Je m'étais décidée de sortir du Prieuré de Bois-Lune. Cela faisait quelques temps que j'étais restée sous le joug d'Abel, une personne très importante et influente dans ma race. J’étais restée sous son aile pendant quelques semaines avant de m’intégrer à un clan d’Evershas. Ce clan m’avait permis d’apprendre tout ce que je devais savoir sur les coutumes, les valeurs et la vision du monde aux yeux de notre race. J’avais du tout réapprendre depuis le début. On me fit comprendre que je possédais une grande source de magie en moi, mais que j’étais incapable de l’utiliser pour l’instant. La magie devait se réapprendre… Je n’avais pas le droit de l’utiliser tant que je ne serai pas apte à me métamorphoser en mon totem. Abel m’avait dit que mon totem était un aigle royal. D’accord … Mais je n’avais pas la moindre idée comment je devais me transformer. Le clan d’Evershas ne me répondit pas à mes interrogations. La vieille femme m’avait dit que je devais trouver la réponse par moi-même, que ce serait au fond de mon cœur et de ma volonté que me transformerait. Depuis qu'elle m’avait dit, j’essayais de me transformer tous les jours, mais aucun résultat pour l’instant. J’avais le temps, mais j’avais envie de progresser et d’avancer dans ma quête personnelle. Le fait d’avoir perdu la mémoire, ne m’aidait pas du tout ! J’avais l’impression de régresser que d’évoluer.  La vieille dame m’avait suggéré que ce n’était pas là cette perte de mémoire. Je pourrais avoir une seconde chance dans ce monde, et d’effacer tout ce que je n’avais pas aimé faire et tout recommencer comme je le voulais. Dans un sens, elle n’avait pas tort …

Cependant, j’aurais bien voulu connaitre les actions que j’avais réalisé avant cette perte mémoire. La dernière bride de mémoire était simple et claire comme l’eau de roche. Je me souvenais que j’étais avec ma grande famille, que j’étais humaine et que j’apprenais le métier d’infirmière. Mais Abel m’a affirmé que j’étais devenue une Eversha, avec une grand pouvoir magique. Tout cela n’avait ni queue ni tête. Les ténèbres s’étaient emparées de mon esprit, et j’étais en quête de mon identité. Mon clan m’avait dit que mon identité était importante, certes, mais que je devais penser à toi et ne pas me précipiter dans une aventure compliqué et sans fin. Elle m’avait dit qu’il serait plus sage d’oublier mes anciens souvenirs et de tourner la page pour continuer vers la lumière. Je ne comprenais pas ses paroles, j’avais décidé de les mettre dans un coin de ma mémoire. Aujourd’hui, je m’étais décidée de sortir de cette contrée pour aller m’évader ailleurs. Je m’étais retournée dans un tout nouveau paysage : Une étendu de champ de bouton d’or. Le paysage était magnifique et les rayons de soleil donnaient beaucoup de lumière au paysage. Je m’étais assise dans le champ de fleur pour contempler ce tableau.

D’après ce que j’avais entendu des paysages, cet endroit s’appelait Les Terres de Lummaar'Yuvon.  Hum, j’aimais beaucoup de ce nom ! Je restais là, assise pendant plusieurs minutes, pour méditer et me reposer. Mais le soleil était bien haut dans le ciel et je pense que j’étais restée dans ce champ pour longtemps que prévu, malheureusement. Je devais me trouver un abri pour la nuit avant de repartir là-bas. Je repris ma longue marche pour arriver dans une petite ville, un village plutôt.Une petite auberge serait bénéfique pour moi, pour me reposer un peu avant de retourner au Prieuré. J’avais besoin de m’éloigner un peu de tout cela, et me décontracter pour mieux progresser et revenir en forme. Je devais absolument me transformer en mon totem pour avancer ! Alors que je cherchais cette petite maisonnette, j’entendis du bruit sourd près de moi. Je pressais le pas pour savoir ce qu’il se passait près de la grande rue. Je m’enfonçais dans une petite ruelle simple et basique pour rencontrer plusieurs hommes. Un homme était sur le point de se faire tuer, il avait reçu un grand nombre de coup aux visages et au ventre… Mince ! Je ne devais faire quelque chose pour l’aider. Je n’allais quand même pas fuir…

Au fond de moi, une petite voix se réveilla. Vas-y, fais quelque chose pour lui !  Tu étais une guerrière avant ! Utilise tes pouvoirs ! Mais je n'avais pas le droit d'utiliser mes pouvoirs magiques tant que je n'arrivais pas à me transformer en mon totem ! Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas laisser un homme se faire tuer devant mes yeux. C'était inacceptable ! Cependant, je ne savais pas quel sort je pouvais utiliser ! Je tendis la main vers les hommes et je me concentrais pour libérer quelque chose. Je me concentrais autant que je pouvais mais rien ne sortait. L'homme était en train de se faire passer à tabac et je ne pouvais rien y faire ! Dans un élan de colère et d'impuissance, des pointes de glaces sortirent de nulle part. Ces piques apparurent sur les murs pour transpercer les hommes sans toucher l'homme par terre. Ce n'était pas vraiment des piques, mais plutôt des gros cônes de glace. " OH mon dieu ! Je n'arrive pas à me calmer et à les maîtriser !!" Je respirais à fond mais la glace continuait à progresser vers moi. Punaise ! J'aurais dû écouter la vieille femme  

