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 [RP pour tous] La coupe des nations

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Sam 14 Déc 2013, 23:21

Un sourire mi-figue mi-raisin s'étira sur mes lèvres d'Ange déchu – qui ne s'acceptait que moyennement, au passage. Non seulement j'avais trouvé le moyen de mourir, d'être réincarné, de déchoir et que savais-je d'autre encore dans ce futur éventuel que me montrait la magie des Aetheri, mais en plus il fallait que je ne me sois pas amélioré d'un iota en ce qui concernait mes défenses contre les attaques affectives que ma mère adoptive se plaisait à me délivrer – oui, des câlins, c'est pas la fin du monde, mais que voulez-vous, ce n'est pas de ma faute si mes neurones, même améliorés, ne sont pas capables de poursuivre dignement leur travail dès qu'une femme blonde me saute au cou. Aussi pris-je intérieurement la résolution de faire mon possible pour éviter que le futur qui m'était présentement montré n'arrive, quand bien même je sentais que ma puissance avait effectivement augmenté – pas suffisamment pour prévoir une attaque surprise de la part d'une déesse, mais tout de même. Surprenant le regard contrarié de ma mère, dont j'arrivai enfin à croiser le regard émeraude, je haussai un sourcil interrogateur quant à l'objet du mécontentement de la déesse, sans toutefois avoir de réponse à ce sujet, l'enfant accompagnant la dame l'interpellant.

Ainsi, cette jeune demoiselle aux cheveux roux faisait également partie de notre grande famille Taiji, dont je ne connaissais même pas le nombre de représentants ? Décidément, il allait falloir faire un arbre généalogique un de ces jours, même si je doutais que le manoir possède un mur suffisamment grand pour que celui-ci puisse être affiché. Quoique, peu importait, vu que nous n'avions de toute façon plus de manoir. Quoi qu'il en soit, l'enthousiasme et l'innocence de l'enfant ne tardèrent pas à chasser mes pensées un poil pessimistes quant à mon futur, et je ne pus m'empêcher de sourire, amusé. Pour tout avouer, voir un homme aussi sérieux que celui que j'avais bousculé quelques instants plus tôt se faire assaillir de câlins par une gamine innocente ne pouvait que titiller ma fibre moqueuse – qui, malgré la disparition de mon essence féerique, était toujours là. Amusement qui se mua très bientôt en perplexité lorsque ma mère se divisa en deux pour pouvoir parler un peu plus calmement avec tous ceux qui en avaient après elle. Il fallait que je m'y fasse, que je me mette dans le crâne que cette mère aimante que j'avais découverte récemment était également une déesse, se situant bien au-dessus de nous autres mortels. Non pas que je tenais particulièrement à la vénérer – la religion, ça n'avait jamais été ma tasse de thé – mais je tenais surtout à m'habituer à toutes ces actions 'étranges' de la part de ma mère, histoire de ne plus – trop – être surpris à chaque fois que la dame blonde levait le petit doigt. Et il semblait par ailleurs que celle-ci n'avait cure d'être reconnue comme divinité pour le moment, si bien que je chassai – non sans enthousiasme – toutes mes questions existentielles vis-à-vis du comportement à adopter en présence d'une divinité. Mieux valait que je commence par considérer Mitsuko comme ma mère, c'était déjà amplement suffisant.

Du coin de l'oeil, je perçus le haussement d'épaules de Feyd, qui devait en être arrivé à la même conclusion que moi : ne pas trop se casser la tête sur des histoires de formalité – d'autant plus que le Tiregan ne savait probablement pas sur quel pied danser avec cette mère visiblement puissante, aimante et un poil excentrique pour le moment, alors qu'il n'avait probablement pas entendu grand chose d'elle sinon qu'elle avait été une mère distante. Estimant que les affaires de l'Orisha, de sa compagne dont je me fis un plaisir d'ignorer le commentaire afin de ne pas l'envoyer vertement balader, et de la prétendue bibliothécaire du Continent du Matin calme ne me regardaient que moyennement, je m'approchai à mon tour de la gamine rousse et de sa proie à câlins. Ainsi que de ma mère numéro deux qui...



Quoi ?

D'accord, j'ai les neurones un peu lents, mais faut dire, je suis pas aidé, non plus... Avec un haussement de sourcil perplexe, je fixai, muet, le cheveux blond qui traçait tranquillement sa route dans les airs, avant d'être recueilli par les doigts fins de Mitsuko... dont les hobbies m'échappaient totalement. Non, en fait, il n'y avait pas que les hobbies de la dame aux yeux émeraude qui m'échappaient. Nonobstant l'étrangeté de ses actes et de ses propos, la déesse laissa échapper un rire avant de se diriger vers le buffet, nous invitant d'un signe de main à la suivre. Ce que je ne fis pas immédiatement, encore quelque peu interdit par ce qui venait de se passer sous mes yeux, que je ne comprenais guère. Et que je me résolus à ne pas comprendre, histoire de conserver un minimum de crédibilité et de santé neuronale. Il y avait des choses inexplicables en ce monde, et qui étaient très probablement faites pour le rester. Mettons cela sur le compte des voies impénétrables des êtres surpuissants que sont les divinités.

« Dois-je croire qu'vous avez un bocal où vous avez aussi réuni tous nos ch'veux, à moi et à mes frères ? fis-je après avoir rattrapée la déesse, l'air faussement contrarié. »

La pensée était un poil dérangeante. Un poil. Ceci dit, je préférais m'en amuser plutôt que de m'en offusquer réellement.

« Enfin, il semble qu'vous ayez trouvé un moyen de vous impliquer un peu dans la réalité des mortels, poursuivis-je, amusé. »

Oui, j'osais taquiner ma divine mère, et alors ? Ceci étant dit, probablement que la dame aux yeux émeraude percevrait également ce plaisir honnête qui était le mien à la voir moins troublée qu'elle ne l'était lorsque je l'avais rencontrée sur les berges de la Rivière Eternité. Peut-être me fourvoyais-je, aussi n'osais-je avouer mon soulagement explicitement, mais toujours était-il que les propos de la déesse n'avaient jamais quitté mon esprit, de même que l'espoir pour elle que ses tourments s'allège n'avait jamais quitté mon cœur. Aussi étrange cela puisse paraître pour un être qui avait vécu des années en ne se souciant que de manière distante de sa mère.

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Sam 14 Déc 2013, 23:48

Erza sourit, admirant son faux ange s'occuper d'elle. Hum. S'il venait la sauver à chaque fois qu'elle se dévêtait, elle voulait bien le faire plus souvent. Elle pencha un peu la tête sur le côté, regardant les mains de l'homme sur ses poignets. Peut-être qu'il était bien un ange en réalité ? Après tout, quel individu sain d'esprit lui aurait dit d'arrêter ? Surtout qu'ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps que ça. S'il lui avait pris la folie de vouloir se déshabiller, elle l'aurait laissé faire et elle ne se serait même pas gênée pour regarder. Et que ferait-il si jamais il lui prenait l'envie de le déshabiller lui, hum ? Elle rit, amusée par ses pensées qu'elle ne mettrait pas en pratique. Ou peut-être que si, elle n'avait pas encore pris la décision, se complaisant dans un éternel choix à faire. Elle sourit, se retenant de lui demander s'il pouvait réellement assécher tout ce qui était mouillé. En tout cas, son haut était bien mieux comme cela et elle voulait le remercier pour cette délicate attention. Avant que le garçon n'arrive pour amener le champagne, elle sauta sur Lucain, le faisant tomber à la renverse. Elle se retrouva sur lui, lui tenant les poignets fermement avec les mains. Autour, quelques personnes commençaient à s'intéresser un peu à eux, les regardant avec une mine soit choquée d'un tel comportement, soit attentive, attendant sans doute qu'il se passe quelque chose de sulfureux ou autres. En plus de cela, un ange à terre avec une réprouvée sur lui, ça n'annonçait pas forcément quelque chose de bon. Elle avança un peu son visage de celui du faux ange, lui chuchotant doucement : « Merci. ». Et puis, comme si de rien n'était, elle l'embrassa, quelques secondes, quelques secondes pendant lesquels un éclair d'intelligence traversa son cerveau embué par l'alcool. Elle se retira avec de grands yeux avant de lui dire d'un ton incertain : « Mais en fait... t'es vraiment un ange ! ». Bravo. Après cette constatation des plus compliquées à faire compte tenu de la blancheur des ailes de son compagnon de beuverie, des questions se bousculèrent dans son cerveaux, certaines qu'elle exprima à haute voix, d'autres non. « Mais... euh... les anges ont le droit de violer les chèvres ? ». Elle lâcha l'un des poignets de Lucain, portant l'un de ses doigts à sa propre bouche comme pour réfléchir. « Et normalement, tu devrais être déchu déjà... parce que je viens de t'embrasser quand même... ». Elle resta un instant sans rien dire puis, comme si elle se parlait à elle-même, elle fit un petit commentaire « Attend... » avant de l'embrasser de nouveau comme si elle vérifiait la marchandise. Alors, un ange ou pas un ange ? Et puis, il faut dire que, pour Erza, un être angélique n'avait pas le droit d'embrasser qui que ce soit ou même de boire de l'alcool. « Je ne comprend pas... ». Elle était perplexe, trop ivre sans doute.

