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 [RP pour tous] Le marché de noël

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Dim 08 Déc 2013, 16:01

« YIIIIIIHHAAAAA !!!! ». Erza avait à moitié agressé le conducteur du traîneau afin que ce dernier aille plus vite. Après tout, les balades romantiques c'était bien pour les fillettes, mais elle elle préférait les sensations fortes, elle préférait que le traîneau monte avant de descendre brutalement, menaçant de s'écraser avant de se diriger de nouveau vers le ciel. De ce fait, la jeune femme donnait tout son sens à cette démonstration de haute voltige, ne se gênant pas pour s'égosiller au fur et à mesure des cascades du support qui la maintenait dans les airs. Au pire elle s'en fichait puisque si le traîneau venait à se cracher, elle avait ses ailes pour se sauver, chose qui n'était pas franchement le cas du conducteur originel du moyen de locomotion qui s'accrochait comme il pouvait à tout ce qui lui passait sous la main. Erza le fixa un instant, pensant qu'il ne savait sans doute pas montrer ses émotions correctement et elle lui souffla : « Cries, ça te fera du bien l'ami ! ». « AAAAHHHHHHHHHHH !!!! ». La mine traumatisée et apeurée de l'homme réjouit la réprouvée. « Voilààà, c'est ça !! YIIIIIIHAAAAAA !!! ». Un sourire jusqu'aux oreilles, elle continua pendant quelques minutes à conduire le traîneau fou avant de tenter un atterrissage qu'elle n'était pas sûre de pouvoir réussir. Au pire, tant pis, elle irait demander à William de payer si jamais elle causait des dommages irréversibles ou tuait quelqu'un. « Allez chéri, c'est là que ça devient intéressant ! ». Le conducteur préféra fermer les yeux lorsqu'il s'aperçut que le traîneau filait tout droit vers le sol. Néanmoins, si Erza avait des instants de folie, les animaux, eux, n'étaient pas dénués d'intelligence ou d'instinct, se posant plus ou moins délicatement sur le sol, ce qui provoqua un nuage de poussières moyennement conséquent.

Quelques secondes après, la jeune femme était déjà à l'extérieur du traîneau, toute guillerette, marchant d'un pas assuré, alors que le conducteur, tremblant, demandait d'une voix mal assuré aux gens qui s'étaient agglutinés devant son traîneau, la queue s'étant déplacée à cause du lieu anormal d'atterrissage : « Qu...quelqu'un veut faire un tour ? ».

Erza passa une main dans ses cheveux pour les remettre un peu en place puis se dirigea vers un stand où l'on vendait, d'après ce qu'elle avait entendu, du vin chaud. Pas qu'elle avait froid, vu l'expérience qu'elle venait de vivre, simplement parce que c'était le meilleur moyen de vivre des expériences encore plus amusantes ! En plus, elle avait vu une patinoire des cieux mais refusait d'y aller sans un verre en trop. Elle avait remarqué, de sa longue expérience, que l'alcool révélait parfois des talents que l'on pensait inexistants. De ce fait, et surtout parce qu'elle ne savait pas patiner, elle comptait sur sa vieille amie pour faire des miracles. Dans son habit de miss Santa Claus, elle profita du fait que le vendeur regarde ailleurs pour lui piquer une pomme d'amour qu'elle cacha derrière son dos. Il faut dire qu'avec ses vêtements courts et à moitié déchirés à cause d'une bagarre dans la queue du traîneau – elle n'avait pas envie d'attendre, voilà tout – il n'y avait pas d'autres cachettes possibles. Elle prit donc son vin chaud avec un grand sourire, paya et partit en direction de la patinoire, espérant trouver d'autres vendeurs de vin chaud sur le chemin.

Sur la route, elle vit une petite fille et sa maman qui avaient l'air bien plus pauvres qu'elle. « Hum... ». Elle s'approcha, leur tendant sa pomme d'amour et son verre de vin chaud. « Tenez, ça vous réchauffera un peu. ». Elle n'avait pas besoin qu'elles lui disent pourquoi elles étaient là. Avec toutes ces lumières, toutes ces mines heureuses, l'ambiance faisait chaud au cœur. Elle leur fit un clin d'œil et reprit son chemin. Sa mère avait été de ce genre là, proche d'elle, jadis, dans son enfance future mais à présent, tout était différent. Elle n'avait plus qu'à garder ses souvenirs pour elle et espérer que les choses changent. Mais en attendant, il lui fallait du vin chaud!

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Dim 08 Déc 2013, 19:05

~ Les fêtes, Noël, les décorations et tout le tintin-marre : Shiro adorait tout ça et elle était aux anges ! Megido tout entier était illuminait de mille et une lumière, avec des activités plus magiques et festives les unes que les autres. L'Ombre avait enfilé un kimono rouge et blanc épais et chaud pour l'occasion, tandis que son ami Démon était resté tel quel. Windy - en taille réduite - les accompagnés, tout comme Eyji et Shi', qui semblait ne plus vouloir se séparer de l'Humain. Le brun avait quant à lui enfilé une veste en laine blanche, histoire de ne pas tomber malade, et ses pieds portaient de grosses bottes semblables à celle qu'enfilait les travailleurs de chantier. A croire que le narcissique avait peur du froid maintenant ! La Reine des Ombres avait donc décidé de se rendre à Megido pour profiter un peu de l'époque des fêtes et pour peut-être croiser du monde, connu ou non. A peine arrivée, une activité avait attiré instinctivement son esprit enfantin : le traîneau tiré par les rennes ! La patinoire et le chocolat chaud lui donnaient aussi envie, mais c'était surtout cette activité qu'elle voulait faire. L'Ombre avait entraîné de force tous ses amis, même Kuro qui n'était pas fan de ce genre de chose, et avait fait la queue pour enfin faire un tour. « Youpiii ! C'est à nous les amis. Bien, vu qu'on peut être que deux par traîneau, Eyji, tu montes avec Windy et Shimy. Surtout, surveille bien notre ami Shimi ! Kuro, tu montes avec moi, parce que j'ai envie ! »

Les deux hommes se regardèrent, l'Humain souriant et le Démon déjà désespéré à l'idée de devoir faire un tour de traîneau magique obligé. L'Humain et les amis animaux montèrent en premier pour faire un tour, le traîneau s'envole avec grâce dans les cieux. C'était aussi magique d'en bas que d'en haut. Finalement, Shiro puis avoir le droit à son tour de traîneau elle aussi. Prenant Kuro par la main et le contraignant à monter, elle se mit à côté du conducteur et lui déclara, pleine d'énergie : « Fouette coché ! Et avant les rennes ! Vous pouvez me laisser conduire. » L'homme voulut protester, mais la Reine ne lui en laissa pas le temps. Elle lui prit les commandes et secoua deux fois l'harnachement. Les six animaux se mirent en mouvement et s'envolèrent. Shiro leva les bras et hurla : « En avant les amis ! A fond la caiiiisse ! » Kuro s'agrippa et se prépara à l'accélération des six cornus. Les rennes s'exécutèrent aux mots de l'éleveuse et le traîneau partit à toute vitesse dans le ciel. Le conducteur s'accrocha à son tour, alors que la demoiselle effectuait quelques pirouettes et figures aériennes. Comme quoi, il ne fallait jamais laisser les enfants aux commandes, hélas, la petite Ombre était une enfant un peu spécial.

Après un vol énergique, avec "les cheveux dans le vent", l'Esprit de la Mort atterrit tout en remerciant le conducteur :
« Merci pour ce super moment monsieur. Navré de ne pas avoir fait une balade tranquille, mais avouez que ça décoiffe, hein ? » Elle sauta du traîneau suivit de Kuro et partit caresser les rennes. Puis, elle se mit en marche avec sa troupe, plus calme. Néanmoins, la demoiselle ne pouvait s'empêcher de chantonner et de sautiller, toute joyeuse. Le Démon aux cheveux sombres marchait les mains dans les poches et prenait son regard sur les alentours, alors qu'Eyji essayait de gérer Shi' qui gesticulait sur sa tête. Windy voletait gaiement au-dessus de la troupe et observait l'animation depuis le ciel. Ils arrivèrent du côté des cabanes où était exposé certains artisans et commerçants des terres yinoises. Shiro s'arrêta et observa un fabricant de bijoux avant de se tourner vers une cabane d'où s'échappait de la fumé. Elle sourit en sentant la présence d'une Ombre, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agissait de Raeden. La Reine s'avança près de stand et vit l'homme au travail. L'Ombre ne voulut pas le déranger et attendit qu'il termine ce qu'il faisait, remarquant aussi Leaic, avant de lui adresser un sourire amical : « Tu te remets à la forge ? »
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Dim 08 Déc 2013, 21:38

   
     Je venais de trouver un vielle couverture. Complètement frigorifié, j'entourais mes épaules de celle-ci. En même temps dure de passer du désert dans lequel je croupissait depuis des années, à ce froid d'hiver. J'aime pas le froid. Si y'avais pas la neige, je crois que je passerais mes hivers dans un désert. Bon ok, c'est ce que j'ai fait jusqu'à présent mais quand même!
     Je rechignais contre cette couverture trop courte quand j'ai sentis quelqu'un dans mon dos.

"Avec ta jupe fendu et ton débardeur léger c'est pas ta couverture qui est trop courte."

     Shirad était revenu du village. Je le gratifiait d'un sourire lui rappelant que j'allais pas me promener en doudoune dans le désert.
Je lui demandais quand même s'il avais entendu quelque chose d’intéressant à la taverne.

"Mis a part deux trois gars saoul, il paraît que le marché de Noël se passe à Megido cette année et tien j'ai trouvé ça."

      Du bout de la queue il me lança une bourse pleine, elle était certainement à un homme riche. Je préférais ne pas savoir, puis techniquement, ce n'était pas moi qui l'avais volé. Après quelques secondes de réflexion, je décidais de lancer.

"Bon, on y vas à ce marché?"

      C'était toujours une bonne solution pour se sociabiliser après tout. Et après des centaines d'années en exil surtout. Shirad opina de la tête pis rampas sur mon épaule.
Je commençait alors a marcher rapidement pour me réchauffer. Arghh p*t*n de froid.

      Une fois arrivée, j'ai oublié tout le froid qu'il pouvais y avoir sur terre. D'aussi loin que je me souvienne je n'était jamais allé à un marché de Noël. Et là tout ce que je pouvais penser était...

"C'est trop beauuuuu!"

