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 La guerre, un cauchemars? Non, une réalité. [rp pour tous][Terminé]

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Mar 02 Avr 2013, 23:15

Ma nouvelle avait l’air de le boulverser. Et qui pourrait se venter de rester stoïque devant pareille révélation ? Mais j’eus la bonne idée de ne rien rajouter, c’était ben assez ainsi… Je soupirais. Avant de lever le regard une nouvelle vois vers lui.

« Nous sommes les réalisateurs de l'impossible , c'est toi qui me l'a apprit , peu importe peux-tu te demander comment et quand , nous sommes les pures métaphores de l'irréalisable pour tous alors ton étique à la con , je m'en contrefous . »


Je fis comme il me le demandait. Ne me posant pas de questions mais je jurant d’y réfléchir une fois tout ce bordel terminé. J’étais en droit de me poser la question. Mais quels génies avais-je rencontré jusqu’alors ?! Je plissais les yeux avant de lui répondre.

« On a tous notre code d’honneur… Toujours est-il qu’on peut tout réaliser… Certes… Mais pas pour nous. Pour les autres. Crois moi ce n’est pas une vie souhaitable. »


Par la suite… Tout se passa incroyablement vite. Je perdis pieds. C’était comme si je n’avais pas les pouvoirs nécessaires, comme si je n’étais qu’un fétus de paille. Je finis plaqué au sol, comme si quelque chose venait de s’assoir sur mon dos. Comme si je venais de perdre toute mobilité, ne devenant que pantin à la solde d’un bon marionnettiste. Je finis par user du pouvoir le plus sombre de ma personne… Ma nécromancie… Je pouvais sentir la puissance des morts, mais il fallait constamment résister à l’utilisation de ce pouvoir… Pourtant je sentais leur appel, leur requête silencieuse ! à cet instant les ficelles de marionnettistes me relièrent à ces deux âmes, c’était moi qui les contrôlaient… Son regard se fit foudroyant. Mais mon regard à moi était encore plus sombre. Je me battais… Parce que j’en avais décidé ainsi… Il n’était pas question de céder. Sa voix se fit entendre comme un hurlement de douleur… De la douleur ? Je ne comprenais pas mais écoutais quand même entre deux inspiration sifflantes.

« Toi qui ne veut pas comprendre , toi qui veut te faire entendre ! Toi qui te croit si fort mais demeure cloué au sol , qui croit sans doute , encore , qu'il suffira de belles paroles ! Pour tout , tout et rien , dans ce monde qui change , qui s'étrangle , qui déraille ! Pour finir , en ultime fin , je te demande à toi et aux fruits de tes entrailles , d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette stupide bataille !! »


Je reposais ma joue sur le sol… Poussant un soupir. Lorsque deux personnes ayant un avis différant, mais une foi inébranlable à ces propos… On en venait aux mains aux batailles et à la guerre. Mais ma place n’était pas ici. Je le savais plus que quiconque. Mais j’avais l’impression d’avoir quelque chose à prouver. Le pieux que mon double fit apparaître transforma mes morts en brochettes… Et le fil se rompit bien vite. Mais il y avait tant de morts sur ce champ de bataille… Tant de morts mais bien peu de magie à disposition… Je fermais les yeux, me conçantrant à nouveau. Soudain… Ce fut comme si le poids qui me clouait au sol s’envolait… Malheureusement, et après bien des essais, mes tentatives pour me relever étaient inutiles. Je n’en avais plus la force. Vraiment.

« ARRÊTES !! ARRÊTES !!! »

Je sursautais, comme si j’avais été pris sur le fait en train de commettre une grosse bêtise. Le regard vague, et vide. Exténué aussi bien physiquement que moralement. Si j’avais pus… Je s’rais mort. Mais c’était pas possible, j’avais pas ce luxe. Je retournerais à la poussière mais… Dans un long très long moment… Il finit par s’approcher, me soulevant sans trop de peine. Comme si mon poids n’était pas si encombrant que ça… Mon regard devint glacé.

« Maintenant on s'en va ... Et ... Ton avis sur cette décision ne m'intéresse particulièrement pas . »


Je me mordis la lèvre jusqu’au sang.. La rage brillant au fond de mes prunelles alors que je tremblais. Je ne me dégageais pas, mais ne lui facilitait pas non plus la vie.

« Pourquoi tu fais tout ça hein ? C’est parce que je te fais pitié c’est ça ?! »

J’avais littéralement craché les derniers mots… Avec une douleur tangible avant que ma voix ne se brise… Je pris une grande goulée d’air.

« J’en ai marre d’être faible, j’en ai marre d’être incapable de protéger ceux que j’aime… Je… Je veux devenir fort. Je ne veux plus avoir a craindre pour la vie de ceux que j’aime. »


Je plissais les yeux.

« Mais voilà ma réalité à moi, celle avec laquelle je dois faire face tous les jours. Je suis trop faible. Et bien incapable de protéger ceux que j’aime. Alors le moyen de devenir fort.. Est de se battre. Voilà tout… Je… Veux pas avoir peur du noir toute ma vie, avoir peur du monstre qui pourrait se planquer dans le coin pour s’attaquer à la femme que j’aime. J’en ai marre de toujours passer pour le mec incapable de se débrouiller seul. Et pourtant… Grandir est impossible… ça fait 500 foutues années que j’essaye de m’endurcir… Mais je reste comme ces humains, attaché à certaines choses. Je suis minable. »
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Jeu 04 Avr 2013, 17:50


« On a tous notre code d’honneur… Toujours est-il qu’on peut tout réaliser… Certes… Mais pas pour nous. Pour les autres. Crois moi ce n’est pas une vie souhaitable. »

« Ainsi ... » glissais-je d'une voix sifflante en effleurant ma lame , « Ses souhaits qui sont tiens ne sont que le bonheur des autres ? Et Sora alors ? Tes câlins et caresses sont du vent ?! Et Neith hein ? Et Maak et Morvan ?! Tes mots , ta compagnie pour tes roches , tes amis , c'est du vent aussi ? De qui tu te fous imbécile ?! Sans tes souhaits t'es rien c'est ça ? Tu te condamnes tout seul à ta solitude et ton destin pourri puisque tu t'es basé sur un jugement stéréotype ... Une partie de toi le change malgré tout mais malgré leurs efforts , tu es contre au fond de toi , c'est contre nature selon toi ! Mais tout ça est faux !! Tu le sais ! Et il est impossible de te le faire admettre ... »

Je demeurais arme en mains , arrêtant ses zombies, le libérant de mon emprise malsaine ... Sa douleur néanmoins , dans un débat contre la vérité que je tenais au creux de mes mains et que j'essayais tant bien que mal de lui faire ingurgiter de force de propos . Nous n'avions plus la force pour ça mais je voyais ça comme un chemin vers la douceur , la lumière , la liberté , loin de ce terrain sanglant de son tapis de cadavres ... Mais au fond , si je ne m'étais pas investi dans ce combat , outre ma blessure , serait-il dans cet état-là ? Je me traitas d'idiote , relevant la tête quand il parla à nouveau , une fois que je l'eus "ramassé" sur mon épaule pour partir loin de ce carnage , ce dernier se débattant du mieux qu'il pouvait néanmoins , mais croyez-bien qu'avec l'état de son flanc , ça ne perturbait point trop ma marche .

« Pourquoi tu fais tout ça hein ? C’est parce que je te fais pitié c’est ça ?! »

Je baissais la tête , le regard sombre sous ma mèche . Je sentais que la situation allait s'accélérer , que tout allait se précipiter et qu'on allait tous les deux finir par se rétamer . D'un pas pressé , je traversais le champ de bataille , écoutant pourtant les plaintes incessantes de celui qui se trouvait sur mon épaule . Je faiblissais à vue d’œil .

« J’en ai marre d’être faible, j’en ai marre d’être incapable de protéger ceux que j’aime… Je… Je veux devenir fort. Je ne veux plus avoir a craindre pour la vie de ceux que j’aime. »

Ma tête me tournait encore plus à ses propos qui me percutaient comme si il frappait violemment mon crâne à intervalles réguliers pendant que je portais la moitié de son poids . Il fallait en finir au plus vite , loin d'ici , très loin . D'un coup de bras , je le mis sur mon dos , passant mes dernières forces dans mes pouvoirs de super force car offrir un gain de puissance à ma super vitesse aurait été erreur sur l'apparence .

