Ce post se passe après la quête que je suis en train d'écrire, où le Chapelier récupère la Rose.J'éditerai pour mettre le lien dès que j'aurai posté.
Le Chapelier posa son regard sur la rose qu’il tenait entre les doigts. « Oh, une rose ! » s’exclama-t-il comme si cela l’étonnait. Dans un désir d’en humer le parfum, le petit homme approcha l’objet de ses narines tout en reniflant bruyamment. S’étant précipité dans son geste, la fleur s’écrasa douloureusement sous son groin, les pétales restant obstinément dressé malgré la pression : les angles pointus piquèrent sa chaire, créant un filet carmin. « AAAAH ! » hurla le fou en ressentant le mal. Dans un mécanisme de rage instinctif, le petit homme repoussa l’objet métallique le plus loin possible de lui. Malheureusement, il était de retour dans sa roulotte et l’espace clos y était plutôt étroit : la plante lui rebondit dessus, entrainant un autre cri aigu. Boudeur, le Chapelier sauta sur le matelas et vida ses poumons en hurlant le plus fort possible, étouffant ses gémissements lamentables. A ce stade, il ne criait plus à cause de la douleur. Il avait oublié pourquoi il faisait cela. Il continuait pourtant, avec la force de l’habitue et parce qu’il n’avait rien de mieux à faire. Au bout de plusieurs longues minutes, l’exercice le laça et il finit par rouler sur le dos, observant le plafond au-dessus de sa tête, subitement devenu tout à fait silencieux. « Hop ! » s’exclama-t-il ensuite, tandis qu’il se relevait d’un petit saut. Faisant bien attention de ne pas marcher sur les épines de cette satanée rose de fer, le Chapelier donna un grand coup dans la porte de sa roulotte.
Il était grand. Très fort et corpulent. Pas bedonnant, ceci dit. Non non, il tenait la forme. Le Chapelier n’avait jamais senti d’aussi beaux muscles sous sa peau ! Cela lui donnait de l’énergie. Comme pour essayer de tester sa force, le plus-petit-que-ça bonhomme plia les jambes, sans décoller les pieds du sol, formant un losange avec ses membres inférieurs. Il les retendit. Les replia, les retendit, les replia, tout en battant des bras. Finalement, après un ultime écart, il se donna l’impulsion nécessaire pour sauter en l’air. La galipette ne fut pas de la plus belle exécution. S’il était moins petit, il était surtout plus lourd : son agilité naturelle s’en retrouvait toute désorientée. La réception fut d’ailleurs particulièrement cafouillée : plusieurs petits pas pour ne pas totalement perdre l’équilibre et atterrir sur le postérieur furent nécessaire au Chapelier.
L’homme nouvellement flamboyant se tourna vers celui qui venait de lui adresser la parole, écarquillant les yeux en un air benêt. « Père ? » Mais oui ! Ca lui revenait, maintenant ! Il avait eu un enfant ! Peut-être même plus ! Il n’était plus très sûr. Il devrait demander à sa femme. Qui était-elle, d’ailleurs ? Peut importait. Tout ce qui importait, c’est qu’il avait une fille. Le Fou des fous s’approcha d’ailleurs de cette dernière – enfin, de celle qui le prétendait, en tout cas – et l’attrapa par la taille. Il la souleva avec une étonnante facilité – le muscle, ça avait ses avantages – et commença à tournoyer joyeusement, riant à gorge déployée. « J’AI UNE FILLE ! » scanda-t-il, d’excellente humeur, comme si rien n’avait pu le rendre plus heureux. Il reposa enfin la jeune femme et s’agenouilla fasse à elle. « Je suis heureux ! Tellement heureux que ça me donne envie de boire du thé. » Avec un claquement de doigts, il fit apparaitre un thé et une madeleine, dans ses mains et celles de sa fille.
Le roi but bruyamment une gorgée avant de réaliser qu’il n’était pas là où il devrait être. Il était censé aller chercher un objet pour Al’, son nouveau copain. Mais il y avait beaucoup trop de gens. Ce n’était pas ici, qu’il devait être ! Ici… C’était un bal ! UN BAL ! A GRRAAA ! C’était terrible, le roi allait le retrouver, et lui couper la tête ! Ou alors le faire rotir et le manger avec des petits oignons. Mmh, sans doute serait-il délicieux, avec une petite sauce au poivre et – NON ! C’était terrible ! Si terrible que le petit homme fit volte-face et, en apercevant une silhouette qui lui sembla vaguement familière, il jeta tout – tasse, gâteau, enfant – et courut sauter dans ses bras pour s’y réfugier. « C’est TERRIBLE ! AFFREUX ! » hurla-t-il. « Les chenilles tombent des arbres et les cacahuètes ont mangé les lamas ! Mayaland va se venger ! Ils vont nous attaquer avec leurs bonnets ! » expliqua-t-il avec une voix affolée à celui qui le supportait. S’approchant tout près de son oreille, il murmura ensuite : « C’est le roi des asticots qui me l’a dit. Et crois-moi, lui comme-moi avons de très bons goûts. Les bonnets, c’est passé de mode. » Sans rien dire de plus, il tomba des bras protecteurs qui le soulevaient et courut jusqu’au buffet, emmenant dans son sillage une jeune inconnue. « Où est encore ce loir ? Et ce lapin ?! » demanda-t-il à la jeune fille blonde. Il les fit monter tous les deux sur la table, la serrant soudainement contre lui. « VITE ! Relâchons les chats ! Qu’ils nous sauvent des cornichons ! »
Post V:
828 mots Le Chapelier est de retour dans sa caravane et se pique le bout du nez avec sa rose. Il part en donnant un coup de pieds dans la porte pour l'ouvrir.
Mufasa a l'air benêt. En entendant Anna (Aurore) l'appeler Père, il est super heureux. En réalisant qu'il est au bal il prend peur et saute dans les bras de Scar (Mulan), qu'il reconnait vaguement. Il part ensuite monter sur le buffet, en entraînant avec lui une jeune fille blonde. Dans mon esprit c'est Raiponce, parce qu'elle devait pas être bien loin après avoir parlé au vrai Mufasa au tour précédent, mais ça peut être qui vous voulez.
Contient une scène de sexe, âme sensible, s'abstenir:
Jasmine. La belle aux formes généreuses m’attira à sa suite vers des appartements luxueux. D’un geste assuré, elle me propulsa sur le lit à baldaquin. Un matelas moelleux réceptionna mon corps tandis que je me délectai d’autant de fougue. J’aimais les femmes qui n’avaient pas peur d’affirmer leurs pulsions. Sans attendre, elle me rejoignit sur la couche. Ses genoux enserraient mon flanc tandis qu’elle approcha sa figure de la mienne. Une vague de désir me submergea quand elle chuchota. Son haleine de miel et d’amande caressa mes joues, attisant l’ardeur qui bouillonnait en moi. Le sens de ses paroles me frappèrent de plein fouet. La princesse n’attendait qu’un homme pour la pervertir ; je serai ce dernier. L’excitation monta d’un cran et mon sexe se gorgea encore un peu plus d’un sang chaud et pulsatile.
D’un geste expert, j’ôtai son bustier bleu azur. Bien que libérée de son joug, la poitrine généreuse de ma conquête resta ferme. Je caressai son sein droit, m’attardant sur son téton durci par l’exaltation. Un léger pincement lui fit émettre un cri étouffé. Sa bouche effleura la mienne. Ma main parcourut la forêt touffue de ses cheveux pour affermir le contact de nos lèvres. J’y glissai une langue audacieuse, cherchant celle - plus timide - de la jeune femme. D’un roulement sur le côté, je retournai la situation. Je surplombais la demoiselle qui restait suspendue à mon visage. Elle n’eut d’autre choix que de me libérer de notre étreinte pour que je dénude mon torse musclé. Ses mains cherchèrent à l'atteindre mais je les repoussai derrière sa tête : c’était moi qui imposait la cadence.
Trois suçons me permirent de descendre jusqu’à ses seins dodus. Je léchai avec humeur ses mamelons saillants. Mes doigts, guidé par le plaisir, se glissèrent sous son pantalon de toile. Ils s’humectèrent d’un liquide chaud et visqueux. Parfois, mes dents blanches se refermaient sur la mamelle brunâtre de la jouvencelle. Lorsque c’était le cas, son corps se raidissait et le fluide se faisait plus abondant.
Je me redressai pour terminer de nous déshabiller. Les rayons de la lune couvraient de leur lueur diaphane le corps nue de la princesse. Un nouvel afflux sanguin parcourut ma verge dressée. Un instant, je cru qu’elle allait éclater. Je continuais à préparer la féminité de Jasmine à mon avènement. Mon index caressa ses lèvres gonflées par la sensualité puis s’y glissa sans crier gare. Son gémissement me souleva le bas-ventre.
Ma main suintante remonta le long du flanc moite de mon béguin. Elle palpa son sein tandis que ma langue s’introduisit dans son intimité humide. Je lapai la liqueur poisseuse qui s’écoulait en abondance tandis que les poils courts de son entrejambe - collés par la substance lubrifiante - frottait contre mes joues imberbes.
Mon sexe gonflé pénétra difficilement l’ouverture obstruée par l’inexpérience. Je m’étonnai soudain qu’une fille de sa qualité - et de son rang - se fût offerte à moi avec tant de facilité. Je ne lui demandai pas si elle voulait continuer : il était trop tard pour reculer. Elle ne s’en prendrait qu’à sa stupidité si d’aventures elle regrettait d’avoir perdu sa virginité dans ces conditions.
Ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de mon dos. Refrénant mon excitation, j’entamai une série de va-et-vient indolents. Si beaucoup d’hommes appréciait l’étroitesse des vierges, ce n’était pas mon cas. Je n’avais pas la patience - et la douceur - nécessaire à initier les adolescentes.
« Je voudrais que tu sois mon petit orteil. Ainsi, je te déboîterais contre tous les meubles. » lui glissai-je à l’oreille.
Abandonnant toute douceur, mes saccades se firent plus fortes, plus invasives. Je laissai libre court à ma bestialité : il n’y avait aucun amour pour parfaire nos ébats. Prenant appui sur les épaules frêles de la jeune femme, je lui assénai soudain un puissant coup de bassin. La paroi fragile de l’innocence céda sous le choc. Un sourire se dessina sur mon visage : cela serait beaucoup plus agréable pour moi. Qu’importait ses cris ou ses protestations, je comptais bien poursuivre jusqu’à ma jouissance. Pourtant, je n’étais déjà plus penché sur la princesse. Je me retrouvai au milieu d’une salle de bal bondée, entre des corps éreintés par la fatigue de la danse. Mes yeux plein d'incompréhension parcoururent la pièce.
« Une coupe de champagne, madame ? »
Madame ? Pour qui se prenait donc ce freluquet. J’allais lui répondre quand j’aperçus le reflet que me renvoyait son plateau argenté.
« Non, merci. » indiquai-je au servant qui s’éloigna aussitôt vers d’autres convives.
Que se passait-il ? Était-ce cette femelle qui m’avait jeté un sort ? Je me dirigeai vers la chambre pour la rejoindre quand un cri éclata.
« Au voleur ! Ce singe m’a dérobé mon collier ! »
Je me dirigeai vers la source du tumulte. Je ne connaissais qu’un animal capable d’autant de malice. Mais que faisait-il là ? Je pris de la hauteur pour essayer de le repérer.
« Abu ! » criai-je.
J’espérai qu’il me reconnût malgré l’apparence disgracieuse que j’avais revêtu. Finalement, je l’aperçus s’enfuir vers le couloir ouest. Je m’empressai de le suivre. Après une course poursuite acharnée dans les corridors du Château, ponctuée d’injonctions familières, le sapajou accepta de se laisser approcher.
