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 [Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Mer 04 Déc 2019, 15:27



Le bal


Azélie sourit à son cavalier. Elle fit une petite révérence avant de lui répondre. « Avec plaisir. » Sa bouille était espiègle et elle se prêta volontiers au jeu qu’il lui proposait. « Azélie Wagner Nilsson, Grande Duchesse de ces contrées, mère des phénix et des krakens de l’Océan ! Générale de l’armée vampirique et Reine des Faes ! » Elle l’avait dit avec des étoiles dans les yeux. Elle aimait bien s’imaginer des choses et les livres d’histoires qui se trouvaient dans l’orphelinat avaient alimenté son côté fantasque et ses rêves d’enfant. « Tout ça en même temps ! » confirma-t-elle en prenant les mains d’Adam. « Et vous… vous êtes un preux chevalier donc… » dit-elle en réfléchissant. « Si vous réussissez à vaincre le dragon, avec mon aide bien sûr, je ne vais pas vous laisser tout seul, il faudra vous trouver une Princesse. » La petite fille regarda parmi les femmes présentes. Ce jeu lui plaisait décidément beaucoup. « Ouh cette madame est trop vieille pour vous… » dit-elle en regardant Bellada. « La Marquise de Nylmord doit déjà être prise… » Elle faisait des connexions logiques, parfois inconscientes. Les regards, les gestes involontaires et discrets, ces choses n’échappaient pas à son analyse. « C’est dommage, il y avait une femme qui semblait s’accorder avec vous mais… Elle est partie. » Elle parlait d’Oriane. « Une Princesse… Une Princesse… » réfléchit-elle à haute voix. « Hum… À moins que vous ne préféreriez un Prince ? » Elle lui sourit. « Je peux vous trouver un Prince sinon, hi hi. » Elle marqua une pause. « C’est vrai qu’il y a beaucoup de femmes ici qui ressemblent plus à des Vilaines Sorcières qu’à des Princesses… Si vous voulez une Princesse, je vous conseille la dame rousse là-bas ou… cette demoiselle qui n’a pas l’air très bien… » Elle parlait de Valentine et de Nymeria. « En Prince… voyons… Pas Jun Taiji… » Pourquoi ? Parce que. « Hum… Je crois que votre Prince est parti aussi… » murmura-t-elle, songeuse, avant de se taire pour se concentrer sur la danse.


Il accueillit Devaraj avec un petit sourire en coin. « Bonsoir. » répondit-il. « Ce pantalon vous va à ravir. » ajouta-t-il avec une lueur d’amusement dans les yeux. Il observait sa femme au loin qui s’était rapprochée de l’Humain. Les lumières s’étaient tamisées et une chanteuse prenait place au cœur de l’orchestre. Il pouvait lire sur les lèvres de la Dame Rouge. « C’est vous. » Il rit avant de détourner les yeux pour regarder enfin le Suprême de l’Au-Delà. « Oh, vous le retrouverez bien vite, ne vous inquiétez pas. » susurra-t-il sans se montrer plus précis. « Votre sœur fait toujours d’énormes bêtises. » Il savait que l’ambiance de la soirée déplaisait au Chaman et, à vrai dire, il avait envie d’y ajouter son grain de sel. Pas pendant cette danse. Il sourit, leva légèrement la main et lui fit faire une légère rotation. De la neige se détacha du plafond aux fresques merveilleuses et commença à tomber en virevoltant entre les danseurs. Une fois au sol, elle disparaissait sans laisser la moindre humidité. « Et alimente des espoirs bien vains. » fit-il. « Cela m’amuserait de vous voir danser la valse, cela étant dit. » Il sourit et ses yeux se baissèrent pour contempler Azélie qui se tenait juste derrière le Chaman avec une mine curieuse.

« Je vous propose un petit jeu. Vous n’êtes pas obligé d’accepter mais ça pourrait vous tirer de votre ennui. » Lui trouvait ce genre d’artefact amusant. Ce ne serait peut-être pas du goût du Chaman. « Sinon je le proposerai à quelqu’un d’autre. » Le résultat serait peut-être moins intéressant cela dit. Dans sa main, il fit apparaître une bille qu’il garda pour lui le temps de donner les explications. « C’est une sorte de… Comment dire ? » Il resta silencieux un temps, choisissant de prendre le souci à l’envers. « Disons que vous pourrez devenir le chef d’orchestre de cette soirée avec ça. L’objet va vous plonger dans une sorte d’état second où vous serez maître des paramètres. Vous pourrez décider de la musique, de l’ambiance, des partenaires de danse, des sentiments qui s’éveilleront entre eux, de leurs envies même. Une fois que vous aurez choisi, la prochaine danse sera le fruit de votre volonté. » Il sourit. « Ils ne s’en souviendront que d’ici quelques jours par contre mais, pendant quelques minutes, nous aurons un fabuleux spectacle devant les yeux. »  L’objet marchait pour énormément de choses mais il l’avait bridé spécialement pour son neveu. C’était déjà suffisamment risqué de confier ce genre d’artefact à un fou. « Vous pouvez vous inclure dans l'équation si vous êtes vraiment joueur. » dit-il en lui tendant l'objet.

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Mer 04 Déc 2019, 18:01


Le bal des douze Cycles Lunaires
[Aylivæ & Karsath]

Aimée laissait son corps s’appuyer contre le renfoncement d’une des grandes fenêtres de la salle. Elle regardait les arcs de cercles formés par les danseurs. Cela lui donna le tournis. Elle semblait extrêmement pâle. Son regard essayait de s’accrocher à des visages familiers sans vraiment y parvenir. En effet, son esprit était déjà envahi par un seul et unique visage. Celui d’Ayna, sa sœur. Elle se retournait pour regarder le paysage à travers la fenêtre. Les souvenirs remontaient et envahissaient son esprit. Ayna… elle se souvenait de cette journée où ses frères et sa sœur s’étaient éteints. Elle se souvenait de son impuissance quand Eurydice s’était effondré dans ses bras, sans vie, quand son jumeau, Lysmæl, s’était fait tuer en voulant protéger Ayna. Elle se souvenait de cette colère insidieuse qu’elle avait alors dirigé contre sa défunte sœur, contre ses parents, contre les Enetaris, contre le monde entier… Contre elle-même. Son deuil avait été difficile mais elle pensait l’avoir fait. Pourtant, revoir ce visage qui la hantait, porté par une autre qu’Ayna, réveillait une vieille blessure. Elle sentait son cœur se serrer dans sa poitrine. L’envie de laisser une larme couler sur sa joue la saisissait. Mais elle s’en retint. Elle ne voulait pas verser ce liquide précieux pour une histoire qu’elle pensait enterrée. Elle ne voulait pas qu’on la sente aussi fragile. Même sous une autre apparence. Même si elle l’était.

Inconsciemment, elle s’enserra de ses propres bras et laissa retomber doucement sa tête contre le mur. Elle ferma les yeux, écoutant seulement la musique et l’écho des nombreuses voix. Ayna… Ayna était morte. Eurydice et Lysmæl étaient morts. Sa fratrie n’existait plus. Elle était la seule… Elle était seule. Il fallait qu’elle l’accepte. C’était étrange comme elle avait l’impression de faire fuir la vie pour n’attirer que le silence. Avait-elle toujours été ainsi ? Elle se remémorait son enfance. Son rang lui avait tout apporté mais elle n’avait jamais su en profiter. Elle avait toujours envié et jalousé. Elle avait toujours eu l’impression de ne pas être à la hauteur. Elle s’était toujours enveloppée dans cette fausse confiance en soi pour attaquer celle des autres. Elle voulait être la meilleure. Elle était peut-être la plus faible.

Elle ouvrit faiblement les yeux, sentant que l’orchestre mettait fin à la musique qui se jouait jusque-là. Son reflet lui était renvoyé par les vitraux devant elle. Aimée… Quel prénom sarcastique. Elle se redressa lentement. Elle en avait assez de cet état d’âme que lui avait apporté le visage d’un clone. C’était à croire que la mort se jouait d’elle. Elle ne voulait pas se laisser aller dans les méandres de la nostalgie et du deuil. D’un pas délicat, elle s’avança de nouveau vers la piste de danse. Elle n’était pas ici pour s’enfermer dans ses peines de cœurs. C’était tout le contraire. Elle devait profiter de la soirée. Elle le voulait. Elle fuyait Aylivæ pour la chimère qu’était Aimée. Ce soir, elle était une autre.

Un sourire doux aux lèvres, elle s’approcha du centre de la pièce pour enfin faire face à un homme. Il était arrivé après elle, bien accompagné. Elle se souvenait de son titre et de son nom. Il était Comte. Gracieusement, elle lui offrit une belle révérence. « Aimée Waterford. » dit-elle poliment en se redressant. Elle lâcha les pans de sa robe bleue. Le costume de son nouveau partenaire semblait très raffiné. Cela ne la surprenait pas. Elle s’avança d’un pas pour poser sa main sur l’épaule de l’homme tandis que, de l’autre, elle saisissait doucement celle de son partenaire. La pression était légère et volatile. « J’imagine que vous êtes un habitué de ce genre de soirée. » Son haut rang le laissait présager. De plus, même si elle ignorait qui était cet homme qu’elle ne connaissait que de nom, elle savait que les magiciens prenaient part à un nombre incalculable de soirées. « Je… » Elle ne finit pas sa phrase, coupée par la musique qui débutait. Elle levait les yeux vers le plafond. Une neige scintillante s'y décrochait. Le sourire de la blonde s’agrandit avec délicatesse. Le spectacle était magnifique. Elle commença à danser dans cette splendeur. « Ces contrées me surprendront toujours. Sans me décevoir, cependant. Vous devez tellement vous ennuyer de ces terres quand vous voyagez… » murmura-t-elle. Les Mers et les Océans étaient encore plus beaux mais ce secret se voulait préservé du regard des Gælyan. « À moins que vous ne soyez pas un grand voyageur… » le piqua-t-elle sans malveillance. Elle plongea son regard dans le sien. Elle aimait les yeux bleus, seule couleur qu’elle parvenait à voir. Cet homme n’était d’ailleurs pas désagréable à regarder. Elle n’était pas mécontente de sa compagnie. Il semblait plutôt calme. C’était ce dont elle avait besoin à présent. Leur danse était lente. Elle laissait l’homme l’entraîner dans ses pas. Son corps était volontairement souple.


