste du temps, dans ma demeure. Autre activité favorite : la lecture. Elle lit, beaucoup, même quand elle ne comprend pas ce qu’elle lit. Peu importe le genre, que ce soit un roman, un essai, une nouvelle, un pamphlet, de la poésie. Ce côté-là, elle le tient sans doute de moi. Mélodie aime aussi chanter et jouer des instruments. Elle n’est pas très douée mais puisqu’elle passe très peu de temps à discuter avec d’autres personnes, elle devrait finir par s’améliorer.

Histoire : Née à Caelum, Mélodie me confia rapidement qu’elle préférait ma demeure, les champs de vignes l’entourant et, surtout, le « grand lac étincelant où on fait vroum vroum ». Celle-ci, je pense que je m’en souviendrais toujours. La réalité c’est que notre écart d’âge n’est pas si important. Mon grand frère, Clotaire, est de quinze ans mon aîné et a eu sa première enfant très jeune. Quelques années nous séparent donc, environ dix ans. Mes parents, malheureusement, trouvèrent la mort dans un accident de magie. Ils s’entraînaient à des sorts complexes qui ratèrent et se retournèrent contre eux. Sans doute n’est ce pas très glorieux comme mort mais peu importe. La mort reste terrible pour les proches, quelles qu’en soient les raisons. Je fus donc rapidement livré à moi-même dans cette grande demeure, accueillant parfois ma nièce, tous les deux surveillés par un vieux majordome poussiéreux mais sans lequel je n’aurai probablement jamais pu survivre. Quand elle eut onze ans, Mélodie entra aux Sanctuaires de Coelya. J’étais, quant à moi, depuis peu, aux Palais de Coelya et je croisais son chemin de temps à autres. La semaine, nous étions tous les deux internes et, les jours de congés, nous nous retrouvions pour échanger sur différentes choses. En fonction des saisons, nous nous adonnions à plusieurs activités. Nos goûts étaient semblables bien que je sois beaucoup plus sociable qu’elle. J’aimais être entouré d’amis alors qu’elle se contentait de sa propre compagnie, ainsi que de la mienne. Nous passâmes des heures à essayer de décrypter des partitions ou à goûter du vin pour comparer les différentes années. Le domaine étant à ma famille proche mais ayant hérité de la charge de diriger ceux qui travaillaient pour moi dans les champs, je m’occupais, en plus de mes études, de gérer le vignoble. Mélodie m’aidait de loin, curieuse par nature. À ce moment-là, elle était loin de se douter que cette tâche lui reviendrait bientôt.



Les compagnons de route


Friedrich Ward

Nom : Ward
Prénom : Friedrich
Surnom : Fre
Titre : Élu des Portes
Sexe : Masculin
Âge apparent : La vingtaine
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Parents : Coline Ward et ?
Race : Magicien
Métier : X

Niveau : I

Armes :  
Un simple couteau qu'il amène avec lui pour éplucher les fruits

Spécialités :
- Normale

Pouvoirs :
- Umbra In Lucem | Benedictio
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Télékinésie
- Charme

Particularité : Il aime garder les enfants pour se faire de l'argent de poche. Il garde notamment le dernier enfant de Caleb Suellan et Illithya Mitsuko Taiji fréquemment.

Physionomie : Friedrich est un jeune homme qui ne paye pas de mine. En réalité, il est très rare que quelqu’un le remarque. De taille moyenne, il aurait sans doute voulu être un peu plus grand, lorsqu’il était enfant, afin de remplir les critères du parfait prince charmant. Cela dit, il n’est pas petit non plus et a souvent une demi-tête d’écart avec les femmes qu’il croise. D’une corpulence moyenne, il n’est ni maigre ni gros, pas vraiment musclé non plus. Il est la normalité. Son visage fait encore légèrement poupin malgré son âge. Il possède des cheveux blonds qui refusent expressément de se coiffer comme il a envie. Cela fait quelques années qu’il a arrêté de lutter. Ses yeux sont gris, peut-être même légèrement bleutés. Il porte souvent ses vêtements d’étudiants ou bien des habits pratiques.

