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 [RP pour tous] Le marché de noël

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Mer 08 Jan 2014, 21:52

« Vous êtes une rêveuse. Ma... Femme était pareille que vous. Elle était réellement optimiste. Surtout envers moi. Comme vous l'êtes en ce moment. Et je ne vous remercierai jamais assez à toutes les deux, pour ça. » Cocoon comprenait comment Lilith fonctionnait. Il commençait à percevoir ses sentiments, à voir ses réactions, et le fait qu'elle pleure à sa place pour ce mal viscéral qui le rongeait... Il ne supportait de voir combien il pouvait lui faire mal indirectement. La faire souffrir d'une empathie qu'elle ne méritait pas. « Vous oeuvrez, pour des gens comme moi, pour des brebis galeuses ou égarées, vous êtes des Anges... Et, vous voyez, je n'ai jamais su honorer tout ce qu'elle a fait pour moi. Je n'ai jamais su lui rendre quoi que ce soit... Elle faisait de ses rêves une réalité, elle se donnait au maximum pour arriver à ses fins, pour faire perdurer le bien, et une certaine forme de paix. Que ce soit une paix intérieure, ou celle d'une nation. » Et tout cela, il n'avait pas su l'honorer et remercier Nydelia comme il le fallait. Il l'avait jeté comme une malpropre, en la violantant. Mais s'apitoyer sur son sort n'était pas la meilleure chose à faire. Il était las, fatigué, et avec une certaine forme d'épuisement mental mais au final, il était heureux de se trouver à côté de Lilith. D'être avec elle, car actuellement, elle lui servait de pilier, pour que lui, le géant, ne s'effondre pas à la moindre rafale de vent. L'Orisha n'osa pas la toucher comme elle le faisait. C'était la bonté incarnée, et lorsqu'elle se montrait douce et tactile avec lui, ce n'était pas parce qu'il était beau, fort ou même roi, c'était seulement car il était dans un état de détresse. Il aurait été boiteux, petit, laid, et sans le sous, elle aurait surement caressé sa joue de la même manière. Car c'était son destin...
Cependant, il ne pu s'empêcher de penser que pour lui, c'était différent. Quel égoïste...
Elle confirma alors rester à ses côtés. Rester là, le temps qu'il se rétablisse car elle voulait voir cet homme, qu'elle avait connu, en bonne santé, et dans un état mental potable. Un type qui ferait de ses lendemains des jours neufs, mais il ne fallait pas oublier quelque chose...

« J'ai... Un gros défaut, qui m'a couté pas mal d'abandon et d'entreprise. Je suis pessimiste. Et je sais combien c'est agaçant pour autrui... Mais si vous m'aidez, je n'ai aucune raison de ne pas y arriver. Je ne voudrait juste pas vous blesser. Vous blesser comme je l'ai blessé. »

A cette pensée, il broya la tasse vide dans sa main, et celle-ci disparut dans sa paume. Alors il la jeta, irrité, dans des seaux en bois prévu à cet effet, en grognant comme un ours. Alors elle le toucha à nouveau. Elle prit sa main, caressa doucement celle-ci, en lui envoyant un regard compatissant. Immédiatement il se calma. Comment les Anges faisaient-elles pour avoir un tel pouvoir sur lui ? Il se damnerait pour elles...
Lorsqu'elle fit volte face, elle prit un plateau rempli de boissons chaudes, qu'elle troqua contre tout son argent. Le prenant contre elle, elle détourna légèrement la tête vers lui, et il lui emboita le pas, arrivant à sa hauteur sans trop jouer des coudes.

« Je ne me rappelle pas forcément des plus grands... Au contraire, ceux là me font assez savoir qu'ils existent. »

Elle lui parla de l'attaque des morts-vivants, de son aide précieuse, puis de l'adoption de sa fille, du sanctuaire... Petit à petit les souvenirs remontaient. Il tourna la tête, scrutant ainsi son profil, se rappelant peu à peu de où il l'avait vu, pourquoi... Et surtout qu'est ce qu'il faisait qu'il ne s'en souvenait pas ? Le malheureux était resté focalisé sur le fait que ce soit actuellement un ange, mais elle ne fut pas sous cette forme lorsqu'il l'a connu, bien au contraire. Plus ils marchaient, plus ils s'éloignaient du marché, et Cocoon observa les alentours. Pourquoi s'avançait-elle vers les quartiers malfamé, encore en chantier ? Puis elle murmura. Lilith... Oui... Comme si un éclair le traversa, il écarquilla les yeux. Il revit exactement son visage et son sourire, dans la rue, et au Sanctuaire. Il lui était passé devant, alors qu'il allait voir le médecin du Santuaire, pour connaitre les troubles de la blondinette.

« Lilith... »

Il n'arrivait pas à y croire. Ce crétin ne l'avait pas reconnu et pire encore, il s'était complètement trompé. Mais le temps qu'il réagisse, elle avait filé vers un sans-abris, au milieu de la rue, et lui donna un chocolat chaud. Que faisait-elle... ?
Aah... Ces anges...
Avec les petits yeux qui regardaient derrière les fenêtres, des enfants commencèrent à sortir dans les rues. Beaucoup de yeux vairons les scrutèrent, et certains s'affolèrent de la présence du Roi. Lilith elle, s'occupa de répandre ses souhaits et ses idées, en disant qu'elle allait les aider.
Ne leur met donc pas de faux espoirs dans leur coeur, après c'est moi qui ai des problèmes...
Mais il se tu. Cocoon ne dit rien. Il ne sourit même pas, regardant la foule qui commençait à s'amasser devant eux, faisant attention que l'Ange ne soit pas blessé. Parmi les citoyens les plus pauvres, il n'y avait pas de races bénéfiques.

Lorsqu'elle se tourna vers lui, encore tout sourire, il ne pu s'empêcher de tiquer. C'était Lilith ! Alors, toujours Mimi dans son bras, il attrapa l'Ange en passant un bras autour de son cou, pour la faire venir vers lui, et posa sa bouche sur son front en fermant les yeux.

« Merci Lilith. Merci... »





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Mer 08 Jan 2014, 23:49

Nastaé regarda la bonne femme s'énerver. Bon eh bien, fallait pas lui piquer son verre à celle-là. Se redressant, il passa d'un regard surprit à une tête complètement blasée, alors qu'il époussetait ses vêtements. Les alcooliques vraiment... C'était des gens sacrément violents. La regardant se battra avec les individus, elle les fit fuir à grand galop, et alors que l'Ondin allait la remercier, elle lui exposa tout son sarcasme. Faisant juste un mouvement de recul avec la tête pour ne pas trop être collé à elle, il fronça les sourcils. Elle empestait l'alcool. « Merci... » Un... Baiser ? Non mais elle se fichait de lui ? En quel honneur embrasserait-il une poivrote pareille ? Il en était hors de question ! Il ne fourrait pas ses lèvres n'importe où le Roi ! Monsieur avait encore assez de dignité pour ne pas embrasser qui bon lui demandait. Faisant un pas en arrière, il la vit se détourner, pour commander à nouveau un énorme verre de vin chaud. Les effluve de cet alcool chaud donnait mal à la tête à l'Empereur, et alors qu'il allait se détourner, il vit qu'il fut flanqué d'une connaissance à lui. Ravis de cette apparition, son visage s'ouvrit tout à coup et il répondit avec un sourire plein de dent « Je vais bien grâce à... Mademoiselle. » Mademoiselle l'Ourse-Blonde. Lorsqu'il jeta un coup d'œil à la fille, il eu un petit goût d'amertume dans la bouche, se disant que, pour lui, il ne valait pas mieux la rencontrer à nouveau. Autant lui il aimait aider les gens, autant d'autres... Préféraient servir leurs propres intérêts.

Seulement, voilà que son ami, après l'avoir détaillé de but en blanc, se détourna de lui pour s'occuper de la femme qu'il connaissait. Il l'appela par son prénom, avant de lui proposer à boire. Alors oui Nastaé n'aimait pas l'alcool mais était-ce réellement une raison pour l'ignorer sur ce coup là ? Et puis qu'en avait-il à faire de toute façon de parler à cette femme sans valeur à ses yeux ? Il n'en n'avait pas plus pour elle, alors pourquoi s'approcherait-il ? Malgré tout il ne pu se décoller d'Enzel « Moi qui pensais que tu étais venu me voir... » Ses yeux roulèrent, montrant son ennui, alors qu'il s'était rapproché d'un coup du fé, passant une main dans ses cheveux violets, dont les pointes, soulevées par le mouvement et la brise, vinrent caresser les joues de l'homme. Et puis ayant enfin le joli petit fé à ses côtés, il n'allait pas le laisser partir comme ça. Ainsi, il allait surtout se faire désirer par cet homme. Stoppant tout gestes qu'il aurait pu entreprendre, il leva la main et la porta à son cou, alors qu'il se tenait déjà assez proche de lui. Il caressa la nuque d'Enzel, revint sur son cou, avant de monter sur sa joue. Ses longs doigts fins enlevèrent quelques mèches qui auraient pu tomber dans les yeux de l'homme, puis il finit par briser ce contact en murmurant « Je suis vraiment content de te voir Enzel. Tu m'as manqué... » Comme une confidence, il fit en sorte que seul lui l'entende, que seul lui ne sente son souffle chaud et doux, glisser sur sa peau. Puis se décalant un peu plus il regarda la dénommée Erza, avant de reporter son regard sur Enzel et dire d'une voix normale, et complètement blasée -le visage allant forcément avec- « Bon, je te laisse, de toute façon je n'allai pas m'éterniser ici. Les lieux sont assez mal fréquentés. » Bien sur, aucune référence à sa sauveuse, mais bien à ces balourds qui avaient tenté d'arracher ses voiles. D'ailleurs ils avaient réussis. L'Ondin ramassa un mal accroché, arrêtant de le faire trainer par terre, et voyant qu'il était totalement déchiré, décida de l'enlever pour le jeter. Ce n'était qu'une couche d'apparat mais, malgré tout dorénavant, on distinguait nettement mieux ses cuisses à travers les couches restantes...
Regardant la foule, il commença à donner l'impulsion pour partir.