« C’est moi Al’, précisai-je à mon compagnon. Tu ne me reconnais donc pas ? »
Le timbre de ma voix était différent mais le ton et le débit de mes paroles sembla l’apaiser.
« Qu’est-ce que tu fais ici ? »
Le singe gesticula maladroitement et s’écrira dans une langue que je ne comprenais pas. Il était décidément bouleversé par ce qui s’était passé.
« Il est arrivé quelque chose au campement ? » tentai-je davantage par instinct que par compréhension de son langage primitif.
Abu secoua la tête à l'affirmative. Puis, apaisé d’avoir accompli le but qu’il s’était fixé, grimpa le long de mon bras pour se percher sur mon épaule. S’il était vraiment arrivé quelque chose à mon peuple, il fallait quitter ce lieu sur le champ.
Sur le chemin qui me ramenait à l’entrée, je croisai l’un des membres de la confrérie : il avait prit l’apparence d’un des nombreux gardes de Mufasa.
« Ne pose pas de question, Epervier. »
L’homme se tendit à l’évocation de son nom de code.
« C’est Aladdin - je sais c’est pas ma gueule. Il y a de la magie là-dessous. Mais le plus important c’est qu’il est arrivé quelque chose au campement, expliquai-je en pointant Abu qui sommeillait sur mon épaule. Rassemble la confrérie. Qu’ils emportent un maximum de biens. Nous nous éclipsons maintenant. »
Le garde hésita un court instant jusqu’à ce qu’Aladdin lui rappelle le serment qu’il avait prêté à son égard. A l'énonciation de l’engagement - connu des seuls membres de la secte - il salua son chef et s’éclipsa en toute hâte.
Les hommes se rassemblèrent en masse à l’endroit convenu. Flynn et Cassim vinrent à la rencontre d’Aladdin. Ils étaient perplexes et soupçonneux mais le Prince des Voleurs ne les laissa pas s’exprimer.
« Plus tard. J’ai un mauvais pressentiment. Partons. »
L’instant d’après, ils découvrirent le campement en ruine.
Post VI | 1147 mots | Résumé:
Aladdin se laisse attirer dans la chambre par Jasmine. Il laisse libre court à ses désirs et déflore la jeune femme.
Alors qu'un puissant coup de bassin déchire l'innocence de sa conquête, Aladdin est projeté dans le corps d'Ursula. Un singe voleur est repéré au bal et le jeune homme se lance à sa poursuite. Abu met du temps à accepter l'apparence d'Ursula comme étant celle de son maître. Finalement, Aladdin comprend qu'il est arrivé quelque chose au campement des miséreux. Il décide de repartir avec la Confrérie des Voleurs (non sans emporter une partie des récoltes / trésors de Mufasa).
Aladdin et ses hommes arrivent au campement dévasté.
Dernière édition par Léandra Y. Silvanyr le Lun 01 Juin 2020, 18:17, édité 1 fois
Kitoe ~ Démon ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1753 ◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Jeu 28 Mai 2020, 22:17
Kitoe1122 mots
Les portes II
Quasimodo fronça les sourcils. Comment ça, ce n’était pas la princesse ? Il regarda par-dessus son épaule, à la recherche du serveur qu’il savait pourtant avoir disparu dans les cuisines. Puis son regard se posa de nouveau sur Gaston. L’un d’entre eux mentait. A vrai dire, le grand bonhomme avait plus de raisons de mentir que le serveur, qui ne faisait techniquement rien d’autre que son travail de manière parfaitement naïve et innocente. Alors que Monsieur Torse Nu, lui, avait peut-être d’autres plans pour la jeune fille. Ou alors… Il se tourna vers la rousse farouche. Ou alors c’était elle, la princesse ? Le bossu tirait une tête d’abruti. Il observa ses mains. Pourquoi avait-il de nouveau l’impression qu’il devait être une fille ? Il secoua la tête. Oh, pourquoi il réfléchissait, en fait ? Il n’était pas là pour faire la justice ! Il l’avait plus ou moins fait par le passé, lorsqu’il n’était encore qu’un bon croissant moelleux, mais maintenant qu’il était devenu un croissant pourri, qu’en avait-il à faire, sérieusement ? Il s’apprêtait à prendre la parole pour prendre un air idiot et prétendre qu’il les croyait, quand une violente attaque fut déclarée. Si les feux de cheminée ou les feux de camp ne le dérangeaient pas le moins du monde, les incendies le mettaient terriblement mal à l’aise – il soupçonnait que cela était dû à un traumatisme passé, sans pour autant être capable de mettre le doigt sur quoi que ce fut. Ce feu-ci le mit en tous cas suffisamment mal à l’aise pour qu’il oublie de rendre ces personnes moches. Et quand ses acolytes de gargouilles vinrent remettre son esprit en place, au prix de nombreux appels, ses cibles avaient disparu. Il poussa un cri de rage, tandis que lui et ses amis fuyaient l’attaque, et puis… et puis plus rien. Enfin si. Une violente douleur qui lui arracha un cri, quand il se réveilla. Puis cette sensation d’être porté.
-Lâche-moi !
Il se débattit et se tortilla pour finalement tomber par terre. La chute ne fit qu’empirer sa douleur, en plus de l’assurer d’avoir des bleus le lendemain. Il avait mal à la tête, aussi.
-Ma jambe putain !
Qu’est-ce qu’il se passait ? Qui était cette enflure qui l’avait porté ? Pourquoi il avait une voix de fille ? Il était vraiment une fille depuis le début ? Et pourquoi est-ce qu’il avait une flèche dans le mollet ? Ah, il s’était fait rattraper par les envahisseurs de Hi-Hi-Hi ? Oui, possible. Mais ça n’expliquait pas sa bonne paire de nibars. Quasimodo les regarda un instant, perdu et fasciné par des excroissances pareilles. Puis il s’attarda sur le reste de son nouveau corps. Il en déduit assez rapidement qu’il était super bonne et qu’il ressemblait à s’y méprendre à Pocahontas – en tous les cas, il s’habillait de la même façon. De toute évidence, il ne pouvait pas voir son propre visage pour en attester complètement. Enfin, il étudia l’homme avec qui il était tombé. Kocoum ? Tout nu ? Des soldats tout partout ? Quoi ?
-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
Cette situation tout à fait improbable manqua de lui arracher un sourire. Non seulement parce que Kocoum était nu – et que c’était marrant – mais surtout parce qu’il venait de prendre conscience qu’il était super bonne. A croire qu’il en avait oublié sa blessure et les guerriers qui les encerclaient. Mais non, il fallait qu’il ait l’air énervé. Il fallait qu’il comprenne ce qu’il venait de se passer et qu’il reprenne sa quête. Il avait une vengeance à appliquer, quand même ! Malgré ce corps – non mais regardez-moi ces seins et ce ventre plat, et ce teint mat et… – il ne devait pas oublier qu’il avait souffert une bonne partie de sa vie à cause d’une pétasse dont on avait tous compris l’identité à ce stade de l’histoire. Mais d’abord, il fallait qu’il comprenne qui étaient ces soldats et qu’il se soigne. Quasimodo ne les avait pas vus, mais deux gardes étaient partis prévenir Frollo. Les autres, arme au poing, s’en prirent consécutivement au nudiste et à la bonnasse que le moche était devenu pour les immobiliser.
-Mais vous allez dégager, oui ? Lâchez-moi !
S’il ne pouvait pas se lever, Quasimodo ne se laissait pas faire. Avec ses coups d’ongles et ses morsures, il se défendait à peu près aussi bien que ce raton laveur qu’ils avaient attrapé par la peau du cou pour le mettre hors d’état de nuire. Et puis qu’est-ce qu’il faisait le grand Kocoum pour ne pas sauver sa princesse ? Il n’était pas assez belle pour lui, c’était ça ? Pourtant, en étant à moitié à poil – et surtout maintenant qu’il se débattait comme une furie – ça devait suffisamment le motiver !
-Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?
-Ne bougez pas ! Qui êtes-vous ?
Le docteur se figea et fronça les sourcils, visiblement outré qu’encore une fois, on ne le connaisse pas. Quasimodo était maintenant ligoté, incapable de bouger. Il le regardait avec sévérité parce qu’il était énervé.
-Mah ! Voyons ! Je suis le Docteur Phreudeuh ! Dans le milieu, on m’appelle Doctossimo ! Qu’une personne ne me connaisse pas, d’accord, mais que vous non plus… Je suis quand-même le larcin… je veux dire… le médecin le plus consulté de tous les royaumes ! Ses yeux se posèrent sur la jeune femme qu’il avait ausculté quelques minutes auparavant et ils s’écarquillèrent d’effroi. Quoi ! Vous n’êtes toujours pas porte ! Je veux dire… morte ! Mais… et votre cancer ? Vous vous en êtes tirée ? Impossible ! Vous aller pourrir… Je veux dire… Mourir d’une seconde à l’autre !
Quasimodo essayait de comprendre malgré sa méconnaissance du contexte, mais ça lui paraissait tout simplement impossible. Il considéra les soldats, entrouvrit la bouche, mais ceux-ci furent plus rapides.
-Taisez-vous !
Au moins, lui et ces salauds étaient d’accord sur un point.
-Comment ! Me taire ! Mah ! Votre comportement est typique, monsieur, des hommes jaloux ! Oui, jaloux ! Que votre pierre… je veux dire… père couche avec votre mère vous rend malade ! Vous aimeriez pouvoir vous insérer…
Il fut assommé avant d’avoir pu terminer ses explications tordues.
-Merci ! Ne put s’empêcher de s’écrier Quasimodo. Vous pouvez nous lâcher, maintenant ?
L’un des hommes rit.
-Vous rêvez ! Frollo vous attend. Vous êtes farouche, mais il a beaucoup de plans pour vous.
Frollo ? Qu’est-ce qu’il voulait celui-là ? Quasimodo lança un regard noir à celui qui était censé le sauver : Kocoum. Et lui, il était si faible que ça ? Tous ses muscles n’étaient en réalité que de la gonflette ? Bon sang, les hommes étaient vraiment des incapables.
1122 mots
Résumé:
Quasimodo est en pleine crise de trouble de l'identité de genre o/
Il ne croit pas Gaston, mais au moment où il veut lancer son sort de mocheté, Hi-Hi-Hi se fait attaquer et il bug un peu (les incendies, Notre-Dame, voyez /sbaf/). Du coup il s'enfuie de la taverne, et là il change de corps.
Il se réveille dans le corps de Pocahontas. Le changement de corps le fait reprendre connaissance. Il se débat pour que Kocoum (Raiponce) le lâche, puis il réalise qu'il est une meuf super belle 8D du coup, il est content. Les soldats de Frollo les arrêtent (Kocoum/Raiponce, j'ai pas détaillé comment ça se passe pour toi pour te laisser du choix !), le docteur Phreudeuh se fait assommer, et Kocu et Poca sont prêts à être livrés à Frollo.
