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 [RP pour tous] Le marché de noël

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Jeu 12 Déc 2013, 13:37

Pour changer, il avait encore fait n'importe quoi. Cette femme dans ses bras non mais... NON MAIS QUELLE IDÉE ? Pourquoi ? Mais pourquoi avait-il eu cette espèce d'impulsion, de vouloir la toucher, la coller à lui alors que tout était perdu. Perdu d'avance. Depuis tellement longtemps. Il avait décider de tout arrêté et, bien que ce ne soit pas vraiment lui, le résultat était absolument le même. Peu importe le chemin, la finalité reste semblable.
Alors que son coeur se déchirait de par en par, il fut repoussé par l'Ange qui commença à lui parler. A lui demander désespérément quoi, et pourquoi. Il ressentait en elle du doute, de la peur, de l'espoir, de la tristesse, mais il ne pouvait rien faire, encore une fois.

« Je... »

Mais ses paroles furent interrompu par l'arrivée d'une femme, qui leur fourra à tous des chocolats chauds dans les mains. A quoi jouait-elle ? Bordel, il ne lui avait pas dit pour leur relation alors... Non mais quelle situation apocalyptique. L'Orisha commençait à être confus et désespéré à la fois. Une partie de sa peine s'envola mais il ne pu que détourner la tête, le regard, lorsque la femme s'enroula autour de son bras pour vouloir l'emmener. Sérieusement ?
Ce n'était pas le bon moment pour s'expliquer avec l'Ange, c'était certain, mais était-ce nécessaire de le mettre quand même dans un pétrin noir, comme à cet instant ? Que pensait-elle faire en s'appropriant Cocoon de la sorte ? Lorsqu'il leva les yeux vers l'ange, alors qu'il commençait à se faire emmener par Svana, il vit le doute et le questionnement. Son gobelet tomba de ses mains et, alors qu'il s'éloignait contre son gré, il lança :

« Je suis désolé je... Je ne viendrais plus. Hasnna ! »

Il appela sa fille qui, enfin, se détacha d'Alicia, laissant a son tour sa boisson, pour venir vers Cocoon. L'attrapant par la taille, il la porta sur son bras, en regardant la silhouette de l'ange disparaitre, avant de se détourner. Ouais, il avait grave merdé là...

Une fois assis à côté de Svana devant la pathétique scène théâtrale qui se déroulait sous ses yeux complètement absent, il voulu cracher son amertume au visage de l'Alfar mais se retint, ruminant simplement les mots dans sa tête. Qu'espérait-elle en faisant ça ? S'appuyant sur le dossier de la chaise, il s'affala même dessus et entendit le bois craqué. Alors Hasnna, sur ses cuisses, grimpa sur son torse pour venir toucher son visage. Cocoon se laissa faire, tellement habitué qu'on aurait dit qu'il ignorait qu'elle était là, et elle dit :

« Papa en colère ? », « Ouais. », « Alors Maman reviendra plus jamais ? », « Non. Et surtout pas après ce que je viens de faire... »

Sa dernière phrase fut murmurée. La colère avait remplacé la peine et il était aveugle de ce qu'il se passait en face de lui. Même l'Alfar finit par disparaitre de son champs de vision. Il attrapa seulement sa fille à bras le corps, et fourra sa tête dans ses boucles blondes. Elle caressa les cheveux de son père, avant de déposer de petits baisers enfantins sur sa peau brune.

« Papa pleure pas ! », « Je ne pleure pas Hasnna. »

Le ton avec lequel il prononça cette phrase, fit sursauter sa fille. Sa voix était rauque, presque sourde, et son ton tranchant. Oh que non il ne pleurait pas, il voulait juste atomiser la moitié du monde. Pourquoi ces impulsions si meurtrières ? Il n'était pas soigné, il le savait mais... Pourquoi ? Il avait beaucoup d'interrogations, et trop peu de réponses.
Relevant la tête, arrêtant de se dissimuler, il se frotta le visage pour y voir clair et se tourna vers Svana pour lui dire d'un ton bien plus neutre :

« Je ne pense pas m'attarder ici. »

Mais dans son cou et rampant sur sa joue, des stigmates apparurent, creusant sa peau et tissant un réseau de tranchés, suivant les veines. Lui pourtant, se sentait bien plus serein qu'à la fête de la reine des fées, et ne sentit pas l'entité frapper à la porte, pour entrer et lui planter un couteau dans le dos. Comme si son regard était dénué de toute euphorie, et de tout superflu, il vit finalement en Svana quelqu'un qui profitait de lui. Elle tirait partit de ses qualités, profitait de ses bénéfices, mais n'hésiterait pas à un seul moment, à le tuer si s'en était nécessaire. Toutes les bonnes choses avaient une fin et, derrière cette attitude des plus angéliques, il ne doutait absolument qu'une personne dangereuse et manipulatrice s'y cachait. Aucun remord. Ca ne servait à rien les remords. Non ?

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Ven 13 Déc 2013, 00:09

Il était évident que mon geste possessif adressé à Nydélia risquait de passer moyennement bien auprès de mon amant. Cependant, il rappela sa fille et me suivit après s'être excusé auprès de l'élue des cieux. Cette dernière chose m'agaça. Comment pouvait-il s'être amouracher d'une femme aussi fade et dénuée de relief ?! Je ne comprenais pas ce qui pouvait l'attirer chez cette ange, sa pureté ? Le seul ange que j'avais jamais aimé, la seule chose qui m'avait jamais attiré chez cet ange, cela avait été son inaccessibilité. J'avais aimé le fait qu'il me résiste, puis en apprenant à le connaitre, j'avais aimé sa gentillesse, l'attention qu'il me portait. Avant qu'il ne disparaisse pour la première fois. Après il m'avait suivit dans les ténèbres et tout avait été différent. Jusqu'à ce que plusieurs années plus tard irrémédiablement amoureuse je lui offre de devenir son ancrage, son repère dans la noirceur du monde. Pourtant je savais qu'il rêvait d'un autre femme qu'il haïssait autant qu'il l'aimait. Aujourd'hui j'avais perdu tout espoir que cela puisse changer un jour et je m'apprêtais à vivre une vie de solitude sur ce chemin que j'avais choisit. Enfin jusqu'à ce qu'un soir je rencontre une bel homme blond qui m'avait enlevé pour une danse qui s'était révélée aussi inattendue que sensuelle. C'est ce jour là que j'avais fait un nouveau choix, celui d'assumer la femme maléfique que j'étais, d'assumer mon incapacité à sacrifier ma vie et mon bonheur à un homme qui ne semblait être qu'un rêve lointain et inaccessible. Celui d'assumer cette attirance incompréhensible, pour un parfait inconnu avec lequel je m'accordais pourtant à merveille. Cet homme avait hanté mes pensés pendant des semaines avant que je ne puisse le revoir et nos retrouvailles avaient été pour le moins passionnées. Moi que la plupart des hommes laissaient désormais indifférente. C'était étrange et au fond de moi je me doutait de ce qui se passait dans les tréfonds de mon cœur d'encre même si je n'avais aucunement l'intention de me l'avouer ma fierté mal placée se changeant de me le dissimuler. Quelle idiote. Cela avait été similaire concernant Jun, c'est mon orgueil qui avait prit le pas pendant longtemps sur ma raison et mon cœur, mais j'avais finis par ouvrir les yeux. Sans doute ouvrirais-je les yeux quand à cet orisha également un jour. En attendant je m’assaillais devant l'estrade sans regarder le moins du monde le spectacle perdue dans mes pensés, me morigénant pour ma jalousie. Au fond de mon être mon cœur souffrait. Il souffrait des années de dureté que Jun lui avait fait subir, de l'amour de ce roi pour cette fichue ange et du désert dans lequel il me semblait me trouver. Combien de nuit avais-je passé à pleurer dans la nuit et le silence pour que nul ne le sache jamais ? Combien de temps avais-je aspiré à une affection dépassant l'intérêt pour mon corps ? Cela je ne l'avais trouvé que chez deux hommes et si je ne me l'avouais pas en cet instant j'avais simplement eut peur que Cocoon ne m'abandonne pour cette femme. Oui moi qui pouvait tuer ma propre fille pour prouver mon sang froid sans une hésitation, sans le moindre regret, j'avais à ce point besoin d'amour et d'affection. Mais ma fierté m'interdisait de l'admettre. Le monde est cruelle et je l'étais à son image.