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Sam 11 Jan 2014, 18:37


Je m'étais rarement livrée a quiconque dans ma vie, même Aya que je considérais comme ma sœur ne savait pas tout me concernant. Face à cette homme je voulais pouvoir être honnête, dire ce que je ressentais, mon instinct me soufflait d'avoir confiance en lui, j'étais un papillon attiré par une flamme, un papillon stupide. Rien de ce que je souhaitais changerait ce que que j'étais réellement, je pouvais être douce et bonne quelques temps, jusqu'à ce que la veuve noire que j'étais se réveille, jusqu'à ce que la nature que j'endormirais pour réaliser un rêve refasse surface et réclame son du. Cet homme qui m'attirait tant n'était pas le même qu'un petit peu plus tôt, non il était devenu brusque, dur et ainsi qu'il me l'expliqua il entendait imposer des limites, me contraindre dans une zone, moi qui était libre comme l'air et n'en avait jamais fait qu'à ma tête. Lui celui qui devait incarner la liberté entendait me contraindre. C'était risible, il apprendrait un jour où l'autre que l'on ne contraint pas plus une Alfar qu'un Orisha, je n'avais de compte à rendre à personne si ce n'est moi même et s'il n'avait pas été bien plus puissant que moi je le lui aurait cruellement fait sentir. Mais en l'occurrence je haïssait cette différence entre nous. J'étais reine mais trop faible par rapport aux autres souverains. Non je n'étais pas née pour constater mon infériorité mais pour faire éclater la puissance de ma lignée et de mon peuple aux yeux de tous.
Quand à l'Orishala, il foula ma douleur à ses pieds et finit par sortir courir après cette stupide blonde. Mes yeux lançaient des éclairs et j'avais envie de hurler, de tuer, de détruire. En mon fort intérieur je me jurais de détruire cette femme d'une manière ou d'une autre. Quand à cet homme, il ignorait qui j'étais réellement, il n'avait jamais vu ma cruauté et n'avais pas idée de celui auquel j'étais mariée. Fermant les yeux je soupirais, si Jun ne m'avait sans doute jamais aimé, il n'en avait pas moins été un ami fidèle et attentionné. Jamais il n'avait mépriser mes sentiments, mes émotions, ma douleur. Non il était le seul homme auquel je pouvais apparaitre toute entière et qui m'acceptait ainsi. Je m'étais juré qu'il serait mien et plus tard j'avais promis de toujours être là pour lui, il ne serait pas dit que je serais parjure. Je retrouverais Jun, quand à Cocoon je verrais comment les choses évolueraient avec lui, il était impulsif et coléreux et quelque chose ne tournait pas rond chez lui j'en étais désormais convaincue.

En attendant je me trouvais seule à me morfondre dans un palais vide et je n'entendais pas finir la soirée ainsi et encore moins attendre un homme qui venait de me faire l'affront de me planter là ! Je me lavais, me parfumais et me changeais rapidement. J'enfilais une robe à faire pâlir ces messieurs et ces dames Le velours d'un rouge très sombre masquant certaines parties de mon corps pour mieux en révéler d'autres, j'ajoutais des bottes de cuir noir fourrées et emmêlais des chaines d'or dans les tresses que je me fis et qui vinrent ceindre ma tête d'une couronne. Je rendis mes yeux émeraudes brulants et charbonneux et mes lèvres gourmandes rouges à en faire tourner la tête des hommes. Je voulais être vue de tous, désirée de tous, et rappeler au monde qui j'étais, ce que je j'étais, la reine des alfars, une veuve noire, l'épouse de Jun Taïji. C'est sans cape que je choisis de sortir braver le froid, une façon de me prouve que cette aventure s'estompait et que je demeurais la même, que ma puissance n'était qu'à son aurore et que je deviendrais une femme révérée, une beauté qui ferai trembler les cœurs pour mieux semer la discorde et le désespoir.

Je me téléportais dans l'ancien cabaret abandonné où mes amies et moi avions perdu tant d'homme semant la mort, nous gorgeant de leur vie, de leur passion, de leur vice pour assoir notre domination. L'intérieur était plein de toiles d'araignées et celle ci régnaient désormais en maitre nous succédant à merveille. Je ris devant cette situation et imprégnée de ces souvenirs, de cette étrange ambiance qui flottait en ce lieux malgré les années qui s'étaient écoulées, je me téléportais cette fois sur le marché les yeux brillant et un sourire mystérieux aux lèvres. J'ignorais ce que j'allais faire si ce n'est être vue, je ne souhaitais pas déranger mon ami Narcisse, qu'il profite de sa femme, j'étais heureuse qu'ils aient trouvé le bonheur, je n'allait pas l'ennuyer dans un moment pareil. Je n'étais plus Masha pour monter sur une table dans une robe à la longueur révoltante et danser sur les tables pour le plaisir de me choisir une victime, une proie afin d'extérioriser la noirceur de mon cœur. Mais dans cet instant alors que les têtes se tournaient sur mon passage, je me sentais grisée par cette puissance dormante que j'étais, je me nourrissait de leurs peurs, leur admiration, leur désir, les inspirer me suffisaient. Et savoir combien ces émotions étaient justifiées m'emplissait de satisfaction.

Robe:

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 11 Jan 2014, 22:47

La patineuse fermement attachée au bras, Eerah se faisait une voie parmi les passants. Il valait effectivement mieux pour elle et pour les pieds d’un autre inconnu qu’elle ne s’essaye de nouveau à la téléportation. Visiblement, ou plutôt auditivement, elle était aussi enivrée que lui. Peut-être un peu moins ? De toute manière, elle lui était sympathique, que ça soit son humour décalé ou cette voix à faire trébucher les nonnes de saisissement. Et puis c’était Noël, après tout. Il n’allait pas passer la soirée avec des gens aussi sombres et ennuyeux que lui la plupart du temps. Plus tracté que tracteur, il soutenait la jeune femme qui s’affalait un peu plus sur son bras à chaque nouveau pas. On entendait résonner sur chaque mur le bruit des lames de ses patins, crissant sans douceur sur les pavés. Au bout d’un périple aussi laborieux que palpitant, ils rejoignirent son ami, qui – au grand plaisir de l’aveugle – se révéla avoir l’odeur et l’aura d’un Déchu.

Il suivit vaguement la conversation qui suivit, découvrant avec un peu moins de joie le manque flagrant de volonté de l’ange noir. Depuis quand ceux de sa race s’affaissaient-ils ainsi devant le moindre choc ? Gardant son bras bien ancré à celui du danger public qui s’acharnait sur les Déchus, il s’en approcha légèrement. Elle était un peu plus intéressante à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. A moins que ça ne soit l’alcool. Peu importe. Pour autant qu’il sache, elle pouvait très bien être tout droit sortie des dernières miss de Noël – le seul spectacle auquel il n’allait pas assister, plus par frustration que par manque de volonté. Elle semblait un peu jeune, certes. Mais à juger des critères humains, lui-même ne devait pas vraiment avoir l’air plus vieux qu’elle. Et puis c’était noël. Il avait déjà utilisé cet argument, songea-t-il en fronçant les sourcils. De son côté, la téléporteuse se présenta en lui serrant la main ; Elle s’appelait Elisha, lui Izul, et elle avait soif. Ravi de constater que c’était également son cas, il accepta avec joie la proposition.

-« J’suis partant. Pour le verre. Pas pour la pute. Je sais même pas si elles sont censées travailler le soir de Noël. Vous nous suivez ? »

En ajoutant la dernière question à l’intention des deux autres invités, il fit volte-face, prêt pour la suite, toujours attaché à la jeune femme. Au moment de partir, il se souvint qu’elle portait toujours ses patins.

-« Hhm… Va falloir enlever ça, je pense. Ou alors, on essaye de te téléporter sur des gens au hasard, pour le fun. »

Non, vraiment, cette bière ne lui réussissait pas. Cette femme non plus. Il aurait pu se taire, mais une question venait de poindre dans son esprit, et au moment où elle franchi ses lèvres, il sut que rien ne le ferais bouger avant qu’il n’ait la réponse. S’accroupissant pour toucher les chaussures sur lesquelles on avait fixé deux lames d’acier, il demanda, presque avec émotion :

-« Ou alors… Tu crois que t’arriverais à te téléporter en dehors de tes machins, mais sans les détacher ? »

Une partie de son esprit contemplait la scène avec un regard affligé. Une autre mourait réellement d’envie de connaitre la réponse. La téléportation l’avait toujours fasciné. Ses applications semblaient infinies, pour un peu qu’on en maitrisait l’utilisation. À cet instant, il semblait avoir oublié ce qu’avait donné la dernière tentative d’Elisha, tout ce qu’il voulait savoir, c’était si c’était possible. Le morceau de son cerveau qui fonctionnait encore correctement lui criait de se taire rapidement et de partir loin, mais d’une gifle mentale, l’alcool repris le dessus. Après tout, c’était Noël.

