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 [Rp dirigé] - Les Portes II

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Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 749
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Jeu 21 Mai 2020 - 20:20

Je ne vais pas attendre jusqu'aux Calendes Grecques que tu te décides !

Hadès s'était attendu à une poignée de main et à un petit sourire provoquant de sa part, comme celui qu'il pouvait lire dans certains ouvrages, où l'adversaire était convaincu de l'emporter, seulement, Elsa était loin d'être convaincue quant à la réussite de ce pari. Le Dieu de la Mort retombait sur son sombre siège, assez dépité de la situation. Avait-elle peur de perdre ? Cette idée le ravissait, mais en même temps, provoquait en lui une certaine déception. Est-ce que celle qu'il reconnaissait comme son adversaire était si faible que ça ? Que craignait-elle ? Elle avait des pouvoirs et pas n'importe lesquels, non. Sans doute que de nombreux se seraient mis à ses genoux pour l'ériger en Divinité des Glaces, à défaut de celle du Chant. Car après tout, elle avait de quoi pétrifié sur place toute une armée si elle le désirait. Comme lui aurait pu, tout simplement, allumer le feu. Renvoyer ces idiots chez eux avec, littéralement, le feu au cul. Son invitée, cependant, se moquait de ses vives protestations, arguant un besoin de réfléchir. Sa réactivité sur les choses du Monde n'était pas très adaptée, c'était maintenant qu'ils devaient agir. Il avait bien du mal de cacher la myriade de sentiments qui lui traversait les yeux, y compris la frustration quant à ce dialogue de sourds.

Maîîîîître.

Hadès levait les yeux vers le ciel, il allait vivement protester à ces intrusions intempestives à base de pièces d'armures claquantes, mais son Soldat était venu en compagnie d'un être fait de chair et de sang, ce qui le surprit d'autant plus. Un homme portant une armure et une épée, mais n'ayant aucune intention hostile. Un messager, venu d'il ne savait où, évidemment. Il faudrait être ivre, ou fou, pour venir réclamer un combat contre lui. Ironique, probablement, quand une de ses adversaires était à l'autre bout de sa table. Elsa avait au moins le mérite d'être mignonne et d'éviter le corps à corps, bien que cela n'aurait certainement pas déranger quelques personnes. Quant à Hercules, c'était un petit con ... La prochaine fois que ce moucheron croiserait sa route, c'est à lui qu'il mettrait le feu !

Un invité pour vous !

La voix venue d'outre-tombe le ramenait à la réalité. Ces serviteurs étaient vraiment des abrutis. Bien plus souvent que parfois, hélas. Voilà. Il avait décidé d'inviter Elsa et c'était Festivités en Folies qui semblait s'être amusée à envoyer des invitations à tous pour venir dîner chez lui. sa main vint heurter son visage, signe d'une exaspération évidente. Cet ... être s'inclinait en lui priant de s'excuser de cet interruption. Est-ce que cet homme avait une voix féminine ou son ouïe le trompait ? Sans doute paraissait-il bien sévère avec son brusque froncement de sourcils, pourtant, c'était ce détail qui l'intriguait plus que tout. Son invitée s'était redressée pour l'écouter, sans doute voulait-elle s'assurer qu'elle n'était pas tombée dans un piège.

Parle, lui dit-il alors.

Ce devait être assez important pour qu'on vienne le quérir directement chez lui. Personne n'avait osé, à vrai dire. Jamais. On le craignait. Et cette solitude lui convenait relativement bien, ce petit sentiment de puissance sur les environs tout autant. En écoutant son récit, le Dieu arquait un sourcil, puis relâchait un soupir, avant de tapoter ses doigts sur la table. C'en était presque bouleversant. Il espérait que les moeurs de son pays changerait, car c'était idiot de déconsidérer les femmes. Il n'y avait que les hommes pour être comme les autres. Hadès se redressait, tout en se rapprochant de la jeune femme.

Si tu ne sais pas comment tu ne nommes entre Ping et Mulan, tu seras Muling, pour moi.

Cela l'amusait un peu de tourmenter ce petit être. Et à nouveau, Muling s'inclinait devant lui. Elle était très sérieuse, investie quant à sa mission et elle avait eu l'audace de venir à sa rencontre pour voir son voeu exhaussé.

Nous sommes au courant de ce qu'il se passe à Hou-Hou et ...

Hadès passait son bras derrière le dos d'Elsa, pour venir mettre sa main sur son épaule et l'attirer un peu vers lui.

Elsa et moi avions prévus de venir vous aider ... Pas vrai ?

Son visage était à quelques centimètres de la Reine des Neiges, moqueur. Ce n'était pas très gentil de lui forcer la main, mais au moins, cela arrangeait un peu ses affaires.

Soyez sans crainte ! dit-il en balayant la salle de son autre bras. Cet Angelou et son armée repartiront prochainement.

Et ainsi, il deviendrait l'unique habitant de Pétaouchnock. Oui, ce plan était parfait. Rien ne se mettrait en travers de sa route !

Post V - 790 mots

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◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Jeu 21 Mai 2020 - 21:03


[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 10 86122410

Les Portes II

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Je me suis assise en plein milieu d'un lieue bien étrange qu'ils appelaient une chambre. Je dois bien avouer que c'est assez étrange. Je préfère de loin la terre natale, mon royaume que je chérie tant. Il est tout simple avec ses nombreux villages bien organisés avec des tipis en guise de maisons. Tout y est harmonieux, au milieu de la nature. Nous défendons la nature, nous sommes le peuple de la terre très attaché à nos racines et nos traditions. Moi, plus que tous les autres, j'ai la nature dans le sang, elle m'appelle. Tout comme cette liberté que je ne pourrais troquer contre rien au monde, même pas l'amour d'un homme. D'ailleurs pourquoi a-ton besoin de se marier, de fonder une famille ? C'est tout bonnement illusoire, cela ne reflète en rien ce que je suis. Moi, je suis la nature, je suis la liberté incarnée. Je ne peux pas rester enfermée ici. Ces murs de pierre m'empêche d'être moi même, je ne peux pas respirer ici. J'étouffe, je ne suis pas à l'aise, je ne suis pas … moi.

Je décidais de me lever, d'observer un peu plus cette étrange pièce lugubre, sans âme. Je me dirigeais vers le lit, je saisissais un des grands tissus qui le recouvrait. Je m'amusais un peu avec, à l'enrouler autour de moi, essayant de faire une sorte de robe avec, mais sans grand succès. Ce tissu est bien étrange, tellement que je n'ai pas pu résister à l'analyser sous toutes ses coutures si je puis dire. Je commençais par le rouler en boule, le tourner dans tout les sens avant de l'étirer. Cette dernière action était de loin la plus drôle des expériences avec ce tissu. Il se déchira en deux dans un bruit très … agréable ? Je continuais de déchirer en mille morceaux le tissu sans aucune retenue. Je laissais vite en plan mon petit champ de lambeau de tissu pour me diriger vers une petite table avec quelques objets qui attirent ma curiosité. Je pris dans ma main l'un d'eux, c'était tout brillant, tout gris et je pouvais me voir dedans. C'était une tige avec une sorte d'ovale incurvé. Je regardais à l'intérieur et je me vis à l'envers … c'est assez curieux comme objet. Je le tapais contre le mur pour voir s'il était assez résistant. Visiblement oui, mais il semble que cet objet avait tout de même ses limites. Je ne sais plus quoi faire, je suis totalement perdue moi … Je suis totalement entravée, je n'arriverai jamais à sortir d'ici … Je vais devoir attendre que l'on me retrouve ou profiter d'un moment d’inattention de mes ravisseurs pour leur passer entre les jambes et m'enfuir.

L'une des deux petites faes s'agitait pour m'obliger à regarder dans la direction qu'elle me montrait. Dans un coin de la pièce, je vis une lumière qui venait de l'extérieur. C'est comme-ci cette lumière m'appelait, comme-ci c'était la lumière de la liberté. Je me dirigeais vers la source de ce petit halo lumineux. Il se trouve qu'il y a une petite trappe en bois au plafond, une lumière passait entre les lattes de bois … Cette lumière me frappe comme un rayon de soleil. Liberté, c'est la liberté qui m'appelle. Elle est la seule que je désire. Je crois que je suis dépendante de sa lumière. J'ai juré de ne plus jamais tomber amoureuse. La liberté c'est tout dont ce que je rêve. C'est comme si j'avais été réveillée, toutes les règles que j'avais, tu les brises et je prends ce risque, jamais je ne te tournerais le dos … Liberté ! J'ouvrais la petite trappe, sautant pour pouvoir m'agripper. Je me hissais en haut, me retrouvant dans les combles de la maison. Je poussais quelques tuiles avant de continuer mon ascension pour atterrir sur le toit de la maison. La ville était vraiment étrange, elle ne ressemblait absolument pas aux villages de ma terre natale. Il faut que je continue d'avancer, droit vers ma liberté ! A moi la liberté !!!


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Jeu 21 Mai 2020 - 23:32


avatar rapunzel by miacat7
Les Portes II



Se déroule après une bien étrange aventure sur la plage de GRRAAA, à voir ici : Quête

Je vis enfin les lumières du château de GRRAAA se profiler à l'horizon. Après moultes péripéties nous arrivions enfin à destination (je demeurai persuadée que nous avions tourné en rond et fait au moins trois fois le royaume de long en large avant de trouver le dit château).
J'étais demeurée bien silencieuse après mon étrange aventure sur la plage. Certes, j'avais accompli un des objectifs que je m'étais fixée lorsque je m'étais évadée de ma tour, à savoir d'aller admirer les lampions volants. Mais à quel prix... Cette soirée me laissait encore des frissons dans le dos. J'étais devenue une meurtrière, plusieurs personnes étaient mortes par ma main à cause du poison étrangleur que j'avais mis dans leur verre sans le savoir. Cette odieuse pensée tournait en boucle dans mon esprit. De plus, tout le champagne bu dans cet étrange royaume magique m'avait rendu malade. J'avais vomi deux fois sur le chemin et j'arborai maintenant une mine de déterrée.

« Je suis une horrible personne ! » Je m'étais parfois exclamée avant de fondre en larmes. Mes amis bandits avaient essayé de me remonter le moral en cueillant des fleurs pour moi sur le trajet et j'avais apprécié cette délicate attention. Maintenant presque arrivés aux portes du château, je me demandai presque si nous allions être acceptés à l'intérieur ! Mes pieds étaient salis par la terre du chemin, ma robe toute solidifiée par le sel de la mer, je n'avais pas dormi de la nuit et mes yeux étaient rougis et bouffis à force d'avoir pleuré.

Etrangement, seule ma chevelure paraissait ne pas avoir souffert du trajet. Mes longs cheveux blonds s'étendaient sur plusieurs mètres derrière moi, toujours aussi brillants et pleins de vie. Je n'avais pas oublié mon rituel, et je prenais soin de prendre le temps de les brosser chaque jour. Bal ou pas, aujourd'hui ne faisait pas exception.  Avant d'entrer, nous fîmes une halte pour nous reposer. Assise sur un rocher, je brossai mes cheveux en douceur... Cependant il me faudrait faire un peu plus ce soir.
« Décidément... Aux grands maux les grands remèdes comme on dit... »

Ma voix s'éleva, faisant éclore la magie de mes cheveux :

Fleur aux pétales d'or,
repend ta magie.
Inverse le temps,
rend moi ce qu'il m'a pris.

Guéris les blessures,
éloigne la pluie.
Ce destin impur,
rend moi ce qu'il m'a pris.
Ce qu'il m'a pris....

Des vagues de lumière illuminèrent mes cheveux, en partant de la racine vers les pointes. C'était aussi la première fois que mes amis voyaient le pouvoir de mes cheveux à l'oeuvre et ils murmurèrent d'émerveillement. Le doux enchantement dissipa mes cernes et mes yeux rougis. Mon visage reprit vie, me redonnant bonne mine. Je posai un peu de masse capillaire sur ma robe qui retrouva son soyeux et son état originel.
J'étais fin prête pour le second bal de ma vie, en espérant que sa finalité en soit plus joyeuse !

****

La salle de bal était encore plus belle que dans mes rêves les plus grandioses. Il y avait énormément de monde. Etant de petite taille, j'avais parfois du mal à me frayer un chemin parmi les convives. Etourdie que je suis, je n'avais pas attaché mes cheveux comme dans l'étrange aventure de la nuit dernière et ceux-ci glissaient derière moi comme une rivière d'or. Je devais faire constamment attention à ce que personne ne se prenne les pieds dedans et tombe.
Je ne perdais pas de vue mon second objectif : retrouver mes parents. Tout ce que j'avais étaient des bribes d'images dans les méandres de mes souvenirs. Rien de précis mais je sentais que lorsque je verrais la personne je pourrais la reconnaître.