Quand le serveur arriva, elle lui demanda de laisser le plateau entier, ce qu'il fit sans broncher puisqu'il avait envie de quitter rapidement ces deux énergumènes qui attiraient de plus en plus l'attention. Seulement, elle ne le laissa pas partir sans un commentaire. « Vous voyez, Lucain Culper est un ange mais il ne peut pas être déchu... ». Le serveur ne dit rien, se contentant de sourire avant de s'éclipser. Elle prit une flûte de champagne en se redressant et la vida d'une traite. Peut-être qu'il était amoureux d'elle ? Après tout, ceci expliquait cela. D'un air un peu confus, parce qu'elle était assez troublée par l'idée, elle le regarda dans les yeux avant de lui dire : « Tu sais, je suis honorée de tes sentiments pour moi Lucain Specteur mais je ne suis pas une fille pour toi ! Toi tu devrais te mettre avec une ange qui ira cueillir des jonquilles, faire des bisous aux chèvres, faire des gâteaux et faire le ménage dans votre petite maison. Moi tu vois, je ne serai jamais comme ça. Je ne sais pas faire des gâteaux en plus. ». Elle but une autre coupe avant d'ajouter. « Mais c'est pas contre toi hein. Tu es très beau, tu sens bon, j'aime bien ta moustache et euh... un peu tout chez toi, et même ton prénom, et même le fait que tu sois un ange, et même le fait que tu violes des chèvres et boives de l'alcool. Je t'assure. Mais tu vois, je ne veux pas te blesser. Si tu m'aimes trop après je risque de te vouloir du mal. Mais je veux bien que tu m'aimes quand même... enfin, un peu... enfin, je crois. ». Elle finit par continuer : « Et puis, si tu m'aimes, ça veut dire qu'on peut LE faire... ça aussi je veux bien ! ». Elle finit par libérer ses mains, son regard se plaquant sur l'un des pylônes qui rediffusait les épreuves. « Oh regarde !! C'est moi !! ». C'était justement le moment où elle avait achevé son adversaire en lui mettant un énorme coup de pieds dans l'entre-jambe. Elle sourit, se disant finalement que c'était peut-être pas quelque chose que l'homme devrait voir. Elle plaça donc ses mains sur ses yeux. « Je peux être douce aussi des fois... je crois... ». Normalement, elle s'en fichait pas mal qu'on la voit frapper sans retenu des individus mais lui, c'était un ange. Il devait être doux, comme les plumes de ses ailes, comme ses lèvres. En fait, elle avait besoin d'encore une coupe... Rien n'allait plus. Le fait qu'il soit un ange, le fait qu'il ne soit pas déchu à son contact. C'était trop d'informations en même temps.

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Dim 15 Déc 2013, 16:25

La bélua ne voyait pas pourquoi on devait répondre l'entière vérité à quelqu'un qu'on connaissait à peine. Elle avait parfois un air de mésentente, c'est à dire qu'elle regardait les deux sans réellement être convaincue de la nécessité de la conversation. Sean était un garçon bon et intelligent, Ophalee le connaissait bien avant d'aller à Utopia contrairement à Eerah qui l'avait croisé quelques temps plus tôt. Avoir une bouille d'ange semblait suffire à appâter les bonnes paroles. Eerah confiait alors des mots que le garçon n'avait pas besoin d'entendre. Ophalee avait certes dit des choses superflue mais c'était en majorité pour éviter à Eerah de se sentir obliger de dire quelque chose de plus que le garçon ne savait déjà. Elle lança à Sean, qui avait sa taille, un regard de reproche. Il ne devait pas obliger les gens à se dévoiler ainsi et c'était une bonne chose qu'Eerah ne puisse voir le regard que la bélua lançait au garçon. Si les rehlas étaient enfant d'Étoiles, ils devaient bien se garder eux-aussi des secrets. L'arme du déchu, de par son nom, révélait sans doute une part de lui-même et heureusement qu'il s'en arrêtait là. Pourquoi pas lui raconter ce que l'arme était capable de faire non plus ? Elle serra la manche d'Eerah lorsqu'il dit « Ulthiel ». Ulthiel était le fruit du temple, son nom avait des goûts de magie et une personne de mauvaise conscience, sorcier, vampire ou démon passant par là et ayant un tantinet de savoir dans ce milieu pouvaient le lui arracher.

Elle hocha la tête quand les deux lui répondirent. Alors Eerah faisait parti de ceux qui participeraient à l'épreuve de l'intelligence, un bon choix de leur roi selon Ophalee qui connaissait bien l'Aile noire et Luka, quant à lui, participait à l'épreuve de force. Cela ne se voyait pas comme ça, du moins, à voir la tête qu'il avait tiré plus tôt n'avait pas présagé à la bélua qu'une épreuve de force impliquait quelque chose de plus profond. Luka était visiblement chamboulé et il n'y avait pas besoin d'être un génie pour le deviner. À la remarque de Sean, Ophalee répondit « J'espère qu'il ira mieux, j'imagine même pas ce qu'ils ont pu lui faire subir... » Les dieux avaient une drôle de manie de vouloir jouer avec les émotions du vivant.

Pendant qu'Ophalee se perdait dans ses pensées, Eerah et Sean l'éveillèrent en s'amusant d'elle. Elle leur lâcha le bras « Hé ! J'vous permets pas ! » mais voyant que sa remarque collait plutôt bien avec leur mot, elle lâcha un petit rire d'enfant avant de dire « Non mais c'est un peu... » compliqué ? À peine eut-elle le temps de répondre que Sean aggripa la veste de l'ange déchu et courut avec lui, le montant expressement dans les appartements. Ophalee resta sur les fesses, s'arrêtant dans les escaliers alors qu'elle n'en croyait tout bonnement pas ses yeux. On la laissait en plan, quoi ! Elle se mit alors à crier derrière eux « Ça s'fait pas !!! Si j'vous attrape, je vous mange au petit dej, et je ferais de vos entrailles le repas des cochons ! Non mais, non mais attendez quoi ! Vous êtes vraiment pas gentils, vraiment pas ! Eeeeeeeeeeeeeeeeeraaaaaaaaaaah, Seeeeeeeeeeeeean, attendez moi ! » Haletait la bélua qui courrait à son tour dans les escaliers en colimaçons avant de suivre la même route que les deux abandonneurs.

Elle tapa avec son pied et toute la force d'un enfant qui avait longtemps couru le genoux du rehla « Sale méchant ! » Elle s'arrêta un instant, reprenant son souffle avant de regarder le Déchu qui était bel et bien arrivé avec les siens. Ophalee ouvrit la bouche avant d'expirer fortement une dernière fois et répondit à la provocation des deux, vexée qu'on l'ait oubliée « J'vous ferais manger la couronne, ce sera votre punition, et j'vous préviens, elle est ni en carton, ni en chocolat. » Elle voulut retaper l'enfant, car après tout c'est tout ce qu'il méritait ! Mais fut retenu par Aloyc qui déposa une main sur son épaule. Elle fit un violent mouvement pour qu'il la lâche et s'approcha d'Eerah pour le prendre dans ses bras « Bon courage, tu penses que ça ira ? » dit-elle en se reculant et en lançant à la fois un regard pas content à Sean mais vraiment pas content. Comme si elle eut en plus de vivre cet abandon, entendu des choses déplaisantes à son sujet. Vivement qu'elle grandisse, pensa l'homme qui était dans son dos et qui reçut par la même occasion un bon coup de coude dans le bas du ventre. Elle soupira. « J'ai hâte de partir d'ici. Sean, d'ailleurs j'avais une question pour toi. Mais vous vous faites appeler les enfants d'étoiles ici, ou les hommes ? » L'énervement plus tôt très apparent s'était finalement dissipé après qu'elle eut repris son souffle normalement. « Eerah, tu me devras un gage ! » dit-elle brutalement sans explication.


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Dim 15 Déc 2013, 18:41

En moins de temps qu’il n’en faut pour le lire, l’ange s’était retrouvé à terre. Fermement maintenu par les poignets, il ne pouvait rien faire. La réprouvée le dominait de toute sa hauteur : situation assez inédite dans son court vécu, il faut bien le dire. Il ne pu donc que subir son approche et se laisser embrasser, même s’il faut bien reconnaître qu’on ne fait pas plus douce torture. Au moment où il senti le contact tiède des lèvres de la jeune femme, ses joues se teintèrent de vermeil, comme un nœud se formait sous son sternum. Il ne s’attendait pas à cela.
Autour d’eux, les curieux observaient la scène, incrédules. Le charme d’Utopia avait modelé leur apparence, donnant à chacun une paire d’aile supplémentaire : privilège des plus hauts dignitaires de leurs peuples respectifs. Il n’était donc guère étonnant que les gens s’ébahissent du spectacle d’un archange véritable embrassé par une sentinelle. C’était bousculer bien des représentations. Alors on chuchotait : scandaleux, drôle, étonnant… toutes les réactions se manifestaient, mais personne n’intervenait. Non, les gens se contentèrent de rester à l’écart, ou de se détourner.  