      Shirad fit une mine de dépité pendant que moi j'était comme une gamine. Les lumières, la neige, le sapin chantant, la patinoire remplie de gens, tout était juste... magnifique. J'avais décidé de ranger mes ailes et je m’avançât. Je jetait un coup d’œil à la patinoire où visiblement une vampire peu habile sur la glace se fessait entraîner en dehors de la patinoire, pendant que des enfant s'amusaient à tourner, voltiger accompagnés d'adultes. Dans certains coins j'apercevais un autre déchu qui buvais au comptoir avant de s'en aller, où encore des couple d'amoureux qui se cajolais dans des petits endroit cachés.

      Tout en avançant les yeux pleins d'étoile, je vis ce qui allait faire mon bonheur: une boutique de fringues spécial noël.
Je m'engouffrait dans le magasin et en ressortis avec un collant sous un jean puis un swit-shirt marqué "J'♥ Noël" fendu de deux fermetures dans le dos spécialement pour les races ailés et munis d'une petite capuche.

      Sortant de la boutique je me décidait à aller écouter le violon qui jouais non-loin.
Complètement absorbée par la musique j'entendit le serpent qui s'était réfugié dans ma capuche, la tête sur mon épaule.

"Je n'ai jamais vus tes yeux d'un bleu aussi clair que celui-ci Bel', on dirais une gosse de 3ans."

      Décidant de l'ignorer, je continuais à écouter jouer le violon assise dans un coin.

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Dim 08 Déc 2013, 21:40


Nonobstant les supplications de la belle Vampire aux prunelles céruléennes, Xena valsait sur la glace, entraînant sa pauvre victime avec elle dans un ballet endiablé, qui prit de fin de manière plutôt imprévue. Car il semblait que la Réprouvée avait piqué sa cavalière non pas à un homme mais à deux, et le second, loin de se démonter, poussa sans ambages la demoiselle aux cheveux poivre et sel, prenant sa place, ainsi que les mains de sa cavalière avec certainement plus de délicatesse qu'elle ne l'avait fait. Vacillant sur une courte distance, la Réprouvée manqua de peu de perdre quelque dents en allant dire bonjour à la glace, mais elle réussit à rétablir son équilibre à force de gesticulations certes ridicules, mais qui eurent au moins le mérite de préserver sa dignité – si tant est qu'une Réprouvée à moitié folle en avait une. Le tout dans un grand éclat de rire que la jeune femme avait laissé échappé au moment où ses mains avaient lâché celles de sa cavalière. Car loin de s'offusquer de la rudesse de l'homme qui l'avait bousculée, la demoiselle préférait en rire de bon cœur, continuant à glisser sur la glace avec aisance et folie. Faire le tour de la patinoire en bavardant tranquillement avec les gens, c'était pas drôle, voyons. Il lui fallait des sensations, il fallait un peu de piment dans son existence fragile de Réprouvée.

C'est avec cette pensée que Xena s'approcha du bord de la patinoire, ses yeux gris acier levés vers le ciel et suivant un traîneau conduit par une âme bien plus téméraire que celles qui proposaient des balades en amoureux ennuyeuses à souhait. Ses yeux pétillant d'envie – voire même de jalousie – la Réprouvée ne manqua pas de suivre du regard jusqu'au bout le traîneau qui disparut derrière une rangée de maisons pour ne plus réapparaître. Pour autant, il ne semblait pas y avoir eu d'atterrissage catastrophique, puisque personne ne semblait s'être alarmé outre mesure de la chose – outre, mesure, hein, parce que le traîneau cascadeur n'avait pas manqué d'attirer quelques regards alarmés. La jeune femme aux cheveux poivre et sel exécuta un virage serré sur la glace, s'élança vers l'extrémité opposée de la patinoire, avant de sauter purement et simplement au-dessus de la rambarde, ses patins toujours aux pieds, sous le regard désabusé d'Ercan qui voyait venir de loin la Réprouvée insomniaque.

« Yihaaaaa ! cria avec enthousiasme la jeune femme. »

Celle-ci ne manqua effectivement pas de se rétamer au sol, effectua une roulade, se releva comme si de rien n'était, tenta de filer en direction de l'endroit où avait disparu le traîneau et se rétama une deuxième fois à cause de ses patins, qu'elle enleva avec entrain avant de se redresser et de se diriger en courant vers son objectif – en chaussettes, oui. Ses patins toujours en main – peut-être les rendrait-elle plus tard – et courant comme une dératée, la jeune femme aux prunelles gris acier remarqua toutefois la demoiselle aux cheveux blonds qu'elle avait aperçue sur le traîneau – enfin, peut-être n'était-ce pas elle, vu qu'elle n'avait fait que l'apercevoir, mais tant pis.

« C'était génial ! lui lança-t-elle, levant son pouce vers le ciel sans s'arrêter. A mon tour ! »

Et elle n'attendit guère une réponse de la part de la supposée passagère du traîneau pour se précipiter vers le véhicule, dont le conducteur semblait envers et contre tout vouloir continuer à faire son métier. Et d'ailleurs, il ne tarda pas à s'envoler dans les airs en embarquant un couple de Béluas, comme s'il avait pressenti que rester à terre quelques instants de plus ne lui serait aucunement bénéfique.

« Hey ! C'est pas juste ! cria la Réprouvée au traîneau qui s'envolait sous ses yeux. »

Boudeuse, et toujours en chaussettes, la demoiselle aux cheveux poivre et sel tourna les talons, se mettant en quête d'un autre traîneau qui pourrait bien lui offrir quelques sensations fortes.

Se détournant des cabrioles de sa compagne Réprouvée, le jeune Eren s'était quant à lui intéressé de nouveau à ses affaires de commerçant, apercevant tout de même du coin de l'oeil son voisin s'installer, quelque peu en retard. L'homme, qui semblait être forgeron, lui disait vaguement quelque chose, mais il abandonna bien vite tout espoir de mettre un nom sur son visage, n'ayant guère l'envie de faire un effort surhumain pour entreprendre des fouilles archéologiques dans sa mémoire bordélique. Si cet homme le connaissait vraiment, il le lui ferait sans doute savoir de toutes façons. Le regard de l'Elémental fut attiré par une jeune Elfe qui comparait deux anneaux exposés sur l'étal, et retint un soupir devant le manque de discernement de la demoiselle.

« Ca vous ira pas, annonça-t-il platement. Essayez plutôt celui de droite. »

La jeune femme posa sur lui un regard surpris, mais il se contenta de hausser les épaules plutôt que de perdre son temps à essayer d'expliquer le pourquoi du comment de sa conclusion. De toute façon, il n'y avait rien à expliquer, le jeune Eren fonctionnait par intuition. Le regard de l'Elémental se posa ensuite sur un homme d'apparence banale, brun aux yeux émeraude, qui semblait observer avec attention les différents bijoux exposés, sans émettre le moindre mot.

« Vous cherchez quelque chose d'particulier ? »

Si cet homme n'avait eu que l'intention de jeter un œil rapide sur les joyaux, nul doute qu'il ne serait pas autant attardé – sinon, l'Elémental ne lui aurait même pas adressé la parole, libre aux gens de regarder ce qu'ils voulaient. Le jeune Eren jeta un œil aux bagues sur lesquelles semblaient s'être posées les prunelles émeraude de l'homme.

« J'suis pas certain qu'ça, ça vous aille, ceci dit... »

Si cet homme désirait quelque chose, ce serait quelque chose de sobre, de simple. Voilà ce que lui disait son instinct, mais peut-être se trompait-il...

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Dim 08 Déc 2013, 23:19

Tandis que je continuais d'observer les bijoux, le marchand vint à moi. Calmement, comme désirant ne pas trop me déranger, il me posa la question la plus courtoise qu'il pouvait poser en cet instant : 

 - Vous cherchez quelque chose d'particulier ?


     C'était un peu rude comme façon de s'exprimer. Mais il y avait un vrai talent derrière cette personnalité un peu je-m'en-foutiste qui me poussa à ne pas l'envoyer balader. 


 - Non pas vraiment, avouais-je avec un calme mesuré. À vrai dire, j'ai peur de vous faire perdre votre temps, annonçais-je sans le moindre remord. En effet, il est probable que je n'ai pas les moyens de m'acheter un seul de ces bijoux. Je suis plus là parce que je suis curieux. Et si je reste si longtemps, c'est parce que je sais apprécier l'art !

     Sans lui adresser un regard, je continuais de me concentrer sur son travail. Mon regard passa sur quelques bagues, et le marchand, loin de se démonter, continua visiblement à me conseiller, comme si il voyait à travers ma froideur, le désir d'acquérir un de ces bijoux. Qui sait... Quelqu'un d'aussi sensible, au moins concernant ses œuvres, était peut-être capable de déceler un tel désir dans l'attitude de ses clients... 

 - J'suis pas certain qu'ça, ça vous aille, ceci dit...

     Je relevai la tête et lui adressai un sourire amusé, toujours avec ce petit air malsain dont je ne me débarrassais jamais, malgré que je ne fus pas toujours emplis de mauvaises intentions... 

 - Je pense aussi !

     Soudain, mon regard se posa sur une bague un peu particulière... Elle était assez simple, Constituée d'un anneau d'argent, elle était sertie d'une pierre noire comme l'encre, à l'intérieur de laquelle on avait l'impression de distinguer des petites étoiles. Comme si une galaxie avait été enfermée dans la pierre. Celle-ci était maintenue à la bague par des sortes de griffes. Mais pas des griffes agressives et excessivement, comme on pouvait souvent en voir ! Non, de délicates griffes, comme si un dragon au cœur de fer avait tenu lui-même la pierre dans sa main, ses doigts d'une perfection que lui avait fait cadeau la nature ! 

 - Mais que pensez-vous de celle-là ? annonçais-je, comme absorbé par ma contemplation. Je peux la prendre dans mes mains ? Rassurez-vous, je ne compte pas vous la voler, je veux juste l'examiner d'un peu plus près. Cela vous gêne-t-il ? 

     Lorsque j'eus finis d'observer la bague, je relevais la tête vers le marchand.

 - Vous faites un très bon travail, lui annonçais-je.

     J'avais conscience de n'être pas très rassurant et j'espérais sincèrement que cela ne l'effrayait pas... 

 - Il se pourrait... commençais-je avec hésitation, cherchant mes mots. Que je sois en mesure de trouver l'argent nécessaire pour m'acheter cette bague dans les heures qui viennent... Serez-vous toujours là ?

     Le marchand était un garçon agréable. Sans être tout à fait niais, et pas grincheux non plus, ce qui aurait été étonnant en ce moment... 

 - J'ai peur de ne pas revenir avant que vous ne partiez... Comment vous appelez-vous ?