Tout à coup, un éclat de voix à ma gauche me fit tourner la tête. Une jeune femme que je ne conaissais pas affirmait que l'on préparait un attentat contre Mufasa le souverain de GRRAAA !
Devais-je intervenir ? Mais pour faire quoi ? Apparemment quelque chose de grave allait se produire ! Je devais faire quelque chose... Je ne pouvais pas rester bras croisés, ce serait peut-être un moyen de me racheter après mes méfaits de la veille.

Désormais inquiète, je cherchai quelqu'un qui avait l'air royal dans le coin. je n'avais jamais vu ce Mufasa mais il était certainement avec des gardes ou quelque chose...
Je le vis tout à coup... Enfin ce fut surtout sa crinière éclatante qui attira mon regard. Ce port altier et distingué... Mon impression fut confirmée quand il annonça un grand concours. C'était donc lui le Roi, le maître de cérémonie. Celui que l'on appelait Mufasa. J'avais aussi une étrange impression au plus profond de mon coeur. Etait-il le père que je cherchais depuis si longtemps ?  
Après avoir inspiré un grand coup, je m'avançai dans sa direction en essayant d'être la plus discrète possible. C'était la première fois que j'allais parler à un roi, j'étais toute intimidée. Je fis une petite révérence avant de prendre la parole. Je parlai d'une voix basse pour que personne autour n'entende.

« Bonsoir Majesté... Vous ne me connaissez pas... Je me nomme Raiponce et je pense qu'un grand péril vous menace. Je souhaiterais vous apporter mon aide.  Je vous en prie, laissez-moi participer en première au concours de chant. Je serai capable de faire démasquer les personnes mal intentionnées présentes dans la salle...  »

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Jeu 21 Mai 2020 - 23:58

[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 10 J7nl

Kocoum était embêté. Il venait de commettre un carnage dans une église pour retrouver la princesse de son cœur, mais ce bain de sang s’était révélé inutile. Pocahontas n’était pas retenue captive dans le lieu de culte du vieux dégénéré. C’était un peu dommage. Kocoum aurait peut-être évité de massacrer des familles entières, avec des jeunes enfants et des vieux qui boitaient avec une canne, s’il avait su. Enfin … Il n’avait pas vraiment fait exprès de mutiler très gravement - dans le meilleur des cas - les personnes qu’il avait croisé. On raconte qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, ça fait des dégâts. C’était à présent clair : un ours dans un rassemblement religieux, aussi. « Hmrph. » Kocoum grogna, en essuyant ses grosses pattes pleines de sang sur un paillasson. C’était tout poisseux. Il y avait même des morceaux : vraiment dégoûtant. Quelques éclats de voix finirent par attirer son attention et il releva la tête, les oreilles dressées, pour scruter les environs. Frollo avait sans doute été mis au courant de sa petite escapade meurtrière. Il allait certainement rappliquer, lui et sa vieille carcasse ou une bonne dizaine de soldats armés jusqu’aux dents. Ce n’était peut-être pas une idée très judicieuse, de s’attarder dans les parages. Mais Pocahontas … Où était-elle, bon sang ? Meeko - qui avait disparu de la circulation depuis quelques minutes, au point que Kocoum se soit vaguement demandé si c’était vraiment sur un paillasson qu’il patounait - commença à glapir comme un forcené. Il tournait dans tous les sens, en jappant et en sautant. Ce truc donnait la migraine à Kocoum. Tu sers à rien, Pépito. A rien. Kocoum tourna la tête, prêt à aller se cacher dans un coin. « Suis Meeko. » Michel ! Kocoum s’arrêta sans broncher. C’était impensable de désobéir à un ordre de Michel. Mais … Meeko ? C’était quoi ce truc ? Cela ne disait rien au jeune homme. Cela lui inspirait juste une glace, sans trop savoir pourquoi. Kocoum aimait bien la glace. Surtout au citron. Michel fronça les sourcils, avant de soupirer, résignée. « Suis Pépito. » L’ours acquiesça et emboita le pas au raton-laveur, sans poser de question. Certains étaient prêts à génocider un peuple pour des Dieux qu’ils n’avaient jamais vu. Kocoum, c’était pareil, mais pour Michel et au moins, il le voyait. Michel avait toujours raison, de toute manière. Il fut d’ailleurs conforté dans son idée lorsqu’il aperçut la silhouette de Pocahontas, perchée sur un toît. Kocoum se changea immédiatement en humain. Il était vraiment très content de revoir la Princesse. Vraiment. Très. Content. Cela se voyait très clairement, puisqu’il ne portait pas le moindre vêtement. « Po ... »

Tout se passa très vite. Un bruissement. Un cri. Une flèche. Une Pocahontas par terre. Un raton-laveur hystérique. Et un Kocoum perplexe. Il attrapa simplement la jeune femme comme un sac à patates, pour la tirer de ce pétrin, dans un reste d’instinct de survie à peine croyable.

« Mah ! Bien entendu que je peux vous venir en aide ! » Kocoum avait frappé à la porte d’un type, sur les bons conseils de Michel. C’était un vieil homme dégarni avec un peu d’embonpoint et un accent bizarre qui s’était présenté. Il gesticulait dans tous les sens. « Je suis le Docteur Phreudeuh. » - « Ah. » - « Je suis le médecin le plus consulté de tous les royaumes ! Votre amie a besoin d’aide ! Laissez moi regarder ... » - « Vous ... » - « Vous avez fait le bon choix en venant à moi ! Bravissimo, les amis ! » - « Je ... » - « J’aime aider les autres, vous savez ? Tout le monde se presse à ma morte ! Je veux dire … à ma porte ! » - « Elle ... » - « Pianissimo, mon ami ! Vous parlez rot. Je veux dire : trop. » - « Mais ... » - « Votre amie n’est pas réveillée. Je suis bordel. Formel. » - « Sa ... » - « Vous savez, c’est une femme. Ce sont des choses qui arrivent. Elle compense son henry … Je veux dire, son envie de danser nue dans un champ de phallus, parce qu’il manque un pénis à sa vie, en dormant. » - «  Je ne crois pas que ... » - « Tu tu tut ! Je suis le savoir absolu ! Je suis tellement fantastique, vous savez. Dans le pouilleux … je veux dire : le milieu, on m’appelle même Doctissimo ! » Il se pencha doucement vers Pocahontas, en triturant sa petite moustache noire. « Elle ... » Il écarquilla les yeux. « Mon dieu ! » hurla-t-il. Kocoum ne comprenait pas l’attitude du médecin, qui braillait comme un porc qu’on égorge. Encore que le porc aurait eu la délicatesse de ne pas postillonner sur lui. « Vous ne comprenez pas ?! Tous les symptômes sont là ! Fièvre ! Sang ! Imprudence ! Euh … Inconscience ! » Il attrapa Kocoum par les épaules et commença à le secouer dans tous les sens. « Elle a un cancer ! Elle est foutue ! Elle va sécher ! Hum … Crever ! C’est le vaakum ! Elle a le cancer du vaakum à son pénis imaginaire ! » Le type continuait à beugler. Il semblait avoir une drôle d’obsession pour les organes génitaux masculins. Peut-être que ça l’avait émoustillé, de voir le service trois pièces de Kocoum, toujours libre de valser au gré de ses mouvements comme un petit pétale de rose secoué par la brise du matin. « Michel … Sur ce coup-là, je ne suis pas sûr. » marmonna-t-il, en se décalant tout doucement vers la porte pour s’en aller comme un voleur.

Kocoum ferma doucement la porte de la petite chaumière. On entendait toujours le Docteur Phreudeuh, qui vociférait des interprétations grandiloquentes sur des symptômes imaginaires. C’était pourtant tout simple, le problème, non ? Une flèche dans le mollet. Ce gars était fou. Kocoum souffla, en baissant les yeux sur la princesse, toujours endormie. Elle était belle. Surtout, elle était tellement … Précieuse. Il fallait qu’il la protège. Coûte que coûte. Il était d'ailleurs désolé de l'avoir assommé, puisqu'il avait mal calculer l'espace entre deux arbres. « Tiens donc. » Le jeune homme sursauta. « Ah. Dommage. » Meeko leva les pattes en tremblant. La petite maison du médecin était encerclée. Kocoum était cerné. « Allez prévenir Frollo. »

996 mots

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Jeu 21 Mai 2020 - 23:59


By Disney
Les Portes II
[Samuel]


« HERCULUS ! COMBIEN DE FOIS DOIS-JE TE LE REPÊÊÊÊÊTÊÊÊÊÊR ? TU NE PEUX PAS RÊÊÊÊÊSTÊÊÊÊÊR COMME CELA ! CE N’ÊÊÊÊÊST PAS DIGNE D’UN HÊÊÊÊÊROS ! » « Phil ! Calme-toi un peu ! Ton accent bizarre revient quand tu cries. » Hercule souriait. Le satyre lui grimaça en voyant le rictus de son ami. On aurait dit une créature de cauchemar montrant ses dents pour dévorer les petits enfants. « Et ne m’appelle pas Herculus. Tu sais que je n’aime pas ça ! » « Peut-être mais moi j’aime bien. Ça fait Grec ! » « Grec ? » « Ouais ! Notre ancien voisin de chambre s’appelait Grec, tu ne t’en souviens pas ? Il mettait des « us » à la fin de chaque mot. Je l’aimais bien ce p’tit gars. C’était un bon… PAS COMME TOI SI TU NE FÊÊÊÊÊS PAS QUÊÊÊÊÊLQUE CHOSE POUR TA FÊÊÊÊÊCE ! » « Ma fesse ? » Hercule retourna un peu son buste pour admirer ses petites fesses musclées. Son entraineur, déjà plutôt rouge de peau, s’empourpra davantage avec la colère. « JE PARLE DE TA GUEULE ! Tu es un héros ! Les Héros doivent être beaux ! C’est la règle ! » « La règle ce n’était pas qu’il fallait que je sois musclé pour que je réduise en miettes les monstres ? » Phil soupira. « Il y a maintenant deux règles ! Tu dois redevenir beau ! » « Ouais… Je m’en fiche un peu mais si tu veux… Comment on s’y prend ? Faut-il que je me cogne le visage contre un moule de beau gosse, jusqu’à ce que mon visage devienne identique à celui-ci ? » Le satyre caressa son bouc, réfléchissant longuement et sérieusement à l’idée folle. « Naaaan, je ne suis pas sûr que ça puisse fonctionner. Le mieux se serait de retrouver Quasimodo et de le tuer. C’est ce monstre voleur de tante qui t’a maudit ; j’en mettrais mes cornes à couper ! Souviens-toi : il est de ton devoir de Héros de venir à bout de ce genre de monstre sans scrupule ! Et puis, j’ai entendu dire que pour briser une malédiction, il fallait achever celui qui en était l’auteur. Ce ne sera que justice ! » Hercule croisa les bras sur ses pectoraux. Il était aussi musclé mais, à présent il terrifiait plus qu’il ne séduisait. Il finit par hausser les épaules. « Mouais. On pourrait aussi partir au secours de la princesse. » « Shang est déjà sur le coup. Tu risquerais de les distraire plus qu’autre chose avec ton visage. Partons plutôt sur les traces du Moche. » « Comme tu veux, Phil ! Mais je ne le cognerais pas s’il ne me semble pas si méchant que cela. » « KÊÊÊÊÊWA ? Nan mais tu veux rire ? Il a enlevé tantine Gertrude et, après qu’on l’ait perdu, on ne la jamais plus retrouvé ! Qui sait ce qu’il lui est arrivé ! Nan ! Nan ! ET NAN ! Tu le feras voler dans les airs dès que l’on tombe sur lui. Il en va de ton devoir, Herculus ! Pour la bonne cause ! » « Ok, ok ! Faisons ça alors. Allons à la taverne en attendant. Peut-être que l’on pourrait trouver une personne qui sait où il se trouve ou, encore mieux, une… QUÊTE ! » Le satyre écarquillait les yeux, sachant exactement ce qui allait suivre. Hercule, toujours aussi monstrueux et hideux, se redressa pour ouvrir au mieux son diaphragme puis l’habituelle chansonnette débuta. « J'ai toujours rêvé, d'un lointain pays, où tous les gens m'aimeraient comme le plus précieux des amis. » Hercule se mit ensuite à trottiner tout en continuant de chanter. Le satyre l’incita à se taire, tout en étant obliger de se mettre à courir pour parvenir à suivre le Fils de Dieu avec ses petites gambettes.