J'espère que j'ai bien retranscrit les paroles de ton fameux docteur, Vanille 8D
Alaster fuma le calumet pour la énième fois. Il se sentait détendu, à moitié allongé sur les coussins moelleux. Il laissait les Chamans peindre son corps. Il n’avait pas envie de gaspiller de l’énergie à les en empêcher, surtout qu’il aimait bien les caresses délicates des pinceaux. Ça l’endormait presque. Pourtant, autour de lui, la fête battait son plein. Les tambours ne cessaient jamais. Le rythme restait soutenu. Ses Weltpüffs lui manquaient, quand même. Néanmoins, il devait respecter ses engagements avant de pouvoir retourner à Avalon. En attendant que le Suprême de l’Au-Delà le rencontrât pour leur Nuit de Noces, il allait aller faire un tour sur la Terre d’Edel. Il avait acquis une propriété là-bas et il était curieux. La tribu qu’il avait choisie y demeurait, la tribu Delawam. Celle-ci était composée pour beaucoup d’agriculteurs, ce qui lui correspondait parfaitement. Il se demandait s’il ne pourrait pas introduire les Weltpüffs sur ces terres. Il s’y plairait sans nul doute, même s’il était attaché à la capitale des Déchues. Ses ascendants lui manquaient aussi. La ferme Dah Numen dans son ensemble. Pourtant, il avait eu conscience dès le début que sa vie ne serait plus jamais la même. Il ferait des aller et retour. Les Déchus et les Chamans traitaient déjà économiquement. En tant qu’époux du Roi, peut-être pourrait-il contribuer à faire prospérer les échanges, via la Terre d’Edel ? En pleine réflexion, celle-ci parfois coupée par quelques commencements de rêve, il ne se rendit pas compte de son départ pour un tout autre lieu. Pour la deuxième fois de sa vie, le halo le happa et il se retrouva dans une nouvelle Porte.
« Merci de votre accueil. » dit Kristoff. « Il n’y a pas de quoi ! Avec ce qu’il s’est passé à Hou-Hou, c’est une chance que nous soyons tombés sur vous. Nous ne sommes que frontaliers mais nul doute que les récoltes ont été bien entamées à cause des criquets. » « Oui j’en ai entendu parler. » L’homme avait laissé son renne dans l’écurie, avec les trolls. Ces derniers étaient bien mieux dehors. Ils se changeaient en rochers et dormaient comme ça. À cause de ça, la maison était entourée de petits monticules. « Il se passe beaucoup de choses ces derniers temps… » commença le paysan. « Avant, les Royaumes étaient calmes mais ça fait quelques jours que la situation devient sens dessus dessous. C’est à n’y rien comprendre. C’est mauvais pour le commerce. » « Vous avez pu vendre le reste de votre récolte du jour ? » « Oui. Je reviens du marché. Ce que je vous ai offert sont les invendus. Avec ça, j’ai de quoi retourner tranquillement chez moi et vivre quelques semaines de façon prospère. Cela dit, d’autres légumes devraient apparaître bientôt. Les pommes de terre sont presque prêtes. Il va falloir creuser tout ça. » « Ça doit être un métier pénible. » s’enquit la femme au foyer. « Pas vraiment. Enfin, oui, quand j’ai fini ma journée, je suis fatigué et souvent plein de terre, mais c’est une bonne fatigue et j’aime ce que je fais. Les mouvements répétitifs permettent à mon esprit de s’évader. Parfois je rêve à l’amour. Je me dis qu’une princesse pourrait être attirée par mes champs. Nous pourrions nous marier et avoir beaucoup d’enfants. » Il sourit et laissa un petit temps s’écouler. « Si vous permettez, je vais aller me coucher. J’aimerais repartir tôt demain matin. » « Vous êtes sûr que vous ne voulez pas aller au bal de GRRAAAA ? » « Oh non. Vous savez, je ne sais pas danser et, en plus, je n’ai pas de vêtements décents. Ce n’est vraiment pas pour moi toutes ces mondanités. C’est pour ça aussi que c’est impossible qu’une princesse ait le béguin pour moi un jour. Je suis une sorte d’ours des cavernes ! » Il se leva en riant. Sa tête manqua de se ficher dans la poutre du plafond. Il était très grand, deux mètres. Il passa une main dans sa barbe. « Bonne nuit. » « Bonne nuit Kristoff ! » « Merci pour la chanson ! » dit l’un des enfants du couple. « De rien. J’espère qu’elle t’a plu ! » « Oui ! Même si je crois que la Méchante Reine et le Prince Éric ne seront jamais amoureux ! » « Il ne faut jamais dire jamais, tu sais. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. » dit-il avant de monter les escaliers.
Arrivé dans la chambre, il inspecta les lieux. C’était simple. Il avait l’habitude. Souvent, il lui arrivait même de dormir dans le foin. Il y avait une bassine par terre, que le propriétaire des lieux avait fait remplir d’eau chaude par son deuxième fils quelques minutes auparavant. Kristoff enleva donc ses vêtements tout crottés et se plongea dans l’eau. Ça lui fit du bien. Ça faisait au moins six jours qu’il ne s’était pas lavé, juste rafraîchi rapidement ici et là.
825 mots
Résumé:
Kristoff arrive en douceur. Il a trouvé refuge pour la nuit chez des gens. Il ne va pas au bal. À la place, il prend un bain dans une bassine ^o^
Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4780 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Ven 29 Mai 2020, 15:09
L'homme rêve, il aime se comparer aux géants Et voir gravé son nom sur le mur du temps Avant que le mortier de son zèle Ait une chance de durcir La coupe s'éloigne de ses lèvres Sa flamme est soudain soufflée Et tout devient et ruines et abîme
Lorsque la demoiselle referma ses bras sur toi, tu l'enlaça tendrement en retour, laissant le semblant de calme qu'apportait l'air de la nuit sur ce balcon, apaiser les cœurs en peines. Un instant, ton regard se détourna, planant rapidement vers les danseurs. Ils semblaient tous tellement joyeux. Pourtant, dans cette foule, quelqu'un ou quelque chose avait causé le malheur de cette jeune fille, songeai-tu tandis que tu reportai ton attention sur cette âme esseulée qui trouvait refuge dans tes bras. Non. Pas exactement les tiens en réalité. Ce qui exacerbait cette rancune envers le Magicien. Il avait cruellement joué sur les mots avec toi. Sérieusement, quelqu'un peut-il seulement souhaiter s'effacer de ce monde si simplement ? Car c'était ce qu'il avait fait. Sans noms, ni possessions, tu n'existais finalement que par ta présence. Et ce soir, il venait de te mettre à mort tout en fermant les portes de ton passé à ce monde. Tu penchais légèrement le visage sur la fine silhouette contre toi, la douce odeur de la lavande qui se dégageait de sa chevelure imprégnant tes poumons. Du moins, jusqu'à ce qu'elle n'évoque la raison de sa présence sur le domaine. Tu relevais alors la tête, l'observant d'un regard surpris. Ce pourrait-il qu'elle soit... « Princesse Aurore ? », fis-tu dans un souffle ténu. Quel isolement avait-elle pu vivre pour ne plus même connaître le visage de sa famille ? « Ce n'est pas de la sottise. Seulement de l'espoir. », répondais-tu avec un sourire apaisant comme la princesse se dégageait de cette tendre étreinte. Tu ne pus rien ajouter de plus cependant, interpellé par les cris d'alerte derrière toi. Tu te tournai vers la voix féminine qui en appelait à l'aide et à l'assassina. Ce n'était, certes, pas impossible qu'un voyou profite de l'événement ouvert pour s'en prendre à la royauté. L'interpeller et révéler ses objectifs aux yeux et oreilles de tous, était, en revanche, une bien piètre idée. Ne dit-on pas que la bête est plus dangereuse une fois acculée ? A moins que cette femme n'en ait aucune conscience ou ne soit de mèche avec ce "terroriste", elle n'avait aucune raison à s'époumoner ainsi. Surtout pas à deux inconnus qui pouvaient très bien en être à l'origine.
Le bruit sourd des bavardages t'encerclait de nouveau avant même que tu ne puisse réagir. Tu ne comprenais pas ce qu'il t'arrivait. Quel était encore que ce sortilège ? Tu détaillais la pièce, y cherchant des indices. Oui, tu étais toujours dans la salle de bal du château du Roi Mufasa. Deuxième constatation. Rubilax n'était plus à tes côtés. « Un verre monsieur ? » - « Oui, merci. ». En même temps que tu attrapai le récipient, tu sentais une boule de nerf gonfler en ton sein en entendant le son de ta voix. C'était une blague, n'est-ce pas ? Rapidement, tu vidai le gobelet de son contenu et te dirigeai vers la longue table dressée. Avec le revers d'une cuillère, tu identifia plus ou moins ce qu'il était advenu de toi, pour la seconde fois consécutive de la soirée. Tu aurai presque pu en rire tant ça en devenait ridicule. Presque seulement. Car tu étais finalement plus agacé qu'autre chose. C'est avec un geste lent - loin d'illustrer ce que tu ressentais réellement - que tu reposais le couvert où tu l'avais trouvé. Tu devais remettre la main sur le gredin qui t'avais prit Rubilax. Tu songea également à retrouver Aurore et t'excuser de ce départ soudain, avant de te dire que cette idée était simplement ridicule. Tu ne ressemblais en rien à celui qu'elle avait rencontré il y a quelques minutes de ça.
Scrutant la foule du regard, tu y chercha celui t'ayant dépossédé de son épée. Certain dirait que c'est ridicule de s'attacher tant à une arme. La différence étant que Rubilax était devenu un vrai compagnon de route depuis toute ces années. Tu ne pouvais pas juste "l'abandonner" pour l'échanger contre une nouvelle arme scintillante et dénuée de personnalité. C'est au détour d'un regard que tu le vis. Alors cette boule de nerf mua en une boule de rage prête à exploser. « Facilier ! », cracha-t-il à l'homme en le forçant à se tourner vers lui d'une main sur l'épaule. « Combien de temps comptes-tu te jouer de moi comme-ça ? ». Il ne te laissa pas exprimer plus ton ressentiment, te repoussant d'un revers de main comme il répliqua qu'il n'était pas le Sorcier. Tu le dévisageai, soupçonneux. Pourtant tu perçu la vérité dans ses mots alors que tes prunelles s'attardèrent sur les siennes. Le regard de Facilier brillait d'un éclat malicieux et pourtant prévenant. C'est ce qui t'avais rendu dupe de ses couleuvres. Pourtant, à l'instant, il n'était que méprise et colère. Sous tes yeux écarquillés, tu le regardais partir, ne comprenant pas ce qu'il était en train de se passer. Ce fut une vive voix qui rapporta ton attention vers la salle. Celle d'Eric. Ton regard se posant sur lui, tu y découvris également ton épée à sa hanche. Comme tu comprenais ce qu'il s'était passé en voyant la silhouette, un sifflement agacé t'échappa. Tu aurait pu saisir n'importe qu'elle autre scélérat par le col, pour lui intimer de façon à ce que tu n'ais pas à le répéter une seconde fois, de te rendre l'objet. Le problème étant qu'il s'agissait, d'abord, de ton propre corps, et que, en plus, actuellement un malin avait trouvé bon de te donner l'apparence de cette enflure. Aussi gardais-tu un œil sur lui, de loin, afin de trouver un instant où tu pourrais te saisir de la lame, à défaut de ne pouvoir mettre la main sur le corps.
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?
- Charmant est avec Aurore sur le balcon. Après l’intervention de Cendrillon il pop dans le corps d'Adam et se demande si on se fouterait pas un petit peu de sa gueule par hasard /mur.
Alors. Il s’était passé beaucoup de choses en seulement quelques minutes. Djinshee n’avait pas vraiment eu le temps de réagir convenablement à tout cet enchainement. Après avoir reçu des réponses de ce certain Gaston et de la princesse qui quémandait son aide, puis nagé dans une incompréhension qui peinait à se dissiper, elle avait pu faire la connaissance de l’homme le plus ignoble qu’elle avait jamais vu. Habituellement et dans la mesure du possible, Djinshee évitait de se fier aux simples apparences. Mais lui, il faisait presque peur. Quant à ses intentions… elle n’était peut-être pas en mesure de comprendre tous les tenants et aboutissants de ce royaume, mais il fallait être idiot pour ne pas au moins se demander si elles n’étaient pas mauvaises.
