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 . Une fête d'adoption . (rp pour tous)

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Ven 14 Sep 2012, 00:15

Spoiler:


Soudain Elaelle se leva d'un coup comme si elle avait été frapper par une chose oublier. Elle se mit à danser d'un pied sur l'autre très gênée. Puis, précipitamment elle nous demanda si elle pouvais allez dire au revoir aux autres enfants. Éclatant de rire je lui donnais la permission. Elle partit comme une flèche nous laissant seul Dimitrius et moi.

"- Tu l'aime la petiote.
- Je comprends sa peine, je veux la partagée, je veux l'aider. Laisse moi lui apprendre notre métier ! Laisse moi..."

Il posa sa main sur ma douche. C'était un geste simple mais je comprit qu'il était d'accord. Je fus instantanément heureuse. Je regardais la petite fille courir d'un enfant à l'autre, même de ceux qui était en train de parler avec un adulte, de les coupé, de posé une bise sur la joue de l'enfant et de repartir joyeusement vers un autre. Elle eu quelque mal pour trouver quelques enfants mais je la laissais faire. Elle devais apprendre. Puis elle revient en courant et trébucha sur un objet qu'elle avait pas vu. Elle tomba au sol. Obéissant à un nouvel instinct, je bondis vers elle et la remise debout. Après mettre trois fois assurée qu'elle n'avait rien, de mettre dit que ça allait vraiment pas dans mon cerveau et que Dimitrius nous ai rejoins nous nous avançâmes vers la fil d'attente. Au bout d'une dixème de minutes il nous fut possible de remplir les papiers. Elaelle était morte d'impatiente à nos côté. Quand la femme eu le malheur de dire " C'est Okey !" la jeune fille poussa un hurlement de victoire qui en fit sursauter pas mal. Elle "vit" alors une jeune femme au milieu de tous ces gens s’élança vers elle à grand cri.

"- LILITH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Elle s'accrocha à son bras avec un sourire, la tirant de ses préoccupation sans savoir si elle dérangeait ou non. Je ne sus comment réagir quand elle nous présenta mais Dimitrius débloqua l'affaire.

"- Allons Elaelle ! Reste calme ! Au revoir Mademoiselle. Allez vous deux ! On rentre ! Hop ! Hop !"

Et il nous poussa négligemment vers la sortie. Le retour fut joyeux et convivial. Il fut convenue que pour le moment Elaelle dormirait avec moi. Trop heureuse la petite nous avait tourner autour en courant pendant tous le voyage. Ensuite, arriver la bas, elle fis la connaissance avec le chat et finit par s'endormir dans le petit canapé.

Elaelle complet:
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Sam 15 Sep 2012, 17:50

Je sentais le regard de Jun me couver. Je pouvais le percevoir dans n'importe quelle situation. Mes yeux mis clos me permettaient de voir à la fois les gens tels qu'ils apparaissent dans ce qui est appelée communément la réalité, mais aussi de voir l'essence de chacun, sa nature profonde, l'aura énergétique qu'ils dégageaient. Mais surtout quand je me plongeais dans cet état mes sens s'affutaient et je ne voyais plus seulement ce qui se trouvait face à moi, mais j'avais une vision d'ensemble y compris de ceux qui se trouvaient derrière moi. Je perçu l'entré de quelqu'un don l'aura m'évoquait irrésistiblement quelque chose. Alors je fus prise de doute. Yuki ? Je fermais totalement les yeux et projetais mon esprit comme un trait fuselé hors de mon corps dans sa direction. Mais ce que me montra mon pouvoir me déstabilisa. On aurait dit Jun du temps où il était encore un ange. Pourtant il exhalait une inquiétude et une nature partagée qui ne lui ressemblait pas. Mais soudain je perçue une présence a côté de moi dans cette dimension. La petite, une flamme vive et fougueuse se tortillant inlassablement avant de jaillir. Le reflet de ce que j'avais été enfant. Nous nous considérâmes à travers nos essences respectives. Cette enfant n'éprouvait aucune peur a l'évidence... Elle était téméraire, vive, dangereuse. Nous nous ressemblions énormément. Nous rouvrîmes les yeux. Elle souris et reprit son travail de broderie tout en infléchissant son motif pour le transformer. Ce faisant elle commença à parler.

"Je m'appelle Morgana... J'ai déjà lu des gazettes que j'avais réussi à voler, certaines parle de vous. Mais je n'ai jamais trop réussit à me faire un portrait de vous. Les points de vu des auteurs sont toujours radicalement opposés à votre propose Dame Oona... A les croire vous êtes soit un ange, soit un démon... Aujourd'hui je comprends pourquoi... Vous ne laissez paraître que ce que vous voulez à ceux qui sont aveugles... Tout comme moi. Mais vous savez percer les autres à jour à coup sur et pas seulement sur leur nature... J'aimerais devenir comme vous... Tout semble facile quand c'est vous qui le faites." elle avait parler avec assurance mais sans élever la voix. Son timbre me prit par surprise. Il était trop rauque pour une enfant de son âge. Elle semblait avoir très peu parlé dans son existence. J'étais surprise par sa maturité d'esprit parallèlement. Je lui souris tandis que du coin de l’œil je vis une dame du centre ouvrir des yeux démesurés. Elle faillit ouvrir la bouche mais elle se tue.

"Enchanté Morgana, mais tu peux m'appeler Masha. Tu sais ce sont des choses qui s'apprennent... Je pourrais te les enseigner si tu le veux. Tu as tout ce qu'il faut pour devenir une femme d'exception. Une enfant de ton âge sait rarement trouver les fils dont les couleurs s'harmoniseront le mieux pour former son motif... Mais il te reste encore à apprendre à broder..." je souris de nouveau. Je ne parlais pas seulement de couture mais d'un talent beaucoup plus précieux, un pouvoir beaucoup plus rare... Les yeux de saphirs de la petite plongèrent dans mes topazes. Elle comprenait parfaitement de quoi je parlais. Je sentis une bouffée d'espoir dans son cœur, il s'ouvrait doucement. Je devinais alors que c'était la première fois depuis des mois qu'elle parlait. Je fus heureuse de l'avoir pousser à sortir de ses retranchements. Je devinais une histoire douloureuse mais je me gardais bien de l'interroger à ce sujet. Elle en parlerait d'elle même... Si elle le souhaitait.

[Message 3/7 Je précise que c'est une drow de la surface.]
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Sam 15 Sep 2012, 22:40

Ethan resta face a moi quelques secondes, hestant, je savais que c’était sûrement l’un des choix les plus difficiles de sa vie, et, un choix qui la changera aussi, mais il n’allait tout de même pas finir sa vie au Sanctuaire, confiné entre ses murs. Il me defiait toujours du regard avant de s’avancer vers moi, et de me dire, les yeux baissés.

– Je sais que tu as pitié de moi… La morsure des zombies, les parents morts… Puis en plus, je sais rien faire de bien… Mais autant partir d’ici, autant que ce soit avec quelqu’un de gentil…

Je posa ma main sur ses cheveux roux, glissa ma main jusqu'à son épaule, et le pris dans mes bras, je profitais de la proximité de son oreille pour lui chuchotter ces quelques mots :

– T’es pas obligé de venir, au fait, juste pour l’anecdote, je suis un ondin

Il recula d’un seul coup, une mine effrayée, avant de se mettre a sourire je l’aurais quasiment vu sauter au plafond, et rigola un peu.