Pieds et poings liés, je faisais face à mes ravisseurs qui eux me toisaient avec un air mauvais. L’interrogatoire n’allait pas être de tout repos apparemment. M’agrippant les cheveux et tirant ces derniers en arrière, celui qui semblait être le chef de ce petit groupe amena la torche près de mon visage afin de mieux distinguer ce dernier. J’observai la flamme danser devant mes yeux avec inquiétude, sentant la chaleur dégagée par celle-ci. Instinctivement j’essayai de m’éloigner, sans grand succès, car étant fermement tenu et ligoté. Voyant ma crainte, le type de l’autre côté de la flamme se fendit d’un large sourire, dévoilant des dents aussi blanches et pures qu’un manteau de neige, droites et parfaitement alignées, tandis qu’une lueur rougeâtre se mit à briller au fond de ses yeux. Toujours en souriant, il a me lâcha et commença son interrogatoire.
Entre temps, je réfléchissais toujours à une solution pour me sortir de se traquenard. Je sentais que mes dagues étaient encore là, cachées sous mon manteau, mes griffes en métal elles aussi, enfoncées entres mes phalanges. Hélas, les sortir ne m’aurait pas aidé à couper les liens qui me retenaient, une dague oui, mais cela risquait de prendre énormément de temps. Jurant mentalement, je me voyais déjà condamné, mais malgré tout, je continuai de me creuser les méninges, tournant et retournant toutes les possibilités qui me passaient à l’esprit.

Qu’avons nous là dites moi ? Un voleur, un assassin…. Un espion peut-être ?

A ce seul mot, mon cœur se serra soudainement et leva, sans le vouloir, les yeux en directions des hommes devant moi. La bouche de celui qui venait de m’examiner s’élargit de plus belle. Jusqu’où pouvait-elle s’arrêter exactement ? En tout cas je venais de me trahir sans le vouloir. Bon sang, je faisais vraiment un piètre espion, si je n’étais bon qu’à suivre des vieillards, des enfants et des infirmes autant arrêter le métier plutôt que de continuer à faire erreur sur erreur. Enfin, si je réussissais à survivre, je me promis de faire des efforts et à m’entrainer afin de ne plus me faire prendre comme un débutant.
Ayant eut sa réponse du coup, l’homme poursuivit son interrogatoire. Mais avant cela, il m’envoya un violent coup de pied dans l’estomac, me coupant le souffle et me fit tombé sur le côté. Me relevant, en m’agrippant de nouveau les cheveux, il posa ses questions.

Alors pour qui est-ce que tu travail ? Qu’est-ce que tu cherchais exactement en venant fouinant chez nous ?
Père nous a prévenus que cela allait arriver tôt ou tard. Heureusement, il avait tout prévu.

Il se fendit d’un rire quelque peu forcé, fier, certainement, de celui qu’il appelait père. Et sans crier garde, un poing vint cette fois-ci s’éclater sur mon visage en un craquement inquiétant. Malheureusement, le coup ne m’assomma pas, ce que j’aurais largement préféré, car la douleur me lança atrocement. Du sang me coulant sur la joue, le Réprouvés m’observa attentivement en attendant une réponse de ma part. J’étais arrivé au bout de mon temps de réflexion, sans aucune solution en vue. Mais une chose était sûre, si je voulais survivre je me devais de dire ce que je savais. A mes yeux, ma vie valait bien plus que les informations que je m’apprêtais à leur déballer.

Une inspiration rauque se fit de ma gorge et au moment de prendre la parole, d’énorme pique de glace se mirent à sortir de nulle part, transperçant les quatre hommes face à moi. Dans un râle d’agonie atroce, ils rendirent leur dernier souffle et leur sang se mit à gicler de tout part, éclaboussant mon visage ainsi que mes vêtements. Je restais interdis pendant un long moment, la dernière fois que j’avais vue un tel carnage datait d’il y a bien une dizaine d’année. Paralysé par la l’effroi, la voix que j’entendis me fis revenir à moi et je pus voir la silhouette d’où provenait cette dernière. Pour commencer, je n’étais pas mort, elle n’en voulait pas à ma vie apparemment, du moins pour le moment. Sans perdre de temps, je mis mes mains devant moi afin de prendre l’une de mes dagues. Ceci fait, je m’arrangeai pour couper les liens qui me retenaient. Une fois les mains libres, je m’occupais ensuite de mes pieds. Enfin libre de mes mouvements, je me redressai avec difficulté, j’éteignis la torche au passage afin d’éviter la vue de l’horrible massacre et nous plongèrent dans la pénombre de la nuit. Marchant prudemment je m’avançai vers mon bienfaiteur. Voire prochain ennemi peut-être ?
Dague en avant, une main sur les côtés, je m’adressai à l’inconnu d’une voix tremblante.