Conrad se retourna vers la petite voix qui l’avait interpellé. Il regardait la femme de haut en bas avec un sérieux irréprochable. Était-elle jolie ? Le Mur n’était pas le mieux placé pour répondre à cette question. Il était lui-même d’une immondice qu’il trouvait tout à fait normal sous sa forme originale. Pourtant, il savait qu’il devait se montrer poli et courtois. « Vous êtes ravissante. » Il s’inclina respectueusement pour lui faire un baisemain. « Me le demandez-vous ? » Même s’il n’avait pas envie de danser, il savait que sa maîtresse attendait de lui un comportement irréprochable. « Je ne vous cacherais cependant pas que je suis un horrible danseur. » Il n’avait vraiment pas envie de danser. Son regard s’égara un instant dans la pièce pour s’accrocher à Aimée qui était près d’une fenêtre. Elle lui sembla troublée. Il baissa les yeux vers celle qui l’avait accosté. « Je crains cependant que le devoir ne m’appelle ailleurs. » Il commença à faire un pas sur le côté avant de s’arrêter. « Ce sera cependant avec plaisir que je vous recroiserais dans la soirée. » Il lui offrit un sourire travaillé, avant de s’éloigner rapidement vers Aimée.

Cependant, celle-ci semblait avoir quitté son état second pour aller danser avec un inconnu. Conrad se sentit le devoir de la surveiller. Il s’approcha d’une femme non loin qui semblait discuter avec une amie à elle. La rousseur de celle-ci n’avait rien à envier à la plupart des femmes présentes ici. « Accepteriez-vous de m’offrir une de vos danses ? » En gentilhomme, il s’inclina avec respect.


Post III | 1068 mots
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Jeu 05 Déc 2019, 01:22


Il haussa un sourcil tandis que sa partenaire évoquait son ancienne condition d'Ange. A la voir aujourd'hui, s'en était presque difficile d'imaginer qu'elle ait pu un jour faire parti du peuple des Vertueux. Mais il suffisait de regarder leurs homologues aux ailes noirs pour comprendre qu'il n'y avait qu'un pas entre la représentation de la vertu et celle du vice. « Le finir... ». Une pointe d'interrogation avait germé dans son esprit en même temps qu'elle avait terminé sa phrase. Il y avait bien des façons d'interpréter ces mots et, bien que cette personne lui soit plus inconnue encore que sa cavalière, il espérait au fond de lui qu'elle parle toujours de sexe et non pas de meurtre. Cela faisait-il longtemps qu'elle avait quitté la race angélique ? Il avait vraiment du mal à se l'imaginer appartenir à ce peuple à présent. Le Kaahi jeta un regard périphérique, rencontrant rapidement quelques hautes figures maléfiques, après les paroles qu'elle eut prononcé vis-à-vis de son époux. « Certains ici ont déjà réussi cet exploit. ». Pourtant il sembla que même ces derniers n'arrivaient pas à la cheville de l'Empereur en question. A mesure qu'elle décrivait quel genre d'homme ce dernier était réellement, Maximilien fronçait des sourcils se demandant presque si cette dernière n'était pas en train de se moquer de son ignorance en exagérant les faits. Ça semblait si énorme. « A vous entendre on croirait que vous êtes en train de me décrire un monstre tout droit sorti d'un de ces contes horrifiques. ». Et si tant est que cette description soit fidèle à la réalité, il fallait bien du courage pour se marier à une telle personne. Ou trop peu de raisons. Un rictus lui échappa néanmoins. « Par curiosité ? ». C'était donc ça sa motivation ? La curiosité ? « De toute manière j'ai l'impression que l'orchestre ne me laisse plus vraiment le choix. ». En effet, la musique se concluait sur une note étrange dans l'esprit de Maximilien. La discussion qu'il avait eu avec cette femme l'était. Elle également et ses relations plus encore.

Comme précédemment, le temps des changements, il en profita pour passer un regard furtif sur la foule et trouver son Ange. Ce ne fut pas compliqué. Il la vit s'éloigner à pas rapide de la piste. Que s'était-il passé ? Il ne pourrait se poser plus longtemps la question, son regard se posant sur une silhouette à proximité. Ou plus clairement, sa prochaine cavalière. Il semblerait qu'il y ai des personnes difficilement évitable dans ce monde. Comme il saisit la Démone à la hanche, la luminosité de la salle s'atténua au premières notes de musiques. Il jeta un vif coup d’œil aux chandeliers avant de plonger son regard dans celui de la Dame Rouge, la guidant au rythme lent de l'orchestre. « Bonsoir. », lâchait-il simplement, se passant des présentations. Elles étaient inutiles. Il leva un instant le regard en sentant un flocon se poser sur sa nuque, lui arrachant un frisson, et fronça des sourcils. « Hum... Décidément... ». A croire que chacune de ses rencontres avec cette femme devait avoir lieu sous la neige alors qu'il n'aimait même pas ça. C'était froid, lorsque ça fondait sur la peau ou les vêtements c'était encore pire et pour ne pas finir geler il fallait se couvrir de six couches de vêtements de 10 centimètres d'épaisseurs chacun. Aussi pratique que de quoi être à l'aise en somme. Un rictus se dessina finalement à la commissure de ses lèvres en entendant les paroles de la chanteuse. C'était ridicule. A l'évidence cette cantatrice n'avait parlé à aucune des femmes qu'il avait rencontré jusqu'alors. « Je suis étonné qu'encore personne n'ait terminé derrière les rideaux avec vous. », fit-il en songeant à la remarque de sa précédente cavalière. Néanmoins, s'il l'avait dit sur le ton de l'ironie, il n'en pensait pas moins. Ce n'était pas tant pour ce qu'elle était ou ce titre d'Asmodée qu'elle portait, mais bien plus à cause de ce qu'elle dégageait elle-même. Plus il la dévisageait, plus ça lui était évident. Son esprit battait à plein régime à ses côtés, cette dernière représentant cette race qu'il méprisait tant. Pourtant il ne pouvait également nier vouloir goûter une nouvelle fois à ses lèvres pulpeuses et se plonger dans sa nuque et son cou pour s'imprégner de son odeur si enivrante. Et cette fois, aucune étrange magie n'était à l’œuvre pour lui imposer ces sentiments. C'était également pour cela qu'il aurait préféré ne pas la croiser ce soir. La Collectionneuse était bien trop dangereuse pour lui. « Dites-moi. Vous êtes venue, vous et votre époux, pour commencer un nouveau jeu ? », reprit-il afin d'occuper son esprit avec d'autres idées – quoi qu'elles ne fussent pas meilleures – en jetant un vif regard en direction de l'homme en question lorsqu'il fut dans son champ de vision avant de reporter son attention sur la Démone.

Post IV | Mots 868:
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Jeu 05 Déc 2019, 16:10

Je dansais avec une jeune femme dont je ne connaissais absolument pas son prénom. Elle avait accepté ma danse gentiment sans rien de plus. Nous n’eûmes pas de conversations intenses durant la danse, mais je fis avec. Depuis la première fois, je pus danser correctement, sans écraser le pied de ma partenaire. Dans mon esprit, je criais victoire ! Cependant, je devais continuer à faire attention aux pas de danse. Il ne fallait pas que je me ridiculise devant toute l’assemblée. Cela ne serait pas bon pour moi… Certes, je n’étais qu’un pauvre petit étudiant, mais je ne devais pas entacher la réputation de ma famille Ward, ainsi que celle des Worth. Alors, je devais faire de mon mieux et montrer à tout le monde, surtout à Syrianne et à ma grand-mère que j’étais devenu une personne adulte et responsable.

En pensant à Syrianne, je la vis danser avec de bons partenaires. J’étais un peu jaloux, car j’avais hâte de danser avec elle, afin de lui montrer mes pas de danse. Mais, je ne pouvais pas l’inviter maintenant. La danse continua encore et encore, avec ma partenaire qui ne disait rien, à part de profiter du moment et de la musique. Puis, l’orchestre termina son morceau. Je vis une belle courbette à la jeune femme aux cheveux d’or : « Merci beaucoup pour votre danse. J’étais ravi de vous avoir pour partenaire. Profitez bien de la soirée ! » Je m’inclinais encore une fois avant d’aller chercher un verre à boire pour me rafraîchir. Je n’arrêtais pas de danser, mais cela me fit du bien.

C’était la première fois que je m’amusais autant dans une soirée mondaine. J’étais vraiment heureux d’avoir reçu cette invitation, malgré la fatigue de mon travail intense. La soirée allait manifestement continuer ainsi, jusqu’à la fin de la nuit. Je n’étais pas prêt de dormir, ni de me reposer. Je voulais encore danser sur de la musique intense et belle. Je pris un verre d’alcool peu fort pour reprendre des forces. La prochaine n’allait pas tarder à démarrer. Il fallait que je me trouve une nouvelle partenaire. Mais qui ? Je vidais mon verre d’une traite, avant de manger quelques bouchées à la reine. Les petits fours étaient vraiment délicieux. Par contre, il ne fallait pas que j’en mange autant, cela ne pourrait pas être bien pour danser. Je n’avais pas envie de vomir sur ma partenaire, à force de danser et d’avoir chaud. Alors que je pensais à cela, je ressentis un regard intense sur ma personne. Je posais mon verre et je regardais autour de moi, sans avoir qui cela pouvait être au juste. Il y avait tellement de monde dans la salle, que je n’arrivais pas à repérer la personne en question. Je n’avais pas forcément cela, qu’on m’espionne ainsi. Si une jeune femme voulait danser avec moi, il ne fallait pas qu’elle se prive ou qu’elle se bloque avec sa timidité… Non mais qu’est que je racontais ? Quelle personne voudrait de moi pour danser ?

L’orchestre annonça qu’il allait prochainement reprendre les danses. Je regardais une dernière fois autour de moi, avant d’aller chercher une partenaire. Une personne était disponible. Une autre jeune femme aux cheveux longs et blonde qui bavardait avec une autre femme avec des cheveux bruns. Je m’approchais doucement, tout en lissant mon beau costume. Puis, arrivé à sa hauteur, je pris une voix calme et douce pour ne pas leur faire peur : « Veuillez m’excuser de vous interrompre dans votre conversation. Mais, Mademoiselle, auriez-vous l’honneur de m’accorder cette prochaine danse ? » Je m’inclinais doucement vers elle pour lui montrer mes respects. Je ne savais pas si c’était une bonne idée, de trouver des partenaires en folie, sans réellement les connaître. Je me relevais avant de lui adresser un sourire sincère. Je lui tendis ma main vers elle, afin qu’elle puisse la prendre. La musique n’allait pas tarder à reprendre, pour une danse plus calme et douce. « Je me présente, je me nomme Aleran Ward. Ravi de vous rencontrer, Mademoiselle ? » Je voulais qu’elle connaisse mon prénom pour qu’elle soit moins effrayée par ma demande d’invitation à danser avec elle. Je pris un verre d’alcool peu fort pour reprendre des forces. Les femmes méritaient le respect et les compliments. Je n’étais pas l’un de ces hommes qui crachaient sur les femmes et qui les torturaient verbalement leur personne. Ma belle-mère me l’avait déjà fait, donc, je n’avais pas envie de devenir comme elle. En attendant la réponse de la jeune femme, je remarquais que Syrianne dansait avec un homme bien plus âgé qu’elle. OH ! ALORS LA ! Une vague de rage s’empara de moi, mais je fis attention de ne pas le montrer. Mais qu’est qu’elle faisait Syrianne au juste ???