Après avoir couru un long moment, Phil semblait aussi épuisé qu'une... chèvre. « Hercule ! Attends-m… ! » Le satyre, auto-proclamé « entraineur de Héros », s’arrêta de parler alors qu’un cri strident lui brisa un tympan. Il cria aussi. Hercule, lui, sauta dans un premier temps devant son ami pour le mettre hors de danger et brandit ses deux poings devant lui. Il les rabaissa automatiquement quand il se rendit compte que la chose qui faisait autant de bruit n’était qu’un lama. Ce dernier chuta et Hercule plaça rapidement ses mains sous son cou pour empêcher sa tête de heurter le sol. « Encore une tante à toi, Phil ? Elle doit être mala… » Hercule ne finit pas sa phrase car de nouveaux individus arrivèrent. Ils étaient juste à côté de la taverne. Le Héros se mit à porter le lama dans ses bras tandis que le nouveau venu s’approchait. Celui-ci vomit directement sur le satyre. « NOM DE ZEUS ! D’abord l’évanouissement du lama, ensuite le vomissement de ce brave monsieur ! Une grave maladie semble avoir envahie la taverne ! Il est de mon devoir d’aider ces pauvres gens et de … » « Non… Il n’y a pas de maladie. C’est juste que tu es devenue aussi moche qu’une pomme pourrie. » finit par dire le satyre d’un ton ronchon tout en essuyant le vomi qu’il avait sur la face. « Quoi ? » Hercule papillonna des yeux. « Oh… » Il sourit, gêné. « Ah… » Il eut une petite moue alors que le silence commençait à s’installer. « Je comprends mieux pourquoi tu veux que je me libère de ma malédiction, maintenant… » Il prit une grande inspiration. « Bon… Bon… Bon… Eh Bien…. Peut-être qu’il nous faut réanimer cette pauvre petite lama avant toute chose. Je m’appelle Hercule, avec un grand H majuscule. » Finit-il par dire à l’intention du brun. « Quasimodo m’a maudit après que j’ai sauvé la tante de mon entraineur. Elle venait de ce faire kidnapper par le vilain. Et du coup… Voili, Voilou ! Je suis désolé si je vous ai fais peur. Je vous offrirais bien un verre pour me faire pardonner avant de me remettre en quête de Quasimodo. D’ailleurs, savez-vous où il se trouve ? »

Post IV | 943 mots

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 574
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Sam 23 Mai 2020 - 0:04


Image réalisée par Armando savoia

Les Portes II



Aurore avait le cœur lourd. Sur le balcon, elle essayait de relativiser ce qu’il venait de se produire, sans y parvenir. Le cœur a ses raisons, après tout, souvent stupides. Peut-être avait-elle tort de penser son oncle proche de cette femme ? Après tout, elle ne l’avait pas vu l’embrasser ou même la tripoter. Ils étaient juste… en train de discuter, oui, voilà. Le déni était la seule solution à ce que son instinct lui criait : ils l’avaient fait contre le mur du château, là, alors que n’importe quel passant – en l’occurrence elle – aurait pu les surprendre. Qui était-elle pour lui ? Une femme de passage ? Une concubine ? Sa maîtresse ? Sa femme ? Elle ignorait tout des actualités. Comment avait-elle pu être aussi sotte, à penser qu’il l’aurait attendue, lui, le frère du Roi, si intelligent et séduisant ? Elle soupira, essayant de nouveau de relativiser. Le déni était trop confortable pour ne pas y plonger, encore une fois.

Alors qu’elle allait réussir à se convaincre, elle vit soudainement apparaître la vilaine femme qui venait de lui briser le cœur. Elle se crispa des pieds à la tête et mordit sa lèvre inférieure, dans un essai infructueux de contenir sa tristesse. Les paroles la choquèrent, la heurtèrent. Les doigts qui remirent ses cheveux derrière son oreille lui parurent glacés, comme les paroles mordantes. Non. Ce n’était pas possible. Ils ne l’avaient pas fait, pas comme ça… Son oncle n’aurait jamais… Son menton trembla légèrement alors que Maléfique quittait le balcon. Peut-être que… Peut-être qu’elle ferait mieux de sauter et d’en finir avec tout ça…

Une voix masculine la tira de ses idées noires. Elle releva les yeux vers un homme séduisant. Elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait. Elle n’avait pas revu son frère depuis l’état de nourrisson. Elle se perdit un instant sur son visage. Il avait l’air d'être dans le même état qu’elle. « Pas vraiment… » dit Aurore dans un murmure, avant d’écouter la suite. S’éclipser ? Oui, ce serait sans doute une meilleure idée que de passer par-dessus le balcon en espérant en finir avec son cœur brisé. Aussi, elle s’approcha un peu de l’homme, prise par un sentiment étrange. Elle avait envie d’un câlin. Elle voulait oublier son chagrin. Elle se colla à lui et l’enlaça, passant ses bras autour de sa taille pour caresser son dos avec ses mains. Il était plus grand qu’elle. Elle releva les yeux vers lui. « Désolée mais… J’aimerais tellement rester ainsi cinq minutes… juste… cinq minutes. » Sa voix était un peu coupée. Elle se demandait si elle avait sa place ici, dans ce château qu’elle ne connaissait pas. Son père lui semblait étranger, elle n’aurait jamais pu reconnaître son frère et, son oncle, lui, était déjà bien occupé. Au fond, qu’elle soit vivante ou morte, là ou ailleurs, ne changeait strictement rien au quotidien de ses proches. Elle n’aurait jamais dû quitter sa cabane. Elle se mit à sangloter un peu, essayant tout de même de garder contenance maladroitement. Elle tourna la tête et posa sa tempe sur le torse de Charmant. « Je… Je voulais revenir au château pour retrouver mon père et mon frère et… Et surtout revoir Scar mais… Il a déjà quelqu’un et je… Je suis qu’une sotte insignifiante ! » finit-elle par lâcher, tristement. « Je… J’aimerais tellement partir avec vous, où vous voulez, ça n’a plus vraiment d’importance. » Ses joues étaient rosées d’émotion.

Aurore serait bien restée dans les bras de cet homme mais elle finit par s’écarter, en se disant qu’elle devait juste l’embarrasser. C’est le moment que choisit la marchande de robe pour entrer en scène. Elle avait l’air perturbée, un comportement que la Princesse ne jugea pas faux. Elle était naïve. Il ne pouvait en être autrement après avoir été choyée, loin des réalités du monde, par trois bonnes Faes. Pourtant, les choses changèrent soudainement, sans qu’elle ne pût réagir. Aurore n’était plus sur le balcon. Elle était dans la salle de bal, près de son père et d’un homme étonnement musclé qui semblait se pavaner. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » questionna-t-elle à haute voix, troublée sans en comprendre encore la cause. Elle comprit, en fixant son accoutrement. Ses cheveux… Ses cheveux n’étaient plus de la même couleur. Elle passa ses mains sur son visage, de plus en plus paniquée. Les formes de ce dernier différaient drastiquement. Elle ne connaissait pas la Princesse Anna. « Je ? Mais ! » Elle releva les yeux vers Mufasa qui n’était pas loin. « Père ! Que se passe-t-il ? » demanda-t-elle, ne sachant que faire d’autre. Il était le Roi, il devait savoir ! Il fallait qu’il fît quelque chose, qu’il la sortît de ce corps qui n’était pas le sien ! Elle commença à voir flou sous le coup de ses émotions, bien trop sollicitées en cette soirée, et s’évanouit.

818 mots

Résumé:

Déroulement


Coucou ♫

Les sujets importants :

Carte : >> ICI <<

Rôles : >> ICI <<
J'ai rajouté trois rôles : Garrett, Raspoutine et Sal'Uk

Artefacts et Événements : >> ICI << - J'en ai encore rajouté. L'événement le Pique-Nique a été réservé ^^

Tour n°6. Un événement, celui du changement de corps, a été activé par Daé ! Il durera deux tours de jeu plein (ce tour ci et le tour n°7) Je rappelle que vous pouvez vous débarrasser des effets avant.
Se débarrasser des effets:

Ce qu'il se passe c'est que votre personnage se retrouve transféré - lui et sa magie - dans le corps d'un autre qui, à son tour, est transféré dans son corps. Donc c'est comme si c'était votre personnage de base, sauf qu'il n'a pas son corps et qu'il atterrit ailleurs. Ex : Shan Yu sera transféré dans le corps de Gaston au bal, puisque Gaston se trouve au bal.

Au niveau de la mort. Si un personnage meurt alors qu'il est dans le corps d'un autre, l'autre reste coincé dans le corps de celui qui est mort. Ex : Shan Yu meurt alors qu'il est dans le corps de Gaston. Gaston restera dans le corps de Shan Yu.

Enfin, au niveau des duos, tirés au hasard :
Quasimodo <=> Pocahontas
Hadès <=> Blanche-Neige
Cendrillon <=> Shang
Aladdin (son apparence change pour être le plus bel homme en fonction de celui qui le regarde ; il n'a pas sa lampe magique ni le singe) <=> Ursula (qui a l'apparence de Cruella)
Eric (qui a l'apparence de Jasmine) <=> Belle
Mulan <=> Scar
Merida <=> La Méchante Reine (qui a l'apparence de Maléfique)
Frollo <=> Potté
Djinshee <=> Maléfique
La Bête (qui est redevenu un homme) <=> Charmant (qui a l'apparence d'Eric)
Aurore <=> Anna
Mufasa <=> Le Chapelier Fou
Raiponce <=> Kocoum (il est nu)
Elsa <=> Kuzco
Juliette <=> Hercule
Facilier (qui a de quoi briser le maléfice Charmant/Eric dans la poche) <=> Ratcliffe
Gaston <=> Shan Yu



Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots.
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire.
- Points importants : Les points de spécialité ne comptent pas. les pouvoirs sont ceux du personnage (donc s'il n'en a pas, le vôtre n'en a pas non plus). J'attends cependant du Fair-Play (si vous avez un doute sur une action, mp le joueur pour savoir s'il est d'accord). La langue de base n'est pas prise en compte. Tout le monde se comprend sans aucune difficulté. Aussi, votre personnage perd sa race momentanément. Il se fond au rôle ^^ Vous pouvez vous déplacer librement dans la map.

- Vous avez jusqu'au 1er juin 23h59, heure française, pour poster votre message.

Comptes


Il n'y aura pas d'éliminations. Par contre, si vous ne postez pas, ça ne vous comptera pas un message, bien sûr. Vous perdrez aussi le gain du tour s'il y en a un. Au bout de deux tours sans poster, les autres joueurs pourront prendre votre personnage et le jouer en PNJ s'ils en ont besoin. Vous devrez ensuite vous adapter à ce qu'il s'est passé si vous souhaitez reposter par la suite =)

Comptes:

Gains


Pour le tour n°5 :
- Popularité nationale | Fae

Du coup Anwen, Bellada et Aleran n'ont pas le gain ce tour-ci ^^

Au niveau des nouveaux arrivants, vous obtenez le titre d'Élu(e) des Portes. Pour les gains de tour, vous pouvez choisir entre celui du tour n°5 (cf plus haut) ou l'un de ceux-ci, comme vous préférez (pareil pour ceux qui ont loupé des tours) :
- Ouverture du Monde des Contes : Ce pouvoir permet à votre personnage de se téléporter (lui et ceux qu'ils désirent) dans le Monde des Contes. Il y rencontrera alors une Fae qui lui proposera de l'intégrer à la construction de son Conte.
- Le titre de votre personnage (vous pouvez précéder le nom propre de "Le" "La" si vous voulez)
- Personnage : Celui qui possède ce pouvoir peut faire apparaître l'un des personnages du conte dans la réalité. Celui-ci possédera la magie qu'il a dans le conte qui sera fonction des spécialités de celui qui l'invoque. Chamboulé, le personnage se trouvera un objectif similaire à celui qu'il avait dans le conte, qui peut être plus ou moins guidé par un invocateur intelligent*. Au bout d'un temps, il disparaîtra. S'il se fait tuer, il disparaîtra en plusieurs feuilles de conte.