Ma proximité avec l'orishala me tira de mes sombres pensés. Comment une journée si bien débutée avait-elle pu changer à ce point ? J'avais des envies de meurtres, j'aurais volontiers massacré la reine des anges et la moitié des siens, mais mes pouvoirs me révélèrent que je n'étais pas la seule à entretenir un état d'esprit aussi sombre. Finalement le découragement m'envahit. J'étais encore fragile et instable psychologiquement suite à mon voyage. Ma détermination faiblit et mes épaules s'affaissèrent. En revanche mon amant semblait affreusement en colère. Je me raidis m'attendant éventuellement à être frappée ou invectivée, si tel était le cas je ne lui pardonnerais pas et chercherait à le tuer à n'importe quel prix quand bien même je devrais venir pleurer sur sa tombe à de nombreuses reprises dans les décennies à venir. J'étais ainsi, femme de fer, femme vénéneuse, femme impitoyable. Même si je devais en souffrir c'était ma nature. Je vis l'enfant grimper sur les genoux de mon amant et parler de sa mère. Je fermais les yeux prenant le coup en silence, je le savais pourtant, j'avais eut des rapports, mais entendre la réalité dans la bouche de cette fillette lui faisait prendre une dimension déchirante qui me souligna que j'étais de trop. Je venais marcher sur des ruines et je n'étais pas la bienvenue. Du moins c'est ainsi que je le perçu dans mon état. Puis Hasnna posa une question de sa petite voix enfantine et le ton sur lequel Cocoon lui répondit me fit sursauter. La fillette eut une expression poignante et je la pris dans mes bras avant de lui parler gentiment, sans doute étais-je une étrangère pour elle, mais j'étais particulièrement sensible à sa détresse. "Tout vas bien petit ange." puis me tournant vers l'homme je lui dis doucement "Laisse là en dehors de cela, elle ne mérite pas ta dureté et ta hargne." Je caressais ses cheveux blonds pour tenter de la rasséréner. Je n'avais guère eut à tenir ce rôle dans ma vie durant, pourtant j'y puisais un certain apaisement et éprouvais ce faisant une étrange plénitude. Malgré ce qu'elle représentait j'appréciais cette enfant. Ce faisant je gardais un œil inquiet sur l'homme. Je savais que pour le moment sa puissance était bien supérieure à la mienne mais si cela devait tourner au combat je résisterais, donnant le meilleur de moi même et au fond de moi je savais que si je devais être amocher il risquerait de le regretter toute sa vie. mais de façon plus immédiate Narcisse se trouvant non loin je pouvais l'appeler pour me prêter main forte, je sentais sa femme dans les parages également, parfait j'avais deux alliés en cas de besoin.

Finalement cela s'avéra inutile, mon amant se tourna vers moi pour me signifier plus calement son intention de s'éloigner. Je l'observais attentivement, quelque chose clochait, son regard était plus dur, plus tranchant, j'avais cette impression diffuse que quelque chose n'allait pas et je murmurais alors simplement "Il vaut mieux s'éloigner tu n'es pas toi même." Et portant l'enfant j’initiais le mouvement l'entrainant sur la périphérie du marché dans une ruelle déserte. Me retournant vers lui je l'observais et posant l'enfant au sol je lui murmurais quelques mots à l'oreille et acquiesçant elle s'éloigna de 5 pas avant de s'assoir sur le banc que je lui avais indiqué. Me relevant je fis face au souverain et le scrutait sans cacher mon inquiétude. Fort heureusement pour moi j'étais grande et avec mes talons aiguilles Cocoon ne me dépassait plus tant que ça, en tout cas pas suffisant pour qu'en m'approchant jusqu'à être presque collée à lui je ne remarque pas les marques qui suivaient ses veines, je les suivis brièvement du doigt avant de reculer et de planter mon regard soucieux dans celui de l'homme que j'avais à présent du mal à cerner pour demander d'une voix trahissant sans ambages mes émotions : "Qu'est ce que signifient ces marques Cocoon ?". De nouveau je me sentis bêtement en danger et si je me retins de passer en position de combat je restais sur le qui vive. J'avais la stupide habitude de faire confiance à mon instinct et celui ci me dictait de ne pas baisser ma garde.

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Ven 13 Déc 2013, 16:58

Lilith avançait à travers les lumières multicolores du marché de noël, Mimi dans les bras, l'enfant émerveillée par le scintillement des décorations. Elle ne disait rien mais sa petite bouche entrouverte et la lueur dans ses yeux suffisaient à faire penser à la nouvelle ange que sa fille appréciait l'endroit. Ange, cela lui paraissait tellement improbable, tellement irréaliste. Peut-être aurait-elle préféré disparaître, tout simplement, plutôt que de devoir affronter encore la vie, le mal. Néanmoins, elle avait décidé de se faire une raison, de se dire qu'il y avait sans doute une raison qui lui échappait encore. Elle avait une deuxième chance, une chance de continuer son œuvre, de créer quelque chose d'encore plus grand. Elle avait pensé, peut-être, se rendre au sanctuaire mais, en réalité, elle ne savait pas si c'était une très bonne idée. Et puis, bien des choses lui échappaient encore : où se trouvait Violette, qu'était devenu son ancien roi, qui était sa nouvelle souveraine ? Il y avait tellement d'éléments qu'elle devrait intégrer avant de faire quoi que ce soit. Elle savait juste le nom de sa reine, Nydelia, mais n'avait aucune idée de ce à quoi elle pouvait bien ressembler. Et puis, elle, un ange, elle trouvait cela comique. Elle n'avait pas fait que le bien dans sa vie, loin de là. Elle avait côtoyé les démons de l'enfer, elle avait été maîtresse de luxure, elle avait trompé les êtres en tant que génie. Cependant, elle reconnaissait facilement que lorsqu'elle était tombée enceinte, et même lorsqu'elle s'était liée à l'ancien monarque démoniaque, elle s'était assagie et avait contribué, du mieux qu'elle le pouvait, à la paix sur les terres du Yin et du Yang. C'était encore son objectif mais elle ne savait pas si elle voulait réellement servir son peuple dont elle ne connaissait absolument pas les valeurs. Elle comprenait les vertus et les pêchés, mais pour le reste, elle n'était simplement pas assez cultivée sur la question pour y adhérer. Elle devait déjà comprendre ce qu'elle était devenue avant de savoir ce qu'elle devait faire à présent.

Lilith marchait dans l'espace, admirant les expressions joyeuses sur les visages. Oh bien sûr, parfois, les pleures d'un enfant se faisaient entendre, soit parce qu'il tombait sur la patinoire, soit parce que sa mère ou son père n'avait pas voulu lui acheter un énième chocolat chaud ou une énième friandise. Quelque part, elle aurait voulu que Mimi puisse grandir mais la chose n'étant pas possible, elle devrait tâcher de ne plus y penser. Un bébé pour toujours, voilà l'avenir de sa fille. Mais peut-être y avait-il encore de l'espoir, peut-être développerait-elle des caractéristiques magiques qui lui permettrait de palier à ce que la race des anges lui avait enlevé. Néanmoins, la jeune femme savait qu'elle ne pouvait pas en vouloir au destin. Elle préférait que Mimi vive plutôt qu'elle ait réellement trouvé la mort pour toujours.

La jeune femme s'approcha de la patinoire pour regarder les personnes s'y mouvoir. Elle aurait aimé participer elle aussi mais pas avec Mimi dans les bras. C'était impossible, tout simplement impossible, surtout qu'en plus de cela, celle-ci avait fini par s'endormir. Lilith fit un tour de la foule, essayant d'apercevoir un visage connu. Néanmoins, elle n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé ici depuis sa « mort ». Peut-être que tous ceux qu'elle avait connu avaient fini par rencontrer la faucheuse également.

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Ven 13 Déc 2013, 18:56

Cocoon regarda Svana agir. Son empathie lui disait clairement que cette femme était en train de se méfier de lui, et de s'éloigner, en le regardant d'un oeil aussi noir que la nuit. Pourquoi ? Parce qu'il était légèrement énervé ? Il n'avait pas souvenir que, de puis le peu de temps qu'il la connaissait, elle pouvait se montrer aussi froide et hautaine, au point d'en montrer les crocs. Ainsi, sa fille lui fut arrachée des bras, et elle lui parla d'un ton menaçant, le sommant de laisser Hasnna en dehors de ça. Quoi ? Cette femme croyait vraiment que Cocoon allait frapper sa fille ? Elle était aveugle. Aveugle du lien qui existait entre cette gamine et lui, pour être aussi crédule et croire que l'Orisha pouvait frapper ou hurler sur Hasnna, pour une raison qui ne la concernait pas.
D'ailleurs, l'homme ne préféra même pas répondre à ses propos. Sa hargne ? Où était-il hargneux ? N'était-ce pas elle justement qui s'était repliée, et qui montrait maintenant férocement les crocs ? Son regard vairon s'éloigna de la silhouette de l'Alfar pour se concentrer sur autre chose. Enfin, essayé de se concentrer, car la femme lui demanda de se lever, pour s'éloigner du marché et aller plus loin. Sans bronché, Cocoon s'exécuta.

Une fois plus loin, sa blonde s'éloigna pour aller s'asseoir sur un banc, pendant que Svana lui parlait. Lorsque ses doigts frôlèrent sa peau, il se décala vivement, repoussant son geste. Cocoon fronça les sourcils, ne comprenant pas la moitié de ses paroles. Qu'était-elle en train de faire ? A quoi jouait-elle exactement ? Plus le temps passait, plus cette femme se bornait à rester sur ses gardes, contre lui, lui opposant une farouche résistance.

« Tsss... Pourquoi me touches-tu alors que tu me méprises ? »

Ses yeux ne montraient même plus une once de sentiment. Il était sur le fil. Si neutre, et sans expression, préférant se tourner vers sa fille. Malgré tout il se toucha la joue, comprenant ainsi que son entité était en train de le dévorer, alors qu'il ne se sentait pas si en colère que ça. Elle avait trouvé une faille. Lorsqu'il sentit les crevasses sous ses doigts il ferma les yeux et inspira longuement. Une fois rouvert, il se demanda si finalement, il n'en n'était pas plus énervé.
La présence de Svana commençait peu à peu à disparaitre de son champs de vision, et même de ses sens, n'étant plus une si grande menace. La plus grande menace actuellement c'était lui. Et heureusement, il ne savait pas tout ce que pensait Svana, sinon... Peut être serait-elle morte à l'heure qu'il était ? Il ne s'en souciait pas vraiment à dire vrai... C'était juste un facteur assez important en soit...
Alors un goût amer envahit sa bouche, comme si la bile lui était remonté du fond des tripes, pour venir anesthésier sa langue et son palais, en le mettant en garde.