Pour l’incendie qui suivit, Djinshee ne fut pas tout de suite effrayée puisqu’il n’y avait aucune raison de l’être. Enfin, pas habituellement, quand on était Lyrienn. La sueur qui coulait sur son front et sa main douloureuse lui rappelèrent bien vite qu’en fait si, il fallait l’être. L’homme velu scanda un discours qu’elle comprit à peine et elle s’enquit de le suivre elle ne savait trop où, parce qu’après tout, elle était toujours aussi perdue.
Et c’est ainsi qu’elle débarqua à un bal. Aussitôt, Djinshee vit son humeur faire un nouveau plongeon. Elle n’aimait pas les bals. C’était submerger les gens par le faste, impressionner la galerie juste pour flatter son égo. C’était déployer des moyens monstrueux pour s’attribuer un mérite qui aurait dû s’acquérir bien autrement que par « faire joli ». Bref, c’était ridicule, et elle n’avait rien à foutre ici. Ce type trop confiant avait l’air de savoir ce qu’il faisait… Oui, trop confiant, c’était le terme. A défaut de s’y être attendue, montrer ses pectoraux à tout le monde pour recevoir des compliments de manière aussi ridicule que tout le reste de cette fête lui correspondait bien. Détournant le regard, elle décida de s’attarder sur les gens présents dans la pièce, puis sur celui qu’elle supposa être le roi. Elle voulait voir si elle reconnaissait quelqu’un, mais à vrai dire, pas vraiment. Etait-ce étonnant ? A vrai dire, pas vraiment non-plus. L’inverse, lui, l’aurait été. Doucement, Djinshee voyait ses espoirs de vite retrouver son île s’envoler. C’était aussi frustrant qu’humiliant. Elle se sentait véritablement impuissante. Sa main rougie et douloureuse le lui rappelait d’autant plus. Qu’allait-elle faire ? Un voile noir vint couvrir les yeux de la Lyrienn. Quand elle retrouva la vue, les conversations avaient disparu et elle était dehors. Une vague d’énergie s’empara de son être. Elle était rentrée ? L’individu à l’allure étrange juste devant elle fut suffisant pour lui indiquer que non. Absolument pas. Ses épaules s’affaissèrent, tandis qu’elle baissait les yeux sur sa tenue. Ses yeux s’écarquillèrent et elle ne put retenir un « Putain ! » sonore. Un échange de corps. Dans un monde inconnu. C’était quoi la suite, on allait tenter de la tuer parce qu’on l’accuserait d’être une abominable sorcière ? Elle allait tomber enceinte ? Une Sirène allait lui faire la guerre ? Ou est-ce qu’une autre Sorcière allait tout faire pour lui pourrir l’existence ? Par réflexe, elle chercha un chapeau sur sa tête, susceptible de mettre fin au sort, mais il n’y en avait pas. En revanche… des cornes ? Était-elle dans le corps d’une Démone ? L’homme lui adressa la parole, mettant fin à l’analyse de son nouveau corps.
-Djinshee. Et ce n’est pas mon corps. Elle attendit. Il avait l’air plus à même de gérer la situation qu’elle, ce qui n’était pas si étonnant puisqu’elle semblait être la seule à ne rien trouver normal par ici, à commencer par le nom des royaumes de la région. Et je ne viens absolument pas d’ici. Je ne sais pas comment j’ai atterri là, en fait. Je viens d’Aeden, si tu connais.
Mais elle se doutait que non. Elle regarda les chats, ne comprenant pas ce qu’ils pouvaient bien foutre là à côté des ruines fumantes d’un château. Mais bon, comme rien ne semblait faire sens ici, était-il vraiment nécessaire de s’attarder plus longtemps sur eux ? Non. Par mesure de précaution, Djinshee se pinça de nouveau. Putain. Elle n’était toujours pas dans un rêve.
-Attends. Je viens.
Elle détestait le ton sur lequel il lui parlait. C’était en partie dû à son énervement propre, qui la faisait détester à peu près tout ce qui ne l’amenait pas directement à la résolution de son – ou plutôt ses maintenant – problème-s. Mais il faisait aussi preuve de condescendance et elle exécrait cette attitude. Mais il avait dit le mot palais. Et qui disait palais disait bal. Sachant qu’il n’y avait qu’un seul village dans le premier royaume, plutôt vaste, où elle avait atterri, il ne devait pas non plus y avait cinquante mille châteaux.
De nouveau, ils arrivèrent au bal. Djinshee avait déjà la sensation de vivre une même journée en boucle. La seule différence qu’elle trouva avec la fois précédente fut la manière dont les gardes la regardèrent à l’entrée. Elle y lisait de la méfiance, mais aussi de la surprise – c’était la troisième fois que cette Sorcière entrait dans le palais après tout. La Lyrienn se demanda quelle était l’identité de ce corps. Elle était bien incapable de le dire, mais vu l’accueil et la gueule de ses fringues, elle devait être importante. Dès qu’elle rejoignit la foule, Djinshee tendit le cou pour retrouver son corps. Elle repéra rapidement sa chevelure rousse et s’éloigna de son compagnon de voyage.
-Toi ! Elle s’approcha de l’usurpatrice d’un pas rapide. Elle bouscula quelques personnes sur son passage, mis on n’avait pas l’air de vouloir le lui faire remarquer. C’est ton corps, ça ?
Son ton était rude. Malgré ses conclusions, elle ne se rendait pas compte de la personne à laquelle elle s’adressait. Il fallait dire qu’à ce stade, elle s’en foutait aussi un peu.
~982 mots~
Résumé:
Djinshee Sans Nom ne comprend rien à sa vie. Elle trouve Quasimodo très moche, elle suit Gaston et le groupe jusqu'au bal où elle change de corps. Elle se retrouve donc à Hi-Hi-Hi dans le corps de Maléfique, explique à Ratcliffe qu'elle est paumée puis le suit jusqu'au bal #LeJourSansFin. Là-bas, elle retrouve son corps et, retrouvant son attitude de grognon sûre d'elle, elle interpelle Maléfique è.é. Elle veut retrouver son corps.
À peine eut-elle eu terminé sa conversation avec l’individu qu’une femme s’imposa à elle. Juliette fronça légèrement les sourcils mais laissa cette dernière s’exprimer. « Blanche-Neige ? » demanda la Princesse, méfiante. Le physique de son interlocutrice ne lui plaisait pas. Il y avait quelque chose de… maléfique en elle, qui lui rappelait un peu trop l’homme qui l’avait maudite. Comme elle ne venait pas des Trois Royaumes, elle connaissait très peu des protagonistes qui y vivaient. Elle avait tout à découvrir, bien qu’elle fût habituée à côtoyer du monde et que, de ce fait, cela ne lui poserait certainement pas le moindre problème. « Pourquoi parlez-vous donc de tuer quelqu’un ? C’est ignoble ! » rétorqua la blonde d’un ton scandalisé. Pour qui se prenait donc cette mégère ? Devait-elle la signaler aux gardes, afin de la faire arrêter ? Elle venait tout de même de lui parler de tuer une pauvre jeune femme pour l’amour de la Bête ! « Excusez-moi. » dit-elle, bien décidée à s’éclipser. Au fond, elle savait que dès qu’il la verrait, le Prince Adam tomberait amoureux d’elle. Blanche-Neige ne ferait pas la différence. C’était le Destin.
En s’éloignant, elle fit apparaître le miroir magique qu’elle possédait. « Montre-moi la Bête ! » lui demanda-t-elle alors. Elle devait être sûre. Pourtant, ce qu’elle vit dans le reflet la surprit. Il ne s’agissait plus du monstre poilu qu’elle avait pour habitude d’observer mais d’un jeune homme séduisant, aux longs cheveux bruns et aux yeux noisette. « Qu’est-ce que ? » fit-elle, alors que ses yeux s’écarquillaient. Il était déjà venu à bout de sa malédiction ? Mais… Comment ? Son attention se porta un instant sur le Roi Mufasa. Il était bel homme. Celui-ci venait de lancer un grand jeu. À côté de lui, un autre homme se tenait, musclé à souhait. Juliette pressentait qu’il se passait des choses autour d’elle, des complots et des manigances. Peut-être ne devrait-elle pas rester ici ? Pourtant, l’image que lui renvoyait le miroir tendait à lui faire penser qu’Adam était au bal. Oui mais où ?
Alors qu’elle le cherchait, elle entendit son nom être prononcé à travers la foule. Elle reconnut Kayley. Elle se demanda ce que la jeune femme faisait ici. Elle savait qu’elle était amoureuse du Prince Arthur, son mari. Si elle était venue la confronter, elle lui dirait qu’elle pouvait tenter sa chance avec lui si elle le souhaitait puisque, elle, ne l’aimait plus, malgré la nostalgie qui lui serrait le cœur. Si elle était venue pour l’obliger à retourner à Caermaloyw, elle serait bien déçue. Il était hors de question qu’elle y revînt, pas pour l’instant ; peut-être jamais. « Garrett ? » demanda la blonde, surprise. Ils ne s’étaient plus revus depuis tellement longtemps qu’elle le croyait peut-être mort dans la forêt. Personne n’avait de nouvelles de lui. Il était tel un fantôme, un homme que ses parents avaient pris soin d’étouffer pour faire la lumière sur le Prince Arthur. « Qu’est-ce que Garrett fait ici ? » demanda-t-elle, sans réellement attendre de réponse. Elle était déjà en train d’avancer vers l’homme. Il avait… changé. « Garrett. » murmura-t-elle, une fois qu’elle fut à côté de lui. Elle se tut un instant. « Kayley m’a dit que tu me cherchais. Pourquoi ? Est-il arrivé quelque chose à Arthur ? » C’était sans doute ce qu’elle redoutait le plus et ce qui serait le plus logique. Même si elle n’était plus amoureuse de son mari, elle ne souhaitait pas sa mort. « Tu… » Elle le fixa un instant. Il avait réellement changé, pensa-t-elle pour la deuxième fois. « Est-ce que ça va ? » Plusieurs questions lui venaient à l’esprit. « J’espère que tu n’as pas fait tout ce chemin pour moi… » murmura-t-elle, indécise. Cela faisait longtemps. Il avait disparu peu de temps après ses noces.
Juliette battit des cils. Elle n’était plus au bal. À la place, elle se trouvait devant ce qui semblait être une taverne. Son nez remarqua directement une odeur désagréable, celle du vomi. Les yeux de la Princesse Juliette descendirent sur le satyre. Devant elle, il y avait un lama et deux hommes. L’un d’eux semblait totalement éméché et elle devina que c’était sans doute celui-ci qui avait vomi partout. Après ce rapide tour d’horizon, elle remarqua enfin qu’elle avait changé de corps. Elle était plus haute, plus musclée et, surtout, elle était un homme moche, très moche, vu comment les autres protagonistes la fixaient. « Bon, vous êtes qui vous tous ? » « Herculus ? Ça va mon vieux ? Tu es Herculus, avec un grand H Majuscule ! » répondit le mi-bouc mi-homme. « Non, je m’appelle Juliette, Princesse Juliette. J’étais au bal de GRRAAAA il n’y a même pas cinq minutes. Que se passe-t-il ? Je vous préviens, si vous ne trouvez pas une solution, je vais m’en occuper moi-même ! » dit-elle, d’un air menaçant et déterminé. La réalité c’est qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’il se passait et que ça ne la rassurait pas du tout.
