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 [Rp dirigé] - Les Portes II

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Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

~ Démon ~ Niveau II ~
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Kitoe
Lun 08 Juin 2020, 22:57

Kitoe804 mots
Les portes II

Pocahontas (Quasimodo) & Princesse Juliette (Hercule)


-Ah ! Ça c’est le Kocoum qu’on connait !

Alors qu’il l’avait remise par-dessus son épaule, Quasimodo lui donna une tape amicale dans le dos. C’était quand même vachement bien d’être une femme : elle n’avait rien à faire, on la sauvait. Elle pouvait réclamer et on lui donnait gentiment. Bon, sauf ces brutes de soldats, mais c’était des abrutis. Il sourit. Pour avoir guéri sa jambe, non : Kocoum ne deviendrait pas moche. En parlant de mocheté, Quasimodo, devenu Pocahontas, n’avait pas la moindre idée de s’il avait conservé ses pouvoirs sous cette forme. Il décida d’essayer sur l’un des gardes. Ça fonctionna du feu de dieu ! Quasimodo fut content, alors il fit subir le même sort à tous les autres. Non seulement il était belle, mais il pouvait continuer de pourrir la vie des gens ! Décidément, la vie lui souriait en grand ! Quand enfin un type à l’apparence étrange – ledit Frollo il fallait croire, qui n’avait pas l’air si méchant et qu’il n’aurait jamais imaginé avec un look pareil – vînt les tirer d’affaire, Quasimodo se dit que c’était une journée formidable. Il songea qu’il faudrait que la vie continue comme ça pour lui et que dès qu’il en aurait l’occasion, il pratiquerait un nouveau rite satanique afin de sceller le sort. Changer de vie pour devenir une princesse convoitée lui allait parfaitement. Que celui ou celle qui avait son corps et ses gargouilles fasse sa vie de son côté : à ce prix-là, il voulait bien tout abandonner !

Le trio marcha un moment avant que le prêtre ne s’arrête soudain. Quasimodo le dévisagea.

-Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? T’as oublié de fermer ta porte à clef ? Tenta la jeune femme avant de disparaitre en un battement de cil.

Lorsqu’il eut fini de cligner des yeux, Quasimodo avait encore changé de lieu. Il était assis dans l’herbe grasse et devant lui se trouvait une belle nappe rose à fleurs sur laquelle étaient disposés des pots, des plats, des pichets, des paniers. Tous étaient remplis. De bouffe. Il saliva. Il adorait la nourriture. Surtout ce genre de nourriture. Il contempla avec émerveillement les confitures, les milkshakes, le pain, les brioches, les fruits et les biscuits, jusqu’à ce que ses yeux ne se posent sur le gros gâteau à la fraise au centre de la nappe. Il ne prêta même pas attention au paysage alentours, qui valait pourtant la peine d’être observé un minimum. Vite, Quasimodo prit une part de gâteau et en engouffra la moitié dans sa bouche. Il était tout seul encore, mais ça ne le dérangeait pas. Il aurait pu se marier avec la nourriture, et à l’heure actuelle, elle lui faisait une compagnie suffisante. Cette journée était vraiment. Fan-tas-tique. Parfaite. Il n’y avait pas de mots pour la décrire. Il était ému et ne savait plus vraiment comment exprimer sa joie. C’était aussi un peu pour ça qu’il mangeait autant : il était heureux.
Lorsqu’une nouvelle personne fit son apparition, Pocahontas avait la bouche pleine.

-Chalut. Lança-t-elle.

Il s’agissait d’une femme. Quasimodo ne corrigea pas son indélicatesse, qui était loin de lui sauter aux yeux. Après tout, celui qui était censé être moche avait longtemps vécu reclus. Les normes en communauté lui échappaient un peu. Encore plus après avoir été privé de pareilles merveilles pendant longtemps. C’était plus fort que lui. Fait surprenant ceci-dit, c’était que cette femme avait réussi à détourner son attention de la nourriture. C’était quand même fort. S’il y avait eu une audience, ils auraient été priés d’applaudir. Oui, cette femme avait réussi à attirer particulièrement son attention. Il déglutit pour pouvoir dire quelque chose, mais il ne savait pas trop comment s’y pendre. Plus ça allait, plus elle était… hm…

-Tu veux du gâteau ? Il est super bon. Y’a plein d’autres trucs, sers-toi !

Vite, il lui tendit une part et la considéra avec insistance. Il tenait à ce qu’elle accepte. C’était une avance, tout de même. Il termina sa part en baissant les yeux. Il la regardait furtivement, parfois. Il fallait dire qu’il n’avait jamais ressenti ça pour quelqu’un auparavant.

-T’es belle. Finit-il par admettre.

C’était vrai. Il la trouvait vraiment belle. Très attirante, même. Tellement attirante qu’il voulait bien partager son repas avec elle. Tellement attirante qu’il ne voulait même pas la rendre moche. Quasimodo avait l’impression d’être redevenu jeune, du temps où il était gentil. Si cette femme savait ce qu’il était en réalité… elle aurait certainement fui et, vexé, il l’aurait alors rendue moche, mais il voulait profiter de ce moment pour l’instant. C’était trop beau pour être vrai. Du moins, c’était trop beau pour ne pas être temporaire. Puisqu’il n’avait pas encore eu l’occasion de pratiquer un quelconque rite pour stabiliser sa situation, il devait pour l’instant se contenter d’en profiter au maximum.


804 mots




Résumé:



Bijin
nastae:
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Lun 08 Juin 2020, 23:17

Djinshee
La Porte des Contes

La Méchante (Mérida) & Maléfique (Djinshee)


-Allez-y…

Elle soupira et croisa les bras. Il fallait qu’elle garde son calme. Cette façon qu’avait cette femme de lui parler lui donnait envie de la… remettre à sa place. Elle méritait qu’on lui gueule dessus au moins une bonne fois. Si seulement elle savait, en temps normal, de quels pouvoirs elle était dotée... Seulement il n’était pas l’heure de se disputer pour si peu. Djinshee ne voulait pas perdre de temps. Attendre que cette femme fasse ce qu’elle avait à faire était déjà trop, mais ce n’était pas comme si elle avait le choix. Ce n’était pas comme si elle avait eu le moindre choix depuis le début, si ce n’était celui de suivre l’un ou l’autre des protagonistes de cette histoire dans l’espoir que cela ne l’amène à quelque chose. Quoi ? Bonne question. La porte de sortie. L’échappatoire. La solution. Peu importait comme ça s’appelait, en fait. La Lyrienn commençait seulement à douter d’avoir employé la bonne technique pour s’en sortir. Pour le moment, tout ce que suivre des gens lui avait permis, c’était d’être entrainée dans des situations encore plus emmerdantes. Pour quelle raison ? Quel était l’objectif de tout ça ? Avait-elle juste une mission ou un rôle à jouer ? Il devait y avoir un Aether dans l’histoire, ou quelqu’un apte à tous les contrôler pour bien se foutre de leur gueule. De la sienne en particulier, puisqu’elle avait le désavantage d’être la seule à être paumée à cent pourcents dans ce merdier. Restait à savoir : pourquoi elle, alors qu’elle n’avait rien de spécial ? En y pensant, il y avait surement des chances qu’elle ait été désignée sans se préoccuper de son rôle à proprement parlé. Peut-être qu’on l’avait choisie parce qu’elle avait un caractère de merde ? Possible. Mais celui qui l’avait choisie aurait certainement eu un résultat plus intéressant avec un habitant de Yangin ou un Déchu de la Colère, non ? Ou bien ce n’était que le hasard. Une hypothèse que la rousse avait du mal à croire. Elle optait plutôt pour un foutage de gueule prémédité.

Et apparemment, on ne voulait pas qu’elle en soit déçue. De nouveau, la vue de Djinshee changea et elle se retrouva assise sur une grande nappe à carreaux rouges et blancs qu’on avait étendue sur l’herbe. Il y avait tout un tas de victuailles disposées dans des plats et des paniers, ainsi que des cruches qui accueillaient toutes sortes de liquides. Elle se trouvait au beau milieu d’une plaine verdoyante, à découvert, d’où dépassaient des coquelicots par centaines. Le soleil brillait sans brûler aucune peau, le ciel était d’un bleu parfait, il n’y avait pas de vent, mais la température était supportable par n’importe qui. Plus loin, elle entendait de l’eau s’écouler d’un petit ruisseau. Il semblait que l’environnement avait été fait pour convenir à tout le monde, qui qu’il fut.

En apparaissant, le premier réflexe de la Lyrienne fut de baisser les yeux vers son corps. Il n’avait pas changé cette fois-ci. Elle avait juste été téléportée. Elle serra les dents pour faire taire son agacement. Bon. Était-ce une meilleure chose que si elle avait changé ? Elle ne savait pas trop. Et puis, elle était seule. C’était un problème autant que c’était étrange. Beaucoup trop bizarre. Elle observa toute la nourriture qui s’étalait devant elle. Tout était parfaitement disposé. Les fruits n’avaient pas une égratignure, les salades composées et les quelques plats fumants dégageaient une odeur somptueuse, la vaisselle dans son entièreté était neuve, la nappe n’affichait pas un pli de trop. De son côté, l’herbe était colorée d’un vert vif, celui d’une plante au meilleur de sa forme. Pas une seule feuille du moindre plant autour d’elle n’affichait de marche de jaunissement ni une quelconque blessure. Les coquelicots étaient impeccablement rouges. Djinshee ne s’embêta pas à se lever pour constater l’état du ruisseau, invisible depuis son emplacement. Elle supposait qu’il était parfait, comme tout le reste. Ses yeux se reposèrent sur le pique-nique. Était-ce empoisonné ? Même si elle avait un peu faim, elle ne voulait pas s’y risquer. Elle n’avait pas l’intention de mourir là, ça serait ridicule. Alors qu’elle réfléchissait à comment se sortir de ce lieu louche à l’intérieur d’un autre lieu louche, une personne apparut soudainement en face d’elle. Djinshee sursauta. Elle dévisagea longuement l’inconnue et fronça les sourcils. A la vue de ses habits et de sa posture, elles se ressemblaient toutes les deux. Elle se ressemblaient… beaucoup.

-Bonjour. Dit-elle cordialement.

Contrairement aux fois précédentes, elle avait décidé d’avoir l’air en pleine possession de ses moyens. Elle ne rajouta donc rien d’autre, attendant que la femme lui réponde et, peut-être, engage vraiment la conversation. Elle voulait voir ce qu’elle ferait de cette nourriture et de cet environnement qui était de toute évidence nouveau pour elles deux. Elle ne savait toujours pas ce qu’elle en tirerait, mais à cette étape-là, ça n’avait plus d’importance.


~819 mots~




Résumé:
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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Kaahl Paiberym
Mar 09 Juin 2020, 12:49




SCAR (Mulan) + PRINCE ARTHUR

« Et je pense... que… » Que je n’étais plus du tout en compagnie de Merlin et de Barnabé. Je tournai sur moi-même, étonné, dans l’espoir de comprendre ce qu’il venait de se produire. Je fis quelques pas, passant sur un pont joliment décoré de roses rouges. « Barnabé ? » appelai-je. « Merlin ? » Je fronçai les sourcils. « Merlin, si c’est une blague pour me faire comprendre que mon idée n’est pas bonne à vos yeux, je vous prierais d’y mettre fin sur le champ. » L’absence de réponse persistante suffit à me convaincre qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. Je tirai mon épée de son fourreau, la gardant tout de même pointée vers le sol. Pour le moment, l’endroit semblait calme et, même, romantique. Je pensai à Juliette. Cela serait bien trop beau que mon épouse apparût soudainement, pour me surprendre. Je soupirai en chassant cette idée. J’avais été sot et je m’en rendais compte à présent. Certes, l’avenir du Royaume était important mais je ne pouvais décemment pas délaisser ma femme et m’attendre à ce qu’elle restât sagement à mes côtés. L’amour pouvait se faner. Ce n’était pas mon cas mais c’était le sien. Je ne voulais pas la voir dans les bras d’un autre.  

Après quelques secondes de marche supplémentaire, je me rendis compte qu’un parcours de croquet avait été tracé au sol. Cet endroit n’était décidément pas un champ de bataille. Je rangeai ma lame et m’avançai, curieux de comprendre les tenants et les aboutissants de cette situation insolite. Il y avait une nappe sur le sol, placée en dessous d’un arbre. L’une de ses branches soutenait une balançoire. Forcément, je pensai de nouveau à Juliette. Elle adorait en faire avec moi jadis. Je soupirai, préférant replacer mon attention sur le décor. L’arbre était un tilleul. Il était possible de faire de la tisane avec ses fleurs. Cette dernière avait d’ailleurs des vertus apaisantes. Je souris, en songeant qu’il ne serait pas stupide que j’en consommasse plus souvent. C’était un processus simple. Il fallait simplement récolter les fleurs et les faire sécher.

Je m’avançai vers le tronc et regardai l’intérieur des multiples paniers qui se trouvaient là. Il y avait assez de nourriture pour deux ou trois mais personne à l’horizon. Je n’osai pas manger, même si j’avais faim. Je n’étais peut-être pas invité au repas. Il valait mieux, et ce serait d'ailleurs plus poli, attendre que quelqu’un d’autre apparaisse. Au lieu de m’asseoir, je me séparai de mon équipement. Je posai mon épée contre le bois et enlevai mes vêtements, d’abord mes chaussures, puis mon haut, mon pantalon et mes sous-vêtements. Mes doigts passèrent dans mes cheveux. Ils étaient longs. Je cherchai l’élastique qui les maintenait attachés puis le retirai en le faisant glisser doucement. Il rejoignit les habits par terre. Nu, je me dirigeai vers la rivière qui se trouvait là. Je m’arrêtai, m’accroupis et me penchai. Je pris un peu du liquide dans mes mains et le lançai en direction de mon visage. J’inspirai, ma peau ainsi vivifiée. Cela faisait plusieurs jours que nous voyagions et mon corps puait. La sueur se mêlait à l’odeur d’humidité due à la pluie qui nous avait surpris en chemin. J’avais besoin d’un bain et, à mon plus grand plaisir, l’eau était bonne. Après m’être lavé le visage tranquillement, je m’assis sur la berge, les fesses dans l’herbe. Ça chatouillait, ce qui me fit sourire. J’aurais aimé que Juliette soit présente, nue, elle aussi. Je l’aurais étalée sur le sol et aurais baisé son corps à de multiples reprises. Mes lèvres aimaient le goût de sa peau. Mon sourire s'accentua. Cette parenthèse à mon quotidien me faisait un bien fou. J’avais besoin de respirer, sans Merlin sur le dos. Je savais que ce serait bref, et je l’espérais puisque ma mission restait primordiale, alors j’avais décidé d’en profiter autant que je le pourrais.

Je finis par glisser dans l’eau. La fraîcheur de cette dernière me fit frissonner mais mon corps s’habitua vite. Je disparus un instant, remontant ensuite à la surface. Ce n’était pas très profond. Je le constatai en me redressant. L’eau m’arrivait juste en dessous des hanches. Je sortis un moment afin d’aller chercher mes vêtements. Quitte à me laver, autant le faire avec mes habits aussi. De retour dans les bras de la rivière, j’utilisai l’un d’eux pour frotter mon corps et entrepris ensuite de rendre plus propre le linge. Mes cheveux gouttaient sur ma peau, empêchant le soleil de trop m’accabler.

743 mots

Le Prince Arthur se retrouve dans le royaume des merveilles. Il est seul et n'ose pas manger pour l'instant. Il décide de se laver et est donc nu dans la rivière.

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Priam & Freyja
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam & Freyja
Mer 10 Juin 2020, 10:04



Trouvé sur Giphy

Les Portes II

En groupe



Scar avait tendance à mépriser les croyances. Intolérant aux explications qui ne trouvaient pas leur source dans le pragmatisme le plus pur, il exécrait les religions et les superstitions ; et il avait toujours favorisé l’intellect à la magie. Toutefois, face à la succession d’événements poisseux qui s’échinaient à lui coller à la peau, il se questionnait. Existait-il une force supérieure qui avait décidé de s’acharner contre lui ? D’abord, Aurore qui le surprenait en plein acte avec Maléfique, ensuite son frère qui le menaçait de mort en utilisant un cerveau dont il n’avait jamais soupçonné l’existence, puis ce changement de corps inopiné, et maintenant, cette abrutie qui n’arrêtait pas de parler. Il serra les dents. Kuzco. Ce n’était pas à la fête qu’il allait mettre le feu, lui, mais plutôt à cette imbécile qui s’agitait en tous sens. Comme elle reculait sans regarder où elle allait, elle lui marcha sur les pieds. Le traître allait répliquer mais la tape qu’il reçut dans le dos le surprit trop. Il allait l’écraser au sol comme un vulgaire moucheron, et tant pis pour la véritable propriétaire de ce corps.

S’ils étaient deux à avoir perdu leur enveloppe charnelle au profit d’une autre, la règle valait-elle pour d’autres personnes ? Qui se trouvait dans son corps, en ce moment ? La propriétaire – en marchant, il s’était rendu compte qu’il lui manquait quelque chose – de ce corps-ci ? C’était embêtant. Il ne savait pas qui elle était, mais son allure ne lui disait rien qui vaille. Au-delà de ces considérations esthétiques, la simple idée que quelqu’un d’autre fût en maîtrise de ces faits et gestes le faisait enrager. Qui savait quelles erreurs elle pourrait commettre ?

Lorsque la folle commença à se dévêtir, Scar ouvrit des yeux ronds. Malgré des années de réclusion, il n’avait pas oublié les manières guindées de la cour. Il y avait été éduqué et connaissait l’étiquette sur le bout des doigts. Voir quelqu’un se déshabiller devant lui lui arracha une grimace réprobatrice, et il détourna le regard. Plus les secondes s’égrenaient, plus il était d’une humeur massacrante. « Rhabillez-vous. Vous n’allez tout de même pas aller au bal dans une tenue de catin. » À ce rythme-ci, il allait partir sans elle et la laisser croupir ici. « Je n’en sais rien. » maugréa-t-il. Il allait prendre la décision de s’éclipser lorsqu’une femme à la beauté remarquable apparut. Comme elle s’adressait à l’individu dont les flammes remplaçaient des cheveux, Hadès, le parjuré comprit qu’ils avaient échangé de corps, ce qui confirmait sa précédente théorie. Muling. Drôle de prénom. Les mécréants de Hou-Hou. Les yeux plissés, le frère du roi tentait de démêler la situation. Considérant ce qu’il savait et les positions de chacun lorsqu’ils étaient apparus dans ces corps, Muling devait être celle qui négociait avec Hadès et Elsa. Pour se débarrasser de l’invasion de Shan Yu, probablement. Devait-il avouer aux autres qu’il n’était effectivement pas dans son propre corps ?



GASTON + MULAN (Scar)

Il n’eut pas le temps de se le demander plus amplement, car il fut téléporté au milieu d’une vaste prairie. Regardant ses mains, si blanches et si fines, il constata qu’il avait simplement changé d’endroit. Mentalement, il récapitula la situation. Il avançait, sans trop savoir où il se rendait ; cela lui rappelait son périple, des années auparavant, hors des terres de GRRAAAA, en marche vers l’exil. Au bout de quelques temps, il aperçut une souche recouverte d’une nappe blanche. Les branches d’un large hêtre ombrageaient la table de fortune. Deux chaises étaient disposées autour. Des paniers d’osier avaient été laissés sur le sol. Un doux fumet s’en dégageait. Scar tourna la tête d’un côté comme de l’autre, sans voir personne.

La politesse aurait voulu qu’il patientât, voire qu’il cherchât plus en profondeur si quelqu’un se trouvait ici, mais il avait connu la privation, et cette expérience n’admettait pas de laisser de côté de la nourriture, quelle qu’elle fût – et même si pour cela, il fallait la voler. Le paria s’avança, ouvrit l’un des sacs, et se servit. Il y avait de tout : de la salade de crudités, des salades de pâtes et de riz, du poulet, du rôti de bœuf, des rillettes, quelques canapés, des gâteaux et d’autres sucreries. Manger lui fit un bien fou. Il eut soif et vida l’une des gourdes d’eau.



Message VII – 721 mots

Résumé : Scar (corps de Mulan) est juste exaspéré par Kuzco dans le corps d'Elsa et a envie de le tuer. Il ne dit pas à Hadès dans le corps de Blanche-Neige qu'il n'est pas dans son corps à lui. Téléporté au pique-nique, il mange et boit sans attendre personne.

Habitat : Scar vit dans une maison à moitié délabrée dans un coin très ensoleillé. Pas d'étage, juste un rez-de chaussée. Il y a une pile d'os bien propres dans la salle à manger.

Bonus du gâteau : Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte afin de l'aider pour de petits éléments. Elle pourra le mettre sur la voie d'un artefact par exemple ou lui faire rencontrer quelqu'un d'utile [je l'ai pas précisé mais il y a d'autres personnages dans le conte, des PNJ que vous pouvez créer ^^].





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Mer 10 Juin 2020, 20:12



Les Portes II




Gaston était reparti de chez les Barh Barr avec un accord. Sa mine était satisfaite. Si Shan Yu tenait parole, alors Belle se tiendrait bientôt devant lui. Il la dépouillerait de ses vêtements et la ferait sienne. Ensuite, il l’amènerait de gré ou de force devant l’autel pour l’épouser – il était néanmoins sûr qu’après un tour dans son lit, elle serait totalement conquise. Elle allait les pondre, ses gamins, les uns à la suite des autres. Il espérait sincèrement que la maternité lui enlèverait ses idées stupides de la tête. Lire, avoir une profession, se marier à un Prince… Pfff, n’importe quoi. Il était bien plus séduisant que n’importe lequel de ces freluquets en collant. Il avait des muscles et un corps velu ! S’il n’avait pas de couronne, cela ne saurait sans doute tarder. Qui pouvait savoir ? En attendant, son mur était entièrement décoré de ses trophées de chasse. Ces derniers faisaient de lui le Roi des forêts et des plaines. Les animaux le craignaient, ça ne faisait aucun doute. Il n’y avait pas de meilleur chasseur dans tout le Royaume.

Une fois de retour à Hi-Hi-Hi, il remarqua un nombre incalculable de dégâts. Il n’y prêta pas plus attention que ça. Il y avait quelque chose à faire, quelque chose qu’il attendait depuis bien longtemps : tuer la Bête. Aussi, il se dirigea vers le château de l’ex Roi Adam, son épée à la ceinture et son arc et son carcan attachés dans le dos. C’était ce soir ou jamais. Ce serait la Bête ou lui.

En chemin, il croisa plusieurs villageois. « Avec moi ! Nous allons assiéger le château de la Bête ! » hurla-t-il, les yeux emplis d’une rage difficilement contrôlable. Il avait envie de voir ce monstre à genoux devant lui. Il espérait que ce dernier n’avait pas touché Belle. L’imaginer en elle le fit grimacer. Jamais cette écervelée ne préférerait ce moins que rien à lui ! C’était impossible ! Dans tous les cas, il le tuerait, lui couperait la tête et la mettrait au bout d’une pique. Il ignorait qu’à des lieux de là, quelqu’un avait fait la même promesse le concernant. C’est donc avec une ignorance totale qu’il fédéra d’autres habitants du village de Hi-Hi-Hi autour de lui. Il n’était pas discret mais il lui semblait que le temps n’était plus aux complots mais bien à la révélation de ceux-ci. L’église était partie en fumée, comme le château de la Méchante Reine déchue. Les grands tombaient. Bientôt ce serait le tour de l’ancien Roi.

Finalement, il finit par arriver dans la propriété de la Bête. Des villageois étaient déjà en train de mettre le château sens dessus dessous. Il y avait néanmoins un point d’ombre : le personnel de la demeure était présent et se défendait plutôt bien. « À l’attaque ! Qu’ils se rendent ou qu'ils meurent ! » lança le chasseur, sans prendre part à l'action. Au lieu de quoi, il disparut entre deux couloirs. Il voulait le monstre, rien d’autre. Il désirait le tuer avant qu’un péquenaud ne le fît à sa place. C’était hors de question. Malheureusement, malgré ses recherches, il ne le trouva pas, pas plus que Belle. Il avisa une jeune femme fluette. Elle eut peur en le voyant. Il ne lui laissa pas le temps de s’échapper et la plaqua contre une armoire violemment. « Parle-moi, femelle. Où est le monstre ? » « Je… Je… » « Parle ! Sinon je t’égorge ! » rugit-il. À se demander qui était la véritable bête ici. « Le… Le Roi il… il n’est plus un monstre désormais… » « Comment ? » « Il… Il a été… libéré de sa malédiction par un baiser d’amour ! » Gaston sentit son cœur battre contre ses tempes. « Belle ? » demanda-t-il. « Je… Je ne sais pas… » « Cette garce ! » s’exclama-t-il, en lâchant son otage. « COMMENT ? » Il était énervé, si bien qu’il ne vit pas les ombres assassines derrière son dos. Le Roi des Voleurs l’avait condamné. Néanmoins, un événement imprévu le sauva de peu.

Gaston et Mulan (Scar)

C’est, en effet, avec toute sa rage, qu’il fut téléporté dans un endroit enchanteur. Il aperçut une souche d’arbre, recouverte d’une nappe blanche. Son visage était défiguré par un rictus mauvais. Il tourna le regard vers l’individu qui se trouvait là. Femme ou homme ? Il ne saurait dire. Il était tellement en colère qu’il ne chercha pas à cacher son mauvais fond. Il dégaina son épée, attrapa les cheveux de l’inconnu et la lui posa durement contre la gorge. « Tu as cinq secondes pour m’expliquer ce qu’on fait là. » dit-il d’une voix forte et agacée, prêt à tuer cette personne si ce qu’elle disait ne lui convenait pas. « As-tu vu la Bête ? »

790 mots

Résumé:

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 10 Juin 2020, 20:59



Les Portes II




« Herculus ! Attends ! Que fais-tu ? Reviens ! » « Non ! Je ne resterai pas une seule seconde de plus ici ! Cette auberge est miteuse et sent le vomi ! » « Mais tu as vu ta tête ? HERCULUS ! » « Encore une fois, je ne m’appelle pas Herculus mais Juliette, Princesse Juliette ! » Le satyre était en train de se dire que son protégé était décidément tombé sur la tête. Peut-être que cette transformation en moche lui avait valu également quelques cases en moins, après tout ? « Herculus ! Tu es un héros ! Pas une Princesse ! » « Arrêtez de me suivre, je vous prie ! Je dois trouver… quelqu’un. » « Qui ça ? » « Cela ne vous regarde pas ! » protesta-t-elle. Comme l’entraîneur s’accrochait à elle, elle s’arrêta. Elle le fixa un instant. Elle n’aimait pas recourir à sa magie mais elle y pensait de plus en plus ; le temps lui était compté. À l’aube, sa malédiction opérerait de nouveau et elle ne pourrait plus rejoindre l’homme qu’elle aimait. Et Garrett… « Humpf... » soupira-t-elle alors. Revoir Garrett avait provoqué chez elle un élan de nostalgie, du même type que lorsqu’elle pensait à sa relation passée avec son mari. Lorsqu’ils étaient enfants et qu’Arthur ne s’intéressait pas le moins du monde à elle, Garrett avait toujours été là. Il était un ami discret et loyal. Elle l’aimait beaucoup et n’avait pas compris qu’il se fût détaché d’elle ensuite. C’était comme s’il était, soudain, devenu une ombre, avant de se volatiliser pour de bon. Pensive, elle se remémora les paroles du frère du Prince. Elle ne fuyait pas et puis… Comment pouvait-il lui dire ça alors qu’il s’était exilé dans la forêt ? Alors qu’il l’avait laissée ? Elle soupira de nouveau. « Qui est cet Herculus ? » demanda-t-elle enfin, tout en continuant son chemin, sans savoir réellement où est-ce qu’elle allait. « C’est toi ! » répondit le mi-homme mi-bouc. Juliette fronça les sourcils, essayant de rester calme malgré le quiproquo évident et le manque de compréhension de son interlocuteur. « Qui suis-je ? » finit-elle par concéder, comme si elle espérait que ce raccourci aurait plus de succès. « Hercule, avec un grand H majuscule ! » Elle avait l’impression d’être dans une sorte de comédie, une comédie si peu comique qu’elle en aurait été tragique. Elle se tut. « Tu es un Héros ! Le fils d’un Dieu ! Tu ne te rappelles pas ? » La bête se mit à fredonner. « J’ai souvent rêvé, d’un lointain pays, où tous les gens m’aimeraient, comme le plus précieux des amis ! » Devant la mine déconfite – et toujours moche – du jeune homme, le satyre commença à comprendre qu’il se passait peut-être quelque chose.

Alors que la situation était sans doute sur le point d’évoluer, Juliette – dans le corps d’Hercule – se retrouva dans un décor différent. Le moche ne resta néanmoins pas moche, car la malédiction de la Princesse prit le dessus.

Hadès (Blanche-Neige), Kocoum (Raiponce) et Hercule (Juliette)

L’endroit était agréablement boisé. Il semblait que ce fût un jardin. Celui-ci était parfaitement entretenu. Plusieurs arbustes étaient taillés d’une telle manière que la coupe donnait des figures. Tantôt un amoureux et sa douce, tantôt un chasseur sur le point de tirer une flèche à la pointe en forme de cœur. C’était un paysage romantique et vaste. Parfois, des plumes de pampa venaient donner un aspect léger. D’autres fois les branches d’un saule pleureur se baladaient, caressées par le vent. La pelouse était verte et des massifs de fleurs – beaucoup de rosiers – venaient donner de la sensualité à l’endroit. Un étang se tenait là. Quelques roseaux avaient envahi l’un des côtés de ce dernier. Ce genre de plantes demandait beaucoup d’entretien, sous peine de se multiplier encore et encore, de prendre toute la place et de faire disparaître les autres végétaux, comme les quelques nénuphars en fleur qui reposaient là. Les roseaux cachaient des poules d’eau. Il était possible de les entendre remuer depuis la berge où une nappe blanche était étendue. À côté, une table basse en bois regroupait les plats et les couverts, pour plus de facilité. Il était donc possible de s’asseoir sur la nappe, dans l’herbe ou autour de la table. L’odeur environnante semblait étrangement sucrée.

La Princesse Juliette, elle, se trouvait nue dans l’étang. Elle était ce cygne, blanc et élégant, qui se mouvait doucement. Elle était peinée, la tête arquée, le bec plongé dans son cou. Elle ne pourrait pas reprendre une forme humaine avant la nuit. Elle ne pourrait pas retrouver son amant futur avant que la lune ne caressât son plumage. Où était-il ? Et que faisait-elle ici ? Ses yeux fixèrent le rivage. Elle battit des ailes lorsqu’elle aperçut quelqu’un.

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Mer 10 Juin 2020, 22:05



Les Portes II



Alors qu’il se trouvait dans la bassine, le décor changea soudainement. Déjà assis, il ne tomba pas. « Ben ça alors… » souffla l’agriculteur, en passant une main dans ses cheveux. Il regarda à droite et à gauche, à la recherche de sa famille ou d’une quelconque explication. Il croisa soudainement un homme ou, plutôt, une carte. « Par ma barbe… » dit-il à voix basse, ses doigts se mêlant d’un même temps à ses poils. « Euh… Monsieur ? Monsieur ? Hé oh ! » La carte le remarqua enfin et s’avança. « Que voulez-vous, mon brave ? Je n’ai pas le temps ! Pas le temps, vous comprenez ? Je dois partir préparer les derniers emplacements ! Il y a bien plus d’invités que prévu et la Reine de Cœur n’aime pas le désordre ! Si elle venait à s’apercevoir que nous n’avons pas tout organisé à la perfection, elle nous couperait la tête ! » « Couper la tête ? » « Oui ! Vous savez, couic ! » fit-il en mimant le geste de la décapitation. Kristoff avait bien du mal à suivre. Pire, toute cette agitation le fatiguait. Il avait un métabolisme plutôt lent et ça se voyait. Il préférait économiser ses forces pour l’action, plutôt que de dépenser son énergie en paroles futiles, comme cet inconnu. « Mais, dîtes-moi… Si je suis ici, c’est que je suis invité non ? » « … Oui ! » « Mais à quoi suis-je invité ? » questionna-t-il. « Mais voyons ! Au pique-nique romantique ! » articula-t-il comme s’il s’agissait d’une évidence. « Un pique-nique romantique ? » « Oui oui ! À la base, ça devait n’être qu’un pique-nique mais un individu a aidé le Pouilleux à tout préparer et cet individu-là, voyez-vous, a voulu apporter sa touche personnelle ! Il a mis des aphrodisiaques dans la nourriture et la boisson ! » La carte parlait beaucoup. Ce n’était que des rumeurs chez le personnel de la Dame de Cœur, du moins, il n’en était pas certain personnellement mais ça ne l’aurait pas étonné du tout. « Des aphrodisiaques ? » « Oui ! Ce sera bon pour la natalité ! » se félicita son interlocuteur. « Mais… Personne ne va manger en sachant qu’il y a des aphrodisiaques dans la nourriture… » « Mais personne ne le sait ! » s’insurgea le domestique, avant de comprendre que cet individu, du coup, était au courant. « De toute façon, vous n’avez pas le choix ! » « Ah bon ? Et pourquoi ? » « Parce que si vous ne mangez pas, la Reine de Cœur vous coupera la tête ! » assura-t-il. Vu le ton, Kristoff n’en douta pas une seule seconde. « Et comment fait-on pour sortir d’ici ? » « Vous posez beaucoup de questions, vous ! » « C’est-à-dire que j’étais chez des gens et je suis occupé… Entre la récolte, le marché, ma famille et mon renne… » « Il faut apprendre à vous détendre l’ami ! En tout cas, pour vous répondre, il vous suffit de partager le repas avec les individus qui seront avec vous ! » « Mais si je fais ça… je tomberai amoureux et aurai envie de faire l’amour, non ? » « Précisément ! Allez, bonne chance ! » dit-il en lui tapotant  l’épaule. « J’ai des choses à faire, moi ! » Et il partit en trottinant, sans plus de précisions. « Ah bah d’accord… » souffla Kristoff.

L’homme tourna les talons, pour contempler ce qu’il y avait derrière lui. Comme le domestique de la Reine de Cœur n’avait pas eu l’air d’y faire attention, il avait oublié, depuis, qu’il était nu comme un ver. Il s’en souvint soudainement. Une nappe était étalée par terre. Il fit une moue, hésita, puis finit par la prendre pour entourer sa taille, en décalant tous les plats, qui se trouvaient sur cette dernière, dans l’herbe. Il n’y avait pas l’air d’y avoir de fourmis mais, à vrai dire, il n’y fit pas attention. À présent, il avait un tissu à fleurs autour des hanches. Son torse restait à l’air libre mais, au moins, il avait caché le plus important aux yeux de ses probables compagnons de pique-nique. « Il faut manger… » murmura-t-il. Pourquoi pas, ça ne le dérangeait pas. Enfin… Il n’était pas vraiment expérimenté dans le domaine de l’amour, d’où l’insistance de sa famille pour lui trouver une fiancée. À son âge, il aurait dû être marié, avoir plusieurs enfants et être heureux. Néanmoins, s’occuper de ses terres était un travail à plein temps. C’est vrai que s’il avait des enfants, il pourrait les envoyer au marché avec sa femme pour vendre ses récoltes. Ça lui ferait moins de travail. Il se gratta la tête et finit par s’asseoir contre le tronc d’un arbre. Il avait envie de faire une petite sieste car, après tout, il n’avait pas encore dormi. D’ailleurs c’était étrange : quand il était dans son bain, il faisait nuit et, maintenant, il faisait jour… À n’y rien comprendre.

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Mer 10 Juin 2020, 23:41


By Godfrey Escota

Les Portes II



Kristoff, Djinshee (Maléfique) et Merida (La Méchante Reine)

« Certes. » émit Maléfique, en apparaissant dans un jardin. Un homme se trouvait adossé à un tronc d’arbre. Le bruit caractéristique des ronflements émanait de sa personne. La sorcière le toisa un instant et finit par détourner le regard. Elle aurait pu le maudire si elle avait été certaine qu’il fût à l’origine de son invocation. Elle en doutait fortement, et elle ne pensait pas cela à cause du tissu ridicule qui couvrait ses parties génitales. À vrai dire, à mieux se pencher sur la question, il ne faisait aucun doute que cet individu avait, lui aussi, été attiré ici par magie. La jeune femme reconstitua la scène : il était précédemment en train de dormir ou… de se baigner, vu l’humidité qui parcourait sa chevelure. C’était bien plus crédible. Quoi qu’il en soit, en pleine toilette, il avait été téléporté ici, complètement nu, et avait trouvé de quoi se vêtir par terre. Ces plats n’auraient très certainement jamais été posés à-même le sol, à la merci de tous les insectes de la zone. De plus, il était certain que ce qui l’entourait était bien plus une nappe qu’un drap.

La sorcière tourna le regard vers le lieu verdoyant. Elle sentait la magie de Facilier. Qu’avait-il bien pu imaginer ? Elle se baissa vers la nourriture, méthodique et froide. Elle trempa l’un de ses doigts dans un chou à la crème couvert d’une chantilly résistante au temps – elle semblait avoir été tout juste versée et avait une texture particulièrement appréciable – et l’amena à son nez. Elle sentit la substance, sans savoir quoi en penser exactement. Son odeur apparaissait comme étant normale mais il y avait tout de même un petit quelque chose de louche. Ce n’était ni du poison ni un ingrédient toxique, à moins que le corps de la rousse, qu’elle avait emprunté sans le vouloir, ne possédât pas un sens de l’odorat très élevé ? Elle amena son doigt sur sa langue et goûta. C’était délicieux. Elle se redressa néanmoins, incertaine, afin de contempler le paysage. L’endroit était étendu et, bien que ce fût léger, il lui sembla entendre un cri, perdu dans la nature. Ils n’étaient donc pas seuls et la nourriture n’était pas empoisonnée. Est-ce que cela voulait dire que leur ôte leur voulait du bien pour autant ? Elle en doutait. Était-ce une manigance ? Réunir des individus importants au même endroit pour mieux les éliminer ? Elle reporta son attention sur le dormeur. Il ne semblait pas bien malin. Cependant, en observant la salle de bal, elle avait bien vite compris, aux réactions des différents protagonistes, qu’elle n’était pas la seule dans sa situation. Plus le temps passait, plus elle trouvait tout ceci agaçant. Était-ce le même individu qui était à l’origine de toutes ces manœuvres ou était-ce là l’œuvre d’êtres différents ? S’il y avait un seul et unique maître de cérémonie, ce serait vite problématique. Elle-même possédait une magie puissante. Il était délicat de la piéger à ce jeu-là. Pourtant, c’était ce qu’il venait de se produire.

Autour de l’arbre où dormait l’inconnu, il y avait plusieurs constructions. Des bancs avaient été taillés dans la pierre. Patiemment, elle disposa les plats sur deux d’entre eux, afin d’éviter que la nourriture ne se perdît du fait des insectes. Aucun criquet en vue. Ils n’étaient pas à Hou-Hou. Ils n’étaient pas non plus à Hi-Hi-Hi, sinon elle aurait reconnu l’endroit. Ce n’était pas GRRAAAA. Où étaient-ils ? Elle se questionna en croquant dans un biscuit. Elle sentait toujours la magie, assez faible, trop pour produire un effet réellement néfaste. Elle n’y était pas, ce qui causa la perte de ce corps. En effet, lorsqu’elle tourna de nouveau la tête vers l’endormi, elle le trouva attirant, si bien qu’elle décida de s’en approcher. Ezechyel lui manquait et elle pensa subitement qu’elle était bien seule dans son quotidien. Frollo n’avait pas été retrouvé pas ses gardes, Scar ne lui avait procurée aucun plaisir et, même si Facilier l’intéressait, sa relation avec lui était celle d’une mère avec son fils, rien de plus, et heureusement. Avec une certaine élégance, elle finit par se lever et le rejoindre. Elle l’observa un moment, ses ronflements sonores lui prouvant qu’il dormait toujours. Elle entoura le bassin de l’homme de ses cuisses et amena son visage près du sien. Ses doigts parcoururent sa barbe avec un certain calme. Elle n’avait que très peu mangé, ce qui n’avait pas rendu son attirance ardente. Elle était présente mais légère, sans doute exacerbée par sa propre solitude. Aucun maléfique n’était entouré et aimé. Cela semblait être une règle universelle. L’avantage de la situation reposait sur son contrôle plein et entier de cette dernière. Elle n’était pas dans son corps – ce qui limitait drastiquement les risques de rumeurs malheureuses – et il dormait. Elle finit par poser ses lèvres sur les siennes, un peu déçue du résultat, à cause du manque de réciprocité.

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Bellada Ward
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Bellada Ward
Jeu 11 Juin 2020, 13:33


Image de Dobleu Amet # et #
La porte des Contes

Ursula soupira en entendant la question de la jeune femme qu'il avait tenté de dépuceler - était-ce vraiment lui, cependant, qui s'y était attelé ? L'homme jeta un regard sur son environnement. La chambre était luxueuse. Il semblait toujours s'agir du château et seules deux personnes pouvaient avoir des appartements aussi bien entretenus : le roi Mufasa ou son fils, le prince Éric. L'endroit ne ressemblait en rien, ceci dit, a une chambre maritale. Il y avait, ici et là, quelques traces de juvénisme qui trahissaient le jeune âge de celui qui résidait habituellement ici. Par déduction, l'esprit de la sorcière des Mers avait bel et bien atterrit dans le corps du prince. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. Il y avait tant de possibilités qui s'offraient à lui, désormais : il pouvait déclencher une guerre ou alors former des alliances... Il n'avait pas l'autorité du souverain mais l'effleurait du bout des doigts. Il en avait, en tout cas, bien plus que sous son apparence habituelle. Désirant se souvenir du moindre détail possible, la vieille Sorcière observa son reflet en détail, dans l’hypothèse où il devrait reproduire cette apparence plus tard, si jamais le maléfice s'inversait de nouveau sans qu'il eût terminé de mettre en marche ses plans diaboliques. « Oui, je suppose que je suis le Prince Éric... » confirma l'usurpateur d'une voix qui peinait à masquer sa jubilation. Son euphorie fut de courte durée, toutefois. Un quatrième individu venait de rentrer dans la salle. Cette fois-ci, l'intrus était un homme. Et pas n'importe quel homme : le Prince en personne... Ursula fronça les sourcils. Dans le corps de qui avait-il atterrit, dans ce cas ? Sa moue passa de radieuse à boudeuse en comprenant que cette apparence-ci lui serait totalement inutile. Aucune armée ni même aucun allier à user pour son bon vouloir... Déçu, le non-prince soupira et termina de se vêtir en écoutant le nouvel arrivant parler. Un sourire moqueur se dessina sur sa face. « Je pense que tu essayes de récupérer la mauvaise fille, mon gars. » lâcha le blond d'un air hilare. Toute cette situation était perturbante, en effet. Il fallait le lui accorder. D'ailleurs... Cet individu avait beau être dans le corps d'Éric, cela ne lui disait pas de qui il pouvait s'agir, en réalité. Il avait admis être dans un corps : on pouvait en conclure qu'il était donc connu sous une autre apparence. Le prince de pacotille s'apprêtait à demander l'identité du nouveau venu mais n'en eu pas le temps.


Le nouveau paysage déstabilisa légèrement la sorcière des Mers. Soupirant, il s'installa sur la couverture qui avait été étalée sur l'herbe verdoyante. De la nourriture avait été disposée dessus, sans doute pour donner appétit aux invités. Pourtant, la vision d'une salade de riz contenant du thon coupa radicalement la faim qu'aurait pu ressentir le protagoniste masculin. Il trouva bien vite une source de consolation, ceci dit : la femme brune qui avait fait irruption dans la chambre venait d'apparaître à ses côtés. « Rebonjour. » la salua-t-il. « C'était un peu mouvementé là-bas, vous ne trouvez pas ? » Avec toutes ces personnes qui faisaient irruptions et ces histoires d'échanges de corps... C'en devenait agaçant. « Ici, on sera plus tranquille pour discuter. » fit-il en désignant d'un geste de la main la prairie dans laquelle ils avaient atterris. Ici, aucune porte à ouvrir théâtralement ! Si quelqu'un voulait les aborder, ils auraient le temps de le ou la voir venir ! Et de loin. S'allongeant tout en maintenant son buste élevé en s'aidant de son coude, l'homme tapota la place à côté de lui. « Alors dites-moi ? Cette fille dont vous avez pris le corps est Belle. » Il avait entendu l'homme l'appeler ainsi. « Il y avait le faux Prince Éric et... Vous. Qui êtes-vous ? » voulait-il savoir. « En ce qui me concerne... Considérez moi comme un allier. Je sais que je ne suis pas celui que vous espériez mais cela ne m'empêche pas de vouloir entrer dans vos bonnes grâces. » Plus il y aurait de personnes lui étant redevable, plus il deviendrait puissant et plus il affaiblirait Mufasa. Cette histoire de corps n'était qu'un léger contre temps. « Alors dites-moi : comment puis-je vous venir en aide ? Que désirez-vous, vraiment ? » Ursula écouta patiemment la réponse. Pourtant, il ne parvenait pas à se concentrer totalement sur ses paroles. Sans cesse, son regard dérivait vers les lèvres charnues de la beauté. Il sentait son corps encore frustré de ne pas avoir pu terminer ce qu'il avait commencé, plus tôt. D'ailleurs, en y repensant, ce n'était pas vraiment avec la fille à la peau basanée qu'il avait entamé un coït. Pas vraiment. C'était avec cette fille ! Celle qui se trouvait dans le corps à côté du sien... Son cœur s'accéléra légèrement. Délicatement, il replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille de celle qui ressemblait à Belle. Il s'approcha lentement d'elle, s'emparant de son visage entre ses deux mains. Il pencha la tête jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent.

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Lexa Blaise
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Jeu 11 Juin 2020, 14:20


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Les Portes II
Aiyanna - Mérida

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Salut ! Moi c'est Aiyanna. Je suis née dans la famille Blaise, ils m'ont envoyée à Basphel pour que je puisse y avoir la meilleure éducation qu'il soit. Je suis d'ailleurs en dernière année là bas, dans le département de l'Etain. Je profite d'un moment de temps libre pour dresser mes trois chiens et mon renard élémentaire de la foudre. J'ai encore beaucoup de progrès à faire, mais d'après mon professeur je suis en bonne voie. Cependant quelques choses vint perturber mon entraînement, un grand halos de lumière lié terre et ciel. Je ne pouvais pas résister à son appel. Je décidais donc de me jeter à l'intérieur avant de me faire transporter. Je me retrouvais dans une grande pièce avec pleins de portes autour de moi, elles étaient toutes fermées, sauf une. Je suis littéralement subjuguée par l'ornement de cette porte … une multitude de livres, certains ouverts, d'autres non. Je continuais ma route, entrant par cette porte. Une fois à l'intérieur, je me fis accoster par un étrange personnage qui tenait un dossier dans ses bras. Il me posait des questions sur moi, je ne savais pas où il voulait en venir avec tout cela, mais une fois le questionnaire remplit, il me donna le dossier avec un nom dessus … Mérida. A la lecture de ce nom, je fus une fois de plus téléportée.

Je me retrouvais dans un endroit fort charmant. Je remarquais que j'étais assise sur une jolie petite nappe sans un pli de travers avec pleins de délicieux gâteaux, des boissons à gog, de quoi se remplir la panse ! « Bah s'cusez moi m'dame » dis-je auprès de la jeune dame qui se trouvait devant moi et que, visiblement a du avoir peur de moi lorsque j'ai apparu ici. Je me levais pour admirer le petit patelin dans lequel je venais d'atterrir. « Bah m'foi c't'il est ben ct'endroit ! » La nature était fort bien accueillante. L'herbe était d'un vert chatoyant, des plus resplendissants. L'herbe était bien grasse, parfaite pour le pâturage. Et puis cette petite rivière est tellement parfaite, le son de son court d'eau était une merveilleuse mélodie qui accompagne parfaitement le chant des petits oiseaux qui jouaient dans la pleine verdoyante au milieu des coquelicots. « L'est pas rav'ssant s'patlin là ? » Je repris ma place sur la belle nappe parfaitement posée. Je m'assis en tailleur, une main sur le genou en mode garçonne. Je pris une belle pomme bien luisante et y croqua dedans. « V'nez d'où m'ptite dame ? » Quand je commençais à manger et en plus à parler, je ne pouvais plus m'arrêter, le pire c'est qu'il était très difficile de me comprendre en temps normal … alors là, je ne vous laisse même pas imaginer. « Mwé j'vins d'un 'tre land' d'genre … d'Ecoss'zia genre, s'par là ben dans ch'nord, p'tre ben là, m'fin par là quoi !  Pis bah j'ai ch'troi frères d'genre coc'hein, bah s'pi sont pt'chio com t'ça quoi. » Je lui montrais leur taille avec mes mains. « A s'ben ouais ! S'vrai ouwè ! T'cé genre des pt'chio t'ours t'vois, d'genre oursons ! S'fourrure, n'oreilles là pis d'leur griffes t'vois quoi ! Vaut pas d'leur promettre d'ca quoi. Bah t'ain ! T'cé pas son où twé ? » Dis-je en menant un morceau de gâteau avant d'y croquer à pleines dents dedans. J'avais pleins de crème autour du visage, j'en avais plein les doigts aussi, un véritable carnage. « Bah d'la bon' biair ! » Je pris une grande chope bien pleine et l'avala d'un coup. « Mouas qu'ca fait d'bin ! D'vrai séyé ! » Je lui tendis une chope bien pleine. « V'là concours d'boisson et d'bouffe ! Moi bah ch'datak ! » Je mangeais tout ce qui passait devant moi. Je mélangeais dans ma bouche de nombreux aliments créant des saveurs des plus improbables, même par moment des plus abominables, mais j'avais tellement faim. Heureusement qu'il y avait de la bonne bière pour faire passer le tout. J'espère que je retrouverai mes frères moi, mais je pense que si je reste près d'un tas de nourriture ils viendront rapidement jusqu'à moi. Par contre, je ne sais pas si mon cheval arrivera à me retrouver. J'espère quand même, il est un peu trouillard sur les bords.




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Jeu 11 Juin 2020, 16:20


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Les Portes II
Leleïth - Pocahontas

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De quoi ? J'ai absolument rien comprit de ce qu'il vient de ce passer. J'étais sur les toits d'une maison en train de regarder l'horizon. L'instant d'après je me prends une flèche dans la jambe. Je tombe à la renverse et là ! Je me réveille d'un coup, sans douleur à la jambe … Mais c'est ce truc ! Je me sens à l'étroit ! J'ai l'impression d'être enfermée dans une boite. Pourtant ce n'est pas le cas … mais qu'est ce qu'il m'arrive ? Je tentais de marcher dans les rues d'une ville à la recherche d'un point d'eau pour pouvoir y voir mon reflet, mais je ne trouvais rien. En plus de cela, pour ne pas arranger les choses les gens qui passaient juste à côté de moi, me fixaient du regard. Ils me regardaient tous d'un mauvais œil, certain allaient même à changer de direction pour éviter de croiser nos chemins. Je finis par me regarder dans un abreuvoir … « Quelle horreur ! » Je suis Quasimodo … décidément ce personnage que je ne peux supporter me colle à la peau !

Je décidais de partir loin d'ici. Je ne sais pas trop où je vais, je pense que je vais repartir les mon royaume, celui de Hou-hou. Peut être qu'un sorcier là bas pourra m'aider à retrouver mon beau et joli corps. Là je suis toute hideuse ! J'ai une énorme bosse dans le dos, je marche de travers, j'ai les genoux mal foutus et pour couronner le tout …. j'ai un service trois pièces hyper répugnant ! J'en suis sûre que si Quasimodo a tenté de voir des filles de joies, elles se sont toutes échappées en courant pour fuir ces immondices. Ma poitrine me manque même si dès fois je l'a maudissais à cause de son poids et des douleurs aux cervicales qu'elle pouvait me provoquer. Totalement dans mes pensées, je ne me suis pas rendue compte que je venais d'être téléportée dans un endroit tout à fait inconnu. Je me retrouvais assise, toujours dans le corps de Quasimodo cependant, sur une jolie nappe avec de délicieux gâteaux posés dessus, sans compter d'autres bouchés qui ont l'air d'être tous aussi délicieux les uns que les autres. Pour accommoder le tout, il y avait de nombreuses boissons qui m'ont l'air si bons ! Mais avant de commencer à manger jusqu'à ne plus en pouvoir, je regardais le somptueux décors qui nous entourait. J'étais en pleine nature, une nature généreuse et abondante. Le petite espace de pique nique était légèrement ombragé grâce aux feuillages des arbres. Leurs feuilles se caressaient les unes aux autres pour créer la merveilleuse mélodie de la nature. De petits oiseaux, des criquets et autres petits animaux joignirent leur son unique pour créer un véritable orchestre naturel, sans compter le doux bruit de l'eau qui tentait de se frayer un chemin dans le lit de la rivière apportait une note subtile et harmonieuse.

Je commençais à manger doucement, me délectant de ses mets si spéciaux dont j'ai eu rarement l'occasion d'y goûter. Pendant un instant j'oubliais que j'étais dans le corps de Quasimodo. Je me sentais bien, j'avais envie de prendre du bon temps. Mais quelqu'un a interrompu ce doux moment en apparaissant d'un coup, sans prévenir. Frustrée, je me redressais avant de m’empiffrer de tout ce qu'il y avait sur la nappe de pique nique. « Qu'est ce que vous faite là ? » lançais-je. K'étais vraiment pas contente d'avoir été déranger pendant mon moment de bonheur. Cela m'a durement ramené à la réalité des choses … Je suis Pocahontas dans le corps de Quasimodo … Je continuais de manger jusqu'à ne plus en pouvoir. Je voulais faire passer ma frustration dans la nourriture que j'ingérais à grande vitesse. Après tout je m'en contre fiche des apparences et de mes manières de princesse avide de liberté … là je suis dans le corps de ce maudit Quasimerdo, donc je peux faire ce que je veux, je m'en fiche après tout. Je pourrais même le ridiculiser en faisant un strip tease devant la personne qui se trouvait devant moi. Après tout pourquoi pas ! Mais je n'ai pas envie d'avoir cette vision d'horreur bloquer dans ma mémoire à vie … Moi dans le corps de Quasimodo en train de se déshabiller et de mettre son service trois pièce à l'air et l'agiter devant ce type … Rien que d'y penser … j'en avais des visions d'horreur …




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Daé Miirafae
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Daé Miirafae
Jeu 11 Juin 2020, 16:23


Image de Ihor Reshetnikov
Les Portes II



Je mets plus d’image parce que ça confond tout dans ma tête, mais je joue La Méchante Reine dans le corps de Mérida avec Kristoff dans son corps et Maléfique dans le corps de Djinshee !

Ma chevelure rousse épaisse, bouclée et emmêlée voletait délicatement, poussée par le vent doux qui soufflait. Quelques cartes s’agitaient au loin et semblaient frénétiquement chercher une occupation ou y courir. Sur des bancs de pierre, un peu plus loin, étaient disposées de pâtisseries, mais également du pain, des choses à tartiner, des boissons dans des cruches rouges et blanches, un pique nique entier. Je regardais autour de moi et pris une grande inspiration : « QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE MERDE ET POURQUOI MON CORPS EST PASSÉ DE L’APPARENCE DÉBÉCTABLE DE L’AUTRE CRUCHASSE DE MALÉMACHIN A UNE GAMINE ROUSSE DE DOUZE AAAAAAAAAAAANS ? »

Personne ne réagit. J’étais furax. Au bout d’un petit moment, une carte se précipita vers moi. Un dix de cœur. Elle me regarda l’air affolé en me faisant signe de me taire et en pointant du doigt derrière elle. Elle semblait articuler quelque chose sans y mettre de voix. Je tentai le déchiffrage. La peine se meurt ? L’haleine de fleur ? « La reine de cœur ? » La carte approuva frénétiquement et s’en alla. Où est-ce que j’étais encore tombée ?

J’avançais un petit peu et aperçut au loin deux personnes, manifestement l’une sur l’autre en train de s’embrasser goulûment. Je restai coite. J’étais dans un jardin. D’une reine inconnue. Avec un corps inconnu. Devant des gens inconnus. Je n’avais plus de château. Plus de serviteurs. Plus personne pour me servir. Mes tentatives de prises de pouvoirs avaient échouées lamentablement. Je n’avais plus mon corps. Mon petit bout de miroir était resté dans mon autre corps. J’avais envie de m’énerver, ne serait-ce que pour faire voir aux deux amant•e•x•s qui s’embrassaient à quelques pas de moi que j’existais, mais en fait…je n’en avais plus l’énergie. J’avais pensé à mon suicide, au moins politique, mais pour la première fois depuis des dizaines d’années : j’étais immensément fatiguée. Au moment où je ne compris plus rien de ce qui m’arrivait, cette fatigue s’empara de moi comme si elle me guettait depuis des années et je m’assis juste à côté du banc en pierre. A une distance minime du couple. Je me rendis alors compte que l’un des deux dormait pendant que l’autre l’embrassait. Habituellement, ça ne m’aurait rien fait, mais de voir en plus de tout ce qui m’arrivait, une personne se faire embrasser sans son consentement attaqua ce qui restait de mes défenses et je me mis à fondre en larmes dans ce jardin. Mécaniquement, alors que je m’en étais privée pendant des années, je commençai à engloutir tout ce qui me passait sous la main et qui était à portée de bras sur le banc en pierre. Gâteaux, tartines, canapés, hummus, olives, tomates, chips, je vidai une cruche entière de sirop un peu trop sucré en m’en mettant absolument partout et je sanglotai encore, accentuant le fait que j’étais absolument dégueulassée par toute la nourriture. Mon regard était obstrué par mes larmes et cette INSUPPORTABLE tignasse de cheveux et histoire de ne pas déranger le couple, je dis en tentant de prendre ma respiration : « Je suis vraiment désolée, ne vous en faites pas pour moi, continuez seulement. C’est juste que c’est un peu compliqué ces temps et que du coup, je gère plus tellement, mais ça fait du bien d’avoir un moment de pause. Vous faites quoi dans la vie ? Vous avez déjà eu des moments de pause ? Non parce que moi d’habitude je suis régente et je vous promets qu’on néglige l’importance des moments de pause. Olala, je suis désolée, je vous avais parlé pour vous dire de pas vous interrompre et en fait vu ce que je parle, je vous ai interrompu. Ça vous gêne ? Je me tais, je me tais ! Je vais juste rester là un moment. »

Alors que je sentais la nourriture tomber dans mon estomac, j’eus soudain une sensation étrange d’envie de participer à ce qui se déroulait sous mes yeux. J’enlevai à la mèche immmmmmmmense qui me recouvrait la vue et regardais mes deux interlocuteurices. L’endormi était blond, musclé et avait les mains caleuses. Celle qui l’embrassait avait les cheveux presque aussi rouge que la cruche – et je ne parlais pas de Maléfique – que j’avais vidée tout à l’heure. Pourquoi soudainement avaient-iels pris ce regain de charisme ? Je les regardai un peu trop longuement : « Vous faites du sexe pour compenser la tristesse des fois ? »

Qu’était devenue la Méchante Reine ?

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Bellada Ward
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Ven 12 Juin 2020, 09:11


Image de Andrea Savchenko #
La porte des contes


« Petit pas, petit pas. A L'ABORDAGE ! » hurla le roi fou en sautant de la table du buffet sur laquelle il venait de faire danser sa partenaire forcée. La blonde semblait quelque peu décontenancée du comportement de l'homme mais, finalement, elle s'était laissée guider par ses extravagances. Après ses drôles de propos sur une attaque de cornichons, le rouquin l'avait fait valser sur le promontoire, ce qui avait fait chuter la plupart des plats. Aussitôt, des domestiques avaient rappliqué pour nettoyer le bazard engendré par les lubies du souverain. La dernière consistait désormais à sauter du buffet, comme s'il s'imaginer sauter en Mer. Cette folie venait probablement du fait que le Chapelier avait toujours rêvé de pouvoir monter sur un navire et de glisser sur les contrées inondées de l'océan... Malheureusement, il était victime d'un terrible mal de mer : il ne pouvait plus s'approcher d'un bateau sans y repenser et ce simple souvenir suffisait à lui donner la nausée.

Une fois que ses pieds eurent touché le sol, la figure imposante du monarque se mit à rire - ou à rugir, plutôt, car c'est à cela que ressemblait ses éclats de joie. Alors que son cerveau cogitait déjà pour trouver une nouvelle bêtise à faire, son regard croisa celui de l'homme sur qui il avait sauté, plus tôt. Il sentit son ventre se tordre. Ce gars-là, il ne l'aimait pas. Non non non ! Pas du tout, même ! Il l'avait contrarié en lui parlant de responsabilités dont il n'avait absolument pas envie de se soucier. Des histoires de guerre. Ça ne pouvait pas bien se terminer. Ainsi, il prit grand soin de partir dans la direction opposée après lui avoir tiré la langue, tenant toujours fermement la main de sa partenaire de pitreries. Ce fut un autre trouble-fête, cependant, qui vint gâcher son amusement.  Zazou virevolta au-dessus de sa tête. « Sire, c'est terrible ! Vous êtes peut-être en danger ! Il faut vous mettre à l'abri, de toute urgence ! » Mufasa, ou plutôt l'énergumène qui habitait son corps, grimaça. Il n'aimait pas cet oiseau. Il était persuadé que c'était sa faute à lui si le roi avait décidé de l'excommunier. Essayant de l'ignorer lui aussi, il agita sa main au-dessus de sa tête pour le chasser. « PSHHH ! ZOU ! »

Le Chapelier était assis par terre, sur un grand drap bleu clair qui avait soigneusement été étendu sur l’herbe tendre. Il se trouvait au milieu d’une petite cour, des grandes haies végétales encadrant l’espace circulaire. Au centre, une petite fontaine en forme de couple dansant faisait entendre le bruit apaisant de l’eau qui s’écoule. Il y avait également quelques bancs et un petit parcours pour s’adonner au jeu de croquet. Les maillets avaient cela de particulier qu’ils étaient roses et la peinture décorative faisait penser à un flamant-rose. Celui qui apparaissait comme le roi, en revanche, ne s’intéressa nullement à l’environnement dans lequel il venait subitement d’apparaître. Il fut bien plus intéressé par les plats qui avaient été laissés là à son attention. Il y en avait pour tous les goûts. Du sucré ou du salé, des boissons froides ou chaudes – on pouvait apercevoir de fins filets de fumée s’échapper de certains brocs – mais tous semblaient particulièrement appétissants. Sans grande surprise, le regard du Fou s’attarda sur l’assiette de biscuits sablés aux pépites de chocolat. « UN COOKIE ! » gourmand, il tendit une main pour s’emparer de l’un d’eux. Mais, alors que ses doigts allaient se refermer sur la sucrerie, une grosse luciole apparut pour l’empêcher de saisir la nourriture. Il referma les doigts sur elle. « Mmh ? Qu’est-ce que c’est ? Une sauterelle ? Ou un tire-bouchon ? Est-ce que tu veux boire du vin ? » demanda-t-il. Pour toute réponse, ce qui se trouvait être une fae planta vicieusement ses doigts dans la chaire du vieillard rajeuni. « ARG ! » Il lâcha l’insolente sous l’effet de la douleur et porta sa main meurtrie jusqu’à ses lèvres, s’embrassant lui-même pour essayer de faire partir la peine. « JE VAIS TE - ! » Contrarié, il se redressa et partit à la suite de l’insecte, qui fuyait en riant malicieusement.

Le Roi essaya de retrouver celle qui lui avait joué un mauvais tour, mais elle virevolta dans le labyrinthe qui les entourait. Sa patience étant très limité, le Chapelier abandonna et décida de retourner près de là où il venait. A sa surprise, une jeune fille était apparue. « Tiens ? C’est vous la reine des Fous ? » demanda-t-il. Le grand dadais exécuta une roue et atterrit à côté de la demoiselle, assis en tailleurs. Il se pencha en avant jusqu’à coller son front contre celui de la jeune femme. « REGARDEZ-MOI DANS LES YEUX ! » Il se tut un instant. « Les fleurs aiment chanter et les lapins sont sortis du terrier. » chuchota-t-il. « Il y a des Chats invisibles, aussi, qui te guident jusqu’au jardin de la reine. » Il se recula enfin et fit apparaître un gâteau dans sa main qu’il mangea. « Est-ce qu’elle vous a coupé la tête, à vous aussi ? A moi oui. Ça m’a fait un bien fou. Depuis, j’ai enfin les idées en place. » Enfin, ce n’est pas ce que tout le monde dirait.

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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Ven 12 Juin 2020, 11:27



L'homme rêve, il aime se comparer aux géants
Et voir gravé son nom sur le mur du temps
Avant que le mortier de son zèle
Ait une chance de durcir
La coupe s'éloigne de ses lèvres
Sa flamme est soudain soufflée
Et tout devient et ruines et abîme

Les Portes II



J'essayais de motiver le Roi par la peur et par l'orgueil qui pouvait l'habiter. J'ignorais totalement si Mayaland avait mobilisé une quelconque armée évidemment. Cela ne faisait que cinq minutes tout au plus que je me trouvais ici, aussi ce pouvait - voir même devait - être totalement faux. Ce Roi semblait juste atteint par la folie, sinon avoir bien trop abusé de l'alcool, présent à profusion. Mais insinuer que l'empereur Kuzco pourrait profiter de la faiblesse de GRRAAAA, causée par une attaque surprise et rapide de Shan Yu, pour tenter de s'en prendre à son royaume pourrait éventuellement changer l'état d'esprit de ce souverain irresponsable. Ce fut cependant un véritable échec. Le Roi Mufasa n'eut pour simple réaction que de me jeter un regard noir avant de me tirer la langue tel un enfant de cinq ans, avant de s'enfuir dans la direction opposée à la mienne pour continuer ses pitrerie en feintant l’ignorance. Je serrai des points et l'assassinai du regard, une boule de rage naissant au sein de ma poitrine, face à cette réaction aussi immature qu'immorale tandis qu'il semblait se moquer éperdument de ces hommes et ces femmes dont la vie avait été enlevée par l'envahisseur. Des larmes de colères commençant à perler en bordure de mes paupières, je m'apprêter à répliquer avec toute la haine du monde, faisant fit de la réplique de l'oiseau - de toute façon, s'il n'agissait pas, il serai en danger, en effet - et de ce bal ridicule. Ces danseurs insouciants ne valaient pas mieux que ce Roi puéril de toute façon. Je n'en eus cependant, et malheureusement ni l'occasion, ni la possibilité.

De nouveau le décors se métamorphosa sous mes yeux ébahit et, durant quelques secondes, je n'esquissais aucun mouvement le temps d'apprécier la situation. Où me trouvais-je à présent ? Que s'était-il passé de nouveau ? Qui était à l'origine de ces événements ? Avais-je de nouveau changé de corps ? Avais-je retrouvé le mien ? La réponse à cette dernière question fut en réalité immédiate. Je m'avançai sur ce nouveau terrain à pas lent afin d'en observer chaque recoin, dans le cas d'un piège inattendu. Pourtant, tout laissait à croire qu'il ne s'agissait que d'une paisible prairie dont le seul but était de se poser. Seulement être au calme et trouver un peu de repos. Je devais bien l'admettre, cela faisait longtemps que je n'avais pu profiter d'instants comme celui-ci. Depuis que j'avais quittée la demeure familiale. Un sourire nostalgique se dessinai sur mon visage tandis que je revis ces scènes paisibles. Ma mère, mon père, moi, assis sous des bancs de frêne et de fer forgé sous les cerisiers centenaires en fleurs, un thé chaud en main à discuter du lendemain et refaire le monde avec des "si". La période de floraison des cerisiers est si courte que l'on passait nos journées à l'extérieur, même sous des températures fraîches. Un triste sourire vint finalement remplacer la nostalgie. C'était un jour comme celui-ci que l'appel aux armes dans notre région avait été fait. Alors ce fut la résolution qui marqua mon visage. Bientôt je serai de retour pour revoir nos cerisiers fleuris et de nouveau serrer mes parents dans mes bras sous ces derniers. Mais pas de suite. Je ne pouvais déshonorer ma famille en quittant le champ de bataille ainsi, ni laisser Shan Yu et sa soif de conquête répandre le sang plus encore.

Levant les yeux, mon regard tomba sur une nappe au sol, disposée au-dessous d'un arbre. Je penchai la tête sur le côté en voyant la scène. Alors j'en fus certaine. Celui ou celle qui m'avais mené ici ne cherchait pas le conflit. Un instant j'imaginais Shang apparaître à son tour. Une idée saugrenue au vu de mon état actuel. Ou peut-être pas ? Dès qu'il s'agissait de Shang, mon esprit entrait dans un conflit permanent, désirant le savoir à mes côté et loin de moi à la fois, voulant lui dire la vérité et craignant sa réaction s'il l'apprenait. Quelques bruits d'éclaboussures attirèrent mon attention plus loin. J'avais entendu la rivière qui serpentait plus en contrebas, mais ne m'était pas attardée dessus. Peut-être aurai-je dû continuer ainsi. En m'approchant du lieu j'y découvrais un homme. Nu. Le rouge me monta instantanément aux joues. S'il y a une chose que j'avais réussi à éviter lors de nos toilettes avec mes camarades soldats, ce fut ce genre de rencontre. Premièrement, pour que eux-même ne découvrent mon mensonge. Ensuite, parce que j'avais beau être devenue proche d'eux depuis le temps, je ne l'étais tout de même pas assez non plus pour découvrir l'entièreté de leur anatomie. Alors un inconnu... « Hum. Désolé, je ne voulais pas vous déranger. Je retourne là-bas et vous laisse à votre toilette. », fis-je rapidement en tournant les talons tout aussi précipitamment. Peut-être avec trop de précipitation justement pour quelqu'un appartenant qu sexe masculin.

J'allais m'installer sur la nappe, mais l'image de cet inconnu et de sa nudité hantait mon esprit à présent. Avisant un panier installé dans la souche de l'arbre, je l'ouvris pour me saisir d'un petit chocolat, espérant que la saveur de la sucrerie élimine cette importune pensée. Je fermais les yeux un instant, savourant la gourmandise fourrée. Mais à peine le chocolat avalé, l'individu reparu à mon esprit. Alors je fronçais des sourcils. C'était ridicule. Je ne laisserai pas ce genre de pensée érotique embarrasser mon être. Aussi je prenais le bol avec moi et commençais à avaler les gourmandises une à une, devenant presque un réflexe alors que le sucre s'emparait de mon palais et que cet homme s'imposait chaque fois un peu plus à moi.
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?

Codé par Heaven sur Epicode



Mots 1012 | Résumé:


La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Ven 12 Juin 2020, 13:21

    Mon regard allait d’Aladdin à cette inconnue qui avait volé un corps qui n’était même pas le mien. C’était à n’y rien comprendre.

    - « Oh je sais très bien ce que vous faisiez ! »

    Je l’avais dit avec assez d’assurance pour que « Aladdin » comprenne que j’étais plus qu’au courant. Je l’avais vécu. La fin, d’ailleurs, m’avait surpris. Entre la phrase prononcée par le Roi des Voleurs et ses coups de reins de plus en plus puissants et douloureux, je ne savais que penser. Était-ce normal ? Je n’avais, pour ainsi dire, aucune expérience en tant que femme. Peut-être était-ce ce qu’elles ressentaient pendant le coït ? De la douleur ? Je ne pus m’empêcher de les plaindre, encore un peu dans le déni.

    - « Votre corps ? »

    Il se passait des choses qui n’étaient pas normales. Un instant, en oubliant légèrement la situation, je me dis qu’il s’agissait peut-être de la résultante d’un complot contre le Roi, mon père. Mais pourquoi ? Dans quel objectif ? Et si la personne qui était à l’origine de cette mascarade avait enlevé Mufasa, en l’enfermant dans le corps de quelqu’un d’autre, et brouillé les pistes en créant un chaos d’autant plus grand ? C’était une possibilité. Je n’avais jamais été très assidu en cours mais n’était-ce pas viable ? Si mon père disparaissait dans un événement généralisé, personne ne s’en rendrait compte avant longtemps.

    Je reportai mon attention sur l’homme. Pour moi, il avait le physique d’Aladdin.

    - « Non, vous n’êtes pas dans le corps du Prince Éric… »

    Mes doigts se portèrent à mon front. Tout ceci était vraiment compliqué.

    - « Oui vous êtes dans mon corps… Enfin non… C’est que… J’étais un homme, j’ai ensuite été transformé en femme, dans ce corps, avant de finir dans le vôtre visiblement… »

    Un nouvel arrivant fit irruption dans la chambre. Mes lèvres s’entrouvrirent sous la surprise. C’était mon corps que je voyais bouger, mon corps qui s’approchait de moi et venait me saisir la main. La scène dans son ensemble me fit un effet étrange. Je me sentis coupable de maux que je n’avais pas causé, sans savoir pourquoi.

    - « Je… Je ne suis pas Belle. »

    Je me tournai vers mon interlocutrice précédente.

    - « Je crois que c’est elle, Belle. »

    Mes propos furent confirmés par « Aladdin ». Je ne lui faisais pas spécialement confiance, pas plus qu’à la plupart des gens qui se trouvaient dans cette pièce d’ailleurs. Où était Aladdin ? Pourquoi n’était-il pas revenu ici afin de s’assurer que tout allait bien de mon côté ? En avait-il seulement quelque chose à faire ? Ce n’était pas normal, pas normal de faire mal à sa partenaire, pas normal de ne pas se présenter de nouveau quand ce genre d’événement se produisait. J’étais certain que Facilier serait venu vérifier. Les souvenirs de son corps réchauffèrent d’ailleurs le mien, bien plus que les pensées qui concernaient le Roi des Voleurs. Peut-être m’étais-je fourvoyé ? J’avais cru l’aimer alors que non. Maintenant que j’avais couché avec lui et constaté son manque de savoir-faire, je n’étais plus sûr d’avoir envie de le revoir. Toutes ces années à espérer pour… rien.

    - « Écoutez… »

    J’hésitai. Avouer que j’étais le Prince Éric revenait à avouer que j’étais moi-même étendu là, dans le corps d’une femme, à coucher avec un individu. Il valait sans doute mieux que je me taise.

    - « Peut-être qu’il s’agit d’un complot contre Mufasa. Nous devrions partir nous assurer que… »

    Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase. Je n’étais plus dans ma chambre. Mes sourcils se froncèrent d’agacement. Que se passait-il encore ? À bout de nerf, mon regard se posa sur « Aladdin ». Les autres n’étaient plus avec nous.

    - « Rebonjour. »

    Je l’avais dit avec une mauvaise humeur palpable. Je m’installai néanmoins à côté de ce faux Prince des Voleurs, écoutant ce qu’il avait à dire.

    - « Ce que je désire ? Je désire… m’excuser auprès de mon père d’avoir eu un comportement si enfantin pour quelqu’un qui ne mérite vraisemblablement pas mon amour. Je désire… revoir le Docteur Facilier. Je désire prendre mes respon… »

    Je n’eus pas le temps de finir. J’avais perçu le regard étrange de mon interlocuteur qui, d’ailleurs, ne semblait plus tout à fait être « Aladdin ». Son corps était en train de changer, en pleine mutation, sans que je ne me l’explique. Les traits se rapprochaient bien plus de ceux de Facilier à présent. Je savais pourtant que tout ceci n’était qu’une illusion. Ses lèvres sur les miennes contribuèrent à m’agacer davantage. Je me reculai et lui envoyai mon poing dans le visage avant de me relever vivement.

    - « Ça suffit maintenant ! Je suis le Prince Éric et je ne vais pas tolérer votre petit jeu bien longtemps ! »

    Je serrai mes doigts autour du cou de « Facilier » et l’obligeai à s’étendre sur le dos. Là, je lui grimpai dessus, essayant d’utiliser toute la force que le corps que je me trimballais de force pouvait produire.

    - « J’attends des explications. Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Savez-vous ce qu’il se passe ? »

    870 mots:


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