« J'ai plus rien à faire ici. Fais ce que tu veux, mais ne t'avise pas de t'approprier Hasnna. »

Cocoon tourna le dos à l'Alfar, Reine ou pas, pour aller vers sa fille. Il s'accroupit alors pour se mettre à sa hauteur, et mit une main sur sa petite mâchoire, pour murmurer a son oreille quelque chose. Elle acquiesça sans mot, regardant toujours dans le vide, et tendit les bras. Son père la prit dans les siens, avant de complètement quitter la place. Le marché, s'en était finit pour cette nuit là.
Si Svana comptait régler ses comptes, elle les règlerait avec lui, au Palais, peu importait les dégâts. Cependant, il ne lui laisserait pas deux chances, si c'était réellement ce qu'elle souhaitait

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Ven 13 Déc 2013, 19:04


À quoi jouait-il ? Qu'était-il devenu pour que d'un coup le seul but de sa vie semble me faire souffrir le plus qu'il pouvait ? Pourquoi décidait-il tout un coup de jouer avec ce que je ressentais ? Comment pouvait-il me prendre dans ses bras pour après me dire ça ? Mais au fond, ce n'était peut-être pas ce qui me faisait le plus souffrir, cette femme... qui était elle ? Est ce que c'était pour ça depuis le début ? Pour elle.

"Cocoon, tu m'avais dit que tu n'étais pas comme lui, tu m'avais reprocher d'avoir peur à cause de ce qu'il avait fait. Mais en fin de compte, tu es comme lui... tu répètes les mêmes gestes de Shaolan dans le passée, si ce n'est pire."

Lui aussi m'avait trahie de la sorte, je le regardais s'éloigner avec sa fille et cette femme pendant que ma fille nous regardait tous les trois dubitatives. Même les larmes ne savaient plus coulée, certainement en avais trop fait couler par ce passée. Je ne savais pas trop quoi pensé, sur le coup je ne savais même pas si je tenais réellement à avoir des réponses à mes interrogations ? Quelque part j'en avais peur et pourtant j'étais tout autant confuse. J'avais au fond du mal à croire qu'une personne pouvait s'amuser autant avec les autres, surtout lui et pourtant, c'était bien ce qu'il venait de faire. Me prendre dans ses bras, osée me dire que je lui manquais... Et puis repartir avec elle qui lui semblait si proche. J'avais une fois fait l'erreur de ne pas me rendre compte a tant qu'une personne avait changé, cette dernière était maintenant morte et je ne pouvais plus rien y faire. Je ne lui chercherais donc pas d'excuse cette fois, je ne voulais pas me plonger encore une fois dans des théories foireuses pour éviter la réalisée, une fois m'avais suffi.
Je m'appuyais alors sur le mur d'une maison, fixant pendant un moment le sol, je ne savais pas vraiment ce que je devais faire, finalement ça avait été une mauvaise idée de venir ici, je croyais que je pourrais rester ici, contant que les grandes chances de ne pas le croiser, mais le destin sais se montrée cruel. Alicia c'était approché, finalement tous les chocolats chauds avaient fini sur le sol, le mien m'ayant glisser des mains devant ce spectacle. J'étais à bout aujourd'hui et je ne voulais pas continuer ainsi.
J'appelais donc Elora par télépathie, heureusement qu'elle savait elle aussi arrivée assez rapidement, car à peine eu je fini ma phrase qu'elle était déjà à mes cotée.

— Nydelia ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi et qu'est-ce qui ce passe tu ne me sembles pas allée bien.
— je dois rentrer, enfin, je dois juste partir d'ici, mais j'ai envie qu'elle continue à s'amuser, est-ce que tu sais vieller sur elle et t'en occuper ? Tu la ramènes à la citadelle ensuite, je devrais être rentrée, ou peu n’entre pas. Je n’en sais rien en faite.

Je déployais alors mes ailes et m'envolait le plus rapidement possible, mon coeur était trop lourd pour rester ici à m'amuser, j'en pouvais plus, je ne savais même pas ou j'allais, la dernière fois, j'étais partie une semaine, peut être mettrait je plus de temps à revenir cette fois.
_________________

— Alicia, qu'est ce qu'il s’est passé avec ta mère ?
-Je ne sais pas trop, y avais Pa... Cocoon, il est venu, mais il y avait Hasnna donc je n’ai pas fait attention. Mais une autre femme est arrivée et elle nous a offert un chocolat, mais je l'ai renverser en voyant maman.
— Ce n’est pas grave, on va t'en acheter un autre, mais avant ça te dirait que je t'apprenne à patiner ?

Devant le sourire de la gamine, je compris qu'elle était d'accord et on alla rapidement sur la glace. J'avais habité dans la montagne dans ma vie humaine, alors la glace, ça me connaissait, je patinais donc en compagnie de la petite, il fallait qu'elle ce change les idées, ce serait bien que sa mère en face autant, mais à quoi avait-il joué ? Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il s’était passé et quelque chose me disait qu'elle ne me répondrait pas. Mais soit, elle m'avait demander de laisser la petite s'amuser j'allais donc le faire.
Elle tomba quelquefois, mais visiblement ça la faisait plus rire qu'autre chose, de plus, pour une première fois, elle se débrouillait mieux que moi, je crois que j'avais fini par me casser la jambe si mes souvenirs sont bons. En même temps, valait mieux pas que ça lui arrive, je m'en voudrais.


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Ven 13 Déc 2013, 22:35

« Non ! Non, non, non... Attendez... Calmez-vous... » Nastaé reculait peu à peu, voyant son existence de vie réduire de seconde en seconde. A nouveau il avait eu la bonne idée d'aller sur la terre ferme, et à nouveau il s'était attirer des ennuis. Cinq pour êtres plus précis. Massif, gros et poilus. Pile comme il les aimait. Accélérant un peu le mouvement, il finit par faire volte-face, et attrapa ses voiles les plus encombrant pour les arranger d'un tour de main, de la manière la plus ergonomique, pour faire de grandes enjambées.
Son fabuleux destin l'avait emmené dans une ville qui s'avérait être la capitale d'une race trop peu connu à son goût, et pour son peuple, dont les représentants avaient les yeux vairons. Seulement, il n'eut pas vraiment le temps de faire du tourisme, qu'il alla fouiner dans les ruelles de cette cité colorées, avant de découvrir qu'un marché avait été joliment installé. Il prit alors le temps d'admirer les lampions, les flocons, la décoration belle et judicieuse, avant de se concentrer sur les chalets. Tout avait une aura de féérie, de merveilleux, et il adorait cette pointe de raffinement qui émanait de chaque boutique. Mais le pauvre malheureux n'eut pas la jugeote de ce dire que en dehors du marché, la ville restait telle quelle, avec ces malfrats et ses soulards, parfois trop dangereux pour une diva comme lui. Evidemment, Nastaé n'était pas sans défense, il avait de très bonnes armes cachés dans ses voilages mais... Les meurtres dans les citées dont il ne connaissait absolument rien, n'était pas le meilleur moyen de s'en sortir. Vraiment.

Lorsqu'il se laissa à rêvasser, pour suivre l'architecture de Mégido, ainsi que les habitations typique, il arriva un peu plus loin, même bien plus loin, sur une sorte de chantier, où des bâtiments étaient en construction. Curieux de nature, il ne prit pas la peine de faire attention, ou de se mettre en sécurité, et alla voir sans gêne. Bien que tout fut arrêté, car les ouvriers étaient rentrés chez eux, il traînait dans le coin de la vieille racaille, toujours prête à racketter un touriste tel que lui. Et il n'y échappa pas. Il se fit alors d'abord confondre avec une femme, à cause de ses traits, de son visage, de son attitude, de ses gestes, avant de voir que finalement c'était un homme, par sa voix et par sa morphologie. Les types commencèrent à se rapprocher, à l'aborder par des surnoms plus ou moins équivoques, avant de s'intéresser vivement à ce qu'il y avait sous ses vêtements. L'Empereur préféra alors prendre la poudre d'escampette, et courir à toute jambe, plutôt que se laisser tripoter par de sales ivrognes. Si seulement ils étaient beaux mais... Même pas !
Et le bellatre avait beau demander de le laisser tranquille, c'était terminé pour lui. Se rapprochant alors rapidement du marché, il ne pu s'engouffrer dans la foule et contourna une allée de chalets, alors que deux hommes s'arrêtèrent. Parfait, plus que trois ! Intérieurement, il se morigéna de s'être paré de bijoux et d'habits peu pratiques, mais en même temps, il ne pouvait pas savoir qu'il allait devoir faire six fois le tour du festival au petit trot. Se retournant vivement après un coin, il vit les hommes encore derrière lui. Son coeur bâtait à mille à l'heure, lorsqu'il sentit quelque chose sous son talon et dans son dos. Levant la tête, complètement effrayé que ce soit un énième individu, il vit une femme. Une jeune femme en l'occurrence, assez vive et bien faite. « Oh ! Je... » Dans la précipitation, Nastaé trébucha, se retrouvant alors à terre. Bon sang, à nouveau, il était complètement cuit...