 
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Lun 09 Déc 2013, 04:02

Un marché, avec des jolies lumières tout partout, des trucs à bouffer et à boire dans tous les coins, c'est toujours sympa. Non, c'est pas de l'ironie, j'étais vraiment contente d'être là, allez savoir pourquoi. Pourtant ça me fait chier, les fêtes, d'habitude, mais là y avait de la neige, des rennes et une patinoire, alors c'était marrant. Et puis, j'étais avec un type qui avait juste l'air trop heureux d'être là, et mine de rien il était un peu communicatif... Ce type, c'est moi qui avait réussi à convaincre Mérédith de le laisser venir avec moi, parce que normalement il est censé rester au Sanctuaire en tant que détenu. En tant que détenu volontaire, en plus, parce que ça fait plus d'un mois qu'il est là, qu'il avait parfaitement le droit de se barrer si l'envie lui en prenait mais qu'il a décidé de rester pour apprendre à corriger ses 'pulsions'. Je vous rassure, il viole pas des chatons dans une cave, hein, il est juste cleptomane. Mais du coup, la directrice et ses 'professeurs' prennent ça assez au sérieux, en fait, et donc il est plus ou moins enfermé au Sanctuaire, pour éviter la tentation il semblerait. Et comme c'est actuellement une des personnes avec qui je m'entends le mieux au monde – une des seules qui me supporte vraiment en fait, allez savoir pourquoi – je m'étais démenée pour convaincre la patronne qu'une sortie ne lui ferait pas de mal. Parce que réussir à rien voler à l'intérieur du centre de détention, c'était une chose ; ici, c'en était une autre... Enfin, du coup j'étais censée le surveiller. Mission que je ne prenais d'ailleurs pas particulièrement à cœur, d'ailleurs, mon but étant plus de lui changer les idées que de lui faire subir un test quelconque. Il doit quand même pas mal s'emmerder au Sanctuaire, le pauvre, alors autant qu'il profite... Et tant pis s'il piquait des chocolats.

- Tu sais patiner ? Demandai-je, mon regard posé sur les gens qui virevoltaient et se rentraient dedans à qui mieux mieux.

J'affichai un sourire abruti lorsqu'il secoua la tête, l'air presque désolé. Ouais, ce type a la manie de s'en vouloir pour à peu près tout et n'importe quoi... Enfin peut-être qu'il a juste l'air et qu'il s'en fout, hein, je suis pas dans sa tête. Quoi qu'il en soit, c'est assez pénible, cet air de contrition qu'il prend chaque fois qu'on lui dit un truc. Style 'oui, tout est de ma faute, frappez-moi'. D'accord, peut-être pas, mais ce gars-là a l'air de porter toute la misère du monde sur ces épaules, des fois. Ça me fait un peu de peine, au fond, mais je vois pas trop comment l'aider. Bon, j'essaie, mais je suis pas non plus psy, quoi...

- Parfait, gloussai-je en l'entraînant vers la patinoire, moi non plus. Y a des chances que ce soit plus marrant.

Avec un enthousiasme probablement quelque peu dû aux deux ou trois verres de rhum 'de Noël' que j'avais descendus tandis que nous déambulions au milieu du marché, j'enfilai des patins, incitant Izul – ouais, parce qu'il s'appelle comme ça, en fait – à faire de même. Bon, pas vraiment besoin de trop l'inciter, en fait, je crois que ça lui faisait plaisir... Sans doute qu'il avait un petit grain, lui aussi, parce que toute personne sensée n'aurait probablement souhaité que me dissuader de m'aventurer là-bas. Mais lui non, il trouvait ça marrant. Peut-être qu'il n'avait aucune idée des risques auxquels il s'exposait, en fait, mais bon. Gloussant toujours comme une dinde, je le saisis par la manche et l'entraînai sur la glace, avec un peu trop d'élan sans doute ; si bien qu'à peine un pied posé sur la surface glissante, je partis dans un splendide dérapage non contrôlé, entraînant toujours le déchu avec moi. Finissant cependant par redonner un peu de stabilité au duo à moitié improvisé que nous formions, je refermai mes deux mains sur celles du jeune homme et l'entraînai dans une série de glissades à peu près toutes placées sur le signe du n'importe quoi. Je n'avais pas d'idée très précise de ce que j'étais en train de faire, en fait, toujours est-il que c'était drôle et que le type auquel j'étais agrippée semblait se marrer aussi. Et mine de rien, même si notre 'chorégraphie' était en réalité un parfait foutoir, on se débrouillait pour rester debout, c'était déjà une performance. Ça en devenait presque trop facile, en fait...

- C'est le moment de prendre ton envol, glapis-je alors que nous arrivions dans un virage quelque peu serré, en lâchant les mains de mon partenaire de manière aussi soudaine qu'impromptue.

Bon, d'accord, c'était plutôt moyen comme blague – après, c'est mon humour, j'y peux rien – mais sur le coup, ça m'avait semblé plutôt rigolo. Un petit peu moins lorsque je m'aperçus que ma soudaine perte de partenaire m'avait enlevé le peu de contrôle que j'avais sur la situation, et que je n'avais absolument plus aucun moyen de m'arrêter, ni même d'éviter d'emboutir tous ceux que je croisais. Je parvins malgré tout à minimiser les dégâts en gueulant un 'ATTENTION DEVANT' qui eu le mérite d'écarter tout le monde de mon chemin, et finis par plus n'avoir face à moi qu'une barrière – sans doute censée empêcher les boulets tels que moi d'atterrir parmi les passants – qui se rapprochait dangereusement. Considérant que la collision risquait d'être relativement douloureuse, je me téléportai quelques secondes avant qu'elle ne survienne, sans aucune idée précise d'où j'allais atterrir. Et, lorsque je sentis sous mes pieds quelque chose qui ne semblait pas être le sol, je compris que ma réussite n'avait pas été des plus totales.

Quelque peu gênée, je baissai les yeux, pour découvrir comme je m'y étais plus ou moins attendue que je venais de me téléporter sur les pieds de quelqu'un d'autre. Ouais, classe comme approche, je sais... Esquissant une grimace où se mêlaient l'amusement et la gêne, je me dépêchai de 'descendre' de celui qui venait de me servir de piste d'atterrissage, et me tournai de nouveau vers la patinoire – pas très poli pour celui que je venais d'écrabouiller, certes – histoire de voir comment s'en était sorti mon compagnon. Pas vraiment beaucoup mieux que moi, apparemment, même s'il ne semblait avoir renversé personne – ou alors, quelqu'un qui s'était relevé très vite – et je posai mon regard sur lui juste au moment où il parvenait à se stopper en s'aidant de la barrière qui entourait la patinoire – sans se la manger, à croire qu'il était plus doué que moi. Rassurée de le voir toujours vivant – bien que légèrement tétanisé - je me tournais vers le type dont je venais d'aplatir les pieds avec un sourire d'excuse presque sincère, avant de me rendre compte qu'il risquait de ne pas le voir. Allez savoir si ce mec était aveugle, s'il avait froid aux paupières ou s'il jouait simplement à colin-maillard ; toujours est-il qu'il avait un bandeau sur les yeux et que donc je pouvais sourire stupidement autant que je le voulais sans qu'il ne le sache.

- Navrée, lâchai-je, sans me démonter pour autant. J'suis pas suuuuper douée en patinage, je crois, j'ai eu quelques p'tits soucis... J'voulais pas agresser tes pieds, vraiment, j'suis quelqu'un de pacifiste en temps normal... Si j'peux me faire pardonner autrement qu'en embrassant tes chaussures, ce s'ra avec plaisir.

Je jetai un nouveau coup d’œil à Izul, qui venait de sortir de l'enceinte de la patinoire, de faire trois pas chancelants et de s'affaler par terre, dos à la barrière, non loin d'une jeune femme visiblement surexcitée qui semblait être à la recherche de quelque chose – allez savoir quoi, mais elle le cherchait, en tout cas. Visiblement, mon 'protégé' avait eu son comptant d'émotions pour la journée... Et n'avait même pas le courage d'aller récupérer ses godasses au stand qui ne se trouvait pourtant pas bien loin. Quoique cela dit, c'est super chiant de marcher avec des patins, faut pas croire... Et pourtant, il allait bien falloir que je m'y mette, si je voulais le rejoindre – et accessoirement récupérer mes propres grolles.

- Bon, j'abuse, d'accord, fis-je à l'intention de l'aveugle présumé qui se trouvait près de moi, mais faut que j'aille retrouver quelqu'un et j'suis pas certaine d'arriver à marcher avec ces conneries aux pieds – j'parle des patins, hein. Alors si t'es assez sympa pour me proposer d'm'aider à marcher jusqu'à là-bas – c'est genre euh, à cent mètres, hein, pas au bout du monde -  histoire que j'me casse pas trop la gueule, j'accepte, merci. Enfin si tu me proposes pas, j'accepte pas, du coup.

J'affichai un nouveau sourire idiot, adressé à personne en particulier puisque mon interlocuteur ne pouvait pas me voir. Oui, en cette belle journée, j'étais absolument ravie de faire n'importe quoi.


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Lun 09 Déc 2013, 10:49

Depuis son arrivée en ces lieux, il n'avait cesser cette activité, celle de patiner sur une piste devant tant de monde. Il n'était pas du genre à se faire remarquer, quoique... Mais cette fois-ci, il avait réussi à se faire discret, se mélangeant à la foule tout en se laissant glisser sur ce terrain glacée. Plaisant et amusant, il n'avait guère envie de s'éclipser d'ici pour profiter encore et toujours de ce moment interminable. Mais il y avait tant à faire ici, sur ce marché, des stands et d'autres loisirs à voir et auquel il pouvait profiter. C'était pas tous les jours qu'un événement de la sorte était célébré dans une aussi grande ville. Manger, boire, jouer et s'amuser comme un gamin qeui découvrait pour la première fois cette magie de Noël et ces petites lumières scintillantes. Finalement, il n'était pas si différent de ces petiots, lâchant à quelques reprises un petit sourire joyeux au vue du bonheur qu'éprouvait autrui sur cette grande place. Il était à l'aise pour une fois, semblait apprécier ces petits geste quotidiens qui font que les gens ont leur propre personnalité. Lui préférait les blagues, faire le pitre, aurait eu tendance à balancer des boules de neige sur les passants comme le font déjà quelques enfants qui éclatent de rire au contact de cet élément qui s'étale sur eux. Il y avait ici bien plus qu'un marché, bien plus que des activités et des cadeaux, il y avait un partage des sentiments et un rassemblement d'une communauté. Le temps de voir des personnes qui n'ont pas été vus depuis longtemps, oublier le passé, se laisser porter par cette magie qui redonne espoir. Personne n'est épargné, même pas un Démon. Il l'avait compris assez tard, mais tous semblaient fêter bien plus qu'un événement, mais des retrouvailles. Mais ça ne durait qu'un petit moment, et il fallait en profiter. C'était surement la cause de cette foule inimaginable, tout le monde voulait venir quelle qu’en soit la cause. Lui s'était plutôt réfugier sur la patinoire pour éviter les bousculades.