« Mais voilà ma réalité à moi, celle avec laquelle je dois faire face tous les jours. Je suis trop faible. Et bien incapable de protéger ceux que j’aime. Alors le moyen de devenir fort.. Est de se battre. Voilà tout… Je… Veux pas avoir peur du noir toute ma vie, avoir peur du monstre qui pourrait se planquer dans le coin pour s’attaquer à la femme que j’aime. J’en ai marre de toujours passer pour le mec incapable de se débrouiller seul. Et pourtant… Grandir est impossible… ça fait 500 foutues années que j’essaye de m’endurcir… Mais je reste comme ces humains, attaché à certaines choses. Je suis minable. »

Je lui réponds , continuant ma course , mon souffle s'étouffe de sa propre emprise qu'il ne maîtrise plus tandis que le pire commence à se faire voir . Mes cheveux ont pris 5 cm en 10 secondes d'un claquement de doigts . Ça urge .

« Arrêtes tes conneries ! Être fort tout ça , c'est du flan ... Tes amis ne t'ont choisi parce que tu avais une allure de sale aristocrate en puissance ... Bien parce que ta compagnie leur plaît , qu'ils t'aiment tel que tu es . Ton assouvissement certain et constant à des ordres t'a offert si l'on peut décrire ça comme un présent , une soif de pouvoir , d'écraser quiconque . Ce n'est pas comme ça que tourne le monde Narcisse ! Ton monde , où tu as des amis qui n'en veulent qu'à toi , ce que tu es et non ta put*i* de puissance ! Ouvre un peu les yeux bordel !! »

C'est là qu'une étrange pulsion finalement dût à un cadavre gisant qui mourra dans la seconde suivante dont le poignet m'empoigna la cheville , qui me fit trébucher et m'étaler lamentablement par terre . Je n'ai plus de souffle , ma vue se trouble de façon saccadée et de manière rapide , toujours plus rapide , la charge sur mon dos qui ne cesse de se plaindre . Mes cheveux reviennent à leur taille initiale et je sais que ça se voit , alors je murmure dans un souffle persistant , excédé , étouffé .

« Pas maintenant , pas là ... Il est ... Trop tôt ... Zut !! »

Je me relève , faisant glisser Narcisse de mon dos pour me relever , l'erreur d'utiliser le mauvais bras est fatal et m'arrache un cri de douleur me laissant me ré-étaler royalement au sol comme une foutue loque . La douleur et la fatigue me tenaille , la dureté de nos propos me ronge peu à peu . Je ne trouve plus mon souffle , la fin se fit sentir , trop proche , trop constante ... Abandonner maintenant ?
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Lun 08 Avr 2013, 15:40

Violette haussa un sourcil. Il se foutait d'elle c'était ça? « Si vous n'avez rien à voir à cette histoire, je me demande bien ce que vous faites ici. Vous auriez mieux fait d'aller vous réfugier dans la campagne. Personne ne se bat pour deux camps à la fois ou pour personne sur un champs de bataille n'opposant que deux adversaires. Les idiots peut-être... ». Elle le fixait. S'il était un sorcier, ça sentait le roussi à plein nez. Que lui préparait-il au juste? Dans son esprit, c'était clair, cet homme étant un sorcier, il était également allié avec les déchus, ses ennemis. De ce fait, il était le sien aussi. Logique, implacable. Et oui, il avait raison, elle risquait de ne pas vouloir le laisser partir. Si elle le laissait filer, il tuerait sans doute plusieurs anges pour assouvir sa seule soif de sang. Sorciers, vampires, ils étaient tous pareil, des êtres maléfiques. Oh elle n'avait rien contre leur nature même mais ils allaient à l'encontre de ses principes et pour ça, elle les tuerait s'ils le méritaient.

« Une guerre ne finit généralement pas bien. Comme je l'ai dit, si vous vouliez vous marier et avoir beaucoup d'enfants, ce n'est certainement pas ici qu'il fallait vous rendre. ». Elle n'avait pas baissé sa garde, le fixant avec des yeux qui en disaient longs sur ce qu'elle pensait de lui. Elle était plutôt rustre et le fait qu'il puisse l'avoir cru plus gentille que cela la fit rire. « Non en effet, ce n'est pas le mot. ». Beaucoup d'individus voulaient la voir morte et enterrée pour avoir osé unie les siens et non, elle n'était pas gentille. Mais tant mieux si tout le monde le croyait, ça ne manquerait pas de créer un petit effet de surprise. Peut-être était-elle simpliste mais elle pensait comme ceci : elle sauvegardait ses amis et elle tuait ses ennemis, point. Et lui, en l'occurrence était un ennemi. Elle n'allait pas le prendre en pitié, certainement pas. Est-ce que les créatures maléfiques avaient pris les siens en pitié par le passé? Non. Alors oeil pour oeil, dent pour dent. La loi du talion ne pouvait pas mieux s'appliquer.

La reine fixa le dragon, haussant de nouveau l'un de ses sourcils. « De toute façon, vous ne savez faire que ça vous les sorciers, vous réfugier derrière plus fort que vous en prenant les autres de haut alors que c'est vous les lâches. Vous souhaitez également que j'appelle ma dragonne histoire qu'ils s'accouplent? A moins que j'appelle ma déesse, histoire de vous montrer que je sais aussi jouer à ça? ». S'il croyait l'impressionner. Certes, oui, elle ne s'y était pas attendue, mais qui lui disait qu'il n'allait pas donner l'ordre à son animal de l'attaquer une fois qu'il serait assis bien confortablement dessus? Elle n'avait aucune certitude quant à ses actes et elle préférait, de ce fait, foncer tête baissée plutôt que de trop réfléchir à la situation et au danger. Finalement, elle était comme Zéleph, pas aussi forte mais elle le voyait un peu comme elle, et ce n'était pas pour rien qu'ils étaient alliés.

« C'est curieux, mais le seul problème que je vois à l'heure actuelle, c'est le votre. ». Si elle se jetait sur lui, son dragon deviendrait aussi impuissant qu'un chaton... à moins qu'il ait envi de tuer son maître également? Elle sourit. Elle verrait bien de toute façon, autant passer à l'action tout de suite. Prenant donc une grande inspiration, elle passa donc à l'attaque, son sabre comme seule arme, une arme suffisante en l'état.

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Dim 14 Avr 2013, 14:13

« Ainsi ... Ses souhaits qui sont tiens ne sont que le bonheur des autres ? Et Sora alors ? Tes câlins et caresses sont du vent ?! Et Neith hein ? Et Maak et Morvan ?! Tes mots , ta compagnie pour tes roches , tes amis , c'est du vent aussi ? De qui tu te fous imbécile ?! Sans tes souhaits t'es rien c'est ça ? Tu te condamnes tout seul à ta solitude et ton destin pourri puisque tu t'es basé sur un jugement stéréotype ... Une partie de toi le change malgré tout mais malgré leurs efforts , tu es contre au fond de toi , c'est contre nature selon toi ! Mais tout ça est faux !! Tu le sais ! Et il est impossible de te le faire admettre ... »

L’amour… L’amitié.. Un tas de trucs que je ne connaissais que depuis peu de temps. En fait… Lorsque j’avais été humain beaucoup m’avaient aimé, j’avais eu quelques amis… Mais rien à cette échelle. Je poussais un soupire Maintenant j’avais vraiment des gens sur qui compter. J’avais une famille qui m’aimais, j’avais des amis… J’avais enfin réellement une vie ! Alors pourquoi je me battais ? Parce que… Je voulais gagner en puissance, le plus vite possible ! Je levais les yeux au ciel avant de deigner lui répondre.

« Je sais que des gens m’aiment, je sais que j’ai ‘tout’ pour être heureux. Tu vas aussi aller interroger mes proches ? « Narcisse est-il un débile profond ?! » Qui sait ? Peut être… Ou peut être pas ? Heureusement pour toi… Tu n’es pas dans ma tête… »

Il n’osait plus rien dire. Pourtant j’avais rien dis de bien intéressant… Ou de blessant. En réalité je me foutais bien pas mal de le blesser. J’étais vraiment à bout de nerf. Je savais que je finirais par lâcher, je ne sais pas quand. Je voulais partir mais ma fierté m’en empêchait. Je refusais d’entendre mes tors. J’étais dans ses bras, presque sanglotant. Mais… ça faisait bien longtemps qu’aucune larme n’avait sillonnée mon visage… Les sanglots pouvaient être là. Mais il fallait croire que mes yeux, d’avoir tant pleuré en avait perdu la capacité. Ou alors était-ce un blocage ? Ses cheveux s’allongèrent doucement… Et je passais pensivement la main dedans. J’étais devenus hyper sensible à la lumière. Elle me brûlais les yeux, je les fermais donc illico, et sa réponse ne tarda pas non plus. Je pris une grande inspiration.

« Arrêtes tes conneries ! Être fort tout ça , c'est du flan ... Tes amis ne t'ont choisi parce que tu avais une allure de sale aristocrate en puissance ... Bien parce que ta compagnie leur plaît , qu'ils t'aiment tel que tu es . Ton assouvissement certain et constant à des ordres t'a offert si l'on peut décrire ça comme un présent , une soif de pouvoir , d'écraser quiconque . Ce n'est pas comme ça que tourne le monde Narcisse ! Ton monde , où tu as des amis qui n'en veulent qu'à toi , ce que tu es et non ta put*i* de puissance ! Ouvre un peu les yeux bordel !! »


Un petit sourire éclaira mon visage, avant que je ne tousse. Le sang dans ma gorge m’empêchait de respirer convenablement. Ce n’était rien… ça passerait… Comme un peu tout. Après tout… J’étais prêt à faire un paquet de trucs pour mes amis. Je sais que c’était pas à cause de ma puissance qu’ils m’aimaient… Mais à cause de moi et moi seul. J’y avais veillé, j’avais trop souffert par le passé. Je répondis dans un murmure.

« Ce n’est pas l’image que je donne à mes amis que je crains… Mais de les voir tous disparaître. Beaucoup de mes compagnons de voyages sont mort. Mais moi… Je résiste aux assauts du temps. Moi je ne peux mourir si facilement. Tu sais ce que ça fait de pas pouvoir protéger ceux que tu aime ? »


Il finit par trébucher… Et s’étaler par terre. Je poussais un soupir avant d’entrouvrir les yeux… Je voyais flou. Je finis par laisser ma main glisser sur sa peau. Avant de sourire doucement. Je ne voyais pas son visage en détail. Mais ses cheveux avaient incroyablement poussés.

« Tu as raison… De quitter cette apparence. Tu aurais finis maudit toi aussi. »


Etait-ce un délire ? Ou autre chose ? Je n’aurais sus le dire. La fièvre me donnait chaud. J’avais mal partout. Et… Je finis par sombrer dans l’inconscience. Ce n’était pas le genre d’inconscience peuplé de rêve. Non… C’était froid… C’était noir. Mais j’avais l’habitude. Au final… Il avait gagné. Il allait m’emmener loin d’ici… J’étais faible certes… Peut être cette bataille ne m’avait-elle rien rapporté. Mais j’avais découvert une facette de moi jusqu’alors inconnue. J’étais une sacré tête de mule dans mon genre !

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Mar 16 Avr 2013, 18:25

Lison bouillait. Cette histoire de méchants dans l'ombre l'avait énervé. Toutefois, elle s'appliquait à utiliser cette énergie dévastatrice dans cette guerre. Elle se chargeait toujours de dégager la voie, nettoyant les bateaux des éventuels gardes. Néanmoins, ils commençaient à se faire de plus en plus nombreux. D'une part, parce qu'ils avaient fini par se faire remarquer, d'autre part, parce que l'ennemie commençaient à vouloir partir en mer et qu'ils avaient besoin de leurs bateaux. Elle espérait que ce sabotage soit bientôt terminé.

Tendis qu'elle était en train d'attacher les mains d'élémentals de la foudre récalcitrants, elle en profita pour envoyé un message mentale à Manna :

    *Où est-ce qu'on en ai Manna*

    *On a un petit problème Lison. Nous sommes six sur un bateau mais avant qu'on ait eut le temps de faire quoi que ce soit, ils commençaient déjà à partir en mer. Ils sont plusieurs, il semblerait qu'ils nous attendaient. Ils se défendent bien, impossible d'aller jusqu'à la salle des commandes. * même par message télépathique, l'orishala pouvait entendre le souffle court de l'effort, de son amie. Puis soudainement, elle sembla devenir triste et désolé. *On a perdu deux hommes... Est-ce que de votre côtés, vous avez terminé ? On a vraiment besoin de renfort*

Lison pesta ! Elle aurait tellement voulu évité ça. Néanmoins, il fallait voir le bon côté des choses. Cela aurait put aussi être pire. Le bilant était plutôt positif, ils avaient saboté une bonne centaines de bateau, sans parler de tous ses soldats ennemis mit hors état de nuire. Elle fit un rapide appel mental à tous les soldats. Ceux-ci lui rapporta qu'ils étaient sur le point de terminer et qu'il ne restait que deux ou trois bateaux. Elle s'empressa alors de leur dire de finir au plus vite et de ne surtout pas aller dans les derniers bateau. A tous les coups, ceux-ci aussi étaient piégé, comme l'était celui de Manna. Temps pis si quelques bateaux partaient. Au moins, il n'y en avait plus une vingtaine comme il y avait eut au début. Au pire, ils iraient s'attaquer à eux plus stratégiquement ensuite. Elle les pria donc de se replier au plus vite.

C'est ainsi que la jeune souveraine se téléporta haut dans le ciel afin de voir où se trouvait se fameux bateau. Elle le repéra rapidement, se téléportant ensuite sur le pont de celui-ci. D'ici, elle pouvait entendre les lames des combattant s'entre choquer. Elle réfléchit quelques instants à ce qu'elle pouvait bien faire pour les aider, lorsqu'une idée lui vint.

    *Manna, je suis sur le pont, vers le gouvernail. Dis moi vers qu'elle endroit du plancher du pont je dois percer pour atteindre directement la salle des commandes. Je vais l'inonder, n'y allait surtout pas. *

    *Très bien, de toute façon, d'ici, on ne peut toujours pas y accéder. En fait, tu es juste au dessus *

A peine eut elle le temps de recevoir l'information, qu'elle sentit une présence derrière elle. Quatre hommes s'approchaient d'elle, armes à la main. Prenant une attitude guerrière, elle colla ses poignets l'un contre l'autre, puis faisant appel à un maximum d'énergie, sans pour autant se vider, elle créa une onde de choc qui les fit valser au loin, l'un d'entre eux tomba dans l'eau. Avec un tel choc, il lui restait presque deux minutes de répit. Elle n'attendit pas plus longtemps pour s'accroupir et poser sa main sur le plancher.
    *Ordonne à tous le monde de fuir. Je m'apprête à inonder. J'espère que le bateau coulera * conseilla-t-elle à Manna.

Usant de son pouvoir de transmutation, elle transforma le bois en tissu sur une surface de vingt centimètre de diamètre. Lui infligeant un violent coup de poing, le plancher avait maintenant un tour. Une fois cela fait, elle passa son poignet à l'intérieur, celui autour duquel, son bracelet de l'eau se trouvait. Rapidement, parce que les soldats qu'elle avait mit à terre se relevait déjà, elle fit tourner la perle . Une vague d'eau géante s'engouffra à l'intérieur. Le trou était suffisamment petit pour que seules quelques éclaboussures vinrent la mouiller. Elle recommença autant de fois qu'elle put, jusqu'à ce que finalement, elle dut se téléporter, car les ennemies étaient trop proche d'elle et qu'elle n'avait plus assez d'énergie pour les renvoyer au tapis. Une fois sur la jetée, elle regarda le bateau au loin. Il semblait tanguer anormalement. C'était bon signe. Elle avait réussit.

    *Est-ce que vous avez réussit à fuir ? * Demanda-t-elle à la grande de l'océan.

    *Oui, j'en ai profité pour faire un trou dans la coque et nous nous sommes enfuit par la voie des eaux. *

    *Parfait, repliez vous dans notre camps de base. La mission est réussit. Je vois des centaines de personnes sortirent des bateaux saboté en rageant. De mon côté, je vais voir si on a pas besoin de notre aide ailleurs. *

Sur ses mots, Lison s'approcha d'un homme qu'elle et les siens avaient attachés et elle lui piqua une grande partie de son énergie pour se ressourcer. Puis, elle se téléporta vers une potentiel autre mission.

