Le Deal du moment :
Soldes d’été 2024 : trouvez les ...
Voir le deal

Partagez
 

 Les indiscrétions de Jun | Solo

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5286
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Dim 10 Avr 2022, 09:52

Les indiscrétions de Jun | Solo E8us
Image par inconnu
Les indiscrétions de Jun



Chapitre I : La contraception, c'est du flan.

Le tissu de son kimono frôlait le sol en un bruit de drapé qui paraissait irréel. Réel, il ne l’était que parce qu’il le désirait. Dans sa main, il tenait une petite fiole. Un grand sourire éclairait son visage et, par bien des aspects, il ressemblait à un enfant. Lorsqu’Oni apparut, son sourire disparut et son regard chercha l’Æther qui se matérialisa sous forme humaine. Ils commençaient tous à comprendre qu’Ezechyel préférait communiquer ainsi et tous trouvaient qu’il était bien trop Mortel pour son propre bien. Pourtant, si des voix s’étaient élevées au début, lorsqu’il n'était que le Dieu de la Mort et de la Guerre, peu d’entre elles lui parvenaient à présent. Oni était l’un des seuls à se montrer encore et toujours franc avec lui, sans doute parce qu’ils s’entraidaient, sans doute aussi parce qu’Ezechyel l’avait toujours détesté et que le sentiment, bien que non partagé, amusait l’autre. Il savait parfaitement qu’il désirait l’effacer. Cependant, on n’efface pas le Temps et le Destin comme il est possible d’effacer une Vertu. Tout tremblerait. Tout se déliterait. Tout s’annihilerait. C’était, du moins, un risque envisageable. Ezechyel ne regrettait pourtant pas de l’avoir aidé à remplacer tous les cultes du passé. Quand le moment serait venu, il se substituerait à Oni. Il ignorait simplement comment faire pour le moment, surtout face à un Æther qu’il avait lui-même rendu si puissant.

Ils se regardèrent et Ezechyel rit. « Dire que tu viens d’Onikareni. » « Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. » « Qu’une Orine ait pu devenir le Destin et le Temps à elle toute seule, c’est prodigieux. Ton Aisuru doit être fier de toi. » Oni resta perplexe. Il se demanda s’il sous-estimait les Orines - ce qui lui paraissait presque impossible - ou s’il cherchait à noyer le poisson. Il sourit à son tour. « Ezechyel ? » « Hum ? » « Que fais-tu avec la potion contraceptive de Freyja Belegad dans la main ? » Le délinquant s’arrêta de bouger quelques secondes et finit par rire avec le rire de quelqu’un pris en flagrant délit. « Je la remplace par des vitamines. » L’autre leva les sourcils, incrédule. Le brun soupira, comme si formuler les explications lui pompait déjà l’air. « Les Mortels pensent que ce genre de bidules a un effet. » « Je sais bien. Ma question porte plus sur pourquoi est-ce que tu remplaces une potion contraceptive qui, de toute façon, ne fonctionne pas, par des vitamines. » « Je n’allais pas la remplacer par du sirop de fraise. » « Mais… » Oni plaça son index et son majeur entre ses deux sourcils, clairement las d’avoir à supporter ce crétin. Le pire, c’est qu’Ezechyel n’était pas idiot. Il avait simplement l’art et la manière de savoir se montrer parfaitement exaspérant pour clore les conversations. « Tu veux discuter avec moi de sa grossesse ? » tenta le Destin. « Hum… » La Vie fit la moue. « Je pensais me passer de toi, pour être honnête. Tu n’auras qu’à revoir ton schmilblick pour que ça reste cohérent avec ma décision. » « La Sin Luxinreïs va hurler. » « Oui, eh bien, elle n’avait pas qu’à devenir Reine. » « C’était son Destin. » « Gna gna gna. »