Les gains sont à déclarer dans les déclarations de gains d'intrigues et d'événement au plus tard un mois après ce jour ^^


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Priam & Freyja
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Priam & Freyja
Dim 24 Mai 2020 - 19:22



Provenance inconnue

Les Portes II

En groupe



Dastan, épée en bois à la main, répétait des mouvements guerriers. Il avait vu Sól et Máni en exécuter certains sous l’œil averti de leur mentor. Il aimait bien les regarder s’entraîner. Les adultes lui avaient fait comprendre qu’il était encore trop jeune pour participer, mais il ne désespérait pas de s’y joindre un jour. Dès qu’il entendait le fracas d’armes, il se précipitait pour admirer les combattants. Il étudiait leurs gestes et leurs déplacements afin de les graver du mieux possible dans sa mémoire. À cela, il n’était pas encore très efficace, si bien que ce qu’il reproduisait pouvait sembler décousu et se limitait à quelques actions brèves. Le gamin n’avait ni la force ni l’expertise des plus âgés, mais il se plaisait tout de même à les imiter. « Raaaaaaah ! » cria-t-il en abattant sa lame factice sur un tas de paille. Des brins d’or s’envolèrent. Il sourit, puis répéta l’opération. Dans des bruissements caractéristiques, le groupement d’herbe jaune s’étiola et se répandit progressivement au sol. « Dastan ! » Le Kiir’Sahqon releva la tête. A une dizaine de mètres, sa mère, sur le pas de la porte de leur ferme, l’appelait. « Viens, on mange ! » - « J’arrive ! » L’enfant entreprit de pousser rapidement la paille dans la grange, puis courut vers Asha. Un halo de lumière frappa son fils avant de s’évanouir aussitôt. La femme fronça les sourcils et matérialisa aussitôt son épée. Elle attrapa le rouquin par le bras et le tira à l’intérieur. « C’était quoi, ça ? » - « De quoi ? » Inutile de scruter le paysage : rien n’apparaissait à nouveau. Elle se retourna avec vivacité et s’accroupit pour examiner son gamin sous toutes les coutures. « Arrêteuh ! On mange ou quoi ? » Une moue suspicieuse sur le visage, elle bougonna : « Ouais. File à table. »

Entre temps…

« Et tu penses qu’elle reviendra avec toi ? » Il ne répondit pas. D’un geste de son bâton, il écarta une branche qui lui barrait la route. Chargée d’élan, elle revint vers Kayley, qui manqua de se faire assommer – il le sut parce qu’il l’entendit pousser un cri de protestation et s’écarter vivement. « Garrett ? » Il écoutait. Il savait qu’ils parvenaient à la fin de cette forêt-ci. Les animaux se faisaient moins nombreux et la végétation était moins dense. « Si elle est partie, c’est qu’elle a une bonne raison, non ? » - « Silence. » - « Tu entends quelque chose ? » A l’arrière, Devon et Cornouailles se chamaillaient. C’était tellement habituel qu’il réussissait parfaitement à en faire abstraction. La jeune femme, en revanche, se révélait plus difficile à ignorer. Elle était plus insistante. « On arrive bientôt. » se contenta-t-il de répondre. Il doutait que son frère retrouvât Juliette. Il concevait déjà comme un miracle qu’il se fût détourné de ses obligations royales pour aller la chercher. Cela étant, s’il l’approchait et qu’elle était en compagnie de cet homme pour lequel on racontait qu’elle avait quitté Arthur, Garrett imaginait très bien son cadet s’emporter et tenter de le tuer. Il soupira. Ce n’était pas le but. Le monde portait suffisamment de malheurs et de souffrances pour qu’on pût s’abstenir d’en ajouter. Il lui fallait donc la retrouver en premier et la persuader de rentrer avec lui à Caermaloyw. En chemin, on lui avait conté bien des rumeurs au sujet des trois royaumes, toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Il envisageait de prendre le temps d’y réinstaurer une ère de prospérité et de stabilité. C’était son paradoxe : il détestait les hommes et ce qu’ils faisaient du monde, mais ne pouvait s’empêcher de leur tendre la main.

On lui avait parlé de ce bal, à GRRAAAA. Le nombre d’invités étant colossal, sa belle-sœur trop aimée y serait peut-être. Il ne lui avait pas adressé la parole depuis bien des années, mais le souvenir de sa voix demeurait vivace. L’amour avait préservé ce que le temps aurait dû altérer. Garrett n’était plus habitué à un bruit aussi intense que le brouhaha qui régnait dans la salle. Il lui fallut quelques longues secondes pour se repérer et discerner les différents timbres. « Kayley, vois-tu Juliette ? » La brune plissa les yeux, à la recherche de la Princesse. Amoureuse d’Arthur, elle n’avait pas forcément envie que son épouse lui revînt. C’était un peu égoïste, mais tout de même… « Non. Je vais faire le tour de la salle. » dit-elle en s’éloignant. Les convives étaient nombreux, si bien qu’il lui fallut quelques minutes pour apercevoir la Princesse et essayer de se frayer un chemin jusqu’à elle. « Princesse Juliette ! » s’exclama-t-elle en s’avançant, et sans se soucier des gens qui se trouvaient autour d’elle. Poings sur les hanches, elle lui sourit. Valait-il mieux lui mentir ou dire la vérité ? Une partie de la vérité, peut-être. « Garrett m’a dit que vous seriez là et m’a envoyé vous chercher. Il est là-bas. » Elle indiqua le groupe, réuni près de l’entrée, un peu à l’écart du reste du monde – comme cela avait presque toujours été.

« Devon, Cornouailles. J’ai besoin que vous me décriviez les gens les plus remarquables que vous voyez, s’il vous plaît. » Les deux dragons s’y attelèrent, presque sans se disputer. « Merci. » Ennemis et alliés côte à côte. L’aveugle tissa un lien de vie et de mort. Il était conscient qu’il lui faudrait répéter plusieurs fois l’opération, s’il voulait voir la paix étreindre les royaumes. Sa marque s’apposa sur Mufasa et Scar. Une phrase résonna dans leurs esprits : « Les haines familiales muselées par le spectre de la mort, les deux frères coopéreront. » Pour préserver la paix entre eux et les royaumes voisins, espérait-il.



Message I – 965 mots

Résumé : Garrett, aveugle, arrive avec Kayley et les dragons siamois, Devon et Cornouailles. Il envoie Kayley chercher Juliette. De son côté, il lie Mufasa et Scar (quand le hasard détruit mes propres semblants de plans 👌) pour préserver la paix au sein de GRRAAA et l'étendre aux autres royaumes.

Rappel : « Il peut lier les individus entre eux, dans un lien de vie et de mort [une fois par tour]. Ainsi, si l'un des liés meurt, l'autre aussi, ce qui pousse ceux-ci à la coopération. » Le but de Garrett, c'est la paix, mais le lien qu'il crée pousse seulement à la coopération. Les deux personnages entendent une phrase (que j'écris en italique) et ont le sentiment d'être liés à l'autre.





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Typhon Gargantua
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Typhon Gargantua
Dim 24 Mai 2020 - 22:50



Shan Yu
[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 10 Shan_y10
Ambiance

Armée d’un sabre et portant un tricorne orné d’une plume, la fae avec le cache-œil surprit sa consœur dans son fauteuil, trop occupé à caresser sa peluche et à parler à voix haute de plan plus ou moins machiavélique.
- Yarr ! Mutinerie !
- Quoi ?!? Ô triste destin pour le Docteur Colibri Empoté que d’être trahit par son propre subalterne. Fort bien, je me rends…
- Yarr ! Tu me prends pour un marin d’eau douce, moussaillon ? Je sais très bien que tu n’es qu’une marionnette, « Docteur » Colibri Empoté. Non ! Le véritable cerveau, c’est toi, Monsieur Boule-de-Poils ! Yarr ! Le supplice de la planche, yarr !
- Aye, aye, Capitaine Faucon Malin !

Les deux faes ligotèrent alors la peluche de chat, la poussant sur une branche, jusqu’à ce qu’elle tombe. La boule de poils blanche chuta alors d’une trentaine de centimètres, avant de tomber au sol, inerte.
- Le monde pleure la perte d’une intelligence supérieure… Adieu, Monsieur Boule-de-Poils…
- Hein !?! Qu’est-ce que t’as dit, moussaillon ?
- Eh… Je veux dire : yarr ! Tu vas nourrir les poissons, sac à puces !
- C’est mieux ! En tant que membre de mon équipage, tu vas porter ce bandana de pirate, premier matelot Colibri Empoté.
- Aye, aye, Capitaine Faucon Malin ! Je suis à vos ordres !
- Yarr ! Maintenant que j’ai retrouvé la gouverne de cette histoire, tu vas faire exactement ce que je te dis ! Shan Yu est dans le corps de Gaston. Gaston est torse nu. Je ne veux pas voir la moindre chemise, aussi petite et transparente soit-elle, sur ce torse velu !
- Aye, aye !!!

***

Alors que le conquérant allait répéter, pour une énième fois, que Hou-Hou avait besoin d’une ville, une vraie ville avec des fortifications, Shan Yu se retrouva dans un paysage complètement différent. Plutôt qu’une tente, il était dans une vaste salle bondée de monde dans leur costume d’apparat. Ce n’est qu’alors que l’homme remarqua qu’il était torse nu, prenant la pose pour afficher sa musculature aux yeux de tous et entourée d’au moins dix jeunes demoiselles, visiblement impressionné par le spectacle. Accessoirement, Shan Yu n’était plus dans son corps, mais au point où le conquérant en était, il s’agissait du cadet de ses soucis.

Loin de son armée, le conquérant était à risque. D’abord, si ce Gaston, qui était sur les lèvres de toutes ces demoiselles, avait pris la place de Shan Yu à la tête des Bahr Barr, il risquait de gâcher tous les efforts du vrai Shan Yu pour redonner au royaume de Hou-Hou un minimum de cohésion. Un royaume à feu et à sang, c’était un bourbier logistique. Le conquérant avait besoin des ressources de Hou-Hou pour mener ses campagnes sur Hi-Hi-Hi et GRRAAAA. Or, pour ce faire, il avait besoin d’une population fonctionnelle. Déjà que la perte d’une bonne partit des récoltes était un coup dur, il ne fallait vraiment pas qu’un incapable se fasse passer pour Shan Yu.

Le conquérant eut tôt fait d’être laissé seul par les demoiselles qui trouvèrent rapidement un mâle plus attrayant à leurs yeux. Si Shan Yu était dans le corps de Gaston, même l’impressionnant charisme de ce dernier ne pouvait atténuer la présence intimidante du conquérant. C’était tout le contraire du dénommé Aladin, qui lui, avait à la fois, le charme et la beauté. Le baiser qu’avait arraché ce bel homme à une des beautés du bal avait attiré l’attention de biens de regards. Puisque Gaston ne prenait plus la pause, il n’était plus aussi digne de l’intérêt collectif que de la perfection masculine qu’incarnait Aladin. Cette diversion permit à Shan Yu de quitter le château de Mufasa à dos de cheval et de revenir sur les terres de Hou-Hou.

***

Dès qu’il fut revenu dans son royaume conquis, Shan Yu décida de passer par un petit village, non loin de la frontière, qui avait été mentionnée dans les rapports de ses éclaireurs sur l’état du royaume. Le conquérant se cherchait une chemise pour se couvrir le torse. Il n’était pas dans ses habitudes de se balader, ainsi exposées.

Le village, si même il pouvait recevoir se qualificatif, était presque vide. Il ne restait que les très jeunes et les trop vieux. Certains cherchèrent à bloquer la route de Shan Yu, mais le conquérant n’allait pas tolérer qu’on le repousse dans le royaume qu’il avait déjà conquis, qu’il soit ou non dans son propre corps. Comme il le découvre bien assez tôt, Gaston n’était pas qu’un simple coureur de jupons, il avait de véritables compétences au combat et se débarrassa bien aisément des quelques nécessiteux qui lui bloquèrent le passage.

Après s’être débarrassé de ces gêneurs, Shan Yu eut tôt fait de comprendre la raison de leur agressivité. Le conquérant avait découvert un camp de voleur comprenant bon nombre d’objets volés aux trois royaumes. Grâce à son don pour inspirer la terreur, Shan Yu fit parler les résidents qu’il n’avait pas encore battus. Il apprit ainsi qu’il s’agissait de l’un des camps d’Aladin, le « prince des voleurs, » le même que le conquérant avait aperçu au bal de Mufasa.

Voilà qui est intéressant…

***

Après avoir châtié quelques résistants supplémentaires, Shan Yu se rendit maître du camp de voleurs. Enfin, des vieillards et des jeunes que les véritables voleurs avaient laissés pour surveiller leur butin. Ledit butin était maintenant la propriété de Shan Yu. Avant de mener ses prisonniers jusqu’au village principal de Hou-Hou, où se trouvait le véritable corps du conquérant, Shan Yu reprit sa recherche d’une chemise.

Ce Gaston devait être maudit en ce qui concerne les vêtements, parce que Shan Yu ne trouva aucun vêtement pour vêtir son torse. Lorsqu’il reporta son attention sur les prisonniers, il constata qu’ils étaient tous devenus torse nu. Quelque chose était déterminé à ce que Gaston reste torse nu et ça agaçait le conquérant. Refusant de s’avouer vaincu aussi facilement, Shan Yu fouilla le village de fond en comble. Il trouva maints trésors cachés, mais toujours aucune chemise, aucune tunique et aucune veste. Il n’y avait même pas de cape !