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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Ven 06 Déc 2019, 20:00


Images réalisée par Sergio Suarez; Marianna Yakimova

Le bal des douze Cycles Lunaires


La porte se referma derrière la magicienne, qui retira sa clé de la serrure avec des gestes raides, tel un automate. Nymeria resta immobiles quelques secondes : seule, séparée du couple par cette frontière désormais infranchissable, elle se rappela de respirer, de rester calme et de recommencer à réfléchir. Face à la déchue, la domestique avait été tout bonnement incapable de piper le moindre mot, se contentant de hocher vigoureusement la tête pour assurer qu'elle garderait le silence, gémissant tel un animal blessé lorsqu'elle la menaça de propager une vilaine rumeur à son encontre. Elle avait offert un spectacle bien pitoyable, derrière cette porte. Mais personne ne serait jamais au courant : si elle n'ébruitait pas ce qu'il s'était passé entre ces deux individus, ils n'avaient aucune raison de mettre leur menace à exécution, n'est ce pas ? La gorge nouée, la brune fit demi-tour et marcha à travers le labyrinthe des couloirs. Qu'allait-il se passer, maintenant ? Elle devrait sans doute retourner auprès des autres domestiques, là où on l'attendait pour lui donner une nouvelle tâche. Malheureusement, elle savait qu'aussitôt réapparut, ses collègues lui sauteraient dessus pour obtenir les détails que Caroline aurait refusé de divulguer. Etant une terrible menteuse, elle n'était pas certaine de réussir à garder le secret qu'elle devait à tout pris tuer dans les méandres du passé. Non, il était hors de question de retourner par les cuisines. Nymeria n'avait jamais été connue pour posséder une fierté ou un orgueil développé, c'était même tout le contraire : on faisait difficilement plus humble qu'elle. Mais s'il y avait bien une chose à laquelle elle tenait, c'était à sa vertu et si quelqu'un prétendait la lui avoir dérobé... Elle ne préférait même pas envisager ce que cela signifierait pour sa réputation. L'esprit engourdit, la demoiselle s'arrêta un instant, le souffle court à cause de l'anxiété. Elle avait envie de courir se cacher dans un coin insolite du château - l'un de ceux qu'elle avait découvert en travaillant ici mais où personne ne penserait jamais à aller la chercher- et y rester jusqu'à la fin du bal. Malheureusement, son absence ne manquerait pas de se faire remarquer et l'on aurait tôt fait de le lui reprocher. Elle ne tenait pas à se faire renvoyer à cause de toute cette histoire ! Ne restait donc plus qu'une option : rejoindre directement la salle principale, là où se déroulaient les festivités. Là, elle n'aurait qu'à s'emparer d'un plateau et servir les invités pendant toute la soirée ! Cela la rendrait plus difficilement repérable et lui donnerait un alibi parfait pour échapper aux questions gênantes.

Maintenant qu'elle avait une destination et un plan en tête, il fut beaucoup plus facile pour Nymeria de retrouver une posture plus naturelle. Le rouge de ses joues s'était presque totalement dissipé, bien qu'elle conserva une légère teinte rose. Son souffle et les battements de son cœur avaient retrouvé un rythme normal. Malheureusement, ses pensées dérivèrent bien vite sur des détails que sa conscience avait occulté jusque là. La proximité étrange et pourtant électrisante avec cette Ange Noire... son cœur fit de nouveau une embardée. Avait-elle remarqué son hideuse cicatrice ? La réponse semblait évidente. Il ne pouvait en être autrement. L'avait-elle trouvé laide ? Oui, sans doute. Cette inconnue était tellement... belle. Avec sa peau si lisse et ses cheveux de feu, ses yeux perçants... Même son odeur lui avait semblé délicieusement entêtante. Comparée à cette invitée, la magicienne faisait pâle figure. Une pincée de jalousie étreignit le cœur de la demoiselle, ne pouvant s'empêcher de se comparer à la Déchue.

La domestique déboucha enfin sur la salle du Bal, sortant cette fois-ci de derrière un pilier. La foule impressionna légèrement la brune qui dû prendre quelques secondes pour se donner du courage avant de s'avancer au milieu des invités. Son objectif était simple : aller s'emparer d'un plateau, à l'autre bout de la salle, et passer entre les convives pour leur proposer de quoi se désaltérer. Ses pensées toujours tracassées par ce qu'il venait de se passer quelques instants auparavant, la domestique ne prêta pas attention à l'itinéraire qu'elle emprunta et ne se rendit compte qu'au dernier instant qu'elle venait d'atterrir sur la piste de danse, volant accidentellement la place d'une danseuse.

Post I | 730 mots:


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Ven 06 Déc 2019, 23:06

[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 6 F8pt
Le bal des douze cycles lunaires


« Mouais. » fit-elle après un gros moment de silence. Elle bailla la bouche ouverte – il faut dire que la valse ne rendait pas pratique toute tentative de politesse, même si elle n’en aurait rien eu à foutre dans tous les cas – et fit craquer son cou, une fois à droite, une fois à gauche. « Ouais. En fait je m’en fous. » conclut-elle, après un temps non négligeable. Elle ne le regardait pas vraiment depuis qu’il avait débuté ses explications. Cette valse commençait à l’agacer et lorsqu’elle s’agaçait, elle avait envie de couper des têtes à la hache. Elle aurait pu la faire apparaître là mais… Sérieusement, ne pouvait-elle pas se permettre de faire de la prison si c’était pour terroriser un peu tous ces pingouins ridicules ? Le seul problème n’était pas sa volonté mais l’espèce de neuneu – Jun – qui dansait avec la énième pouffe enrubannée de la soirée. Il n’en avait pas marre sérieusement ? Il ne voulait pas plutôt l’aider à casser la gueule au Léviathan ? Dieu de la Guerre, mon cul oui ! Erza, je t’entends. Raaa ! Insupportable ! Et l’autre là… « T’es vraiment un pauvre con en fait ! » dit-elle à l’adresse de Priam. « Je peux continuer à voir ma sœur, c’est déjà ça ? » Elle donna un coup de menton un peu vif, comme si elle s’apprêtait à lui filer le coup de boule du siècle. « Elle est où ta fierté, Priam ? » Un rictus fit remonter sa lèvre supérieure du côté gauche. « Tu crois que ta sœur va rester avec toi ? Elle s’est déjà barrée visiblement. Sans toi. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est une femme plus forte que tu le crois qui a pas besoin d’être chaperonnée par un mâle. » Elle renifla. « Tu gâches ta vie dans ces Jardins moisis. » Comme elle n’en avait plus rien à foutre de la valse, elle lâcha sa prise sur lui pour lui attraper la mâchoire entre les doigts. Elle posa son front sur le sien. « Tu n’es pas un Ange. Tu es un Réprouvé. Tu peux te convaincre du contraire mais tu ne seras jamais à ta place chez ce peuple ! Ces Anges qui prônent les vertus ne sont que des extrémistes qui vont finir par se faire massacrer. Crois-moi. Leur orgueil à la con va les mener à leur perte et si personne ne s’en charge avant que j’ai fini les affaires qui m’occupent, je vais me faire un plaisir de les raser de la carte. Et tu sais pourquoi, Priam ? » questionna-t-elle. « Parce que les Anges d’aujourd’hui sont corrompus. Ils préfèrent buter les Humains pour qu’ils rejoignent leurs rangs. Ils préfèrent torturer ceux qui pèchent pour en faire des pantins bien obéissants plutôt que de leur accorder la déchéance. Ils préfèrent garder les Déchus ! » dit-elle plus fortement, comme si ça allait suffire à lui ouvrir les yeux. Les Anges, vertueux, préféraient laisser les pécheurs vivre en leur sein. « Tu crois quoi ? Que s’ils n’avaient pas besoin de troupes, ils vous accueilleraient, vous, les enfants des Réprouvés ? Ce peuple qu’ils ont ignoré des siècles durant ? Crois-moi, toi, ta sœur, vous n’êtes précieux que parce que vous êtes rares. Le jour où ils pourront enfanter de nouveau, vous ne vaudrez plus rien. Ton sang est Réprouvé et si tu ne le vois pas, alors tu mérites le Dukaan. Quant à cette Déesse là, Ahena, elle n'est qu'une putain d'invention de la royauté. » Elle ricana. « Tu sais comment je sais tout ça ? Parce qu’Asriel me l’a dit le jour où j’ai effacé sa sale gueule de la surface de ce monde. » Ses yeux rouges étaient figés dans les siens, une étincelle assassine nichée au fond de ses iris. « Quant au reste, si tu n’essayes pas de revenir pour gagner de nouveau la confiance que tu as trahi, tu ne sauras jamais si les Réprouvés pardonnent aux traitres. » Elle pencha la tête en arrière, le fixant d’une manière effrontée. « Mais tu as sans doute trop peur pour subir le regard de tes pairs. »

La musique s’arrêta. Erza s’écarta de Priam en lui tapotant l’épaule comme on tâte le cul d’un âne. « Tu verras que j’ai raison. » lui dit-elle avant de se barrer sans rien demander. Cette soirée commençait à l’emmerder sérieusement. Elle fit les pas requis, juste pour voir la tronche de son prochain cavalier. Un papi se plaça devant elle. Elle se mit à rire. « Ben alors pépé ? Tu t’es perdu ? Tu vas pas pouvoir me guider je crois… Je risque de te péter quelques articulations si je te touche. Tu ne veux pas plutôt t’asseoir et me divertir un peu ? Je viens de danser avec un conard de Réprouvé qui se prend pour un Ange. Les gosses je te jure… Y a des baffes qui se perdent. »

776 mots

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Lun 09 Déc 2019, 18:35

« … » Vraiment, il lui arrivait d’avoir de meilleures idées que celle-ci. Il sourit poliment à ceux qui les regardaient. Il faut dire que la scène avait de quoi étonner. La tête de l’Ange contre son torse, il continuait pourtant de la faire valser, ralentissant la cadence pour qu’elle ne ressente aucune secousse. Il savait parfaitement qui elle voyait à sa place et se disait que l’illusion serait bien amère une fois qu’elle aurait pris fin. Ça faisait un certain temps qu’il n’avait pas entretenu une relation amoureuse simple avec quelqu’un. Il pensa à son Ygdraë une fraction de seconde et préféra chasser la jeune femme de sa tête, des fois qu’elle ne vienne le trouver, sous forme spectrale. Il aurait pu la ramener à la vie. Il aurait pu se foutre de son statut d’Esprit. Mais non. Tout ceci appartenait à un passé révolu et il savait mieux que quiconque que leur histoire jamais ne pourrait trouver un nouveau souffle. La Mort était terrible parfois. Beaucoup d’individus refaisaient leur vie après la perte d’un proche et, quand venait l’heure de leur trépas, ils rejoignaient leur amour passé dans l’Au-Delà. Comment expliquer ? Comment s’y faire ? Il préférait garder ses souvenirs intacts, même s’il avait beaucoup souffert de son décès.

