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 [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause

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Dim 17 Jan 2016, 09:04

Ecoutant attentivement la soigneuse d'animaux, elle nota son adresse sur un papier qu'elle garderait préciseuement. Elle sourit lorsqu'elle lui avoua que c'était son adresse personnelle et qu'elle n'avait pas encore ouvert son échoppe, ce qui était normal car elle était encore en apprentissage:
"Oui écrivez moi quand vous aurez ouvert, Land devrait pouvoir attendre jusque là. Ecrivez simplement Nissa Cauthon sur l'enveloppe et déposez là dans l'eau, elle m'arrivera sans problème."

A dire cela de cette manière, cela indiquerait à tout le monde qu'elle était un peu particulière. Néanmoins, elle avait trouvé cette méthode très pratique de se servir de l'eau pour faire livrer son courrier. De plus, l'eau ne se trompait jamais et était un moyen postal très rapide.
Lorsque la maitre d'Elune parla afin d'informer l'homme à côté d'elle sur la manière dont ils se servaient des herbes dans leur métier. Décidément, c'était un métier qui serait passionnant. 

Le stand de soigneur d'animaux attirait de plus en plus de monde, une jeune femme semblant connaitre l'homme à qui elle c'était adressée venait de lui parler, elle aussi, ainsi qu'un homme mystérieux avec un loup noir comme l'ébène, vraiment magnifique. Une très belle bête selon elle qui adorait les loups, mais ce fut davantage l'aura ténébreuse de l'homme qui semblait être son maitre qui la frappa. Elle sourit légèrement lorsqu'il commença à charrier Elune sur son métier de charcutière, ainsi que sur le fait que le loup n'ait mangé que trois personnes cette semaine. Il avait un humour très particulier et il aurait été de mauvais goût d'en rire, ce qu'elle se retint de faire afin de garder une contenance mais rentra dans son jeu:


"Seulement trois? Land doit en être à son cinquième depuis trois jours... Ce n'est pas bien de le mettre au régime, un loup comme lui doit avoir besoin de beaucoup de protéines !"

Land, quant à lui, toisa méchamment le loup imposant qui venait d'arriver. C'était un solitaire massif qui avait quitté sa meute il y a longtemps et qui n'aimait pas particulièrement ceux de son espèce, surtout les mâles. Allons bon, il ne fallait pas qu'ils se battent tous les deux car ce serait jusqu'à se blesser très profondément car le loup noir semblait, lui aussi, avoir l'habitude de dominer.

Elle se concentra de nouveau sur le futur herboriste:
"Je m'intéresse beaucoup à cette profession, je me passionne pour les plantes, ainsi que pour les pouvoirs que la nature leurs a conférée !"

Elle écouta attentivement Elune lorsqu'elle lut le livre de son maitre, un gros condensé de connaissances réunies et disponibles, les livres étaient les sources de savoir les plus importantes que les générations passées aient transmises aux nouvelles:
"C'est un bel ouvrage, très interessant Elune."


Elle le laissa parler avec les autres personnes qui l'avaient abordé, puis aqcuiessa lorsqu'il proposa d'aller faire un tour afin de trouver d'autres personnes pouvant leur en apprendre plus sur les plantes:
"Oui avec plaisir. J'étais venue à ce forum dans cet optique d'ailleurs et afin de trouver un maître qui accepterait de me prendre en apprentissage."

La jeune femme se présenta à elle, Elone se déclara-t'elle. Elle appelait l'autre herboriste Devaraj, lui donnant l'occasion de l'informer de son prénom. Elle saisit la main tendue de la jeune femme et lui répondit en souriant:
"Nissa. Enchanté Elone, et vous devez donc être Devaraj." finit-elle en s'adressant au jeune homme.

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Dim 17 Jan 2016, 11:24

L’heure du déjeuner était encore loin de sonner lorsque j’arrivais au Parc. J’avais déjà entendus parler de cet endroit, où régnais la paix et la douceur. Beaucoup d’animaux vivaient ici en harmonie. Je ne doutais pas qu’Aeris ainsi que tout le reste de la bande aurait adoré venir, mais aujourd’hui je préférais être seul. Pour la première fois de ma vie j’allais exercer mon métier. Avec la grande diversité de personnes présente autour de moi, me concentrer aller être difficile. Il est vrai que j’avais déjà chanté devant plusieurs personnalités en même temps, mais maintenant l’atmosphère était différente.

Je dus marcher un temps avant de trouver une place rien que pour moi. Je n’avais pas de musicien, ni d’instrument, mais cela n’allait pas entacher ma prestation. Où du moins je l’espérais. Prenant ma respiration, je me mis à faire des vocalises pour m’échauffer la voix. Avant je n’avais jamais pris le temps de le faire. Mais grâce à une ancienne connaissance, à présent c’était tout autre. Le fait d’avoir décidé de devenir chanteuse venait de cette personne, Connal. Il s’agissait d’un Ondin que j’avais rencontré lorsque je n’étais encore qu’une petite Sirène. Le chant, il en avait fait son métier et de par sa gentillesse, il avait accepté de me l’enseigner. Si je me trouvais ici aujourd’hui c’était grâce à lui.

Une voix ma voix chauffée, je décidais d’aller me rafraichir en buvant un verre d’eau. Tandis que je me servais, je sentis une petite pression sur le bas de ma robe. Baissant les yeux, je vis une adorable fille haute comme trois pommes à mes pieds. Ses longues oreilles n’étaient pas sans rappeler celle de mon amie, la reine des Elfes. Je me demandais si elle était là aujourd’hui. Ces dernier temps nous nous voyions plus que nécessaire, mais nos rencontres étaient toujours un plaisir. Elle était la première personne avec qui je m’étais lié d’amitié en sortant de mon paradis sous marin.

Quoi qu’il en soit, cette petite ne semblait pas vouloir me lâcher. Elle était très mignonne, mais je devais aller chanter, et je n’avais pas beaucoup de temps à lui consacrer. « Qu’est-ce que tu veux ma petite ? Tu as perdu ta maman ? » Elle me regarda avec des yeux pleins d’innocences. « Jolie robe… Jolie robe… » Je remarquais qu’elle n’avait toujours pas détaché les mains de mon vêtement. Il s’agissait d’une longue jupe rose pastelle que j’avais trouvée pour presque rien. Mais je devais bien avouer qu’elle était belle en effet. « Je suis sur que tu en as de plus magnifique encore. » A ce moment là, une femme qui semblait être sa mère vint la chercher pour l’emmener loin de moi. Cette courte pause m’avait fait du bien, et je me sentais à présent prête à monter sur scène.

Prenant mon courage à deux mains, je me replaçais à l’endroit que j’avais quitté plus tôt. Pour l’instant personne ne s’intéresser à moi, mais cela aller changer très vite. Toute ma vie depuis ma mésaventure avec Kaine je m’étais fait discrète. J’avais évité les gens autour de moi, et j’avais peur. A présent j’étais une autre personne, plus forte et plus déterminée. Je me sentais à nouveau comme dans mon enfance, inconsciente, sans peur de l’inconnu. Et maintenant il était temps de le prouver. Je laisser les paroles sortirent de ma bouche, me laissant entrainer dans le monde de la musique que je connaissais depuis longtemps.

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Dim 17 Jan 2016, 11:30

Accompagner Syveth pour le grand rassemblement visant à présenter les différents métiers qu'offraient les terres du Yin et du Yang ne lui apparaissait plus comme une excellente idée. Maintenant qu'elle s'apprêtait à franchir le portail de l'entrée, la Rehla hésitait. Perturbée par la foule grandissante qui s'engageait entre les stands, elle peinait à trouver un quelconque intérêt à sa présence en ces lieux. Cela dit, sa venue ne s'expliquait que par une volonté de faire plaisir à son compagnon qu'elle ne voyait malheureusement plus énormément ces derniers temps. Leurs dernières retrouvailles avaient été un soulagement, pour l'un comme pour l'autre. Malgré les différences qui se creusaient chaque jour davantage entre eux et une certaine forme d'incompréhension du côté du Tiregan, ils ne pouvaient nier que se retrouver ensemble, ne serait-ce que quelques jours, les apaisait profondément. Toute colère avait disparu, cédant la place à une joie sincère de pouvoir passer un moment tous les deux. En chemin, le brun avait raconté à sa protégée les quelques aventures qu'il avait vécues, et elle s'était contentée de l'écouter, sachant qu'il serait de mauvais goût de remettre certains événements sur le tapis.

Cependant, en dépit de son franc désintérêt pour ce qui se passait, Callidora n'avait pas tardé à repérer une jeune fille qui se tenait légèrement à l'écart des autres, scrutant la foule comme si elle cherchait quelqu'un. Voyant ce qui venait de capter son attention, Syveth lui adressa un signe de tête entendu. « Je vais faire un tour du côté de la forge. Rejoins-moi quand tu auras terminé. Essaie de t'amuser. » La brune ne se le fit pas dire deux fois et partit sans plus attendre en direction de la charmante petite. Un sourire bienveillant aux lèvres, elle s'approcha suffisamment lentement pour que l'inconnue puisse la repérer. Alors, elle s'aperçut que la blonde tenait un étui à violon entre ses mains fragiles, et une idée lui effleura l'esprit. « Salut, toi. Comment t'appelles-tu ? » Montrant un enthousiasme réel, la Rehla sortit avec précaution quelque chose de son sac, un instrument que n'importe quel adorateur des arts musicaux pouvait reconnaître. « Moi, c'est Callidora, mais tu peux m'appeler Callie. » Sa présentation s'accompagna d'une légère référence tout à fait enjouée. Désignant la harpe minuscule qu'elle tenait entre ses doigts blancs, elle prit place auxu côtés de son interlocutrice. « Peut-être pouvons-nous jouer un morceau ensemble ? » La brune ne perdait pas une occasion de s'adonner à ce qu'elle considérait comme l'une des plus grandes merveilles de ces terres. Ne restait plus qu'à attendre la réponse de la petite qu'elle espérait ne pas effrayer.