826 mots
Résumé:
Juliette se fait aborder par la Méchante Reine (qui a pris l'apparence de Maléfique). Elle s'en méfie rapidement et préfère ne pas trop discuter avec elle. Elle admire un instant Mufasa et Gaston mais n'a pas le temps de s'étendre sur tout le monde puisqu'elle se fait aborder par Kayley. Elle part retrouver Garrett avec qui elle parle avant de changer de corps. Elle se retrouve dans le corps d'Hercule devant le corps de Kuzco, habité normalement par Elsa.
Kyra Lemingway ~ Déchu ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4780 ◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Sam 30 Mai 2020, 15:26
L'homme rêve, il aime se comparer aux géants Et voir gravé son nom sur le mur du temps Avant que le mortier de son zèle Ait une chance de durcir La coupe s'éloigne de ses lèvres Sa flamme est soudain soufflée Et tout devient et ruines et abîme
Je ne relevais pas sa remarque. Muling. Ce put être légèrement dégradant. Ce l'était bien moins que le traitement que j'aurai pu subir si je m'étais pliée aux valeurs de mon pays et au régime de Shan Yu qui s'en s'eut suivi. Je relevai un instant le regard en direction du dieu. Il était au courant et lui non plus n'avait pas agit. Je me mordais l'intérieur de la joue pour contenir ce sentiment d'injustice qui ne cessait de croître en moi. Bien sûr qu'il n'avait pas agit. Qu'est-ce que le sort de petites gens pouvait bien lui apporter ? J'allais commencer à songer qu'il n'y avait finalement personne en ce monde pour soutenir un peuple désarmé et que, le seul moyen de se sortir d'un problème tel que celui-ci, n'était que de le prendre à bras le corps pour s'en occuper soi-même. C'aurait été songer trop rapidement. Était-ce seulement vrai ? J'avais peine à y croire. Et pourtant. « Je vous remercie. Sincèrement. ». Et c'est tout. Ce furent les derniers mots que je prononçais à cette femme, Elsa - je n'avais pu retenir un sourire satisfait en l'entendant annoncer qu'elle se joindrait à la bataille - ainsi qu'au divin. Suite à cela, ce fut le flou total.
Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Où étais-je ? Que faisais-je ici ? Mais surtout... Je baissais les yeux, par réflexe. Evidemment, ça n'était pas visible. Mais... « Oh, mon dieu... ». Une intense bouffée de chaleur, causée par la gêne, s'emparait de mon être à la sensation de cet appendice que je sentais en mon entre-jambe et qui ne devrai pas être là. Pourtant c'était étrange. Cette même sensation ne m'était pas totalement inconnue. C'était ridicule voyons ! Curieuse, intriguée, mais surtout perplexe, je me plongeais dans la réflexion de mon image et y découvrais un tout autre visage. Le regard comme des soucoupes, je fis un tour à cent-quatre-vint degré de la scène. Il y avait des rires, des costumes en froufrous, des hommes et des femmes éméchés et séducteurs. A présent j'en étais certaine. Je me trouvais au bal de GRRAAAA. Mais, comment ? Il y avait beaucoup trop de question qui se bousculaient dans ma tête. Je vis une jeune femme s'effondrer au sol, probablement à cause de la chaleur et de l'alcool. Personne ne vit la pauvre âme, aussi m'apprêtai-je à la réceptionner, afin de limiter ses souffrances, bien que je ne sois pas la plus proche. Je ne le pu. Un étrange énergumène sautai dans mes bras tendus, paniqué, les yeux exorbités et me baragouinant un charabia incompréhensible. Qui plus est, le bougre était lourd ! C'est une fois que ce dernier eut décidé de me laisser tranquille que je pu voir de qui il s'agissait. Le Roi. Seulement. Si le pays était gouverné par un fou, il n'y avait rien d'étonnant à ce que ce dernier préfère festoyer plutôt que guerroyer alors que celle-ci se trouve à ses portes. Je serrai les dents tandis qu'un nœud se formait dans ma poitrine. Toutefois, il m'avait donné une idée. « Bien sûr que Mayaland va s'en prendre à notre pays mon frère ! ». Utiliser le corps d'un autre pour ses propres desseins était une bien vilaine chose. Je n'en avais que faire. « Une armée venue tout droit du royaume de Bahr-Barr s'apprête à répandre le sang et les flammes sur GRRAAAA et tu n'en a cure, préférant les apparats à la vie de ton peuple ! ». Cette remontrance n'aurait dû être destinée qu'au Roi. Je l'avais pourtant exprimé de vive voix de manière à ce que tous, soldats comme citoyens, prennent consciences du ridicule de la situation.
Je me tus un instant, jetant un regard aux quelques soldats visibles. Ils semblaient perdus, comme s'ils avaient remarqué que quelque chose clochait dans l'affaire. C'était possible. Il y avait de nombreuses variables qui m'étaient inconnues, la première étant le caractère du consort, la seconde sa relation vis-à-vis du Roi ou même des autres protagonistes présents. Enfin, j'arrivais en plein milieu de la soirée et j'ignorais ce qui avait bien pu se passer avant cela. En bref, je nageais en eaux troubles et les yeux bandés, sans savoir si je me dirigeai en direction de l'air libre ou m'enfonçai plus profondément encore vers les abysses. « Ouvre les yeux un peu, et plutôt que de faire paraître cette nation paisible, ce qu'elle n'est qu'à moitié, prépare donc tes hommes à défendre le pays s'il devait être envahit. », lui sifflai-je en me rapprochant rapidement pour saisir son col d'une main ferme. Ces dernières paroles, destinées à le convaincre, était un véritable cri du cœur. Notre armée restante mêlée à celle de Powhatan avait été insuffisante pour défaire Shan Yu. Mais avec le soutient de Mufasa, les choses auraient pu être différentes. « D'autant que, si Hi-Hi-Hi devait tomber, nous serions définitivement perdu. ». Il s'agissait là de mots cachés. Car j'ignorais finalement si Shan Yu allait s'en prendre au Veuf ou à la Sorcière en premier lieu. Et je me souvenais des paroles de Shang. L'alliance entre GRRAAAA et Hi-Hi-Hi. Un roi n'aime pas perdre sa couronne, non ? Dans une telle situation, peut-être leur sera-t-il plus aisé de créer cette fameuse et prétendue coalition ?
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?
- Muling est contente quand Hadès lui dit qu'ils vont l'aider. Puis c'est la seule chose qu'elle a le temps de faire, le remercier, avant de poper dans le corps de Scar. Elle panique un peu parce qu'elle comprends pas ce qu'il se passe - dissonance cognitive, toussa toussa. Elle essaie de rattraper Ali quand elle s'évanouit (elle croit qu'elle est bourrée 8D /mur) mais le Chapelier la devance en s'agrippant à elle. Elle l'agresse ensuite un peu en étant persuadé que c'est Mufasa, le vrai, pour faire ses plans 8).
La femme pieuvre déambulait à travers la foule, un sourire toujours accroché au visage. Elle s'était délectée de la scène qui avait suivi le scandale de cette Cendrillon. Bien évidemment, avec l'alerte, les gardes n'avaient pas tardé à intervenir et à emporter avec eux l'accusé. Peut-être que son intervention avait mis les soldats en alerte ? Si c'était le cas, cela pourrait se révéler contrariant. Elle désirait des victimes en particulier, pas de simples nobliaux inutiles. Quoi que. Cela pourrait se révéler intéressant ? Une faussa accusation entraînait forcément un désir de vengeance, et pour l'obtenir, les bafoués étaient souvent prêt à vendre leur âme au diable. Ou plutôt, dans ce cas, à céder le contrat le plus avantageux possible à une sorcière. Malgré ce léger contre-temps, il serait toujours possible de relier cet individu à la note, en le faisant passer pour l'un des partisans de la Méchante Reine ou bien de Ratcliff. De cette façon, Ursula obtiendrait à la fois ta vengeance, et un nouveau serviteur. Repérant l'un de ses esclaves, Ursula lui ordonna d'orienter l'investigation en ce sens. L'homme effectua une révérence et s'en alla au pas de course pour s'assurer du bon déroulement de l’interrogatoire. La sorcière des mers repris sa marche, son regard scrutant toujours la foule. Elle était toujours à la recherche d'Ariel, mais aussi et surtout de plus d'âmes en perdition. Si son plan ne fonctionnait pas et qu'elle ne parvenait pas à liguer ses amis les uns contre les autres, elle devrait trouver le moyen de se débarrasser d'eux un par un. Il lui fallait pour cela un plan de secours. En ce qui concernait Moufasa, il s'agissait de contenter son peuple à sa place, et de leur exiger une loyauté sans faille, de telle sorte que lorsqu'elle se soulèverait contre le Roi légitime, son peuple lui tourne le dos et vienne la soutenir elle à sa place. Malheureusement, les aristocrates qui s'étaient réunis ici, dans ce bal pompeux, n'avaient pas ce genre de problèmes. Elle devrait sortir et parcourir les champs et la boue pour trouver la misère, et les cœurs arides. Mais partir signifiait également manquer la chance de retrouver cette enquiquineuse d'Ariel... En observant l'étrange interaction entre les frères, Ursula avait également songé de faire du frère, Scar, un allier potentiel. Malheureusement, il émanait de lui une aura malfaisante qui la refroidissait. Cet homme était fait du même bois qu'elle. Il désirait le pouvoir et la puissance. Sans doute n'apprécierait-il pas de voir quelqu'un d'autre que lui succéder à Mufasa.
Un petit câlin:
Un pas de plus et Ursula se retrouva dans le corps d'un homme. Emportée par l'élan du bassin, elle donna un dernier coup puissant qui fit gémir la femme sous elle- de plaisir ou de douleur, peut importait à la femme. Un peu surprise par ce soudain changement de décor, la sorcière marqua un temps d'arrêt avant d'esquisser un sourire. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait mais la vue était plaisante. Cela faisait un certain temps, déjà, qu'elle ne s'était pas accouplé. Plus longtemps encore depuis la dernière fois qu'elle l'avait fait dans le corps d'un bipède. Jamais elle ne s'était prêté à ce genre de jeu dans le rôle du mâle. C'était une expérience intéressante : les sensations étaient nouvelles, excitantes. Après une seconde d'hésitation, la sorcière des mers entreprit de continuer la danse des corps. D'abord lentement, les vas-et-viens se firent de plus en plus rapides. Sans doute aurait-elle continué jusqu'à atteindre l'apothéose, si la demoiselle n'avait pas protesté en la repoussant de ses faibles bras. Sans doute aurait-elle pu se forcer en elle, s'imposer et continuer malgré sa volonté. Elle n'avait, après tout, pas la réputation des cœurs tendres. Ce genre de domination, brutale et vile, ne l'intéressait cependant pas. Puisqu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait mais que sa partenaire n'était, de toute évidence, pas aussi consentante qu'elle l'avait imaginé de prime abord, la sorcière des Mers se retira dans un dernier râle, grimaçant face à la riposte vigoureuse de la jeune femme. « C'est bon, pas la peine de me jeter comme un poisson pourri, ma belle. » bougonna l'homme. « De toute façon, c'est trop tard pour regretter ce qui - » Sa phrase fut interrompue par l'arriver fracassante d'une seconde jeune femme à l'air paniqué. Sa réaction, à la limite de l'indignation et de la colère, arracha un soupir à l'homme. Ces deux là venaient de détruire toute chance de s'amuser, c'était certain, entre celle qui changeait d'avis et celle qui s'offusquait que l'on puisse s'amuser un peu en privé... « Rien. On ne fait rien. » s'impatienta le garçon en se relevant. Il jeta un drap sur la silhouette dénudée de sa partenaire puis marcha jusqu'à une armoire, sans s'incommoder de pudeur. Les gens de son peuples étaient naturellement à l'aise avec la nudité. Comme si elle connaissait le lieu, Ursula s'empara de vêtements qu'elle enfila avant de se figer en entendant la question de celle qu'elle avait fait gémir. Son corps ? Alors comme ça, elle n'était pas la seule à avoir été touché par cet étrange phénomène ? Et, si on en croyait la rapidité avec laquelle cette inconnue était intervenue, il devait y avoir de forte chance pour que son véritable corps à elle soit celui qui ait valsé sous ses coups de reins... Dans ce cas, il était assez logique d'assumer que l'homme qui habitait originellement cette enveloppe charnelle soit dorénavant dans son corps à elle...
