Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 2296 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014◈ Activité : Horticultrice
Dim 18 Déc 2022, 17:33
" Toi, invincible ? " L'annonce ne l'avait pas laissé indifférent. Pour si peu, il avait une demi-molle à l'idée de trouver un adversaire féroce.
Feu du Ciel eut à peine le temps de noter son plasma intérieur s'emballer que son attention déviât sur la fameuse Martha. Ne s'attendant pas à un tel spectacle dans ces conditions, il déglutit et détourna le regard sur Jil. Il avait été prêt à en découdre, à la tester sur leurs rapports de force, mais cet interlude venait de couper son élan. D'autant plus frustré, il perdit son maigre sourire et croisa les bras.
" Un Marcheur, c'est… Il ravala son initiative, c'était bien trop long d'expliquer l'évolution de son Empire alors autant se contenter de l'histoire la plus courte : C'est un habitant de Ciel-Ouvert. " Ce qui fondamentalement était vrai.
Il semblerait que la Lyrienne éprouvait le même degré d'amour pour la Cité des Péchés que lui-même avec la Cité des Chants. En soi, cela lui paraissait plutôt fascinant, il se laissait aisément embarquer par les qualités d'Avalon et l'envie d'y faire un tour s'en retrouvait accru. Il paraît que la dernière édition du Fessetival s'y était déroulée, alors pourquoi pas ? En plus, elle connaissait Megido, ville qu'affectionnait particulièrement le Marcheur pour y avoir vécu l'une des plus belles histoires de sa vie. Cette rouquine était saoulante, à lui asséner cette impression de chaud puis de froid à répétition. Au moins comprenait-il son ressenti d'être ce que l'on souhaitait, bien au-delà des convenances raciales, des codes et des aprioris.
" Tu peux venir chez moi – il entendait : venir à Ciel-Ouvert – tu es libre d'y faire ce que tu veux. Toute façon, si t'emmerdes des Marcheurs, ils te le feront comprendre par eux-mêmes. Tu sais te castagner ? C'est primordial si tu comptes n'en faire qu'à ta tête. Il rêvait vraiment de lui rendre des coups, d'où son intention de la mener sur cette danse. À nouveau, il perdit son peu de gaieté face à l'initiative de la Lyrienne. Il offrit une brève œillade à ces fameux seins puis à cette langue avec laquelle elle pensait lécher les Ætheri savaient quoi. B-Bien sûr qu'on sait… Il grogna. Je m'en fous de tes seins et si tu me lèches je te foudroie ! " À prendre ou à laisser.
Puisqu'il fallait en rajouter à son désagrément, il pleuvait encore des femmes que c'en était indécent. Il se prit autant la vague et l'aile au coin de la tronche. Qu'est-ce qu'elle avait celle-là aussi, elle voulait se battre ?! Il serra à peine les poings qu'elle s'excusa, prétextant la faute d'un tiers. À croire que c'était courant. En plus, cette Cerfeuil d'Od lui offrait une vague impression de déjà-vu. Bien vite rattrapé par son jeu de séduction, il ne se contenta que de lui retourner un regard électrisant et des crocs prêts à mordre ; le tout dans la plus pure prédation possible. Ne le prenait-elle que pour un chiot à la queue frétillante ? Pourquoi n'attirait-il que des femmes ? Il aurait vraiment aimé que ce fût Miles qui lui tomba dessus.
" Tu connais Jun ? " La Déchue s'était déjà éclipsée, le laissant sur un semblant de doute. L'Aether gravitait autour de beaucoup de femmes, apparemment. Dont lui ; elle, enfin bref.
Oriane, donc. Et la rouquine était Jil. L'heure des présentations était plus que la bienvenue, histoire d'oublier toutes ces incommodités dont il souffrait encore.
" Feu du Ciel. Face à sa réaction, sa tempe se parsema de veines apparentes. Ce n'est pas qu'un nom : je peux vraiment te détruire ! " Pourquoi s'en amusait-elle autant ? Toutes les subtilités de leurs verves lui échappaient.
Entre les Déchues qui tombaient du ciel et Martha qui prenait bien trop à cœur cette journée de congé, le Lyrienn ressentait son agacement lui monter à la gorge. D'un autre côté, il avait promis aux organisateurs – et indirectement à son amoureux – de ne pas semer de grabuge. Il devait à tout prix rendre ce costume pour se libérer de ce carcan. Il pourrait prétexter l'avoir paumé dans la neige, ce qui était le cas actuellement. Entre rires et gémissements trop envahissants, il n'en eut assez et saisit la main de Jil pour l'entraîner dans un recoin plus calme et moins peuplé du bassin. Il n'en avait pas fini avec elle et il était hors de question qu'on le dérangeât dans sa vengeance.
" T'as une grille de bingo ? Exigea-t-il en la relâchant et en se retournant vers elle, n'ayant plus aucune pudeur à l'approcher. Dis-moi ce que tu dois faire, qu'on en finisse. " Il laissait tout le loisir à Nuée de s'occuper de ses propres défis, il n'avait cure de remplir des cases où le mot "bagarre" ne figurait pas.
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Un courant électrique traversa son bras et permit, de son côté, de rompre le moindre contact possible entre sa main et la sienne. Cette sensation de perdre le contrôle lui remémorait Bouton d'Or, à la différence que ses Bras n'étaient point présents pour compenser cet appel de la chair. C'était plutôt gênant, d'autant plus que les confessions de Priam la touchaient : la fameuse Aliénor semblait faire battre son cœur d'une certaine manière. Nuée le trouvait soudainement beaucoup moins rustre et barbare, un peu comme un chamallow géant. Elle savait qu'il cachait un petit Ange tout mignon à l'intérieur. Elle n'en riait vraiment point : elle trouvait, au contraire, cette facette de l'histoire si merveilleuse qu'elle souhaitât l'assister à tout prix.
" Oooh ! Si enhardie par le roman à l'eau-de-rose qui prenait place sous ses yeux, elle en oublia qu'elle pourrait se prendre une luge dans les jambes. Merci. Mais ne t'y trompe pas : il faudra au moins trois ou quatre luges pour me vaincre ! "
Plus sérieuse, la Lyrienne fixa le duo de Mages qui ressemblait presque trop à un couple étant donné leurs gestes. Elle reconnaissait le Sorcier et se pinça les lèvres à la possibilité de l'occire. Tout comme Feu du Ciel : elle avait promis de ne pas créer le chaos, mais elle pouvait très bien laisser ce même chaos empiéter sa route. Ainsi suivit-elle le Réprouvé et l'admira redevenir Ange, celui de son Ægeri. Elle lui sourit, complice.
" Je te reconnais mieux, moi aussi. Pour la suite, tout le chemin semblait désigné une comédie mélodramatique. Si Nuée s'avérait d'emblée prête à arracher Aliénor des bras de Lhéasse, cette nouvelle facette de la scène restreignit toute sa hargne ; puisqu'en fin de compte, elle respectait l'Amour. Vas-y. Tu as tout mon soutien ! Elle lui tapota l'épaule, lui assénant par mégarde quelques tics magiques. On se revoit autour d'un verre. " À moins qu'il comptât la traîner d'office sur la scène du défilé, mais elle en doutait soudainement.
L'Ange envolée, la Lyrienne se redressa, laissant s'écouler quelques secondes de contemplation sur l'initiative du preux chevalier. Elle s'en détourna par la suite pour se retrouver nez à nez avec Pirouette. Affectueuse, elle glissa sa main sur son flanc pour lui signifier qu'elle lui tiendra compagnie en attendant que son maître s'occupât de ses sentiments.
Malgré tout, l'appel de l'indécence semblait plus fort, à cause des émotions qui traversaient sa moitié prise au piège au bain naturiste. Ainsi, la Marcheuse s'en retourna de l'autre côté du Fessetival, chevauchant le Cerfeuil grâce à son poids bien plus plume qu'ordinaire. Sur sa route, elle s'était laissée tenter par un kiosque d'Eemæ et son absurdité chargea Pirouette comme une mule de nombreux achats dignes d'une sortie touristique à Avalon. Il fallait bien qu'elle remplît ses tiroirs à Ciel-Ouvert, et puis ce serait idiot de sa part de rater de telles promotions. Le souci étant qu'elle allait devoir cacher toutes ces achats déraisonnables aux Koërta. Peut-être devrait-elle demander à Priam de les garder pour elle en attendant ? Encore songeuse, un chant particulier la tira de ses réflexions et l'attira auprès de l'antre de la beuverie. La voix supplantait le capharnaüm causé par un attroupement d'hommes aussi mécontents que ravis, elle n'aurait su trop dire malgré sa sensibilité aux Échos. Elle eut tout juste le temps de jeter un œil que l'un d'eux se cogna la tête contre une table. Cela faisait parti d'un rite dansant ? Nuée voulait chanter aussi ! Et danser ! Et se cogner et rire avec eux ! La boisson coulait tant à flot, hypnotisée, qu'elle empiéta malgré elle sur la sortie d'une femme.
