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Tatoue-Moi sur tes Fesses

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— Auriez-vous une paille, demoiselle ? Boire cela en étant sous cette forme est un peu ...
— Bien sûr !

D'un geste, la Déchue matérialisa sa demande dans sa main, avant de la lui déposer délicatement dans son verre en leur souhaitant une bonne dégustation. Dans un remerciement, John se disait que les Ailes Noires savaient recevoir. Déployant sa trompe dans le conduit pour aller goûter le cocktail, il observait Reine et Oriane en silence. Ils avaient tous la même expression lorsqu'elle était dans les environs ; celui du mécontentement. Il y avait ensuite une vague inquiétude qui émergeait des interrogations. L'Aether trouvait que sa réaction était naturelle, ses gestes de prudence l'étaient tout autant. Qui pouvait dire si ce bracelet ne contenait pas un violent maléfice qui aurait mis sa vie en danger ? Elle comprenait pourquoi Ezechyel aimait bien cette Déchue ... Il savait dénicher les perles rares. Sur la table, Reine croisait ses mains tout en l'écoutant, ne manquant pas d'y répondre avec un sourire insolent.

— Je suis la Reine des Souveraines, dit-elle en posant son menton sur ses doigts entrelacés. Tout mon pouvoir repose sur la connaissance des liens unissant les êtres, alors votre situation m'est parfaitement connue.

Dire une demi-vérité derrière un voile mystérieux n'était pas une méthode qu'elle appréciait ; être franche lui seyait mieux, néanmoins, Oriane n'était pas au même rang que deux Anges prometteurs et une de ses Alternantes, savoir la vérité sans qu'elle ne soit sous sa protection pourrait être un problème. Évidemment, c'était une maligne ... Changer ses cheveux ne pouvait être suffisant pour être une Déchue imitant habillement la Prophétesse.

— C'est une apparence d'emprunt.

Ce n'était pas mensonge ; ses cheveux n'étaient pas blonds, après tout.

— Être discrète est mon meilleur atout si je veux maintenir ma place, compléta-t-elle avec un clin d'oeil.
— Ce n'est pas discret de prendre l'apparence d'une Prophétesse.
— Je suis aussi bienveillante qu'elle l'est, ce n'est pas un problème.

Se remettant correctement sur sa chaise, ses mains se tendaient vers la nourriture. Jeanne Euskara ... Une cuisinière de renom s'étant entourée d'une équipe douée ; tout cela semblait modeste, le temps qu'elle creuse d'autant plus sa réputation dans le milieu.

— J'aurai pu dire l'Attrape-Renne, mais une Reine du Royaume des Songes méritait un petit ajustement, ajouta-t-elle en croquant dans un macaron à la pistache absolument divin. Vous êtes toute charmante, pour de nombreuses personnes, vous êtes comparable à un souvenir nostalgique, comme un rêve ...

Neah devait en avoir été victime, sans réellement savoir qui était l'enfant avec qui il s'était amusé à chercher sa partenaire d'une vie. Mancinia qui était avec Psyché, juste avant de ... Son regard s'assombrit.

— Gardez ce bracelet à portée de poignet. Qui sait si vous n'en aurez pas besoin dans la soirée ?

Post II - 470 mots | Reine est avec Oriane à l'Arrêt au Port.

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Les Charitables Délices

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Sur le chemin enneigé, Jeanne observait les célébrations démarrant au quart de tour avec l'énergie déployée par les enfants. Pour ceux ayant une grande progéniture, ce genre d'événements relevait de la complexité pour les tenir près d'eux, quant à les imaginer calmes, c'était mission impossible. Avec sa caisse dans les mains - et les quatre autres dans les bras d'Ignis - autant dire qu'elle détonnait ; sa longue cape noire traînant dans son dos, la recouvrant de douceur et de chaleur. Arrivé à l'Atelier, qui peaufinait ses derniers détails, la Déchue allaient directement près de la gestionnaire de l'endroit.

— J'ai amené ce que tu as demandé, Anne, dit-elle en les déposant sur une des tables. J'espère que ça ira.
— Jeanne ! Merci ! déclara-t-elle en se retournant dans sa direction pour venir constater le nombre d'ustensiles. Ce n'est qu'un surplus qui ne sera peut-être pas nécessaire, mais comme il y a la Prophétesse de notre côté ...
— Je me demande ce qu'elle vaut en cuisine.
— Oh ... Elle doit être ... moins douée que nous, en plus avec son statut ...

Anne sous-entendait que d'autres cuisinaient à sa place, sans vouloir lui manquer de respect pour autant.

— ... Sa cuisine ... Humph.

Le Déchu qui accompagnait Jeanne était loin d'être commode, ainsi bâti comme une armoire à glace, tout en dissimulant ses traits sous une lourde capuche, masquant ainsi ses plaies au visage de la vue des enfants. Certains auraient pensé à un accident en cuisine qu'une Mue aurait pu enlevée au fil du temps, mais ce dernier refusait de céder son apparence, comme une punition de son passé honteux. Travailler pour Jeanne, c'était un moyen de se guérir de sa véritable phobie ; la vision du feu. Il se tenait éloigner des cuisines, ceci dit, n'assurant que le transport des charges lourdes.

— Ignis ... connait la Prophétesse.
— Vrai ... vraiment ?

C'était difficile à croire, mais dans ses yeux il y avait ce quelque chose qui disait que c'était une longue histoire.

— Bien. Je ne m'attarde pas plus ... Bon succès pour ce Fessetival !
— Toi aussi !

Un échange de sourires ravis - et un grognement du Colérique. En ressortant, les deux amis entendaient des murmures sur leur passage, ce qui attirait d'autant plus leur regard. Un Chancelier des Ténèbres accompagnait Dame Vaughan ... quelque part. Jeanne s'était figée sur place en les voyant. Ignis l'imitait, regardant celle-ci, puis le couple plus loin.

— ... Tu vas pas l'saluer ?
— Aetheri, non, souffla-t-elle. C'était assez compliqué d'être une Cavalière de l'Empereur Noir alors ... n'en rajoutons pas.

Elle avait été tellement mal à l'aise que ses membres en tremblaient encore. Essayant de se reprendre, ils poursuivaient leur chemin en direction du restaurant lorsqu'ils se firent accostée par une autre employée, pour une toute autre raison.

— Jeanne ! Goûte-moi donc cette sucrerie maison !

Une remarque appréciable de la part du Palais Divin attirerait certainement les regards, c'était une évidence. La Déchue de la Gourmandise voulait résister, mais salivait d'avance à l'idée d'avoir cette merveille dans la bouche.

— D'accord ! sourit-elle en tendant la main.

Post II - 510 mots | Jeanne est au-dehors du Bar Toudou, direction son restaurant.

Le Fessetival de la Charité

| Musique | (chanté par Rosée du Matin au cours du post)

La ravissante dame aux papillons azurés se présenta tout en supposant son prénom. Rosée fut charmée tout en étant confuse de ne pas avoir su faire de même. Elle salua Mancinia à son tour en écorchant toutefois quelques lettres de son prénom sous la pression.

Une fois les mains bien crémeuses, Rosée du Matin prit la direction du bar à toudou. Elle enfonça un peu plus son bonnet sur ses oreilles pointues pour affronter leur froid, faisant ainsi tintinnabuler ses clochettes. Elle adorait le son produit et accentua ses pas pour les faire résonner de plus belle. Elle salua tous les gens de passage avec un large sourire tout en les invitant à la rejoindre au bar à toudou. La fée fit un arrêt à une échoppe pour récupérer une grille de bingo, elle ne connaissait pas le vraiment l’enjeu mais sa curiosité fut attisée de voir tout le monde s’interroger sur leur grille. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour se servir à son tour et lu rapidement les épreuves. Elle hocha les épaules et glissa le papier sous son bonnet de lutin. La fée y réfléchira plus tard ; pour l’instant, la rouquine souhaitait faire la connaissance des toutous et des doudous.

