Aya se tenait là, debout face à tant de gens. Tous semblaient suspendus à ses lèvres, n'attendant qu'une seule chose, qu'elle donne l'ordre de se lancer à l'assaut d'un nouveau destin. La reine ne savait pas ce que leur réservait l'avenir, mais elle était certaine qu'il ne pourrait être que meilleur qu'aujourd'hui pour son peuple. Elle ne pouvait savoir combien d'hommes périraient sur le front pendant les heures à venir, mais elle était certaine que ces vies serviraient la cause de sa gloire et que cette perte ne serait pas veine. Il fallait parfois prendre des risques pour tenter de vaincre, car seul les courageux pouvaient gagner une place sur les plus sommets. Ceux qui hurlaient son nom en cet instant, ceux qui brandissaient leurs armes avec fierté, tous ses gens comptaient sur elle et elle ne les décevrait pas. S'il le fallait, elle abandonnerait le combat, mais jamais elle ne laisserait son peuple tomber devant l'adversité. Elle avait tout envisagé, la victoire tout comme la défaite, et dans les deux cas ceux qu'elle remercierait le plus seraient tous ceux qui auraient décidé de la suivre, ceux qui se serait battu avec bravoure à ses côtés. La Messie des Ténèbres était fière, fière d'être la reine d'un peuple qui croyait en elle, et qui malgrè la douleur et la souffrance ne reculait devant rien.

Elle leur avait promis la reconnaissance dont les déchus avaient toujours manqué, et ils l'auraient quoi qu'il arrive. Elle ne s'arrêterait pas sans avoir put rendre son peuple fier et heureux de posséder une souveraine pleine d'ambition. On n'obtient rien sans rien, et tout ce que l'on souhaite A un prix. Le prix de quelques vies pour des siècles de gloire, voilà ce qu'ils étaient venu chercher aujourd'hui. Les anges l'avaient mérités, à force d'oppression et d'arrogance, leur ennemis venaient réclamer justice à leurs portes. Il était temps pour eux de prouver que malgrè la faute qu'ils avaient put commettre, ils restaient des hommes et des femmes comme les autres, forts et méritants le respect le plus complet. Qui oserait désormais les regarder de haut, tel des parias se verrait subir le même châtiment que leur ennemi éternel. Ceux qui les avaient réduit au rang de race bannis seraient les premiers à en payer le prix et plus jamais il n'auraient à vivre ainsi. Demain ils pourraient vivre la tête haute et affronter ceux dont ils craignaient le jugement. La honte et la disgrâce n'existeraient plus car le respect ils l'auraient gagné par la force, devenant maintenant le dernier recours possible.

Tous étaient prêt, ils avaient prit leur décision et connaissaient les raisons de leur présence en ce lieu. Aya n'avait nul besoin de parler, elle pouvait tout ressentir, leurs cœur étaient comme le sien et les battements rapides de certain accéléraient son rythme cardiaque. Elle était leur reine, et tout ce qui pouvait les détruire la détruirait un peu plus à chaque fois. A chaque vie qui se perdrait sur le front, elle perdrait une partie de son cœur qui la ferait souffrir lentement jusqu'au dernier souffle de vie. Le lien qui l'unissait à son peuple serait sa force mais aussi sa faiblesse. Elle tomberait s'ils tombaient tous, mais elle vaincrait si leur force la maintenait debout avec eux. Commençant sa longue marche, elle était comme dans une bulle, concentrée sur le but qu'elle s'était fixée. Tout le monde s'était mis à la suivre dans une marche bruyante, le son des pas lourds des guerriers et les claquements de leurs armes raisonnants fortement. Leur arrivée ne passait pas inaperçue, et tous sur leur passages se précipitaient dans leurs habitations.

Aya savait que les anges les attendrait bien avant la citadelle. Des sentinelles l'avaient avertis de la présence de plusieurs troupes sur le port. Seul ceux possédant la capacité de voler pourraient accéder à la citadelle, les autres seraient soit obligés d'emprunter la voix des eaux ou de rester sur les terres pour affronter ceux qui viendraient à leur rencontre. La reine s'était fixée comme but de trouver l’Élue des Cieux. Elle était la seule personne qu'elle souhaitait réellement affronter et qu'elle se devait de combattre. Bien evidemment, tous ceux qui se trouveraient sur sa route et chercheraient à l'empêcher de trouver Nydélia se verrait exécuter sans la moindre pitié. D'ailleurs, elle comptait sur ses conseillers pour déjouer les nombreux pièges et l'aider à passer le bouclier qui la protégerait surement. Du moins, si elle n'y arrivait pas, elle espérait que la reine des anges aurait au moins le courage de venir l'affronter, car si elle en le faisait pas, sa colère s’abattrait sur tous les anges qui passeraient à ses côtés. Les troupes avançaient vers le port, arpentant la ville sur terre ou dans les airs. Tous étaient prêt à l'affrontement, et au moment où les premiers anges furent en vue, Aya se mit à hurler, brandissant son épée dans leur direction.

-"En avant!! Et n'ayez pas de pitié, ils n'en ont jamais eut pour nous!!"

