Razhul s’était perdue depuis qu’un monsieur avait fait pleurer Yngvild dans les champs d’or de Lumnaar’Yuvon. Elle avait voulu venir en aide à son amie mais s’était retrouvée prise dans de la magie-qui-pue-des-pieds et avait atterri, sa fourchette à la main, ailleurs. L’enfant ne s’était pas franchement rendu-compte du bordel dans lequel elle s’était plongée. Elle avait rencontré des gens qui parlaient un dialecte inconnu. Néanmoins, certains langages sont universaux. Ainsi, lorsque le ventre de la Réprouvée s’était mis à gargouiller et que les individus s’étaient agités jusqu’à lui tendre de quoi se nourrir, elle avait conclu qu’ils avaient décidé de la servir. Dans la tête de l’enfant, ces adultes au langage bizarre avaient reconnu en elle la grande guerrière qu’elle était. Aussi, souvent, elle leur faisait des démonstrations. Ils étaient si impressionnés qu’ils en riaient, se sachant protégés. Elle n’avait pas cherché plus loin. Tant qu’elle avait à manger, elle était contente, même si son papa et sa maman lui manquaient un peu. Ça se trouve, ils étaient morts et elle n’en savait rien.
Dans le nouvel univers enneigé, elle activa ses petites jambes. Son groupe d’adultes ne la surveillait pas spécialement. Depuis des jours, elle était libre de ses mouvements. Ainsi, lorsqu’elle s’éloigna vers la forêt, passa la barrière qui séparait la partie chaste de la partie des dévergondés en col-roulés, nulle main adulte ne l’arrêta. De toute façon, que pouvait-elle voir de choquant ? Du sexe ? Elle s’en fichait. Ils étaient nombreux, à Lumnaar’Yuvon, à s’adonner à des acrobaties complètement nus. Elle les regardait toujours d’un œil curieux, haussait les épaules et faisait demi-tour dans le meilleur des cas. Dans le pire, elle allait chercher un seau de bouse de Bicornes et le leur balançait dessus pour rigoler. Elles l’avaient déjà fait plusieurs fois, avec sa copine Yngvild. Son papa disait que c’était bon pour la peau.
Sa petite tête passa sur le côté d’un tronc d’arbre. Elle avisa un monsieur qui avait collé une madame contre l'écorce d'un autre. Elle se demanda ce qu’ils faisaient. Est-ce qu’il l’aidait à faire pipi ? Ses parents l’avaient longtemps fait. Curieuse, elle se mit à les suivre lorsqu’ils bougèrent. Elle trottina jusqu’aux sources d’eau et s’arrêta au milieu des nudistes. « Que fait cette enfant ici ? » s’étonna quelqu’un. « … Qu’on la ramène dans l’autre partie, voyons ! » Elle fit la moue, ne comprenant rien à ce qu’il se disait mais devinant qu’on parlait d’elle. Aussi, ne perdant pas plus de temps, elle s'avança. Ensuite, elle enleva sa sucette de sa bouche et la pointa vers le monsieur. « Toi, là ! Tu aidais la madame à faire pipi ? » demanda-t-elle, en Zul’Dov.
443 mots Razhul est au plongeon de la glaciation
Aliénor Vaughan ~ Magicien ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 574 ◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor avançait, dans la rue principale, l’une de ses mains posée sur le bras valide de Lhéasse. De l’autre, elle tenait les deux bingos qu’ils avaient tirés. « Alors ? » demanda-t-il. « Vous devez… faire un compliment à quelqu’un, participer à l’activité balade de traineau et faire un cœur dans la neige. » Elle sourit, ayant bien du mal à imaginer le Sorcier tracer une telle figure sur la poudreuse. « Il faudra montrer votre œuvre à au moins une personne. » précisa-t-elle. « Et vous ? » « Je dois… faire un bisou à une personne qui a participé à l’atelier luge. » « Je le ferai. Il vaut mieux que vous m’embrassiez moi que quelqu’un d’autre. » dit-il. Elle tourna les yeux vers lui. « Ne vaudrait-il pas mieux que nous échangions nos grilles plutôt ? » Il sourit. « Peut-être. Mais nous avons un marché et je veux que vous le fassiez. » précisa-t-il, avant de la sommer de continuer sa liste. « Participer à l’activité théâtre de Noël et raconter une histoire d’aventure et de famille. » Elle se demanda ce qu’elle pourrait bien raconter. « Vous allez le faire ? » finit-elle par questionner. « Pourquoi est-ce que je ne le ferais pas ? » « Je ne sais pas… Les Sorciers ne sont pas connus pour être très festifs… » Il sourit et haussa un sourcil. « Ah bon ? » « Oui… Non ? » Il la troublait avec son expression étrange. Elle l’avait trop côtoyé pour ne pas s’en rendre compte : il préparait un mauvais coup. « Regardez, là-bas, il y a des chocolats. Vous ne voulez pas aller nous en chercher ? » demanda-t-il. « Euh… Oui, d’accord. » Elle lui sourit, incertaine, avant de tourner les talons pour acheter quelques étoiles et flocons chocolatés.
Lorsqu’elle quitta le stand, elle sentit quelque chose de froid la percuter. Elle lâcha un petit cri de surprise. « Mais ! » Un peu plus loin, un rire s’échappa de la silhouette du Mage Noir. Il se rapprocha d’elle. « Alors, les Sorciers ne sont pas festifs ? » Il souffla par le nez. « Vous verriez votre tête… » Il s’arrêta et la contempla. Aliénor se sentit rougir de confusion. Que faisait-il ? Doucement, il avança l’une de ses mains et déplaça légèrement son cache-oreille pour le remettre correctement. « Vous êtes belle. » articula-t-il tranquillement, comme il aurait pu lui parler de la dernière coupe de robe à la mode. La Magicienne faillit s’étouffer avec sa propre salive. Elle se sentit paniquer et chercha une alternative. Les chocolats. « Vous euh… voulez des chocolats ? » « Ce n’est pas vraiment ce que je préférerais avoir mais… disons qu’en attendant je saurai m’en contenter. » Il sourit, comme si s’amuser avec elle lui donnait pleine satisfaction. Elle lui tendit le sachet. « Vous êtes en retard à présent. » formula-t-il, après qu’ils se fussent remis à marcher. « En retard ? » « J’ai réalisé l’un de mes défis. » « Dé… ah oui ! Oui… » Le compliment. Elle baissa les yeux, n’osant pas remettre Priam dans la conversation. Il valait mieux qu’elle restât avec lui un peu, avant de chercher à voir l’Ange. « Allons faire de la luge » « Si vous voulez oui. Ce sera amusant. »
553 mots Ils sont dans la rue et se dirigent vers le circuit de luge
:
Adriæn Kælaria ~ Sirène ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 433 ◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
Adriæn fixa Johannês. Ses cheveux tombaient de chaque côté de son costume de Santa Claus. « Ton bonnet est de travers. » Il s’approcha et le replaça. L’autre émit un son de mécontentement. « Ouais c’est ça ! Arrête de jouer les darons, tu m’épuises. » dit-il, avant de faire une moue boudeuse. « T’as de la chance que je ne sois pas ton père. » commenta le blanc. « Vas-y, tourne-toi un peu pour voir ? » « Qu’est-ce que tu me les brises… » ronchonna le bleu, tout en s’exécutant. Adriæn baissa les yeux sur les fesses de Johannês. Il haussa les sourcils et ne retint pas le sourire de satisfaction qui germa sur ses lèvres. Il n’avait pas encore utilisé le somnifère que lui avait procuré Sympan. Il attendait le moment propice. Il lui suffirait de demander à l’Ygdralfar de sortir de leur chambre et de profiter de l’absence de Pieris pour faire ce qu’il avait à faire. Ce serait magistral. Il voulait le posséder en entier, qu’importât la façon de s’y prendre. Il aurait préféré que le Magicien fût consentant mais il n’était pas porté sur la chose. Ce n’était pas grave. Il n’avait pas besoin de son accord. Ils étaient meilleurs amis après tout et il était sûr que Johannês ferait tout pour le rendre heureux. Il valait simplement mieux qu’il ne sût pas. « Pas mal. » dit-il. « Et moi ? » Il tourna sur lui-même une fois que le bleu se mit à le regarder. « T’as juste l’air… Mouais, si, ça te va bien en fait. »
Sympan fit son entrée, trois grilles de bingo dans les mains. « T’étais où encore ? » « Je suis allé nous chercher des bingos ! D’ailleurs, si vous pouviez vous rouler une pelle devant moi, je vous en serais reconnaissant. » « Quoi ? Nique toi, bouffon ! Jamais je l’embrasse ! » « Pas la peine d’être grossier. » commenta Adriæn. « Fais voir ? » Sympan ricana et s’avança vers le duo assorti. « J’ai été les prendre dans la partie non chaste. » précisa-t-il. « Je me suis dit que ça mettrait un peu de piment. » Il sourit. Johannês fixa sa grille. « Quoi ? Manger des vêtements ? C’est quoi ce bordel ? » s’insurgea-t-il, en fronçant les sourcils. « Apparemment, de l’autre côté, il y a un bar où tout est comestible. » « Intéressant. » dit Adriæn, tout en regardant sa propre grille. « Je ferais peut-être un dessin sensuel de toi, Johannês. Je suis sûr que je pourrais le vendre à Susannah… T’es vraiment séduisant dans ta tenue. » Il sourit, faussement taquin. « Oh ta gueule avec cette greluche ! » « Je pense qu’un dessin de vous deux ensemble rapporterait plus. » « J’vais te niquer ta sale… » Johannês soupira bruyamment. « Allez, c’est pour le fric qu’on est là. Pour le fric. » répéta-t-il, comme pour se convaincre. « Je te sens à fleur de peau. T’es amoureux ou quoi ? À moins que ce soit de voir Adriæn habillé en Santa Claus qui te fasse de l’effet ? » L’Ygdraë dut faire plusieurs pas en arrière, pour pas s’en prendre une.