" Pardon ! S'écarta-t-elle en se collant contre Pirouette. Oh, c'est vous, Adam ! Elle reconnaissait, après tout c'était l'une des organisatrices ; fallait-il vraiment préciser que les changements d'identités sexuelles lui passaient au-dessus de la tête ? Je vous assure que mon "jumeau" joue bien le Père Noël ! Il a dansé à la barre et s'est cassé la gueu— Je veux dire, il fait sensation ! " Elle riait à moitié, entremêlant ses doigts les uns dans les autres pour contenir la gêne occasionnée par Feu du Ciel.
Faussement sage malgré son innocente apparente, Nuée fixa la Déchue avec un grand sourire et des iris pétillantes d'excitation. Elle était trop heureuse, si bien que nulle seringue saurait égaler sa joie. Elle ne remarqua alors qu'enfin que l'un des sacs portés par Pirouette traînait dans la neige depuis leur altercation et que quelques jouets coquins s'en extirpaient. Toute rouge, la Lyrienne pourrait bien hériter du Feu de Shaana tant la situation la prît au dépourvu. En tout pour tout, elle rit à nouveau, saccadée, tout en ramassant à la hâte ses achats pour corriger ce désagrément. Soudain, un éclair de lucidité la traversa et elle se redressa avec un godemichet à la main, absolument plus désemparée par l'absurdité de la scène.
" Vous vous y connaissez, pas vrai ? En Eemæ ? C'était d'une évidence étant donné sa nature et son rôle. Normalement, je me contente d'un livre et ça me suffit, mais on m'a conseillée d'essayer ces jouets, sans savoir où donner de la tête. Vous pourriez me dire si j'ai fait les bons choix ? J'ai pris différents modèles. " Trop, en réalité, tant il y avait de sacoches sur le pauvre Pirouette.
1795 mots ~ Feu du Ciel est avec Jil au bain naturiste (10), il réagit à Oriane entretemps ♪ Nuée laisse Priam et entraîne Pirouette le Cerfeuil de Priam jusque devant le concours de boisson (12), elle tombe sur Adam ♪
Grille Bingo n°9 : - Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude - Participer au concours de boisson - Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance
By Jil ♪
Persée ~ Génie ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 220 ◈ YinYanisé(e) le : 04/11/2022
Perséphone acquiesca en silence. Une fois. Deux fois. La drogue la rendait conciliante. Faust aurait pu l'accabler d'insultes, pas une n'aurait eu le pouvoir de percer à travers sa brume factice de bonheur. « Ce n'est pas très grave, j'ai connu pire ! » Déclara-t-elle sur un ton enjoué. « En plus, la neige me fait beaucoup de bien, je ne sens plus rien. C'est très intéressant comme matière. On peut jouer avec, soigner des brûlures... » Elle s'interrompit, réfléchissant en posant un doigt sur ses lèvres. « Je me demande ce qu'on peut faire d'autre avec. La manger ? J'avais goûté ce matin, tu te souviens ? Ce n'était pas très bon, mais c'est peut-être nourrissant ? Mais je crois que je préfère quand même goûter notre gâteau. Après tout, qui sait quels animaux ont fait leurs besoins sur cette neige. C'est toi qui m'as appris ça ! » Un sourire s'épanouit sur son visage comme un soleil. « J'aime bien être avec toi. J'apprends beaucoup de choses. J'aimerai bien rester avec toi, même après, quand on rentrera à Basphel, tu es d'accord ? »
La violette avait façonné une boule de neige qu'elle garda plaquée contre sa paume blessée et elle se releva. « Une blague ? Je ne suis pas très douée pour ça. C'est Persée qui en connaît quelques unes mais il râle car je ne les comprend pas toujours. » Elle eut un sourire d'excuse. « J'aimerai bien que tu puisses le rencontrer mais c'est impossible. » Elle se pencha vers Faust pour chuchoter dans son oreille. « Il n'y a que moi qui puisse le voir. Il n'existe pas vraiment. On ne peut pas le toucher. » Elle se recula et se plongea dans une intense réflexion. « D'accord, bon, tu connais le Sorcier qui adore les blagues ? Amest. Parce qu'Amestris. » Perséphone pouffa, cachée derrière ses mains mais son hilarité finit par se tarir face à l'expression du Démon. « Hum. Bon, je vais voir si le pain d'épice est cuit. Ensuite, on peut faire ce qu'il reste à faire sur ton bingo. »
Quelques minutes plus tard, ils marchaient en direction du bar à toudous. La sorcière tenait sa part de gâteau entre ses deux mains comme s'il s'agissait d'un trésor précieux et de temps à autre, elle le menait à son nez pour le humer. Elle aurait bien aimé pouvoir le faire goûter à Persée mais il ne mangeait rien, ce qui avait du sens vu qu'il n'avait rien de tangible. « J'aime cette journée. » Déclara-t-elle soudainement. « Je n'ai pas tout aimé. Par exemple, je crois que je n'aime vraiment pas les batailles de boules de neige. Et ton bisou sur la main aussi, ne recommence pas. Je n'aime pas qu'on me touche. » Expliqua-t-elle posément en fixant Faust sans ciller. « Mais je peux faire un effort si ça te fait plaisir. J'ai quelques connaissances sur ce qui plaît aux hommes. Mais je ne crois pas que l'endroit soit approprié ici. Peut-être dans l'autre partie ? Si c'est ce que tu veux. »
Message VI | 536 mots
Perséphone est avec Faust en (5).
Grille n°5:
- Faire le papillon dans la neige avec ses bras et ses jambes - Participer à l'atelier pain d'épice - Raconter une blague à quelqu'un
Merci Jil :
Kitoe ~ Démon ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1761 ◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Dim 18 Déc 2022, 22:52
Faust
Le Fessetival de la charité
Faust fronça légèrement les sourcils. Il ne comprenait pas la réaction de Perséphone face à la brûlure. Si lui-même avait été à sa place, il aurait insulté ses grands morts et la terre entière. Est-ce que le fait d'avoir la mère qu'il avait aidait ? Oui, probablement. Mais il savait toutefois qu'être aussi heureuse n'était pas normal, et ce au-delà de la dose de drogue que la Sorcière avait reçue. C'était, à son avis, tout bonnement surréaliste, là où les personnages neuneu et sobres à la fois existaient bel et bien. Ses sourcils se rapprochèrent encore plus lorsque Perséphone s'intéressa à ce matériau qu'était la neige.
-C'est juste de l'eau. Rétorqua-t-il d'une voix grave, toujours plus renfrogné.
Il leva les yeux au ciel. Persy était bête. Tout le monde savait que la neige, c'était de l'eau gelée. Soudain, le Démon baissa les yeux. Son cou et son menton s'enfoncèrent dans son écharpe, jusqu'à ce qu'on ne vît plus que la moitié supérieure de son visage. Il sentit une vague de chaleur l'envahir, mais celle-ci n'avait rien d'agréable, comme ce qu'on attribuait à de l'affection. C'était plutôt de la gêne.
-Ouais. On verra.
Faust souhaitait en savoir davantage au sujet de cette fille, mais souhaitait-il lui consacrer autant de temps ? Trainer avec elle dans la cour, sous les regards inquisiteurs de leurs camarades ? Il n'en était pas si sûr.
-Qui ?
Persée ? Mais c'était pas elle, Persée ? Perséphone ? Persy ? Faust ne pigeait rien à ce qu'elle disait. Lorsqu'elle s'approcha de lui, il voulut reculer, mais il ne fut pas assez rapide. Ses yeux s'agrandirent en entendant sa confidence. Il ne répondit rien, préférant la qualité du traitement de l'information, plutôt qu'une réaction immédiate et très certainement maladroite. D'accord. Donc elle était folle. Super. Son investigation sur sa personne promettait d'être plus fastidieuse qu'il ne l'avait d'abord pensé. D'ailleurs, Faust n'était plus tout à fait convaincu de la pertinence de son enquête. Souhaitait-il être lié d'une quelconque manière à une illuminée ? Pas vraiment. Toutefois, il devait faire attention : qui savait de quoi une cinglée était capable ? Si le garçon devait prendre ses distances, ce serait avec des pincettes. Ainsi, il décida de rire à sa blague. Mais pas trop, parce que même s'il n'avait jamais entendu celle-ci, la plaisanterie n'était pas si drôle que ça.
Le Démon avait repris son attitude grave alors qu'ils marchaient vers son dernier objectif de bingo. Contrairement à Persy, lui avait déjà mangé sa part de pain d'épice sur le chemin. Le bar à toudous n'était pas loin, mais en bon adolescent, Faust avait tendance à gober les aliments comme une otarie. Au contraire, il ne comprenait pas pourquoi Perséphone désirait ériger un autel autour de sa part. Ce n'était qu'un gâteau reproductible, un rectangle d'épice fumant et un peu épais.
-Hm hm.
Faust n'avait pas dit un mot depuis qu'il avait dit "Qui ?". Il avait décidé qu'il était temps de recommencer à prendre ses distances, doucement mais sûrement, avec la folle-dingue. Perséphone profitait de sa journée ; c'était tant mieux pour elle. Dans son cas, ce n'était pas autant le cas. Pas qu'elle fût mauvaise non-plus, mais elle n'était pas incroyable. Malgré son humeur maussade, la Sorcière parvînt à lui arracher un sourire en coin, toujours très content que son baiser l'ait à ce point dégoûtée. Intrigué par la suite de son compte-rendu étrangement scolaire, le Démon entrouvrit la bouche.
-Ah ouais ? Qu'est-ce que tu sais sur les mecs ? Demanda-t-il dans un rictus.
Il n'était pas sûr de comprendre ce que sous-entendait Perséphone, notamment parce qu'il était plongé dans le déni. Les affres de la chair ne s'étaient pas complètement ouvertes au gamin qu'il était, et tous les abus qui y étaient liés constituaient une part bien trop rare de ses pensées. Faust n'était pas ce genre de Démon.
Il eut une pensée pour sa mère. L'autre partie ? Cela lui arracha un autre sourire. Si celle-ci apprenait, elle le détruirait probablement, il le savait. Pire : il le redoutait. Toutefois, qui était-il pour ne pas désobéir ? Voir ce qu'il se passait de l'autre côté était trop tentant. Tellement tentant, qu'il en oubliât presque que sa camarade était folle.
-Je pensais que les Sorciers étaient un peu coincés à ce niveau-là.
Ils entrèrent dans le bar et furent accueillis par la chaleur et d'adorables boules de poils.
734 mots
Résumé:
Faust est toujours avec Perséphone au 1. Faust à la grille n°2 : - Aller caresser un toutou dans le bar à toudous - Participer à la bataille de boule de neige - Faire un bisou sur la main d'une fille
Styvan Khanis ~ Vampire ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 148 ◈ YinYanisé(e) le : 16/01/2022
Dim 18 Déc 2022, 23:29
Ça sent bon un Andrea !
Heureusement qu’il ne pouvait pas se voir dans quelconque reflet. Sa vaine tentative de séduction était surement l’une des pires qui devaient exister et cela devait être comique d’un point de vue externe. Le vampire n’avait jamais fait ça et nul doute que ça se voyait sur ses petites joues teintées de rose. Plus le croquis avançait et plus le blondinet peinait à cacher une grimace de gêne. Pour cause, une satanée crampe au postérieur le suppliait de changer de position afin d’étirer son gluteus maximus. Mais, il ne voulait pas abandonner alors qu’ils étaient en train de s’amuser comme des petits fous. À voir le regard concentré de son ami, il était hors de question qu’il déçût Andrea. Cela lui tenait trop à cœur pour qu’il pût gâcher son travail. Donc, il prit son mal en patience et ce ne fut que lorsque ce dernier eut terminé son premier dessin qu’il put enfin s’en débarrasser en changeant de position. Les couilles à l’air, il découvrit un plaisir immense à être la muse d’un artiste. Son index et son majeur se glissèrent délicatement entre ses dents. La pointe de sa canine appuyait contre l’ongle de son deuxième doigt comme s’il désirait qu’il ne tombât pas. La condensation de sa respiration couvrait partiellement le bout de son nez et son souffle devint de plus en plus irrégulier. Ce petit jeu commençait à faire son effet, son baiser dans le cou semblable à la morsure d’un de ses semblables commençait à faire effet également. Il avait envie de sucer. Du sang.
Pour éviter de salir le carnet qu’Andrea lui tendait, il essuya discrètement sur sa cuisse la bave qui s’était accumulée sur ses doigts. À la vue des ébauches, le vampire sourit niaisement. « T’es trop fort ! J’aimerais trop savoir faire ça ! Et oui, évidemment que je vais le faire avec toi, on est pote alors si tu as besoin, je serai toujours là ! » répondit-il sans penser à son acrophobie. « Mais avant ça ! » il déposa le carnet sur un transat avant de rigoler. Il courut en tenant le bras de son ami et sauta de nouveau dans l’eau. Il sortit la tête de la surface. « Je commençais à avoir froid dehors. Tu as été long pour me dessiner ! » enchaîna-t-il en s’accrochant au dos de l’Orine. Sa peau sentait bon. Il pouvait sentir son sang à travers cette douce épiderme. Sans s’en rendre compte, son nez s’était rapproché à une dizaine de centimètres du cou de son ami afin de se délecter de ce doux parfum. Avant que son ami ne s’inquiétât, il préféra reculer et remonter sur le bord de la source. « Allons nous changer ! Puis allons faire ce satané saut ! » Il tremblait légèrement. Heureusement que l’Orine pouvait croire qu’il avait froid.
Petit résumé:
Ils sont aux sources avec Andrea. L'Orine vient de finir les croquis. Styvan commence à avoir envie de sang et ils vont se diriger vers le saut de la glaciation. "
Bingo de Styvan : - Goûter des sucreries les yeux fermés - Aller tirer à la Tombolæ avec quelqu'un - Enlever les sous-vêtements d'une personne ayant participé au défilé
Post VIII. 490 Mots
Persée ~ Génie ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 220 ◈ YinYanisé(e) le : 04/11/2022
La question fit trébucher Perséphone sur la neige. Dans le même temps, son front se plissa et son regard se vida. La question ravivait des souvenirs qu'elle gardait enfouis au plus profond d'elle-même et en temps normal, elle aurait opté pour un silence pesant. La drogue qui fusait dans ses veines ne voyait pas les choses ainsi et la Sorcière développait une superbe capacité de dissociation et réussissait à voir son passé comme si cela était arrivé à une inconnue plutôt qu'à elle-même.
« Je peux me tromper, mais je pense que j'en sais plus que toi à ce sujet. » C'était pure intuition, et il n'y avait nulle moquerie ; Perséphone ne considérait pas que l'absence de connaissances sur ce terrain était un atout dans la vie. Pour elle, tout ce qu'elle y avait récolté était une répulsion certaine à tout contact et des cauchemars. Ces rapports ne s'associaient qu'à de l'inconfort mêlé de douleur, même si pour Faust, ce ne serait pas la même histoire, en tout cas, elle l'espérait pour lui.
« Tu n'as pas tort, mais ça ne me dérange pas d'en parler. » Sourit-elle. « Je crois que je ne suis pas dans mon état normal. » Confia-t-elle sur le ton de la confidence. Elle sentait qu'elle parlait trop, que le filtre qui verrouillait sa langue s'était évanoui mais elle ne pouvait plus s'arrêter de dire tout ce qu'elle pensait. C'était libérateur et jamais elle ne s'était sentie aussi légère qu'à cet instant.
« Pour répondre à ta question, que je trouve curieuse au passage, c'est que je sais que, si tu es normalement constitué, tu expérimenteras du plaisir à insérer ton pénis dans une fille. » Développa l'adolescente en pénétrant dans le bar et un léger silence flotta à la suite de sa déclaration. Hermétique aux réactions, la Sorcière s'immobilisa et fixa les étranges boules de poils en écarquillant les yeux. « Mais qu'est-ce que c'est ? » Elle scruta Faust à la recherche d'une indication sur l'attitude à avoir face à ces créatures. L'hypothèse du danger pouvait être écartée et, avec beaucoup de précaution, elle tendit une main vers l'un des animaux pour le laisser la renifler. Accroupie, elle s'extasia quand l'un d'entre eux s'avança dans l'espace entre ses bras pour la pousser du museau jusqu'à ce qu'elle consente à le prendre contre elle. Dès qu'il eut obtenu gain de cause, il gratifia d'un large coup de langue sur son visage, ce qui la fit grimacer. « Ils sont tous doux ! Tu devrais en prendre un aussi. Vous pourrez vous lécher mutuellement comme ça ! » Réjouie, Perséphone serra le sien contre elle et ce dernier émit un léger couinement de protestation qu'elle n'entendit pas. Elle venait de voir une grande panière où reposaient plusieurs peluches et la convoitise fit briller l'azur de ses iris.
Message VII | 506 mots
Perséphone est avec Faust en (1). Je suis navrée, elle est affreusement gênante, mais c'est ta faute.
Grille n°5:
- Faire le papillon dans la neige avec ses bras et ses jambes - Participer à l'atelier pain d'épice - Raconter une blague à quelqu'un
Merci Jil :
Andrea ~ Orine ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 208 ◈ YinYanisé(e) le : 31/10/2020◈ Activité : Andrea : Harpe & Tatouages | Natsu : Danse des épées
L'embarras réchauffa l'extrémité de mes oreilles et j'allais marmonner des remerciements quand il me débarrassa de mon matériel pour me tirer brusquement en avant. « N - Non ! » Ma protestation mourut, noyée dans l'eau qui pénétra ma bouche et je crachotai en revenant à la surface. J'écartai les mèches collées sur mes yeux et bredouillai : « Désolé, et merci d'avoir été aussi patient. » Tel un singe affectueux, il s'était accroché à moi et je n'arrivais pas à réellement lui en vouloir de m'avoir entraîné dans le bassin. « Dis-moi si je peux faire quelque chose en échange. » Il avait fini par se détacher de moi pour aller s'asseoir sur le rebord. « Tu trembles. » Constatai-je subitement avec inquiétude. M'avançant jusqu'au bord, je m'assis auprès du blond et collais mon front au sien. Les yeux clos, j'attendis et exhalai un petit soupir de soulagement. « Tu n'es pas chaud. Je me serai senti coupable si tu avais attrapé froid à cause de moi. » Rassuré, je me levai et lui tendis une main pour qu'il fasse de même. Quand je pris le chemin jusqu'au plongeoir, je ne l'avais pas lâché.
Avec prudence, je me risquai au plus près du bord qu'il m'était possible sans craindre de glisser dans une chute que je n'apprécierai pas. L'étendue en contrebas était presque transparente en comparaison du bassin que nous venions de quitter, et nettement moins encombré aussi. Il y avait peu de monde pour apprécier cette morsure glacée très longtemps. Je déglutis. « Tu penses qu'on a pied ? Ne me lâche pas, d'accord ? » Nous nous étions avancés à deux sur le prolongement au dessus de l'eau et l'appréhension me sciait les jambes. Malgré les gifles venteuses frigorifiantes menaçant à chaque instant notre équilibre, je sentais ma bouche s'assécher à l'idée de me jeter dans le vide. « Je ne sais pas nager. » Avouai-je d'une voix minuscule. J'étais désormais aggrippé des deux mains à un bras de Styvan et mes dents s'entrechoquaient de froid mais je tentais de prendre un air assuré sans savoir qui j'essayais de rassurer. « On y va à trois ? Un, deux, trois - Non ! » Mes talons s'enfoncèrent au sol pour bloquer le début d'élan et je cachai mon visage dans mes mains en me recroquevillant. « Attends. » Soufflai-je d'une voix chevrotante. « Juste une petite minute. S'il-te-plaît. » Le tremblement qui m'agitait n'était pas entièrement dû au froid et je m'efforçai de refouler ma peur en reprenant les exercices de respiration de mes séances de méditation. Finalement, au bout d'un certain temps, ma tête émergea du berceau de mes bras. « Excuse-moi. J'ai eu une montée de peur irrationnelle, mais ça va mieux. » Je me redressai mais dans le mouvement, ma cheville me fit défaut et je sentis avec horreur mon poids m'entraîner dans le vide. Instinctivement, j'attrapai la main de Styvan pour me rattraper et je pâlis en le voyant basculer avec moi. Quelques secondes plus tard, nous heurtions de plein fouet le mur d'eau glacée et je m'accrochai de toutes mes forces au blond en m'enroulant désespérément autour de lui. Des bulles s'échappaient de ma bouche et de mes narines et le froid m'engourdissait autant les membres que l'esprit.
Message VIII | 572 mots
Il est avec Styvan. Ils sont en (11).
Notes:
Andrea est l'égérie de Mancinia et il porte plusieurs de ses créations dont des boucles d'oreille, des bagues, des bracelets, un collier. Parce que ce serait dommage de dissimuler ces jolis bijoux, et qu'il faut bien jouer le jeu de la partie indécente, il est moins couvert que sur l'avatar et porte plutôt un kimono blanc assez échancré et fendu des deux côtés jusqu'au haut de la cuisse. Il a un autre kimono prévu pour la partie chaste, bien entendu. 8D
Il a tiré le bingo n°3 : - Faire un dessin sensuel d'une personne présente - Faire le plongeon de la glaciation - Embrasser dans le cou une personne qui s'est baignée dans les sources d'eau chaude
Happy St Valentin :
Merci Jil :
Styvan Khanis ~ Vampire ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 148 ◈ YinYanisé(e) le : 16/01/2022
Mer 21 Déc 2022, 00:44
Deux flipettes sont sur un plongeoir. Une tombe à l'eau...
Les tremblements du jeune vampire s’intensifièrent en fonction de la distance qui le séparait d’Andrea. Ce ne fut que lorsque ce dernier colla son front au sien qu’il réussit à se calmer. « C’est gentil de t’inquiéter, mais ça va ! » répondit-il afin de rassurer son ami. En vérité, la soif commençait à le ronger de l’intérieur et malgré la drogue se promenant dans son corps, il peinait à dissimuler son état. Le blondinet se fit tirer jusqu’en haut du plongeoir et se remémora sa plus grande peur à la vue du vide qui le menaçait de l’aspirer. Impossible qu’il sautât sans en être forcé. Il espérait que son compagnon se galvanisât face au danger et qu’il le traînât avec lui, mais la première question qu'il lui posa annonçait le contraire. Il commença à angoisser. « Est-ce qu’on a pied ? Toi peut-être ! Je te rappelle que tu fais deux têtes de plus que moi ! » son ton devenait un peu plus agressif. Cela lui arrivait souvent de perdre le contrôle quand il s'inquiétait. Ses yeux s’écarquillèrent face à la révélation de son camarade. « Quoi ?! Mais ne me dis pas ça maintenant qu’on est en haut ! » Puis, il réalisa. « Ça veut dire que quand je t’ai tiré dans l’eau, tu… ? Je suis désolé ! »
Le décompte le stimula et alors qu’il se préparait mentalement à sauter, son partenaire se ravisa. Styvan risqua de glisser lorsque son copain, figé par la peur, freina soudainement. « Prends le temps qu’il te faut. » dit-il d’un ton faussement confiant. En réalité, c'était lui qui avait besoin de plus de temps et cette situation l'arrangeait également. Sa main posée sur l’épaule de son ami, il se synchronisa à sa respiration afin de se calmer à son tour. Il était enfin prêt à affronter sa plus grande peur. Alors que son acolyte commençait à se relever, il entama un décompte, le buste gonflé arrogamment. « Ça m’arrive fréquemment ! Allez, on y va à trois.. Un.. De... EUUUUUUUUUUUX ! » hurla-t-il en se faisant attirer dans la chute de l’Orine. Sans réfléchir, il fit pivoter son ami pour subir le plaquage à sa place et il sentit son engin contre son torse. La chute fut courte et le mur d’eau éclata contre son dos. Le Zvyar peina à récupérer son souffle. Son corps lesté par le poids de son ami coulait vers le fond du bassin. Il se tortilla comme une anguille afin de pouvoir se libérer de son étreinte et il remonta à la surface le plus rapidement possible. Une fois l’oxygène apte à se promener de nouveau dans ses poumons, il hurla : « Mon ami ne sait pas nager ! Vite ! » puis il replongea pour l’aider. Une fois de nouveau en face de lui, il tenta du mieux possible de soutenir son pote, mais ses maigres muscles ne l’aidaient pas à réussir son sauvetage. Alors qu’il tentait désespérément de le remonter à la surface, ses forces le quittèrent également et il n’était plus qu’une deuxième ancre jetée à la mer. Il sentit une main le tirer vers la surface. Sorti d’affaire, il put reprendre son souffle rapidement et dès que sa conscience fut revenue, il se tourna vers Andrea. Inquiet, il posa une main sur son torse. « ANDREA ? ÇA VA ?! » aboya-t-il en rampant à ses côtés. Soulagé à la vue de ses poumons qui gonflaient, il posa son front sur ses pectoraux.
Petit résumé:
Petite noyade sympathique en 11.
Bingo de Styvan : - Goûter des sucreries les yeux fermés - Aller tirer à la Tombolæ avec quelqu'un - Enlever les sous-vêtements d'une personne ayant participé au défilé
Post IX. 595 Mots
Razhul Khan ~ Réprouvé ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 23 ◈ YinYanisé(e) le : 22/04/2022
Razhul fixait les deux vieux – parce qu’à son âge une personne de vingt ans semblait en avoir quatre-vingt et que, de toute façon, les Réprouvés ne répondaient pas aux standards de vieillesse magiciens – sans savoir sur quel pied danser. Elle n’aimait pas trop que Dastan pût parler avec celui qui aidait les madames à faire pipi. Ça voulait dire qu’il parlait la langue des nuls, de ceux qui étaient au-delà de Lumnaar’Yuvon et qui n’étaient pas aimés des Zaahin. Cela dit, l’enfant demeurait curieuse de ce monde-là. Elle n’allait simplement pas le crier sur tous les toits puisque, la dernière fois qu’elle l’avait fait, elle s’était prise une raclée de laquelle elle se souviendrait toute sa vie. « Ah bon ? Lucius il était en train de la doigter alors ? » demanda la gamine, comme si elle parlait de planter des fraises. Les cultures étaient simplement différentes. Le sexe faisait partie de la vie et les tabous étaient inexistants. Comme il n’était pas considéré comme une perversion, les enfants n’étaient pas sauvegardés de la vision de deux corps nus se roulant frénétiquement dans un champ. La vie suivait son cours et personne n’en ressortait traumatisé.
La Réprouvée bouda un peu lorsque Dastan porta son attention de nouveau sur Lucius. Ce Lucius, elle allait lui péter les dents s’il continuait. En plus, le fait qu’elle ne comprît rien à ce qu’ils se disaient l’énervait. Quand elle serait grande, elle conquérait le monde et forcerait tous les individus à parler la même langue qu’elle ! « Si ! C’est lui ! Le monstre tout noir ! » s’exclama-t-elle, lorsque le rouquin daigna lui accorder un nouveau regard. Quand elle serait grande, en plus de conquérir le monde, elle ferait en sorte qu’il ne regardât qu’elle ! Et il ne serait pas le seul à la regarder ! Ils la regarderaient tous parce qu’elle aurait des gros muscles et une grosse hache !
Ses pensées de gloire et d’allégresse furent interrompues par l’arrivée d’une fille aux cheveux aussi roux que ceux de Dastan. Elle non plus ne parlait pas le Zul’Dov mais elle semblait connaître le Réprouvé. Razhul trouvait qu’il connaissait bien trop d’étrangers. Était-il un traître ? Était-ce pour ça qu’il disparaissait parfois ? Que disait-elle, cette madame avec ses oreilles bizarres ? « T’es qui ? » demanda-t-elle, dans sa langue natale, d’un air méfiant. Lorsque le Kendov do Silus lui tendit la sucette, elle l’inspecta minutieusement avant de juger qu’il n’y avait probablement aucun danger. Elle croqua dedans à son tour. C'était pas trop mal. C'était même bon...
Plus tard, après les deux bisous et sur le chemin, elle demanda à Dastan, en s’accrochant à lui : « Vous allez jouer à touche-pipi à trois ? La dernière fois, j’étais à la taverne, et ça a commencé comme ça. J’étais en train de piquer dans une choppe de bière et j’ai été mise dehors… Trop nul. » On ne conviait quand même pas les enfants aux orgies. « Tu crois que la dame elle a une maladie des oreilles ? »
480 mots
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2417 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
« Je m'appelle Astriid. » Répondit l'Ygdraë dans la même langue que la fillette. C'était sûrement la seule phrase qu'elle était assez confiante de faire sans faute. « Et toi ? Tu es la petite soeur de Dastan ? » Ajouta-t-elle dans un Zul'Dov plus approximatif cette fois.
« Non, pas encore ! Je viens avec vous chercher le mien ! » Ravie, elle joignit ses mains en les regardant chacun à tour de rôle, ses faux bois de Cerfeuil d'Od plantés dans ses cheveux s'agitant follement dans le mouvement. Ils vacillèrent un peu plus quand Dastan l'attrapa par la nuque pour l'embrasser et Astriid était encore occupée à piquer un fard en gloussant bêtement quand Lucius imita le roux, emprisonnant définitivement ses joues dans une vive teinte écarlate. L'étonnement se conjuguait à l'amusement et c'est ce dernier qui l'emporta. Elle voulut imiter le Magicien en se plaçant de l'autre côté de Dastan mais la différence de taille la força à une alternative qui fut de se percher à son épaule. « Tu as le don pour te retrouver dans des situations où tu dois masser d'autres personnes. Comme c'est moi qui en ai bénéficié l'autre fois, tu n'as qu'à masser Lucius. Ce sera l'occasion pour nous parler de tes fameux autres coups. Si tu es aussi doué que tu le dis, il faudra en faire profiter les copains. » Enhardie par la drogue, elle fit claquer sa main sur le postérieur du vantard. « Si tu as menti, on te punieras encore plus fort. J'ai souvenir que tu supportes mal les chatouilles. » Elle fit mine de prendre un air menaçant qui n'aurait pas convaincu le roi des crédules.
Ils prirent tous ensemble la direction du stand à bingos quand une question adressée par l'enfant fit dresser l'oreille d'Astriid. En souriant, elle rétorqua dans sa langue. « C'est à force de me faire tirer les oreilles parce que j'étais trop vilaine étant petite. »
Peu après, la sylvestre parcourut sa propre grille. « Tiens, moi aussi je dois faire un massage, mais dans les thermes ! » Elle se tourna vers Lucius. « D'accord ! Ça va être amusant, j'en ai de plusieurs sortes, on te fera deviner le goût ! » Son regard se posa sur Dastan et elle prit un air chafouin alors qu'une idée la frappait. Mais plus tard.
En arrivant près de la scène, la copie presque parfaite de Lucius, encadré par deux femmes d'un âge avancé, happa l'intérêt d'Astriid. « Tiens, il est là aussi lui ! On se retrouve tous ensemble comme dans l'étrange pièce, sauf qu'on n'est pas tout nus. Pas encore ! Allons le chercher ! » La rouquine s'éloigna et en quelques bonds, fut auprès du brun qu'elle toucha sur l'épaule. « Salut ! » Elle eut le temps de constater le même air vague et bienheureux dans ses yeux avant de poser ses mains de chaque côté de son visage pour le forcer à se pencher. Elle se dressa sur ses pointes de pied pour le rencontrer à mi-chemin et plaquer ses lèvres sur les siennes. Elle le relâcha et pouffa. « Et voilà ! Jamais deux sans trois ! Tu vas faire le défilé ? »
Message V | 544 mots
Astriid est avec Dastan, Lucius et Rahzul au défilé. Si j'ai bien compris, Erasme a été kidnappé pour participer au défilé donc je me suis permise de dire qu'il y était quand ils arrivent, si ça ne va pas, je modifierai mon post o/
Son bingo : 9° - Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude - Participer au concours de boisson - Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance
Andrea ~ Orine ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 208 ◈ YinYanisé(e) le : 31/10/2020◈ Activité : Andrea : Harpe & Tatouages | Natsu : Danse des épées
Le froid m'avait privé de toute sensation et je flottais au creux de mon corps en fantôme, recroquevillé pour me protéger de toute menace extérieure. Peu à peu, mes sens se rappelèrent à moi, d'abord sous la forme d'un cri puis d'un contact contre mon torse. Mes orteils remuèrent et je sentis le sol frotter contre mon dos. « Tout va bien. » Dis-je d'une voix si faible que je m'entendis à peine moi-même. Je posai une main sur la nuque de Styvan pour le rassurer. « J'ai un peu froid. » Articulai-je. Et si j'en croyais les lèvres bleues du blond, je n'étais pas le seul. Je me redressai lentement. « C'était idiot de faire ce plongeon. Nous aurions dû laisser tomber. » Je n'y croyais pas moi-même. Mon obstination à faire ce qu'il m'était demandé était mon plus grand défaut selon Natsumura. J'en avais fais les frais, et mon ami aussi. « Tu vas bien ? Allons nous rhabiller et nous réchauffer ailleurs, d'accord ? » J'avais assez vu d'eau pour une année entière. Comme pour appuyer la stupidité de mon entêtement, un Déchu arriva sur ces entrefaites avec deux serviettes moelleuses chauffées par la magie. Je pris d'abord soin de Styvan en lui frottant les bras à travers la serviette avant de m'enrouler dans la mienne. La chaleur dispensée par le tissu réveilla tous mes muscles qui furent agités de frissons intempestifs. Le Déchu fronça les sourcils. « Pourquoi avoir sauté si vous ne saviez pas nager. » Piteusement, je baissai les yeux sans répondre autre chose qu'une excuse marmonnée, ce qui parut alimenter l'agacement de l'Ailé. « Ça ne va pas du tout. Vous êtes ici pour vous amuser ! Tenez, j'ai de quoi vous réchauffer et faire en sorte que vous appréciez le reste de la journée. » Je levai les yeux à temps pour voir une pointe métallique fuser dans ma direction, mais trop tard pour l'éviter. Quelques secondes plus tard, une béatitude sans nom fit étinceler l'azur dans mes prunelles. Enjoué, je pris la main de Styvan et le relevai. Sans raison autre que l'envie, je l'attirai à moi pour l'enlacer. Contre son oreille, je chuchotai : « Merci d'être aussi gentil. Je t'aime beaucoup, j'espère que nous resterons amis toute notre vie. » Je le relâchai et me réappropriai sa main. « Allons nous rhabiller ! Tu voulais aller au défilé non ? Dorénavant, ne faisons que ce que toi tu veux parce que je crois que toutes mes idées sont trop mauvaises pour être suivies. »
Message IX | 438 mots
Il est avec Styvan. Ils sont en (11) et Andrea vient d'être piqué 8D.
Notes:
Andrea est l'égérie de Mancinia et il porte plusieurs de ses créations dont des boucles d'oreille, des bagues, des bracelets, un collier. Parce que ce serait dommage de dissimuler ces jolis bijoux, et qu'il faut bien jouer le jeu de la partie indécente, il est moins couvert que sur l'avatar et porte plutôt un kimono blanc assez échancré et fendu des deux côtés jusqu'au haut de la cuisse. Il a un autre kimono prévu pour la partie chaste, bien entendu. 8D
Il a tiré le bingo n°3 : - Faire un dessin sensuel d'une personne présente - Faire le plongeon de la glaciation - Embrasser dans le cou une personne qui s'est baignée dans les sources d'eau chaude
Happy St Valentin :
Merci Jil :
Kaahl Paiberym ~ Sorcier ~ Niveau VI ~ ◈ Parchemins usagés : 4101 ◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015◈ Activité : Professeur
« Oh c’est elle ta petite amie ? Elle est mignonne ! » « Elle a de bonnes joues. » « … » « Tu ne lui réponds pas, mon poussin ? » me demanda Marise. Mon mutisme retentit. « Oh je vois. Même avec toi, il est timide. » déclara-t-elle en s’adressant à Astriid, une étincelle d’espièglerie dans les yeux. « Les timides, ce sont les plus passionnés. Ils ne payent pas de mine mais une fois au… » « Voyons Ginette ! » Je passai ma langue sur mes lèvres, comme pour effacer la trace des siennes. « Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » finis-je par la questionner, après avoir noté la présence de Dastan et Lucius. « Je ne veux pas que tu m'embrasses. » Je me souvenais d’elle, de mon envie de la séduire et de lui faire du mal. Tout ceci me semblait lointain. Je détournai les yeux. « Qu’avons-nous là ? Une dispute de couple ? » « Tu es jaloux à cause de ses petits camarades ? C’est vrai qu’ils sont… » Je fixai Lucius, en me demandant s’il serait un jour Prince. Il était fils de Duc, à présent. Est-ce que son père deviendrait Empereur Blanc ? Serions-nous deux Princes de peuples opposés lorsqu’Elias monterait de nouveau sur le trône des Sorciers ? « Ce n’est pas ma petite amie. » finis-je par faire remarquer, dans un soupir presque désespéré. Sans la seringue, je l’aurais tuée. « Ce n’est pas grave, sucre d'orge. Il vaut mieux s’amuser à ton âge ! » « Je n’aime pas trop m’amuser… » articulai-je, dans un souffle, en laissant mon regard dériver sur le Réprouvé. Mon rythme cardiaque s’accéléra doucement et j’eus l’impression d’être tout de suite plus heureux. Cependant, alors que le bleu de mes yeux avait dérivé sur l’enfant qui se trouvait avec le groupe, les paroles de l’Ygdraë me revinrent. Jamais deux sans trois… Jamais deux sans trois. Ma bouche s’entrouvrit avant de se fermer de façon résolue. Je me dégageai de mes accompagnatrices et me plantai devant le rouquin. « Tu l’as embrassée ? » le questionnai-je, sans saluer l’abruti qui se tenait à côté de lui. Lucius ne le méritait pas. Il ne méritait rien. Il était aussi laid qu’inintéressant, même si, curieusement, il me paraissait actuellement plus supportable que durant nos rencontres précédentes. Je dirigeai de nouveau mon regard vers un point éloigné du Réprouvé, boudeur. Je n’aimais pas ça. Je voulais partir. Dans mon dos, Ginette donna un petit coup d’épaule à Marise. « Tu crois que… ? » « Oh, il avait peut-être tiré la bonne sucrerie alors… » Elles rirent, comme si partager un secret les ravissait, avant que Marise ne se tournât vers Astriid. « Nous nous dirigions en effet vers le défilé, ma petite chérie. » « Tu vas participer ? Ces choses-là ne sont plus de notre âge mais si nous avions eu le tien, nous y serions allées sans hésiter ! » « Et puis, si voir des jeunes hommes torse nu est toujours plaisant, c’est bien mieux d’être au milieu d’eux, n’est-ce pas ? » Elles rirent encore.
522 mots 4° - Lécher une personne - Participer au défilé en sous-vêtements - Séduire un rôle (Père-Noël, Mère-Noël, Piäh, Cerfeuil d'Od)
Styvan Khanis ~ Vampire ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 148 ◈ YinYanisé(e) le : 16/01/2022
Ven 23 Déc 2022, 20:32
Plus à l'aise comme ça !
Le vampire balaya d’un revers de la main les gouttelettes qui se baladaient sur le torse de son ami. Soulagé qu’il allât bien malgré le temps passé en apnée, le garçon se releva et hocha la tête face à sa proposition d’aller se rhabiller. Il remercia le déchu puis s’emmitoufla dans la serviette chauffée par un sortilège. Alors qu’il s’apprêtait à vérifier une dernière fois l’état physique de son ami, il se rendit compte que le déchu venu les sauver était en train lui passer un savon. Il sentit une boule pesante appuyer contre les parois de son intestin. Il était conscient que c’était sa faute. Andrea lui avait parlé de son incapacité à nager et il comptait sur lui pour l’aider à remonter une fois son défi réalisé. Cependant, le blondinet, trahit par ses maigres muscles, n’avait pas réussi. Et alors qu’il commençait à bouillonner de l’intérieur, le déchu vint lui mettre le coup de grâce en droguant Andrea. À peine esclave des effets du stupéfiant, son copain l’enlaça et ses mots vinrent faire l’effet d’une pommade sur son petit cœur. Il sentit ses yeux s’humidifier et sa gorge se nouer. C’était bien la première fois de sa vie qu’une personne se montrait aussi aimante. L’adolescent était le plus heureux du monde. « Je l’espère aussi ! » dit-il en le serrant de toutes ses forces. Il empoigna sa main et l’emmena dans les vestiaires.
Lorsqu’il ouvrit le coffre, il constata la disparition inattendue de ses fringues. Il se retourna cul nul en direction de son ami. « Alors. Tu ne vas pas me croire, mais on m’a piqué mes vêtements. Il ne me reste plus que ça. » dit-il en montrant la serviette du doigt. Il l’entoura autour de sa taille et soupira. « On dirait bien que je vais devoir me pavaner comme ça ! Je suppose que ça ne te gêne pas vu que tu m’as dessiné nu à deux reprises petit coquin. » Il fit un clin d’œil en direction d’Andrea. Le garçon attrapa le bras de l’Orine et sans une once de gêne, il sortit des sources chaudes. « Allons au défilé. J’espère pouvoir voler plus qu’un sous-vêtement du coup ! » surenchérit-il en attrapant énergiquement son ami par la taille. Le nœud, qu’il avait pourtant mis un bon moment à serrer, lâcha à cause des mouvements amples qu’il effectuait et sa seule couche de protection glissa jusqu’au sol. « Au point ou j’en suis… Bon allez ! Direction le défilé ! » cria-t-il en abandonnant la serviette derrière lui.
Petit résumé:
Il est avec Andrea et se dirige cul nu vers le 13.
Bingo de Styvan : - Goûter des sucreries les yeux fermés - Aller tirer à la Tombolæ avec quelqu'un - Enlever les sous-vêtements d'une personne ayant participé au défilé
Post X. 453 Mots
Seiji Nao ~ Orine ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 132 ◈ YinYanisé(e) le : 03/10/2022◈ Âme(s) Soeur(s) : La poupée de Maman
D’une patience d’or, Isaris vient compléter les éclaircissements de Rosée du Matin. Devant leur gentillesse, le visage de l’Orine s’illumine.
« Oh, oui, c’est ça ! Heureusement que vous êtes là, je m’emmêlais les pinceaux, tout seul. »
Se frottant le menton du bout des doigts, il s’adresse ensuite à la Piäh, tout sourire.
« Ce n’est pas une obligation, mais c’est plus amusant de les manger comme ça que de seulement piocher dans le paquet. »
Ce dernier trouve place au centre du comptoir, à distance raisonnable _ et relativement identique _, des participants. Les iris bleutés de l’adolescent se vrillent avec sérieux dans les yeux lavande du maître du jeu.
« Je compte sur votre amour des compétitions sportives. Soyez intransigeant. »
S’éloignant un instant, l’Hanatsu explique les règles aux bambins. Plus intéressés par la fourrure des toutous que par la perspective de courir après des douceurs, certains boudent leur plaisir. Quelques-uns ne l’écoutent pas du tout, enfouis sous des couettes où ils se poursuivent joyeusement. Avec précaution, il dispose les bonbons à portée de leurs petits bras potelés de jeunesse. Pour lancer les hostilités, il en jette une poignée dans les airs. Les enfants s’éparpillent comme une nuée de volailles, bouches grandes ouvertes et gosiers rieurs.
Vient l’heure de l’affrontement. Les trois compétiteurs attendent patiemment le signal de l’arbitre. Lorsque celui-ci annonce le début des hostilités, Seiji papillonne, distrait par un parfum de guimauve. En retard sur ses opposants, il compense sa bourde par un enthousiasme excessif : le premier bonbon file vers le plafond, rebondit sur une planche, et disparaît plus loin. À grands renforts de cabrioles cotonneuses, Nuaz prend la tête. L’Orine ne se laisse pas impressionner par sa démonstration d’habileté : n’est-il pas, après tout, celui qui a le plus d’expérience en la matière ?
Pensivement, il examine les poutres au-dessus de lui, essayant de déterminer l’élan que sa main doit imprimer au bonbon. Peine perdue, hélas. L’Aether des sucreries ne semble pas décidé à lui donner sa bénédiction. Le suivant ne s’élève que de quelques centimètres, avant de lui rebondir sur la joue. Fort heureusement, les organisateurs des réjouissances savent que le diable se cache dans les détails.
« Oh, regardez ! C’est merveilleux ! »
Au moment de s’écraser sur le sol, il s’évanouit en une flaque de paillettes. Autour de Seiji, les carreaux ne tardent pas à se couvrir de poudre rouge et verte. Ses précédentes parties ne lui sont d’aucun secours ; les jambes encombrées de maladresse, il se dirige la plupart du temps dans la mauvaise direction. Loin de son habituelle morosité, l’adolescent rit de bon cœur de ses échecs. Ses réussites lui arrachent des exclamations joyeuses. Quelques instants s’écoulent ainsi, avant que sa main ne trouve le paquet dépossédé de ses habitants.
« Eh bien, voilà ! On dirait que nous en avons terminé. Votre verdict, monsieur l’arbitre ? »
Seiji attrape la main de Rosée du Matin, et la serre chaleureusement pour saluer sa participation. Il adresse ensuite un sourire ravi au petit nuage, qui, dans une forme olympique, tournoie autour d’eux. Les joues rougies par l’effort _ crapahuter la langue en avant demande plus d’efforts qu’il n’y paraît_, il s’incline malicieusement devant Isaris, dans l’attente de la sentence.
◆ 539 mots | Post IV
Seiji se lance dans le concours de jeté de bonbons avec Rosée du Matin et Nuaz, sous l'oeil attentif d'Isaris. Sa performance est plus que médiocre (qui l'aurait cru ?).
Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4787 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Dans un mélange d'incompréhension et de curiosité, Oriane regardait Jun s'enfoncer dans l'eau pour disparaître sous la surface. Ce fut l'explication d'Alaster qui l'interpella plus encore que la réaction du brun. « Un chagrin d'amour ? Tiens donc. ». En voilà une bonne. Son regard, qui s'était porté sur le Paresseux, se plongea sur l'onde maintenant calme après les remous qu'avait provoqués la plongée du Magicien. « Il va falloir lui expliquer que quand on dit se noyer dans le chagrin, c'est qu'une expression. » s'amusa-t-elle. En vérité, elle ne s'était jamais imaginé que Jun ait ce genre de réaction. « A-t-on idée de qui est cette briseuse de cœur ? ». Il n'avait jamais donné cette impression les quelques fois où elle l'avait vue. Elle l'aurait bien interrogé à ce propos sinon. Aujourd'hui elle devait donc se contenter d'hypothèses pour l'instant, quoi qu'aucune d'elles n'inclue là véritable concernée. « Que quelqu'un aille remettre celle-ci a sa place. On ne blesse pas le jour de la bienveillance. ». C'était à moitié dans le rire et à moitié dans la sincérité que la Déchue prononça ces mots. Il était des fois où il valait mieux faire tête basse, particulièrement lors d'une festivité liée à la divinité. En théorie, l'incarnation de la bienveillance ne devrait pas piquer un fart. Mais là était le problème : ils n'étaient pas en théorie. La vie serait bien plus simple sinon. « Puisqu'il n'est plus là, c'est à vous que je vais m'adresser pour mon gage. ». Même si ce n'était pas au même qu'elle songeait. Il manquait à Jun un bonnet rouge ou deux cornes à clochettes. Alors elle prit appui sur ses bras pour se rapprocher d'Alaster. Tant pis pour Jun. Pour une fois ce n'est pas sur lui qu'elle porterait son attention. Pas de suite tout du moins. Elle demeurait animatrice après tout. Elle le détailla un instant. Il était grand, lui aussi. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire. « C'est bien dommage que votre péché soit celui de Paresse. ». Plus. Il était bien battit, ce qui pouvait d'ailleurs se montrer être curieux pour un homme si peu enclin aux activités sportives. Elle se rapprocha un peu plus pour se glisser à nouveau dans l'eau. « J'espère que vous avez une idée du potentiel que vous avez. » sourit-elle en glissant son bras sous celui du brun, comme elle leva le visage vers celui du Déchu. Elle se rapprocha un peu plus, de sorte à se trouver face à lui, ne laissant qu'un ultime millimètre entre leurs deux corps. De sa main de libre, elle remonta le torse d'Alaster pour la loger dans sa nuque.
Post X | Mots 426 | *profite que tout le monde se prépare ou fasse les courses de dernière minute pour RP*- Oriane est toujours aux bains chauds. Elle fait un câlin à Alaster puisque Jun veut pas /sbam
post-it tombolæ n°4:
- Lécher une personne - Participer au défilé en sous-vêtements - Séduire un rôle (Père-Noël, Mère-Noël, Piäh, Cerfeuil d'Od)
Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4787 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
À peine eus-je le temps d'avaler, que je me trouvais à devoir quitter de force mon assise, tiré de force par Kitoe. En position d'oratrice, je commençai à douter de l'idée d'avoir voulu commencer si rapidement avec l'alcool. Maintenant que j'y pensais, je n'étais plus si certaine d'avoir déjà vu mon amie boire ce genre d'alcool. Puisse-t-il être noyé sous les jus fruits, il demeurait présent. « Mais ! ». J'avais tenté de m'opposer à son annonce. Ce n'était pas ce que nous avions convenu. Mais je compris rapidement que toute opposition serait inutile. C'était trop tard pour ça. Qui plus est, il était bien hors de question que je refuse un défi de ce genre. Le Fessetival n'était pas encore fini, et rien n'était dit qu'à la moindre occasion je monte les enchères. Je détaillai les quelques personnes ayant réagi, me décidant sur le morceau qui allait être croqué. L'un des volontaires n'avait cependant plus grand-chose pouvait être mangé, ne me laissant qu'un choix limité et bien plus approprié aux Luxurieux. « Ça se paiera. » lui soufflai-je dans un air de défi avant escalader un siège à mon tour, profitant de mes centimètres en plus pour lui voler la vedette. « Plus clairement, la chose se déroulera ainsi : ceux qui veulent participer viennent me voir. Le morceau de vêtements mangés sera, hum, comme une preuve d'inscription pour participer ; pour la partie, il ne faut garder qu'un seul vêtement, celui qu'il souhaite — ce qui permettra également d'éviter qu'on ne finisse à quinze en milieu de partie — ; à chaque fois que quelqu'un me fera tomber, je mangerai un morceau de ce vêtement ; et à chaque fois que quelqu'un fait tomber mon amie... ». Je marquai une légère pause, posant une rapide oeillade sur elle. « Tout le monde pourra manger un peu du sien. ». Avec cinq personnes, six moi comprise, elle avait un peu de marge avant de se retrouver à nu. Alors, et avant qu'elle-même ne proteste ou n'ajoute encore une règle, je sautai de mon estrade improvisée, tirant Kitoe à ma suite pour l'enlacer doucement et croquer un morceau de son col blanc. De la meringue. « Je te laisse délimiter la piste de jeu, le temps que je m'occupe de ces messieurs dames. » lui fis-je dans un sourire, amusée. Le premier à se montrer fut le moins habillé. « Je crois que vous ce n'est pas la peine. Il n'y aura plus rien de sucré à grignoter pendant la partie sinon. » ris-je avant de lui faire signe de circuler en le voyant prêt à répliquer. Je savais ce qu'il allait dire. Je laissais cette partie à Oriane cependant. À l'un je volais un morceau sur la hanche. À l'autre dans la nuque ou encore au niveau de la poitrine. Tout dépendait de ce qu'il restait ou ce que l'on m'offrait. Je ne pus ainsi me défaire moi-même de ma tenue qu'à l'instant où le jeu était prêt, ne gardant sur moi que mon sous-vêtement. Ils furent d'ailleurs majoritaires à faire ce choix. Le tout correctement plié, j'installai ce que j'avais retiré à l'abri, afin d'être certaine de les retrouver à la fin de la partie. « À toi l'honneur, c'est toi qui as proposé. » souris-je à nouveau à Kitoe.
Post XI | Mots 531 | Kyra est avec Kitoe au bar à pole dance
post-it tombolæ n°9:
- Faire un massage du dos à quelqu'un dans la source d'eau chaude - Participer au concours de boisson - Manger les vêtements de quelqu'un dans le bar à Pole dance
Perséphone acquiesca en silence. Une fois. Deux fois. La drogue la rendait conciliante. Faust aurait pu l'accabler d'insultes, pas une n'aurait eu le pouvoir de percer à travers sa brume factice de bonheur. « Ce n'est pas très grave, j'ai connu pire ! » Déclara-t-elle sur un ton enjoué. « En plus, la neige me fait beaucoup de bien, je ne sens plus rien. C'est très intéressant comme matière. On peut jouer avec, soigner des brûlures... » Elle s'interrompit, réfléchissant en posant un doigt sur ses lèvres. « Je me demande ce qu'on peut faire d'autre avec. La manger ? J'avais goûté ce matin, tu te souviens ? Ce n'était pas très bon, mais c'est peut-être nourrissant ? Mais je crois que je préfère quand même goûter notre gâteau. Après tout, qui sait quels animaux ont fait leurs besoins sur cette neige. C'est toi qui m'as appris ça ! » Un sourire s'épanouit sur son visage comme un soleil. « J'aime bien être avec toi. J'apprends beaucoup de choses. J'aimerai bien rester avec toi, même après, quand on rentrera à Basphel, tu es d'accord ? » 
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Heureusement qu’il ne pouvait pas se voir dans quelconque reflet. Sa vaine tentative de séduction était surement l’une des pires qui devaient exister et cela devait être comique d’un point de vue externe. Le vampire n’avait jamais fait ça et nul doute que ça se voyait sur ses petites joues teintées de rose. Plus le croquis avançait et plus le blondinet peinait à cacher une grimace de gêne. Pour cause, une satanée crampe au postérieur le suppliait de changer de position afin d’étirer son gluteus maximus. Mais, il ne voulait pas abandonner alors qu’ils étaient en train de s’amuser comme des petits fous. À voir le regard concentré de son ami, il était hors de question qu’il déçût Andrea. Cela lui tenait trop à cœur pour qu’il pût gâcher son travail. Donc, il prit son mal en patience et ce ne fut que lorsque ce dernier eut terminé son premier dessin qu’il put enfin s’en débarrasser en changeant de position. Les couilles à l’air, il découvrit un plaisir immense à être la muse d’un artiste. Son index et son majeur se glissèrent délicatement entre ses dents. La pointe de sa canine appuyait contre l’ongle de son deuxième doigt comme s’il désirait qu’il ne tombât pas. La condensation de sa respiration couvrait partiellement le bout de son nez et son souffle devint de plus en plus irrégulier. Ce petit jeu commençait à faire son effet, son baiser dans le cou semblable à la morsure d’un de ses semblables commençait à faire effet également. Il avait envie de sucer. Du sang. 
L'embarras réchauffa l'extrémité de mes oreilles et j'allais marmonner des remerciements quand il me débarrassa de mon matériel pour me tirer brusquement en avant. « N - Non ! » Ma protestation mourut, noyée dans l'eau qui pénétra ma bouche et je crachotai en revenant à la surface. J'écartai les mèches collées sur mes yeux et bredouillai : « Désolé, et merci d'avoir été aussi patient. » Tel un singe affectueux, il s'était accroché à moi et je n'arrivais pas à réellement lui en vouloir de m'avoir entraîné dans le bassin. « Dis-moi si je peux faire quelque chose en échange. » Il avait fini par se détacher de moi pour aller s'asseoir sur le rebord. « Tu trembles. » Constatai-je subitement avec inquiétude. M'avançant jusqu'au bord, je m'assis auprès du blond et collais mon front au sien. Les yeux clos, j'attendis et exhalai un petit soupir de soulagement. « Tu n'es pas chaud. Je me serai senti coupable si tu avais attrapé froid à cause de moi. » Rassuré, je me levai et lui tendis une main pour qu'il fasse de même. Quand je pris le chemin jusqu'au plongeoir, je ne l'avais pas lâché. 
« Je m'appelle Astriid. » Répondit l'Ygdraë dans la même langue que la fillette. C'était sûrement la seule phrase qu'elle était assez confiante de faire sans faute. « Et toi ? Tu es la petite soeur de Dastan ? » Ajouta-t-elle dans un Zul'Dov plus approximatif cette fois.
« Oh c’est elle ta petite amie ? Elle est mignonne ! » « Elle a de bonnes joues. » « … » « Tu ne lui réponds pas, mon poussin ? » me demanda Marise. Mon mutisme retentit. « Oh je vois. Même avec toi, il est timide. » déclara-t-elle en s’adressant à Astriid, une étincelle d’espièglerie dans les yeux. « Les timides, ce sont les plus passionnés. Ils ne payent pas de mine mais une fois au… » « Voyons Ginette ! » Je passai ma langue sur mes lèvres, comme pour effacer la trace des siennes. « Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » finis-je par la questionner, après avoir noté la présence de Dastan et Lucius. « Je ne veux pas que tu m'embrasses. » Je me souvenais d’elle, de mon envie de la séduire et de lui faire du mal. Tout ceci me semblait lointain. Je détournai les yeux. « Qu’avons-nous là ? Une dispute de couple ? » « Tu es jaloux à cause de ses petits camarades ? C’est vrai qu’ils sont… » Je fixai Lucius, en me demandant s’il serait un jour Prince. Il était fils de Duc, à présent. Est-ce que son père deviendrait Empereur Blanc ? Serions-nous deux Princes de peuples opposés lorsqu’Elias monterait de nouveau sur le trône des Sorciers ? « Ce n’est pas ma petite amie. » finis-je par faire remarquer, dans un soupir presque désespéré. Sans la seringue, je l’aurais tuée. « Ce n’est pas grave, sucre d'orge. Il vaut mieux s’amuser à ton âge ! » « Je n’aime pas trop m’amuser… » articulai-je, dans un souffle, en laissant mon regard dériver sur le Réprouvé. Mon rythme cardiaque s’accéléra doucement et j’eus l’impression d’être tout de suite plus heureux. Cependant, alors que le bleu de mes yeux avait dérivé sur l’enfant qui se trouvait avec le groupe, les paroles de l’Ygdraë me revinrent. Jamais deux sans trois… Jamais deux sans trois. Ma bouche s’entrouvrit avant de se fermer de façon résolue. Je me dégageai de mes accompagnatrices et me plantai devant le rouquin. « Tu l’as embrassée ? » le questionnai-je, sans saluer l’abruti qui se tenait à côté de lui. Lucius ne le méritait pas. Il ne méritait rien. Il était aussi laid qu’inintéressant, même si, curieusement, il me paraissait actuellement plus supportable que durant nos rencontres précédentes. Je dirigeai de nouveau mon regard vers un point éloigné du Réprouvé, boudeur. Je n’aimais pas ça. Je voulais partir. Dans mon dos, Ginette donna un petit coup d’épaule à Marise. « Tu crois que… ? » « Oh, il avait peut-être tiré la bonne sucrerie alors… » Elles rirent, comme si partager un secret les ravissait, avant que Marise ne se tournât vers Astriid. « Nous nous dirigions en effet vers le défilé, ma petite chérie. » « Tu vas participer ? Ces choses-là ne sont plus de notre âge mais si nous avions eu le tien, nous y serions allées sans hésiter ! » « Et puis, si voir des jeunes hommes torse nu est toujours plaisant, c’est bien mieux d’être au milieu d’eux, n’est-ce pas ? » Elles rirent encore. 
Le vampire balaya d’un revers de la main les gouttelettes qui se baladaient sur le torse de son ami. Soulagé qu’il allât bien malgré le temps passé en apnée, le garçon se releva et hocha la tête face à sa proposition d’aller se rhabiller. Il remercia le déchu puis s’emmitoufla dans la serviette chauffée par un sortilège. Alors qu’il s’apprêtait à vérifier une dernière fois l’état physique de son ami, il se rendit compte que le déchu venu les sauver était en train lui passer un savon. Il sentit une boule pesante appuyer contre les parois de son intestin. Il était conscient que c’était sa faute. Andrea lui avait parlé de son incapacité à nager et il comptait sur lui pour l’aider à remonter une fois son défi réalisé. Cependant, le blondinet, trahit par ses maigres muscles, n’avait pas réussi. Et alors qu’il commençait à bouillonner de l’intérieur, le déchu vint lui mettre le coup de grâce en droguant Andrea. À peine esclave des effets du stupéfiant, son copain l’enlaça et ses mots vinrent faire l’effet d’une pommade sur son petit cœur. Il sentit ses yeux s’humidifier et sa gorge se nouer. C’était bien la première fois de sa vie qu’une personne se montrait aussi aimante. L’adolescent était le plus heureux du monde. « Je l’espère aussi ! » dit-il en le serrant de toutes ses forces. Il empoigna sa main et l’emmena dans les vestiaires.
gotheim pour 
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