L'assaut avait été lancé et les ordres étaient des plus simples, tuer sans aucune pitié. La masse de guerriers s'avança à une vitesse folle. Tout s’accéléra soudain et les premières épées s'entrechoquèrent bruyamment. Le combat venait de commencer.

Explications:

Ce matin, je m'étais réveillée avec un mauvais pressentiment. Je m'étais alors dirigée le plus rapidement possible en direction du sanctuaire, convoquant alors tous les archanges véritables au plus vite. Je sentais que quelque chose se passait. Était-ce pour aujourd'hui ? Je n'en étais pas certaine, mais ça ne devrait plus tarder. Après tout, on m'avait appris que ça commençait à bouger dans Avalon. Je n'aimais pas ça, savoir que bientôt nous allions devoir lutter pour nos vies, qui voudraient cela pour son peuple ? Déclarée une guerre était un acte stupide, surtout quand nous étions en tords. Pourquoi avait-elle décidée de se réveiller aujourd'hui, pourquoi est-ce qu'elle risquait la vie des siens ? Je n'avais pas réussi à obtenir ne serais ce qu'un début de réponse et je devais me baser sur des suppositions. Mais est-ce qu'elle était bien bonne ?
Arrivée alors dans mon bureau, je remarquais qu'ils étaient déjà tous là, leur visage totalement déconfise par ma demande, ça devait leur semblée étrange, mais quelque instant après, un archange entra en trombe dans le bureau, je sentais son inquiétude et je n'eus pas vraiment besoin qu'il parle pour comprendre.

-Dame Nydelia, ça y est, ils se sont mis en marche pour la citadelle, ils son partit d'Avalon armée et prés au combat !

Ce jour était finalement arrivé, il filait donc faire vite, on avait beaucoup réfléchi ensemble quant au meilleur moyen de nous protéger. Le bouclier avait été renforcé, les personnes qui ne pouvaient pas, ou ne souhaitaient pas combattre c'était réfugié dans le refuge qui leur était réservé. Je ne pouvais qu'espérer que ce serait suffisant. Je décidais alors de m'adresser au mien.

Cher amis, nous nous retrouvons dans un moment sombre pour nous, les déchus, menée par Aya leur reine se son mis en marche. Depuis quelque temps, ils nous avaient clairement fait comprendre leurs intentions et nous nous sommes préparées du mieux que l'on a pu. J'ai confiance en vous, je sais que vous serrez faire face et que nous arriverons à les repoussée. Garder confiance, nous ne les laisserons pas nous exterminée comme de vulgaires insectes. Vous avez tous reçu des ordres, des endroits où allée pour que tout ce passe pour le mieux. Certain d'entre vous verrons peut être d'anciens compagnons d'armes face à eux, mais n'oublier pas qu'ils n'hésiteront certainement pas à intentée à votre vie. Defender la votre, défendre nos croyances et notre liberté !

Je voulais qu'ils sachent que je serais avec eux, je voulais qu'ils comprennent que nous ne nous laisserions pas faire. Tous ceux qui était prés au combat l'étaient la car ils voulaient défendre une cause juste, une cause qui était importante à leurs yeux. Ou même simplement pour défendre nos familles.
Je me tournais alors vers chaque Archange véritable, dans leur regard je voyais alors la détermination qui n'était que le reflet de la mienne. Non, je ne la laisserais pas nous détruire, je ne la laisserais pas continuer à répandre la peur parmi les miens. Elle voulait se frotter à nous, très bien, elle allait donc voir que malgré notre nature bénéfique nous n'avions pas peur du sang quand il s'agissait de protéger ceux qui en avaient besoin.
Chacun d'entre eux avait un poste et je leur demandais alors de les rejoindre le plus rapidement possible. Seul Kahel restait près de moi, ainsi que quelque autre Archange qu'il avait demandé. Thorin lui s'occupait de l'équipe de soin qui partait en avant, cristalline, elle s'occupait de la protection de ceux qui avaient la possibilité de ramener nos morts. Les autres avaient été mis au commandement de tous les bataillons que nous avions formés, essayant d'être le plus équilibrée possible. Mais celui que j'avais demandé d'être au commandement de la première ligne, c'était Gabriel, l’archange du châtiment. D'une part, car c'était un très bon combattant, un grand stratège et aussi pour ce qu'il signifiait pour eux. Après tout c'était lui qui appliquait la sanction.
Je regardais alors les troupes partirent pour le port, combien d'entre eux reviendrais ? Je pouvais espérer le plus possible. Kahel vient me poser une main sur l'épaule en signe d'encouragement, je lui lançais alors un regard plein de reconnaissance.

-Kahel, si on vient à la trouver, je veux que tu me laisses m'en charger seul, ça vaut mieux pour tout le Monde. Et surtout, je conte sur toi pour que tout ce passe pour le mieux.