Psychologie : Le Mage Blanc est un garçon plutôt simple. En effet, Friedrich a vécu une enfance heureuse, surtout auprès de son père puisque sa mère a toujours voyagé. Il est allé quelques fois avec elle et a apprécié découvrir le monde, bien qu’un peu peureux et ayant du mal à se faire aux changements. Ainsi, le Magicien est plutôt un homme d’habitudes. Il préfère avoir son milieu de vie, sa petite routine, son emploi du temps. Il n’est pas maniaque mais aime la ritournelle de la vie. Il n’apprécie pas trop les surprises et tout ce qui pourrait venir contrarier son train-train quotidien. Friedrich adore les enfants. Il adore s’en occuper, les voir grandir et s’épanouir, et c’est pour cette raison qu’il aime en garder durant son temps libre, pour le plaisir et pour se faire un peu d’argent. Plus tard, il aimerait une dizaine d’enfants afin d’agrandir la famille Ward. Il est très proche des siens, ayant à cœur de visiter ses grands-parents et tous les membres de sa généalogie qu’il connaît.

Histoire :
C’était un après-midi ensoleillé, proche du Lac Bleu. Friedrich était en train de garder la fille d’Illithya. Le bébé s’éveillait petit à petit et le jeune homme avait à cœur de jouer un rôle actif dans son développement. Il n’avait jamais été très bon à l’école, ce qui expliquait qu’il avait décroché de longues années avant de revenir, plus récemment, dans les rangs. Il ne savait pas exactement ce qu’il voulait faire dans la vie mais il était assez dégourdi pour savoir qu’obtenir ses diplômes lui ouvrirait plus de portes. Il désirait que sa famille soit fière de lui. « Regarde ! Waaaa le papilloooonnn ! » dit-il un peu comme un idiot, en grossissant les traits. Il ne pouvait pas s’en empêcher. En même temps, il doutait que les bébés seraient aussi réactifs si les adultes n’y mettaient pas les formes pour attirer leur attention. Son attention à lui fut attirée par quelque chose d’autres, quelqu’un pour être précis. Il y avait une jeune femme, un peu plus loin, qui trempait ses pieds dans les eaux peu profondes du lac en compagnie de ce qui pouvait être sa fille ou sa sœur. Elle tenait la main à la petite fille et lui parlait de choses qui, visiblement, faisaient rire l’enfant. Dans la tête de Friedrich, il se passa quelque chose de nouveau. Cette femme serait sans aucun doute une bonne mère. C’est ce que ses pensées lui soufflèrent et il décida presque instantanément qu’il allait l’épouser. Elle lui semblait parfaite, avec son grand chapeau et ses mimiques. L’ennui c’est qu’il n’avait pas grand-chose à lui offrir, pensa-t-il, sans se dire que le plus gros problème était qu’il n’avait jamais adressé la parole à cette inconnue et que, donc, elle ne le connaissait ni de Suris ni de Yaveäth. Il devait absolument se renseigner sur cette fille ! Sa grand-mère devait savoir : elle savait tout.



Dagobert Von Illuynqi Taiji

Nom : Von Illuynqi Taiji
Prénom : Dagobert
Sexe : Masculin
Taille : 1m80 quand il sera grand
Âge apparent : Onze ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 267 points)

Armes :  
- Une rapière
- Un couteau

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 5
- Intelligence : 5
- Magie : 5

Pouvoirs :
- Umbra In Lucem | Sana
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Contrôle des illusions
- Éternité du Phénix  

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- La Magie de la Lumière
- La Magie Bleue