Qui... Qui êtes vous ?

M’approchant un peu plus je remarquai que la personne face à moi semblait paniquée, respirant profondément, comme pour essayer de se calmer ou se concentrer. Par ailleurs, à sa silhouette j’en déduisis que c’était probablement une femme.

Vous allez bien ?
Enfin merci pour l’aide, mais si vous voulez vraiment continuer, on ne devrait pas rester ici…

Assez amical, je restais malgré tout sur mes gardes, la peur et l’adrénaline coulant abondamment dans mes veines me préparant à l’affrontement ou la fuite si cette femme se voulait agressive.

Cet homme avait besoin d'aide, je le savais et il était dans mon devoir de l'aider. Je ne pouvais pas laisser un homme sans défense, se faire tabasser par des hommes. Je n'avais pas le droit de le laisser tomber alors que j'avais tout vu de la scène. Cependant, je n'avais pas les moyens de l'aider... Je ne connaissais pas mes limites, ni mes pouvoirs. J'avais réussi à utiliser un peu de mes pouvoirs élémentaires, mais ce n'était pas suffisant pour le moment. La vieille dame de mon clan m'avait dit que je devais rester tranquille pour le moment, que je devais me faire petite dans ce monde, jusqu'à que je retrouve la mémoire, ou des brides de mémoires. C'était plus facile à dire qu'à faire ! Cela faisait des semaines que j'essayais de débloquer quelques choses. Mais rien ne venait pas ! Plus le temps avançait, plus je sentais que j'avais définitivement perdu mes souvenirs de ma vie d'avant. C'était pour ça que j'étais partie du clan pour aujourd'hui. Le fait de sortir de ce territoire allait peut être débloqué quelque chose en moi. Mais là, je crois que j'avais merdé fortement... Je n'aurais pas du partir de la forêt et du clan sans rien dire aux membres. Des piques des glaces avaient été fait par ma faute, et j'avais blessé fortement des personnes, pour sauver une personne sans défense. Ce n'était pas réellement ma faute !

Mon corps n'avait plus l'habitude d'utiliser la magie, et surtout que je ne connaissais pas mes limites. Mon dieu ! Mais qu'est que j'avais fait encore une fois ? La glace continuait de se développer dans la ruelle. Je n'avais aucun contrôle sur mes pouvoirs, je ne savais même pas comment stopper la progression de la glace ! "Fait chier ! Je n'arrive pas à le contrôler, sauve toi ! C'est impossible pour moi, je n'aurais pas du venir ici, je n'aurais pas dû... Je suis qu'une pauvre chose qui a perdu sa mémoire et qui ne sait rien ce qu'elle est ..." La glace continuait de venir vers nous. L'homme essayait de me calmer et de savoir ce qu'il se passait et s'il pouvait m'aider. Je me redressais doucement pour le regarder dans les yeux. Je pouvais mieux le voir en face de moi... C'était un homme assez grand par rapport à moi. Ses yeux étaient aussi profond, tellement profond que je ne voyais pas la fin. Il était mystérieux cet homme. Hum. Devrais-je me méfier ? Ou non ? Je haussais les épaules avant de sortir une phrase pour le rassurer :" Ne vous inquiétez pas ... Je vais bien, enfin peut être bien... Je n'arrive pas à contrôler mes pouvoirs ..."

Avec une grande force de concentration, je pus enfin stopper la glace. Ce n'était pas une mince affaire !  J'arrivais à déclencher mes pouvoirs via la peur ou bien la colère mais pour ce qui concerne de la stopper, c'était bien plus compliqué ! Il me restait peu d'énergie en moi, après avoir fait tout cela. Je devais absolument faire quelque chose à propos de mon passé et mes pouvoirs en fouillis en moi. Je secouais la tête d'un geste vif pour me relever et essayait d'avoir une conversation plausible avec cette personne. J'avais des vertiges, et je n'arrivais pas à me relever directement. Je respirais comme si j'étais un boeuf, impossible de prendre mon souffle. Soudain, je pris conscience que nous devions partir d'ici, avant qu'une autre personne sache ce que j'avais fait. Les corps des hommes étaient à terre, et leur corps se vidait à vue d'oeil. Je pris la manche d'une jeune homme pour l'emmener loin d'ici :" Venez, il faut partir ! Sinon, nous aurons des problèmes avec les autorités ... Et je ne pense pas que ce soit une bonne chose que nous restions ici ! Surtout que je n'ai pas envie que vous ayez des problèmes par ma faute et ma non compétence magique !" Oui, nous ne devions pas nous faire attraper !