538 mots Ils se changent dans une tente. Ils sont abordables. Vous pouvez rentrer si vous voulez. Après… survivre c’est autre chose /sbaf
Grille de Laen/Johannês : - Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude - Participer au concours de boisson - Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance
Grille d'Adriaen : - Faire un dessin sensuel d'une personne présente - Faire le plongeon de la glaciation - Embrasser dans le cou une personne qui s'est baignée dans les sources d'eau chaude
Grille de Sympan : - Convaincre deux personnes de s'embrasser devant votre personnage - Aller manger au restaurant de Jeanne - Aller regarder le défilé de sous-vêtements
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 3923 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Quand on n’en avait jamais eu, marcher avec une paire de couilles s’avérait peu naturel. Freyja attrapa son entrejambe et la remonta tant bien que mal. Elle grogna et se tortilla, à l’étroit dans sa culotte qui était tout sauf adaptée à la présence de tels attributs. Elle avait acheté un pantalon et un pull exprès pour l’occasion mais s’était dit que l’un de ses vieux slips ferait l’affaire : grave erreur. Si ça continuait à trop la faire chier, elle le retirerait, quitte à se défroquer devant tout le monde. Et tant pis pour les bourses et la queue qui se baladeraient allègrement dans son pantalon. Ce serait toujours moins pénible. « Qu’est-ce que tu regardes, toi ? » lança-t-elle à une femme qui venait de poser les yeux, les deux sourcils arqués, sur le manège de sa main contre son aine. « Touche à ton cul, celui-là est pas à vendre. Ni à donner. Ni rien du tout, d’ailleurs. » Elle maugréa quelques jurons agacés dans sa barbe rasée de près. Ça aussi, ça avait été une aventure. La première fois qu’elle avait voulu se raser, elle avait eu un fou rire devant sa glace. La deuxième fois, elle s’était coupée, avait jeté le rasoir à travers la pièce et manqué de décrocher le miroir pour le balancer par la fenêtre. La troisième fois, elle avait presque réussi à faire le contour de sa mâchoire sans trop menacer de s’égorger, pour finalement décider de modifier son apparence. Plus simple, plus rapide, plus efficace. Elle passa la main sur son menton. C’était parfaitement lisse. Ça ne lui donnait pas l’air très viril, mais c’était plus facile à porter quand on n’avait jamais eu l’équivalent de ses poils pubiens sur la face.
Elle tâta sa poche. Les deux bagues étaient bien là. L’une d’entre elles lui appartenait. L’autre devait revenir à Adam Pendragon. C’était ce que Jun lui avait dit, là-bas, dans le temple souterrain. Elle n’était pas certaine de la lui donner aujourd’hui. Il serait là, c’était certain, puisqu’elle avait entendu dire qu’il était l’un des organisateurs de cette deuxième édition, néanmoins, elle n’avait aucune envie de le croiser. Si Kaahl était là aussi, elle lui péterait la gueule. C’était tout ce qu’il méritait, ce gros connard. Et maintenant qu’elle avait pu tester la douleur d’un coup dans les parties intimes, elle ne se priverait plus jamais d’en distribuer. C’était un supplice proportionnel au délice qu’elle ressentirait en les infligeant.
Parvenue devant le stand où récupérer un bingo, elle en attrapa un au hasard. Elle en détaillait le contenu – embrasser sur la bouche un survivant du plongeon de la glaciation, participer à l'activité bûche de Noël, mordiller l’oreille de quelqu’un – lorsqu’elle entendit une voix familière sur sa droite. Elle pivota, les yeux plissés, et détailla la Déchue qui se tenait non loin d’elle. Elle l’avait déjà croisée. Au précédent Fessetival. Avec Adam. Elle scruta l’autre femme qui l’accompagnait. Jamais vue. Elle reporta son attention sur l’intéressée. Elle ne savait pas franchement d’où elle venait, mais considérant l’aura qui émanait d’elle, elle devait avoir quelques contacts dans le coin. L’autre aussi. Si elle leur parlait, ce serait toujours moins louche que si elle restait seule dans son coin à fixer aléatoirement les passants. « Moi j’dois participer à ce truc de bûches, mais je serais bien partant pour une grosse cuite avant, si ça vous dit à toutes les deux. » Il lui fallait se souvenir des informations sur les Dotta, mais elle pouvait bien oublier tout le reste. Considérant l’état de sa vie privée et affective, cela lui semblait être une excellente idée. « Peut-être que je trouverai vos costumes moins dégueulasses quand je verrai flou. » Un sourcil haussé, elle les toisa de haut en bas.
Message I – 628 mots
Laëth/Freyja est là, elle a une apparence d'homme et est un Réprouvé. Ceci est un combo gagnant Elle va voir Adam et Kaahl parce que c'est le destin.
Bingo 1° - Embrasser sur la bouche un survivant du plongeon de la glaciation - Participer à l'activité bûche de Noël - Mordiller l'oreille de quelqu'un
:
Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
:
Merci Kaahlinou
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 3923 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Muet, Dastan laissa deux larmes rouler du coin de ses yeux sur ses tempes. Elles s’égarèrent dans sa tignasse rousse. Érasme s’exprimait comme un enfant. Pourquoi est-ce que tu veux toujours me tuer ? Tu ne veux pas m’aimer un peu ? Non. Il n’avait ni le droit ni l’envie de l’aimer. Il devait l’assassiner. Il devait le faire et pourtant, il en était incapable. Il se contentait de le serrer dans ses bras sans réussir à l’étrangler, de le laisser respirer son odeur sans parvenir à l’asphyxier, d’écouter son cœur battre sans oser en interrompre le rythme.
Le climat clément de Charmyë laissa soudain place à une atmosphère bien plus fraîche. Celle-ci apporta avec elle son lot de surprises : dans un tourbillon de rouge et de vert, les deux garçons furent entraînés dans une tente, soignés et lavés, le tout au milieu de babillages joyeux et incessants. Les protestations de Dastan n’y firent rien : dès qu’il commença à s’agiter, on lui planta une aiguille dont le contenu eut pour effet de chasser toute sa mauvaise humeur. Il accepta avec bonheur de revêtir un magnifique costume de Piäh qui soulignait autant le galbe de son fessier que son élégance naturelle.
Lorsqu’il ressortit de la tente, il passa un bras autour des épaules d’Érasme et frotta son poing sur son crâne dans un geste affectueux, ébouriffant sa tignasse au passage. Il n’y avait pas que comme ça qu’il avait envie de l’ébourriffer. « Tu ne veux pas m’aimer un peu ? » répéta-t-il en mimant exagérément mal la voix de son acolyte. « Bouhouhou je suis Érasme un vilain Sorcier et personne ne m’aime. » Le rouquin ricana et le lâcha. Réellement euphorique, il lui servit son plus beau sourire. « Tu vas voir ! Je fais partie du pôle animation, maintenant ! Je vais te faire te sentir aimé, et elle là-bas, et lui aussi, et eux, et tout le monde ! Un petit bisou par-là, un petit claquage de fesses par ici, un coup de langue à droite à gauche et hop, le tour est joué, tout le monde vivra sa meilleure vie ! » Il donna un coup de coude à Érasme. « Prêt à te décoincer, Grincheux ? » Ce surnom venait de lui arriver comme une inspiration divine. Il lui seyait si bien qu’il regrettait de ne pas y avoir songé plus tôt. « J’espère que t’auras un bingo à faire rougir ton daron. Bon ça doit pas être très compliqué… » Il pouffa et repassa son bras autour des épaules du brun. Son index caressa distraitement sa mâchoire. Empoignant sa nuque, il le fit pivoter et ramena son corps contre le sien. Son nez glissa dans son cou. « Tu sens bon. » lâcha-t-il. Le problème était plus profond que ça. Ou en tout cas, il aurait bien aimé qu’il le fût.
Ses yeux bronze, occupés à scruter les alentours, furent attirés par un écriteau particulier. « Ah tiens, c’est là-bas ! » Il défit son étreinte comme si de rien n’était et avança, guilleret, vers le stand. « Tu viens ? » demanda-t-il en jetant un regard par-dessus son épaule. Alors qu’il s’en retournait vers son objectif, ses prunelles heurtèrent une silhouette qu’il ne pouvait que reconnaître. Il s’approcha et posa sa main sur l’épaule du Vampire pour l’inciter à se retourner. « Styvan ? Qu’est-ce que tu fous là ? » Aucune trace d’animosité n’animait ses prunelles. Il avait même l’air plutôt content de le retrouver. Il fallait dire que, quelques minutes plus tôt, il avait envisagé qu’il pût être mort, et ressentit une vague sensation de culpabilité au milieu de toute la colère qui l’animait – et qui, présentement, se tenait loin de lui par tous les moyens. Il n’était que joie, bonne humeur et libido exacerbée.