Ca ne lui ressemblait pas de se laisser faire de la sorte. Même à terre, l'Ondin se redressa légèrement, retournant un voile, il en sortit une petites étoiles, dont chaque branche était une lame à double tranchant, effilée, et la jeta avec une dextérité sans pareille, sur la cheville d'un homme. Dans la foulée il en prit deux autres, les plantants alors chacune sur une cheville. A chaque fois, l'arme se ficha dans la chair, jusqu'à la moitié de son diamètre.
Les types ne s'arrêtèrent pas pour autant, mais cela laissait assez à Nastaé pour se relever, et même avoir le luxe de s'épousseter « Je suis désolé de vous demander cela mais... Vous pourriez m'aider ? »
C'était assez flagrant qu'il avait clairement besoin d'aide oui.

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Sam 14 Déc 2013, 03:30

La simple phrase de cet homme me fit l'effet d'une gifle. Le mépriser ? Je ne comprenais pas, je ne l'avais jamais méprisé, jamais sous estimé, au contraire si j'étais ainsi sur la défensive c'est que j'avais conscience de sa puissance, de son intelligence alors que pour ma part mon esprit était encore fragile ce qui ajouté à l'infériorité de mes capacités par rapport aux siennes me faisait peur. Je me sentais soudainement mal à l'aise face à lui car il me semblait ne plus le comprendre, ne plus le connaitre, ce lien ténu qui se tissait entre nous, cette complicité naissante c'était soudainement évanouie et comme toujours dans ces conditions ce n'était que maintenant que je réalisais ce que nous avions créé. Mais surtout sa phrase me blessa. Ce n'était pas une question d'amour propre, et si d'ordinaire je me contentais de hausser un sourcil désabusé face à ce genre de remarque, là j'eus soudainement envie de battre en retraite et de fuir. En quelques semaines il était devenu mon refuge, celui près de qui je venais chercher du réconfort et me faire ainsi repousser me fit mal au cœur. Quelle idiote ! Je n'en étais pourtant pas à mon premier amant, j'avais enduré le mépris, l'assurance et les rebuffades de biens des hommes sans que cela ne me touche. Il n'y en avait qu'un seul pour lequel cela m'avait blessé. Jun. A cette époque j'avais tué pour des réactions bien plus douces, semant la désolation sur mon passage pour extérioriser ma douleur. Depuis je n'avais plus jamais rien ressentit de pareil vis à vis d'un autre, alors pourquoi lui ? Pourquoi ses mots m'atteignaient-ils tellement ? J'inspirais profondément pour garder contenance mais mes traits exprimaient ma douleur et mon incompréhension.

Je ne le vis pas porter sa main et toucher les étranges marques qui grimpaient sur sa joue, trop occupée à luter contre l'émotion qui m'envahissait. et puis sa voix retentit de nouveau à mes oreilles pour m'assener un nouveau coup. Je fermais les yeux et en mon fort intérieur souffrait de tant d'injustice. M'approprier Hasnna ? Mais quel idiot ! Qu'avais-je fais ? Je lui avais parlé gentiment et je l'avais porté quelques instant quand il était soudainement devenu étrange, était-ce là un acte d'appropriation ? J'avais juste suivit mon instinct. Mais que pouvais-je répondre ? Il entreprit de rentrer au château et ce fut à mon tour de le suivre en silence, la mort dans l'âme. Pendant le trajet des images se mirent à danser devant moi, certaines semblait être des réminiscences cruelles de ce que j'avais vu dans la grotte maudite. Je ne voyais plus la réalité que de manière floue. Poursuivie par des voix cruelles et moqueuses, entourée par une danse effrénée de tissue et de visages connus et inconnus, j'avais le vertige, je me sentais mal. Je suivais cet homme au jugé, la neige miroitait autour de moi et je me mis à trembler violemment. Nous rentrâmes dans le palais et regagnâmes les appartements royaux. Je me sentais désormais comme une intruse là où quelques jours auparavant j'avais évolué avec tant d'aisance. J'étais seule enfermée dans mes cauchemars, la pierre chantonnant une mélodie du désespoir à mes oreilles. Me forçant à respirer ou tout du moins essayer, je me concentrais sur moi, sur l'endroit où je me trouvais me le représentant dans mon esprit pour me fixer un point d'ancrage et peu à peu les objets réapparurent devant mes yeux. Mes vertiges se calmèrent et je réalisais que j'étais appuyée sur la porte des appartements de l'orishala mes doigts crispés sur le bois. Je tremblais encore et mes souvenirs me revenant les larmes se mirent à rouler sur mes joues de porcelaines. Le miroir me révéla que j'avais du lâcher prise sur mes illusions pendant la crise, j'avais retrouvé mon apparence normale, mais je ne le perçu qu'avec un certain floue. Je finis par prendre la parole d'une voix lointaine et brisée, un murmure à peine.

"Je ne t'ai jamais méprisé Cocoon, jamais. En revanche tout à l'heure tu es devenu étrange, alors qu'après ces derniers jours il me semblait te connaitre, a tort sans doute, alors que je pensais pouvoir reconnaitre ta présence n'importe où, tu es soudainement devenu un étranger, un individu froid et menaçant. Je suis venue ici pour tenter d'oublier ce qu'il s'est passé sur ce continent, pour cesser de n'être que le reflet de moi même, pour tenter de reconstruire un esprit que la puissance qui se trouve là bas semble avoir tenté de mettre en pièce avec acharnement. J'ignore ce qu'il se passe sur ce désert de glace, mais une chose est sure nous ne sommes pas taillés pour y faire face, et encore moins pour y résister. En tout cas je ne le suis pas. Depuis ce voyage je suis perdue. Tu étais devenu mon refuge, mon point de repère ces derniers jours, alors tout à l'heure j'ai eut peur. Je me suis sentie perdue, ta voix avait changé, j'ignore ce qu'il s'est produit mais tu m'as fait peur." Je fis une longue pause, sans chercher a essuyer mes larmes. Elles continuaient de couler sur mes joues sans que je ne parvienne à les contrôler. J'étais si fragile finalement. Une poupée de porcelaine lutant contre des forces qui la dépassait. Puis je repris, un chagrin ancien apparaissant dans mes yeux noyés de tristesse et de douleur. "Quand à Hasnna je ne chercherais jamais à te la prendre. Je sais ce que c'est de perdre un enfant. J'ai eus trois enfants adoptifs, deux sont morts et le troisième à disparut. Je n'oublierais jamais l'état de leur corps lorsqu'on les as retrouvés, les nuits passés à ressasser mes erreurs, à pleurer de n'avoir pas pu les protéger mieux, la solitude amère, la soif de vengeance, puis le temps, les mots vides de sens, la douleur sourde devenue une part de soi, les souvenirs flottant sur le visage de chaque enfant, les rires innocents qui viennent rouvrir une plaie ancienne qui pourtant ne cicatrisera jamais totalement..." C'était si vieux, et pourtant je m'en souvenais si nettement. Là encore j'avais cru avoir oublié cette douleur à jamais et je m'étais trompée. C'est alors que je dis dans un souffle un petit "Excuses moi..." empli de chagrin. J'avais parlé sans crainte, dévoilant mon cœur, sans appréhension, je lui faisais à nouveau confiance. Qui pouvait se vanter d'en savoir autant sur moi ? De connaître mes faiblesses ?

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Sam 14 Déc 2013, 14:13

Elle m'attrapa par le menton, me forçant à la regarder. C'est alors que détournais le regard. Je ne pouvais pas. Non je ne pouvais pas... Sa main alla jusqu'à ma poche, sortant des cigarettes. Je n'osais rien dire. La mine obscurcie. J'avais des problèmes par paquets, mais je ne voulais pas l'éclabousser.

« Non en effet , et sans être médium , je ne peux passer à côté des problèmes gros comme une maison que tu tente pourtant vainement de me dissimuler . »

Je la fixais avec un air sérieux. Avant de lui répondre. Plongeant mon regard d'ambre dans le sien. Lui attrapant la main libre.

« Tu ne m'as pas épousé pour avoir tous mes problèmes sur le dos. Ça passera. Tu n'auras pas à supporter ça, je te le promet. »

Du moins... Me cacherais-je. Je n'avais pas l'habitude de montrer mes faiblesses. Elle glissa l'une des cigarettes allumé entre mes lèvres, faisant de même avec la sienne, venant l'allumer à même celle que je portais entre les lèvres.

« Petite exception aujourd'hui , profites en bien . »


Je tirais un peu dessus, avant de souffler ma fumée au loin, et de l'embrasser doucement. Lui caressant la joue de ma main libre. Avant de lui parler très sérieusement.

« Je ferais tout pour que ça arrive... Le moins possible. »


Je lui prit doucement la main, mêlant ses doigts aux miens. Me collant à elle. Ma remarque l'avait fait sourire. Je m'amusais de tout ça. Et elle, prenait encore plus de plaisir à voir la rivalité qui m'opposait à Eddie. Néanmoins... Il n'y avait pas d'inquiétude à avoir. J'appréciais le jeune démon. On s’arrêtait alors devant un étale. Des sucres d'orge, du chocolat chaud parfumé à la cannelle, des gaufres.

« Regardes tous ces bonbons ! Je n'entends pas notre ami le ventre de môssieur Narcisse se plaindre comme il fait d'habitude pour exprimer sa présence et sa faim étrange ... »

J'eus un petit rire avant de baisser les yeux sur mon estomac... C'était vrai qu'il ne faisait aucun bruit. J 'arquais un sourcil.