Je continuais de lui prendre le bras pour nous éloigner de ce lieu, et même de quitter ce petit village. Il fallait réellement partir d'ici, avant qu'une personne comprenne ce qu'il s'était passé. Une fois assez éloignés, nous pouvions nous reposer dans les grands champs de boutons d'Or. " C'est bon ! Je pense que nous pouvons nous reposer et reprendre notre souffle ! Désolé de vous avoir mis dans ce pétrin !" Je m'assis par terre, quelques secondes pour faire le vide dans mon esprit et de reprendre mon sang-froid après tout ça.

Assis à même le sol, je pus enfin me reposer au calme. Je restais allongée pendant quelques minutes pour ne pas se faire repérer si des personnes étaient à nos recherches. Au bout d’un certain temps, je levais la tête au-dessus du champ de fleur d’or pour regarder autour de nous… Personne. Ouf ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas couru ainsi, à toute vitesse, pour échapper à quelque chose. Un sourire se dessina sur mon visage, car je me sentais tellement bien sur le moment.

Puis, je me relevais subitement pour savoir comment allait mon compagnon de cavale. Il était bien avec moi et il était aussi essoufflé que moi, malheureusement. Je me pinçais la lèvre inférieure, car je me sentais bien mal de l’avoir emmené avec moi et de l’avoir fait participer à cette action, sans non-conséquence. J’essayais déjà de me calmer, car je me disais que des témoins auraient pu voir les actions magiques. Cette magie était trop puissante, dangereuse pour moi. Il fallait absolument que je trouve une personne qui pourrait m’aider à la contenir, m’apprendre ce que je devais savoir sur tous les pouvoirs en moi. Aujourd’hui, c’était la glace. Mais y a de ça, quelques semaines, après m’avoir énervé auprès d’un membre du clan, qui m’avait recueilli, de grandes bulles d’eau s’étaient formées autour de moi, sans que je le veuille. J’avais l’impression que j’étais maudite, que j’avais fait quelque chose de très mal pour avoir tant de problèmes aujourd’hui. Et cette satané mémoire qui ne voulait pas me revenir.

Puis, le jeune homme me tira de mes pensées pour me remercier de lui avoir sauvé la vie, dans cette ruelle. Il se présenta aussitôt, en se nommant Fran. Je lui souris car j’aimais bien savoir avec qui j’étais et je pouvais enfin donner un nom sur ce visage. De plus, j’aimais bien les noms courts, c’était plus simple à retenir. Il était mal à l’aise devant moi et je ne savais pas pourquoi. En même temps, nous étions que deux inconnus pour l’un et pour l’autre. C’était peut-être le moment de créer un lien, une relation avec une autre personne que du clan. L’homme s’inclina pour me remercier : « Oh la ! N’aies pas geste aussi formel avec moi ! Cela me gêne beaucoup, fait comme si nous étions amis. C’était normal de te sauver contre ses hommes sanguinaires… Bon, je dois t’avouer que je ne sais pas maitriser mes pouvoirs encore et j’avais peur, vraiment peur de te tuer sans le vouloir. »

Je lui souris en me berçant pour me rassurer un peu, car je sentais que l’élément de la glace était toujours présente en moi. Je regardais le jeune homme pour en savoir un peu plus sur lui. Il était assez grand, une carrure sympathique à regarder, des yeux étonnants d’un gris-azur saisissant, qui me fit rougir. Et c’était la première fois que je voyais un homme avec de longs cheveux ondulés. Je restais bouche bée, car je n’avais pas l’habitude de voir un homme ainsi. J’hésitais même à les toucher et à les tirer dessus pour savoir si ce n’était pas une perruque, d’ailleurs. « Oh ! Désolé, je ne me suis pas présentée. Je suis Anwen et ce que je fais ici … Hum … Eh bien, je suis partie un peu voir le monde. Je commençais en avoir marre de rester au même endroit, alors que je ne pouvais pas progresser. Donc, j’ai décidé de partir à l’aventure, mais je pense que je devais écouter les anciens. J’aurais dû rester là-bas pour me perfectionner et pour être plus forte aussi. Et oui, je pense que tu as raison, je suis perdue je ne sais pas comment retourner d’où je viens. Oups ! Je parle trop encore une fois ! »

Je me grattais les cheveux tout en riant doucement. Je n’avais pas envie que Fran me trouve bizarrement et je n’avais pas envie d’être bizarre de toute façon. « Et toi alors ? Qu’est que tu faisais dans cette ruelle sombre entourée de si beaux hommes ? Non je rigole ne t’inquiète pas. Juste savoir ce que tu faisais là-bas … Cela devait être assez dangereux non ? » J’étais vraiment curieuse de ce qu’il allait me dire. Je pensais fortement qu’il faisait un métier assez noir et sombre … Etait-il un assassin ? Oh mon dieu ! Je restais calme, mais je n’avais pas envie de mourir ce soir, je voulais rentrer à la maison et continuer ma vie. Mais il n’avait pas le regard d’un tueur donc j’attendis avec une certaine patience la version de ces faits et savoir ce qu’il faisait vraiment avec ces hommes.

La journée allait toucher à sa fin, et je n’étais toujours pas repartie en direction du clan. Je pense qu’il y avait une bonne journée de marche, voire deux. Et je n’avais pas envie de dormir dehors ce soir. Il fallait que je trouve une solution, malheureusement. De plus, Fran était une personne assez mystérieuse, dont je n’arrivais pas à cerner le comportement. Je le fixais intensément, mais quelque chose clochait dans son comportement, mais je ne pourrais pas savoir quoi, précisément. J’étais assez intriguée par cet homme, comme j’avais peur de savoir ce qu’il était vraiment. Je décidais d’arrêter de penser à tout cela, et de continuer cette conversation afin de passer une agréable fin de journée. L’homme écoutait beaucoup et avalait tout ce que je lui disais.

C’était le genre personne que j’appréciais beaucoup, car il savait écouter et comprendre les autres personnes, il possédait un peu d’empathie. Tiens … Je me demandais si j’avais déjà eu un époux, ou bien des enfants. Est-ce qu’un de mes enfants m’attendaient dans ce monde ? Est-ce que j’avais une grande famille ? Encore des millions de questions me venaient à l’esprit maintenant. Mais ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça. Alors que je lui avais posé des questions pour en savoir un peu plus sur lui, je compris qu’il avait du mal à s’exprimer et qu’il avait un peu peur de me dire la vérité. Faisait-il un métier dangereux et il ne voulait pas me tenir au courant ? Un métier sanguinaire ? Hum. Je fis un sourire en coin, tout en continuant de l’écouter ce qu’il me disait. L’homme me disait qu’il était sur une affaire assez importante, sur la bière et sur l’activité économique suspicieuse de leur commerce par rapport aux autres commerces tout proche. On lui avait demandé d’enquêter sur ce mystère. Et il s’était fait prendre la main dans le sac, et s’était fait mis à tabac par ces personnes tout à l’heure. Hum.

Je le fixais dans les yeux pour savoir s’il ne me cachait rien de spécial. Il avait l’air très gentil en apparence, et vraiment mignon, mais je me disais que cela pouvait cacher quelque chose d’autres. Je devais faire attention aux situations renversantes. Il était un peu mal à l’aise avec cette demande, peut-être qu’il voulait me montrer juste un côté de sa face. Je devais rester sur mes gardes encore un peu, avant de lui donner un peu de ma confiance. Je soufflais un peu, et je commençais à me dire que cela me faisait du bien de parler à une personne, autre que celui de mon clan. Il avait peut-être une autre vision que la mienne… Peut-être qu’il pourrait m’aider dans un certain sens. « Je comprends bien maintenant, mais c’est quand même dangereux pour vous … Vous devrez faire attention plus souvent. Moi les seuls souvenirs que j’ai, c’est que j’étais infirmière, une bonne infirmière… Mais depuis combien de temps ? »

Je me grattais la tête, un mal de tête se répandit aussitôt. J’avais l’impression que je sollicitais trop ma mémoire, pour savoir qui j’étais réellement.  Je soufflais et respirais un bon coup, avant d’écouter la demande de Fran. Ce dernier me demanda si je voulais l’accompagner dans cette mission, car il était obligé d’y retourner pour terminer la mission qu’on lui avait donnée à faire. Était-ce une bonne idée de venir avec lui ? Surtout que je ne savais pas trop utilisé mes pouvoirs dans un premier temps. Je regardais mes pieds, car la décision était trop compliquée pour ma part. Au fond de moi, une petite voix me disait que je devais sauter sur l’occasion, car cela pourrait m’aider à trouver des éléments de ma vie antérieure … ou pas. Cette voix me disait que cette aventure allait décider de mon sort et de mon destin. Je fermais les yeux et je commençais à trembler un peu car j’avais peur.

La peur et l’anxiété de mourir m’envahissaient totalement.  Qu’est que je devais répondre ? Si Fran se faisait blesser, est ce que je pourrais l’aider dans cette mission ? Est-ce que j’aurais la volonté et le pouvoir de l’aider ? Je ne connaissais pas mes pouvoirs. Abel, le grand commandant, m’avait dit que j’avais une panoplie de pouvoir incroyables, mais qu’ils étaient enfouis au plus profond de moi. De plus, il m’avait dit que je devais réapprendre à utiliser mon animal totem et mes autres pouvoirs. Peut-être que c’était une bonne occasion de faire appel à mon animal totem ! Qui sait ? Cela pourrait m’aider ! Je me relevais subitement et je fis face au jeune homme : « Non, cela me va ! Je veux venir avec toi, je veux savoir à quel point je peux faire face au danger et quelles sont mes limites encore aujourd’hui. » Je le regardais dans les yeux pour lui faire comprendre ma détermination et ma volonté de terminer sa mission avec lui. Il se pourrait que j’en apprenne plus sur moi à l’issue de cette mission.

J’avais accepté sa demande de terminer sa mission, mais je n’étais pas sûr que ce soit, au final, une bonne idée. On m’avait demandé de ne pas interférer avec les affaires des autres personnes, tant que je ne saurais pas me battre correctement. Enfin, plutôt retrouver mes aptitudes d’antan ! Abel, un grand commandant des Evershas, m’avait dit que j’étais une guerrière aguerrie, qui savait très bien se battre avec les armes blanches et que j’avais une grande compétence magique. Cependant, je ne me rappelais de rien concernant cette époque. Abel me confirmait qu’il me fallait du temps pour avoir le déclic, afin d’avancer. Ce déclic, l’aurais-je vraiment un jour ? Fran fut particulièrement heureux de ma réponse positive. Devais-je me méfier de lui aussi ? Etait-ce un piège ? Je plissais des yeux afin de trouver une réponse sur le visage de cet homme, mais rien ne me donnait l’impression qu’il était un danger pour moi.

Alors, j’abandonnais mon visage sérieux pour laisser  place un visage plus lumineux et serein. Je me relevais rapidement pour l’accompagner, il fallait repartir dans le visage où j’avais réalisé des dégâts. « Je ne pense pas que ce serait une bonne idée de revenir dans cet endroit. J’ai peur que des personnes nous reconnaissent… » Ai-je dit avec une voix basse pour éviter que des paysans nous entendent. Nous arrivons près de la grande ferme en question, je ne voyais personne et je n’entendis personne de plus. Je le vis s’asseoir en tailleur au beau milieu du champ. Je le regardais faire mais je me demandais ce qu’il attendait ainsi. « Excuse-moi, mais que fais-tu ainsi ? Attends-tu la pluie ou toute autre chose ? » Puis, je vis au loin quelques corbeaux se rassembler pour aller au corps de ferme. Mais qu’est que c’était ce tour de magie encore ? Je savais bien qu’on pouvait demander de l’aider ainsi que de communiquer avec les animaux pour avoir une petite collaboration. Mais dans ce cas précis, ce n’était pas le même lien. Quelque chose d’autre animait cette relation entre Fran et ses oiseaux.

Soudain, quelque chose gronda en moi. Je suis une présence se réveiller au fond de moi.  Je pris chaud soudainement et j’ai l’impression quelque chose voulait faire son apparition. Puis, un mal de crâne s’installa avant de me dire que ce n’était pas normal tout ça ! Je respirais un coup en essayant de ne plus faire attention à cet état bizarre. Je continuais d’observer le jeune homme mais les battements de mon cœur m’empêchèrent de faire ce que je voulais. Fran décida qu’il était temps de poursuivre notre mission et nous devions nous diriger vers ce grand bâtiment qui semblait bien vide. En même temps que je me massais les tempes, je lui chuchotais près de son oreille : « Et qu’est qu’on doit trouver exactement dans cette ferme ? Des armes ?  Des documents ? Je suis bien curieuse … Et sais-tu combien y va-t-il de personnes à l’intérieur ? »

Soudain, mon mal de crâne et les battements puissants de mon cœur s’arrêtèrent. Ouf ! Je ne pris pas attention à cette mise en garde de mon corps. Le clan m’avait bien dit que je devrais être prudemment pendant les prochaines semaines. Des changements de mon corps pourraient se faire subitement et à n’importe quel moment. Nous nous avancions doucement pour éviter de nous faire entendre, mais je ne la sentais pas subitement cette mission. Une fois près du corps de la ferme, je décidais d’aller faire le tour pour trouver une autre entrée que celle de la porte principale. J’avais envie de connaitre le nombre précis d’ennemis qu’il pourrait y avoir à l’intérieur. Tiens ? Comment je savais que je devais faire pour éviter des problèmes ? Pourquoi avais-je l’impression que j’avais fait ça toute ma vie ? Je secouais la tête rapidement avant de rejoindre Fran. « Fran, je ne vois personne à l’intérieur et je n’ai pas trouvé d’autres entrées pour éviter de nous faire repérer. Bon, si, j’ai repéré un petit trou derrière une botte de paille, mais je ne sais pas si nous pourrions y entrer facilement.  Tu es sur que c’est ici ?? Ahhh je ne sais pas ce que nous pourrions faire … Si je savais contrôler mes … »

Une colère monta en moi et j’avais honte de mon incapacité de faire quoi que ce soit pour aider Fran. Soudain, Pouf ! Je me retrouvais à l’intérieur de la ferme, derrière des gros ballotins de paille. Hein ? Mais qu’est que je venais de faire ? Je regardais autour de moi et je compris que je venais d’utiliser inconsciemment un de mes nombreux pouvoirs : La téléportation. Chouette ! Qu’est que je devais faire maintenant ?