Message I – 636 mots
Dastan a eu le droit à une petite piqûre de joie. Il est avec Erasme (désolée, Dastan euphorique = Dastan s'en fout de garder ses relations compromettantes secrètes /sbaf Pas déso du tout pour l'avatar en revanche, trop choupi bébé Erasmounet) et se dirige vers le stand des bingos quand il croise Styvan. Mon post étant déjà trop long, je n'ai pas inclus la pauvre fille jetée dans l'eau glacée après avoir pris une douche torride avec Lucius, mais j'ai bien noté. Si tu veux l'introduire avec Erasme tu peux, sinon je la ramènerai au prochain post <3
:
Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
:
Merci Kaahlinou
Kaahl Paiberym ~ Sorcier ~ Niveau VI ~ ◈ Parchemins usagés : 4087 ◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015◈ Activité : Professeur
Contrairement au Feu Bouffon, je n’avais émis aucune objection, la drogue et l’alcool aidant. Il n’y avait pas que ça. Il y avait ce qu’il s’était passé avant. « Non merci. » dis-je, lorsqu’on me proposa un costume après m'avoir sevré. Je n’avais aucune idée d’où nous nous trouvions à présent mais je n’avais aucune envie de me parer de ces habits ridicules. « Tu ne ressembles à rien. » murmurai-je, pour moi, en regardant Dastan et en m’empêchant de songer aux réactions physiologiques que sa ressemblance à rien ne manquait pas de créer chez moi.
« Refais ça encore et je t’étrangle. » articulai-je, lentement, tout en remettant mes cheveux en place. Qu’avait-il, soudainement ? Mon absence de sourire s’intensifia lorsqu’il se mit à parler. Mes narines se dilatèrent sous l’agacement et je m’imaginai le faire souffrir de différentes manières. Néanmoins, son sourire eut tôt fait de briser en morceaux mes viles résolutions. Je détournai les yeux. Connard. « Ouais… » Comment ça, elle aussi ? Et lui là-bas ? « Tu… ! » Il était hors de question qu’il léchât qui que ce fût. J’allais le… Je fis un mouvement sur le côté pour tenter d’éviter au mieux son rapprochement impromptu. Il allait trop vite pour moi et je n’aimais pas qu’il se montrât familier en public. Je me murai dans le silence. Je n’aimais pas du tout ce qu’il provoquait en moi. Mon cœur s’affolait de façon incontrôlable et ma haine dansait avec une chaleur indésirable qui m’étreignait le cœur. Il était trop lumineux, trop brûlant.
Je croisai les bras sur mon torse. « Je ne ferai pas de bingo. » Plutôt mourir. Le concept, qui nous avait été expliqué, était stupide. Je préférais faire souffrir les gens et il était hors de question que je me misse nu devant des inconnus. Mais lui ? Lui allait le faire et ce constat me glaçait d’effroi. « Qu’est-ce que tu fous ? » demandai-je, lorsqu’il fut face à moi. « Lâche-moi, tafiole. » Il fallait que je busse. Je ne supporterais pas la situation ainsi. C’était impossible. Mes ténèbres tremblaient.
Je restai sans bouger quelques secondes, convaincu qu’il me faudrait de toute urgence le fuir. Malheureusement, mon corps suivit la tignasse rousse comme un automatisme. Je serrai la mâchoire et m’arrêtai à son niveau, reconnaissant à mon tour ce charognard avec qui il avait fait les Jeux. À côté de lui, il y avait un type qui portait des bijoux. Une autre tafiole, sans aucun doute. Je grimaçai et tournai les talons pour aller chercher ce que le rouquin voulait. On m’en tendit deux, que je tendis à mon tour à Dastan. « Tiens, emboliari. »
446 mots Ils sont en 18. Tu peux choisir le bingo d'Erasme, Priam emboliari = bouffon, en Obien Syliath (langue des Sorciers)
Styvan Khanis ~ Vampire ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 148 ◈ YinYanisé(e) le : 16/01/2022
Dim 20 Nov 2022, 12:16
Copain comme cochon.
« Oh… Oui, je comprends. Tu as surement raison. Tu as bien fait de me reprendre. À l’avenir, je demanderai ! » L’adolescent posa sa main sur l’épaule d’Andrea et rapprocha son visage de la feuille de bingo qu’il lui tendait. Qu’insinuait-il par posé ? Sur le feuillet était écrit : « Faire un dessin sensuel d’une personne présente. » Styvan devint rouge écarlate et cru perdre l'équilibre pendant quelques secondes. Sensuel ? C’était flou comme description. Sensuel sensuel ça voulait tout et rien dire en même temps. Puis, il se rappela l’ambiance du Fessetival. « Oh ça.. C’e… Oh.. Bah… Oui, avec plaisir. Si ça peut t’aider, cela ne me dérange pas. Je préfèrerai que l’on s’écarte un peu de la foule par contre au moment venu. » Il bafouilla un début de phrase avant de se raviser et de juste accepter sa requête. Ce n’était pas tant l’envie de l’aider qui lui manquait, mais surtout ce que penserait son nouvel ami lorsque la marque des Salvatore sera devant ses yeux. Il se toucha le torse à travers le tablier. Sa joie de vivre s’était un peu estompé. Personne ne voudrait être ami avec lui en sachant son statut d’esclave. Il attrapa la main d’Andrea et prit le téléporteur en direction des stands de bingo. Une fois que le téléporteur eut été pris, il récupéra ses vêtements d’origine. « J’adore ton kimono ! » Son ton joyeux avait un peu changé, ce dernier paraissait faux malgré la véracité de ses propos. Il trouvait vraiment son ami élégant dans cette tenue. Pendant son compliment, il prit une fiche de bingo au hasard. Il avait la septième. Avant qu’il ne pût lire les défis qu’il devait accomplir, une main se posa sur son épaule. Lorsqu’il se retourna, il vit Dastan, accompagné d’un autre homme qui les dévisageait sans même essayer de se cacher. Il poussa délicatement du bras Andrea derrière lui afin de le protéger, que lui voulait ce roux ? Il enleva sa main de son épaule. « Ne me touche pas. » répondit froidement l’adolescent. Il osait revenir après son abandon ? Et en plus tout sourire ? Il serra le poing. Qu’est-ce qu’il l’empêchait de lui en coller une sur le champ à part la supériorité physique du rouquemoute. Des gardes l’observaient au loin. Tout ce qu’il avait subi. C’était sa faute. Il se retourna vers l’Orine. « Je suis désolé. » murmura-t-il en souriant. Il soupira. Il n'avait pas besoin de ses poings. Le vampire attrapa une chaise positionnée devant le stand et l’éclata sur la face de Dastan. Les gardes se précipitèrent sur lui. Après l'avoir facilement immobiliser, ils le piquèrent. Une vague de chaleur traversa son corps. Encore au sol, il regarda le roux et hurla « Oh désolé Dastan ! Quel plaisir de te revoir ! Tes ongles ont repoussé ? » il rit à chaudes larmes.
Petit résumé:
Styvan craint qu'Andrea ne soit plus son copain s'il voit la marque sur son torse. Il va au bingo et pioche la fiche numéro 7. Dastan le salue, Styvan s'énerve et lui pulvérise une chaise à la gueule. Il se fait piquer immédiatement. EN GROS. LES PROCHAINS POST VONT ÊTRE RIGOLO.
Post III. 496 Mots
Andrea ~ Orine ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 208 ◈ YinYanisé(e) le : 31/10/2020◈ Activité : Andrea : Harpe & Tatouages | Natsu : Danse des épées
Transporté de joie, je me saisis de ses mains entre les miennes pour lui transférer toute la chaleur qui irradiait de mon palpitant comme si un soleil venait d'y lever son règne. « Vraiment ? Merci ! Oui bien sûr, on s'isolera et on ne fera rien que tu ne voudrais pas faire, merci beaucoup d'accepter. » Je le lâchai et le suivis ensuite jusqu'à la hutte distribuant les grilles. Malgré toutes mes appréhensions, la journée se révélait délicieuse et j'en savourais chaque seconde. Chaque bouffée d'air qui enflait mes poumons était une bénédiction et chaque détail autour de moi appelait mon âme extasiée pour le graver dans ma mémoire comme un trésor précieux. C'était dans ces moments que je me prenais à désirer lâcher prise. En sa compagnie, ce serait sûrement possible. Généralement, je gardais mes réserves avec ceux qui n'étaient pas mes congénères. Si l'on ne m'avait jamais fait de mal, je restais plus serein avec les Diseuses d'Enigmes. Il y avait une harmonie ressentie en leur compagnie que je n'avais trouvée nulle part ailleurs. Avec elle surtout.
« Oh. Merci. Il vient de Maëlith. » J'eu un demi-sourire. Je l'avais dérobé dans l'armoire de Natsumura. Elle possédait une garde-robe si vaste qu'elle ne s'en rendrait jamais compte et le vêtement qu'elle utilisait pour ses danses était particulièrement adapté pour le Fessetival, même si je ne comptais pas exécuter une de ses chorégraphies avec. J'allais l'interroger sur le contenu de sa grille quand une tignasse rousse s'imposa dans notre espace, suivi de près par un brun ténébreux. Instinctivement, je reculai d'un pas, me sentant aussitôt envahi par les deux inconnus. « Bonjour. » Marmottai-je à voix si basse que je m'entendis à peine moi-même. Une panique familière croissait et je luttai pour ne pas me trouver une excuse pour m'échapper de l'étau angoissant de nouvelles interactions.