Il baissa les yeux sur l’Ange lorsqu’elle posa l’une de ses mains sur sa joue et embrassa l’autre avec tendresse. Il resta silencieux, la laissant abuser de sa présence. À un moment, il lâcha sa taille pour passer sa main dans ses cheveux. Il pensait à Aylivæ et à la souffrance qui enserrait son cœur actuellement. Il aurait pu l’entraîner, elle aussi, dans un Conte de Fae. Pourtant, il savait que tout avait une fin et Antonija allait bientôt s’en rendre compte. Doucement, il diminua l’effet de sa magie, pour la ramener en douceur à la réalité. La danse allait bientôt se terminer et il devrait la quitter. Lorsque le visage de Maximilien s’effaça pour être remplacé par le sien, il avait déjà fait en sorte de séparer davantage leurs deux corps. Il lui sourit. « Vous êtes attachante. » lui dit-il juste avant de la quitter en déposant un baiser sur son front.

« Bonsoir. » murmura-t-il à l’adresse de sa nouvelle cavalière. Son regard se porta quelques fractions de seconde sur Aimée Waterford qui avait commencé à danser, plus loin. Il reporta son attention sur cette étrange créature. Oh. Il connaissait le principe. Lui-même avait plusieurs clones. « J’aimerais jouer à un petit jeu avec vous, si cela ne vous dérange pas. » En réalité, la dernière partie de sa phrase était présente que pour la forme. Les lumières se tamisèrent et des flocons commencèrent à descendre du ciel. Quelqu'un jouait avec le décor. Nul besoin de se questionner trop longtemps sur l'identité de la personne en question. « Cela vous paraîtra sans doute étrange. Tout ce que je vous demande, c’est de rester silencieuse le temps que je finisse. » Il lui sourit, semblant soudainement amusé. Une douce lueur entoura brièvement la jeune femme. Il fallait simplement établir le lien. À présent que c’était fait, il ne pouvait plus lui expliquer. En réalité, c’était plutôt simple : tout ce qu’il ferait à « Babelda », tout ce qu’il lui dirait, se transmettrait automatiquement à Aylivæ. « Vous savez, je n’aime pas trop que l’on me fuie. » susurra-t-il en posant l’une de ses mains sur la taille de sa cavalière alors que l’autre rejoignait ses doigts. Il caressa le tissu de sa robe patiemment, remontant dans son dos pour la rapprocher de lui. « Laissez-vous faire. » murmura-t-il tout en esquissant les premiers pas, les lèvres proches de son oreille. Ce n’était pas réglementaire mais il faisait en sorte que son comportement passe inaperçu. « Je n’aime pas non plus que l’on ne réponde pas favorablement à mes invitations… » Il ferma un instant les yeux, sa joue venant se coller à celle de Babelda. « Vous me manquez Aylivæ. » ajouta-t-il. Après un petit silence, il continua. « J’aimerais vous proposer quelque chose. » Sa bouche rejoignit la commissure de ses lèvres. « Faites déraciner un sapin et replantez le dans votre salon. Décorez-le et je vous amènerai un présent. Promis, vous ne me verrez pas, sauf si vous le souhaitez. » Il sourit et releva un peu la tête pour pouvoir l’embrasser, ce qu’il fit doucement. « Acceptez de me voir, s’il vous plaît. » soupira-t-il entre deux baisers. Il savait que s'il continuait à la toucher, il deviendrait beaucoup moins patient. Aussi, il finit par s’écarter de ses lèvres. Il sourit au clone de Babelda et fit cesser sa magie. « Merci de votre coopération, Dame Tilluiel. » lui dit-il avec un sourire en coin un peu étrange.

753 mots

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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥
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Bellada Ward
Lun 09 Déc 2019, 19:07


« Et puis, de toute façon, les gens de cette famille ont toujours été... Comment dire... » Bellada marqua une légère pause pour réfléchir à la bonne façon de formuler son idée. C'était quelque peu délicat. Elle voulait faire passer le fond de sa penser sans en devenir médisante ou blessante. Exercice pouvant se révéler complexe puisqu'elle n'avait qu'une piètre opinion de ces magiciens dont elle parlait. « Disons qu'ils ont toujours été particulier. » Oui, particulier, c'était bien. Ce n'était pas méchant à proprement parler mais le flou qui régnait derrière ce terme laissait comprendre qu'il n'y avait pas que du bon. Bien évidemment, cela dépendait de la situation mais, dans ce cas précis, son utilisation ne laissait aucun doute. « Tenez par exemple : l'an passé, lors de la galette des neiges, aucun membre n'a participé aux festivités. Pire : aucun d'entre eux n'a daigner acheter ne serait-ce qu'une part de galette ! » L'indignation dans le ton de la grand-mère laissait sous-entendre qu'il s'agissait là d'une terrible offense. Son avis était déjà tranché sur la question : tout le monde se devait de participer à la Galette des Neiges. Selon ses moyens, bien évidemment, on ne demandait à personne de se mettre dans l'embarras, mais elle trouvait honteux que quelqu'un se refuse à se prêter au jeu. Puisque l'argent était systématiquement reversé à une bonne cause, elle ne comprenait pas pourquoi quelqu'un pourrait se dérober. « J'espère que cette année, ils feront un effort ! » Le sujet de conversation avait légèrement dévié. Bien évidemment, madame Ward avait interrogé le vieux fabricant de baguette sur l'expédition qu'il prévoyait avec les membres de sa famille, mais puisque Gilbel s'était tenu relativement informé sur l'avancé des opérations, elle n'avait pas appris grand chose de plus et s'en était vite désintéressée, entamant des conversations qui lui semblaient davantage intéressantes. Ce n'était sans doute pas le cas de l'homme, qui échangeait parfois des coup d’œil complice avec l'époux de la dame.

« Enfin bon... Parler de tout ça m'a donné un surplus d'énergie ! Mon Bichon, que dirais-tu de retourner danser ? » invita Bellada. « Ma foi, pourquoi pas. » « Et vous monsieur Tuliel ? Que diriez-vous de nous accompagner ? Je suis certaine que nous pourrons vous trouver une charmante partenaire de danse ! » Ce n'était pas vraiment une question. Cela ressemblait davantage à une invitation forcée. D'ailleurs, la vieille magicienne passa son bras par dessous celui de son interlocuteur et le traîna derrière elle. « Que diriez-vous de cette charmante dame ? Je la connais personnellement, c'est une femme charmante. Elle connait particulièrement bien le sujet de la botanique et de l'alchimie. Je suis certaine que vous auriez beaucoup à vous dire, tous les deux. Oh non, attendez, elle s'apprête à danser avec le Compte... Cela fait bientôt sept ans qu'elle essaye de se rapprocher de lui mais ce jeunot est trop candide pour comprendre les signaux qu'elle lui envoie ! Je vous jure, je me demande ce qu'ils ont dans la cervelle, les jeunes de nos jours ! C'était plus simple, avant. Il n'y avait pas tant de chichi ! Les galants hommes invitaient les demoiselles et si elles acceptaient, il n'y avait pas à tergiverser ! Maintenant, il faudrait presque que l'on agite un mouchoir devant leurs yeux pour qu'ils puissent comprendre ce que l'on attend d'eux ! » La vérité n'était pas tout à fait celle énoncée ici, mais c'était le privilège des personnes âgées que de pouvoir prétendre que leur époque était meilleure que celle actuelle. « Alors... Peut-être... Oh, tenez ! N'est-ce pas votre fille, là-bas ? Oh, je n'arrive pas à voir qui est son cavalier, mais il a l'air charmant. » dit la commère et adressant un signe de main à la nouvelle danseuse, tout en montant sur la pointe des pieds pour essayer de reconnaître l'identité du mystérieux danseur.

« Enfin bon, je disais donc... Qui pourrait vous convenir... Oh ! » Une nouvelle fois, le regard de la vieille femme s'était posé sur une cible fort intéressante, éveillant son détecteur à ragot. Aussitôt, elle se retourna vers Gilbel, dont le regard s'était posé sur les mêmes protagonistes. Avec un sourire amusé, il se contenta d'acquiescer avant même que sa femme n'ait à poser de questions. Le visage de Bellada s'illumina totalement lorsqu'elle s'approcha à petits pas rapide du couple qu'elle visait. Sans plus d'explications, elle laissa Barnabé à une place et prit celle à ses côtés. Quelques secondes plus tard, les partenaires changèrent et la magicienne se retrouva avec celui qu'elle avait convoité. « Bonjour. » salua-t-elle avec un grand sourire tout en exécutant la courbette d'usage. Elle s'approcha ensuite du jeune homme. « Dites-moi, vous êtes bien accompagné ce soir... Comment se porte la Marquise ?  » demanda-t-elle avec curiosité.

Gilbel, quelques mètres plus loin, esquissa un sourire face à la réaction de sa partenaire. Il avait entendu parler des tensions entre les deux peuples, comme tout le monde. « Ma foi... Il est parfois difficile de voir les petits oiseaux quitter leur nids... » dit-il simplement. « Ceci dit, je ne serais pas contre l'idée de regagner le buffet... Je ne suis plus un aussi bon danseur qu'autrefois et j'apprécierai assez de garder mes vieilles rotules intactes ! » Le Ward glissa un regard dans la direction de sa femme. Cette danse l'obnubilerait assez pour qu'elle ne fasse pas attention à lui. « Bien, je ne suis pas aussi doué que mon épouse pour raconter des anecdotes intéressantes alors... Que diriez-vous plutôt de boire un bon coup ? » Il avait repéré des bouteilles d'un vin qu'il n'avait pas les moyens de s'offrir et rêvait de pouvoir s'en servir sans supporter les remontrances de Madame.
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
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◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mar 10 Déc 2019, 00:59

Un frisson coula le long de la colonne vertébrale de l'Abjecto en sentant les bras du Vampire l'enserrer. Elle ne pouvait rien faire d'autres que se laisser faire en silence. Un silence qu'elle conservera longtemps encore. Le peu de force qu'il lui restait, elle l'avait épuisée en chassant et rudoyant la Magicienne. Sur le canapé, elle n'osa pas le regarder dans les yeux. Pas immédiatement. C'est lorsqu'elle sentit à nouveau sa présence contre elle qu'elle relevait la tête dans sa direction. Cette posture, ce regard... Cette tonalité dans la voix. Il n'avait rien à voir avec le Sorcier à l'allure antipathique avec lequel elle avait commencé à danser. A présent tout chez lui semblait être volupté. A nouveau un frisson glissa sur sa peau au fil du parcours des doigts du Prince Noir sur son corps, son regard se fichant dans celui du Vampire. Pas Effrayée ? Ce serait mentir que de dire que ce n'était pas le cas après s'être sentie si proche de la mort... Elle baissa un instant les yeux vers la plaie qui se résorbait avant de les relever vers lui. La Magie Bleue ? Comment ?... Sa réflexion n'alla pas plus loin, interrompue par la proximité que le Chasseur instaura à nouveau. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration, forte et irrégulière, à l'image des battements de son cœur qui irriguait avec difficulté son corps de ce sang qui lui avait été retiré. A moins que cette réaction ne soit en plus causée par ce rapprochement qu'elle ne maîtrisait pas et ces caresses langoureuses imprévues.

Lors de ses premières révélations, son regard s'ouvrit comme deux soucoupes avant de se tourner dans sa direction, sans qu'elle ne fasse pour autant un seul mouvement. En Ange ? Sérieusement ? Une potion capable d'annihiler l'anti-magie lui semblait totalement fantasque, mais alors qu'elle soit capable de changer l'essence même d'une personne... Elle aurait traité l'homme de fou d'imaginer que ce soit seulement possible s'il n'était pas s'agit du Prince Noir. Puis elle affirma d'un simple signe de tête lorsqu'il évoqua sa condition actuelle. Un aperçu, c'était peu dire. Comment avait-il fait cette fois-ci ? Encore une potion ? Non, elle l'aurait vu... Elle se pinça la lèvre, retenant la question. Il l'avait dit, elle en savait trop. Et la façon dont il était passé 'd'Ange' à 'Vampire' devait être un autre secret qui n'était pas sensé être ébruité. Elle gardait donc le silence, malgré l'insatisfaction qui ressortait de cette information manquante. Alors son cœur manqua un battement. « Adam ? », rétorqua-t-elle surprise dans un souffle. Puis elle se souvint et son regard ne quitta pas le Prince Salvatore des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse des lieux. Elle s'effondra alors sur le canapé, s'allongeant sur ce dernier, épuisée, avant de porter la main à son cou, là où, quelques minutes plus tôt, un cicatrice était encore bien visible et sensible.



Portée en silence dans la mélodie et la valse, l'Ange sentait à chaque seconde la pression  de sa précédente danse s'égrener. Une valse dont elle profita pleinement avant un désenchantement qu'elle n'imaginait pas à cet instant. Tandis qu'elle était plongée dans son illusion, elle sentit Maximilien se défaire de cette proximité qu'elle avait établie. Elle releva alors son visage vers lui, pas vraiment surprise mais plutôt intriguée de cette réaction. Depuis tout à l'heure elle l'était. Puis, entre gêne et confusion, elle détourna finalement son regard du sien tandis que l'illusion s'effaçait. Elle avait été idiote. Elle s'était laissée bêtement bernée par une douce chimère. Pourtant elle avait parfaitement vu qui était son cavalier au début de cette danse. Cependant, elle avait tout de même plongé les deux pieds joints dans ce mirage qu'il avait créé, sans même prendre la peine de réfléchir à la probabilité qu'une telle chose puisse se produise réellement. Instinctivement elle ferma les yeux lorsqu'il se pencha pour déposer un baiser sur son front avant de le regarder s'éloigner. Elle avait été ridicule, n'est-ce pas ? En voyant son nouveau cavalier s'approcher elle se tourna rapidement vers lui et lui adressa une révérence avant d'ajouter « Pardonnez-moi. J'ai besoin de me retirer quelques instants. ». Puis elle s'éloigna rapidement de l'homme et de la piste de danse, remettant nerveusement une mèche en place. Elle se sentait ridicule oui. Et pourtant, cet unique mot qu'elle avait adressé au Prince des Cauchemars, elle ne le regrettait pas car il était sincère. Même si elle avait besoin de mettre son esprit au repos après avoir subit un tel rodéo d'émotions depuis le début des danses, au fond d'elle elle se sentait réellement moins oppressée que depuis que le Prince Noir l'avait abandonné. Elle se tourna en direction des danseurs à la recherche de son Protégé. Le vrai cette fois-ci. Alors que les premiers flocons commençaient à tomber dans ses cheveux, elle le vit enfin dans la lumière tamisée et fronça des sourcils en voyant la chevelure flamboyante de l'Asmodée qui se trouvait à ses bras.
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Priam & Freyja
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
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Priam & Freyja
Mar 10 Déc 2019, 11:55


L’insulte le percuta : il dut faire un effort monumental pour ne pas arrêter de danser et rester là, mortifié. Oh, il était pourtant coutumier des revirements soudains des Réprouvés. Peut-être en avait-il perdu l’habitude à force de vivre loin d’eux ? Peut-être que son trouble était dû au fait que c’était sa souveraine qui s’adressait à lui ? Il avait la sensation absolument désagréable de se faire passer un savon par sa mère – en plus imposante et beaucoup moins attachée à lui. Les sourcils froncés et la mâchoire serrée, il dardait sur la Dovahkiin un regard dans lequel baignaient la crainte qu’elle lui inspirait à cet instant, la colère qu’elle éveillait et le respect qu’elle suscitait en temps normal. Avec brutalité, elle arrêta la danse et lui attrapa le menton ; par réflexe, il ferma les yeux, avec la pensée qu’elle allait peut-être lui broyer le crâne. Il l’avait énervée. Il aurait pu utiliser le Sanctuaire d’Ahena, mais il n’en avait pas encore le réflexe. Lorsqu’il y repenserait plus tard, il s’en féliciterait même : les Réprouvés n’étaient pas connus pour leur amour de la magie, et leur reine ne faisait pas exception. Il aurait probablement aggravé son cas. Tu n’es pas un Ange. Tu es un Réprouvé. Les paupières à nouveau ouvertes, son front contre celui d’Erza, il scrutait ses yeux rubis, pris au dépourvu. Son cœur bombardait sa poitrine et un souffle léger enlaçait ses organes et les réchauffaient. Les rayer de la carte ? Les sourcils haussés, il doutait d’avoir bien entendu. Il savait pertinemment que les relations entre les deux peuples avaient connu de meilleurs jours… mais de là à déclencher une guerre ouverte ? De là à vouloir les exterminer définitivement ? Les révélations de la blonde éclairèrent peu à peu sa prise de position, tandis qu’elles plongeaient l’esprit du jeune Ange dans un tourbillon d’incertitude. Il savait que les rangs des Déchus peinaient à gonfler, que les Ailes Blanches avaient toujours méprisé leurs enfants Bipolaires et que leur revirement politique n’était dû qu’à des intérêts démographiques – et probablement militaires, comme le soulignait Erza. Mais tuer des Humains ? Rejeter les Anges venus des terres réprouvées s’ils retrouvaient une façon de procréer entre eux ? Inventer une divinité ? Il ne croyait qu’aux Zaahin, mais il était évident que la population des Jardins vouait un culte à Ahena, y compris Laëth. « Comment…? » débuta-t-il avant qu’elle ne poursuivît sur sa lancée. Asriel. Ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’entrouvrit. L’assassin n’avait jamais été retrouvé et aujourd’hui, plus personne ne semblait prêt à poursuivre les enquêtes. Le peuple angélique avait bien d’autres préoccupations, avec le départ de son roi – l’Ultimage revenue allait-elle dire quelque chose à son sujet ? –, l’apparition de Démons aux ailes immaculées, la lancée des expéditions… Il ne quittait pas du regard les iris rougeoyants de la Dovahkiin, et ce qu’il y voyait annihilait lentement tous ses doutes. C’était bien elle. Elle l’avait fait. Elle avait tué l’Elue des Cieux. Pourquoi se découvrir maintenant, devant celui qu’elle percevait comme un traître et promettait déjà au Dukaan ? Elle avait l’air de se moquer que quelqu’un les entendît ; elle avait l’air sûre de son coup. Dès que sa provocation fut jetée, il affirma avec impulsivité : « Non. Je n’ai pas peur des miens. » Mais Tûl avait été catégorique, et il imaginait que bien d’autres auraient la même réaction. Il ne pouvait pas retourner chez lui, pas maintenant, pas avec ses capacités. Il se ferait tuer. Il n’avait pas peur de mourir – la mort n’était pas une fatalité et rejoindre les Zaahin était toujours un honneur – mais il n’en avait aucune envie. Il voulait vivre. Faire ses preuves. Faire honneur à son peuple, même si cela signifiait vivre loin de lui pour un temps. Alors que la musique s’étouffait dans le brouhaha des pas, Erza lui donna quelques tapes sur l’épaule et lui asséna une dernière phrase. Tu verras que j’ai raison.