~ Patrimoine et réputation
- X

Role Play :
« Salut ! Moi c’est Dagobert ! Tu veux voir mes cartes ? » L’enfant tendit un jeu de cartes à la Magicienne. Aliénor, surprise, poussa un petit cri qui attira l’attention de Lhéasse. Le Sorcier leva la tête un court instant, avant de replonger son regard dans son livre d’algèbre. Il lisait des problèmes mathématiques comme d’autres parcouraient des contes de Fae. Il ne faisait cependant jamais étalage de sa science. Il restait assez secret sur ses loisirs et se contentait de faire ce pourquoi il était présent : surveiller la Magicienne. D’autres préoccupations lui incombaient et, à cause – ou grâce à – d’elles, il s’absentait régulièrement, lorsqu’il était certain qu’Aliénor ne courait aucun danger. Quelques espions veillaient, de toute façon. Aussi, la présence d’un garçon derrière le paravent de la jeune femme ne lui sembla pas assez risquée pour qu’il fît l’effort de se lever. Il ne l’avait même pas senti arriver, ce qui témoignait du peu d’intérêt de ce dernier. Puissance magique médiocre, prestance médiocre et, surtout, cette indiscutable aura bénéfique. Il était, en plus de cela, bien trop jeune pour courtiser sa protégée. Aliénor, elle, était rouge comme une pivoine. Son corps était enfermé dans une légère chemisette blanche mais elle aurait été nue devant lui qu’elle aurait réagi de la même façon. « Lhéasse ! Il y a un garçon dans ma chambre ! » s’insurgea-t-elle, avec les manières propres aux Magiciennes. « Je comprends. Je m’en vais de ce pas quérir l’Ultimage des Ténèbres. » se moqua gentiment le Sorcier. « Mais ! » Dagobert, lui, fit la moue. « Tu veux voir mes cartes alors ? » insista-t-il, sans faire attention à la tenue d’Aliénor. Certains garçons de son âge commençaient à s’intéresser aux filles mais ce n’était clairement pas son cas. Il n’avait que les cartes en tête et à la bouche. Il en voulait plein, afin de faire des duels avec ses amis, et son argent de poche passait presque entièrement dans l’acquisition de paquets qu’il adorait ouvrir et découvrir. « Ça, c’est l’ogre à dents de sabre. Je l’adore ! Il faudra que je l’utilise un jour mais j’attends le bon moment. Elle, c’est la pyromancienne de la tour grise. Elle est belle, non ? J’ai hâte de la voir à l’action ! » Malheureusement, dès qu’une carte était utilisée, elle disparaissait. Parfois, il se demandait s’il ne pourrait pas en collectionner certaines mais le frisson des combats lui plaisait trop. Plus tard, il ferait des tournois et créerait lui-même ses propres cartes !

« Pourrais-tu… me laisser m’habiller ? » demanda la jeune femme, peu attentive à ce que ce gamin lui disait. « Oh ? » fit-il, avant de la détailler vraiment pour la première fois. Le rouge finit aussi par lui monter aux joues et il recula de plusieurs pas, manquant de chuter en se prenant les pieds dans la chaise qui se tenait derrière lui. Un sourire moqueur habilla les lèvres de Lhéasse un instant. Cependant, Dagobert, dans son extrême naïveté, ne tarda pas à voir dans le garde du corps une cible idéal. « Regarde ! Elle, c’est la pyromancienne de la tour sombre ! Qu’est-ce que tu en penses ? » « Dagobert !! Où est-il encore passé celui-ci ? » « Oupsi. » La voix de sa mère était généralement un appel à arrêter les bêtises. Est-ce que c’était sa faute, à lui, s’il aimait bien découvrir les nouveaux lieux et s’il était tombé sur cette chambre ? En plus Martha Taiji, sa mère, parlait de choses d’adulte avec la Comtesse Vaughan. Il n’y connaissait rien, lui, en poudre pour les joues. Il ne savait pas non plus si les œufs de poule des Hautbourg étaient meilleurs que les œufs de poule des Halloy. Un œuf, c’était un œuf ! Alors que la pyromancienne de la tour sombre, elle, c’était vraiment quelque chose ! Il soupira. « Boooonnnn… Je crois que ça veut dire que je dois retourner en bas. » constata-t-il, un peu déçu. « Au fait, je vous ai déjà dit que je m’appelais Dagobert ? » Il avait des cheveux noisette, comme ses yeux. Quelque chose y pétillait : une envie, une passion. « De toute façon, on va se voir souvent parce qu’on vient d’acheter la maison d’à côté ! On va être voisins ! C’est trop bien, non ? » Lhéasse sourit en voyant la Magicienne sortir de derrière le paravent, visiblement curieuse. « Reviens quand tu veux. Aliénor adore les cartes. » dit-il, avant que l’enfant ne franchisse le seuil de la porte.

Une fois qu’ils furent seuls, la Mage Blanche fusilla le Sorcier du regard. « Faites attention, l’on pourrait croire que vous avez un mauvais fond. » s'amusa-t-il. « Je… » Il la détailla. Sous le tissu blanc, il pouvait deviner les courbes de son corps. « Hum. Habillez-vous. C’est inconvenant. »

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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Dim 02 Avr 2023, 13:06

Les Enfants d'Aliénor


Eléas Salvatore

Nom : Salvatore
Prénom : Eléas
Parents : Elias Salvatore et Aliénor Vaughan
Sexe : Masculin
Âge apparent : Vingt ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Rehla
Race officiel : Mage mais indéterminé
Métier : X

Informations: Yeux bleus, cheveux noirs et drus, 1m78
A vécu sur l'île d'Anthias où le temps passe différemment.

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