La petite fée, devenue Piäh pour le fessetival accéléra le pas lorsqu’elle remarqua qu’il y avait déjà du monde à son échoppe. Premier rôle et déjà en retard, cela ne lui ferait pas une bonne expérience pour renouveler ce jeu. Cependant, Rosée avait toujours la méthode ultime pour réussir ses entrées. Elle fit quelques derniers bonds pour arriver à hauteur des enfants déjà présents, Rosée leur lança un large sourire en secouant la tête pour faire chanter ses clochettes. Elle attrapa ensuite des couvertures, des vêtements et des doudous qu’elle distribua aux enfants avant de chanter à son tour. La rouquine opta pour une chanson calme ainsi, si des enfants souhaitaient se reposer, enveloppés dans leur couverture et collés à un doudou, ils seraient bercés.

Rosée du Matin accompagna ses notes d’une petite danse en invitant les motivés à la suivre et l’accompagner. Pour s’amuser ou pour se réchauffer, selon leur envie. Lorsqu’elle eut fini sa chansonnette, Rosée fit la révérence devant son petit public.

« N’hésitez pas à venir, j’ai des tenus confortables toutes douces et toutes chaudes à vous proposer. Il y a des doudous tous doux et des toutous tous mignons. Ils aiment tous être câlinés et caressés ! »

Du coin de l’œil, elle vit deux personnes s’approcher du bar et s’empressa de les rejoindre afin de leur proposer ses services, malgré sa maladresse légendaire.

« Ho, ho, ho, fit-elle pour entamer la discussion, à défaut de savoir ce que ferait vraiment un lutin pour se présenter. J’ai du bon chocolat chaud, tout choco, tout chaud chaud ! Du jus de pomme chaud avec un peu de cannelle, du lait chaud avec un filet de miel, j’ai du… du…, Rosée du Matin porta son nez au-dessus de la tasse en inspirant. Je ne sais pas ce que c’est, mais ça sent drôlement bon. Si vous avez faim, j’ai plein de bonbons et des fruits à vous offrir, c’est pas chaud, mais c’est sucré… »

Ravi de pouvoir offrir ses services, Rosée du Matin partie dans un long monologue ou elle parlait du son de ses clochettes, de la douceur des doudous, de la gentillesse des toutous, des couvertures confortables pour effectuer un petit dodo, des berceuses qu’elle était prête à chantonner pour les aider à faire la sieste avant de conclure par un :

« Au fait, je m’appelle Rosée du Matin », ponctué d’un  large sourire chaleureux.

Post II: 607 mots
Rosée du Matin va au bar à toudou où elle chante pour les enfants avant d'aller rejoindr Seiji et Isaris.

Rosée du Matin à la grille bingo n°6
6° - Faire un cadeau à quelqu'un
- Participer à l'atelier de création de décorations de Noël
- Chanter une chanson de Noël à quelqu'un

Bonhomme de neige - Eiko

"Aaah Aaaaah ...aaaah, alors vous jetez l’éponge ?!"

Les mains sur les hanches, à moitié prostré et haletant, peinant à rassembler le reliquat de souffle qu’il lui restait, l’Envieux demeurait stoïque dans l’adversité. Galvanisé par la compétition bien que transi par le froid mordant, le Corvus défiait du regard tous ceux qui avaient l’impudence de se dresser entre le tandem de choc et la gloire. Les engelures, les cloques, l’engourdissement progressif de ses muscles, les jambes flageolantes et les dents claquant à tout rompre, tout cela ne pouvait l’affecter s’il décidait de ne pas laisser prise à la douleur dans son esprit, toute son attention n’était focalisé que sur un seul et même objectif: leur faire mordre la poudreuse. Qu’importe qu’il soit à la frontière de l’hypothermie, certaines priorités supérieures prenaient le pas sur les plus triviales. A fortiori lorsque ses rivaux le scrutaient avec une pointe de dédain comme s’il fut une bête curieuse ou farfelue dont la seule fin était d’égayer la galerie comme un bouffon de foire. Sa nature profonde d’Envieux pathologique rognait peu à peu la gaieté qu’on lui avait flanqué. Sa lèvre tressautait nerveusement comme si elle se faisait le reflet des émotions contraires qui balayaient son for intérieur, se rehaussant tantôt pour dévoiler une canine acéré prête à déchiqueter tout ce qui passait à sa portée. Ses expressions prirent bientôt le même chemin, transformant son visage congestionné en un polygone géométrique à plusieurs faces où se déchiraient des émotions aux antipodes. D’un point de vue extérieur, le portrait aberrant valait son pesant d’or.

"Mais qu’est ce qu’il lui prend ?! Il est pas bien ce type !"

"Eh, oh, t’as besoin d’aide ?! T’inquiète pas, ca va bien se passer !"

"Matez sa tronche ! Hahaha"

Luttant intérieurement contre ses penchants naturels, l’Envieux savait éperdument qu’il ne survivrait pas à une nouvelle salve de piqûres de l’équipe de sécurité s’il venait à perdre ses nerfs une nouvelle fois, il lui fallait impérativement canaliser le trop plein de négativité qui tambourinait dans sa poitrine.

" Mais qu’est ce qu’il fout ?"

"HINHINHINHIN...HIIIIIIIN"

Dans une scène surréaliste, le Corvus se mit à s’esclaffer avant de partir dans un long rire tonitruant dont on aurait dit qu'il le confinait à la folie. C’était les éclats de rire d’un détraqué, l’hilarité d’un désaxé se sachant sur la brèche de l’abîme de la démence, sa voix hurlant à tue-tête un rire si insensé et exubérant qu'un malaise de circonstance s'installait. Le Corvus commença à progressivement susciter l’empathie si ce n’est la pitié des témoins pour la petite fille qui accompagnait l’Ecarlate.

"Pauvre gars, il est fou en fait. Elle a bien du courage."

"Ah ouais, il a des cases en moins, fallait le dire tout de suite. Pardon, excuse nous. Cette petite est vraiment un ange."

"Je me disais bien, la chemise à fleurs et le short, c’est un simple d’esprit. C’est carrément un attardé quand on y regarde à deux fois! Qu’est ce qu’elle est mignonne à s’occuper de lui ! Mon cœur fond !"

Lorsque Eiko revint finalement avec les innombrables trésors qu’elle était parvenu à accumuler avec sa gentillesse et sa gaîté naturelle, qu’elle lui exposa avec enthousiasme une à une ses trouvailles sous le regard attendri de l’assemblée, gagner n’était plus qu’une formalité. Les deux compères se mirent aussitôt à habiller leur bonhomme de neige, le couvrant de guirlandes et de décorations diverses et variées. Eiko n’avait pas son pareil pour l’agrémenter de tous ces petits détails qui allaient ravir le cœur des juges. Bientôt, Ammon vint porter à bout de bras l’Orine pour disposer la grande écharpe à rayures multicolores autour du cou de leur bonhomme. Le tandem avait réussi à incorporer chacune des pièces qu’avait ramené l’Orine de son escapade téméraire sur les étals, même le balai avait réussi à trouver son emplacement dans la pogne de leur création. Le Corvus finit par planter une carotte au creux du visage de bonhomme et traça un grand sourire à l’effigie de celui d’Eiko sur celui-ci.

"T’en penses quoi ? Tu trouves pas qu’il te ressemble ? Il est pas génial ?!" lui lança t’il avec un sourire franc.

Se reculant de quelques pas pour mieux observer leur chef d’œuvre, le tandem n’était pas peu fier.

"Il lui manque quelque chose, tu penses pas ?"

"Le bonnet ! Le bonnet !"

"Le bonnet ouuuuu…. est ce que tu préférerais pas ça ?" lui dit t’il en tapotant la visière de sa casquette avant de la retirer pour lui faire essayer.

Incapables de se décider, leur bonhomme de neige fut finalement coiffé à la fois par le bonnet et la casquette.

Les cloches finirent par retentir dans le lointain marquant le début du concours à venir.

"Comment tu veux qu’on appelle notre bonhomme au fait ? J’aime bien Stanley et toi ?"

Message III - 794 mots
Position 3 sur la carte.
Ammon souffre du froid et commence à délirer. Son antipathie naturelle tente de reprendre les rênes sur la bonté intraveineuse et pour éviter de dérailler et ne subir une nouvelle fois l'intervention de la sécurité (puisqu'il sait qu'il n'en reviendrait pas), il est pris d'un fou rire de cinglé pour extérioriser sa négativité et éviter de lui donner prise, opération qui va malgré lui s'avérer payante puisqu'on va prendre le tandem en pitié pour le concours. Ammon et Eiko finissent d'habiller leur bonhomme alors que le concours débute