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 [RP pour tous] La coupe des nations

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Ven 06 Déc 2013, 01:06

Erza se demandait pourquoi elle était encore là. A moins que les dieux soient bien plus laxistes que le patron de la taverne du coin ? Elle était arrivée à la fête déjà légèrement ivre, à cause notamment de la fin de son épreuve qui l'avait marqué au plus haut point car on ne voit pas mourir une personne à laquelle on tient tous les jours, surtout que cette dernière ne lui était pas si connue que cela. Oh bien sûr, tout le monde connaissait l'ancien souverain des réprouvés, son départ du trône ayant créé bien des problèmes et bien des déceptions, mais là où elle ne comprenait pas où les Aetheri voulaient en venir, c'est qu'elle ne le connaissait pas personnellement. Ce qu'elle ne comprenait pas non plus (décidément, bien des choses) c'est qu'elle avait été affectée par cette fausse mort, touchée en plein cœur, ce qui, d'ailleurs, lui avait fait perdre ses moyens. Le flou qui entourait son existence était tellement grand qu'il lui devenait insupportable. Elle avait donc trouvé une taverne dans Utopia, s'asseyant au bar de cette dernière, presque vide à cause des festivités, et elle avait bu, ne se souciant absolument pas de son léger changement de puissance. Il faut dire qu'elle n'était pas de cette époque et que bien des choses lui semblaient encore étranges, comme de retrouver des lieux qui avaient été totalement annihilés là d'où elle venait. Elle revoyait les premiers instants de sa vie auprès de sa mère, à la même époque qu'elle vivait à présent mais, sans elle du coup, et à un âge bien plus avancé. Ce monde était à la fois celui de son enfance et celui de son présent. C'était troublant, assez, trop même, pour qu'elle préfère tout oublier dans la boisson. Seulement, le patron du bar voulait également se joindre à la fête et l'avait prié de sortir au bout d'un moment. Erza s'était donc retrouvée seule, devant une porte close, habillée d'une façon plutôt extravagante pour se rendre à une réception où devaient se trouvaient bien des individus. Et si sa mère s'y trouvait ? Et si son père s'y trouvait ? Enfin, le père qu'elle pensait être le sien.

Arrivée sur place, elle fut témoin d'étranges scènes, notamment le baiser qu'échangea son père – car ce n'était pas Naram, Edelwyn l'ayant prévenu du stratagème – avec une femme que l'alcool dans son sang ne lui permettait pas de reconnaître comme étant la reine des sirènes. Et puis, il y eut le câlin surprise de sa mère à un homme qui, au final, devait être l'un de ses frères. Néanmoins, si son père embrassait une toute autre femme, elle se demandait comment, elle, avait pu être conçu quelques temps plus tôt ? Tout semblait n'être qu'une énorme farce, surtout que Jun n'était pas venu lui parler depuis qu'il lui avait donné l'ordre de se rendre auprès d'Edelwyn. Était-il constant chez les Taiji d'éviter leurs enfants ? Sa mère ne se priait pas pour distribuer de l'affection à ses fils apparemment, alors qu'elle n'avait fait que lui dire froidement de partir la dernière fois qu'elles s'étaient vues. Certes, elle avait provoqué sa propre mort et elle pouvait comprendre que la déesse aurait préféré s'occuper d'un nourrisson plutôt que d'une femme qui avait trois siècles, mais elle n'y était pour rien si elle avait fait une fausse couche. Erza soupira, plongée dans ses pensées noires, se dirigeant vers le buffet pour boire tout ce qu'elle y trouverait. Elle était déjà bien éméchée mais ce fut bientôt pire, si bien qu'elle commençait à ne plus sentir ses joues et à saluer tout le monde d'un air désinvolte qui ne collait absolument pas à ses dires. Elle avait envie de se plaindre, de cogner sur le premier individu qui croiserait son chemin. Et puis d'abord, qu'est ce qu'il avait cet ange débile là à rester stoïque ? C'était une nouvelle mode du peuple lumineux ou quoi ? Elle soupira, ses pensées n'ayant plus énormément de sens. En plus de cela, elle ne pouvait se confier à personne. Dire que sa mère était une déesse aurait provoqué l'amusement général et dire que son père était un homme recherché aurait provoqué sa mise à mort... ou quelque chose comme ça. Et puis, bien sûr, les dieux ne l'écoutaient pas, elle avait déjà provoqué suffisamment de dégâts comme ça, ils lui donnaient tout juste de quoi vivre correctement, en dédommagement.

Ayant alors l'idée que seuls les anges pouvaient encore lui prêter une oreille attentive, elle fixa son regard droit sur l'idiot, fonçant sur lui comme un chien enragé sur sa proie. Elle l'attrapa par le col et le fixa : « Bon, tu vas m'aider ou pas l'ange ? ». Son ton n'était pas très polie mais qui l'est une fois dans les bras de l'alcool ? Surtout elle, elle avait l'alcool plutôt mauvais. Néanmoins, il y eut quelque chose de plus qui fit que son comportement changea : l'odeur de l'être lumineux. Elle pencha doucement la tête sur le côté, s'approchant un peu plus de lui pour humer davantage, d'une façon très peu discrète. Elle avait sans doute l'air d'une souillon, ses vêtements dans un état pitoyable et à moitié déchirés mais, après tout, les anges ne se préoccupaient pas de l'apparence, si ? Elle finit par se mettre contre lui en marmonnant un truc presque incompréhensible, sur le point de s'endormir debout. « T'sens bon. ». Voilà, une femme dans un état pitoyable.

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Ven 06 Déc 2013, 18:46

Lucain ne capta rien des manoeuvres de Mitsuko. Il était trop absorbé par l’épreuve d’intelligence qui venait à peine de débuter. Lorsqu’elle lui déroba un de ses fils dorés, il se passa simplement la main dans les cheveux, gêné par la sensation désagréable que cela provoque. L’ange était à mille lieux de soupçonner ce qui se tramait dans son dos et les conséquences éventuelles que cela aurait sur sa vie. Non, l’anecdote s’arrêta là. Car le destin, qui avait visiblement envie de se marrer aujourd’hui, avait prévu tout autre chose pour lui. Et s’il devait effectivement rencontrer une Taiji aujourd’hui, il n’était pas question de l’aether de la justice.

L’ange senti une force tirer sur son col, le contraignant à baisser la tête. Il découvrit alors une jeune femme. Une blonde aux yeux rouges et à l’allure débraillée, qui lui aboya dessus un vague propos sans queue ni tête. L’aider ? La maintenir éloignée des boissons était le seul service qu’il était en mesure de lui rendre dans l’immédiat. Pour le reste, il pouvait toujours la surveiller, au cas où elle avalerait sa langue ou s’étoufferait dans son vomi.
Mais ça, c’était à peine une première impression. Car la promiscuité, imposée par cette position, le fit si bien profiter de son haleine qu’il fut en mesure de déterminer avec précision tout ce qu’elle avait bu. C’en était presque assez pour l’enivrer lui-même. L’expression du jeune homme traduisit aussitôt un vague écoeurement, alors qu’il tentait de se défaire de l’emprise de cette junkie sortie de nulle part. Refermant sa main sur le poignet de la blonde, il tenta de la faire lâcher prise en douceur.
Se faisant, il soupira : lui, qui était simplement venu se divertir, se retrouvait avec une ivrogne au cou à ne plus savoir qu’en faire. Et tandis qu’il négociait avec le ciel pour qu’on lui fiche la paix, la belle du jour sombra dans une torpeur alcoolique, en s’affaissant contre lui. Il l’entendit alors marmonner un commentaire sur son odeur, auquel il répliqua d’un air perplexe.
« Toi par contre, tu pues la tise ma belle…
Vu la comparaison, il n’était guère étonné qu’elle apprécie son parfum. Toutefois, en dépit de la franchise du propos, son ton était resté doux, dénué de mépris ou d’animosité. L’ange n’était pas assez sot pour se moquer d’une femme quasiment incapable de rester en équilibre sur ses jambes. A quoi bon ? Elle ne s’était sans doute pas mit dans cet état gratuitement, du moins c’est ce qu’il pensa. Son appréciation aurait été différente s’il l’avait trouvée au milieu d’un groupe. Mais boire tout seul, c’est toujours triste et lamentable.
L’ange soupira donc une seconde fois, en faisant passer le bras de la blonde derrière ses épaules. Son autre main vint encercler sa taille. De cette façon, elle était maintenue et ne risquait plus de se vautrer. Il regarda ensuite alentour, ne sachant trop que faire de cet encombrant fardeau. Un banc à proximité lui fournit une réponse tout faite. Il l’y traîna au mieux, avant de la faire s’asseoir en veillant à ne pas trop la secouer. Outre les questions de délicatesse, il n’avait pas envie qu’elle lui vomisse dessus. Puis, il s’assit à son côté.
« Toujours vivante ?
Lança t’il en relevant son visage vers le ciel d’une main, tout en écartant deux ou trois mèches de sa chevelure de l’autre.
« Je m'appelle Lucain. Dis moi, c’est quoi ton nom ?
Ajouta t’il ensuite. Lucain appliquait ses bases de médecins. Se présenter, puis demander un nom : c’était toujours utile face à une personne alcoolisée. Enfin, vu l’avant goût qu’elle lui avait offert, il s’attendait à tout, même recevoir une droite pour toute réponse.

