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 La guerre, un cauchemars? Non, une réalité. [rp pour tous][Terminé]

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Jeu 28 Fév 2013, 11:25

~ Ils continuaient de progresser et essayaient de plus avoir d'ennuies avec les combattants. Le bruit sourd des armes et les hurlements des adversaires alimentaient leur marche. Kuro avait eu peur que les Déchus de tout à l'heure ne les attaquent. A vrai dire, il espérait tout sauf cela, ce n'était pas tellement le moment, avec ce qu'il avaient à faire. De plus, Shiro ne sentait aucune présence qui aurait pu lui dire que d'autres Ombres étaient présentes, peut-être viendraient-elles après le combat ? Sûrement, les Ombres avaient plutôt tendance à venir après l'affrontement, mais bon, la demoiselle avait pensé que faire le ménage plus tôt permettrait d'éviter une liste longue comme un océan. De plus, il savait que Shiro s'en faisait pour ses amis au combat, qu'il soit du côté des Anges ou des Anges déchus. C'était donc probablement pour être auprès d'eux, en quelque sorte, qui avait poussé la jeune fille à venir alors que la guerre faisait rage. Le Démon resta cependant silencieux sur le sujet, ne voulant pas s'attirer les foudres de l'Ombre et aussi la mettre de mauvaise humeur.

Soudain, il débouchèrent sur un lieu d'affrontement sauvage. L'Ombre fronça les sourcils, s'ils voulaient continuer il sera obligé de traverser ce champ de bataille, mais comment ? Shiro savait voler, mais plus Kuro. La petite Ombre connaissait l'endroit où se trouvait l'infirmerie des Anges, près de la citadelle blanche. Ils devaient donc de toute évidence prendre un bateau pour s'y rendre. Un bateau... Où allaient-ils trouver ça ? La jeune fille se mordit la lèvre, coincée alors qu'elle était juste la pour escorter les âmes, fâcheux problème. Kuro tourna sa tête côté cote et vit des petites embarcations plus loin. Il tira la manche de sa meilleure amie et lui déclara,


"Regardes Shiro, des petites barques là-bas ! On pourrait en prendre une pour traverser l'eau jusqu'à la citadelle, tu crois pas ?"

La demoiselle se tourna. Effectivement, il y avait des embarcations mais en réalité, la demoiselle avait pensé à cette éventualité. Elle sourit à son ami et lui expliqua,

"Ouais, on pourrait comme tu dis, mais j'avais pensé à ça. Tu oublies que je sais me téléporter maintenant, pauvre gugusse. D'accord, il faut que je vois d'abord comment c'est l'endroit, mais la citadelle blanche se voit d'assez loin pour que je nous y téléporte"

La jeune homme sourit, il avait oublié que Shiro savait désormais se téléporter et c'était tant mieux pour eux. La petite Ombre saisit les mains de son ami et se concentra. Il fallait qu'elle visualise le lieu où elle voulait se rendre. Elle perçu ensuite le flux magique et d'un coup, ils disparurent du champ de bataille. Ils réapparurent en effet près de la citadelle blanche. La demoiselle avait réussit son premier exploit de téléportation. Elle rouvrit les yeux pour voir qu'ils étaient à bon port. Le Démon déclara,

"Trop classe ce pouvoir ! Chapeau Shiro, on est bien près de la citadelle blanche. Je pense que les tentes des Anges ne doivent pas être bien loin. Ici au moins, il y a moins d'affrontement. En route"

Ils devaient se dépêcher, bien qu'une âme ça ne filait pas comme ça. Cette Bella Kihoris était sûrement parmi les Anges, sinon, elle devait se trouver sur les lieux où les affrontements faisaient rages et là, galère pour retrouver une personne dans tout ce désordre et cette cohue. Ils traversèrent rapidement un endroit dégagé où on pouvait voir facilement l'autre côté d'où venaient les deux amis. Finalement, ils finirent par trouver le campement des Anges. Ils auraient probablement leur chance là-dedans, bien que les blessés et les morts paraissaient aussi nombreux que chez les Déchus. Le Démon parcourut du regard les civières et Shiro observait les gens défiler, comme à l'infirmerie des Anges aux ailes cendrées. Ils continuèrent leur avancé sans que quelqu'un les interpellent, ils devaient tous être trop occupés avec les gens à soigner. L'Ombre balaya le lieu de son regard écarlate encore une fois, voyant plusieurs âmes auprès de leur corps. Brusquement, son regard s'arrêta sur une Ange qui lui sembla reconnaître. Elle saisit la manche de Kuro sans le regarder et l'entraîna avec elle. Celui-ci déclara un peu surpris,

"Hey Shiro, où va-t-on comme ça de si bon train ? Tu viens de voir notre homme ou alors juste une âme étrange ?"

Elle ne répondit rien, continuant sa progression vers la femme blonde qu'elle venait de voir. Le jeune homme regarda dans la direction de son amie et vit une Ange. En réalité, Shiro ne connaissait pas l'Ange, mais elle pouvait peut-être lui donner des informations sur cette Bella Kihoris. Une fois à sa hauteur, elle l'accosta poliment,

"Bonjour, excusez-moi de vous déranger alors que vous êtes en plein travail, mais j'ai besoin de votre aide. Je m'appelle Shiro et voici Kuro, je suis une Ombre à la recherche des âmes que je dois escorter. Est-ce que vous connaissez ou avez aperçu une certaine Bella Kihoris ? Je suis à sa recherche pour l'emmener au royaume des âmes"

Elle s'était adressée à l'Ange blonde qui paraissait avoir terminé de soigner quelqu'un. Elle espérait que celle-ci l'ait entendu et puisse lui donner des informations, même mineures.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Résumé:
Quatrième post:
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Lun 04 Mar 2013, 22:37


Les téléportations se succédaient et bientôt, leur balai s’arrêta net. Tous deux haletants, ils se fixaient avec férocité. L’endurance, le pouvoir, la force mentale…Tant de paramètres à prendre en compte. Non, c’était vrai. Il n’était plus question de jouer. Valkan n’avait jamais eu à faire face à un adversaire aussi puissant et qui plus est de manière frontale. Il ne pouvait pas opter pour des techniques de bas-étalages et encore moins se mesurer de manière directe. Le choix n’était plus à faire et à présent ce n’était plus qu’une question…Il n’eut pas plus de temps pour réfléchir. L’archange se téléporta sur le côté, la lame fendit l’air avec ce bruit léger. Il esquiva trop lentement, la pointe de l’épée lumineuse entailla son bras. Il créa une légère compression d’énergie au niveau du torse de l’archange, il y eut ce petit crépitement et l’explosion se produisit alors que Valkan se déplaçait sur le côté. Phyllaë recula à la dernière minute et se jeta une nouvelle fois contre le sorcier, il se téléporta pour se retrouver derrière elle à quelques mètres. Le Pouvoir des Fractales pouvait permettre une certaine maniabilité quel que soit le terrain, mais il jouait dans la cour des grands sur le coup. Le moment n’était plus à la réserve. Et bien qu’il n’ait jamais poussé à haut degré son pouvoir, il fallait un début à tout.

Il lui fallait du temps. Beaucoup de temps. Il s’éleva dans les airs avec une certaine vitesse prenant de l’altitude. L’Archange le suivit, telles deux fusées ils s’élevaient avec vitesse faisant siffler l’air dans d’étranges remous autour de leurs silhouettes. Ils grimpaient, grimpaient encore. Le champ de bataille diminuait à vue d’œil et bientôt ils dépassèrent les nuages. A cet instant Phyllaë était presque sur le sorcier, néanmoins Valkan changea brutalement de trajectoire décrivant une boucle au gré des cieux. Phyllaë fut surprise un instant de le voir repartir dans l’autre sens, et utilisant son propre poids, il accéléra sa descendante. Il cessa tout contrôle, la vitesse, la gravité et son poids continuant à accélérer sa vélocité dans cette descente vertigineuse. Tout en fermant les yeux au risque d’être embrocher par l’archange, il entreprit d’accumuler une dose massive d’énergie. Il n’aurait pas le droit à un deuxième essai. C’était un one shoot.

Encore quelques secondes, juste quelques secondes. Il pouvait sentir l’énergie, cette vague folle courant au travers du champ de bataille, au travers de la terre, au travers du sang qui coulait à flot nourrit. Elle était partout, et il sentait sa propre énergie. Se muer en volonté, s’étendre et se détendre pour se compresser en infime particule prête à libérer leur potentiel destructeur. Il puisa dans toutes ses ressources, tout son être, afin d’accumuler une dose de pouvoir massive. Il n’aurait le droit qu’à un seul coup. Il pouvait sentir Phyllaë le suivre et leurs deux trainés marbraient l’air laissant une trainée derrière eux. La sorcier comptait, plus vite…Plus vite, toujours plus vite et toujours plus d’énergie. Il vidait son être de tout le pouvoir qu’il avait. Et alors que les bruits de combats se rapprochaient, il continuait son décompte. L’Archange aux trousses, il y était presque. Il sentit les dernières gouttes de pouvoir être condensés en lui, autour de lui. Il était prêt.