De son côté, Syveth observa un instant le petit manège de sa protégée en se disant qu'elle ne changerait jamais. Lorsqu'il constata qu'elle s'en sortait, il décida de prendre le large et se mit en quête du stand pour lequel il était venu. Sa passion pour les armes ne faisait que grandir avec le temps, et malgré ses pouvoirs qui lui permettaient de matérialiser n'importe laquelle, il tenait à apprendre les secrets de leur fabrication pour compléter son apprentissage. S'il parvenait à en comprendre les rudiments, peut-être même parviendrait-il à créer de ses propres mains l'une d'entre elles, création qu'il comptait bien offrir à Callie pour son anniversaire qui approchait. La belle chercherait probablement à le transpercer avec pour lui avoir offert un pareil présent, elle qui détestait se voir offrir quoi que ce soit, mais l'expérience l'intéressait. Ces préoccupations en tête, il parvint cependant rapidement à trouver la forge. Malheureusement, une femme d'une grande beauté s'y trouvait déjà. Légèrement déçu, le Tiregan s'approcha suffisamment pour voir l'individu auquel elle parlait,  restant à une distance suffisante pour ne pas les déranger. Sans oser s'approcher, ce qui aurait brisé leur intimité, le brun observait en silence l'échange entre les deux individus.


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Dim 17 Jan 2016, 13:15

Alors que la petite Elfe se faufilait entre les stands avec une énergie défiant les limites de la normalité, elle finit par tomber sur un endroit complètement vide. Regardant à droite, puis à gauche, elle s'assura que personne ne se trouvait dans le coin et n'allait lui piquer ce qu'elle considérait déjà comme son endroit. S'avançant à pas de velours, presque plus discrète que ce que la situation exigeait, elle se mit derrière la table et, posant son étui sur le sol, commença à se préparer.  Cela faisait une éternité qu'elle attendait cette occasion, cette fameuse foire à l'emploi. Frissonnante, elle mit un certain temps avant de commencer, caressant le bois fragile de son instrument, le serrant contre son coeur et lui murmurant quelques mots. Elle était persuadée qu'il l'entendrait, qu'il saurait la guider afin qu'elle trouve le courage de monter sur ce qu'elle voyait à présent comme une scène pour captiver l'auditoire. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, était-ce véritablement important ? Elyë ne concourrait pas pour la popularité, ou pour que les gens accourent là où elle se trouvait. Vivre avec sa mère lui avait inculqué des valeurs bien plus fortes que cela. Non, c'était bien plus complexe. L'Elfe voulait montrer ce dont elle était capable pour le seul sentiment de le montrer. Rien de plus, rien de moins. Elle voulait transmettre son amour de la Musique aux inconnus, aux passants. Se retournant en entendant quelqu'un lui adresser la parole, elle ne put retenir un sourire. Elle n'avait pas eu à attendre bien longtemps finalement. « Bonjour m'dame ! ». Tentant de masquer sa gêne, son embarras, elle gigota sur ses jambes pendant quelques secondes. Depuis sa naissance, elle n'avait vu.. Que des Elfes. Uniquement des Elfes. Seulement des Elfes. Cela ne la dérangeait pas d'être uniquement confrontée à ses congénères, mais l'idée de ne rien savoir sur son interlocutrice la rendait on ne peut plus curieuse de la connaître. « Je m'appelle Elyë Rumblee, je suis ravie de faire votre connaissance. ». Lui tendant la main, elle se mit à sautiller en l'air quand Callie sortit sa harpe. « Plutôt deux fois qu'une ! Vous en jouez depuis combien de temps ? C'est difficile ? Ca fait quel genre de son ? Ca demande quel genre de qualité ? Vous seriez prête à m'apprendre ? ». Remuant dans tous les sens, elle semblait impossible à arrêter. Cependant, quand elle attrapa son violon et le posa sur son épaule, elle retrouva son calme. « Qu'est-ce que vous aimeriez jouer ?. ». Ses yeux se mirent à briller. Elle rayonnait dés lors que ses doigts se posaient sur son instrument de musique.

De l'autre côté de la foire, une toute autre ambiance se profilait. Profondément énervée, la Dullahan fulminait aux côtés de sa compagne, brûlante d'exaspération. Elle n'appréciait pas le fait qu'on lui ait caché quelque chose de si important. Une naissance ! Ce n'était pas rien. C'était un profond changement dans la vie de Mircella, et elle n'avait pas daigné la mettre au courant. Quelle égoïste. Poussant un soupir de frustration, elle se plaça devant elle et l'empêcha d'avancer. « Tu crois qu'on va rester comme ça longtemps ? Que ce soit clair, tu vas m'expliquer ce qui se passe. Je veux savoir si t'as retrouvé cette gamine dans un caniveau ou si c'est vraiment la tienne, déjà. ». Même si la réponse lui paraissait évidente. Ce visage, ces longs cheveux dorés.. Une si grosse coïncidence ne serait en aucun cas plausible. Non, elle voulait simplement voir si l'Elfe Eternelle aurait l'audace de lui mentir. « C'est bel et bien ma fille, Julia. Elle s'appelle Elyë. ». Grommelant et pestant contre le monde, la Défunte se redressa, envoyant balader sa chevelure en arrière. « Je t'ai pas demandé comment elle s'appelait et je m'en contre-fous. Avec qui tu l'as eu ? ». Fuyant quelque peu son regard, l'Elfe avala sa salive. « Je ne peux pas te le dire ici et maintenant. Nous sommes en public, et c'est quelque chose qui prendrait bien trop de temps à être expliqué. ». Elle la fixait à présent intensément. « Tu auras des réponses en temps et en heure. Ne t'en fais pas à ce sujet. Je n'ai jamais réussi à  te cacher ce que je pensais, tu le sais très bien. ».

Elle approcha sa main de sa chevelure pour l'ébouriffer avec tendresse quand cette dernière se recula, affichant un sourire mesquin et fourbe. « Non non, mais tu as raison. Nous n'avons pas le temps pour discuter. Que tu le crois ou non, je suis occupée. J'étais venue te chercher pour te révéler quelque chose mais soit. ». Pendant ce temps, Mircella commençait à se diriger vers les organisateurs, où plutôt l'organisatrice, peu à l'aise face à l'idée que sa petite se présente toute seule. « Excusez-moi de vous déranger.. Vous n'auriez pas, par hasard, vu quelques musiciens qui aimeraient se produire avec d'autres ? ».  Sa question était futile, ridicule. Elle le savait. Pourtant, elle ne pouvait pas, en tant que mère, refréner ses instincts. La Blanche s'éloigna de quelques pas, tournant la tête vers l'endroit où sa troupe arrivait, la cherchant du regard. Sans attendre, elle se précipita vers eux, les amenant jusqu'à l'endroit qu'elle avait repéré plus tôt. Le Théâtre se ferait connaître, qu'ils soient d'accord où non. Se tournant vers Innocenzo, elle le fit avancer devant les autres, en compagnie des chanteuses. « Fais-moi plaisir. Fais nous remarquer. Je sais que c'est ta spécialité. ». Laissant s'installer les chanteuses et les danseuses, elle haussa la voix. « Ayliae, Luxia. ». Ces dernières hochèrent la tête. « Dyesias, Sachi. ». Celles-ci firent de même. S'installant un peu plus sur le côté, elle jeta un petit coup d'oeil à la Médium qui s'ennuyait presque, vacillant près de ses camarades. « Bellatrix, une idée de ce que je pourrais faire ? ». Julia plissa les yeux, encore peu habituée à son nom de scène. Puis elle poussa un soupir. « Ce que tu fais d'habitude. ». Elle pointa une table du doigt. Mystic faisait parti des personnes de la troupe qu'elle ne comprenait pas. Elle refusait de se mêler à la foule mais pourtant, elle n'avait pas rechigné à venir sur les lieux pour se représenter. « Tss. ». Lame s'installa à côté de la maîtresse des lieux. « Tout se porte bien, Dame Bellatrix ? ». Elle soupira encore une fois, avant qu'un sourire carnassier ne vienne égayer ses traits. « Évite moi tes simagrées. Que le spectacle commence. ».