Cependant, les quelques poussées étaient même présente ici, et de nombreuses personnes venaient en couple ou à plusieurs. Lui encore une fois était arrivé ici seul. Il le ressentait au fond de lui, ce n'était pas toujours facile d'être là, dans la solitude, pour visiter ce marché. Il n'avait personne à qui parler, personne avec qui rire et plaisanter, avec qui partager un repas, un petit goûter, personne à qui offrir un cadeau, mis à part ce petit gosse qu'il venait de voir tout à l'heure pour éviter qu'il ne recommence à voler les voyageurs. C'était pas bien connu d'un Démon, de faire le bien, d'éloigner quelqu'un du chemin du mal, sauf que lui l'avait déjà emprunter et qu'il savait que ce n'était pas quelque chose de facile à vivre. S'il pouvait faire machine arrière, pourquoi pas. Mais il avançait et avait tout de même pris la décision de venir de son souhait ici, n'y étant jamais aller pour laisser place à la sieste ou à la fainéantise. Recroiser Sora lui avait déjà tant fait plaisir, même si elle s'amusait un peu trop avec ses pauvres nerfs. Mais aussitôt arrivé qu'elle s'était éloigné plus loin, sans qu'il ne s'en rende compte. Il était trop occupé à apprendre à patiner à celle qu'il venait de rencontrer. Enfin, c'était un visage familier, il l'avait déjà vu au mariage sans pour autant lui adresser la parole. Il s'était plus ou moins rattraper, la prenant en main, l'aidant à glisser sur la glace comme il se doit, le tout en compagnie d'un jeune adulte, tout du moins il semblait jeune à voir son visage. Ses quelques mèches dépassant de son bonnet aurait laisser penser qu'il était plus vieux, comme celles-ci étaient blanches. Mais il ne s'attardait pas plus sur ce détail, ayant remarquer ses yeux vairons, l'un bleu et l'autre gris. Il venait d'ailleurs de se présenter en lâchant de suite une remarque sur le diablotin, ce qui venait de le faire assez rire. Drôle de personnage, peut être, mais il fallait apprendre à le connaître. Il était tout autre qui sait. Il n'avait pas encore daigné donner son nom, il est vrai, écoutant et portant son attention sur les personnes avec qui il patinait, ça lui faisait plaisir d'avoir de la compagnie.

Originaire de Megido, il devait connaitre cette ville plus que quiconque ici. C'était un bel avantage s'il voulait visiter ce marché, il savait où aller sans se perdre bêtement même s'il avait bien spécifier ne pas y être retourné depuis un moment. Une ville ne s'oublie pas. Il devait ressentir de la nostalgie à retourner dans un lieu si familier et si connecté à lui. Soudain, la question fût posée. Il ne souhaitait pas pour autant le dire de vive voix, le prononcer devant ces gens qu'il connaissait à peine et qui pourtant semblait lui faire confiance. Et bon, il avait bien été éduqué et n'allait pas manqué à la politesse. Mais avant même d'avoir pu ouvrir sa bouche, il fût interrompu par cette charmante dame qu'il aidait de bonne volonté. Un petit mot, un seul, un remerciement qui n'avait pas manqué de le faire sourire alors qu'il la regardais dans les yeux. Ça lui faisais tellement plaisir d'entendre ce mot qu'on avait pas l'habitude de lui adresser. Tant qu'elle restait sincère, et elle semblait l'être. Il en avait alors oublié ce qu'il devait faire. Donner son nom, repensant alors à ce qu'avait dit précédemment la "douée" du patinage, lorsqu'il avait pris la peine d'aller la chercher dans son coin, tout en bousculant la folle dingue qui l'avait entraîner dans une danse folle. La danse et le patin, pas comparable selon elle. Elle avait eu les arguments pour, et le petit démon n'avait pas à s'interposer devant ça. Il était même d'accord. Au final, il arrivait même à être gêné devant cette dame surtout lorsqu'elle lui annonçait de telles choses. Ça le faisait un peu rire tout ça, mais ça le rassurait tellement d'avoir quelqu'un à ses côtés. On aurait dit que c'était plutôt l'inverse, que cette femme était contente de pouvoir avoir quelqu'un sur qui compter pour apprendre le patin sur glace, mais lui était tout aussi heureux de ne pas finir seule aujourd'hui. Et après avoir récupéré un petit chocolat chaud, abandonnant ses collègues quelques secondes, il revint en buvant quelques gorgées. Délicieux chocolat, mais un peu trop chaud.

« Ne pas savoir patiner n'est pas une honte. Tout le monde est passé par là, certains plus tôt que d'autres. Mais vous vous débrouillez plutôt bien. Je n'ai même plus à vous aider. Il aura fallu quelques secondes, en espérant avoir aidé au mieux. dit-il en lâchant un petit sourire gêné. Puis, regardant devant soi, il reprit. Ah, et au fait... Moi c'est... »

Pas le temps de répondre encore une fois qu'une voix s'était élevée dans les airs. Une voix familière et qu'il aurait reconnu facilement. Et ça avait eu le réflexe de le faire redresser, tentant de voir d'ou provenait cet appel.

« EDDIE !»

Oui, il venait de trouver. C'était encore Sora. Mais à peine avait-il eu le temps de la voir qu'une boule de neige s'éclata sur son visage, manquant de peu de le faire tomber à terre, gardant toutefois son équilibre alors qu'il s'essuyait le visage tout en entendant les belles paroles de son amie d'enfance. C'était surement la vengeance pour le chocolat chaud. Il l'avait mérité mais par dessus, elle voulait un dédommagement. Lui offrir un chocolat, c'était pas un problème. Mais d'où il venait ce gâteau ?! La mémoire qui flanche ou une pure invention, mais sur le coup, il avait envie de lui rendre la pareille. Y'avait quoi sous la main ? Des patins, de la glace, les deux qui lui tenaient compagnie ? Il pouvait balancer n'importe quoi ! Mais il s'était abstenu, se disant qu'il la reverrait bien, elle qui était aux côtés du blondin. Il était là alors celui-là. Après quoi, il reporta son attention sur la jeune femme dont il ignorait encore le nom qui venait de lui essuyer le visage avec sa manche. Elle n'était pas dans l'obligation de le faire mais avait eu la sympathie d'agir. C'était à lui de la remercier maintenant. Mais avant ça,...

« Voilà, vous savez mon nom. Moi ça ne m'étonne pas. Disons que nous entretenons une relation 'chien-chat'. C'est une folle et rien ne m'étonne d'elle. Et c'est ça tout le temps. lui souriant, il reprit après sa proposition. Merci pour... ça ! rétorqua-t-il en désignant sa manche. Et bien, on a qu'à sortir, je ne suis pas connnnn...»

Il n'est pas con non, pas contre non plus. Mais il n'avait une nouvelle fois pas pu terminer sa phrase qu'il fût entraîner dans une chute provoquer par une bousculade sur la jeune femme qui avait précipité le diablotin dans son élan. Elle lui avait pris le col, lui avait eu juste le temps de voir devant lui et de rencontrer le sol glacial et dure qui venait de lui frapper la tête. Oui, il avait fini tête la première sur cette banquise. Tombé en avant, il avait vite remarqué que le groupe entier s'était rétamé là dessus, provoquant bouchon et nouvelle chute pour les passants qui ne pouvaient s'arrêter. C'était assez marrant, même sur le coup, il semblait sonné. Secouant sa tête tel un animal, il tenta de se relever tant bien que mal en aidant les deux autres, prenant leur bras. Il était préférable de sortir pour éviter que les autres ne s'énervent et que lui le fasse aussi, sinon la patinoire entière aurait brûler. Il poussa alors le jeune homme en direction de la sortie, assez fort pour qu'il n'ai besoin de le faire lui même. Il pris porta ensuite soigneusement le jeune femme tout en se dirigeant loin de cette patinoire pour ne plus subir des réflexions agaçantes ou des petits accidents comme celui-ci. La déposant délicatement vers le bonhomme qui était sorti, le jeune démon en profita pour retirer ses patins, une voix intérieure le poussant à les envoyer sur celle qui lui avait offert de la neige plein le visage. Mais pourquoi ne pas y aller donnant-donnant. Le premier à avoir commencé, c'était lui, mais autant continuer à ce petit jeu amusant. Il reprit alors une boule qu'il façonna de ses mains avant de la balancer outrageusement sur elle. Malheureusement, le jeunot n'est pas reconnu pour être bon viseur et ce fût la personne à ses côtés qui l'avait reçu, de dos heureusement. Le pauvre blondin n'avait rien fait et venait de recevoir de la neige derrière son visage. Bah ! C'était pas si grave, c'était aussi marrant, et avec un peu de chance, elle avait pu descendre dans son cou. Et puis, il ne savait pas qu'il s'agissait du Démon même, cela pouvait tout aussi bien être un enfant. A moins qu'il possède des pouvoirs lui permettant de savoir que c'est lui, ou qu'il ai des yeux derrière la tête. En tout cas, Eddie avait pris la peine de faire genre 'je n'ai rien fait' et poursuivi plus loin en posant une question rapide mais qui avait tout son intérêt.

« On fait quoi maintenant ? » lâcha-t-il tout amusé.

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Lun 09 Déc 2013, 13:53

Lioons patinait encore sur la glace prévue à cet effet avec la femme aux cheveux d’ébène et le diablotin tout droit sorti de sa boite. Une légère couche de neige avait fini par se déposer au sol rendant le patinage parfois moins évident mais surtout empêchant de prendre une trop grande vitesse sur la glace et ainsi de créer des accidents. Enfin, voila ce à quoi pensait le jeune Oricha. Il n’aurait pas du penser ainsi et la suite des événements lui démontrerait à quel point il pouvait se tromper. Toujours était-il que le petit groupe semblait loin de tout ennui pour l’instant. Sauf pour la jeune gemme qui était toujours entrain d’apprendre à patiner, si ce n’est simplement qu’elle apprenait à tenir sur ses jambes sans tomber au sol. Mais avec le jeune homme qui lui tenait la main, elle semblait plus ou moins gagner en équilibre et comprendre à peu prés comment tenir sur la glace. Le groupe avait une petite allure à présent. La jeune femme devait se sentir rassurée. Mais encore une fois, Lioons avait pensé trop vite et le contraire se déroula. Le jeune homme venait de les quitter, laissant livrée à elle-même la belle demoiselle.