De son côté, Lucain n’avait pas cherché à se défaire de l’emprise de la blonde, de la même manière qu’il ignorait la foule. Lorsque la belle se releva, réalisant dans un éclair de lucidité qu’il était bel et bien un ange, le jeune homme se mit à rire. Et de cette constatation découla toute une ribambelle d’interrogations, liées surtout aux idioties qu’il lui avait raconté.
« Non, mais ça fait rien…  
Fit il en pouffant, lorsqu’elle lui demanda si les anges avaient le droit de violer les chèvres.
« Je suis pur comme… comme quelque chose de pur.
Ajouta t’il ensuite, au moment où elle relâcha son poignet. L’effet de la dernière coupe ingurgitée commençait à lui monter à la tête, ou alors c’était le fait de l’avoir sur le ventre ? En tout cas, le jeune homme semblait éprouver quelques difficultés à réfléchir de manière cohérente. Quoiqu’il en soit Mi Rage, de son côté, cherchait toujours à démêler le vrai du faux dans cette affaire. La pauvre manquait manifestement d’éléments de compréhension au sujet de la race angélique, mais Lucain était trop préoccupé par on ne sait quoi, pour lui donner les clefs manquantes. En fait, il essayait tant bien que mal d’extraire sa main prisonnière en tortillant du bras. Chose curieuse : en dépit de son gain de puissance, Erza était plus forte que lui physiquement. Mais une fois de plus, ses plans furent réduits à néants par l’intervention de la blonde aux ailes bicolores. Second baiser, l’homme réagit… mollement, mais réagit.  
« Hé… qu’est ce qu’y se passe ici ? C’est la fête ou quoi...
Il regarda les yeux rubis évoquer l’incompréhension. Lui-même ne savait pas trop quoi penser de tout ceci. Se faire embrasser était une chose, maintenant il n’avait pas envie que ça dérape. Quoique dans ses normes personnelles, ça avait déjà dérapé… L’ange comprenait maintenant pourquoi la consommation d’alcool était déconseillée. En anesthésiant ses défenses psychiques, il se laissait aller à des comportements qu’il n’aurait certainement jamais eu sobre. Mais cette conclusion, l’ange n’était malheureusement pas encore en mesure de la faire : cela viendrait plus tard, une fois qu’il aurait cuvé son champagne. Pour l’heure, il ne mesurait pas vraiment les conséquences de tout ceci. Enfin, il n’y avait pas non plus de quoi dramatiser. Même ivre mort, Lucain n’irait jamais faire quelque chose de grave, au point d’être déchu.

Et pendant qu’il réfléchissait au sens de la vie et de l’univers, le serveur déposa toute sa cargaison de champagne, sans doute heureux de ne plus avoir à approcher le duo avant un moment. Mi Rage se requinqua un coup, puis elle se lança dans quelques confessions sentimentales, auxquelles Lucain ne comprit pas grand-chose. Il acquiesça toutefois, comme s’il s’agissait d’un sujet très sérieux, dont il était réellement concerné du plus profond de son âme. Même lorsqu’elle parla de « LE faire », il acquiesça… Bien que son regard passe soudainement de la compréhension à quelque chose qui semblait dire « Hein ?! Mais de quoi elle parle ? ».  
Puis, un énième revirement de situation acheva de malmener les capacités de concentration de l’ange. Le jeune homme se retrouva bientôt privé de la vue, par deux petites mains inflexibles. On le vit alors pédaler dans le vide avec ses bras, comme s’il cherchait à l’attraper ou à se débattre le plus inefficacement possible. Cela s’avéra finalement être la première option, car il arrêta de gesticuler au moment où ses mains attrapèrent les poignets de la blonde.
« Moi, j’aime pas plus que ça les jonquilles… et puis embrasser les chèvres c’est pas trop mon truc non plus… faut pas abuser. Après, pour les gâteaux et le ménage… Je sais le faire moi-même.
Il écarta les mains d’Erza de ses yeux, dévoilant ses grands iris bleus, comme le font les parents à leurs enfants, dans le jeu du « coucou qui est la ».
« Et si tu n’es pas douce… tu n’es pas douce. C’est comme ça, c’est pas grave.
Le jeune homme à la chevelure blonde lui adressa alors un sourire bienveillant. Elle l’attendrissait, avec ses façons brutales. Il trouvait cela touchant, comme une espèce de sincérité un peu rude.
« Par contre, y’a pas de « LE faire » hein ! Fit il en pointant son index sur le visage de Mi Rage. Je suis pas un « Lucain couche toi là », moi… J’ai des s… Son attention fut distraite par une mouche qui traversa son champ de vision. Des sentiments.  
Content d’avoir mit les choses au clair, enfin… d’une certaine façon étant donné que sa remarque dénotait complètement avec celle de la jeune femme -mais bon, il n'avait déjà pas tout suivit à la base, donc bon...-, il laissa retomber sa main sur le sol et gloussa, satisfait.

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Lun 16 Déc 2013, 02:03

Erza regarda le doigt de Lucain pointé sur elle avec de grands yeux interrogateurs. En réalité, même si la suite de son récit avait été très intéressante, elle s'était arrêtée sur quelque chose de primordiale : il savait faire les gâteaux ! Alors, doucement, son regard surpris se changea en un regard purement émerveillé. « C'est toi l'homme de ma vie ! C'est sûr ! ». Et, ne contrôlant pas réellement sa force, elle se jeta de nouveau sur lui, le câlinant avec une affection qui ne lui ressemblait pas. Enfin, ce n'est pas que se comporter ainsi ne faisait pas partie de ses compétences, simplement, elle avait compris depuis longtemps qu'elle ne pouvait attendre de la tendresse des individus de ce monde comme de celui d'où elle venait. Là bas les sentiments positifs étaient annihilés et même si elle avait été épargnée parce qu'elle avait toujours vécu près du temple des esprits ou à Somnium, elle en avait ressenti le poids. Et puis, sa mère était morte. Mais ici, cette même mère l'ignorait et personne ne la considérait, personne sauf les déchets avec qui elle couchait après une cuite bien trop sévère pour se rappeler de leur prénom ou de leur visage le lendemain. Elle se détestait pour ça mais, finalement, pendant les quelques heures, ou même les quelques minutes, qu'elle passait dans leurs bras, elle avait l'impression d'exister pour quelqu'un. Alors se dire que, peut-être, Lucain pourrait lui faire un gâteau, avait, au final, éveillé en elle un élan d'affection supplémentaire. « Tu me feras des gâteaux et je te ferai des cocktails pour te remercier ! Et même que si un jour une chèvre te demande réparation ou même qu'une ange essaye de t'offrir des jonquilles que tu n'aimes pas, hé bien je les dégagerai pour toi ! ». Elle frottait sa joue contre son torse, tel un petit chat, ne se rendant qu'à moitié compte de ce qu'elle faisait à cause de l'alcool ingurgité. Mais, dans un sens, il la droguait avec son odeur. C'était comme si elle était au milieu d'une boutique de thé aux mille senteurs. Bien sûr, à présent elle avait légèrement perdu la notion de goût à cause de sa fâcheuse tendance à trop consommer de l'alcool mais, avant, à Somnium, lorsqu'elle arrivait à se procurer du thé, c'était un ravissement. Lucain était comme du thé. « Et même, si tu veux, je pourrai faire un strip tease pour toi ! ». Elle continuait à s'installer contre lui, se sentant toujours aussi bien alors qu'elle parlait plus qu'elle ne voulait. C'était comme si les mots sortaient tous seuls de sa bouche, comme si elle n'avait plus réellement conscience de ce qu'elle disait.

Et puis, soudain, elle prit conscience de ce qu'il avait dit plus tôt. Il ne voulait pas LE faire ? Pourquoi ? Elle se redressa, le regardant un instant. « Je ne suis pas assez belle pour toi c'est ça ? ». Elle était un peu froissée, ne comprenant plus trop la raison de son refus. S'il était amoureux d'elle, pourquoi ne voulait-il pas LE faire ? Parce qu'il pensait qu'elle ne l'aimait pas ? Ou parce qu'il voulait attendre le mariage ? « Lucain... tu veux te marier avec moi ? ». Elle avait demander ça comme ça, son visage redescendant doucement vers lui pour se positionner dans son cou. C'était chaud. « Parce que si tu ne veux pas le faire avant le mariage, je comprend. Et puis peut-être que tu crois que je vais te laisser tomber comme une vieille chaussette mais y a pas de risques parce que je ne porte jamais de chaussettes. Mais même... si on le fait, je te quitterai plus jamais parce que t'es un ange et que tu sens bon. ». Elle sourit dans son cou, fermant de nouveau les yeux. « Et puis si t'as peur de ne pas savoir comment faire, malgré ton expérience avec les chèvres, je te montrerai. Je guiderai tes doigts, je guiderai ta bouche... ». Elle commençait à complètement dérailler, ses lèvres s'avançant dans le cou de l'ange pour l'embrasser doucement. « Et après tu deviendras le meilleur amant de tout l'univers et tu feras de moi une femme comblée, et on aura un petit rép... ».