« Mais... Tu as raison ! Je ne sais pas ce qui lui arrive... »


Elle me présenta par la suite une gaufre napée de chocolat. Mes yeux s'allumèrent d'amusement et d'envie, et un sourire de gosse illumina alors mon visage alors qu'elle approchais son doigt. Je le pris en bouche, puis lui rendis propre.

« Tu en veux hein ? Allez tu en meurs d'envie je le sais ! »

Tu savais tout... Tu me connaissais par cœur. Et ça je le savais. Je m'approchais de la gaufre afin d'en piquer un morceau. C'est alors que quelque chose de dure s'écrasa sur ma tête, me mettant le nez et une partie du visage dans la gaufre. J'avais la nuque et le dos glacé, a cause d'une boule de neige. Je me retournais. Et mon regard croisa celui d'Eddie, qui fuit alors soigneusement mon regard. Je pris une serviette que nous avait offert le marchant pour m'essuyer, passant un peu de neige sur mon visage. Avant de former une boule parfaite. J'eus un sourire vers Sora.

« Tu m'excuse ma douce ? J'ai un compte à régler avec... Ton diable d'ami d'enfance. »

Je me détournais d'elle non sans l'avoir embrassé sur la bouche. Alors que je m'approchais de lui mon physique changeait. Je pris l'apparence que j'avais quand j'entrais dans le bordel. Celle d'une jeune femme blonde. Mes yeux en forte d'amande dorés fixaient le jeune homme. Ce fut lorsque je fus en face de lui que je lui souris doucement.

« Bonjour Eddie ! »

Je glissais alors la boule de neige dans le pantalon du jeune homme avec délicatesse, avant de me coller avec ma nouvelle apparence contre lui, de lui embrasser la joue puis de lui murmurer.

« Au revoir Eddie, joyeux noël ! »


Lorsque je m'écartais, j'avais à nouveau mon apparence normal. J'eus un regard vers la jeune vampire.

« Bonjour miss chasseuse de chatons. »


Je me détournais par la suite, un sourire amusé trônant sur mon visage fier. Rejoignant la jeune femme. Me retournant une dernière fois vers Eddie, lui tirant joyeusement la langue. Avant de me tourner vers Sora.

« Ou en étais-je ? Ha oui ! »


Je croquais dans sa gaufre. Ce n'était pas parce que mon visage avait traîné dedans que... Ce n'était plus mangeable.

8D YEAH:
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Dim 15 Déc 2013, 01:15

Il venait de revenir sur la terre ferme tout en ayant déposé délicatement cette jeune femme qui avait décidément du mal sur la glace. Heavenly, c'était son nom. Il avait un mal fou à retenir tant de prénoms en tête, mais au moins, il ne pourra pas dire qu'il ne l'avait pas entendu. Elle s'émerveillait toujours en le regardant, lui faisait de même en faisant face à ce joli visage. Ce n'est qu'après ça qu'il décida d'enlever ses patins, ne sachant si oui ou non c'était une bonne solution de les envoyer sur la garce qui lui avait envoyé une boule de neige en plein visage. A vrai dire, tout ce qu'il avait sous la main pouvait faire office d'objets de scandale. Il aurait pu blesser quelqu'un au passage, la foule se regroupant massivement autour de cette patinoire et des stands alentours. Il était plus prudent d'y aller sagement, d'où le choix de la neige. C'était tout aussi désagréable que c'était froid au contact. Il savait ce que c'était, il s'en était reçu une en pleine poire ! Malheureusement, la visée n'était pas correct. Il avait juste eu le temps de se retourner comme si de rien n'était mais il avait croisé le regard du blondin qui n'était pas vraiment heureux d'avoir eu affaire à une boule de neige toute petite et inoffensive. Le problème, c'est qu'il pouvait être désignés comme fautif par de nombreux témoin, y compris le groupe. Mais il avait tourné le dos à tout le monde, histoire de passer pour le petit gamin qui n'avait rien fait dans l'histoire. S'il fallait se plaindre à quelqu'un, c'était à la blondine, pas au jeunot. Cela avait notamment surpris la jeune femme qui étai posté à ses côtés, mais c'était à charge de revanche. Elle avait été prévenu qu'ils entretenaient une relation particulière où disons "tout les coups sont permis". Ça peut aussi bien être rigolo que destructeur, mais le démon en tout cas en prenait pleinement le risque. Même s'il était présent sur un marché de Noël, il faisait tout pour s'amuser avec engouement et le faisait savoir. Malgré tout, il était prudent de ne pas pousser jusqu'aux limites, sans quoi la sécurité se ramènerait très vite vers lui pour l’éjecter des lieux. Et puis, en quelques secondes, il fût tout aussi surpris que l'était madame en le voyant faire sa boule de neige.

Elle le tira de force, le prenant par le bras pour l'emmener on ne sais où. Il avait du mal à suivre la cadence, à savoir où aller, manquant de se rétamer à plusieurs reprises. Il bousculait les gens sans le vouloir, avait même mis quelques coups de boule sans en avoir envie mais il était traîner et ne pouvait rien faire contre. Heureusement, il tenait debout, glissant sur le sol plusieurs fois mais ses réflexes arrivaient à le faire rester en position. Après une promenade rocambolesque, la belle dame s'arrêta alors plus loin, relâchant l'emprise qu'elle portait sur le diablotin mais aussi sur l'autre jeune homme. C'était pour ainsi dire une course pas fréquente, et ça n'avait pas manqué de la faire rire. Ça faisait presque autant peur que ça en était marrant. Mais il fallait dire que, même s'il avait été pris de force par Heavenly, il était plutôt content de s'être débarrassé de Narcisse qui avait surement une idée derrière la tête pou se venger d'une chose qui ne lui était pas destiné. Lui avait tiré un sourire juste pour avoir échapper à un destin tragique. Mais il était tout aussi joyeux de se trouver devant un stand de nourriture et de boisson, son ventre ayant pris le relais. Il venait de grogner devant tout le monde. Main sur le ventre, le Démon fixait devant lui les gaufrettes préparés avec soin par les gérants, avec du chocolat qui dégoulinait dessus. Oh... Et encore un gargouillement ! Mais là, il était prêt à s’empiffrer, c'était plus que le moments. Après l'effort, le réconfort hein. Mais avant même de se jeter sur la marchandise, il n'allait pas oublier de répondre à cette folle qui venait de l'entraîner beaucoup plus loin en ayant omis le clin d’œil. Elle en faisait beaucoup, une fois au mariage, et une fois ici. Il arrivait encore à compter et ça faisait deux. Mais c'est surtout la remarque suivante qui l'avait envié à répondre, même si ses yeux étaient plus tourné vers la bouffe que vers cette femme, tel est a logique implacable d'un gourmand qui ne pense qu'à remplir sa pense.

« Il ne me tueras, je lui manquerais trop ! lâcha-t-il d'un air amusé. Du vin chaud, oui pourquoi pas. Mais inutile de te forcer à le payer. »

Il venait de passer au tutoiement, pensant que ça la mettrait plus à l'aise. Et sur l'instant, il était aller payer sa gaufre au chocolat, alors qu'il arrivait à sentir le doux parfum et la chaleur de la nourriture lui chatouiller le nez. Il se léchait les babines avant de pouvoir mettre enfin la main sur ce repas divin. Il allait la dévorer en quelques minutes mais le ventre n'ira pas l'embêter plus longtemps. Au passage, il s'était permis de prendre trois vins chaud, il avait juste assez de pièces d'argent pour et s'était rendu vers les deux personnages pour leur livrer la boisson qui devait réchauffer leurs petites mains. Il en avait profiter pour prendre une bouchée de sa gaufre et avait tourné la tête vers la jeune femme qu'il analysais soigneusement. C'est vrai qu'elle était plutôt joli, ça il ne pouvait pas le nier. Mais alors qu'il observait la couleur de ses yeux, il fût interrompu par quelqu'un venant de le bousculer. Un inconnu encore quoi. Sauf que cette fois-ci, un geste déplacé lui avait fait tiré une tronche pas possible, yeux grands ouvertes, il était déjà trop tard pour éviter tout ça. La neige n'était décidément pas son ami, encore moins quand elle se trouvait dans son pantalon. Ressentait les méfaits du froid sur son corps, il en fît d'autant plus les frais lorsque cette même personne, qui connaissait le nom du diablotin qui plus est, s'était empresser de se coller à lui avant de lui souhaiter un joyeux noël pour finalement partir de la direction d'où venait le groupe. Il avait eu droit à un bisou, d'une femme en plus ! Il était content mais aurait préférer qu'elle lui épargne le haut du pantalon. Et... Après quelques secondes, il venait de tilté, pensant qu'il devait s'agir de l'imbécile heureux. Ça pouvait qu'être lui derrière ce déguisement de lâche. Il était venu sous une autre apparence, aurait très bien pu venir en face mais avait choisi une toute autre solution. Il le savait surement, si c'était bien lui, mais la guerre était lancée. Mais restant tout de même poli, il restait accroché à cette femme et cet homme avec qui il passait un bon moment. Retirant alors le peu de neige qu'il avait du pantalon, distingué comme il était, il se retourna vers Heavenly avant de lui poser une question qui le titillait dès lors qu'il la regardait tout à l'heure.