1 235 mots


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Dim 17 Jan 2016, 19:05

Edwina trouvait les stands très plaisants à découvrir. Furetant de l'un à l'autre, elle se retrouva bientôt devant un étale un peu spécial où plusieurs sphères étaient entreposées, les unes à côté des autres. Intéressée, elle s'approcha doucement pour observer. Le vendeur lui sourit. « Bonjour ! Je sais que c'est peu commun mais vous pouvez toucher, ça ne vous mordra pas. ». « Bonjour... » répondit-elle. Bien sûr que ça ne lui ferait sans doute aucun mal mais elle se demandait bien ce qu'étaient ces choses. L'homme dut voir qu'elle n'était pas prête à poser les doigts sur des choses inconnues puisqu'il reprit la parole, faisant le tour de la table pour venir la conseiller plus près. Il ne savait que penser d'elle. Quelque chose lui disait qu'elle était importante mais il ignorait tout de son identité. « En réalité, il s'agit d'un procédé magique. Dans chaque sphère se trouve un sort ou un objet. Ça permet de les ranger de manière plus efficace. Vous pouvez les préparer à l'avance et les lancer le moment venue, comme ceci, ça évite l'anxiété. Admettons que vous vous fassiez attaquer par un sanglier, hé bien il vous suffit de prendre l'une de ses boules et de lui lancer dessus. Le sort se déclenchera automatiquement. Ainsi, à moins de lancer à côté, vous aurez très peu de risques de rater votre cible. Prenez-en une, vous verrez, on voit de quoi il s'agit en regardant à l'intérieur. ». Edwina écoutait le discours, visiblement emballée. Ce qu'il avait inventé était réellement pratique. « Excusez-moi mais... à quel peuple appartenez-vous ? ». « Je suis Magicien. ». « ... ». Il ne l'avait pas reconnu ? Elle sourit, prenant une sphère dans sa main. Dedans semblaient s'exciter de l'électricité. « Je serai vous je ne l'échapperai pas celle-ci... Ça m'a pris énormément de temps avant de la concevoir... ». La Reine Blanche s'empressa de reposer délicatement l'objet. « Il reste quelques petites choses à régler... Par exemple, si vous tombez avec un sac rempli de sphère, elles risquent de toutes exploser. Je dois travailler un peu sur le processus mais je pense que je pourrai vraiment révolutionner la magie avec un tel concept ! ». « Je suis assez d'accord... ». Elle était la pire lanceuse de sort de l'univers. « J'aurai peut-être du travail pour vous, si ça vous intéresse bien sûr. Je pense que je pourrai vous donner les moyens d'avancer plus rapidement sur votre projet. ». « Je suis tout à vous... » articula l'intéressé. Cette femme lui disait réellement quelque chose mais il ne vivait pas sur le territoire magicien à cause de la séparation de ses parents. Il avait suivi sa mère enfant. Edwina prit une nouvelle sphère dans les mains, l'admirant tout en réfléchissant à ce qu'elle allait lui proposer exactement. Peut-être serait-il plus sage de lui donner rendez-vous ultérieurement et de parler de ses capacités avec ses conseillers avant de décider quoi que ce soit ? En même temps... Soudain, la sphère échappa des mains d'Edwina, sous une impulsion assez irrésistible. Elle traversa la foule pour finir sa course dans les cheveux d'un homme. « Oh oh... ». Il restait au vendeur à régler quelques soucis, il l'avait bien dit après tout.

Plus loin, marchait une jeune femme à la longue chevelure rousse. Habillée d'une robe brune, elle portait sur la tête un chapeau dont le voile masquait légèrement la moitié de ses traits. Son rouge à lèvre était éclatant mais elle passait plutôt inaperçue. Elle avait l'habitude de cette configuration et sans doute aurait-elle eu plus de chances de trouver un maître si elle n'avait pas été aussi invisible. Sa vie n'avait guère été simple car l'apprentissage qu'elle avait reçu à Maëlith ne répondait pas réellement à ses capacités. Bien entendu, ce n'était pas dans les coutumes Orines de mettre à l'écart les plus faibles et les plus maladroites mais elle avait toujours senti un poids dans le creux de son estomac. Elle voulait bien faire mais elle était très loin de posséder la grâce et la prestance de celles qu'elle avait côtoyé tous les jours durant dix sept années. Son niveau était sans doute lamentable. Pourtant, elle travaillait fort mais elle était l'incarnation même de la négation de l'adage que le travail payait toujours. Elle ne souhaitait pourtant pas se vendre au premier venu. Elle avait déjà eu des offres mais elle savait que si ces hommes avaient réussi à trouver la clef de son mystère, elle aurait finis comme prostituée, ou pire. Elle voulait un maître, oui, c'était certain. Ce besoin était tellement intense qu'elle regrettait des fois que son énigme soit délicate à résoudre. Peu importe ce qu'elle deviendrait, une fois le lien tissé, son maître deviendrait sa vie.

795 mots

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Lun 18 Jan 2016, 00:28

- Regardez Romulus ! Toutes ces activités, tous ces commerces, tous ces gens si différents et semblables à la fois ! La richesse du travail ! N'est-ce pas fascinant… ?

Je me connaissais peu attiré par l'exaltation, la foule et la population des terres du Yin et du Yang, surtout quand elle était aussi hétérogène qu'ici… Mais puisque c'était Lau qui me le proposait, je me devais de faire preuve de bonne volonté et observer avec un œil malveillant ces commerçant avides et ces potentiels clients si crédules !

- Je ne dirais pas fascinant mais… Étrange, tout au plus…

- Vous êtes si cynique, Romulus ! Soyez plus ouvert ! De toute manière, je ne vous ai pas emmené par hasard. Je vais vous aider à exercer vos talents de futur commerçant. Accepterez-vous de tenter l'expérience ?

- Pourquoi pas…
Je n'étais pas vraiment de nature à me risquer à de farfelus exercices, mais je devais avouer que l'idée de m'exercer à travers de sages enseignements revêtait un aspect… Intéressant...

Nous marchions paisiblement et soudain, mon regard croisa celui d'un commerçant à l'air nonchalant, plutôt jeune, à peine éloigné de quelques mètres. Il sourit d'un air qui m'inspira curiosité et finit par dire simplement, m'adressant ouvertement la parole :

- Vous avez l'air de quelqu'un de mystérieux…

Je ne pus m'empêcher d'inspecter d'un coup d'œil ma tenue. Il n'avait pas tort : je n'inspirais pas confiance avec mes habits de voyageur… Cette remarque, en apparence, était simple et dénué d'aspiration commerciales… J'aimais cela. Déjà.

- Vous êtes aussi crédule que ceux que vous condamniez quelques instants plus tôt, vous ne trouvez pas ?

Je me retournais soudainement. Lau n'était plus là. En regardant attentivement, je finis par le trouver plus loin, mêlé à la foule, ses propres yeux braqués sur moi. J'ignorais qu'il possédait le don de télépathie… Et comment faisait-il pour deviner ce que je pensais ? Lecture des pensées ou bien me connaissait-il si bien ?

- Que voulez-vous dire exactement, pensais-je, me disant que cela suffirait à ce qu'il m'entende…

J'eus visiblement bonne intuition et il me répondit.

- Vous ne voyez pas ? Cet artisan a éveillé votre attention dune simple phrase. Dans quelques instants. Approchez-vous calmement de lui, vous verrez… Allez-y, ce n'est pas un piège que je vous tends, ça fait même partie de mon enseignement.

Calmement, j'obéis, m'avançant vers le jeune homme au regard si impassible. Il n'attendit pas bien longtemps avant de s'exclamer :

- Un homme mystérieux qui ne manquera pas de s'intéresser à des philtres d'amour, j'imagine…

- Des philtres d'amour ? Sérieusement ? pensai-je.

Mais Lau ne me répondit pas. Le marchand, en revanche, sembla lire lui aussi dans mes pensées puisqu'il poursuivit aussitôt :

- Non… Suis-je bête. Les hommes comme vous ne cherchent pas l'amour… Les hommes comme vous cherchent plus subtil, n'est-ce pas ? Et si je vous disais que le simple philtre d'amour n'est qu'un dérivé parmi d'autre de la classe des véritables philtres de ce genre ? L'amour passionné, l'amour aveugle… L'amour… Mortel ! On peut faire faire beaucoup de choses à un sentiment aussi fort, et pourquoi pas… Jouer avec les mots ! Il existe au sein de mon peuple des procédés magiques exceptionnels qui permettent d'aller plus loin que la simple manipulation du cœur d'une personne, vous savez… ! Intrigué ?

Pas vraiment… Il parlait des ingrédients à malice… Pour qui me prennait-il ?

- Vous êtes un sorcier ?

- Pas vraiment… Je ne suis ni vraiment un magicien, ni vraiment un sorcier, je suis un peu entre les deux…

- Vous devez vous en douter, Romulus : il ment, bien entendu. Il ignore que vous êtes un sorcier et ne veut pas risquer de perdre un client à tendance.. Bénéfique !

Effectivement, ça avait du sens…

Vite désintéressé, je me retournais et commençai à m'éloigner en m'exclamant :

- Vous ne m'intéressez pas…

Mais celui-ci s'exclama alors dans mon dos, d'un air à la fois provocateur mais en même temps emplis d'une autorité surprenante :

- Vraiment ? Vous pensez que vous parviendrez à récupérer cet enfants que vous cherchez sans une manipulation efficace ?

Je restais interdit… Comment avait-il su ? Comment était-ce possible ?

Je fis demi-tour aussitôt. J'avais envie de le malmener, de le violenter jusqu'à ce qu'il m'explique qui il était et comment il avait su pour ma fille…

- Romulus, romulus, résonna la vois de Lau avec un sorte de très légère exaspération. Tenez-vous vraiment à ressembler à tous ces badauds qui n'hésitent pas à faire preuve d'orgueil et agresser un vendeur un peu prétentieux ? Réfléchissez un instant à ce que vous allez faire…

Et tandis que la voix moralisatrice de mon mentor du moment calmait mes ardeurs, un curiosité malsaine pour la proposition du vendeur commençait à naître dans mon esprit… Arrivé juste devant le comptoir du vendeur, je m'entendis sans me rendre compte de ce que je disais :

- Présentez-moi ce que vous avez…

- J'ai la quelque chose qui vous fascinera, à n'en point douter…

Et la voix de Lau vint de nouveau perturber ma vision des choses…

- Très fort n'est-ce pas ? L'avantage du mot enfant est qu'il peut aussi bien désigner ces petites personnes, fruit de l'amour entre deux sexes opposés, qu'un belle et jeune femme, n'avez-vous pas remarqué ?...

Mon regard se perdit dans le vide tandis que je ruminais ma propre bêtise. Comment avais-je fais pour ne pas voir que ce vendeur avait usé de mots dont les sens étaient si divers qu'ils finissaient par en perdre leur sens…

- Très fort, n'est-ce pas ? Je crois savoir que vous avez un regard… foudroyant… Tentez l'expérience sur ce vendeur si talentueux, pour voir…

Obéissant, je fixais le vendeur qui se revenait avec une fiole d'un liquide rose… Son regard croisa le mien et il m'observa un instant avec stupéfaction avant de défaillir sous les effets de mon sort… Je le sentis au léger tréssaillement de sourcil qui vint rompre son visage calme. Il s'exclama alors en rangeant rapidement son article.

- Non… Pardon… Celui-ci ne conviendra pas… Je vais en chercher un autre…

- Dîtes-lui que ça ira, avec douceur et une touche de bienveillance en le fixant de votre regard, et ajoutez que vous repasserez plus tard, que vous êtes assurément intéressé.

J'obéis et le vendeur sembla soulagé que je m'en aille. Il ne tenta même pas de me retenir…

- Impressionnant…

- N'est-ce pas ? Aujourd'hui, vous aurez appris que le talent d'un vendeur réside dans sa capacité à toucher son client avec des phrases aux sens si ambiguës que chacun y comprend ce qui l'arrange. Le reste n'est qu'une affaire de réflexion et de charisme. Savoir présenter ce que le client veut voir dans son allure et son discours et trouver ce qui, dans son activité commerciale, peut intéresser ce dernier. Essayons à un test.

- Que proposez-vous ? Je vous rappelle que je n'exerce aucune activité, à l'heure actuelle…

Il y eut un moment de flottement et je devinai que mon maître du moment était en train de réfléchir…

- Romulus, vous voyez la jeune dame à quelques mètres de vous, avec ses habits raffinés et son voile de dentelles ?

Je pris le temps de sonder la population autour de moi avant de trouver la personne en question.

- Oui.

- Quelque chose me dit qu'elle cherche un homme charmant qui saura l'aborder avec délicatesse. Imaginez que votre métier est une prestation de gentleman professionnel et vendez-lui votre service. Je ne vous donnerai qu'un conseil : ne lui dîtes pas que c'est une prestation que vous lui vendez et encore moins un exercice. Ce sont le genre de choses que l'ont annonce en dernier au client pour qu'il soit impressionné en premier lieu par le talent du marchand sans mauvais préjugés.

J'eus un moment d'hésitation… Mais l'exercice n'était pas aussi compliqué qu'il pouvait en avoir l'air… D'ailleurs, je ne risquais pas grand-chose, quand bien même j'échouais…

- Entendu…

Et je m'approchai de la jeune demoiselle, expirant doucement pour conserver un calme convenable.

Quand je fus arrivé en face d'elle, je fis une légère révérence.

- Bonjour. lancai-je simplement, pour commencer.

Je tâchais de réunir aussi vite que possible les éléments qui me semblaient indispensables à la réussite de mon entreprise.

- Je vous ai vue seule au milieu de la foule. Une charmante dame comme vous ne devrait pas être si peu accompagnée. Permettez-moi de vous tenir compagnie, ce serait un honneur.

Compliments, douceur et bienveillance… Il me semblait commencer plutôt bien… En espérant seulement qu'elle accepte…

Je repensai à l'expérience précédente… Il fallait que je me mette en valeur, que je la dissuade de désirer meilleure compagnie ou en tout cas que le persuade que la mienne était suffisante…

Un peu dans la précipitation, ce que je regrettai aussitôt, j'ajoutais avant qu'elle eut le temps de me répondre :

- Je ne suis pas vraiment très élégant, ainsi accoutré, mais je suis d'une nature calme et d'une culture honorable. Je me permet d'insister sur la valeur de ma compagnie, ma dame.

Moyen… Vraiment très moyen… Ne savais-je pas me mettre mieux en valeur ? Pourvu que cela fut suffisant…


1604 mots


Résumé :
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Mar 19 Jan 2016, 23:01


C’est dans une profonde ignorance qu’il devait continuer à faire comme si de rien n'était. Cette femme avait eu l’impolitesse et le dédain de ne lui faire part d’aucune réponse. S’il s’était délaissé à la colère, Zane aurait probablement occasionné beaucoup de destruction sur le stand en question, et plus si affinités. À l’époque, lors du jour où avait lieu le marché de Noël, elle avait été nettement plus conviviale et presque admirable, mais voilà qu’elle fit maintenant mine de ne pas le connaitre. Pire que ça encore, de ne pas le voir du tout. Avait-elle à ce point honte de parler à un démon pour faire bonne figure ? Assurément pas puisque Devaraj était aussi troublé que lui. La différence, c’est qu’il pouvait régler son extravagance selon les moments, ce qui était loin d’être son cas. Peu importe la vraie signification de tout ça, car il se promettait de lui rendre la monnaie de sa pièce au moment venu. En attendant, mieux valait continuer à vivre la foire comme il fallait l’entendre. Heureusement pour lui, tout n’était pas perdu. Quelqu’un répondit au moins à sa plaisanterie concernant le repas hebdomadaire du loup. Elle était elle aussi en possession du même animal, elle devait alors connaitre ou avoir connu les mêmes contrariétés que lui suivant le passé. Dans l’éducation, Krog n’avait pas toujours été facile à gérer, notamment lors de sa jeunesse. « Je ne voulais pas effrayer les crédules qui nous entourent. Vous comprenez qu’ils réagiraient très mal si… » À terme amusant ou très premier degré, il chuchota la seconde partie. « Ils apprenaient qu’il avale l’équivalent d’un stand comme celui-ci par jour, mais gardons ce secret. » Peut-être exagérait-il vaguement sur sa consommation de viande. Peut-être pas. Quoi qu’il en soit, avec le gabarit qu’il avait, il est certain qu’un simple steak ne lui suffisait pas.

Dans l’idéal, il aurait bien appelé son ami à faire connaissance avec son confrère carnivore, mais c’était peine perdue d’avance. Rien qu’à son attitude, il pouvait dire qu’il n’en ferait rien. Il était aussi têtu que lui. De plus, son don récent de la parole n’avait pas arrangé son arrogance. Le langage étant le propre de l’homme, c’était une des conditions pour se croire incomparable aux autres. Du moins, son arrogance n’était qu’apparente. Le quadrupède était véritablement doux comme un agneau. Mais alors qu’il s’apprêtait à trouver un plan génial pour apprendre une leçon de vie à la soigneuse, l’homme sentit subitement quelque chose le tamponner à hauteur de la nuque. Il ne parvenait pas à identifier cette aperception étrange sillonner l’arrière de sa tête, c’est pourquoi il trifouilla à l’endroit clé par le biais de sa main pour déterrer une étrange sphère. Son élégante crinière l’avait une fois de plus sauvé d’une sale migraine. Elle était une protection plus fiable que n’importe quel casque. « Qui a osé pondre une boule dans le lieu le plus sacré de mon anatomie ? Qu’il se manifeste ou se taise à jamais ! » Toutefois, en parcourant des yeux l’orbe qu’il tenait entre ses doigts, il put s’apercevoir du courant bouillant qui logeait à l’intérieur. Elle n’était pas commune, car sans conteste ce qui était de la magie en son sein ne demandait qu’à sortir.

Il n’empêche qu’il saurait retrouver le coupable pour lui faire passer l’envie de lui larguer des objets à la poire. Scrutant les alentours comme s’il était paradoxalement suivi par une entité qui lui voulait du mal, le démon passa au-dessus du stand afin de s’accroupir et de rester caché à côté d’Elune. Il passa simplement ses yeux et chercha scrupuleusement une proie à abattre. Pour savoir ce que renfermait véritablement la balle, il n’y avait pas trente-six solutions, le mieux étant encore de la lancer pour voir ses effets. Se redressant subitement, il s’arma d’élan avec son bras avant d’envoyer expéditivement son bien sur une personne présente au loin. Il avait sélectionné sa cible dans le meilleur des hasards, sans chercher à savoir de qui il s’agissait. Lors de l’impact sur le sol, le bris de la matière renfermant le pouvoir sonna comme un coup de tonnerre. Néanmoins, au lieu de frapper l’individu par l’élément en question, c’est au contraire une avalanche de neige qui s'effondra sur le malheureux. Enseveli de la tête au pied, il n’était pas mécontent de son geste. Cela rajoutait un peu de fraicheur. « Je me demande où l’on peut trouver une confection aussi soignée. » Une fois l’amusement passé, il n’en oubliait pas l’affront qu’on lui avait fait subir. Prêt à mener l’enquête, l’inspecteur Azmog convia son loup à le suivre pour résoudre ce mystère.


Résumé post III et mots:
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Mer 20 Jan 2016, 08:14







Je suis surprise que le démon ne réagisse pas dans un éclat de voix mais aussi heureuse car visiblement, ignorer ses pitreries pour répondre à des questions plus importantes ne fais nul mal. non pas que je souhaite l'oublier complètement, il faudrait pour cela que j'ai le pouvoir de le rendre invisible, or ce n'est pas le cas. Simplement, j'ai mieux à faire, voilà tout. Et puis, la chamane qui se tiens là attends or il serait impoli de l'oublier elle aussi. J'étire donc un léger sourire, me promettant de parler à Zane plus tard, lorsque je n'aurai pu de question urgente à réglé concernant mon métier. Où bien si son loup à un vrai problème même si je pense que le seul soucis de ce duo là est de ne pas savoir rester en place. Je sus contente lorsque les chamans parlent alors entre eux, je remarque également que Nissa fais connaissance avec Zane. Clair de Lune en revanche n'aime guère les deux canidés qui sont présent et elle viens chercher caresse et réconfort dans mes bras alors que j'observe soucieusement les environs. Le moindre animal mal maîtrisé pourrait causé des dégâts ici, fort heureusement, toutes les boules de fourrures, écaille où plume qui sont là semble se tenir et si j'aperçois parfois des regards inquiets où prédateurs, rien ne semble indiquer une grande bagarre en préparation. Tant mieux, je détesterai devoir faire appel à mes talents dans un climat violent. Ca arrive certes mais c'est un stress supplémentaire que je préfère m'épargner au possible. Je reporte mon attention sur Nissa, un bref instant, juste assez pour me souvenir de ce qu'elle a dit, me promettant une fois de plus de lui écrire dès que j'aurai ouvert ma propre clinique. Ce qui risque malgré tout de mettre du temps.

Zane se retrouve soudain à côté de moi avec l'air d'un prédateur à l'affut, lorsqu'il lance une sphère dans la foule, sur un illustre inconnu, je ne peux que lever une mains devant mes lèvres, surprises et un peu inquiète aussi. Fort heureusement, ce n'est que de la neige et je finis par sourire légèrement tout en dardant sur le démon un regard à la fois amusée et un peu inquiet.

- Fidèle à la réputations des vôtres à ce que je vois ? Incapable de tenir en place. Vous êtes encore plus pitre qu'un Saïmiri même si vous n'avez pas la petite bouille des singe-écureuils ... Dommage.

Je suis plutôt contente de ma petite pique, j'attends d'ailleurs la réaction, me demandant bien ce que tout cela va donner.


Lindsey fut surprise de découvrir une de mes consœurs et heureuse aussi d'ailleurs, sa réponse concernant la viande me donne quelques légères idées même si je suis consciente qu'il me faudra parler avec la cheffe avant de pouvoir tenter cela véritablement. Pour autant, je connais quelques brèves recette pour lesquels un peu de viande fumée pourrait servir. Je souri donc, répondant à mon interlocutrice avec un large sourire ravie.

- Hé bien oui, je pense vous prendre un peu de viande. Mes camarades Prépare actuellement différent petits plats, surtout pour démontrer au grand jour ce que signifie véritablement cuisiner et je pense que votre viande pourrait s'adapter à certaine recette à la perfection. Et nous ne manquerions pas bien entendu d'en annoncer l'origine.

J'ai à peine fini que je reconnais l'organisatrice, je me tourne alors vers elle, un peu surprises. Je rougis légèrement lorsqu'elle parle de notre modeste stand de cuisine qui à mes yeux est bien loin de mon lieu de travail habituel. C'est pour moi un véritable foutoir mais néanmoins, les paroles me touche et j'écris dans un coin de ma tête qu'il me faudra ensuite en faire part à mes camarades. Mais si cette simple phrase m'a fait légèrement rougir, la suite me donne des couleurs plus vives encore et j'ai un instant conscience de l'honneur qui nous ai fait. Je bredouille donc plus que je ne répond.

- Hé bien heu oui ... Nous serons là ce soir ... Je ... Merci.

Je détourne le regard, cherchant mes compagnons mais tout quatre sont très occupés au stand et je trouve une heureuse échappatoire lorsque Finn me fais de grand signe. Pour autant je me rappel que j'attend une réponse de la chasseuse et je porte donc sur elle mon attention, essayant de cacher le bouleversement que la proposition de Muriel à fait naître.
767 mots

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Mer 20 Jan 2016, 18:36

Attentif, Devaraj sortit une feuille de son sac pour pouvoir gribouiller rapidement dessus les noms de fleurs évoquées ainsi que leurs utilisations. "Hum... Aloès, absinthe, romarin, pâquerette... " Il ira chercher plus tard à quoi elles ressemblaient et où pouvait-on les trouver, pour pouvoir en cueillir un échantillon et remplir son herbier. "Merci bien pour la réponse... Passez une bonne journée !" conclut-il à l'attention d'Elune. A présent, il était certain de ne pas repartir les mains vides, ce qui était déjà un très bon début dans ses recherches. Alors qu'une voix annonçait le début officiel de l'événement, le chaman se retourna vers ses camarades, Elone et Nissa. "Nous pourrions aller voir les cuisiniers ou les chasseurs..." proposa-t-il d'une voix évasive. "Soigner n'est pas la seule vertu des plantes. Je pense qu'elles ont aussi d'autres propriétés tout autant...intéressantes" rajouta-t-il avec un grand sourire. Il pensait particulièrement aux poisons et autres produits nocifs ou mortels, ou encore aux potions permettant des processus encore plus loufoques, comme changer de sexe ou d'apparence. Le souvenir des fioles étranges qu'il avait eut l'occasion de boire avec Zane à la Prison resurgit dans sa mémoire et agrandit un peu plus son sourire fantomatique. Vraiment, il aimerait bien connaître les secrets de ces dernières ! "Je vous laisse mener la danse... Je déteste faire des choix précis ou déterminés." dit-il à l'attention de ses compagnes. "Vous cherchez un maître ?" Son regard se tourna vers Nissa. "Je vous aurais bien proposé ma mentor, mais je ne pense pas qu'elle accepte un deuxième apprenti malheureusement." Le chaman s'interrompit. Un sentiment froid et acide le fit frissonner. "Romulus." La voix de Slanguen rententit faiblement, à peine audible, mais clairement troublée. Le temps que le chaman se retourne pour demander à son esprit compagnon ce qu'il se passait, ce dernier avait disparu dans la foule, les yeux rouges de colère.  

L'esprit recula, les yeux rivés vers cet individu qui se tenait quelques mètres plus loin, ne comprenant pas pourquoi le nom de son fils lui était venu en tête tout d'un coup. Une vague impression de déjà-vu s'empara de lui à la vue de ce visage sévère et fermé. Pourtant, il était certain de n'avoir jamais croisé cet homme, ou du moins, pas sous ses traits-là. Alors pourquoi cette sensation de colère et de dégoût s'emparait-elle de lui alors qu'il gardait ses yeux fixés sur son point d'observation, incapable de s'en détacher ? Cette face il la connaissait sans l'avoir jamais vu... Cet homme avait quelque chose à voir avec les Eternam, de près ou de loin, il en était certain. Ou alors avait-il sombré dans la folie ? Il ne savait plus. Le fait était qu'une bouffée de rage tourbillonna dans sa tête. Il s'écarta brusquement de Devaraj pour se cacher dans un coin d'ombre. S'il s'avérait que cet inconnu était réellement un Eternam, il n'était pas sûr de pouvoir rester calme et passif. Non, en fait, il ne le pourrait pas. Revoir un membre de sa famille maintenant ferait rejaillir le vrai "lui", celui qu'il retenait pour le moment caché à la face du monde. Mais tout ceux qu'il croisait et en particulier le chaman ne devait le connaître que sous les traits de "Slanguen", ne devait voir de lui que le mensonge qu'il leur servait sur un plateau doré depuis le début. S'il brisait sa couverture maintenant, Devaraj se poserait des questions et il se méfiera, ce qui était la pire option possible. Pendant des jours et des jours, il s'était inventé une personnalité pour tromper le monde, un nouveau caractère, un nouveau nom, Slanguen. L'esprit gronda, ne lâchant toujours pas l'inconnu des yeux. Il était censé être mort, disparu. Personne ne devait connaître sa nouvelle forme de vie. Mais tant pis. Aujourd'hui, il allait faire une exception à la règle. Aujourd'hui, il allait renaître à l'avance, car cet homme là, juste devant, lui faisait ressentir un mauvais pressentiment. Aujourd'hui, Odion Eternam allait revivre, le temps de déterminer si oui ou non, son intuition était bonne. Et ensuite, il redeviendra Slanguen. Il sera patient, oui... patient. Et alors quand il sera temps, Odion se vengera, Odion assouvira ce désir qui brûlait en lui depuis des années. Odion les tuera tous, sans exception, lentement, de la façon la plus horrible possible. Puis il retrouvera leurs esprits errants et il se vengera encore et encore, pour l'éternité. Un sourire cruel déforma son visage tremblant.  




Post 3
Mots :786

Dev remercie Elune et parle à Nissa et Elone  nastae
Slanguen voit Romulus et il pète un câble. -désolé xD L'occasion était trop tentante- Il se cache dans l'ombre  et rumine et ses futurs projets de vengeance. Il fait un peu peur là, donc évitez-le si vous le voyez *mur*

Comme j'avais pas prévu de jouer Slanguen, je jouerais Lullu dans un prochain post, mais il est toujours au stand de Nithael :)
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 21 Jan 2016, 04:31

« Oh, ici, je ne sais pas, mais je me doute que vous aurez bien d'autres choses à faire que ce que je vous ai demandé. Vous n'aurez qu'à façonner tout ceci une fois chez vous et laisser ma commande quelque part, sur un meuble par exemple. Inutile de payer un livreur, je saurai m'assurer de récupérer mes biens. ». Elle s'était retenue de rire devant son commentaire mais elle répondit tout de même à l'une des interrogations de l'homme. Elle aimait ceux qui se questionnaient, qui réfléchissaient. Ils étaient si peu nombreux, même dans les hautes sphères. La logique échappait à beaucoup d'êtres et elle déplorait cela au plus haut point. La capacité d'avoir un raisonnement poussé méritait tous les égards, même s'il s'agissait de pensées abouties sur une broutille. Elle même s'était interrogée, une nuit, sur cette peur qui tiraillait les enfants, la peur des monstres cachés dans les placards. Elle avait découvert qu'ils avaient raison d'être effrayés. « Qui vous dit que ce bijou m'est destiné ? ». Elle sourit. Elle avait tout, pouvait avoir tout. Les bijoux, les armes, tout ceci n'était guère problématique. Cependant, si sa magie pouvait lui servir à bien des choses, elle préférait tout de même ne pas l'utiliser pour faire des présents. « A vrai dire, rien ne m'est destiné. L'arme est pour mon époux. Le bijou est pour... ». Elle attendit quelques secondes, prenant soudain un air faussement étonnée. « Oh, suis-je bête, si je vous le dis, ce ne sera plus une surprise. Ne gâchons pas un agréable moment voulez-vous ? Vous serez ennuyé quand le temps sera venu si je vous révèle tout maintenant. ». Mitsuko n'aimait pas regarder le futur. Parfois, cependant, elle le faisait sans le vouloir. C'était un automatisme, une part de sa magie qu'elle ne contrôlait que difficilement, tout comme l'espace et le temps présent. Il s'agissait là de trois de ses faiblesses, bien qu'elles se réduisent de plus en plus. Elle détestait savoir ce qui allait arriver, c'était un véritable poison pour elle, la cause de tout son ennui.

Souriant toujours, elle n'osa pas lui dire que si quelque chose arrivait à cet animal, elle ne serait elle-même plus là pour s'en rendre compte. S'il mourrait, elle mourrait. C'était ainsi. En réalité, elle n'en était pas certaine puisque le pégase n'avait qu'une infime parcelle de son âme en sa possession. A vrai dire, il y avait plusieurs choses qu'elle ignorait à propos de l'âme d'un divin mais puisque les Esprits du Temple n'étaient dorénavant que des cibles à abattre aux yeux de Delta, à ses yeux également, elle n'allait pas leur demander de répondre à ses questions. Ils étaient les limites, elle souhaitait abolir ces dernières. En attendant, elle préférait être trop prudente que pas assez. A terme, elle comptait bien récupérer ce morceau d'âme qu'elle avait offert à Ismérie, à Somnium. Pour le moment, en attendant qu'elle trouve un moyen de le faire tout en restant en vie, Raeden jouerait un rôle considérable dans la protection de l'animal. C'était un casse tête et cela tombait bien puisqu'elle ne vivait que pour cela, quitte à en mourir. A vrai dire, elle était la seule en son genre, le genre qui acceptait le risque de mourir après avoir atteint l'Immortalité. « Croyez-moi, être un Homme est suffisant. Qu'ont les rois de plus que vous, dîtes-moi ? Le pouvoir ? Un titre ? Souvent, ce ne sont que des imposteurs aussi imbus d'eux-mêmes qu'ils sont désintéressés du reste du monde. Vous n'êtes qu'un homme et pourtant c'est vous que j'ai choisi. Peut-être y a-t-il un mystère à résoudre là dessous... Ou peut-être est-ce simplement parce que vous êtes digne de la tâche que je vous ai confié ? ». Elle sourit, plantant ses yeux dans les siens. « Vous pourriez me demander mille choses. Vous pourriez me demander la puissance, la connaissance, la renommée et, pourtant, vous me demandez d'assurer la protection des membres de votre famille. Beaucoup diraient que vous êtes un abruti, moi je pense simplement que vous êtes l'homme qu'il me faut. ». Elle-même aurait choisi autre chose mais elle n'était pas une bonne personne, elle ne servait que sa cause et elle n'avait aucune gêne à l'admettre. Oh, parfois, elle œuvrait dans l'intérêt de quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'elle jugeait intéressant. La différence fondamentale avec le reste des envieux et orgueilleux c'est qu'elle avait la connaissance de ses prétentions. Elle savait argumenter et convaincre. « Je vais me retirer à présent. Vous êtes très demandée il me semble. Peut-être nous reverrons-nous bientôt ? ». Elle lui fit un clin d’œil avant de tourner les talons, souriant au Berseker au passage.

779 mots

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Sam 23 Jan 2016, 10:17

La jeune femme écouta attentivement les propositions de Devaraj. L'idée d'aller voir les chasseurs et les cuisiniers étaient plutôt une bonne idée puisqu'ils se servaient des plantes, pour aromatiser leurs plats, empoisonner les animaux, ou même les humains, car elle se doutait bien que les cuisiniers avaient aussi quelques connaissances en ces domaines là. Il y avait une possibilité infiniment intéressante lorsqu'il s'agissait de l'utilisation des plantes. Un don de mère nature, mais aussi un poison pour tous ceux qui n'étaient pas assez connaisseurs dans ce domaine.
La voix serait longue avant qu'elle ne puisse espérer porter le titre d'une grande herboriste. Elle avait eu la chance d'être baignée pendant son enfance, car les sirènes étaient, et sont encore, réputées pour leur minutie et leur implication dans la récolte, la préparation et la vente de préparations à base de plantes médicinales ou encore à base de plantes veneneuses. Elle rebondit donc sur l'avis du jeune homme en face d'elle:


"Tout à fait, il faut un début à tout, mais les plantes sont un domaine bien vaste à explorer... Les chasseurs sont une bonne idée ! Ils pourront nous en apprendre plus sur la manière dont ils fabriquent leurs appâts afin d'affaiblir les animaux pour les tuer."

Elle haussa les épaules lorsque Devaraj lui parla de son maître.


"Je trouverais bien quelqu'un d'autre souhaitant m'aider à avancer dans mon parcours, je ne m'en fais pas. Je vous remercie, tout de même, pour la proposition."

Elle tourna le dos au jeune homme et à la jeune femme, qui semblaient avoir été taillés dans le même bois, afin de chercher du regard si un stand de chasseur c'était installé non loin. Elle en trouva un rapidement et le désigna du doigt à ces deux compagnons:
"Il est là bas, et n'a pas l'air trop occupé c'est une chance."

Emportée par l'excitation d'être entourée par des individus qui partageaient sa passion, elle en avait oublié Land, son loup. Il avait bien compris la direction qu'elle comptait prendre et elle sentit émaner de lui, de l'angoisse et de la colère. Pensait-il qu'elle voulait se diriger vers ce stand afin de tuer des animaux? Il s'approcha d'elle et lui pinça le mollet avec sa machoire. Si il avait voulu, il aurait pu lui briser la cheville d'un coup sec mais il n'en fit rien, il voulait seulement lui montrer son mécontentement. Elle crispa la machoire, serrant les dents pour ne pas lui crier dessus devant tout le monde et se calma, tentant de comprendre ce qui se passait dans la tête de l'animal. Elle fit un sourire gêné à Devaraj et Elone pour s'excuser de prendre congé d'eux, de plus, le loup lui avait quand même fait mal:
"Devaraj, Elone, ce fut un plaisir de vous rencontrer, nénamoins Land ne semble pas apprécier l'idée que j'aille voir des chasseurs, et je comprends son malaise et sa haine à propos de ces personnes et du métier qu'elles exercent. J'espère vous recroiser dans le monde de l'herboristerie."

Elle leur fit un signe de tête, puis prit la direction de la sortie, boitillant légèrement le temps que la douleur passe.
"Land, je suis désolé."

Si elle voulait garder sa confiance, elle ne pouvait pas lui faire de remontrances, comprenant bien qu'elle avait été à la limite de la perdre lorsque le sujet d'aborder des chasseurs avait été envisagé.
Lorsqu'elle sortit, une femme la bouscula. Nissa lui jeta un coup d'oeil rapidement, pour en conclure qu'elle faisait partie de ces personnes, un peu en décalées avec leur époque, itinérante comme dans un cirque, peut-être une liseuse de bonne aventure avec tous ces foulards multicolores recouvrant sa robe. Elle semblait âgée d'une trentaine d'année, peut-être un bon 35 ans. Elle fut surprise de l'entendre prendre la parole:
"J'ai entendu ta conversation, et la passion qui animait ta voix lorsque tu parlais des plantes.
Confuse, elle s'imagina qu'elle avait à faire à une sorte de test
-Oui, c'est un domaine qui m'a toujours plu, mais je dois partir d'ici malheureusement, sans avoir trouvé d'informations plus précises sur ce qui m’intéresse.
-As-tu connaissance de ce que tu recherches? De ce que cela signifie?
-Oui, fabriquer des préparations à base de plantes... que ce soit pour des raisons medicinales ou autre.
-Par autre, qu'entends-tu?
Plus elles parlaient, plus l'aura de cette dernière l'atteignait, et elles s'éloignaient de la manifestation sans trop même y faire attention, 
-Les plantes peuvent guérir, tuer, soulager, affaiblir, améliorer, renforcer une personne, un être vivant, végétal... Il y a tellement de possibilités.
-Que dirais-tu que je te les apprenne? J'aime cette vision que tu as là. Encore brouillonne, mais je l'affûterai avec le temps, mais si tu viens avec moi, tu n'exerceras jamais sans mon assentiment, jusqu'à temps que je te déclare apte à le faire seule. Dès lors tu ne seras plus mon apprenti.
Cette proposition la dérangeait, mais elle apprendrait beaucoup mieux à son contact que seule, et si elle jugeait que les compétences de la dame en face d'elle étaient trop légères, elle la quitterait.
-Très bien...
-Aenor. Viens avec moi, nous allons continuer plus loin."

Suivit de Land, elles se dirigèrent dans la forêt.

Mots: 924


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Sam 23 Jan 2016, 20:26



Nissa avait raison. Le domaine des plantes était très vaste, d'où la nécessité de se spécialiser après avoir apprit les bases. Sa mentor étudiait les plantes rares et celles servant à soigner les dragons, mais lui, il n'était pas sûr de vouloir suivre cette voix une fois qu'il maîtrisera le béaba. De toute façon, il détestait faire des choix. Sa décision se fera donc probablement au hasard, comme il aimait si bien le faire. Le chaman tourna son regard vers la direction que pointait Nissa et sourit vaguement en voyant le stand des chasseurs. "Effectivement." murmura-t-il pour lui-même. "J'espère que nous nous reverrons en portant fièrement le titre de notre métier cette fois-ci. Je vous souhaite bonne continuation ! La prochaine fois, peut-être que nous aurions notre propre stand ici." Il serra la main de la jeune femme et la regarda s'éloigner avec son loup, avant de retourner son attention vers Elone. "Bon. On y va, à ce fameux stand ?" Tout en parlant, il chercha Slanguen du coin de l'oeil, mais ne le trouvant pas, il abandonna l'idée de savoir ce qu'il s'est passé, temporairement bien sûr. Nul doute qu'il posera quelques questions à son esprit compagnon plus tard, car après tout, sa curiosité et sa ténacité était grandes, voir maladives. "As-tu rencontré d'autres esprits depuis que nous nous quittés ? Pour ma part je dois dire que j'en ai vu des centaines et des centaines à la Prison ! C'est époustouflant !" s'écria-t-il en remuant les bras. "Cela dis, je dois avouer qu'ils n'étaient pas très... sein d'esprit. Sans mauvais jeu de mot ahaha !" Il sourit et se rapprocha des chasseurs. "Tiens ! Voilà Ludwig."Le chaman posa une main sur l'épaule de l'enfant et le secoua doucement pour l'arracher à sa contemplation. "Je te présente Ludwig, mon fils adpotif. Lullu, voici Elone, une confrère cham-" Le garçon se détacha brusquement de l'emprise du chaman. "Je m'en fiche ! Laisses-moi écouter l'histoire du Chasseur !" Consterné par son manque d'autorité observable par tous, Devaraj leva les yeux au ciel. "Il est un eu trop agité, comme tu peux le voir..." grogna-t-il tout en se rapprochant d'une énorme tête d'ours empaillé. "Tiens, c'est mignon ça. Ça coûte combien ?" demanda-t-il en grattant le museau du trophée.

Lullu, trop déçu d'avoir été interrompu dans son écoute et se dépêcha de s'éloigner de son père pour pouvoir mieux entendre ce que l'homme disait. Il fit un grand "AH !" quand il entendit que le chasseur était un archer et se concentra sur le reste du récit, tirant une tête tantôt effrayée, tantôt impatience, tantôt victorieuse. "Ouai ! Vous êtes trop fort M'sieur !" cria-t-il à la fin, tout sourire. Il regarda ensuite la dame dont parlait l'histoire avec de grands yeux, n'osant pas trop s'approcher. Puis il prit le collier qu'on lui offrit et le mit rapidement autour de son cou, ravi qu'on lui donne un aussi bel objet, et il s'avança vers le conteur. "Moi c'est Lullu." déclara-t-il très sérieusement, tendant sa main à l'homme, passant brusquement du gamin émerveillé à un adulte mature.  "Vous croyez que je pourrais être chasseur moi aussi ? Vous êtes un archer ? Moi aussi ! Je peux voir votre arme ? "



Post 4
Mots : 580

Tout le monde au stand de Nithael ! XD

SAUF Slanguen qui rumine encore dans son coin (cf post 3 )

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Lun 25 Jan 2016, 14:50

La petite blonde rayonnait de bonne humeur. Une telle attitude ne pouvait qu'engager une conversation prometteuse. Avec un visage tout aussi radieux, Callidora s'installa à côté d'elle. À dire, connaître le nom de son interlocutrice ne lui posait aucun problème, mais mieux valait ne pas l'effrayer et attendre poliment qu'elle se présente, présentation qui ne tarda guère. S'agitant en tous sens, comme frappée par un enthousiasme débordant, elle ne semblait pas prête de s'arrêter. Sa joie de vivre touchait la brune qui ne put s'empêcher d'esquisser un sourire ravi. L'avalanche de questions qui sortit de ses lèvres d'enfant montraient une candeur délicate et une innocence totale. Aucune méfiance, que ce soit dans ses paroles ou dans ses gestes, mais seulement une curiosité insatiable. Une telle attitude se révélait charmante, et la Rehla qui n'appréciait pas habituellement la compagnie des bambins se trouvait apaisée par la présence d'Elyë. « Je t'en prie, tu peux me tutoyer. Je suis ravie aussi, tu es vraiment adorable. » Espérant que son compliment ne déconcerterait pas la fillette, elle reporta son attention sur le violon qui reposait entre ses doigts fins. La fascination exercée par l'instrument se percevait à travers le contact respectueux qu'elle lui accordait. Détachant la minuscule harpe de son étui, elle la prit entre ses mains sans se presser.

« C'est un cadeau de mon professeur. Lorsque j'aurais terminé mon service auprès de lui et que je serais une vraie musicienne, elle fera presque ta taille. » Un léger éclat de rire termina sa déclaration. Pinçant délicatement deux cordes entre l'extrémité de ses phalanges, elle laissa les notes se suspendre dans l'air, comme si elles attendaient une réponse. « Ce genre de son là. Je trouve que c'est magnifique, et pourtant je suis encore novice. » Un haussement d'épaules plus tard, elle observa Elyë avec une moue contrariée. « Je ne suis pas sûre de pouvoir t'apprendre beaucoup de choses, parce que j'en joue depuis peu, mais je peux au moins essayer. » La brune ne savait pas vraiment comment s'y prendre, mais elle faisait confiance à son instrument pour la guider. Après tout, la harpe offerte par Davos venait de son magasin, et les trésors qui s'y trouvaient possédaient tous leur volonté propre. L'amour qu'éprouvait la petite Elfe pour la musique ne faisait aucun doute et se lisait dans l'éclat de son regard enfantin. D'un geste mesuré, la Rehla posa son instrument à côté d'elle et fit glisser ses doigts blancs sur les cordes d'une finesse exquise. « Peut-être pouvons-nous improviser ? Se laisser guider par l'inspiration donne souvent naissance à des mélodies surprenantes. » Avec un sourire encourageant, la brune se lança dans un nouveau mouvement empli de tendresse qui fit s'élever une trille voluptueuse. Fermant les yeux pour s'abandonner à son œuvre, elle attendait qu'Elyë prenne la suite.


À l'ombre des arbres, le Tiregan attendait patiemment que les deux individus terminent leur conversation, ne souhaitant rien interrompre. Quelques instants plus tard, la femme à l'allure presque impériale prit congé de ce qu'il pensait être le forgeron. Le brun se surprit à penser que la créature qui s'éloignait à pas feutrés possédait une puissance telle qu'il n'en aurait jamais. Son aura rayonnait autour d'elle comme un soleil miniature. Une fois qu'elle eût disparu de son champ de vision, Syveth se dirigea vers le stand d'un pas déterminé. Son objectif atteint, il ouvrit la bouche pour déverser ses pensées et prit conscience du fait qu'il ne savait pas quoi dire. Toussant pour se redonner une contenance, il se maudit intérieurement. « Excusez-moi, je suis un peu perdu. Je n'ai pas voulu vous déranger. » Secouant la tête en se retenant de rire, il laissa un large sourire fendre son visage. « Je m'appelle Syveth. Enchanté de faire votre connaissance ! » Son enthousiasme se réveillait en voyant les quelques armes qui rougissaient à la lueur des flammes. Ne sachant où poser son regard gris, il s'arrêta un instant sur l'homme qui se trouvait face à lui. Nul doute qu'il disposait de la carrure et de la force nécessaires pour mener une forge.  « J'aime énormément les armes, mais je ne connais rien en ce qui concerne leur fabrication. Et comme je suis curieux, je venais vous voir. » Présenter ce qu'il voulait du forgeron se révélait plus complexe que prévu, et il sentait les mots lui échapper d'une manière étrangement désordonnée. Décidément, la rencontre commençait d'une façon assez désastreuse.


Résumé:
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Lun 25 Jan 2016, 16:26

Les professions sur lesquelles les pupilles du mécréant se posèrent avaient toutes ce petit quelque chose tendant à l’appâter le temps d’une minute, mais l’une d’entre elles se démarquait par rapport à ses intérêts personnels. Il s’agissait de la forge. En dehors de son attrait pour les accessoires vestimentaires, c’est bien la guerre qui prenait le dessus sur tout le reste. Il irait probablement interférer avec le gérant du stand dans un futur très proche, mais en attendant il avait d’autres affres élevées dans une priorité absolue. Le démon devait absolument mettre la main sur celui ou celle qui jouait avec les objets sphériques des environs. Aussi bon limier que chanteur, l’opportuniste n’avait aucun indice susceptible de le conduire sur une piste. Cela étant, était-ce véritablement un problème venant d’un homme dont les mœurs étaient les plus corrompues de tout le continent ? Trouver le coupable n’était au fond qu’une brève justification à son déséquilibre émotionnel. Dans l’élan endiablé de sa recherche, il s’approcha d’un individu suspicieux. Il s’agissait d’un homme avec de longs cheveux bruns et pourvus de lunettes rondes et teintés qui défendaient de distinguer ses yeux. Le sociopathe le saisit par le col, puis d’un geste érodé, il lui retira vivement sa paire de lunettes qu’il décocha sur le côté. Il planta intensément ses yeux dans ceux de l’individu. « Crache le morceau, camarade. Pour ton information, on m’appelle le casseur de dents. » Dans ses habitudes malsaines, Zane avait effectivement pour particularité de ne jamais laisser la dentition de ses adversaires intactes, à condition de posséder une mâchoire à peu près standard. L’individu qu’il tenait entre ses griffes se débattait tant bien que mal en bredouillant quelques mots incongrus. En un simple résumé, il crut comprendre qu’il n’en savait rien. Le démon approcha alors son oreille de l’intrus tandis qu’il le maintenait toujours en l’air de son bras plié. « Ch ch ch. Désigne une personne au hasard, on s’en fout. Je sais bien que c’est pas toi. » Il n’en fallait pas plus à celui-ci pour braquer une personne de son index. Zane tourna la tête dans la direction indiquée, prit une pause de quelques secondes et relâcha subitement son emprise sur la personne.

Dans le hasard le plus total, il avait sélectionné une femme. Ne s’attardant pas davantage sur son physique que le commun des mortels aurait qualifié de fantastique, extraordinaire et plein d’autres adjectifs qui méritaient qu’on les bannisse de toutes les langues, le tentateur amputa le chemin droit jusqu’à cette dernière, tout ça en bousculant les éventuelles oppositions qui lui engorgeaient le passage. Il n’avait que faire de la race, du pouvoir ou encore de la position hiérarchique qu’elle aurait pu avoir dans le monde. Il pouvait tout aussi bien s’agir d’une reine fourvoyée chez le bas peuple que d’une mendiante élégamment vêtue. Les données qu’il pouvait collecter à son sujet ne l’intéressaient pas le moins du monde. Il se positionna devant elle et la toisa de son sommet. Il était plus grand qu’elle, c’est pourquoi il courba légèrement l’échine pour lui faire front. « C’est toi qui as failli me fracasser le crâne, c’est ça ? Bon, alors je te laisse une petite chance de te racheter. » Il contourna la jeune femme pour s’emparer de son visage et l’orienter vers une personne bien précise. Il s’agissait d’Elune. De qui d’autre aurait-il pu s’agir ? il avait toujours une vengeance personnelle à combler vis-à-vis d’elle. « J'sais pas de quoi t’es capable et je m’en cogne. T’es mignonne, tu sens bon et t’as ce qu’il faut là où il faut. Bon, c’est pas la question. Arrange-toi comme tu veux, mais j’aimerais que tu mettes le désordre dans son environnement. C’est ça où je te mange en commençant par les pieds. » Il n’avait clairement pas le temps pour passer par la phase séduction. Il avait brûlé quelques étapes certes, mais le diable pouvait lui aussi le tenter, le diable.


Mots et Résumé post IV:
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Mar 26 Jan 2016, 20:49


Egarée dans le fil brumeux et tumultueux de ses pensées assombries par une existence terne, de lassitude et de désillusion, l’Ensorceleuse marchait d’un pas errant à travers la cohue oppressante de la Foire à l’emploi car, au-delà de sa volonté de promouvoir son Musée et sa bienveillance naturelle qui la poussait à agir pour la reconstruction, elle n'avait guère le cœur au jeu et aux rires. Elle admirait ces tentatives hasardeuses vouées à oublier les maux et les tourments causés par la Khæleesi, sans les approuver toutefois. A force d’effacer le passé, ces gens-là, qui ne cherchaient que la paix et la tranquillité, permettaient aux Monstres en devenir d’accomplir leurs atroces desseins. Aussi, la Vénus était en proie à ses démons depuis bien plus longtemps, ainsi donc les quelques moments de tendresse ne lui suffisaient pas à se porter mieux. Cela ne l’empêchait pas de faire bonne figure, peu désireuse de faire pâlir sa réputation. D’une politesse toujours aussi exquise, elle murmurait des salutations à ceux qui venaient à sa rencontre, souriait. Ils furent plusieurs à reconnaître la Dame de Maëlith, à promettre des œuvres pour Hébény qui seraient retirées des collections personnelles, parfois sans contrepartie pour la beauté du don et par goût des arts, parfois après quelques négociations. La jeune femme ne manquait pas de fonds et connaissait la moindre sculpture, le petit tableau dont on venait lui parler. Le prix était discuté, souvent pendant quelques minutes, quelques dizaines pour les plus retords. A la fin de la conversation, l’affaire était entendue et une nouvelle création s’ajoutait sur la liste des acquisitions de la Reine. Hébény était l’un de plus beaux ouvrages de Lily-Lune, qui était aussi satisfaite que soulagée d’avoir réussi à élever un lieu pareil, une contrée dédiée à la culture et au patrimoine, une région sans couleur ni préjugé. L’Orine réfléchit brièvement à cette idée. Plus le temps passait, plus elle était considérée comme une mécène universelle des arts qui, non contente d’ériger l’élégance de son peuple comme la référence essentielle en la matière, cherchait à mettre en exergue son importance pour toutes les nations. Depuis des années déjà, elle remplissait ce rôle en tant que Maîtresse des Geishas. Grâce à son ouverture d’esprit et les facilités d’intégration pour les jeunes femmes, sans considération de leur espèce, elle parvenait à ses objectifs et, peu à peu, à une idée.

Toujours aussi perdue dans un petit monde de solitude, Lily-Lune ne remarqua pas la bousculade, pas plus que le regard insistant qu’on lui portait ou l’homme qui s’approchait. D’une démarche éthérée et songeuse, elle avançait, insouciante quant aux effets de ses charmes sur les amateurs de femmes. Lentement, elle releva les yeux, comprenant que quelqu’un venait en sa direction. Surprise, elle vit l’expression du Déchu, mélange détonnant et indescriptible où l’on décelait une pointe de fascination dans un œil désemparé. Indécise, elle ralentit l’allure, jusqu’à ce qu’il soit face à elle, à bredouiller. Lily-Lune lui sourit, embarrassée par ce comportement proche de l’adoration, alors qu’il ne la connaissait même pas. Doucement, elle glissa ses longs doigts de porcelaine dans ses cheveux. « Est-ce que tout va bien ? » murmura-t-elle d’une voix basse et claire. Il était plutôt touchant dans son attitude alors que son apparence était celle d’un homme fort, charismatique, au regard perçant avec ses yeux dorés. Sans rien dire, il tendit ce qu’il avait entre les mains. Toujours aussi souriante mais légèrement interloquée, elle jeta un coup d’œil à ce qu’il lui offrait : de la lingerie fine, dont la provenance ne faisait guère de doute au vue de la qualité des finitions : Avalon. Un étranger lui offrait des sous-vêtements en dentelles. Les joues subtilement empourprées d’une teinte rosée et discrète, elle secoua la tête. Oh, bien évidemment, elle portait de la lingerie qui lui vaudrait sûrement des jalousies et plairaient à plus d’un. Seulement, c’était un choix qu’elle faisait pour entretenir l’image qu’elle avait d’elle-même et n’avait pas pour habitude de montrer ses dessous au premier venu. Il n’y avait bien que Caleb et Jun qui avaient eu le privilège de la voir en déshabillées, à des exceptions involontaires près. Que l’on lui mette ainsi les vêtements privés sous le nez la perturbait. Elle choisit – cependant – une explication moins gênante et intimidante. « Je m’en voudrai. Ne devriez-vous pas le vendre ? Votre … employeur serait fâché de votre geste, aussi aimable et obligeant soit-il. » Elle aurait bien ajouté qu’en plus il ne pouvait être sûr que cela soit à sa taille mais préférait éviter, de peur qu’on lui propose un essayage. Si elle était férue de la lingerie d’Avalon, elle préférait être plus discrète. Pourtant, elle n’aurait pas dit non à de nouveaux corsets pour le soir, une autre information qu’elle se garda bien de livrer. « Vous me paraissez bien pâle. Avez-vous besoin d’un rafraîchissement ? » Elle s’inquiétait réellement, même si détourner la conversation l’arrangerait.

823 mots - Post II : Lily-Lune est avec Adam. Risa, Juri et Lorelei sont toujours dans leur coin et éventuellement abordables !
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