« Quelle est l'immonde grognasse qui nous a mis dans ce merdier ! » pesta Ursula, pensant instinctivement à ses deux ennemies naturelles.
Résumé:
997 mots. Ursula se ballade à travers la foule en appréciant le travail de Cendrillon. o/ Elle se réveille à la place d'Aladin. Elle comprend qu'il doit être dans son corps, maintenant.
Pulsar Verhoeven ~ Magicien ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 750 ◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ ◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Dim 31 Mai 2020, 12:42
Son rendu était théâtrale et Hadès s'en remercierait presque. Muling allait certainement répondre à la suite de ses remerciements débordants ... Quand le regard de l'Être de Feu dérivait vers le côté. Quelque chose venait d'attirer son attention. Il le ressentait. Cette vague étrange approchait de leur position, sans doute aurait-il voulu réagir, mais la rapidité de ce qu'il se produisait ne lui valu qu'un battement de cils pour être là ... sans être là. Son Palais avait disparu. Ses invités avaient disparus. Tout ce qu'il connaissait s'était volatilisé, le laissant dans une certaine incompréhension, dans un lieu lui arrachant une grimace de dégoût. Par les Dieux, qu'est-ce que cette décoration était moche ! C'était chaleureux, éclairé et animé d'un orchestre, remplis de gens parlant bien plus haut que la normale. Comment pouvait-on rester ici et ne pas entreprendre d'énormes travaux ?! Qu'est-ce qui se trouvait sur ses épaules et balayait son dos, tandis qu'il parcourait l'assemblée avec une mine désobligeante ? Non. Tout sauf ... Non. Par les Anciens, non, pas des cheveux ! Sa main se portait immédiatement sur ces poils crâniens, retenant un hoquet d'effroi. Non, vraiment, il pouvait tout supporter. Tout. Des seins, une robe, des illuminations dans le visage et des piaillements assourdissants, mais pas des cheveux !
D'accord, Hadès. Reste calme. Il n'y avait pas le Feu, cool.
... Non. Justement, il n'y avait pas de feu ! C'est bien là tout le problème ! En parcourant les visages de ceux qui étaient présents près de lui, au cas où quelqu'un aurait tenter de l'invoquer, Hadès remarquait ceux qu'ils ne connaissaient pas, autant que ceux qu'ils pouvaient reconnaître pour les avoir côtoyer, ou entendu parler d'eux. Sans doute aurait-il pu essayer de savoir qui était le malotru parmi toute cette clique à avoir réaliser cette blague, mais mieux valait ne prendre aucun risque. Diantre, mais pourquoi restait-il ici ? Ce n'était pas le même de rêvasser. Il n'était pas question de prendre le risque qu'Elsa puisse prendre possession de son Palais et ne le chasse, elle ne lui avait même pas serrer la main pour conclure le Pacte ! Hadès se concentrait, une barre de mécontentement barrant son front, mais heureusement, le Dieu ... ou la Déesse, présentement, ressentait distinctement sa magie. Ce serait pratique pour retourner chez lui.
Divers sentiments le gagnaient bien rapidement. Sans doute le croyait-on en train de maudire sa rivale, mais celui-ci savait très bien que celle-ci n'y était pour rien. Quelque chose avait décidé de l'interrompre dans ses plans, peut-être ? Cette histoire se révélait plus complexe qu'il n'y paraissait et ... Hercules. Mais oui ! Cela ne pouvait être que cet usurpateur. Lui qui se prenait pour un Dieu avait peut-être trouver le moyen de l'être ? Peut-être se trouvait-il dans son corps, en ce moment même ? ... Non. Cette idée lui était encore plus insupportable que d'avoir des cheveux ! Vite ! Hadès prit une longue inspiration et dans un nuage vaporeux et sombre, il disparu de cette salle de Bal sans dessus dessous.
— Bien, bien. Me revoilà à la maison !
L'évidence sautait aux yeux, pour s'être retrouvé dans la salle où il dînait une dizaine de minutes avant. Ses interlocuteurs semblaient être encore présents. Le Dieu eu néanmoins une nouvelle grimace à l'écoute de sa propre voix.
— Ce son est décidément bien trop aigu, non, vraiment ... J'ai l'impression de chanter rien qu'en parlant, c'est désagréable !
Relevant ses jupons au moins jusqu'aux cuisses, grossièrement, loin d'être gêné de dévoiler quelques chairs, il se dandinait sur ses talons hauts en tapant sa langue contre son Palais en direction de son propre corps. C'était vraiment chiant d'être un Dieu, de temps en temps.
— Est-ce que ce corps est à toi, l'Usurpateur ?
Son avant-bras remontait légèrement pour pointer dans sa direction un doigt accusateur.
— Je te préviens ... Je n'aime pas les blagues. J'étais en grande conversation entre Muling et Elsa ici-présentes et ...
Au milieu de la conversation, il avait clairement regard la Reine des Neiges. Ses yeux papillonnèrent un instant, puis la dévisagèrent de haut en bas, puis de bas en haut. Est-ce qu'elle était on ne peut plus sérieuse ?
— Par le Cerbère ... C'est pas que le spectacle me dérange, Elsa ... Mais tout de même, un peu de tenue devant d'autres invités ! L'envie de chasser les mécréants de Hou-Hou vous excite à ce point ?
Et pourquoi se déshabillait-elle devant cet homme, qui prétendait être une femme, d'ailleurs ... Et pas pour lui ? Hadès croisait les bras sur sa poitrine, avec une moue contrariée. Dire qu'elle se targuait d'être une femme de glace, c'était un peu décevant qu'elle se soit aussi frivole, il ne se souvenait pas d'elle ainsi et ... soudain, l'illumination le frappait.
— Attendez une minute ... Vous aussi, vous n'êtes pas dans vos corps, c'est ça ?
Post VI - 850 mots
Résumé:
Hadès est transféré dans le corps de Blanche-Neige. Il s'agace rapidement de la situation et se téléporte chez lui pour discuter avec l'usurpateur. Il ne s'indigne pas de la nudité d'Elsa, mais éprouve de la colère à son encontre avant de prendre conscience que ce qui le frappe n'est pas unique. Hadès, le vrai, sous les traits de Blanche-Neige, fait donc face au faux Mulan [Scar], Hadès [Blanche-Neige] et Elsa [Kuzco].
Note - Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte. Cependant, celle-ci sera farceuse et n'agira pas forcément dans son intérêt à lui. Elle peut même carrément lui rendre la vie compliquée en laissant traîner des choses par terre pour qu'il se casse la figure ou en empoisonnant son déjeuner.
◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
Shanxi ~ Ange ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 873 ◈ YinYanisé(e) le : 06/01/2019◈ Âme(s) Soeur(s) : Qui ? ◈ Activité : Architecte [Rang II]
Dim 31 Mai 2020, 13:36
Un frisson parcourut Anna tandis que son regard s’était posé sur le visage de l’homme, ou la chose, qui les avait interpellé. Fort heureusement, le bel étalon était là pour assurer la conversation puisque la princesse s’en trouvait incapable. Elle s’interrogea néanmoins sur le mensonge de celui-ci et peinait à en percevoir l’intérêt. Il devait avoir ses raisons et la jeune femme choisit alors de ne pas le contredire. Après un discours des plus enflammés qui pourrait galvaniser les plus réticents, ils pouvaient laisser la taverne derrière eux et rallier le royaume de GRRAAA, où le bal était donné. Le bonhomme de neige leur avait également emboîté le pas malgré la tension qui régnait entre Anna et lui. Il essayait toujours de comprendre le raisonnement de son amie. Pourquoi avait-elle favorisé la Méchante plutôt que sa sœur, après tout le mal qu’elle avait fait à leur famille ? Certes, la princesse lui avait pardonné, mais Elsa était plus méritante que la souveraine déchue. Elle ne leur avait jamais nuit, au moins. Elle était partie, et son isolement avait brisé le cœur d’Anna, mais Olaf était persuadé que les retrouvailles n’en seraient que plus belles.
L’acolyte se hissa sur une chaise qui longeait une grande table, où collation et rafraîchissements étaient disposés à l’attention des convives. « Si cette… Méchante… N’avait pas été là ! Je ne me serais jamais disputé avec Anna ! » Il adressa un ou deux jurons à l’objet de sa colère, tandis qu’il essayait de se servir un verre. Il ne savait pas s’il devait sa peine aux morceaux de bois qui lui faisaient office de bras, car ils manquaient cruellement de praticité, ou si la faute revenait à cette bouteille qui était trop lisse et glissait entre ses membres. La princesse devait sûrement passer un meilleur moment que lui, Olaf en était convaincu.
Pourtant, elle aussi était dans l’incompréhension la plus totale. Il y a un instant à peine, la jeune femme accompagnait l’étalon, alors que celui-ci candidatait pour une sorte de concours. A présent, elle se trouvait sur un balcon, avec un homme et une femme qu’elle ne connaissait pas. Anna ne se souvenait même pas être venue en ce lieu. Un vertige la contraignait à se soutenir contre la rambarde, et la princesse se mit à jauger le sol du regard en se demandant à quel point il lui ferait mal si elle tombait. Elle remarqua par la même occasion qu’elle ne portait plus de souliers, et que ses vêtements avaient changé. Si, jusqu’à présent, la théorie de son imbibition lui semblait être la seule explication à son état, Anna écarta cette supposition alors qu’elle constatait plus de changements encore sur sa personne. Elle n’avait jamais vraiment fait la fête de cette manière à vrai dire ; dans le sens où la jeune femme n’avait jamais abreuvé ses sens en liqueur, quelle qu’elle soit. En fait, elle n’avait jamais fait la fête tout court. La princesse était pourtant sûre que ces changements physiques n’étaient clairement pas le symptôme de consommation d’alcool. Une fois son malaise évacué, Anna s’intéressa alors à l’homme, puis à la femme, qui se tenaient près d’elle. Leurs visages ne lui disaient toujours rien, de fait, elle s’essaya à le leur demander directement : « Excusez-moi… De quel sujet discutions-nous ? » La jeune femme ne préférait pas trop s’avancer et risquer de passer pour une folle, ou pire, une enfant incapable de se tenir. Elle espérait se remémorer ainsi ce qui avait bien pu l’amener à s’isoler de la sorte avec ses interlocuteurs.