« Mais dit moi... lâcha le jeunot en prenant un bout de gaufre. Tu es venue cheul ? »

Il s'était interrogé sur cette possibilité. Il n'avait vu qu'elle, rien d'autre et personne à ses côtés. Il la comparait à lui, qui était venu ici pour le plaisir de voir pour la première fois ce que c'était, les lumières scintillantes dans le noir et les cadeaux qu'il pouvait y trouver. Il avait ses raisons, mais elle. Comment une femme si belle pouvait se retrouver seul sur un marché pendant les fêtes ? Ça le surprenait mais il était curieux. Ça pouvait aussi paraître indiscret mais il avait tenté le coup, ne sachant réellement quel impact ça aurait sur cette charmante dame. Autre point qui reliait tout ça, le jeune homme qui était avec lui. Le démon observait ses cheveux blancs avant de se demander la même chose finalement. Lui aussi était tout seul ici. Y'avait pas mal de monde qui avait fait le choix de venir ici en solitaire. Volontaire ou non, c'était assez gênant tout de même d'être ici sans personnes que l'on connait vraiment. Il s'était alors approché vers lui, plissant les yeux avant de lui adresser la parole une fois qu'il venait de finir sa bouchée.

« Et toi, c'est pareil ? »

Tous les mêmes finalement. Trois personnes venues ici, errant sur un marché de Noël pour s'occuper comme ils pouvaient. Il y avait de tout. Le destin avait fait qu'ils s'étaient rejoints sur la patinoire, même si cette dame y était aller sans même connaître l'art du patin sur glace. Maintenant, ils étaient tous là à boire un bon vin chaud, historie de reprendre des forces. Mais, pas très intelligent, le diablotin avait oublié qu'il ne supportait que très peu l'alcool et qu'il arrivait à être très vite soûl. Ce n'était pas un verre qui allait le faire tourner, le faire dire des âneries, mais il fallait se méfier si ces gens là voulaient en reprendre toujours plus. Lui n'aurait pas été contre non plus il faut dire. Ce n'est pas parce qu'il tombe rapidement sous les effets de l'alcool qu'il ne déteste pas le vin. Il apprécie particulièrement ça même. Il venait d'en boire un petit coup, arrivant jusqu'à sentir la chaleur qui traversait sa gorge et descendait jusqu'à son estomac. Mais mine de rien, ça faisait du bien. Après quoi, il retourna vers la jeune femme avant de finir entièrement sa petite gaufre au chocolat qui n'avait pas manqué de lui dessiné une petite moustache chocolatée. Posant une main libre sur son épaule, il repris une gorgée du vin qu'il venait de se procurer avant de s'adresser de vive voix à cette charmante femme qui l'accompagnait depuis un petit moment déjà.

« Au fait... Merci de m'avoir éloigné du blondin, même si c'était peine perdue. Je sais pas comment te remercier, le vin chaud c'est déjà trop peu. »

Il posa alors ses lèvres contre le verre, le liquide descendant alors jusqu'à sa bouche, les quelques gouttes restantes venant de terminer dans son gosier. C'était un verre de terminer. Maintenant, restait à savoir ce qu'ils voulaient tous faire. Le jeune homme avait envie de tout. Même si c'était encore pour manger, boire, balancer des boules de neige ou pour encore faire du traîneau, il était partant. Une journée comme celle-ci, fallait en profiter, y'en avait pas deux. Des personnes comme ça non plus, ça courraient pas les coins de rues. Il retira alors la main de son épaule, ne voulant pas paraître grossier ou profiteur et lui afficha un sourire en plongeant dans son regard avant d'aller recommander un chocolat chaud avec les quelques pièces qui se trouvaient au fond des poches. Il commençait à avoir froid, le vin l'ayant réchauffer que durant un laps de temps et ne savait pas vraiment quoi faire. Il semblait se retourner vers ceux qui l'accompagnaient pour une idée, à moins qu'ils préféraient se reposer ici pour manger et boire, ce qui n'était pas idiot non plus.
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Dim 15 Déc 2013, 01:28


« Mmmm ? »

La Réprouvée détacha son regard gris acier du ciel, au sein duquel elle cherchait un nouveau traîneau susceptible de répondre à ses attentes de cascadeuse en devenir, pour le river sur un type qui venait de s'affaler contre la barrière de la patinoire, vers laquelle elle était revenue, un tantinet boudeuse. Haussant un sourcil dubitatif, elle détailla le gus en question, s'approchant de lui avec circonspection, l'index posé sur sa lèvre inférieure. Provenant tout droit de la patinoire, le jeune homme n'avait même pas pris la peine de retirer ses patins pour récupérer des pompes qui auraient été infiniment plus confortables pour marcher sur la neige – quoique, la Réprouvée était mal placée pour critiquer, étant donné qu'elle avait encore ses patins à la main et qu'elle n'avait ni plus ni moins que ses chaussettes entre le sol et ses plantes de pied – et semblait avoir connu un peu trop d'émotions dans les minutes précédentes pour pouvoir conserver un semblant de dignité. Quoique, la jeune femme ne pouvait voir si le bonhomme avait ou non vu ses sphincters vésicaux céder sous le coup de l'émotion.

S'agenouillant auprès du jeune homme, qui ne se démarquait en rien du commun des mortels à première vue, Xena détailla encore quelques instants le pauvre gus avant de tâter du bout du doigt sa joue, puis son épaule, puis son sternum. Au vu du petit nuage blanc qui se formait devant les lèvres du jeune homme, celui-ci était encore en vie, mais était-ce vraiment le cas ? Où allait-il quitter ce monde par dépit, devant autant d'injustice et de mésaventures ? Obsédée par les traîneaux parcourant le ciel de Mégido, la jeune femme n'avait entendu que d'une oreille distraite le vacarme qui s'était produit sur la patinoire – un vague truc du genre 'poussez-vous de devant parce que ça va mal' – mais n'y avait guère prêté attention. Tout du moins jusqu'à ce que ce pauvre type s'affale quasiment à ses pieds pour peut-être rendre l'âme devant elle. Et franchement, elle n'avait pas envie que quelqu'un meurt sous ses yeux. S'il voulait mourir, qu'il aille le faire plus loin.

« Hé. T'es vivant ? T'es prié de l'rester, si tu l'es, fit-elle en continuant à tâter le jeune homme du bout du doigt, toujours accroupie à côté de lui. »

Et puis franchement, s'affaler ainsi juste après un tour de patinoire ? Ce type n'avait pas grand chose dans le ventre, visiblement. Enfin, pour sa défense, Xena n'avait pas vraiment vu quel genre de tour de patinoire le jeune homme venait d'exécuter. Toujours est-il que pour une hyperactive qui s'amusait à traverser la Rivière Eternité à la nage, un tour de patinoire n'avait pas grand chose de redoutable.


Le regard vermeil du joaillier scruta pendant un bref instant le visage de son nouveau client, avant de s'en détacher pour errer sur les environs. Du coin de l'oeil, il surveillait toujours les clients qui venaient observer son travail et éventuellement acheter l'un de ses joyaux, mais il était loin d'être le commerçant le plus loquace qui soit. Savoir vanter ses mérites n'avait jamais fait partie des qualités de l'Elémental, et quand bien même il savait qu'il se devait d'être un minimum commercial pour pouvoir vendre ses créations, il n'était guère enclin à fournir des efforts en ce sens. Se montrer aimable, voire enthousiaste à l'idée de vendre ses créations était quelque chose qui le fatiguait d'avance, si bien qu'il ne se donnait même pas la peine de tenter d'afficher une mine engageante pour ses clients. La seule chose que ces derniers pouvaient deviner en regardant le joaillier, c'était sa nonchalance, qui marquait peut-être sa confiance en son travail et en son talent. Peut-être. Lui-même n'en savait trop rien, et n'avait pas vraiment envie d'y réfléchir. Il s'était certes réorienté professionnellement, mais cela n'allait pas changer sa manière de se comporter.

Son regard revint sur le client aux prunelles d'un vert acide, avant de se poser sur l'étal sur lequel étaient exposées ses différentes créations. Peu lui importait que les gens aient ou non les moyens de s'acheter ses joyaux, la curiosité était déjà un premier pas dont Ercan savait se contenter. Sa présence au marché s'expliquait après tout autant par son désir de vendre que celui de se faire connaître en tant que joaillier. Et si son présentoir était majoritairement occupé par des bijoux d'argent ornés de pierres aux teintes bleutées, le jeune 'homme' avait tout de même glissé entre les joyaux à thème d'autres joyaux plus neutres, dont la connotation hivernale était moindre. Après tout, rien ne l'empêchait de vendre ses autres créations, quand bien même elles juraient plus ou moins avec le thème du moment...

L'attention du client finit effectivement par se river sur l'un de ces joyaux, qui n'avaient à priori pas grand-chose à voir avec l'hiver, et qui aurait probablement plus trouvé sa place sur l'étal du joaillier au moment où il s'était rendu à Drosera pour l'anniversaire de la Reine des Alfars. L'ombre d'un sourire passa sur les lèvres de l'Elémental, de même qu'un souvenir fugace. Une fois de plus, il n'avait fait que fournir le meilleur sertissage – selon son propre sens esthétique, qui n'était bien sûr pas absolu – pour cet onyx constellé qui était venu à lui.

« Allez-y, faites vous plaisir, répondit le joaillier avec désinvolture lorsque l'homme demanda la permission d'examiner la bague. »

Son regard se posa un bref instant sur les doigts de l'homme.