L’Okan demeura immobile, au milieu de la piste de danse. Il était secoué par tous les secrets qu’elle lui avait révélés et par les sous-entendus qu’elle avait glissés. Son instinct lui criait de la croire quand sa raison rechignait à lui accorder du crédit. Lorsque les notes reprirent leur valse, il fit preuve de bon sens et se redressa. Porté par l’élan des autres danseurs, il se déplaça machinalement jusqu’à sa prochaine cavalière. Sa robe ébène rehaussait ses courbes avec insolence. Une aura envoûtante se dégageait d’elle. Encore perturbé par le monologue d’Erza, il ne remarqua ni sa coiffure malmenée ni le suçon qui tachait son sein. Il lui semblait qu’elle avait dansé avec l’Humain qu’il avait reconnu, quelques minutes plus tôt. Il voulut lui prendre la main et se rendit compte que la sienne tremblait un peu. « Désolé. J’ai eu une discussion un peu mouvementée. » Euphémisme. Il ferma les yeux un instant, avant de revenir à elle. « J’espère que vous passez une bonne soirée. » Il n’avait pas le temps de réfléchir à ce que la Réprouvée lui avait dit. Pour se ressaisir rapidement, quoi de mieux que d’entamer une conversation banale ? S’il avait su. « Qu’est-ce qui vous amène ici, si ça n’a rien d’indiscret ? »

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
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◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Mar 10 Déc 2019, 17:43

La Marquise de Nylmord gratifiait son Ange Gardien d'un sourire assez amusé. Le sous-entendu était évident et sans doute était-elle égoïste d'ainsi le mettre en garde en le pressant. Elle-même ne se sentait pas spécialement contrainte par le temps, ne souhaitant pas que tout aille trop rapidement entre eux maintenant que tout était dit. Seulement, si personne ne contraignait Neah à prendre une épouse, ce n'était pas son cas. Parvaneh avait attendu que la Kaaezi retrouve l'entièreté de son intégrité après son long sommeil, ses expéditions et ses prérogatives étrangères avaient sûrement contribué à retarder sa question, mais celle-ci était revenue plusieurs fois. Elle lui avait même suggérer l'envoi d'une liste de prétendants potentiels. Pour ne pas la brusquer avec un refus, l'Humaine avait acceptée distraitement, en promettant de regarder cette dernière attentivement. Les hommes lui couraient après pour tout. Ses titres, ses biens, sa renommée. Peut-être pour sa beauté, encore qu'elle se considérait acceptable, sans être détestable. Tant qu'elle n'avait aucun engagement concret, tout le monde la voyait libre et son amour avec son Ange n'y changerait rien. Après tout, les Humains pouvaient si aisément changer d'avis. Elle regardait Neah, qui penchait sa tête sur le côté avec un air interrogateur. Pourquoi changerait-elle d'avis ? C'était lui qu'elle aimait. C'était avec lui qu'elle voulait se marier et avoir des enfants. C'était la décision pour laquelle aucun doute n'était permis. Évidemment, quand ses pas la ramèneraient vers les siens, probablement devrait-elle adopter, mais ce ne seraient pas ses héritiers. Mancinia devait être prudente. Elle n'était pas invincible.

De quoi voulais-tu me parler avec que le Comte nous interrompe ?

Sans doute l'Ange se figurait-il que ses songes étaient tournés vers sa demande première. Elle sourit, lui dissimulant ses pensées. Neah était au courant de ses aspirations à l'égard de leur couple et elle savait qu'il partageait ses envies. Il attendait seulement le bon moment. Et les derniers événements ne lui donnaient pas tort.

Nous pourrions en reparler plus tard ?
Comme tu le sens.

Mancinia vit un regard accusateur dans le flot de danseur, notamment la partenaire du Prince Noir. Mancinia eu un sourire volontairement méprisant, sans qu'elle ne sache si l'arrogante l'avait vu. Ses yeux se posaient ensuite sur un homme d'un âge respectable qu'elle reconnut presque instantanément, on lui en avait fait une large description, ainsi que de ses talents de constructeur. L'Humaine sentit les doigts de son Ange lui effleurer la main, tandis qu'il s'éloignait.

Tu me laisses ?
J'ai envie de danser. Et tu as l'air concentrée sur plusieurs choses.

Il lui fit un clin d'oeil. Décidément, Neah était sans doute le meilleur Gardien envisagé pour ce Lien. Elle-même prit donc une autre direction et vint se mettre près du concerné.

Bonsoir, sourit-elle.

Elle relevait son regard un instant. Le Prince Noir semblait avoir disparu de son champ de vision. Dommage.

Vous êtes Barnabé Tilluiel ? J'ai beaucoup entendu parler de vous.

Le Chevalier de Sirigon avait sa réputation, il fallait l'admettre.

Neah avait quitté Mancinia et l'avait vu prendre la direction d'un interlocuteur qui l'intéressait. Elle ne craignait rien ici, mais l'appréhension lui nouait l'estomac. Les marques de la Nuit Pourpre demeuraient dans son esprit. Une Guerre et une décennie plus tard ne lui ferait certainement pas oublier qu'elle avait été poignardée dans l'enceinte du Palais, alors même qu'on lui remettait un titre. Depuis, il estimait les Bals de l'Ultimage relativement maudits. Peut-être était-ce la raison pour laquelle son Humaine avait été bénie de Sympan ? Il le savait depuis longtemps, mais cette vérité lui donnait toujours une drôle d'impression. Si on découvrait qu'un être fait d'antimagie était capable d'une magie aussi impressionnante risquait de la mettre en danger. Évidemment, elle n'était pas assez stupide pour en faire usage par arrogance. Il ne devait pas trop s'en inquiéter. D'un autre côté, le Capitaine gardait un oeil sur un Ange non loin. Il trouvait assez curieux que Priam Belegad soit une connaissance de l'Asmodée. On ne pouvait pas non plus mettre cette rencontre sur un éventuel esclavage sur les Terres Blanches, ce dernier ayant grandi chez ces rustres de Réprouvés. Ses soupçons avaient été réfrénés par l'idée du hasard, mais cette seconde entrevue le laissait d'autant plus perplexe. Peut-être devrait-il le mentionner à l'Imperio. S'il y avait un espion à la solde des Réprouvés, voire des Démons, dans leurs rangs, cela ne pouvait pas rester impuni. Peut-être qu'il le convoquerait pour une entrevue à Yüerell. Sa soeur faisait partie des explorations et sous couvert de lui donner quelques nouvelles, pourrait lui demander discrètement ce qu'il en retournait. Et il aviserait sa décision ensuite.

Les Démons. Azmog. Neah s'arrêtait. Il n'était pas venu. Ou pas encore. Cet être qui aimait fait des apparitions remarquées et qui pourchassait l'Ultimage pour la détrousser dans un coin aurait-il vraiment été absent d'une telle occasion, surtout là où les têtes couronnées devaient s'afficher pour maintenir un semblant de cohésion ? C'était étrange. Est-ce que ce que lui avait dit la Démone était vrai ? Cette mission de démêler le vrai du faux lui avait été décerné. C'était son travail. Il observait Priam se balader dans la salle. Hum. Une dame d'un certain âge vint le saluer, l'interrompant dans ses songes et l'Ange lui répondit respectueusement à son tour en s'inclinant légèrement vers l'avant. Il y réfléchirait plus tard.

Comme vous le voyez, la Marquise comme un charme.

Ça l'amusait. Ils étaient au courant des rumeurs. Mancinia lui avait même admis en entretenir quelques-unes. Il lui tendit le bras pour l'inviter à prendre part à la seconde danse.

J'espère qu'une dame aussi charmante n'est pas venue seule !

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[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 6 Chriss10
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Babelda
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Babelda
Mar 10 Déc 2019, 18:58


Images réalisée par Sergio Suarez; Marianna Yakimova

Le bal des douze Cycles Lunaires


Babelda reposa sa coupe de champagne sur le plateau de l'un des domestiques qui passait près d'elle. Seule, elle avait passé le temps en flânant entre les invités, laissant ses oreilles traîner distraitement entre les conversations. Elle s'amusait des commentaires des uns, des rumeurs colportées par les autres. Son peuple possédait de nombreuses qualités mais la tendance que les siens avaient à apporter de l'importance aux histoires, aux rumeurs et aux apparences était quelque chose qui la dépassait. Elle-même n'y portait que très peu d'importance. Elle préférait davantage la compagnie d'un bon livre pouvant lui fournir des données et des histoires véridiques plutôt que de participer à ces ramassis de mensonges dont il devenait difficile de tirer le vrai. Sans doute était-ce un tort. Mais elle se contentait habituellement bien de sa solitude. Ce soir néanmoins, elle s'était laissé avoir. Sans s'en rendre compte, elle s'était autorisée à boire quelques coupes de trop, et fut prise de la soudaine envie d'avoir de la compagnie. Elle chercha un instant son père avant de se raviser : il lui avait fait comprendre qu'elle devait faire des efforts pour apprendre à se lier avec les inconnus. Après tout, il ne tarderait pas à quitter le territoire magicien et, à ce moment là, elle ne pourrait plus compter sur lui pour l'aider. Elle devait trouver la solution par ses propres moyens. L'esprit étonnement détendu, elle décida de prendre place sur la piste de danse. Là au moins, elle n'aurait pas à trop réfléchir à la bonne façon d'aborder quelqu'un. Le destin choisirait pour elle qui serait son cavalier et elle s'en contenterait.

La magicienne sourit nerveusement au brun qui se présenta à elle. « Bonsoir. » répéta-t-elle en écho à la salutation de son cavalier. Il était impressionnant. Séduisant et charmant. Pourtant, quelque chose clochait. Elle avait l'étrange impression de le connaître sans parvenir à se rappeler l'endroit où elle aurait pu rencontrer une telle personne. « Je... Hum... » La jeune femme gloussa d'une façon qui lui était fort peu naturelle. « D'accord. » dit-elle en se pinçant les lèvres, acceptant l'étrange requête de son partenaire. Aussitôt, la fidèle de Coleya fut entourée d'une lueur. Une fois encore, la femme eut du mal à contenir un rire nerveux. Avait-elle bu à ce point ? D'accord, elle se sentait légèrement plus enthousiaste que d'habitude à l'idée de rencontrer des inconnus, mais elle n'avait pas cru en être arrivé au point d'halluciner des choses... La situation était plus préoccupante qu'elle ne l'avait imaginé. Elle retrouva néanmoins son calme et le silence lorsque l'homme s'approcha d'elle et se mit en position pour la danse. S'ensuivit une longue minute où elle ne fut plus maîtresse de son corps, trop abasourdie pour protester ou parler. Lorsqu'elle entendit son nom, elle esquissa un sourire. « Je n'ai pas vraiment fait grand chose. » articula-t-elle, sa tête tournoyant de questions. « Est-ce une habitude que vous avez de prendre vos cavalières pour d'autres demoiselles ? » Elle était bien loin du compte et n'avait absolument pas compris ce qu'il s'était passé par son intermédiaire. « Sans oublier de les embrasser, quelques secondes seulement après les avoir rencontré ? » Babelda fut secouée d'un nouveau rire, léger. « Et... ça marche vraiment, cette technique ? » voulut-elle savoir. Elle était curieuse de la réponse. Ou peut-être pas. Elle ne savait pas vraiment. « Mmh... Vous me rappelez quelqu'un... » dit-elle en penchant la tête sur le côté. « Vous êtes connu ? » demanda-t-elle bêtement. Elle n'avait toujours pas compris à qui elle avait affaire, bien que son impression de connaître son cavalier se soit renforcée. « Je... Je parle trop, n'est ce pas ? » demanda la magicienne, sentant le rouge lui monter aux joues. Elle était bavarde, beaucoup trop. Elle n'aimait pas cela, ça lui donnait l'impression d'être une idiote. La jeune femme soupira avant d'esquisser un sourire désolé puis de se concentrer sur la danse.

Barnabé bomba le torse et sourit. « Lui-même, ma chère dame. » Le magicien sentit son corps trembler sous l'effet de l'anti-magie de son interlocutrice, dont il n'eut aucun mal à deviner l'identité. Il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir se baisser pour adresser un baise-main à l'Humaine. « C'est un honneur de faire votre connaissance. Si mon nom a été porté à vos oreilles, permettez moi de vous assurer que le votre m'a été rapporté plus encore. » Qui sur les terres magiciennes n'avait pas entendu parlé de la nouvelle Marquise du Nylmord ? « Permettez-moi d'émettre une curiosité personnelle : par quel biais avez-vous entendu parlé de moi ? » demanda le vieux mage. Les possibilités n'étaient pas des plus nombreuses mais il ne voyait pas comment cette dame de renom avait pu entendre parler de lui. Sans doute était-ce à cause de sa nièce, avec qui il partageait le nom Tilluiel. [/color]»
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Merci Kyra nastae

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Pulsar Verhoeven
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Mar 10 Déc 2019, 19:30

Pulsar regardait la Souveraine danser avec le Prince Noir. Décidément. Ces Sorciers étaient vraiment là où on s'y attendait vraiment le moins. Il but son verre d'une traite en repensant aux dernières rencontres qu'il avait eu avec ce peuple. Il aurait mieux valu que le Comte ne s'en souvienne pas. Certains étaient vraiment embarrassants et avaient été provoqués en raison de sa scolarité. Il espérait ne plus revivre tout ça et il se promettait de refuser quoi que ce soit en rapport avec les Mages Noirs. S'il voulait épouser June, les Hautbourg n'apprécieraient pas sa proximité avec ces engeances. Et dans un sens, tant mieux. C'était peut-être bien de maintenir des relations diplomatiques et d'accepter les anciens Sorciers devenus Magiciens, mais cela est et demeurera une entende cordiale. Aucune amitié profonde ne les unirait. Le Magicien regardait un peu les alentours. Le Roi Caliel ne semblait pas être présent. C'était assez étrange pour être souligné, compte tenu de la réapparition de la Reine après une longue période de convalescence. Le Magicien reposait son verre sur un plateau, se retournant vers June pour, éventuellement, l'inviter à danser. Seulement, son regard fût attiré par une autre personne, qui avançait vers lui en le coupant dans son élan. Finalement, la soirée promettait d'être mouvementée.

Majesté.

Pulsar s'inclinait doucement vers l'avant. Sans doute un peu trop, mais l'appréhension faisait monter son anxiété vers un sommet qu'il n'aurait pas cru possible. L'Ultimage se trouvait devant lui et s'avérait être sa cavalière. En se redressant, il essayait de faire illusion quant au fait qu'il était parfaitement à l'aise, mais sans doute celle-ci se briserait rapidement sous des yeux aguerris. Le Comte serait ainsi son dernier cavalier. Un honneur.

Je comprends.

Que dire d'autre en pareilles circonstances ? Ce n'est pas comme s'il allait faire une crise et rouler sur le carrelage. Les notes de la prochaine musique se mirent en place et après un dernier coup d'oeil à June, qui l'encourageait du regard, ils prirent position. Elle lui demandait de confirmer son identité. Cela ne l'étonnait pas qu'elle connaisse les nobles familles, mais de là à connaître son prénom personnellement...

Oui, Majesté.

Avant de faire mention de son travail. Encore plus stressant. Il se crispait assez, mais la proposition était alléchante. Organiser ainsi un Bal Royal serait la consécration d'une ambition certaine. Lui qui s'était lancée dans cette activité parce que l'organisation lui plaisait et que ses premiers essais avaient été concluants. Est-ce pour cela que l'Ultimage le connaissait ?

Ce serait un grand honneur.

Lorsque la dernière circonvulsion et la dernière note émise, Pulsar s'inclinait respectueusement pour prendre congé de l'Ultimage qui s'en retournait aux affaires du Royaume. Il n'en prenait conscience qu'a son départ, mais ses son corps tremblaient légèrement. Il avait besoin d'un verre. Comme nombreux dans cette salle, l'homme se demandait certainement à quoi ressemblait-elle sous son voile, mais cela ne changeait rien à son allure royale. Lui parler le faisait sentir comme un bébé ignorant de tout. C'était désagréable.

June et Élisandra regardaient Pulsar danser avec l'Impératrice Blanche. Plus qu'une pointe de jalousie, la Magicienne ressentait de l'admiration et de la fierté pour son compagnon. C'était vraiment inespéré d'avoir une telle chance ce soir. Elle souriait en regardant la valse. Elle n'était pas peinée de ne pas avoir de cavalier, cela lui permettait de regarder le spectacle sans crainte d'être dérangée. Et cela permettait à la Noble de commenter sans trop se faire entendre des alentours.

Pulsar est meilleur cavalier que le Prince Noir.
Tu m'étonnes ! rit Élisandra. Il est tellement plus mignon !

June fit une moue désapprobatrice. Son amie tendit la main pour lui pincer gentiment la joue en riant.

Je ne te le volerais pas, c'est promis.
Tu as intérêt ! rit-elle à son tour.

Son observation fût néanmoins interrompue par l'arrivée d'un homme assez galant, venu lui demander une danse. Élisandra la regardait en biais.

Avec plaisir, messire, répondit-elle en s'inclinant respectueusement. Je te laisse, Élisandra, nous nous retrouverons plus tard.

Un mot d'encouragement parvint à ses oreilles tandis que la danse suivante démarrait.

June Hautbourg, se présenta-t-elle en entamant les premiers pas. Vous êtes Messire Waterford, c'est bien cela ? J'espère que le Bal se passe agréablement bien pour vous.

Dommage que sa promise soit aux bras d'un autre. Cela lui aurait sans doute fait du bien d'avoir un visage rassurant devant lui plutôt qu'une étrangère. Cela ne le dérangeait pas, mais sa précédente danse l'avait un peu secoué, manquant presque la politesse d'oublier de lui répondre. Une seule valse avait suffi à le mettre dans cet état. Aimée. Elle devait l'être par les siens et sûrement par d'autres vu sa beauté.

Pulsar Verhoeven.

Pas le temps de se reposer, sa réputation pourrait en pâtir. Surtout s'il refusait une danse à une autre dame après avoir valser avec l'Impératrice Blanche. Cela la desservirait aussi. Cette dernière l'interrogeait sur sa fréquence à ce genre d'événements. C'est vrai que ce serait idiot de se laisser alors que dans la haute société, ces soirées étaient monnaies courantes.

J'en organise, sourit-il. C'était un simple passe-temps, mais force est d'admettre que c'est quelque chose que j'apprécie.

Sa prochaine demande fût interrompue par la musique et ils s'élancèrent au milieu des autres convives. Dame Waterford semblait agréablement apprécier les environs et l'hospitalité de son peuple.

Il existe des lieux incroyables propres à chaque race. Avez-vous beaucoup voyager ?

Pulsar sourit devant sa taquinerie.

Je voyage au nom de ma Famille en ce moment. Lorsque mes études seront achevées, ce sera probablement en mon nom. Et vous-même ?

Le Magicien trouvait leur danse agréable. Elle maîtrisait les codes traditionnels, plutôt lents et doux. Aimée Waterford semblait assez flexible sur la question. Une agilité qui ne trompait pas.

Vous êtes une bonne danseuse. Vous aussi devez avoir l'habitude de ce genre d'événements.

L'image de la Marquise de Nylmord s'imposait vaguement dans son esprit.

À moins que vous ne subissiez un entraînement militaire ?

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Mar 10 Déc 2019, 19:57

Monika Hautbourg, se présentait-t-elle. Ravie de faire votre connaissance, messire.

Monika eu une révérence respectueuse devant le Professeur Pendragon. Ce devait être un homme infiniment intelligent pour enseigner ainsi à Basphel, la Magicienne en était soudainement très impressionnée. Valentine n'était pas tombée sur n'importe qui. Cette dernière semblait d'ailleurs ravie de la voir, sûrement pour ne pas être laissé seule devant cet inconnu dont elle lui avait tant parler, la complimentant et demandant s'y elle s'était faite à sa tenue, relativement encombrante pour des personnes n'ayant pas l'habitude.

Je m'y suis rapidement habituée !

Leur conversation est soudainement interrompue par l'entrée de la Souveraine. Le coeur de la jeune femme manquait un battement, presque heureuse de la savoir en bonne santé après les terribles rumeurs qui avaient courues sur son compte, puis son visage s'assombrit en regardant ce ... cet Elias. C'était terrible que l'Ultimage soit contrainte à s'abaisser à danser avec cet homme. Il était tellement vieux ! ...Bon, la Souveraine n'était pas jeune non plus, mais les traits de son visage étaient bien trop fantasmés pour y prêter un intérêt. Esodie lui avait dit qu'elle incarnait l'amante nocturne de bien des personnes. Ça la faisait un peu rire. Bien entendu, la jeune femme aurait été sotte de nié son aura écrasante, mais était-ce réellement une femme sous se voile ? D'un coup d'oeil vers Valentine, elle vit que cette dernière était sous le charme du Professeur. Cela la fit rire intérieurement. Non pas de moquerie, mais de l'évidence. Quant à lui, il était surprit de la proximité des Mages Blancs et des Mages Noirs, alors, tandis qu'elle reportait son attention sur la piste de danse, elle dit ;

Nous ne le sommes pas. C'est seulement pour préserver les apparences.

La demoiselle était amère, mieux aurait-il valu que tout les sépare pour éviter de briser des familles. Les musiques s'élevaient doucement dans les airs et ce dernier pris congé. Valentine fit de même. A peine retrouvée, c'était l'heure de se quitter. Monika espérait la revoir plus tard, quand les festivités se seraient calmées. C'est alors qu'un homme vint à sa rencontre, un certain Nefraïm Lemingway. Ce dernier la surprit de part sa politesse et elle lui offrit son plus beau sourire.

Monika Hautbourg, dit-elle dans une révérence avant de poser sa main sur son bras. Je vous en prie, c'est un plaisir !

Quelle chance d'avoir une personne aussi prévenante pour une danse au sein du Palais Royal. Durant quelques années, Monika avait profiter des meilleurs enseignements et avait eu le loisir de fréquenter quelques réceptions prestigieuses. Ceci dit, son cavalier semblait avoir un peu du mal avec les habitudes de son peuple, alors la Magicienne ralenti le rythme, se calant sur le sien. Elle était habituée avec la Marquise, à qui elle avait eu la chance et l'honneur d'enseigner. Elle chassait rapidement la pensée de ses mains dans les siennes.

En effet. Et vous-même appartenez aux Lemingway.

Sa présentation avait suffi pour comprendre qu'il était issu d'une lignée reconnue. Sans doute se comprenaient-ils malgré les différences raciales, glissant ensuite vers un sujet plus délicat la concernant. Une de ses connaissances méprisait les Sorciers. Qui ne les méprisaient pas ?

Des personnes pleines de sagesse.

Monika sourit. Elle les détestait. Elle essayait de s'en convaincre pour mieux détester ce père qui les avaient abandonnées. Avant de lui apprendre qu'une espionne se cachait parmi eux.

Oh.

Elle était songeuse.

Prétendre détester les Sorciers pour mieux cacher les tares familiales, n'est-ce pas ?

L'Ange eu l'air curieux en lui demandant comment tout se passait sur les terres où elle travaillait. Ce dernier avait probablement entendu son lieu d'origine, où tout du moins, son lieu de résidence actuel. Ils observèrent presque ensemble Mancinia et son Gardien, dans les bras l'un de l'autre. Ils avaient l'air si complice. Monika était consciente d'avoir peu de chance devant la puissance écrasante de leur Lien, mais ... Ça lui convenait. Un secret solidement conserver.

Tout se passe admirablement bien. La Marquise se charge de ses terres avec une dévotion rare. Elle succède à un homme très cher dans nos coeurs, autant dire que la tâche n'était pas aisée...

Monika secouait la tête.

L'antimagie a tendance à effrayer les gens, mais passé les premières perturbations, on finit par s'en habituer. Nombreux sont les habitants qui la craignait, mais ils sont autant à la soutenir désormais, surtout après ce qu'il s'est passé...Sa blessure...

La Magicienne eu un frisson, avant de se ressaisir.

Je suis ravie qu'elle s'en soit remise. Un vrai miracle.

Elle sourit faiblement, démontrant son attachement évident envers cette femme.

Et vous ? Avez-vous eu des nouvelles des explorations ? Nous sommes tous un peu curieux de savoir comme ça se passe !

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Mer 11 Déc 2019, 17:31


Le bal des douze Cycles Lunaires
[Aylivæ & Karsath]

« Les passes-temps se transforment souvent en de véritables vocations. Si le cœur vous pousse sur cette voie, sans doute devez-vous y persévérer… » Elle souriait doucement. « Verhoeven… » Aimée marquait une pause. « C’est un nom qui vous a apporté la reconnaissance dès votre naissance. Cela ne vous enchanterait pas davantage qu’il soit connu pour la renommée de vos soirées ? » La blonde hocha doucement la tête. Une mèche pâle s’échappa de son chignon travaillé, donnant plus de naturel à sa coiffure. « Je ne peux qu’être d’accord. Ce monde regorge de contrées magnifiques – excepté celles des Mages Noirs qui sont d’une mortelle laideur. » finit-elle sur le ton de la plaisanterie. Elle sentait un trait d’humour lui parvenir mais se retint. Ses blagues étaient parfois désastreuses. Entourée d’un si large public, elle préféra ne rien dire et revenir sur la conversation. « Je n’ai pas le pied fixe, en effet. J’ai beaucoup voyagé. Pas assez, encore. » Elle égara un court instant ses pupilles pour regarder les autres danseurs. « Cela dépend. Le nom d’une grande famille peut parfois aider. » Conrad n’était pas loin. Elle eut une légère moue. Ne lui avait-elle pas dit de s’éloigner ? « Je vais bientôt me marier. Un Deslyce. Une dynastie qui n’est pas méconnue. » Ses yeux bleus se tournaient de nouveau vers le Comte avant de doucement glisser jusqu’à sa main. « Vous ne portez pas d’alliance ? » Elle revenait à lui. « Peut-être attendez-vous la fin de vos études ? » Elle sourit. « C’est compréhensible mais… la vie peut s’avérer parfois courte. Vous ne devriez pas attendre. » Elle tournait avec son cavalier. Ses yeux se posèrent sur la femme rousse qui dansait avec Conrad. Elle avait vu le Comte la regarder un peu plus tôt. « Enfin… Si vous avez trouvé l’élue de votre cœur. Cela va sans dire. » Un faible rire souleva ses épaules dénudées. « Non. Je ne subis pas d’entrainement militaire. » Elle insista sur le verbe qui la faisait particulièrement sourire. « Cependant, j’exerce l’art sous toutes ses formes. » Elle exerça une très légère pression sur l’épaule de son cavalier avant de lever un sourcil. « Hum… Je vois que votre carrure n’est pas dénuée de muscles. Pratiquez-vous un sport ? » L’Ondine qui se cachait sous la blonde était encore légèrement surprise par la communauté sportive qu’accueillait les Mages. Auparavant, elle les pensait tout juste bons à s’échanger des ragots. « J’ai essayé le patinage récemment. J’aurais dû me méfier de son apparente facilité. L’activité est plutôt ardue. » finit-elle sur le ton de la confidence. « Si l’Aelya est d’une beauté stupéfiante, je pense préférer la simplicité de la luge. Et vous ? » Elle continuait de lui sourire. Elle appréciait sa compagnie.

Son pied manqua subitement d’écraser celui du Comte. D’un mouvement vif, la blonde tourna sa tête pour observer la salle au-dessus de son épaule. Son cœur battait à un rythme effréné. Avait-elle rêvé ? Non. Elle l’avait entendu si distinctement et si… proche ? « Je… » Elle tournait la tête vers son cavalier.  « Que faites-vous ? » Son ton était plus sec. Le sourire de la blonde avait été remplacé par une expression contrariée. Elle baissa ses mires sur la main qui lui enserrait la taille. Celle-ci ne bougeait pas. Il ne faisait rien. Ce n’était pas sa main qu’elle sentait remonter le long de sa colonne. Ce n’était pas son corps qu’elle sentait se rapprocher du sien. Ses yeux remontaient pour se plonger dans celui du Comte. Elle essaya de sourire mais elle ne pouvait cacher le rouge qui lui montait aux joues. « Je vous présente mes excuses. Le champagne doit me monter à la tête. » Elle détourna les yeux et eut un rire gêné. Elle le sentait contre lui. Elle parvenait à sentir son odeur. Elle sentait ses lèvres contre sa tempe. Elle entendait ses mots.. Sa voix... Se laisser faire… Elle affirma sa prise sur la main de Pulsar, s’ancrant dans cette réalité. Elle n’était pas du genre à lâcher prise. C’était d’ailleurs la cause de bien des tracas. « Ne trouvez-vous pas qu’il commence à faire chaud ? » Elle faisait son possible pour contrôler sa respiration et les palpitations qui valsaient, elles-aussi, dans son bas-ventre. Ses pas de danses s'exécutaient plus difficilement. Son corps était entraîné dans deux temporalités différentes. Il était ardu de se concentrer sur le visage de Pulsar alors que tout ce qu’elle entendait était cet homme lui murmurer sa déplaisance. C’était vrai, elle n’avait pas répondu à son invitation. Il y avait une raison à cela. Une raison qu’elle semblait oublier en sentant sa bouche se rapprocher de la sienne. Son cœur était sur le point d’imploser quand elle entendit ses prochaines paroles. Elle ne put alors s'en empêcher : ses yeux s’égarèrent pour le chercher.

Il était là. Parfait… Elle le caressait des yeux, profitant que les siens étaient clos pour l’admirer avec… tendresse ? La Sirène battait des cils pour revenir à Pulsar et lui offrir un sourire embarrassé. « Je suis sincèrement désolée, je crois que… » Elle se tut, écoutant la réclamation qu’on lui murmurait avant de gouter à des lèvres invisibles. Un frisson lui courut sur la peau. Une pensée absurde lui traversa alors l’esprit, celle de tout lâcher pour le rejoindre. Elle ne voulait plus de ce faux contact. Elle le voulait lui. Un soupir s’échappa de ses lèvres. « Messire Verhoeven… Puis-je compter sur votre discrétion ? » Elle regardait l’homme en continuant d’entendre l’insistance du sorcier. Son cœur se calmait à mesure qu’elle sentait le contact magique se rompre. « Je crains que… » Ses pas se faisaient de nouveau plus assurés. « J’ai peur que mon cœur ne s’ouvre à un homme qui n'est pas mon fiancé. » murmura-t-elle plus bas. Ses paroles étaient presque balayées par l’orchestre qui continuait de jouer. « Un sorcier. » dit-elle au magicien comme si elle espérait que, connaissant ce fait, il allait la détourner du chemin que lui indiquait son cœur. « Un homme marié... » continua-t-elle. « À une femme terrible…. ment magnifique. » Elle ne pouvait pas cracher sur sa Ran auprès d’un inconnu. « Un homme qui doit surement charmer tous les oiseaux qu'il croise. » conclut-elle doucement. Elle eut un sourire peiné. « Sauriez-vous me conseiller ? » La neige continuait de tomber. Ensorcelée.


« Oui, c’est bien cela. » affirma Conrad à sa cavalière rousse. Il hocha la tête. « Une soirée agréable. » Un silence. Il fallait qu’il soit plus bavard. « L’orchestre est professionnel. » Ce n’était pas ce que l’on pouvait appeler une grande conversation. Peut-être devait-il poser une question. « Vous étiez avec une amie ? » Avec un sourire, cela passerait peut-être mieux. « Dois-je en conclure que vous n’êtes pas mariée ? » On pouvait croire qu’il était intéressé par la femme. Ce n’était qu’une impression. Il ne pouvait s'amouracher. « Votre main… » Son pouce caressait sa peau. Il n’avait pas d’arrière-pensées. Son visage trahissait d’ailleurs simplement sa curiosité. « Vous écrivez ? » Il aimait écrire, lui. À  défaut d'être bon danseur, il pouvait se targuer d'avoir une écriture soignée.

Post IV | 1156 mots
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