Pendant ces paroles, j'avais alors rapidement tressé mes cheveux et sorti mes ailes, je ne resterais pas à l'abri dans le sanctuaire, ma place était parmi les miens et je ne changerais pas d'avis. De plus, ça permettait à ceux qui restaient ici, des enfants principalement, d'être encore plus en sécurité. On partit alors rapidement en direction de l'attaque. Âpres quelque instant d'attendre, Gabriel me transmis alors le message que les combats avaient alors commencé.
Je l'attendais, elle et tous ceux qui se voulait du mal aux miens, j'avais la ferme intention de l'empêcher de nous détruire et surtout, je voulais malgré tout comprendre, pourquoi est-ce qu'une reine peut décider de mettre des vies en jeux, c'était quelque chose que je ne comprenais pas et je contais bien le découvrir.

Spoiler:

Pourquoi combattre ? Pourquoi fallait-il s'investir dans une espèce qui nous appartenait pas ? La raison était bien simple, en effet, vivant avec des humains et combattant par la même occasion le crime, Ophalee était l'une des premières à qui ces raisons lui semblaient bien suffisantes. Effectivement, qu'adviendrait-il des humains si les anges venaient à disparaître ? Voir ses amis disparaître, encore une fois, lui semblait invraisemblable. Cela ne devait plus jamais se repasser. Elle avait déjà tant perdu ...

Son frère était à ses côtés et la regardait d'un œil triste. Elle allait mettre sa vie en danger, il ne voulait pas qu'elle le rejoigne dans l'au de là, cela non ... Sa main, comme si son frère était encore réel, passa par-dessus la fourrure de celui-ci. Le loup ferma les yeux, disparaissant peu à peu sous les yeux de sa grande Sœur qui se tenait sur Tu'hum, un dragon d'une couleur bien sombre. Ses yeux bleus se portèrent cette fois face à l'étendue bleue. Que pouvait avoir la Messie des Ténèbres en tête ? Ophalee n'en savait rien et à son sujet ne s'était jamais spécialement renseignée, si ce n'est que ce fut une ange dont le plumage fut souillé par l'un des sept péchés capitaux. Vous penserez que s'élancer comme si ceci dans un vide serait mortel et vraisemblablement idiot et bien détrompez vous. Elle en savait déjà assez pour ne pas apprécier cette race au plumage gris. Anna lui apparut une nouvelle fois, puis Gwendolyn et enfin Gabriel. Son cœur se serra, non, cela ne devait pas se passer comme le Mal le voulait. Bien évidemment, l'affronter seule serait bel et bien bête, mais heureusement, Nydélia et son armée étaient là, tous prêt, attendant le signal de leur Élue des Cieux.

Néanmoins, Ophalee n'était pas dans la Citadelle à proprement dit car elle se trouvait sur les terres de l'autre côté de la ville des Anges. Elle fut averti grâce à l'ange d'Anna qu'elle connaissait bien. C'était prêt. Aya avait déclaré la guerre et ses troupes s'étaient déjà élancées par la voie des cieux, de la mer et de la terre. La bélua descendit de son dragon, lui caressant le museau. Celui-ci baissa la tête. Elle vint à lui tenir le chef, le serrant fort contre elle. « Va falloir être fort mon frère, très fort. » À la suite, elle se tourna vers sa meute composée d'une dizaine de loups. Ils avaient accepté de la suivre, tout comme son frère loup qui faisait même si il faisait parti du monde des Morts, la suivrait jusqu'à son dernier souffle. Elle leva son poing en direction de son petit groupe et dans une langue inconnue des humains, pour le moins animale lança « Au nom de Nydélia et des Anges, de l'humanité et du Bien, contre le Mal et leurs ailes souillées, nous les vaincrons ! À Phoebe ! » cria-t-elle en direction des loups qui la fixaient sérieusement avant de positionner tous leurs museaux vers le Ciel. Ophalee se tourna, affrontant son destin du regard, voyant des centaines d'hommes à des centaines de mètres encore. Bien sûre, elle et ses loups n'étaient pas les seules, il y avait du monde de différentes origines et appartenances qui combattraient tous au nom des anges et des Cieux.

Et on entendit dans le lointain le hurlement des loups. Le signal fut lancer, alors Ophalee, faisant parti des premières lignes, courut. Son dragon avait disparu mais les loups la suivaient toujours. Tous étaient là, présents et déterminés à cesser tout ce Mal même si la détermination d'Aya pouvait être bien fondée de son côté, les opinions différaient bien évidemment des deux camps. Chacun possédait sa vision du Bien et du Mal, pour Ophalee, le Mal se résumait à provoquer la guerre car la Messie des Ténèbres savaient bien qu'il y aurait morts d'hommes.

Et la bélua bondit dans ce paysage bientôt funeste, sous une forme qu'elle maîtrisait bien : un loup noir dont les yeux bleus fixeraient toujours ses proies. La bande de loups se dispersa parmi les guerriers qui étaient au premier front jusqu'à ce que les deux camps finissent par se rejoindre violemment. Ophalee, de sa vitesse animale, échappa à de nombreux coups d'épées, esquivant sans toucher pour l'instant les guerriers et les partisans d'Aya jusqu'à ce qu'un des loups de sa meute se fasse avoir par un mercenaire. Un cri de rage fut arracher à la bélua qui de suite s’élança vers le prestataire de l'attaque. Il y avait du monde, trop de monde. Les événements s'enchaînaient déjà si vite ...

Le cou attrapé grâce à un bond, la louve mordait à sang le guerrier qui venait de tuer l'un des siens. Il se débattit mais l'attaque venait de dos. Puis elle lui arracha la chair du cou d'une morsure imposante et bien visée puis le laissa crevé dans son sang, les poils de son dos hérissés, grognant. Elle ne s'attarda pas sur les lieux un instant de plus, courant de nouveaux entre les corps déjà tombés et les armes qui s'entrechoquaient.

Résumé:

Résumé:

La guerre. Un mot terrifiant. Un moment nécessaire pour régler certain conflits. Un espoir que tout s'arrange au final. La possibilité de réapprendre à apprécier la paix. La guerre n'est pas uniquement quelque chose de négative. Elle permet bien des changements positifs. Seulement, celle-ci avait plutôt l'air d'être inutile. Les raisons de cette guerre restait flou. Il semblerait que ce soit pour une histoire de racisme ancrée depuis des siècles et pourtant, la messie des ténèbres n'avait pas chercher à négocier. Si cela avait été le cas, peut être aurait elle put avoir gain de cause sans entraîner la mort de beaucoup. Mais non, elle avait choisit de foncer dans le tas. Voilà bien une caractéristique elle reconnaissait en chaque souverain déchu. Dante était lui aussi du genre à faire de même. Lison, qui était caché dans les sous sols du port avec une partie de son armée soupira, espérait vraiment que cette guerre servirait à quelque chose. Et pourtant, elle avait le pressentiment qu'il n'en serait jamais ainsi. C'était vraiment n'importe quoi, mais elle ne pouvait décemment pas rester à regarder le massacre sans rien faire. Voilà pourquoi elle avait choisit d'agir.

Dans ce conflit, elle et son armée défendant la liberté des plus innocents, Ils ont donc choisit le clan des anges. Il y avait quelques jours elle et Nydélia s'étaient rencontrées et avait décidé d'un plan d'action. Elles avaient estimé que le mieux était de tenir le plus longtemps possible en évitant maximum les pertes. Elles ne se battraient pas forcément pour la victoire, car il n'y en aurait sûrement pas, mais pour prouvez que les anges n'étaient pas des faibles et qu'ils ne se laisseraient pas marcher sur les pieds. Les deux souveraines avaient donc cherché à savoir par où et comment commencer l'attaque des déchus. Ceux-ci avaient clairement choisit l'offensive en déclarant la guerre, il était donc logique qu'ils cherchent à aller à la citadelle pour la détruire. Il y aurait donc sûrement des bateaux. Bien sûr, les déchus pouvaient voler, mais ce n'était pas des surhommes. La bataille, les blessures, ils auraient sûrement besoin de se reposer sur des bateaux pour réussir à atteindre l'île blanche. Et puis, sans parler de leurs alliés qui eux, n'avaient pas d'ailes. Le but était donc de les empêcher d'arriver jusque dans la demeure des anges et pour cela, Lison et ses hommes s'étaient proposé pour détruire les bateaux ennemis pour les immobiliser. Ils devraient donc agir en toute discrétion. Dans les sous sols du port, la trentaine d'Orishas était rassemblées et attendaient le signal pour effectuer leur mission. Lison et Manna, son eshu des océans avaient rassemblés les plus discrets pour cette mission. La plupart savait manier l'art de l'invisibilité, les autres avaient l'habitude des missions d'espionnages. Pour ce qui était des plus guerriers, ils avaient été envoyé directement sur le front, commandé par Cocoon. Ils étaient eux, un peu plus d'une soixantaine. Un autre petit groupe attendait un peu plus loin. C'était les renforts, au cas où il y aurait un événement inattendu qui les affaiblirait.

Pour le moment, Lison était avec Manna et les trente autres à attendre. L'eshu qui connaissait parfaitement bien le fonctionnement d'un bateau, rappela aux troupes quoi détruire exactement pour que ça ne se voit pas tout de suite, mais que les dégâts soient irréversibles. L'Orishala avait choisit d'aider pour la destructions des bateaux dans un premier temps afin de faire diversion. Elle n'était pas très doué pour la discrétion, alors autant attirer l’attention ailleurs.

« Ils arrivent, leur bateaux sont à l'ouest » déclara un jeune homme qui était entré précipitamment dans la galeries souterraine.

Le groupe ne perdit pas une seconde pour s'élancer dans la galerie qui partait vers l'ouest. Une fois arrivé vers la sortie, Lison sortie en première pour dégager la voix jusqu'aux bateaux ennemis. Le premier était à quinze mètre de là et deux anges déchus gardaient le bateau de l'extérieur. Elle aurait vite fait de se débarrasser d'eux. Elle ouvrit une petite poche d'où sorti une toute petite créature qui voleta autour de l'orisha. Cette dernière claqua des doigts. La créature réagis immédiatement et se plaça au creux des mains de la jeune femme pour faire apparaître l’électricité dont elle avait besoin. Puis, écartant les bras largement, elle cibla les deux déchus pour les électrocuter. Hélas, L'orishala n'utilisait pas assez ce pouvoir pour parvenir à tuer ses adversaires. Mais c'était bien assez pour les assommer pendant un petit moment, et c'était le principale. Elle s'approcha ensuite d'eux pour leur lier les mains et les pieds avec des chaînes quasi-indestructible pour les empêcher de bouger lors de leur réveil. Le moins de mort possible, des deux côtés, c'est pas plus mal non plus. Ces deux là était ni en danger de mort, ni dangereux pour les autres. Et elle mettait au défis à quiconque de défaire ses liens avec la simple force.

Une fois cela fut fait, elle envoya un message mental au groupe pour quelques uns d'entre eux sorte de leur cachette pour rentrer dans le bateau et le détruire. Quelques secondes suffit pour qu'ils s'exécutent. Manna était en première ligne pour mener les troupes. Lison regardait les environs, à l’affût. Pour l'instant il n'y avait pas grand monde par ici, mais il ne devrait pas tarder à arriver en masse. Elle restait aussi attentive aux potentiels messages de Cocoon au cas où il aurait besoin d'elle.

Spoiler:

Spoiler:

L'équilibre du monde était perturbé. La paix menacée. Les déchus venaient de déclarer la guerre aux anges. Les pécheurs voulaient prendre leur revanche contre les porteurs d'ailes immaculés. Quand Aëhna entendu parler de la guerre, elle en fut choquée. Son peuple, sa race était en danger et elle ne pouvait rien faire pour les aider. La jeune femme n'avait rien contre les anges déchus et ne comprenaient pas, malgré les hostilités des deux camps, pourquoi les porteurs d'ailes noirs avaient décidés de s'attaquer à leur frères aux ailles blanches. Tout était si absurde pour cette esprit si pur. De son côté Niahm comprenait parfaitement la situation et elle savait ce qu'elle avait à faire. Que ce soit en temps que membre des gardiens éternels ou en temps que personne. Elle allait participer à la bataille et défendre les anges. Oui sa décision était prise.

Se rendre sur place fut aisé grâce à Iwe et sa vitesse céleste. Trouver le champs de bataille fut encore plus facile. Les clameurs et les fracas du combat s'élevaient au loin. Comment rater un tel vacarme ? Arrivée à l'orée de la bataille Niahm descendit de cheval. Rien ne servait de fatiguer ou de blesser Iwe pour le moment. Il valait mieux le garder en sécurité pour plus tard. Laissants donc l'étalon dans un coin tranquille, la chamane continua à pied. Quand enfin les guerriers et les combats ne furent qu'à quelques pas, elle décida qu'il était temps de fusionner. Un instant elle hésita entre Aëhna et Caleb. La première l'aurait aidé à se protéger à et protéger les autres grâces à ses pouvoirs alors que le second aurait été plus axé sur le combat et le chaos.

"Moi choisis moi ! J'en ai marre de jamais rien faire ! S'il te plait laisse moi me battre !"

Apparemment Caleb semblait avoir compris son hésitation et tentait de faire pencher la balance en sa faveur. Niahm se tourna vers Aëhna pour avoir son avis.

"Oui... laisse-le... Je n'ai pas le coeur à me battre. Quand tu auras besoin de moi je serai là, mais pour le moment..."

La chamane hocha la tête. Elle comprenait le désarroi de l'ange. Se battre ainsi contre ceux qui avaient été autrefois ses frères, c'était trop pour elle. Néanmoins elle savait que si jamais elle avait besoin de son aide à un moment dans la bataille, l'ange serait là pour elle.

"Bien dans ce cas, Caleb tiens toi prêt"

A ces mots la jeune femme lança la fusion. Un respiration, un battement de paupière. Ce qui était autrefois deux devenaient un. Caleb disparus pour entrer dans le corps de Niahm qui ressentit alors d'un coup toutes les émotions et pensées de son esprit. Il avait envie de se battre, c'était certain.
Grâce au pouvoir du démon, Niahm prit son envol tout en dégainant ses épées. Arrivée en altitude elle put observer plus aisément le champs de bataille. Venant de la terre elle se trouvait donc en première ligne et bien loin de la cité des anges. Que cela ne tienne, elle était ici pour se battre, par pour défendre. Ça elle s'y résoudrait seulement si elle trouvait trop blesser pour pouvoir continuer à lutter ici. Zigzaguant entre les différents combattants la jeune femme trouva enfin une position plaisante. Au bord des terres, à proximité de l'océan. L'endroit parfait pour se battre contre les anges déchus tout en gardant un moyen de fuir vers la cité des anges.

Bien maintenant qu'elle était là il était temps de se battre... Très vite elle entra dans la bataille et engagea une lutte avec un ange déchu. Le combat fut rapide mais éprouvant. Les armes s'entrechoquaient à une telle vitesse qu'il était difficile de suivre leur échanges. Mais bien vite néanmoins, Niahm réussit à passer sa lame au travers du déchu. Alors qu'il agonisait au bout de son épée, la jeune femme utilisa son pouvoir de régénération et aspira les dernières forces de son ennemi pour les faire sienne. Une fois mort le corps chuta et s'abima dans l'océan. De son côté, la chamane, aussi fraiche qu'à ses débuts grâce à sa régénération, cherchait à présent un nouvel opposant. Aëhan à ses côtés observait la bataille, muette.