« Elle est d'la bonne taille, en plus, poursuivit-il en jouant nonchalamment avec un trousseau d'anneaux qui était arrivé par un mystérieux hasard dans la main de l'Elémental. Un onyx constellé, serti dans l'argent l'plus bête qui soit. Même s'il n'y a pas b'soin d'avoir un argent moins bête qu'les autres pour faire de bons joyaux. Il s'peut qu'ça vous aille. Après, c'est vous qui voyez. »

Dans l'absolu, le jeune 'homme' aux cheveux argent n'obligeait jamais ses clients à faire un choix plus qu'un autre. L'un des concepts qui tenaient le plus à cœur le jeune Eren était celui de la liberté, et celui-ci s'appliquait également à ses clients, ne leur en déplaise. Jamais il ne ferait un choix à leur place. Déjà qu'il avait du mal avec ses propres décisions, il n'allait pas s'amuser à s'occuper de celles des autres, hein... Son instinct de joaillier était une chose, la volonté de ses clients en était une autre. Il le savait, et préférait ne pas aller à l'encontre de cette vérité. Restait tout de même, bien entendu, le problème de l'argent. Ses tarifs étaient d'une variabilité plus commune, en fonction notamment de ses besoins du moment, mais aussi de l'affinité entre le joyau et le client. S'il décidait de ne pas interférer directement dans le choix des acheteurs, il n'avait en revanche aucun scrupule à pratiquer des baisses de tarif pour les joyaux qu'il sentait concordants à l'acheteur. Quoique, encore une fois, il n'avait pas vraiment de prix standardisé. D'ailleurs, la majorité de ses créations n'étaient guère accompagnées d'indication de prix.

« Je n'bougerai pas d'là d'la journée. D'ailleurs, si vous prévoyez d'faire votre achat aujourd'hui, apportez-moi un bretzel, ce s'rait pas de trop. »

Ou comment inclure dans le tarif de quoi se sustenter. Il doutait que Xena penserait à lui amener de quoi se restaurer, étant donné qu'elle était occupée à faire... n'importe quoi. Et l'Elémental n'avait pas vraiment envie d'abandonner son stand quelques instants, même pour aller chercher à manger. Les bijoux ne se surveillaient jamais très bien quand ils étaient seuls, en principe.

« Ercan Eren, se présenta-t-il en pointant du pouce un écriteau sur lequel était marqué son nom – écriteau certes pas très visible. J'n'ai pas vraiment de boutique – sauf si vous voulez bien m'en t'nir une – donc si vous avez b'soin, ce s'ra par lettres. Ou cartes postales, ajouta-t-il, songeur. »

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Dim 15 Déc 2013, 11:17


Je savais pourquoi je sortais avec Narcisse , pourquoi deux alliances nous reliaient sans discrétion au doigt . Digne de mon sadisme exemplaire , il venait de faire une farce plutôt humoristique au pauvre Eddie . Je me mis à pouffer , tandis que Narcisse revenait vers moi et que je zieutais Eddie , légèrement gêné et pendu au bras de la jeune femme brune . Ce qui me donna une petite idée , tandis que Narcisse reprenait son buffet de gaufre au chocolat . Je tirais Narcisse par le bras , l'entraînant dans une ruelle du marché .

« On va les coincer ! »

Arrivés au carrefour de leur ruelle parmi les étals et les petits chalets installés pour l'occasion , je fis signe à Narcisse de ne pas bouger et de se délecter de sa gaufre . Un claquement de doigt suffit à me transformer en brune aux yeux presque noirs , une pomme d'amour dans une main , deux dans l'autre et une petite robe rouge avec de la fourrure blanche . Un saut et une révérence suffit à me mettre en travers de leur route , riant doucement déguisée .

« Dans ce froid hivernal qui nous saisit les membres , acceptez braves gens , ces modestes pommes d'amour justement caramélisées . »

Je leur offris gentiment les friandises , une pour le jeune Démon qui j'espère ne tilta pas , une au jeune homme blond qui les accompagnait et une à la dite Heavenly dont Narcisse m'avait un peu parlé précédemment , glissant d'un murmure à l'oreille de celle-ci et uniquement à elle :

« Vous lui plaisez mademoiselle , c'est inévitable . »

Puis toussotant pour leur laisser le passage , je m'adressais cette fois aux 3 .

« Amusez vous bien ! »

Attendant qu'ils s'éloignent , je pris la main de Narcisse redevenant moi-même et reprenant notre route plus loin du petit groupe . Avant de sursauter et de lui prendre les mains , me mettant face à lui .

« Moi aussi j'ai une surprise pour toi ! »

Je me tournais , collant mon dos à son torse et glissant ses mains sur mon ventre .

« Juste là . Que penses-tu de Yumi trésor ? »


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Lun 16 Déc 2013, 00:41

Apparemment, sa petite escapade à dos de rennes avait bien plus à certains. Erza s'en réjouissait parce que les soirées où il ne se passait rien sonnaient pour elle comme un ennui mortel. Enfin, maintenant qu'elle avait donné son vin chaud et sa pomme d'amour volée, elle n'avait plus qu'à se retrouver de quoi être moins sobre. C'était difficile de l'être, de voir le monde comme il était, de voir les visages des êtres magnifiés par le bonheur alors qu'elle n'avait rien dans sa vie qui puisse la rendre heureuse. Elle devait trouver un objectif, un but à atteindre, quelque chose qui la maintiendrait en vie dans ce monde. Pourtant, il était bien mieux que celui duquel elle venait, celui où elle avait été maintenu à Somnium ou aux abords du temple des esprits. Mais elle n'avait pas été épargnée non plus par le mal régnant. C'était étrange car, malgré la situation catastrophique du futur qui avait été réduit à néant par le présent, elle se sentait un minimum aimée. Là, elle se sentait abandonnée, complètement perdue. Elle ne se sentait bien que lorsqu'elle buvait, lorsqu'elle fumait ou dans les rares moments où la partie ange prenait un peu le dessus. Mais c'était rare. Elle avait envie de frapper tous ces imbéciles heureux pour leur montrer qu'elle existait, qu'elle était là aussi. Elle méritait sans doute mieux qu'une mère absente et qu'un père muet. Jun n'était pas son père, cela ne se pouvait pas, ses parents ne s'étant même pas adressés un regard à la coupe des nations. Ah moins qu'ils se cachent ?

La jeune femme avait fini par se diriger vers un stand qui vendait du vin chaud, demandant au vendeur de lui donner un énorme verre. Il lui faudrait au moins ça pour arrêter de penser. Aussi, elle commença à le boire, savourant la boisson avant qu'un espèce d'abruti lui rentre dedans. Quoi ? Qu'est ce que tu dis mon poussin ?. Un poussin plus grand qu'elle certes, mais il semblait réellement perturbé. Seulement, elle n'eut pas le temps de le questionner qu'il était déjà par terre. Haussant un sourcil, elle daigna regarder l'horizon pour voir la cause de ce traumatisme mais ne vit que trois hommes à l'air idiot. Quoi c'est ça ton soucis? Elle soupira, se demandant si elle ne devait pas retourner d'où elle venait et laisser son poussin se débrouiller tout seul. Elle serait bien partie si l'un des types ne l'avait pas bousculé en faisant tomber son vin chaud par terre. Son regard se teinta de noir et un rictus apparut sur ses lèvres dans la seconde. Un homme en danger, elle pouvait le laisser là, mais qu'on touche à SON verre de vin chaud, alors ça, pas question. D'un mouvement brusque, elle prit la tête de l'homme entre ses deux mains, forçant celle-ci à rencontrer son genoux lancé à pleine vitesse vers le haut. Le type n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit, assommé sur place. Et puis, même si les autres ne lui avaient rien fait, et même si elle avait vu les étoiles se planter dans leurs chevilles, maintenant qu'elle était lancée, maintenant que le démon qui était en elle demandait réparation, il était hors de question que l'un d'eux s'en sorte à bon compte. HORS DE QUESTION ! Elle se dirigea alors vers un autre, son pied se fichant dans l'entre jambe du type. Alors qu'il criait, elle l'attrapa par les épaules pour le pousser violemment sur le troisième qui tomba à terre avec son compagnon. Elle se dirigea vers les deux, leur disant d'une voix grave et autoritaire : « Votre fric... Dépêchez vous sinon je vous bute ! ». Ils ne se firent pas prier. Elle se tourna donc vers celui qui était assommé, se servant elle même dans ses poches. Voilà, comme ça, elle pourrait se payer autant de vin chaud qu'elle le voudrait en réparation. Ce n'était que justice après tout.

Elle leva la tête pour rencontrer les yeux émeraude de l'homme qu'elle venait de sauver. Elle s'approcha de lui, touchant ses vêtements doucement pour s'assurer qu'il n'avait rien. « Voilà, tu es sauf à présent. Mais pour me remercier, tu me dois un baiser, c'est la tradition par ici ! ». C'était comme ça dans les contes après tout. Bon, certes, les rôles étaient un peu inversés mais qu'importe. Elle sourit, lui tapotant l'épaule avant de se rapprocher de lui pour lui murmurer : « Fais attention à toi la prochaine fois, princesse. ». Puis, sans un mot de plus, elle le quitta des yeux et se détourna, se dirigeant vers le stand de vin chaud pour s'en payer un nouveau. Décidément, elle avait l'impression que le sort était contre elle et qu'elle n'arriverait jamais à finir un verre ce soir. De toute façon, c'était décidé, le prochain qui l'empêcherait de boire, elle le tuait.