– Serieusement ?! C’est le truc le plus cool que j’ai jamais vu ! Tu peux te transfo…

Je le stoppa net en metant ma main sur sa bouche et lui dit rapidement que l’on en parlera dehors. J’étais fier de ma stature, mais, on ne le repète pas assez, les gens sont effrayés de l’inconnu — du connu aussi… les vampires par exemple, on les connais bien, mais on en a peur… —, je lui demanda rapidement ce qu’il étais, a vrai dire, je n’avais pas envie de me trimbaler avec un suceur de sang…

– Un… Humain normal… Mais ca a l’air trop cool d’être comme toi tu peux ch…

Je remis ma main sur sa bouche en rigolant, il était moins méchant que tout a l’heure, bon point pour moi. Je m’avancais dans la file d’attente pour passer a l’adoption, le temps passait plus lentement, devant nous se trouvaient plusieurs personnes, parents en couples, certains seuls, cela m’y faisait penser, je n’avait personne dans ma vie, c’est un peu tristounet, mais cela ne me derangais même pas, peu être que le temps passant, je rencontrerais une belle jeune femme… Je partais dans mes rêves, loin loin loin dans mes rêves, et Ethan m’en sortit rapidement en tirant ma manche.

– Si tu m’adoptes, je dois t’appeler Papa en fait ?

– Reste sur Shuei, je suis pas ton père, au pire, prend moi comme un grand frère

Il secoua negativement la tête et ajouta que c’étais juste une question comme ça, notre tour arriva assez vite, une jeune femme se tenais derrière sa table, plume a la main, papier prets a être remplis. Je me sentais mal a l’aise tout d’un coup, ces papiers, devant moi… Je les remplis aisément -— malgrès la difficulté a l'ecriture, j'ai toujours eu des problèmes avec —, annonca a la jeune femme tout ce qu’elle devait savoir, et me donna l’autorisation de partir avec Ethan. J’affichais un grand sourire, mais en moi, j’avais envie de sauter et de prendre le rouquin dans mes bras, ce qu’il fit d’abord, il me tira et me pris dans ses bras, j’avais remarqué une petite larme

– Merci Shuei… Je… Je suis content de savoir que tu m’as adopté... Je n'aurais pas supporté plus longtemps la vie ici...

J’avais déterré une part d’Ethan enfoui, la part qui deteste les adultes, en esperant, qu’il ne se remmette pas a nous detester, mais plus important maintenant, car j’avais une resposabilité, une raison de rester en vie, et d’arrêter de dormir a longueur de journée, non pas que cela me deplaise, mais j’aimais cela.


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Lun 17 Sep 2012, 11:15

Spoiler:

« Je m'appelle Gabriel monsieur, et je suis un ange. Ma famille a disparu pendant la guerre et je suis tout seul. Mais je peins comme le faisait maman. C'est elle qui m'a sauvé en m'enfermant dans une armoire. Et je lis aussi, comme papa, il adorait ça. Mais je crois que je ne les reverrai plus jamais maintenant. Parce que s'ils étaient encore en vie, ils seraient venus me chercher. »

* C'est qu'il en serait presque émouvant le morveux *

Malicia. Si Haruki aurait pu, il l'aurait tué volontiers, quitte à y perdre ses ailes. Cette femme avait le don de l'exaspérer réellement. En réalité, il avait l'impression qu'elle manquait d'empathie, comme si elle ne pouvait comprendre ce qui avait dû se passer dans la tête de cet enfant. En réalité, l'ange avait eu un réel coup de cœur pour lui, se voyant déjà lui enseigner tout ce qu'il savait du monde, le former à se battre, lui apprendre la géographie. L'ange était l'unique fils de Mitsuko à savoir qu'il avait été créé par magie. C'était plutôt compliqué à comprendre pour quiconque n'était pas dans sa peau mais le jeune homme s'en fichait légèrement. Au contraire, sa courte existence n'était rien comparé aux connaissances qu'il avait acquise et, au moins, il n'avait pas dû travailler des jours et des jours, des heures et des heures, même s'il en avait l'impression. Oui, c'était vraiment étrange, comme si les souvenirs lui montraient son corps en train de travailler, penché sur un manuel ou en plein exercice physique, alors qu'en réalité, rien de tout cela n'était arrivé. Quelque part, il avait de la chance, c'était sa façon de voir les choses. De toute façon, rien ne pouvait être changé à présent.

« C'est un très joli prénom ça Gabriel. Et j'ai quelque chose à te proposer si tu veux bien. J'habite un graaaand manoir où il y a beaucoup de place, et beaucoup de personnes aussi tu sais. Tu pourras y peindre pendant des heures...et il y a aussi une graaaande bibliothèque dans laquelle tu pourras trouver d’innombrables livres sur n'importe quel sujet. J'aimerai bien que tu viennes avec moi, comme ça, tu pourrais devenir mon enfant. Je sais que je ne remplacerai jamais tes parents mais je peux faire de toi un ange modèle, un ange qui rendra fier tes parents où qu'ils se trouvent en ce moment même. »

« Hum...d'accord mais est ce que je peux amener mon doudou avec moi? C'est monsieur lapin! »

L'enfant fit le tour de sa peinture pour prendre dans ses bras une peluche en forme de lapin à laquelle il manquait un bras. La peluche avait sans aucun doute vécu l'enfer elle-aussi. Haruki sourit :

« Oui bien sûr, monsieur lapin sera le bienvenue! »

C'était décidé, Haruki allait devenir père, ce qui faisait de son propre père, un grand père. C'était un peu étrange vu comme ça mais la vie devait reprendre son cours après ce qu'il s'était passé et adopter un enfant était une solution pour aider le monde à se remettre de ce fléau. L'ange se dirigea vers la femme qui s'occupait des inscriptions, parlant avec elle une bonne vingtaine de minute. Elle lui demanda où il habitait, quel était sa condition exactement, s'il avait quelqu'un dans sa vie, bref, pleins de questions personnelles auxquelles le jeune homme se fit une joie de répondre. Etant un ange, il était censé ne point mentir et sa candidature au poste de parent adoptif de Gabriel fut accepté. Partant avec l'enfant et monsieur lapin, il se dit qu'il avait bien fait de venir. Il ne savait pas s'il ferait un bon père mais il était sûr que le fait d'annoncer à Mitsuko qu'elle était grand mère allait être très amusant.


Comme je suis gentille j'ai compté :
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Lun 17 Sep 2012, 22:09

Thème :

Avec une grimace affligée, Koal pénétra dans l’enceinte du sanctuaire, jetant des regards incessants vers les nombreux enfants qui gambadaient joyeusement dans tous les sens. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas les enfants, - il lui arrivait même parfois de souhaiter en avoir – mais il avait horreur des cris et des pleurs incessant que causait un tel rassemblement de bambins. Rien que depuis qu’il était arrivé dans le jardin du savoir, il avait failli percuter plusieurs fois des groupes de jeunes garçons et de fillettes jouant en hurlant et éructant des phrases plus ou moins compréhensibles pour l’adulte fatigué qu’il était. C’était donc avec des traits légèrement exaspéré qu’Eta marchait maintenant en direction du petit comptoir où on pourrait surement le renseigner sur ce qu’il était venu chercher. Il avisa une jeune femme à l’air occupé, et toussota légèrement pour l’informer de sa présence.


- "Bonjour, mademoiselle. Je cherche un animal un peu particulier, peut-être pourrez-vous m’aider ?"


Elle leva légèrement la tête, et l’examina rapidement d’un regard appuyé. L’Orisha se contenta de sourire en croisant ses yeux, comprenant parfaitement qu’elle aussi pouvait commencer à en avoir marre du bruit ambiant. D’un battement de paupière, elle retrouva rapidement un visage plus détendu et commercial, avant de lui répondre sympathiquement :


- "Appelez-moi Amanda. Les animaux sont par ici, suivez-moi. "


Eta lui emboita le pas jusqu’à une porte qui s’ouvrait sur un long couloir un peu plus isolé du bruit. Après un minuscule soupir qu’elle voulait surement laisser passer inaperçu, elle poursuivit la conversation en demandant plus de détails au jeune homme.