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Mar 16 Avr 2013, 19:41


« Je sais que des gens m’aiment, je sais que j’ai ‘tout’ pour être heureux. Tu vas aussi aller interroger mes proches ? « Narcisse est-il un débile profond ?! » Qui sait ? Peut être… Ou peut être pas ? Heureusement pour toi… Tu n’es pas dans ma tête… »

« Pas dans ta tête . Mais à côté pour te la secouer et tenter de refoutre tes engrenages en place . Oui tu es débile . Et profondément . Autant que moi , enfin c'est ce que tu penseras d’elle et de moi quand tu nous reverras ... »

Un fin sourire inexpliqué se traça sur mon visage . C'est de marbre que je lui avais répondu , et c'est le doux contact de ses mains dans ma chevelure qui s'allongeait qui me fit trembler . De peur et de sensibilité à cette douceur en même temps , au cas où il pourrait dépecer mon identité dans très peu de temps ...

« Ce n’est pas l’image que je donne à mes amis que je crains… Mais de les voir tous disparaître. Beaucoup de mes compagnons de voyages sont mort. Mais moi… Je résiste aux assauts du temps. Moi je ne peux mourir si facilement. Tu sais ce que ça fait de pas pouvoir protéger ceux que tu aime ? »

Ce fut comme un nouveau coup porté . Un nouveau coup dans mon corps , une douleur fulgurante inattendue , sans doute ce qui me fit m'étaler par terre . Je répondis sans même d'abord prendre le risque de le regarder sous mes longs cheveux , les véritables .

« Tu sauras trop vite qu'on a toute l'éternité devant nous toi et moi ... Ce sera long , tellement long . Mais j'ai hâte d'y être mine de rien . »

Je relevais la tête , surprenant sa main à caresser ma peau . Mon souffle s'étrangla ... Étais-je découverte finalement ?

« Tu as raison… De quitter cette apparence. Tu aurais finis maudit toi aussi. »

Un piteux sourire se pose sur mon visage tandis que je vois le sien s'effondrer . Je vérifie , il est bel et bien inconscient et dans un état effroyable . À bout de force , je le reprends dans mes bras et me téléporte jusqu'à une auberge en lieu sûr . Demandes une chambre où je l'y dépose avec une serviette mouillée sur la tête . Dans un état pareil , même soignée , désinfecté et soigneusement entouré de bandages comme je l'avais fait , il se reposerait longuement . Si bien que je ne savais combien d'heures encore je l'avais regardé avant de sombrer dans un profond sommeil , lui tenant doucement la main , assise sur le sol et la tête posée sur le lit .

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Lun 22 Avr 2013, 20:35

    Les combats battaient leur plein. On entendait les cris, les hurlements de douleurs, les épées qui s'entrechoquaient et le cliquetis des métaux des boucliers. Il y en avait tellement que l'on pouvait à peine deviner le nombre de pauvres âmes qui se sacrifiaient. Parfois, on voyait briller des lumières, la magie était utilisée à flots, en large et en travers. Combien de fous s'épuisaient à lancer des sortilèges? Des centaines, des milliers peut-être. Puis on voyait des fumées s'élevaient, noires, épaisses, témoignages du carnage qui se déroulaient.

    Beladrielle se tenait toujours près des tantes, là où le campement des blessés avaient été établis, enfin, l'un d'eux en tout cas. Il était aisé de penser que plusieurs places de ce genre avait été monté aux quatre coins du champ de bataille. Question de stratégies et d'efficacité. Mais quoi qu'il en était, l'ange déchue en avait fini de son péché, rangeant son calumet et soupirant lourdement. Il lui faudrait beaucoup de passion et de sang-froid quand elle recevrait les premiers blessés. Et quand on parlait du loup...

    A peine levait-elle la tête vers le ciel, qu'un oiseau blessé tomba du ciel. En effet, un ange avait été touchée par une boule de feu et son aile avait été brûlée. Il avait aussi une flèche dans l'épaule. Il était d'ailleurs plutôt étonnant qu'il eut réussi à voler jusqu'à elle dans un état aussi pitoyable. Mais alors qu'elle s'avança vers lui afin de tenter à l'aider à se redresser, ce dernier eut un mouvement de recul. Elle était une déchue, c'était un réflexe naturel étant donné la situation. Immédiatement, elle leva les mains pour montrer qu'elle n'était pas un danger et qu'elle était une amie. Le pauvre bougre, lui, alors que du sang perlait le long de son bras et la sueur sur son front, tenta vainement de dégainer son épée, mais ne lança qu'un regard menaçant face à sa faiblesse.

    " Hola l'ami! Je fais pas partie de ceux que tu combats. Je suis médecin et j'ai l'aval de ta reine. Alors t'emballes pas. Laisse moi plutôt te remettre sur pied. Et si t'es pas satisfait, tu pourras tenter de me découper en rondelle. "

    Petit trait d'humour pour tenter de détendre l'atmosphère. Mais de toutes manières, ce dernier n'était pas apte à faire le difficile. Profitant alors de sa sédition provisoire, notre médecin aux ailes noires s'avança rapidement près de lui et le saisit délicatement. Rapidement, elle le ramena sous une tente et l'allongea sur un lit de camp. La première chose qu'elle fit fut de retirer la flèche fichée dans l'épaule de son patient. Et ni une, ni deux, elle le pria de serrer les dents comme on disait, puis la retira lentement avant de comprimer la blessure.

    Là, immédiatement, elle usa de ses dons de soins pour refermer la plaie et la cicatriser rapidement.

    " Et une chose de faite. Je vais m'occuper de vos brûlures. Par contre, pour l'état de vos ailes, faudra soit compter sur un autre médecin, soit choisir la voie terrienne pour vous battre. "

    Beladrielle se dépêcha alors autant qu'elle le put pour soulager la douleur de la peau de l'ange et faire disparaître les dernières marques de feu. Mais eut-elle à peine terminer avec ce dernier, qu'une nouvelle salves de soldats blessés fit son apparition sous la tente. Un de soigné, et dix de blessés. Les choses s'annonçaient difficiles...


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Lun 22 Avr 2013, 21:46

    Plus, toujours plus de malades et de blessés, et combien de morts également. Étais-ce le plus dur pour Beladrielle? Non. La mort était inéluctable. La mort était le lot de chacun et une finalité obligatoire à un moment donné de toute vie. Certains arrivaient à échapper quelques temps mais l'immortalité de la chair n'existait pas. Il ne fallait pas être un génie pour le savoir et il faudrait peut-être être fou pour le désirer aussi. Quoiqu'il en fut, le médecin savait que parmi tous les désespérés qu'elle tenterait de soigner, beaucoup mourrait. Certains entre ses mains, là, pendant qu'elle tenterait vainement de leur sauver la vie, d'autres, sur le champ de bataille, alors qu'elle s'était épuisée à les guérir. De manière raisonnable, la jeune femme savait qu'il était parfaitement ridicule de perdre son temps à prodiguer des soins à de pauvres damnés. C'était comme si son travail ne servait à rien. Pourtant, sa conscience, au delà de sa raison, l'obligeait à fermer les yeux sur cet état de fait et de continuer à soigner tant qu'elle le pouvait. Pourquoi? Parce que tous ces anges étaient maître de leur destinée. Ils avaient choisi cette bataille, ils en connaissaient les conséquences. Son rôle n'était que de rendre moins difficile leur combat... à sa manière.

    Alors que l'ange déchue venait à peine de remettre sur pied un de ses compatriotes à ailes blanches, voilà que trois autres blessés graves arrivèrent en hurlant à la mort. Parmi eux, une jeune femme à qui on venait d'arracher le bras et à qui on avait placer un garrot de fortune; à sa suite, il y avait un jeune soldat du ciel dont l'armure était lourdement enfoncé et l'empêchait de respirer; et enfin, un troisième homme, jeune et ayant à peine atteint l'âge d'homme physiquement, était ouvert de part en part tout le long de sa poitrine. Pour Beladrielle, il fallait aller au plus grave et ce fut ce dernier où se porta son choix. Pendant ce temps, elle demanda à quelques infirmières de tenter de retirer l'armure du premier soldat, et à d'autres de stopper l'hémorragie de la jeune femme. Même Ubu se mettait à la tache. En effet, le petit démon se grossit de taille et tenta de désosser le soldat dans son armure, mais la tâche était compliquée.