« Ton fils sera content si tu avances la date. » Parce qu’Oni supposait qu’il s’agissait de ça. « Oh mais je n’ai pas dit qu’elle tomberait enceinte de mon fils. » « Ah. » Le Destin, en fixant la Vie, ne sut pas s’il plaisantait ou non. Il avait un air étrange sur le visage, un air qui parfois n’avait rien à voir avec un sentiment mais simplement à un oubli de la divinité de continuer une illusion de mortalité. Ça donnait souvent des effets étranges, comme un œil qui commençait à partir en vrille sur un côté ou un changement de couleur momentané. Cependant, il en douta. Jun passait son temps à vivre parmi les Mortels. Il ne se serait pas délité en si peu de temps, bien qu’il lui arrivât fréquemment d’avoir des absences. « Est-ce que je vais devoir revoir tout mon schmilblick le concernant aussi ? Peut-être une dépression ? Il ferait une belle Ombre. » Ezechyel se mit à rire et tapota l’épaule illusoire d’Oni. « Ah toi alors ! » Il sourit et son regard percuta le Destin. « Ne t’inquiète pas. Je ferai en sorte de ne pas trop te faire revoir ta copie. Ce serait dommage, j’aime beaucoup le script. Et puis, en attendant, nous avons une guerre à préparer et des météorites à faire tomber ! » « Certes. Nous avions convenu de Valera Morguis pour sceller le sort des Sirènes. Nous pourrions peut-être envisager de viser les Vampires aussi, non ? » « À voir. Les sociétés ne survivent que dans le mouvement. Ça fait longtemps que tout me semble bien trop immobile. » « Ta notion de l’immobilisme est toute particulière. » Ezechyel sourit. « Mais qu’importe. Quand nous aurons pris une décision, je mettrai les Rehlas au travail pour construire le futur. » Les petits soldats d’Oni.

860 mots
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5286
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mer 20 Avr 2022, 22:26

Les indiscrétions de Jun | Solo E8us
Image par inconnu
Les indiscrétions de Jun


Chapitre II : Les vieilles, ça ne respecte rien.

« Comment est-ce que je suis entré ? » se questionna-t-il lui-même lorsqu’elle entra dans la pièce. C’était chez elle et il n’avait pas été invité. « Par la porte. Elle était, étrangement, ouverte. » Il lui sourit d’un air insolent et elle leva les yeux au ciel, visiblement peu impressionnée par sa présence. « Altesse. » articula-t-elle, avant de prendre un air faussement embêté. « Je me suis blessée au genou récemment. J’espère que vous me pardonnerez l’absence de révérence. L’âge, vous savez, est un réel fléau. » Elle n’avait rien du tout et il le savait, effectivement. Il sourit. « Oh. Voici un élément qui décrédibilise totalement les bruits que j’ai entendu en chemin, selon lesquels quelques serviteurs vous auraient vue accroupie sous les jupons d’une espionne Syrkell… Quel est son nom déjà ? » Il fit mine de chercher, avant de rire. Elle soupira. « Vous n’avez pas changé. Toujours à fouiner. Est-ce de ma faute si les hommes sont des bons à rien en matière de sexe ? » Elle croisa les bras sur son buste. Ils se connaissaient bien tous les deux. Ethel Mayfair était le genre de femmes à contrôler son petit monde dans l’ombre. Elle avait la mainmise sur son mari qui, en plus d’être influent, ne laissait en rien présager cette configuration au sein de son foyer. Quiconque passait du temps avec Ethel avait tôt fait de se faire manipuler, rouler et dépouiller, tout en repartant de chez elle avec un grand sourire et le sentiment d’avoir reçu un privilège, en plus de garder sa dominance absolue sur la Dame Mayfair. Si elle parlait ainsi devant Jun, c’est qu’elle était aussi particulièrement douée pour sonder les autres. Elle l'avait sondé, jadis. Il n'aimait pas l'étiquette. Il aimait le franc-parler. Ils jouaient, tous les deux, comme elle jouait avec d’autres personnes, bien qu’elle ne leur concédât rien, jamais. Pour gagner la partie, il fallait l’intéresser, la convaincre et lui rapporter gros. « Je ne nierai pas. Je suis moi-même un bien piètre amant. » lâcha-t-il, avec un petit sourire. « Enfin un homme honnête ! » s’exclama-t-elle, en surjouant. « C’est l’une de mes grandes qualités. D’ailleurs, je suis tellement lâche que je ne demande jamais après si c’était bien. Je sais que non et je n’ai pas la force d’entendre ma partenaire me mentir pour me faire plaisir. » « Brave bête. » s’amusa-t-elle. « C’est vrai que depuis que cette Sirène vous a dévoré l’entre-jambe, la vie ne doit pas être facile. » continua-t-elle. Il sourit. C’était l’excuse qu’il lui avait sortie le jour où elle s’était un peu trop approchée à son goût. Ça l’avait décontenancée. Elle était plus jeune, à l’époque.  

Elle redevint néanmoins rapidement sérieuse. « Que me vaut le plaisir ? » « Hum… » Elle sourit et le regarda. Ses yeux avaient la couleur d'un ciel orageux. Malgré l'âge, sa beauté ne faisait aucun doute, une beauté stricte ou avenante, selon sa seule volonté. « Ne me dîtes rien. Je vais deviner. » « Je n’en doute pas. » « C’est l’Ange, n’est-ce pas ? Vous la voulez. C’est amusant. Beaucoup la veulent. Heureusement qu’il s’agit d’une Vertueuse, elle aurait pu mourir d’Orgueil en voyant les noms de ceux qui désirent la posséder. » C’était un moyen de lui faire comprendre qu’il n’était pas l’acheteur potentiel le plus important de la liste. « Alors… pourquoi vous ? Je ne doute pas que vous ayez des fonds mais les autres en ont aussi. Et… l’Empereur Noir la veut également. » « Elias Salvatore ? » Il jouait le jeu de la conversation. Il savait déjà tout. « Non. L’Empereur actuel. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer ce que se battre contre le Grand Chaos signifie. » « Ne me faites pas l’affront d’essayer de me convaincre que vous pensez un seul instant que Cyrius Windsor restera Roi et qu’il vous effraie. Quant au reste… Où est passé votre goût du risque ? Je vous ai connue plus rebelle, Ethel. » Elle sourit. « Je n’ai jamais dit que j’écartais votre candidature. Néanmoins, vous n’avez pas encore fait votre offre, ce qui me fait douter de vos intentions. » Elle s’avança vers un meuble, ouvrit le tiroir et sortit un porte-cigarette. Quelques secondes plus tard, une fumée à l’odeur mentholée flottait dans la pièce. « Je vous offre du divertissement. » « Du divertissement ? Allez-vous vous mettre nu et danser devant moi ? » « C’est une idée. » Il glissa son doigt dans le nœud de sa cravate et commença à la défaire. « Non merci. Je ne veux pas mourir de rire. Vous avez beau être l’ancien mari de Lily-Lune Araé, ça ne fait pas de vous l’homme le plus beau des Terres de Sympan. » Il s'arrêta et grimaça. « Je devrais vous faire couper la langue pour chaque manque de respect que j’ai relevé depuis le début de cette conversation. » « Vous devriez. » s’amusa-t-elle. « Mais vous n’obtiendrez pas l’Ange sans moi. » Elle sourit. « Alors, cette offre ? » Il s’approcha. « Je pensais obtenir une coopération entre les Sorciers et les Démons. Des esclaves appartenant aux Sorciers, dans un jeu dont les Démons ont le secret. Il ne faudrait pas que la Couronne y soit mêlée. La responsabilité reposerait uniquement sur les Mayfair. Tout le monde pourrait avoir un esclave, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Sa libération ou sa déchéance. » « Cela pourrait attirer des bénéfiques désireux de sauver des esclaves... en plus d'installer une compétition entre les maîtres. » « Un esclave par personne, dans une zone délimitée où l’objectif serait de faire vivre les esclaves entre eux, en leur proposant des épreuves. Au bout d’un nombre d’épreuves remportées, la liberté. Bien entendu, vu les implications de la marque, cela implique aussi qu’un esclave avec un mauvais maître ne peut pas s’en sortir. À moins que… » Il sourit. « Vous savez, il y a beaucoup de règles possibles mais une chose est sûre : ce jeu vous rapporterait énormément d’argent. Vous ferez plus de bénéfices que de pertes. » Elle resta silencieuse un temps. « Pourquoi vouloir sauver l’Ange ? » Car il était évident, à ses yeux, qu’il ne proposait pas ce jeu par pur sadisme. « J’ai l’intention de l’épouser. » dit-il en rigolant.

996 mots

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5286
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Sam 14 Mai 2022, 23:43

Les indiscrétions de Jun | Solo Iuhp
Image par inconnu
Les indiscrétions de Jun


Chapitre III : Les livres, c'est la vie.