Erza venait de s'endormir, le son de sa voix ayant chuté petit à petit en discourant. Les mains sur Lucain, ses lèvres dans son cou, elle était au paradis, et surtout bien trop ivre pour que son organisme n'en supporte davantage. Et puis, comme beaucoup de femmes ivres, elle se mit à ronfler. Pas un ronflement d'homme super bruyant, non, une sorte de ronronnement plutôt amusant, innocent. Le seul petit soucis c'est que l'ange, lui, était toujours allongé par terre et que des gens continuaient des les observer d'un œil réprobateur. Après tout, ils pouvaient faire leurs cochonneries ailleurs non ?

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Mer 18 Déc 2013, 00:41

L’ange s’était transformé en peluche. Depuis déjà plusieurs minutes, il recevait les assauts affectifs de la réprouvée éméchée. Cela continua encore, après qu’il lui ait parlé de ses compétences d’homme au foyer. Mi Rage s’était jetée sur lui avec force, provoquant une sorte d’expiration brutale du côté du blond, qui se mit à tousser en réaction au choc.
Apparemment, les tâches ménagères n’étaient pas vraiment son truc : Lucain s’en serait douté. Donc elle s’était mise en tête de troquer le savoir faire du jeune homme, contre des rétributions en harmonie avec ses cordes. Taper sur les gens, faire des cocktails : le deal lui semblait équitable. Il ne se serait pas attendu à autre chose. Quoique, le strip-tease lui sembla un peu plus exotique : l’ange rougissait rien que d’y penser. Plus gêné qu’autre chose, il tâcha de chasser les images qui apparaissaient dans son esprit, à mesure que la jeune femme se pelotonnait contre son torse.

En revanche, l’annonce de sa chasteté ne plut pas beaucoup à la réprouvée, qui se sentie personnellement remise en cause par cette barrière. L’ange s’attendit réellement à recevoir une gifle, ou quelque réprimande du même acabit : vexer une femme sur sa beauté, aussi inélégante soit elle, n’était ni fait ni à faire. Mais finalement, ce fut une demande en mariage. A cet instant, Lucain se demanda très sérieusement ce qui se passait dans la tête de Mi Rage. Combien étaient il ? Quel était leur projet ? Bref, comment avait elle pu passer d’un refus de s’envoyer en l’air à une demande en mariage. Il fallait croire que le barbu n’avait pas assez bu pour le comprendre.
Enfin, il laissa la jeune femme continuer à nourrir ses élucubrations, comme elle s’installait à nouveau contre lui. Tant de proximité rendait Lucain perplexe. A force, il sentait le regard des badauds peser sur eux et la sensation de se donner en spectacle faire doucement son chemin. S’il y a encore peu il aurait mit un terme à tout ceci, préférant laisser cette réprouvée à son sort pour ne pas être entaché par la honte, aujourd’hui il vivait les choses de manière un peu différentes. Moins sensible à l’image qu’il renvoyait, l’ange assumait ce côté non conventionnel qu’il pouvait avoir. La colère et la peine aidant, il avait juste envie de tout balancer : qu’on lui fiche la paix. Quelque part, Mi Rage incarnait un peu ses états d’âmes du moment : une sorte d’absence de contrôle, d’un être visiblement perdue dans la vie. C’était probablement pour cela qu’il la laissait faire. Elle était quelque chose, quelque chose qui lui faisait du bien en un sens, même si c’était plus compliqué que cela.
Constater qu’il avait changé, voila ce qui le rendait perplexe. Et comme on le fait souvent après une telle pensée, il chercha à savoir si cette évolution faisait de lui un homme meilleur ou moins bon. Mais point de réponse pour l’homme à l’esprit embrouillé. D’ailleurs, il n’avait pas envie de réfléchir.

Mi Rage s’était endormie. Le jeune homme aimait autant cela : ses divagations commençaient sérieusement à l’inquiéter. Les sujets relatifs au sexe ne le mettaient pas vraiment mal à l’aise, sauf lorsqu’il s’agissait d’une inconnue complètement ivre, qui brodait des projets d’enfants avec lui en commençant à embrasser ses zones érogènes. Des limites plutôt classiques en somme.
On le vit relever la tête. L’ange scrutait la réprouvée, comme pour évaluer la profondeur de sa somnolence. Il remua un peu une fois, puis deux : le ronflement qui émanait de son souffle variait en intensité. Il esquissa un sourire… Elle dormait toujours. Alors, l’homme tâcha de se redresser en veillant toujours à ne pas la secouer. Lentement, mais sûrement, il se leva. Mi Rage était dans ses bras, comme le sont les princesses portées par leurs princes. Sage, silencieuse : un petit bonheur.
Lucain retourna s’asseoir sur le banc de tout à l’heure, oubliant ses envies de marche. Il n’envisageait pas de laisser la blonde toute seule dans son état, surtout après avoir attiré l’attention de la foule. Alors, il installa Mi Rage sur les lattes de bois, gardant le haut de son corps contre lui, le visage enfoui dans la chaleur de ses vêtements. Puis… Il attendit simplement. De sa place, il pouvait continuer à suivre les épreuves en direct, depuis les larges sphères magiques visibles du haut des cinq pylônes : ce pour quoi il était initialement venu. L’ange laissa donc son attention se diluer dans les images, tandis les doigts de sa main libre ratissaient doucement la chevelure de la réprouvée d’un geste machinal. Pourvu qu’elle ne soit pas malade en se réveillant, pensa t’il. Pourvu qu’elle dorme bien.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Mer 18 Déc 2013, 00:57

On pouvait imaginer rien qu’à sa voix la tête que devait faire la jeune Bélua. Mi- outrée, mi- amusée. À moitié reine, à moitié sauvage. Eerah rejoint le jeune Rehla dans son hilarité. À combien de temps remontait la dernière fois où il s’était senti aussi bien avec quelqu’un ? Ophalee, Sean, et lui, sans animosité, simplement souriants et heureux. En fait, à combien de temps remontait la dernière fois où il ne s’était pas senti seul ? Même lorsqu’il officiait à la Garde, il était Eerah, l’aveugle, le solitaire. « Scaldes part en mission, il a l’air encore plus sombre que d’ordinaire. ». Combien de fois ces mots avaient-ils été prononcés ? Marcher aux côtés de l’enfant des étoiles et de la louve avait quelque chose d’apaisant, quelque chose de serein. Pour la première fois de sa longue vie, il se surprit à penser qu’il ne serait pas si désagréable d’avoir une famille. Une femme, un fils, une fille. Des gens à aimer, sur qui compter, des gens sans mauvaises intentions. Il se renfrogna imperceptiblement. Non, il n’y avait pas le droit. Il avait renoncé à ce droit en entamant sa quête de savoir, en décidant de vouer son corps et son âme à la réalisation de son objectif. Tout ceux qu’il approchait de trop près finissait par en pâtir. En entendant le rire du garçon, il révisa son avis. Peut-être pas tous. Peut-être qu’il pouvait changer.

Un brusque mouvement le tira de sa rêverie lorsque le Rehla l’entraina dans les escaliers, pressant le pas comme jamais. Le Déchu éclata de rire en suivant le jeune homme, sans comprendre la raison d’un tel empressement. Derrière, la reine s’époumonait et il l’entendait souffler et haleter en accélérant pour les suivre. C’était pour ce genre de petits moments qu’il avait envie de laisser tomber les quêtes et les aventures. Tout arrêter, se poser. Trouver un lopin de terre dans les Terres d’Emeraude, y construire une maison simple. Un ruisseau, un grand chêne. Il s’y voyait déjà, il connaissait déjà l’endroit. Peut-être un jour. Il repensa à la Coupe, aux esprits du temple, à Sonenzio, à Avalon, aux émotions du combat, aux joies de la découverte, de l’exploration, de la curiosité. Peut-être un jour. Mais pas avant d’avoir profité de tout ça. Sans perdre plus de temps, il remonta à la hauteur de Sean, se laissant guider par sa main. Les Déchus qu’ils croisaient s’écartaient de leur route avec précipitation, manquant de peu de percuter la petite silhouette qui les suivait tant bien que mal, en leur criant toutes les réprimandes qui lui passaient par la tête. Eerah n’en pouvait plus, haletant de rire et de fatigue. Ces deux-là allait finir par l’épuiser, c’était sûr. Heureusement qu’il avait de la réserve.

Au bout de quelques minutes et d’une demi-douzaine de couloirs parcourus, ils finirent par parvenir jusqu’à sa chambre. Au grand dam du plus jeune et sous l’hilarité du Déchu, la femme-loup les rattrapa enfin, et décocha un petit coup de pied au Rehla. La détermination avec laquelle elle l’avait frappé était inversement proportionnelle avec la force qu’elle y avait mise, ce qui rendait l’action incroyablement mignonne. L’aveugle ne put s’empêcher de lâcher un « Moh » attendri quand retenti le « Poc » fatal. Son homme de main finit par la retenir, et il fit mine de se protéger lorsqu’elle avança vers lui. Mais il eut droit à un tout autre régime et enlaça la jeune femme en retour lorsqu’elle lui souhaita bon courage. Un contact aussi simple que rare. Pourquoi est-ce qu’il était aussi nostalgique, d’un coup ? Si un enfant et une fillette suffisaient à le faire flancher, il risquait gros pour la suite, pensa-t-il en souriant. Ophalee dut prendre sa joie pour une approbation, puisqu’elle s’adressa au Rehla avant de revenir sur lui. Un gage ? Il leva les mains, paumes vers le ciel en signe d’incompréhension.