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Sam 07 Déc 2013, 11:52

C'était drôle de constater que Sean répondait plus vite que son ombre et surtout plus vite que Luka, ce qui indiquait clairement qu'il y avait soit quelque chose qui avait changé, soit que Luka allait mal. Ophalee posa son regard sur l'homme qui riait pourtant il y a une minute de cela. Ses épaules s'étaient soudainement contractés et on voyait dans ses yeux une lueur agressive. Il avait la parfaite position de l'homme sur la défensive. Alors que Sean parlait, Ophalee continua d'évaluer le comportement qu'elle n'avait pas plus tôt vu de Luka et acquiesça à la question de Sean. D'ailleurs, lorsqu'il souligna le caractère particulier d'Eerah, elle sursauta légèrement. Rapidement, elle comprit : Sean savait toujours tout, ou presque. Même s'il venait de croiser l'ange déchu, le petit garçon savait déjà et très certainement la moitié de la vie de celui-ci.

Luka parla dans sa barbe et disparut aussitôt de la pièce. La bélua acquiesça « Bien grognon c't'homme-là . Une donzelle a refusé son invitation, ou bien... ? » L'atmosphère était toujours détendue pour Ophalee, le comportement de Luka n'avait rien changé quant à la sienne. Elle sourit à l'enfant « Ce doit être dur d'avoir un père comme ça, vraiment... » En même temps, elle n'avait pas le souvenir d'en avoir eu un un jour. « Je vous invite à boire quelque chose ? Pour les enfants, et pour toi aussi Eerah, nous n'avons en revanche que du jus de fruit, ou du lait. » - « Tu les prends pour des gamins ? » intervint Garenne. Ophalee le coupa « J't'en prie, on est pas des soulards. »

« Oui, je... Comment dire. » - « Notre très jeune Reine a bien aimé son épreuve d'agilité. » Le cygne lui sourit, il répondait à la question d'Eerah. « Vous auriez dû voir cela en effet ! Une reine qui saute du sommet d'une montagne, n'est-elle pas... » - « Frappée ? Vas-y, je t'en prie. Dis-le. » Elle plissa les yeux en direction du Cygne qui rit. « Un peu perturbée ? » - « Je savais ce que je faisais ! » renchérit-elle. Elle se tourna vers Eerah et Sean. « Je vous jure. Il y avait Tu'hum qui m'attendait quelque part et puisqu'il ne pouvait pas se poser, j'ai sauté à la place. Mais il était là. Et j'ai eu raison, sinon je serai morte depuis. » Garenne et Aloyc n'étaient pas vraiment convaincus mais ils n'ajoutèrent rien. « Nous n'étions pas non seulement sur une montagne, Erik, mais dans un dôme. La magie qui nous a été retirée était absorbée par un champ qui nous entourait. Toi-même tu l'aurais compris si tu y avais été. Car il n'est pas aisé de faire disparaître une partie d'une essence d'une personne dans un temps défini si l'air qui nous entoure n'est pas tâchée elle-même de magie. » - « Ou peut-être, t'a-t-on simplement infligé quelque chose sans que tu ne t'en rendes compte ? » - « Non ! Car Tu'hum ne pouvait pas venir m'aider, il était bloqué. Et la cime du Géant Blanc était la sortie-même du dome. Bonne Phoebe, j'savais ce que je faisais quand même ! »

Alors qu'elle débattait sur sa façon d'agir, Eerah lui parlait mais la petite ne l'écoutait pas. Elle finit toutefois par remarquer qu'il parlait et Sean eut la brillante idée de lui demander ce que cela était. Ophalee posa ses yeux sur le Déchu, puis sur l'arme qu'il présentait comme un joyau. « Je ne l'avais pas encore vu. » dit-elle en s'approchant, posant une main sans hésitation sur l'arme. « Ils t'ont gâté, ils ont bien dû t'apprécier. » Ce qui n'était pas une chose aisée, se faire apprécier par des esprits qui vivaient dans un même domaine chaque jour et chaque heure de leur éternelle existence. « Tu m'as dit quoi ? Redevable, toi ? Redevable en quoi, Eerah ? Tu ne m'as pas encore remercié, tu ne m'es alors redevable en rien. »

Le garçon ne s'opposa pas à une visite des lieux. Ophalee lança un regard aux trois hommes qui étaient là et elle vit clairement que le Cygne refusait qu'elle sorte pour l'instant. Elle l'ignora, feignant ne pas avoir vu l'expression de son visage. « On peut y aller ! On prendra plus tard notre petit collation.» Elle entendit Erik soupirer, puis il dit quelque chose en béluaque à Aloyc qui acquiesça. La mini Reine des béluas se mit alors à les suivre. Sean savait où il allait, elle n'avait donc pas besoin de leur montrer le chemin puisque le garçonnet connaissait le nombre de pas, certainement avec exactitude, qu'il fallait faire pour parvenir aux appartements des plumes noires. « Si, tu peux utiliser un bâton comme une arme. » affirma Ophalee, prenant le devant. « Tu n'as jamais connu le bâton ? Douloureux souvenirs pour beaucoup, pourtant ! Enfin, plus sérieusement, Sean, mieux vaut éviter un bâton. Un objet contendant vaut bien un objet tranchant et le manier intelligemment fera de jolis dégâts. Se fier à une allure n'est plus suffisant de nos jours. » Elle glissa son bras dans celui d'Eerah et son autre dans le bras de Sean. Elle tenait chacun d'eux d'un côté, les guidant joyeusement aux appartements. Aloyc marchait tranquillement derrière, mains dans les poches. « Je suis sûre que toi Sean, tu serais bien capable de faire perdre l'équilibre à bien des Grands et toi, Eerah, ton handicap ne t'empêche pas d'avancer et de savoir où tu mets les pieds, aujourd'hui comme pour demain... D'ailleurs, pourquoi tu cherches à savoir où sont les appartements ? Attends, ne me dis pas. T'es un champion, c'est ça ? » Elle regarda Sean. « Et toi, t'es pas assez grognon et pas assez endommagé pour avoir vécu quelque chose. »

Elle s'arrêta devant un grand escalier et espacé en colimaçon. Beaucoup de personnes en descendaient. « Je crois que c'est en haut. » Puis elle continua, tenant toujours leur bras comme une jeune madame avec deux compagnons. « Luka a subi quelle épreuve, Sean ? » Elle sourit à quelques passants qui la connaissaient mais elle ne s'arrêta pas pour autant, continuant sa montée. « Il avait vraiment pas l'air bien, peut-être qu'il faudrait qu'il voit un guérisseur. »


Résumé:
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 07 Déc 2013, 17:37

Le Déchu ne pouvait s’empêcher de rire en imaginant la scène telle que décrite par les Béluas. Bien sûr, il en aurait été autrement s’il avait dû vivre ça en même temps qu’eux, mais la femme loup avait une façon de raconter les faits bien à elle, avec un détachement forçant l’admiration. Il se promit d’aller observer l’épreuve dans l’esprit d’un volontaire, une fois reposé. Sa tête le faisait de plus en plus souffrir, depuis son arrivée. Lorsqu’elle s’approcha finalement de son arme, elle la regarda un temps, avant de poser la paume sur la surface brillante de l’obsidienne. Vraiment, gâté par les esprits ? Certes, l’arme était magnifique, mais il n’avait pas l’impression de leur avoir fait plus d’effet que cela. Lorsqu’elle poursuivit, il demeura un instant perplexe, incapable de déterminer s’il s’agissait de pure politesse ou d’un reproche. Dans le doute, il arbora son sourire le plus sincère, et lâcha :

-« C’est vrai. Merci pour tout, Ophalee. »

Il fut sauvé d’un silence gênant par l’enfant, qui accepta avec emphase son offre. Eerah se tourna vers la jeune femme, et sa réponse ne se fit pas attendre. Malgré les protestations à demi-contenues de ses sujets, elle s’engagea à leur suite, et ils filèrent hors de la pièce. La marche était menée par Sean, imperturbable et sûr de lui. Il tenait l’infirme par la main, le guidant entre les passants et les couloirs comme un chef. Et pourtant le Déchu le sentait bouillant de questions ; et pour cause, il connaissait parfaitement ce sentiment, il le vivait chaque jour. Il ne put cacher un sourire lorsqu’il craqua, lui posant la question qui le taraudait depuis quelques minutes. Eerah cherchait encore ses mots que la Bélua entreprit un début d’explication. Acquiesçant à ses propos, il compléta :

-« C’est même plus qu’une arme, pour moi. Ulthiel – c’est son nom – me sert aussi de guide, comme un nouveau sens. »

Pour illustrer ses propos, il frappa une fois le sol, produisant une de ces notes si particulières qu’émettait l’arme.

-« C’est grâce à lui que je me repère en combat, ou plus simplement dans une ville comme celle-ci ; avec l’écho. C’est plus élégant que d’applaudir pour s’y retrouver, et ça fait beaucoup plus mal qu’une gifle. »

Il ajouta quelques coups, produisant le début d’une mélodie enfantine. Chaque impact sonnait comme un son différent, une nouvelle note sur une partition. Le Déchu lui-même s’étonna de ce qu’il arrivait désormais à faire faire au bâton. Surement un autre effet du dôme. Ravi de voir que l’avenir lui réservait quelques surprises amusantes, il le rangea dans son dos, et tendit son coude à la jeune femme. Ce simple contact lui évoquais des souvenirs, pas si vieux que ça, et pourtant si lointains. Dans cette rue, à Stenfek. Et dire qu’à peine quelques mois plus tôt, il était un tout autre homme. À croire qu’il avait progressé. Ophalee y alla de ses encouragements joyeux, avant d’aborder le sujet de sa présence. Eerah hocha la tête.

-« Oui, il semblerait bien. J’ai demandé à représenter les Ailes Noires dans l’épreuve d’intelligence. Et personne ne semble savoir où et quand elle va commencer. J’espère pouvoir dormir un peu avant d’y aller. J’imagine qu’ils ne vont pas nous demander de combattre avec notre esprit, allongés sur notre lit ou quelque chose du genre ! »

Quelle idée saugrenue. Non, en fait, personne n’avait la moindre piste sur ce en quoi consisterais l’épreuve. Autant être prêt à tout. En gravissant une à une les marches d’un escalier en colimaçon, il se rendit soudain compte qu’un des subordonnés de la femme-loup les suivait. Des subordonnés, une chambre immense, une garde-robe illimitée… Il se tourna vers la jeune femme, et demanda :

-« Alors, comme ça tu diriges les Béluas ? J’ai entendu un des hommes dans ta chambre t’appeler Notre Reine. Peut-être devrais-je vous parler avec plus de déférence, Majesté. »

Il avait bien appuyé ce dernier mot, avec un air taquin. Si c’était vrai, elle semblait bien moins imbue de sa personne que ce que l’on rapportait de certains monarques. En entendant le souffle du Rehla s’accélérer imperceptiblement alors qu’il essayait de suivre les grandes enjambées qu’ils faisaient pour gravir les marches, il ralentit légèrement.

-« Qu’est-ce que tu en pense, Sean ? Tu crois qu’on devrait marcher plus loin derrière elle, en signe de respect ? »

Le Déchu n’était pas capable de lui envoyer un clin d’œil, mais l’intention y était.

Résumé :


[RP pour tous] La coupe des nations - Page 4 GqzDWY

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Sam 07 Déc 2013, 21:19

Erza ne se sentait pas très bien. Elle aurait bien continué à dormir à moitié contre l'ange mais celui-ci ne semblait pas d'accord. Que faisait-il de l'altruisme de sa race hein ? Non mais, depuis quand les anges n'étaient plus gentils et serviables ? Elle se sentait nauséeuse mais une fois qu'elle fut posée sur le banc, son état s'améliora légèrement. C'était simplement les mouvements, il fallait les limiter pour ne pas rendre tout ce qu'elle avait dans son estomac dans cette superbe réception où son père et sa mère l'ignoraient complètement. Remarque, peut-être que si elle vomissait partout, quelqu'un lui porterait enfin un peu d'attention. Oh mais elle n'était pas seule, non. C'est que, cet ange, elle l'avait presque oublié dans sa réflexion. Néanmoins, lorsqu'elle sentit ses doigts effleurer ses cheveux quelques instants, elle se rappela de sa présence. Depuis quand les anges employaient ce genre de mots, des mots comme « tise » ? Certes, elle n'en avait pas croisé beaucoup dans sa vie, d'ailleurs sans doute un seul, ou pas du tout, mais elle avait une représentation mentale de l'ange qu'elle croyait exacte. Tout ce qu'elle pouvait dire c'est que ce soi-disant Lucain ne rentrait pas du tout dans celle-ci. Ah moins qu'il ne soit pas un ange et qu'il essaye de profiter d'elle ? Hum... Cela expliquerait bien des choses, comme son vocabulaire et le fait qu'il la « touche ». Était-il un pervers violeur multirécidiviste ? La théorie semblait fort probable. Mais s'il pensait réussir son forfait, il se trompait. C'était elle qui allait abuser de lui, et ensuite elle l'accrocherait nu au lit avec une pancarte indiquant qui il était vraiment ! Ou peut-être que non. Tout dépendrait de la force de résistance de son estomac.

La jeune femme finit par tourner son regard vers le faux ange. Devait-elle le bâillonner tout de suite ou attendre qu'il essaye de lui sauter dessus ? Et puis, il lui avait posé une question. Devait-elle mentir ou répondre la vérité ? « Je m'appelle Mi, mon nom de famille c'est Rage. ». Elle aurait bien ri devant sa bêtise mais elle se devait d'être sérieuse, sinon, il ne la croirait jamais – si tant est qu'il puisse gober ça. Néanmoins, pour elle, un ange était naïf. Si il lui faisait la moindre remarque, elle saurait qu'il n'en était pas un. Et puis, elle possédait pleins d'autres « plans » pour avoir enfin le fin mot de tout ceci. Découvrir la vérité devint alors son principal objectif de la soirée et lorsque Erza était soûle, autant dire qu'il était difficile de lui enlever ses buts de la tête. Un ange ne devait pas faire quoi hormis parler comme un malpropre ? Bien sûr, elle avait une petite idée sur le principal mais elle ne pouvait pas l'attaquer directement avec ça, si ? « Oh toi là !! Donne nous du champagne ! C'est la fête ! Youhou ! ». Elle avait hélé un serveur, lui piquant deux coupes de la boisson pétillante, gardant les deux pour elle. « Alors Lucain qui sent bon, qu'est ce que tu fais dans la vie ? Je veux dire, hormis te faire passer pour un faux ange afin de charmer les filles ? ». Au moins, c'était direct. Néanmoins, elle ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit, continuant d'une voix qu'elle se trouvait étrange, un peu plus grave, sans doute à cause de l'alcool : « Moi je vais dans les soirées et je viens arrêter les méchants faux anges ! Je suis une justicière masquée ! ». Elle rit. « Sauf que j'ai oublié mon masque. ». C'était toujours bon de le préciser. D'un geste embêté, elle enleva sa fourrure parce qu'elle avait trop chaud, à présent en débardeur, la fourrure gisant par terre. Bon, maintenant, elle pouvait passer aux choses sérieuses !

Elle se leva, se tournant vers Lucain pour lui faire face. Elle appuya l'une de ses mains sur l'épaule de l'ange et versa une première coupe dans son décolleté pour se rafraîchir, gardant la deuxième dans sa main libre. Elle finit par s'asseoir sur ses jambes à califourchon, le fixant dans les yeux, tout en lui disant calmement et d'un ton très sérieux. « Je sais que tu es un violeur multirécidiviste, mais si tu veux bien dormir avec moi ce soir, je ne dirai rien, et je ne t'attacherai pas au lit tout nu avec une pancarte indiquant qui tu es vraiment, comme j'avais prévu au début. ». Elle sourit, satisfaite, lui tendant la deuxième coupe pour qu'il la boive. Voilà, maintenant, il allait avouer, c'était sûr ! « Faux ange, je t'ai démasqué ! ». Elle finit par se mettre à rire toute seule, contente d'elle-même.

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Sam 07 Déc 2013, 22:19

La jeune femme semblait retrouver ses esprits peu à peu, mais à la limite il aurait préféré qu’elle continue à dormir. Car la réponse qu’elle fournit suffit à le laisser présager de la suite : du grand n’importe quoi. Mi Rage : Ok, elle était raide. L’ange se plaqua nerveusement la main sur la figure, massant du pouce et de l’index ses yeux. Sa patience était particulièrement ténue en ce moment et il était fort probable que la diplomatie habituelle, dont il faisait toujours preuve, soit rapidement évincée au profit de réactions plus « natures ». Car depuis son accident sur le continent glacé, la plupart de ses carcans éducatifs avaient volés en éclat. Le jeune homme s’était libéré en quelque sorte, mais pas forcément pour aboutir à de nouvelles qualités. Bien sur, il n’avait rien perdu de son intégrité morale, non. Mais il n’était plus le jeune homme propre sur lui et naïf de ses débuts. Plus tout à fait.  

Enfin, Lucain ne répondit rien, se contentant d’observer Mi Rage en train de gesticuler pour avoir du champagne. Elle avait visiblement encore de la ressource. Que pouvait bien faire une coupe de plus sur son alcoolémie ? Pourvu simplement que ça ne soit pas la coupe de trop… elle se tourna ensuite vers Lucain et commença à le questionner. Manifestement, elle avait monté toute une théorie sur son compte. Cela lui arracha un sourire en coin, tant l’absurdité s'avéra savoureuse. Mais la blonde ne lui laissa pas le temps de rétorquer, continuant à dérouler le fil de sa pensée du moment... Puis, elle ôta son vêtement. Le jeune homme regarda la manœuvre d’un œil inquiet, il n’imaginait que trop bien la suite… Et… Il avait raison. Quoique le coup de la coupe de champagne dans le débardeur, qui évidemment devint à moitié transparent, le surprit assez. Non, ce qu’il avait plus ou moins anticipé, c’était de se faire grimper dessus. Pour le reste et son propos… a quoi bon ? Juste, à quoi bon ? Il saisit donc la coupe qu’elle lui tendit et la regarda.
« Quelle perspicacité… A ta santé, Mi Rage !
Et il l'a vida d’une traite.
« Mais on t’a mal renseignée, je ne viole que les chèvres.
Ajouta t’il dans un soupir, en levant les yeux au ciel. Lucain avait manifestement renoncé à l’idée de la contredire ou pire… de la raisonner. De toute manière, vu l’ampleur du délire, c’était impossible. Alors autant aller dans son sens, si ça lui faisait plaisir. L’ange fit disparaître ses ailes, afin de pouvoir s’appuyer contre le dossier du banc. Pour une raison ou une autre, il n’avait pas encore décidé de l’extraire de ses jambes. Peut être la trouvait il simplement sympathique… ou au pire divertissante. En tout cas, il l’y laissa.
« Tu devrais faire attention, Mi Rage, il y a peut être d’autres imposteurs dans le coin. Je me méfierais à ta place.  
Lança t’il alors d’un ton léger. Cette fois ci, c’était sur, il s’amusait. Enfin, pas uniquement. Il était aussi curieux de découvrir ce qu’elle laisserait échapper, s’il entrait dans son délire. Car l’ange était toujours curieux de savoir ce qui avait poussé cette femme à se mettre dans un tel état. Il savait aussi que ce choix revenait, ni plus ni moins, à jouer avec le feu… Et si l’un d’eux devait perdre contenance, ça ne pouvait être que lui.

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Sam 07 Déc 2013, 23:57




Il se retint de justesse de rire des propos de sa compagne même si son côté démon était fort tenté par ses commentaires. Ethan regardait et cherchait ensuite un peu partout autour de lui, espérant quand même connaître avec certitude une personne présente plutôt que de se fier à sa seule mémoire. Coup d'oeil furtif aux courbes de sa compagne, lui posant la main sur les reins pour l'effleurer du bout des doigts lorsqu'il vit son regard appréciateur vers Raeden pour la déconcentrer, sourire en coin. D'une oreille plus ou moins attentive il avait écouté la réponse de Mistuko mais ne parvenait pas plus à savoir d'où cette idée lui venait de la connaître. Par courtoisie, il répondit à ces interrogations tout en cherchant autour de lui un endroit tranquille.

- Je suis loin de me sentir aussi vieux que vous dites l'être alors assurément je crois bien m'avoir trompé, je croyais m'adresser à une toute autre personne. Quant à la bibliothèque, ce n'est pas celle du matin calme que j'ai visité par le passé. Assurément, cette atmosphère magique me fait imaginer n'importe quoi. Veuillez m'excuser de vous avoir importunée, je dois bientôt préparer ma participation à la coupe.

Ethan se retourna pour enlacer sa douce compagne d'un bras autour de sa taille, il avait la tête ailleurs, les idées à la fois agréablement noire, malsaine, tout comme un désir de folie parcourait son corps. Était-ce là ce côté démon qui sortait peu à peu pour répandre avec plaisir le chaos ? Il devait se retenir de mettre la pagaille pour le moment, le temps de compléter son épreuve. Un long baiser volé à Emivia avant de lui murmurer tout en frôlant ses lèvres.

- As-tu vu quelqu'un que tu connais parmi cette foule mon ange ?

Ils marchèrent lentement, prenant le temps d'admirer la cité, ce décors étrange que provoque la magie de l'événement. Jetant un oeil ici et là, espérant croiser d'autres Orishas ou même son chef qu'il n'a même pas eu l'occasion de rencontrer... Ethan s'arrêta au beau milieu de la foule, coup de folie, embrassant Emivia tout en la serrant contre lui. Il sentait un besoin de se détendre, d'évacuer le stress pour mieux réfléchir avant que l'appel ne sonne pour ce combat de tête. Il aurait l'occasion de se battre pour sa race et qui sait attirer l'attention de son chef qu'il ne connait même pas encore.

La présence de sa chérie l'aidait grandement, sa chaleur bienfaitr... « Mais quelle chaleur ? Sa peau est limite froide ! Un truc cloche là...» Il se concentra sur elle, il ne percevait plus son pouls, il fit rapidement le lien dans sa tête, Emivia était devenue une vampire par la magie des lieux. L'effet restait quand même étrange de plus sentir son coeur résonner contre son torse mais il savait qu'elle était bien vivante près de lui, voilà tout ce qui comptait. Il jeta un oeil aux pylônes afin de voir si l'heure de l'épreuve approchait, se questionnant de plus en plus sur ce qu'il aurait à faire.

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Dim 08 Déc 2013, 01:48




La demoiselle reprit ses esprits en sentant les doigts de son cher et tendre sur ses reins qui la firent frissonner. Il avait du sentir son regard captivé par un autre homme. Elle s’avouait aimer lorsqu’il se faisait un peu jaloux. Et son petit côté démoniaque la faisait frémir surtout lorsqu’il s’employait à la destruction et au massacre. Elle aimait les ombres et les avait épousé de plein gré. Elle ne s’attarda ni sur la réponse de la blonde, ni sur celle de son compagnon, totalement concentrée sur autre chose. Les yeux dans le vague, elle rêvassait toute éveillée. Elle sentit un bras autour de son corps puis des lèvres terriblement chaudes sur les siennes. Elle n’avait pas vraiment besoin d’être entièrement attentive pour reconnaître les mains et la bouche de celui qui partageait sa vie et son lit. Mais de part ces geste, il l’a ramena vers lui. C’était un excellent moyen pour avoir toute son attention que de lui offrir un si bon baiser.

Sa réponse fut négative. Elle ne reconnaissait personne à son grand regret. Elle aurait vraiment aimé y voir des têtes amicales, boire un verre en compagnie d’un ami un peu perdu de vue. Son mari avait l’air soucieux, surement le stress de son épreuve qui approchait. La sienne étant déjà passée, elle était relativement détendue et profitait du lieu pleinement. Il y avait un petit côté excitant dans cet endroit emplit d’une puissante magie. Subitement, il embrassa avec une telle fougue. Vous savez, ce genre de baiser qui fait monter la température de votre corps d’un seul coup ? Elle en soupira doucement entre leurs lèvres, le prolongeant un peu plus longtemps avec une passion qui sous entendait bien des choses. Ses mains glissèrent sous son haut avec fermeté alors qu’elle le serrait contre elle. Elle l’aurait bien amené dans un coin sombre si le lieu l’avait permis. Le baiser prit alors fin et son regard pétillant se noyait dans le sien.

Elle lui fit un merveilleux sourire. Elle le poussa doucement en arrière jusqu’à un banc où elle le fit s’assoir pour mieux s’installer sur ses genoux. Le beau démon semblait avoir besoin de se détendre et elle comptait bien ne le laisser partir que confiant et assuré. Elle glissa ses mains sur le torse chaud de son chéri en douceur et entama un massage des pectoraux. Remontant jusqu’aux épaules qu’elle massa plus fermement, ses doigts experts caressèrent la chair tendre du cou pour prendre un soin tout particulier et délicat de la nuque avant de descendre le long de l’échine. Elle atteignit les reins sur lesquels elle s’attarda puis reprit le massage en remontant, élargissant sur les flancs de son compagnon. Une fois les tensions évaporées, elle se leva, posa une main sur son menton et se pencha pour un délicieux baiser passionné avant de l’entraîner dans les rues de la ville.

Vaquant à nouveau dans la cité, son odorat fut alors attiré par une senteur sucré alléchante. Son regard balaya son champ de vision et tomba sur un petit stand de friandises. Ni une, ni deux, d’un petit signe de main, elle attira de délicieux petits mets jusqu’à elle. Des minis fondants au chocolat encore chauds s’arrêtèrent à sa hauteur, voletant dans les airs. Elle en prit délicatement un entre ses doigts et l’amena lentement jusqu’aux lèvres d’Ethan en souriant.
-Est-ce que tu as… faim ? Murmura-t-elle.
Sa voix était sensuelle et un brin envoutante. Elle se mordilla la lèvre inférieure, bien décidée à le rendre fou aujourd’hui.


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Dim 08 Déc 2013, 12:55

« Les chèvres ? Oh ! C'est dommage ! ». Elle était réellement déçue. Déjà parce que sa théorie – géniale il fallait l'avouer – venait d'être en partie démentie par les révélations de ce violeur multirécidiviste, et d'autre part parce qu'elle aurait bien voulu qu'il abuse d'elle. Ou peut-être pas en fait... elle n'avait pas encore décidé. Néanmoins, elle avait ouvert de grands yeux lorsqu'elle l'avait vu boire le champagne, ne sachant pas que les anges avaient le droit de consommer de l'alcool. Il n'y connaissait rien en fait, il ne savait pas se faire passer pour un ange ! Elle prit la décision de lui enseigner comment parfaire son jeu d'acteur. Cela dit, lorsqu'il lui parla d'autres imposteurs, elle plissa légèrement les yeux, regardant autour d'eux d'un air méfiant. « Oh oui, tu as raison, méfions nous. Peut-être que des violeurs de poules se trouvent dans la salle... ». C'était un fait ! Violer des chèvres, encore, ça pouvait passer, mais violer des poules, il fallait être un sacré pervers ! D'ailleurs, Erza se demandait si Lucain avait des enfants. En même temps, elle connaissait des individus mi-hommes mi-boucs (ou chèvres donc). Ça se trouvait, c'était l'homme sur lequel elle était qui était responsable de cette mutation ! « C'est très gentil à toi en tout cas de peupler la planète de nouvelles espèces ! Je suis de tout cœur avec toi et si j'étais un garçon, je viendrais t'aider ! Ou peut-être pas parce que je ne fais jamais ça sans le consentement préalable de la personne ! Ma mère me jugerait si j'enfreignais les règles... ». Erza se dit qu'en plus de vomir partout, elle pourrait aussi aller à l'encontre de Mitsuko, comme ça, elle serait obligée de venir la voir. A moins que les juges réprouvés se chargent d'elle ? Cela dit, elle ne connaissait aucun article de la loi réprouvée qui interdisait de violer les chèvres... Bon et puis, elle ne pouvait pas le faire, c'était une certitude.

Sautillant sur les genoux de Lucain pour appeler un serveur, elle déclara haut et fort : « Toi làà !! Amène du champagne pour mon ami Lucain Trépide et moi ! ». Elle prit quatre coupes sur le plateau, demandant tout de même au serveur de rester le plus loin d'elle possible – des fois qu'il soit un violeur de poules – et se mit à regarder le faux ange d'un air amusé, se mettant à chantonner. « Lucain Tempérie, Lucain Commensurable, Lucain Corruptible, Lucain Fatigable... Enfin, ça je l'espère pour toi, c'est mieux d'être endurant ! ». Elle rit lui tendant deux coupes de champagne avant de se souvenir qu'elle devait lui apprendre à être un ange.

Elle but une coupe d'une traite puis prit un air des plus sérieux. « Voilà, comme tu es vraiment mauvais pour jouer l'ange, je vais t'apprendre deux trois règles de base ! ». Elle sembla réfléchir au plus important. « Déjà, tu ne dois pas employer de mots vulgaires, comme tise. Tu dois parler avec le langage sou-te-nu. Ensuite, tu ne dois pas boire d'alcool, c'est mauvais pour la santé en plus ! ». Elle s'enfila la seconde coupe, lui faisant un grand sourire. « Oh et puis, le plus important ! Tu ne dois pas dire que tu violes les chèvres parce que tu n'as pas le droit de faire l'amour ! Enfin, si, il faut que tu aimes de tout ton petit cœur d'ange si tu veux pouvoir le faire. ». Elle sourit, commentant son conseil. « En tout cas, si j'étais un ange, je prendrais un philtre d'amour pour pouvoir le faire sans me faire déchoir... ». Elle s'arrêta. « Oh et puis tu devrais ne pas m'aimer parce que les anges n'aiment pas les réprouvés. Regarde... ». Elle se concentra un peu, ses ailes apparaissant dans son dos. Elle en avait quatre, deux blanches et deux noires, au plumage doux. Elle sourit, manifestement trop contente. « Voilà ! Je t'ai tout enseigné ! Maintenant tu sais comment faire un ange ! Et comme tu n'es pas un ange, ça veut dire qu'on peut être les meilleurs amis du monde et même que tu peux te marier avec moi si tu veux ! Comme ça je ne serai plus toute seule ! ». Aux anges, elle l'enlaça pour un gros câlin. « Lucain Telligent, je t'aime très fort, même si tu violes les chèvres ! ».

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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

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Jun Taiji
Dim 08 Déc 2013, 14:23

Jun sourit, réfléchissant à la situation. « Hum, peut-être que la Vénus n'est point dérangée par des rumeurs courant sur une quelconque aventure qu'elle aurait pu avoir avec notre prince des rêves. ». Après tout, il avait déjà eu l'occasion de les voir ensembles, ne serait-ce que brièvement au mariage d'Aya et il lui semblait, mais peut-être se trompait-il, que la jeune femme n'était guère indifférente au charme du génie. « La nouvelle de cette fausse filiation entacherait, d'après moi, bien plus la réputation de cette femme. Mentir n'est pas le propre des orines, du moins, dans l'opinion publique. Et si l'on apprenait qu'elle n'est que la nourrice du résultat de tes « ébats » avec le Marid déchu, cela serait d'autant plus croustillant. ». Peut-être que formuler ce qu'il pensait tout bas n'était guère une bonne chose mais, après tout, pourquoi pas. Ce qu'il aimait chez Lily-Lune, c'est qu'elle n'avait aucune idée de comment faire face aux hommes. La puissance de la reine était pourtant grande mais la fébrilité de son corps et les hésitations de son esprit étaient délicieux. Néanmoins, comme tout être tendant vers le mal qui se respecte, il avait envie de noircir le tableau. Il n'y avait qu'avec Ritournelle que cela ne fonctionnait pas, qu'il voulait préserver le bien. En repensant aux dires de Vanille, il repensa à ce qui le hantait. Il plongea alors ses yeux dans les deux émeraudes de la dame des abysses, sérieux : « Si tu veux réellement un enfant, je t'exhausserai avec joie. ». Il murmura plus bas. « Seulement, il y a certaines choses qu'il vaut mieux taire. ». Il parlait du fait de garder cette « conception » entre eux. Il n'était pas certain que sa femme apprécie la chose. Néanmoins, puisque la demande se faisait sous forme de vœu, il était encore libre de l'exhausser. Il marqua une pause avant de signaler à Vanille : « L'elfe possède mon habitacle mais, à mon niveau, je peux m'en détacher avec facilité. ». Il n'avait pas voulu garder la chose près de lui, préférant la confier à une personne qu'il savait digne de confiance. La réplique d'un des rubis composant le cristal maître formait cet habitacle, celui-là même que Naram avait donné à Mitsuko il y avait si longtemps, dans le désert, celui-là même qui portait en son cœur l'inscription de son prénom. Il était certain que Ritournelle ne donnerait jamais ce rubis à personne et puis, là où elle l'avait rangé, il y avait peu de chance pour que quelqu'un s'en empare. Au pire, il était trop puissant pour subir les caprices d'un quelconque maître et il se savait doué pour trouver des malus terribles aux souhaits. « Et merci, c'est trop aimable de prendre soin d'elle... ». Son ton n'était pas réellement reconnaissant, assez ironique en réalité. Il n'avait pas envie que son elfe change et il savait que l'influence de Vanille sur certain était désastreuse. Néanmoins, il n'y avait pas que cela qui l'inquiétait. Svana était aussi une veuve noire en son genre, et pas qu'avec les hommes. Laisser Ritournelle aux mains de ces femmes n'annonçait rien de bon et peut-être devrait-il explicitement la mettre en garde un peu plus tard. En même temps, que pouvait-il utiliser pour justifier son comportement ? L'amitié allait bien cinq minutes mais il arriverait un moment où son elfe lui dirait qu'elle était assez grande pour se débrouiller toute seule. « Mais tu as raison, je pense que Svana préférerait entendre que j'entretiens une relation physique avec elle plutôt que la vérité. Néanmoins, cela fait tellement longtemps que nous ne nous sommes pas vu qu'elle doit également posséder des cadavres dans ses tiroirs. ». Il resta pensif, se disant qu'une conversation s'imposerait d'ici quelques temps avec sa femme. Mais pour l'heure, les propos de Vanille étaient des plus intéressants.

« Vois-tu, rien n'a changé en mon être, ni mon apparence, ni mon essence, ni mon esprit. ». Il sourit, pensant à cet artefact. Il connaissait les couronnes, leur pouvoir, et savait également que Mitsuko possédait celle des génies, remise des mains de Naram en personne. Il y avait de quoi rire. Le génie bleu s'était-il érigé en donateur d'artefacts en ce qui concernait la déesse ? « Cependant, je dois avouer te comprendre. J'ai connu bien des états et ceux que j'ai traversé m'ont ouvert l'esprit à bien des reprises. La pensée n'est pas la même dans le corps d'un ange que dans le corps d'un sorcier. Les choses sont différentes, surprenantes. En ce qui concerne les génies, et mon état actuel, je les trouve décevant. Je m'attendais à mieux mais je vois cela actuellement comme une malédiction. Néanmoins, peut-être que je suis trop matériel, peut-être ai-je trop envie de profiter de la vie et de sentir le poids du temps sur mon être ? Je ne ressens plus le goût, parfois ma vision n'est que bicolore et cette envie de dormir qui ne peut être exhaussée amène à ma vie une frustration nouvelle. Je ne resterai pas génie longtemps, je déteste cette essence. ». Il sourit. « Et c'est pour cela que si tu souhaites faire un vœu, tu devrais me le demander maintenant. Il n'est pas dit que la prochaine fois que nos chemins se croiseront, je sois en état de t'obéir, bien que je ne doute pas que tes vœux, même en dehors du contrat liant un génie à son maître, me paraissent intéressant à exhausser. ».

La suite fit sourire le jeune homme. Décidément, Vanille était un centre d'attraction non négligeable. Lui ne ressentait pas le besoin de posséder une femme, de la garder enchaînée à lui pour le restant de ses jours. Il avait laissé son orine libre de faire ce qu'elle souhaitait juste après avoir répondu à son énigme et ne comptait pas changer cela. Agacé par cet homme qui avait pourtant déjà reçu une coupe de champagne, Jun créa de la poussière noire dans l'une de ses mains, souriant avant de souffler dessus pour envoyer cette dernière au visage du malotru. Celui-ci devint aussi blanc qu'un linge, se mettant à crier de terreur, tombant au sol avant de ramper pour sauver sa peau. Le regard du faux Naram montrait un sadisme sans borne et puisque les peurs de cet homme étaient siennes, il pouvait faire de lui ce qu'il voulait, même le faire sauter d'un balcon pour échapper au pire. Jun finit par se tourner vers l'orine, s'approchant d'elle un peu plus pour lui murmurer : « Hum... les circonstances me semblent propices pour te faire la proposition de devenir ton maître. Je dois t'avouer que je n'aime pas réellement ce mot mais nous savons tout deux ce que notre union peut produire : de grandes et terribles choses. Quant à la petite satisfaction de l'histoire, imagine un seul instant sa tête lorsque le père de Caliel apprendra la nouvelle. ». Il sourit, simplement. Il est vrai qu'au début, il avait pensé que placer Vanille si proche de lui en vu des liens qu'ils entretenaient réciproquement avec Svanna et Ritournelle serait dangereux mais, finalement, qui n'aime pas le danger ?

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Dim 08 Déc 2013, 17:51

Des violeurs de poules ? Cela tombait sous le sens. Une amorce de sourire s’étira sur le visage de l’ange, qui faisait pourtant de son mieux pour demeurer impassible. Mais les mimiques de Mi Rage étaient irrésistibles, il avait de plus en plus de mal à garder son sérieux. Et lorsqu’elle le félicita d’œuvrer pour la diversité des races, il acquiesça d’un air entendu. Comme si lui-même avait pleinement conscience de la lourde responsabilité que représentait l’accroissement démographique des faunes. Il prit également une expression peinée, quand elle regretta de ne pas pouvoir l’aider.

Puis, la blonde harangua un autre serveur, pour avoir davantage de champagne. Quatre coupes : à ce train là, il allait finir rond comme une queue de pelle en moins de deux. Lucain n’avait pas l’habitude de l’alcool et malgré sa corpulence, que le sortilège d’Utopia avait pourtant bien épaissie, ses limites seraient vite atteintes. Toutefois, l’idée n’avait pas l’air de le préoccuper plus que ça. Mais encore une fois, c’est parce qu’il n’était pas au meilleur de sa forme que ce genre de choses lui passait un peu au dessus. Il n’y faisait simplement pas attention. Quant à la discipline angélique, elle tendait à l’agacer par certains de ses aspects : trop propre, trop lisse. Mais ça, c’était une autre histoire.
Lucain saisit les coupes que Mi Rage lui tendit et en posa une sur la planche du banc, à côté de lui. La blonde avait produit son petit effet avec sa chanson : il n’avait pu se retenir de pouffer de rire. Puis, il l’écouta dérouler le fil d’une démonstration bien ficelée, sur le comportement supposément attribué à un ange digne de ce nom, tout en buvant sa coupe.

Finalement, c’était une vision assez classique des êtres de sa race. Créatures distinguées et naïves, additionné de quelques délires d’alcoolique colorés. En revanche, le dernier point qu’elle aborda le laissa complètement hébété. Quand il l’a vit déployer ses ailes, c’est toute une imagerie qui resurgit en lui : le combat, la peur et la mort. En outre, le visage d’un homme lui apparut si clairement, qu’il cru l’avoir en face de lui. Lucain se senti mal. Il détourna les yeux de Mi Rage, ne pouvant simplement soutenir la vision de ces ailes bicolores. Qu’elle soit une réprouvée n’était pas le problème. Non, c’était simplement les ailes et l’effet que cela produisit sur ses souvenirs normalement enfouis.
L’ange prit une inspiration et veilla à se détendre, comme la blonde s’approchait de lui pour l’enlacer. A ce geste, il ne réagit pas immédiatement. Paupières closes, un moment de plus lui permit d’achever de reprendre le dessus. Et quand il ouvrit les yeux, ce fut pour découvrir le contexte auquel il s’attendait : la foule, la fête et les épreuves toujours en train de se dérouler. Tout ceci n’avait guère prit plus de quelques secondes.
 
Lucain passa son bras dans le dos de la jeune femme. De cette manière, il pu la saisir, pour la pivoter sur le côté, de manière à ce qu’elle se retrouve assise sur le banc et non plus sur lui. Il déplaça ensuite la main sur son épaule et lui donna un petit coup de tête affectueux.
« Je peux arrêter de les violer, si ça te fait plaisir.
Dit il. La main libre de l’ange alla chercher la seconde coupe d’un geste machinal et, du même élan, il l’a bu. Ses pensées le préoccupaient assez pour qu’il effectue tout cela de manière quasi automatique. Au final, il l’a termina sans presque s’en rendre compte. Puis, son regard se tourna vers la blonde et sa propre main, dont les doigts effleuraient le plumage noir. Drôle de spectacle que celui d’un ange et d’une réprouvée assit sur le même banc, comme si les années de guerre passées n’étaient rien. Mais Lucain avait la chance d’être jeune. Il appartenait à la génération de la dernière élu des cieux : des penseurs modernes, cherchant à s’affranchir des vieilles rancoeurs.
« Tu penses que tous les anges n’aiment pas les réprouvés ?
Demanda t’il alors à Mi Rage, curieux de voir quelle fantaisie elle allait lui pondre.
« Peut être qu’ils pourraient vous aimer, à moitié.
Ajouta t'il, en marquant les deux derniers mots d'une note ironique. Le jeune homme dégagea alors son bras des épaules de la jeune femme et se leva du banc, constatant que les trois coupes de champagnes commençaient doucement à lui réchauffer le sang. Ses propres ailes réapparurent naturellement. Il s’étira alors de tout son long et laissa échapper un court soupir de contentement : rester assit trop longtemps lui était désagréable. Il avait envie de marcher.

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Dim 08 Déc 2013, 23:32

Sean ne comprenait pas trop ce qu’avançait Ophalee. Enfin … Il comprenait, mais il était incapable de déterminé ce qui relevait des commentaires légèrement foireux de ce qui était sérieux et de ce qui lui était utile. Il pu tout de même déterminer qu’un bâton c’était dangereux, et qu’il fallait faire attention ! « Aaaaah … D’accord ! » Il lui faudrait sûrement un peu de repos à lui aussi ! « Euh non … J’avais juste envie de venir et Luka aussi ! » C’était pas bien de mentir, mais étant absent j’avais forcément tord !

« Euh … Lui en parle pas, il est pas très bien depuis. Mais il a subi l’épreuve de force, et les dieux ont pas été très tendres avec lui … » et avec Sean non plus. Bien qu’il avait été assez loin du lieu de l’épreuve, il n’avait pas loupé les pylônes et avait vu en direct sa mère morte … De quoi lui faire grand plaisir ! Mais le jeune Rehla avait eu des siècles pour s’en remettre, alors que pour moi c’était complètement différent. Mes souvenirs étaient à peine remontés et voir ça était une des pires tortures qu’on avait pu m’infliger.

« Je crois qu’on devrait la faire marcher avec la couronne sur la tête et la mettre sur un piédestal en fait ! Et on pourrait même s’agenouiller tiens ! » Sean se mit à rire, bien content d’avoir trouvé des compagnons de découverte. Bien qu’il savait où il allait, Sean aimait particulièrement le fait de se sentir dépaysé, et pour le coup il n’avait pas grand-chose à faire, si ce n’était de lever les yeux ! Toutefois, il s’arrêta soudain et bloqua pendant quelques secondes. Lorsqu’il revint à lui, son regard se porta d’emblée sur le déchu qu’il toisa une dizaine de secondes. « Je crois que tes appartements sont par là. » et il accéléra le pas. Il n’aimait pas ce qu’il avait vu et voulait à tout prix éviter que cela se passe aussi mal que ce que les Etoiles lui avaient annoncé. C’était la première fois qu’il pouvait voir aussi loin et avec autant de précision, mais il n’était étrangement pas surpris. Il voulait seulement que ses visions soient utiles à quelqu’un, l’intéressé dans ce cas.

Attrapant la main d’Eerah, Sean traversa quelques allées qui se remplirent peu à peu de déchus, jusqu’à arriver à destination. Haletant du fait d’avoir presque couru sur une bonne distance, il fut cependant content d’être arrivé dans les temps. Certes, il ne pouvait expliquer son comportement à personne, mais voir Eerah entre de bonnes mains lui suffisait. C’était étrange à dire, mais il l’appréciait déjà beaucoup.

Pour ma part, j’étais toujours en train de cuver comme pas permis à la taverne. Les souvenirs ne voulaient pas me quitter et d’autres avaient une fâcheuse tendance à apparaître pile au mauvais moment. Ma seule solution étant de prendre l’air, je ne tardai pas à sortir du bâtiment et m’asseoir sur un banc juste devant. De là, j’avais au moins une bonne vue sur les pylônes et donc sur les épreuves. Je plaignais sincèrement ceux que l’on appelait champions, et commençait à me demander si tout ceci n’était pas une simple mascarade destinée à distraire les dieux dans leur immortalité. Mais bon, puisque nous, petits mortels insignifiants face à leur magnificence, semblions nous complaire en ayant un rôle dans cette scène de théâtre complètement absurde, tout était bien qui finit bien ! Ou pas … Voilà que je commençai à philosopher sur tout et n’importe quoi … Fallait que je boive plus !
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Mer 11 Déc 2013, 20:20


Un sourire tendre et délicat ornait les lèvres acidulées de la belle. Sur la pointe des pieds, les mains posées sur les épaules de Jun, elle contemplait la brute épaisse qui avait tenté de l'approcher. Son visage angélique dépassait tout juste de la carrure plutôt massive du Génie. L'incarnation parfaite de la princesse douce et délicate des contes d'autrefois que les petites filles rêvaient sans mal, accompagnée de son chevalier servant. À ceci près que brûlaient dans les prunelles claires des deux amis les flammes des enfers. Et la scène si pitoyable qu'offrait l'illustre inconnu était délectable pour ces âmes sans scrupule. Il s'était voulu fier et inébranlable. Et il rampait devant son bourreau aux cheveux bleus pour fuir les atrocités de la poussière. « Efficace.» souffla la Sirène à l'oreille de son sauveur du moment, avant qu'il ne se retourne vers elle. Doucement, elle recula de quelques pas, toujours aussi souriante. Pensive, elle se contenta de laisser glisser ses mires sur le visage de Naram qu'abordait Jun, sans rien dire, elle préférait se taire. Qui sait ce qui se tramait dans son esprit dérangé ? Nul ne pouvait en douter. Elle finit par glisser ses doigts dans la main du Génie. « Viens avec moi. Continuons d'entretenir les fables qui naissent dans les têtes des badauds, et éloignons-nous un peu des petites provocations de ta chère et tendre.» Et l'Ondine, sans lâcher la main de Jun, tourna les talons pour l'entraîner un peu plus loin, dans une impasse étroite et sombre d'où ils avaient une vue d'ensemble sans pour autant qu'on puisse discerner ce qu'eux faisaient. Et Vanille se détacha du Génie pour croiser les bras dans le dos. « Nous ne sommes pas comme tous ces gens, toi et moi. Et j'en suis ravie.» commença-t-elle dans un rire.

« Je ne peux contredire que je serais des plus amusées qu'on me prête des ébats sulfureux avec notre bleuet favori. Mais n'est-ce pas consolant d'entendre qu'on pense cette femme si digne coupable de trahison vers son futur ? Cela me plaît, je ne m'en cacherais pas. C'est moi qu'elle traître de traînée.» Vanille fit une brève pause, un sourire ironique aux lèvres. « Certes, elle n'a peut-être pas tout à fait tord, j'ai certains penchants et je les assume tout à fait. Malgré tout, ma réputation est intacte. On ne peut pas en dire autant de la sienne. Et si elle a, comme je le pense, un coup de cœur pour notre prince des rêves, je la crois assez fragile pour en souffrir d'autant plus. J'aimerais par ailleurs lui apprendre moi-même qu'elle a élevé mon fils. Je sais que tu l'apprécie pour des raisons qui me semble obscurs. Mais je ne peux m'empêcher d'imaginer sa mort.» Les lèvres pincées, elle enchaîna. « Je doute que tu le sache, puisque je n'avais aucune raison de t'en parler jusqu'alors, mais je ne peux naturellement avoir que des filles. Mon ancêtre, qui détestait les hommes, a ensorcelé toute sa descendance pour qu'on ne donne naissance qu'à des filles. Sa magie s'est affaiblit. Les enfants de ces dernières générations laissaient passer quelques garçons, bien que la plupart soit mort en bas âge d'étranges maladies. Deux ou trois ont cependant survécu. Moi même j'ai un frère. Mais l'ancêtre semble me porter une attention toute particulière, car son vieux sort est toujours aussi résistant sur ma petite personne.» Elle haussa les épaules dans un soupire. Pourtant, elle souriait encore. « Alors oui mon vieil ami, je te formule un vœu sans aucune hésitation. J'aurais même du penser à toi bien plus toi, tu es moins contraignant que l'autre.» Décidément, cela devenait une manie que de souhaiter des enfants à de séduisants Génies. « Je veux un garçon de toi. » Félicitations, vous allez être parents ! Encore. Et comme l'autre enfant magique, il y avait de grandes chances pour que tout se passe en accéléré. « Et sois tranquille, certaines choses ne sont pas faites pour être publiques. Tu remarqueras que je ne t'ais même pas demandé si tu voulais être considéré comme père ou si tu voulais que je taise la vérité à ce bébé futur. » Cela ne l'importait guère. Elle s’accommodait de toute situation.

Vanille tourna la tête, scrutant durant quelques secondes Ritournelle qui, au loin, était toujours en compagnie de Svana. « Tu es même allé jusqu'à lui confier ton habitacle. J'espère qu'elle ne le porte pas sur elle, ton épouse pourrait comprendre en le voyant. Et elle n'aura que peu de clémence, auquel cas. Comme toi, je ne pense pas qu'elle t'ait attendu en femme prostrée. Mais après tout, les plus jaloux ne sont-ils pas les infidèles ? Elle est hargneuse et possessive. Tes écarts de pensées seront punis.» Du bout des doigts, elle tapota les joues de Jun. « Et cesse d'user de ce ton avec moi. Je ne vais pas souiller ta chérie du moment, alors ne me fais pas ta tête d'enterrement. Elle est purement bénéfique et accrochée à ses principes de manière dérisoire. Face au mal, elle a des réactions étranges. Et tu devrais savoir que je suis très douée pour feindre la gentillesse. Et je suis du genre à prendre soin de loin, je ne comptais pas venir la border le soir et lui raconter une histoire. Je veille d'ailleurs. Et en passant, elle a survécu à sa rencontre avec moi, elle est prête pour ce monde.» Elle rit, avant de se reprendre. D'un petit hochement sec de tête, elle désigna l'Alfar. « C'est elle qui a intérêt dans l'affaire à la changer pour que tu arrêtes d'avoir tes doses.» La Sirène ne dit rien. Cependant, elle n'en pensait pas moins sur ce mariage.

« Sais-tu ce que cela signifie ? Ce que cette absence de changement en ces lieux veut dire ?» Elle souriait. Puis elle continua sur un tout autre sujet. « Le peuple des Génies n'était peut-être pas fait pour t’accueillir. J'avoue sans mal que ton essence me trouble. Question d'habitude, je suppose. Mais les Sorciers t'allaient à ravir. Quoiqu'il en soit, je ne peux que t'encourager à aller voir ailleurs.» Est-ce qu'il y aurait un double-sens ? Qui sait. « Regarde les ravages et les dégâts sur ton alter-ego. Fuis cette espèce pour trouver ton bonheur. Je compte sur toi pour exhausser mes vœux à travers le temps, qui que tu sois.» Ton léger et amusé. « Mais je crains que si je t'avais formulé mon vœux plus tard, la façon de me satisfaire m'aurait valu les foudres de ma vieille amie.» Elle rit, tournant les yeux pour dévisager Svana. « Hum. Je devrais tout de même aller la saluer, dans un futur pas trop éloigné. Ça fait longtemps.» Vanille s'était détournée de Svana et Aya. Elle n'avait pas le temps. « Nous avons vraiment eu des parcours différents.» souligna-t-elle en reportant son attention sur Jun. « Tu n'as cessé de voguer parmi les espèces. Quant à moi, je suis née sirène et je le demeure depuis des siècles. Être Orine avec cette couronne me conforte dans mon choix. Cependant, l'être de temps à autre peut être amusant.» Petite pause. « Être ton Orine, d'autant plus. Quelle charmante idée. Tu te suffis à toi-même, tu n'as même pas à te justifier avec le bleuet. J'ai trouvé trouver notre collaboration intéressante. Et je suis prête à récidiver.» Vanille était une espèce de maîtresse en somme, toujours là quand on voulait d'elle, avec des avantages comme des inconvénients en moins.

Petit instant de réflexion. « Non pas que je doute de ton intellect, mais pour que je puisse être ta servante à ma manière, mieux vaut que tu répondes vite et bien. Alors voici. Un Roi mourant fait venir auprès de lui ses deux fils et leur dit : '' Voyez-vous le minaret de la ville voisine ? Celui d'entre vous dont le cheval arrivera en dernier au pied de ce minaret héritera de ma fortune.'' Les deux fils se précipitent vers l'écurie et partent au triple galop vers le minaret. Pourquoi se pressent-ils ainsi ?» Vanille pencha la tête sur le côté, et ris. « Brouh. Je me sens toute excitée, et c'est une horreur ! Comment ces filles peuvent-elles avoir hâte d'avoir une laisse au cou ? Mais c'est plutôt amusant.»


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Mer 11 Déc 2013, 23:37

Erza fit la moue lorsque Lucain la plaça à ses côtés. C'est que, elle, elle trouvait ses genoux confortables. Et puis, comme ça, elle pouvait lui faire des câlins parce qu'il était son ami le faux ange violeur de chèvres. Cela dit, l'idée qu'il puisse arrêter ses activités lui parut plutôt bonne. Il pouvait s'adonner à celles-ci avec elle plutôt, ce serait mieux, plus à son échelle et, surtout, plus plaisant pour elle. Lui elle ne savait pas trop et elle n'avait pas réellement envie – malgré le fait qu'elle soit totalement éméchée – d'entrer dans des théories invérifiables sur les sensations des hommes. Au pire, elle pouvait toujours lui demander. Oui, elle ferait ça ! C'était une idée ! Au moins, ainsi, elle serait fixée sur ce qui valait mieux : être une femme ou être une chèvre ? Cependant, alors qu'elle allait se lancer, son regard fixant la main de l'homme près de ses ailes, il lui posa une question. Elle le regarda un instant en réfléchissant, restant tout de même silencieuse jusqu'à ce qu'il se lève. Elle l'imita, attrapant le bas de son débardeur qui, du coup, était collé à sa peau à cause du champagne. Elle tira doucement dessus afin de retrouver un semblant de confort, le tissu s'éloignant de son ventre dans un petit bruit. Ça la fit rire. Elle le relâcha, ayant envie d'appeler un nouveau serveur pour deux nouvelles coupes. Le seul problème c'est qu'elle n'était pas très sûre d'être capable de marcher droit. Souvent, il lui arrivait de faire la fière, de fixer un point et de se lancer dans un difficile jeu de rôle où elle interprétait une femme sobre alors qu'elle était dans un état inverse, mais là, elle avait bu plus que de raison. Elle finit tout de même par répondre, levant son doigt en l'air comme si une idée brillante lui avait traversé l'esprit. « Moi, je préfère qu'on m'aime à moitié que pas du tout Lucain Dex. ». Après tout, c'était déjà ça. Et puis, quelque part, elle aimait aussi les gens à moitié, passant son temps à leur courir après pour mieux les fuir ensuite. C'était un éternel cercle vicieux. « Et puis oui, je pense ! C'est dans la culture ! Les anges sont élevés pour ne pas aimer les réprouvés, ils ont des préjugés. Mais bon, n'empêche, si les réprouvés existent, c'est que les anges ils ont été faire des bébés avec les démons donc c'est eux les responsables d'abord ! Juste incapable de reconnaître leurs propres enfants... ». Elle avait dit cela comme une sorte d'enfant mécontente parce qu'on lui avait volé son jouet.

Erza finit par rire, se disant qu'en réalité, il n'y avait pas que les anges qui ignoraient leur progénitures. Après tout, sa mère l'ignorait, son père l'ignorait, tout le monde l'ignorait. « Non et puis, c'est ce qu'on m'a dit. Mais là d'où je viens, les anges étaient en voie d'extinction. Donc au final, comment savoir ? ». Elle fit signe au serveur qui voulut l'empêcher de prendre deux coupes. Seulement, lorsqu'elle le fusilla du regard, il n'osa pas trop insister, la laissant faire comme bon lui semblait. La réprouvée en tendit une à l'ange, se plaçant juste en face de lui pour, enfin, lâcher ce qu'elle gardait en elle depuis qu'il l'avait remise sur le banc. « Dis Lucain Fusion, tu préfères faire l'amour aux chèvres ou aux femmes ? Parce que, en fait, oui, j'aimerai bien que tu arrêtes avec les chèvres. ». Elle but sa coupe, n'étant plus tellement à ça près même si ça risquait de mal tourner à la fin. Une fois vide, elle la lança par dessus son épaule d'un air désinvolte, le cristal se brisant sur le sol dans un bruit aiguë. Elle s'approcha de l'ange, l'attrapant comme elle l'avait fait la première fois mais réellement plus doucement, ses doigts courant sur lui avec une sensualité qui ne lui avait pas ressemblé jusqu'ici. Elle lui susurra, ses yeux dans les siens : « Je peux les remplacer si tu veux... ». Elle sourit avant de reprendre un air guilleret. On aurait dit qu'elle avait tout oublié de ses avances et elle conclut en lui tournant le dos d'un air motivé : « M'enfin, si tu ne veux pas, c'est pas grave ! Je comprendrais qu'une chèvre soit plus appétissante que moi !! La la la ! Vive les chèvres ». Elle voulut se déplacer mais finit par se casser la figure, s'étalant de tout son long. Ça la fit rire. Elle roula sur le dos pour regarder Lucain d'un air sérieux « Dis, tu me parleras de toi un jour ? Tu as l'air mélancolique parfois Lucain Jecter... ».

Faisant un petit mouvement, elle fronça les sourcils. « Oh et puis j'en ai marre de ce haut tout collant ! ». Elle attrapa son débardeur avec ses mains, s'apprêtant à le retirer sans aucune pudeur. Lucain Génieux à la rescousse ?

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Ven 13 Déc 2013, 20:32

Lucain sourit en écoutant la jeune femme répliquer. Plus que le contenu de son propos, c’était surtout sa gestuelle qui l’amusait. Car au final, le reste était assez cohérent. En ce qui le concernait, le jeune homme était globalement de son avis… à quelques nuances près. Il connaissait bien le genre d’histoire qui courrait au sujet des réprouvés. Lui-même avait été abreuvé de récits plus glauques les uns que les autres, relatant viols et violences sur de pauvres anges sans défense, de la part de ses propres parents et ce dans le but de lui apprendre à ce méfier de cette race bâtarde. Il se souvenait de l’expression de crainte que prenaient les adultes à la vue des ailes noires, comme s’il s’agissait de la peste ou toute autre maladie contagieuse. Même si les réprouvés en tant qu’individus n’avaient rien à voir avec tout cela, leur seule apparence suffisait à raviver la crainte du démon et donc susciter le rejet.
Car un groupe se doit de tenir autour de valeurs. Ceux qui s’en éloignent ne peuvent être que rejetés, ou c’est toute l’intégrité du groupe qui est remise en cause. Comment donc intégrer ces enfants, dont on sait qu’ils possèdent une part angélique en eux, mais aussi une part des ennemis historique du peuple ? Finalement, les réprouvés trouvèrent la réponse eux même, en forgeant leur propre identité.
Quant à Lucain, sa réflexion s’arrêtait bien avant. Si on lui posait la question, il ne trouverait sans doute rien à dire, car il n’en savait rien. Son expérience des réprouvés se résumait à Vergil et Mi Rage. Et s’il haïssait profondément le premier, la seconde lui était plutôt sympathique. Alors qu’en penser ? Rien, si ce n’est qu’on ne pouvait se faire une opinion sur une nation entière. Au final, c’était peut être le meilleur des points de vue.

Son regard était toujours ancré sur Mi Rage en train de rire, qui continuait à dérouler le fil de ses idées sans se démonter. Mais sa conclusion laissa l’ange perplexe. Aux dernières nouvelles, il n’existait aucune contrée où les anges étaient en voie d’extinction. Alors de quoi parlait elle ? S’il avait eu davantage de suite dans les idées, peut être aurait il pensé au futur alternatif dans lequel il avait été plongé il y a de cela plusieurs mois. Mais c’aurait été tiré par les cheveux, vu le contexte dans lequel il était aujourd’hui. A moins d’être un tantinet paranoïaque, personne ne peut décemment mener ce genre de conclusion pour une simple phrase. Non, l’ange n’y pensa pas. Il se contenta d’attribuer ces paroles à quelque délire d’alcoolique illuminée, description qui seyait plutôt bien à la jolie blonde.
Puis, il la regarda alpaguer le serveur. Encore du champagne : l’ange adressa un regard entendu à ce dernier, qui avait renoncé à insister. Le genre de regard que peuvent s’échanger deux hommes face à une femme à moitié allumée, à la frontière entre la compassion et les encouragements. Il prit toutefois sa coupe sans protester : peut être pensait il que c’était toujours ça de moins dans le sang de la belle ? Mauvaise stratégie, car tout ce qu’elle ne buvait pas, c’était lui qui l’ingurgitait. D’ailleurs, depuis le début de leur rencontre, il se sentait moins inhibé. Rien de très flagrant, mais c’était en chemin…

C’est pourquoi, lorsqu’elle l’interrogea sur les différences entre l’amour avec les chèvres et les femmes, il pouffa simplement de rire. Enfin, cela ressemblait plutôt à un type qui étouffe un début de rire, ou avale de travers : difficile à dire.
« Je ne sais pas… Dit il en réfléchissant. Le problème avec les chèvres, c’est qu’elles ont le poil rugueux : ça gratte.
Encore une remarque digne d’être primée pour son intelligence. L’ange fronça légèrement les sourcils, visiblement taraudé par cette question dont au final il n’avait pas la réponse. Enfin, il savait au moins qu’à choisir, il préférait avoir affaire à une femme… Même à un homme d’ailleurs : les chèvres ce n’était vraiment pas son truc.
Le jeune homme s’apprêta alors à boire sa flûte, mais une force l’entraîna vers l’avant, dans une dynamique qui ne lui était pas étrangère. Les choses prirent alors une tournure qu’il n’avait tout simplement pas vu venir… quoique. Lucain pouvait être niais, mais pas à ce point là tout de même. Enfin, l’espèce de tension vaguement sexuelle établie entre eux se rompit aussi vite qu’elle était arrivée. Et si Mi Rage n’avait pas tourné le dos à l’ange, elle aurait sans doute remarqué combien ses joues avaient rougies en réaction à ses avances. Lui-même ne s’en était pas rendu compte : préférant faire diversion en buvant sa coupe.
C’est à ce moment là que la réprouvée se cassa la figure. L’ange écarquilla les yeux et manqua de s’étouffer, mais comme elle se mit à rire il conclu que tout allait bien. Après cela, elle lui posa une question à laquelle il répondit aussitôt.
« Pourquoi pas… Un jour où tu ne seras pas raide.
Il gloussa en s’entendant. La seconde suivante, ses moustaches embrassaient le reste de son champagne. Champagne qui ne connu jamais son œsophage d’ailleurs, car il en recracha la majeure partie, quand Mi Rage commença à se déshabiller. Dans sa tête, c’était l’alerte rouge. Il fallait intervenir. L’ange se rua alors sur elle… enfin façon de parler. Concrètement, il s’agenouilla à son côté et attrapa ses mains pour arrêter son élan exhibitionniste.
« Bon sang, qu’est ce que tu fais ? Tu ne peux pas te déshabiller comme ça, devant tout le monde !
Dit il, tout en toussant le champagne qui s’était engagé dans le mauvais conduit. Pauvre petit ange, il était ridicule. Ridiculement embarrassé.
« Attend, ne bouge pas…
Continua t’il en essayant de se concentrer. Pas facile… surtout qu’il commençait légèrement à tanguer. Enfin, c’était un garçon déterminé. Il s’appliqua donc à concentrer toute sa magie sur le débardeur de la demoiselle, tout en tentant d’ignorer ses tétons visibles par transparence à douze et deux heures. Une fois satisfait de la puissance rassemblée, il déploya son pouvoir de maîtrise de l’eau, de manière à extraire la plupart du champagne qui imbibait le vêtement. Alors bien sur, ce n’était pas parfait. Le vêtement sentait toujours l’alcool, mais au moins il était à peu près sec. Satisfait, l’ange afficha un grand sourire et leva en l’air une main victorieuse.
« Et voila le travail ! Garçon, champagne !
Oui en fait il était bien pompette.

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