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 [Rp pour tous] Un silence brisé dans une rencontre

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Mer 29 Mai 2013, 07:33

Il y a peu de temps de cela, j'ai reçu une missive m'invitant à me rendre au temple des esprits. Une missive que je pu trouver au chevet du lit dans lequel je me reposais d'une nuit mouvementée. Une missive déposée là, avec tant de soin, m'étant personnellement adressée, bien qu'à la fois impersonnelle. Mon nom ayant du être ajouté à un fond de texte écrit pour le genre d'invitation qu'on envoie en grande quantité. Cette missive me perturba ce jour. Et encore aujourd'hui, je me demande comment une personne a-t-elle pu ainsi s'introduire dans mon lieu de repos sans même que je puisse me rendre compte de quoi que ce soit. Sans même avoir pu ressentir sa présence, ne serait-ce que dans mes songes. Ni sans même qu'Iri ne l'apperçoive. Je me rends compte à quel point je suis encore vulnérable, et à quel point je ne suis pas encore près. Je suis frustré, cette frustration de ne pas être encore assez fort, et donc pas assez prêt. Un jour, cependant, je surpasserais celui qui me fit rentrer dans ce monde des ténèbres, celui qui m'invita à rejoindre un monde bien plus jouissif, où la vie prenait une toute autre importance, et une signification plus forte encore que ce que l'on pourrait imaginer. Un monde où la vie de chacun peu basculer d'un moment à un autre sur un simple choix, une simple envie, une petite faim...

J'étais humain auparavant, mais pourtant, je n'accorde aucune importance à cette race, voir même, je les hais. Je hais leur manque d'intérêt, je ai leur ignorance, je hais leur tendance à toujours se croire supérieur aux autres alors qu'au final, ils ne sont pas grand chose. Si les anges ne leur offraient pas cette protection, ils seraient encore plus vulnérable que la pauvre araignée qui vient de glisser le long d'un fil jusqu'au sommet de mon épaule. Je la regarde commencer à se balader sur moi, n'ayant même pas conscience que je suis vivant. Pour elle, je suis un plan unique, peut-être un terrain de chasse, mais en aucun elle n'a conscience de ce que je suis réellement, et comment pourrait-elle prédire que je la chasse du revers de ma main. La voilà balayée, dans les airs. Cependant, elle doit sa survie à sa faible constitution, trop légère pour subir un dommage lors de son atterrissage. Même si la voilà quelque peu sonnée. Un humain, dans une chute proportionnelle, serait à l'agonie...

Voilà quatre journées que je voyage de nuit, Iri toujours à mes côtés, et me voici enfin au pied de la colline où se situe le temple des esprits. J'avais bien prévu d'y passer un jour, même si j'avais à l'époque d'autre priorité. Mais voilà, cette curieuse missive m'intrigua. Pourquoi moi? Même si je ne serais surement pas le seul à être invité, je faisais tout de même partie des convives. Sera-t-il là? C'est la question que je me pose depuis le début de mon voyage. Suis-je prêt à l'affronter à nouveau? Bien sûr, il doit surement avoir récupéré lui aussi de notre dernier combat. Bien sûr, il doit certainement être plus fort qu'avant. Cette même personne qui m'avait déjà parlé du temple des esprits. Lui aussi voulait y aller. Lui aussi est peut-être invité. Je ne le serais avant d'arriver là haut.

Cette colline n'a pas l'air si longue que ça, je devrais y arrivé rapidement. Enfin, c'est ce que j'ai pensé en bas de celle-ci. Mais voilà, déjà trois heures que je grimpe, et j'ai l'impression qu'il me faudra encore une éternité. En toute vérité, je ne sais plus vraiment. Je pense que cela doit faire trois heures, mais j'ai le sentiment que le temps ne s'écoule plus pareil ici qu'ailleurs. Je regarde autour de moi. La lune éclaire la colline, et j'y aperçois des coquelicots s'allongeant à perte de vue. La lumière de lune vient frapper ces fleurs étranges, reflétant un rouge vermeille, un rouge me rappelant que ma survie dépend de cette couleur merveilleuse. Je m'arrête un peu, afin de boire un peu de sang à la gourde que j'ai emporté. J'espère que j'aurais assez de provisions.

Je redémarre, et arrive enfin au sommet de cette colline. De magnifique statue impose de leur grandeur sur les hauts de ce grand mont. Je m'incline légèrement, en signe de salutation, comme si ces statues étaient vivantes. L'étaient-elles? Je continue ma progression, jusqu'à être invité par le chemin à entrer dans les entrailles de la colline. Je rentre alors dans cette grotte, illuminé elle même par la galaxie. Un chemin d'étoile me guide jusqu'à la sortie. Ce noir profond, d'où ressort ces étoiles, qui m'ont l'air si proche, et pourtant si éloignées... C'est un décor qui restera gravé dans ma mémoire. Je sors enfin de la grotte, et me voici... dans une univers différent de celui d'où je viens. Le ciel est illuminé, et pourtant je ne crains rien. Cependant, je n'aime pas cette sensation, et me presse le pas avant d'arriver au pied d'une fontaine semblant suspendue dans les airs, puisant l'eau de nul part, s'écoulant elle même vers ailleurs ou pas. Iri vient se poser sur mon épaule droite. Je prends une profonde inspiration, et rentre à l'intérieur...

Je me retrouve alors au milieu d'une immense salle de réception, délimité par plusieurs baie vitrée donnant sur l'extérieur. L'extérieur où la nuit semble régner. Une nuit apaisante, reposante. Je me sens un peu plus en sécurité ici. Je me sens aussi étrangement détendue, peut-être est-ce dû au fait que je ne peux nulle part apercevoir mon géniteur, ni même ressentir sa présence. Je suis à la fois soulagé et déçu. Bien que je commence à m'impatienter de le combattre à nouveau, j'ai tout aussi l’appréhension de ce combat dans un même temps. Un combat rude, où deux puissances s'affrontent dans une haine sans pareil. Lorsque le ciel se déchire à chaque coup, lorsque le sol tremble à chaque fois qu'un des adversaires est mis à terre, lorsque le tonnerre gronde à chaque fois que leurs regards se croisent. Quand la mort de l'autre est souhaitée si forte que même les insectes arrêtent de s'agiter, et fuient, laissant place libre à ce genre de combat où la fureur est un mot encore bien faible pour d'écrire l'état des deux adversaires.

Voilà pour ce que je n’aperçois pas, mais ce que j'aperçois me surprends tout aussi bien. Ici se déroule une grande réception, et beaucoup des invités ne semblent pas forcément là pour combattre, pour apprendre, pour médité. Ma tenue semble ne pas être des plus appropriés à ce genre de festivités, moi qui était venu de mon plus beau kimono d'apparat, wakizashi à la ceinture, nunchak dans le dos, éventail dans la main, revêtant par dessus des vêtements plus propre au combat, étant près lorsque l'occasion se présenterait. Je m'avance tout doucement, et je donne des signes de tête à tout ceux qui me regarderaient dans les yeux. Un signe de tête neutre, respectueux. Je m'avance vers le buffet, et je cherche des yeux les maîtres de ces lieux, ces fameux esprits. On m'a dit un jour que ce n'était pas nous qui trouvions les esprits maîtres de ces lieux, que nous ne les choisissons pas, mais que c'était eux qui venaient à nous, peu importe comment se déroule la rencontre, il ne faudrait jamais avoir la prétention de penser que nous avions eu le privilège de les choisir. Avant même d'arriver en bas de cette colline, notre destin avec ces maîtres était scellé. Peut-être que cela est vrai. Sûrement. Mais je me demande alors avec qui je vais apprendre ici. Très vite, déjà, je repère l'air consacré au combat. Déjà mon regard s'illumine. De jeunes personnes s'entrainent, probablement des disciples du temple. Mais déjà, leur niveau est peut-être bien supérieur au mien. La perfection de leurs techniques n'est pas à remettre en cause. Je continue à avancer, tout en portant mon attention là bas... paf! Voilà que je me retrouve à rentrer dans quelqu'un. Je recule d'un pas, portant mon attention sur la personne que j'ai par inadvertance bousculé. Iri ayant pourtant essayé de me prévenir à la dernière minute, mais tant absorbé par ce combat que je n'y ai fait attention.


- Je vous prie de m'excuser mademois... Yulenka?!?

En effet, je me rappelle de cette chevelure, puis de ce visage qui me dévisage. Cette jeune femme que je ne pensais pas forcément revoir. Celle qui m'avait aidé à récupérer le bateau d'un pauvre capitaine. Celle avec qui j'ai combattu un vers géant, un dragon des sables, et affronter quelques autres horreurs. La voilà, elle aussi, ici. Puis, je me souviens aussi qu'un homme m'avait apporté une missive royale. Une missive signalant que le haut commandement vampirique était à présent gouverné par une impératrice de la nuit. Celle là même que je viens de bousculer, c'était ma Reine.

- Oh, heu et bien désolé Miss... heu... dois-je dire "Sa Majestée"?

Me voilà un peu confus sur la manière de l'appelé. Cette jeune fille intrépide, jamais je n'aurais cru qu'elle aurait un jour ce statue, bien que cela m'était égale. Je n'ai que faire de qui gouverne, suivant mon propre but, mais pour autant, je n'ai jamais eu de raisons de manquer de respect à la souveraineté du monde de la nuit. Et si je devais être appelé à prendre les armes, peut-être l'aurais-je fait. Qui sait. L'occasion ne s'étant jamais présenté, je ne serais dire comment je réagirais. Je pense que ça dépendrait de ce que j'aurais à y gagner, et de l'avancement de ma quête personnelle.


- Eh bien, heu... quoi de neuf depuis le désert?


Ma main portant mon éventail va se poser derrière mon crâne, grattant celui-ci du bout de l'éventail, démontrant ma surprise et mon gène. Je ne suis pas très foule, mais en plus, rentrer dans une personne que l'on a apprécié, perdu de vue, et qui est devenue si haut placé, on peut se sentir un peu stupide, non? Quand à Iri, elle cherche du regard pour voir si Chess est dans les parages.

Petit Résumé:
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Mer 29 Mai 2013, 16:50

On pouvait dire que Cocoon était un homme assez déroutant. Il pouvait à la fois être doux et charismatique comme complètement imprévisible et étonnant. Elle avait l'impression qu'un coup il pouvait être chaud comme de la braise et l'instant d'après froid. C'était assez curieux, il ne se cachait pas et était vraiment naturel. Mais ce naturel était tellement imprévisible qu'elle ne savait pas trop quoi penser. Mais dans son fort intérieur il était vrai qu'il était assez plaisant. Beau comme un dieu, complètement délirant, la belle vampire savait que si elle grattait un peu plus, elle pourrait un peu mieux le connaitre. Et puis il n'avait pas l'air d'être le genre prise de tête et c'était ça qu'elle aimait chez lui. Car même si elle avait rigolait pour le prince charmant, c'était loin d'être son genre de type. C'était trop prise de tête et trop girly pour elle...La belle vampire avait observée l'orisha, qui semblait jouer avec le feu. Jusqu'où ? Ça elle ne le savait pas, mais même si elle n'avait pas répondu jusqu'ici à ses sous-entendus, elle avait remarquée qu'il était du genre très à l'aise dans ce qu'il faisait. Un bourreau des coeurs...Tiens donc, il devait faire pleurer les femmes comme les faire atteindre le septième ciel. En même temps avec le charme qu'il avait et ce corps de géant mais complètement à tomber, ça ne l'étonnait pas vraiment. Bien qu'elle c'était avancée sensuellement à lui. Il était vrai qu'elle aurait pu succomber, qu'elle aurait pu goûter à ses lèvres et lui proposer quelques chose de bien intéressant que cette réception ou que cette bouteille de champagne. Elle n'avait jamais eut de problème à s'amuser un peu, ni de passer du bon temps avec des hommes. Mais dès l'instant où elle avait posée son regard sur ses beaux yeux, une part en elle lui criait de ne pas succomber. Cette petite frimousse, ce charme ravageur à souhait qui savait ce qu'il faisait et surtout, qui savait ce qu'il voulait, n'avait peut être jamais connu de refus ou du moins, presque pas. Du coup se ravisant au dernier moment, elle c'était juste penchée sur lui, afin d'attraper la bouteille qui se trouvait derrière.

C'était amusant et sa l'était encore plus quand elle voyait à quel point cela avait marché. A sa tête, elle voyait bien qu'il s'attendait à autre chose. Comme si, cet instant qui n'avait duré que quelque minutes, avait allumé quelque chose en eux. Pourtant bien qu'elle avait envie de se laisser un peu tentée, cette moue quelques peu boudeuse et grognon était tellement bon et amusant à voir, que ce petit instant où elle avait ressentie cette étrange attraction, avait littéralement disparut avec la satisfaction de le voir quelque peu frustré. Bon, c'était pas gentil mais elle n'avait jamais dit qu'elle allait lui donner ce plaisir non plus. Et puis bon, il n'allait pas à être malade pour ça, c'était rien elle pouvait faire bien pire. Ce qu'elle venait de faire était juste trop tendant et c'était aussi pas simple curiosité de voir comment il allait réagir face à ça. Lui servant un verre, Heavenly préférait changer de sujet et parler de sa reine. Il était vrai que'à la base, si elle c'était retrouvée ici, c'était à cause d'un de ses caprices. Elle qui avait l’intention de la suivre, elle l'avait en quelque sorte abandonnée avec un homme qui se prétendait être son père. Enfin, elle espérait que cela allait bien se passer et Cocoon fit pour lui répondre

Cocoon : Je sais pas, elle sera toujours plus en sécurité que si je suis là avec lui et elle. C’est son soi-disant père, et dès qu’il me voit il veut me castagner. Ca m’étonne même qu’il m’ait salué cette fois-ci, il n’avait pas pris tan de peine la dernière fois… Bordel, c’est trop petit ces machins !

L'observant avec amusement prendre la bouteille..hé ben finalement il n'avait pas tenu longtemps ses résolutions de boire comme tous le monde dans un verre. Mais pliant ses genoux en les ramenant contre elle, il était vrai que le père numéro un de Yulenka était assez étrange. La dernière fois qu'elle avait croisée, c'était à peine si il l'avait remarqué. Bon elle ne lui avait pas voulu de toute façon les histoires de famille se sa majesté n'était pas trop ses problèmes mais...elle s'attendait aujourd'hui aussi à ce qu'elle soit invisible à ses yeux. Pourtant, bien que très résignait et d'une manière assez rapide, il l'avait salué rapidement d'un signe de tête. Mon dieu il avait il avait fait un effort de le faire, il avait donc une conscience ! Enfin, vu son aptitude, Heavenly était quelque peu rassurée mais bon...il était vrai qu'elle ne l'était pas assez pour ne pas oubliée sa jeune reine de vampire aussi.

Cocoon : De toute façon elle est dans mon champs d’empathie, si je sens que ça pu je la prends et on se tire. On a l’habitude.

Il..pouvait faire quoi ? Le regardant rapidement avant de tendre tranquillement ses jambes à nouveau. Il pouvait ressentir les sentiments des gens ? Chouette pouvoir mais...ho...elle allait devoir faire attention de ne pas trop laisser ses pulsions surgir quand elle était à ses côtés...Lui souriant avant de porter son regard au temple, alors qu'elle regardait les visiteurs rentrer et sortir au jardin, que soudainement elle sentit une main baladeuse sur sa poitrine. Restant immobile avant de porter son regard quelques étages en dessous, elle fixa ensuite Cocoon qui semblait ne pas se rendre compte où sa main était en train de palper. Ah ouais...il était comme ça lui ? Sans pour autant être outrée ni même le repoussé, la belle vampire fit sur un ton amusée

- Euh..quand tu auras finis de te présenter à Tic et Tac peut être seras tu que la bouteille de champagne se trouve à ta droite..enfin si c'est ça que tu cherches.

Se rendant compte qu'il avait effectivement posé sa main sur son décolleté, ce dernier d'excusa machinalement comme si....c'était normal. Bon qu'il s'excuse ok mais sa réaction était quelque peu grotesque et agaçant. Comme si ce qu'il venait de toucher lui importait peu et que...c'était normal. Comme si c'était sa main ou ses épaules. Fonçant les sourcils, elle ne savait pas si il l'avait fait exprès où pas, mais c'était assez vexant et frustrant qu'il ne réagisse pas plus que ça et soit si insensible. Le pire c'est qu'il ne l'avait pas regardé plus que ça...d'accord...il le prenait ainsi ? Bien..alors qu'il était sur le point de prendre la bouteille, Heavenly l'attrapa alors, l'écartant un peu plus. Croisant son regard avant de lui sourire, lorsqu'il voulu tendre sa main à nouveau, la jeune femme répétait alors son geste, en tendant éloigner un peu plus la bouteille. Étrangement, ce petit jeu avait subitement allumé une étrange sensation. La même sensation que lorsqu'elle avait fait exprès de contourner ses geste, alors qu'elle était à quelques centimètre de lui. D'une voix douce et suave elle lui fit

- Hé bien alors, c'est qu'on a soif ?

Sans se rendre compte, elle n'avait pas aperçu qu'il c'était de plus en plus approché d'elle. Les yeux dans les yeux, plus elle reculait plus il s'approchait et lorsque soudainement elle sentit son dos percutait le tronc d'arbre, l'empêchant de reculer plus que nécessaire, la bouteille venait de lui échapper des mains d'une telle rapidité, qu'elle n'avait pas eut le temps d'avoir un quelconque réflexe. Regardant la bouteille tendu dans les mains de L'Orisha puis portant son regard sur le jeune homme. Son visage était à nouveau à quelques centimètre du sien. Ho la la...c'était quoi cette situation embarrassante et délicieusement tentante encore ? Son regard était sombre, il était beau à mourir et elle devinait assez bien ce qu'il pensait. Piouf, il faisait soudainement assez chaud, mais sans pour autant faire le premier pas ni le repousser, elle restait un moment à le regarder dans les yeux quand soudainement...la bouteille venait d'exploser des mains du jeune homme, cassant la terrible attraction qui venait de se créer. Il fallait dire que l'ambiance assez sensuelle et déroutant venait de retomber et le rire d'une petite fille venait de retentir. Tournant son visage avant de foncer les sourcils, la petite fille qui semblait être celle qui venait de créer ce petit méfait semblait prendre un malin plaisir à rire de cette situation. Comme si elle craignait quelques chose, l'enfant venait de monter rapidement sur l'arbre en face de la leur. Ne portant pas trop attention, la belle vampire regarda la main du jeune homme avant de lui faire remarquer

- Cocoon tu saignes, tu n'es pas blessé ?

Les éclats avaient sans doute dû égratigner sa belle peau sous les éclats et le choc. Prenant doucement ça main avant de la regarder, bon normalement ça devait aller, de toute façon il avait pas l'air si blessé que ça. Mais voyant un filet de sang coulait le long de son index, ô ciel, il ne manquait plus que ça. Elle avait beau avoir pris son repas, l'odeur de son sang était comme un doux parfum exquise. Sans trop se priée, la jeune femme portait alors le doigt blessée dans sa bouche, tout en faisant parcourir avec une extrême douceur sa langue sur la blessure. Pourtant bien que ce petit geste n'était pas anodin, elle ne pouvait pas s'empêcher d'en vouloir à cette petite peste. Car oui, si Heavenly ne semblait pas le montrer, elle bouillait assez de colère. Qu'elle se baladait, elle s'en foutait royalement, qu'elle avait cassée cette atmosphère juste avant, passait plus ou moins encore mais qu'elle faisait exploser la bouteille d'une manière grotesque tout juste pour provoquer.... Ça c'était moins pardonnable. Retirant le doigt de sa bouche, Heavenly avait levée son regard légèrement froide vers la petite fille qui fit

Ophalee : On ne vous a pas appris à faire attention ? Si mon grand frère était là, il vous aurait mis une raclée ! Pour sûr, vous auriez déjà les fesses rougies.

A peine avait elle dit ça que, Heavenly avait mordu son pouce où son sang avait coulé légèrement sur sa main avant de faire un geste comme si elle tranchait l'air. Grâce à sa mague de contrôle du sang, le sang se matérialisa en une attaque tranchante qui découpait en morceau diverses branches du cerisier notamment celui, sur laquelle la petite peste c'était posée. La regardant en fonçant les sourcils Heavenly fit

- Et on dirait bien que tu n'as jamais appris la politesse. Si j'étais ta soeur, ton petit popotin ne serait jamais plus le même.

Lâchant la main du jeune homme sans le regarder, enfant ou pas, elle n'allait pas être gentille et lui pardonner sous le prétexte que c'était une môme. Bien sur, elle n’oubliait pas où elle était, du coup elle n'était pas du genre à s'énerver comme ça non plus. Mais Heavenly trouvait ça assez culotté venant de cette gamine, de venir les chercher dans un lieu censé être sacré. Rah les mômes toute une éducation à refaire hein

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Mer 29 Mai 2013, 19:40

Je ne saurais dire depuis combien de temps nous étions sur cet aire d'entraînement mais notre endurance à lui tout qu'à moi même me surprenait. Nous y étions encore après plusieurs minutes acharnées ne nous laissant que peu de répit. Enfin, c'était plutôt moi qui faisait en sorte que nous n'en ayons pas tentant de l'épuiser malgré les coups reçus. Au final cette tactique ne semblait pas vouloir se montrer payante, l'apprenti semblant recommencer à hausser le niveau petit à petit, ou bien c'était moi qui commencer à faiblir. Il fallait dire que même si j'avais réussi à le mettre en difficulté par moment, je n'avais pas réussi à placer une frappe propre contrairement à lui qui avait percé ma défense plusieurs fois. Je commençais à avoir du mal à retrouver mon souffle, plus que l'enfant en tout cas qui souriait restant droit et semblant encore d'attaque. Ce fut une petite piqure à mon orgueil au final qui me donna un second souffle, ne voulant pas perdre contre un enfant et je reparti à la charge. Une charge plus agressive qui surprit le jeune apprenti pensant probablement que je n'en pouvais plus et me permis de le rejeter en arrière, envoyant enfin son arrière train rencontrer la prairie pour la première fois. Ma ténacité m'avait permis de remporter cette manche et j'étais plutôt fier même si au final j'avais juste envoyer bouler un gosse...

« Hé Ulrick ! J'avais raison, t'es génial ! Tu m'apprendras deux trois trucs ? »

Tiens je l'avais oublié celle là, pas que cela avait vraiment d'importance même si un peu d'encouragement était toujours agréable. Je restais tout de même concentré dans mon combat profitant que le jeune homme se relève pour utiliser mon haut comme une serviette, enlevant une partie de la sueur de mon visage. Kuan Ti semblait un peu vexé mais il gardait un certains sourire, probablement plus beau joueur qu'autre chose semblant songer à la dernière action. C'est à ce moment là que l'esprit qui servait de maître d'arme des lieux apparus sur le bord du terrain à proximité de Xena, de son air insondable. Il n'avait pas l'air commode mais les apprentis semblaient le respecter sans le craindre, pouvant indiquer que les apparences étaient peut-être trompeuse. Il prit la parole d'un ton calme tel un maitre guidant son élève, souriant même légèrement de voir son apprenti ainsi vexé de s'être fait malmener par quelqu'un qu'il pensait plus faible que lui.

- Tu as baissé ta garde Kuan Ti et sous-estimer ton adversaire. Le plus fort ne gagne pas toujours dans un combat. Cet homme à bien plus vécu que toi et affronter plus de danger. Ténacité et sérieux sont aussi deux facteurs important dans les arts martiaux comme dans la vie.

L'apprenti s'inclina alors avec respect devant son maître avant de reprendre position d'un air bien plus concentré. Visiblement il était bien décidé à passé aux choses sérieuses et racheté son honneur, surtout devant son maître. J'en aurais presque eu des frissons mais comme à l'exception de cette attaque j'avais été malmené du début à la fin, je n'avais pas grand chose à perdre. Je pris donc moi aussi un air sérieux et décida de ne pas changer ce qui m'avait réussi jusqu'à présent, ce petit intermède m'ayant aider à récupérer. Vouloir jouer la carte de l'endurance c'était après tout complétement retourné contre moi depuis le début, j'allais donc devoir calmer le jeu tout en gardant l'agressivité qui m'avais réussi. Au final peu importe le mélange la suite fut à sens unique du début à la fin, que je lance l'attaque ou reste en défense l'apprenti ne me laissa plus aucune chance me battant à plate couture. Finalement je fini par abandonner étant à bout de force et de toute évidence complétement surclassé, dans le combat à main nue en tout cas. Je retourna près de mes affaires le temps de récupérer mon souffle et observer d'avantage les techniques des différents apprentis afin d'en apprendre un peu plus. J'avais aussi l'intention de retenter ma chance dans un combat avec arme cette fois-ci, cela étant d'avantage mon domaine d'expertise même si cela serait sûrement des armes d'entrainement mais ils devaient être équipé après tout. Kuro de son côté restait silencieux comme à son habitude en publique, mais je pouvais deviner à son attitude que me voir malmener l'amusait assez. Cependant avec tout cela j'avais oublié mon guide malpoli. Je me demande bien ou elle est passé celle là, j'ai comme un mauvais pressentiment

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Mer 29 Mai 2013, 22:09

Lorsque Cocoon posa malencontreusement sa main dans le décoleté de la jeune femme, et qu'il s'excusa plutôt froidement car il était plongé dans ses pensées, il ne vit pas le courroux qu'il avait déclenché. Elle voulait quoi ? Qu'il monte au créneaux car il avait accidentellement mit la main au paquet ? Il lui en fallait plus que ça ! Mais la chose qu'il voulut attraper pour se délecter du mélange alcoolisé amer, s'en alla tout bonnement. Heavenly avait attrapé la bouteille, pour l'éloigner doucement des mains de Cocoon, attirant irrémédiablement l'Orisha bronzé vers elle, jusqu'à ce que son dos vienne toucher le tronc d'arbre derrière elle. Les sens du jeune homme était en alerte, et même le chant des oiseaux n'existaient plus. Il fouilla les sentiments de sa partenaire pour faire en sorte d'entendre son cœur battre, et ainsi capter l’excitation qu'elle ressentait à ce petit jeu. Sans chercher plus loin, il esquissa un léger sourire en coin quand elle lui demanda s'il avait soif. Soif ? Oui, soif de toi. Quand il réalisa cela, il sentit une chaleur se répendre dans son corps, allumer quelque chose en lui, qui ne fit que grandir de seconde en seconde. Mais le jeune homme ne perdit pas son objectif et quand il sentit qu'elle s'était perdu dans ses yeux, il tendit le bras pour faire glisser la bouteille de sa main. Mais même en ayant réfléchit à cela, il contempla la jolie vampire à quelques centimètres d'elle, de son visage, sentant son odeur florale, regardant ses yeux malicieux... Il l'aurait volontiers embrassé. Dans son corps se démultipliait les sensations, du bien être à l'euphorie, en passant par le désir, cette femme soulevait en lui bien des vagues de sentiments forts, et étrangement il s'en délecta. Elle était radieuse à cette instant là, radieuse, sublime, et à se damner.

Mais voilà que ce moment fut rompu. Rompu d'un coup sec et avec violence, blessant l'homme à la main et au visage. Le bronzé tenait la bouteille massive en verre près de lui, et dans le choc, des éclats s'enfoncèrent dans sa main, et dans son cou. Tournant la tête vers celle qui avait visiblement constitué le grabuge, il fit une grimace et se touchant la gorge. En même temps qu'il se leva, il sentit quelques reliefs qui le blessait et n'arriva pas à les enlever. Le sang ne ruisselait pas non plus, mais le miel qui s'écoula de sa main était assez important pour que la vampire puisse le sentir. A ce moment là, il se décala sacrément d'elle, perdant confiance en cette jeune femme. Cocoon se méfiait des vampires. D'une seconde à l'autre cela pouvait devenir de sacré prédateur. Il ne savait même pas si à aujourd'hui, il avait confiance en Yulenka de ce côté là. Heavenly avait l'air d'être jeune, alors il préféra jouer la sureté. Mais voilà, la sensuelle voulait jouer jusqu'au bout, en se nourrissant pendant deux secondes du filet qui coulait le long de ses doigts. Fronçant les sourcils, Cocoon était légèrement sur le qui-vive, prêt à réagir mais non, ce fut le singe sur l'arbre qui dégusta. Heavenly trancha la branche sur laquelle la fille était, et la fit tomber sur le sol. L'Orisha s'approcha d'elle, de ses deux mètres et croisa les bras :

« Quel frère serait heureux de voir sa sœur blesser gratuitement les gens ? »


Jetant les débris de verre devant elle, il s'en débarrassa d'un bon paquet, encore plein de sang. L'herbe verte était devenu rouge et Cocoon finit par se dégager et partir de là, laissant le singe choir sur le sol.

« J'me tire. »


Ça relevait plus de l'annonce générale qu'autre chose. Revenant vers le temple, il passa à côté d'un groupe de gens où devait surement se trouver Yulenka, avant de prendre le chemin de l'allée centrale qu'il remonta.
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Mer 29 Mai 2013, 23:39

Personne ne fait attention à moi. Ici chacun est plongé dans ses pensées, son propre monde intérieur. Les gens semblent se connaître ou avoir fait connaissance. Ils sont plus sociables que moi qui me sens à l’écart de ce monde feutré. Alfar je ressens plus fortement le danger de ces endroits où les politiciens trament le défont le destin des gens. Hommes et femmes profitent des alcôves et discutent à voix basses pourtant la position des corps est plus lascive que combattive. Cela m’étonne, où suis je ? Quel est cet endroit si paisible et dangereux à la fois ? Tout mes sens semblent exacerbés, comme si cette réalité mettait mes nerfs à vif.

Mes pensées sont embrouillées. Je me sens observée, épiée, scrutée jusqu’au plus profond de mon être. Un vertige me prend et je me vois minuscule entourée de personnes à la stature gigantesque. Leur corps s’étend à perte de vue, jusqu’aux nuages qu’ils transpercent, pourtant leur visage m’est visible et l’un d’entre eux se grave en moi, terrifiant : c’est la mort qui me regarde. Un corps de femme surmonté d’un crane grimaçant. Ses orbitent vides sont des trous béants qui m’engloutissent.

Noir. A nouveau je suis plongée dans le noir.
Où suis-je ?

Un aristocrate superbement habillé d’une redingote parme à jabot de dentelle me sourit, première humain à m’adresser la parole.

« Bienvenue dans le temple des esprits »

Je veux lui répondre sans y parvenir. Ma langue est lourde. Mais l’homme n’attend pas, il est déjà reparti, comme s’il ne m’était apparu que pour répondre à mon interrogation muette.

J’ai déjà parcouru des ouvrages traitant du temple des esprits, de ce lieu mythique ou les esprits les plus puissants de ce monde se sont réunis. Un lieu en dehors de toute réalité, qui définit la réalité même pourrait on dire. Mais pourquoi suis-je ici en ce cas ? Un sentiment puissant nait en mon sein : parce que j’y suis à ma place. Je fais parti de ce lieu tout comme ce lieu fait parti de moi. Je ne comprends pas et pourtant ce sentiment est implacable : j’ai été appelée ici.

J’erre un moment de lieux en lieux mais c’est sous un cerisier que je m’arrête. Le lieu dégage une sérénité sans pareil qui invite à la méditation. Je m’assieds à terre, appuyée contre le tronc et ferme les yeux. Un rêve au sein du rêve. La peur disparaît. Crainte d’échouer, de ne pas être à la hauteur, seul reste la paix intérieure qui me berce un moment. Lentement ma respiration s’apaise et doucement, je sombre dans la quiétude. Moi d’habitude si sur mes gardes et vigilante, je me repose comme une enfant.
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Jeu 30 Mai 2013, 01:23

La jeune femme aux prunelles gris acier manqua de sursauter lorsque l'Esprit apparut silencieusement à côté d'elle pour river son regard sur l'affrontement qu'elle observait depuis un petit moment. Après tout, elle était celle à l'origine de l'idée, alors il était tout à fait naturel qu'elle demeure un certain temps plantée là à regarder l'affrontement en dépit de son hyperactivité qui lui dictait d'aller se trouver une autre occupation en attendant qu'Ulrick en ait fini avec son adversaire – ou l'inverse. Quand bien même elle n'avait obtenu aucune réponse de la part de l'Alfar quant à sa requête – sérieuse malgré tout – elle considérait que l'homme aux longs cheveux ébène n'avait pas refusé sa demande, et qu'elle pourrait toujours en tirer éventuellement quelque chose après le combat. La voix de l'Esprit ne tarda pas à s'élever, alliant calme et rigueur, alors que ses propos réprimandaient – assez gentiment tout de même, du point de vue de Xena, qui avait après tout connu les exigences terribles d'un père démoniaque d'une cruauté sans pareille – le jeune disciple, qui avait mordu la poussière une première fois, acculé par l'agressivité de l'Alfar – haut fait qui lui avait d'ailleurs valu un autre sifflement admiratif de la part de la Réprouvée.

Quittant des yeux le duo disciple Alfar prêts à se resservir une bonne tranche de bastonnade, la jeune femme riva son regard acier sur l'Esprit, un homme plutôt grand, aux cheveux noir de jais et aux yeux en amande. A première vue, l'homme qu'il n'était pas vraiment n'inspirait pas vraiment la confiance, mais il en fallait bien plus que cela pour effrayer la Réprouvée, qui admirait plus cet Esprit qu'elle ne le craignait. Elle n'avait jamais voué un culte très défini aux Aetheri, croyait plus ou moins à leur existence, mais cela s'arrêtait là. A présent qu'elle se trouvait face à l'un de ceux qui avaient dépassé leur statut de mortel et s'étaient élevés bien au-delà, elle s'en trouvait bien plus émerveillée qu'autre chose. Sentant très probablement le regard de la Réprouvée posé sur sa personne, l'Esprit ne tarda pas à river son propre regard dans celui acier de la jeune femme. Cette dernière lui offrit un grand sourire, son regard pétillant de malice et de joie de vivre, mais elle qui était pourtant si loquace de nature n'ouvrit pas les lèvres pour laisser échapper un quelconque propos.

Pendant un bref instant, Réprouvé et Aether se fixèrent sans mot dire, sans que la demoiselle ne sache si l'Esprit était capable ou non de lire dans son esprit. Mais cela lui importait que peu. Elle trouvait cet homme sympathique en dépit des apparences – les critères de jugement de la Réprouvée étant parfois un peu étranges... - et cela lui suffisait. Et finalement, l'Esprit brisa le silence.

« La persévérance ouvre bien des chemins. Que l'être soit faiblesse ou puissance, ce fait demeure. »

Sur ces mots, l'Esprit disparut, comme si son corps se dissipait dans l'environnement. Probablement était-il allé observer d'autres apprentis ou visiteurs, laissant à Ulrick et à Kuan Ti le loisir de s'affronter encore en toute liberté. Et laissant également à Xena le loisir de méditer sur ses propos. Qui, malgré leur complexité apparente, se révélèrent être clairs comme de l'eau de roche aux yeux de la Réprouvée, dont le visage s'éclaira d'un petit sourire, cette fois-ci dénué de tout autre sentiment que la reconnaissance. La reconnaissance envers un être qui voyait ses qualités et ses défauts, et qui avec justesse l'encourageait à poursuivre dans la voie qu'elle avait inconsciemment décidé d'emprunter. Probablement que l'Esprit avait lu en elle, avait trouvé en son cœur la motivation et la persévérance, et probablement qu'il avait ainsi deviné qu'il n'était guère nécessaire de recourir à la sévérité avec la Réprouvée. Qui était au final des plus sévères avec elle-même, quand bien même cela ne pouvait se deviner au premier coup d'oeil.

La jeune femme reporta son attention sur l'affrontement entre Ulrick et Kuan Ti. Ce dernier semblait avoir repris du poil de la bête et malmenait sérieusement l'Alfar, probablement par désir de se redorer quelque peu son blason terni par sa précédente chute. Certainement que l'affrontement ne se prolongerait guère, aussi Xena balada-t-elle son regard sur les environs, et se permit de s'éloigner de l'endroit où se déroulait la confrontation entre l'Alfar et le jeune disciple une fois que son regard se fut posé sur l'objet de sa recherche. Elle jeta tout de même un dernier regard au sabre de l'Alfar planté dans le sol, dont le pommeau servait momentanément de perchoir au corbeau du guerrier avant de s'envoler vers d'autres horizons – sans toutefois quitter le terrain d'entraînement.

Lorsqu'elle revint survoler le terrain d'entraînement qui avait servi à Kuan Ti et à Ulrick, elle pu constater que ce dernier était en train de se récupérer ses effets et de les enfiler à nouveau tout en semblant balayer les environs du regard. Sans prêter la moindre attention à ce qu'il se passait au-dessus de sa tête, où se trouvait la Réprouvé affichant un sourire plein de malice. Sans plus de cérémonies, elle fondit sur lui par derrière, et ses bras vinrent se refermer autour du cou de l'Alfar, pris par surprise depuis les hauteurs.

« Hey, Ulrick, j'suis là ! »

Au cas où il avait pas remarqué qu'il avait une folle dingue de Réprouvée attachée au cou.

« J'ai oublié de te dire, mais moi c'est Xena ! »

La jeune femme lâcha d'elle-même l'Alfar, et alla se placer devant lui en exécutant une roue – à croire que son agilité relative ne valait quelque chose que lorsqu'elle s'amusait à taquiner les gens. Affichant un grand sourire – comme à son habitude, direz-vous – elle tira de sa ceinture une dague qu'elle venait d'emprunter dans le coin. La lame, émoussée, permettait à ses utilisateurs de s'en servir sans trop de crainte au cours des entraînements – quoiqu'il était toujours possible de se crever un œil. Jouant avec l'arme en la faisant tenir en équilibre sur son index, elle demanda, son regard pétillant d'envie et de malice :

« Alors ? Tu m'apprends un truc ? »

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Jeu 30 Mai 2013, 14:48

Insupportable, voilà ce qu’était les enfants. Surtout quand malgré les siècles passer ils ce comporté comme quand ils étaient des marmots. A vrais dire derrière son regard assassin, Lucy s’amuser énormément de voir l’air renfrogner de son fils. Elle savait pertinemment qu’il ne s’excuserait pas, quant au vampire. Elle posa son regard sur le jeune homme et ce dit que le pauvre garçon avait déjà une piètre existence pour le punir. En prise avec sa mère, Zéleph reçu un curieux message. Ce qui n’arrangea pas son état d’énervement certain. L’ange leva les yeux vers l’endroit d’où provenaient ces curieux papillons et son regard se posa sur une jeune fille aux cheveux bleus. Une connaissance qui paraissait réjouit du sort du roi. Bien, de toute façon elle n’aller pas tenir le tigre en cage bien longtemps et elle savait qu’une fois lâcher la bête ferait des ravages. Qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Changer la nature de son fils était impossible. Tant qu’il ne tuer personne elle n’interviendrait pas, même si elle ne toléré pas la violence, réprimé l’instinct de Zéleph était comme charger un tremblement de terre, ne faisant que le rendre plus violant au bout du compte. « Bien, puise que vous semblez calmé, je vous laisse. » Elle lâcha leurs oreilles, Zéleph massa douloureusement paraissant respiré à nouveau sous le rire que peut discret d’Haroun toujours fidèle à lui-même. Ce mettant sur ses deux jambes, le roi fusilla du regard Amadaus, tout cela c’était de sa faute à cette imbécile de sangsue. Mais avant qu’il n’ait eu le temps de s’en prendre à nouveau à lui, Lucy ce mit devant le réprouvé pour les séparés à nouveau. « Maintenant je ne veux plus vous voir l’un a côté de l’autre. » Elle se retourna vers le vampire, son regard sombre et menacent, c’était extrêmement dérangent voir même terrifiant accompagner de cette aura de bonté qui l’entourait. Un curieux mélange qui donner des frissons. « Est-ce bien comprit ? » Tout le monde acquiesça et se retira docilement, Zéleph passa à coter d’Enzel sans le regardé. Il ne connaissait même pas ce gamin et il croyait que c’était lui qu’il avait défendu ? Pathétique. Il n’avait que faire des insectes dans son genre. Il ne se retourna pas non plus instant pour voir où aller Amadaus, il fuyait presque le champ de bataille, mais en réalité il savait qu’il avait quelque chose de beaucoup plus important que s’occuper de ces misérables vermines. D’une autre manière il était un peu humilier par la façon dot Lucy avait réglé le « conflit ». Pour un roi, ce faire remonter les bretelles de cette façon en publique c’était extrêmement affligent.

Le réprouvé était un homme rancunier, il n’y avait rien qu’il pouvait pardonner facilement a par a quelque exception près, il était certainement d’un caractère très puéril. Alors une fois séparé de sa mère soudainement dans une grande discussion avec l’esprit des cartes pour lui apprendre sa technique unique pour pincé les oreilles, il fonça sur celle sur qui il pourrait ni plus ni moins se défouler. S’arrêtant devant la souveraine au cheveu bleu, il eut un sourire ironique. Elle ne perdait rien pour attendre. « Impératrice. » Salua-t-il accompagnant ses mots d’un léger coup de tête, tout étant très protocolaires avec un arrière-gout de guerre amer, une tension dans l’air. Posant ensuite son regard sur qui l’accompagnent il vit la reine des ombre et fit de même avec elle, bien que sans la rancœur cela donner quelque chose de bien plus agréable certainement. « Ravis de vous rencontrer en personne Shiro, je suis le seigneur des deux rives. » Et lui comment avait-il connaissance de sa personne ? Eh bien il se souvenait très bien l’avoir vue au conseil des chefs, mais on ne pouvait pas dire qu’il avait pu parler à grand monde. Ignorant le reste du petit groupe, il avait autre chose à penser, et était un peu trop irrité pour pouvoir être sociable a cette instant. Saluant a nouveau il s’éclipsa poliment pour ce dirigé à nouveau vers le buffet et retrouvé le petit Faust. Ce pauvre gamin qui c’était fait liché par une grosse brutes sans cervelle et jaloux de son propre reflet. Posant sa main sur la tête blonde il essaya de lui sourire gentiment. « Alors bonhomme ça vas ? Ne tant fait pas, cette imbécile ne viendra plu t’embêté. » c’était une promesse. Le premier qui touché à ce petit aurait de ses nouvelles. Zéleph n’avait jamais pu comprendre que l’on s’en prenne gratuitement a des enfants, peut-être par ce que lui-même avait était une victime dans son enfances, et voir ses orphelins bruler au non de mensonges l’avait révolté. Si Zéleph avait un combat dans la vie c’était celui de protéger l’enfance et son innocence, tout ce qu’on lui avait volé. Sur le buffet il attrapa un gâteau, il devait manger pour supprimer son agacement, puis sur tout pensé à comment retrouvé son pendentif et son rang d’esprit du temple. Il était tout de même ici pour cela avant tout. Retrouvé sa puissance, la remettre à son apogée.

Zéleph se souvenait de ce tigre docilement assit près de l’esprit blond du temple, celle qu’il n’avait jamais vue qu’en rêve, ce qui avait était extrêmement troublant pour le coup. En attendant ce tigre, il le connaissait c’était le sien, son allier le plus intime. C’était lui, et le tigre était lui, ils ne faisant qu’un. Sans lui il se sentait incomplet, vidé de sa force. Vulnérable et déstabilisé. Zéleph refuserait de partir tant qu’il ne retrouverait pas son arme. Tant qu’il ne serait pas complet.


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Jeu 30 Mai 2013, 17:15

~ Le petite garçon sourit et tous ensembles se mirent en route pour le plateau de combat. La longue robe blanche que portait Shiro sous sa forme adulte ondula légèrement sous une brise tiède. Le vent avait un parfum fleurie de temps à autres, sûrement que les cerisiers devaient porter leur senteur. Le Démon balaya le lieu du regard pour voir qui s'y trouvait, cependant il ne reconnut personne dans son champ de vision. Le disciple, accompagné de l'Esprit de la Mort et du jeune homme, arriva dans un coin parfait pour s'exercer. Néanmoins, alors qu'il allait se retourner pour s'adresser aux deux complices inséparables, une voix prit les devants. Le timbre de celle-ci, l'Ombre plaça un visage dessus automatiquement. Elle se tourna pour apercevoir près d'elle Raeden et lui adressa un sourire chaleureux. Il n'avait pas tord, Shiro sous son apparence de jeune femme était quasiment aussi grande que Kuro. Après quoi, dans la même foulé, se fut une autre connaissance amicale de la jeune femme qui les salua. Elle posa ses yeux écarlates pour reconnaître Yulenka, à qui elle sourit de plus bel. Le Démon afficha lui aussi un sourire amical quand le Grand Faucheur et la Reine des Vampires les interpellèrent. Ce qui étonna sur le coup l'Ombre et son acolyte, c'était la présence simultanée des deux individus, qui semblait se connaître. Est-ce le cas ?

Les deux aventuriers n'en savaient rien. La jeune femme leur répondit, son sourire plus féminin qu'enfantin aux lèvres :
« Bien le bonjour à vous deux mes amis ! C'est un plaisir de vous revoir, à croire que le destin à fait exprès. Mais bon, je ne crois pas trop à la destinée, donc... Effectivement Raeden, je suis montée sur des échasses ! Non en réalité, j'aime bien cette apparence, bien que je vois déjà le monde de haut même en étant minuscule. La lévitation, c'est vraiment magique ! » Shiro rigola légèrement avant de reprendre aussitôt, se tournant cette fois-ci plus vers la reine aux cheveux bleus : « Heureuse de te revoir aussi Yulenka, c'est une excellente surprise, en effet ! Kuro et moi étions venus pour ben... Un peu tout en fait, mais disons plutôt pour visiter le Temple, car j'y suis rarement venue. J'en profite donc pour apprendre une technique du Temple qui me plaît bien, avec un disciple de l'édifice, ici présent... » Alors qu'elle allait s'écarter pour laisser place au jeune aspirant, Kuro intervint : « Il est parti, le temps que vous discutiez, finir un truc. Mais il va revenir, t'inquiète pas. » Shiro eu un air légèrement étonné avant d'afficher un air serein. Puis, un mouvement attira l'attention des deux compagnons. L'ancienne Passeuse et le jeune homme démoniaque posèrent leurs yeux sur le nouveau venu : Zéleph, le Seigneur des Deux Rives. Celui-ci salua l'Impératrice de la Nuit, sur air qui laissait sous-entendre de potentiel tensions et peut-être, de l'amertume. La Reine des Ombres n'avaient pas connaissance des relations entre les deux souverains et préférés ne pas mettre les pieds dans cette zone, très sûrement dangereuse.

Par la suite, le Réprouvé aux cheveux blancs vint à sa rencontre et salua la demoiselle, se présentant par la même occasion. La jeune femme sourit discrètement et s'inclina poliment avant de dire brièvement :
« Moi de même Seigneur des Deux Rives. » Puis, l'homme fila aussitôt. Le Démon était resté en arrière, près de la Reine des Ombres. Shiro reporta son attention sur ses deux amis et les regarda, intriguée. L'Esprit de la Mort se demandait si tous deux se connaissaient et quelle pouvait bien être leur relation. En effet, même si la Reine des Ombres était sous son apparence de jeune femme, sa curiosité restée grande et avec une pointe enfantine. Elle leur sourit et déclara : « Il s'appelle Zéleph, non ? J'ai parfois quelques trois de mémoire passager... Mais bref. Au fait, si cela n'est pas trop indiscret et si ma déduction est bonne, vous vous connaissez non ? Du moins, c'est l'impression que vous donnez. A part ça, que faites-vous ici ? Vous aussi vous venez visiter le Temple ? Ou peut-être êtes-vous venu profiter de l'ouverture des portes du Temple pour apprendre une technique ? »
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Dim 14 Juil 2013, 23:06

Que dire devant une Ange réprimandant deux hommes me dépassant d'une tête comme des petits gamins, les forçant à s'excuser l'un l'autre quand bien même ce n'était pas franchement le grand amour entre eux, en leur tirant impitoyablement les oreilles ? Rien, probablement. Rien, et pourtant, je n'osai ni m'éclipser discrètement, ni remercier qui que ce soit pour quoi que ce soit. Car au final, lorsque le dénommé Shizuo – comme l'avait appelé l'Ange intraitable – quitta les lieux, tel un gamin bougon, il ne m'adressa aucun regard, aucune considération, aussi doutai-je du fait même qu'il ait tenté de me défendre. Après tout, je n'étais pas un gamin, et je n'avais finalement pas été si maltraité que ça par le grand escogriffe qui avait tenté de me sauter dessus pour une raison inconnue. En somme, je venais peut-être d'assister à un règlement de comptes qui n'avait rien à voir avec ma personne, ce qui dans un sens me soulageait. Je n'aimais pas devoir des choses à qui que ce soit, pas plus que je désirais qu'on prenne ma défense tant que j'étais en état de le faire moi-même. Grand syndrome de refus d'implication d'autrui dans les affaires personnelles, j'y peux rien. Enfin, presque, mais passons, sinon on en débattra des heures.

Shizuo parti, je m'apprêtai à le suivre, n'ayant aucune raison de m'attarder auprès de l'Ange ou de mon pseudo-agresseur, qui ne m'avait au final pas fait grand mal. Si la dispute qui venait d'avoir lieu sous mes yeux m'était étrangère, très peu pour moi l'envie de m'y impliquer. D'autant plus que je ne savais pas vraiment quoi dire à l'Ange après son intervention aussi efficace qu'impitoyable, qui, malgré moi, me faisait un peu craindre cette dame que j'essayerai d'éviter d'avoir pour belle-mère – j'étais loin de savoir que cette dame faisait déjà partie de ma famille, en quelque sorte, par alliance... Je demeurai néanmoins un instant de plus lorsque je pris la peine de considérer un peu plus longuement l'homme qui s'était lamentablement vautré devant moi en essayant de m'agresser. Je n'étais pas maso au point de rester sous les yeux de quelqu'un menaçant de me faire la peau dans les minutes suivants, mais quelque chose avait retenu mon attention dans son comportement, si bien que je ne pouvais pas l'ignorer complètement.

Qu'avait-il dit, déjà, avant de s'étaler de tout son long sur le sol ? Touche pas à ma... mère ? Mes sourcils se froncèrent, alors que mon esprit parvint tant bien que mal à remettre en ordre les pensées et souvenirs mis en désordre par un phénomène inconnu – phénomène qui s'était déjà manifesté dans la salle de réception lorsque j'étais arrivé. Devoir remonter mentalement le temps pour jouer au puzzle avec mes souvenirs récents n'était pas la chose la plus agréable ni la plus intéressante à faire, mais je parvins tout de même, au bout de quelques instants, à me souvenir une des raisons pour lesquelles mon esprit était devenu comparable à la chambre d'un adolescent en pleine crise. Ma mère, cette figure que je m'étais imaginé aussi inaccessible qu'indifférente, m'avait pris dans ses bras en manifestant son regret pour la mort de Néros, à laquelle j'avais assistée malgré moi. C'aurait été mentir que de prétendre que j'étais demeuré indifférent aussi bien à ce décès qu'au comportement de ma mère adoptive. Enfin bref, là n'était pas la question – vraiment, méditer un moment ne me ferait au final peut-être pas de mal, au vu de la direction que prenait mon esprit totalement perturbé.

Le plus important dans l'affaire était que ce le type qui avait tenté de m'agresser m'avait reproché d'avoir touché à sa précieuse mère – complexe d'Oedipe sous-jacent, ou simplement une affection débordante pour sa génitrice ? Or donc, la seule personne féminine à laquelle j'avais touché depuis mon arrivée était... ma mère. Mon froncement de sourcils s'accrut, alors que je reconsidérai la réflexion. Et je ne pus d'ailleurs m'empêcher de la formuler en partie, tant je ne voulais pas y croire :

« … mon frère ? Ce type s'rait mon frère... ? »

Quand bien même je n'avais pas crié à plein poumons ma réflexion, je n'étais pas stupide au point de croire que l'autre ne l'avait pas entendue. D'après ce que je savais, Mitsuko Taiji n'avait pas d'enfants naturels, ce qui ne signifiait qu'une chose : mon pseudo-agresseur était également un rejeton que la jeune femme avait trouvé dans la nature pour l'adopter. Je n'étais pas sans savoir que les enfants Taiji étaient d'un excentrique inégalable, mais... Mais au moins ils étaient doués. En principe. Je faisais plus ou moins exception à la règle, mais je ne pensais pas un jour me retrouver devant un demi-frère qui soit dans le même cas que moi. Quoique rien ne disait que ce frère là n'était pas juste un chouïa maladroit avec ses pieds. Ceci dit, je n'avais pas le souvenir de l'avoir croisé au manoir... Et un type comme ça, on n'en passait pas à côté.

« Attends, minute. Va falloir mettre les points sur les i. T'es qui ? »

Oui, bon, d'accord, ça avait la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais je n'étais pas franchement d'humeur à me la jouer subtil avec un mec qui prétendait être mon frère, et, qui plus est, avait un tant soit peu tenter de me refaire le portrait. J'en avais, du coup, totalement oublié la présence de l'Ange, figure maternelle intraitable, pour résoudre ce problème plutôt étrange. Il y avait quand même mieux à faire que de se faire passer pour un enfant de Mitsuko, surtout pour crier sur les toits qu'on l'aimait comme mère.

« Je t'ai jamais vu au Manoir Taiji, poursuivis-je, toujours dubitatif. Et, qui plus est, on est pas vraiment censé se trucider entre nous juste parce que notre mère nous a parlé... »

D'accord, elle avait fait un peu plus que me parler, mais je me sentais encore un peu trop perturbé par ce fait pour en parler comme si de rien n'était...

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Lun 05 Aoû 2013, 16:14

Ah ça, pour être des amis, ils étaient des amis ! Il faudrait vraiment qu'Alice choisisse mieux au final, parce que les deux jeunes gens avec qui elle était arrivé venaient purement et simplement de la planter là. D'un autre côté, ce n'était pas non plus pour déplaire à Raeden. Une vampire et un type qui tournait trop autour de sa fille à son goût, en moins, c'était toujours ça de prit. Et puis, ce n'était pas non plus comme s'il était de mauvaise compagnie. Après tout, il était quand même son père – son papounet adoré - et ils avaient encore plein de moment à rattraper tous les deux. Bien sur, ce n'était pas pour autant une raison pour « virer » les autres personnes, mais on ne pouvait pas dire que le Grand Faucheur était quelqu'un de rationnel quand à tout ce qui touchait sa fille. Ils s'en étaient déjà rendu compte dans une certaine auberge en montagne, et si cela continuait, ils allaient aussi en faire les frais ici. Ou d'autres gens, s'ils s'avisaient d'approcher de trop prêt Yulenka, ou même de se montrer trop familier avec elle. Principalement les garçons, cela allait de soit. La vampirette avait peut être grandit et était peut être devenu impératrice de la nuit, au yeux de l'Ombre, elle serait et resterait toujours son enfant. Encore plus du fait de comment ils avaient été séparés.

Voilà d'ailleurs que les ennuis allaient certainement recommencer. Car alors que le père et la fille s'apprêtaient à rejoindre le terrain d'entraînement, un homme percuta purement et simplement la jeune femme. Un vampire, de surcroît, car encore une fois, Leaic, avait couché les babines et montré les crocs. D'ailleurs, bizarrement, il n'avait jamais fait cela avec Alice, alors qu'elle était l'une des leurs. Il semblait avoir compris qui elle était pour son maître, et donc, faisait abstraction de sa race. Après tout, ce n'était pas étonnant, vu qu'il était doué de parole et de raison. En tout cas, le chien n'appréciait nullement le nouveau venu. Et il lui faisait bien sentir, un grognement montant de plus en plus au fond de sa gorge. Le pauvre bougre de vampire ne devait pas comprendre grand chose puisqu'il continuait à rester planter là et à regarder Alice sans bouger. D'ailleurs, il n'y avait pas que chez le canin que la colère montait. Il suffisait de regarder Raeden pour comprendre rapidement que quelque chose n'allait pas tarder à arriver. Ce qui ne fut pas long à venir du reste. L'Ombre fit un pas en avant et abattit purement et simplement son poing sur le visage du vampire, assez fort pour que ce dernier tombe directement dans les pommes. Rapide, simple et propre. On avait rien à lui reprocher sur ce coup là. Bon d'accord, si. Peut être le fait qu'il aurait pu essayé de discuter avant de frapper. En tout cas maintenant, ils avaient la paix et pouvaient continuer leur chemin. C'est d'ailleurs ce que fit l'ex-ange, sans plus porter attention à l'homme inconscient.

Ainsi, ils gagnèrent le terrain d'entraînement, où ils retrouvèrent Shiro. Cela faisait un certain temps que le Grand Faucheur n'avait pas vu sa cheffe. En fait, depuis le jour où ils s'étaient rencontrés tous les deux dans les ruines qu'elle avait décidé d’annexer. Depuis, il s'en était passé des choses. Certaines qui ne seraient sûrement pas au goût de l'Esprit de la Mort, comme par exemple le fait qu'il est agressé Neith. De toute manière, il n'y avait aucune raison qu'elle soit au courant, et puis, même si c'était le cas, il ne pouvait pas revenir dessus, et rien ne garantissait qu'il le veuille d'ailleurs. Alice et Shiro semblaient se connaître. Au final, il n'y avait rien d'étonnant à cela, toutes deux étant dirigeantes de leur race respective. Lorsque Zéleph salua les deux femmes, et surtout la vampirette, le visage de l'Ombre s'assombrit pendant quelques instants. Heureusement que le seigneur des deux rives ne resta pas, parce que sinon, il y aurait eu des risques pour que de nouvelles embrouilles fassent leur apparition. Enfin, l'Esprit de la Mort rappela l'attention de l'ex-ange en leur posant plusieurs questions à tous les deux. Le sourire illumina le visage de ce dernier tandis qu'il regardait Yulenka.


Shiro , Kuro, je vous présente ma fille … que je viens de retrouver. Sinon, personnellement, je suis venu pour tenter d'accéder à la voie du Tigre.

Il n'en dit pas plus, il n'avait pas besoin.

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Lun 05 Aoû 2013, 19:20

Yulenka avançait donc tranquillement avec son père, un petit sourire aux lèvres, lorsqu'on vint la bousculer. Quelle ne fut pas sa surprise en se retournant de reconnaître Dess. Cela faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas vu ! Il semblait aller bien. A cela prêt qu'il ne savait plus sur quelle pied danser ! Pour sa défense la dernière fois qu'il l'avait vu, elle n'était pas reine. Elle n'avait même pas retrouvé son père.... Enfin ses pères même ! Tant de choses avaient changé depuis. Elle ne put s'empêcher de rire en voyant le blondinet aussi peu à l'aise face à elle, et finit par lui répondre avec un agréable et doux sourire sur les lèvres.

-Outre le fait que je sois devenue reine pas grand cho..... Papa !!!

Son papounet adoré avait encore frappé -au sens propre comme au figuré- et voilà le pauvre vampire assommé et inerte au sol. Yulenka se retourna alors vers son père, les poings sur les hanches, et une frimousse fâchée sur le visage. Il était pas possible, quel père poule ! Dess ne lui avait pourtant rien fait de grave, il l'avait juste un peu bousculer par inadvertance ! Il n'allait quand même pas rosser le moindre maladroit ou homme qui la regardait un peu trop longtemps ?! .... En fait elle était persuadée que c'était exactement ce qu'il ferait.... Elle n'avait pas fini d'avoir des soucis. Pour l'heure, elle réprimanda son cher papounet d'amour en le grondant. Bon c'était pas violent non plus comme gronderie, mais au moins le geste était là, et elle ne pouvait pas non plus le lasser s'en tirer comme ça.

-Papa ! Arrête de massacrer mes sujets ! Je ne veux pas d'un règne sous la terreur. Et arrête aussi de massacrer le moindre homme qui vient me parler ou qui me regarde tant qu'à faire.....

La jeune Impératrice appela Chess qui apparut alors à ses côtés, son sourire mystique aux lèvres. Elle lui demanda d'emmener Dess dans un lieux calme ou il pourrait se remettre en toute sécurité de sa rencontre fracassante avec son paternel. Le félin acquiesça et se chargea du pauvre vampire tandis que Yulenka et son père reprirent leur chemin à la rencontre de Shiro. Cela faisait bizarre à Yulenka de la voir ainsi version plus grande. Mais après tout avec Ed, elle était habitué à voir des versions adultes des enfants qu'elle côtoyait. Puis il sembla que Zéleph en eut enfin fini avec sa punition, puisqu'il vint à leur encontre. Yulenka ne réprima pas un sourire franchement amusé en le voyant venir. L'espace d'un instant elle se demanda s'il comptait se venger tout de suite, ou s'il garderait ça pour plus tard. Mais la manière dont il vint la saluer répondit à sa question. Il devait faire des efforts monstrueux pour se retenir de la massacrer sur place. Aussi Yulenka lui répondit toujours souriante, lui rendant son salut avec courtoisie.

-Seigneur..... A la prochaine fois.....

Oui elle lui faisait clairement comprendre qu'elle savait qu'il allait lui faire payer plus tard, et qu'elle l'attendait d'ailleurs. Une vraie gamine.... Mais il fallait bien s'amuser un peu après tout. Un regard rapide à son père.... Il commençait déjà à bouillir. Mais c'était pas possible, Zéleph lui avait parlé à peine dix secondes ! Fort heureusement il ne déclencha aucun accident dramatique, car vu la puissance du Seigneur des deux rives, elle allait ramasser son père à la petite cuillère.... Mais le roi des réprouvés se retira, et la catastrophe fut évitée. Elle put alors souffler et reporter son attention sur Shiro version jeune femme. La question que l'Esprit de la mort posa n'était pas sans souligner son esprit vif et son sens de l'observation. Raeden prit alors le soin de faire les présentations, officialisant leur lien familiale. Yulenka acquiesça aux propos de son père avant d'elle même répondre à sa comparse des ombres.

-Oui ce grand serin s'appelle bien Zéleph. Et je crois que je n'ai pas besoin de te présenter mon père. Je compte sur toi pour prendre soin de lui et veiller à ce qu'il ne fasse pas trop de bêtise hi hi hi !

Oui c'était franchement culotté de dire ça de son père devant lui, mais quiconque connaissait Yulenka savait qu'elle n'était pas la dernière lorsqu'il s'agissait de taquiner ses proches. Cela dit, elle était tout de même sérieuse dans sa demande envers Shiro de veiller sur son père. Après tout s'il était ombre, elle devait bien se douter que ce n'était pas par hasard et qu'il avait eu des évènements tragiques dans sa vie. Elle enchaîna ensuite sur les raisons de sa venue ici, et déclara à son amie avec un doux sourire.


-Je me suis faite piégée par ma gouvernante, elle m'a capturé en envoyé ici pour que je me change un peu les idées et que je puisse voir ce qu'il se passerait d'intéressant. Je ne suis pas vraiment attirée par une des voies proposées.

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Ven 09 Aoû 2013, 13:28


« Comme cela ? » « Non, non, comme ça. » « Ah oui ! Je vois. Comme ça. » « C’est ça. » Lucy était très fière de son élève, très douer apparemment en matière de punition maternel. Elle s’efforcer de lui montrer comment utiliser ses doigts sur l’oreille, et où appuyé sur quel nerf pour intensifier la douleur et calmer les humeurs. Dans cette gentillesse et naïveté profonde elle ne voyait pas le mal a montré cela a un Aether, qui, de toute évidence aller utiliser cela pour son plaisir et non en cas d’extrême urgence comme il le soutenait. L’ange trouvé cette homme charmant et même amusant. Heureusement son fils était loin et ne pouvait assister à cette monstrueuse amitié qui venait de se former entre sa mère et l’Esprit.  Cela aurait certainement était perçu comme de la traitrise pour Zéleph, mais temps qu’il ne savait pas, aucun mal n’était fait. D’ailleurs le seigneur des deux rives était bien loin de penser à sa mère où a Harôun. Ses pensées étaient bien loin même de ses agacements passer. Il commencé à être inquiet de ne point trouver ce qu’il était venu chercher. Aucun esprits du temple ne voulait l’aidé. Il se retrouver seul devant bien d’énigme, lui qui n’avait jamais apprécié ce perdre au fond des labyrinthes de son esprits. Toujours près du petit Faust il s’efforcer de ce rappeler de ce qui l’avait poussé à se débarrasser de son arme, de repousser les esprits. Certainement une énième crise de colère. Il fallait dire qu’il n’avait aucune confiance en les Aether. Ce n’étaient que des menteurs. Vicieux êtres se jouant d’eux, pauvre mortel qu’ils étaient. Pathétique au fond d’être obligé de supporté leurs caprices et leur pouvoirs. Zéleph avait commencé il y a trop longtemps a ce lier a eu sans savoir qu’ils ne faisaient que le trompé et l’amener là où ils désiraient qu’il soit. Aujourd’hui il était dépendant de leurs puissances, de celle qu’ils lui offraient et qui lui permettait de contrôler cette force qui lui faisait si peur.

Le roi soupira, il lui fallait ce pendentif et repartir. Il finissait par étouffer ici. Il ce vengerait plus tard des mauvaises farces de l’impératrice de la nuit. Pour le moment il avait bien plus important sur le feu. Attrapent une coupe du première alcool venu, il le bue cul-sec sans se poser de question, puis reposa brusquement le verre sur le buffet. Remonté, il devait retrouver son arme où il aller en devenir fou. S’écartant de Faust il était persuadé qu’il irait bien, il ne craignait plu grand-chose, maintenant qu’il avait remis à sa place cette minable sangsue. S’éloignant doucement, il ne savait pas très bien où chercher. Mèli lui avait dit qu’il mérité de le retrouvé, elle était esprit du temple, mais ce n’était pas de son ressort de lui rendre. Il y avait de quoi ce posé des questions. Pouvait-il simplement avoir confiance en elle ? Malgré tout ce qu’elle avait fait pour lui, elle lui avait autant menti que les autres. Que cela soit justifier par le faite qu’elle lui avait certainement sauvé la vie, il ne trouvé pas cela honnête, et était bien autant en colère contre elle que contre tous les autres. Tromperie et manipulation, il en avait marre d’être toujours manipuler. Pourtant elle semblait avoir toujours était sincère avec lui, et c’était bien en cela qu’il était tenté de la croire malgré tout.

Suivant un chemin, comme l’ont suis le court de l’eau. L’esprit ailleurs, le corps porté. Il entra dans ce qui lui sembla être une forêt. Le temple avait ses mystère, et sur tout ça magie. Il ne s’étonna pas, mais cela ne l’empêcha pas de lever les yeux pour admirer la beauté de cette nature éphémère. Son regard ennuyait donner l’impression qu’il n’en avait que faire, pourtant en lui bruler le désire de retrouvé ce qui lui avait était pris. Qu’on lui raconte qu’il l’avait rejeté de lui-même ou non, il savait bien qu’il n’était pas idiot et qu’on l’avait poussé vers la colère d’une façon ou d’une autre. Il n’aurait jamais jeté son arme de son plein grès. Qui pouvait lui faire croire qu’il ferait ça en étant totalement lucide ? Non,  il ne savait pas comment, ce qui était arrivé, mais ce qui était certain c’était qu’il avait dû rentrer dans une crise de fureur pour qu’il fasse un acte aussi réfléchit et tout cela sans en avoir aucun souvenir. Marchant entre les arbres, il s’efforcer de ce souvenir mais rien ne lui revenait, alors la seule solution était encore d’arrête de faire souffrir son esprit.

Les mains enfouit dans son pantalon, son lourd manteau posé sur ses épaule, il ce redressa avec la ferme intention de retrouvé ce tigre qui lui avait échappé. Il semblait évidant que les réponses à ses questions était là. C’était bien le seul des cinq animaux légendaire qu’il avait vue erré dans le temple. Il avait ressenti quelque chose à son contacte, une sensation brouiller par la présence de cette femme. Qu’on lui explique pourquoi il se souvenait si bien d’elle sans jamais l’avoir vue. Troubler, le mot était faible, mais qu’importe il était encore le seigneur des deux rives, il n’aller pas longtemps être intimidé par une femme. Esprit du temple ou non, en cette instant tout ce qui lui importait c’était son tigre et fuir ce temple maudit. Fut-il par ce qu’il y avait pensé, ou pur coïncidence. Un doux parfum vins a lui. Il aurait très bien put ne pas y faire attention, si il n’avait pas la sensation de le connaitre. C’était lui, ce nectar qui avait bercé ses rêves. Il en frissonner encore. Cherchant autour de lui, il vit entre les arbres le tissu blanc d’une robe flotter, et le pelage presque irréel du tigre suivre ce mirage. Les questionnements serraient pour plus tard. Zéleph s’élança à la poursuite de cette étrange couple. « heum… » Derrière eux, il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire a vrais dire. Il avait le tigre a porté, mais où était son arme, comment retrouvé ce lien qui les unissaient et faisait d’eux un seul et même être. Son regard carmin remonta sur la jeune femme. Il s’efforça d’oublier tous ses souvenirs brumeux. Elle était enceinte, cela lui paraissait terrible. Il ne trouva rien à dire. Baissant à nouveau son regard vers la bête, il ressentait  à nouveau cette connexion auprès de lui. Quelque chose de puissant, d’électrique, de brulant, c’était inexplicable. Comme si sa puissance voulait provoquer celle de l’animal. Posant sa main sur la tête massive du tigre, celui-ci se laissa faire et le courant fut plus fort encore, lui procurant un sentiment de soulagement intense. Zéleph sourit soudainement. Bien sûr que c’était lui, sa moitié, son tout, sa force, son soutien. S’accroupissant face au majestueux félin, il ne pouvait réprimer sa joie. « Io loost siiv sil.* » Soupira-t-il dans sa langue, flattant le coup de l’animal. Retrouvé oui, mais si il ne retrouvé pas son arme, le lien resterait briser.

*(Je tes retrouvé).
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Mitsu
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Ven 09 Aoû 2013, 14:45


« Nid. ». Mitsuko fixait Zéleph qui caressait le tigre, avançant sa propre main sur la tête de l'animal. « Rok los ahst io. ». Elle sourit, son ton pourtant sec. Son accent était cependant presque parfait. Elle se pencha doucement, s'accroupissant à son tour auprès de l'animal qui se mit à ronronner comme un gros chat. Le plus dangereux des tigres pouvaient très certainement être apprivoisé. Détournant les yeux du roi, elle les posa sur l'animal, avançant son visage vers ce dernier avant de poser sa joue dans son pelage. Elle serait bien restée ici un long moment si le réprouvé ne la gênait pas par sa présence. Méli lui avait soufflé que Neros n'était pas réellement mort et elle avait fini par comprendre le sort qui avait été le sien. Seulement, elle n'avait personne avec qui en parler, à qui exprimer sa joie. Restant collée à l'animal, elle releva les yeux vers Zéleph, l'admirant un instant sans rien dire. Les esprits du temple lui avaient demandé de lui rendre son arme s'il venait la récupérer mais elle n'avait pas encore décidé de son acceptation quant à cette requête. Enroulant ses bras autour de l'animal sans se préoccuper de la position des mains du roi, elle répéta doucement « Rok los ahst io. ». Ce tigre était à elle. Et par un habile tour d'esprit, si l'on prenait en considération que Zéleph, en tant qu'esprit du temple dans la voie du tigre le représentait, alors l'on comprenait que c'était lui qui, au final, était à elle. Néanmoins, au bout d'un moment, elle finit par lâcher l'animal, se relevant pour faire quelques pas droit devant elle, se retournant avec un léger sourire vers l'animal qui préféra la suivre. Il y avait une légère brise et si la jeune femme portait son parfum habituel, l'odeur de ce dernier ne l'avait pas empêché de déceler l'odeur nauséabonde de l'alcool, quelques effluves sortant de la bouche du souverain. Elle en était contrariée mais s'il n'y avait que cela. Elle soupira, lentement, comme pour essayer de cacher ses sentiments à l'égard de son mari. Elle était partagée entre plusieurs sentiments, plusieurs envies, allant de la meilleure à la pire.