-« Tout ce que tu veux. Tu auras tout loisir à m’expliquer pourquoi je te dois un gage après l’épreuve ! De toute façon, ça devrais… »

Les mots moururent dans sa gorge, et il ne termina pas sa phrase. Le corps du Déchu tomba inanimé au sol, à quelques centimètres de son lit. L’épreuve d’Intelligence commençait.

Résumé :


[RP pour tous] La coupe des nations - Page 5 GqzDWY

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Mer 18 Déc 2013, 19:50

Sean souriait, Sean riait, mais Sean cachait bien son jeu. En réalité, il était en train d’angoisser assez sévèrement pour le déchu, bien plus que pour son propre père qui plus est ! Non mais, où allait le monde sérieusement ? « Vite, si elle nous rattrape la méchante reine va vouloir nous couper la tête ! » et il se mit à rire à pleins poumons, ne se fatiguant qu’un peu plus vite. Une fois arrivés sur place, il attendit patiemment Ophalee et lui tira la langue quand elle se moqua de lui. Sale gamin va !

Tout était encore si innocent, mais Sean était tellement lié aux Etoiles qu’il aurait été capable de faire le compte à rebours avant que tout ne parte en vrille. Et malheureusement, même s’il le savait, il ne pouvait toujours rien y faire. Toutefois, voir le déchu tomber, comme ça, fut un véritable choc pour le gamin qui ne feinta pas quand il se jeta à son chevet. Une femme était apparue, que le gamin identifia vite comme la responsable. Il lui jeta un regard noir, du genre qui transmet toute la haine, espérant tuer avec ses yeux, mais il n’en fit rien. A la place, il se concentra sur le Déchu qui représentait un bien plus grand intérêt à ses yeux. Au moins, il était certain que CA vexerait la déesse à qui personne ne prêtait attention, NA !

Une fois que le déchu fut placé sur son lit et qu’il ait à faire face à ses propres songes, Sean trouva de quoi s’asseoir près de lui. Il se recroquevilla sur le fauteuil, à fixer le dormeur comme s’il avait pu lire dans ses pensées en temps réel. Ce n’était pas très loin, car le gamin se concentrait sur ses Etoiles pour savoir s’il ne lui arrivait rien de fâcheux en cet instant. Mais il n’oublia pas pour autant Ophalee qui elle ne devait pas comprendre grand-chose. Aussi, il l’informa simplement d’un « Je vais veiller sur lui, normalement il devrait se réveiller dans quelques temps mais s’il se passe quoi que ce soit, je te tiens au courant. » des plus sérieux, accompagné d’un petit sourire. Il ne pouvait pas plus lui en dire et il espérait que, malgré sa témérité du moment, elle comprendrait.

Pour ma part, j’étais toujours en train de cuver comme un abruti, sur mon banc. Les formes commençaient à devenir dangereusement floues et, dans un élan de lucidité, j’entrepris de trouver un endroit où dormir … Mais qui aurait aussi une taverne pas trop loin, autant joindre l’utile à l’agréable. Je déambulais durant quelques minutes, comme un bon gros pochetron, jusqu’à trouver ce que je cherchai. Je payai la chambre double d’avance et monta illico faire un petit somme. A mon réveil, j’aurais sûrement une gueule de bois monstre qu’il faudrait soigner par le mal : en buvant encore plus ! J’espérais toutefois que Sean allait bien et qu’il retrouverait facilement son chemin jusqu’à l’auberge, même si vu l’étendue de ses dons je n’en doutais pas trop !
Résumé + Gains :
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Jeu 19 Déc 2013, 22:41

Se dépatouiller de cette histoire. Faire plaisir à l'enfant et puis partir, pour laisser la petite famille se réunir. C'était le mieux que l'Ombre avait à faire. Et puis de toute façon, il allait bientôt à aller effectuer son épreuve, alors autant s'y préparer maintenant. Et tenter de retrouver son petit génie de compagnon, pour l'y emmener aussi, parce que sinon, Raeden sentait qu'il était capable de se défiler. Après tout, l'homme lui avait quand même légèrement, à peine, forcé la main pour qu'il pose sa candidature auprès des nouveaux Marids. Une façon pour l'enfant d'enfin entreprendre réellement quelque chose. Mais ça, le gamin ne l'avait évidemment pas entendu de cette oreille là et avait décidé de bouder l'ex-ange pour un temps indéterminé. Donnant donc son câlin à la petite humaine pour ne pas faire une malheureuse de plus dans ce bas monde, le Passeur se redressa lorsque cette dernière s'adressa à sa mère. La femme mystère du bal féérique. Car au final, l'homme ne savait rien d'elle, même pas son nom. Tout ce qu'il avait appris, c'était qu'elle avait un vœu qu'elle ne pourrait jamais réaliser et qu'elle possédait la couronne des génies … et aussi qu'elle aimait bien transformer les parfaits inconnus avec qui elle dansait, en fé. Avant de les laisser totalement en plan, avec une femme entre les bras sortie d'on ne savait où.

La mère de la gamine ne voulait pas mettre le « gentil monsieur » mal à l'aise. Comme si c'était cela qui la retenait en temps normal. Enfin … temps normal était peut être exagéré comme expression. Après tout, l'Immortel ne l'avait vu qu'une fois, il ne pouvait pas savoir comment elle agissait dans la vie de tous les jours. Mais il savait que cela ne la dérangeait pas de surprendre et de mettre certaines personnes dans d'étranges positions. Il en savait quelque chose, il en avait fait les frais. L'Ombre n'allait pas se plaindre de ça, c'était juste que la réponse de la mère en l'enfant le fit légèrement sourire. D'ailleurs, en parlant d'être mal à l'aise ou de faire des actions saugrenus, voilà que la femme mystère en remettait une couche. Elle venait purement et simplement de se diviser en deux, aux yeux de tous. Comme ça, sans prévenir, comme si de rien n'était et que c'était tout naturel pour elle. Raeden tiqua pendant une seconde, avant de secouer la tête. Vraiment, il y avait des choses en ce monde qui ne manquerait jamais de le surprendre. Et ce n'était que le début. Parce que voilà que la dame se mettait à voler un cheveu à un ange !!! C'était sa lubie ?! Son hobby de piquer un élément capillaire aux gens pour en faire collection. Et … c'était quoi cette remarque et ce regard sur ses propres cheveux à lui ?! Houla, elle avait des côtés qui faisaient peur, cette dame mystère. A croire que ce n'était limite pas la même femme que celle qu'il avait rencontré lors du bal.

De toute façon, pas le temps de s'attarder plus là dessus, voilà qu'elle entrainait ses deux enfants plus loin, laissant l'Ombre seul. Ce qui n'était pas plus mal, vu que sinon, il allait être en retard à son épreuve. Il partit donc à la recherche du gamin génie qui devait faire lui aussi l'épreuve, avant de se rendre tous les deux sur place.


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Jun Taiji
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Jun Taiji
Ven 20 Déc 2013, 14:31

Je me laissais guider vers un endroit plus tranquille. Vanille avait raison, il valait mieux se soustraire des regards trop curieux, bien que cela lui soit également bénéfique puisque ces derniers pourraient tout imaginer sur nos activités clandestines. Je souris. Oui, nous étions différents, tout simplement parce que dans notre esprit « dérangé » se tramait toujours quelque chose qu'eux ne pouvaient pas comprendre. Je me plaisais à avancer de la sorte, à faire des plans dans le secret le plus totale jusqu'à mes agissements : des coups forts et rapides qui ne laissaient que peu de chance à mes adversaires. Seulement, l'on ne pouvait pas dire que ces derniers temps, je m'étais érigé en fin stratège. J'avais trouvé plus fort que moi en la personne d'Aria, même si nous n'étions point à un pied d'égalité dès le départ. Ma vie dépendait d'elle, mon esprit était lié à ses machinations et lorsqu'elle m'avait « créé » elle avait fait en sorte que je sois son pantin. A présent que le lien qui m'unissait aux Taiji avait disparu, je pouvais prétendre à me venger de cette femme, une vengeance qui constituerait bien plus que sa mort. Je l'avais tué, certes, mais je souhaitais à présent la faire souffrir. Un chemin difficile car la dame ne sortait presque jamais du manoir Taiji où elle avait les pleins pouvoirs, tel un dieu régnant sur son monde. Pourtant, je trouverai le moyen, tout n'était qu'une question de temps et j'étais quelqu'un d'extrêmement patient. « Tout vient à point à qui sait attendre. ». Je lui avais susurré cela, phrase valable pour mon cas comme pour le sien. Lily-Lune finirait bien par mourir, assassinée, accidentée, plusieurs possibilités s'offraient. « Cela dit, quelque chose me dit que tu aimerais bien l'étrangler toi-même. Peut-être pourrai-je t'aider, bien qu'il est vrai que j'apprécie le fait de la taquiner. Ses réactions m'amusent. ». Je souris. « Mais j'imagine bien le tord que tu pourrais lui causer sans lui enlever la vie. Peut-être est-ce bien plus exquis de la torturer psychologiquement... ». Oui, c'était cette voie que j'avais choisi pour Aria. Il fallait juste que je trouve ses faiblesses et que je les creuse en profondeur. « Naram est décidément très apprécié. ». Il n'y avait que lui à mes yeux qui constituait une faiblesse pour la démone. Il semblait également être la faiblesse secrète de la reine des orines. Et Vanille ? Y avait-il quelque chose derrière le jeu qu'elle jouait avec lui ? Mes pensées s'effacèrent lorsque Vanille m'expliqua sa lignée. Un point commun avec la lignée d'Aria. Néanmoins, ma comparaison ne dura guère longtemps après la formulation du vœu de Vanille. Je souris, ne pouvant cacher mon ravissement. Mon double ne semblait pas attiré par la paternité. En réalité, je ne l'étais pas non plus énormément lorsque l'on m'en parlait ainsi mais, finalement, je devais avoir des restes de ma vie angélique car même si j'avais brûlé tout un orphelinat, j'appréciais les enfants, surtout quand il s'agissait des miens. « Je vais t'exhausser, mais sache que j'aimerai le côtoyer. Et puis, la perspective de ce qu'il pourrait devenir vu ses sources me fait déjà sourire... ». Avec deux parents aussi machiavéliques, l'enfant serait sans doute bien pire, ou tout le contraire. A vrai dire, je ne le savais pas car côtoyer les enfants de Mitsuko longtemps m'avait un peu désillusionné sur l'hérédité des compétences.