S’avouant vaincu, Shan Yu s’apprêtait à repartir quand il remarqua un petit singe qui cherchait à voler au conquérant ce qu’il venait de conquérir. La bestiole avait les bras et les poches de son costume débordant de tout ce qui était précieux et qui pouvait être porté. La cupidité de ce singe frôlait le ridicule tant il peinait à se déplacer avec toute cette charge.
« Eh bien, petit singe, c’est lourd de l’or pur. Je vais te soulager de ton fardeau. »

Attrapant le singe d’une main, Shan Yu remarqua une curieuse lampe parmi les joyaux de l’animal. Le singe semblait considérer ce banal objet comme sa plus précieuse possession, alors qu’elle n’avait que bien peu de valeur comparativement aux autres objets qu’il transportait. Évidemment, le conquérant s’empara de celle-ci en premier, afin de démontrer à l’animal que c’était lui, le plus fort. C’est alors qu’une créature bleue jaillit de la lampe. Surpris, Shan Yu laissa tomber le singe, qui en profita pour s’enfuir avec le reste des biens volés, ne laissant derrière que la lampe.
« JE SUIS LE GÉNIE DE LA LAMPE !!!
- Et alors ?
- Oh… un nouveau… BONSOIR MAÎTRE !!! JE POSSÈDE DES POUVOIRS COSMIQUES PHÉNOMÉNAUX ET J’EXHAUSSERAI TROIS DE VOS VŒUX !!! Seulement, voilà, il y a quand même quelques petites restrictions. Je ne peux pas tuer. Je ne peux pas rendre les gens amoureux. Je ne peux pas ressusciter les morts. MAIS SINON, VOS DÉSIRS SONT DES ORDRES !!!
- Faut croire que tu n’es pas si utile que ça pour qu’Aladin te laisse derrière avec un singe et des vieillards comme protection. J’aurais dû laisser cette lampe au singe…
- COMMENT !?! MOI, INUTILE !?! FAITES UN VŒU, MAÎTRE, ET JE VOUS DÉMONTRERAI L’ÉTENDUE DE MES POUVOIRS !!!
- Parce que tu crois que je vais me faire avoir si facilement ? Je. N’aime. Pas. La. Magie. Je vais te jeter dans le premier puits que je trouve, toi et ta lampe.
- Quoi ? Non ! Pas encore un puits… Je jure que je suis utile ! VOILÀ UNE DÉMONSTRATION DE MES TALENTS !!! »

Shan Yu se retrouva alors devant… lui-même. Il n’était plus dans le camp de bandit, mais dans sa tente à Hou-Hou, en compagnie de celui qui était maintenant dans son corps. Le génie, toujours au côté du vrai Shan Yu, avait pris la forme d’un guerrier Bahr Barr. Le faux Shan Yu était alors entouré de sa garde rapprochée Bahr Barr, mais ceux-ci n’étaient pas dupent. Ils savaient que quelque chose s’était passé avec leur chef. Shan Yu, le vrai, avait prévu que les sorcières interfèrent avec la conquête Bahr Barr et informé sa garde rapprochée d’être particulièrement alerte pour tout ce qui serait suspect. Avec l’apparition subite de Gaston dans la tente, une grande tension régnait parmi les hommes présents.
« Puis-je vous suggéré de faire le vœu de retrouver vos corps respectifs ?
- Qu’est-ce que tu attends ?
- Il faut en faire le souhait, maître. Ainsi, je prouverai, hors de tout doute, que je suis ton meilleur ami ! »

Shan Yu, ou plutôt Gaston, exécuta alors le salut Bahr Barr et commanda à ses hommes de baisser leurs armes. Ceux-ci eurent tôt fait de confirmer le gestuel et les manières de leur véritable chef. Le conquérant s’approcha de… lui-même… Gaston… de celui qui se trouvait dans son corps.
« Gaston, je présume ? Je suis Shan Yu. Tu m’apparais être un guerrier digne de ce nom, alors que dirais-tu d’unir nos forces ? Mon nouveau compagnon prétend pouvoir nous rendre nos corps respectifs. Si tant bien qu’il réussisse, que dirais-tu d’offrir tes talents à mon service.

J’ai, à peu de chose près, conquis Hou-Hou. Hi-Hi-Hi et GRRAAAA ne sauraient tarder. Que dirais-tu de te joindre à moi. Je sais me montrer généreux envers mes alliés. Nomme-moi ton prix et peut-être trouverons-nous une entente réciproquement avantageuse.
»

Shan Yu formula alors son premier vœu au génie, souhaitant que lui et Gaston retrouve leurs corps respectifs. À la surprise du Bahr Barr, la magie du génie eut facilement raison de l’effet à l’origine du changement de corps et Gaston comme Shan Yu retrouvèrent leur corps respectif.
« Voilà qui est mieux. Que dis-tu de mon offre ? On m’a répété que Gaston était le plus fort et le plus beau. Qu’aimerais-tu donc obtenir du modeste conquérant que je suis ? »

Laissant à Gaston un moment pour réfléchir, Shan Yu donna l’ordre à ses hommes d’aller immédiatement au camp de voleurs pour prendre possession des biens volés. La téléportation du conquérant par le génie avait laissé ses prisonniers sans surveillance. Ceux qui avaient résisté étaient soit morts, soit inconscients, et les autres étaient trop vieux ou trop jeunes pour entièrement dépouiller le camp de ses richesses. Cela dit, plus rien n’empêchait leur fuite. Si l’un d’eux, voir même le singe, prévenait Aladin, le voleur risquait de précipiter son retour.

***

La fae au bandana se présenta devant son capitaine épuisé et en sueur. Elle avait travaillé très fort, mais le résultat parlait de lui-même. Gaston était toujours torse nu !
- Capitaine Faucon Malin ! Premier matelot Colibri Empoté au rapport. J’ai réussi, yarr !
- Aye ! De l’excellent travail, moussaillon !
- Monsieur Boule-de-Poils ne vous arrivait pas à la cheville, capitaine. Prévoir que Shan Yu allait trouver la lampe magique d’Aladin en se cherchant désespérément une chemise, c’était brillant !
- Ou… oui… Aye ! J’avais tout prévu, yarr ! La Capitaine Faucon Malin à plus d’un tour dans son sac, yarr !
- (Tu n’avais rien prévu. Tu voulais juste continuer de regarder Gaston torse nu, pas vrai ?)
- (Rah… Moi aussi j’ai des faiblesses ! Toi aussi il te fait de l’effet Gaston, avoue !)
- (Rawr !)

Résumé:

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Lun 25 Mai 2020 - 23:59



Les Portes

Rose-Abelle


« Prince Arthur ? » Je me tournai vers l’un de mes conseillers. Il était essoufflé, sa face dégoulinant de sueur. Il avait dû courir sur une distance non négligeable. Je dirigeai mes yeux bleus vers lui, préoccupé par autre chose que la tenue du Royaume. Ma femme ne m’avait pas rejoint durant la nuit. J’étais rentré tard mais elle n’était pas dans notre lit, ni dans celui de la chambre d’amis. Ça arrivait de plus en plus qu’elle ne désirât pas dormir en ma compagnie. Nos disputes en étaient la principale cause. Lorsque je prenais du temps pour Juliette, Merlin avait tôt fait de me rappeler à l’ordre. Où avait-elle donc bien pu aller ? Rejoindre son amant ? Cette pensée hérissa les poils de mon corps. Je ne savais pas qui était l’heureux élu mais lorsque je me serais penché sur son cas, il ne serait ni l’élu, ni heureux. J’étais Prince. Je pourrais le faire enfermer sans que personne ne se posât la moindre question. Je soupirai. Ce n’était pas digne d’un bon dirigeant. J’étais fautif. Aussi, avant de demander ce qu’il se passait à mon conseiller, je me frottai le front, embêté. « Qu’y a-t-il, Arthur ? » demanda celui-ci, comme s’il avait deviné mon état. Ce dernier était visible. « Ma f… » commençai-je, ayant soudainement envie de me confier. J’abandonnai l’idée. Ma vie privée ne regardait pas cet homme. Il en parlerait sans doute, ça fuiterait et j’avais besoin de tout sauf que le peuple sût que ma femme et moi avions quelques différends. Merlin me répéterait mille fois que les humeurs de cette Princesse en manque d’activité ne devaient pas m’importer. Il avait déjà avancé qu’il lui suffirait de se trouver quelques coutures ou organisations de soirée pour occuper son esprit, au lieu de chipoter sur mes absences. Je n’étais pas d’accord. J’avais proposé de l’associer à la recherche de l’Épée mais le vieux Mage avait protesté. J’étais pourtant sûr qu’elle serait mille fois plus efficace que lui. Cette situation me pesait.

« Non, ce n’est rien. Qu’avez-vous ? » « Des villageois ont vu la Princesse quitter le Royaume la nuit dernière. Cette nouvelle m’a paru absurde mais… » Vu l’état de sa peau, brillante de sueur, elle ne lui avait pas paru si absurde que ça. Ça se voyait. « J’ai préféré vous avertir. » « Quitter le Royaume ? Comment ça ? » « À cheval. » « Pour aller où ? » « Aucune idée. Il y a des rumeurs sur un bal dans un Royaume voisin, peut-être voulait-elle simplement vous y représenter ? » Sans moi ? Non, impossible. Par contre, peut-être qu’elle était partie rejoindre cet homme qui m’avait doublé dans ses pensées. C’était probable. L’hypothèse se tenait même. « Faites préparer mon cheval. Je pars. » « Mais votre réunion débute dans trente minutes… Nous devions parler de la prochaine mission pour chercher l’Ép… » « Dîtes aux autres que je pars chercher l’Épée dans un autre Royaume. Depuis le temps que nous la cherchons dans celui-ci sans réussir à mettre la main dessus, il faut être complètement ahuri pour encore penser qu’elle s’y trouve. » « » « Je sais que vous n’approuvez pas mais peut-être que la Princesse Juliette est en danger ! » J’en doutais, elle était débrouillarde. Je lui avais appris à tirer à l’arc et, lorsque nous étions enfants, elle m’avait fait quelques crasses qui m’étaient restées en mémoire longtemps. Je gardais même une cicatrice sur l’omoplate. Avant d’être un cygne, elle avait été un vilain petit canard. Il ne fallait pas s’y fier, les deux animaux étaient retors. C’était pour ça que je l’aimais en partie.

« Je persiste à dire que c’est n’importe quoi, Prince Arthur. » « Barnabé, qu’en penses-tu ? » « Tu sais bien que je suis toujours de ton avis. » fit l’idiot. J’aimais sa compagnie. Il n’était pas contrariant et aimait les choses simples. Une partie de cartes et une bonne bière suffisait à faire son bonheur, et le mien par la même occasion. « Écouter Barnabé ne fera pas de votre idée une idée plus intelligente. Je sais bien que ce n’est pas l’Épée que vous avez envie d’aller chercher mais votre femme ! Ce n’est pas bien de mentir là-dessus ! Lorsque vous serez Roi de tous les Royaumes, Juliette vous reviendra ! » « Ou je l’aurais perdue pour toujours. » « Les femmes sont vénales ! » Je soupirai. Je ne connaissais pas le passé amoureux de Merlin mais je comprenais sans mal pourquoi est-ce qu’il était seul aujourd’hui. « Peu importe. J’aime ma femme et je la retrouverai pour la convaincre de lâcher ce… » Je me tus. Je n’avais jamais parler de ce problème aux deux hommes qui m’accompagnaient. « Lâcher quoi ? » demanda Barnabé. « Cette manie de partir sans prévenir ! »

816 mots

Le Prince Arthur part à la recherche de Juliette à cheval, accompagné de Merlin et de Barnabé.

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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mar 26 Mai 2020 - 19:36



J’avais congédié Blanche-Neige peu de temps après ma transformation, gentiment. J’étais à présent étendu sur mon lit, nu. Je fixais les volutes du tissu qui se trouvait au-dessus de moi, pris d’une étrange sensation. J’entendais les domestiques faire la fête et, à mon humble avis, les cris de joie ne s’arrêteraient pas de sitôt. Je songeai aux aveux de la jeune femme qui m’avait libéré de ma malédiction et à sa réaction, dès que les effets du philtre cesseraient. Elle m’en voudrait sans doute. Je m’excuserais, même si je n’aurais pas souhaité qu’il en fût autrement. J’avais besoin de retrouver un corps humain pour reprendre ce qui m’appartenait.

Le visage de Blanche-Neige en train de demander pardon revenait me hanter par périodes, tout comme celui de Belle. J’avais croisé le regard de la fille de l’inventeur. Quelque chose d’étrange y était apparu. Elle avait semblé surprise et perturbée. Le sens de ses émotions m’échappait totalement. J'avais néanmoins été frappé violemment par l’éclat qui avait brillé un instant dans ses yeux, avant qu’elle ne prît la fuite. Pourquoi était-elle partie ? Je n’avais plus une apparence monstrueuse, à présent. J’aurais dû lui paraître plus sympathique. À moins qu’il n’y eût autre chose ? Que les propos de Blanche-Neige fussent la cause de sa détresse ? Ou peut-être était-ce simplement la situation ? Après tout, elle s’était tenue derrière la porte, à écouter une conversation qui ne la regardait pas. Je soupirai et me touchai le visage. Ma peau me semblait d’une douceur sans pareil. Je frissonnai. J’avais froid, dans ce corps plus mince et dépourvu de poils. Mes cheveux étaient longs mais ne suffisaient pas à me tenir chaud. Je pris la couette et l’enroulait autour de moi, me remémorant les paroles de Blanche-Neige. Son sort n’avait rien d’enviable. J’avais l’impression de lui avoir arraché des confidences qu’elle ne m’aurait jamais livrées en d’autres circonstances. Je me sentais coupable.

Cette nuit-là, je me réveillai au moins à cinq reprises. À chaque fois, j’eus peur d’avoir rêvé la fin de ma malédiction. Jamais dans le passé je ne m’étais autant touché. Ce corps retrouvé avait été tellement longtemps attendu que j’avais du mal à y croire. Marcher me semblait bien plus facile. J’avais moins de charge à déplacer. Plusieurs fois, j’eus envie de parler avec Belle, de lui demander des explications quant à son trouble. Je me doutais pourtant qu’elle ne voudrait pas me voir. Je pensai également à Blanche-Neige, au manque de tact que j’avais eu. J’aurais dû lui dire de rester avec moi, pour que nous puissions échanger davantage. Cela dit, je sentais que ma mauvaise humeur n’avait pas disparu en même temps que la Bête. Je restais instable, même si la mort ne planerait plus au-dessus de la tête de ceux qui subiraient mon ire à l'avenir.

Le lendemain, je restai enfermé dans ma chambre, jusqu’à l’heure fatidique. Je m’habillai, aidé de domestiques trop heureux pour rester concentrés. Je les comprenais, même si je n’arrivais pas à me plonger dans le même état qu'eux. Obtenir le philtre d’amour m’avait renvoyé dans le passé et j’étais à présent nostalgique et mélancolique vis-à-vis de ce dernier. Ravenna ne serait plus jamais à mes côtés et j’allais sans doute essayer de la tuer si je la croisais mais nous avions vécu des moments heureux. Je balayai mes pensées, rejoignant les deux femmes dans un costume d’apparat afin de nous rendre au bal. Une fois que nous fûmes arrivés sur place, je soufflai mon nom à l’annonceur. « Le Prince Adam. » déclara-t-il, un nom qui passa inaperçu parmi les centaines d’autres. Je me tournai alors vers mes accompagnatrices. « Libre à vous de chercher le Prince Éric comme il vous plaira. Je ne vous retiens pas plus longtemps. » Mon regard s’ancra dans celui de Belle. Non. Je ne la retiendrais pas plus longtemps. Elle était libre, à présent. Rien ne l'enchaînait plus à mes côtés. Quant à Blanche-Neige, j’espérais qu’elle trouverait quelqu’un qui la comprendrait et ne verrait pas en elle qu'un simple trophée. Son histoire prouvait que la beauté était très loin d’être une bénédiction. Elle pouvait être un poison, ou en cacher un, comme la Méchante Reine. Je m’avançai afin de crier quelques mots à l’attention de mon ancienne épouse mais n’eus pas le temps de le faire.

Je fus téléporté sur l’un des balcons de la salle de réception. Je remarquai directement le changement de corps. Autour de moi, il y avait deux jeunes femmes, une brune et une blonde. Je fixai mes mains, premier réflexe ô combien inutile, avant de baisser les yeux sur mon accoutrement. Que se passait-il ? Directement, je pensai à un tour de Ravenna. Sans dire un mot aux personnes présentes, j’entrai de nouveau dans la salle, haussant la voix. « Ravenna ! Montre-toi ! Je sais que c’est toi ! » Plus loin, il y avait ma propre silhouette. Je croisai l’un des miroirs de la salle. J’étais blond, vêtu d’une tenue princière. Je ne comprenais pas, ce qui m’énerva. Comme un réflexe, je me mis à grogner entre mes dents, en fronçant les sourcils.

817 mots

La Bête a retrouvé sa forme humaine. Il se rend au bal avec Belle et Banche-Neige. Il souhaite trouver Ravenna mais se retrouve sur le balcon, dans le corps de Charmant qui a l'apparence d'Éric, à côté de "Cendrillon" et d'"Aurore". Il ne leur adresse pas la parole, entre de nouveau dans la salle de bal et s'adresse à Ravenna, la Méchante Reine.

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Priam & Freyja
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Mer 27 Mai 2020 - 11:24



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Les Portes II

En groupe



La teneur de la malédiction dont avait parlé Maléfique ne quittait pas l’esprit de Scar. L’idée d’embrasser sa nièce le répugnait. De façon générale, il se tenait loin des plaisirs de la chair. Couplés à l’inceste, ils le dégoûtaient. La tromperie, la trahison, la manipulation, le meurtre : il s’en accommodait comme chacun s’habitue à sa routine quotidienne. Il consentait à bien des sacrifices pour satisfaire l’ambition et le désir de pouvoir qui l’animaient. Il s’agissait d’ailleurs des uniques éléments qui le conduiraient à accepter d’échanger un baiser avec Aurore. Pour s’emparer de GRRAAAA, il était prêt à tout. Relativement au bonheur de porter couronne sur sa tête, transgresser les rapports familiaux lui paraissait un moindre mal, d’autant plus que cela ne l’engageait à rien. Une fois roi, il ferait tuer Mufasa et sa descendance, pour que jamais aucun d’entre eux ne pût nourrir le ressentiment qui l’avait poussé ici. Il connaissait les affres de l’exil mieux que quiconque. Si son aîné se débarrassait des sorcières comme il prétendait vouloir le faire, il lui facilitait même la tâche. Il lui emboîtait le pas volontiers.

Le regard de Scar se posa sur Maléfique. Elle était peut-être enceinte. À ses yeux, cela n’avait aucune importance. Ce qui en avait, en revanche, c’était l’impression démesurément désagréable d’avoir sous-estimé son frère. Elle ne le quittait plus et avivait ses volontés de vengeance. Il l’assassinerait, mais avant, il ferait en sorte qu’il se sentît comme un moins que rien. « Difficile d’entrer en contact avec quiconque lorsque l’on vit reclus à l’autre bout du monde, mon frère. » siffla Scar de son ton mielleux favori. « Je sais cependant qu’elles sont toutes avides de pouvoir et qu’elles se haïssent mutuellement. Il serait aisé de les monter les unes contre les autres. Les jeter ensemble dans une fosse aux lions conduirait sans doute à un joli massacre. » Il sourit. Sa vue acérée repartit sur les convives. Il plissa les paupières. Comment…? Avant que Mufasa ne s’en retournât aux festivités, le cadet posa la main sur son bras. « Prends garde. Il y a deux Maléfique, ce soir. » D’un mouvement du menton, il indiqua chacune des deux femmes. S’était-elle dédoublée ? Quelqu’un avait-il pris son apparence ? Laquelle était la vraie, et qui était l’autre ?

Tandis qu’il descendait pour rejoindre la réception, Scar songeait que son frère était plus mauvais qu’il ne le laissait paraître. Sacrifier des innocents pour accomplir sa vengeance, là était une action digne des méchants de son rang. Mais Mufasa ? Un sourire énigmatique étira ses lèvres. Il espérait trouver un moyen de mettre à profit cet échange entre le Roi et son soldat. Il demeura à ses côtés tandis qu’il annonçait la tenue d’un concours. Il cherchait Aurore, mais ne la voyait pas. Où était passée cette petite sotte ? Il avait une situation particulièrement bancale à rattraper. Elle l’avait vu avec Maléfique : elle s’imaginait sans doute bien des vérités désagréables. Sans compter que, si elle parlait à son père, il n’aurait probablement pas beaucoup de raisons de le garder en vie.

L’intervention d’une jeune blonde le décida à s’éloigner. Il n’avait pas l’intention de dévoiler ses plans au grand jour. « Je vais essayer de les repérer et de les attirer ici. » souffla-t-il à son aîné, assez bas pour qu’il fût le seul à l’entendre. Devait-il prévenir la sorcière de ce qui se tramait ? Non. Il détenait la clé de son propre succès. Elle ne lui était plus d’aucune utilité. Et rien ne lui garantissait de s’adresser à la bonne personne. S’il l’avait fait, elle aurait pu se débarrasser de Mufasa pour lui, cependant, le risque lui paraissait trop grand. Il n’avait pas le droit à l’erreur et il lui fallait choisir précautionneusement ses alliés. Il marchait, toujours à la recherche de la Princesse, lorsqu’une voix résonna dans son crâne. La mort ou la coopération. Son cœur bondit de rage, mais il se fit violence pour ne rien laisser paraître de son trouble. Quel était l’hideux mage qui venait de lier son destin à celui de son frère ? Il n’y avait pas de doute permis. Il sentait en lui quelque chose de nouveau, comme une chaîne qui le maintenait à son aîné.

Dans le corps de Mulan...

Il n’eut cependant guère plus le temps de se perdre en trahisons et contre-trahisons. Il faisait froid. Habitué des climats chauds, il le ressentit avec d’autant plus de force et frissonna violemment. Il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour comprendre qu’il n’était plus dans son corps. Cette perte de contrôle soudaine le fit grincer des dents, et il sentit la colère s’accentuer encore. Maléfique avait-elle décidé de le tromper ? Si tel était le cas, elle paierait. Face à lui, un homme et une femme. Retourner la situation à son avantage. Il s’avança et passa devant une glace. Sa silhouette attira son attention. Étrangement androgyne. S’il repartait pour le bal ainsi vêtu, peut-être pourrait-il tuer quelques-uns des pions qui freinaient encore et toujours son accession au trône ? Son regard vif se reposa sur les deux individus. Ils avaient changé de posture et n’avaient pas l’air vraiment à l’aise. Peut-être que quelque chose, dans son attitude, les avait perturbés. Il plissa les yeux. Méfiance. « En fait, j’aimerais savoir pourquoi vous n’êtes pas conviés au bal de GRRAAAA. Que diriez-vous d’y faire un saut ? » Rien de tel qu’un peu de bluff pour retomber sur ses pieds.



Message VI – 908 mots

Résumé : Scar dit à Mufasa qu'il y a deux Maléfique (la vraie et la Méchante Reine, donc - même s'il ne sait pas que c'est elle). Quand Raiponce s'approche, il fuit. Il subit le sort de Garrett. Il se retrouve dans le corps de Mulan et, méfiant, essaie de faire comme s'il maîtrisait parfaitement la situation, face aux faux Hadès (Blanche-Neige) et Elsa (Kuzco).

Habitat : Scar vit dans une maison à moitié délabrée dans un coin très ensoleillé. Pas d'étage, juste un rez-de chaussée. Il y a une pile d'os bien propres dans la salle à manger.

Bonus du gâteau : Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte afin de l'aider pour de petits éléments. Elle pourra le mettre sur la voie d'un artefact par exemple ou lui faire rencontrer quelqu'un d'utile [je l'ai pas précisé mais il y a d'autres personnages dans le conte, des PNJ que vous pouvez créer ^^].