Lentement, elle fit apparaître le médaillon dans ses mains, celui-ci grandissant pour donner l'épée du roi. Jouant avec, elle posa la pointe sur son index, l'arme tenant par magie sur ce dernier. Le tigre se coucha à ses côtés alors que le regard de la jeune femme se fixait dans celui carmin du roi. « Laissez moi deviner... ». Elle marqua un léger temps avant de reprendre, jetant un petit coup d’œil à l'arme. « Vous êtes venus récupérer ceci? ». Elle revoyait la scène, celle où il avait jeté le pendentif dans l'eau. Elle ferma un instant les yeux, sachant qu'il ne s'en rappelait pas. Pourtant, elle n'était pas décidée à lui rendre, pas si facilement. « C'est amusant de venir chercher un objet que vous avez vous même jeté comme une vulgaire babiole. L'on dirait que votre comportement envers votre arme et ce tigre n'a d'égal que celui que vous adoptez avec les femmes. ». Elle le fusillait littéralement du regard. « Et, pourtant, vous venez chercher cette chose que vous avez si brutalement jeté jadis. Jusqu'où êtes vous capable d'aller pour la récupérer? Qui vous dit que le tigre vous fait confiance à présent? Vous l'avez jeté, vous avez renoncé et vous pensez qu'il suffit simplement de vous présenter ici pour le récupérer? Cet animal, le temple et les esprits ne sont pas vos prostituées. Pensez-vous qu'un homme qui boit plus que de raison pourrait être digne de représenter la force? Oh oui, vous êtes fort, mais sans doute pas assez. ». Doucement, elle passa l'une de ses mains sur son ventre, répétant sa question : « Alors, dîtes moi, jusqu'où êtes vous capable d'aller pour récupérer votre arme? ». Elle finit par prendre la poignée de l'arme entre ses doigts fins. Elle était lourde mais elle semblait, dans sa main, ne peser qu'une plume. « Io Huzrah. »

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Ven 09 Aoû 2013, 16:19


Zéleph se raidit. Il détester qu’on le réprimande, lui face la leçon. Il avait consciences des idioties qu’il faisait, avait-on besoin de le lui rappeler ? Quand bien même cela le rendrait plus lucide ça ne l’empêcherait pas de recommencer. Il n’y avait qu’auprès de sa mère qu’il pouvait comprendre et promettre d’être plus sage, mais cette femme. Sa langue claqua contre son palais. Non cette femme n’avait rien à lui dire. Surtout si c’était pour s’amuser à ce genre de basses. « Feyn Aether. » s’agaça-t-il. « Faal keyn wee io naako ney din, krein tol io ! » continua-t-il a craché. Quel rapport avec le reste ? Pourquoi lui faire la leçon à ce sujet ? Il faisait bien ce qu’il voulait de ses femmes et de ses prostitués. C’était encore son problème, et ce n’était pas une féministe d’esprit qui aller lui apprendre à vivre. Il s’impatienté. Son arme était là, juste devant lui, dans les mains d’une femme sur la qu’elle il c’était peut-être fait de fausses idées. Elle connaissait ça langue, ce n’était pas bien courant. Il n’y avait pas grand monde qui s’intéresser a la langue d’être fait comme eux. Étrangement, cela l’énervé presque un peu plus. Elle aurait pu être charmante si elle ne le prenait pas de haut. Chose qui le mettait vite en colère. Trop longtemps rabaisser, il en faisait à présent une allergie. Elle mettait en doute sa force et salissait son honneur. Esprits du temple ou non, il commencé à en avoir marre de ces Dieux n’arrêtant pas de jouer avec ses nerfs.  « Io loost dorf lost sizaan. » A qui que ce soit et encore moins à un esprit qu’il n’avait jamais vue. Pourquoi était-ce elle qui avait son arme ? S’il n’avait pas pleinement conscience du faite qu’il ne pouvait rien contre elle, il serait certainement déjà en train de lui arracher de force. Qu’est-ce qu’elle voulait au juste ? Qu’il s’agenouille et la supplie ? Elle l’avait bien regardé, par ce qu’à cette idée il avait plus envie d’en rire qu’autre chose.

« Ca suffit donnez-moi ça. Elle m’appartient, j’ai lié ma vie à cette animal, sans lui je risque de créer des catastrophe. Il me permet de contrôler ma force. Ne venez pas me donnez de leçon. Esprits du temple vous êtes bien tous les même. Je ne sais pas d’où vous sortez, mais cela ne change rien. C’est par votre faute que je suis devenu si dangereux. Cela serrait de la folie de me laisser sans aucun contrôle. » Il était capable de détruire des villages en un seul coup de pied. Il avait bien conscience de sa puissance, elle était bien trop vaste pour qu’il puisse la gérer seul, qui plus es lors ce qu’il perdait le contrôle de ses émotion. Si les esprits lui avait mentit pour qu’il continue dans la voie du tigre c’était bien pour opéré un contrôle sur son pouvoir, et si il les haïssait pour leur manipulation, il ne pouvait plus faire sans leur puissance. « Depuis quand les esprits souhaite que leur fidèles soit sain de corps et d’esprit ? La sélection aurait-elle changé ? Je croyais que peu importe le débaucher qui ce présente, tant qu’il est assez idiot pour ce lier a vous il était bon à prendre. Vous êtes tous des escrocs, alors ne me faites pas de leçon sur ma façon de traiter les autres ou de vivre. » Cela aurait était la meilleur plaisanterie qu’il aurait entendit depuis longtemps. S’approchant dangereusement d’elle, il sourit, ce voulant menacent. Cette lame était la sienne. Il avait travaillé dure, il avait soufferte t manquer de mourir trop souvent pour elle. Les réprouvés étaient des êtres têtus, et le roi en était réellement le meilleur représentant. « Je n’ai abandonné personne. J’ai perdu le contrôle, je ne sais ni comment, ni pourquoi mais j’ai apparemment fait des choses terribles qui mon conduit à jeter mon armes. » Il jeta un regard au tigre, il était à lui comme l’eau était à la terre : indispensable. « Si je dois me faire pardonner je le ferait. »

Il plongea son regard flamboyant dans l’émeraude de l’esprit. « Io faas dorf. » Il était Zéleph, rien ne pourrait jamais l’arrêter, même la mort. Il faisait trembler le monde et pas l’inverse. Ses yeux était emplit d’une force, d’un courage sans faille. Il était maitre de son âme. « Io los faal kodaav ». oui, il l’était le tigre, aussi majestueux et puissant que le félin, et rien ne pourrait l’en séparé.

*« Fléan d’Aether. » – « La façon dont je traite les femmes, ne regarde que moi. » - « Je n’ai rien a prouvé » - «  Je ne crains personne (rien) » - « Je suis le tigre ».
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Mitsu
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Mitsu
Ven 09 Aoû 2013, 17:33




Mitsuko fixa le roi d'un air neutre avant que ses lèvres ne s'étirent dans un sourire qui finit dans un simple rire, bref. « Sil dukaan'drey faal kodaav dovahkiin. ». Elle s'approcha un peu, amenant doucement la lame sur la joue du souverain. « Ahrk sil dukaan io. ». Lentement, elle la fit parcourir sa peau sans que celle-ci jamais ne l'entaille, arrivant à son cou. « Sil loost sizaon faal vahrukt. Sil los sizaon sil. ». Elle n'était pas menaçante mais ses yeux restaient fixés dans les siens. Elle était petite, trop petite par rapport à lui, mais aucune once de peur ne passait dans son regard. « Les réprouvés ont toujours quelque chose à prouver, à autrui ou à eux-même. ». Elle appuya un peu sur la lame. « Prouver qu'ils existent, prouver qu'ils sont capables d'aimer, prouver qu'ils ne sont pas abjectes. Et vous, seigneur des deux rives, vous voudriez me faire croire que vous n'avez rien à prouver? ». Elle s'approcha encore, obligée de lever un peu plus son visage vers lui, son ventre frôlant presque l'homme. « Tout le monde a quelque chose à prouver, même nous autres, Aetheri. ». Elle fit une pause. « Et, pour le moment, tout ce que vous me prouvez c'est que vous êtes un alcoolique à l'haleine fétide avec un très mauvais caractère. ». Elle s'éloigna un peu, faisant glisser la lame sur la peau du roi, l'entaillant superficiellement. Elle lui tourna le dos, ne disant plus rien à part un « hum... » qui montrait qu'elle réfléchissait. « Nuz, sil los rinik brit. » Sa phrase était dite un peu maladroitement, comme si ce n'était pas les mots qu'elle voulait articuler. Pourtant, elle ne s'était pas trompée, jouant simplement du fait qu'elle aurait pu le faire ou mal prononcer autre chose. « Tol dreh? ». Elle finit par sourire, faisant tourner l'arme dans ses mains comme s'il ne s'agissait que d'un jouet pour les enfants. « Je veux bien vous rendre votre arme à deux conditions. Puisque vous n'avez rien à prouver, comme vous le dîtes si bien, cela ne me sert à rien de tester votre valeur. Je sais parfaitement qui vous êtes. ». Elle s'avança de nouveau, secrète, cachant l'épée derrière son dos comme si elle s'amusait avec lui. Son regard semblait effectivement lui lancer : Viens la récupérer si tu oses.

« D'ici quelques temps, j'aurai besoin de construire un temple. Je ne suis pas réellement un esprit de ce temple au cas où vous le l'auriez pas compris. ». Elle avait précisé cela avec un air malicieux. Elle ne l'était que le temps que tout se calme et si les maîtres du temps réussissaient, alors elle pourrait sortir. « Je veux avoir votre autorisation pour le bâtir sur vos terres. A Bouton d'Or. Vous devrez aider aan feyn Aether en somme. ». Elle semblait plus amusée que jamais à lui imposer ses lois. Seulement, elle savait aussi qu'il serait obligé d'accepter, ce qui lui donnerait une bonne raison de le revoir dans le futur, si celui-ci existait pour elle. « La deuxième condition est celle-ci. ». Elle sourit, passant sa main libre derrière la tête du roi, le forçant à se baisser, amenant ses lèvres aux siennes. Mitsuko ne le lâcha pas tout de suite, fermant les yeux, appréciant. Ce baiser lui faisait un bien fou, même s'il n'était que sage. Le tigre se leva en même temps que le vent et l'animal bondit vers eux, son apparence changeant pour ne devenir qu'un spectre qui entra dans le corps du roi. Elle s'écarta, doucement, ne disant rien à ce propos, sur le pourquoi de son acte. Il pourrait imaginer que la procédure était ainsi pour récupérer son arme, sans doute soulagé de ne pas avoir eu à embrasser William. Il pouvait aussi imaginer toute autre chose. Elle s'en fichait. Parlant alors du temple, elle lui souffla, son épée encore dans la main. « Alors, seigneur des deux rives, marché conclu, oui ou non? ». Il était son mari et il était hors de questions qu'elle le laisse continuer à mener cette vie de débauche. Il avait de la chance qu'elle ne soit pas femme à s'adonner à ce genre de comportements. Il prenait son pied, buvait et elle elle attendait patiemment la naissance de leur enfant qu'il avait oublié. Oui, elle avait sa part de responsabilité, mais ses tords augmenteraient si elle ne faisait rien pour lui, si elle ne le sauvait pas de sa propre destruction. Que penserait-il de lui-même le jour où il retrouverait la mémoire... si tant est qu'il la retrouve. Elle ne savait pas ce qu'elle préférait. L'arme dans la main, elle termina. « Sizaan io tol sil los faal kodaav. »

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[Rp pour tous] Un silence brisé dans une rencontre

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