Résumé :



[RP pour tous] Le marché de noël - Page 6 GqzDWY

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Dim 12 Jan 2014, 21:00

Erza s'apprêtait à commander lorsqu'elle entendit son prénom, se retournant pour voir un gringalet qu'elle ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Il lui voulait quoi encore celui-là ? Comment la connaissait-il ? Elle réfléchit, se disant qu'ils avaient dû coucher ensembles lors d'une soirée où elle était trop ivre pour se rappeler de son nom ou même de son visage. Elle tourna légèrement la tête sur le côté, se disant qu'effectivement, il n'était pas trop mal, même s'il était plutôt petit. Néanmoins, elle cessa de penser à cette simple configuration lorsque sa « princesse » vint se placer aux côtés de l'inconnu pour glisser lentement ses doigts dans ses cheveux et lui murmurer quelques paroles qui lui échappèrent totalement. La jeune femme devait à présent avoir les yeux écarquillés devant ce qui semblait être une évidence : des gigolos, elle avait à faire à des gigolos. Elle comprit alors la manigance. Elle avait dû payer le plus petit une fois et il avait pris parti d'appeler l'un de ses collègues pour lui faire payer double la prochaine fois qu'il la croiserait. La réprouvée ne réalisa pas que la chose était impossible puisque, justement, elle était tombée sur Nastaé bien avant qu'Enzel n'arrive. Mais peu importait.

Un plan à trois était tentant c'est vrai, surtout que celui qu'elle avait sauvé, en y regardant de plus près, était étonnement séduisant. Elle n'y avait pas fait attention mais il y avait cette grâce qui se dégageait de chacun de ses mouvements, une grâce qu'elle avait rarement vu. Elle prit le temps de le détailler, n'écoutant pas réellement ce qu'il disait, observant ses lèvres bouger, admirant ses traits avant de revenir vers l'autre. « Hum... ». En réalité, elle faisait semblant de réfléchir à la possibilité d'accepter leur offre – inexistante au passage – car elle savait parfaitement qu'elle avait arrêté toute forme de luxure depuis qu'elle avait rencontré ce maudit ange. Elle avait essayé pourtant et même lorsqu'elle était totalement ivre, lorsqu'elle allait s'adonner au plaisir avec un inconnu, c'était toujours la tête du blond qui apparaissait dans son champs de vision. Elle le détestait de hanter ainsi ses soirées. Ce type était un plaie, une véritable plaie et la prochaine fois qu'elle le croiserait, elle le lui ferait savoir. Elle allait l'assommer, lui tordre le cou, lui faire manger ses ailes... oui, c'était une bonne idée. Le seul problème c'est qu'en pensant à lui, une sorte de petit sourire niais était apparu sur son visage, ses joues se réchauffant d'elle-même, prenant une jolie teinte rosée. De plus, ses mains étaient devenues légèrement moites et elle semblait plongée dans le bonheur le plus absolu. Elle se serait vue, elle aurait vomi directement. Mais la réalité la rattrapa : elle avait deux gigolos sur les bras – n'ayant pas entendu les dires de Nastaé sur son intention de partir – et elle devait s'en débarrasser.

Elle sourit, s'adressant d'abord au plus petit. « Alors je suis désolée, la nuit que nous avons passé ensemble était vraiment délicieuse mais je ne suis plus vraiment adepte de ce genre de... hum... services. Mais c'était très bien, vraiment hein. En plus, ton ami est vraiment séduisant, j'aurai bien aimé qu'on teste ensemble tout ça mais vraiment, je ne suis plus la même femme ! ». Devait-elle lui parler de Lucain ? En même temps, c'était un peu idiot, elle n'était même pas sûre que ce soit de sa faute. Enfin, si, elle en était sûre mais elle avait du mal à se l'avouer. Pour elle, c'était clair : une vilaine sorcière lui avait jeté un sort pour qu'elle arrête de fricoter avec tous les hommes séduisants – ou non – qui passaient dans le coin. Et puis, Lucain était séduisant. Son petit sourire niais réapparut et elle finit par se reprendre, concluant : « Je vais me marier donc je ne peux plus me permettre de payer des gigolos. Désolée ! ». En même temps, elle était assez triste pour lui parce que ça lui faisait une cliente en moins mais bon, elle ne pouvait pas le toucher si le visage de son ange apparaissait à la place du sien. Bien sûr, elle avait un peu menti sur toute la ligne, ne se rappelant absolument pas de la nuit magique qu'ils avaient passé et n'allant pas du tout se marier, mais parfois, il valait mieux mentir un peu pour éviter de faire souffrir les gens. Elle sourit à Nastaé d'un air navré. C'est vrai qu'elle en aurait bien fait son quatre heures au final, mais avec quelques gobelets de vin chaud en plus dans l'estomac, histoire d'oublier le fait qu'elle n'avait eu que des histoires sans lendemain.

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Lun 13 Jan 2014, 21:00

Le marché de noël était calme, du moins c'était mon ressentis. Après ma petite escapade auprès de la noiraude, je mâchonnais calmement ma gaufre, savourant chaque bouchée. J'étais revenus auprès de la jeune femme. Sans un regard envers lui. J'étais fier de ma blague et j'appréciais le démon, mais je ne pouvais pas oublier qu'il était amoureux de la femme qui était désormais MA femme. On ne ment pas lorsqu'on dit que les loups étaient très territoriaux, et pour mon cas, abritant un esprit animal en moi... C'était d'autant plus vrai. Elle me prit par la main, me menant au loin. Je la suivie sans un mot. Un sourire étrange sur le visage. Elle parlait de « les coincer » et je voyais très bien de qui elle voulait parler. Elle me largua dans un coin, entre deux étales. Une fois ma gaufre mangée, une autre odeur m'attira. Je la suivie jusqu'à tomber sur une troupe d'enfant grillant des marrons. Ni une ni deux, j'en achetais un cornet. L'odeur dégagé par ces petites choses était une des rares choses qui pour moi voulait vraiment dire « je suis l'hiver, je suis là » J'épluchais les marrons, les mangeant. Petit à petit, le bout de mes doigts prirent des teintes digne d'un petit ramoneur. Je revint à ma place, concentré par ma tâche. Avant de la voir revenir. Avant qu'elle n'ait pus parler, je lui fourrais l'un de ces marrons dans la bouche, un sourire charmant sur les lèvres.

« L'hiver, c'est l'occasion de goûter à certaines petites choses qu'on ne trouve qu'en cette saison tu crois pas ? »

Elle me saisit à nouveau les membres, m’entraînant plus loin. À l'écart de la file. Je me penchais alors vers elle, déposant un baiser sur son front, avant qu'elle ne se retourne. Elle était dos à moi. Collée à mon torse. Elle saisit alors avec délicatesse mes mains, les posant sur son ventre.

« Moi aussi j'ai une surprise pour toi ! Juste là . Que penses-tu de Yumi trésor ? »

Je sentis la vie sous mes mains. Une source de vie incroyable. Et un doux sourire vint fleurire sur mon visage, tendis que j'embrassais sa nuque.

« Je ne saurais faire mieux comme cadeau de noël mon aimée. Je... A peine mariés, nous avons déjà un enfant ?! ça alors quelle performance, je fais fort !  »

Je la tournais, face à moi. Lui caressant doucement la joue, traçant de petits cercles de mon pouce sur sa joue, avant de me pencher vers elle pour embrasser sa frêle joue de porcelaine. Elle était rougie par le froid, mais incroyablement douce.

« Yumi... Ce sera un nom parfait. C'est... Une fille ? »


Je n'en revenais toujours pas. Nous évitions de parler de cet épisode. Quelle impression étrange cela faisait. Je sentais cette vie, cet enfant, notre portrait à chacun. Je la collais à moi, souriant doucement.

« Si madame Seloth veux bien, je me ferais un plaisir de continuer à l'accompagner dans notre petit tour au pays des lutins. »

Je la pris par la main, avant de passer ma main dans son dos, et de la poser sur sa hanche opposé.

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Mer 15 Jan 2014, 00:35


Je me figeai lorsque les mots contrariés de Nastaé parvinrent à mes oreilles, douchant mon semblant d'enthousiasme – semblant, ouais, parce qu'en vérité, je ne savais surtout pas comment me comporter avec ma sœur, si bien que je préférais me montrer sociable en extérieur tout en paniquant à l'intérieur. Déjà que je m'en voulais quelque peu d'arriver après la bataille, voilà que l'Ondin en rajoutait une couche. Mais plutôt que de se détourner, le bel éphèbe se rapprocha de moi soudainement, son regard émeraude captivant le mien, ses cheveux et ses doigts venant caresser avec douceur ma peau. Et malgré moi, le souvenir d'une aventure au sein d'un palais au milieu d'un désert ressurgit, si bien que même si les caresses de l'Ondin furent modestes, je ne pus m'empêcher de frissonner, me morigénant intérieurement pour une telle réaction. Mais je n'y pouvais rien, l'Ondin était désirable, il le savait, et il en profitait. Peut-être un peu trop d'ailleurs, mais je n'étais pas suffisamment frigide pour pouvoir lui résister. Ou trop faible, très certainement. Toujours est-il que, loin de me laisser indifférent, les propos du bel apollon me tirèrent un sourire dans lequel se mêlaient gêne et timidité, alors que je tentais de toutes mes forces d'éloigner de mon esprit les souvenirs de notre précédente rencontre, qui ne feraient qu'accroître mon embarras. Et quand bien même je tentai par tous les moyens de me rentrer dans le crâne l'idée que j'avais en face de moi l'un des puissants de ce monde, répondant au titre d'Empereur des Abysses, son regard envoûtant et ses caresses subtiles balayaient tous mes efforts pour ne me livrer que l'être qui jouait de son charme en profitant de ma faiblesse.

Et lorsque les doigts de l'éphèbe s'éloignèrent, je m'empêchai à grand peine de les retenir, me souvenant tout de même que je n'étais pas dans les appartement privés de l'Ondin, mais dans une rue de Mégido, à la vue de tous, et surtout celle de ma sœur. Un éclat de frustration traversa tout de même mon regard, et je m'apprêtai au moins à retenir par les mots le jeune homme aux cheveux améthyste, peu désireux de le voir s'esquiver ainsi après avoir joué de son charme, presque avec froideur. Mais la voix de ma demi-soeur me coupa dans mon élan, et je rivai mon regard gris acier sur la demoiselle, alors que chacun de ses mots semaient trouble, incompréhension, gêne, désespoir et autre encore dans mon cœur – à vous d'imaginer, parce que c'était le maelström complet entre la foi en l'humanité et l'amour des haricots verts.

Sérieusement – enfin, le plus sérieusement que la situation actuelle le permettait, parce que ce n'était quand même pas fameux comme niveau de discussion – pour quoi passais-je aux yeux de cette sœur auprès de laquelle je n'avais tenté que de faire bonne impression – ou plutôt, éviter de faire mauvaise impression – en lui offrant un verre ? Lorsque je réalisai le genre de service mentionné par la jeune femme blonde, et surtout la profession que celle-ci m'avait attribué, je rougis littéralement, et laissai échapper ma choppe de vin chaud, heureusement presque vide, ne parvenant même pas à laisser échapper une exclamation de douleur lorsqu'elle atterri sur mes orteils – et pourtant, j'avais mal, quoique pour le coup, le peu d'amour-propre que j'avais venait également de se prendre une sacrée mandale en pleine poire.

« Mais... Je ne... On... Pas du tout... ! »

Ce furent les seuls mots, parfaitement incohérents, qui parvinrent à sortir de ma bouche – en même temps, vu l'état de mes pensées, ce n'était guère étonnant. Peut-être aurait-il mieux valu que je me taise, mais les vestiges de mon ego tenaient à rectifier le tir, à corriger cette pensée comme quoi je passais ma vie à vendre mon corps afin de subvenir à mes besoins. Moi qui n'étais guère un adepte fervent du plaisir charnel, voilà que je réussissais par je ne savais quel miracle – ou malheur – à me faire passer pour un gigolo. Aussi cherchai-je un tant soit peu de secours du côté de Nastaé... me rappelant au passage que celui-ci était sur le point de me fausser compagnie. Trop de problèmes à la fois, ce n'était pas bon pour mon cerveau qui venait de se faire magnifiquement descendre par Erza, de la manière la plus involontaire qui soit qui plus est.

« Nastaé, attends... le suppliai-je presque. »

Et de river de nouveau mon regard sur Erza, encore au summum de l'embarras – quelque chose me disait que j'étais loin d'être tiré d'affaire.

« Lui et moi, on est pas... dans c'genre de commerce. »

Nous étions dans un tout autre genre d'affaires. Cette pensée ne manqua pas de me faire rougir à nouveau, et faillit réduire à néant mes efforts pour conserver un minimum – mais vraiment un minimum, hein – de sang-froid. Et parce que c'était encore bien le bazar dans mes pensées, je réalisai soudainement l'ampleur des propos qu'avait tenu la jeune femme sur un certain point, et ne manquai pas de lâcher, de but-en-blanc :

« Mais attends... tu t'maries ? »

Je n'avais pas fini d'en voir des vertes et des pas mûres.


Feyd haussa un sourcil. A ses yeux, il n'y avait guère d'individu qui soit trop grand pour que l'inquiétude soit un phénomène qui soit étranger à ses proches. Peut-être que les seuls à être épargnés auraient été les Aetheri, mais pour un homme ayant vécu dans une époque où ces êtres divins avaient tout simplement disparu, la pensée même avait quelque peu de mal à prendre forme. D'ailleurs, le Tiregan n'aurait pas manqué de partager sa pensée si la jeune femme aux prunelles céruléennes n'avait pas inspiré un grand coup, et flairé l'odeur de l'alcool – qu'il n'avait pourtant pas ingéré en si grande quantité, le coupable de son état était simplement son métabolisme hépatique bien trop peu habitué à ce genre d'exercice – tirant ainsi une grimace au jeune homme roux. Comme approche amicale de la gente féminine, il y avait quand même mieux... Quoiqu'il n'avait jamais été très doué dans ce domaine, et s'en était toujours fichu comme de sa première chemise – si tant est-il qu'il ait un jour porté de chemise. Mais de manière similaire, la galanterie n'avait jamais été sa principale préoccupation à une époque où le désespoir et la misère constituaient le quotidien des vivants.

« Merci, ânonna-t-il, quelque peu embarrassé par la situation – il aurait bien voulut ajouter quelque chose, afin de ne pas inquiéter outre mesure la jeune femme, mais rata l'occasion. »

Avec un sourire mi-figue mi-raisin, le jeune homme se laissa entraîner par la musicienne jusqu'à une auberge de laquelle émanait une douce odeur de thé et de tisane, qui, étrangement, eurent le mérité de clarifier quelque peu l'esprit du Tiregan – nul doute, néanmoins, que manger serait pour lui le meilleur des remèdes à son état d'ébriété légère. Aurait-il été un peu plus sobre, le jeune homme aurait d'ailleurs probablement été un peu moins sensible à la beauté de la jeune femme, qui, lorsqu'elle lui offrit un sourire après s'être assise en face de lui, lui sembla être la créature la plus belle qu'il n'ait jamais vue. Le fait qu'elle soit une représentante de la race orine n'était d'ailleurs probablement pas étranger à cette pensée, mais le jeune homme était loin de savoir une telle chose, d'autant plus qu'il n'avait jamais rencontré ces muses issues du village secret de Maëlith. Se morigénant intérieurement pour un tel égarement – il n'avait certes pas fait vœu de chasteté, mais n'était pas vraiment ce que l'on pouvait appeler un homme à femme – Feyd rendit son sourire à la jeune femme, tout en appréciant la chaleur de l'endroit.

« Désolé pour ça, je n'voulais pas vous inquiéter. Ceci dit, j'tiens à vous dire qu'on peut s'inquiéter pour tout l'monde, les grands comme les p'tits. »

En ce qui le concernait, il avait d'ailleurs plutôt tendance à s'inquiéter pour le miniature, vu la taille naturelle d'Enzel... Quoique vu la manière dont les choses se profilaient, celui-ci avait tendance à devenir grand parmi les petits. Ce qui n'empêcherait pas le Tiregan de se faire du souci à son égard.

« Enfin, j'voulais pas me mêler de ce qui m'regarde pas non plus, désolé. »

Il fallait croire que l'alcool avait tendance à rendre l'excuse facile chez le jeune homme roux. Celui-ci ne s'en rendit toutefois pas compte et poursuivit :

« J'vous avouerais que c'est ma première à Mégido. J'n'ai jamais trop fréquenté les grandes villes, pour tout vous dire... Ni assisté à ce genre de manifestation. Et j'dois dire que votre musique est magnifique, Célès. Je n'en avais jamais entendue de pareille. »

En réalité, le Tiregan n'avait même jamais entendu le son d'un violent. Les seules mélopées qui avaient empli son monde étaient celles de la souffrance et de l'agonie, loin de cette mélodie douce et émouvante que la musicienne avait su tirer de son violon.

« J'vous paye un truc ? C'est la moindre des choses que j'puisse faire pour vous remercier. Ah oui, au fait, moi c'est Feyd Yul Svent. Mais vous pouvez vous passer de la deuxième partie si vous voulez. Ou d'la première. »

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Sam 18 Jan 2014, 12:13



Il semblait ravi. Et j'étais moi aussi heureuse. Mais sa petite remarque à peine modeste qui suivit son entrain me fit froncer les sourcils.

« Je ne saurais faire mieux comme cadeau de noël mon aimée. Je... A peine mariés, nous avons déjà un enfant ?! ça alors quelle performance, je fais fort ! »

Je le poussais, m'éloignant et tirant la langue. Le reluquant avant de croiser les bras et de surenchérir de manière moqueuse.

« Quand tu porteras un enfant fais moi signe ! »

Il me reprit contre lui et sourit à l'entente du nom. Avant de poser une question idiot à laquelle je ne répondis que par un hochement de tête. Avant qu'il ne me propose de continuer notre balade, en tant que "madame Seloth". Ben voyons. J'acceptais d'une courte révérence avant de prendre un peu d'avance puis de finalement changer de route. Prenant un air faussement superficiel.

« Il s'avère que je me sens en fait fatiguée... Raccompagnez moi chez moi très cher ! Allez ! Où la neige va fondre à l'allure où vous m'aidez ! »

Je me déplaçais moi-même car c'était plus un sarcasme qu'un véritable ordre, avant de marcher un instant à reculons pour le regarder.

« Ah au fait ! J'aime pas les marrons ! Et... Tu sais ce que ça veut dire ? Te voilà privé de tes plaisirs quotidiens pour quelques mois ! Ahah Joyeux Noël chéri ! »

Je m'esclaffais avant de l'attendre puis de nous mettre en route tous deux sur le chemin du retour.

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Sam 18 Jan 2014, 14:07

Si c'était ça la tête de Mormearn quand il était enchanté, il y avait de quoi se poser des questions quant à son expression lorsqu'il assistait à un enterrement. Pouvait-on faire encore plus taciturne que ça ? Si Ercan n'était pas vraiment mécontent d'avoir un nouveau client – quand bien même celui-ci n'était pas en mesure de payer pour le moment – il décréta en revanche que celui-ci ne méritait pas plus d'intérêt que la paire de chaussettes bientôt trouée de Xena, qui n'avait visiblement toujours pas récupéré ses pompes à la patinoire. Nonobstant le malaise soudain de son client, le jeune 'homme' aux cheveux argent prit la bague en argent, la faisant machinalement tourner entre ses doigts fins avant de la faire disparaître dans sa poche, la mettant ainsi de côté pour l'homme taciturne, qu'il ne recroiserait peut-être jamais, mais qui avait eu le bon goût de choisir un joyau lui convenant – contrairement à une jeune femme à laquelle il adressa un regard désapprobateur pour lui signifier que les boucles d'oreille sur lesquelles elle lorgnait n'étaient guère adaptées à la morphologie de son visage.

Le jeune 'homme' aux cheveux argent n'adressa pas un mot d'au revoir à son client, qui partit précipitamment. Il ne servait à rien de retenir un homme pressé par ses besoins les plus primaires... Lesquels, allez savoir – mais il était plus que probable que l'Elémental n'ait guère deviné le besoin de Mormearn à aller trucider le premier venu pour le plaisir. Haussant nonchalamment les épaules, le joaillier reporta son attention sur la demoiselle dont le regard était à présent rivé sur un pendentif en argent orné d'un lapis-lazuli et émit un claquement de langue agacé. Visiblement, cette jeune femme n'avait pas un sens esthétique particulièrement brillant... Le joaillier sortit sa main de sa poche, y laissant reposer la bague en argent orné de son onyx constellé, et pointa du doigt un bracelet finement ouvragé, sans émettre de commentaire, avant de porter son regard au loin, sur la patinoire que Xena avait quittée quelques minutes plus tôt de la manière la plus remarquable possible.

Constatant qu'il ne pouvait toujours pas voir la Réprouvée et ses éventuelles victimes, il laissa ses pensées s'égarer, songeant distraitement à cette bague qui reposait à présent dans sa poche, réservée par un client pourtant inintéressant au possible, de son point de vue. Il lui avait suggéré de la retravailler... Mais il ignorait s'il le ferait. Non seulement parce qu'il avait l'esprit de contradiction, mais également parce que le résultat tel qu'il l'était lui convenait. Il n'avait fabriqué ce joyau qu'en suivant son inspiration capricieuse, sans obéir à une quelconque revendication. Et puisque Mormearn ne lui avait laissé aucune instruction quant aux modifications à apporter, son travail ne dépendrait que de ses caprices artistiques, et ne répondraient en rien à une nécessité.

...

Ah. Visiblement, cette chose aux cheveux bruns et aux prunelles orangées était encore en vie, bien qu'elle ne semblait pas être dérangée outre mesure par l'index d'une Réprouvée décidée à obtenir une réaction quelconque de sa part en le titillant avec curiosité. Le doigt de la jeune femme finit tout de même par s'immobiliser lorsque le jeune homme se décida à articuler un remerciement, suivi d'une réponse adressée à une tierce personne venue rejoindre le lieu du drame, à savoir une gamine haute comme trois pommes au regard quelque peu embrumé par l'alcool. Loin de s'offusquer d'un tel état d'ébriété, la Réprouvée se redressa et adressa un grand sourire à celle qui avait décidé d'offrir un baptême de patinage bien particulier à son compagnon. Ainsi qu'à l'homme plutôt bien bâti qui l'accompagnait – ou plutôt, au bras duquel elle était accrochée – avant de se rendre compte de la présumée cécité de l'homme en question – à moins qu'il ne s'agisse là que d'un nouvel effet dévastateur de ce phénomène effrayant nommé 'la mode'. Constatation qui n'effaça toutefois pas le sourire de la Réprouvée, qui serra avec enthousiasme la main que la dénommée Elisha mit dans la sienne. Il semblait qu'elle venait de trouver un nouveau centre d'intérêt, en plus d'éventuelles victimes pour ses futures sautes d'humeur d'hyperactive.

Et aussi étrange cela puisse paraître, la Réprouvée n'avait jamais touché une goutte d'alcool de sa vie, probablement parce qu'elle n'avait pas vraiment besoin de cela pour agir comme une tarée – et puis l'alcool, c'est pas bon pour la santé de la sportive qu'elle était. Mais en ce jour festif offrant mille et unes possibilités, voilà que l'offre paraissait tentante, quand bien même elle n'avait pas oublié ses projets d'expédition en traîneau volant, dans l'idée de transformer l'attraction romantique en une attraction riche en sensations fortes.

« J'vous suis ! déclara la Réprouvée avec enthousiasme. »

Avant de river son regard gris acier sur les pieds d'Elisha, chaussés d'une magnifique paire de patins qui étaient tout sauf pratique lorsqu'il s'agissait d'aller boire un coup – à moins qu'il n'existe des bars patinoires. Et se souvenant soudainement qu'elle avait toujours les siens à la main, et qu'elle était donc présentement en chaussettes – bien que le froid du sol ne la dérangeait guère – elle brandit avec joie sa paire de patins tout en déclarant la première chose qui lui passa par la tête :

« Ouais, vas-y, essaye ! Et essaye de te téléporter dans ceux-là, tant qu'à faire ! »

Nul ne savait si la suggestion relevait du sarcasme ou du défi absurde – la Réprouvée elle-même n'en avait rien – tant les deux étaient possibles. Quoi qu'il en soit, elle ne jugea pas utile d'apporter une quelconque précision, ni de revenir sur l'idée pour la relativiser. Non parce que vraiment, si la jeune femme parvenait à se téléporter hors de ses patins pour atterrir dans les siens, elle aurait sûrement gagné l'admiration de la Réprouvée jusqu'à la fin des temps. Et manquerait peut-être de lui casser le bras au passage, mais c'était là un détail accessoire.

« Ah et moi c'est Xena, ajouta-t-elle, comme un cheveu sur la soupe. Enchantée ! »

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Mar 21 Jan 2014, 03:10

Je hochai la tête avec une approbation manifeste lorsque les deux inconnus arbitrairement invités par mes soins acceptèrent ma proposition. Il auraient pas eu intérêt à casser l'ambiance, cela dit ; pour une fois que j'essayais de me sociabiliser... Quoique, on va pas se mentir, ça m'arrive de plus souvent en ce moment. A croire que globalement, les être vivants ont tendance à m'horripiler un peu moins – sinon, j'aurais certainement pas embarqué Izul avec moi, qu'il soit sympa ou non. J'imagine que tout le monde finit par changer à un moment où à un autre, quelle que soit l'importance des changements en question. Y en a qui se laissent pousser la barbe ou qui se découvrent des vocations de maîtres du monde ; moi, j'arrêtais juste de faire la gueule à tout le monde et d'insulter des inconnus, vous voyez. Enfin, j'arrêtais partiellement, disons, parce que faut pas non plus déconner, manquerait plus que je me mette à ressembler à une vraie magicienne. J'suis sûre qu'il y aurait des gens suffisamment cruels pour m'obliger à porter une robe...

J'hésitai un instant à prendre l'aveugle au pied de la lettre lorsqu'il me suggéra de me téléporter sur des gens au pif pour ne pas avoir à enlever les machins que j'avais aux pieds. Après tout, ça permettait de faire des rencontres sympa... Enfin, une au moins. Parce que ouais, il faut nécessairement être au moins un petit peu sympa pour avoir des idées aussi tordues, selon moi. Cela dit, si tout ceux que je piétinais acceptaient que je les invite, j'allais bientôt être obligée de vendre mes fringues pour pouvoir payer les consommations – quoique à part éventuellement une association caritative, je voyais mal qui aurait pu en vouloir. Et je refusais d'avoir à vendre mon corps pour financer la beuverie d'inconnus aux pieds réduits en compote par mes soins... Même si, dans le pire des cas, j'aurais pu employer Izul pour cette besogne – oui, je sais, l'Aether de la bienséance me punira sans doute pour ce genre d'idée. Je finis cependant par abandonner mes divagations mentales lorsque le type me posa ce qui semblait être pour lui la question métaphysique la plus palpitante de la décennie. Légèrement perplexe, je clignai des yeux, soudainement étonnée de n'avoir jamais eu par moi-même l'idée de tenter une expérience aussi ridicule et inutile – ben ouais, c'est mon rayon en principe. Et, à vrai dire, je n'avais aucun moyen de savoir si la téléportation hors patins était dans mes compétences autrement qu'en essayant sur le champ.

- Ça se tente, fis-je, parfaitement sérieuse l'espace d'une demi-seconde. Par contre, continuai-je, me tournant vers la jeune femme, sortir d'mes patins pour rentrer dans les tiens, ce s'rait un p'tit peu comme se barrer du salon du parquet pour aller à la foire aux topinambours. En gros, ça change rien, parce que c'est aussi pourri. C'est marrant, ajoutai-je pensivement après quelques secondes de silence , parce que ça veut vraiment rien dire, c'que je raconte... Mais bref, j'ai une meilleure idée. J'crois.

Un sourire qui tenait à la fois de l'espièglerie et du ravissement stupide rivé sur les lèvres, je fermai les yeux, me concentrant démesurément sur ce que je m'apprêtai à faire, histoire de ne pas décevoir mon public. Ou de le décevoir en beauté, tant qu'à faire, genre en faisant exploser les machins que j'avais aux pieds, un truc dans le genre. Focalisant toujours une bonne partie de mes flux magiques sur mes pieds, – chacun ses priorités, qu'est-ce que vous voulez – j'activai finalement mon pouvoir de téléportation, quittant le sol pour me retrouver quelques instants après sur les épaules de la nommée Xena, l'un de mes patins suspendu au bout de mon pied. Relativement satisfaite et sans me soucier outre mesure de ma position relativement précaire, je l'ôtai et le jetai près de l'autre, qui n'avait pas bougé d'un pouce. Pour un premier – et peut-être dernier, parce que c'est pas le genre d'expérience à laquelle je me livre tous les jours – essai, c'était franchement pas si désastreux que ça. D'autant plus que pour une fois, j'avais réussi mon atterrissage au millimètre près... Ouais, parce que mon intention avait bel et bien été d'affliger la pauvre jeune femme de mes quarante-cinq kilos de stupidité. A croire que cette journée était placée sous le signe des impulsions sadiques – en ce qui me concernait, du moins.

- Réussite euh... Quasi-totale ! Clamai-je à l'attention de l'aveugle, qui n'avait logiquement pas eu l'occasion d'assister à ma performance. On y va, maint'nant ? Oh, et si ça t'emmerde que j'sois perchée sur toi, tu peux m'jeter, hein. Préviens juste un p'tit peu avant.

En vérité, je n'avais absolument aucune envie de quitter les épaules de la jeune femme. Mes godasses étaient pas loin, pourtant ; je pouvais aisément me téléporter jusqu'à l'endroit où je les avais laissées, voire même aller les chercher à pieds. Mais j'ai gardé mon âme d'enfant, figurez-vous, et être ainsi juchée sur quelqu'un, faut dire que c'était plutôt marrant. Probablement que ça l'aurait été beaucoup moins sans l'alcool que j'avais ingéré, mais tout de même. Et puis je me sentais grande, c'était pas mal... Avisant Izul, qui n'avait pas bougé et me fixait avec l'air de se demander sur quelle espèce de folle furieuse il était tombé, j'eus un nouveau sourire, qui selon l’interprétation que l'on en faisait pouvait s'avérer aussi effrayant que rassurant. Mue par une soudaine inspiration, j'extirpai de l'une de mes poches le bracelet de lévitation 'gagné' quelques mois plus tôt, l'utilisant sur-le-champ pour soulever le déchu de quelques dizaines de centimètres du sol afin qu'il n'ait qu'à tendre les jambes pour se retrouver debout.

- Lève-toi, lâchai-je solennellement, et MARCHE !

Le jeune homme parvint tant bien que mal à se remettre d'aplomb, s'appuyant néanmoins toujours contre la barrière – patins obligent. Jetant un regard auxdits patins, il haussa les épaules et finit par s'en débarrasser à son tour, un sourire amusé naissant sur son visage. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce mec était pas contrariant... Si je n'avais pas été légèrement imbibée d'alcool, je m'en serais peut-être légèrement voulue pour ce que je lui faisais subir depuis que nous étions arrivés ; mais pour le coup, le fait que nous soyons à présent trois abrutis à risquer une pneumonie en nous trimbalant en chaussettes par un climat pareil me sembla plus amusant qu'autre chose.

- Chang'ment d'programme, tous en chaussettes, fis-je joyeusement. Bidule, si tu veux toujours nous accompagner, va falloir qu't'enlèves tes chaussures, c'est la coutume. J'déconne, tu fais c'que tu veux. Mais ça aurait quand même la classe, on s'rait comme un genre de clan de... De débiles. On s'appellerait 'les affranchis de la godasse', et on vouerait un culte à l'Aether des échardes.

Certes, demander à ce mec quasi-inconnu de se geler les pieds pour mon bon plaisir alors que j'étais pour ma part installée sur les épaules d'une jeune femme tout aussi peu connue, c'était un peu l'hôpital qui faisait déborder le vase. Quoique si la demoiselle m'avait demandé de dégager, je n'aurais pas protesté ; bien que quelque peu sans-gêne à mes heures, j'essaie quand même de ne pas trop gonfler les gens qui le méritent pas. Et, oui, j'admets qu'avoir une naine qui gesticule à qui mieux mieux perchée sur les épaules pouvait s'avérer quelque peu dérangeant. Même si de mon point de vue, c'était toujours aussi marrant.


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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Mar 21 Jan 2014, 14:08

Dans un monde parfait, l’exploit magique aurait été salué par une ovation massive, et le début d’une comédie musicale. Certes, il aurait fallu pour ça que les passants se transforment en danseurs professionnels, qu’ils se mettent à chanter en cœur sur un air victorieux, et qu’une série de feux d’artifices s’amorcent dans le dos de la Magicienne, pour venir éclairer la place bondée. Dans un monde parfait, l’action se serait certainement réalisée au ralenti, au rythme d’un tambourin chargé de suspense, et une seconde de silence complet aurait suivi sa réussite, avant que tout n’explose de joie et de gaieté. Fort heureusement pour le reste des badauds, ils n’étaient pas dans un monde parfait. Au lieu de cela, le Déchu dut attendre qu’Elisha lui confirme sa performance, pour se mettre à applaudir bruyamment sous les regards mi-amusés et mi-réprobateurs des gens qui passèrent près de lui à cet instant. En soi, c’était réellement impressionnant ; il ne pouvait se baser que sur ce qu’il avait déjà entrevu de ses capacités, et elle n’avait pas l’air des plus précises. Alors s’extraire d’une paire de patin et atterrir à moins d’un mètre – et visiblement sur les épaules de la dénommée Xena – il y avait de quoi la féliciter. Encore qu’à bien y penser, ce qu’elle avait fait était extrêmement dangereux. À quelques millimètres près, elle aurait pu se matérialiser dans la réprouvée, et la soirée de Noël aurait rapidement tourné à la boucherie. Heureusement, ni Eerah ni qui que ce soit ne semblait trop s’en inquiéter, et l’ambiance resta à l’euphorie générale.

Le taux d’alcoolémie général semblait avoir atteint un palier supplémentaire, juste assez pour que les derniers bastions qui retenaient le Déchu cèdent définitivement. Exécutant une révérence approximative, il salua la naine perchée en hauteur, manquant d’assommer un enfant qui passait par là d’un mouvement de la main. « Oups, désolé gamin. Mes hommages, votre seigneurie des orteils gelés. Peut-être daignerez-vous nous gratifier de votre point de vue surélevé pour nous indiquer la voie vers la taverne la plus proche, afin que nous puissions joyeusement nous refaire la face ? Avec tout le respect que je vous dois, évidemment. ». C’était un bon exemple de ce qui pouvait se produire quand un type lambda avec un vocabulaire soutenu commençait à décliner doucement. Derrière lui, le garçon s’en allait, pleurant et trébuchant, sans comprendre ce qui venait de lui arriver. Intérieurement, Eerah se promit de le dédommager avec une confiserie s’il le reconnaissait dans la rue. Ce qui risquait, finalement, d’être assez compliqué, puisqu’il n’avait de souvenir de l’enfant que le contact mou de son visage sur le dos de sa main. Avec le plus de sérénité possible, il en vint à admettre que frapper chaque enfant qu’il croisait pour retrouver le bon était peut-être exagéré, quoique efficace. Quelque part, il considérait également le fait qu’il n’aurait probablement aucun souvenir de cet incident en se réveillant le lendemain.

Effaçant avec raison cet évènement de sa mémoire, il afficha un air des plus solennels lorsque la téléporteuse fit se redresser le Déchu qui était au sol, en y mettant les formes. Dans son esprit embrumé, ne pas voir la tête de la jeune femme lui laissait la possibilité de se l’imaginer de toutes les manières possible. En l’occurrence, il se la figurait royale, divine, à l’image d’un Aether de la beuverie en croisade pour conquérir sa part de fidèles. Avec un peu d’imagination, on pouvait la voir baisser son regard céleste sur la plèbe, relever son compagnon chu avec grâce et légèreté, en prononçant son jugement d’une voix profonde. À cet instant, comme une révélation tombée du ciel, une nouvelle idée émergea dans le crâne décidemment fructueux du Déchu. Une telle reine méritait de quoi éblouir. Il fallait lui trouver une couronne, un diadème. Un peu plus tôt, il se souvenait avoir croisé le chemin d’une échoppe de bijoutier, un certain Eren, aux dires des passants. Remerciant le ciel de l’avoir doté d’une mémoire aussi efficace, bien que sélective, il fit mine de tourner les talons pour aller quérir l’aide du joaillier, lorsqu’un nouvel axiome divin tomba des lèvres de la magicienne. Sans se démonter, Eerah sourit largement, bien plus largement que ce que son visage sobre aurait accepté en général, et quitta ses bottes, posant ses pieds nus sur le sol pavé. Il cala rapidement ses chausses dans son sac, avant de le jeter sur son épaule. Son pantalon tombait sur ses extrémités déjà engourdies par le froid, sans qu’il ne ressente la moindre gêne. La bière euphorique de l’homme-grizzly avait de quoi servir d’anesthésiant. Un brin de logique fila jusqu’au centre nerveux de l’aveugle, et en se concentrant, il commença à faire courir un frisson sur la plante de ses pieds. Utiliser un pouvoir comme celui-ci dans des conditions si peu propices était à peu près aussi dangereux que de se téléporter directement sur quelqu’un, mais le karma semblait apte à les laisser en vie, du moins pour l’instant. En accélérant la vitesse des vibrations, il finit par faire chauffer la surface de sa peau, jusqu’à ce que la neige présente en dessous s’évapore en un petit nuage de vapeur, dans un court sifflement. En faisant quelque pas, il découvrit en riant le surprenant phénomène, avant de saluer de nouveau Elisha. « Sieur Chaudes-Pattes, pour vous servir. ». Il éclata de rire, et lança son écharpe derrière lui, avec tout l’héroïsme dont il était capable. « Si vous le voulez bien, laisser moi vous accompagner jusqu’à un artisan qui saura ceindre votre royale tête d’un bijou convenable. ». Et avec un autre geste ample du bras, il ouvrit la voie jusqu’au stand de ce Ercan Eren, pour y trouver le diadème qui matérialiserait leurs délires alcoolisés.
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[RP pour tous] Le marché de noël - Page 6 GqzDWY

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Ven 24 Jan 2014, 13:09

Emivia se leva lentement de son lit puis s’étira devant la fenêtre tandis que son compagnon remuait encore sous la couette en gémissant. Le marché de Noël était encore là, visible en contrebas. Elle se frotta doucement les yeux puis murmura.
- Le temps parait clément aujourd’hui… Et aucune mission à l’horizon… Cela te dirait qu’on aille se balader en amoureux dans les rues de la ville ? Le marché a l’air magnifique vu d’ici et je suis certaine que l’on pourrait y trouver de petites choses sympas à acheter.
Elle n’eut pour réponse qu’un léger gémissement. Le jeune homme semblait préférer profiter de sa cher et tendre aujourd’hui.
Elle se tourna alors lentement puis fit glisser les bretelles de sa petite nuisette de soie de sur ses épaules. Celle-ci glissa doucement le long de son corps. Petit sourire en coin, la brunette ajouta sur un ton sensuel, à tendance invitant.
- Je vais prendre une bonne douche bien brûlante…
Elle avança en direction de la salle de bain, sentant bien sur elle le regard de l’Orisha. Elle ouvrit la porte avec délicatesse puis le regarda du coin de l’œil en souriant plus encore avant de franchir l’encadrement et laisser le battant entrouvert en guise de nouvelle invitation. Sans se retourner, elle alluma l’eau puis entra dans la douche. Il ne lui fallut pas attendre cinq secondes pour sentir les mains chaudes de son chéri sur sa taille. Elle se mordit la lèvre inférieure et recula légèrement afin de coller sa peau chaude contre la sienne. Des baisers et des caresses tendres s’ensuivirent, laissant ensuite place à un moment délicieux à deux, de quoi pimenter agréablement le réveil. Ils se préparent ensuite sans se presser, prenant également tout leur temps à savourer un bon petit déjeuner avant de sortir de l’auberge.

Les rues étaient bondées et animées. La demoiselle était amoureuse de cette ville vivante et joyeuse. Elle avait d’ailleurs pour projet commun avec son compagnon, de trouver une jolie maison, un petit cocon où il y fait bon vivre et qui leurs ressemble à tout deux. Chose peu commune qu’un tel désir venant d’elle, cela venait surement du fait de son lien avec l’Orisha, un besoin irréversible d’être auprès de son homme, dans un endroit bien à eux, chaleureux et protecteur, à savourer chaque instant passé ensemble. Tenue par la main d’Ethan qui les menait à destination, elle laissait son regard se perdre dans la beauté du lieu. Une multitude de stands, ici et là, attirait ses yeux pétillants de bonheur. Des décorations en tout genre avaient fait naitre un sourire des plus lumineux sur ses lèvres. Elle était heureuse, parfaitement comblée. Une vie dont elle avait rêvé plus jeune puis abandonné aux bords du chemin avant de rencontrer son âme sœur.  Elle dévia subitement sa route vers un marchand de petits bibelots dédiés à Noël, attirant avec elle son chéri. Elle admira chacune des œuvres, faites mains. Une statuette de porcelaine représentant un dragon noir monté par une demoiselle en costume de lutin l’intéressa tout de suite. Elle sortit l’argent nécessaire, paya sans attendre et mis l’objet de ses convoitises dans son sac tout sourire. « Cela fera une belle décoration, si un jour, nous avons notre chez-nous… ». Son regard porta ensuite sur le stand juste à côté. Celui-ci proposait des cadres ainsi que des tableaux, peintures, aquarelle et dessins au fusain. Elle se tourna vers Ethan et lui vola un tendre baiser avant de murmurer à sa seule intention.
- Y a-t-il quelque chose qui te plait sur ce stand ? Car celui d’à côté a aussi l’air sympathique…

Une délicieuse odeur de petits gâteaux se glissa à ses narines. Elle renifla doucement en fermant les yeux, le plaisir du chocolat venant titiller ses papilles rien qu’à l’idée d’en gouter. Elle passa ensuite le petit bout de sa langue sur ses lèvres en ouvrant les paupières.
- Cette odeur sucrée m’ouvre l’appétit…



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Ven 24 Jan 2014, 15:16


Nastaé croisa les bras. Elle était sérieuse cette ivrogne ? Pour qui le prenait-elle ? Entre eux deux, celui qui avait le moins de dignité c'était elle !
Les sourcils froncés et les lèvres pincées, il se retint de toutes ses forces, de lui envoyer une pluie de noms d'oiseaux à la figure, mais le coeur y était. Comment pouvait-elle croire qu'il offrait son corps à la gente féminine qui était, pour lui, plus que de mauvais goûts. Les hommes étaient beaucoup plus adaptés à ses besoins, et à ses formes, en aucun cas... un ours aurait pu le satisfaire, d'une quelconque manière. Il avait beaucoup plus de calsse que ça « Tu... Connais cette... Femme, Enzel ? » Il butta sur le mot femme, ayant failli utilisé un autre nom, un peu plus péjoratif. Après tout, c'était ce qu'elle méritait. Il voulait la traiter comme elle était en train de les traiter. Cependant, cette irritation laissa place à l'étonnement. Son bel ami connaissait cet ours rustre et mal léché ? Comment pouvait-il fréquenter ce genre de personne et en être fier ? Tout de moins, sans s'en vanter, faire mine qu'il la connaissait ? En tout cas, elle, ne le reconnaissait pas. Ce qui n'était pas étonnant, l'alcool grillait le cerveau, c'était bien connu... Il hésita alors entre rire et pleurer. Finalement, il ne montra pas plus de sentiments qu'auparavant. La scène devenait risible, et rester ici sans rien faire l'insupportait. « Je m'en fiche, fais ce que tu veux. » Enzel était débordé. Il voulait s'occuper d'Erza, puis s'occuper de Nastaé à la fois, mais l'Ondin lui coupa l'herbe sous les pieds. Ca ne l'intéressait même pas de rester là. Lui il voulait revoir le fé dans un autre cadre, pas en compagnie d'une soularde qui pensait avoir passé la nuit avec l'un des deux. Elle ne s'en rappelait même pas.
Non vraiment... Il préférait partir, et laisser ces deux là entre eux « Tellement pathétique. » L'Ondin chuchota sa phrase, avant de laisser pendre ses bras de part et d'autre de son corps. « Je n'ai plus rien à faire ici. Cet endroit est bien trop mal fréquenté pour moi. Je te laisse, Enzel. »
La Princesse s'en allait. Faites place, palefreniers de basse-classe !
Le Roi n'attendit pas une réplique, une seconde de plus, et fit volte-face, époussetant ses voiles comme si la conversation aurait pu l'avoir salie. Quel mijoré ! Il fallait aussi dire qu'il était bien plus que déçu que sa tentative d'approche n'ait pas fonctionné sur lui cette fois-ci, et qu'il fut délaissé pour une fausse femme. Le fé l'avait-il donc oublié à ce point ?
Impossible, Nastaé était inoubliable ! Il allait le lui faire se rappeler de lui, mais plus tard... Qu'Enzel comprenne son erreur.
En partant de là, il s'enfonça entre les chalets, dans les étals, dépassant la patinoire, avant d'apercevoir un groupe de personne. Alors qu'il se dirigeait vers les portes de la ville, il passa à côté de ce dernier, et sans faire attention, trop irrité pour cela, bouscula un homme. Son visage montrait clairement l'énervement, et il ne prit même pas le temps de se faire aimable. Rien que par son attitude, il avait creusé un fossé entre lui, et le bas-peuple « Pardon. » Que faisaient les gens sur son chemin bon sang ?
Sa voix fut rauque, cassante, sans une moindre forme de cérémonie, et il reprit sa route, réellement conscient qu'il était temps qu'il arrête de fréquenter ces mises en scènes et ces mascarades. Tous genres de personnes s'y réunissaient et comme ce n'était pas franchement surveillé, alors des gens comme lui se faisaient agressés.

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Sam 25 Jan 2014, 21:36



La nuit avait tout aussi agréable que les autres nuit dans cette petite auberge, y louant toujours la même chambre depuis leur première visite. Devenant presque des habitués de l'endroit, la tenancière ayant toujours un grand sourire de les voir arriver. Ethan entendit les murmures de sa chérie, gémissant son envie de ne pas sortir et un certain désir de chaleur. Il ouvrit les yeux lorsqu'elle annonça la douche et ne manqua pas le moindre pas de sa petite brunette qui se faufilait à la douche. «Sublime... je l'aime tant...» Y rejoignant celle-ci sans attendre pour l'enlacer et savourer un moment bien à eux pour agrémenter ce réveil, le convaincant d'aller faire cette petite balade après un délicieux petit déjeuner.

L'agitation de Mégido était bien présente, ces rues achalandées et pleine de vie, l'atmosphère qui y régnait ne pouvait que donner le sourire au quotidien, le couple songeant même à s'y établir, cité royaume de sa race. Une maison qui lui appartient, voilà une option que l'ancien esclave n'aurait jamais pu espérer de sa vie d'avant, il y avait eu tant de changement dans sa vie, tant d'aventures et de rencontre.  L'ambiance du marché et de ces étalages lui rappelait justement ce jour de leurs percutante rencontre à lui et à sa chérie...  sa vie était devenue avec elle un pur bonheur dont il ne pourrait plus se passer.

Il fut soudainement tiré de ses pensées par sa compagne qui avait vu des trucs intéressant sur un étalage, admirant avec elle les statuettes, appréciant celle qu'elle venait d'acheter, son regard se portant sur un croissant de lune où une jolie brunette y dormait paisiblement.

- Y a-t-il quelque chose qui te plait sur ce stand ? Car celui d'à côté a aussi l'air sympatique...
- Oui j'achète ceci et je te suis, les tableaux ont l'air magnifique.

Il paya son dû et rangea précieusement l'objet dans son bagage et tandis qu'ils s'avançait vers le prochain stand, des odeurs chocolatées leurs vinrent aux narines. «Des parfums aussi exquis que ma chérie... »  Péché mignon du duo, comment résister à un détour sucré avant de poursuivre les achats. Marchant main dans la main jusqu'au comptoir de petits gâteaux, chocolat et sucrerie diverses, mélange de parfum de toute sortes. De quoi combler la gourmandise de quiconque. Le commerçant avait mis en place pour le temps de Noël une petite promotion, permettant de payer un prix fixe et faire un choix de vingt délice. Ethan paya la somme dû puis attrapa une petite boîte prévu à cet effet, choisissant dix puis vola un baiser à sa chérie pour qu'elle se fasse plaisir avec les dix autres.

Le couple s'installa sur un banc pour en déguster quelques-uns, croquant à demi les bouchées pour tendre à l'autre afin de tous les goûter. La petite pause se terminant par un long baiser, délicieuses lèvres sucrées de l'un et l'autre... Reprenant alors la balade pour jeter un oeil plus approfondi sur les toiles aux styles divers, discutant de l'un, mettant de côté un autre, admirant le talents des divers artistes qui manipulaient avec brio cet art qui immortalise des lieux, des personnes, des moments. Tant l'éclat des couleurs d'une aquarelle que le fini saccadé du fusain, le choix ne manquait pas. Négociant le prix pour deux oeuvres coup de coeur, discussion mouvementé mais toujours amusante que faire varier le prix d'achat suggéré au départ. Satisfait de leurs acquisitions un détour plus ou moins bref à la chambre pour y déposer les tableaux et statuettes pour ne rien endommager s'imposait. Se permettant même de savourer une petite gourmandise avant de reprendre la balade dans les rues de Mégido, fouinant ici et là les kiosques de vêtements, s'arrêtant devant celui d'un tailleur où une veste avait attiré l'attention de l'orisha. La sienne commençait à montrer des signes d'usures et l'avis de sa chérie serait parfait pour rafraichir sa tenue.

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Dim 26 Jan 2014, 20:12

Il s'agissait d'un moment détendu et convivial. Les deux Ombres échangeaient tranquillement, chacun de son côté du comptoir. Comme à son habitude, Shiro était contente et souriante. Raeden s'y était habitué maintenant et ne s'en étonnait plus. C'était à se demander comment une telle enfant avait pu en venir à mettre fin à ses jours. C'était une question qui était revenu plus d'une fois dans l'esprit de l'homme, mais jamais il ne l'avait posé. Et il ne le ferait certainement jamais. Après tout, chacun avait son jardin secret, son histoire. Si la jeune fille voulait en parler ou voulait qu'il sache comment elle était devenue Ombre, elle le lui dirait. Mais il n'irait certainement pas lui tirer les vers du nez. Après tout, c'était ce qu'il attendait comme attitude envers lui, il n'allait donc pas faire à autrui le contraire de ce qu'il voulait pour lui. Cela serait vraiment contradictoire et puis, ce n'était pas son genre.

Quoiqu'il en soit, aujourd'hui n'était pas le moment pour se pencher sur de telles considérations. Fêter noël, c'était pour cela qu'ils étaient tous là. La chaleur des amis, des réjouissances, des moments en famille, tel était l'esprit. Offrir et faire plaisir. Il ne savait pourquoi, mais il se sentait quelque peu gêné des compliments de Shiro à l'égard de son travail. Peut être était-ce parce qu'il s'agissait de sa reine ou alors parce qu'elle faisait parti des rares amis de sa nouvelle vie. Quoiqu'il en soit, il était touché. Peut être plus que ce à quoi il s'était attendu l'être. Il ne semblait pas être le seul surpris et curieux dans tout cela. Un petit shimi semblait très curieux et intéressé par ce que présenté Raeden dans son échoppe. Cela fit sourire ce dernier. Il se souvenait très bien de ces petites bestioles, et de la catastrophe que cela avait été de les géré à l'université de magie. Mais à part cela, il n'y avait aucune méchanceté dans ces petits êtes noirs aux yeux jaunes.

Le Passeur observait l'échange entre la jeune fille et l'animal, un léger sourire aux lèvres. Il ne savait pas ce qui se disait entre les deux, mais en tout cas, cela semblait réjouir le petit être noir. De toute façon, l'Ex-ange n'eut pas à se poser la question trop longtemps puisque l'Esprit de la Mort lui expliqua la situation. C'était une bien belle récompense que la cheffe des Ombres faisait là à son animal. Tout le monde n'en aurait certainement pas fait autant. Cela n'étonnait pas l'homme. Il avait apprit à connaître sa supérieure. Malgré ce qu'elle représentait, elle était prête à faire le bien dès qu'elle le pouvait. Même si cela passait par de petits gestes comme maintenant envers le Shimi. Ce dernier semblait enfin avoir jeté son dévolu sur un des objets présentés. Un bougeoir.


Très bon choix!

Evidemment, l'Ombre n'allait pas dire le contraire. Après tout, il n'allait pas lui même dévaloriser son travail, ce serait vraiment idiot de sa part. Ce qu'il n'était évidemment pas. Il ne saisit pas tout de ce qui se passa ensuite, mais visiblement, le Shimi avait offert son cadeau au jeune homme blond qui accompagnait le groupe. Il n'y avait que Noël pour resserrer ainsi les liens ! Tandis que Shiro était en train de sortir de l'argent pour payer, Raeden s'apprêtait à refuser, déjà en train d'esquisser un geste de la main. Mais la jeune fille le devança dans ses paroles. Il garda le silence quelques secondes, la regardant, avant de tendre le bras et de ramasser la monnaie.

D'accord. Mais c'est parce que tu insistes et que cela semble te faire plaisir. Le fait que tu sois Reine n'entre nullement en compte, tu t'en doutes.

Il empocha donc le paiement.

Alors, qu'avez-vous prévu de faire maintenant ? D'ailleurs, Shiro, j'aimerai savoir … est-ce que les travaux pour l'aménagement des Ruines ont déjà commencé? J'aurai bien aimé y installer mon atelier … Si tu es d'accord, bien sur.

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[RP pour tous] Le marché de noël

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