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Jämiel Arcesi
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Jämiel Arcesi
Mer 27 Mai 2020 - 13:12

Les Portes II


La soirée battait son plein et rien ne semblait pouvoir interférer à cette fête grotesque. Ratcliffe plongea un instant son regard dans le liquide carmin, aux mêmes couleurs qui devaient se répandre par delà l'horizon, puis fronça des sourcils avant d'en jeter le reste du contenu par-dessus le balcon pour finalement poser le verre sur le muret. Il se retourna vers la salle de bal. A force de poser son regard sur les différents couple, un nom remonta à son esprit. Bellone. Il commença à chercher à quoi, ou à qui, pouvait correspondre ce nom, mais rien ne lui venait. Jouant avec le médaillon dans sa poche, il comprit alors d'où ce dernier avait surgit et chercha immédiatement à l'en chasser de son esprit. Il chercha du regard quelque chose à quoi se raccrocher afin d'ignorer celui qui cherchait à le chasser et prendre sa place. Attiré par un phénomène se clamant vainqueur attitré de la palme du plus bel homme de ces terres, ses yeux se posèrent sur une silhouette à ses côtés qui semblait égarée. Un sentiment étrange le saisi tout comme le refus d'admettre ce dont il s'agissait. Il entendit au plus profond de lui cette conscience soupirer, profitant de cet instant d'égarement pour se faire toujours plus de place. Pourtant il pouvait également sentir que celui-ci était presque comme rassuré. Il eut envie de lui demander la raison de cette réaction, mais il savait qu'un tel acte le pousserai dans les fin-fonds de la conscience, offrant à cet inconnu tout le champs des possibles pour agir. La simple évocation de ce souhait lui offrit d'ailleurs encore plus d'avance sur son esprit. Il devait faire attention. Mais cette avancée lui permit également un accès aux souvenirs de cet inconnu, et donc savoir pourquoi il avait réagit ainsi. Elle ressemblait aux membres de sa race. Des.. Alfar ? Il préférait que celui-ci se soit éprit d'un membre de ces Elfes sombres plutôt que d'un impur d'une quelconque autre race. Ils n'étaient pas si différent que ça au final, songea-t-il.

Soudain la soirée s'effaça de sous ses yeux. Que s'était-il passé ? Il observa les alentours et reconnu immédiatement les lieux. Le château de Hi-Hi-Hi, en cendre, comme il l'avait souhaité. Mais comment était-il arrivé ici ? Du coin de l’œil il discerna une silhouette, le faisant reculer d'un pas. Maléfique. Alors il vit sa tenue. Il tandis ses mains face à lui, palpa son visage. Ce n'était pas "lui". Ceci n'était pas son corps. Il connaissait ça. Un sortilège de changement de corps. Non. Comment le connaissait-il ? Il fronça des sourcils. Il ne se laisserai pas faire impunément. Que ce soit par le Sorcier ou par cette conscience. Il tourna son regard vers Reine. Elle semblait aussi perdue que lui. « Qui es-tu ? », demanda-t-il, méfiant. Lorsqu'elle lui répondit, il réfléchi quelques secondes. D'abord, il n'était pas le seul touché, ce qui voulait dire que Maléfique n'était pas à l'origine du sortilège. Ça aurait pu, au vu de l'état de son Royaume. Ensuite, se pouvait-il que le phénomène soit global ? Quoi qu'il en soit, il devait profiter de l'occasion pour agir. « Et d'où es-tu arrivée ? » continua-t-il. Il y avait quelque chose à la fois d'intriguant et d'attrayant dans les manières de cette femme. Ce qui avait de quoi être perturbant. Cependant, elle lui répondit totalement à côté de ce qu'il attendait. La réponse n'en demeurait pas moins intéressante. C'était ce qu'il lui fallait pour assumer et reprendre totalement la place qui lui était due. Cette femme semblait se souvenir de leur terre d'origine, ce qui était curieux et formidable. Il se demandait alors d'où avait-elle bien pu être téléportée. Malgré ses interventions, Ratcliffe était persuadé d'être originaire de ce monde, et encore aujourd'hui était dans le déni complet. Un détail le chiffonnait cependant, aussi s'essaya-t-il à faire naître quelques plants au sol afin d'en vérifier la véracité. Il ne se passa rien. C'en était rageant. Un miaulement lui parvint alors aux oreilles. Il tourna le regard en direction du bruit et y vit un regroupement de matou, miaulant et feulant, mais ayant la particularité d'être tous déguisé. A proximité d'eux, gisaient armes et casques. L'Alfar ne put retenir un fou rire face au ridicule de la situation en comprenant qu'il ne s'agissait pas de chats banals. Ils avaient fiers allures les envahisseurs. Il alla se saisir d'une des bestioles par la peau du coup et le porta à hauteur de visage, à une distance cependant assez raisonnable pour ne pas subir les coups de pattes et de griffes de l'animal, comme ce dernier montrait son mécontentement en lui feulant dessus. Tant pis pour eux. Il avait prévenu qu'il ne devait pas prendre les Sorciers à la légère. C'est juste de la sale race, capables que de coups tordus, sans aucunes manières. Délaissant le chat, ce dernier rétorquant par un miaulement surpris, il reprit, à l'intention de la fausse Maléfique, « En fait... ». Il marqua un temps. C'était vrai. S'il pouvait profiter du fait de ne pas être "lui-même" pour retrouver quelques un des puissants et les annihiler, ce serait tellement satisfaisant. Toutefois, il y avait quelque chose qu'il désirait plus encore. « Ça n'a aucune importance finalement. Je dois retourner au palais. », conclut-il en allant se saisir de l'une des armes abandonnées. Oh, il serait bien incapable d'en faire bon usage. Du bout de l'index il tâtai la baïonnette au bout du fusil avant de l'en défaire. Ça il saurait l'utiliser en revanche. Cherchant un morceau de tissu dans ses poches, il reprit, « A toi de voir si tu pars chercher un moyen dans ton coin pour retrouver ton corps ou si tu viens également. ». Maléfique n'était pas aimée d'après les souvenirs de Ratcliffe - il évitait toutefois de trop lui glaner d'informations au risque que ce dernier ne reprenne l'ascendant. Ce pouvait cependant être intéressant de voir ce qu'il pouvait se passer si elle se montrait tard dans la soirée. Alors qu'il arquait un sourcil en détaillant deux morceaux de bois liés trouvés dans sa poche intérieur, il sentit curieusement que le Gouverneur était aussi curieux que lui et étrangement peu réactif à ses décisions. Comme s'il attendait de voir ce que l'Alfar prévoyait et, probablement, le premier faux pas de celui-ci pour le critiquer en retour. Il délaissa le fétu, le jetant négligemment derrière son épaule, avant de prendre le chemin du palais de Mufasa.

En moins de temps qu'il ne fallu pour le dire, le duo - car, finalement, cette étrange femme décida de se joindre à lui - rejoint le château. Toutefois, à peine arrivé à l'intérieur, il sentit le colon en son fort intérieur s'agiter en apercevant la chevelure de feu de l'autre inconnue. Aussi dut-il violemment repousser ces sentiments qui n'avaient actuellement pas lieu d'être. Puis il fixa à nouveau, silencieux et perplexe, sa compagne d'infortune en voyant la réaction enflammée de celle-ci qui s'en allait à la rencontre de la rousse. Se pourrait-il que... Apparemment. Il ne manquait plus que ça. Dans une telle situation, il préféra encore les laisser se débrouiller seules plutôt qu'intervenir de quelconque façon que ce soit, ce que Ratcliffe n'apprécia guère. Jämiel s'en moqua éperdument. Traversant la salle, son regard dévisageait chaque silhouette à la recherche de son corps. Une main, agressive, se posa soudainement sur son épaule, le forçant à se retourner, avant de l'attaquer par de brusques paroles. A l'évidence, cet homme avait une dent contre celui dont il empruntait le corps. « Il y a erreur sur la personne. », répondait le Sarethi, agacé, en repoussant la main. « Mais ça tombe bien, je suis également à sa recherche. », ajouta-t-il, ses prunelles se promenant dans la salle. Toutefois, il dût se rendre à l'évidence. Ce "Facilier", d'après cet inconnu, s'était fait la malle, ce qui avait de quoi irriter. Aussi, sans un mot supplémentaire, se dirigea-t-il à son tour vers la sortie d'un pas rapide. Il aurait pu profiter des festivités pour s'essayer à faucher certaines âmes, il n'avait rien à y perdre. Il savait, de certaines rumeurs qui traversaient parfois les portes de Tinnugardh, que c'était dans ce genre de soirée que les têtes tombaient le plus facilement. Mais son esprit était à autre chose actuellement.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 1482 | résumé:
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Astriid
Mer 27 Mai 2020 - 21:57

[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 10 5tak
Les Portes II





«Whoops!» s'écria Kuzco en essuyant le résidu de vomi avec son bras. «Je suis navré pour le euh, la... chèvre ? Je crois que j'ai abusé sur la bière. Tenez une pièce pour le désagrément.» Et il sortit une pièce d'argent de son oreille pour la lancer vers l'homme. L'ex-empereur bomba ensuite le torse et clama avec un large sourire : «Je m'appelle Kuzco! Je viens de Mayaland. C'est un coin plutôt chouette pour les vacances, je vous le conseille!». Son haleine dégageait un arôme douceâtre et acide d'alcool et de régurgitations qui aurait fait chuter un moineau en plein vol. Pacha observait toujours suspicieusement l'homme hideux porter Kuzcobis telle une demoiselle en détresse tandis qu'il racontait son histoire rocambolesque. Son visage finit toutefois par s'adoucir, attendri par la mauvaise fortune d'Hercule avec un grand H majuscule. «Mon pauvre ami vous en avez vu des vertes et des pas mûres! Ce Quasimodo m'a l'air d'un bonhomme très peu aimable. Si Kuzco est d'accord, nous vous aiderons à trouver le bougre et lui faire regretter ses actes innommables! Nous lèverons votre triste malédiction. N'est-ce pas Kuzco ? Kuzco ?». Il donna une petite tape sur la joue de son ami qui était devenu tout mou dans ses bras, un petit sourire stupide toujours accroché sur ses lèvres.

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Kuzco reprit conscience dans une immense salle au décor morbide, assis à une table avec un bol rempli d'un liquide épais à la robe sombre. Il renifla et s'extasia aussitôt, il adorait le chocolat. Avait-il atteri dans un mariage ? Il était de coutume dans son peuple que les conjoints s'offrent du chocolat lors d'un mariage. Il tendit une main pâle et fine vers le plat avant de se figer soudainement, un doute horrible s'installant en lui. Il resta quelques secondes les yeux fixés sur sa main et plusieurs réalisations firent jour en même temps dans son esprit encore embrumé par l'alcool. Il manquait quelque chose entre ses jambes. Quelque chose d'important. Il se mordit les lèvres avec nervosité en baissant les yeux sur une robe blanche, jolie certes, mais une robe quand même et avec la chaleur infernale qu'il faisait, Kuzco songea qu'il allait rapidement faire voler la robe au loin pour faire respirer son corps qui étouffait. Sa poitrine était compressée par le buste étroit de sa tenue et il plaqua ses mains sur les deux proéminences moelleuses, palpant ses nouveaux attributs. Il eut un curieux sentiment de déjà-vu, comme s'il avait déjà eu des seins dans le passé ou peut-être dans une autre vie. Il secoua la tête, les sourcils froncés pour chasser ces étranges pensées et s'aperçut avec soulagement qu'il avait de beaux cheveux souples et soyeux, aussi beaux que son ancienne chevelure lisse qui faisait sa fierté. Tout n'était pas perdu. Il se demanda ce que Pacha penserait de cette nouvelle apparence.
«Kuzcobis, tu es là ? Pacha ?» appela-t-il en jetant un oeil autour de lui et se trouva nez-à-nez avec un homme avec des flammes bleues sur la tête. Il avait même passé un bras autour de ses épaules, son visage un poil trop proche de lui. Kuzco hoqueta de surprise et il bondit de sa chaise, reculant pour retrouver un espace vital tolérable. «Hey pas toucher! Paaas toucher! Pas touche! C'est toi Quasimodo ? T'as une tête de méchant et Quasimodo est pas un gars très réglo de ce que j'ai entendu.» Etait-ce le compagnon de la femme dont il habitait le corps ? Et soudain l'illumination fit jour dans son esprit, le chocolat, la robe blanche, c'était le mariage de la blonde dont il avait pris le corps et du monsieur avec ses cheveux si étranges. Kuzco décida qu'il était temps de clarifier les choses. «Je ne voudrai pas vous refroidir la flamme mais c'est un énorme malentendu, je ne suis pas celle que vous croyez! Je suis un étranger, je viens d'un Royaume lointain! Je ne suis pas votre femme!»
Il recula encore et trébucha sur une autre personne qu'il n'avait pas vu, lui écrasant les pieds. Kuzco se retourna pour s'excuser et fut rassuré, au moins lui il avait des cheveux normaux et il avait l'air d'une personne gentille. Rassuré, l'ex-empereur sourit au jeune garçon et lui flanqua une grande claque dans le dos, retrouvant sa bonne humeur. «Salut mon pote, ça va bien ou bien ? J'aime ton style change rien. Je sais pas de quel bal tu parles mais n'en dis pas plus! Kuzco est là pour mettre le feu à la fête!» Tout en parlant, Kuzco se déshabillait en sifflotant, il transpirait à grosses gouttes, serré dans sa robe, il avait plus l'habitude des vêtements amples qui laissaient circuler l'air sur son corps et après tout, ce n'était pas son corps et il n'avait jamais été pudique. Il lâcha un soupir satisfait quand enfin il fut libéré et délivré de la robe qu'il balança à l'autre bout de la pièce d'un mouvement négligeant du pied. Il aimait être une femme beaucoup plus que prévu. «Au fait je m'appelle Kuzco et je viens de Mayaland, vous connaissez ? J'ai atterri dans le corps de la femme de la flamme bleue là-bas. Je crois que j'ai un peu ruiné leurs noces mais au moins il peut profiter du spectacle en avance.» Kuzco rit avec insouciance en se donnant une claque sur la fesse avec un coup d’œil aguicheur vers le mari. C'était amusant de prendre le corps d'autres personnes, qui se soucierai des conséquences ? Pas Kuzco. Il frappa ensuite dans ses mains avec excitation, impatient de quitter ce lieu, la décoration manquait clairement de couleurs, on aurait dit qu'Izma avait participé à sa conception. «Il est loin ce bal ?» demanda Kuzco, il n'avait aucune idée d'où il se trouvait ni où étaient Pacha et Kuzcobis mais quand on parlait de danser et de s'amuser, ça l'intéressait fortement. Il chercherait à retrouver son corps plus tard, celui-ci était plutôt sympathique, il avait hâte d'essayer différentes coiffures avec sa nouvelle opulente chevelure et de continuer à tourmenter le jeune marié. «Il est chaud pour la fête la flammèche ?», Kuzco gloussa de sa plaisanterie et souffla un baiser vers lui, les mains sur les hanches, complètement à l'aise en petite tenue.
831 mots

Résumé:




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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Mer 27 Mai 2020 - 22:48

    Être dans le corps d’une femme me fit un drôle d’effet. En temps normal, mon entre-jambe aurait gonflé sous le désir. Actuellement, les choses me semblaient bien plus diffuses sans que je ne puisse les décrire véritablement. Tout ce que je savais c’est que l’apparition d’Aladdin me fit un effet immédiat. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs. Le Prince des Voleurs portait bien son titre. Il avait volé mon cœur. C’est ce que je pensais, en tout cas, depuis que je l’avais vu pour la première fois. Je ne connaissais pas grand-chose à l’amour. Peut-être n’était-ce là qu’un désir profond et intense, rien d’autre. J’étais trop inexpérimenté pour savoir. En attendant, j’avais envie de lui.

    J’espérai le voir s’approcher, comme dans la vision de Facilier, et c’est ce qui se produisit. C’était comme dans un rêve. Immobile, je n’aurais pas pu bouger, de toute façon. Son regard était bien trop profond. Je pensai même y déceler quelques envies débridées. J’eus d’autant plus chaud, jusqu’au moment final où ses lèvres heurtèrent les miennes avec une passion dévorante. Mon corps n’y crut pas. C’était trop beau pour être vrai, trop court pour me contenter aussi, puisqu’il s’arracha à moi. Je restai pantois quelques secondes, mes yeux fixés sur sa bouche que j’aurais aimé voir enrober ma virilité en d’autres circonstances. Le visage de mon amant de la veille me revint en mémoire d’une bien étrange façon. Je clignai des yeux.

    - « Non, ne vous excusez pas. Je m’appelle… »

    Bonne question. Éric ? Ça n’allait pas avec le personnage. Je n’avais pas envie de lui mentir mais j’avais envie de le faire mien, maintenant. Je lui expliquerais plus tard, lorsque mon bas ventre arrêterait de me brûler, lorsque je n’aurais plus envie d’écarter les cuisses pour le laisser me saisir.

    - « Jasmine. »

    J’avais eu l’idée en posant mon regard sur l’une des pendules de la salle. Le confectionneur de celle-ci était un certain Jasmin. Avec un « e » à la fin, ça passait très bien.

    - « Que diriez-vous d’aller ailleurs ? »

    Je l’avais demandé un peu précipitamment. Je n’avais pas envie de rester au beau milieu de la salle de bal. Je voulais profiter de lui, dans un lieu plus intime. Lorsqu’il accepta, j’en fus ravi.

    Nous réapparûmes au sein de ma chambre, comme si le bal n’avait jamais existé. Il ne m’importait plus du tout. J’avais atteint mon objectif : trouver Aladdin, l’embrasser et… plus, peut-être. Allongés sur le lit, le hasard, ou ma volonté, avait fait en sorte que je sois positionné à califourchon sur lui.

    - « Vous avez dit que ce n’était pas comme ça que vous procédiez habituellement mais… j’aimerais vraiment que vous continuiez ce que vous étiez en train de faire, plus profondément. »

    Ça avait le mérite d’être clair. J’espérais juste qu’il ne me rejetterait pas. Si, vraiment, ce n’était pas dans ses habitudes, il risquait de me prendre pour une allumeuse, sans aucune pudeur ou chasteté. Seulement, j’avais vraiment envie de lui. Il était beau, tout ce que je désirais. Facilier m’avait fait entrevoir un avenir prometteur pour lui et moi, ou, plutôt, je l’avais déduit seul, mais je n’avais pas l’intention de perdre du temps. Je voulais qu’il entre en moi et me fasse jouir sous ses coups de reins.

    Contre toute attente, les choses se passèrent avec une facilité déconcertante. Il ne résista pas à mes envies et prit les choses en main, rapidement. Après quelques baisers et préliminaires qui me firent gémir autant de plaisir que de surprise face à sa rudesse, il reprit une position ascendante. J’écartai les cuisses et le laissai faire, agrippant mes mains à son dos. Mes ongles le griffèrent légèrement sous la sensation nouvelle et inattendue. Le reste, me fut inconnu.

    Perdu, je regardai autour de moi. J’étais de nouveau dans la salle de bal. Mon désir n’avait pas disparu mais ce corps ci n’en avait pas les symptômes. Que se passait-il ? Facilier ne m’avait pas parlé de ça, pas plus que de mon précédent changement d’ailleurs. Y était-il pour quelque chose ? Était-ce une mauvaise blague ? Un coup du destin ? Et si j’étais là… Qui se trouvait dans mon corps, actuellement ? Qui se trouvait dans les bras d’Aladdin ?

    Sans me soucier de plus de détails, je visualisai ma chambre afin de m’y rendre de nouveau. « Jasmine » était là, avec Aladdin, dans mon lit.

    - « Qu’est-ce que vous faites ? »

    Je l’avais dit avec une certaine colère.

    757 mots:


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Mer 27 Mai 2020 - 23:03


Livre de Contes

LA PORTE DES CONTES





Dr. FacilierJe toussai. L’odeur acre de la fumée pénétrait mes poumons. L’épaisse brume noire s’élevait des maisonnées dévastées par les flammes. Les terres de Hi-Hi-Hi brillaient d’un éclat incandescent qui éclairait le royaume comme en plein jour malgré une nuit sans lune et boudée par les étoiles. Les ombres s’étiraient sur le sol, esquissant des scènes horrifiques. Le calme nocturne avait laissé place à l’agitation et la peur. Les cris des villageois qui luttaient pour leur survie et la préservation de leurs biens formaient un brouhaha désordonné. C’était un véritable cataclysme qui s’abattait sur la contrée. Je me rappelai tout à coup le village qui avait subi les exactions de ces maudits Barh Barr. Était-ce ces mêmes bandits qui ravageait l’empire de ma famille ? Non. C’était différent. La mort n’était pas omniprésente.

J’accélérai le pas pour rejoindre la demeure de Maléfique. D’ailleurs, pourquoi n’avait-elle pas encore réagi à ce fléau ? La colère l’emporta sur l’inquiétude. Si elle était trop occupée à se dandiner au bal… La bal. Cette simple pensée imposa à mon esprit l’image de mon amant au bras du misérable vaurien. Un coup de poignard me transperça le coeur. Mon seul réconfort était que le truand ne parcourrait qu’un corps de substitution. Je resterai le seul à avoir un jour épouser les formes du prince. Un hurlement retentit, dispersant mes divagations. Si ma mère était trop occupée, alors je défendrai moi-même notre domaine.

«  J’en appelle à vous, Amis de l’Au-Delà. Prenez corps dans ce monde et déferlez sur nos ennemis. Par la peur ou par la force, chassez-les de notre patrie. »

Les spectres s’échappèrent des ténèbres, avides de parcourir ce monde dont ils avaient été bannis. Ils déferlèrent en nombre pour tourmenter les troupes qui menaçaient la paix de notre acquisition. J’étais en vue de la forteresse lorsqu’un nuage verdâtre et inquiétant surplomba la scène. J’y reconnu la magie si caractéristique de la sorcière. Finalement, elle réagissait à l’attaque. Des éclairs foudroyèrent le sol et la malédiction se répandit comme une maladie virulente. Nos assaillants allaient regretter leur incursion en ces lieux.

Une voix rêche retentit : celle de ma génitrice.

« Maléfique ! Je ne vous attendais plus. Vous ne m’en voudrez pas d’avoir pris les devants sur votre châtiment. Nos magies combinées auront tôt fait d’apprendre à ces lâches à ne pas sous-estimer notre puissante. »

Je me retournai pour observer ce visage que je n’avais jamais vu qu’en rêve. Elle était encore plus imposante que tout ce que j’avais imaginé. Son aura de puissance était considérablement plus puissante que la mienne - mieux valait être son allié que son ennemi.

« Je vois que les jeux politiques sont toujours au coeur de vos divertissements. J’imagine que Scar fera un roi honorable. Cependant, j’ai moi aussi des projets pour la lignée de Mufasa. »

Je sortis de ma poche l’artefact qui liait les destins des deux princes.

« J’ai pris la liberté de pratiquer quelques arrangements - un pacte entre Charmant et Eric en réalité. L’idée me paraît intéressante : Charmant est devenu son pire ennemi - tout en récupérant un royaume et un peuple qui l’acclamait - Eric est parvenu à ses fins avec Aladdin (le nom du voleur racla ma gorge) et est évincé de la succession. La cerise sur le gâteau ? Le prix à payer pour Charmant est de nous débarrasser de la Sorcière des Mers ; il nous suffira de nous affranchir du vainqueur pour étendre notre pouvoir sur GRRAAAA et l’Océan. »

Je marquai une pause pour laisser à ma génitrice l’opportunité de saisir toute l’étendue de mes machinations. Mes yeux fixaient son regard dans l’attente d’une lueur de fierté. Un sourire illumina son visage délicat tandis qu’elle me gratifia de son approbation. Je répondis à son air réjoui par un sourire hésitant.

« Il y a cependant une légère ombre au tableau et c’est là que je souhaiterai que vous interveniez. J’ai franchi la limite et enfreins l’une des règles les plus élémentaires de notre art : j’ai abandonné mon coeur à l’amour. J’aime Eric. Son corps mais également son âme. Lors de notre rendez-vous, les choses ont légèrement… dérapé. Depuis, il hante mes nuits et mes pensées. L’idée de le perdre à jamais - au profit d’un être aussi abject que le Prince des Voleurs - et ce, par ma faute de surcroît - me ronge de l’intérieur. »

Mes prunelles emplies de haine et de rancoeur revêtirent des airs de pitié. Je baissai la tête, n’osant affronter le regard de la sorcière.

« Ceci est l’artefact qui lie les destins des deux hommes. Je vous l’offre et vous en supplie. Vous êtes incommensurablement plus puissante que moi et la plus apte à m'aider. Puissiez vous modifier le sort que j’ai jeté et m’offrir le fils de… »

RatcliffeL’herbe disparut au profit d’un sol de pierre.

« Mufasa »

Je relevai la tête pour découvrir l’immense salle de bal aux couleurs flamboyantes. La chaleur avait recouvert les vitres d’une fine couche de buées. Que faisais-je ici ? Mes yeux tombèrent sur mes mains décolorées. Je m’approchai de la fenêtre pour y admirer mon reflet ; ce n’était pas moi. Un coup de Maléfique ? Je n’avais pas senti sa magie opérer. Mais qui d’autre ? La Méchante Reine ? Je haussai les épaules. Je réfléchirai plus tard sur cette malédiction. Qui que ce soit, il me fallait partir. La simple idée de tomber nez à nez d’apercevoir Eric dans les bras d’Aladdin me déchirait le coeur.

Je quittai le balcon pour m'enfoncer dans la foule. Je m'infiltrai dans la masse de corps chauds et humides, nageant à contre courant, jusqu'à l'entrée principale. Mon sang battait mes tempes. Le rouge montait à mes joues. La colère et la jalousie se mêlaient en un sentiment désagréable. J'avais envie de détourner les talons. Je voulais subtiliser Eric aux étreintes de ce goujat. Mon cerveau m'ordonnait de partir mais mon coeur me suppliait d'intervenir. Rongé de regrets et de remords, je disparus dans l'obscurité de la nuit.



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