    Quoiqu'il en fut, la déchue se dépêcha d'aider la plus jeune des victimes. Usant directement de ses dons, elle tenta de soigner la grande plaie qui zébrait la poitrine de son patient, mais il y avait tellement de sang... tout se noyait dans le sang. Pourtant, Beladrielle ne se laissait pas impressionner ni ne faiblissait face à la tâche. Toutefois, elle maudissait aussi un peu la situation... un garçon si jeune et voilà où il en était. Qu'importait, le plus important était de le sauver... mais la tâche serait rude. Jurant alors au fur et à mesure qu'elle tenta d'arrêter l'hémorragie, la jeune femme avait les mains qui baignaient dans l'essence vitale de l'ange qui commençait à suffoquer.

    " Hé m*rde! Gamin, tiens bon! "

    Soupirante et s'efforçant toujours dans sa tâche, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour comprendre que tout était déjà perdu. Il avait perdu trop de sang et même si elle arrivait à tout stopper... ce sera trop tard. Néanmoins, elle tenta de faire en sorte de calmer la douleur et de rester auprès de ce dernier. S'approchant de lui, lui tenant maternellement la main et posant l'autre sur son front, elle susurra alors des mots apaisants, sa magie blanche l'aidant un peu dans la tâche... et puis dans un dernier râle, le garçon poussa son dernier soupir. C'était la fin et une victime de plus pour une guerre folle.

    " Pfff... un gamin... Ubu! Viens ici. Il faut que tu libères ce lit. "

    Beladrielle recouvrit alors son patient perdu d'un drap blanc qui se tâcha vite, puis demanda à son petit démon - grandit par sa magie - de le porter ailleurs. En effet, à l'extérieur de cette tante, il y en avait une autre où se trouvait tous les morts. Tous étaient étendus, comme endormi et caché. Lorsque tout serait fini, si ils avaient des camarades ou de la famille, ces derniers pourraient leur rendre un dernier hommage.

    Toutefois, l'ange déchue ne pouvait se reposer ni se montrer larmoyante. D'autres patients l'attendaient et il fallait sauver le plus de personne possible. Ce qu'il se passait au dehors? Elle s'en moquait à présent. Même quand toutes les lames tomberaient, elle aurait fort à faire...


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Lun 22 Avr 2013, 23:25

    Deux autres blessés étaient à la charge de la jeune femme, deux autres qui attendaient qu'elle vienne les aider. Alors qu'elle venait de perdre l'un de ses patients d'infortune, elle se rua en direction de la jeune demoiselle qui avait perdu son bras. Alors qu'elle combattait, un déchue lui avait coupé net ce dernier alors qu'elle brandissait son épée. Pas assez rapide. Mais c'était la le jeu de la guerre. Faire preuve de dextérité et posséder assez de réflexe pour être capable de faire face à toutes les situations. Cependant, même si cette jeune femme là avait perdu une partie d'elle, elle était encore là et bel et bien vivante. Elle était donc plus maline qu'il n'y paraissait. Par contre, elle avait dû faire beaucoup d'effort et de courage pour parvenir jusqu'à eux et en chemin, elle avait perdu beaucoup de sang.

    " Mademoiselle. Je ne connais pas votre nom mais vous avez une vaine étonnante. "

    Cette dernière grimaça alors que Beladrielle se mit à lui faire un garrot plus convenable que celui qu'elle avait. Elle ne saignait plus et c'était la meilleure nouvelle du moment. Seulement, le teint de cette dernière était aussi pâle que la mort elle-même et si on ne lui faisait pas de transfusion rapidement, c'était pas bon.

    " Si vous étiez arrivée quelques minutes plus tard, sachez que vous seriez repartis aux cieux... enfin, si on peut dire les choses ainsi. Mais bon... je dois vous faire une transfusion mais nous manquons de.. ressource. En tant normal, je vous aurais donner le mien même si ça vous déplaisait mais... on a besoin de mes mains et mes moyens, alors j'ai un pote à moi qui va vous aider. Ubu! "

    Le petit démon approcha - toujours dans sa forme plus grande - et regarda de ses orbites vides sa maîtresse. Cette dernière se releva et lui montra un tabouret où elle lui intima de s'asseoir.

    " Petit monstre, va falloir que tu m'aides. Cette dame a perdu du sang et j'ai besoin du tiens pour l'aider. Va falloir que tu le partages un peu. "

    " Mais ça veut dire une piqûre!!!! Je veux pas!!! Je refuse!!! "

    " Oui, c'est une piqûre mais c'est pas grand chose pour toi, non? T'es un courageux démon et tu es fort, non? Et en plus, vois le bon côté des choses. Si tu fais ça, tu pourras te gaver de bonbons juste après. "

    " Pour de vrai?"

    " Pour de vrai ouais. Tu as déjà vu une ange mentir? "

    " Tu pourrais, t'as les ailes noires toi. "

    " Malin le monstre. Bref. Assis-toi. Cela ne durera pas longtemps. C'est pour l'aider à mieux se sentir. "


    Même si Ubu voulait grimacer, sur son visage en forme de ballon rond, rien ne pouvait se voir. Il fallait dire que cela serait plutôt effrayant en y réfléchissant. Quoiqu'il en fut, le petit démon se montra sage et suivit toutes les directives de l'ange déchue qui planta alors une fine aiguille dans son bras et le relia par un système de pompe qui transfèrerait son sang à celui de la patiente. Certes, il aurait été préférable le sang d'une autre créature, mais l'ange, une fois rétablie, verrait son corps purifier le sang intrus plus tard. Une fois qu'elle eut fini, Beladrielle pouvait alors prêter attention au soldat armuré. Personne n'avait réussi à lui ôter.

    " Laissez-moi faire. Vous êtes vraiment pas bien costaud ici. "

    Un petit sourire narquois vint s'étendre sur ses lèvres, avant que la jeune femme ne déploie sa forme surhumaine. Là, elle ouvrit l'armure comme une boîte de conserve et put ainsi retirer le plastron. La victime respirait très mal et pour cause, il avait plusieurs côtes cassés, et peut-être avait-il même un poumon touché. Encore une fois, Beladrielle dut faire appel à son savoir faire et ses dons pour soigner le tout. Ce fut bien moins difficile que pour les deux autres, mais qu'importe. Un patient était un patient. Ressouder les os, soigner les petites plaies... ce soldat fut rapidement rétabli et près à repartir, frais comme un gardon. Mais alors qu'elle le regardait quitter la tente, elle ne pouvait s'empêcher de soupirer. Est-ce qu'on lui renverrait ou périra-t-il sur le champ de bataille? Croisons les doigts pour que se soit ni l'un ni l'autre.

    Toutefois, qu'importait ses espérances, elle en verrait bien d'autres. Et quand enfin le chaos aura cessé sur le champ de bataille, alors elle quitterait ces lieux, cette tente où l'on n'entendait que des cris de douleurs ou d'agonies, pour en entendre de nouveau. Dehors, beaucoup se trainerait, beaucoup prierait pour que l'on vienne à leur aide. Et comme un oiseau de mauvais augures, elle serait là. Soit pour les accompagner à leur fin, soit pour les ramener vers la lumière. C'était toujours ainsi pendant une guerre, toujours pour ceux qui s'efforçaient à sauver des vies : être le témoin de la démesure des seigneurs et de la tragédie de leurs serviteurs.


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Ven 26 Avr 2013, 12:07

Le noir et l'obscurité emplissaient mon esprit. Ce dernier flottait, comme saoule. Perdu, loin du monde physique. Cette sensation qu'on imagine, que personne ne connait et que l'on a déjà ressentit. Cette sensation qui caractérise l'état physique du fœtus. Cet état de conscience sans pour autant etre vraiment là. C'est étrange et compliqué a expliquer. Trop spirituel et abstrait pour etre décrit avec des mots normaux, des mots de bases. Seuls les sensations, les émotions et les ressentis peuvent réussir a donné une description a ce que je suis en ce moment: Un corps inerte, surement mort en train de pourrir, l'esprit perdu dans la nature sans savoir qui je suis, où je suis, comment je suis arrivé là, et ce que je fais là. Je suis, c'est tout, mais je ne pense pas. Je suis, sans être. Monde de vérité et de mensonge. Zone de contradiction. L’inconscience. Entre la vie et la mort. Dans ce couloir a la lumière. Ce tunnel qui vous attire tel un insecte vers cette lumière sournoise. Ce monde qui ne ressemble a rien, une mer de cube, une porte en forme de faille lumineuse. Une barque tranquille naviguant sur un fleuve calme au doux nom de Styx. On peut donner plusieurs forme a cet endroit. Plusieurs impression. Chacun verras ce qu'il veut, ce qu'il ressent, ce qu'il voit. Chacun sa perception. Mais pour tous, le même résultat, la même fin: Le néant de la mort. On dit que les Ombres sont là pour nous guider vers cette finalité. Peut etre qu'en ce moment, une Ombre me tient la main, comme un enfant qu'on ne veut pas perdre pour m'amener tranquillement vers ma fin. Ma vie aura était courte. Dure, mais remplie. La mort fait partie de la nature, elle était notre "amie" dans mes montagnes de ma naissance. J'aimerais dire: " Je ne l'a craint pas, j'ai vécu avec elle durant mes premières années." Mais tout le monde craint la mort. Tout le monde craint l'inconnue, l'étrange, ce qu'il ne peut expliquer, ce qu'il ne peut comprendre, ce qui le dépasse. Même les plus courageux la craignent. Ils peuvent braver monts et montagnes, tous les dangers du monde, face a la faucheuse, ils ne sont rien. Leur instinct leur dit de fuir et cet instinct est plus fort que tout. Pour certain, c'est une bouffée d'adrénaline, pour d'autre, une peur paralysante.

Mais une sensation de siphon étrange se fait sentir. Comme un tapis roulant qui vous empeche d'avancer. Une rafale de vent qui vous dit "non, tu n'iras pas dans le sens de ta volonté, recule!". Une main, douce ou alors maléfique qui vous tire en arrière. Sensation douloureuse. Le Styx coule en sens inverse. Le couloir de vient sans fin, ou alors c'est vous qui avançait en reculent. Douleur appaisante qui vous retient d'allé vers votre mort, vers le néant qui vous tendait les bras. Votre corps se bat. L'esprit déchiré hurle, se laissant emporté par le courant le plus fort, celui de la vie qu'on vous insuffle a nouveau, ou celui de la mort, douce, tendre et amicale qui vous dit que tout ces maux sont finis, que c'était qu'un lointain passé dont vous n'avez plus a vous soucier. Mais l'esprit sous l'effet de la magie, du combat extérieur pour vous garder parmis les vivants, se réveil. L'instinct reprend ses droits et tout votre corps reprends le combat de la vie. Avec de nombreux efforts et toutes les énergies possibles, le corps se reforme, se reconstruit et devient petit a petit douloureusement en état.

Je rouvris avec grandes peines mes yeux. La faible lumière m'éblouissait. Les bruits m'assourdissaient. Mes membres étaient endoloris, raides. Ma tête me cognée. Mais j'étais vivante, heureuse de cette analyse. Quel bonheur de sentir le monde autour de soit, même si ça en était douloureux. Lorsque mes esprits revinrent avec plus de netteté, je vis une ravissante jeune femme près de moi. Une femme inconnue. Mais magnifique. Je ne sais pourquoi, des larmes coulaient de mes yeux sans que le veuille. Peut etre que c'était mon seul moyen pour le moment de remercier cet demoiselle, car inconsciemment je savais qu'elle m'avait sauvé. Mais que j'étais trop faible pour parler.

Je me souvins soudain où j'étais, enfin je m'en doutais, mais je me rappelais ce qui c'était passé. La guerre, le front, le combat, la tuerie, le sang, et la survie. Puis le noir. J'avais du etre ramené a la tente de soin. Et cette femme, un ange surement m'avait soigné, réparant la moindre de mes blessures, sans me laisser une seule cicatrice, même sur ma poitrine. Je me souvenais de June... JUNE! Où était elle, vivante? Morte? Aux mains de l'ennemi? A subir tortures et humiliations?! Je me redressé sur mon lit brusquement ce qui me donna un violent spasme de douleur. Pliée en 2 sur la couche de soin, je vis non loin de moi, ma compagne. Ma chère June. Soignée. Elle se réveillée tranquillement, avec un peu de mal, comme moi. Je souris, heureuse de la voir en vie. Elle était toujours la même. Avait elle réussi a garder son pouvoir de métamorphose actif, ou était ce vraiment sa vraie forme? Je me rallongée, paisible. Peu importe, elle était vivante a coté de moi.
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Dim 28 Avr 2013, 21:00

Cocoon entendit des coups de fer et d'épées, dont reconnu l'origine, à des kilomètres. Tournant la tête, il fut distrait un moment, mais lorsque ses yeux tombèrent à nouveau sur l'élémental, il le vit hurler de colère. Anwen, plus loin, s'était faite transpercer par un déchu hésitant. Les lèvres de l'orisha se déformèrent un instant avant qu'il n'écarquille les yeux. Finalement, la belle femme ne pourra pas combattre, et sera retenu aux soins intensifs pendant un sacré moment.
Faisant carrément demi tour, il revint vers ses hommes, les ayant laissé un peu plus tôt sur le champs de bataille, envers et contre tous, pour leur prêter main forte. Des hommes étaient blessés mais continuaient de lutter et ils virent à plusieurs moments, des alliés arriver de toutes parts, pour les aider. Clairement, les Anges étaient bien plus nombreux, et même si certains Déchu & Co étaient puissants et résistants, les emplumés blancs leur donnaient du fil à retordre.

Ainsi envahit par des collègues, Cocoon prit à nouveau son envol, partit complètement de la terre ferme, pour se diriger vers la citadelle blanche. Le Monument était encerclé, mais il était robuste et les boucliers étaient sans faille. L'Orisha pénétra dedans, une tâche brune sur un voile blanc immaculé, pour filer dans le palais. Il devait bien y avoir des ordres de missions quelques parts, ou des rapports d'espions non ? Le Tacticien qu'il était avait eu l'idée de fouiller la paperasse, pour analyser certains rapports et voir les faiblesses de chacun.
Dans un grand meuble, il passa des minutes précieuses à chercher, mais rien ne lui vint, rien ne lui sauta aux yeux dans tout ce qu'il lu.

Enervé et presque hors de lui, il repartit au quart de tour et croisa un des Archanges véritables, qui s'évertuait à soigner et protéger les Anges et alliés tombés au combat. Bien qu'il ne lui portait aucune attention, elle, elle l'interpela : « Hum... Cocoon ! », visiblement, elle ne savait pas comment l'appeler, mais cette appellation alla très bien à l'orisha, qui se retourna, analysant la source du bruit : « Un des bras droits de la Reine des Déchus, essaye de percer nos défenses, il faudrait que vous le repoussiez. Je... Je ne peux pas bouger ! », oui, clairement, elle était en train de s'épuiser à soigner les autres. Le guerrier acquiesça et repéra la piste du type, pour aller à sa rencontre. Etrangement, en le voyant arriver, il abandonna le combat qu'il était en train de mener, et quitta sa position actuelle, pour se retirer dans ses lignes alliées.
Cocoon resta perplexe, et décida de garder la citadelle en protection, tout en jetant un œil à ses troupes qui se débrouillaient parfaitement.

Z'étaient pas entrainé par n'importe qui, faut dire !

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Lun 29 Avr 2013, 16:02

June me sourit lorsqu'elle me vit. Elle était encore shootée, sous le coup de la "résurrection". Puis nous rîmes ensemble avec des spasmes de douleurs. On avait toute 2 une belle tête de déterrée. Comme si nous étions sous LSD. Mais la fatigue se fit ressentir rapidement, et nous sombrèrent a nouveau dans l’inconscient.

Ma "sieste" se déroula dans le rêve. Rêve apaisé, loin du massacre qui devait encore avoir lieu dehors. Aucune image de mort, de tuerie ou de douleur. Effet secondaire de la magie? Ce n'était que bonheur et insouciance? Que je me voyais dans ma montagne avec mon amie June. Tout y était blanc, comme dans mes souvenirs. C'était un festin. Le festin en l'honneur de Faunalya, la Déesse bélua. Jour férié pour notre peuple, jour béni. C'est une vieille tradition ancestrale de devoir vénérer ce jour. Pour nous qui sommes trop loin du rocher clair de lune, ou pour ceux qui ne partent pas en pèlerinage, on organise un buffet géant. LA journée se déroule dans la joie, les rires et la bonne humeur. Souvent, les différents clans se réunissent pour l'occasion. On y danse et des duels ont lieu. Puis, la reine Kistune, comme je l'imagine, vient me voir, grande, lumineuse, comme une déesse. Elle me tant la main et m'invite a la rejoindre pour participer a cette fête. Pas n'importe où, avec elle dans son palais a Dhitys, juste a sa droite. Ma famille, mes amis et tous les autres clans me regardent, pas avec envie, mais avec fierté. Fiers d'avoir une telle bélua parmi eux. Fiers d'avoir élevée cette petite gamine aux cheveux blancs qui deviendra un protecteur. Je lui prend sa main et sa lumière m'enveloppe. On se retrouve sur le rocher, tout en haut, comme sur les dessins traditionnels de la déesse. Des aurores boréales brillent dans le ciel, une silhouette en descend.

Je me réveil. June est a califourchon sur moi. Ses yeux grands ouverts, comme un animal qui attend que son maître se lève. Elle se lève d'un bond pour me permettre de me mettre debout. Elle était plus rapide que moi a se remettre en forme. J'vais encore mal a certains endroit, surtout a la poitrine et j'avais des courbatures partout. Elle trépignait d'impatience, et sautait dans tous les sens. Je la précédais dans la tente jusqu'au jardin de convalescence. Le combat était fini pour nous.

On se balada un moment dans les jardins luxuriants, le calme et la sérénité. On en oublié complètement que dehors c'était le chaos, la mort et la souffrance. On s'assit sur un banc, près d'un calme cours d'eau, a l'ombre d'un superbe saule pleureurs. Nous restâmes là en silence. Je me remémoré notre combat. J'vais pas était très utile, mais j'avais tout de même tué un petit nombre d'ennemis. Je n'avais pas vu la reine, comme je l'espéré. Je ne sais même pas si elle avait participé à la bataille. Tout cela était fini pour moi et June de toute façon. J'étais inutile, juste un poids et trop épuisée pour réussir a quoi que ce soit.

-"Allé... Reprenons notre route vers Dhitys... Nous avons fini ce que nous avions a faire ici. Et, il ne faudrait pas rater la fête de Faunalya."

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Mar 30 Avr 2013, 17:27

Violette allait se jeter sur Valkan, ayant rapidement pesé le pour et le contre d'une attaque. Si elle continuait à essayer de faire ami-ami avec lui, elle ne savait pas comment cela allait se finir. Après tout, il était un sorcier et sa race allait contre lui. Elle se méfiait et bien que cela puisse paraître n'être que le reflet de grands préjugés, elle avait vécu assez longtemps pour commencer à connaître les généralités attachées à certaines races. Peut-être y avait-il des exceptions mais en plein milieu d'un champs de bataille, elle n'avait franchement pas le temps d'apprendre à connaître cet homme. Néanmoins, les évènements changèrent pour prendre une tournure plutôt désavantageuse pour eux deux. En effet, sans qu'elle ne voit rien, sans qu'elle ne puisse dire d'où cela était venue, une explosion se produisit non loin d'eux, le navire gravement touché, un débris de bois se plantant dans l'un de ses bras. Faisant la grimace en poussant un cri de douleur, elle comprit bien vite que rester là ne lui apporterait rien de bon. En effet, une deuxième explosion intervint, à côté d'elle, en même temps qu'elle regardait dans la direction de cette dernière, la lumière produite la privant presque entièrement de la vue sur le coup. Il était dangereux de rester ici, très dangereux. Alors essayant tant bien que mal de se diriger vers la balustrade opposée du bateau, elle réussit au bout de quelques temps, sautant dans l'eau alors même qu'une troisième explosion faisait son office. Les anges avaient dû s'envoler, du moins, elle l'espérait pour eux. Plongeant dans l'eau, elle se rendit compte que sans rien y voir et avec un seul bras valide, ce serait compliqué pour elle de s'éloigner. Puis, comme si sa situation n'était pas suffisamment compliquée comme cela, ce fut au tour du navire en entier d'exploser, la pression exercée plongeant le corps de l'humaine sous l'océan, celle-ci heurtant violemment un rocher et perdant connaissance.

- - - -

Violette ouvrit les yeux, s'y prenant à plusieurs fois pour que sa vision entière revienne. Se redressant par réflexe, une fois assise, un violent mal de crâne la saisit. Pourtant, sur la défensive, elle se mit à regarder tout autour d'elle, son regard trouvant des meubles, des objets divers et, enfin, un grand sourire. Un homme se tenait là, un sorte de serviette dans la main, la regardant avec les yeux de quelqu'un qui n'avait jamais cessé de la veiller. Elle demanda alors : « Où suis-je et qui êtes vous? ». Son sourire ne disparut pas malgré le ton qu'avait employé la reine, loin d'être très correct pour s'adresser à celui qui lui avait sauvé la vie. Pourtant, cet homme semblait être doté d'un calme et d'une patience à toute épreuve. « Hé bien, vous vous trouvez dans ce qu'il reste de ma maison du port. Enfin, pour être exact, la maison que j'ai hérité de ma mère. Bien que je ne l'aime pas beaucoup, celle-ci a toujours voulu que j'y habite et, si je pensais avoir la paix le jour de sa mort, elle me poursuit encore aujourd'hui. N'est ce pas maman? ». Violette cligna plusieurs fois des yeux devant l'homme qui semblait parler au vide. Un chaman? Ou une ombre? Ou un fou, tout simplement. « Je m'appelle Akira et j'ai plongé dans l'eau après l'explosion du navire sur lequel tu te trouvais pour te sauver. ». La reine resta silencieuse un moment, se demandant pourquoi cet homme avait agit ainsi. Seulement, elle ne le remercia pas, toujours méfiante. Celui-ci semblait le comprendre. Aussi, il finit par se tourner vers une sorte de cuisine aménagée, sortant une assiette avant d'y déposer divers aliments. « Vous devez avoir faim. ». Oui, ça c'était sûr. Violette aurait bien dévorer un boeuf entier. Seulement, dès qu'il posa l'assiette devant elle, le sourire qui était né sur son visage l'espace d'un instant disparut complètement. L'homme sourit pourtant de toutes ses dents avant de déclarer : « Il faut manger cinq fruits et légumes par jour dame Violette! Allez-y, je vous assure, ça vous fera du bien! ». Bon, d'accord, ça lui arrivait de manger des fruits, des légumes, mais elle préférait quand même la viande. Cela dit, elle n'allait pas faire la difficile. Commençant à manger, l'homme finit par lui lâcher : « Les esprits disent que je dois à présent faire partie de vos compagnons de route. Ainsi, quand vous serez rétablie, nous partirons ensembles! ». La jeune femme faillit s'étouffer à cette annonce, se demandant si cet homme n'était pas une sorte de fou psychopathe. Seulement, il ne plaisantait pas et, lorsqu'elle voulut partir, quelques jours plus tard, celui-ci se mit à la suivre, un petit baluchon fixé à son dos, un air toujours aussi souriant sur le visage. Ben voyons.

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Jun Taiji
~ Orine ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 5450
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mar 30 Avr 2013, 23:15

Perché sur le mât, je compris bien vite que rester ici ne me serait guère d'une grande utilité, surtout que vu ce qui se passait pas loin, cela était dangereux. En effet, un déchu semblait avoir eu l'ingénieuse idée de fabriquer des explosifs, cherchant les zones où il y avait beaucoup d'anges afin de les éradiquer. Et, justement, je me trouvais sur un navire où les anges ne manquaient pas. Mes ailes blanches pouvaient également tromper mes véritables alliés. Continuant à observer l'homme, je le vis se diriger vers le navire en volant, mon attention se reportant sur le sorcier qui semblait affronter la reine des humains. Il avait un dragon, il s'en sortirait, du moins, j'espérais pour lui. Me téléportant, je me retrouvai un peu plus loin, regardant le combat qui semblait ne plus finir. Aya avait pris des risques aujourd'hui et c'était justement ce qui était propre à toute guerre exécutée de front. L'idée n'était pas stupide, bien entendu, mais terriblement dangereuse. Peut-être étais-je hypocrite et de la pire espèce après tout, mais je préférai faire les choses dans l'ombre et attaquer mon ennemi là où il ne s'y attendait pas que de risquer de tout perdre en souhaitant être honnête. Et puis, un sorcier n'était jamais honnête, fallait pas croire en l'impossible non plus. De ce fait, je fis des calculs assez simple dans ma tête, me téléportant à plusieurs endroits pour voir l'ampleur des dégâts. Je soupirai. Ce n'était pas perdu d'avance pour les déchus mais si cela continuait sur la même voie, il risquait à la fin de ne plus rester aucun déchu et aucun ange. Du coup, peu importait quelle reine gagnait, celle-ci régnerait sur un vide immense. C'était mon avis. Je ne savais pas s'il était bon ou non, peut-être qu'Aya avait prévu un coup de maître pour plus tard, quelque chose de surprenant qui lui ferait gagner cette guerre. Néanmoins, j'avais quelques doutes et si mes doutes s'avéraient vrais, alors il fallait que je fasse quelque chose.

Me téléportant jusqu'à ce que je vois la reine des déchus, aux prises avec celle des anges, j'usai de ma maîtrise du temps pour le ralentir pour Nydelia et les anges qui pouvaient se trouver aux alentours. Cela ne durerait pas longtemps mais ça me suffirait. Me téléportant de nouveau, j'apparus derrière Aya, mes deux mains sur sa taille, mes lèvres collées à son oreille. « Ma reine, je m'excuse de cette intervention mais, selon moi, vous devriez replier vos troupes. Ce combat ne sèmera que la désolation dans vos rangs et je crois qu'aucune défaite ou victoire ne sonnera pour personne. ». Je souris car, malgré la situation, malgré l'effort qu'elle avait dû faire, elle sentait toujours aussi bon. Elle ne devait pas savoir qui j'étais, elle ne ferait pas le lien avec l'homme qu'elle avait connu jadis, peut-être me prendrait-elle pour Naram si elle cherchait à m'apercevoir, mais moi je me rappelais d'elle à la perfection. « Je vous garantie que l'avenir sera glorieux pour vous comme pour moi. Ce n'est qu'une question de temps mais si vous savez choisir vos alliés, alors vous aurez tout ce que vous désirez... ». A vrai dire, j'avais légèrement peur qu'elle ne cherche à m'attaquer en apparaissant ainsi, cette possibilité m'amusant et m'effrayant en même temps. Cela aurait été idiot de se faire tuer par elle juste avant l'aube de mon règne. Je finis. « Je suis sûr que vous saurez me trouver. ». Je me décalais légèrement sur le côté pour qu'elle puisse m'apercevoir quelques secondes. Après y avoir réfléchis quelques secondes, j'avais conclu qu'elle ferait la différence entre Naram et moi-même. Ce n'était pas très frappant mais je savais qu'elle était loin d'être sotte. Mes yeux marrons, ses yeux bleus, ma corpulence un peu plus importante. Elle verrait les détails, j'en étais sûr. Je lui souris puis disparus, retournant à mon annexion du lac de la transparence. J'espérais qu'elle irait dans mon sens même si je ne pouvais pas en être certain ou imposer ma loi ainsi. Je n'étais même pas encore roi et peut-être trouverait-elle mon avis stupide et mon intervention osée et inutile. Cependant, si elle s'arrêtait maintenant, si elle me trouvait, m'écrivait, s'alliait à moi, alors nous pourrions bâtir de grandes choses ensembles, régner sur un monde façonné à notre image.

[spoiler]Et voilà =D Alors j'aimerai bien un point de force s'il vous plait madame la jolie ange déchue <3
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Jeu 02 Mai 2013, 14:20

Cela faisait un bon moment déjà que les deux reines se battaient avec force. Aya sentait bien que la victoire serait difficile, mais elle n'était pourtant pas impossible. Le combat était féroce et les nombreuses entailles sur leur corps témoignait des nombreux coups mal esquivés. Le sang coulait par endroit, tachant leurs vêtements. Leurs armes portaient la trace de ce fameux sang qu'elles avaient réussie à faire couler chez l'autre. Le visage d'Aya était transpirant, ses cheveux collant son visage par endroit, et pourtant cet air quelque peu défraîchi lui donnait un côté sauvage presque excitant. Elle ne perdait jamais rien de sa beauté, et cela peu importait le contexte du moment. Alors qu'elle reprenait son souffle, surveillant le moindre mouvement de son adversaire, le temps sembla ralentir soudainement. Les mouvements de ceux qui l'entouraient s’arrêtèrent peu à peu, jusqu'à bouger si lentement qu'elle distinguait à peine leurs légers mouvements. Alors que plus rien autour d'elle ne semblait inquiétant, elle n'était tout de même pas rassurée, restant sur ses gardes. Après tout cela pouvait être un coup d'un ennemi s'apprêtant à lui porter le coup de grâce.

Elle sentit soudain deux mains se poser sur ses hanches. Réagissant de façon surprise, elle posa les siennes par dessus, comme pour s'assurer qu'elle contrôlerait leurs futurs actions. Pourtant il ne se passa rien de plus, l'homme se contenta de chuchoter à son oreille, et à en juger son discours il s'agissait d'un allié. Laissant glisser lentement ses mains pour le relâcher, elle écoutait ce qu'il avait à lui dire, silencieuse et attentive. Regardant autour d'elle, elle jugeait d'elle même que la guerre n'apporterait rien de bon pour les deux peuples. Hors, ce n'était pas son but. Elle souhaitait élever sa race, et non en faire une race en voix de disparition. Se raisonnant, elle finissait par se dire qu'il avait raison. Mais ce n'était pas la seule chose qui la fit réagir ainsi. Car savoir qu'elle pourrait se venger plus tard, et ainsi obtenir ce qu'elle avait espérer avoir aujourd'hui, c'était surtout cela qui la fit choisir d'abandonner pour ce jour. Souriant à cette vision d'avenir des plus plaisante, une vengeance qui serait enfin glorieuse, elle ne pouvait espérer mieux. Tournant son visage vers celui qui, après l'avoir soutenu aujourd'hui, lui proposait une alliance plus puissante encore, elle fut surprise en le voyant. Au premier regard, elle crut reconnaître le visage de Naram, mais il ne lui fallut pas longtemps pour réaliser que cet homme était un autre. Pour avoir suffisamment admirer le visage du génie de près, elle pouvait facilement trouver les différence avec cet inconnu. Son regard d’ébène et son corps d’athlète lui faisait défaut pour passer pour un parfait jumeau. Aya n’oublierait pas ce visage, elle ne le pourrait pas c'était certain. Et puis il fallait avouer que se retrouver face à une copie de Naram serait agréable, d'autant que cet homme paraissait bien plus proche de sa vision du monde que le génie.

Lorsqu'il disparu, le temps reprit son court normal, laissant les guerriers à leur combat acharné. Aya leva son épée, et regardant brièvement ses conseillers qui se battaient non loin, elle leur fit comprendre qu'il était temps de partir. Tout le monde passa une annonce de son côté, comme le fit la reine pour ceux qui étaient proches d'elle.
-"Repliez-vous soldats!! Repliez-vous!!" Elle adressa un regard malsain à Nydélia, et avant de partir du champ de bataille elle lui adressa ses derniers mots. -"Ce n'est pas la fin Nydélia. Ne te réjouis pas trop vite, car les pertes pour ton peuple seront les mêmes que pour le mien. Mais ne t'en fais pas, je viendrais finir le travail, ainsi vous reposerez enfin tous en paix." Aya fit un dernier sourire, le visage exprimant parfaitement sone nvie de faire bien pire la prochaine fois. Puis elle se téléporta plus loin et repartit en direction d'Avalon, suivit de ses troupes.
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La guerre, un cauchemars? Non, une réalité. [rp pour tous][Terminé]

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