Prenant une profonde inspiration, il ouvra les yeux. Le sol était si proche. Plus proche qu’il l’avait prévu. Tant pis. Ne ralentissant pas, il se laissa tomber comme un poids mort, et l’air se chargea, crépitant, semblait plein d’énergie, devenant lourd et oppressant. Il suffit d’une étincelle, une petite étincelle de pouvoir pour que l’explosion se produise. Valkan sentit l’Ouroboros sur sa jambe se mouvoir en des boucles infinies. Et bientôt il sentit l’air se faire aspiré par quelque chose et il y eut ce flash blanc coupant net sa vision. L’archange ? Non. L’explosion se produisit. La pouvoir distillé du sorcier s’embrasa comme un fétu de paille plongé dans une fournaise. Il sentit d’abords la chaleur et puis son corps fut projeté comme si il ne pesait rien. Il ne vit pas l’archange être absorbée par l’explosion. La détonation fut assourdissante et à même le sol sur les kilomètres que couvrait le champ de bataille, il y eut ce léger flash, invisible pour certains et véritable soleil au creux de la terre pour les plus proches. Elle couvrait plusieurs mètres, produisant une boule de feu grésillant, d’une couleur noir, les flammes tournaient sur elle-même, avant de s’éteindre. Le souffle se propageait comme une onde de choc folle et se perdit plusieurs mètres plus loin. Valkan continuait à chuté, propulsé au loin. La question était de savoir comment tout ça allait finir.
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Jeu 07 Mar 2013, 08:37




« C'est ... Stupide ... Le Narcisse que l'on m'a décrit n'a rien à foutre des guerres d'emplumés , non ... Rien . Tu peux critiquer la servitude des génies ... Mais personne n'a souhaité te voir sur ce champ de bataille , tu le sais ça ? Tu l'a suivi comme un bon petit toutou mais tu es un génie imbécile , pas un esclave . Tu marches aux "Je souhaite" et non à l'impératif . Les génies sont fourbes et libres ... Pas faits pour être apprivoisés stupidement comme des alliés plus pions qu'êtres vivants encore conscients de ce qu'il font et où on les traînent ... »


J’eus un ricanement qui me fit presque mal aux oreilles. C’était moi ou ce génie venait d’employer « Génie » et « LIBRE » dans la même phrase ? N’était-ce pas un paradoxe d’associer deux mots qui n’avaient rien à voir ensembles ? Néanmoins elle n’avait pas tords… Je m’étais laissé persuadé alors que ma présence n’était pas forcément utile. Je secouais la tête de droite à gauche, soupirant bruyamment une nouvelle fois avant de répondre d’une voix tendue par la douleur et l’incompréhension.

« Qui es-tu pour pouvoir « Savoir » comment j’aurais dus réagir ? Qui a bien pus te parler de moi ? En attendant… Tu es peut être aussi imbécile que moi de t’être mêlé de nos histoires. Toi aussi tu as été touché. Et je ne te conseille pas de rester ainsi avec une plaie de cette ampleur. Qui sait.. certains combattants avides d’hémoglobines pourraient être attirés. Toujours est-il que je suis sur ce champ de bataille car j’ai mes raison, tout comme cette louve était sur ce champ de bataille pour ses propres raisons. »

En réalité… J’en avais pas de raison valable. C’était pour ça que j’éludais le sujet… Je ne voulais pas avoir à m’expliquer avec mon alter égo. J’avais déjà bien assez avec la taré psychopathe qui squattait mon corps.

*Hé !*

Je partis ensuite sans un regard pour mon double, le laissant en plan. Je marchais doucement, faisant la sourde oreille à mon corps qui me criait « arrête ! J’ai mal. » De toute façon même si je souffrais, j’étais un dur à cuir… On ne me tuait pas si facilement. Je pris une inspiration sifflante. Il semblait que je m’étais brisé une ou deux côtes au passage. Car en effet, les sifflements ne s’arrêtaient pas. Mais je marchais tout de même entre les combattants. M’entourant volontairement d’un bouclier doré.
Soudain, ce fut mon double qui réapparut juste devant moi, les bras croisé. L’air peu commode. Tendis qu’une barrière de glace se dresse derrière lui. Je fermais alors les yeux, comptant jusqu’à 10 avant de les rouvrirs. Constatent que mon double était toujours présent.

« Es-tu… Une hallucination ?! »

Je me frottais les avants bras, mais aucune couverture n’aurait pus me protéger du froid que je ressentais. Je me sentais vieux. Usé par le temps… Et incroyablement faible par rapport aux autres. Mais ça aussi… Jamais je ne l’aurais avoué. J’étais pas « fort » mais je compensais par ma rapidité, mon agilité et ma magie… En y réfléchissant je m’en tirais déjà pas mal : J’étais encore en vie !


« La solitude ... N'a jamais aidé personne , bien au contraire . T'arriveras à rien de part tes propres moyens et seulement ces derniers , jamais personne n'a réussi un tel tour de magie en solitaire . Alors arrête tes conneries et casse toi de ce champ de bataille , là maintenant tout de suite et oublie cette foutue guerre ... »

Il sortit une arme, une grande épée qu’il gardait soigneusement au sol. Etait ce pour définitivement me décider de partir ? Je fronçais les sourcils, sifflant doucement. Ce son se rapprochait plus du chat en colère ou du serpent que de l’humain. Je lui répondis alors.

« Ma parole c’est tout ce qu’il me reste. J’ai beau être couard… Je suis honnête. J’ai donné ma parole… Que me resterait-il si je me parjurais ? La guerre n’est pas faire pour moi. Je ne suis qu’un pion. De la chaire à canon. Oui tout ça je le sais. Mais qu’importe. Tu devrais savoir que tuer un génie est dur. Il souffre, il souffre jusqu’à l’évanouissement puis l’enfermement dans son habitacle. Mais ne mourra pas. On aura beau tenter de se retirer la vie, on y pourra jamais rien. Si tu as peur pour ma vie, assiste moi. Mais je ne partirais pas de moi-même avant d’être clairement dans le camp des vainqueurs ou des vaincus. »

Il semblait remonté contre moi pour une quelconque raison. Quel génie de ma connaissance aurait pus prendre mon apparence pour me prévenir de je ne sais quoi ? Honnêtement je n’en avais aucune idée puisque je n’étais lié avec aucun génie à ma connaissance.

« Ne m'oblige pas à me battre dans ces conditions pour t'en persuader , toi et moi n'en avons aucunement l'état nécessaire et je suis pas sûre que tu ne viennes pas à en avoir des regrets par la suite . Alors je te le redemande ... Casse-toi de cette stupide guerre et n'y reviens pas . »

Je me mordis la lèvre, je voulais éviter un quelconque affrontement car j’étais pas sûr d’en sortir vivant. Surtout si mon double maniait des joujoux aussi longs et tranchant. Mais je n’aurais sus dire pourquoi cette arme m’était aussi familière, sans parler des méthodes de ce jeune homme. Je secouais la tête. Une note de tristesse dans la voix.

« J’ai donné ma parole… Et je refuse de me battre avec toi. C’est un combat stérile puisque de mon plein grès je ne peux quitter cette bataille. Tu devrais le savoir… La parole… C’est ce qui nous reste. Maintenant laisse moi passer… Si tu n’as pas d’autre but que me faire la morale sache qu’ici les états d’âmes n’ont pas leur place… Et sache par la même occasion… Que pour rien au monde je me laisserais mourir ici. »
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Jeu 07 Mar 2013, 20:17

Ça y est, j'y étais. Sur le champ de bataille, je veux dire. Ma première guerre. J'étais arrivé un peu en retard, je venais de loin. Et en quelques heures, il devait s'être passé énormément de choses. Les cadavres jonchaient le sol, le ciel était couvert de créatures volantes, aussi bien humanoïdes qu'inhumaines. L'odeur, bien évidemment, était pestilentielle. Mais ce qui était le plus choquant, c'était le bruit. On entendait des cris, des hurlements ; les épées s'entrechoquaient et étaient assoiffées de sang, et il y avait tellement d'utilisateurs de magie que l'air en vrombissait, devenait pesant. C'était bizarre, d'être ici. Je ne me sentais pas à ma place. Je n'étais pas fait pour ça, je pense. Mais nous verrons bien. Cette guerre opposait donc les anges aux anges déchus. Je savais quel camp choisir. Peut-être était-ce une prise de position un peu idiote, étant donné que j'étais issu d'une race au caractère bon. Mais je n'aimais pas les anges. Ils étaient trop gentils, et puis ils donnaient cette impression de perfection, une perfection trop artificielle. Leur caractère était aussi plat : ils répandaient le bien, point. Enfin, je dis ça car j'ai baigné dans ce type de préjugés étant enfant, pour les Anges du moins. Et puis cette reine... Je ne dirais rien dans ce journal, car si un jour on le lit, j'ai peur de me faire incendier, littéralement. J'avais donc choisi les anges déchus, et ce depuis longtemps. Eux n'étaient pas soit bons, soit méchants. Ils avaient un caractère beaucoup plus complexe. De plus, j'étais curieux. Je voulais voir ce qu'il adviendrait si les anges déchus gagnent. D'un point de vue géopolitique, ça pourrait devenir... intéressant.

Je ne savais pas par où commencer. Mon dragon était à mes côtés, bien qu'il ne m'était d'aucune utilité étant donné qu'il n'avait aucun pouvoir. Cependant, il pourra donner quelques coups de griffes ou de tête par-ci par-là. Nous nous sommes donc avancés, lui et moi. Une boule de feu passa au dessus de mes cheveux, qui roussirent, puis j'ai esquivé une flèche perdue. Les hommes se ruèrent sur moi. J'avais l'habitude de tuer des monstres, et non pas des êtres qui avaient une famille, des soucis, des joies. Ils m'attaquèrent, je ne faisais qu'esquiver les coups tant bien que mal. Soudain, un d'entre eux hurla. Je vis ses yeux emplis de haine, juste parce que je faisais partie du camp adverse. Mon aura apparut, m'auréola. Cet halo me transforma en véritable phare. J'ai soulevé de la sueur, car je transpirais énormément, puis j'ai tranché la gorge de mon adversaire. Mon visage se crispa, puis se défit rapidement. Les larmes me montèrent aux yeux, puis brouillèrent ma vue. Je n'étais pas habitué à tuer autre chose que des monstres. Mais ici, on nous donnait des ordres. Et de toute manière, la règle d'or était "tuer ou se faire tuer". Ce fut mon premier meurtre, et malheureusement pas mon dernier. C'était un bon exemple de la nature d'un homme. J'ai toujours entendu dire que l'homme était fait pour la guerre, peut importait son caractère. On m'avait soutenu cette thèse tout au long de mes années d'enfance et d'adolescence. Sur un champ de bataille, l'homme laissait aller son instinct, tuant chaque ennemi pour ne pas être tué. Je suis sûr que les Anges, aussi bons soient-ils, ont déjà tué plus de personnes que les autres races hormis leurs homologues reniés, les déchus. Ce qui était normal, d'ailleurs. Après tout, ces deux races étaient concernées directement. Nous, les alliés, n'étions que des pions ayant plus ou moins d'importance, mais eux était assimilés aux cavaliers, aux fous et aux tours. Deux autres hommes arrivèrent devant moi, je les assommai avec mon bâton. Je ne faisais aucune distinction de race. Je me défendais face à ceux qui m'attaquaient, point. Mais une question me taraudait, et peut être qu'elle était ancrée dans l'esprit de tout le monde ici : " Aurais-je de l'importance dans l'issue de cette guerre, ou ne serais-je qu'une pièce mineure sur cet échiquier géant? "
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Dim 10 Mar 2013, 12:02


« Qui es-tu pour pouvoir « Savoir » comment j’aurais dus réagir ? Qui a bien pus te parler de moi ? En attendant… Tu es peut être aussi imbécile que moi de t’être mêlé de nos histoires. Toi aussi tu as été touché. Et je ne te conseille pas de rester ainsi avec une plaie de cette ampleur. Qui sait.. certains combattants avides d’hémoglobines pourraient être attirés. Toujours est-il que je suis sur ce champ de bataille car j’ai mes raison, tout comme cette louve était sur ce champ de bataille pour ses propres raisons. » . Mon fort intérieur triple andouille . Comme ça j'avais pas le droit de me mêler des affaires de mon fiancé qui foutait sa rébellion de génie en l'air en suivant une unique maîtresse depuis des lustres sans qu'elle ne lui fasse aucun souhait . Oui j'estimais que c'était une cause ... Plus ou moins juste .

« Ah oui ? Tiens donc ! Je serais ravie d'entendre l'autre raison de "Je lèche les pompes de ma maîtresse comme une esclave soumis jusqu'à la moelle et trop lâche pour refuser un ordre plutôt que n'encaisser que les souhaits ." Vas-y , je t'écoute attentivement ! » . Oh mon dieu , à être aussi exécrable j'allais non seulement m'attirer les flammes du pyromane blond en face de moi et me faire découvrir ... Du calme Sora , c'est ta plaie qui te fait dérailler ... Néanmoins la possibilité qu'il avait sous-entendu , comme quoi un vampire passant par là pourrait assouvir sa faim sur moi , me fit trembler de haut en bas . Hors de question de finir en nourriture pour un dents pointues ... « Ma parole c’est tout ce qu’il me reste. J’ai beau être couard… Je suis honnête. J’ai donné ma parole… Que me resterait-il si je me parjurais ? La guerre n’est pas faire pour moi. Je ne suis qu’un pion. De la chaire à canon. Oui tout ça je le sais. Mais qu’importe. Tu devrais savoir que tuer un génie est dur. Il souffre, il souffre jusqu’à l’évanouissement puis l’enfermement dans son habitacle. Mais ne mourra pas. On aura beau tenter de se retirer la vie, on y pourra jamais rien. Si tu as peur pour ma vie, assiste moi. Mais je ne partirais pas de moi-même avant d’être clairement dans le camp des vainqueurs ou des vaincus. »

Mais oui la voilà la solution ! L'aider pour le sauver et non l'affronter comme je faisais actuellement ! Mais quand on a trop de fierté qui nous étrangle , hors de question de laisser tomber ses enjeux , il y a toujours une bonne excuse pour garder la tête hors de l'eau . Je pourrais l'aider le sauver jusqu'à ce que cette foutue guerre finisse enfin ... Mais non . « Oh ben tue-moi donc . Les remords viendront bien après . Mais sache que je ne te laisserais tranquille seulement quand tu auras quitté ce champ de bataille , dans les vapes ou non , aucun de nous deux ne moisira ici , comptes là dessus . Allez sois sympa , nous compliques pas la vie et suis-moi . Je regretterais bien de te montrer mes capacités pour te faire dégager du terrain . » . Ma main empoigna plus fort mon épaule et mes dents se serraient de douleur mais je ne laissais rien paraître , reprenant d'un ton encore plus froid , d'un regard meurtrier . « T'as donné ta parole ? À qui donc tiens ? Reformulons plutôt comme quoi tu t'es fais piégé comme un novice et que tu es trop lâche pour non seulement me faire face mais aussi pour défier l'autorité de ceux qui t'ont traîné ici . »

Mes mots étaient durs mais je pense que j'avais sans m'en rendre compte mis en place la tactique de la provocation pour l'empêcher de se tirer trop vite . Plus longtemps je l'aurais sous l’œil , moins je douterais du fait qu'il soit à l'état de cadavre ou non . « J’ai donné ma parole… Et je refuse de me battre avec toi. C’est un combat stérile puisque de mon plein grès je ne peux quitter cette bataille. Tu devrais le savoir… La parole… C’est ce qui nous reste. Maintenant laisse moi passer… Si tu n’as pas d’autre but que me faire la morale sache qu’ici les états d’âmes n’ont pas leur place… Et sache par la même occasion… Que pour rien au monde je me laisserais mourir ici. »

« On t'a pas payé pour te battre alors je me fiche bien de savoir que tu n'as aucun droit de te barrer en douce . Il n'y a plus de droits à qui ne respecte pas ses engagements , je te foutrais en dehors de ce champ de bataille , même si je dois t'enchaîner à moi . Moi aussi j'ai d'autre chose à faire que moisir ici . Mais je protège malheureusement de filiale plus ou moins sûre et directe des imbéciles de génies qui se sont confondus avec des esclaves . » . Un mur de glace nouvellement apparue et assez haut l'empêcherait de reculer , et pour avancer ... Il faudrait me passer sur le corps .


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Lun 11 Mar 2013, 14:53

L'odeur de la graisse brûlée envahissait les narines d'Iro tandis qu'autour de lui les flammes se déchaînaient. Depuis le début de la bataille, les adversaires s'étaient succédés, périssant sous les coups du chaman. Malgré tout, le jeune homme ressentait un grand calme. Nulle trace du remords qu'il s'était attendu à subir, nouveau signe, s'il le fallait, qu'il avait changé. Même si il ne prenait pas non plus plaisir à ôter la vie, il n'hésitait plus à la prendre pour l'accomplissement de ce qu'il croyait être juste.
Malgré tout, il faisait tout pour éviter les élémentals. Il avait bien évidement remarqué que son ancien peuple avait rallié le camp des déchus, mais s'il était prêt à aller beaucoup plus loin qu'avant dans la voie du sang, il n'était pas encore prêt à s'en prendre à ses anciens sujets, même si ceux-ci faisaient parti du camp opposé dans cette guerre.

Esquivant une épée qui s'abattait dans son dos en effaçant souplement les épaules, il planta la lame de sa naginata dans le ventre de son opposant sans même se retourner. Avoir perdu la vue, malgré les inconvénients qui en avaient résultés, s'était révélé être un avantage non négligeable dans cette bataille. En effet, ses nouvelles perceptions le préservaient des attaques en traître, ainsi que de certains projectiles. Ainsi, à part quelques plaies bénignes, il s'en tirait plutôt bien, ce qui n'était pas le cas de tous.
Un râle attira soudain l'attention du chaman qui, tout en ferraillant contre un nouvel adversaire, concentra son pouvoir sur lui. Apprenant à cet occasion qu'il s'agissait d'un ange, son attention se porta sur la diminution rapide de l'énergie de l'homme. Jusque là pris dans les combats, Iro n'avait pas eu le temps de porter attention aux blessés, mais maintenant qu'il en avait repéré un, il ne pouvait l'ignorer. Se téléportant derrière son adversaire avant d'abattre sa naginata, il s'empressa ensuite de se téléporter à côté de blessé. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre que ses maigres connaissances en matière de soin ne seraient pas suffisantes pour le sauver. Ainsi, usant de la magie blanche pour être sur que l'homme ne lui claque pas dans les pattes, le chaman se téléporta de nouveau, entraînant le blessé avec lui.

C'est donc une fraction de seconde plus tard qu'il apparut devant la tente des soins tenue par les anges et qu'il confia son ''protégé'' au bon soin de guérisseurs.
« Ne vous en faites pas, nous allons nous occuper de cet homme et nous allons envoyer quelqu'un pour s'occuper de vous, » lui assura l'un d'entre eux.
« Pardon ? Je ne suis pas blessé, enfin je ne crois pas.. »
« Pourtant vous êtes couvert de sang, et vos yeux, pourquoi sont-ils fermés ? »
« Le sang n'est pas le mien, du moins en grande partie, et pour mes yeux, je suis aveugle... Mais merci. » conclut Iro sous le regard surpris de l'homme.
~ Il a raison, tu fais peur à voir, intervint Lisara. Même tes cheveux sont parsemés de sang... »
« Je vois... » répondit-il simplement.
Et il se téléporta de nouveau. Mais au lieu d'atteindre le champ de bataille, il réapparut non loin, devant un rocher qui ressemblait à tant d'autre rochers, si l'on exceptait la demoiselle qui se cachait derrière.
« Je peux savoir ce que tu fais ici ? » demanda Iro sur un ton qui ne présageait rien de bon.
La présence avait beau être humaine, les humains avaient beau pour la plupart être du côtés des anges, le chaman savait que certains d'entre eux se battaient du côté des déchus pour une raison ou une autre. Aussi, lorsque l'un d'entre eux se tenaient caché à proximité de l'infirmerie des anges, il y avait de quoi se poser des questions. Pourquoi n'était-il tout simplement pas à l'intérieur si ce n'était pour préparer un mauvais coup ?

Les flammes dansant autour de lui comme une aura brûlante, le jeune homme présenta un visage impassible, attendant une réaction qui ne saurait tarder. Restant sur ses gardes, il était prêt à palier à toutes les possibilités, prêt à se couvrir un peu plus les mains de sang pour protéger sa vie et celle des blessés dont on s'occupait en ces lieux.

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Mer 13 Mar 2013, 01:10

Mon sabre fendait l'air et je venais de couper sans le moindre remord l'une des ailes d'un déchu qui fut rapidement balancé par dessus bord, sa douleur l'empêchant de voler et, même sans elle, avec une seule aile, il n'aurait pu s'élever de nouveau dans les airs. Fixant les cieux, je vis une explosion, plissant les yeux pour en comprendre la cause. Seulement, à trop regardant la lumière, je m'aperçus trop tard du projectile qui me fonçait dessus. J'aurai dû pourtant, un homme ne passait pas vraiment inaperçu. Je ne savais pas s'il était allié ou ennemi et c'est pour cette raison que j'essayai de stopper sa course effrénée en le retenant. Mauvaise idée, bien sûr, parce qu'avec le poids de la chute, je me retrouvai bien vite avec ce corps encombrant sur moi, par terre. A moitié écrasée par cet homme, ma respiration en fut coupée un instant où je ne pus bouger, comme si j'étais paralysée. Cela m'effraya. Si je devais mourir sur ce champs de bataille, alors qui s'occuperait de mon peuple? Je m'étais battue corps et âme pour en arriver là, des humains avaient sacrifié leur vie pour que j'acquiers la puissance nécessaire pour monter sur le trône et les esprits du temple me faisaient également confiance. J'avais été stupide de vouloir atténuer la chute de cet homme sans savoir s'il était allié ou ennemi. Il s'agissait d'une guerre et s'il mourrait, alors c'était son problème. Pourquoi m'en étais-je souciée?

Retrouvant ma respiration, je le repoussai de toutes mes forces en grognant, attrapant mon sabre qui m'avait échappé, me jetant ensuite sur lui, à califourchon, la lame du sabre placée en travers de sa gorge. « Bouge et je te tue. ». C'était clair. « T'es qui? T'es de quel côté? ». Je voulais savoir si je pouvais le lâcher ou non. Et même s'il me disait qu'il était l'allié des anges, j'en doutais, le fixant d'un oeil sceptique, indécise quant au fait de savoir si, oui ou non, je devais lui trancher la gorge directement ou pas. Pourtant, peut-être que son apparence physique me faisait un peu douter, je ne savais pas. Le regardant plus en détails, je me pris à penser qu'il était peut-être... non. Ce qui était certain, c'est qu'il n'avait plus de pouvoirs et que je devais en être la cause. Cet homme n'était pas humain, mais il ne semblait pas être un ange ni un déchu non plus. En attendant, je me demandais si les humains qui avaient réussi à me suivre dans le combat s'en sortaient ou non. Il fallait qu'il réponde, et vite, sinon j'allais réellement le tuer.

J'étais inquiète pour les miens, c'était une réalité, car même si mon peuple était habitué à vivre dans la misère, à se faire traîner dans la boue, aucun n'était préparé à une guerre de cette envergure. Tenir tête à un déchu seul, c'était faisable, mais là, la situation semblait désespérée. Ils avaient l'avantage de voler, l'avantage du nombre et j'espérai de toutes mes forces qu'aucun des miens ne perdrait la vie en ce jour. Mes yeux toujours fixés dans ceux de cet homme, je finis par enlever la lame de mon sabre de sur sa gorge, roulant sur le côté pour me redresser. Peut-être devais-je lui laisser une chance après tout? S'il s'avérait qu'il s'agissait d'un de mes ennemis, alors je le tuerai sans aucun remord. Mais s'il était l'un de mes alliés, je n'avais pas l'intention de le martyriser plus que de raison. Le navire avait été sécurisé et les anges gardaient tout de même leur position sur le pont. Cet homme n'avait aucune chance s'il essayait de m'attaquer finalement. Je restai tout de même sur mes gardes avant de lui signaler d'une voix ferme : « Mon nom est Violette, reine des humains. Qui es-tu? ». Je répétai ma dernière question, la douceur qui pouvait m'habiter parfois n'étant plus de mise. J'avais du sang ici et là et le vent collait des fois mes cheveux à mon visage malgré ma queue de cheval. Ça sentait la mort autour de nous et, au final, je me demandais si cette guerre ne ferait pas que faire couler du sang pour rien. Je ne savais pas qu'elle en serait l'issue mais si les deux camps repartaient chacun de leur côté sans qu'aucun vainqueur n'ait été déclaré, alors ce serait terrible pour le moral des troupes, pour le moral de tous les proches de ceux qui étaient tombés et qui tomberont encore dans ce combat.
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Mer 13 Mar 2013, 09:05

L’explosion l’avait propulsé, sa chute lui sembla interminable. Et pourtant il entra en collision avec quelque chose, chance ou non, cela amortissant sa chute, il remarqua après coup que c’était une personne. En tous les cas, il était sonné, ses oreilles sifflaient et ses vêtements étaient en lambeaux. Il avait quelque brulure légère, son épaule était démise et en tout état de cause il ne comprit pas ce qu’il se passa. Bientôt celle qu’il avait bousculé se retrouva à califourchon sur lui et lui posa des questions, il n’entendu pas tout de suite, ses oreilles bourdonnantes au possible. Il avait un gout de souffre dans la bouche et sa gorge était complétement séchée. A vrai dire, ce qui le préoccupait le plus était son absence de pouvoir, il était complétement vidé de son énergie. Et m*rde…
Il garda le silence, son esprit reprenant pieds avec la réalité lentement, puis elle roula sur le côté avant de se redresser et il entendu. Une reine…Il allait se taper toutes la noblesse de ces terres ou quoi ? Grognant, il se releva avec difficulté. Qui était-il ? Et surtout qu’est-ce qu’il faisait là ? Il jeta un regard dans les airs, il était loin de sa position initiale mais il avait toujours la possibilité de voir Aya se battre avec Nydélia. Un bon point malgré tout le reste. Il se sentait fatigué, vidé, mais il n’y avait pas de repos, il fallait dépasser ses limites, s’ouvrir à l’afflux d’adrénaline qui faisait battre son pouls à ses tempes. Il soupira de dépit, il était dans une situation assez ironique, il se trouvait sur le ponton d’un bateau entouré d’ange et d’une Reine. Jackpot on dirait. Il lui restait encore une carte à jouer. Le tout était de gagné du temps.

Sa respiration se calma et son cœur ne fit plus mine de vouloir sortir de sa poitrine. L’une de ses larges mains vint saisir son épaule démise, Valkan la massa légèrement et d’un coup sec la remit en place, un craquement se fit entendre alors qu’il serrait les dents. La douleur avait fait partie de sa jeunesse et ça le laissait de marbre, après tout, avoir subi des tortures récurrentes vaccinent contre de maigres douleurs. Le temps c’était toujours le problème. Il tiqua et évalua la situation, déjà c’était un miracle qu’il ait pu échapper à l’archange, mais là on dirait qu’il allait payer.
    Je suis un pauvre homme mêlé à des choses qui ne le concernent pas à l’origine. Je ne suis votre allié, ni le leur. Et malheureusement pour moi je suis un Sorcier. On dirait que les heures à venir vont devenir longues.
Après tout ce n’était que la vérité. En termes de taille, Valkan la dominait, non seulement par son volume mais aussi par hauteur. Si seulement les apparences pouvaient être vraies. Quoiqu’il advienne il ne voulait pas être mort ni être emprisonné. Les humains, les anges, les anges déchus, à vrai dire toutes les races qui participaient à ce conflit n’avait que faire des idéaux. La vérité c’était la mort, en définitif il n’y avait que ça. Le sorcier leva les yeux aux ciels, semblant attendre quelque chose. Il était tout prés. Le temps, c’est ce qu’il lui fallait à présent.
    Je suis Valkan, la question c’est de savoir ce qu’on fait à présent ? Je doute que vous me laissiez partir comme ça et surtout je doute que tout cela finisse bien. On dirait que cette guerre fait monter la bêtise à des sommets assez fous. Au passage, je suis enchanté. J’avais entendu parler de la Reine des Humains, nouvelle bienfaitrice, je vous imaginais plus…Comment dire…Plus gentille. Ce n’est pas forcément le mot mais bon, l’essentiel est qu’on se comprenne.
Il était tout proche, Valkan le sentait. Ça allait très mal finir. Certes il n’avait plus de pouvoirs. Néanmoins il lui restait un atout. De taille qui plus est. Son regard scruta une nouvelle fois les Cieux et bientôt émergeant des nuages, il apparut. Véritable montagnes de cristal et d’écailles noires. Plusieurs anges écarquillèrent les yeux de surprise, à la voir piqué dans les airs, s’approchant irrémédiablement de leurs positions. Son ombre imposante couvrit bientôt le navire, et en quelques secondes il fut là. Son cri strident se mit à couvrir les bruits de batailles ambiants. Il se posa, battant des ailes plusieurs fois avant de s’installer à la proue du navire juste derrière le sorcier. Son poids bien que léger fit bouger le navire, le faisant tangué quelques peu. Valkan du prendre appui plusieurs fois pour ne pas tomber. Les anges tout proche semblait choqués. Le dragon hurla de nouveau. Et une fois posé, il rabattu ses ailes, ses cristaux scintillaient légèrement. Il paraissait attendre un ordre du sorcier. Valkan continuait à scruté Violette de son visage neutre.
    C’est un ami, maintenant soit je m’envole avec lui, soit…Ça risque de poser problème non ?
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Mer 13 Mar 2013, 09:18


Le double en face de moi semblait en pétard. J’avais bien assez joué avec mes expression devant mon miroir pour le savoir, pour le deviner rien qu’à sa tête. Impossible de me cacher le moindre truc. En l'occurrence il semblait VRAIMENT contrarier. A cause de ma présence sur ce champs de bataille ? Sans doute. Pourquoi pas. J’avais moi aussi des fans ?!

« Ah oui ? Tiens donc ! Je serais ravie d'entendre l'autre raison de "Je lèche les pompes de ma maîtresse comme une esclave soumis jusqu'à la moelle et trop lâche pour refuser un ordre plutôt que n'encaisser que les souhaits ." Vas-y , je t'écoute attentivement ! »

Je lui lançais un regard noir remplis de menace alors qu’un grondement bestial sortait de ma gorge. J’étais menacé par cet illustre inconnu, occupé à me lancer ses piques à la face. Bien peu de gens en avaient le droit. Sora la première. Mais… En l’occurrence ce n’était pas Sora. C’était un génie. Ma voix se fit aussi basse que sifflante alors que ma colère était bien visible.

« Tu me juge ?! Sais tu au moins ce que ça fait de passer de main en main comme un vulgaire objet ? De te faire enchaîner et enfermer dans une cage, comme un joli trophée de chasse ? Moi je le sais, je l’ai vécu. Mais cette fois ci je jouis d’un minimum de liberté… Ce qui est sûr c’est que si mon maître change je devrais mettre de côté ma vie de famille. Et je n’en ai nullement l’envie. De plus… Si tu crois que je fais mal mon boulot j’aimerais bien t’y voir… Cela fait des mois que je tente de lui arracher le moindre vœux et qu’elle me répond qu’elle veut faire ce qu’elle a à faire par elle-même. Ne crois tu pas que c’est dur pour moi ? »

Dur de voir qu’après toutes ces années d’entraînement… J’étais incapable de soutirer trois malheureux vœux à une aristo… J’en perdais l’appétit. Me demandant finalement si j’étais doué ou non à quelque chose. N’étais-je qu’un bon à rien ? Une boule s’était déjà formé au creux de mon ventre.

« Oh ben tue-moi donc . Les remords viendront bien après . Mais sache que je ne te laisserais tranquille seulement quand tu auras quitté ce champ de bataille , dans les vapes ou non , aucun de nous deux ne moisira ici , comptes là dessus . Allez sois sympa , nous compliques pas la vie et suis-moi . Je regretterais bien de te montrer mes capacités pour te faire dégager du terrain . »


Sa voix était quelque peu chevrotante a cause de la douleur. Mais il en était de même pour moi… Je ne m’arrêterais pas avant d’être inconscient. Et ça je l’avais promis à cette organisation. L’échiquier. Mes vêtements étaient devenus poisseux de sang bien rapidement. Et je haletais de douleur. Mais je ne voulais pas entendre raison.. Parce que ça faisait trop mal de se dire qu’on était inutile. Qu’on servait au final à rien. J’en avais les yeux qui me piquaient mais enfermais solidement toutes mes douleurs au fond de moi. Un sourire triste figé sur le visage.

« J’ai rien de sympa excuse-moi… Je ne suis qu’une raclure juste bonne à obéir d’après toi. Un vulgaire clebs. Alors tu crois que je vais te suivre après ton avis que tu m’as si gentiment balancé à la figure ? Franchement ? »

Je poussais un soupir avant d’entendre ce qui m’attendait… Me massant les tempes. Il en fallait du self contrôle. Mais il avait raison sur toute la ligne et c’était ce qui me faisais le plus mal…

« T'as donné ta parole ? À qui donc tiens ? Reformulons plutôt comme quoi tu t'es fais piégé comme un novice et que tu es trop lâche pour non seulement me faire face mais aussi pour défier l'autorité de ceux qui t'ont traîné ici . »

Mon regard se fit glacial envers cette personne. De quel droit me jugeait-elle avec autant de vérité ? Non… Je ne voulais pas. Je refusais. Ça faisait trop mal. Surtout quand un inconnu te donne une bonne leçon. Je laissais glisser mon regard ailleurs.

« Ma lâcheté n’a jamais été un secret pour personne, et je ne me suis jamais vanté d’être brave… Mais qu’est-ce que toute cette histoire peut bien te faire ? Je ne te connais pas. En quoi le fait que je reste en vie pourrait t’apporter quelque chose ? Quand on t’écoute je ne suis qu’un lâche, un crétin et un bon à rien. Alors je te le demande ! Qu’est-ce qui te retient de me laisser crever au combat hein ? Tu crois que ça fais pas assez mal de se dire qu’on s’est retrouvé enrôlé dans un truc pareil ? Tu crois que j’ai besoin de toi pour me dire que je ne suis qu’un imbécile ? Pour me dire que ça me mènera à ma propre ruine ?! »

Le bouillonnement noir d’une colère laissé trop longtemps en arrière… Lorsque tout était noir, lorsque tout était encore capable de me faire du mal.. J’étais faible. Mais le moindre affront, la moindre douleur… Avait procuré de la colère. Au final… Mon cœur en était devenus noir. Et c’était en contact de mes proches que j’avais appris douceur et tendresse. La colère, vague noir et écumante me recouvrais petit à petit…

« On t'a pas payé pour te battre alors je me fiche bien de savoir que tu n'as aucun droit de te barrer en douce . Il n'y a plus de droits à qui ne respecte pas ses engagements , je te foutrais en dehors de ce champ de bataille , même si je dois t'enchaîner à moi . Moi aussi j'ai d'autre chose à faire que moisir ici . Mais je protège malheureusement de filiale plus ou moins sûre et directe des imbéciles de génies qui se sont confondus avec des esclaves . »


Mon regard devint aussi noir que la nuit alors que le mur de glace se dressait dans mon dos. A l’intérieur ce fut comme si des mains m’entouraient alors qu’une voix se faisait entendre à mon oreille, un doux murmure.

*Tu pourras compter sur ma force, génie idiot qui s’est confondus avec un esclave.*


Un petit ricanement s’ensuivit alors que je braquais mon regard aussi chargé qu’un ciel orageux. L’énergie crépitait tout autour de moi. Mais pas d’arme pour cette bagarre, mon but n’était pas de le tuer, mais de l’épuiser. Ce serait à qui aurait assez d’endurance.

« Alors bat moi… Et tu pourras enfin quitter ce champ de bataille, mais ne compte pas sur moi pour te faciliter la tâche. J’ai toujours eu l’esprit de contradiction malheureusement. »


Je me campais solidement sur mes jambes. Alors que l’air autour de moi se faisait suffoquant. Mes deux bracelets magiques brillaient à mes poignets. Je commençais par créer des petites flammèches, flottant avant d’y jeter des gerbes d’eaux, ce pouvoir, c’était la première fois que je l’utilisait. De la vapeur emplit rapidement les lieux, nous empêchant tous deux de voir quoi que ce soit. Mais j’étais prêt.

« Toi qui croit que la vie de génie est si facile, qu’il suffit de le vouloir pour être libre… Bat moi et je pourrais être persuadé que tu as raison… Et enfin quitter ce combat. »
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Jeu 14 Mar 2013, 14:12

Le premier bateau fut rapidement détruit sans que cela n'attire l'attention. Les hommes de Lison étaient efficaces et méthodiques et parvinrent à neutraliser le peu de personnel chargé de surveiller le bateau. Ce fut Manna qui alla directement dans le mécanisme pour le détruite. Elle en profita également pour percer un petit trou dans la coque afin qu'il se remplisse d'eau relativement doucement pour que ce ne soit pas visible immédiatement. Quant aux autres soldats orishas, ils étaient allé s'occuper des deux bateaux se trouvant de part et d'autre de celui-ci. Tout se déroula également comme prévu. Si une personne était en difficulté, alors il appelait une autre personne mentalement afin qu'il lui vienne en aide, et ce, sans faire le moindre bruit.

Ainsi, la petite troupes, après avoir détruit les trois premiers bateau en à peine trente minutes, poursuivait leur chemin, tout le long de la jeté pour pénétrer dans les prochains. Hélas, l'épreuve se corsa un peu plus. Certain soldat ennemies avait finit par se rendre compte que des alliés des anges entraient dans leurs bateaux sans y avoir été invité. Une dizaine arrivèrent d'un peu partout pour stopper les soldats Orishas. Lison ordonna aux plus faible et à ceux qui pouvaient se rendre invisible d'esquiver les nouveaux attaquants et d'aller détruire les bateaux coûte que coûte. Une demi douzaine disparurent alors dans les constructions, tendis que le reste commença l'affront avec les déchus.

L'orishala qui faisait bien évidemment partie des personnes restées sur le front tua non sans mal un premier déchu, tendis qu'un autre arrivait derrière elle pour lui mettre un coup de couteau dans le dos. Heureusement, Manna lui envoya un message mental juste à temps. Elle put donc faire volte face pour esquiver l'attaque mortel. Alors qu'elle s'apprêtait à lui rendre la monnaie de sa pièce, elle se paralysa. Elle avait déjà vu cet homme. La rencontre datait de deux bonnes années maintenant mais elle avait été plutôt marquante pour rester dans ses souvenirs.

La guerre, un cauchemars? Non, une réalité. [rp pour tous][Terminé] - Page 5 586550
    « Abel ! » S'exclama-t-elle de surprise.

Cet homme était certainement l'incarnation de la trahison. Lison le foudroya du regard. En effet, il avait été l'un des bras droit de Dante de Mallet, ancien souverain déchu. Le chancelier avait comploté contre son propre souverain puis il lui avait gentiment enfoncer un couteau dans le dos. De plus, il avait eut le culot de venir à Megido lorsque Lison avait réunis tous les orishas pour leur donner la parole, afin de clamer devant tous les habitants que c'était Dante le traite. Oh bien sûr, sur le moment, l'orishala ne le savait pas. Seulement, voyant que son ami avait réellement disparut de ses terres, elle est avait mené une enquête et avait fini par comprendre que la chute de son ami était en partie à cause d'Abel. Ou du moins, celui-ci avait profité de sa chute pour gagner l'estime des gens. Ce n'était qu'un lâche avide d'honneur et de pouvoir. Oh... Il n'avait pas vraiment réussit son coup, vu qu'Aya était monté sur le trône mais au vue de la tête satisfaite qu'il faisait sur cette jetée en bataille, il avait sûrement dût y trouver son compte dans l'histoire.

    « Qu'est ce que ça fait d'être un lâche ? » demanda-t-elle pleine de rancœur. Elle ajouta sur un ton méprisant et surtout ironique. « Oh mais oui... ça doit être tellement plus glorifiant que de tuer ses ennemies par derrière sans leur laisser la chance de se défendre ! »

    « Qui naît avec de la chance sur ces Terres pourris ? » souligna-t-il toujours avec ce petit sourire satisfait au coin qui avait le don de mettre Lison hors d'elle. « Personne ! Le monde appartient à celui qui saisit les opportunités qui vont en sa faveur. »

S'en été trop pour la jeune femme. D'un geste vif, elle dégaina son fouet et celui ci vint fouetter le joue droit du déchu. Une zébrure rouge fendait son visage et son sourire disparut, remplacé lui aussi par de la haine. Il ne perdit pas une seconde pour répondre à cette attaque, jetant son couteau pour le planter dans le cœur de l'orishala. Celle-ci se téléporta et évita l'attaque. S'en suivit de magnifiques échanges de coup.

Résumation:
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Sam 16 Mar 2013, 10:28

« Tu me juge ?! Sais tu au moins ce que ça fait de passer de main en main comme un vulgaire objet ? De te faire enchaîner et enfermer dans une cage, comme un joli trophée de chasse ? Moi je le sais, je l’ai vécu. Mais cette fois ci je jouis d’un minimum de liberté… Ce qui est sûr c’est que si mon maître change je devrais mettre de côté ma vie de famille. Et je n’en ai nullement l’envie. De plus… Si tu crois que je fais mal mon boulot j’aimerais bien t’y voir… Cela fait des mois que je tente de lui arracher le moindre vœux et qu’elle me répond qu’elle veut faire ce qu’elle a à faire par elle-même. Ne crois tu pas que c’est dur pour moi ? »

Oh je le saurais bien assez tôt de par ma propre expérience et ce , malgré ses ô combien multiples préventions à mon égard et plaintes . Mais il y avait bien quelque chose qui me restait en travers de la gorge , qui aurait pu me trahir mais qui , sous une tout autre formule , pourrai être éclairci sans le moindre soupçon . Et hors de question de laisser la moindre ombre sur ce sujet .

« Et ben la fourberie des génies est alors souillée de ceux trop soumis au jugement des maîtres . Si t'es si malin que tu le dis , ça ferait bien quelques temps que tu lui aurais grugé ses souhaits-là . Ce que je ne comprends pas ... C'est comment tu peux entrer en conflit ou même en lien ta vie familiale et celle de génie , ça n'a aucun rapport , voilà là où tu t'embrouilles . »

Pas un mot de plus , c'était déjà de trop . L'ambiance était lourde , et une musique de guerre bien tribale avec de tambours m'aurait presque plus rassuré que fait trembler . Cette lutte allait finir physique sans doute , je le redoutais mais elle était en fait plus blessante et frappante par les mots que nous le pensions tous deux . Fallait dire que j'y allais pas de main morte non plus .

« J’ai rien de sympa excuse-moi… Je ne suis qu’une raclure juste bonne à obéir d’après toi. Un vulgaire clebs. Alors tu crois que je vais te suivre après ton avis que tu m’as si gentiment balancé à la figure ? Franchement ? »

« Bah , notre monde marche comme ça aujourd'hui , si tu crois te faire servir avec un s'il te plaît merci bonhomme , retourne quelques siècles en arrière ! La menace constante et la vulgarité insultante , il n'y a que ça d'efficace aujourd'hui . Et il faut bien voir la vérité en face , tu vas dégager avant même de t'en rendre compte . »

J'eus envie de dégainer un sourire , qui n'avait rien à faire ici et j'ignorais d'ailleurs de quelle étrange sensation demeurant il venait . Je me retenais , restant sur mes gardes , écoutant patiemment la suite . Chacun retenait les chaînes invisibles de l'autre , il ne manquait presque rien pour que la femme se jette sur son fiancé de force . Situation de tarés .

« Ma lâcheté n’a jamais été un secret pour personne, et je ne me suis jamais vanté d’être brave… Mais qu’est-ce que toute cette histoire peut bien te faire ? Je ne te connais pas. En quoi le fait que je reste en vie pourrait t’apporter quelque chose ? Quand on t’écoute je ne suis qu’un lâche, un crétin et un bon à rien. Alors je te le demande ! Qu’est-ce qui te retient de me laisser crever au combat hein ? Tu crois que ça fais pas assez mal de se dire qu’on s’est retrouvé enrôlé dans un truc pareil ? Tu crois que j’ai besoin de toi pour me dire que je ne suis qu’un imbécile ? Pour me dire que ça me mènera à ma propre ruine ?! »

Moi j'te connais justement , et c'est bien le problème actuel ... Qu'on en finisse tous deux , loin de ce champ de bataille et de cadavres bon sang ! Mais il mourra pas ... Pas tant que je suis encore à l'état de vivante . Je reprends mon calme , j'y ai été fort et sa sentence me lance un millier de piques en plein cœur ... Allez expliquez vos raisons en vous faisant passer pour un homme qui connaît pas l'autre mais qu'il protège quand même hein !

« Il est encore temps de partir , d’abandonner cette foutue guerre ! Bon sang tu ne comprends rien ?! Je te raisonner voilà tout ... Et qu'importe qui je suis , ce que je veux , maintenant tout de suite , c'est que tu t'en ailles ... Que t'arrêtes de dire des choses totalement contradictoires qu'on rien à voir à la situation pour gagner du temps Narcisse ! Tu sais aussi bien que moi que tout ton charabia , toi-même tu ne le comprends pas !! Pas un seul mot ... N'a de sens avec un autre ... »

À ma grande surprise , il était décidé . Des petits crépitements , faisant accélérer la cadence de battements de mon cœur , me rappelant la violente douleur à l'épaule .

« Alors bat moi… Et tu pourras enfin quitter ce champ de bataille, mais ne compte pas sur moi pour te faciliter la tâche. J’ai toujours eu l’esprit de contradiction malheureusement. »

Je vois ça ... Le feu , l'eau lévitaient autour de lui . Rien ne me ferait reculer , rien ne m'éloignerait de mon présent objectif . Le faire déguerpir au plus vite d'ici , avant que son état ne soit encore pire que maintenant .

« Toi qui croit que la vie de génie est si facile, qu’il suffit de le vouloir pour être libre… Bat moi et je pourrais être persuadé que tu as raison… Et enfin quitter ce combat. »

« Oh je ne voulais pas en arriver là tu sais ... Tu m'y forces vraiment mais je te promets que dans moins d'une heure , cette guerre , achevée ou non , ne pourra plus compter sur ta participation , puisque tu seras très loin de ce champ de bataille , assez pour ne jamais y retourner . »

Il avait levé un brouillard de vapeur d'eau assez épais . Je n'avais aucune sensation , aucun don de ressentiment , de super vue et ce genre de choses ... Oui j'étais plus que dans de beaux draps ! Quoique attendez ... Oui ! Je dégaine la paire de lunettes de ma poche , voilà qui est mieux ! Je peux le voir à travers la brume et lui , aux dernières nouvelles en tout cas , n'a pas de super vision . Puis sort autre chose , la jolie petite poupée vaudou ... Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?! Je pousse le pied en tissus de la poupée , puis la plaque couché au sol , observant l'application du sort sur son propriétaire , m'approchant de son corps plaqué au sol de force , dissimulant la poupée qui ferait bien plus que me trahir , la gardant sous pose couchée dans mon dos , lui souriant d'un air vainqueur , tandis que la pression magique et invisible de la poupée le clouait au sol sous la forme d'une manipulation d'anatomie .

« Alors tu veux continuer à te battre ou tu abandonnes ? »
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Sam 16 Mar 2013, 12:01

    « Dante ne t'as jamais trahis ! » cracha-t-elle dans l'espoir de le faire réagir dans le bon sens du terme. « Il te réservait une place de choix à ses côtés et tout ce que tu as fait, c'est lui cracher dessus dès que tu en à eu l'occasion. Tout ça pour quoi ? Une pauvre place de commandant dans l'armée ? Tu es pitoyable ! »

Abel se mit à rire à gorge déployé tendis qu'il évitait un coup de fouet bien placé.
    « Que tu es naïve Lison ! Dante n'était pas si rose que tu te force à le croire. C'était le premier à avoir eut l'idée de plonger ce monde dans le chaos. Tu le sais très bien ! Je n'ai fais que l'empêcher de mener son projet à terme ! Je n'ai finalement réalisé qu'il avait eu raison que quelques mois après sa disparition. Ce monde à besoin d'être nettoyé Lison. Dante avait tout compris, sauf qu'il s'y est mal prit en voulant réunir et avertir les plus puissants de ces terres. Mais ne t'inquiète pas, nous sommes quelques uns à avoir bien compris ses erreurs pour ne pas les reproduire et nous sommes en train d'agir dans l'ombre pour réussir cette grande mission. » Il ria encore, tellement satisfait de voir la mine de dégoût et d'horreur qui se peignait sur le visage de l'orishala qui ne l'attaquait plus. « Cette guerre n'est qu'un prétexte. Ce n'est que le début de la fin... d'une jolie fin. Aya n'est qu'une belle potiche. Un appât. Une pionne que certain font avancer pour amorcer la fin du monde. »

Tout les déchus arrivés en renfort pour tuer les orishas avait été vaincu. Il ne restait plus qu'Abel qui était en train de lever la main pour adresser un coup fatale à Lison qui ne semblait plus réagir. Manna qui n'avait pas put écouter un seul traître mot de cet Abel, réagit instinctivement et enfonça son katana dans le dos du déchu avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit contre la jeune souveraine. Celui-ci tomba d'abord à genoux, tendis que l'orishala se précipita sur lui, la mine horrifié, déformé par la colère et tout plein d'émotions différentes. Elle lui attrapa la cheveux et tira sa tête en arrière pour qu'il la regarde.
    « Qui ? » Hurla-t-elle. « Qui agit dans l'ombre ? »

Abel se contenta de rire encore et toujours malgré la douleur. Lison fit croire à son cerveau que son corps tout entier brûlait vif. Il hurla de douleur. Elle stoppa l'illusion et lui redemanda qui était à l'origine d'un tel complot. Or, dès la douleur disparut, il se remettait à rire pour finalement sombrer définitivement dans les ténèbres. Mort. L'orishala, le visage déformé par la haine, laissa tomber mollement au sol le corps du déchu. Son nez vint s’écraser contre le planché de la jetée dans un craquement sonore. C'était tout ce qu'il méritait. D'ailleurs, pour apaiser sa colère, Lison en profita pour appuyer son pied sur sa tête et broyer encore un peu plus ce pitoyable visage. Oui... l'orisha pouvait être sadique quand la colère était trop difficile à gérer. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ça pouvait faire ?... il était mort... il ne sentait plus rien.

La jeune femme repensa à tout ce que lui avait avoué Abel. Elle ne pouvait même pas se rassurer en ce disant qu'il n'avait dit ça que pour lui faire peur. Elle savait, grâce à son pouvoir, qu'il disait la vérité. Comme si une guerre ne suffisait pas, il fallait qu'il ait des gens qui cherche le chaos ? Elle ne pouvait pas y croire. Ses gens là ne parviendrait jamais à leur fin. Ce n'était pas possible, on ne les laisserait pas faire ! Elle la première. Ils avaient beau agir dans l'ombre, on finirait bien par les découvrir. La preuve, le déchu avait déjà trop parlé. Et puis Dante n'avait jamais put arriver à ses fins. Non, vraiment, Lison ne voulait pas y croire ! Et puis, il y avait plus urgent dans l'immédiat. Des centaines d'innocent était en danger. Son petit groupe d'orisha, planté debout sur la jeter, les vêtements en sang, ne savait plus quoi faire. Ils la regardaient dans l'attente d'une réaction ou d'un ordre.

    « Quoi ? » s'exclama-t-elle sèchement, encore sous le joug de la colère. « Certains bateaux ennemis sont encore en état de marche non ? Alors au travail ! »

Les soldats n'attendirent pas une seconde de plus et sous les ordres de Manna, ils se dirigèrent vers d'autre bateaux pour les détruire. Lison regarda les corps des déchus mort, se disant que si elle les laissait là, cela risquait d'attirer l'attention. Elle appela donc mentalement deux trois Orisha qui attendaient un peu plus loin en temps que renfort pour venir l'aider à jeter la dizaine de corps dans l'eau. Une fois que cette guerre serait terminé, alors peut être repenserait elle aux propos de cet Abel.

résumation:
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Dim 24 Mar 2013, 18:39

Je plissais doucement les yeux, regardant ce reflet de miroir. Tout y était. Tous les détails de ma personne plus ou moins précis. Je n’osais imaginer ce qui poussait les personnes à voiloir prendre mon apparence. C’était une comédie ? J’étais la conscience démoniaque et elle la conscience angélique ou quoi ? J’arquais un sourcil avant que la personne ne se mette à parler.

« Et ben la fourberie des génies est alors souillée de ceux trop soumis au jugement des maîtres . Si t'es si malin que tu le dis , ça ferait bien quelques temps que tu lui aurais grugé ses souhaits-là . Ce que je ne comprends pas ... C'est comment tu peux entrer en conflit ou même en lien ta vie familiale et celle de génie , ça n'a aucun rapport , voilà là où tu t'embrouilles . »


Je secouais de droite à gauche la tête. En l’occurrence ce génie était un génie tout beau tout neuf. Il ne savait pas encore grand-chose de notre vie, de nos coutumes et surtout de nos maîtres. Fallait-il que je le prévienne ? Il aurait été trop cruel de ne pas le faire. Un sourire déplaisant apparut alors sur mon visage. Un large sourire qui n’augurait rien de bon.

« Tu ne sais pas ce que tu dis… Tu es encore jeune. Tu ignore que les maîtres peuvent, si ils le veulent garder leur génies enfermés dans leur habitacle jusqu’à ce qu’ils aient exhaussé leur vœux ? Tu es en leur pouvoir. C’est ça aussi être un génie p’tite tête. »

« Bah , notre monde marche comme ça aujourd'hui , si tu crois te faire servir avec un s'il te plaît merci bonhomme , retourne quelques siècles en arrière ! La menace constante et la vulgarité insultante , il n'y a que ça d'efficace aujourd'hui . Et il faut bien voir la vérité en face , tu vas dégager avant même de t'en rendre compte . »

Je levais les yeux au ciel. C’était vrai que j’étais pas de ce siècle là, ni même des précédents, mais tout de même ! Fallait pas pousser non plus. J’allais pas tendre la joue pour recevoir sans cesse des coups. Je n’aimais pas entendre trop de vérité d’un coup. Ça avait tendance à me mettre légèrement de mauvaise humeur. Je lançais un regard exaspéré à mon interlocuteur.

« ça m’étonnerais tu sais… Je viens peut être pas du même monde que toi. Mais c’est pas pour autant que je me sers perpétuellement de ma langue comme d’une arme, surtout envers les gens que je connais mal. Crois moi je ne me rendrais pas sans me battre. »

Cette joute verbale m’épuisais plus que la guerre en elle-même. J’avais l’impression que cette voix était une conscience quelconque. Elle avait raison dans ce qu’elle disait. Mais moi je ne désirais pas voir la vérité. Je désirais me voiler la face encore un peu… Je voulais croire justement que j’avais ma place quelque part. Que je laisserais une trace de moi quelque part, bonne ou mauvaise. Je ne voulais pas disparaître tout simplement comme tous mes frères. J’étais quelqu’un d’extrêmement orgueilleux. Je voulais marquer autant d’esprit que possible avant de quitter cette vie tout seul. Je secouais la tête, me remettant les idées en place.

« Il est encore temps de partir , d’abandonner cette foutue guerre ! Bon sang tu ne comprends rien ?! Je te raisonner voilà tout ... Et qu'importe qui je suis , ce que je veux , maintenant tout de suite , c'est que tu t'en ailles ... Que t'arrêtes de dire des choses totalement contradictoires qu'on rien à voir à la situation pour gagner du temps Narcisse ! Tu sais aussi bien que moi que tout ton charabia , toi-même tu ne le comprends pas !! Pas un seul mot ... N'a de sens avec un autre ... »


Je détournais le regard. Un feu vivace brûlait en moi. J’en avais marre qu’on me sorte que j’étais pas logique… Que j’disais n’importe quoi… Puisque tous ces mots moi, j’les comprenaient plus ou moins. Je me massais les paupières, avant de relever les yeux.

« J’ai pris ma décision. Je ne partirais pas d’ici à moins d’y être forcé. Peu importe si ce que je dis n’est pas compréhensible. Peu importe ! »


Mon brouillard avait fonctionné, mon adversaire n’y voyait rien. Je pris soin de ne pas encore l’approcher de trop près. De toute façon je ne pouvais pas fuir… Les murs de glaces m’en empêchaient, mais croyez moi autrement je me serais barré en courant.

« Oh je ne voulais pas en arriver là tu sais ... Tu m'y forces vraiment mais je te promets que dans moins d'une heure , cette guerre , achevée ou non , ne pourra plus compter sur ta participation , puisque tu seras très loin de ce champ de bataille , assez pour ne jamais y retourner . »

J’avais toujours détesté ce genre de combat à force égale… Oui… Toujours. Je plissais les yeux lorsque je ressentis une vive douleur, me forçant à me coucher au sol. Je me mis à cracher par terre du sang. Le regard venimeux braqué sur la brume. Un poids inconnus appuyait sur mes blessures et me forçais à rester au sol. Sa voix m’arriva alors aux oreilles, clair et tranchante. Mes yeux virèrent alors au noir complet.

« Je t’ai dis que je ne me rendrais pas si facilement… »


Je me mis à chanter, récitant les quelques phrases de la formule que je connaissais.

« Toi dont l’âme a été arraché à ton corps. Toi qui te battait avec tant de vaillance mais qui crie aujourd’hui vengeance. Toi qui ne voit plus, qui n’entend plus mais qui ne peux que subir. Lève toi une dernière fois, arme au poing. Et fais toi entendre. »

Deux soldats non loin, des macabés, un ange blanc et un ange noir se relevèrent, s’approchant de mon adversaire. Mes veines devinrent noir et bien visible sur mon visage beaucoup trop blanc. Je tremblais de partout, mon être n’était que douleur. Je clignais un instant des yeux, mais ma vue persistait à se flouter. Mais il fallait que je me batte jusqu'au bout. J'étais une cible facile... C'est pour ça qu'en même temps je levais mon bouclier aux reflets dorés au dessus de ma tête.
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Mer 27 Mar 2013, 14:29

« Tu ne sais pas ce que tu dis… Tu es encore jeune. Tu ignore que les maîtres peuvent, si ils le veulent garder leur génies enfermés dans leur habitacle jusqu’à ce qu’ils aient exhaussé leur vœux ? Tu es en leur pouvoir. C’est ça aussi être un génie p’tite tête. » . Je demeurais impassible l'espace d'un instant , oubliant tout , comme si tout mon corps avait arrêté son punitif office habituel , des trucs genre faire battre ton cœur et ce type de choses là ... La douleur , pas un bruit , rien en cet instant , juste le néant . J'avais eu tort sur ce coup-là et me mordait la langue . La perfection n'existait pas , ce discours que je débitais à la seconde avec le moins de gaffes possibles n'y avait pas échappé . Et une seule solution de réplique s'offrit à moi dans la seconde . « Nous sommes les réalisateurs de l'impossible , c'est toi qui me l'a apprit , peu importe peux-tu te demander comment et quand , nous sommes les pures métaphores de l'irréalisable pour tous alors ton étique à la con , je m'en contrefous . »

Il était temps d'en finir , j'étais à bout de ce combat verbal et tout ces arguments qui étaient miens et que je jugeais justes de mon point de vue , qui n'était pas arbitraire bien entendu . « Ça m’étonnerais tu sais… Je viens peut être pas du même monde que toi. Mais c’est pas pour autant que je me sers perpétuellement de ma langue comme d’une arme, surtout envers les gens que je connais mal. Crois moi je ne me rendrais pas sans me battre. »

« Ça tombe bien , c'est le marché que je t'impose depuis tout à l'heure . Alors finissons-en et vite . » . Répondis-je du tac au tac , d'une voix glaciale à faire peur , d'une confiance en moi aussi dure que ma carapace , mais qui n'était qu'un foutu mirage ... Il fallait aller vite toujours plus vite . Ce n'était plus mon statut incognito que je mettais en jeu mais ma survie dorénavant et la sienne . Et il était hors de question qu'il ne lui arrive quoi que ce soit , je crois que ce qu'il supportait était déjà bien assez . « J’ai pris ma décision. Je ne partirais pas d’ici à moins d’y être forcé. Peu importe si ce que je dis n’est pas compréhensible. Peu importe ! » . Rien n'importe apparemment ... Peut-être avais-je du moins réussi à le faire changer d'avis ? Juste un peu , un micro rien du tout sur l'utilité de faire le lèche-cul auprès de son maître dans une histoire de sang et d'arme avec des plumes dont il n'avait strictement rien à foutre ? Il n'était pas trop tard ... Mais m'éterniser sur mes arguments pourrait changer la tendance .

« Je t’ai dis que je ne me rendrais pas si facilement… » . Lança t-il plaqué au sol grâce à la poupée . Je ne haussais même pas un sourcil , les bras arqués et légèrement pliés , posture de défense , de peur massive , sans arrêt . Il chanta , « Toi dont l’âme a été arraché à ton corps. Toi qui te battait avec tant de vaillance mais qui crie aujourd’hui vengeance. Toi qui ne voit plus, qui n’entend plus mais qui ne peux que subir. Lève toi une dernière fois, arme au poing. Et fais toi entendre. » . J'écarquillais les yeux tandis que quelques gouttes de sueur perlaient sur mon front ... Regardant les deux emplumés s'approcher dangereusement de moi . Ma respiration se fit encore plus saccadée , chose que je n'imaginais pas pouvoir partir en amélioration mais pas non plus péjorativement . je lui lançais un regard pire que haineux , les dents serrées , les poings crispés , me retournant alors vers les deux morts-vivants ailés , les mains levées vers le ciel . Répondant à sa chanson en hurlant tout bonnement , d'une voix qui se brisait par interruption irrégulière .

« Toi qui ne veut pas comprendre , toi qui veut te faire entendre ! Toi qui te croit si fort mais demeure cloué au sol , qui croit sans doute , encore , qu'il suffira de belles paroles ! Pour tout , tout et rien , dans ce monde qui change , qui s'étrangle , qui déraille ! Pour finir , en ultime fin , je te demande à toi et aux fruits de tes entrailles , d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette stupide bataille !! » . Ça ne voulait rien dire mais d'une certaine façon , l'onde de glace que je balançais dans le sol transperça de plein fouet les deux morts-vivants tandis que me retournant déjà vers Narcisse dont j'avais lâché l'emprise avec la poupée , j'écarquillais les yeux une nouvelle fois . Son visage décomposé , son état horriblement handicapant , et en suffoquais presque , toussant à s'en cracher les organes . « ARRÊTES !! » Hurlais-je excédée , au bout de tout , horrifiée de le voir comme ça , « ARRÊTES !!! »

Je m'approchais de lui , brisant son bouclier d'un coup de pic de glace qui coûta cher en douleur à mon épaule , tandis que je l'attrapais , posant le côté de son buste sur mon épaule non accidentée , son bras autour de mon cou . « Maintenant on s'en va ... Et ... Ton avis sur cette décision ne m'intéresse particulièrement pas . »

Spoiler:
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Jeu 28 Mar 2013, 21:55

Réapparaissant dans le ciel, je compris bien vite que mes gentils compagnons morts avaient été manipulés par un autre que moi. Je les rappelai alors, les envoyant au lac de la transparence où l'annexion se passait sans réelles difficultés. J'allais rester un petit moment cette fois et j'avais envi de m'amuser avec un don que j'aimais par dessus tout : la nécromancie. Après tout, sur un champs de bataille, il y avait tellement de potentiel d'amusement. Tous ces morts qui avaient donné leur vie pour leur camps pouvaient servir à un seul finalement. Lorsque le jugement s'échappait, lorsque l'esprit sortait du corps, alors ces coquilles vides ne demandaient plus qu'à être ranimés une dernière fois. Beaucoup d'individus critiquaient les êtres démoniaques parce que ce monde était fait de valeurs profitant aux bons. Je n'étais pas de ceux là. Je pensais qu'il était normal qu'un démon tue, je pensais qu'il était normal qu'un sorcier cherche à répandre le chaos. Personne ne reprochait jamais aux anges de soigner et guérir, pourquoi donc le contraire était-il si courant? J'allais changer ça, une fois que je serai roi. Je flottais donc dans les airs, essayant de voler le plus haut possible afin que personne n'essaye de m'atteindre. Il fallait cependant que je puisse voir le champs de bataille afin de contrôler les morts. Je levai donc les bras, en l'air progressivement, l'aura de Lux Tenebris m'entourant. Je savais qu'une fois sur le trône, cet aura serait encore plus étendue, de même que l'emprise des ténèbres sur moi. C'était complexe car je n'avais pas envi de devenir fou mais je voulais toujours contrôler ce mal, histoire de ne pas devenir une bête assoiffée de sang incapable de la moindre réflexion.

En attendant, je voyais les morts se lever, répondant à mon contrôle. Certains tombaient dans l'océan agité, d'autres dévoraient leurs semblables, les blessaient, les griffaient. Ceci était bien sûr mon œuvre, étant tout à fait incapable de reproduire ce qu'avait jadis fait Orion. Cela avait dû lui prendre des années pour trouver la bonne formule, le bon dosage, pour tester le mal qu'il s'apprêtait à répandre. Je ne l'avais connu qu'à travers Mitsuko, me rappelant très bien de la maladresse dont il avait fait preuve quand la demoiselle à l'époque sorcière s'était dévêtue pour qu'il prenne ses mesures. Je savais qu'elle avait encore la robe qu'il lui avait fait jadis, cette robe rouge qui lui allait à merveille. Peut-être s'étaient-ils aimés avant qu'elle ne le rende fou. Le pauvre. Finalement, lui et moi n'étions pas si différents. Sauf que je ne tomberai pas dans la folie. Regardant l’œuvre de mes troupes trépassées, je réfléchissais en même temps et je m'aperçus presque trop tard du dragon qui faillit me percuter. Je me téléportai, perdant ainsi le contrôle que j'exerçais. Tiens, qui appelait ainsi un dragon en pleine bataille? Cela m'intriguait.

Je volai, suivant ce dernier. J'étais certain que personne n'oserait m'attaquer ainsi et lorsque je le vis descendre sur un navire, je fus bien étonné de constater qu'il semblait répondre à l'appel d'un... sorcier. Intéressant. Me posant sur le mât, j'observai la scène plus en détails, reconnaissant la reine des humains, fidèle à Mitsuko. Hum. S'il pensait que la déesse laisserait sa protégée se faire tuer, cet homme avait un espoir fou. Il n'avait aucune chance, à moins d'être lui même le fidèle d'un autre dieu. Enfin, les aetheri n'avaient pas le droit de se battre entre eux d'après ce que je savais, ils avaient juste la possibilité de parier sur la tête de leurs fidèles. Je trouvais ça assez malsain de faire des paris là dessus mais tant pis. « Voyons voir... ». J'avais murmuré ça pour moi-même, souhaitant avant tout observer la situation avant d'aller sauver le pauvre bougre. Mais l'on disait Violette plutôt sympathique alors peut-être accepterait-elle de ne pas le tuer? J'en savais rien et, pour tout avouer, je ne la connaissais pas tant que cela, les humains n'étant pas l'une de mes préoccupations majeures. Certes il fallait s'en méfier mais j'avais entendu dire qu'elle souhaitait construire une cité et si tel était le cas, alors elle aurait bientôt d'autres choix à fouetter que d'analyser mon emploi du temps comme le faisaient certains.
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La guerre, un cauchemars? Non, une réalité. [rp pour tous][Terminé]

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