Spoiler:

Le bateau fendait l’eau avec calme. La brume les entourait complétement et malgré leur vision réduite ils savaient qu’ils n’étaient plus très loin. La pomme qu’il venait de croquer était juteuse et il sentit un léger filet de jus coulé sur sa lèvre pour rejoindre son menton. Du revers de la manche, il s’essuyait les yeux rivés devant lui semblait voir quelque chose que seul lui percevait. La tension n’était pas encore là, elle restait environnante, jouant à cache à cache. Il savait qu’il arriverait le moment où elle serait constante. Il sentit Maëlys derrière lui, croquant une dernière fois dans sa pomme, il la jeta par-dessus la rambarde du pont. Faisant volte-face, il fixa son amie, elle inclina légèrement la tête, le prévenant qu’ils étaient au point de contact. La guerre était la guerre et ce n’était qu’une façade, qu’une excuse pour les hypocrites. Quel que soit les raisons véritables, la guerre ne servait qu’à assouvir la soif de conquête, de sang et de tant d’autres choses. Les êtres aspirent au combat, tous autant que nous sommes, nous sommes les pantins de nos émotions et de nos principes. Et ce qui déclenche les carnages et les charniers. Le sorcier avait eu loisir de contempler la barbarie de l’être et ce qui avait fait émerger cette partie sombre de ce qu’il était. Quoiqu’il advienne, le temps n’était plus à la réflexion mais à l’action. Il remonta le ponton, Maëlys sur les talons. Il était sur leurs bateaux, « La Reine des Cieux ». Il y avait bien une raison à son nom, mais aujourd’hui elle ne serait pas exposée. C’était un galion à quatre mâts. Elle était beaucoup pour eux et après beaucoup de discussions stratégiques, il avait été décidé, qu’il ne faudrait la montrer qu’en dernier recours. Le sorcier et son amie rejoignirent Bjorn et Vigo à la poupe. Lorsqu’ils arrivèrent tous deux levèrent la tête, Bjorn souriait comme à son habitude et Vigo avait son visage inexpressif des meilleurs jours.

On y est ?

Bjorn avait posé une question bête, le navire c’était stoppé, donc oui. « La Reine des Cieux » était un navire assez spécial, il aurait fallu un véritable équipage pour le diriger, seulement il avait été construit avec le même bois que l’auberge et disposait des mêmes propriétés magiques. En démantelant la guilde de Durande et s’octroyant leurs biens, ils avaient mis la main sur une véritable mine de biens. Cependant le prix qui avait été payé pour tout ça était certainement trop élevé. Valkan perdu dans ses pensées, n’avait pas forcément écouté l’échange qui avait suivis.

Je suppose que maintenant qu’on est ici, tu ne changeras pas d’avis ?

Maëlys le tira da sa rêverie, elle n’aimait pas ça et tous deux c’étaient beaucoup disputés et malgré le fait qu’elle n’accepte pas la situation, Valkan n’avait pas le choix.

Non, tu sais pourquoi, je n’ai pas envie d’en reparler encore une fois. Je ne vais plus tarder de toute façon, donc ça évitera d’entendre tes jérémiades.

Son amie lui jeta un regard noir, Bjorn fit mine de se prendre une flèche en plein cœur et de mimé ça avec enthousiasme. Le sorcier sourit quoiqu’il se passe, même si le monde tremblait, tous les quatre seraient toujours ainsi, ils en avaient trop bavés pour être effrayer. Tant qu’ils seraient ensemble, ils seraient capables de tout.

Vous restez invisible, normalement vous êtes bien assez loin pour éviter tous problèmes. Si vous êtes pris à partis, frapper pour tuer. Je ne veux pas de retombées. De toute façon en a déjà assez parlé.

Tu ne comptes tout de même pas…Tu sais…Pour le Hadès…

Faites ce qui est prévu, Bjorn, tout ira bien.

Il était temps, l’air autour de lui commença à soufflé, soulevant ses cheveux et il commença à s’élever dans les airs.

Valkan attend...

Si quelque chose ne va pas, reviens…Je veux dire revenez tous les deux. Bonne chance.

Il sourit, elle faisait preuve de beaucoup d’efforts, pourquoi c’était dans ces moments qu’elle était aussi…Aussi gentille. Il hocha la tête et s’éleva à plusieurs mètres du sol avant de fondre dans la brume. Laissant derrière lui, « La Reine des Cieux » et ses amis. A présent, il avait qu’une seule chose en tête, ce n’était pas combattre qui l’intéressait, c’était simplement la garder à l’œil. Il ne voulait pas participer, seulement elle lui avait demandée, enfin pas directement, leur relation, il se demandait si il y en avait une d’ailleurs, était assez complexe pour le moment. Il ne lui avait pas dit non plus directement qu’il viendrait. Pourtant elle savait qu’il serait là…

Son corps glissait sur le vent, fendant les airs et s’approchant du port. Les échos des combats qui faisaient rage lui parvenaient déjà, c’était un bruit sonore chaotique qui montait du port, donnant un écho au ressac de l’océan. Il prit de la vitesse et s’approcha. Rapidement il eut une vision haute du champ de bataille, les armes s’entrechoquaient, les guerriers hurlaient et plus encore c’était un déchaînement de force physique et de force magique qui œuvraient. La guerre dans toute sa splendeur, et bientôt ce serait une rivière rouge qui s’écoulerait pour venir tenter l’eau si bleue et si pure de l’océan. Il ne se formalisa pas il n’était pas là pour ça. Perdant de l’altitude, il chutait assez rapidement vers ce qui l’intéressait. Il commençait à la connaître et ça n’augurait rien de bon. Le sorcier ne voulait pas se battre, simplement l’observer à vrai dire c’était assez paradoxal, il était plongé au cœur d’une guerre que pour elle. Il se serait bien passer de tout ce ramdam, mais il ne pouvait pas. Grognant, il l’aperçut non loin de là. Au moment où il l’observa, il se mit à sourire, elle n’était pas loin et pourtant il n’allait pas à sa rencontre, elle avait mieux à faire. Ajustant sa chute et sa vitesse, il resta stationné au-dessus d’un groupe de bâtiment.

Spoiler:

Résumé:

Spoiler:

«  Bon sang Sora quand est-ce que tu m'expliqueras enfin pourquoi tout ça ?! »

Je tapotais ma chevelure , blonde assurément mais plus courte et bien plus en pétards . La zieutant de mes yeux dorés , souriant doucement d'un air satisfait . Me retournant vers la fillette .

« Quelle question ! Qui n'a pas rêvé d'un beau chapeau à plumes noir et blanc 100 % naturel hein ? »

Je ricanais , levant l'habituel haut bleu du génie , le sortant de la ceinture pour inspecter l'emplacement des tatouages , tout y était , chaque détail ! J'étais parfaitement parfaite , j'avais même fait gaffe à ma voix , qui était véritablement la sienne . Habillée exactement comme il l'était quand je l'avais rencontré pour la première et deuxième fois .

« Voilà je suis prête tout y est . Vous resterez ici tous les 3 , hors de question de prendre le moindre risque . »

« Je serais la première à rire si ton nuage de fumée ne le trompe non seulement pas mais dévoile également ta nouvelle nature . »

Dit-elle en ricanant légèrement , me zieutant assise sur le lit les bras croisés . Je redressais l'épi habituel de ce cher gentleman , lui lançant un regard méchant en me dirigeant vers la porte .

« Jamais ça n'arrivera . Pas maintenant , il est bien trop tôt . Il n'y aura jamais d'adieu pour nous 4 , je ne promets pas qu'une de mes erreurs relevant d'une humanité maintenant incomplète ne m'empêchera d'en entendre un de sa bouche . Sur ce , je vous salue , ... Avec un peu de chance , je pourrais ... Me faire un chapeau ET une robe bien garnie . »

Je souriais bêtement , la renarde pouffa de rire et Maika le retenu d'un sourire entendu tandis que je disparaissais déjà . Prendre une chambre dans un hôtel prêt de la citadelle , c'était pas futé mais bon .

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Direction les toits , sous mon accoutrement parfait , où tout le monde pouvait s'y méprendre . Grâce à ma maîtrise de la gravité sur moi-même , j’agrippais un mur et après plusieurs enjambés et défis de la parallèle attitude , atteignait le plus haut toit que je pus trouver en bordure de la cité . Voyant les armées au loin , entendant le clinquement des armes de l'armée blanche se préparer quelques mètres plus bas .

J'inspirais un bon coup , regardant les quelques arbres qui formaient une forêt sur le côté , où je pourrais rejoindre le milieu de la bataille , qui pouvait commencer à tout moment , on retenait son souffle . Je descends , glisse le long des bâtiments , entre les arbres grâce à une vitesse accrue qui me fait passer pour un coup de vent bien trop coloré pour n'être qu'une simple brise pourtant puis recommence à grimper , un arbre cette fois , le plus haut que je puis trouver , m'assurant que je distingue les deux armées ... Entendant les cris de guerres des ailés noirs lancés , je suis patiente de voir le moment où les vagues monochromes s'entrechoqueront .

Spoiler:

Résumé:

On pouvait dire ce que l'on voulait, mais la guerre, c'était moche. Beladrielle aurait pu s'amuser à trouver d'autres mots plus élégants pour le décrire, mais parfois la simplicité était plus parlante. Et au jour d'aujourd'hui, cette dernière pouvait être considérée comme une traitresse à son peuple... bien que, elle vous demanderait d'y réfléchir à deux fois. Trahissait-elle vraiment les siens? Ce fut l'une des questions de son jeune ami Ubu, petit démon enfantin, qui contrairement à toute la foule qui s'agitait autour d'eux, n'avait pas le moins du monde le même point de vue. Peut-être même que dans l'innocence de son jeune âge, il était celui qui réfléchissait le mieux au sein du chaos à venir.