C’est alors que le jeune Oricha avait senti deux mains se poser doucement sur son torse. Ses yeux vairons vinrent se poser sur les mains qui venaient de rencontrer son manteau. Puis le bleu et le gris de ses yeux remontèrent vers de fin poignet. Suivant comme une ligne déduite de ces bras cachés par un manteau blanc, ils parvinrent enfin au cou délicat d’une jeune femme. Continuant leur ascension, les yeux bicolores de Lioons parcoururent enfin les traits de la jeune femme qui s’était appuyée contre lui. Il s’agissait évidemment de la personne qu’il avait voulu aider avant de la voir disparaitre puis revenir. Il avait maintenant l’opportunité d’accomplir sa première pensée en entrant sur la patinoire. Il sourit donc à la jeune femme et continua doucement de patiner tout en veillant à ce qu’elle ne tombe pas. Il en avait profité pour se présenter, et la jeune femme leva les yeux vers lui pour faire de même. Ainsi elle s’appelait Heavenly. Pour Lioons qui appréciait la musique et les mélodies, ce son sonné plutôt bien à son oreille. Il semblait harmonieux et allait bien à la jeune femme. Cette dernière lui posa alors ‘‘la’’ question. Il allait devoir s’expliquer et raconter pourquoi il avait voulu cacher ses cheveux. Il voulait répondre à la Heavenly, mais il ne savait pas comment s’y prendre. Et ce pour un tas de raison.

Tout d’abord, Lioons n’était pas habitué à ce genre de contact. Son oncle avait réussi toute l’éducation du jeune homme. Il lui avait enseigné des règles de bien séance, il lui avait enseigné un peu d’histoire, il lui avait appris à lire et à écrire ainsi qu’a compter, il lui avait appris le maniement de l’épée et de l’arc et la stratégie. Mais il avait sauté un chapitre qui paraissait d’une grande importance aux yeux de Lioons : Les femmes. Le jeune Oricha avait du tout apprendre seul. Et comme il vivait de par ses propres moyens depuis peu de temps, il n’avait que peu d’expérience dans ce domaine. Il se rendait compte qu’il existait tout un jeu de séduction et qu’il était d’une complexité impressionnante. Mais aimant l’aventure, le garçon ne reculait devant rien et était bien décidé à apprendre. Seulement, il ressentait quand même un tas de chose qu’il ne s’expliquait pas forcement et quand la jeune femme avait posée ses mains sur son torse, son rythme cardiaque avait légèrement augmenté. Il n’y avait rien de choquant dans ce contact, mais Lioons était un homme inexpérimenté et il était rapidement troublé par la beauté de femmes tel que Heavenly. A lui de le cacher et il pensait y être parvenu. Ensuite, en lui posant la question, la jeune femme avait plongé son regard dans le sien. Une fois de plus cela n’aidait pas le jeune homme. Mais il pensait rapidement et une fois encore il fit de son mieux pour dissimuler son trouble. Et pour cela, il n’avait pas de meilleur moyen selon lui que de sourire amicalement à Heavenly et ne pas détourner son regard. Enfin, une dernière chose le mettait mal à l’aise, la réponse en elle-même. Qu’allait-il bien pouvoir trouver ? Il fallait qu’il lui répondre et il ne voulait ni paraitre pour une personne encore plus étrange ni que ses cheveux lui portent préjudice. Fixant la jeune femme dans les yeux, il tenta de trouver la réponse la plus appropriée :

- Disons que mes cheveux ne supportent pas les changements de météorologie, comme par exemple de la neige qui commence à tomber.

Il avait répondu en souriant et espérait avoir réussi son coup. Il avait di la vérité, avait seulement omis un petit point et l’explication ne semblait pas trop bizarre à ses yeux. Alors la jeune femme aux cheveux d’ébène se dégagea doucement en s’excusant dans un murmure tandis que le diablotin revenait vers eux. Il était de retour, son chocolat chaud à la main et repris dans l’autre la main de Heavenly. Apres avoir répondu à la question que le diablotin lui avait posé, ce dernier entama lui aussi sa présentation. Mais évidemment cela ne pouvait pas être aussi simple. Quelqu’un cria un nom : Eddie. Au vu de la réaction du diablotin, il s’agissait surement de lui. Mais ce qui confirma la pensée de Lioons fut cette boule de neige qui heurta de plein fouet le visage de l’homme. Ce message lui était bien destiné. Ainsi il connaissait à présent les noms de ces deux personnages. Heavenly essuya avec sa manche la neige qui couvrait le visage d’Eddie tout en proposant aux deux hommes de quitter cette patinoire. Lioons fut le premier à répondre :

- Je pense que c’est préférable pour nous tous. A ce rythme nous allons tous nous retrouver au sol.

Et bien évidemment ce qui fut dit fut fait. Au moment où Eddie semblait dire lui aussi qu’il n’était pas contre, car Lioons doutait qu’il y ait eu un rapport avec le fait d’être con, ce dernier n’eut pas le temps de finir sa phrase. Lioons eut juste le temps de voir une main saisir le col du diablotin et de sentir une autre main saisir le sien. L’avantage cette fois, c’était que l’Oricha avait comme un miroir en face de lui. Il voyait Eddie tomber et il tombait lui aussi. Il eut tout juste le temps de voir à qui appartenait ses mains avant de heurter quelque chose de dur et de voir l’espace d’une seconde un rideau noir passer devant ses yeux. Il ne lui fallut pas longtemps pour récupérer ses esprits. Il était étalé au sol, non loin de Heavenly qui les avait emmenés dans sa chute. Eddie fut le premier à se relever. Il saisit rapidement les deux autres et les emmena à la sortie. Mais ce dernier fit les choses un peu trop vite, Lioons avait perdu son bonnet en tombant et ce dernier était à présent livré à lui-même sur la patinoire. Au mois les choses étaient clairs, il ne voulait pas passer un instant de plus dans ce lieu.

Les trois personnages rendirent leurs patins et quittèrent donc ce lieu maudit quoi qu’assez amusant. Il avait au moins permis à Lioons de faire des rencontres intéressantes. Eddie fut de nouveau affairé à taquiner la personne à qui il avait piqué le chocolat chaud. Durant ce moment où il tenta de toucher lui aussi la femme d’une boule de neige, Lioons se tourna vers Heavenly qui semblait soulagé d’avoir retrouvé un sol stable.

- Soulagée d’avoir retrouvé un peu d’équilibre ? Lui demanda t il un sourire amicale, quoi que légèrement moqueur, aux lèvres.

Eddie se retourna de nouveau vers eux, comme si de rien n’était. Ce nom, de diablotin lui allait plutôt bien. Il demanda alors au groupe ce qu’ils pouvaient faire à présent. Lioons ne les connaissait pas, mais il ne se sentait pas mal à l’aise en leur présence et voulait bien les connaitre un peu mieux. Réfléchissant à ce qu’il pouvait faire à présent, le jeune homme se rendit compte qu’il avait la gorge plutôt sèche après de telle aventure sur la patinoire.

- Que diriez-vous d’un truc à boire ?

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Lun 09 Déc 2013, 17:57

Comme c'était bon. Comme ça faisait du bien de sentir ses muscles au travail, tiraillés et durs par l'effort. Transpirer sous les coups et la chaleur du foyer. Retrouver des sensations perdues depuis longtemps. On pouvait dire que c'était parfait et que l'Ombre ne regrettait à aucun moment sa décision, bien au contraire. A cet instant, il il avait oublié le monde autour de lui. Il laissait son corps se souvenir, se rappeler et agir pour lui. A cet instant, il n'était plus tout à fait lui même … ou au contraire, si, il était entièrement lui. Il avait retrouvé une part de lui, un puzzle de son « âme » et il se sentait bien. Pleinement … bien sur, il y avait toujours cette part sombre qui s'était installé en lui depuis la nuit tragique sur la Montagne de l'Edelweiss enneigé. Mais aujourd'hui, c'était comme si à l'intérieur de lui, c'était enfin en équilibre. Un milieu, un partage qui maintenait les choses plus ou moins correctement. Une sorte d'entente entre les ténèbres, qui incarnent la peur, la douleur, et la « lumière » avec l'amour, le bonheur  et tout ce qui peut être bien dans sa vie.

Plongé dans son travail, dans le rythme de la forge, de ses gestes, de ses sons, de ses odeurs, le Passeur ne capta pas tout de suite que quelqu'un s'était adressé à lui. Ce fut Leaic venant se frotter à lui qui tira Raeden de sa « transe ». Ce n'était pas réellement ce qu'on pouvait appeler un comportement habituel chez le chien, ce qui surprit donc l'homme qui arrêta son geste. Il regarda  l'animal avant de se retourner pour voir ce qui se passait. Il sourit doucement en reconnaissant la jeune fille qui se tenait devant son comptoir.


J'en ai pour deux secondes.

Il trempa dans le bac d'eau l'objet qu'il était en train de façonner, avant de le poser sur l'établi et de rejoindre le comptoir.

J'avais évoqué la possibilité au mariage de Narcisse et Sora … et c'était l'occasion toute trouvée de m'y remettre réellement. Je crois qu'au fond de moi, j'attendais ce moment là depuis longtemps. C'est un peu comme une renaissance … enfin, c'est peut être exagéré mais c'est comme ça que j'ai l'impression de le ressentir.

Il bougea les objets étalés entre eux, comme s'il se sentait soudain gêné. Non, ça ne pouvait pas être ça … et peut être que si au final. Après tout, il venait quand même de se confier plus ou moins à Shiro et ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'il faisait d'habitude. C'était ça en réalité qui le mettait mal à l'aise. Mais il n'allait pas en mourir.

Quelque chose te plaît ? Tu aimerais un objet ? En particulier ?

Il fit un vague signe de main englobant le présentoir. Il y avait de tout dessus, de petits coupes papiers, des bougeoirs, de simples objets de décoration comme des fleurs ou des animaux, des ustensiles de cuisine ...etc

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Lun 09 Déc 2013, 18:23

Cocoon était raide, debout, devant l'Ange qui avait, à une époque, comblé sa vie et son lit, et avec qui il fut un temps heureux. Même s'il l'eu enchainé, même s'il l'eu fait d'elle une femme moulée à sa forme, à ses besoin, une sorte d'être complémentaire, il avait au moins l'audace d'affirme qu'il était bien. Bien dans cette vie qu'elle lui offrait, avec un amour d'une taille démesuré, qu'il prenait, n'en donnant peut être que le tiers ou la moitié. Finissant par se comporter comme un goujat, qui, au final, ne méritait même pas son attention, lorsqu'il découchait, et partait un mois durant, sillonnant ainsi les terres de ce monde, pour la laisser seule, avec pour seule chaleur une bougie. Plus il y repensait, plus il se détestait. Jamais il n'aurait du lui infliger tout cela. Surtout pas pour la briser en morceaux, à cause d'une entité qui avait envahit son corps à ses dépends pour une histoire de... Problèmes psychologiques.
Le regard perdu dans ses yeux dans lequel il ne pouvait dorénavant plus se plonger, il détourna le regard presque honteux. Honteux d'être partit comme un voleur, honteux de se rendre compte à quel point elle avait du le pleurer pendant des jours et des nuits durant, se retrouvant dorénavant seule à jamais. Et lui, qui était-il finalement ? Que faisait-il ? Pour qui se prenait-il à se perdre dans les bras d'une autre, sans se demander une seule seconde ce que Nydelia pouvait ressentir. Et tout cela lui revint à la figure. Les bruits du marché s'estompèrent, les gens ne devinrent que des ombres pour finir en esprits qui disparurent, pour au final s'isoler avec elle. Sa fille aussi disparut complètement. Fronçant légèrement les sourcils, il tint sa tête une seconde avant de dire de sa voix rauque et grave

« Je suis désolé. »

...quel être tellement pitoyable. Comme si le pardon pouvait tout changer. Nydelia n'était surement pas aussi crédule, aussi gentille, aussi quoi que ce soit, pour accepter ces trois mots, aussi difficiles soient-ils d'être prononcés. Rien ne lui avait permis d'être excusable de toute manière et lui même, en se tenant à ses côtés, sentant un résidu de lien, vibrer encore, alors que ce dernier était rompu. Rompu définitivement. Et pourtant il subsistait, comme si, lui aussi, ne voulait pas que tout s'arrête, comme si réellement il y avait quelque chose à en tirer, autre chose à faire. Qu'au final, ils pouvaient tous les deux recommencer à zéro. Pourquoi pas ?
Mais non, pas maintenant, peut être même jamais. Cocoon ne le savait que trop bien.
Il avait mit une jolie chemise noire, chose qu'il ne faisait jamais, et pour quelle cause au juste ? Séduire qui ? Comment quelqu'un pouvait, de toute façon tomber amoureux d'un type aussi minable ?
Les traits de son visage changèrent. Ils devinrent mélancoliques, et sans appel. Au fond de ses yeux, le pessimisme qui le caractérisait tan, mutait en tristesse absolue. Il était le bourreau dans cette histoire, et non la victime, mais il ne pouvait empêcher son coeur de se serrer et de voir combien l'étendu du mal qu'il avait fait, avait pris une certaine ampleur. Il n'était pas dupe et connaissait Nydelia par coeur, mieux que quiconque. Ses sentiments, ses émotions étaient transparents, et il les ressentait tous.
Alors il leva les yeux vers elle.
Vers sa peine.
Vers sa tristesse.
Vers le ciel.
Et son coeur éclata.
Si rapidement, il fit un pas en avant et attrapa Nydelia à la taille, avant de la placarder contre son torse, l'engloutissant de ses bras, et fourrant sa tête dans son cou. L'Orisha respira son odeur, et s'enivrant de son parfum, se remémorant ainsi tout ce qu'ils avaient vécu, avant de soupirer de tristesse. Mais ses yeux restèrent fermés, et il ne bougea pas, la laissant contre lui. Elle aurait pu hurler, se battre, se débattre, ou même pleurer, au final, personne ne la voyait, enfouie dans ce mastodonte. Il n'était même pas sur que ses pieds touchèrent encore le sol...
Dans un murmure rauque il dit, rien qu'à elle :

« Tu me manques tellement... »

Car oui, elle lui manquait. Mais qui était-il, encore une fois, pour oser prétendre qu'elle pouvait décemment lui manquer ? C'était lui qui avait décidé de tout arrêter. De tout arrêter, de tout foutre en l'air pour définitivement s'en débarrasser. Non... C'était impossible...
Egoïstement, il voulait qu'elle pleure, car comme cela, il verrait sa peine, il verrait le mal qu'il avait semé, mais malheureusement, il ne serait pas en mesure de la réconforter.
Et il n'avait rien de plus a dire, rien de plus à penser. Il sentait juste ce Lien.
Ses bras se serrèrent à nouveau sur ce corps gracile et fragile, dont il reconnaissait toutes les courbes, toutes les textures, et qu'il lui rappelait énormément de choses, peut être trop...

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Lun 09 Déc 2013, 20:59



Même si je savais encore où je me trouvais, je ne savais plus vraiment ce que j'y faisais. J'entendais les bruits et les rires de ceux que le marcher apportait une joie immense et une grande opportunité de s'amuser, mais c'était des sons lointains. La seule présence arque' elle je faisais réellement attention, c'était a cet homme qui se trouvait devant moi, il n'y avait que ça qui m'intéressais actuellement. Ça faisait combien de temps déjà ? Combien de temps qu'il était parti ce fameux jour en me laissant seul et reprenant au passage tout le bonheur qu'il m'avait donné. Je m'étais toujours demandé comment je réagirais quand je le verrais, bien évidemment, je l'avais vu au bal, mais c'était différent. Shiro étant avec moi, quelque part ça m'avait bien arranger de ne pas a avoir lui parler, à ce moment-là, je n'étais pas vraiment prête. Mais est-ce que je l'étais vraiment cette fois-ci ?
Je laissais mes bras pendre le long de mon corps, n'osant pas vraiment bouger, je ne savais que faire, est-ce qu'il allait rester ici. Est-ce qu'il allait enlever Hasnna et s'enfuir ? Est-ce que j'aurais droit à une tout autre histoire ? J'attendais qu'il me réponde, silencieuse, et puis je l'entendis.
Désolé, il était désolé... c'est un sourire quelque peut triste qui apparu sur mon visage. Oui j'attendais quelque part qu'il s'excuse, mais étrangement ce n'était pas ce que je voulais le plus, mais qu'est ce que je voulais exactement ? Il était là devant moi, peut être est ce que j'aurais moyen d'obtenir ce que je voulais, mais pour cela, il fallait que je sache capable de lui dire plus que bonjour.
Son regard, c'est deux yeux bicolores qui me réchauffais temps. Je n'avais pas son don, je ne savais pas lire les sentiments des gens, mais lui c'était différent, je savais lire sur ses traits qu'il n'allait pas bien, je remarquais la tristesse.
Je voulais me lancer, mais je n'eus pas vraiment le temps en fin de compte, on avait tellement attendu, qu'il avait fini par avoir une rection qui m'avait totalement prise de court. Quand je l'avais vu venir vers moi, mon pied avait par réflexe fait un mouvement vers l'arriere, mais finalement, c'est dans ses bras que je me retrouvais, les yeux grands ouverts, quelque part, j'étais comme une poupée de chiffon qu'il pouvait manipuler a sa guise. Qu'est ce qu'il se passait ? Je ne comprenais pas, mon coeur était partagé entre joie et tristesse, ma raison me suppliait d'être prudente, de me méfier et de ne pas oublier ce qu'il avait fait.
Mais finalement je fis taire cette dernière, j'étais bien, je retrouvais une chaleur qui m'avait tant manqué, je sentais de nouveau cette odeur qui enivrais mes sens, je me retrouvais dans ces bras qui m'avait tant de fois bercer, c'était ça mon vrai chez moi.
Alors mes mains le touchèrent à mon tour, se posant sur ses épaules pendant que je profitais de cette étreinte, je fermais mes yeux pour profiter au mieux de ce moment. Une larme atterrit sur cette chemise qu'il portait, d'ailleur c'était nouveau ca,  et moi je profitais.
Mais était-ce un rêve ? Est-ce que mon inconscient me jouait un tour cruel en me faisant vivre un tel événement ? Est-ce que l'on voulait me faire passer un message ? Si j'étais bien, je ne comprenais pas pour autant. Et puis le l'entendis une nouvelle fois. Je lui manquais ? Comment et pourquoi, pourtant c'était lui qui avait voulu tout arrêter, c'est lui qui m'avait abandonnée pour une raison qui était encore floue ?

— Cocoon ? Pourquoi? Je ne comprends plus...        

Honnêtement, je n'avais jamais rien compris, mais là c'était pire que tout. Il m'avait quittée pire, il avait levé délibérément la main sur moi. Et aujourd'hui, il venait, me prenait dans ses bras, me présentais ses excuses et il me lâchait que je lui manquais ? Qu'elle fille pourrait comprendre quelque chose à ça, déjà que je n'avais pas compris ce départ précipité, mais alors là, une fois l'euphorie du moment passée c'était mille et une question qui se bousculait dans ma tête, je voulais comprendre je voulais vraiment savoir.

— tu m’as laissée et maintenant, tu me fais ça, je veux y croire, mais explique moi s'il te plaît.  

Qui serais je pour ne pas avoir l'espoir ? C'était une des bases de ce que j'étais, donc oui il venait de me redonner l'espoir, mais en même temps j'avais peur, peur qu'il le reprenne aussi tôt.

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Mar 10 Déc 2013, 00:18

Ainsi il aimait bien mes cheveux courts ? Ce pourrait être amusant de les couper après tout. Et Jun, les aimerait-il courts ou longs ? Sans doute n'en avait-il que faire, mon corps que les autres hommes s'arrachaient n'avais jamais eut l'air de l'émouvoir outre mesure. Après tout n'était-ce pas ce qui m'avait attiré chez lui ? Cette pureté qui était la sienne à l'époque, une blancheur que j'avais rêvé de tacher irrémédiablement, et cette résistance à mon charme. Et bien sur son respect, sa galanterie, sa délicatesse. Ce temps me semblait si lointain soudainement. Un passé irrémédiablement révolu. Tout comme mon insouciance et ma folie de l'époque. La plus ténébreuse des créatures peu paraitre innocente et enfantine. Je l'avais été. Tant de bêtises, des villes brulées pour le simple plaisir de voir les flammes danser, des gens torturés pour remédier à mon ennui. Mon sillage était sanglant. Aujourd'hui j'étais différente, plus discrète, plus sombre, une ombre séduisante sur un paravent, un rêve, un mirage, je me plaisais à être désirée et aimer, sans jamais que l'on puisse me saisir. Enfin pas tout à fait, je m'étais laissée saisir par cet homme, même s'il ignorait bien des choses à mon propos. Quand il se mit à réfléchir en me lançant en regard curieux et à sous entendre que j'étais une femme d'expérience je ne pu que rire, il n'imaginais même pas, le double sens de sa phrase s'appliquait si bien à mon cas. Oui si j'avais connu ce cabaret j'étais une femme d'expérience, j'avais été une des célèbres veuves noires et j'étais bien plus vieille qu'il ne devait l'imaginer. Au fond de mon cœur je continuais d'être cette créature aux appétits insatiables et dangereux. J'étais celle qui se dissimulais derrière les toiles douces et soyeuses. Peut être lui disséminerais-je des éléments de mon passé pour l’amener à deviner certaines choses, pour qu'il découvre qui était l'homme qui gouvernait ma vie, ce que j'étais. Peut être. Pour l'instant être près de lui me ressourçait, la vue de son corps me donnais envie de me coller contre lui, de ne plus le lâcher. J'avais des années d'amour et de douceur à rattraper et comme toujours je ne perdais guère mon temps. Ces instants en sa compagnie étaient délicieux. Et puis j'aimais voir mon reflet innocent dans ses grands yeux amusés. Me voir batifoler semblait quelque peu le surprendre, il fallait dire que j'étais presque aussi surexcitée que sa fille. D'ailleurs c'est à cet instant qu'Hasnna fila comme une fusée et en digne père dénué d'autorité, mon amant n'eut d'autre choix que de lui courir après.

Je le suivis lentement, me fondant dans la foule, m'arrangeant pour qu'il ne me voit pas. J'étais là parmi la multitude, idéalement placée, je vis toute la scène. L'enfant avait rejoint celle qui devait être sa sœur adoptive. auprès de la reine des anges. Une belle blonde aux yeux bleus. Elle était appétissante mais je la jugeais fade, Aya la surpassait si bien. C'était dommage qu'elle n'ai pas réussit à la tuer d'ailleurs. Je me rappelais avoir envoyé des troupes de l'échiquier pendant la guerre pour soutenir mon amie. Ma ténébreuse sœur. Mais ce qui m'amusait le plus c'était de voir, cet ancien couple se trouver face à face. Et mon brave amant fut soudain aussi fragile et embarrassé qu'un gamin. Après tout c'en était un comparé à moi. J'observais les deux se dire bonjour du bout des lèvres. Je m'ouvrais à la magie et les yeux mis clos laissais mes perceptions filer en toute direction avant de les concentrer sur ce petit couple. Je percevais leur douleur, leur gène, comme si de vieux fantômes les hantaient. Leur rupture avait du être abrupte et peu claire. Après tout je m'y connaissais plutôt bien en rupture, j'avais semer le malheur sur mon chemin, même si j'avais aussi laissé de nombreux cadavres dans mon sillage. Les voir ainsi finit par m'agacer surtout quand mon amant la prit dans ses bras. Mes fins sourcils se froncèrent une fraction de seconde avant que mon visage redevienne aussi lisse qu'auparavant. Je ne tenais absolument pas à les voir se réconcilier. Je vérifiais mentalement la protection de mon esprit et cessais de chercher à percevoir leurs émotions. Il était temps d'intervenir. J'allais sur un stand de boisson et avec un immense sourire m'adressais au vendeur tout en manipulant les parfums pour le ployer à ma volonté. "Vous m'offrirez bien quelques tasses de chocolat chaud ?..." ma voix était douce, sucrée, sensuelle, mes yeux pétillants, ardents et le jeune homme s'exécuta en rougissant. Je le remerciais d'un sourire ravageur et m'approchais d'eux l'air innocent, je bannissais jusqu'à la plus insignifiante pensé négative et vins avec un sourire aimable leur offrir des tasses de chocolat chaud. Alors que j'arrivais je me concentrais pour utiliser mes talents d'alfar. La fête était riche en odeurs, des fleurs, des sucreries, toutes auraient du être annihilées par le froid, mais l'agitation, les lanternes et les braséros aidaient leur progression. Je les sélectionnais comme j'aurais choisis des fleurs pour réaliser des bouquets et réalisais un mélange exaltant, un parfum qui les enivrerait, effacerait leur soucis, les détendrait. Je les enveloppais lentement de ce parfum, ce n'était pas une manipulation de l'esprit, mais des sens et ce d'une façon bien particulière.

Enfin je parvins à leur hauteur, et c'est d'une voix claire et enjouée que je lançais avec entrain "Qui veux du chocolat chaud ? J'en ai pour tout le monde." M'approchant des enfants je leur donnais une tasse à chacune et dis gentiment à Hasnna "Ne te brule pas c'est chaud." Puis je me tournais vers les adultes et donnait une tasse à la belle ange avant d'en offrir une à mon amant. Puis je me rapprochais gentiment de lui lançant un long regard interrogateur avant de dire au bout de quelques instants en le prenant par la main : "Nous devrions peut être y aller ?" J'étais l'innocence incarnée, j'agissais comme si je n'avais rien vu, rien remarqué, comme si je n'avais rien su à leur sujet. J'avais sentis mon lien avec Narcisse m'avertir de sa présence du côté de la scène. "Peut être pourrions nous aller écouter les chants ?" ma voix douce et riante je l'entrainais gentiment de ce côté là non sans avoir salué de la tête la souveraine qui lui tenait compagnie précédemment un sourire aimable aux lèvres.

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Mar 10 Déc 2013, 23:48


L'air chargé d'eau forma un petit nuage blanc en franchissant mes lèvres et j'ajustai machinalement le col de mon manteau, cherchant à soustraire le plus de surface cutanée possible à la morsure du froid. Un froid qui n'avait cependant rien à voir avec celui du Désert de glace sur le nouveau continent, et qui permettait en outre la réalisation de ces petits miracles blancs et d'une géométrie parfaite tombant doucement du ciel. Je jetai un regard amusé à Feyd, qui avait une fois de plus tenu à m'accompagner dans mes pérégrinations non dangereuses – son état ne lui permettait guère de me suivre dans mes grandes expéditions presque suicidaires qui relevaient de ma spécialité – et dont le regard ne savait dissimuler cette excitation enfantine devant les flocons de neige tombant avec légèreté d'un ciel couvert de nuages. Nul doute que c'était la première fois que le Tiregan avait l'occasion de voir la neige tomber ainsi du ciel, le futur dont il venait ne recelant même plus de tels miracles de la nature. Sur l'épaule du jeune homme aux cheveux roux était perché mon mini-dragon, Steel, dont les prunelles écarlates étaient également rivées vers le firmament délivrant son présent à la fois simple et merveilleux. Pour une fois que cette bestiole se tenait à carreau...

Mon regard quant à lui se promenait sur les différentes échoppes qui avaient été installées pour l'occasion, vendant nourriture, boissons et autres encore, plus ou moins en rapport avec le thème du moment. Je n'avais entre autre pas manqué de remarquer la présence de l'un des joailliers du forum des métiers, que j'avais néanmoins soigneusement évité. Notre dernière rencontre avait été suffisamment étrange pour que je n'ai pas envie de me retrouver une fois de plus face à cet excentrique androgyne... Non pas que je n'avais pas de respect pour son talent, mais j'avais encore un peu de mal à digérer le tour étrange qu'il m'avait joué au Temple des Esprits, me faisant manquer l'occasion de deviser avec l'un de mes demi-frères – qui, soit dit en passant, semblait également être un excentrique de première. La chevelure blonde d'une demoiselle aux prunelles écarlates attira mon attention, mais la jeune femme s'esquiva bien vite du stand, une pomme d'amour volée dans une main et une boisson chaude dans l'autre. Certes, elle n'était pas désagréable à regarder, mais j'avais une étrange impression de déjà-vu lorsque je m'attardais quelques instants sur ses traits... Et loin de moi l'envie de lui courir après pour une malheureuse pomme volée. Je n'étais pas de ces psychorigides du Sanctuaire qui s'indignaient à la première papillote subtilisée.

La demoiselle disparaissant de mon champ de vision, je m'attardai sur le stand qu'elle venait de quitter, et m'en approchai, détaillant d'un regard curieux les mets qu'il proposait. En plus des fameuses pommes d'amour, le marchand semblait vendre une boisson fort populaire parmi ses clients, chaude et... probablement quelque peu alcoolisée.

« Tu tiens l'alcool ? me demanda avec malice le Tiregan. »

Je manquai de sursauter – je pensais que le jeune homme était toujours en train de s'extasier sur les flocons de neige, aussi ne m'étais-je guère attendu à voir sa tête juste au-dessus de mon épaule – avant de songer sérieusement à la question. De temps en temps, je ne refusais pas une petite liqueur de la part de mes semblables – ç'aurait été un comble de la part d'un peuple proche des fleurs de ne pas produire ce genre de chose – mais jamais je ne m'étais réellement amusé à tester ma résistance hépatique. Etais-je un alcoolique insoupçonné, telle était donc la question du jour...

« J'sais pas, répondis-je avec un sourire amusé. »

Une lueur pétilla dans le regard de mon ami Tiregan. Curiosité et amusement mêlés. Aussi ne fus-je guère étonné de me retrouver avec une choppe de vin chaud quelques instants plus tard, acheté avec mes propres économies – je n'étais cependant pas pingre au point de compter mes sous à un tel moment. Levant son propre verre vers le ciel comme pour fêter cette nouvelle expérience – quand bien même je n'étais pas franchement déterminé à le suivre dans la descente d'un nombre incalculable de boissons alcoolisées – le Tiregan m'adressa un sourire faisant deux fois le tour de son visage avant de vider d'un trait sa choppe. Et en vérité, je ne tardai pas à découvrir une piètre résistance à l'alcool non pas de ma part, mais de celle de Feyd, dont les doigts se mirent à masser ses tempes à peine quelques minutes plus tard, alors que je sirotais ma propre boisson en me retenant à grand peine de narguer le jeune homme roux.

« B'soin d'un peu d'calme, finit-il par me dire, avant de s'éloigner vers un endroit moins peuplé, sous mon regard amusé. »

S'éloignant de la foule, Steel toujours sur son épaule, le jeune homme aux cheveux roux ne manqua pas d'entendre s'élever les douces notes d'un violon. Suivant la musique afin d'en trouver l'origine, le Tiregan ne tarda pas à trouver au pied d'un arbre solitaire une jeune femme aux cheveux améthyste, dont l'archet caressait avec douceur et talent les cordes de son violon. Quelques enfants avaient également été attirés par la douceur de la mélodie et regardaient la musicienne avec émerveillement, que Feyd ne tarda pas à rejoindre, se plaçant doucement derrière les gamins afin de ne pas déranger la musicienne. Ce son était si pur. Si beau. Si étrange à ses oreilles qui n'avaient connu qu'une cacophonie atroce dans un monde où le plaisir avait disparu. L'un des enfants leva les yeux vers le visage du Tiregan, ayant remarqué sa présence.

« Monsieur ? fit-il, sa voix accompagnant les douces notes du violon. Tu pleures ? »

Interdit, le Tiregan passa son index sur sa joue pour recueillir une larme. L'essuyant d'un revers de main, il adressa un sourire gêné à l'enfant, de même qu'à la musicienne, si celle-ci avait remarqué la parole de l'enfant.

« C'n'est rien, fit le Tiregan, avec un sourire gêné. »

Spoiler:
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Mer 11 Déc 2013, 16:32

Bordel de.......Comment avait elle fait pour se retrouver dans ce genre de situation ? Il y avait même pas une seconde elle se tenait encore debout sur la glace. Et l'instant d'après, ce n'était pas non seulement elle qui était tombée, mais ses deux autres camarades. Et comme si cela ne suffisait pas, leurs chutes avaient entraînés d'autres personnes provoquant ainsi une chaîne incontrôlable de gamelles. Regardant le spectacle légèrement bouche bée, grimaçant de temps à autre lorsqu'une personne tombait un peu trop brusquement. Levant son regard vers Eddie et Lioons, mieux valait pour eux de partir en douce. C'était dans ce genre de situation qu'il fallait pas trop se faire remarquée non ? Et ayant compris le message, le charmant démon avait aussitôt réagit en se levant très rapidement. Si Heavenly s'apprêtait à faire de même, du moins elle allait tentée, la belle n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit, qu'elle se sentit soudainement délicatement soulevée, se retrouvant dans les bras du démon.

Portant son regard vers Eddie...Décidément, qu'est ce que les hommes avaient à vouloir tous la porter de cette manière ? D'abord le vampire ensuite Eddie...étrangement elle c'était mise aussi à penser aussi à Aradan, ce qui la faisait sourire inconsciemment. Bon au vu de la situation et de ses talents sur la glace elle n'allait pas s'en plaindre non plus. Après tout il fallait appréciée les bonnes choses et ça allait l'éviter d'envisager de glisser sur les fesses. Et dans un regard plus que profond et naturellement enivrant, la jeune femme avait murmurer au jeune hommes d'une douce voix mielleuse


- Heavenly, je m'appelle Heavenly, à présent vous savez aussi désormais mon nom.

Elle l'avait un instant fixée son regard avec le sourire avant de se faire délicatement posée auprès de Lioon. Si cette dernière c'était aussitôt oppressée à retirer ses patins, quel joie était elle en train de ressentir lorsqu'elle se rendait compte qu'elle était enfin sur la terre ferme ! Heavenly était tellement contente que c'était limite si elle ne sautait pas du le sol pour embrasser la terre enneigée. Bon d'accord quand même pas jusqu'à là, mais il était bon de retrouvée un semblant de stabilité. Cela devait sans doute se voir sur son magnifique visage, car Lioons ne c'était pas priée pour le lui faire remarquée. Levant ses yeux afin de capturée son regard vers les siennes, tout en enfilant ses chaussures un sourire quelque peu amusée c'était dessinée sur ses lèvres

- Et comment...Mais dites donc, serez pas là une remarque quelque peu déplacée ? Enlevez moi ce charmant sourire narquois de vos lèvres...répondit elle quelque peu amusée D'ailleurs, jolie couleur de cheveux ajouta t'elle subtilement

Le regard de la belle vampire c'était quelque peu accentuée en fixant le jeune homme. Elle avait parfaitement consciente du trouble qu'elle provoquait chez les personnes. Et les pensées du jeune homme ne lui avait pas du tout échappée lorsqu'ils étaient sur l'immense piste de glace. C'était une réaction qui ne l'étonnait pas plus que ça. La beauté et la prestance qu'elle dégageait était un don qu'elle savait parfaitement usée et qu'elle avait fait que renforcée, depuis qu'elle faisait partie de la haute maison vampirique des Giovanni. Le charisme de cette poupée en porcelaine était de tout ce qu'il y a de plus dangereux, mais c'était en même temps son arme.

- Je vous préfère nettement sans votre bonn....et ?

Laissant en suspension sa phrase, son regard c'était portée vers Eddie. Et si son visage était restée un instant inexpressif lorsque ce dernier tenait dans ses mains une boule de glace. Très vite ses yeux c'étaient élargies de surprise en le voyant lancée de toute ses forces vers.....Narcisse !!!! Restant un instant bouche bée avant d'aussitôt pointer subtilement Eddie du doigt lorsqu'il lui semblait voir le regard du couple en leur direction. Elle ne savait pas très bien où cette action quelque peu scandaleuse allait les menaient. Mais elle n'avait pas spécialement envie d'être mêler à la bêtise du démon. Faisant comme si de rien n'était lorsqu'il était revenu vers eux avec un grand sourire, le visage de la belle ne montrait rien qui puisse trahir ses réactions. Pourtant bien qu'elle c'était juste contentée d'écouter les propositions des deux hommes, son attention se portait vers le couple d'amoureux. Et à voir leurs visage ce n'était pas bon...Pas bon du tout ! Bordel !!! Attrapant aussitôt les mains des deux garçons cette dernière fit avec un clin d'oeil dès plus que charismatique

- Plus tard...On s'en va !

Sans demandez leurs avis, Heavenly c'était mise à courir en les tirant pas la main et en s'éloignant rapidement de la patinoire. Mais qu'avait elle fait pour avoir une journée aussi mouvementé ? Les entraînants vers une place avant de lâcher leurs mains et de ralentir la cadence. Tout en avançant cette fois normalement, Heavenly avait commencée à rire. Au début doucement avant qu'un étrange fou rire à la fois nerveux et amusé éclatait sans raison. Cette journée était une journée de fou...Elle était venue se balader en toute innocence et à présent elle se retrouvait à fuir une situation qu'elle n'avait même pas provoquée. Et ce en compagnie d'un démon et d'un orisha...ce qui n'était pas déplaisant. Se tournant vers les deux jeunes hommes et tout en remettant une longue mèche de ses longue cheveux derrière ses oreilles, la belle vampire fit

- Si Narcisse ne vous tue pas avant répondit elle en s'adressant à Eddie avec un charmant sourire sur les lèvres Que diriez vous tous les deux d'un vin chaud ? Je vous dois bien ça.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Jeu 12 Déc 2013, 12:59

La chope tinta sur le bar en bois, suivi d’un léger claquement de langue satisfait. Le Déchu s’était finalement laissé convaincre par un marchand Bélua, un homme-grizzly à en juger ses crocs et sa fourrure. L’homme était aussi jovial qu’imposant, et en quelques minutes, il tutoyait déjà Eerah comme s’ils se connaissaient depuis l’aube des temps. Celui-ci n’était pas contre, ça lui rappelait de vieux souvenirs, en Avalon. Et sa « Bière Euphorique » n’y était pas pour rien non plus. Le patron vantait ses mérites à chaque passant, sans épargner ni les enfants ni les femmes enceintes. Il fallait l’avouer, son breuvage avait quelque chose de magique. Une lampée et tout devenait agréable, une gorgée et une insulte passait pour un compliment. L’aveugle venait de finir sa quatrième, et il s’esclaffa bruyamment lorsque le marchand lâcha une blague bien moins drôle qu’elle n’en avait l’air. L’homme le rejoignit dans son hilarité, et un concert de rires bourrus et rocailleux débuta. Tout était si simple à Noël. Des moments d’insouciance comme celui-ci étaient rares, le reste de l’année. Autant en profiter au maximum, quitte à se réveiller le lendemain avec une gueule de bois légendaire. Et pourtant, le Déchu finit par se lever, et lâcher sur le comptoir la dizaine de pièces d’or que sa beuverie avait coûté. Le Bélua le fixa, l’air aviné, et en hurlant presque :

-« Bah, t’y va déjà ?! »

La voix du Barman avait fait sursauter une demi-douzaine de personnes à la ronde, et les deux hommes en rirent d’autant plus, appuyés sur le bar. Eerah fut le premier à se calmer, en respirant difficilement, un large sourire encore en travers du visage.

-« Ouais, je vais patiner ! Je le sens bien ! À plus tard, Slïf, garde m’en un peu ! »

L’homme-ours acquiesça vivement, et en frappant dans ses énormes mains, se tourna vers la nouvelle clientèle ; un jeune homme visiblement en passe de découvrir les joies de la majorité. De son côté, le Déchu reprit tranquillement sa balade. Il était plus sous l’emprise de la partie « Euphorique » que de la partie « Bière », heureusement. Les sons étaient un peu plus confus, mais pas assez pour ne pas lui permettre de s’y retrouver. Tout le monde semblait s’émerveiller un peu plus à chaque minute qui passait ; il le ressentait dans l’inconscient collectif, une vague de bonheur déferlait sur les passants. Pour une fois, une seule et unique fois depuis des lustres, il se sentait presque normal. Rien qu’une autre personne banale parmi tant d’autres. Comme tant d’autres, il glissa un sou à la chorale, comme tant d’autres, il applaudit un artiste de rue, comme tant d’autres, il acheta une écharpe à un petit artisan local. Force était de constater qu’il appréciait ça. Vivre une journée sans surprises, douleur ou colère était agréable, addictif, même. Peut-être qu’après ça il rentrerait en Avalon, trouverait un travail à la bibliothèque, sans stress, sans imprévus. Oui, peut-être qu’il ferait ça. Après tout, il avait suffisamment gaspillé sa vie à courir après des fantômes. Et c’était si reposant de ne pas avoir à serrer les dents.

Heureusement, ou malheureusement pour lui, cette plénitude fut de courte durée. Il avançait vers la patinoire quand un brouhaha lointain commença à poindre, au-dessus du bourdonnement constant de la foule. Il fallait croire que rien ne durait. Sa curiosité piquée au vif, il fit mine d’accélérer le pas, lorsqu’une lointaine douleur perça à travers son esprit déjà embrumé. Quelque chose, visiblement vivant, venait littéralement de lui écraser le pied de tout son poids. Sans la bière de Slïf, il se serait certainement contenté d’une tarte bien placée, mais la magie euphorique faisait encore son effet. Il crispa un peu la mâchoire, et agita le pied pour faire passer la sensation de fourmillement. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que son agresseur, qui se révéla être une jeune femme visiblement arrivée là par erreur, commença à parler à une vitesse relativement impressionnante. En réalité, le temps qu’Eerah ait terminé d’ouvrir la bouche, elle s’était excusée, expliquée, et comble, lui avait demandé son aide. Le Déchu resta un instant la sans rien dire, le temps que la réponse se fraye un chemin jusqu’à sa gorge, et il sourit légèrement.

-« C’était de la téléportation, ça, non ? Je vous… te vois mal faire cent mètres – aussi vite – en patin. Bon, c’est par où ? Faut dire que je t’ai pas vu arriver. »

Il s’étonnait lui-même. La dernière fois qu’il avait fait une blague sur son infirmité, il était autrement plus enivré. Un sourire encore plus large vint se superposer sur son visage. Et dire que c’était un barman-homme-grizzly qui lui avait sauvé sa soirée.

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