Après les avoir écouté, la princesse décida de prendre congés, toujours plus troublée par la situation. Une fois de retour à l’intérieur, elle balaya du regard son environnement et les individus qui le peuplait à la recherche de quiconque lui serait familier. « Excusez-moi, vous n’auriez pas vu Gaston par hasard ? » Force est de constater que ce nom ne semblait pas vouloir dire grand-chose pour son interlocuteur, la jeune femme s’efforça d’être plus précise : « Il est brun et très musclé… Vous ne pouvez pas l’avoir oublié si vous l’avez vu ! Son torse est remarquable et vous donne envie de... » Elle s’interrompit soudainement, le sang lui montant aux joues. « Il est brun et musclé. » reprit-elle finalement, visiblement embarrassée de l’émoi dont elle venait honteusement de faire preuve. Alors qu’elle s’apprêtait à poursuivre ses recherches, une silhouette l’interpella. Celle-ci avait beau lui être familière, elle ne fut pourtant d’aucun réconfort et apportait son lot d’étrangeté à l’étrange. « Vous… Vous... » peinait-elle à articuler. Comment était-ce possible ?
769 mots.
Résumé:
Anna est assez perturbée par l'apparence de Quasimodo et laisse donc Gaston répondre. Ils vont au bal. Olaf les suit mais reste à l'écart, toujours fâché. Il s'assoit à une table, râle, critique la Méchante et essaye de se servir à boire mais n'y arrive pas. Vous pouvez l'aider si vous voulez. 8D
Anna finit dans le corps d'Aurore. Elle comprend vraiment rien de ce qu'il se passe et pense même qu'elle a juste trop bu quoi. Elle fait mine de rien et demande à Cendrillon et Charmant (à leur corps du coup) de quoi ils parlaient. Puis elle part pour chercher Gaston mais ne le trouve pas. Elle interpelle quelqu'un, j'ai pas dit qui donc ça peut-être n'importe qui en fait, pour lui demander s'il a vu Gaston. Puis elle voit Aurore dans son corps et bug totalement.
Les yeux de Cendrillon avaient rougi. Elle tremblait, après plusieurs sanglots déchirants. Son esclandre avait bien marché, mais il ne fallait pas perdre le cap. Elle devait jouer son rôle, inspirer la pitié et se placer en victime. C’était la seule arme qu’elle avait à sa disposition, et elle ne comptait pas reculer. Les considérations comme l’honneur ou l’honnêteté n’ont pas leur place dans le cœur d’une personne qui veut triompher. Sans le savoir, Madame de Trémaire avait fourni à sa belle-fille le schéma de sa réussite, et Cendrillon avait été une étudiante assidue.
« Oh, que faire… » Quelque chose n’allait pas, dans sa lamentation. Sa voix était trop grave. La princesse en devenir leva soudainement la tête, quittant sa moue pensive. L’environnement qui l’entourait n’était plus le même. Il bougeait et, alors que le brouillard entourant son esprit se dissipait, elle put voir qu’elle était sur un cheval. Adaptable, notre héroïne fit mine d’être sereine. Est-ce qu’elle s’était évanouie et qu’elle rêvait ? Ou alors, il s’agissait peut-être de magie. Cette seconde hypothèse était plus probable : Cendrillon prévoyait de créer un récit élaboré, une fois interrogée par Mufasa. Elle allait parler d’un complot de sorcières cruelles. Peut-être que l’une d’elles avait lu dans son esprit, et l’avait punie.
« On ne sait pas pourquoi, mais Kocoum et elle sont apparemment dans une maison de médecin non loin. » Un homme en armure lui parlait. Il était difficile de dire s’il s’agissait d’un soldat, d’un mercenaire ou d’un bandit ayant pillé l’armée. Cendrillon acquiesça frénétiquement avant de prendre un air sérieux, réajustant au passage sa pose maladroite sur le cheval. C’est à ce moment-là qu’elle sentit plus clairement un poids. Une sensation d’écrasement profonde. Non… « profonde » n’est pas le mot juste, en réalité. Cet inconfort n’était pas la manifestation de ses névroses causées par des années de maltraitance. Ce n’était pas non plus un sentiment. Non, dans cette gêne « profonde » s’entend quelque chose d’autrement plus concret. Une impression de lourdeur voire de broiement, se manifestant dans son entre-jambes.
« J’ai des testicules ! » Ces mots s’étaient échappés de la bouche de Shangdrillon à toute vitesse, dans un souffle. « Quoi ? » Ce n’était pas une question rhétorique. Le soldat à cheval ne semblait vraiment pas avoir compris. « Rien, je me suis souvenu d’un poème sur les vestibules. » Son jeu d’acteur n’était pas très bon, quand elle ne connaissait pas le moindre aspect de son rôle. Il restait encore une solution, pour pallier ce problème. « Qui suis-je ? » Elle avait remarqué qu’elle était au centre de la formation, et que sa tenue semblait un peu plus belle. « Quoi ? » — « Allez, répondez haut et fort, avec fierté ! » C’était déjà assez difficile d’être dans le corps d’un homme, elle n’allait pas non plus se laisser marcher sur les pieds. « Le général Shang ? » C’était une information intéressante. « Exactement ! Je suis le général Shang. Et pourquoi est-on ici ? » – « C’est que… » – « J’essaye de vous motiver, alors répondez immédiatement et férocement : pourquoi est-on ici ? » Le soldat avait l’air confus. « Pour retrouver la princesse Pocahontas ? » — « Alors du nerf ! Dites-le plus fort ! » Elle n’était pas sûre de très bien avoir entendu le nom de la personne qu’ils devaient chercher. « Nous sommes là pour retrouver Pocahontas ! »
« Mais… nous sommes à deux pas de la maison, est-ce très avisé de crier ça ? » — « Il n’y a pas de mauvais moment, pour galvaniser ses… » Elle arrêta sa phrase ici, n’étant toujours pas certaine de savoir ce qu’étaient exactement ces gens. Le plus important, c’était qu’elle avait pu vérifier sa théorie : ils étaient ses subordonnés. « Allez, en avant, on n’a pas le temps pour la discrétion ! » Il y eut un moment d’hésitation général. « Je couvre vos arrières, ayez confiance en ma stratégie ! On sauvera la princesse ! » Shangdrillon manqua de rire, en les voyant galoper, prêts à prendre d’assaut n'importe quoi. Ces types devaient placer énormément de confiance en l’homme qu’elle était.
Quand les silhouettes des bonniches en armure de Shang eurent fini de s’engouffrer dans les plaines, elle n’attendit pas. La générale s’enfuit aussi vite que ses soldats se déplaçaient. L’occasion était trop bonne et, aussi gentils soient ses subordonnés, ils auraient bien fini par remarquer que quelque chose clochait. Là, elle avait pu s’en débarrasser rapidement, et sans se salir les mains. Maintenant, elle devait rejoindre le bal et, au passage, trouver un moyen de se débarrasser de ce corps. C’était agréable d’avoir du pouvoir, et elle comptait bien utiliser ce titre de général à tout-va tant qu’elle en aurait l’occasion. Cependant, être enfermé dans le sexe naïf toute sa vie n’était pas une perspective qui la charmait. Depuis que sa marâtre avait pris le pouvoir, elle avait toujours conjugué la réussite au féminin.
830 mots.
Résumé:
Cendrillon devient Shang, envoie ses hommes prendre d'assaut la maison de Doctissimo (ils ont pas reçu d'indications claires donc à vous de décider ce qu'ils font), et part. J'ai toujours pas joué la bonne fée et les souris, mais elles attendent probablement devant le bal avec l'air triste =).
Shang tirait sur la bride de son cheval, ce dernier était agité et semblait être à quelques instants d'échapper à son contrôle. Cependant, le Général savait, par expérience, que les bêtes étaient conscientes des dangers tapis dans l'ombre. Il redoublait de méfiance, surtout dans la pénombre, tout en commandant à ses troupes de faire de même. Progresser dans ce pays presque ravagé par les criquets avait de quoi le rendre amer, mais il avait une mission : sauver Pocahontas. Ensuite ... Il aviserait sur le moment. Son plan de base lui plaisait, mais dans un sens, vouloir mettre la Princesse sur des trônes vacants pour subtilisé la puissance d'un pays étranger pour écraser Shan Yu n'était sans doute pas une bonne idée. Celle-ci lui paraissait bien incapable, à ses yeux, pour tenir un tel rôle. Faire des plans ne servaient visiblement à rien et bien que cette situation l'agace, son expérience militaire lui permettait de s'adapter très rapidement. C'était sa meilleure chance de survie, permettant ainsi, par extension, celle de ses hommes. Le Général relâchait un soupir, une pensée dérivant vers Ping. Allait-il bien ? Est-ce que sa mission se déroulait sans encombres ? Perdu dans ses pensées, le Général distinguait néanmoins que la pénombre de la route laissait place à une douce effusion lumineuse, à la brise nocturne qui parcourait ses longs cheveux et son cou, balayant sa robe, tandis qu'il se retrouvait devant deux personnes qui ne heurtèrent pas sa mémoire.
C'est là qu'il réalisait.
Shang sentait l'humidité sur son visage et, en portant sa main sur son faciès, compris en même temps qu'il était loin d'être en déplacement, mais bien debout. Il n'était plus au même endroit, mieux encore, il n'était pas dans son corps. Impossible. Son armure avait laisser place à une robe, au point qu'il eu l'impression que le vent aurait pu la soulever au-dessus de sa tête, l'obligeant à resserrer ses cuisses où sa virilité était manquante. Est-ce que cette demoiselle pleurait ? Devait-il continuer sa comédie ou reprendre ses esprits ? Le Général était bien trop confus ... Comment allait-il faire à présent pour Shan Yu et aider Hou-Hou ? Devait-il saisir cette chance ? Mon Dieu, qu'il avait mal aux chevilles ... Ce corps n'était vraiment pas adapté à quoi que ce soit, encore moins pour le combat. Et ses hommes ? Et Pocahontas ? Où était-il, d'ailleurs ? A un Bal ? Celui de Mufasa ? ... En tant que membre défendant des frontières et d'un pays perdu, il aurait bien été dire au Roi sa manière de penser de sa politique, quitte à mourir dans le corps de cette jeune femme. Et cette idée était tout aussi ridicule. Sa mine sombre est aussitôt balayée par la douce voix de la jeune femme devant lui, qui venait de leur adresser la parole. Seulement, Shang ne connaissait pas vraiment de Gaston. C'était d'ailleurs un prénom vraiment désagréable à écouter. Les sonorités étrangères ne lui plaisait que provenant de Mayaland, mais il cachait une grimace pour aborder un masque de surprise.
— Oh.
Visiblement, ce devait être l'homme de son coeur. C'était pour cette raison qu'elle parlait de lui en des termes ... Ah, les femmes. Un peu de muscles et elles tombaient sous votre charme, peu importe que vous chantiez mal, puer des pieds ou étiez violents ... C'était sans doute pour cette raison qu'il préférait les hommes. Ils étaient tellement plus simples !
— Non, navrée. Je ne l'ai pas vu.
Se connaissaient-elles ? De quoi parlaient-elles ? Parviendrait-il à reprendre le fil de la conversation sans paraître suspect ? Il devait trouver un moyen de sortir d'ici, de trouver des vêtements convenables, un cheval et retourner de là où il venait. Discrètement. Ce serait un bon début. Autant se mettre dans la peau du personnage, comme on dit. Qui était cette personne dont il revêtissait l'apparence ? Pourquoi ? ... Que pouvait-il faire maintenant ? Et surtout, est-ce que c'était un état permanent ? Cette idée lui donnait le tournis et en même temps, avait quelque chose de plaisant. Non ! Il ne pourrait rien accomplir s'il restait une vierge effarouchée sortie dont ne sait où ! Briser cette malédiction devait être la première chose à faire, désormais.
— Que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ?
Son interlocutrice semblait avoir vu quelque chose de monstrueux et le Soldat voulu observer ce qui était la cause de cette agitation, sans comprendre. Malgré son sourire avenant et l'idée que ce dernier devait être moins intimidant sur ce corps féminin que sur le sien, Shang se demandait si ce qu'il s'était produit ... n'était qu'à lui ou si ... ?
Post VI - 800 mots
Résumé:
Shang s'adapte à Blanche-Neige et réponds à Aurore [Anna].
Mancinia & Neah Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau. Aimer c'est monter si haut. Et toucher les ailes des Anges ...
By Astriid ♫
By Shanxi ♫
Invité Invité
Dim 31 Mai 2020, 19:45
avatar rapunzel by miacat7
Les Portes II
J'étais encore devant le roi Mufasa lorsque soudainement mon esprit fut catapulté très loin de là. C'était une sensation magique étrange que de se faire expluser de son propre corps. Je ne le savais pas mais j'étais désormais à l'autre bout des royaumes, dans un environnement inconnu mais surtout...
« Qu'est-ce qu'il m'arrive ?? Où suis-je ?? Mais je suis nue ! » Je m'écriai alors que je me réveillai en sursaut dans un corps sensiblement différent du mien. Ma voix était étrange, beaucoup plus grave mais je parlai toujours avec mon intonation féminine, donnant une étrange voix de fausset. J'étais dans le corps d'un homme !!! Je me sentais plus grande, plus lourde, plus forte aussi... C'était vraiment étrange ! Ma silhouette fluette était désormais super musclée. Ma nudité aparente me fit rougir jusqu'aux oreilles... Il s'agissait également de la première fois que je contemplai l'anatomie masculine dans son ensemble. Un poids pendouillait telle une massue dans mon entrejambe. Un chibre massif entouré de deux boules bien pleines. Comme si je me risquai à toucher un serpent je tâtai le membre du bout des doigts. Celui-ci commença immédiatement à gonfler et à se tendre sous la solicitation. Soudainement démunie, je réalisai que plus j'essayai de baisser manuellement ce sexe et plus il gonflait !!
« Mais comment est-ce que j'arrête cette chose ? » Désormais complètement affolée, je lançai sans réfléchir un coup de poing dans mon entrejambe pour calmer la bête. L'effet fut immédiat. Une douleur telle que je manquai de défaillir. Je tombai au sol façon drama queen, les deux mains tenant ce membre meutri. « Flûte et zut ça fait tellement mal !! » Ainsi ce qui se disait sur la fragilité des parties intimes des hommes était vrai...
Il me fallut quelques instants pour m'en remettre. Néanmoins ce qui me rendit le plus triste, c'était que mes longs cheveux blonds n'étaient plus là. L'homme dont j'avais pris le corps avait les cheveux noirs portés longs mais on était très loin de ma flamboyante chevelure ! Je me demandais si je possédais encore ma magie...
J'examinai aussi mon environnement. A l'autre bout de l'étrange chaumière, un bonhomme bizarre et une jeune femme discutaient. J'allai pour les rejoindre et leur demander où j'étais et ce qu'il s'était passé lorsque tout à coup des hommes en armes firent irruption dans la pièce. A partir de ce moment-là, ce fut le chaos. L'étrange bonhomme fut le premier à tomber, assommé. Instinctivement et dans un réflexe de défense, je pris le premier ustensile à proximité : une poêle qui servait normalment pour faire la cuisine. Mais très vite, il devint évident que la bataille était perdue d'avance. Ils étaient trop nombreux, nous étions complètement encerclés ! Des soldats me tordirent les bras et m'immobilisèrent, avec un cri de douleur je laissai tomber ma poêle au sol. « Mais qui êtes vous ? Lâchez-nous sales brutes ! » Un des soldats m'envoya un coup de poing dans les abdos pour me faire taire. Pendant quelques secondes j'eus le souffle coupé et des larmes me montèrent dans les yeux. « Ta gueule espèce de sauvage !! Vous êtes les prisonniers du juge Frollo maintenant ! » Mais qui donc était ce Frollo ? Etait-il à l'origine de mon changement de corps ?
La situation se fit encore plus incompréhensible lorsqu'une clameur éclata à l'extérieur de la chaumière. D'autres soldats arrivèrent mais ce n'était pas les mêmes ! Des insultes et cris de guerre furent lancés et bientôt la bagarre générale éclata. « C'est quoi ce royaume de taré dans lequel je suis tombée ? »
Un temps déconcentrés, les soldats qui me tiennent relâchèrent un peu la pression sur mon corps musclé. Je profitai de cette occasion pour m'extirper de leur emprise. J'étais un peu grisée par la nouvelle force de ces nouveaux muscles. Je pus reprendre ma poêle tombée à terre pour donner de grands coups à la vôlée sur tous les soldats à proximité, qu'ils soient d'un groupe ou d'un autre. Je m'approchai de ma compagne d'infortune. « Il faut que l'on s'en aille de là c'est trop dangereux ! » C'est là que je vis la blessure de la jeune femme à la jambe. Le changement de corps avait-il laissé ma magie ? J'allais vite le savoir... En grimaçant de dégoût j'enlevai la flèche de sa jambe d'un coup sec. « Désolée ! » Avec ma nouvelle force, je la soulevai pour la balancer sur mon épaule comme un sac à patates. Mais désormais, la blessure était directement en contact avec mes cheveux plus courts. Tout en distribuant des coups de poêle à la foule, je me mis à vociférer en rythme « Fleur aux pétales d'or... » Vous connaissez la suite de la chanson... A ma grande surprise, la magie fit son oeuvre et ma nouvelle chevelure noire s'illumina et résorba la plaie. En soufflant comme un boeuf je pus reposer ma compagne d'infortune à terre. C'est qu'elle n'était pas légère à la longue ! « Tu peux remarcher ? On doit vraiment s'enfuir d'ici ! Je ne suis pas vraiment le jeune homme que tu vois, j'ai été victime d'un sortilège et je ne suis plus dans mon corps d'origine. »
Tout à coup, je frémis de peur en imaginant ce que pouvait faire le guerrier indien avec mon corps...
Post III | 921 mots
Résumé:
- Raiponce a été catapultée dans le corps de Kocoum. Elle découvre avec stupeur l'anatomie masculine pour la première fois. Puis ensuite elle doit lutter contre une érection impromptue. Elle résout cette situation très tendue par un coup de poing sur le sexe qui la met KO pendant quelques temps. - Très vite sur ces entrefaites, les soldats de Frollo débarquent, assomment le docteur Phreudeuh et font Kocoum [Raiponce] et Pocahontas [Quasimodo] prisonniers. - Les soldats de Shang [Cendrillon] arrivent et une bagarre générale s'ensuit. (qu'est-ce qu'elle a de si spécial Poca ? on dirait que le monde entier la veut :p ) - A coup de poêle, Kocoum [Raiponce] suit son instinct et essaie de protéger Pocahontas [Quasimodo]. A sa grande surprise, elle parvient à soigner la jambe de la jeune femme pour lui permettre de courir.
Dernière édition par Orion Nevrakis le Dim 31 Mai 2020, 23:35, édité 1 fois
Stanislav Dementiæ ~ Sorcier ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1374 ◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2016◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique. ◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Raspoutine cligna plusieurs fois des yeux, comme s'il émergeait enfin du labyrinthe nébuleux dans lequel l'avaient plongé ses pensées. Il s'était laissé aller à repenser aux femmes qu'il avait assassiné. Depuis qu'il avait réussi à décimer la famille impériale de Roushya, il en avait été réduit à devoir dépendre des ces êtres faibles pour espérer grappiller un ersatz de ce qui avait autrefois été sa puissance. Sa magie n'avait plus rien de comparable à ce qu'elle avait été. Il était parvenu à annihiler ses ennemis, mais le prix à payer n'était pas mince. Depuis sa victoire, les victimes avaient été nombreuses sur son passage, les corps s'amoncelant là où il passait. Malgré tout, il tentait de rester discret, se mélangeant le moins possible aux villageois, restant dans des grottes et des cavernes, à part pour aller aborder ses proies. Obtenir leur confiance, baisser leur garde afin de les approcher suffisamment n'était pas une mince affaire. Son apparence n'aidait aucunement. Il était hideux. Son corps semblait refléter l'art obscur qu'il avait autrefois maîtrisé : celui de la mort et de la nécromancie, de l'obscurantisme et des cauchemar. Sa chaire était au bord de la putréfaction, à croire qu'il se nécrosait de l'intérieur. Ce n'était pas si loin de la réalité. La haine et la rancœur avaient gangrené son âme, le rongeant au point de s'attaquer à son enveloppe physique. Sa force physique égalait désormais celle de sa magie, triste constat de sa condition misérable. Il devait remédier à ce problème. Et pour cela, la seule solution était de continuer à semer la mort. Il avait finit par remarquer que les vierges lui donnaient davantage de vigueur que les simples femmes. Quand aux princesses, comme cette sotte d'Anastasia... Il n'en était pas certain. Il devait renouveler l'expérience pour en être sûr. Le doute n'était pas permis car s'il s'en prenait à des personnalités trop connues, on commencerait à faire attention à ses agissements. Il ne devait pas se précipiter. Il devait réfléchir soigneusement à ses prochaines actions.
« Alors, où c'est qu'on va, hein ? » demanda Bartok en faisant remuer son petit museau. « Est ce que vous voulez que j'aille vous trouver une autre donzelle à saigner ? » Le petit animal se faisait de plus en plus impatient. Sans doute parce qu'une fois son meurtre accompli, Raspoutine le laissait se nourrir sur les cadavres, les vidant de leur sang alors que leur cœur continuait à battre vainement, essayant de s'accrocher à une vie qui ne leur appartenait déjà plus. Le sorcier se leva et sortit à l'orée de sa grotte. « Non. » trancha-t-il d'une voix sévère. Il avait retrouvé suffisamment d'énergie pour passer à l'étape suivante de son plan. Il n'aurait plus besoin de femmes, plus pour quelques temps. « Ce dont j'ai besoin, maintenant, c'est d'amour. » « D'amour ? Mais M'sieur, c'est qu'ça va être compliqué ça. J'veux dire, vous vous êtes vu dans un miroir, récemment. Non, bah non. Dans une flaque alors ? Mais une sans trop de vase. Parce qu'enfin... Vu votre tête, les choses ne vont pas êtres simples ! » L'homme darda un regard mauvais en direction de la petite chauve-souris. Ses commentaires l'agaçaient. « Non chef, sincèrement, nous aurions plus de chance de les coincer si vous m'envoyer ! Regardez! Je leur ferait YA-HA ! Et puis Ya-Ha-Ha ! » L'animal avait entreprit de démontrer ses qualités de combattant en exécutant quelques prises martiales face au vent. Cet étalage de talent ne sembla pas convaincre le mage noir qui traça son chemin sans porter davantage de pensée à ce nuisible. « EH ! Mais attendez-moi ! » protesta le larbin en s'envolant pour venir se pendre à la toge de son maître. Habituellement, il s'accrochait à sa longue barbe mais, à cause d'un malheureux incident dont Bartok était à l'origine, le manipulateur de vers avait du se raser. Elle repoussait, lentement mais sûrement. « Qu'allons-nous faire, dans ce cas ?! » s'inquiéta la bête. « Je te l'ai dit. Nous allons créer de l'amour. » Cela n'aurait rien de naturel, cependant. Le Mage avait entendu parler d'artefacts qui pourraient se révéler très utiles dans sa quête, et il entendait bien s'en emparer pour les utiliser à son avantage.
Spoiler:
730 mots. Raspoutine veut partir à la recherche des artefacts afin de piéger des femmes.