La jeune femme se tenait alors silencieusement devant une tante. Elle fumait paisiblement, guettant, attendant impassiblement que les premiers blessés leur parviennent. Naturellement, grâce à ses capacités naturelles pour la guérison et son savoir, elle avait rejoint les forces de soin de l'armée angélique. Combattre? Non. Ou seulement si elle y était obligée. C'était juste une question déontologique. De plus, elle n'était pas là, de ce côté, uniquement par son désir. C'était... plus compliqué.

" Ça pue. Mais ça pue violemment cette histoire. "

Beladrielle venait de jeter cela dans la conversation sur un ton monotone, prenant une bouffée de sa pipe fine. Ubu, il s'était miniaturisé et se tenait assis sur son épaule comme aurait pu le faire un petit oiseau.

" Pourquoi tu dis ça, Doc? J'ai rien fait. "
" Je parlais pas de toi le morveux, mais de cette guerre. "
" Pourquoi? "
" Parce que je suis pas sure qu'elle soit basée sur de bonnes raisons. D'ailleurs, aucune guerre ne peut être menée pour une véritable bonne cause. On peut le faire croire, on peut vivre avec cet illusion et s'en convaincre, mais ça n'amène jamais rien de bon. Cela ne fait qu'entretenir le désir de justice ou de vengeance. De la guerre, il ne naît que des victimes ou des meurtriers, qu'importe les raisons pour lesquelles on se bat. C'est un peu le jeu du serpent qui se mort la queue. "
" Tu dis ça parce qu'on t'a relargué ici? D'ailleurs, tu devrais pas être du côté des poulets noirs? "
" Hahaha! Des poulets noirs? Je te conseille pas d'appeler les déchus ainsi. Tu risquerais d'en vexer plus d'un.... et personnellement, je ne veux pas à avoir à ramasser des morceaux d'Ubu. "
" Huuuu! Moi non plus! "
" Je ne devrais être d'aucun côté mon garçon. Cette guerre ne devrait même pas avoir lieu. Moi, je suis un médecin. Mon devoir est de soigner mon prochain. Les déchus ou les anges. Qu'importe. Il n'y a pas de différence dans la souffrance. "
" Alors pourquoi t'es là? "

Un sourire triste s'afficha sur le visage de la jeune femme, mais avant de répondre, elle reprit une bonne bouffée de son tabac. Cela la détendait. Plus les minutes passaient, et plus la tension montante la gagnait, elle qui avait toujours été si droite et ferme.

" En temps normal, je t'aurais dit d'aller discuter de ça avec ma reine. Seulement tu vois, pour elle, la neutralité n'existe pas. Être neutre c'est faire un choix et ce choix, c'est d'être contre elle puisque l'on ne la défend pas. Comme j'ai pas voulu la suivre dans son délire de gueguerre, comme je pouvais pas cautionner de devoir me battre pour des raisons fumantes : la gloire de son altesse, le respect retrouvé des déchus... Pffff... Des conneries personnelles à l'image de son narcissisme qui sont planqués derrière des conneries politiques à l'image de son ambition. Du moins, c'est ce que je soupçonne. "
" Moi j'y comprends rien. "
" T'es trop jeune pour comprendre. Mais si tu veux que je te fasse un schéma plus simple, note simplement ceci : Méfie-toi des souverains qui prétendent se battre pour le peuple car généralement, le souhait de grandeur planque toujours des intentions beaucoup moins honorables. Et puis c'est quoi ce bordel! Une guerre maintenant! C'est ridicule! "
" Donc du coup, la reine des anges est plus sympas? "

Beladrielle ne put retenir alors un rire, un rire franc, un de ses rires que l'on entendrait certainement plus au cours des prochaines heures.

" Hahahahaha! T'as raison! C'est pour ça! Elle est vachement sympas! Hahahahaha! "
" Pourquoi tu ris!? C'est pas drôle! "
" Pardon, pardon... Ralalalala. Tu as le don de me faire rire petit morveux. Mais disons que elle est plus compréhensive. Après tout, nous venons tous du même endroit. Ange déchu ou pas. On a été choisi pour être des gardiens, et la seule chose qui nous sépare vraiment, c'est nos décisions. Que l'on arrête de jouer les victimes et les persécutés. Nous savions tous ce qui nous attendaient en choisissant la voie de la déchéance. Que ses hypocrites arrêtent de jouer les choquer de leur malheur. Fallait pas fauter, c'est tout. "
" Cela veut dire que t'es mauvaise? "
" Cela veut dire que je savais ce qui m'attendait en ne faisant pas ce qu'il fallait. Je récolte seulement ce que j'ai semé. "
" T'es bizarre. "

Beladrielle lui sourit avant de lui tapoter sur la tête, finissant par la suite son tabac. Lentement, elle rangea alors son matériel et retroussa ses manches. Sur le champ de bataille, les cris s'étaient déjà élevés, les premiers blessés ne tarderaient pas.

Spoiler: