Le Fessetival de la Charité
Perséphone

☙ Leona Lewis - One More Sleep

Au début, Perséphone lutta pour garder le pot de miel mais la force de Faust eut raison d'elle. Après avoir boudé environ dix secondes, elle finit par se rapprocher du Démon en observant avec curiosité ses gestes. « Oui. Mais je n'aime pas trop ça. » Déclara-t-elle seulement après qu'il eut versé le lait dans la préparation. « Tu as l'air de bien te débrouiller. Tu as déjà fait ça avant ? »

Une spatule dans la main, la violette tâcha de mélanger le tout. Le front plissé sous l'effort, un bout de langue sorti, ses doigts blanchissaient autour du manche alors qu'elle achevait un troisième tour. « C'est trop compact, je crois. Je n'y arrive pas. » Se plaignit-elle à Faust. Décidant qu'elle en avait suffisamment fait, elle lâcha tout pour laisser le Démon reprendre la main. Après avoir observé les autres et avoir étudié la recette sur le parchemin, elle alla chercher un moule propre et plongea ses doigts dans du beurre mou. Une grimace plissa son nez. « Beurk... » La texture graisseuse déclenchait des frissons dans son dos, les mêmes que lorsqu'elle avait été gratifiée d'un bisou avec beaucoup trop de bave sur sa main. Même si elle appréciait le garçon, il était hors de question qu'elle le laisse approcher sa bouche d'elle à nouveau.

« Voilà, tu peux verser la pâte. » Dès que le tout fut uniformément étalé dans le récipient, Perséphone traversa la salle jusqu'aux fours. Comme il n'y avait pas de place, elle prit l'un des gâteaux en train de cuire et le sortit. « Aïe. » Elle contempla sa paume de main qui avait violemment rougi sous la morsure du moule brûlant. « Hé ! Pourquoi tu touches à mon pain d'épice ?! » L'adolescente se tourna vers l'homme qui venait de l'interpeller. Elle recula d'un pas face à son air irrité. « Il n'y avait pas de place pour le mien. » « Eh bah tu ne sais pas attendre ? » Elle fronça les sourcils, gagnée elle aussi par la contrariété malgré la piqûre. Elle tenait son poignet, gardant contre elle sa main brûlée. « Si. Je sais. Mais je n'avais pas envie d'attendre. » L'homme eut l'air stupéfait quand son ami derrière lui appuya sur leur gâteau. « Laisse tomber. De toute façon, il est cuit. » Perséphone les ignora et prit son propre pain d'épice pour le mettre dans le four. Dès que ce fut fait, elle retourna auprès de Faust. « Il faut que je sorte. » L'informa-t-elle simplement avant de joindre le geste à la parole. Elle s'accroupit près de la neige qui s'accumulait au pied du chalet et ramassa une poignée de poudreuse qu'elle appliqua sur sa paume avec un soupir de soulagement.

Message V | 467 mots

Perséphone est avec Faust en (5).

Grille n°5:

Toujours des histoires de fesses

Mais pas vraiment en fait x)

Musique

Les trois garçons avaient décliné la proposition après un silence confus. Depuis, Læn boudait. Adriæn discutait donc avec Sympan, les deux ouvrant la marche dans la neige. Derrière, le bleu semblait être une personne importante, protégée par ses deux gardes du corps. Enfin… il aurait pu passer pour une personne importante si les trois garçons n’étaient pas aussi peu imposants et si le faux Magicien ne dépassait pas l’Ondin d'une bonne tête. « Je pense qu’on devrait passer de l’autre côté une fois la nuit tombée. En d’autres termes, ce soir et demain soir ! On nous reconnaîtra moins. » « Et elle va dire quoi, ta copine, quand elle saura que t’es allé dans une partie pour adulte ? » les interrompit le ronchon. « Elle s’en fiche. Elle pense que je dois vivre toutes les expériences qui me font envie. D’ailleurs… » Sympan se déplaça et posa son bras sur les épaules du Magicien. « Tu pourrais peut-être proposer à Susannah de t’y accompagner ? Tu pourrais la voir nue et lui proposer de faire des trucs… » « … » Læn leva les yeux au ciel. « Lâche-moi. » « Imagine sa peau contre tes doigts dans les sources chaudes. » « Raa, c’est dégueulasse ! » grogna-t-il, avant de s’arrêter et d’envoyer son pied dans le cul de l’Ygdralfar. « Aïe ! » fit la victime, en pouffant à moitié malgré la douleur qui irradia de son fessier. Il pensa vaguement que, bientôt, ce serait le Mage qui aurait mal aux fesses et il songea que ça compenserait largement toutes les fois où il l’avait frappé.