Svana infidèle, j'y avais pensé. Quant à sa réaction vis à vis de Ritournelle, je ne préférai pas y penser justement. Le mieux, pour le moment, était d'enterrer ce sujet jusqu'à ce que je sois en bonne posture pour le régler. Il fallait que je revois ma femme, que l'on discute et ensuite je pourrai prendre des dispositions. En attendant, Vanille avait posé une question des plus intrigantes. J'aurai dû lui dire que non, je ne savais pas mais quelque chose en moi m'en empêcha, comme si ce n'était pas le moment pour moi de prendre possession de la vérité. Je ne dis donc rien, me demandant pourquoi cette impression s'était emparée de mon esprit. Je regardai un peu plus loin, cherchant à voir si l'on nous observait. Non. Peut-être était-je légèrement paranoïaque. Pourtant, vu mon état de génie qui me rendait éternel et extrêmement difficile à éliminer, je n'aurai dû m'en faire. Vanille avait raison, ce statut ne me convenait pas, je devais changer, m'éloigner de cette place qui était une véritable malédiction. Les légendes sur les génies étaient bien plus merveilleuses que ce que le statut était en réalité. « J'aimerai savoir où il se trouve. ». Je parlais de Naram. Je le trouvais bien moins dangereux en le sachant visible du monde que totalement invisible. Que mijotait-il ? Et puis, Vanille avait le don de me faire sourire. Aller voir ailleurs. Hum.

Mes lèvres s'étirèrent à l'entente de l'énigme. L'acceptation de la jeune femme, le fait qu'elle puisse devenir mon orine mais également la mère de mon enfant en une journée, tout ceci faisait que nos rapports allaient évoluer vers quelque chose de plus étroit. D'ailleurs, je n'avais aucune idée des vœux de ma femme d'avoir ou non des enfants. Nous avions adopté ensembles et, depuis, je pensais qu'elle préférait préserver son corps, qu'elle ne souhaitait pas avoir d'enfants biologiques. Je me trompais. « Vois-tu, j'aime me faire désirer ma chère. Aussi, je vais te mettre enceinte avant de répondre à ton énigme. De ce fait, l'excitation que tu ressens ne pourra qu'augmenter par l'attente... ». Je lui souriais, m'approchant d'elle pour lui prendre la main. Je posai mon autre main sur son ventre, caressant ce dernier alors qu'une douce lueur s'en dégageait. « Tu as demandé un garçon et ce sera ce que tu auras. ». C'était si étrange, comme si le simple contact de ma main sur le ventre de « l'orine » me permettait de savoir que j'avais insufflé la vie. Je me sentais lié à cet enfant et peut-être était-il mon propre malus. Le sien également car elle serait forcément attachée à lui. « Et oui, je pense que tu as raison, tu devrais aller saluer ma femme. ». Je me rapprochai un peu plus. « Quant à ce que tu attends, il me semble que ces deux hommes sont aussi intelligents l'un que l'autre pour avoir pensé à monter le cheval de l'autre. Celui qui arrivera en premier entraînera de ce fait la défaite de l'autre. ». Je souris, mes yeux dans les siens. « Alors verdict, mademoiselle l'orine à mi-temps ? ».

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Mitsu
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Mitsu
Ven 20 Déc 2013, 15:14

« Hum, il n'a pas dû apprécié d'être changé en Illuminae la dernière fois... ». Mitsuko avait dit ces mots là, sans répondre au questionnement de son fils qui l'avait rejoint. Elle parlait de Raeden qui ne les avait pas suivi. C'était dommage, il lui avait bien plu lors de leur première rencontre. Posant Violette à terre, elle tourna enfin son attention sur Enzel, lui souriant en répliquant mystérieusement : « Oh oui, bien plus que tu ne le crois. ». Elle n'avait pas l'intention de lui avouer que le cheveux qu'elle tenait servirait à la conception d'un nouveau Taiji, d'un nouveau frère pour lui. Et puis, à vrai dire, elle pensait – sans doute à raison – qu'Enzel risquait de ne plus vouloir la côtoyer s'il apprenait un jour la vérité sur sa propre personne, sur sa naissance. Peut-être que ce qu'elle faisait était terrible mais, finalement, elle le faisait maintenant dans la perspective d'aimer ces enfants qu'elle fabriquait de toute pièce. Elle aimait Enzel et s'il arrivait un jour où il lui reprochait de ne pas lui avoir dit la vérité, alors elle lui donnerait sans doute raison. « Et non, sache que je ne m'amuse pas à collectionner les cheveux de mes propres enfants. Cela serait légèrement malsain, aucune inquiétude à avoir. ». Créer des enfants de ses propres enfants, il y avait de quoi aller à l'encontre de tous ses principes. Certes, ses valeurs étaient sans doute légèrement étranges mais, même si elle n'avait pas fait ses fils de façon naturelle, elle les avait regardé grandir, évolué. C'était un projet qui lui semblait être le même qu'une grossesse. Elle les attendait, elle les espérait, elle les regardait se développer, elle les ressentait et dès qu'ils prenaient vie, elle les trouvait tout simplement merveilleux. Bien sûr, ce n'était pas tout à fait la même chose mais, après tout, des femmes dans le monde tuaient leurs enfants, des femmes les torturaient, les traitaient comme des objets. Elle, elle avait simplement palier le fait qu'elle ne pouvait alors pas en avoir par un procédé mélangeant science et magie, quelque chose qui n'aurait pas été possible si elle n'avait pas régné sur les Ombres et volé des âmes. Elle finit par sourire. Peu importe ce que l'on pouvait penser de son entreprise : elle aimait ses enfants et c'était tout ce qui comptait pour elle.

Violette attrapa la jambe d'Enzel pour lui faire un câlin alors que les yeux de la déesse parcourait l'assemblée. Elle finit par apercevoir Erza, se crispant légèrement. Elle ferma les yeux un instant avant de les rouvrir. Sa fille était devenue une alcoolique droguée et totalement colérique. Devenue était un grand mot car, après tout, elle n'avait aucune idée du futur qui avait été le sien. Peut-être ne se comportait-elle comme ceci que depuis qu'elle était arrivée dans ce temps ? Était-ce de sa faute ? Peut-être mais elle ne pouvait pas prendre soin de cette femme qui avait déjà plus de trois siècles. Elle était sa fille mais en même temps ne l'était pas. Violette remarqua Erza. « Oh ! C'est Erza qui fait dodo !! Dis maman, c'est quand que je vais jouer avec grande sœur ? ». La question avait le mérite d'être claire. Mitsuko lui avait parlé d'Erza quand Violette lui avait demandé pourquoi elle n'avait que des grands frères et pas de grande sœur. Cela avait été une mauvaise idée en réalité. Mais à présent qu'Enzel était là et que Violette avait cette idée en tête, elle ne pouvait pas simplement lui répondre qu'elle ne pourrait jamais. La déesse se tourna vers Enzel alors que son double, ayant fini de discuter avec l'homme la rejoignit, se fondant de nouveau en elle. « Enzel, je ne sais pas si tu croises souvent tes frères mais j'aurai un service à te demander. ». Peut-être qu'elle n'avait pas la force de faire face à sa fille mais elle pouvait l'aider indirectement. « Tu vois la femme là bas qui est en train de dormir sur cet homme ? ». En réalité, Mitsuko était tellement obnubilée par Erza qu'elle n'avait même pas remarqué qu'il s'agissait de Lucain, l'homme à qui elle avait volé le cheveux. Néanmoins, le futur ferait qu'elle s'en souviendrait, trop tard. « Il s'agit de ta sœur. ». Elle soupira. « J'ai de gros soucis avec elle. Elle se sent seule et pour palier à son manque d'affection elle connaît certaines dérives. Peut-être n'as-tu aucune envie de la connaître puisque vous n'êtes pas si liés que cela mais je pense que ça lui ferait du bien d'avoir quelqu'un de plus pour veiller sur elle. Elle est très instable, sans compter le fait qu'elle vient du futur... ». « Dans le futur moi ze serai grande ! ». La déesse avait retrouvé tout son sérieux et, finalement, heureusement que Violette était là pour détendre l'atmosphère.
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Ven 20 Déc 2013, 16:07