L'ambiance se modifia et mon ressenti du froid se précisa, ses doigts de glace caressant ma nuque. Ils se connaissaient ? Styvan avait perdu sa bonhommie et opposa au joyeux rouquin une sévère rebuffade. Inquiet, je passai mes yeux de l'un à l'autre, en m'arrêtant parfois sur le brun. J'esquissai un sourire timide, un peu perdu. Ma perplexité s'étendit quand mon nouvel ami me plaça derrière lui. Je n'étais pas certain pour son compagnon, mais le roux déguisé avait l'air plutôt inoffensif. Je renvoyai un regard interrogateur à l'excuse de Styvan. J'avais un mauvais pressentiment. Horrifié, je le vis alors se saisir d'une chaise pour l'abattre sur Dastan. Un hoquet de stupeur plus tard, je chutai en arrière, mon derrière heurtant douloureusement une congère sans trop savoir comment j'en étais arrivé à cette situation. La douleur me fit grimacer et quand les gardes se ruèrent sur l'agresseur pour lui injecter du bonheur dans les veines, l'un d'eux s'arrêta près de moi comme pour évaluer le niveau de danger que je représentais. Je rampais en arrière en prenant soin d'afficher un air bovin particulièrement placide et le Déchu se détourna de moi. Je soupirai de soulagement. Je n'avais jamais aimé les aiguilles. Quelques instants plus tard, Styvan vibrait presque de béatitude et sous mon regard choqué, il se mit à sangloter d'hilarité. Je m'étais remis debout et, interdit, j'observai la scène. Je m'approchai de mon ami et lui tendis une main pour l'aider à se relever. « Tiens. » Je lui remis dans ses mains un mouchoir pour essuyer les fluides qui coulaient abondamment sur son visage puis risquai un regard sur les deux autres. Ils me faisaient un peu peur, surtout celui qui avait l'air perpétuellement contrarié. Je me sentais presque coupable d'exister sous le feu bleuté de son regard, aussi me concentrai-je sur l'autre qui paraissait plus accessible. Après un sourire hésitant, je le questionnai. « Vous vous connaissez ? Je m'appelle Andrea Lim, enchanté de vous rencontrer. »
Message III | 682 mots
Il est paumé un peu.
Note:
Andrea est l'égérie de Mancinia et il porte plusieurs de ses créations dont des boucles d'oreille, des bagues, des bracelets, un collier. Parce que ce serait dommage de dissimuler ces jolis bijoux, et qu'il faut bien jouer le jeu de la partie indécente, il est moins couvert que sur l'avatar et porte plutôt un kimono blanc assez échancré et fendu des deux côtés jusqu'au haut de la cuisse. Il a un autre kimono prévu pour la partie chaste, bien entendu. 8D
Il a tiré le bingo n°3 : - Faire un dessin sensuel d'une personne présente - Faire le plongeon de la glaciation - Embrasser dans le cou une personne qui s'est baignée dans les sources d'eau chaude
Happy St Valentin :
Merci Jil :
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1023 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Dim 20 Nov 2022, 18:00
C'est un rp de Luxurieux
Le Fessetival de la Charité
« Je vais aller faire le plongeon de la glaciation pour que tu me réchauffes… »
Je lui souris. En réalité, je n’avais aucun problème avec le fait qu’il le fasse avec quelqu’un d’autre. Je pouvais regarder et, par là même, profiter. Alya avait un côté très burlesque. J’étais toujours ravi de me rappeler que derrière cette silhouette féminine, il y avait l’homme le plus sérieux que je n’avais jamais rencontré. Bien sûr, il lui arrivait de faire de l’humour, lorsqu’il était détendu, mais il passait généralement le plus clair de son temps à être tendu comme un élastique sur le point de céder. Avec la Bague des Déchus, il était en roue libre, absolument pas concerné par l’état du monde et par ses responsabilités.
« Tu veux vraiment savoir ? »
Je lui cachai ma grille de bingo par jeu.
« On peut aller faire des bûches. Je dois en manger une… »
Un petit sourire apparut sur mon visage. Il y avait bûche et bûche. Peu importait celle que je mangerais, ça me conviendrait.
J’allais ajouter quelque chose, lorsqu’un potentiel objet de mes convoitises se pointa.
« En parlant de bûche… »
Je l’avais soufflé à l’attention d’Alya. Kaahl était on ne peut plus jaloux lorsqu’il était Alya. Néanmoins, ça ne l’empêchait pas de mordre la vie à pleines dents. Comme toujours : lui pouvait faire ce qu’il voulait mais les autres n’avaient pas le droit. Judicaël Halloy ne lui avait peut-être pas plu, la dernière fois. Et lui ? Lui plairait-il ? Il était pas mal.
« Si ça te dit de nous accompagner, pas de souci. Comme je disais à… »
Comment qualifier Alya ? Pote ? Compagne ? Femme ? Grognasse qui râle ? Plan cul affectif ? C’était une bonne question. Elle était Kaahl mais pas totalement. Elle était Kaahl dans le déni. Pourtant, je savais qu’elle avait fini par reconnaître Priam et s’écarter de lui. Le déni avait donc quelques limites.
« Elle s’appelle Alya. »
Il valait mieux ne pas la qualifier. Il se ferait une idée tout seul de ce qu’elle était et de notre relation.
« Bref, comme je lui disais, je dois manger une bûche. Avec toi dans notre équipe, je suis presque sûr d’y arriver. »
Parce qu'il en avait une.
Je ris à son commentaire.
« Ne t’en fais pas. Je doute qu’on les garde longtemps. »
C’était bien contre le froid mais j’étais sûr d’avoir vite chaud. En plus, je n’étais pas tributaire de la météo. Il me suffisait de le désirer pour tromper mes sens et ne plus sentir la morsure du climat du Berceau Cristallin.
« Il y a un concours de boisson alors ça tombe bien. On pourrait y participer et voir lequel d’entre nous tient le plus longtemps si vous êtes partants ? »
Sur qui parier ?
« C’est quoi ton nom ? »
462 mots
Bingo:
2° - Manger une bûche de Noël - Se baigner dans la source d'eau chaude naturiste - Embrasser une personne après avoir mis de l'alcool dans sa bouche
:
Jil ~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~ ◈ Parchemins usagés : 497 ◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Dim 20 Nov 2022, 19:59
Difficile d’obtenir meilleure vue que perchée sur un Wëltpuff ; majestueux et imperturbable, Touf-Touf dodelinait légèrement de la tête en avançant, exhibant sans pudeur ses massives cornes dorées. Une jeune femme avec une coupe courte de lutine s’arrêta pour y attacher une boule décorative rouge, avant de lui faire un câlin, et d’envoyer un clin d’œil à sa cavalière. Celle-ci lui souffla un baiser et agita la main à son encontre. Lorsqu’elle poursuivit son chemin dans la foule, Jil se pencha pour observer ses fesses rondes rebondir à chaque pas. Le Wëltpuff lui ne tarda pas à s’enorgueillir de sa nouvelle distinction, et il se mit à hocher plus agressivement de la tête, s’amusant à chaque fois que la jolie forme écarlate passait devant ses pupilles rectangulaires. La neige commençait à teinter sa splendide fourrure noire, et il ne quittait pas une seconde son objectif des yeux : le stand de barbe-à-papa resplendissait de milles feux. La Lyrienne, elle, parcourait les visages de la foule, pour y chercher une silhouette familière. Connaissant Adam, il n’hésiterait pas à attendre d’avoir la tête entre ses cuisses pour lui révéler sa véritable identité, alors elle n’escomptait pas vraiment la voir arriver vers elle en la saluant. Sur la route, elle croisa Kethys et son mari, qui s’était visiblement décidé à venir. Elle était ravie de constater que sa voisine avait passé enfin le pas ; elle portait une longue robe très légère et échancrée, qui ne laissait que très peu de suspens quand à la présence ou non de sous-vêtement ; l’Orisha avait une corpulence généreuse que le tissu pourpre mettait parfaitement en avant. Ils étaient sur le chemin pour aller aux bains : Jil leur annonça qu’elle en venait, mais qu’elle les y rejoindrait rapidement. Kethys posa ses lèvres sur le front de Touf-touf, qui le lui rendit avec un regard séducteur de Wëltpuff, profond et inexpressif.
L’autre avantage d’avancer à dos de mastodonte, c’était qu’ils étaient peu à se mettre sur sa route. Quelques minutes plus tard, ils avaient fendu la foule pour arriver jusqu’au stand du bingo, et elle se laissa glisser à bas de sa monture pour aller se saisir de sa feuille. « Lécher une personne » - l’image de la lutine lui revint en tête - « Participer au défilé en sous-vêtement » et « Séduire un rôle ». Les premiers ennuis arrivaient. Elle n’avait prévu aucun sous-vêtement. En haussant les épaules, elle supposa qu’elle pourrait bien en emprunter quelque part. Quant au troisième… Il y avait bien une mère Noël, juste là, mais elle était déjà au bras d’une Déchue à la mine renfrognée. Jil commençait à avoir un peu d’expérience en matière de Déchu, et celle-ci n’avait pas du tout l’air prompt au partage. L’autre choix, c’était ce Piäh à la tignasse rousse, qui… À qui on venait de fracasser une chaise au visage. Circonspecte, la Lyrienne observa la scène un instant avant de décider de ne pas s’en mêler. Elle aurait d’autres occasions ; et un nez cassé était un obstacle de poids sur le chemin d’un cunnilingus de qualité.
Munie de sa feuille, qu’elle plia en deux avant de la ranger dans l’une des poches frontales de sa tenue, elle remonta doucement la ruelle, aux côté de Touf-Touf, cette fois. Ils firent un arrêt par le tant attendu stand de sucreries, et l’immense Wëltpuff passa quelques minutes à lécher un cône rempli de laine sucrée. Régulièrement, des passants s’arrêtaient pour passer une main dans sa fourrure, et il se laisser volontiers prêter à l’expérience. Tant et si bien que Jil le laissa à ses admirateurs, pour continuer sa route. Elle pourrait toujours l’invoquer à ses côtés si besoin, et elle avait une confiance absolue dans sa capacité à se tenir sage. Du coin de l’œil, elle repéra l’entrée du bar à pole-dance. Un père noël était justement occupé à s’y enrouler autour d’une barre à l’aspect de sucre d’orge. Il y avait déjà un peu de monde pour l’acclamer, mais lui ne semblait pas s’amuser plus que ça. Elle se para d’un large sourire avant d’entrer : peut-être l’occasion de faire d’une pierre deux coups. La Lyrienne se fraya un passage jusqu’au bord de la scène, avant d’essayer de capter son attention – en applaudissant, en sifflant. Il avait les yeux fermés la plupart du temps ; alors dès qu’elle sentit son regard sur elle, elle ne rata pas l’occasion. D’un geste ferme, elle tira à bas le rabais de sa salopette, pour exposer pleinement sa poitrine généreuse, en accompagnant le tout d’un clin d’œil et d’un coup de langue plus qu’évocateur.
Résumé et mots :
768 mots. (Jil va chercher sa grille de bingo, constate l'échaufourrée entre Dastan et Styvan, puis va jusqu'au bar de pole-danse ; elle a laissé Touf-Touf dans la rue, il est massif, est très gentil, n'hésitez pas à aller le voir <3 Puis une fois là-bas, elle flash demi-Latone et lui fait des avances muettes.)
♫ :
Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 3923 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
« Regaaaaarde ! Oh la la la la la la la la la ! » Il attrapa le cou de Pirouette et l’attira vers lui. De son bras libre, il indiqua une vaste étendue d’eau. Un plongeoir la surplombait. Des nageurs y grimpaient tour à tour pour se jeter dans le lac glacé. « C’est génial ! Putain, qu’est-ce que j’aime Lus’Santa’Claus ! » La Cerfeuil d’Od se dégagea de son étreinte et s’ébroua, peu désireuse de tremper ses sabots dans la piscine gelée. Priam flatta sa croupe, ravi – bien qu’il eût préféré claquer d’autres postérieurs que celui-ci. S’il avait été grognon à un moment de la journée, il ne l’était plus du tout. Un sourire béat étirait ses traits tandis qu’il posait des yeux émerveillés sur le doux – et très torride – monde de Santa’Claus. En voyant passer deux lutines aux peaux trop dénudées pour la saison – mais jamais trop pour un Réprouvé –, il émit un sifflement admiratif. « C’est pas la meilleure journée de ta vie, Pirouette ? » demanda-t-il en assénant un léger coup de coude à l’animal. Il l’avait trouvé sur Boraür, île sur laquelle il s’était rendu avant de se retrouver ici. Régulièrement, lorsqu’il enfilait sa bague, il éprouvait un regain d’attention pour les festivités liées à Santa’Claus. En recevant la missive d’Aliénor, qui lui indiquait qu’elle se rendait au Fessetival, il avait bondit de joie. On l’appelait obstinément « Fessetival de la Charité », mais à ses yeux, il s’agissait clairement du « Fessetival de Santa’Claus ». Tout était là. Les décorations, le folklore, la musique, les activités et, surtout, la femme de sa vie. Il allait la retrouver, la pousser dans le premier tas de neige qu’il trouverait et entreprendre de la réchauffer jusqu’à ce que le froid n’eût plus aucune emprise sur elle. À cette simple idée, son pantalon se tendait. Si ce n’était pas la meilleure journée de la vie de Pirouette, c’était clairement la sienne.
Entre l’excitation et l’extase, le Réprouvé déambula dans le village, sans parvenir à trouver la Magicienne. Où pouvait-elle être ? Dans la partie chaste ? Ce serait un peu décevant. Il n’avait pas l’intention de jouer aux dames avec elle. Il entra dans plusieurs bâtiments prévus spécialement pour l’occasion, sans la trouver. Pénétrant dans l’un d’entre eux, il dut, à cause de la masse de personnes présentes, s’enfoncer dans la foule. Pirouette le suivait, marchant avec délicatesse sur le sol ciré. Le regard du brun se portait de tous les côtés, avide de déceler la présence d’Aliénor. Pourtant, ce fut un faciès bien différent qu’il repéra. « Latone ? » s’étonna-t-il, un sourcil arqué. Quelqu’un coupa son champ de vision en passant devant lui. Il grommela quelque chose et se faufila – plus en jouant des coudes qu’en se tortillant – entre les festivaliers pour rejoindre la figure familière. Plus il s’approchait, plus le doute le submergeait. Il finit tout de même par se planter devant elle, son Cerfeuil à ses côtés. Les poings sur les hanches, il la toisa de haut en bas. « Tu ressembles à Latone, mais avec une coloration franchement ratée et des muscles inexistants. T’es qui ? Sa fille cachée avec un putain d’Ygdraë taillé comme une brindille ? » Il tira la chaise qui lui faisait face et se laissa tomber dessus sans aucune délicatesse. Il croisa les bras sur son torse. Une sensation qu’il ne connaissait que trop bien l’envahit. Il posa une main sur son entrejambe, absolument pas gêné par ce qu’il s’y déroulait. « Hum. Je crois que tu me fais de l’effet. » Il retira sa paume et se pencha sur la table, appuyant son avant-bras dessus. « T’as entendu parler de cette histoire de bingos ? J’ai pas le mien. On peut aller les chercher ensemble. Et si tu l’as, bah, je veux bien que tu me montres le chemin. » Au passage, il pourrait peut-être en profiter pour la coincer entre deux stands et lui demander de lui filer un coup de main – et plus si affinités.
Message I – 672 mots
Priam est avec Pirouette, une Cerfeuil d'Od. Il est en extase totale parce qu'il porte sa bague réprouvée, ce qui fait de lui un grand fanatique de Santa'Claus et affiliés. Il cherche Aliénor. Il se rend dans le bar à pole dance où il aborde Latone version Nuée. Je suis désolée pour tout, je vous jure que dans la vraie vie je suis normale et saine.
Il a son apparence réprouvée (pour le moment /sbaf) mais porte le pull de cette image (encore merci Jil !) (pour le moment aussi 8D).
:
Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
:
Merci Kaahlinou
Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 2296 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014◈ Activité : Horticultrice
Lun 21 Nov 2022, 13:28
C'était quoi son problème, à cette rouquine-là ? Elle se montrait bien plus enjouée que le reste de l'assemblée, à se mettre autant sur le devant de la scène. Certaines poignes avides avaient bien cherché à agripper sa tenue – sûrement pour le désaper, s'imaginait-il – hélas pour elles, le Lyrienn se montrait suffisamment fusionnel avec le sucre d'orge géant pour échapper à leur courroux. Cette hargne ne devrait pas lui déplaire en temps normal, mais… la dernière fois qu'il avait fait le show de la sorte, ce ne fut que par pur professionnalisme, sous l'identité de Fleur, danseuse de pole dance. Et depuis, après installé cette barre dans sa propre chambre, il n'attendait que la première occasion pour en mettre plein les mirettes à Miles. Rien que pour lui.
Le Père Noël commis d'office se rouvrit sur cet autre monde auquel il se livrait. "Fleur" devrait apprécier ce moment privilégié, ainsi sur le devant la scène. Il se fit violence pour fournir un effort et se retrouva nez à nez avec la poitrine opulente de la rouquine susmentionnée. Aussitôt, l'ensemble de ses muscles se raidirent sous une impulsion électrique, l'effarement incarnée sur son faciès, cet état de suspension provoquant irrémédiablement une chute le long de la barre. Cerise sur le gâteau, il se cassait la gueule alors qu'il était déjà tête en bas ; cette racoleuse avait choisi le bon moment pour lui faire une farce pareille ! L'hilarité gagna la salle face au paternel de Santa'Claus avec ses braies exposées de la sorte, bien que l'excitation originelle ne retombât pas pour autant. Sans tarder, le Marcheur se redressa et grogna à l'attention de l'insolente – il venait de perdre sa barbe factice, ce dont il se fichait éperdument – rouge comme une tomate, encore guère habitué à se faire racoler par des femmes. Il n'en aura pas fini avec ce Fessetival.
" C'est quoi ton problème ?! " Quelques inoffensifs arcs électriques virevoltaient le long de sa silhouette pour témoigner de son mécontentement.
Malgré tout, il se renfrogna bien vite en prenant conscience de son rôle et de ses responsabilités. Et puis, son Élément intérieur lui indiquait une certaine affinité avec cette femme. Était-elle une Fille de Vëtëtimë aussi ? Trop de regards pesaient sur lui pour provoquer un scandale, mais il était joueur – compétitif – il comptait bien retourner cette situation à son avantage.
" Oh… Oh oh… Imita-t-il timidement le rire caractéristique avant de bomber son torse exposé. Ce n'était pas très sage de m'interrompre avec tes… tes… boules de Noël ! Il la désigna, accusateur. Tu n'auras pas de cadeau et je vais devoir te trouver une punition, vilaine fille. " Il n'était pas assez payé pour ces conneries ; il n'était pas payé tout court en fait.
Tel un éclair de génie, il trouva bien vite sa vengeance et tendit sa main en sa direction pour l'inviter à monter.
" Le spectacle doit continuer, ramène-toi ! " On allait bien voir si elle se débrouillait mieux que lui avec un sucre d'orge entre les doigts.
~~~
La Lyrienne papillonna des yeux face au singulier duo qui venait de se planter devant elle. L'animal lui était familier, une visite dans les champs dorés suffisait à faire connaissance, et le gaillard était massif, impétueux à son encontre. Voulait-il en faire son quatre heures pour la lorgner de la sorte ? Puis le timbre de sa voix lui parvint.
" Priam ? Elle reconnaissait ces papillons dans le ventre, du moins c'était ce que disaient les Marcheurs dans leur romantisme la plus cucul. Le fait étant que le Belegad avait survécu au massacre d'Amestris et la Marcheuse ne pouvait retenir son engouement. Elle souriait face au fait qu'elle lui avait souhaité de se revoir et voilà. T'as l'air en forme et en bonne compagnie. " Elle dévisagea le Cerfeuil comme une enfant.
Comme à son habitude, l'ersatz de Réprouvé initia leur danse provocatrice, à coups d'injures à moitié teintées et d'œillades séditieuses. Elle contre-attaqua tout autant en fronçant les sourcils, un sourire dément sur ses lèvres friandes.
" Je suis Latone, mais tout en foutr— un arc électrique passa sur ses lèvres – foudre ! Son enthousiasme incontrôlable la perdra. Tu peux m'appeler Nuée si mes cheveux bleus et mes muscles puissants te manquent. Oh, et lui aussi là-bas, c'est Latone ! " Sans plus d'explication, elle désigna le Père Noël sur scène qui venait tout juste de se casser la gueule.
Le racolage de la Lyrienne rousse instillait un certain échauffement en Feu du Ciel, ce qui se répercutait alors sur Nuée. Après tout : deux corps, un esprit. Si les deux Marcheurs se séparaient, qui sait ce que ces festivités provoqueront sur leur personne.
" Toi aussi. Il lui faisait de l'effet. On se bat ? " Elle avait une revanche à prendre sur lui et c'était toujours le meilleur moyen d'extérioriser cette excitation.
Hélas, Nuée ne souhaitait pas détruire une autre taverne sous la force de son impulsion. Elle doutait que Priam fût aussi fort qu'Ezechyel, toutefois il demeurait un adversaire redoutable. Ce devait être en partie pour cela qu'elle l'appréciait.
" J'ai mon bingo ! D'ailleurs, j'adore ton pull. Elle posa intensément ses mires dessus. Il m'a l'air à croquer. "
Sans crier gare, la Lyrienne ne se contenta pas de se lever pour faire le tour de la table : elle préféra passer par-dessus à quatre pattes pour rejoindre le Loup. À sa hauteur, elle se pencha auprès de son épaule et, avec ses quenottes, arracha d'un coup sec un pan du haut festif. La magie de ce bar faisait des merveilles étant donné le goût de pain d'épice, saupoudré d'un glaçage royal, qui envahissait ses papilles. Comblée, Nuée avala goulûment son repas et croisa les jambes sur la table, rieuse.
" Fais pas cette tête : je te laisserai manger le mien si t'as la même grille ! " Affirma-t-elle en tirant sur son propre pull.
Un défi de moins pour sa part. Lancée ainsi, l'incarnation de la foudre comptait bien accomplir son objectif ultime, voire enchaîner les grilles comme une battante. Sans sommation, elle agrippa la main dont s'était servi Priam pour se palper les parties intimes et l'entraîna sur son sillage.
" Suis-moi ! Direction le stand de bingo. Je dois participer à un concours de boisson aussi, tu viendras quand même, hein ? J'adore boire avec les Anges moches. Elle lui fit un clin d'œil tout amical, sans doute se rappellerait-il comment elle l'avait charrié à ce sujet lors de leur dernière rencontre. T'es venu avec qui d'autre ? Plus on est de fous, plus on boit ! " Ce n'était absolument pas l'adage commun, bien qu'elle fût certaine de l'avoir entendue au moins une fois lors de ses vacances à Bouton d'Or.
1167 mots ~ Feu du Ciel réagit très mal aux avances de Jil et la fait monter sur scène pour se venger ♪ Nuée est super contente de revoir Priam et l'entraîne dehors pour qu'il ait son bingo ♪
Grille Bingo n°9 : - Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude - Participer au concours de boisson - Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance
By Jil ♪
Kitoe ~ Démon ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1739 ◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Lun 21 Nov 2022, 15:05
Faust
Le Fessetival de la charité
Faust jetait des coups d'œil réguliers à Perséphone afin d'essayer de déceler sur son visage une expression faciale lisible. Problème : il n'y arrivait pas. Cette fille était d'une impassibilité qui faisait d'elle l'allégorie même du malaise. Ce malaise que l’on retrouvait parfois lorsqu’on devait faire un discours à l’enterrement de quelqu’un qu’on ne connaissait pas trop, qu’il y avait un silence de mort, que tout le monde nous regardait et que l’on était davantage concentré sur la terreur de sa langue qui fourche que sur le véritable deuil que l’on devait faire du défunt. Depuis leur échange de ce matin, et même s'il ne l'avait plus revue après leur promenade matinale, la Sorcière continuait de l'irriter. Problème : il se surprenait aussi à développer une certaine obsession pour sa personne. Les paroles que Perséphone – il avait décidé de la surnommer Persy – lui avait gracieusement délivrées plus tôt l'avaient quelque peu laissé pantois. Comment ça, elle ne savait pas où elle habitait ? Comment ça, elle avait habité dans une chambre sans fenêtres ? Était-ce vrai qu'elle n'était jamais sortie de cette pièce ? L'aberration lui avait semblé drôlement grosse, sans pour autant l'étonner tout à fait au vu du comportement de l'adolescente, si bien qu'il avait préféré ne pas réagir sur le coup. Si la Sorcière avait dit cela pour le mettre mal à l'aise, elle avait réussi. Mais maintenant c'était différent, car Faust avait eu le temps de réfléchir à la question, et cette réflexion avait suscité des milliards de questions plutôt que des réponses sur son compte. Et Faust n'en faisant qu'à sa tête, tout en étant épris d'une curiosité nouvelle, il comptait bien élucider ce mystère.
-Hé. Il accéléra la cadence de ses pas pour rattraper la violette, sur le chemin qui menait au Fessetival. A force de trop réfléchir, elle avait fini par le courser. Ça va ?
Il ne s'attendait pas franchement à ce qu'elle réponde, alors il se contenta de garder son rythme de marche, tandis qu'il s'emmitouflait un peu plus dans son manteau de fourrure et sa grosse écharpe.
-Désolé pour tout à l'heure. J'voulais pas te faire mal, c'était juste pour détendre l'atmosphère.
Ils arrivaient au niveau des premiers stands. Les éclats de rire et les odeurs de bonnes bouffes parvinrent jusqu’à eux et le visage de l’étudiant s’illumina. Ils avaient déjà mangé avant de quitter l’auberge, mais son estomac était prêt à encaisser n’importe quelle gourmandise qu’offrirait le Fessetival – calmez-vous.
-C'est ce qu'on fait normalement, quand il neige. Des batailles de boules de neige. Pour jouer.
Il ne savait pas ce qu'il avait besoin de lui expliquer ou non. Devoir l'éclairer sur ce genre de banalités lui paraissait débile. A sa place, le Démon se serait énervé. Il n'aimait pas qu'on le prenne pour un con.
-En vrai, tu devrais te décoincer un peu. Surtout dans un événement pareil. Allez viens, on va chercher des grilles de bingo. On ira voir les stands après.
Sans prévenir, Faust l'attrapa par le bras et l'entraina à sa suite. A mi-chemin, il s'arrêta et fit volte-face, l'air très sérieux.
-Au cas où, le bingo est un jeu. Tu vas voir, ça va être drôle.
Et il reprit sa course.
536 mots
Résumé:
Faust arrive au Fessetival et entraine Perséphone avec lui. Ils vont chercher leurs grilles de bingo.
Jil ~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~ ◈ Parchemins usagés : 497 ◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Lun 21 Nov 2022, 20:14
D’aucun se seraient accordés à dire que Jil était une personne excitable ; et ce, à bien des égards. Elle pouvait s’enflammer pour un sujet, elle pouvait faire preuve d’éloquence et de passion, et elle pouvait également dépasser le seuil de l’emballement, et tomber dans une furieuse frénésie de superlatifs décousus. Toutefois, lorsqu’elle tombait à court de mots, elle se transformait très littéralement en pile sur patte. Il n’était pas rare alors que les cheveux se dressent, qu’une odeur d’ozone se fasse sentir, et qu’elle se mette à distribuer les châtaignes comme un forain aux premiers flocons. Elle avait encore les seins à l’air, tétons au garde à vous, quand elle constata avec une grimace la déconfiture de son prochain en-cas ; elle s’apprêtait presque à s’excuser, lorsque le père Noël la foudroya du regard, bardé d’éclairs. C’était peut-être la férocité, cette colère vive sur le visage d’un garçon si inoffensif, ou le plaisir inattendu de tomber sur l’un de ses semblables, mais Jil se félicita de ne pas avoir de sous-vêtement à cet instant ; une lessive de moins. Elle avait des frissons dans le bas ventre et l’appétit d’une lionne. Ses cheveux gonflèrent malgré elle et s’ornèrent de petits arcs orangés ; autour d’elle, on s’écarta de quelques centimètres. Elle s’avança encore, ses yeux brillants braqués sur ceux du Lyrienn, et ses canines luirent sous son sourire carnassier.
— « Oh non. Je crois que j’ai mouillé ma culotte. Si tu peux rester encore un peu en colère, je crois que je risque de faire plein d’autres bêtises, papa. »
Il lui tendit la main avec un air triomphant, et elle posa innocemment la main sur sa poitrine comme pour s’assurer qu’il s’adressait bien à elle. Le pauvre chou n’avait aucune idée de ce qu’il venait de commencer. Elle n’était pas Capicheffe de l’équipe C des Puff-Puff Gueurles pour rien. En montant sur la scène, salopette toujours abaissée au niveau du ventre, elle fit mine de trébucher dans sa direction, pour lui glisser à l’oreille, susurrante :
— « D’habitude on me paye pour faire ça, mais on a qu’à dire que tu me remboursera comme tu peux, chaton. »
Jil se tourna en direction du public, avant de siffler puissamment. Elle agita les mains en se penchant en avant, et deux pompons s’y matérialisèrent. Puis d’une voix puissante :
— « La vache, on s’emmerde sec dans ce bar ! J’entends rien ! Touchez-vous un peu, si j’ai pas mon quota d’orgasme pendant une danse, c’est retenu sur ma paye ! Et bougez-vous, à la musique, je vais pioncer ! TROIS, QUATRE ! »
La rousse était âgée, bien plus que ne le laissait paraitre son apparence et son comportement ; toutefois, ses compétences étaient réelles, et cela faisait maintenant plusieurs siècles qu’elle se trémoussait pour Avalon aux six coins du monde. Elle contrôlait sa croupe mieux que le meilleur des cavaliers, et elle pouvait rivaliser en souplesse avec les contorsionnistes nomades d’Utopia ; à chaque tour qu’elle effectuait sur la barre sucrée, son regard croisait celui du père Noël, et chaque fois, elle lui adressait un grand sourire.
Résumé et mots :
519 mots. Jil est toute émoustillée par les yeux pas content de demi-Latone, et elle accepte avec joie l'invitation, avant de mettre un peu plus l'ambiance dans le bar. Elle a deux pompons rouges façon noël, et danse topless.
♫ :
Kaahl Paiberym ~ Sorcier ~ Niveau VI ~ ◈ Parchemins usagés : 4087 ◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015◈ Activité : Professeur
Mes yeux se posèrent sur un Wëltpuff qui scindait la foule. Sur son dos, une rousse se dressait fièrement. Elle me dit vaguement quelque chose mais les neurones de ma mémoire ne se connectèrent malheureusement pas. Si ça avait été le cas, peut-être aurais-je désigné Jil à Adam. Quelque part, au fin fond de mon inconscience, je savais qu’ils étaient amis. Au lieu d’une révélation qui aurait pu se terminer en plan à trois, mon attention fut captée par l’arrivée de la bûche. « Il a un problème, l’autre ? » demandai-je, après la réponse courtoise d’Adam, tout en regardant le brun. Le Déchu trouvait toujours le moyen de tourner la situation à son avantage. Néanmoins, je n’avais pas apprécié ses insinuations. Le fait qu’il pût réellement espérer lui bouffer la bûche ne ma plaisait pas. Je levai le menton et parcourus sa silhouette de haut en bas. Je m’arrêtai sur son entre-jambe, fis une moue peu convaincue, et remontai le regard vers sa face. Je m’approchai et souris, à quelques centimètres de son visage. « On va boire, oui. Par contre, si jamais tu perds et tombes par terre comme une merde, tu te réveilleras avec ma cyprine étalée sur la face. J’ai toujours rêvé de me faire jouir sur la gueule d’un connard inconscient. » D’un mouvement presque maternel, je tâtai la marchandise et lui ris au nez avant de m’écarter. « Allez, venez, que je vous éclate. » finis-je par formuler, avec l’assurance d’un titan.
Je m’assis sur un tabouret en bois. Le concours de boisson avait lieu sur des tables. Nous étions cernés de tentes. L’alcool embaumait l’air d’un fumet qui aurait rendu n’importe quel enfant ivre. Renifler les effluves semblait suffisant. L’esprit était malléable. Le mien, en tout cas. Je me sentis bien plus détendue. « Alors… qu’est-ce que je dois faire déjà ? » Je baissai les yeux vers mon bingo. Un sourire habilla joliment mes lèvres. « Ah oui… c’est vrai. » Je ris, me levai et montai sur le tabouret, avant de placer mes genoux sur la table pour avaler la distance qui me séparait du brun. À quatre pattes, main gauche sur le plateau de la table en soutien, je tournai la tête au dernier moment pour embrasser Adam qui était assis à ses côtés. Dans cette position, ils avaient tous les deux une vue imprenable sur mon décolleté. Une fois mon forfait accompli, je revins au détenteur de la bûche. « T’attends quoi ? » lui demandai-je, avant de poser mon index sur ma bouche et de la tapoter plusieurs fois pour lui faire comprendre ce qu’il fallait faire. S’il ne se décidait pas, j’allais lui sauter dessus pour obtenir ce baiser qui m’était dû.
449 mots Kaahl a sa Bague des Déchus. Son costume est celui de l'avatar que j'ai mis dans mon rp mais sa morphologie est comme sur cette image Ils sont en 12
Il a pris un bingo n°5 : - Embrasser deux personnes à tour de rôle - Aller masser quelqu'un avec de l'huile de massage au pain d'épice - Réchauffer une personne qui a participé au plongeon de la glaciation
Aliénor avançait, dans la rue principale, l’une de ses mains posée sur le bras valide de Lhéasse. De l’autre, elle tenait les deux bingos qu’ils avaient tirés. « Alors ? » demanda-t-il. « Vous devez… faire un compliment à quelqu’un, participer à l’activité balade de traineau et faire un cœur dans la neige. » Elle sourit, ayant bien du mal à imaginer le Sorcier tracer une telle figure sur la poudreuse. « Il faudra montrer votre œuvre à au moins une personne. » précisa-t-elle. « Et vous ? » « Je dois… faire un bisou à une personne qui a participé à l’atelier luge. » « Je le ferai. Il vaut mieux que vous m’embrassiez moi que quelqu’un d’autre. » dit-il. Elle tourna les yeux vers lui. « Ne vaudrait-il pas mieux que nous échangions nos grilles plutôt ? » Il sourit. « Peut-être. Mais nous avons un marché et je veux que vous le fassiez. » précisa-t-il, avant de la sommer de continuer sa liste. « Participer à l’activité théâtre de Noël et raconter une histoire d’aventure et de famille. » Elle se demanda ce qu’elle pourrait bien raconter. « Vous allez le faire ? » finit-elle par questionner. « Pourquoi est-ce que je ne le ferais pas ? » « Je ne sais pas… Les Sorciers ne sont pas connus pour être très festifs… » Il sourit et haussa un sourcil. « Ah bon ? » « Oui… Non ? » Il la troublait avec son expression étrange. Elle l’avait trop côtoyé pour ne pas s’en rendre compte : il préparait un mauvais coup. « Regardez, là-bas, il y a des chocolats. Vous ne voulez pas aller nous en chercher ? » demanda-t-il. « Euh… Oui, d’accord. » Elle lui sourit, incertaine, avant de tourner les talons pour acheter quelques étoiles et flocons chocolatés. 
:
Adriæn fixa Johannês. Ses cheveux tombaient de chaque côté de son costume de Santa Claus. « Ton bonnet est de travers. » Il s’approcha et le replaça. L’autre émit un son de mécontentement. « Ouais c’est ça ! Arrête de jouer les darons, tu m’épuises. » dit-il, avant de faire une moue boudeuse. « T’as de la chance que je ne sois pas ton père. » commenta le blanc. « Vas-y, tourne-toi un peu pour voir ? » « Qu’est-ce que tu me les brises… » ronchonna le bleu, tout en s’exécutant. Adriæn baissa les yeux sur les fesses de Johannês. Il haussa les sourcils et ne retint pas le sourire de satisfaction qui germa sur ses lèvres. Il n’avait pas encore utilisé le somnifère que lui avait procuré Sympan. Il attendait le moment propice. Il lui suffirait de demander à l’Ygdralfar de sortir de leur chambre et de profiter de l’absence de Pieris pour faire ce qu’il avait à faire. Ce serait magistral. Il voulait le posséder en entier, qu’importât la façon de s’y prendre. Il aurait préféré que le Magicien fût consentant mais il n’était pas porté sur la chose. Ce n’était pas grave. Il n’avait pas besoin de son accord. Ils étaient meilleurs amis après tout et il était sûr que Johannês ferait tout pour le rendre heureux. Il valait simplement mieux qu’il ne sût pas. « Pas mal. » dit-il. « Et moi ? » Il tourna sur lui-même une fois que le bleu se mit à le regarder. « T’as juste l’air… Mouais, si, ça te va bien en fait. »
Quand on n’en avait jamais eu, marcher avec une paire de couilles s’avérait peu naturel. Freyja attrapa son entrejambe et la remonta tant bien que mal. Elle grogna et se tortilla, à l’étroit dans sa culotte qui était tout sauf adaptée à la présence de tels attributs. Elle avait acheté un pantalon et un pull exprès pour l’occasion mais s’était dit que l’un de ses vieux slips ferait l’affaire : grave erreur. Si ça continuait à trop la faire chier, elle le retirerait, quitte à se défroquer devant tout le monde. Et tant pis pour les bourses et la queue qui se baladeraient allègrement dans son pantalon. Ce serait toujours moins pénible. « Qu’est-ce que tu regardes, toi ? » lança-t-elle à une femme qui venait de poser les yeux, les deux sourcils arqués, sur le manège de sa main contre son aine. « Touche à ton cul, celui-là est pas à vendre. Ni à donner. Ni rien du tout, d’ailleurs. » Elle maugréa quelques jurons agacés dans sa barbe rasée de près. Ça aussi, ça avait été une aventure. La première fois qu’elle avait voulu se raser, elle avait eu un fou rire devant sa glace. La deuxième fois, elle s’était coupée, avait jeté le rasoir à travers la pièce et manqué de décrocher le miroir pour le balancer par la fenêtre. La troisième fois, elle avait presque réussi à faire le contour de sa mâchoire sans trop menacer de s’égorger, pour finalement décider de modifier son apparence. Plus simple, plus rapide, plus efficace. Elle passa la main sur son menton. C’était parfaitement lisse. Ça ne lui donnait pas l’air très viril, mais c’était plus facile à porter quand on n’avait jamais eu l’équivalent de ses poils pubiens sur la face.
Elle va voir Adam et Kaahl parce que c'est le destin.
:
:
Muet, Dastan laissa deux larmes rouler du coin de ses yeux sur ses tempes. Elles s’égarèrent dans sa tignasse rousse. Érasme s’exprimait comme un enfant. Pourquoi est-ce que tu veux toujours me tuer ? Tu ne veux pas m’aimer un peu ? Non. Il n’avait ni le droit ni l’envie de l’aimer. Il devait l’assassiner. Il devait le faire et pourtant, il en était incapable. Il se contentait de le serrer dans ses bras sans réussir à l’étrangler, de le laisser respirer son odeur sans parvenir à l’asphyxier, d’écouter son cœur battre sans oser en interrompre le rythme.
Contrairement au Feu Bouffon, je n’avais émis aucune objection, la drogue et l’alcool aidant. Il n’y avait pas que ça. Il y avait ce qu’il s’était passé avant. « Non merci. » dis-je, lorsqu’on me proposa un costume après m'avoir sevré. Je n’avais aucune idée d’où nous nous trouvions à présent mais je n’avais aucune envie de me parer de ces habits ridicules. « Tu ne ressembles à rien. » murmurai-je, pour moi, en regardant Dastan et en m’empêchant de songer aux réactions physiologiques que sa ressemblance à rien ne manquait pas de créer chez moi. 
« Oh… Oui, je comprends. Tu as surement raison. Tu as bien fait de me reprendre. À l’avenir, je demanderai ! » L’adolescent posa sa main sur l’épaule d’Andrea et rapprocha son visage de la feuille de bingo qu’il lui tendait. Qu’insinuait-il par posé ? Sur le feuillet était écrit : « Faire un dessin sensuel d’une personne présente. » Styvan devint rouge écarlate et cru perdre l'équilibre pendant quelques secondes. Sensuel ? C’était flou comme description. Sensuel sensuel ça voulait tout et rien dire en même temps. Puis, il se rappela l’ambiance du Fessetival. « Oh ça.. C’e… Oh.. Bah… Oui, avec plaisir. Si ça peut t’aider, cela ne me dérange pas. Je préfèrerai que l’on s’écarte un peu de la foule par contre au moment venu. » Il bafouilla un début de phrase avant de se raviser et de juste accepter sa requête. Ce n’était pas tant l’envie de l’aider qui lui manquait, mais surtout ce que penserait son nouvel ami lorsque la marque des Salvatore sera devant ses yeux. Il se toucha le torse à travers le tablier. Sa joie de vivre s’était un peu estompé. Personne ne voudrait être ami avec lui en sachant son statut d’esclave. Il attrapa la main d’Andrea et prit le téléporteur en direction des stands de bingo. Une fois que le téléporteur eut été pris, il récupéra ses vêtements d’origine. « J’adore ton kimono ! » Son ton joyeux avait un peu changé, ce dernier paraissait faux malgré la véracité de ses propos. Il trouvait vraiment son ami élégant dans cette tenue. Pendant son compliment, il prit une fiche de bingo au hasard. Il avait la septième. Avant qu’il ne pût lire les défis qu’il devait accomplir, une main se posa sur son épaule. Lorsqu’il se retourna, il vit Dastan, accompagné d’un autre homme qui les dévisageait sans même essayer de se cacher. Il poussa délicatement du bras Andrea derrière lui afin de le protéger, que lui voulait ce roux ? Il enleva sa main de son épaule. « Ne me touche pas. » répondit froidement l’adolescent. Il osait revenir après son abandon ? Et en plus tout sourire ? Il serra le poing. Qu’est-ce qu’il l’empêchait de lui en coller une sur le champ à part la supériorité physique du rouquemoute. Des gardes l’observaient au loin. Tout ce qu’il avait subi. C’était sa faute. Il se retourna vers l’Orine. « Je suis désolé. » murmura-t-il en souriant. Il soupira. Il n'avait pas besoin de ses poings. Le vampire attrapa une chaise positionnée devant le stand et l’éclata sur la face de Dastan. Les gardes se précipitèrent sur lui. Après l'avoir facilement immobiliser, ils le piquèrent. Une vague de chaleur traversa son corps. Encore au sol, il regarda le roux et hurla « Oh désolé Dastan ! Quel plaisir de te revoir ! Tes ongles ont repoussé ? » il rit à chaudes larmes.
Transporté de joie, je me saisis de ses mains entre les miennes pour lui transférer toute la chaleur qui irradiait de mon palpitant comme si un soleil venait d'y lever son règne. « Vraiment ? Merci ! Oui bien sûr, on s'isolera et on ne fera rien que tu ne voudrais pas faire, merci beaucoup d'accepter. » Je le lâchai et le suivis ensuite jusqu'à la hutte distribuant les grilles. Malgré toutes mes appréhensions, la journée se révélait délicieuse et j'en savourais chaque seconde. Chaque bouffée d'air qui enflait mes poumons était une bénédiction et chaque détail autour de moi appelait mon âme extasiée pour le graver dans ma mémoire comme un trésor précieux. C'était dans ces moments que je me prenais à désirer lâcher prise. En sa compagnie, ce serait sûrement possible. Généralement, je gardais mes réserves avec ceux qui n'étaient pas mes congénères. Si l'on ne m'avait jamais fait de mal, je restais plus serein avec les Diseuses d'Enigmes. Il y avait une harmonie ressentie en leur compagnie que je n'avais trouvée nulle part ailleurs. Avec elle surtout. 
:
:
« Regaaaaarde ! Oh la la la la la la la la la ! » Il attrapa le cou de Pirouette et l’attira vers lui. De son bras libre, il indiqua une vaste étendue d’eau. Un plongeoir la surplombait. Des nageurs y grimpaient tour à tour pour se jeter dans le lac glacé. « C’est génial ! Putain, qu’est-ce que j’aime Lus’Santa’Claus ! » La Cerfeuil d’Od se dégagea de son étreinte et s’ébroua, peu désireuse de tremper ses sabots dans la piscine gelée. Priam flatta sa croupe, ravi – bien qu’il eût préféré claquer d’autres postérieurs que celui-ci. S’il avait été grognon à un moment de la journée, il ne l’était plus du tout. Un sourire béat étirait ses traits tandis qu’il posait des yeux émerveillés sur le doux – et très torride – monde de Santa’Claus. En voyant passer deux lutines aux peaux trop dénudées pour la saison – mais jamais trop pour un Réprouvé –, il émit un sifflement admiratif. « C’est pas la meilleure journée de ta vie, Pirouette ? » demanda-t-il en assénant un léger coup de coude à l’animal. Il l’avait trouvé sur Boraür, île sur laquelle il s’était rendu avant de se retrouver ici. Régulièrement, lorsqu’il enfilait sa bague, il éprouvait un regain d’attention pour les festivités liées à Santa’Claus. En recevant la missive d’Aliénor, qui lui indiquait qu’elle se rendait au Fessetival, il avait bondit de joie. On l’appelait obstinément « Fessetival de la Charité », mais à ses yeux, il s’agissait clairement du « Fessetival de Santa’Claus ». Tout était là. Les décorations, le folklore, la musique, les activités et, surtout, la femme de sa vie. Il allait la retrouver, la pousser dans le premier tas de neige qu’il trouverait et entreprendre de la réchauffer jusqu’à ce que le froid n’eût plus aucune emprise sur elle. À cette simple idée, son pantalon se tendait. Si ce n’était pas la meilleure journée de la vie de Pirouette, c’était clairement la sienne.
Mes yeux se posèrent sur un Wëltpuff qui scindait la foule. Sur son dos, une rousse se dressait fièrement. Elle me dit vaguement quelque chose mais les neurones de ma mémoire ne se connectèrent malheureusement pas. Si ça avait été le cas, peut-être aurais-je désigné Jil à Adam. Quelque part, au fin fond de mon inconscience, je savais qu’ils étaient amis. Au lieu d’une révélation qui aurait pu se terminer en plan à trois, mon attention fut captée par l’arrivée de la bûche. « Il a un problème, l’autre ? » demandai-je, après la réponse courtoise d’Adam, tout en regardant le brun. Le Déchu trouvait toujours le moyen de tourner la situation à son avantage. Néanmoins, je n’avais pas apprécié ses insinuations. Le fait qu’il pût réellement espérer lui bouffer la bûche ne ma plaisait pas. Je levai le menton et parcourus sa silhouette de haut en bas. Je m’arrêtai sur son entre-jambe, fis une moue peu convaincue, et remontai le regard vers sa face. Je m’approchai et souris, à quelques centimètres de son visage. « On va boire, oui. Par contre, si jamais tu perds et tombes par terre comme une merde, tu te réveilleras avec ma cyprine étalée sur la face. J’ai toujours rêvé de me faire jouir sur la gueule d’un connard inconscient. » D’un mouvement presque maternel, je tâtai la marchandise et lui ris au nez avant de m’écarter. « Allez, venez, que je vous éclate. » finis-je par formuler, avec l’assurance d’un titan.