- "Dites-moi tout. Que recherchez-vous exactement ? Après la guerre nous avons recueillis plusieurs centaines de créatures magiques ou non, intelligentes ou non, et surtout, sans maitre. Si ce qui vous intéresse, c’est une bête joyeuse et pleine d’entrain, je suis au regret de vous annoncer qu’elles se font relativement rares par ici."


L’Orisha sourit faiblement ; il ne comprenait que trop bien les ravages que la guerre avait causé. Lui aussi en était ressorti un peu aigri et amer. Non, il ne recherchait pas un compagnon hyperactif ou nécessairement guilleret. Ce qu’il voulait, c’était un ami sur qui compter, mais surtout, une créature majestueuse. Et en la matière, il savait très précisément vers quoi se tourner.


- "Je vais être direct avec vous, Amanda, je ne suis pas à la recherche d’un chien ou d’un autre animal de compagnie dans le même genre. Ce que je suis venu trouver ici c’est une espèce un peu plus… rare. On m’as laissé entendre que vous comptiez, parmi vos « pensionnaires », des aigles géants ?"


Brusquement, la jeune femme s’arrêta au milieu du couloir, et l’écho de leur pas mourut au loin. Elle se tourna vers lui avec une mine bien plus sérieuse qu’auparavant, et répondit franchement :


- "C’est le cas. Cependant, je me dois de vous prévenir. Lorsqu’on se lie avec une de ces créatures, on ne peut pas parler de maitre ou de possesseur. S’il vous choisit, et j’ai bien dit SI il vous choisit, vous devrez faire preuve à son encontre du même respect que vous auriez pour un ami ou un frère. Comprenez-bien. Si jamais un aigle venait à penser que vous ne le considérez que comme une monture ou un vulgaire pigeon, il vous mettra en pièce. Suis-je claire ?"


Koal hocha lentement la tête. Il ne s’attendait pas à autre chose de la part d’un géant des cieux. Il fixa son regard dans celui de la jeune femme, et en pesant chacun de ses mots, l’assura de sa détermination.


- "Très claire."


- "Bien. Nous n’avons pas pu les garder avec les autres animaux, ils avaient tendance à vouloir les chasser… Ils ont donc élu domicile dans la serre principale. Par ici."


Elle poussa une autre porte sur le côté, et s’engouffra dans un autre couloir sans fin, suivie de près par un Koal méditant encore sur ses dernières paroles.



Résumé :
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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 5410
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mer 19 Sep 2012, 12:47

J'allais commencer mon récit lorsque je sentis la présence de mon fils, Haruki. C'était un curieux hasard que de le croiser ici et peut-être pas l'un des meilleurs puisque je n'avais pas encore eu le temps d'avouer à Masha que j'avais déjà un enfant. Enfin, façon de parler puisqu'il n'était pas naturel. Cela dit, je ne souhaitais pas utiliser Haruki pour servir l'échiquier et j'entendais bien le laisser vivre sa vie comme il l'entendait. Il est vrai qu'il me ressemblait, sans doute pas physiquement mais mentalement, du moins, lorsque j'étais encore un ange. En réalité, physiquement, il ressemblait plus à Mitsuko, ses cheveux étant clairs, ses yeux comme des saphirs. Il était également moins musclé que moi, plus fin sans doute, ses muscles étant secs et peu volumineux. Il avait les traits fins, ce petit côté efféminé si propre aux anges. Et puis, mentalement, il suivait sans doute mes traces, se faisant médecin, ayant le cœur sur la main, toujours prêt à aider son prochain. Je ne souhaitais pas lui parler pour le moment, me contentant de l'observer tout en jouant du piano aux côtés de l'enfant. Je fus surpris de constater qu'il adopta un ange...mon fils devenait père adoptif. Cela me fit un certain effet et j'imaginai bien la tête de Mitsuko lorsqu'elle l'apprendrait. Quoi qu'en réalité, j'étais presque sûr que ça lui ferait plaisir de continuer sa lignée, surtout qu'ayant fait que des hommes, elle était certaine que son nom se perpétue dans le mariage. En réalité, elle avait agis d'une manière intelligence là dessus, je ne pouvais que le reconnaître. Enfin, moi aussi je portais son nom. Je soupirai, reportant mon attention sur le petit garçon.

« L'échiquier c'est beaucoup de choses. Je vais tout te raconter si tu le souhaites. »

L'enfant qui jouait du piano était comme un diamant brut. Il n'était pas très mature pour le moment, sans doute moins que la petite fille que Masha souhaitait adopter mais il avait des capacités que lui même ne pouvait encore déceler. Je le voyais en lui, je le sentais. Rien que sa façon de jouer du piano montrait qu'il était d'une intelligence remarquable, son oeil vif se baladant dans la salle, observant chaque personne. J'avais l'impression qu'il pouvait capter chaque détail, retenir chaque chose et qu'il ne lui manquait plus qu'une éducation digne de ce nom pour briller de mille feux. Je lui expliquai donc ce qu'était l'échiquier, lui désignant Masha comme étant ma reine, moi le roi. Mes dires le fascinaient et je voyais dans ses yeux qu'il souhaitait être adopté, qu'il souhaitait m'accompagner. Je lui demandai alors, puisque nous avions que très peu parlé de lui :

« Qui t'as appris à jouer du piano? »

L'enfant tourna vers moi ses yeux marrons. Il avait du charisme, c'était certain et son corps était fait pour apprendre les arts martiaux. J'étais sûr qu'en grandissant il serait grand, peut-être même plus que moi. Cela dit, si j'avais plusieurs questions à lui poser je ne souhaitais pas le brusquer. Je n'avais aucune idée de la famille dont il était issu, ni même de sa race, et encore moins son prénom, mais j'avais bien l'intention de découvrir tout ceci au cours de la discussion.

« J'ai appris tout seul quand je suis arrivé ici. »

« Et depuis quand es tu là? »

« Deux semaines environ...j'ai entendu cette mélodie jouée par la femme qui s'occupe de nous parfois. Elle joue du piano pour nous endormir le soir et le lendemain j'ai essayé de la reproduire. »

C'était impressionnant, je ne pouvais que l'admettre. Cet enfant devait avoir une capacité d'assimilation hors du commun. Je souris, curieux de savoir de quel peuple il était issu. Mais pour le moment, je jetais un regard à Masha, essayant de capter son regard pour lui signaler que j'avais trouvé chez cet enfant une perle rare et que j'étais certain de l'adopter.


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Mer 19 Sep 2012, 13:45

Thème :

Comme une entêtante mélodie, le bruit de leurs pas résonnait sans fin dans l’allée vide, uniquement perturbé par les échos lointains des cris enfantins. Sur toute la partie droite du couloir, le mur avait laissé la place à une immense baie vitrée, donnant directement sur une cour intérieure. Pendant qu’il marchait, Koal étudia rapidement la structure du bâtiment. De là où il était, il pouvait voir que les toits les plus hauts s’élevaient bien au-dessus d’eux, dominant largement la majeure partie de la région. Le couloir qu’ils parcouraient faisait le tour de cette petite aire ouverte, et il voyait les reflets du verre serpenter jusqu’au sommet du sanctuaire. A chaque coin, ils empruntaient un petit escalier et au fur à mesure de leur marche, ils s’éloignaient de plus en plus du sol, et les bancs et fontaines qui décoraient le parc en contrebas se faisaient de plus en plus flous. Sentant le silence le peser, il tenta d’entamer la conversation.


- "Et donc… Vous recevez souvent ce genre de réfugiés ?"


L’approche était peu élégante et manquait franchement de pertinence, mais il n’avait pas l’intention de passer le reste du trajet dans un mutisme aussi oppressant. Amanda gardait son regard porté vers l’avant et l’Orisha était occupé à compter le nombre exact d’étages, et la conversation tenait vraiment de l’échange le plus sommaire. Sans même tourner la tête, elle répondit d’un ton enjoué, dans lequel on percevait nettement une pointe de satisfaction.


- "Non, et c’est une vraie joie de pouvoir en observer autant réunis au même endroit. La plupart de leur anciens maitres, pour ceux qui ne sont pas nés pendant la guerre, étaient de grands hommes, du genre qu’on ne croise jamais par hasard. Pendant longtemps, les Aigles sont restés reclus dans les montagnes, et ceux qui avaient accepté d’unir leur vie à quelqu’un ne prenait pas n’importe qui. Heureusement pour vous, vous n’avez pas l’air d’être un vulgaire badaud."


Koal sourit sous le compliment. Il était conscient que son apparence pouvait difficilement le faire passer pour un paysan, avec ses bagues et l’énorme fourreau qui dépassait dans son dos, mais l’entendre de la bouche de quelqu’un d’un peu érudit était toujours gratifiant.


- "Merci."


- "Ne me remerciez pas. Si je ne vous avais pas jugé capable d’attirer l’attention de l’un d’entre eux, je ne vous aurais pas proposé de me suivre, et nous ne serions pas en train de discuter. Mais attention, ne vous faites pas de faux espoir. Que je pense que l’un d’entre eux s’intéresse à vous, c’est un fait, mais rien ne garantit que cela se produiras. Soyez attentif, soyez respectueux, et déjà ils daigneront peut-être vous répondre."


Un peu refroidi par l’avertissement, Eta se contenta d’hocher la tête avec gravité. Alors qu’il pensait ne jamais arriver jusqu’à la serre principale, le toit arrondi du bâtiment se révéla enfin à lui, un peu plus en hauteur. Le soleil se reflétait directement sur les grands panneaux de verre au travers desquels il parvenait à distinguer les plantes qui avaient envahi l’endroit. Là-bas, les Aigles régnaient en maitres. A en juger par la taille du dôme étincelant, il ne pouvait qu’imaginer la place que ces titans des airs prenaient une fois en vol. Ils s’approchèrent enfin d’un tournant, et au moment où il perdait de vue la serre, il crut voir un reflet doré passer en flèche entre deux arbres gigantesques.



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Mer 19 Sep 2012, 19:38

L'enfant me regarda longuement. Elle semblait surprise. Peut être parce que j'avais deviné ses pouvoirs... Elle continua de coudre mais je sentais qu'elle était distraite. Elle hésitait à me dire ce qu'elle avait sur le cœur. Je la sentais partagée, elle en avait à la fois envie et en même temps elle ne savait que penser. J'en profitais pour tendre l'oreille et écouter la conversation de Jun avec son petit garçon. J'entendis celui ci lui faire remarquer que les bijoux n'étaient pas pour les hommes. J'eus envie de rire. Gentiment mon ami entreprit de lui expliquer ce que ces bijoux représentaient et que c'est leur signification qui faisait qu'un homme pouvait les porter. Curieux l'enfant l'interrogea sur l'échiquier. Il lui répondit patiemment. Je remarquais alors que Morgana m'imitais et je pouffais. La petite fille me lança un regard interrogateur craignant d'avoir mal fait mais je la rassurait d'un clin d’œil complice. Elle m'adressa alors un immense sourire avant de pouffer à son tour. Après tout elle était très jeune... Ensemble nous tendîmes donc l'oreille de plus belle. Parfois je décelais une lueur de questionnement dans ses prunelles et d'un signe de tête l'assurait que j'allais y répondre ensuite. Vint le moment où le petit garçon dis avoir apprit à jouer du piano seul en reproduisant une mélodie entendue. Je vis les yeux de la fillette briller.

"Moi aussi je voudrais savoir jouer du piano !..." s'exclama-t-elle. Je lisais dans ses yeux un mélange d'inquiétude et d'avidité. Elle avait envie d'apprendre.

"Tu sais le piano est un instrument commun... On peut chercher à voir lequel te conviens le mieux et te met en valeur..." Lui dis-je doucement avant de reprendre. "Et tu n'as pas à t'inquiéter de ne pas savoir jouer en écoutant simplement un morceau... Tu as d'autre dons. Et si on te donne quelques cours tu pourra être largement aussi douée que lui..." la rassurais-je. Je vis son regard s'apaiser.

Je sentis alors le regard de Jun se poser sur moi, non pas à la manière d'une sensuelle caresse cette fois mais de façon plus insistante. Je tournais donc la tête et rencontrais son regard changé d'un message. Il avait fait son choix, il voulait repartir avec cet enfant. Je lui souris pour l'assurer de mon accord et mon soutien avant de faire un signe de tête à l'enfant en lui adressant un sourire radieux. Puis je reportais mon attention sur Morgana qui nous observait. La question fusa se transformant au passage en affirmation, me prenant au dépourvu.

"Vous vous aimez tous les deux ?... Vous formez un beau couple..." dit-elle les yeux pétillants. J'éclatais de rire et lui caressais les cheveux en répondant "Merci..." d'un air attendrie. Je me gardais bien de la détromper. Après tout ces enfants avaient vécu des choses très dur ce n'était pas la peine qu'ils sachent que ce n'était là qu'un rêve que je caressais de longue date sans qu'il se réalise. Ils avaient besoin de stabilité et nous allions la leur offrir !

"Je ne me rappelle plus de mes parents... J'ai été enlevée et réduite en esclavage quand j'étais toute petite..." lâcha-t-elle soudain. Je posais doucement mon regard sur elle et alors je la pris dans mes bras pour la déposer sur mes genoux. J'entrepris alors de lui caresser les cheveux. Je ne dis pas un mot, car parfois le silence aide a se délivrer des mots qu'on enferme au plus profond de soi. Elle leva vers moi une petite mine triste. Je lui adressais un doux sourire réconfortant. Elle se blottit contre moi avec une avidité qui me fit mal. Depuis combien de temps n'avait elle eut droit à aucune affection ? Qu'avait-elle subit pendant son esclavage ? Une fois de plus j'enrageais. Que les gens exercent toutes leurs plus vils désirs sur qui ils veulent, sauf les enfants. Un adulte pouvait se défendre, il pouvait être soutenu par un certain savoir et des expériences, mais les enfants... Les enfants étaient sans défenses... Nul ne devrait s'attaquer aux enfants...

[message 4/5 en fait je lui choisis un pouvoir de niveau 2 Escence]
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Mer 19 Sep 2012, 22:56

Thème :

Impatient, Koal tapotait discrètement le sol du bout de sa botte pendant que la jeune femme qui l’accompagnait discutait avec le responsable de la serre. Cela faisait déjà une bonne minute qu’ils échangeaient des mots à voix basse, le vieil homme gesticulant en montrant l’immense porte qui s’ouvrait sur l’endroit où étaient rassemblés les aigles. Peu importe ce qu’il se passait là-bas, il n’avait pas l’air de vouloir les laisser entrer, et cela contrariait fortement l’Orisha. Il n’avait certainement pas fait tout ce chemin pour se voir refuser l’occasion de se trouver un compagnon digne de ce nom. Sa conscience s’étendit jusqu’à l’esprit du vieillard, pour trouver ce qui le poussait à leur causer tant d’ennuis. Immédiatement, il fut entrainé dans un flux d’émotions contradictoires, allant de l’admiration à la crainte incontrôlable. Jouant un peu de ses pouvoirs, Eta insuffla une onde de calme et de sympathie dans l’esprit instable, et constata avec un petit sourire l’effet immédiat que son action avait le cours de la discussion.


Au bout de quelques secondes à peine, l’homme c’était convenablement calmé, et un peu plus tard, il soupira en hochant la tête. Amanda revint alors vers lui en souriant, l’air gêné. Lorsqu’elle fut plus proche de lui elle l’invita de la tête à la suivre, et ils avancèrent vers la porte.


- "Excusez-moi pour l’attente, Raelph est toujours un peu stressé quand il s’agit des Aigles. Il y a une semaine, l’un d’entre eux a attaqué deux visiteurs, alors qu’ils l’avaient interpellé pendant qu’il pleurait la mort de son maitre. Ce n’était pas faute de les avoir prévenus."


- "Que sont-ils devenus ?"


- "Le premier est sorti de l’infirmerie ce matin. Ne commettez pas la même erreur, s’il vous plait."


Eta hocha la tête gravement en essayant d’imaginer ce qu’il pouvait rester d’un homme lorsqu’il tombait entre les serres d’une créature faisant cinq fois sa taille. Une fois parvenus aux côtés du vieil homme, la jeune femme fit rapidement les présentations avant de prendre congé.


- "Je dois retourner surveiller les enfants, je vous laisse en compagnie de Raelph, il saura mieux que moi vous renseigner sur nos pensionnaires. J’espère que tout se passera bien pour vous. Au plaisir de vous revoir un jour, monsieur ?.. "


- "Eta Koal. Merci de m’avoir escorté jusqu’ici, Amanda, votre compagnie me fut très agréable. "


Elle inclina la tête avec un sourire non contenu, et s’en alla par où ils étaient arrivés, suivie du regard quelques instants par Koal et le vieillard à ses côtés. Lorsqu’elle disparut au coin du couloir, le gardien se tourna vers lui et lâcha de sa voix rocailleuse :


- "Très bien, suivez-moi. Je vais vous emmener voir nos derniers arrivants."


D’un coup de main agile, il actionna un mécanisme au sol, et la porte pivota sur ses gonds en grinçant, révélant le paysage verdoyant qui s’était développé derrière elle. Ils pénétrèrent ensemble dans la serre, en empruntant un petit pont en bois qui traversait la forêt artificielle. Au bout de quelques mètres seulement, le cri caractéristique d’un des grands rapaces se fit entendre et ils furent survolés par une ombre titanesque. Levant immédiatement la tête, Eta observa, extasié, l’immense oiseau traverser la salle pour aller se percher sur un arbre un peu plus loin. Une seconde et un autre cri plus tard, il était rejoint par un nouvel aigle, encore plus large que le premier. Les deux créatures ne leur prêtaient pas la moindre attention, se contentant de nettoyer avec soin leur plumage chatoyant. Raelph lui montra une plateforme un peu plus loin, commentant sans discontinuer ce qui se trouvait autour d’eux.


- "Les deux que nous venons de croiser sont là depuis le début de la guerre, ils ont eu le temps de s’habituer au groupe et à la serre, vous aurez du mal à en convaincre un de vous suivre. Par là-bas, ce sont nos invités les plus récents. Ils sont un peu plus taciturnes que les autres, mais avec un peu de chance vous en trouverez un qui voudra bien vous parler."


Ils arrivèrent enfin sur le promontoire en bois, et une vue dégagée sur une grande clairière s’offrit à l’Orisha. En contre bas, une dizaine d’aigles était en train de manger, voler et dormir, semblant complètement exclus du reste de la salle. Parmi eux, Koal en était sûr, se trouvait son prochain compagnon.



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Lun 24 Sep 2012, 00:27

La crise de l'invasion zombie passée, la vie avait finit par reprendre son cours sur les Terres du Yin et du Yang. Les honnêtes gens s'affairaient à reconstruire ce qui mettait du temps à être réparé et vivaient leurs vies en préférant oublier ce sinistre passé, bien que beaucoup en étaient encore affectés. Certains avaient perdu de la famille et le nombre d'orphelins avait augmenté depuis le désastre qui avait implacablement ravagé les terres, allant jusqu'à s'étendre à d'autres continents. Le vide s'était tout de même installé dans pas mal d'esprits et certains avaient du mal à faire leur deuil, tourmentés par les visions de leurs proches qui tentaient de les dévorer. Il arrivait bien souvent que les vivants aient du lutter contre leurs chers disparus et mettre fin à leur existence de morts vivants eux mêmes. Seul le temps pouvait panser de telles blessures... Mais malgré tout, les gens finissaient toujours par se relever, reprendre courage et continuer leur vie en laissant le passé derrière eux. Ce n'était malheureusement pas le cas de tout le monde, certains se laissant mourir de chagrin. C'était l'aube d'une renaissance. Enarion avait finit par s'en sortir, étant de ceux qui avaient reçu le remède au fléau mort-vivant. Mais il gardait de cette expérience le goût du sang, celui de la délicieuse chair des êtres intelligents de cette terre. Il n'était pas rare qu'un dragon maléfique tel que lui finisse par se tourner vers ce genre de repas. Les plaintes et les supplications de ses victimes, ainsi que leur saveur le mettaient dans une sorte de joie malsaine. Bien qu'il soit un assassin doublé d'un mangeur d'hommes, il gardait toutefois un sens de l'honneur. Ainsi, il évitait autant que possible de dévorer de jeunes enfants. D'ailleurs, en parlant justement d'enfants, il éprouvait le besoin de former un apprenti assassin. Certes, celui ci risquait à l'avenir de tenter de prendre sa place en tant que maitre de guilde, mais le besoin de partager son savoir était beaucoup trop fort. Mais il se pouvait que les choses soient tout autres si il s'y prenait bien. Le dragon avait besoin de sentir près de lui une présence, quelque chose ou quelqu'un qui pourrait l'écouter mais surtout, qu'il pourrait modeler à son image. Un enfant était précisément l'objet de ses convoitises. Leur naïveté ainsi que leur innocence faisaient d'eux des êtres très malléables. Il devrait d'ailleurs commencer par briser cette fameuse innocence afin d'en faire plus tard un assassin de premier ordre. Cette éducation devrait être aussi stricte que celle qu'il avait reçu au même âge.

Le dragon se trouvait déjà sur le continent du matin calme, au cœur de l'immense vile qui couvrait la quasi-totalité de sa surface. Il se perdit volontairement pendant quelques instants dans les jardins du savoir, avant de reprendre sa route en direction du Sanctuaire des Protecteurs du Bonheur. En règle générale, la pègre fuyait comme la peste cet endroit, ne souhaitant pas se faire capturer par les miliciens de cette guilde qui les remettraient aux mains d'éducateurs qui tenteraient de leur laver le cerveau avec leurs inepties. Mais Enarion n'avait pour ainsi dire aucun grief avec la loi. En effet, il avait depuis longtemps appris à effacer ou maquiller ses traces (voire à combiner les deux). Il était passé maitre dans cet art, qui d'ailleurs lui avait permis de rester libre et en vie. Le domaine géré par Lilith, la jeune femme qui était à la tête de cette organisation, était assez grand et il finit par arriver au bâtiment qui s'avérait être l'orphelinat. Les vêtements qu'il avait mis aujourd'hui étaient ceux d'un citoyen moyen (voir un poil aisé), étant à la fois sobres et sophistiqués . Il n'avait pris sur lui que peu d'armes, qui se limitaient à un cimeterre glissé dans son fourreau qui pendait à sa taille. Le dragon s'assit sur un banc, au milieu des convives et se laissa lentement envahir par l'atmosphère des lieux.
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Lun 24 Sep 2012, 17:34

C'était jour de sortie aujourd'hui pour Chocolat et ses compagnons, mais ce n'était pas une simple balade innocente. Si la jeune fille sortait bien plus souvent que lors de ses six ans, ce n'était plus pour vagabonder dans des endroits qu'elle ne connaissait pas. En général, quand elle s'enfuyait du château, c'était pour aller dans un endroit précis. Et aujourd'hui, elle se rendait dans l'orphelinat du matin calme. Se rendant régulièrement dans l'orphelinat d'Avalon pour apporter son aide, elle avait entendu dire que celui du matin calme, au sanctuaire, ouvrait ses portes pour aller adopter des enfants et des animaux. Chocolat savait très bien qu'on ne la laisserait pas adopter un enfant, et de toute façon, ce n'était pas tellement son but. Elle avait beau préférer les enfants que les adultes, elle ne leur vouait pas non plus un culte. Et puis, elle était elle même une enfant... Non, ce qu'elle voulait, c'était un nouveau compagnon. Depuis qu'elle avait rêvé qu'elle se transformait en papillon, elle s'était faîte la promesse de recueillir un maximum d'animaux avec elle. C'était comme si s'était son devoir, son destin. Et elle prenait cette mission très à cœur.

C'est ainsi qu'elle s'était transformé en papillon pour voler jusqu'au sanctuaire et pour aller plus vite, elle avait user de sa télékinésie. Cependant, elle avait d'abord donné rendez vous à Sunny, son meilleur ami, qui grâce à un objet magique, pouvait se téléporter à Avalon. Il s'était donné rendez vous à l'entrée du château, leur lieu de rendez vous habituel. Les deux enfants s'étaient rencontré il n'y avait pas si longtemps que ça, deux ans tout au plus. Cependant à ce moment là, Chocolat n'avait que six ans, alors que maintenant, elle avait le même âge que Sunny, voire même un peu plus vieille que lui. C'était un fait un étrange, mais cela n'avait fait que renforcer leur lien. Ils étaient bien plus proche et au fils des mois, la jeune fille qui détestait normalement ses semblables et n'avait pas d'ami, était tombé secrètement amoureuse de lui. En temps que parfait garçon manqué, la jeune sirène crachait littéralement sur cet amour. Cela lui déchirait les entrailles. Elle avait horreur de l'amour. Il avait vu, dans sa famille, combien l'amour entre un homme et une femme pouvait être dévastateur et elle s'était promis de ne jamais aimer un garçon. Évidement, c'était une promesse impossible à tenir. Tout ce qu'elle pouvait faire, s'était tenter de ne pas y penser, malgré le fait qu'elle pensait toujours au magicien, qu'elle avait toujours envie de le voir et que c'était plus fort qu'elle. En tout cas, elle faisait tout pour mettre ça, sur le compte de l'amitié et non de l'amour.

« Salut Chocolat! Ça va aujourd'hui? » Demanda le magicien innocemment.

« Comment pourrais-je aller mal un jour de sortie? » Répliqua-t-elle toujours avec une pointe d'arrogance. C'était son ton habituel, mais elle avait tout de même le sourire avec son ami, ce qui prouvait sa sympathie. « Je supporte de moins en moins ce château et tout ces soumis de servants! »

Sunny avait bien envie de répliquer qu'elle aussi était censé être une servante, mais il savait qu'elle prendrait la mouche et ils n'avaient pas besoin de s'engueuler maintenant. Son amie n'avait jamais le droit de sortir plus de 10 heures de suite, autant ne pas perdre de temps avec cela.

« On y va? » demanda-t-il

« Ouais! » s'enthousiasma-t-elle. « Alors moi je me transforme en papillon, Lilu te porte, Taïs montera sur le dos de Spyro.... Même si elle n'aime pas ça. » En guise de réponse, Taïs feula. « Tu n'as pas le choix tu le sais bien. »

A ces mots, ils passèrent à l'action. La petite troupe s'en alla dans les airs pour rejoindre l'orphelinat du sanctuaire. Quelques temps plus tard, ils atterrirent devant le grand bâtiment. Beaucoup d'enfant sortaient et rentraient, ainsi que des adultes. Il y avait beaucoup de monde. Chocolat n'aimait pas beaucoup ça, mais c'était pour le bien de sa mission. Elle respira un bon coup et déclara.

« Il faut d'abord que je trouve cette femme... la directrice là. Il paraît qu'elle est à la tête d'un groupe appelé les protecteur du bonheur. Il faut que j'en fasse partie! »

« Tu es sûr de faire ça? Ton père et Aya son d'accord? » questionna le petit magicien inquiet.

« T'es bête où quoi! Ils en savent rien! Sinon je serais bonne pour la potence! »

« Tu exagères, ton père t'aime trop pour ça »

« Ouais ben justement... je suis sûr qu'il serait capable de me tuer, de me mettre dans un boîte et de m'emmener partout avec lui pour qu'il soit sûr que je sois en sécurité... »

Sur ce, elle se dirigea expressément dans le sanctuaire, avec à ses trousses, tous ses amis. Une fois à l'intérieur, elle tenta de deviné qui était cette personne parmi foule. Hélas, c'était comme chercher un morceau de paille précis, dans une botte de foin. Ainsi, Chocolat n'hésita pas un seul instant à ce faire remarquer en déclarant tout fort :

« J'aimerais parler à la personne qui s'occupe des protecteurs du bonheur! On peut la trouver ici? »


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Lun 24 Sep 2012, 18:22

1e Message

La guerre avait crée de nombreux problèmes: La destruction massive d'un grand nombre de bâtiments et de monuments même. Un bilan matériel, donc, des plus catastrophique. Il faudrait sans doute des années pour qu'on puisse reconstruire ne serait ce qu'une infime partie de ce que les zombies avaient détruit. Certains bâtiments ne retrouveraient jamais la grandeur qu'ils avaient auparavant. Mais lorsque l'on y pensait, ce n'était rien d'autre qu'un peu de pierre ou de bois. Le seul élément important dans les objets étaient les souvenirs... Mais les souvenirs restaient à jamais dans la pierre ainsi que dans la mémoire de ceux qui ont un jour vu l'objet ou l'habitation, le monument en question. L'un de ses temples favori avait été anéanti par une horde de zombie presque tout ses yeux. Il ne fallait pas pour autant penser que seuls les zombies étaient responsables des dégâts. Il n'était pas rare que les gens deviennent fous et détruisent eux même leur propres biens pour que ceux ci ne tombent pas dans les mains de l'ennemi.

Le bilan humain était tout de même ce qu'il y avait de plus grave dans cette catastrophe. Beaucoup d'hommes, de femmes et d'enfants avaient perdu la vie dans cette dur épreuve. Certains peuples avaient même vu mourir leur dirigeant. Orion n'avait pas fait les choses à moitié. Les nouveaux souverains avaient fait leur possible pour réintégrer les âmes des zombies dans leurs corps, mais ce n'était pas possible dans tous les cas. Pour le reste ils avaient organiser un système dans lequel les âmes étaient implantées dans le corps des nourrissons. Forceria n'appréciait pas tout à fait cette idée, mais il fallait laisser leur chance aux anciennes âmes de créer leurs propres souvenirs et de vivre une vie dont ils pourront parler dans l'au delà. Les hommes et les femmes qui avaient perdus leurs familles devraient sans doute prendre sur eux, mais ils réussiraient à se relever. Les pensées des défunts les accompagneraient à chaque moment de leur vie, les aideraient à avancer dans les moments les plus difficiles. Mais qu'advenait-il des enfants? Qui pourrait donc prendre soin d'eux? Avant de quitter son poste chez les volontaires elle s'était rapidement renseignée sur ce sujet. Les orphelinats étaient pleins à craquer. Certains couples sans enfants profitaient de ce moment pour adopter un ou plusieurs enfants, mais ce n'était que sur de rares cas.

Depuis quelques temps la jeune femme y pensait. Il serait agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter, quelqu'un à aimer. Bien sûr il serait un peu compliqué de s'en occuper tout le temps mais elle pourrait aisément prendre soin de l'enfant. Il ne manquerait de rien s'il l'accompagnait. Il aurait à faire aux meilleurs professeurs de combats, de soin et d'autres matières. La réhla n'était pas vraiment sûre de pouvoir s'occuper d'un enfant en bas âge, c'est pour cela que son choix porterait plus sur un enfant d'environ treize ans. Peut être ne trouverait-elle personne correspondant aux critères parfait... Mais à y réfléchir, ce ne sont que des enfants. Mieux valait les laisser être eux même, surtout après les évènements récents.

L'orphelinat le plus proche se trouvait dans le sanctuaire. C'est pour cela qu'elle s'y rendit. L'entrée de l'orphelinat était encombrée de jouets. Ils cherchaient à tout prix à distraire les enfants, mais on voyait sur le visage de certains d'entre eux que l'enfance était à présent une période révolue de leur existence. D'autres criaient comme si rien n'avait changé. C'était beau de voir tant de vie en ces temps de reconstruction. Balayant la salle du regard un homme attira son attention. Il lui était familier, mais où l'avait-elle vu déjà?

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Jun Taiji
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Jun Taiji
Lun 24 Sep 2012, 19:50

Je souris, Masha semblant consentante quant au fait que j'adopte ce petit garçon. Lorsqu'il croisa le regard de la drow, il lui sourit puis se tourna vers moi avec de grands yeux interrogatifs :

« C'est ta femme? »

Je souris à mon tour, visiblement amusé par cette idée. Masha aurait fait une épouse modèle c'est vrai, sachant se tenir parfaitement en public, ayant une éducation irréprochable et une puissance importante. Seulement, même si cela ne m'aurait pas déranger, je ne voyais pas l'intérêt de me marier pour le moment. Bien entendu, je commençais à réfléchir sur cette adoption commune que nous allions faire, adoptant comme un véritable couple. Tout Stenfek risquait d'en parler pendant des semaines et il était clair que quelques individus aux bonnes mœurs ne cacheraient pas leur désir de nous voir nous marier afin de ne point continuer cette relation « libre » et d'assurer une certaine stabilité pour les enfants. Si seulement ils savaient que le plus grand acte charnel que nous ayant fait ait été de nous embrasser, j'étais certain qu'ils en seraient plus qu'étonnés. Enfin, peut-être valait-il mieux se concentrer sur le présent pour le moment. Je répondis donc à l'enfant :

« En quelque sorte. »

Je ne pouvais pas être plus vague mais il eut l'air de comprendre que la situation était compliquée. Je m'intéressais à lui, me demandant ce qu'il savait faire d'autre au juste. Car jouer du piano montrait une certaine logique, une certaine intelligence, mais j'avais hâte de vérifier ses capacités intellectuels. Je lui souris puis lui dis :

« Tu veux bien faire un petit jeu? Je vais te lire un passage dans un livre et toi tu me diras ce que tu en auras retenu, en me citant des passages si tu en es capable. D'accord? »

Il hocha la tête puis je me déplaçais vers une pile de livres posées là par des enfants. Seulement, ce n'était pas de la littérature pour les petits mais un livre sur les fleurs. Je pris une page au hasard et commença ma lecture :

« La rose est la fleur des rosiers. La rose des jardins se caractérise avant tout par la multiplication de ses pétales imbriqués qui lui donnent sa forme caractéristique. Appréciée pour sa beauté, célébrée depuis des millènaires par de nombreux poètes et écrivains, pour ses couleurs qui vont du blanc pur au pourpre foncé en passant par le jaune franc et toutes les nuances intermédiaires, et pour son parfum, elle est devenue la  reine des fleurs, présente dans presque tous les jardins et presque tous les bouquets. C’est sans doute la fleur la plus cultivée au monde, mais on oublie souvent que les rosiers sont aussi des plantes sauvages aux fleurs simples à cinq pétales. »

Je regardai l'enfant afin qu'il m'explique ce que je venais de lui lire et il répondit :

« Ce livre parle des fleurs, de la rose en réalité. Je peux répéter le tout sans problème je pense... »

Ses mains s'agitaient encore sur le piano et je fus médusé lorsqu'il commença à réciter mot pour mot ce que je venais de lui lire. Il n'y avait pas une seule erreur, mes yeux parcourant le livre pour en être certain. Cet enfant était extraordinaire et il semblait retenir tout ce qu'on lui montrait ou tout ce qu'il entendait. Je lui souris, montrant mon contentement. C'était certain que j'allais l'adopter à présent, et j'en ferai un être exceptionnel.

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Lun 24 Sep 2012, 21:25

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      L'Ombre regarda étonnée la jeune fillette prononcée deux mots... Les deux premiers depuis qu'elle avait pris conscience de sa présence en ce lieu. Deux mots qu'elle aurait aimé ne pas entendre... Aaliah regarda la fillette aux yeux profondément bleus, la tête penchée sous le poids de la tristesse qui se terrait encore en elle, presque cacher dans les plis de sa robe. L'Ombre posa son regard sur son jeune dragon qui semblait déjà apprécier cette innocente présence féminine. D'ailleurs, il ne tarda guère à pencher la tête en direction de la fillette et d'un geste affectif, passa sa longue langue sur les joues enfantines, comme s'il souhaitait effacer des larmes invisibles. L'Ombre soupira un instant, fermant les yeux dans l'espoir de se réveiller d'un rêve angoissant. Cependant, lorsqu'elle ouvrit les yeux, rien n'avait changé. La fillette était toujours là, plongé de nouveau dans son mutisme mais la main toujours bien serré sur ses jupons. L'Ombre aurait bien voulu se dégager de là, mais elle avait déjà les mains prises par le dragon qu'elle portait dans les bras. Elle n'avait donc guère le choix, il lui faudrait expliquer à la fillette qu'elle devait partir... L'Ombre ne pouvait pas rester en ce lieu, d'autant plus qu'elle voyait déjà au loin le jeune garçon qui lui avait précédemment oser des questions... Elle devait le fuir avant qu'il ne revienne à la charge!

      « Je dois partir... » dit-elle doucement, histoire de ne pas s'attirer les larmes de la fillette.

      L'Ombre ne voulait surtout pas faire pleurer la fillette, pas par compassion, mais plutôt par peur de s'attirer les regards... La fillette leva légèrement la tête, plongeant ses yeux tristes dans ceux de l'Ombre. Le silence régna un instant, mais la fillette n'avait pas besoin de mot pour exprimer ce qu'elle souhaitait au fond de coeur et Aaliah le comprit très bien. Cependant, elle ne réagit pas tout de suite, attendant désespérément que la fillette abandonne d'elle-même... Le silence se prolongea et le dragon devint de plus en plus lourd dans les bras de l'Ombre. Aaliah hocha la tête négativement. Elle savait ce que la fillette voulait, mais elle ne pouvait pas le lui donner... Cependant, comment lui expliquer cela?

      « Tu dois faire ta vie sans moi... Je suis une Ombre, je ne peux pas m'occuper de toi... Je ne sais déjà pas m'occuper de moi! » rajouta-t-elle alors, espérant se montrer convaincante

      Après tout, cela n'était pas tellement faux. L'Ombre avait bien du mal de s'occuper d'elle-même, elle avait un don inné pour se mettre dans les ennuis les plus improbables! D'ailleurs, n'avait-elle pas récemment été une zombie? Cela montrait bien à qu'elle point l'Ombre attirer les problèmes... Cependant, l'argument ne sembla pas convaincre la fillette qui la regarda en faisant la moue. Une petit moue triste et angélique à la fois. Elle insistait une fois encore. D'ailleurs, elle tira sur la robe, comme pour montrer qu'elle ne voulait pas la lâcher. Pire encore, qu'elle souhaitait suivre l'Ombre là où elle partirait... Et en plus du regard de la fillette, l'Ombre eut le droit au regard de son petit dragon qui avait déjà adopté la fillette. Aaliah le regarda étonnée...

      « Non, non, non... » dit-elle en hochant la tête, devant tant d’acharnement

      Cependant, tout ce qu'elle récolta, se fut deux reniflements... L'un venant de la fillette, l'autre venant de Loth qui lui lança en même temps un regard réprobateur. Loth était un grand adorateur de câlin et il savait qu'un enfant lui procurerai une dose supplémentaire de câlin... L'Ombre chercha un allié dans le regard de sa louve, mais celle-ci avait déjà posé la truffe sous le bras de la fillette pour la rassurer.


      « J'ai entamé ma vie d'Ombre seule... pourquoi, je n'ai pas continué!, murmura-t-elle pour elle-même, A ce rythme, je fais finir par adopter un époux! » laissa-t-elle s'échapper dans un un court instant d'ironie.

      Cependant, l'instant n'était pas à la plaisanterie, ce qui tombait bien, vu que l'Ombre n'était pas une habituée de cette étrange chose. L'instant était sérieux! Avait-elle vraiment les épaules faites pour s'occuper d'une fillette? Bien sûr, à une époque, elle rêvait d'enfant... Mais c'était il y a longtemps et depuis, ce rêve était resté incessible. Aujourd'hui, elle pouvait le réaliser. Était-ce vraiment l'angoisse de ne pas savoir s'occuper de l'orpheline ou le fait d'avoir pour la première fois un lointain rêve accessible? La fillette n'avait-elle pas les yeux aussi bleus que ceux de son feu Eldarius? Aaliah hésita un instant, bien qu'elle savait qu'elle ne pouvait plus vraiment reculer. Son dragon l'avait déjà adopter et il ne supporterait mal l'idée que l'Ombre puisse abandonner la fillette. Quand à cette dernière... L'Ombre ne préféra pas penser au second choc qu'elle subirait face à ce nouvelle abandon... L'orpheline sembla avoir compris car elle releva la tête, découvrant un visage légèrement illuminé par un furtif sourire. L'Ombre le lui rendit rapidement, ce qui sembla faire très plaisir à la fillette qui lâcha enfin sa robe... pour mieux l'enlacer dans ses petits bras, forçant le petit dragon à quitter les bras de l'Ombre. Cependant, cela ne le dérangea pas, au contraire, il était ravi de la tournure des évènements. Aaliah, elle, se demanda si elle ne venait pas de faire une grosse bêtise... Elle! S'occuper d'un enfant, qui l'eut cru? Il devenait de plus en plus loin, le sombre souvenir où tout bascula dans sa vie...

     
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Mar 25 Sep 2012, 02:39

Thème :

Raelph lui désigna un assemblage de rondins de bois qui constituaient un escalier improvisé jusqu’à l’immense clairière en contrebas. Il n’avait pas l’intention de le suivre, prétextant des rhumatismes handicapant, et s’éloigna en boitant, après lui avoir souhaité bonne chance. Maintenant, Koal était seul, et sa décision était déjà prise ; il ne repartirait pas avant d’avoir convaincu un des titans de le suivre. Il entama la descente à pas prudents, une erreur et il se verrait retrouver le sol bien plus rapidement que prévu. Pendant qu’il avançait marche par marche en s’appuyant sur l’énorme tronc le plus proche, il jetait quelques regards appuyés aux créatures qui évoluaient paisiblement sur l’herbe verdoyante. La plupart d’entre elles étaient purement et simplement des agrandissements d’aigles normaux, la seule différence valable avec leurs homologues de taille moyenne étant la lueur d’intelligence qui brillait dans leurs yeux.


D’autres, cependant, se détachaient complètement du lot. Certains avaient un plumage noir de jais, comme les ailes d’un Déchu, tandis que les plumes d’autres semblaient sans cesse flamboyer d’un feu chatoyant. Et on voyait tout de suite que cette particularité les rendait particuliers auprès des autres. Ils étaient considérés avec crainte et admiration à la fois, l’Orisha le ressentait même de là où il était, en étendant sa conscience aux oiseaux majestueux. Au bout d’un temps qui lui parut interminable, il parvint enfin sur la terre ferme, retrouvant avec joie la stabilité du sol. Il se mit en marche vers les grands volatiles, hésitant. En réalité, il n’avait pas la moindre idée de comment s’y prendre. Il ne savait pas s’il devait attendre que l’un d’eux décide de lui adresser la parole, où s’il devait provoquer sa chance en essayant d’aller leur parler. Ses pas le guidèrent d’eux-mêmes vers l’un des marginaux du groupe. En se rapprochant il prenait pleinement la mesure de la taille de l’aigle. Ceux qu’on pouvait louer dans certaines villes n’atteignait même pas la moitié de son envergure, et même leur plumage semblait moins bien soigné.


- "Bonjour ?"


Il ne frémit même pas, ignorant complètement sa présence. Koal commençait à comprendre la tâche qui l’attendait. Sans se démonter, il passa à côté du rapace, et continua son chemin. Ce n’était qu’une question de patience. Pourtant, lorsqu’au bout du quatrième aigle, pas un seul ne lui avait accordé un brin d’attention, il commençait à désespérer. Puis il arriva dans un des coins de la clairière, et vit un des géants posé sur l’herbe, tourné par rapport au groupe, solitaire. Après tout, il ne risquait rien à tenter sa chance. Il s’approcha lentement, et une fois à distance pour être entendu, il s’assit. C’était le moment d’essayer une nouvelle technique. Il était posé sur le sol, les jambes croisées en lotus, et ne pipait mot. Si l’aigle ne voulait pas lui parler, qu’il ne le fasse pas, mais cette fois, il n’avait pas l’intention de faire le premier pas. Alors il attendit. Encore et encore. Sans cesse. Il ne comptait pas les minutes ni les heures, et le temps passait lentement, très lentement.


Il entrait presque en stase quand soudain, une voix intense se fit entendre dans son esprit.


- "Que veux-tu ?"


Il hésitait à répondre par la pensée, et dans le doute, prononça haut et fort sa réponse :


- "Je cherche un compagnon."


- "Et moi le sommeil. Laisse-moi tranquille."


Ca partait mal. Mais il n’allait pas laisser passer cette chance, pour la première fois qu’un aigle lui parlait, il se devait d’aller plus loin. Peut-être qu’il n’en aurait plus jamais l’occasion, et quoi qu’il lui en coûte, il voulait se lier à l’un d’eux.



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. Une fête d'adoption . (rp pour tous)

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