Les indiscrétions de Jun | Solo L7z8



Il porta son verre à ses lèvres et le reposa sur la table basse après avoir bu une gorgée. « Alors… la suite… » murmura-t-il à son oreille. Il sourit et déposa un baiser derrière celle-ci, avant que ses yeux ne remontassent vers le livre qu’il tenait dans sa main droite. Ils étaient tous les deux installés sur un large canapé. Le feu crépitait dans la cheminée et apportait une chaleur supplémentaire à celle de la couverture qui les recouvrait. Avant de poursuivre sa lecture, il se prit à rire. « C’est étonnant. D’habitude, je ne peux jamais terminer. » Parce qu’elle lui sautait dessus. Elle n’avait aucune patience et, l’un contre l’autre, ainsi, il arrivait toujours un moment où le désir s’éveillait. Il parcourait donc les lignes, tout en sachant que le récit ne serait jamais terminé. Il perdait sa page à chaque fois. Ça lui était égal, parce que ce n’était pas la lecture qui comptait. Ce qui comptait, à ses yeux, c’était la tenir contre lui, comme ça, simplement. Il aimait passer un moment dans cette position, quand le dos de la jeune femme reposait sur son torse et quand sa tête se calait dans son cou. Pourtant, ce soir-là, il n’y aurait pas d’ébats. Elle s’était endormie, sans doute fatiguée par sa journée. Alors, tout en lui parlant - monologuant, il veillait sur sa nuit. Il faisait en sorte qu’elle fît de beaux rêves, en chassant ses cauchemars. « Ça ne me déplaît pas, tu sais. » Pas que le sexe lui déplut. Cependant, il ne le faisait pas comme un Réprouvé et elle avait tendance à s’impatienter. Surtout, peu importât l’activité, il cherchait surtout la proximité. Il avait besoin de se sentir lié à l’autre.

Quelques minutes plus tard, il referma le livre. Le conte était fini, ce qui signifiait que la fin approchait. « Je vais devoir partir. » murmura-t-il, avant de déposer un baiser sur son front. « Merci de m’avoir tenu compagnie. » continua-t-il, tout en baissant les yeux sur leurs mains enlacées. Ce n’était qu’une question de Monde. Il devait regagner le Monde Réel, avant de se perdre dans le Monde des Contes, avant de préférer la fiction à la réalité. Alors, tendrement, il se déplaça et soutint le corps de la jeune femme tout en l’accompagnant jusqu’à l’assise. Là, il s’agenouilla un instant pour l’admirer. Parfois, il se posait de réelles questions. Que faisait-il ? Que faisait-il ici ? Que faisait-il avec elle ? Les Faes seraient heureuses de posséder ce Conte et de le propager. L’histoire n’était pas exceptionnelle. Il s’agissait de tranches de vie, d’un homme amoureux qui tentait, chaque soir, de terminer un récit que sa compagne ne lui laissait jamais achever. Il aimait croire que la fin était une métaphore de la confiance absolue qu’elle lui portait. Si elle s’endormait, c’est parce qu’elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal. À vrai dire, il n’en savait rien, lui. Il ne savait pas ce qu’il voulait. Il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas être sérieux. Son rôle lui convenait. Il avait d’autres choses à faire, se disait-il. Pourtant, il se trouvait là, avec elle, avec un ersatz d’elle. Paradoxalement, la fin du livre était aussi un adieu. Il faisait son deuil. C’était ce qu’il se disait.

Jun ferma le livre et le posa sur la table basse, juste à côté du fauteuil d'extérieur dans lequel il était assis, à Avalon. Le décor avait changé. Il n’était plus dans le Conte. Il était dans la Réalité. Si son corps n’avait pas bougé, son esprit, lui, avait voyagé. Lentement, il leva la tête vers les étoiles, sa nuque se plaçant sur le dossier. Il s’était assis-là pour lire. Il s’apprêtait d’ailleurs à soupirer avant de se rendre compte que la vue qu’il avait à présent n’avait rien à voir avec celle qui s’imposait à lui précédemment. Il fronça les sourcils. Précédemment dans un petit parc, il se trouvait à présent au milieu de tours imposantes. Il lui fallut un moment avant de percuter que ces tours n’étaient en rien ordinaires. Il ne s’agissait pas d’immeubles d’habitation, comme il était courant d’en trouver dans une Cité comme Avalon, où les habitants volaient et pouvaient donc se déplacer facilement dans les hauteurs. Il s’agissait d’immenses bibliothèques à ciel ouvert. Il se leva d’un coup. « Merde. » dit-il, en constatant que de nombreux Déchus étaient déjà en train d’admirer les rangées d’ouvrages malgré l’heure tardive. Il avait peut-être créé autant d’immeubles que de fois où ils avaient fait l’amour. Malgré sa contrariété première, il finit par sourire. Ce conte, en y réfléchissant, n’était pas si sage et poétique que ça.

780 mots

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Les indiscrétions de Jun | Solo

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [EVENT solo Partie IV - solo] Rétablir un semblant de vie
» [Q] - Ẹṣọ Kọọ | Solo
» [Q] La fin | Solo
» Le renouveau [SOLO]
» Fuite | Solo
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Terres du Lac Bleu :: Jardins de Jhēn-