« Hum... ». Erza sentait de plus en plus cette caresse qui revenait inlassablement dans sa chevelure. C'était comme si quelqu'un était près d'elle, prenait soin d'elle. Elle sourit, à moitié endormie. Elle avait chaud mais elle était bien. Elle ne souhaitait pas bouger, elle ne souhaitait pas se réveiller. La réprouvée se souvint de quelques scènes de son enfance, lorsqu'elle se réveillait doucement en entendant la voix de sa mère près d'elle, discuter avec l'un des esprits du temple, calmement. Elle aimait ces moments là, écouter des mots inaudibles qui pourtant, étaient la douceur incarné. Les doigts de Lucain dans ses cheveux lui procuraient la même sensation, celle d'être en sécurité, celle d'exister, d'avoir une place dans la vie de quelqu'un. Alors, elle ne voulait pas se réveiller, même si à cet instant, elle ne se rappelait plus réellement de l'ange, à moitié dans le brouillard. C'était juste le moment, ses propres sensations qui lui dictaient de rester là où elle était, de ne pas bouger. Aussi, elle luttait contre le réveil mais aussi contre le sommeil. Elle souhaitait rester dans un entre deux qui la maintenait dans ce bien être extrême. « Hum... ». Son sourire était toujours là, le réveil prenant peu à peu le pas sur le sommeil. Sa main s'avança doucement vers la source des caresses, ses doigts se glissant entre ceux de l'homme tendrement. Elle resta comme ça un temps avant de se rendormir peut-être un peu.

Ça sentait bon, c'est ce qu'elle se dit en émergeant de nouveau, sa main étant retombée depuis quelques temps. La surface contre laquelle elle était posée était agréable. Elle commençait réellement à se réveiller, chantonnant quelques paroles d'une chanson qu'elle avait appris jadis, la voix un peu plus rauque à cause du sommeil : « Avec toi près de moi, je n'aurai ni peur ni froid... ». Elle sourit en s'entendant marmonner, se disant qu'elle ne ferait certainement pas carrière dans la chanson. D'ailleurs, pourquoi dormait-elle ? Et puis, elle entendait ce bruit régulier, ce battement qui retentissait à l'intérieur de la paroi sur laquelle elle était posée. Un cœur qui battait. Elle ouvrit les yeux, levant légèrement la tête pour voir rapidement le visage de l'ange. Elle rebaissa la tête, le temps de comprendre, amenant sa main contre son torse, sur son cœur, encore dans les nuages. C'était lui qui sentait bon et c'était son cœur qu'elle entendait. C'était lui la source de son bien-être. Et c'était lui qui lui caressait les cheveux. « J'ai... ». Elle avala sa salive, sa bouche pâteuse à cause de l'alcool. « J'aimerai que tu restes avec moi. ». Elle avait murmuré ces quelques mots sans réellement réfléchir, disant ce qui lui traversait l'esprit. Seulement, au fur et à mesure qu'elle reprenait contenance, qu'elle se réveillait, elle se rendait bien compte à quel point ses paroles n'avaient aucun sens. Personne ne l'aimait, personne ne faisait attention à elle et lui il faisait ça simplement parce que c'était un ange. Il n'aurait pas pu la laisser étalée par terre. Il faisait ça par gentillesse, juste parce que c'était un foutu ange. Il était hypocrite, forcément. Il souriait de façade et puis, dès qu'il serait avec les autres anges, il se moquerait d'elle. Elle ne faisait pas partie de son monde, ils n'avaient pas les mêmes valeurs, elle représentait une sous-espèce pour lui. Elle disait n'importe quoi. Elle était ivre, elle se faisait des idées, elle voyait ce qu'elle voulait bien voir. Il n'y avait rien. Sa main se resserra sur les vêtements de l'ange. Elle soupira, énervée contre elle même. Était-elle naïve pour dire n'importe quoi à un homme qu'elle ne connaissait même pas ? Était-elle folle ? Et lui, pourquoi il ne lui disait pas qu'elle l'énervait, qu'il voulait juste qu'elle s'en aille ? Sale ange !

Erza se redressa, se retrouvant sur ses pieds en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Sa tête lui faisait atrocement mal mais quand elle croisa le regard de Lucain, elle n'y pensa plus, ni même à ses idées noires. Il avait un effet apaisant sur elle et elle se retrouvait totalement démunie face à lui. Un pouvoir d'ange ? Bien sûr, sans doute, mais comment en être sûre ? Elle finit par lui craché : « Tu n'as pas le droit de faire ça ! » avant de le gifler aussi fort qu'elle le pouvait. Et puis, regrettant déjà mais ne voulant pas le montrer, elle tourna les talons et s'enfuit en courant vers un lieu où il ne la retrouverait pas. Une fois « sauve », elle ouvrit ses ailes et tâcha de partir. Elle allait retourner au château Malkavian et ensuite elle finirait à la taverne du coin pour oublier cet abruti violeur de chèvre !

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Ven 20 Déc 2013, 22:05

L’ange regarda le déroulement des épreuves pendant un moment. Les images l’abrutissaient. Il ne suivait pas vraiment ce qui se passait… et si on lui posait la question, il serait probablement incapable de décrire ce qu’il avait vu. La vérité, c’est qu’il était absorbé par ce petit corps endormi sur ses genoux. En dépit de ses efforts, il y revenait toujours. Après une courte tentative de concentration, son esprit se perdait dans une mélasse indéfinie, pour finalement former le visage de la blonde. Elle l’intriguait beaucoup trop, pour qu’il pense à autre chose.
Alors, Lucain dévia son regard des larges sphères. Il vit que Mirage dormait paisiblement et cela lui fit plaisir. Elle ne bougeait pas, ou presque. Le jeune homme devinait qu’elle s’était perdue dans un songe : il se demandait ce qu’elle voyait. Cette petite blonde, tellement torturée, au sommeil pourtant si tranquille. Elle était belle à regarder comme ça. Belle : c’est ce qu’il pensa, quand elle glissa ses doigts entre les siens. A cet instant, et même si cela ne reposait que sur l’intuition, l’ange comprit quelque chose au sujet de cette fille. Une chose fugace, aussitôt dissipée, mais qui lui laissa un drôle de goût en bouche. L’ange se demanda s’il devait regretter de l’avoir découverte dans de telles circonstances. Puis, il souhaita la rencontrer à nouveau, tout en espérant percer à jour cette fille, peut être… et en atteindre le cœur pour voir de quoi il était fait : découvrir ce qui s’y cachait, le prendre entre ses mains comme on le ferait d’un oiseau. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Elle lui en donnait l’envie, c’est tout ce qu’il savait.

Mirage se réveillait. Retenue encore par les bras de Morphée, elle chantonnait d’une voix presque inaudible un air que Lucain ne connaissait pas. Il ne réagit pas, continuant simplement à l’observer. S’il s’était trouvé face à un papillon sortant de sa chrysalide, c’aurait probablement été la même chose. Et de la même manière que le font ces insectes, nouvellement révélés au monde, elle éleva la main. Son torse était juste la feuille du papillon. L’ange haussa un sourcil, partagé entre étonnement et amusement. Impression renforcée en faveur de la première émotion, lorsqu’elle souhaita qu’il reste auprès d’elle. Loin d’être en mesure de contrôler toutes ses pensées, l’ange se prit à imaginer une telle réalité : douceâtres pensées… Bien entendu, cela n’abouti à rien.

Et puis, pour une raison qui lui échappa, la jeune femme se leva brusquement. Elle semblait prise par des dilemmes internes totalement imperméables à l’extérieur. Lucain ne pu rien faire, qu’exprimer sur son visage une vague incompréhension. Il ne savait pas ce qui n’allait pas et ne pouvait pas le savoir. Tout ce qu’il reçu, ce fut une gifle monumentale. Assurément, s’il ne s’était pas trouvé sous l’emprise du charme d’Utopia, sa mâchoire se serait décrochée sous le choc. La force de cette femme était impressionnante. Lucain encaissa donc, bien que son corps suive la trajectoire de la gifle, au point de manquer de le faire tomber par terre.
Il n’eut pas le temps de voir partir la blonde, trop sonné même pour se redresser. Son expression était figée sur l’ahurissement le plus complet. Yeux exorbités, il réalisait à peine ce qui venait de lui arriver. Ce n’est qu’après quelques secondes, le temps de reprendre ses esprits, que la douleur commença à irradier jusqu’à son crâne.
« Aah… Sa mère la p… humpf…
Grogna t’il en se massant les joues. Celle-ci, il ne l’avait pas vue venir. Relativement contrarié par ce dénouement malheureux, l’ange se redressa en secouant la tête. Autour de lui, les badauds se repaissaient du spectacle avec un intérêt double.
« Qu’est ce qu’y a ? Lança t’il à leur attention. Vous n’avez jamais vu un ange et un réprouvé ? Allez, circulez !
On se détourna pudiquement. Lucain se laissa tomber contre le dossier du banc. Il ne savait pas quoi faire de tous ces éléments. Ça manquait de sens, de cohérence… ou simplement de constance. Bref, il était complètement paumé. Son regard se posa alors sur le côté, là où la jeune femme avait déposé le plateau de champagne il y avait de cela un petit moment. Sans réfléchir, il saisit une coupe et la vida d’un trait. A ta santé Mirage, pensa t’il…
Puis, il se leva et s’envola sans plus de cérémonie en direction de la mer. Son bateau et son équipage l’y attendraient, conformément aux directives qu’il leur avait données. Il en avait assez vu et de toutes façons : tout était fini. Erreur magistrale, car tout venait précisément de commencer, mais ça, il ne le savait pas encore.

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Sam 21 Déc 2013, 18:14


Eerah avait une certaine manière de montrer sa sympathie à la bélua qui le regarda avec de grands yeux. Depuis quand on disait à une enfant (du moins en apparence), et surtout à un bélua, qu’il pouvait avoir le droit à tout ce qu’il chantait ? Elle avait demandé un gage, pas une preuve d’amour. Elle desserra un peu son étreinte et s’écarta de lui avant de rire. C’était un rire franc. Le genre de rire qu’on accorde à une bonne blague, à un vieil ami qu’on aurait pas croisé depuis des lustres. Puis elle acquiesça « Nous aurons très certainement le temps une autre fois. » Puis l’homme qu’elle pensait résistant et bien portant tomba devant ses yeux. Ce fut la panique. Ophalee regarda tout autour d’elle. Elle avait tellement l’habitude de voir des gens surgir de n’importe où, en particulier des ennemis, qu’elle crut bon de penser que quelqu’un en voulait à l’aile noire. Mais il n’y avait personne dans l’entourage qui avait des pensées mauvaises à l’égard du déchu. Elle se retrouva alors à aider tout le monde à le porter jusqu’au lit puis s’approcha de son visage. Il semblait endormi, atteint d’aucun mal. Mais cela ne pouvait être que de l’apparence ou un foutu sort. Elle ne redressa la tête du corps que lorsque Sean lui demanda de partir. Elle haussa un sourcil, croyait-il vraiment qu’elle allait lui obéir ? Elle tenait à Eerah. Toutefois, Aloyc arriva au moment opportun pour Sean où il rappela à la déesse totem « Faudrait peut-être mieux aller voir tes champions… Il y a une salle où nous devions aller au départ. Ainsi… Eerah va se reposer. Si tu cherches des réponses, de toute façon, tu ne les trouveras pas là, Ophalee… »

La bélua songea quelques instants avant de lancer à Sean « Quoique t’aies vu, je te fais confiance Sean. » mais je saurais te retrouver dans le cas contraire, crois-en mon expérience… puis elle finit par suivre le garou dans les couloirs en saluant le courage du garçon et en priant pour la santé bizarre d’Eerah. « Je ne comprends pas pourquoi il est tombé, pourtant il allait bien. » Aloyc avançait à ses côtés, tranquillement. Il ne se faisait pas autant de soucis pour lui qu’elle ne s’en faisait. « Mouais, c’est bizarre. Tu n’as rien senti ? » - « Non rien, rien vu non plus… Mais Sean, enfin, non ça ne pourrait être lui. Pourquoi il le ferait tomber comme ça ? De toute façon, il n’aurait aucun intérêt à profiter d’Eerah. Sauf s’il a vu quelque chose… » - « Qu’est-ce qu’il aurait pu voir, à ton avis ? » La bélua haussa les épaules. « Je n’en sais rien. » Il y avait certaines choses dont Ophalee n’avait pas accès. Comme la mémoire de Sean ou toutes ses pensées. Déjà, elle arrivait à se contrôler pour ne pas entendre toutes les voix dans sa tête, au risque de commettre des meurtres, donc quoique Sean ait songé, elle ne l’avait pas entendu.

A force de marcher dans les divers couloirs et avoir descendu un certains nombres d’escaliers, prenant quelques passages ici et là sans forcément sortir des bâtiments d’Utopia, Ophalee et Aloyc arrivèrent dans une grande salle. On distinguait cinq grands pylônes au centre. Chacun cerclait une compétence de la coupe des nations. On voyait des images défiler. Ophalee s’avança sans apriori vers l’un d’eux et y vit le visage d’Eerah endormi. « Ceci explique pourquoi… » souffla-t-elle. « Hum ? » - « Regarde, Eerah est là. Il passe son épreuve. » Il hocha la tête. La bélua tapa dans ses mains, contente de savoir qu’il était dans de plus ou moins bonnes mains. « Euh… Ophalee ? » La bélua cessa et le regarda. « Quoi ? » - « T’es redevenue normale. » Voyant l’incompréhension de la jeune fille, il ajouta « T’es redevenue toi, Ophalee taille grand format. » Elle se regarda, étonnée. En effet, elle avait repris sa taille originale en plus de retrouver les habits qu’elle avait pris à l’allée.

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Dim 22 Déc 2013, 05:55



Il fut agréablement surpris de la réponse à son baiser, se retrouvant sur un banc, sa chérie sur les genoux à recevoir un massage ô combien bienfaiteur pour son stress. Les mains habiles de sa compagne lui procurait une chaleur qui parcourait tout son corps, chaleur qu'il lui aurait bien transmise... Terminant ce soin par un baiser passionné qu'il savoura avant de retourner se balader avec elle dans la cité. S'arrêtant soudain, doux parfum sucré qui fit gronder son estomac, Emivia eut la délicieuse initiative de mener à eux un de ces petits fondant au chocolat qu'elle glissa sur ses lèvres. Sa voix et son regard avait un petit quelque chose d'enivrant.
- Est-ce que tu as… faim ?
- Toujours quand viens le temps d'une gourmandise... ça me rappel que c'est ainsi que je t'ai connue...

Son regard était malicieux, croquant le fondant lentement pour lui laisser l'autre moitié, attrapant le morceau pour le mener aux lèvres de sa partenaire afin de partager avec elle puis l'embrasser avec passion pour la remercier. Mais alors qu'il allait parler, aucun sons ne sorti de sa bouche, son regard devint vide puis Ethan s'écroula sur le sol. Sa compagne eu tôt de fait de se pencher sur lui, essayant de le réveiller mais sans succès, comme si son état n'était pas naturel.

Poupi se mit à tirer sur le bas de la robe de sa maîtresse avec de plus en plus de force pour attirer son attention, allant même jusqu'à la déchirer pour enfin la sortir de sa fixation sur l'orisha. La petite bête se fit tigre et pointa de la patte un pylône ... à l'écran se trouvait Ethan qui entrait dans un labyrinthe à la demande de l'Aether. Ainsi il venait d'être appelé à son épreuve. Le félin reprit sa taille normale et vint se blottir dans le cou de l'homme toujours allongée, conservant les oreilles basses, signe d'une présence auquel il s'habituait malgré tout peu à peu.

La belle brunette profita de cet environnement magique pour souhaiter un lit sous eux, des murs pour les isoler des passants. Ne voulant que son chéri soit dérangé dans son épreuve, ne sachant ce qui pouvait lui arriver. Tout prit forme autour d'eux, se retrouvant allongé sur un matelas confortable aux côtés de sa bien-aimée, bien au chaud sous une couverture. Au moins son réveil serait plus doux que le départ...  Poupi restait tout près à ronronner, comme un petit encouragement pour Ethan qui recevait aussi la tendresse d'Emivia. Cette dernière hésitait-elle à regarder le pylône pour le suivre dans son périple ? Il ne pouvait le savoir, plus rien autour de lui n'existait dans son esprit, seul ce labyrinthe dans lequel il a été plongé monopolisait ses idées.

Après un temps que nul ne pu définir, il ouvrit les yeux dans un sursaut, comme si il reprenait son souffle après un long moment sans respirer. Ses mains agrippèrent les draps sous lui, cherchant où il était, son regard parcourant tout autour de lui sans comprendre. Deux mains se posèrent sur ses joues et il reconnu la sensation délicieuse des lèvres de sa chérie, reprenant aussitôt son calme.

- Que c'est-il passé ?
- Combien de temps ai-je mis à faire cette épreuve  ?
- J'ai eu l'air d'un imbécile à faire ce truc ?

Son souffle était de plus en plus régulier, retrouvant ses esprit, serrant sa compagne dans ses bras pour y retrouver confort et bien-être. Il se sentit entouré et en sécurité, reprenant ses repères que la surprise de l'épreuve lui avait voler sans prévenir. Caressant du bout des doigts la joue de celle qu'il aime alors que derrière lui passait Faely pour s'assurer de son calme avant de repartir visiter les alentours.

Spoiler:

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[RP pour tous] La coupe des nations

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