Alors que le scientifique réfléchissait, Adriæn et Læn soudainement assaillis d’enfants, son regard tomba sur Susannah et Titouan. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres et il entra dans le bar à toudous, lâchant momentanément ses deux amis. Il se planta devant le couple – même s’ils ressemblaient bien plus à un couple sadomasochiste qu’un couple d’amoureux d’après lui – et mit ses paumes contre la table. « Salut ! Vous êtes en couple nan ? » demanda-t-il, plus pour la forme. « Vous ne voulez pas vous embrasser devant moi ? C’est pour mon bingo. J’ai demandé à Johannês et Adriæn… » Il les désigna du menton, par la fenêtre. « … mais ils n’étaient pas chauds. Aucun sens du sacrifice. » commenta-t-il, comme s’il trouvait ça scandaleux qu’on pût refuser quelque chose de si élémentaire. « C’est pas compliqué pourtant. Les gens sont tous des poules mouillées… C’est pas comme si je leur demandais de se lécher le trou de balle… et encore. » Il était à peu près sûr que si on parlait des fesses de Johannês, Adriæn ne cracherait pas dessus. Peut-être devrait-il lui proposer, par curiosité ? Une étude sur le goût de… Il se perdait peut-être un peu mais il se nota de demander à Drejtësi si elle désirait participer à son expérience. « Alors ? »

471 mots
Ils font leur vie. Johannês et Adriaen sont entourés de gamins et Sympan est allé parler à Susannah et Titouan xD

Grille de Laen/Johannês :
- Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude
- Participer au concours de boisson
- Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance

Grille d'Adriaen :
- Faire un dessin sensuel d'une personne présente
- Faire le plongeon de la glaciation
- Embrasser dans le cou une personne qui s'est baignée dans les sources d'eau chaude

Grille de Sympan :
- Convaincre deux personnes de s'embrasser devant votre personnage
- Aller manger au restaurant de Jeanne
- Aller regarder le défilé de sous-vêtements

Gnash - i hate u, i love u ft. Olivia O'Brien

Je croisai les bras et soupirai. Je n’avais plus aucune envie de parler. La simple présence des autres m’irritait, que ce fût le taré qui pensait pouvoir fracasser sa chaise sur autrui, que ce fût le gringalet blond ou bien encore la nouvelle arrivante qui respirait l’insignifiance. Je les détestais tous, le Réprouvé plus que les autres. L’envie soudaine de lui crever les yeux m’enserra. Pourtant, ici, j’étais impuissant. J’avais bien conscience que si je me montrais trop  moi et pas assez eux, une armée de Pécheurs s’abattrait sur ma personne à grand renfort de piqûres. C’était hors de question. Lorsque je compris que Dastan avait l’intention de partir, pour aller chercher Lucius de surcroît, je ne réagis pas plus que les fois précédentes. Mon mutisme glacé continua, jusqu’à ce qu’il disparût. Là, je tournai les yeux vers les autres, comme désireux de faire une remarque, mais m’abstins. Je n’allais pas adresser davantage la parole aux nouveaux accessoires du Bipolaire. Qu’il s’en fît des amis s’il le désirait mais ce serait sans moi. Je préférais être seul. Lorsque les autres étaient avec moi, ils n’étaient jamais ravis de l’être. Ils n’étaient d’ailleurs pas longtemps en ma présence. Ils avaient tous de la chance de m’avoir rencontré dans un endroit aussi sécurisé. Cependant, ça ne voulait pas dire que je ne les retrouverais pas pour leur faire payer le simple fait d’exister. Après un regard qui signifiait de manière universelle qu’il valait mieux ne pas me suivre, je partis de mon côté. Qu’il s’amusât avec Lucius si ça lui faisait plaisir. Qu’il s’amusât avec eux. Je m’en fichais.

Après quelques minutes de marche, je sentis une douleur discrète à l’arrière de ma nuque. « Je l’ai eu. Je n'en pouvais plus de sa tête d'enterrement... » se félicita quelqu’un. Ma respiration se mit à fonctionner différemment, plus doucement, plus souplement. C’était une sensation étrange. Je ne ressentis pas de grands élans de joie me saisir. Je me sentis simplement plus apaisé. Je regardai autour de moi. Les autres ne me semblaient pas plus importants que précédemment mais ils m’étaient plus supportables. Je me promenai, achetai un carnet, un crayon et un chocolat chaud. Je m’installai sur un banc et me mis à regarder les gens se promener, les paumes de mes mains confortablement lovées sur les courbes de la tasse fumante. Je trempai mes lèvres dans le liquide et sentis sa chaleur se répandre à l’intérieur de moi. Défiler en sous-vêtements ne me disait toujours pas, pas plus que lécher quelqu’un ou séduire qui que ce fût. Personne, sauf lui. Peut-être. C’était impossible. Y penser m’arracha pourtant un sourire, suivit de l’espoir paradoxal que ni lui, ni Lucius, ni les autres ne me retrouvassent jamais. Précautionneusement, je posai ma tasse à côté de moi sur le banc et sortis mes achats. J’allais noter ce qui me passait par la tête entre deux gorgées et en serais très heureux.

472 mots
4° - Lécher une personne
- Participer au défilé en sous-vêtements
- Séduire un rôle (Père-Noël, Mère-Noël, Piäh, Cerfeuil d'Od)

Il s'est fait piquer mais la réaction est approximative  
Il est seul sur un banc.

K/DA - THE BADDEST

« C’est sûr qu’il perd son temps. Je ne suis aimable qu’avec ceux qui le méritent. » dis-je, en écho à la réplique d’Adam, avant qu’un grand sourire ne vînt se greffer à mon visage, un sourire trop exagéré pour être vrai. Il disparut cependant lorsque je sentis la main de Sigvald sur ma nuque. La sensation fut étrange, tellement que j’eus envie de lui cracher dessus pour de vrai. Il y avait quelque chose avec lui qui n’allait pas. Je plissai les yeux lorsqu’il s’écarta, troublé. « T’as… » Je fronçai les sourcils quelques secondes, avant de ricaner, comme si le nuage sombre s’était, d’un coup, dissipé. « C’est pas pour rien qu’on dit bander comme un Réprouvé en rut ! » m’égosillai-je, avant de rire, sans accorder plus de crédit aux théories du Bipolaire et du Déchu. Il était clair que c’était ça, son mal de bite. Qu’est-ce qu’il allait me chanter qu’il avait trop baisé ? À d’autres. J’attrapai cependant mon verre, désireux de me rincer la bouche. Il y avait quelque chose de maléfique dans notre rapprochement. Mon corps y réagissait trop et le goût avait… À moins que ce ne fût son odeur ? Je me concentrai sur le Wëltpuff. « C’est une idée… Peut-être que sa grosse langue baveuse enlèvera le goût de tes lèvres des miennes. » Je tournai les yeux vers Adam. « Je suis sûr que t’as déjà essayé. » Il n’avait pas besoin de répondre. Le doute n’existait pas. Que n’avait-il pas tenté ?

Je m’assis en tailleur sur la table lorsqu’Adam décida d’effectuer un rapprochement à son tour avec le Bipolaire. Je n’étais pas sûr de savoir qu’en penser. Je bus pour oublier. Il m’avait averti que si je dépassais les bornes, je devrais répondre de mes actes. L’imaginer m’enchaîner les poignets n’était pas pour me déplaire. Pourrait-il m’arrêter ? Quel genre de sévices me ferait-il subir ? J’avais presque envie de le découvrir. « Bon c’est bon ?! » fis-je, à peine deux secondes après qu’il eût débuté le baiser. Je rectifiai le tir. « Il faut en laisser pour les autres. » complétai-je, en envoyant mon regard courroucé en direction du Déchu qui ne le vit sans doute pas, déjà occupé à se lever. « Je peux… mais j’aurai quoi en échange ? » demandai-je, en me dressant sur la table, debout. Dans mon costume de Piäh, j’attirais l’attention. « Que l’alcool coule à flot ! » criai-je, sans répondre à l’invitation d’Adam de faire partie des Puff-Puff Gueules. Dans ses rêves. « Une bouteille de whisky ! » commandai-je, avant d’enlever mes chaussures et mes collants bicolores. Je les jetai sur une table voisine et regardai en direction de Sigvald, plus bas, sans faire grand cas de sa tête. « Tu sais boire ou tu sais boire ? » Il y avait une nuance. Il y avait ceux qui buvaient dans des verres et il y avait ceux qui n’en avaient pas besoin. « Le dernier Réprouvé que j’ai rencontré était une vraie couille molle. » précisai-je. Je me saisis ensuite de la bouteille que l’on me tendait et me la renversai sur la tête après avoir fermé les yeux et ouvert la bouche.  « Boisson gratuite ! » criai-je, en espérant me venger du baiser des deux en attirant tous les mâles des alentours. Ce serait bien fait.

531 mots
Kaahl a sa Bague des Déchus. Son costume est celui de l'avatar que j'ai mis dans mon rp mais sa morphologie est comme sur cette image
Ils sont en 12

Il a pris un bingo n°5 :
- Embrasser deux personnes à tour de rôle
- Aller masser quelqu'un avec de l'huile de massage au pain d'épice
- Réchauffer une personne qui a participé au plongeon de la glaciation

Nashville Cast - You're A Mean One Mr. Grinch

Je me retournai pour faire face à la sucette gluante d’une gamine. J’adorais les enfants. C’était là une aubaine, vu mon nombre de frères et sœurs. Je tendis l’oreille, tout en essayant de déchiffrer ce que je reconnus comme étant du Zul’Dov. Néanmoins, il était différent de celui que parlaient certains Réprouvés d’Adraha. Le leur avait dû être modifié au fur et à mesure. Le sien semblait plus rude. « Je n’ai rien compris. » lui rétorquai-je savoir, en lorgnant sur sa sucrerie. J’avais un peu faim et, si elle avait été de ma famille, je lui aurais piqué sa friandise d'un coup de dents. Elle aurait sans doute objecté à grands cris et ça m’aurait fait rire. Cependant, étant donné son peuple d’appartenance, je préférais éviter de me retrouver avec un parent en colère sur le dos. Elle était mignonne mais les versions non miniatures l’étaient beaucoup moins. Les femmes avaient, cependant, de bons coups de reins. À croire que mon rôle dans ce genre d’histoires n’était qu’accessoire. Ça m’allait aussi de faire l’étoile de mer et d’attendre que l’autre prît les choses en mains.

Je tournai les yeux vers un véritable raffut, découvrant bientôt avec un certain étonnement l’échange dénudé de deux nouveaux arrivants. J’avais grandi chez les Magiciens. Mon intégration parmi les Dragonniers avait été délicate, surtout sur ce genre de sujets. Néanmoins, j’avais fini par m’acclimater. Ça ne voulait cependant pas dire que j’étais habitué à côtoyer des femmes qui aimaient se saisir de leur poitrine pour mieux les exhiber. Les Réprouvées de ma connaissance avaient simplement tendance à se promener les seins à l’air, comme un homme se serait tenu torse nu. La première fois, j’avais rougi et détourné les yeux. À présent, je ricanai en imaginant la tête de mon père s’il venait à voir pareil spectacle. Je n’avais pas idée.

« Elle est à toi alors ? » lui demandai-je, pour plaisanter, en désignant Razhul. « Tu n’as pas chômé. Déjà une gosse ! » ajoutai-je, dans un sourire, avant de lui retourner sa remarque. « Toi aussi t’as changé. » Je ris, lorsqu’il parla de ma messagère. « J’espère que tu as su l’accueillir. Elle était brûlante au début. » La suite, il avait dû la constater. « Le défilé de sous-vêtements ? J’avais envie d’y aller aussi. J’aimerais bien le faire pour rire. On pourrait défiler avec ton pote si c’est ça qu’il doit faire ? Dans tous les cas, je te suis. Toutes les activités me tentent. » Je posai de nouveau les yeux sur la blonde. « En vrai, c’est qui ? Tu vas la garder avec toi ? C’est pas vraiment la partie pour les enfants. On a qu’à la raccompagner de l’autre côté, passer acheter des sucettes, me prendre un bingo et aller au défilé. »

455 mots
Il est en 11

Le Fessetival de la charité

☙ Sia - Puppies Are Forever

En parfait spectateur, j'assistai au départ de chacun. Le mystère formé par le duo roux et brun n'était pas parfaitement résolu. Je n'étais plus si certain que l'un soit l'esclave de l'autre. Au fond, ce n'était pas mes affaires et je cessai d'y penser pour baisser les yeux sur Styvan dont le sourire éclatait d'une joie entièrement assumée et contagieuse. « Avec plaisir, oui. Nous pourrons toujours retrouver ton ami plus tard. » J'étais davantage serein depuis que nous étions tous les deux et je glissai mon bras familièrement sous le sien. Après avoir laissé passer quelques secondes de silence, je lui exposai mon idée.

« Que dis-tu d'aller aux sources thermales ? Ce serait un joli cadre pour te dessiner, je pense, et c'est juste à côté du défilé. » Avec le jeu des nappes de brume qui enveloppait le bassin naturel et le corps nu de son ami, je savais que je trouverai l'inspiration pour réaliser une oeuvre digne de l'objectif inscrit sur mon carré de parchemin. Je pressai son bras et nous guidais pour contourner la foule qui se pressait autour de la scène. Quelques cris jaillissaient parfois au milieu des sifflements ou des commentaires grivois et en tendant le cou, je m'aperçus que de nombreux participants au défilé bondissaient sur la scène pour éviter les mains qui se tendaient dans l'espoir de leur subtiliser leurs sous-vêtements. Gagnés par l'effervescence, beaucoup en riaient et se laissaient faire pour finir le défilé complètement nu et je me tournai avec un sourire un peu perdu vers mon compagnon. « Je crois que je commence à comprendre l'ambiance générale. » L'informai-je sur un ton d'excuse. Il m'avait fallu un peu de temps et j'espérais qu'il ne m'en voudrait pas de ne pas être aussi désinhibé que la moyenne. « Allons-y. »

« Merci beaucoup. » Je m'inclinai devant le Déchu qui m'avait montré l'accès à un coffre sécurisé pour y remettre les bijoux le temps de la baignade. Mon vêtement soigneusement plié dans un casier, une simple serviette sur les hanches, j'observai à la dérobade Styvan. À peu de choses près, nous aurions pu être frères. « Est-ce que tu veux que je t'attache les cheveux pour ne pas les mouiller ? Ils sont de la même longueur que les miens et j'ai toujours une pince de rechange. » Je désignai mes propres cheveux habilement relevés pour leur éviter un contact avec l'eau et passai dans son dos après avoir obtenu son accord. Je coiffais souvent Natsumura à Maëlith et il ne me fallut que quelques secondes pour opérer la même magie sur Styvan. « Tu n'auras qu'à l'enlever si tu préfères avoir les cheveux détachés pour le dessin. » Lui assurai-je.

Nous sortîmes des vestiaires et l'air froid m'arracha un grand frisson. Je me dirigeai pourtant sans me hâter jusqu'au rebord, craignant de glisser pour finir un peu trop abruptement dans l'eau. Ma crainte de cette dernière était plus forte que ma sensibilité aux basses températures. « J'espère qu'on a pied... » Songeai-je à voix haute en me demandant si ces thermes étaient similaires à celles qu'on pouvait trouver sur mes terres natales. Je ne savais pas nager et la vapeur exhalée par le bassin rendait difficile la visibilité pour distinguer le fond. Après m'être rassuré en voyant les autres baigneurs, je jugeai que je ne risquai rien à y entrer du moment que je restai au bord. Déposant mes crayons et mon carnet à croquis là où il ne serait pas atteint par l'humidité, j'enlevai ma serviette et glissai lentement, une jambe après l'autre, dans l'eau chaude.

Message V | 634 mots

Il est avec Styvan. Ils sont en (10). J'ai présumé qu'ils arrivaient après la chute d'Oriane dans l'eau et qu'ils restent dans leur coin entre persos avec des stats pétées mais si vous voulez vous joindre à nous, vous pouvez

Pripri et Kaahl, si vous voulez, nos persos se retrouveront un chouïa plus tard quand Dastan aura géré Rahzul et s'il ramène ensuite Lucius au défilé avec Erasme, ils seront obligés de passer devant les thermes logiquement 8D Sinon, on improvisera car y a que ça de vrai.

Notes:

Le Fessetival de la Charité

☙ Sam Tinnesz - Turn Off All The Christmas Songs

Susannah leva un regard furibond sur l'épouvantail. De quoi se mêlait-il celui-là ? « Salut ! » Répondit aimablement Titouan à ses côtés. « Oui, mais seulement si je la nourris deux fois par jour. » Il se mit à rire. Cette condition ne cessait de l'amuser et l'Ondine dirigea sa foudre sur lui, bien consciente qu'il était en train de se moquer d'elle. L'air froissé, sa tasse fut reposée si fort sur la table qu'un peu du cacao déborda. « Ne fais pas attention à lui. C'est le cinglé de service. » Déclara la bleue comme si Sympan ne pouvait pas l'entendre. Elle était agacée qu'il mentionne la présence de ses amis alors même qu'elle préférait les oublier. Le Lyrienn l'ignora, trop occupé à rire bêtement à la remarque de l'apprenti scientifique. « Ma foi, pourquoi pas. » Le mouvement qu'il initia vers elle fut bloqué fraîchement par une main interposée entre eux comme une barrière. « Pas question. Et ne décide pas pour moi. Et toi... » Elle pointa grossièrement un doigt sur celui qui n'avait d'Ygdraë que le nom. « T'as pas le droit de prendre les bingos indécents. » Elle tut le fait qu'elle avait prévu d'en prendre un également par la suite. Elle était curieuse de voir comment les bipèdes copulaient. Nul doute qu'ils étaient disgracieux aussi dans cette activité mais ça lui ferait des anecdotes à rapporter quand elle trouverait Lana au dortoir. Chassant son amie de ses pensées, elle acheva sa menace. « Et je vais te dénoncer, toi et tes petits copains. Vous serez privés des prochaines sorties scolaires, bande de pervers. » Elle ne voyait pas à côté d'elle Titouan qui tâchait de dissimuler un amusement grandissant et poursuivit son laïus, son doigt toujours brandi telle une épée sous le nez de la grande perche. « Sauf si tu fais un truc pour moi. Jette Johannês dans l'eau. Et Adriæn aussi. » Ajouta-t-elle après réflexion, puisqu'il n'y avait pas de raison qu'il soit épargné. Ça lui enlèverait peut-être son air de sournois. Frère ou non de Lana, elle ne se priverait pas une crasse de temps à autre, juste pour lui rappeler sa place.

« Le chocolat a refroidi. Allons-nous en. » Décida subitement Susannah en se levant. Même debout, il lui fallait se tordre le cou pour regarder Sympan alors elle opta pour faire comme s'il n'existait tout simplement plus. Le pauvre garçon était fou de toute façon. Basphel devait le garder car ils avaient pitié de lui. Un Elfe débile, quelle honte. Peut-être qu'à force de rester confinés dans leur forêt, ils finissaient par avoir des relations consanguines qui résultaient sur ces espèces de dégénérés. Dommage que leur race n'ait pas été exterminée, ils n'avaient pas été loin pourtant la dernière fois. Susannah réprouvait le travail à moitié fait. Dans sa famille qui écrivait la législation parmi les leurs, il n'y avait rien de bâclé. Quand la sanction tombait, elle était menée jusqu'au bout et l'adolescente se plaisait à penser qu'elle avait hérité de la même rigueur, à défaut d'avoir la même influence que les grandes Næphina de sa Lignée Précieuse.

Message II | 544 mots

Susannah est avec Sympan et Titouan. Elle est toujours aussi sympa. Elle décide de quitter le bar à Toudous pour aller je ne sais trop où. Je pense faire un fondu au noir et la reprendre à la Nocturne.
Note : Méduz est sur sa tête, comme un chapeau.
Grille n°8 :
- Boire deux grandes tasses de chocolat chaud
- Faire un bisou à une personne qui a participé au concours de bonhomme de neige
- Aller faire un câlin à l'un des rôles (Père-Noël, Mère-Noël, Piäh, Cerfeuil d'Od).

Le Fessetival de la charité

☙ Sia - Puppies Are Forever

Mon bras levé forma un semblant de protection contre les éclaboussures. Loin d'en être contrarié, je soufflai de rire. Il était comme un enfant et me ramenait des années en arrière. J'étais déjà sérieux à l'époque, mais Natsumura était aussi vive que Styvan l'était actuellement et je l'avais souvent suivie dans ses escapades endiablées dans les bois autour de Maëlith. Même si je n'aimais pas vraiment courir, je ne pouvais pas lui dire non et je savais que si mon nouvel ami me demandait soudainement de courir tout autour du Fessetival, je le ferai juste pour le plaisir d'enchanter mes oreilles de l'écho de son rire.

« Oui ? » Mon regard tomba sur la marque que le blond désignait. Le tatouage noir jurait sur la peau blême et je compris sans qu'il ait besoin de le dire. J'avais peu étudié les Sorciers dans le cadre de mes études sur le monde extérieur, mais suffisamment pour reconnaitre le sceau de la famille impériale quand je le voyais. « Bien sûr. » Acquiesçai-je. Mon coeur se dilatait dans ma poitrine mais je mesurai l'élan auquel j'avais failli succomber en voulant l'enlacer. Mon réconfort pouvait passer pour de la pitié et je décidai de traiter l'information avec la même légèreté qu'il avait mis dans sa question.

« Bien. Je n'ai jamais eu de modèle nu alors dis-moi si je te demande quelque chose qui te gêne, d'accord ? Même si... » Un sourire en coin releva la commissure de mes lèvres. « Ce n'est pas dans mes habitudes mais si j'ai bien compris le thème, il ne faut pas être sage. » Je chuchotai presque sur la fin. « J'ai une idée. J'ai peur qu'en te guidant, ta position manque de naturel. Tu n'as qu'à faire comme si tu cherchais à me séduire. Imagine que je suis une personne que tu as aimé ou que tu aimes. Tu as de la chance, je peux me montrer efféminé si ça peut t'aider à rentrer dans le contexte. » Et de fait, mes gestes étaient souvent aussi délicats que mes traits, même si mon torse découvert révélait mon genre pour ceux qui auraient pu avoir un doute. « Je vais chercher mes affaires pendant que tu t'installes. » Conclus-je.

Je m'extirpai du bassin d'eau chaude et récupérai la serviette pour la nouer autour de mes hanches. Je pris ensuite mon carnet et mes crayons et revint vers Styvan. C'est mon oeil d'artiste qui l'évalua et je m'approchai pour modifier légèrement la position d'un de ses bras ou de ses jambes. Comme j'aimais la façon dont ses cheveux humides s'emmêlaient autour de son visage, je n'y touchai pas, jugeant que ça lui donnait un air impertinent qui ne dépareillerait pas le thème de mon dessin. Avant de m'éloigner, je me penchai et déposai rapidement mes lèvres dans son cou. Je m'écartai et laissai planer un mystérieux silence ; puis je me mis à sourire. « C'était pour mon bingo. » Expliquai-je, amusé par son expression.

Message VI | 526 mots

Il est avec Styvan. Ils sont en (10).

Notes: