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 [Rp dirigé] - Les Portes II

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Ven 12 Juin 2020, 14:06


Mufasa (Chapelier) & Aurore (Anna)


La jeune femme ne comprenait décidément rien de ce qui était en train de se passer. Elle s’était vue. Mais c’était impossible. Cela ne pouvait être elle. Il n’y avait qu’une seule Anna, et c’était elle. Sans parler du monarque du royaume de GRRAAAA, qui avait été saisit d’une folie inexplicable devant ses sujets et tous ses invités. La princesse commençait à se demander si elle n’était pas folle, elle aussi. Pour la deuxième fois en ce jour, Anna semblait s’être déplacée sans pouvoir s’en souvenir. Elle était pourtant certaine de ne pas s’être approchée des domestiques qui servaient les rafraîchissements du bal. Une fois lui avait bien servit de leçon. Elle avait perdu Gaston de vue, et même Olaf était introuvable désormais. Comment pouvait-elle espérer porter secours à sa mère et à sa sœur si elle n’était même pas capable de suivre un simple objectif sans égarer ses compagnons, ou même simplement se rappeler ce qu’elle faisait ? La princesse frappa du poing au sol dans sa frustration, froissant la jolie nappe sur laquelle elle était assise. Alors qu’elle s’apprêtait à se lever pour partir à la recherche de ses amis, un homme, qu’elle reconnut immédiatement comme le roi de GRRAAAA, l’interpella soudainement.


Décidément, même sa manière de se mouvoir était étrange. Anna avait entendu bien des choses sur le monarque, et l’image qu’elle s’était alors faite de sa personne était bien éloignée de celle qu’elle avait devant elle aujourd’hui. La bougresse n’avait même pas eu le temps d’ouvrir la bouche et cette proximité que l’homme encourageait enflammait ses joues. « Non… Personne ne m’a coupé la tête, mais... » La princesse arquait un sourcil, l’air interrogateur, avant de marquer une pause dans un soupir qui assombrissait son visage. En parler ne la mettait pas très à l’aise, mais ce besoin de vider son sac la tiraillait tout autant. Et puis, qui sait ? Se confier pourrait peut-être lui être bénéfique, finalement ? Anna attrapa rapidement un biscuit au sommet de la petite pile qui remplissait l’assiette la plus proche et le porta à ses lèvres. La texture était sableuse de prime abord, puis fondait ensuite en bouche. Le goût qui dominait ses papilles lui était familier. Des fruits secs, peut-être ? En tout cas, ce n’était pas des pépites en chocolat, cela ne faisait aucun doute. A présent que son taux de glycémie avait été relevé, la jeune femme pouvait risquer la contrariété en faisant part de son ressenti à son interlocuteur. Quitte à fondre en larmes, autant avoir l’estomac plein. Elle pourrait engloutir tout le pique-nique, si elle en arrivait là.


« On ne m’a pas coupé la tête, mais… Eh bien, vous allez sûrement trouver ça étrange, mais j’ai l’impression de l’avoir perdue, ces derniers temps. » reprit-elle finalement après une grande inspiration. La princesse avait planté son regard dans celui du monarque et attendait de pouvoir saisir la moindre réaction de sa part. « Je sais ce que j’ai à faire. Ça, je ne l’ai pas oublié, mais tout va de travers ! » Sa gorge avait beau s’être nouée, ce second biscuit était passé avec autant de facilité que le premier. « Rien ne se passe comme je l’aimerais. Elsa est partie, notre mère a perdu son trône… Et, et… Olaf... » Sentant les larmes lui monter aux yeux, la jeune femme se ravisa. « J’ai trouvé quelqu’un pour m’aider à rassembler ma famille… Mais je l’ai perdu, lui aussi. Je ne sais pas où il est, et je ne suis pas sûre que j’y arriverais toute seule. » L’assurance dont le bel étalon avait fait preuve face à la tâche qu’elle lui avait confié lui avait été d’un grand réconfort. Maintenant elle était seule et sa confiance seule ne lui suffisait plus. « Je ne sais même pas où je suis. » Anna renifla en balayant son environnement du regard. L’herbe était grasse et verdoyante et offrait un certain confort visuel si hospitalier que n’importe qui voudrait s’en faire un lit. La princesse trouva pourtant la force de quitter ce cocon pour s’approcher de la fontaine qui trônait fièrement au centre de la cour. Son eau cristalline les berçait de ses clapotis. La jeune femme perturba cette tranquillité pour y tremper sa main avant de la porter à sa nuque. Sa peau rafraîchie fut néanmoins bien vite réchauffée par le soleil. Elle avait envie de s’y baigner.


734 mots.
Résumé:
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Ven 12 Juin 2020, 21:50


by Hosney Qanadelo
Les Portes II
[Blanche-Neige -> Hadès]


L’amour m’avait percuté avec brutalité. Il était trop soudain mais il me brulait les entrailles tant il était vrai, pour moi. Je ne pouvais nier les faits : j’étais inconditionnellement amoureuse. Mon coeur tambourinait toujours et mes pensées semblaient ne tourner qu’autour de l’ancienne Bête. Il était beau à présent. Cependant, étrangement, je l’avais aussi trouvé très beau le soir où tout a changé. Qu'était donc le Beau ? Ma vision de cette notion avait été modifiée. Elle était plus profonde, à présent. Cette vision n’était pas la seule chose en moi à avoir été altérée.

En effet, à présent que nous étions tous au bal, je ne pouvais lutter contre la paranoïa. Je jetais de nombreux coups d’oeil au prince. Je me sentais délaissée, triste, et jalouse. J’en arrivais parfois à songer qu’il me fallait égorger Belle sur place ; elle le regardait bien trop souvent à mon goût. L’ancienne Bête le lui rendait bien…  C’était du moins ma vision des choses.

Cependant, Belle n’était, malheureusement, pas la seule. Il me semblait à présent que toutes les femmes du royaume posaient des yeux trop rêveurs sur celui à qui j’avais donné mon coeur. Que devais-je faire pour lutter contre elles ? En plus de cela, le Prince Adam m’avait – ainsi qu’à Belle, heureusement – recommandé de chercher le Prince Eric. Je n’avais rien répondu à cela, légèrement abasourdie. Comment pouvait-il me dire une telle chose après que… que je ne lui ai démontré la puissance de mes sentiments à son encontre ? Ne se rendait-il pas compte qu’il me faisait terriblement souffrir ? Je l’aimais de tout mon coeur… Je l’aimais à en devenir folle.

Aussi, alors que je suivais innocemment le Prince de loin pour épier ses moindres faits et gestes et que, d’une seconde à la suivante, je fus téléportée ailleurs, dans le corps d’un homme aux cheveux flambants, je crus que la folie s’était entièrement emparée de moi. La vérité était pourtant différente mais je ne le réalisais pas sur le coup. Au lieu de cela, je restais plantée dans un stoïcisme de tous les diables, à regarder la femme que je tenais contre moi. Quelque chose avait changé en moi, je le savais. Je déserrais mon étreinte pour libérer l’inconnue. Celle-ci parut d’ailleurs, en premier temps, scandalisée par mon contact avant de partir dans des explications bienvenues. Je l’écoutais attentivement tout en remarquant qu’il y avait une autre personne avec nous. Celle-ci ne tarda pas à ouvrir la bouche pour parler du bal – où je me trouvais quelques secondes plus tôt...

Toute cette situation était des plus étranges. Je commençais à me dandiner sur place. Ce nouveau corps était bizarre. Je me sentais plus puissante, moins fragile. Cependant, en plus d'avoir des flammes qui me faisait flipper sur la tête, j’avais un truc entre les jambes, et sentir cette chose était dérangeant. J’en avais pourtant pris, de ces engins, dans mes mains et dans un endroit plus intime. Pourtant, là, ce n’était pas la même chose. Je fronçais mes sourcils alors que la femme se déshabillait. J'étais contrariée, tantôt parce que la situation ne me plaisait guère, loin de mon Prince, tantôt parce que cette femme – ou plutôt l’homme qui était à l’intérieur d’elle, sans mauvais jeu de mot – n’avait aucun respect et décence pour son corps. Mes petites flammes, qui cachaient une calvitie des plus horribles sans doute, s’agitèrent. D’un air bougon, je me dirigeais pour ramasser la robe délaissée alors que la femme continuait de se donner en spectacle, dans le but évidant de m’agacer. Elle y arrivait, bien que je fusse plus indignée que mue par la jalousie. Mon coeur était ailleurs.

Ce fut en me redressant que j’entendis une voix reconnaissable entre mille : la mienne. Je regardais immédiatement sa provenance pour voir mon corps agité par une autre consicence. Le choc se peignait sur mes nouveaux traits. Le choc puis la colère. Mes flammèches prirent une légère teinte rouge. Moi ? Usurpateur ? Quant était-il de la personne qui avait volé mon visage ? Avait-il soulevé aussi mes jupons en présence du Prince Adam ? Je ne supportais même pas l’idée. Cependant le baiser que m’envoyait la femme blonde me ramenait à la réalité. « Vas-tu arrêter de te comporter de la sorte ?! Un peu de respect pour le corps de cette pauvre femme ! » Le premier homme qui était présent quand j'étais apparue n’avait pas tort : il était hors de question que nous nous rendions au bal avec son corps dénudé. Je lui lançais donc à la figure sa robe, tout en me tournant vers mon véritable corps. Celui-ci énonçait que nous avions tous changé de corps. Je crispais ma mâchoire carrée. « Je te redonne ton corps si tu me redonnes le mien. Je ne sais pas comment ça marche mais... » Je tentais un contact physique, me saisissant de mon véritable avant-bras, espérant que cela suffise pour reprendre possession de mes traits.

Kocoum (Raiponce) + Hercule (Juliette) + Hadès (Blanche-Neige)

Cependant, je fus une nouvelle fois projetée dans un autre lieu. Pendant une seconde, j’espérais que ce soit à bord de mon véritable corps mais je sentais que j’avais toujours des roubignoles. La déception fut grande. Je m’affalai sur une nappe blanche en soupirant. Ce ne fut qu’après avoir vérifié que ma nouvelle chevelure ne créait pas d’incendie en se servant du tissu immaculé, que je me laissais admirer la nature à mes côtés. Je pris une grande inspiration. Je respirais mieux dans les espaces ouverts, bien que je ne fusse pas claustrophobe.

L’air sentait la fleur, le frais, le beau et... Le sucre ? Je me redressais en entendant du mouvement dans l’eau. Mes yeux se rivèrent sur un magnifique cygne blanc. Je l’admirais un instant avant de tourner mes yeux vers le panier repas à mes côtés. Les évènements qui se suivaient depuis mon changement de corps n’avaient plus aucun sens. Je ne cherchais même plus à comprendre, espérant seulement qu’un jour mon Prince viendra pour me délivrer de ce mauvais sortilège, comme je l’avais fait pour lui.

Je me saisis d’un sandwich et m’approchais de l’eau. Ne voulant pas particulièrement me mouiller, je finis par m’asseoir devant l’étendue aqueuse. « Tu as faim ? » demandais-je poliment à l’animal, comme s’il s’agissait d’un être humain. Je lui tendis mon sandwich et l’observa. Un sourire doux fleurit sur mes lèvres. « Tu vas bien, mon beau ? Tu me sembles triste... » Les flammèches au dessus de mon crâne détonnait dans cet environnement romantique. « Moi aussi, je suis attristée… Je suis tombée amoureuse mais, comme tu le vois, je me suis changée en homme – s’il on peut dire cela... Adam ne m’aimera jamais si je reste ainsi... » J’eus envie de pleurer mais, bizarrement, mes glandes lacrymales étaient aussi sèches qu’un désert.

Post VI | 1128 mots

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L'auberge:
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Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 752
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Ven 12 Juin 2020, 22:34

Hadès, dans le corps de Blanche-Neige & Aurore, dans le corps d’Anna

Une expression d'incompréhension le poussant à retrousser sa lèvre supérieur et à dévoiler ses dents. C'était sans doute assez amusant vu de l'extérieur, mais Hadès était loin d'aimer être dans l'expectative. Tout était si incertain. Est-ce que c'était les membres de sa Famille qui s'amusaient à ses dépends ? Ils n'oseraient tout de même pas pousser ce vice à ce point. Ils étaient mécontents depuis son départ des Enfers, bien qu'assurant la continuité de son ouvrage, il se plaisait désormais à savourer la clarté des montagnes enneigées, malgré la compagnie d'une cantatrice quelque peu envahissante. C'était devenu un être respectable, qui voulait venir en aide aux Mortels de temps à autre, bien loin de son image sombre et grisante, de celle coincée dans un ouvrage souterrain, condamné à la Noirceur et à puer la Mort. Le Dieu restait sagement de son côté, n'aspirant aucunement à devenir meilleur, puisqu'il l'était déjà, à ses yeux. S'ils essayaient de lui enlever tout cela, alors ... Mais malheureusement, ce n'était pas son choix. C'était des décisions qu'on lui imposait et s'il tenait le vilain plaisantin, sans doute ne manquerait-il pas de rire à l'en brûler jusqu'à la moelle. Son visage devait encore démontrer cette vision lorsque son regard croisait celui d'une ravissante demoiselle. Il clignait des yeux, son buste ayant un effet de recul. Comment avait-elle surgit au milieu de son Pa ... ? Ah, nom de ... Il n'était plus chez lui, à nouveau ... Sa bouche s'entrouvrait doucement, mélange de stupeur et de colère.

Venait-on encore de le téléporter ? Est-ce qu'il se trouvait dans un autre corps ? Allait-on l'emmerder encore longtemps ? Sa patience était limité. Hadès voulait des réponses, maintenant. Un regard vers le bas et la présence de ses seins, ainsi que la couleur de ses vêtements se voulaient être rassurants, d'une certaine manière. Non, c'était toujours le même corps féminin, mais dans un autre lieu. C'était vraiment étrange d'avoir ces deux machins en hauts et non en bas, c'était un peu plus lourd et causerait probablement des maux de dos à la malchanceuse en vieillissant. Heureusement que son Immortalité le préservait de tous ces aléas temporels. Qu'était-il advenu de Muling et de la moins prude glacière ? Se trouvaient-ils encore chez lui, étaient-ce eux, les responsables ? Nan, ce Soldat ne semblait pas capable de grand-chose de dangereux, mais la blondasse, par contre ... Qui était cette inconnue qui le regardait ainsi ? Avait-elle ... Avait-il quelque chose sur le visage ? Sa proximité et la profondeur de son regard lui remémorait Elsa. Le même éclat, bien que de couleur différente. Ce n'était pas la seule chose à lui remémorer l'imperturbable Reine des Neiges. Hadès ne savait pas s'il devait en être ravi, ou laisser éclater sa colère, le cadre enchanteur l'aidant néanmoins à se contenir. Cette catin en chaleur, nue devant un autre ... Si c'était du Feu qu'elle voulait, il suffisait de demander ... Ce n'était pas ce qui lui manquait.

Il sentit une main dans son cou, ce qui lui arrachait une expression de surprise. Est-ce qu'il devait répondre à une question dont il n'avait rien entendu ? Avant même qu'il ne puisse la redemander, des lèvres se posèrent sur les siennes. C'était ... déroutant. Doux. Et ne durait que quelques instants, avant que l'inconnue ne se recule et lui confessasse son Amour, certes, incertain, mais des sentiments tout de même. Des sentiments. Sentiments ...

Heu ...

Son cerveau s'était mis en pause.

Bonjour ?

Seule ce début de phrase sortait de sa bouche.

... On se connaît ?

Non. Il ne connaissait pas cette personne, peut-être de nom, mais certainement pas au physique. Peut-être que cette dernière le reconnaissait ? Du moins, le corps dans lequel il se trouvait ? Peut-être aimait-elle les femmes ... à moins que ce ne soit un homme n'ayant pas conscience de son état ? Erk. Son esprit s'était court-circuité tout seul. Était-il dans un Jardin Divin avec une future compagne ? Peut-être. Enfin ... Toutes ces histoires d'amourettes tombaient souvent à l'eau, sa Soeur Aphrodite ayant bien essayer de lui trouver quelques rencards, étant friande des défis. Même s'il aspirait à trouver une douce fiancée, le Dieu n'était pas certain d'y parvenir. Son exigence était légendaire. Une rousse, de préférence. Yeux bleus, peut-être. Amoureuse des morts, c'était certain. Petite taille, histoire de lui tapoter la tête. Tout cela ... n'était qu'une vaste blague. Ah, on voulait s'amuser, hein ?

Je ne pensais pas être reconnaissable à ce point, c'est vrai que mon charisme est renversant.

Hadès eu un clin d'oeil en sa direction. Autant s'éclater sous cet autre identité.

Vous m'avez surprise, ma chère, mais vous ne savez pas vraiment embrasser, voyez-vous. C'est bien pour un enfant, mais quand on est une femme, il faut y mettre la langue.

Post VII - 800 mots

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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t38148-pulsar-verhoeven-
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Ven 12 Juin 2020, 23:00


avatar rapunzel by miacat7
Les Portes II



Un vieux Monsieur avec une dégaine de hipster nous sauva la mise à moi et à la jeune indienne qui m'accompagnait. C'était étrange mais que nous voulait tous ses soldats portant des uniformes différents ? Ils venaient pour la jeune femme qui apparamment était importante. Je la trouvais bien ordinaire ceci dit. Je décidai de suivre le vieux hipster même si tout de même mes amis bandits me manquaient. Et puis où était donc mon véritable corps ? Je ne cessai de craindre ce que le guerrier indien dont j'occupai le corps allait faire avec... Il fallait que je retourne à GRRAAA de toute urgence ! Mais tout à coup je me retrouvai ailleurs

++++

HADES (Blanche-Neige) + KOCOUM (Raiponce) + HERCULE (Juliette)

« Mais qui fait n'importe quoi avec la magie ??? Je veux retrouver mon corps ! » Je ne pus m'empêcher de m'exclamer en essuyant mes yeux pleins de larmes. Quel étrange spectacle je devais donner, moi dans un corps de gros tas de muscles en train de chialer... Encore une fois j'avais été catapultée ailleurs en un instant. Le vieux hipster et l'indienne avaient disparu dans la nature. Je me retrouvai dans un élégant et paisible jardin. Et au loin, une couverture au sol était garnie de tout le nécessaire pour faire un pique-nique. Au loin je vis... Des cartes ? Dans quel royaume bizarre j'étais encore fourée... Je m'approchai, un peu timide.

« Bonjour messieurs... Dites-moi dans quel royaume suis-je ?  » Un des soldats cartes, un six de coeur, me répondit. « Vous vous trouvez sur les terres de la Reine de Coeur ! Vous êtes cordialement invitée à pique-niquer ! » Me dit-il en montrant au loin la table champêtre.
Mon minois s'illumina à la mention de la Reine de Coeur. Avec un tel nom, ce devait être une grande dame !
« Quelle délicate attention ! Je vous en prie gentille carte, transmettez mes remerciements à sa très gracieuse majesté ! » Le soldat me regarda éberlué, presque étonné de me voir parler de sa souveraine de manière si élogieuse. Je ne connaissais pas cette fameuse Reine de Coeur, mais elle avait bon goût en matière de jardin déjà ! D'ailleurs celui-ci paraissait sans fin et s'étendait à perte de vue. Et ces roses étaient d'un rouge si vibrant !

Je me tournai en direction du pique-nique, les mets avaient l'air tous plus succulents les uns que les autres. Et le ventre de ce corps de guerrier que j'occupai commençait à gargouiller. Voilà un encas qui était bienvenu. Non loin de là, un magnifique cygne trônait dans l'eau qui était aussi claire qu'un miroir. Oh ! Mais il y avait aussi un homme ! Je retins une exclamation de surprise teintée d'admiration en voyant ses cheveux en flammes bleues.

« Bonjour... » Je m'approchai, un peu intimidée... Tout à coup je me rappelai ma nudité. Le chibre de mâle qui pendait entre mes jambes était caressé par la légère brise parfumée du jardin. Je rougis de gêne.
« Toutes mes excuses... J'ai été téléportée dans ce corps par magie et apparemment ce guerrier se balade à poil... »
J'étais adroite de mes mains et en deux temps trois mouvements je pus confectionner un pagne rudimentaire à partir des serviettes du pique-nique. Voilà qui était mieux.
« J'ai été victime d'un sortilège... En réalité je suis une fille nommée Raiponce et vous ?  ». Les douceurs du pique-nique me faisaient tellement envie... La perspective de faire un bon repas me remonta un peu le moral, triste que j'étais d'être coincée dans ce corps étranger. Mon camarade aux flammes bleues semblait déprimé aussi.
« Asseyez vous je vous en prie. Je vais nous servir une bonne tasse de thé. Ou bien préférez-vous un bon verre de jus de fruits pressés ? Ou bien un ptit coup de champagne ? » J'invitai le garçon à s'asseoir à mes côtés. Les organisateurs avaient vraiment tout prévu, la variété des mets était spetaculaire. par contre je n'allai pas encore choisir le champagne. J'avais été si malade la dernière fois... Me me servis une grande tasse de thé à l'arôme floral puis croquai avec passion dans un sandwich au concombre. Les petites crudités étaient aussi excellentes. J'avais envie de littéralement tout goûter. Les desserts m'intéressaient tout particulièrement.

« Miam ces gâteaux sont très bons même si les miens sont mieux... J'adore faire de la pâtisserie et vous ? J'ai passé toute ma vie enfermée dans une tour par Mary Poppins, alors pour m'occuper je faisais des gâteaux et cookies tout les jours ! »

Je croquai avec délectation dans tartes, cookies et muffins... Ce corps ultra musclé avait tellement d'appétit !
Au fur et à mesure que les plats se terminaient, je contemplai les assiettes sales. J'eus une idée.  « Je vais aller faire la vaisselle, ça me gêne de tout laisser sale alors que nous avons été si gentiment invités !  » Je m'exclamai, la bouche encore pleine de tarte aux prunes.
Mon côté fée du logis faisait carrément surface. J'attrapai le savon lave-mains et allai à l'étang pour nettoyer les assiettes sales.
Penchée au dessus de l'eau, j'eus une légère sensation de vertige... Que m'arrivai-t-il ? Je n'avais pas bu pourtant... Mon ventre était noué et j'avais chaud partout... De retour aux côtés du garçon aux cheveux flammèches bleues, je me sentis rougir jusqu'au oreilles.

 « Je... Je... je trouve que vous avez un charme si flamboyant...  Pardonnez-moi... Je me sens toute chose tout à coup... Vous me faites fondre comme de la guimauve près d'un feu de camp...
Je crois que vous me plaisez...  »


Je n'avais jamais eu d'expérience avec un homme, c'était une sensation étrange... Personne ne m'avait jamais fait la cour et j'étais encore pucelle évidemment. Mais là j'étais comme ensorcelée d'amour par le charme de cet inconnu...

Post IV | 996 mots

Résumé:

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Ven 12 Juin 2020, 23:24


Crédits : Armando savoia


Bleuette et Félicette discutaient. « On ne peut toujours pas rentrer ? « Non, la bonne fae a demandé aux gardes à l’entrée, et les souris sont interdites. « Cendrillon doit nous attendre !  La marraine de cette dernière se mit à rire. « Elle nous a probablement déjà oubliés ! J’ai jamais connu pire filleule. « Pourquoi tu ne l’abandonnes pas simplement, alors ? « Parce que je prends mon travail sérieusement.  Son ton était sec et amer. En vérité, elle était surtout contrainte par sa condition de bonne fae. « Bon, il n’est pas question d’attendre plus longtemps.  La marraine prit les deux souris, avant de les cacher dans ses vêtements. « Essayez de respirer discrètement. Je passe les portes, et on retrouve Cendrillon. 

Le trio déambulait dans la salle du bal. « Est-ce que vous l’avez vue ? « Sinon on te l’aurait dit. « Voyons… si j’étais une peste, où j’irais me cacher ? « Oh, à peu près n’importe où ici. « Tu n’aides pas !  La bonne fae fit taire les deux rongeurs d’un signe de la main. Ils étaient gentils, mais désagréables à force de gesticuler partout dans ses manches. Si elle avait eu une toque de cuisinier, les souris auraient pu être rangées en dessous.  « Restez attentives et discrètes. Sinon, vous allez finir coupées en trois par je ne sais qui.  La menace fut suffisante pour obtenir un peu de calme.



Shang se réveillait à l’ombre d’un arbre immense, sur lequel était incrusté d’étranges décorations. Après inspection, l’une d’entre elles semblait être une sorte de samovar, qui dégageait quelques volutes de vapeur. Passé la fascination, l’apprentie princesse ne put s’empêcher de soupirer d’exaspération. Ce n’était plus très drôle, d’être balloté dans tous les sens. D’abord, elle se retrouvait dans le corps immonde et masculin d’un général. Et maintenant – en plus de devoir porter l’apparence du sexe naïf – elle était téléportée vraisemblablement loin du bal, sa destination initiale.

Elle n’avait plus l’énergie de se convaincre qu’il s’agissait d’un cauchemar. À ce stade, il lui était plus simple d’établir que ça ne pouvait être le cas. L’herbe qui touchait sa peau, l’odeur du thé et la fraîcheur de l’air… les sensations étaient trop vives et précises. Une pensée traversa alors l’esprit de Cendrillon. Peut-être qu’en agissant d’une certaine manière, elle serait capable de revenir dans son corps, au château du roi. La jeune femme continuait donc ses observations. Il y avait une rivière non loin, et une immense nappe à carreaux pliée derrière elle. Des couverts et une grande quantité de nourriture étaient posés dessus. Par curiosité plus que par crainte, la générale prit un couteau à pain, et sectionna quelques fruits en deux. Sans surprise, ils n’étaient pas pourris de l’intérieur.

Elle mangeait quelques fraises, en faisant le tour de l’arbre. C’est là qu’elle le vit. « Qui êtes-vous ?  Son regard était vindicatif et froid. Pourtant, il finit par s’adoucir. « Vous aussi, vous avez atterri ici ?  Dans le cas contraire, il lui devrait des explications. « Je vous prie de m’excuser. Je m’appelle Cend-  L’erreur était prévisible. Jouer de son statut de général aurait pu aider, mais, étrangement, elle eut envie d’être honnête. « Cendrillon. Mais j’ai été propulsée dans ce corps.  Elle ne prit pas soin de mentionner sa désertion. Il faut dire que, d’un point de vue technique, elle n’avait été en service que l’espace de quelques minutes. L’arriviste qu’elle était n’avait aucunement envie de se mêler des affaires militaires d’un pays étranger, d’autant plus lorsqu’elles n’étaient pas intéressantes. "Conquérir l’échelle sociale du royaume" portait bien plus d’enjeu et de force que "Sauver la princesse Hocapétasse".


Shang continuait de manger des fruits. Elle n’avait pas connu les plaisirs de la richesse depuis longtemps, quand bien même sa famille était aisée. Avoir accès à ce genre de mets était un privilège. « Oh, il y a une tarte. On peut la partager, si vous voulez.  Elle tendit à l’inconnu son couteau. « Autant patienter en mangeant. Il n’y a rien d’autre à faire.  Cendrillon s’accroupit, reposant son dos contre l’arbre. « Tu as beaucoup d’ambition ? Des objectifs ? C’est quel sentiment, qui te pousser à agir chaque jour ?  Elle fit une pause, étrangement hésitante. « Désolée pour toutes ces questions intrusives, c’est maladroit. C’est juste que… personnellement, j’ai vraiment envie de revanche et de pouvoir. Et des fois…  Quand l’une de ces fichues souris stupides essayait de lui faire la morale. « Je pense que ce serait mieux, si j’avais quelque chose de plus. Et vous ?  Elle le fixait, intriguée. Il y avait quelque chose d’intéressant, dans l’atmosphère.

797 mots environ.
Résumé + Maison:
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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 498
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Ven 12 Juin 2020, 23:28

Si tôt le concours annoncé, la salle se mit à bourdonner d’activité. Ces dames-ci commençait déjà leurs vocalises, ces messieurs-là roulait des pectoraux comme s’ils s’apprêtaient à soulever un cheval. Les nobliaux s’enlisaient déjà dans leur vanité, alors que leurs domestiques échangeaient des regards exaspérés. La plupart n’auraient jamais été autorisés à participer à ce genre d’évènement, simplement par peur qu’ils puissent s’avérer plus beaux ou plus doués que leurs maîtres. Il pensait faire sortir les hyènes de leurs tanières, mais il s’avéra qu’il n’était pas nécessaire d’être une sorcière maléfique pour s’enorgueillir de peu de choses. Le premier à venir se présenter mis la barre bien trop haute, bien trop vite. S’il était une personne plus dégoûtante, ridicule et grotesque que ce « Gaston », il ne désirait pas la rencontrer. On pouvait lire dans son regard toute la certitude qu’il éprouvait à se présenter en tant qu’Apollon sans éprouver la moindre honte, comme si c’était quelque chose d’établi et d’évident. Si le bellâtre s’attendait à papoter avec le Roi, celui-ci se vit dans l’obligation de le décevoir. Il fit mine d’être à court de vin en s’éloignant, et son conseiller ailé vint à sa rescousse, la mine soucieuse.

— « Sire, nous avons reçu un message. »

Il se dandinait d’une patte sur l’autre, perché sur la grande rambarde en pierre de l’escalier principal. Le souverain retrouva son sérieux en observant l’état dans lequel se trouvait Zazou. Lui qui n’était certes pas un modèle de calme et de tempérance était particulièrement agité.

— « Qu’il y a-t-il ? »
— « Une missive : apparemment, la Méchante Reine n’a abdiqué que pour mieux fomenter une alliance avec le gouverneur. Ils prévoient d’attaquer le royaume, afin de la faire couronner à votre place ! »
— « Du calme. Ce n’est pas la première fois qu’un royaume extérieur tente une incursion. Faites vérifier l’information par nos éclaireurs, préparez un contingent pour aller les intercepter si cela se confirme. »
— « Bien, sire. »

À peine s’était-il envolé qu’un soldat vint l’aborder, tout aussi angoissé. Il se tint droit comme un i, au garde-à-vous, attendant patiemment que son Roi ne lui donne le droit de parler, ce qu’il fit d’un geste de la main agacé. L’homme s’exécuta en parlant rapidement :

— « Des bruits parcourent la foule, Sire, on parle d’un attentat visant votre personne. »
— « Et ? »
— « Et bien… Enfin, nous nous devons de vous mettre en sécurité, pour… »
— « Sergent, je suis le seigneur de l’un des trois royaumes, et j’organise un bal ouvert à tous. Je me sentirai insulté si personne n’avait prévu un plan pour m’assassiner, comme je l’ai fait avec le tiers des personnes présentes. Gardez l’œil ouvert, je ne me mettrai pas plus en danger que nécessaire. »

Le soldat salua, raide, et acquiesça vivement, avant de retourner patrouiller au bas des escaliers. Le concours, lui, continuait de prendre forme, et les participants affluaient de tous les coins de la salle. Une jeune femme vint à sa rencontre, sa longue chevelure blonde nouée d’une tresse complexe et imposante. Une fois de plus, on venait le mettre en garde. Cette fois, et par égard pour le protocole, il sourit avec indulgence, et hocha la tête, feignant une infinie reconnaissance qu’il était loin de ressentir. Décidément, ils étaient nombreux à vouloir le protéger. Il n’avait pas besoin de protection, il n’avait besoin que justice et de vengeance. Soudain, quelqu’un le héla d’un peu plus loin, et l’espace d’un court instant, il cru entendre sa fille l’appeler. Il pivota vivement, pour se retourner vers une carriole branlante, le nez douloureux, et les articulations faibles.

— « Qu’est-ce que… »

Il évalua rapidement la situation, constatant qu’il n’habitait plus son corps. Lui et Zazou avait passé un temps fou à méticuleusement envisager toutes les mésaventures de ce genre. De toute évidence, quelqu’un s’était amusé à transposer sa conscience ailleurs. S’il s’agissait d’un simple échange, alors un rustre mal habillé devait maintenant tenir le bal. Sans aucun doute, ça risquait de faire jaser. Tant pis. Il lui fallait rapidement trouver une route, n’importe quel panneau, ou élément lui indiquant où il se trouvait. Dans ce genre d’urgence, il possédait plusieurs enchanteurs capables de l’identifier via un mot de passe secret, et supposés pouvoir le soigner de toute malédiction ou tout poison. Il fit un pas en avant, et le décor changea de nouveau. Un vaste jardin ensoleillé, une douce nappe en coton, rouge et blanche, et en face de lui, un étranger, probablement natif du Royaume de Hou-Hou. Quelque chose n’allait pas, les changements s’opéraient à présent trop vite. Il s’apprêta à questionner l’inconnu, quand son monde se brouilla à nouveau. Cette fois, c’était bel et bien sa petite fille qui lui faisait face. Sans un mot, sans pitié pour le délicat repas qui leur avait été préparé, il s’avança pour l’enlacer. Jamais. Plus jamais il ne laisserait qui que ce soit lui enlever.

Résumé :


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Ven 12 Juin 2020, 23:33


By Disney
Les Portes II
[Hercule -> Juliette]


Plusieurs évènements s’étaient succédés. Tout d’abord, Hercule s’était allié à Kuzco, et ses amis, pour partir à la recherche de ce vilain Quasimodo. Seulement, le pacte n’avait pas encore été signé d’une poignée de main virile qu’Hercule était apparu dans un lieu rempli, en jupon. Les robes : il trouvait cela particulièrement satisfaisant. Lui aussi, d’habitude, il portait une petite jupette sur ses cuisses musclées. Tous ses membres étaient plus libres et aérés ainsi. Aussi, quand il faisait des pompes, les femmes derrière lui rougissaient pour une raison inconnue. Hercule ne se doutait pas que cette raison était simplement le fait que ces demoiselles voyaient absolument tout l’attirail du fils de Dieu. Quoi qu’il en fût, dès qu’il était apparu dans ce nouveau corps, dans ce nouvel endroit, il avait soigneusement écouté tout ce que lui disait la personne en face de lui. Phil lui avait appris à écouter les doléances du peuple. Et de tout faire pour les accepter. Il ne se questionna donc pas une seconde sur la moralité de ses propos et accorda à l’homme un : « D’accord, je te suivrais, où que tu ailles. » Tout en lui prenant la main en souriant, avec un peu trop d’enthousiasme.

Pocahontas (Quasimodo) + Juliette (Hercule)

Après quoi, Hercule avait de nouveau changé de place. Il était à présent assis sur une nappe à fleur. Cependant, ce ne fut pas cette nappe qui le choqua le plus mais la personne qui était en face de lui : Pocahontas. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, le campement avait été sous la menace des criquets et il l’avait quittée, trop précipitamment. Hercule n’était pas du genre à tomber amoureux mais, il fallait le dire, il était heureux de la retrouver. Peut-être même un peu rougissant. Il en oublia presque qu’il était devenu une femme, lui-même. Seul le visage de Pocahontas se gravait dans ses pupilles attendries. Elle lui semblait être la plus magnifique des créatures, même si elle mangeait avec autant d’appétit. De toute façon, avoir de l’appétit était bon présage et les protéines englouties alimentaient les muscles ! Aussi, rougissant de plus en plus, il se saisit de la part qu’elle lui tendait. Il se sentait perforé par le regard de sa belle. Ses mains étaient moites. Il était gêné et, pourtant, il aimait ce regard plus qu’il n’aimait les pompes. Que lui dirait Phil s’il le voyait ainsi ? Surement rien, vu qu’il ne le reconnaîtrait pas. « Merci. C’est gentil. » dit le héros avec sa voix féminine. Il baissa les yeux tout en croquant dans le gâteau offert. Le sucre était excellent. Un bon moteur pour son corps ! Cependant, bien que le héros eût l’envie de dévorer la part d’une traite, il essayait de manger le plus proprement possible face à sa dulcinée. Ainsi fut le sort que connu chacun des aliments après le gâteau. Il se sentait bienheureux de pouvoir manger en compagnie de Pocahontas. Il était aussi rassuré de la savoir là, avec lui. On racontait partout qu’elle avait été kidnappée. Force était de constater qu’elle avait simplement céder à son désir de liberté et avait fugué. Il ne pensait même pas un instant que ce n’était pas véritablement Pocahontas qui lui faisait face mais Quasimodo, celui dont il allait partir en quête pour l’occire.

Hercule sourit doucement à la belle quand celle-ci lui avoua qu’elle le trouvait séduisant. Il en avait oublié qu’il était un homme et qu’il était dans le corps d’une autre. Le compliment le toucha donc droit au cœur. Il se dandina sur place, jouant avec sa tignasse blonde. Après avoir éviter le regard de la femme pendant une petite seconde suite à la flatterie, il la regarda de nouveau. « Tu es très belle, toi aussi… » Sa voix était aussi douce qu’un murmure. « Je me suis inquiété après ton départ... Cependant, on m’a dit que mon frère était parti à ta rescousse et que je ne ferrais que déranger ton sauvetage. Alors… Je suis désolée de ne pas t’avoir cherché. » Hercule se pencha en avant, caressant doucement la joue de la princesse du dos de sa main. « Tu n’as qu’un mot à dire et je te suivrais jusqu’au bout du monde, à présent. » Grand maladroit, cependant, et trop charmé par celle en face de lui, il perdit son équilibre et chuta presque sur la princesse, l’entrainant avec lui. Pourtant, il plaça sa main sous sa tête avant même que celle-ci ne touche le sol. « Vous n’avez rien ? » dit-il avec un rire gêné. « Je suis sincèrement désolé. Je dois avouer que vous me faites de l’effet. » Son cœur tambourinait fort. Il n’était pas du genre à tomber amoureux mais, là, il l’était. Complètement. Et aussi, stupide que cela puisse être, il n’avait qu’une envie qui l’obnubilait à présent : celle de l’embrasser. Il s’approcha doucement des lèvres de la femme, comme s’il s’attendait à être rejeté. Pourtant, il parvint à sa cible et scella son amour par un baiser tendre. Il réalisa aussitôt ce qu’il faisait. Aussi, il se recula et l’aida à se redresser. « Princesse… Je… Je m’excuse… J’aurais dû demander à votre Père et… Je suis vraiment troublé. »

Post V | 847 mots

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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Mancinia Leenhardt
Ven 12 Juin 2020, 23:40

Samuel Kim Music - I'll Make A Man out of You

Charmant, dans le corps de La Bête, alias Adam
& Shang, dans le corps de Cendrillon

Au milieu de l'étendue herbeuse, Shang observait les alentours en bougeant sa tête et le haut du corps, interloqué. L'ambiance lunaire, l'étincelance du Palais et ses bruyances, ainsi que les personnes devant lui ... Tout s'était évaporé dans le néant, comme si celui-ci s'était endormi quelques instants, bercé par les mouvements de son cheval et que la clarté matinale l'éveillait. Seulement, son soulagement s'était, lui aussi, évanoui avant même de naître. Rien n'était terminé. Ce n'était pas son corps ... Le Général demeurait dans cette apparence féminine dont il ne connaissait rien, passant ses mains dans ses cheveux, il su au moins être blonde. Protéger dans l'ombre d'un protecteur pleureur, cela lui permettait de reprendre ses esprits. Ce n'était pas une situation si ... désagréable. En y repensant, être une femme pouvait se permettre d'aimer un homme. Peut-être devrait-il retrouver Ping et essayer de le séduire ? Si son coeur s'envolait, Shang avait néanmoins conscience d'être idiot. Ce n'était pas possible. Cet homme était si droit, si pur ... Jamais il ne se laisserait séduire par une ... Il ne savait pas vraiment qui était cette personne dont il empruntait l'apparence, c'était une belle âme, certainement, vu les regards que lui lançait son partenaire de ... Oh. Oh ! OH. Shang n'avait pas tout de suite remarquer qu'il n'était pas seul dans cet endroit. Son corps eu la réaction de rougir, alors que cela ne l'aurait pas intimidé en temps normal ... Les femmes étaient décidément des êtres étranges.

Le Général avisait les carrés, essayant de reprendre contenance avec cette réalité, vu que cet étranger avait sans doute goûter quelques uns de ces mets, ceux-ci ne devaient pas être à risque. Il prit un morceau en le remerciant, souriant, le goût de cette chose était une dinguerie. Le chocolat était une chose coûteuse, dans son pays natal et même en ayant les moyens de s'en offrir, sa droiture guerrière l'empêchait de posséder ce que le peuple ne pouvait se permettre. Cet action eu au moins le plaisir de rendre des couleurs à ce corps meurtri par certaines situations dont sa personne ignorait tout. Heureusement, celui-ci semblait l'avoir suivi dans cet étrange endroit. Peut-être était-ce de son fait ? Cette idée restait dans un coin de son esprit. Charmant, il l'était, mais c'était avant tout de chose son nom. Décidément, les nominations étrangères lui paraissaient assez étrange. Shang ne comprenait pas une de ses paroles, si ce n'est l'information la plus importante ; cet homme n'était pas dans son corps.

Vous aussi ?

Sa voix ne cessait de le perturber, autant que son exclamation plus aiguë. Ce n'était pas évident d'être un homme et de se retrouver ainsi ... perdu, dans un corps aux muscles moindres, différent. Il mis sa main sur son corps, évitant de se rappeler que là se trouvait la naissance d'une poitrine.

Je suis moi-même dans un autre corps que le mien. Je ne sais qui est cette personne dont j'ai revêtu l'apparence, ni même son nom ... Je vais seulement éviter de ne pas lui faire outrage, en attendant de comprendre la situation.

Parce que, visiblement, ce n'était pas un cas isolé. Combien étaient-ils a avoir subi cela ? Quel chaos cette situation devait générer si des êtres inaptes avait pris la place de quelques personnes ... Dommage qu'on ne lui eût pas accorder le corps d'un Roi, sans doute aurait-il ordonner de prendre les armes contre cette bête envahissante qu'était Shan Yu. Son regard s'était certainement assombri devant ce constat amer.

J'étais en route pour une mission de sauvetage dans le but de venir en aide à Hou-Hou, dont la Princesse a été enlevée et demeure captive d'un être méprisable ...

Lui-même n'en savait guère plus, espérant que Kocoum l'eu sauvée et l'eu emmené dans un endroit sûr. Il prit une légère respiration, mais n'osait révéler son identité véritable. C'était bien trop risqué, présentement, mieux valait s'assurer que cet homme soit digne de confiance ... Peut-être ne disait-il pas la vérité non plus, après tout.

Je suis Yoh.

Vraiment ... déroutant.

Votre nom laisse présager que vous êtes quelqu'un de vaillant.

Sans doute mieux valait-il flatter un peu son ego pour soutiré quelques informations, mais le Général déglutissait, passant une main dans son cou, remarquant avoir un peu chaud. Sans doute était-ce la tenue ? Ce n'était vraiment pas pratique de porter une robe, décidément. Les kimonos élégants de son pays étaient bien plus élégants, à ses yeux.

Je me sens un peu ... Quel est cet endroit ?

Shang avait regarder ailleurs ... C'était délicat de se concentrer dans cette situation, avec un homme si attirant devant lui, malheureusement, il était loin de contrôler l'état de ce corps qui n'était pas le sien ...

Post VII - 790 mots

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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Ven 12 Juin 2020, 23:51



Trouvé sur Giphy

Les Portes II

En groupe



Belle cligna des yeux. Oui. Non. Oui, il était dans le corps du Prince Éric. Non, il ne l’était pas. Dans ce cas, pourquoi voyait-elle le Prince Adam ? Il n’était pas supposé être ici… « Vous… vous étiez un homme ? » Elle baissa les yeux sur sa peau recouverte par le drap. Pourquoi était-il devenu une femme ? Et que faisait-il dans cette chambre si son partenaire n’était pas le Prince Éric ? Est-ce que…? Non, c’eût été vraiment trop terrible. Toutes ces années à rêver d’une personne pour arriver à cela ? D’abord, comprendre qu’il avait déjà trouvé l’amour, ensuite, croire qu’il disposait désormais d’un corps féminin ? Et qu’il aimait les hommes ? C’était impossible. Elle ne pouvait pas s’être illusionnée à ce point. Elle n’était pas dans Éric en femme. C’était une erreur. Les deux partenaires de coït avaient dû chercher une chambre pour répondre le plus expressément possible à leur passion, et ils s’étaient jetés sur le lit du Prince, par un malheureux hasard. Oui. C’était cela. Il le fallait.

La porte s’ouvrit, et Belle serra un peu plus la couverture contre elle. Elle était bien trop sous le choc de la – possible – révélation précédente pour crier. Ses iris dorés fixèrent le nouveau venu. Lorsqu’il prononça son prénom, la surprise peignit ses traits. Elle ne le connaissait a priori pas. « Oh. » Le Prince Éric. Son corps, en tout cas. Elle ne put s’empêcher de songer que même s’il ne ressemblait pas à celui de son imaginaire, il était beau. Pour le reste, cela tendait à confirmer la deuxième version qu’elle avait étayée dans son esprit. Les deux amants avaient pris la première chambre qu’ils avaient trouvée. Mais alors, qui…? « Oui, c’est moi, Belle. Nous avons échangé de corps. » confirma-t-elle à la suite des deux autres protagonistes. Elle dévisagea encore leur nouvel interlocuteur, puis papillonna des yeux. La Bête ? La jeune femme se leva, sans lâcher la couette. Le fils de Mufasa aurait donc investi le corps de l’ancien monstre. Elle avança vers le Prince Adam, curieuse, méfiante et rassurée à la fois. Si c’était bien lui, elle acceptait volontiers de partir d’ici. Elle en avait assez vu. Il n’y avait qu’une chose qui la retenait : elle voulait retrouver son enveloppe charnelle. Ses prunelles se posèrent sur celle-ci. Qu’il était étrange de s’entendre parler ! De se voir agir sans être maître de soi. « Complot ou non, il faut que l’on retrouve nos corps. » Ses yeux revinrent sur le blond. Peu de gens la connaissaient. Ce ne pouvait pas être Gaston. Il lui aurait déjà demandé de l’épouser, avec l’insistance d’un taureau en rut. « Vous êtes le Prince Adam, n’est-ce pas ? » Son interrogation se perdit. Elle n’était plus là.

FACILIER + ERIC (Belle)

L’éclat du soleil couchant l’éblouit. Celle qui occupait le corps de « Jasmine » cligna des yeux. La surface du lac rougeoyait sous les rayons ardents, et l’herbe de la plaine prenait des teintes entre l’or et l’ocre. Elle porta une main en visière. Plus loin, une forêt s’étendait et des sommets montagneux étincelaient. Les murs du château s’étaient écroulés et semblaient avoir emporté avec eux la fausse Belle, le faux Éric-Adam et le supposé Prince Adam. La solitude l’étreignit et elle frissonna. Jetant des regards de tous les côtés, elle s’apprêtait à paniquer. Elle secoua vivement la tête. Elle se remémora ses envies d’aventure, sa soif de liberté et sa hardiesse. Peu importait sa localisation : elle se débrouillerait pour s’en sortir. La Belle ne faisait pas partie de ceux qui s’effondraient à la moindre contrariété. Elle avait du courage. Éric n’était peut-être pas celui qu’elle pensait, mais elle n’en était pas certaine. Et la vie ne s’arrêtait pas aux amours déçues. Tout du moins, elle l’espérait.

La brune avança. Elle était toujours nue, le drap contre elle. Pour plus de praticité, elle l’enroula autour de son corps. Rapidement, une silhouette se découpa dans le paysage idyllique. Assis sur une nappe blanche couverte de mets, il paraissait attendre quelqu’un. Elle s’approcha. Il l’avait vue. « Bonsoir… » Il y avait quelque chose, dans son regard. Du désir, de l’affection, de la tendresse… de l’amour ? Elle devinait sans peine qu’ils ne lui étaient pas destinés, et songea avec compassion qu’il serait sans doute déçu de savoir que l’élu de son cœur se perdait dans les bras d’un autre, quelques instants plus tôt. Elle lui sourit avec contrition. « Je suis navrée. Je crois que je ne suis pas celle que vous attendiez. Enfin, celui. Ou celle. Je ne sais pas. Celle ou celui ? » Elle le détailla, puis décida de s’asseoir. « Nous avons échangé de corps. J’étais avec il y a quelques instants, mais je ne saurais vous dire où il ou elle se trouve, désormais. » Ses yeux coururent sur la nourriture et la boisson, mais elle n’y toucha pas. De toute évidence, ce n’était pas pour elle. « Où sommes-nous ? »



Message VII – 830 mots

Résumé : Belle est en PLS. Elle apparaît au pique-nique et décide d'être courageuse parce que zut hein (oui /sbam). Elle comprend que ce n'est pas elle que Facilier attend et demande où ils se trouvent.

Plans : Rez-de-chaussée + 1er étage.




[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 14 1628 :


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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Sam 13 Juin 2020, 00:24


Image de nephila clavipes #
La porte des Contes


Raspoutine cligna des yeux quelques secondes. Dans sa main se trouvait une petite fiole, élégamment ouvragée. Le bouchon représentait une rose et le liquide, à l'intérieur, arborait une vive couleur bleutée. Ce n'était pas la teinte que le mage aurait associé à un élixir censé faire naître l'amour : il y aurait privilégié le rouge de la passion débordante ou le rose de l’amour pur et doux. Le doute l’assaillit et, pendant un instant, il pensa s'être fait duper par les rumeurs que les badauds avaient colportées. Pourtant, le souvenir vivace des sentiments qu'Adam avait ressenti pour son épouse résonnait encore dans sa poitrine, comme s’ils avaient été les siens. La passion qu'il avait éprouvé pour son épouse, la détresse en devant décider de l'éliminer, la douleur : aiguë, poignante, lorsqu'elle avait préféré se donner la mort plutôt que de répondre à son interrogation... Oui, il n'avait pas de doute à avoir : cette fiole contenait bel et bien une potion d'amour. Seule ce sentiment pouvait provoquer un tel mélange d’émotions, aussi poignantes que destructrices.

L'homme releva la tête et prêta un peu plus attention à l'endroit où il avait atterri. Il n'était plus aux alentours du Château de la Bête, où se déroulaient désormais quelques altercations bien moins sympathiques que son attaque de vers. En tout cas, il n'en reconnaissait pas les alentours. Bartok devait encore s'y trouver, car il ne le vit nulle part autour de lui : bon débarras, il n'aurait plus à supporter la compagnie de cette idiot volatile, qui lui répèterait d’un air niais de se détendre et de respirer profondément. C'était un cadre bucolique, plutôt agréable même pour un être maléfique tel que lui. L'atmosphère romantique l'aurait sans doute fait grimacer, si elle n'avait pas été annonciatrice de bonne nouvelle : il devait y avoir dans les parages une jeune et jolie princesse attendant de faire la rencontre de sa vie, celle du grand Amour. Sans doute s'imaginait-elle un homme beau, charmant, aux manières exquises et aux nobles attentions. La désillusion serait rude, lorsqu'elle apercevrait le physique repoussant de Raspoutine. La terreur deviendrait totale lorsqu'elle comprendrait les plans qu'il réservait pour elle : une mort froide, dans l'unique but d'accroître sa puissance.

Un sourire cruel se dessina sur le faciès de l'homme tandis qu'il fantasmait la façon dont il lui ôterait la vie - devrait-il procéder de manière rapide et efficace ou, au contraire, prendre son temps pour voir la panique envahir sa victime ? Peu importait. Il jubilait à l'idée de reprendre le contrôle sur sa vie en l’arrachant à quelqu’un d’autre. A une femme encore plus. Il détestait ces êtres perfides qui se jouaient des sentiments.

Quelqu'un l'attendait bel et bien un peu plus loin et, effectivement, cette personne sembla surprise en se rendant compte de sa présence. La surprise fut partagée. Bien loin de la rencontre avec son grandiose destin, il se trouvait face à un repoussant individu, au physique presque aussi répugnant que le sien. C'était dire à quel point il était laid. Déçu, le nécromancien resta silencieux en fixant le goinfre qui s'empiffrait sous ses yeux. Il retroussa ses lèvres en un rictus dégouté. « Je m'attendais à rencontrer quelqu'un d'autre. » répondit-il à l'interrogation de la princesse défigurée – toujours dans on délire, il restait buté sur l’hypothèse d’une princesse. Est-ce que Bartok avait eu raison en parlant d'une compagne repoussante qui accepterait ses avances plus facilement ? Était-ce un signe pour lui dire de ne pas s'attendre à de meilleures conquêtes ? Cette idée ne l'enchantait guère mais, finalement, peu lui importait. Du moment que la demoiselle était vierge, elle pouvait se montrer utile pour ses plans. Il prendrait simplement moins de plaisir à observer la détresse déformer ses traits. Abdiquant, le mage finit par prendre place aux côtés de la conquête qu'avait mis sur sa route le destin. « Et vous ?» demanda-t-il, observant toujours cette inconnue s’empiffrer avec un appétit fort peu attrayant. « Qu'est-ce qui vous a amené ici ? Vous attendiez également quelqu'un ? » Vu la quantité de nourriture, cela ne faisait aucun doute. « Puisque nous nous retrouvons tous les deux esseulés, peut être pourrions-nous passer un agréable moment en partageant la compagnie de l'autre ? » proposa-t-il.

Raspoutine fronça les sourcils. Quelque chose clochait vraiment, dans cette histoire. Il mit plusieurs longues secondes avant de comprendre ce qui le turlupinait. « Mais ! Vous êtes un homme ?! »

Spoiler:



Merci Kyky  nastae
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Jun Taiji
Sam 13 Juin 2020, 20:56



Les Portes II



« Hum, la Sailanie semble dans une mauvaise posture si elle vous a demandé de choisir de nouveaux Rois et Reines des Contes. » « C’est certain. » Aria, habillée en Reine de Cœur, se leva de son fauteuil. « Mais dîtes-moi, mon cher, pourquoi donc me déléguer cette tâche ? » Il sourit d’une façon insolente, une façon si propre aux membres de sa famille. Elle laissa un léger soupir passer ses lèvres. Depuis qu’elle savait, elle ne pouvait s’empêcher de voir Jun chez son mari. C’en était agaçant. Néanmoins, s’il ne consentait toujours pas à lui avouer son prénom à l'avenir, peut-être serait-ce celui de son frère qu’elle commencerait à crier entre les draps de leur lit… ou ailleurs. En réalité, ils ne le faisaient que rarement dans leur chambre. « Cela ne vous plaît-il pas ? De pouvoir décider de l’avenir du Monde des Contes ? De faire barrage à votre descendante ? » « Si. » Elizabeth Mitsuko Taiji était l’une des ses descendantes qu’elle n’avait pas encore tuée. Cette dernière trouvait refuge dans le Monde des Contes et pervertissait ces derniers. Aria s’était toujours plaint de la médiocrité de son existence mais elle ignorait, jusqu’à très récemment, qu’elle possédait une place importante dans le monde des Faes. Elle était l’ennemie de ce peuple, elle et le groupe qui se faisait appeler Loki. « Il faut comprendre que le pouvoir des Faes est immense. Par l’intermédiaire des Contes, elles conditionnent des générations et des générations. Loki, en souhaitant s’accaparer ce pouvoir de conditionnement, dès la plus tendre enfance des lecteurs, cause bien des dommages. Les desseins de ses membres sont ténébreux. » « Vous m’expliquez tout ceci pour faire comprendre au lecteur de quoi il en retourne, n’est-ce pas ? » Il sourit. « Précisément. » Il se tut, se dirigea vers elle et plaça ses mains sur la taille de sa femme. « En choisissant de nouveaux Rois et Reines des Contes, vous pourrez faire barrage plus efficacement à Loki. Les anciens sont bien trop vieux, occupés et peu nombreux. Lorsque Loki sera à genoux, vous pourrez vous charger personnellement d’Elizabeth. » « Certes. » « Et puis… très sincèrement, cela fait bien trop longtemps qu’il n’y a pas eu de conseil réunissant les Rois et Reines des Terres. Cela n’arrivera probablement plus jamais alors autant en profiter dans le Monde des Contes. » Aria sourit. Lors du dernier Conseil des Chefs auquel elle avait assisté, Zel’Eph Stark lui avait cassé le nez après avoir bavé sur ses cuisses. Ce n’était pas de plaisir ou avec un tout autre organe que sa bouche, non, c’était parce que cette enflure de Réprouvé s’était endormie là. Elle n’était pas son oreiller. Elle le haïssait. « Vous pourrez présider ces conseils, ma Reine de Cœur, même si, ici, votre puissance naturelle équivaudra à celle des autres Rois et Reines. Votre orgueil risque d’en prendre un coup. » « Nous verrons cela, frère de Jun. » Elle le fixa, esquissant un sourire mesquin. Peut-être réussirait-elle à se débarrasser de lui, un jour ou l’autre. Elle hésitait à l'éliminer uniquement à cause de ses prouesses sexuelles. De toute façon, il était vraisemblablement plus puissant qu'elle.

« Reine de Cœur, excusez-moi de vous déranger mais… » Aria fixa la carte d’un air à la fois encourageant et menaçant. « Des messagers viennent d’arriver au château. Ils demandent à pouvoir remettre des invitations à un mariage à vos invités, d’autant plus que les mariés se trouvent parmi ces derniers. Les autorisez-vous à le faire ? » « Pourquoi pas. Et faites sonner les trompettes, j’ai une annonce à faire. Que les invités m’écoutent. »

Quelques minutes plus tard, la Reine de Cœur sortit sur son balcon, accompagnée de son mari qui, lui, n’avait pas de rôle spécifique. Il n’avait pas de prénom et détestait qu’on pût le nommer d’une quelconque manière. Pourtant, le Monde entier connaissait l’un de ses « noms ». Les individus n’en avaient simplement pas conscience. Il aimait garder ses mystères. Dans l’esprit de certains, il était simplement un oiseau de mauvais augure. La Dame Rouge attira l’attention sans aucune difficulté. Il s’agissait de son Royaume et, par extension, la magie des lieux la rendit visible de n’importe quel point, légèrement après que la fin de Chaos ne s’opérât. « Bienvenue, mes chers invités. Mangez à votre faim. Je ne serai pas longue. Je propose deux jeux aux audacieux qui auront le courage de s’y prêter. L’un d’eux consiste à chercher cette clef dans le labyrinthe de mon jardin. » Elle montra ladite clef, qui disparut d’entre ses mains. « Elle permettra à celui qui la trouvera d’ouvrir toutes les serrures des coffres mystérieux qui apparaîtront bientôt sur les Trois Royaumes sans le moindre effort ainsi que tous les verrous. Seulement, attention, le labyrinthe est piège et les illusions nombreuses et, pour y entrer, vous serez obligés de partager la nourriture avec vos compagnons de pique-nique. » Elle se tourna vers son époux dans la réalité. Il n’était pas le sien dans le Monde des Contes. « Par ailleurs, je suis à la recherche d’une femme ou d’un mari. Je pourrais régner seule mais hum… » Elle avait toujours détesté le mariage mais, ici, les choses étaient différentes. De plus, elle avait envie d’embêter son véritable mari. Celui-ci resta de marbre mais pensa tout de même qu’il allait très certainement l’étaler sur la table de la salle de bal pour lui rappeler ô combien elle aimait ses coups de reins. Il n'était pas jaloux ou possessif, mais toutes les occasions étaient bonnes, à ses yeux, pour justifier ces petits plaisirs. « … ce sera d’autant plus amusant ainsi. Le futur Roi ou la future Reine dirigera à mes côtés le Royaume des Merveilles et commandera l’armée des cartes. » Elle sourit, ses lèvres rouges s’étirant. « Pour cela, il faudra remporter le tournoi de croquet qui se tiendra devant le palais. » Elle sembla avoir fini puis se ravisa. « Et tâchez de manger ou de participer à au moins une des deux activités sinon, eh bien, je vous ferai couper la tête. » Elle sourit et tourna les talons.

967 mots

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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
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Image réalisée par Armando savoia

Les Portes II



Aurore, dans le corps d’Anna + Hadès, dans le corps de Blanche-Neige

Aurore fixa les lèvres rosées de son interlocutrice. Elle semblait surprise, ce qui réfréna légèrement ses ardeurs, sans pour autant diminuer le feu qui s’était allumé au niveau de son bas ventre. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Elle pensa brièvement aux bonnes Faes. Celles-ci devaient être mortes d’inquiétude. Peut-être était-ce là le cœur de son trouble : sa fugue, dans un monde qu’elle ne connaissait que très peu, finalement ? Depuis qu’elle était sortie de la maisonnette qui l’avait abritée toute sa vie, elle ne cessait de vivre des hauts et des bas sentimentaux, si bien qu’elle passait des rires aux larmes sans transition et finissait toujours dans un état étrange. Néanmoins, cette jeune femme, devant elle, était réellement magnifique et elle était sûre de ressentir des choses pour elle. Avait-elle une attirance pour les êtres de son sexe ? Elle n’avait jamais réfléchi à la question. Elle avait toujours aimé et désiré son oncle, Scar, et personne d’autres. Les élans de son cœur s’étaient multipliés depuis qu’elle n’était plus enfermée. Était-ce normal ? Elle n’en était pas certaine. Peut-être était-elle anormale ? Ce constat la fit légèrement paniquer et elle préféra ne pas se poser de questions et reporter son attention sur celle qu’elle venait d’embrasser. « Je euh… Je ne crois pas. » répondit-elle à sa question. « Mais maintenant oui, puisque nous venons de… » Elle marqua une pause, confuse. « Laissez tomber. » conclut-elle, gênée.

La Princesse passa une main dans ses longs cheveux de substitution, ne sachant pas si elle devait rire du clin d’œil ou non. Elle manquait clairement d’expérience. Vivre avec trois femmes en vase clos n’était pas la meilleure des éducations possibles. Bêtement, elle essaya de faire un clin d’œil à son tour, ce qui se traduisit par un échec cuisant. Elle écouta ensuite le commentaire de celui qui se trouvait dans le corps de Blanche-Neige. Elle rougit. « A… Avec la langue ? C… Comme les animaux ? » demanda-t-elle. Elle se figurait un chien, léchant une main. Ça lui était arrivée un jour. Elle balayait devant la maison quand un promeneur était apparu, avec son animal de compagnie poilu. Ce dernier s’était jeté sur elle et l’avait léchouillée, à sa plus grande surprise. « Si… vous voulez. » dit-elle, en approchant son visage. Elle lui donna un coup de langue sur les lèvres.

Aurore et Mufasa

Quelques secondes après, Aurore n’était plus du tout au même endroit. Elle regarda ses mains, encore plus troublée. « Je… » Elle était revenue dans son propre corps. Elle n’eut d’ailleurs pas le temps de réagir, sentant une masse l’enlacer. Ses yeux se posèrent sur une tignasse rousse. Aurore ne se souvenait pas de sa mère mais, en tout cas, elle n’avait pas hérité de la chevelure de son père. Elle avait deviné sans mal qu’il s’agissait de lui. Elle l’avait aperçu au bal, charismatique et royal. Elle ne l’avait jamais croisé depuis qu’elle habitait avec les bonnes Faes, mais elle était certaine qu’il avait dû s’enquérir de ses nouvelles et la faire surveiller par les trois femmes. Il l’avait sans doute reconnue par ce biais. « Père… » murmura-t-elle, son corps soudainement englobé par une chaleur douce et apaisante.

Aurore n’eut pas le temps de trop profiter de cet instant. La Reine de Cœur venait de faire son apparition sur le balcon de son château, annonçant plusieurs nouvelles. La Princesse se tourna vers son père. Si les plats qu’elle avait mangé précédemment – que Anna avait mangé précédemment dans son corps, pour être exacte – faisaient effet, la jeune femme mit cela sur le compte de ces retrouvailles et de la prestance de son père. Elle l’avait tellement fantasmé, imaginé, qu’à présent qu’elle se trouvait en face de lui, elle en était confuse. « Qu’avez-vous l’intention de faire, père ? » demanda-t-elle, pour connaître sa décision quant au jeu du labyrinthe et à celui de croquet.

C’est alors qu’une Fae apparut devant elle, lui portant une missive. « Bonjour Princesse Aurore. Vous avez été choisie par les Dieux Dhelrin et Thornas afin de contribuer à la paix entre les Royaumes. Vous trouverez toutes les explications dans cette lettre. Nous reviendrons vous voir lorsque vous serez un peu moins occupée, afin de répondre à vos questions. Passez une agréable journée. » Aurore tenait à présent l'enveloppe entre ses doigts. Elle décida de la lire plus tard. Elle n’avait pas vu son père depuis sa plus tendre enfance. « Euh… Je… Comment va Éric ? Je ne sais même pas à quoi il ressemble après toutes ces années. J’ai croisé Scar. Il euh… faisait des choses avec Maléfique. Et vous ? Comment allez-vous ? » Elle était sans doute un peu maladroite.

783 mots

Résumé:

Déroulement


Coucou ♫

Les sujets importants :

Carte : >> ICI <<

Rôles : >> ICI <<

Artefacts et Événements : >> ICI <<

Tour n°8.

- C'est donc la fin de l'échange de corps. Si ce n'était pas déjà fait, votre personnage va regagner son corps un peu avant l'apparition de la Dame de Cœur (Cf mon post précédent ^^)

- Au niveau du pique-nique, qui continue pour certains personnages, voici donc les dispositions revisitées :
Qui est avec qui ?:
Pour rappel, pour quitter le pique-nique, il faut d'abord avoir mangé avec son partenaire. Une fois que c'est fait, le personnage peut souhaiter rentrer chez lui. Si le personnage se rebelle et refuse de manger, il se fera couper la tête par les cartes de la Reine de Cœur. Il se retrouvera là où il était précédemment avec une migraine tout le lendemain.

- Une fois que votre personnage a mangé, il peut choisir de partir, et donc de regagner le Conte principal. La Reine de Cœur a néanmoins lancé deux jeux pour ceux qui le désirent. Voici le plan. Le château est en haut et les carrés colorés c'est vos emplacements de pique-nique, avec, à chaque fois, un décor différent et magique, celui que vous avez décrit. Le labyrinthe se trouve en bas. La partie de croquet aura lieu devant le château.
> Le premier consiste à retrouver la clef dans le labyrinthe. Cette clef permet d'ouvrir toutes les serrures ainsi que les coffres magiques (un par tour) qui apparaîtront au tour prochain dans le Conte. Le labyrinthe façonne des illusions et votre personnage, pour y entrer, est obligé de manger de la nourriture et, donc, sera dans un état amoureux/désireux. Pour participer, il faut entrer dans le labyrinthe ce tour-ci. Vous pouvez y aller avec votre partenaire de pique-nique si vous le souhaitez. Le gagnant de la clef sera tiré au sort ^^ C'est un artefact qui permet aussi d'ouvrir toutes les serrures non magiques en dehors du conte ^^
> Le deuxième consiste à participer à la partie de croquet qui sera organisée le tour prochain (donc le tour n°9), afin de gagner la main de la Reine de Cœur, Aria donc. Le gagnant sera donc le Roi du Royaume des Merveilles et commandera l'armée de cartes. Ça peut être un bon plan stratégique ^^

- L'événement Mariage a été déclenché par Garrett dans ce rp. Il y a toutes les explications dans le sujet mais, pour le moment, je vais vous donner que ce qui est intéressant pour le tour qui arrive. Il va donc y avoir un mariage, selon la religion de Frollo, entre les personnages suivants :
Ceux qui vont se marier, you-piiii:
Si vous n'êtes pas d'accord, dîtes-le et Priam tirera de nouveau au sort ^^ C'est un mariage qui a pour objectif de créer des liens et la paix entre les Royaumes. Globalement, des individus vont remettre des cartons d'invitation blanc et verts à tous vos personnages et les futurs mariés vont recevoir la visite d'une Fae, qui va leur présenter la volonté divine des Dieux bénéfiques Dhelrin et Thornas. Pour le moment, on s'en tient donc juste à la remise du carton d'invitation et à l'annonce de la nouvelle, histoire de ne pas précipiter les choses avec tout ce qu'il y a déjà en cours ^^

Voilà  nastae

Personnages liés à la vie à la mort par Garrett
- Scar et Mufasa

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots.
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire.
- Points importants : Les points de spécialité ne comptent pas. les pouvoirs sont ceux du personnage (donc s'il n'en a pas, le vôtre n'en a pas non plus). J'attends cependant du Fair-Play (si vous avez un doute sur une action, mp le joueur pour savoir s'il est d'accord). La langue de base n'est pas prise en compte. Tout le monde se comprend sans aucune difficulté. Aussi, votre personnage perd sa race momentanément. Il se fond au rôle ^^ Vous pouvez vous déplacer librement dans la map.

- Vous avez jusqu'au 23 juin 23h59, heure française, pour poster votre message.

Comptes


Il n'y aura pas d'éliminations. Par contre, si vous ne postez pas, ça ne vous comptera pas un message, bien sûr. Vous perdrez aussi le gain du tour s'il y en a un. Au bout de deux tours sans poster, les autres joueurs pourront prendre votre personnage et le jouer en PNJ s'ils en ont besoin. Vous devrez ensuite vous adapter à ce qu'il s'est passé si vous souhaitez reposter par la suite =)

Comptes:

Gains


Gain du tour n°7 :
- 1 point de force | c'est pour le personnage mais en l'honneur des joueurs qui ont dû endurer le bordel 8D

Du coup Nicolae et Caleb n'ont pas le gain ce tour-ci.

BONUS : Pour avoir déclenché l'événement Pique-Nique :
Pique-Nique : Votre personnage, en le désirant, peur être téléporté sur l'île d'Asgösth pour faire un pique-nique en compagnie de [NOM(S) DU OU DES PERSONNAGE(S)]
Vous devez préciser les personnages en question. Il s'agit des corps en présence et non des esprits. Exemple : Jil + Aliénor (parce que Mufasa + Aurore)

Au niveau des nouveaux arrivants, vous obtenez le titre d'Élu(e) des Portes. Pour les gains de tour, vous pouvez choisir entre celui du tour n°7 (cf plus haut) ou l'un de ceux-ci, comme vous préférez (pareil pour ceux qui ont loupé des tours) :
- Ouverture du Monde des Contes : Ce pouvoir permet à votre personnage de se téléporter (lui et ceux qu'ils désirent) dans le Monde des Contes. Il y rencontrera alors une Fae qui lui proposera de l'intégrer à la construction de son Conte.
- Le titre de votre personnage (vous pouvez précéder le nom propre de "Le" "La" si vous voulez)
- Personnage : Celui qui possède ce pouvoir peut faire apparaître l'un des personnages du conte dans la réalité. Celui-ci possédera la magie qu'il a dans le conte qui sera fonction des spécialités de celui qui l'invoque. Chamboulé, le personnage se trouvera un objectif similaire à celui qu'il avait dans le conte, qui peut être plus ou moins guidé par un invocateur intelligent*. Au bout d'un temps, il disparaîtra. S'il se fait tuer, il disparaîtra en plusieurs feuilles de conte.
- Popularité nationale | Fae

Les gains sont à déclarer dans les déclarations de gains d'intrigues et d'événement au plus tard un mois après ce jour ^^


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Lun 15 Juin 2020, 17:53


Livre de Contes

LA PORTE DES CONTES



Thème musical

ERIC (Belle) + FACILIER

Dr. FacilierLes pourtours d’une ombre se détachèrent sur la nappe immaculée. Je relevai la tête pour découvrir la silhouette féminine que revêtait désormais mon cher et tendre. Ses formes étaient féminines, son visage resplendissant mais, pourtant, il était bien loin d’être aussi séduisant que lors de notre première rencontre. La vision de son corps dénudé, uniquement couvert d’un drap ensanglanté, fût comme un poignard dans le coeur. Mes yeux s’embuèrent de larmes et je les grattai ostensiblement, prétextant une poussière irritante. J’étais seul responsable de ma déchéance. Je l’avais affublé de cette épouvantable apparence avant de le pousser dans les bras du voleur. La simple pensée que le malandrin ait pu respirer son odeur me lacéra les entrailles. J’étais acteur de ma propre peine. Fautif de l’avoir aimé, fautif de l’avoir ensorcelé, il ne me restait que la souffrance pour accompagner ma déchéance.

« Bonsoir. » le saluai-je en évitant son regard

Eric s’approcha davantage de moi. Mon coeur battit plus vite. Il avait beau être différent physiquement, je ne pouvais renier mon amour pour lui. Je ne m’attendis pas à ce qu’il me sautât au cou après ce que je lui avait fait. Je m’attendis encore moins à ce qu’il ne me reconnût pas.

« Oh je… vois, répondis-je avec déception, je ne sais pas si cela me rassure ou m’attriste davantage..., puis après quelques secondes d'hésitation, je ne suis pas sûr de vouloir connaître la réponse mais, si ce n’est pas trop indiscret, pourriez-vous m'indiquer si vous avez rejoins ce corps avant… »

D’un geste de la main, je désignai son accoutrement quasi-inexistant. J’espérais qu’elle me dise que rien n’était arrivé. Je voulais entendre qu’il n’était pas dans ce corps lorsqu’il fût souillé. J’implorais un pieu mensonge qui me permît d’anesthésier le mal qui rongeait ma poitrine.

« Nous nous trouvons au sein du Royaume des Merveilles, le domaine de la Dame de Coeur. Les habitants de cette région sont assez… spéciaux. J’ignore si vous aurez à les rencontrer mais prenez garde à ne pas les froisser : vous risqueriez d’y laisser votre tête… littéralement. »

Je restai agréable et sincère avec l’inconnue. Je n’étais pas d’humeur à jouer et à tromper les autres ; mon regard se posa sur les friandises étendues sur la nappe.

« Je ne savais pas qu’il y aurait tant d’invités à ce pique-nique, j’aurai peut-être dû faire les choses différemment… Si je puis me permettre un conseil, méfiez-vous de la nourriture, elle…»

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Je ressentis une vague de magie balayer la plaine. Sa saveur était identique à celle qui m’avait touché lorsque mon esprit avait quitté mon enveloppe charnelle. Le coeur gonflé d’espoir, je me tournai prestement vers la jeune femme.

« Eric ? C’est bien vous ? »

Il n’eut pas le temps de me répondre. Un nouveau sortilège traversa la prairie. Une silhouette se dessina au-dessus du lac. Il s’agissait de la Dame de Coeur ; je reconnus son accoutrement et sa prestance. Elle accueillit tous les participants et les convia à participer à l’une ou l’autre des activités. Je songeai malgré moi que de nombreux invités devaient sans doute déjà avoir succombé à la gourmandise ; ce pique-nique tiendrait davantage d’une orgie que d’une fête traditionnelle. Je me demandais comment allait réagir la Reine à cet excès de concupiscence. Pourtant, dès qu’elle disparut, toute mon attention fut focalisée sur mon bien-aimé. Je voulais simplement passer du temps avec lui, peu m’importe que nous participions ou non à ces jeux stupides. Les heures qui m’avaient séparé de lui avait entretenu la flamme de mon amour - un amour qui me consumait encore davantage qu’à notre première rencontre.

« Je suis réellement heureux de vous revoir malgré les circonstances, lui indiquai-je avec sincérité. Je suis désolé de vous importuner à nouveau, je…»

Ma déclaration fût stoppée nette par l’arrivée d’une luciole scintillante. L’insecte se posa entre le prince et moi. Soudain, elle se mit à s’exprimer - à mon plus grand désarroi. Je mis plusieurs secondes à réaliser la teneur des paroles de la bestiole. Je me rapprochai pour l’observer de plus près ; ce n’était pas un vulgaire hexapode ; c’était en réalité un petit être luminescent. Elle lâcha deux lettres qui tombèrent délicatement sur le sol. Une écriture ronde indiquait le nom des destinataires en lettre d’or. La première missive était adressée au ‘Prince Eric’ alors que la deuxième mentionnait mon nom. Intrigué, je m’en emparai pour lire son contenu.

« Cher Docteur Facilier,

Afin d’apaiser les tensions qui co-existent au sein des trois royaumes, vous avez été désigné par les dieux pour vous unir par le mariage avec le…»

Mon coeur rata un battement. Une intense chaleur m’innonda aussitôt. J’allais me marier… avec Eric ? Des milliers de pensées contradictoires martelèrent aussitôt ma tête. J’étais heureux et - en même temps - complètement terrifié. Etait-il à l’origine de cette décision ? Non, c’était impossible qu’il pût approuver une telle union, son coeur appartenait déjà à un autre. A moins qu’il eût changé d’avis ? Était-ce ma mère qui m’offrait ce cadeau ? Pourtant, du peu que je susse, ce n’était pas réellement sa manière d’agir. Et le Prince dans tout ça ? Que désirait-il vraiment ? Avais-je le droit de lui ôter ainsi son libre-arbitre ? Après tout, nous ne nous connaissions même pas. Et si tout cela n’était qu’une lubie passagère ? En cet instant, plus qu’en tout autre, je souhaitais qu’il fût délivré de toute malédiction : je voulais être sûr qu’il m’aimait moi et non l’illusion qu’il se faisait de moi par magie.  

« Euh, je… eh bien… je ne sais pas si vous… avez… lu cela ? Si vous ne le souhaitez pas, je suis sûr que nous pouvons trouver une… échappatoire ? » bredouillai-je maladroitement


Post VIII - 943 mots | Résumé:
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Typhon Gargantua
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Typhon Gargantua
Lun 15 Juin 2020, 20:45



Shan Yu
[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 14 Shan_y10
Ambiance

Le vent soufflait dans la voile unique du Minet des Mers, le navire imaginaire des deux faes qui suivaient Shan Yu pour « agrémenter » sa participation dans le conte. Faucon Malin et Colibri Empoté se tenaient bien droite sur le pont, silencieuses. Dame Ambroisine avait annoncé la fin approchante du conte. Quelque chose devait se produire pour que l’histoire trouve une conclusion décente et les petites faes craignaient que leurs pitreries leur vaillent réprimande.

« Bon… Tu as une idée, Faucon Malin ?
- Pas vraiment… J’improvise depuis le début, Colibri Empoté.
- Et si on revenait à mon plan de faire de Shan Yu le héros ?
- Mais… Il était censé devenir un vilain ! C’est grâce à moi qu’il a ce regard qui fait peur (même si c’est toi, Colibri Empoté, qui a fait le travail).
- Moi, Colibri Empoté, je dis au diable les conventions ! On fait du méchant le héros et tout le monde va vivre heureux quand même ! Rejoins-moi, Faucon Malin. Ensemble, nous bousillerons… eh… ensemble, nous écrirons notre propre fin !
- (Tu sais que Shan Yu va brutalement tuer tous ceux qui s’opposent à lui. C’est ça ton héros, Colibri Empoté ?)
- (Roh, mais aide-moi un peu, Faucon Malin ! Tu vois quelqu’un d’autre faire mieux ?)
- … Yarr ! Colibri Empoté, cap vers l’est ! On va écrire la fin à la manière des pirates, yarr !
- Aye, aye, Capitaine Faucon Malin !!! »

***

Shan Yu avait un mal de tête aussi épouvantable que persistent. Dû à son départ précipité du royaume de la Reine de Cœur, le conquérant n’avait aucune idée des propositions de la régente du royaume des pique-niques. Cela dit, Hou-Hou était son propre casse-tête à gérer, alors avec une migraine en plus, le Bahr Barr passait de bien mauvaises heures. Malheureusement, Shan Yu n’avait pas le luxe de ne rien faire. Il ne pouvait que nager à contre-courant et espérer que la chance tourne éventuellement en sa faveur.

« JE SUIS LE GÉNIE DE LA LAMPE !!!
- Rah… Il faut vraiment que tu cris ?
- JE POSSÈDE DES POUVOIRS COSMIQUES PHÉNOMÉNAUX !!!  
- Mais eh ! À voix basse … aille, ma tête…
- COMMENT PUIS-JE VOUS SERVIR AUJOURD’HUI, MAÎTRE !!!
- Et c’est à qui la faute si j’ai une migraine ?
- Sur le plan technique, je suis, au mieux, qu’indirectement relié aux éléments entourant les circonstances de cet évènement. Il est juste de décrire vos actions dans le royaume d’autrui, comme irréfléchi. Donc, suivant cette logique, vous êtes l’architecte de votre propre malheur, maître. Cela dit, j’avoue disposer d’une part, aussi négligeable soit-elle, de responsabilité à votre malheur. En considérant les tenants et aboutissants de votre deuxième vœu, il y a malheureusement eu un manque. Bien évidemment, je suis un génie certifié et "rater" un vœu est pour moi un non-sens. Ma responsabilité réelle se limite donc à ne pas avoir ralenti le temps précédent votre impromptue téléportation, afin de mieux vous expliquer les limitations de MES POUVOIRS COSMIQUES PHÉNOMÉNAUX !!!
- Tu vas m’embêter jusqu’à ce que j’aie fait mon troisième vœu, c’est ça ?
- PRÉCISÉMENT MAÎTRE !!! ALLEZ SERVEZ VOUS DE VOTRE TÊTE… hum, de votre esprit ? OUI ! SERVEZ-VOUS DE VOTRE ESPRIT MALIN POUR QUE J’EXHAUSSE LE PLUS GRANDIOSE DES VŒUX !!! »

Shan Yu répondit au génie avec un regard assassin, mais il n’en résultat que d’une séquence haute en couleur, où le génie feignis une mort aussi théâtrale que fausse et d’une longueur absurde. Cela dit, ce tour lui valut quelques secondes de silence, ce qui permit au conquérant de conclure sa première lettre. Le soigneur avait bien prescrit du repos à Shan Yu, mais c’était tout bonnement impossible. Le chef de guerre était en pleine campagne.

Cette première lettre avait le général Shang comme destinataire. Remise au fidèle faucon de Shan Yu, le rapace allait trouver le Bahr Barr exilé, où qu’il puisse se trouver, pour lui faire part des récents développements aux frontières de Hou-Hou. Hi-Hi-Hi et GRRAAAA renforçaient la surveillance, craignant, légitimement, il fallait l’avouer, une invasion Bahr Barr. L’on pourrait penser qu’il était risqué de confier une telle lettre à un simple volatile, mais ce noble oiseau était un faucon de guerre. Entraîné personnellement par Shan Yu, ce fidèle compagnon réussirait sa mission, ou il ferait payer son échec de nombreuses vies.
« Général Shang,

Le chaos dans les royaumes ne semble pas décourager une forte présence militaire aux abords des frontières. Puisqu’une guerre totale est à prévoir, l’avenir de Hou-Hou dépend de notre capacité à consolider notre position. Vous conviendrez j’en suis sûr, général, que si Hou-Hou est envahi, le courroux de nos adversaires ne s’arrêtera pas aux forces Bahr Barr.

Je vous prie donc de vous hâter dans votre mission. Mes éclaireurs ont trouvé une voie de passage qui permettra à votre armée de passer inaperçue et de revenir à Hou-Hou sans attirer l’attention. Mon compagnon ailé vous guidera. Permettez-moi de vous rappeler que je suis disposé à mettre fin à votre exile, ainsi que celle de vos troupes, lors de la réussite de cette mission.

Shan Yu »

***

Le faucon-guerrier parti, le conquérant Bahr Barr pouvait passer à la prochaine lettre qu’il devait envoyer. Évidemment, le génie continuait ses pitreries non loin, mais tant qu’il ne criait plus, Shan Yu pouvait tolérer sa conduite. Ce silence fut cher payé, toutefois, puisque le Bahr Barr promis un troisième vœu grandiose à souhait. Si Shan Yu pouvait obtenir satisfaction dans sa conquête des trois royaumes, son vœu ferait en sorte que tous pourraient admirer la contribution du génie. En réalité, Shan Yu n’avait aucune idée de ce qu’il allait souhaiter, mais la très grande imagination du génie et son infinie curiosité avaient suffisamment été stimulée pour qu’il s’occupe dans son monde imaginaire pendant un temps.

Pour la seconde lettre, Shan Yu fit appel à l’un des miséreux qu’il avait pris sous son aile. Le conquérant ne pouvait supporter des êtres aussi mal nantis dans le royaume qu’il s’appliquait à redresser les torts. Ceux-ci furent d’abord traités en prisonniers de guerre, donc soigné, vêtu convenablement et nourri, ce qui était visiblement plus d’attention que cette communauté n’avait reçu depuis de nombreuses années. L’influence néfaste du prince des voleurs se faisait toujours sentir, mais la promesse d’une vie meilleure attira rapidement l’attention des plus récalcitrants.

Grâce aux butins dérobés aux voleurs, Shan Yu avait fait venir divers maîtres de métier pour former les miséreux à combler les lacunes artisanales du royaume de Hou-Hou. Le conquérant avait besoin de plus que des tentes et des outils rudimentaires pour faire de Hou-Hou un royaume digne de ce nom. Les miséreux, n’ayant aucune autre vocation que le larcin, en faisaient des candidats idéals pour diversifier les artisans actuels, sans pour autant puiser dans l’expertise de la population locale. La rééducation se déroulant pour le mieux, Shan Yu fit appel à un jeune plutôt habile de ses jambes. Autrefois un voleur rapide et agile, il était maintenant un messager hors pair.
« Aladdin, prince des voleurs,

Bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés, vous m’avez déclaré la guerre. Je conçois que mes actions aient pu vous offenser, et par la même occasion, offenser la Guilde des Voleurs. J’ose toutefois imaginer que nous ne nous en sommes pas encore rendu à nous comporter comme des bêtes enragées. Permettez-moi donc de vous inviter à partager mon repas. Comportons-nous comme des hommes civilisés et discutons un peu avant de nous lancer corps et âme dans la bataille.

Je ne vous cacherai pas que je doute qu’une guerre opposant les forces Bahr Barr à celles de la Guide des Voleurs soit profitable à l’un ou à l’autre. Vous conviendrez, j’en suis sûr, que le royaume de Hou-Hou ne regorge pas des richesses qui profitent à ses voisins. Selon moi, il serait plutôt mutuellement bénéfique de combiner nos forces. Après tout, si je suis le conquérant qui désire Hi-Hi-Hi et GRRAAAA, peut-être pourrais-je vous convaincre d’échanger votre titre de prince des voleurs pour celui de prince des marchands.
Après tout, que serait le conquérant, sans le marchand pour le soutenir et profiter du fruit de son labeur ?

Shan Yu »

***

Voilà, Shan Yu avait écrit les deux lettres les plus urgentes. Il y avait encore fort à faire, mais il ne pouvait non plus faire de miracle avec la migraine qui affaiblissait son esprit. Ça, et le génie qui trépidait d’impatience, le regard figé dans celui de son maître. Il n’attendait que le moment idéal pour crier sa phrase fétiche. Le conquérant ne pouvait plus se permettre de reporter davantage son dernier vœu.

« Génie de la lampe, ma décision est prise. Je suis prêt à formuler mon troisième et dernier vœu.
- OUI !!! ENFIN !!!! COMMENT PUIS-JE SERVIR MON MAÎTRE ?!? N’oubliez pas non plus que votre deuxième vœu m’empêche d’utiliser mes pouvoirs sur vous et vos serviteurs, maître.
- Des dragons. »

D’un ralenti qui frôlait le ridicule, le génie ouvrit grand les yeux, puis dessina un immense sourire sur son visage bleu.
« JE SUIS LE GÉNIE DE LA LAMPE !!!  MES POUVOIRS COSMIQUES PHÉNOMÉNAUX VOUS OCTROIERONT LE FRUIT DE VOTRE DÉSIR !!! FAITES VOTRE VŒU ET VOTRE ARMÉE CHEVAUCHERA DE MAJESTUEUX DRAGONS CRACHEURS DE PUISSANTES FLAMMES DANS LA BATAILLE !!!
- Je souhaite transformer les montures de mon armée en dragons dociles et entraînés pour le combat. »

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Mer 17 Juin 2020, 22:36



Les Portes II




Juliette redressa légèrement la tête lorsqu’elle vit qu’il y avait quelqu’un. L’homme était bâti convenablement. Le plus étonnant, dans son physique, reposait sur sa tête. L’individu en question possédait, en effet, des flammes bleutées à la place des cheveux. Elle le fixa un instant. Bien entendu, il ne ferait pas spécialement attention à elle. Elle se méfiait. Si certains individus passaient leur chemin, d’autres s’amusaient à terroriser les animaux. Il lui était déjà arrivée de subir les fantaisies malsaines d’adolescents en recherche de limites. Elle s’avança néanmoins un peu vers le rivage. À mieux l’observer, il ne lui semblait pas dangereux. Comme il lui tendait son sandwich, elle consentit à picorer dedans et l’écouta. Le cygne fit un mouvement léger vers l’arrière, afin de marquer son étonnement. Elle conservait, même sous cette forme, un comportement humain. Alors, lui… ou elle. Elle. Alors, elle-aussi avait subi les caprices du Destin ? Combien d’individus étaient-ils dans le même cas ? Tout le monde ? Son esprit pensa étrangement à Garrett. S’il avait été transféré dans le corps d’un autre alors… Voyait-il, à présent ? Elle l’imagina brièvement. S’il avait retrouvé la vue dans le processus, il devait être en état de choc actuellement. Et que se passerait-il ensuite s’il regagnait un corps aveugle ? Elle espérait qu’il serait assez fort pour le supporter. Peut-être ne voudrait-il pas de ce sens ? Peut-être le refuserait-il ? Il était trompeur à bien des égards. Néanmoins, il y avait tant de choses magnifiques qu’il ne pouvait pas voir. Sans doute avait-il trouvé la Beauté ailleurs, dans des choses qu’elle-même ne pouvait pas toucher du doigt.

La Princesse regarda le visage aussi triste que le sien de l’étrangère. Combien y avait-il d’Adam dans les Trois Royaumes et au-delà ? Quelle était la probabilité pour que l’Adam en question fût celui qu’elle recherchait ? Elle ne pouvait pas parler mais elle eut envie de lui demander si elle n’était pas Blanche-Neige, par hasard. Elle se souvenait encore de cette femme étrange et maléfique qui lui avait presque conseillé de tuer celle-ci pour que le cœur de la Bête pût de nouveau appartenir à quelqu’un. Néanmoins, les dires de son interlocutrice semblaient plutôt aller dans le sens contraire. Elle était bien amoureuse de cet Adam mais, visiblement, lui ne l’aimait pas.

La venue d’un individu nu tira Juliette de ses réflexions. Elle fixa quelques secondes l’intimité de l’homme, très peu habituée à voir celle d’un étranger. Avec les années, elle avait également perdu l’habitude de voir celle de son propre mari, à vrai dire. Il croulait tellement sous le travail que la romance et la passion qui avaient habité leurs premiers instants s’étaient évaporées. Elle détourna les yeux le temps que l’étranger règle ce léger détail et écouta ses dires. Visiblement, le sortilège était très étendu. Raiponce… Elle n’en avait jamais entendu parler. D’un autre côté, elle ne vivait pas ici, ce qui pouvait contribuer à excuser son manque de connaissances. En tout cas, elle parlait beaucoup. Jouer les cygnes – en être un en l’occurrence – avait aussi des bons côtés. Personne ne faisait attention à elle ou presque, personne ne lui demandait rien. Elle pouvait écouter tout en gardant ses secrets pour elle. Néanmoins, les événements prirent une tournure inattendue lorsque Raiponce avoua à monsieur flammèches qu’il lui plaisait.

Le décor changea. Juliette n’était plus dans l’eau. Troublée par la proximité qu’elle avait à présent avec une nouvelle personne, elle battit des ailes afin de se dégager de sa présence. Elle sentit un trouble la saisir, un sentiment d’amour et de désir poindre. Son regard tomba sur la Reine de Cœur, plus loin. Sous l’effet des aphrodisiaques, celle-ci lui paraissait terriblement attirante. La Princesse ferma les yeux, essayant de se raisonner. C’était idiot. N’importe quoi. Elle résista, écoutant les paroles de la Souveraine du Royaume des Merveilles. Une clef ? Ça lui disait quelque chose, tout comme le physique de celle qui était en train de discourir. Une partie infime d'elle s’agita, sans qu’elle ne fût capable de dire pourquoi exactement. Elle avait envie de quitter cet endroit, maintenant.

Sous forme de cygne, elle se retrouva dans le château de Mufasa. Le bal était toujours en cours mais il manquait les principaux protagonistes. Elle battit des ailes et se mit à voler dans la salle, essayant de repérer Garrett, Adam ou bien Arthur. Peut-être que son mari l’avait suivie ici. Elle en doutait, il avait trop de travail. Il lui fallait un plan et ce ne serait certainement pas entre quatre murs qu’elle en trouverait un, ni sous cette forme qu’elle ferait quoi que ce soit. Elle vola jusqu’à une fenêtre et s’échappa de sa prison, bien décidée à se rendre au château du Prince Adam.

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