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Jeu 19 Déc 2013, 19:31

Je jouai avec la mélodie de la passion et des émotions. je me sentais dans mon éléments. Le froid ne m'importait peu. Je rendais du monde heureux et cela me réjouissait énormément. Je voyais les yeux des enfants briller par le bien-être que je leur causait. La douce symphonie s'élevait dans le ciel attirant un peu plus de personne à chaque seconde qui passait. Je ne pouvais que leur offrir cette mélodie pour ce temps-ci froid et si triste pour les pauvres. Je vis même une personne pleurer sous ma mélodie. Cette chanson pouvait affecter le coeur des âmes meurtries. Après deux trois chansons, les parents s'approchèrent en murmurant des choses. Je ne pouvais les comprendre, mais je me doutais que cela faisait sûrement allusion à moi. Un à un, les parents vinrent chercher leur enfant en essayant d'être discret. Par contre, il était difficile d'être discret quand tous viennent réquisitionner leur enfant dans le temps d'une chanson. Quand je vis que tous les enfants étaient parti et qu'il restait très peu de personne, je décidai d'arrêter de jouer. Je dois avouer que cela m'avait fait un grand bien de jouer. Par contre, j'allais devoir remettre la fameuse pierre à la personne en qui cela appartient. Par contre, je ne pouvais pas lui remettre désaccorder. Je m'assis à nouveau dans la neige en accordant le violon d'une main d'expert. J'avais l'impression que j'avais toujours fait cela auparavant.

Cependant, je sentis mon lien un peut paniquer. Est-ce que Cocoon allait bien? Je me levai sans me soucier des personnes qui étaient toujours là. Je m'inquiétais. Je n'aimais pas savoir que mon maître n'allait pas très bien. Je m'approchai de lui sans me faire voir. Je ne voulais pas faire un chien de garde non plus. Il avait le droit de vivre sa vie sans m'avoir dans les jambes. Je le vis discuter avec une dame au cheveux blond avant que la dame qui l'accompagnait le rejoignît en offrant des breuvage. J'avais l'air d'une espionne de la sorte, mais c'était plus fort que moi. Il semblait avoir une discussion assez tumultueuse en ce moment avec ses dames. Je sentis en moi quelque chose d'orageux comme s'il était en colère... M*rde, c'est quoi qui se passe... Je me retenais pour ne pas aller les rejoindre, mais j'avais l'impression que j'allais simplement envenimer les choses. Puis, il fit dos à sa compagne du moment et prit sa fille pour se diriger vers son domaine. Je me dépêchai pour me mettre dos et faire comme si je regardais autre chose. Il ne semble pas savoir rendu compte de ma présence ce qui me soulagea. Par contre, je me retrouvais toujours seule maintenant. Je regardais tous ses couples qui se tenaient la main. J'avais vraiment l'impression d'être de trop dans ce décor. Je serrai mes bras dans mes poches pour marcher dans l'allée sans regarder le monde autour de moi. Je me questionnais vraiment ce que je faisais encore dehors moi. Je devrais peut-être retourner dans ma chambre. De toute façon, les fêtes ne sont pas un moment réjouissante. Je continuai quand même à marcher pour m'amuser que rien ne clochait dans ce décor enchanteur. Après cela, elle pourra envisager retourner dans sa chambre. De toute évidence, on n'avait pas besoin d'elle en cette magnifique journée enneigée.

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Ven 20 Déc 2013, 12:57

Lilith se promenait, Mimi toujours endormie dans ses bras. Cependant, alors qu'elle cherchait quelqu'un, quelqu'un qu'elle aurait pu connaître, elle tomba sur la chevelure blonde d'une petite fille aux yeux entièrement blancs. Elle l'aurait reconnu entre mille : Hasnna. Elle voulut aller la voir mais elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule et que la situation ne s'y prêtait apparemment pas. Elle resta donc immobile, coupée dans son élan, se demandant ce qu'il se passait. Il est vrai qu'elle avait été heureuse lorsque cette enfant qui avait subi de lourds traumatismes avait été adoptée mais... était-elle heureuse à présent ? Son père adoptif, cet homme qui avait reconstruit des bâtiments lors du fléau des maudits, était-il toujours vivant, s'occupait-il bien d'elle ? Elle eut au moins quelques réponses puisque, à y regarder de plus près, elle l'aperçut. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. C'était sans doute le fait de croiser quelqu'un de connu, quelqu'un qui n'avait pas péri durant les massacres récents, quelqu'un qui lui montrait que le monde dans lequel elle avait vécu existait encore. Ça la rendit heureuse un temps, jusqu'à ce qu'elle comprenne que la situation était réellement mal choisie pour ressentir le soulagement qui s'était glissé en elle. L'ancienne génie ne connaissait pas la femme qui était avec lui mais la situation semblait si désespérée que ça la peina, surtout pour la fillette qui n'avait pas à assister à ce genre de choses. Cependant, elle n'avait aucun droit de juger ce qu'elle ne connaissait pas, elle savait que, parfois, l'on ne pouvait cacher les sentiments négatifs qui nous enlaçaient. Elle observa donc l'enfant un instant, constatant tout de même à quel point elle aimait ce père qui avait dû prendre soin d'elle, père qui s'accroupit devant elle avant de la prendre dans ses bras et de disparaître, laissant la jeune femme sur place, celle-ci ne tardant pas à le suivre. Peut-être faisait-elle office de mère pour la petite fille ? L'ange se souvenait que lorsqu'elle avait croisé Cocoon au sanctuaire, il était seul. D'ailleurs, il n'était, au début, absolument pas là bas pour repartir avec une enfant. Elle sourit, se disant qu'Hasnna avait su l'apprivoiser, avait su le faire ouvrir son cœur, bien qu'elle ne doute pas que cet homme était quelqu'un de bien. Sinon, il n'aurait pas reconstruit des maisons et il ne se serait pas rendu au sanctuaire pour la journée d'adoption. Elle n'avait aucune idée de son statut actuel, le fait qu'il soit roi et, à vrai dire, elle ne connaissait pratiquement rien de lui.

Les yeux dans le vide, elle finit par les baisser vers Mimi, souriant devant la bouille de sa fille. Finalement, il y avait des gens bien dans ce monde, des gens de confiance qui pouvaient changer les choses. Elle savait parfaitement que sa puissance actuelle ne lui permettait plus de combattre le mal aussi efficacement qu'avant mais, après tout, si elle avait réussi à faire devenir le monarque démoniaque un vrai papa poule, elle pensait pouvoir réussir à rendre ce monde encore meilleur. « L'avantage c'est que le travail est si conséquent que je ne risque pas de m'ennuyer... ». Elle avait dit cela à haute voix, murmurant, comme si elle s'adressait à son enfant. Mais oui, il lui faudrait du courage si elle voulait reprendre, là où elle l'avait laissé, l’œuvre de sa vie. Le sanctuaire devait avoir changé, les membres également. Il fallait qu'elle se renseigne sur le monde, celui où elle avait atterri mais qu'elle ne connaissait pas, du moins, plus très bien. Mais pour le moment, peut-être devrait-elle profiter des festivités, tout simplement, se vider l'esprit avant d'entamer la reconstruction de son existence, avant de tout reprendre.

La jeune femme se dirigea donc vers un marchand, lui achetant une brioche en forme de sapin autour de laquelle avait été coulé du chocolat. L'avantage de sa forme angélique était qu'elle pouvait à présent apprécier véritablement les aliments. Elle croqua donc dedans doucement, faisant attention à ne pas réveiller sa fille.

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Sam 21 Déc 2013, 01:46

Kyo et sa petite troupe s'étaient donc arrêté devant le stand de Narcisse pour voir ce qu'il s'y passait. Il y avait beaucoup de chant dit de noël. Ils espéraient donc avoir une réponse à leur questionnement intérieur sur la raison de sa marché et donc sans qu'ils le sachent, sur cette fameuse fête. Mais hélas, ces chants n'ont jamais été là pour répondre à ce genre de questions. Ils ne sont là que pour aider à faire la fête. En même temps, que serait une fête sans musique ?

Ce fut donc après un certain nombre de chants de Noël que la petite famille partirent du stand pour aller visiter le reste. Mais ils n'avaient pas encore déterminé ce qui allait les attirer le plus. Et ils ignoraient encore, mais ils n'avaient pas encore fait leur achat de Noël. Même s'ils n'avaient pas encore fait d'efforts, il était l'heure du réconfort. C'était surtout Alfred et Kyoto qui allait apprécier, l'un étant gamin et l'autre étant gourmand.

Seulement, il fallait trouver le meilleur stand pour cela. Cela aurait surement été plaisant de se délecter de ce goûter hivernale devant la patinoire à regarder les autres se gameler ou à le faire sur un banc à admirer le paysage blanc. Mais pas très confortable à trimbaler pâtisserie, gâteau et boisson chaude.

- Je pourrais en boire cette boisson moi aussi ?

C'était Alfred qui venait de parler. Il venait de voir un enfant qui trempait une gaufrette dans un chocolat chaud. La petite équipe ne savait pas encore ce qu'était des gaufrettes. Kyo acquiesça.

- Et plein de pâtisseries ?

- Si on a suffisamment, oui.

- Ben pourquoi on aurait pas assez ?

- Tu n'es pas le seul et je ne suis pas paladin à faire fortune.

- Ah ? … Tu sais que je t'aime frérounet ?

Il faisait le regard du gamin qui demandait quelque chose même après qu'on lui ai dit que ce n'était pas possible.

- On verra. Mais sois pas trop gourmand.

- Wiiiiiiii.

Ils finirent donc par s'asseoir à la terrasse d'un genre de salon de thé mais version Noël. Mais qu'allaient-ils prendre, c'était la bonne question ?

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[RP pour tous] Le marché de noël

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