Fran essaya de me faire comprendre que nous devions trouver des indices sur le fait qu’il fait de la concurrence déloyale par rapport aux autres commerçants. C’était simple à dire, mais plus compliqué à réaliser et à trouver tout cela. Je me grattais le menton doucement tout en réfléchissant à quelque chose, en cas de soucis. Cependant, je pensais fortement qu’il n’y avait personne dans cette grande, à moins qu’un homme de main dormait sur une botte de paille. Alors que nous avions fait le tour de la grande, il n’y avait aucun moyen d’y entrer. Toutes les portes étaient verrouillées par des cadenas, et nous ne voulions pas les casser. Nous devions rester discrets dans n’importe quelles circonstances. Alors que j’avais remarqué un petit trou où nous pourrions nous glisser avec agilité, j’avais réalisé un tour de magie assez inattendu. Je m’étais téléportée à l’intérieur de la grande, entre les bottes de paille immenses. Je restais un peu choquée de ce tour de passe-passe que je venais de faire devant les yeux de Fran. Je pense que j’étais la personne la plus surprise entre nous deux. Bon, ce n’était pas si grave, je verrais cela plus tard sur l’étendue de mes pouvoirs.

Maintenant, j’étais dans la grange, mais je ne vis personne et n’entendis aucun son. J’essayais de bouger des bottes de paille pour essayer d’atteindre le centre du bâtiment. Mais il était compliqué de bien se mouvoir avec cette paille. Je n’arrêtais pas de glisser et je me manquais de m’étaler plusieurs fois par terre. J’espérais que Fran n’était pas très loin de moi, car je n’aimais pas être seule dans ce genre de moment précis. De plus, j’espérais aussi que Fran avait trouvé le trou de souris et de venir me chercher. Une fois que je pus quitter la paille, je me retrouvais dans un grand espace où se trouvait une table ronde avec de nombreuses chaises autour. Hum ! Il était vraiment bizarre cet endroit ! Ce n’était pas réellement une grande, mais plutôt un endroit où se retrouvait des personnes pour des réunions. Mais quoi comme réunion au juste ? Puis, j’entendis du bruit venant de ma gauche. Oh non ! Les ennemis étaient de retour ! Et je n’avais rien pour me défendre… Même pas un petit bâton ! Oh, c’était la catastrophe ultime ! Comment allais-je justifier le fait que je sois arrivée ici ? Par accident ? Non, c’était trop prévisible et tellement nulle comme explication… Le fait que j’avais faim ? Non, c’était encore pire que l’autre !

Soudain, j’entendis une voix m’appeler et je me rendis compte que ce n’était que Fran qui était venu me chercher. « Oui… OUI, je suis là Fran ! » Je me dirigeais vers lui pour lui prendre la main afin de l’amener vers moi. Lui aussi, il était un peu coincé dans les bottes de paille où il faisait un peu sombre. « Ah super ! Te voilà enfin ! Je croyais que c’était notre ennemi qui était de retour… Tu m’as fait une peur bleue en même temps… » Je lui souris tout en lui tenant encore les mains si chaudes. Je n’avais pas eu l’habitude de ressentir ce genre d’émotions… Depuis longtemps… Comment ça depuis longtemps ? Je me mis une gifle mentale pour reprendre un peu mon sang-froid. « Bon, je pense que nous sommes au cœur du repère des vilains, mais je ne vois rien de spécial dans le coin. À part, une table neuve et vide et des chaises, avec pleins de sacs de farine et surtout de la paille, en grande quantité ! »

Je me grattais encore une fois le menton pour réfléchir à tout cela. Peut-être qu’il y avait quelque chose qui nous empêchait fortement. Il était clair qu’ils n’allaient pas exposer leur botte magique dans une simple grange. Ce serait trop facile, et même un enfant pourrait le deviner facilement. « Hey Fran, tu penses comme moi ? » Je m’accroupissais doucement sur le sol pour voir le lieu sous un autre angle. Franchement, ils n’allaient pas laisser leur ingrédient et leur préparation aux yeux de tous et dans une grange qu’on pouvait facilement entrer. Alors que je cherchais ce que je pensais au sol, j’entendis un léger grognement. Je me relevais et je regardais dans les yeux de mon ami en riant : « Dis donc tu aurais pu me dire que tu avais faim héhé ! » Le grognement continua d’émettre et de plus en plus fort. Et je compris que nous étions face à une sacrée créature… Une sorte de gardien des lieux ! « Oh mon dieu !!! C’est quoi ça ?? »

Après peut être trouvé le lieu secret d’une concurrence déloyale, un rugissement nous sortit du silence. Une créature sortit de l’ombre avec un bruit sourd. Je pensais que c’était un chien, ou alors un gros chien pour nous faire et pour qu’il garde secret l’emplacement du produit. Mais ce n’était pas un chien ordinaire. Normalement, ils étaient gentils, doux, et émirent des grognements gentils. Cependant, sous nos yeux, ce n’était pas un genre… Enfin, je ne le considérais pas comme un chien domestique, mais il était plutôt sauvage. Il était assez grand, costaud, avec de longs poils noirs comme les ténèbres, ainsi qu’avec des yeux rouges. J’ai l’impression qu’il venait tout droit de l’enfer, juste pour nous dévorer tout cru, afin de garder le secret de ses maîtres. C’était assez mauvais, car je ne me sentais pas capable de le défier, et je n’avais pas forcément envie de le tuer. Le secret de cette grande était sous nos yeux et j’avais de la découvrir et d’en savoir plus sur ce mystère. Fran n’était pas dans son assiette, lorsqu’il vit cette bête immense. Il était dans le même état que moi… Le jeune homme s’était collé soudainement à moi, il prit peur et je compris que le combat n’était pas sa tasse de thé. Je pouvais le comprendre... Enfin, je ne sais pas. Ce serait la première fois que je me battais comme une bête, enfin dans cette nouvelle vie. Il me prit la main d’une part et de l’autre, mon épaule. Je le sentais stressée, il n’arrêtait pas de trembler comme une feuille. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce n’était pas un gentil chien que nous avions là, mais une bête féroce. Il était interdit de partir de la grange sans avoir trouvé la solution.

Donc je me tournais vers Fran pour lui parler à voix basse d’une éventuelle solution. « Non, nous n’allons pas fuir aujourd’hui, ni jamais même ! J’ai une idée. Pendant que toi, tu vas ce qu’il y a en dessous de la trappe au fond de la pièce à gauche, je vais essayer d’occuper le chien de l’enfer. » Je lui disais cela, mais je ne connaissais pas et je ne pratiquais pas mes pouvoirs magiques. J’avais réussi à me téléporter mais c’était sous le joug de la colère, de la frustration uniquement. Ce n’était pas gagné que je puisse bien maîtriser mes pouvoirs contre une bête. Mais ce serait une bonne occasion de savoir comment je suis en combat. Alors que j’avais pris ma décision de me lancer dans cette opération, je poussais Fran pour qu’il se dépêche de trouver cette trappe sous nos pieds. Le chien enragé continua de baver et grogna de plus en plus. Il était vraiment temps que nous bougeons avant qu’il ne soit trop tard pour nous. « Allez vas-y je le retiens ! » Le chien se jeta sur nous, en essayant de me mordre au visage. Je pus y échapper rapidement, mais je tombais en arrière, car j’avais heurté une caisse en bois. Je me relevais aussi vite que je le pouvais, mais le chien était bien rapide malgré son apparence. Mais cela restait un simple chien dénué de pouvoirs magiques.

Enfin, je parlais un peu trop vite pour le coup. Le chien de l’enfer se mit à cracher des boules de feu dans ma direction. Ce n’était pas de grosses boules de feu, mais suffisant pour m’occasionner des blessures. Punaise ! Ce n’était pas croyable ça ! Même un chien pouvait lancer des boules de feu alors que je n’arrivais pas à produire de la magie. C’était vraiment ironique, mais cela ne me faisait pas rire ! Par contre, le problème était que la grange prenait feu. Oui, autour de nous, il n’y avait que de la paille et du foin, donc c’était un endroit qui s’enflammait rapidement. C’était vraiment mauvais, donc je devais l’arrêter au plus vite, sans me blesser. J’étais vraiment énervée, mais dans une colère soudaine. Je fis appel à ma magie dans un élan de colère, d’envie de ridiculiser cette bête et lui prouver que j’étais plus forte que lui. Alors dans mes mains, je pus créer pour la première fois une bulle d’eau, puis deux, trois, quatre, cinq. Elles tournaient autour de moi, elles dansaient, mais ce n’était pas pour faire beau. Ce n’était pas un spectacle ! Et dans un sourire assez diabolique, je lui dis : « Tu vas voir, qui est le plus fort dans ce combat ! » C’était complètement idiot de parler à un animal qui ne comprenait rien à rien. Mais je m’en foutais royalement. !

Je lançais mes boules d’eau directement sur le chien. Il put esquiver les deuxièmes premières, mais pas la troisième. Il l’avait pris en pleine poire. Le chien fut mouillé et comprit rapidement qu’il ne pourrait pas lancer de nouvelles flammes sur moi. Il fallait moins le malin. Je décidais de l’emprisonner dans une bulle d’eau pour qu’il comprenne qu’il ne pouvait rien faire contre moi. Mais le chien décida de fuir de la grange le plus vite possible. Il avait pris peur et ne voulait plus combattre.  J’avais enfin réussi à manifester ma magie. Par contre, la grange avait pris feu et je n’arrivais pas créer des bulles d’eau. Oups ! Ce n’était pas encore gagné, on dirait ! « Fran, j’espère que tu as trouvé la trappe, car on est pris au piège par le feu ! »