Rencontre en terres hostiles
Où l'art de se faire une "amie"

Nous n'étions là que depuis quoi, deux, trois jours tout au mieux et j'en avais déjà ras-le-bol. Bon au moins Gros Lard n'était plus avec nous. C'était un bon point comme un autre, ça me laissais le temps d'apprendre deux où trois petites choses. Et j'avais trouvée de quoi gagnée quelques ronds, bon pas une fortune certes, mais être lavandière s'était mieux que rien. Et en me débrouillant bien, je pouvais éviter le pis du linge sale. Enfin, ça me permettais de continuer de dormir à l'auberge et non à la rue et Kao savait par moment être assez dissuasif. À ça façon. Monsieur se la jouait davantage carpette où attraction pour marmot. Il était loin le baby-sitting que j'avais envisagée mais c'était une situation temporaire. Fallait espéré. Mes rêves avaient eux un poil plus de saveur, à ceci près qu'ils étaient étonnement épuisant depuis qu'on était là.

- Enfin fini !

Je me redressais, courbaturer d'avoir du frotter des draps en quantités, à genoux au bord d'un lavoir où l'eau avait la méchante manie de brûler la peau, chaude a souhait si on aspirait à cuire comme une écrevisse. J'avais les mains rouges, fripées, mais au moins, je savais que les Kaṇive que j'allais recevoir paieraient la chambre et la nourriture. Et aujourd'hui, j'avais en prime du temps à tuer. Bien que j'aurai sans doute tué volontiers autre chose.

- Aller debout Kiki, fini la sieste, on va visiter.

A voir sa tête, le surnom ne lui a pas plut spécialement, mais c'est pas comme si je disais ça pour lui plaire justement. Ce qui n'a pas empêché Kao de grogner pour la forme, un vague "ta gueule" en soit. Au plaisir. J'avais d'autres chats à fouetter comme on dit et le lycaon me suivait quand même. On formait une meute à nôtre façon. Il était libre et en même temps, j'avais gagnée sa loyauté. Drôle de fonctionnement, mais sur la route, on avait pas spécialement réfléchi, s'était s'allier où crever. Choix vite fait, vous en conviendrez. On allait donc se perdre dans les rues de la ville. C'était bien plus grand que le pauvre bourg d'Oho qui ne méritait pas vraiment encore son nom de village et je m'en rendais parfaitement compte. Paumée en moins de temps qu'il en faut pour dire "enfer".
On allait donc errer ici un petit moment. Je ne m'inquiétais pas trop pour autant, à part me bousculer en faisant comme si j'étais invisible, les gens justement me regarder à peine. Oh y'en avais bien quelques uns qui m'observaient parfois, des gosses pour la plupart où des vieux clairement devenus sénile. J'étais davantage surprise par ces anges qui déambulaient, les bras souvent chargées comme des bêtes de somme avec, jamais bien loin, leurs gardiens forts bien armés. Et moi, j'avais mon pauvre fouet et une dague, seul cadeau du Gros Lard parce que "faut que t'puisse te défendre gamine, j'investi sur toi, alors évite de crever". Pas besoin d'être un génie pour comprendre. Il avait pourtant raison, j'étais née démon, mais actuellement, je ne valais pas beaucoup mieux que la marmaille qui courrait ça et là, en criant pour vendre, qui quelques œufs dont la fraicheur était à prouver, qui des légumes où des fruits et là, guère possible de leurrer son monde a moins de vendre ça à un aveugle manchot.

C'est Kao et son grognement insistant qui m'obligea à une halte. Il observait ce qui ressemblait vaguement à un parc, arbre rabougri et épineux. Il avait vu quelque chose mais quoi ? J'avais pas vraiment le choix que de suivre ma truffe. il était bien le seul de nous deux capable de retrouver sa route dans le dédale que représenter la cité et sa présence était un brin rassurante. Je pensais avoir eu ma dose de mauvaises herbes pourtant. enfin, quand on a pas le choix comme on dit ...

Rencontre en terres hostiles
Où l'art de se faire une "amie"

Ado-Rha avance dans la rue avec son panier dans la revue. Elle soupire, essuie la sueur sur son visage. Phoebe, qu’il faut faut chaut ici. Et comme c’est bruyant. Ado range son frein. Il a convenu au dernier conseil de la meute qu’ils manquait des ressources et des biens. Tels du métal, des armes, des bandages, des outils. Le nouveau ou l’ancien territoire retrouvé des Vaghâ Kula est encore à prend sien. Tout était à faire et on manquait d’effectif. Il y avait donc d’envoyer une délégation pour marchander. Le ameute avait des colliers, des peaux et des herbes à échanger dans une ville. Sauf étant qu’en Duriendsa tout encore une zone marécageuse sauvage,  il y avait peu de villes où faire du commerce. La délégation avance donc décider d’aller dans les terres arides. Le territoire démon était certes dangereux, mais les Eversha étaient habitués aux endroits peu accueillants.Voilà pourquoi, trois enfants voyagent avec la délégation. Délégations qui consistent en les trois enfants, leurs deux parents et Ado-Rha comme chef. Elle avait été envoyer afin « qu’elle  gagne en expérience », comme disait sa mère supposément trop vieille pour voyager autant. Plutôt, selon Ado, sa mère lui refourguait encore le sale travail. Enfin peu-être qu’après cela sa mère allait enfin accorder de l’importance à ce que disait Ado. le chef Kum-Har, quant à lui, étant sur pied de guerre avec les vampires et était juste préoccuper à organiser des raids contre eux.

La journée avait longe et laborieuse pour Ado. Arrivée tôt en ville, se mettre à marchander sur la place, à hurler pour attirer des acheteurs. Puis iels étaient alors à divers marchands afin de vendre leur denrée, visite qui allaient leurs lots de longue négociation. Puis on avait fait un peu de magasinage pour la meute afin que le deux décidé, de  s’amuser quoi. Le père,Bow-Mhan était allé à la tavern du coin et Glim-Heur, cherchait un cadeau à offrir à sa belle-mère en fin de vie. Le couple avait laissé leurs bambins aux soins d’Ado, sachant très bien qu’elle prendrait soin d’eux. Enfin elle avait pas trop le choix, dans sa meute, il était du devoir de chacun  de veiller à la sécurité des enfants. Enfin, pour eux, vivant dans des contrées inhospitalières, les enfants étaient la plus précieuse des ressources.

Ainsi Ao marchait dans les rues avec ces trois gamins sous ce soleil de plomb avec un panier rempli de’herbe e et trois marmots surexcités courant autour d’elle.Ado remarque un jolis parc et pousse un long soupire de soulagement. Enfin un endroit où une faire pause. Elle s'y rend donc avec les trois enfants et trouve un lieu ombragé. Ado s’adosse contre un arbre et ferme les yeux quelques instants. La nature et la négation l’ont toujours apaisé. Elle est ré-énergisée au contact des plantes. Sauf son répit est de courte de repos. Elle entend un des enfants, Kaï-You, âgé de cinq ans, hurler.

-TOUTOU!!!!!!!!

Ado ouvre les yeux et voit le gamin qui part en courant vers un lycaon en liberté. Hey merde, pourquoi des trucs comme cella arrivent toujours lors qu’Ado est en charge. Les aethers sont contre elle  ou quoi. Ado grogné un peu.

-Mautadine… pis depuis quand c’est moi qui est  censée être la gardienne du groupe… KAÏ-OU, TU REVIENS ICITTE TOUTE DE SUITE OU ÇA VA MAL ALLER DANS !!!

Sauf le gamin, ne l’écoute pas. Faut dire que ses parents sont très peu durs dans leur discipline. Ainsi Adoit doit se mettre à courir après Kaï-You, en espérant que leur deux autres marmots ne se volatilisent pas. Heureusement elle court plus vite et finit par le rattraper jusqu’avant qu'il fasse un gros câlin au lycaon. Elle alors l’attrape et lui faire des gros yeux. Kaï-You est soit très con , sois très insolent, sois un peu des deux, car il n’est pas affecté par le regard tueur d’Ado. Faut dire qu’elle a sur lui l’autorité  équivalente d’une grande sœur ou d’une cousine plus âgée, donc il s’en bat un peu les steaks de ce qu’elle pense.

-Ado-Rhaaaaaa, regarde le chien! Il est beau, on peut ramener un chien comme lui à la maison, dis, ste plaît!!

-Non, premièrement c’est pas un chien maison lycaon, secondement on est de quoi s’occuper d’un animal. En plus un lycaon ne serait compatible avec nos totems….

-Pourquoi?

-Parceque nous on des félins et eux des canins.

-Pourquoi?

-Parce que chien et chat ne s’entendent bien pas, c’est connu

-Poorqquuuoiiiii!!!!?

-Parce que Phoebe l’a décidé ainsi!

-Mais pourquoi?

-Parce que c’est comme ça! Exgaspère Ado

-OKaï, d’accord, je t’aime, au revoir.

Et Kaï-you retourne joueur avec ses sœurs. Ado-Rha sous-pire, décidément ce gamin quel phénomène.Enfin pas un  aussi gros phénomène que Kat, mais Kaï-You était pas loin d’elle niveau hyperactivité. Ado regarde alors  la maîtresse du Lycanon qui est devant elle. Un dame aux cheveux noir avec un fouet.

-Je suis vraiment désolée, madame,  Kaï-You est un peu trop enthousiasmé des fois.

C'est au cri d'un gamin que j'ai compris pourquoi Kao c'est arrêter. J'avais du mal à comprendre pourquoi on appelait toujours mon drôle de compagnon "toutou", il n'avait pas vraiment l'allure d'un gentil chien avec ces oreilles normalement ronde aux bords déchiquetés et sa fourrure si particulière. Enfin, j'avais autre chose à songer puisqu'un bambin nous fonçait dessus, me rappelant Kéreth. Il était à peine plus vieux que le gosse dont je me souvenais, gosse que j'avais pourtant pas quittés depuis longtemps. Kao s'était remis à grogner, ce que je comprenais comme "dit à ce marmot de pas me toucher" et alors que je m'avançais d'un pas, une femme rattrapa le petit, pour son propre bien soyons d'accord. Et pourtant, un bouclier magique, fait d'une grande surface blanchâtre s'était formé devant Kiki, lequel vint se coller à ma jambe en réponse. Ca venait de lui ça ? Un échange de regard, il était aussi surpris que moi et le bouclier disparu de la même façon qu'il avait dû le faire apparaître.

- Toi, faudra qu'on parle.

J'avais l'impression que le lycaon avait un peu plus à m'offrir que sa truffe. Et ça pouvait nous servir. Et pendant que moi et Kao on communiqué à base de regards et de haussement d'épaule, la femme était en train d'expliquer au petiot que non, Kao n'irait clairement pas avec eux. Et s'il comprenait plus où moins la conversation, son comportement et ces légers grondement de ci de là me faisais à moi savoir qu'il n'avait nul intention de quitter "la meute" que nous formions. Une meute ridicule composés de nous deux mais soit. S'était sa vision des choses et si je comprenais ça, je n'avais clairement pas envie de chercher à en comprendre plus. Ce n'était surtout pas le moment. Et puis, à présent s'était à moi qu'on s'adressait.

- Comme tout les gosses.
Que répondre de plus ? Ce Kaï-You est un bambin, et j'ai eu assez de bambin autour de moi pour commencer à comprendre qu'ils sont plus où moins tous pareil. C'est pas ça qui m'a le plus interpellés en fait.

- Vous voyagez ?
Curiosité quand tu nous tiens. Je ne trouvais pas grand chose ici, et Gros-Lard était peut-être encore en ville aussi. Même si j'aspirais à me débrouiller, tant qu'il y avait une possibilité même infime qu'il soit dans les environs, je me savais potentiellement lui devoir quelque chose. L'envie de lui enfoncer la dague dans un œil était là, ça et le désir de trouver une façon plus propre de procédés car malheureusement, même si j'avais l'imagination fertile, j'avais une réticence ... Mais là 'était pas le sujet. Le sujet s'était la femme devant moi, ces vêtements étrange pour une ville en terres arides, et les petits plus loin semblaient venir de loin avec elle. Des marchands ? J'étais curieuse. Et je me cherchais une porte de sortie pour quitter la ville. Vague idée qui germer dans mon crâne.

J'avais donc tout le loisir d'observer la jeune fille devant moi, de me décrire mentalement ces tatouages, et de passer en revu le moindre détail. Bien loin de tout ce à quoi j'avais été habituée. Clairement, une étrangère en ces lieux. La cité était grande mais pour une raison que je ne comprenais pas, je me doutais qu'elle n'état pas des miens, ni de ces emplumés blanc. Pas plus qu'une déchue, elle avait autre chose. Et Kao s'était approcher pour la sentir, même si le poil sur son dos avait un tant sois peu gonflé et qu'il découvrait légèrement les crocs. Pas assez pour être agressif mais bien assez pour lui faire comprendre, j'espérais, que comme moi, il l'étudiait.

Rencontre en terres hostiles
Où l'art de se faire une "amie"

Ado sent le regard de la femme sur elle. Elle l’observe, la jauge, la tâtonne du regard.La jeune femme se dit que, comme étrangère, elle doit s’attendre de se faire dévisager ainsi. De plus un membre de son groupe avait quasiment, sans le voir, heurté son animal. Sauf c’est un jeu qui se joue à deux, ma jolie, se dit-elle. Comme Ado a une tête sur les épaules, elle savait rester sur ses gardes. La jeune femme devant elle était habillée vert et gris, ce qui la faisait parfois aller avec le décor sylvain du parc. Ado note une dague et….une fouette. Est-ce une fermière ou une bergère qui rameute ainsi son troupeau. Non cette dame n’a pas l’air de passer ses jours dans un champ à se tuer à la tache. Ses mains sont trop fines, trop propres pour cela. Du plus ses muscles sont trop menu. Une dominatrice peu-être? Ado-Rha a entendu parler de ces femmes qui, pour le plaisir ou pour l’argent, dominent et brutaliser des gens sexuellement. À cette pensée Ado-Rha rougit un peu. Enfin, elle n’est pas aussi à l’aise que Kat pour les choses de la chair.Néanmoins contrairement, elle gardait son sang-froid devant une jolie fille. Enfin, on pourrait cette dame jolie. Elle avait un charme poupée de porcelets comme Ado. Une autre hypothèse serait que cette femme soit une esclavagiste, une maquerelle ou tout autre métier qui inclut de fouetter gens sans leur constamment.Certes cela pourrait une arme, mais Ado-Rha ne voyait l’utilisation d’un tel choix. Pourquoi se compliquer à maîtrisé le fouet alors qu’un simple bâton faisait bien l’affaire. Hum,l’hypothèse de la domina ou de l’esclavagiste était appuyer par cette fleur toxique que portait en boutonnière. Hum…de l’aconit… En tous ce la bien avec son ensemble. Elle avait un lycaon.Chose étrange qu’avoir telle bête comme animal de compagnie. Une Eversha qui s’acoquine une bête de son totem? Hum, non, elle n’a pas l’allure d’une enfance du Rocher de Lune. Qui,que peut-être elle une auto-exilée comme Kat….Oh Kat… Enfin, bref, une vampire non? Nous sommes en plein jour et sous ce soleil plomb, un vampire ne tiendrait pas long feu. Hum… voyons… voyons. Une déchue.Peut-être? Une démone,hum, cela semble logique avec la population des terres arides. Cela expliquerait peu-être le penchant S&M dans leur des armes.

Ado remarque que le lycaon la scrute. Elle lui sourit et lui caresse sa truffe. Murmurant des mots Grymwyn, elle envoie des ondes d’apaisement vers le canin sur la défensive. Même si tentative d’influence échoue, elle espérant communique au chien du désert qu’Ado n’est que bienveillante. Elle lui envoie un clin d’œil. Ado au toujours eu le tour avec les bêtes. Un augure doit bien connaître la faune autant que la flore.Elle regarde la dame.

-Oui, moi est mes compagnons somme venue marchande dans cette ville. Nous sommes venus troquer quelque menu bien ainsi de procurer des denrées dont il nous manque au…….

C’est ce moment que Glim-Her revient avec son air jovial. La petite eversha aux allures rondes et à l’éternelle souri vient avec Ado, les bras charger de je-ne-sais-quoi. Glim-Her perd des fois le sang de ce qui est nécessaire et se laisse avoir par les trucs brillants, elle est donc à son aire en ville. Elle arrive, soulève Ado, elle est petite, mais elle forte et lui presse bien la colonne.

-Ha merci, Ado-Rha Tu m’a rendue grande service. Être maman c’est épuisant, des fois… voyant la femme. Oh salut toi, scuse je t’avais pas vue… C’est quoi ton nom, cher, moi c’est Glim-Her,elle c’est Ado….

Et c’est à ce moment que Kay-You court vers sa mère et la bombarde de « maman, maman,moman, mamna, moman, mamman, mamman, moman, maman, on peut avoir un chien? », On ne peut pas reprocher à cet enfant ne pas vouloir s’essayer avec son ACTUEL parent d'avoir ce qu'il veut. Qui ici, enfant, n'a jamais essayé de faire ça.Alors, la mère du bambin se penche, prend sa grosse d’enfant de bébé et lui tout doucement.

-Mais, mon tigrounet. tu sais bien que c’est pas possible. Tu ne voudrais pas que les vilains vampires viennent tuer ton chien pendant qu’il dort. Tu sais qu’ils sont très très méchants. Allez, mon choupinou, on va laisser matante Ado traqnulle.Merci,, tien je t’ai acheté ce petit quelque chose pour remercier; un petit aphrodisiaque pour toi et ton mari.

-Maman,ça veut dire quoi aphrodisiaque. dit Kaï-You, qui entendu malgré que sa mère lui bouchait les oreilles.

-A oui, mon mari…..grimace Ado-Rha comme si on lui arrachait une dent.

La femme aux cheveux rose tend un flacon et va rejoindre ses enfants. Ado était venu pour enfin prendre des vacances de foutu ignorant, beauf et de en plus insupportable d’Hordak. Elle n’avait pas besoin qu’on lui rappelle son existence. Son amie voulait bien des fairs, mais des fois… Et si vous posez la question, oui, chez Vaghâ Kula on enseigne la haine et la méfiance des vampires dès un plus jeune âge. C’est comme si la meute n’avait pas une raison de garder une dent contre eux. Enfin bref, Ado range la bouteille sans trop de souciés. Elle va sûrement le jeter plus tard.

-Avec sa mère qui le couvre comme une poule pondeuse et son père qui est assez laissez-faire,s je me demande comment ce flot va virer. Eu, excuse-moi, j’pense, à voix haute moé-là. Au fait, c’est quoi ton nom. Tu dois être d’icitte, j’imagine.

En disant ces mots Ado s’assit sur le sol et fait signer à la dame de l’imiter, toute souriante. En effet elle est contente de pouvoir parler à une personne qui nie de sa meute, nie de la meute de son mari ni membre des Eversha, Il n’y a pas à dire.Ado est un peu tannée d’être enfermé dans son rôle de futur augure de la meute et voudrait bien voir le monde elle aussi. Hélas, elle fait ce qu’on lui dit, pour l’instant…

Si j'avais remarqué que la femme m'observait également, je n'en avait dit mot. Nous faisions la même chose, simplement, à essayer d'évaluer l'autre. S'était la base. savoir à qui où à quoi on avait à faire. Et tout mon instinct me criait de jouer à ce jeu d'observation. Kao était bien plus doué que moi, avantage qu'on les animaux. Oh on ne pouvait pas dire que l'autre en face était moche, mais elle n'attirait pas non plus tout les regards, encore que elle détonait un peu ici de ceux qu'on croisaient. Et si je remarquais comme elle s'attardait sur le fouet où la dague à ma cheville, je pouvais en faire de même. Elle non plus n'était pas sans défense, raison de plus pour ne pas laisser Kao montrer de trop les crocs. Contrairement à moi, elle avait les cheveux fin, peignée, moi je me contentais de les laver et de passer mes doigts dedans, guère de nœud pour autant mais les miens voguaient plus par mèche épaisse. Différence notable entre nous. mais qui pouvait se soucier de ça ? S'était une suite de détail.

- Il à l'air de t'apprécier davantage qu'il n'apprécie les petits.

Je penchais la tête en la voyant caresser du bout des doigts le museau de Kao, lequel ne la quittait du regard, moins grondant mais pas moins méfiant à en juger par sa posture, sa queue à l'horizontale, dans le prolongement de sa colonne, ses oreilles, légèrement plus basse, et ces babines, à peine relevé, pas assez pour révélés les crocs dont il était doté mais bien assez pour témoigner un certain malaise. J'étais de fait surprise de ne pas le voir reculer, ni bouger tout simplement. D'une façon où d'une autre cette femme avait capter un peu de son attention et finalement, il s'ébroua pour s'asseoir, l'air subitement désintéresser. Mais je ne pouvais louper l'éclat dans ces yeux tendis que je sentais ma propre méfiance baisser. Un regard appuyer sur lui. Je comprenais ce qu'il faisait, s'était déjà arriver, un peu. Je n'en étais pas certaine mais quelque part, j'avais parfois l'impression qu'on partageait quelque chose de plus. Sans mettre de mot dessus. S'était à son bon vouloir à lui, ça je venais pratiquement de le découvrir car aussi vite que la sensation était passer, elle s'était évanouie, chasser par l'arrivée d'une femme plus opulente.

La mère des gosses, voilà qui devenait intéressant, ça et sa capacité à soulever sa camarade. Je souriais légèrement, ravie des présentations sans que je n'ai à en dire davantage. Je ne répondais pas néanmoins, hors de question de donner mon nom si facilement. Une chose que Gros Lard m'avait enseignée. Kao choisi ce moment pour s'allonger juste sur mes pieds, comme épuiser par les évènements. Et en effet, pour un lycaon les discussions étaient peut-être ennuyeuse à souhait, ce qui ne l'empêchait guère de surveiller d'un œil les marmots qui jouaient. En grande partie aussi parce que le dénommer Kaï-You vient de se jeter sur la nouvelle venue. Quelque part, la scène me rappelait Oho. Et si d'une certaine façon j'étais un peu nostalgique, je me sentais aussi ravie d'être partie de là bas. La tendresse mère-enfant, je n'y avais jamais eu droit, d'aussi loin que mes souvenirs remontent et une partie de moi trouvait ça presque répugnant maintenant que j'en étais témoin. Peut-être étais-je frustrée de ne pas avoir connu ça, à moins que je ne sache simplement que tel n'était ma place. J'étais un démon et du peu que j'avais pu le voir en ville, mes confrères et consœurs avaient davantage tendance à se complaire à faire souffrir. J'étais perdue et je le savais. Je me cherchais moi-même. Je cherchais à comprendre ma place. Je ne savais qu'une chose, je ne voulais pas devenir comme cette femme, heureuse d'avoir un bambin dans les pattes.

- Le moins qu'on puisse dire c'est que ton amie fait des cadeaux original. Un aphrodisiaque hein ? Ca n'a pourtant pas l'air de te faire plaisir.

J'avais attendue que mère et gosse s'éloigne, un léger sourire moqueur aux lèvres. A voir la grimace de la jeune femme, j'étais persuader d'une chose, elle avait quelque chose de déplaisant dans sa vie. Un problème avec l'idée de sexe peut-être ? J'étais curieuse. Peut-être parce que j'avais moi-même tant à découvrir ... Je répondais à l'invitation en poussant Kao du pied, l'incitant à se décaler un peu pour m'asseoir moi aussi.

- Appel moi Gwen. Pas besoin de lui en dire davantage. Où presque, j'ajoutais quand même. Je ne vivais pas forcément très loin d'ici, mais j'ai eu envie de ... Changer de vie ? De partir, de laisser derrière moi un village où je me sentais de moins en moins chez moi, où j'avais de jour en jour davantage envie de laisser le froid s'abattre. Sans en avoir eu le courage véritablement. Peut-être que Kao était responsable après tout, le voir face à cet autre bête ... Une part de moi avait refusée ça. Pourquoi ? Je n'en savais rien, jusque là j'avais aimer les combats, quelque soit l'issus, même si je haïssais de devoir nettoyer derrière comme une vulgaire bonne. Ce que j'étais pourtant là bas alors ... Je me perdais dans mes propres pensées à nouveau et c'est la tête lourde de mon compagnon se posant sur ma cuisse qui me ramena au temps présent. Je baissais ma garde, ça pouvait être mauvais ...

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Où l'art de se faire une "amie"

-Changer de vie ? Vivre libre sur les routes. Ne pas trop de soucier de ce que les autres vont penser. Être libre… Être amoureuse. Comment cela doit être bien de parcourait le monde avec que soi-même comme credo…..J’ai moi aussi l’opportunité de pouvoir partir comme cela à l’aventure, maiis j’ai……j’ai tout sacrificiel pour les besoins de la famille et la prospérité du groupe. Est-ce commis une erreur? Vais-je le regretter? Qui sait, seule Phoebe nous le dira ?

Et en disant cela elle regarde son, alliance son doigt comme si c’était une entrer de fer qui la retient prisonnière. Elle retirer l’anneau de son doigt., la range dans sa poche pour ne plus le voir. Elle se met à gratter la tête de Kao. Elle le flatte et le gratte, derrière les oreilles, sur la tête, bref à tous les endroits qu’un canin aime se faire gratter/flatter. Elle réaliser qu’elle s’est perdue dans ses pensées. Elle rougit, c’est pas trop poli quand on fait ça. Du moins sa mère lui toujours d’être attentif quand quelqu’un te parle. Ça et portée attention a ta nature autour de soi. Enfin les deux allaient de soi, si on on porte attention quand on nous parle, comment être réception de notre environnement. Enfin, bref, c’est un peu gêné et timide,qu’elle poursuit la conversation.

-Oh Désoler, je pensais un peu à voix haute ici.Oh, je remarque que tu as e l’aconit tue-loup en boutonnière…hum…. Très jolie,j’ignorais que cette plante poussait dans les environs. J’aimerais aller en cueillir et remporter.Ça et de la Belladonne de la Sauge officinale ou du pied-de-coq. Je juge que ces toujours pratique d’avoir ce genre de plantes à disposition. Enfin de voir un jardin dans ces contrées aussi arides…enfin il y a une raison spéciale qui t’amène ici ou te fais te promener librement les routes, là le vent t’emporte comme une graine d’herbes aux perruches.Bref tu ici pour les affaires ou le plaisir

À ce moment Bow-man revient. Il est un peu voir très vivre. Et quand ce type boit, il se couvre de honte. Comme là, il revient sans son collier ancestral transpit de perd en fils. Il doit sois l’avoir perdu dans un pari stupide ou l’a égarée dans un recoin quand il est allé pissé. Il salue Ado-Rha, lui dis des trucs dans un langage peu cohérent et va vers famille. À peine arrivé, il manque près tomber sur son gamin. Sa femme peine à le retenir et celui-ci de fait d’enlacer pour l’embrasser. Glim-Her est gênée que Bow lui démontre ainsi de l’affection devant les mômes. Ado sous-pire avec un sourire triste-amère. Cela pourrait être elle en ce moment. Elle pourrait en train de porter une Kat complètement soûle ou la suivre dans une de ses folies. Ou elle pourrait heureuse avec quelqu’un d’autre. Hélas, ce n’est pas le cas. Elle était enfermé dans un mariage sans amour,écroulé pour les responsalité.

L'autre s'était mise à parler à elle-même, mais à voix haute, ce qui me faisais sourire. Elle avait l'air retenue par des chaines elle aussi. En revanche, j'ignorais qui était Phoebe mais à sa façon d'en parler, je devinais deux chose. De l'une, Phoebe était visiblement un être important, de deux, probablement une meneuse où une déesse ? Les Aetheri étaient bien plus nombreux que ce que j'en savais, mais le seul qui importait où presque pour moi s'était L'Œil. Il dirigeait les enfers et si l'envie lui prenait de lancer une purge ... Bha, les histoires que j'avais entendue avaient déjà tendance à dire que mon peuple avait pris une sacré claque de la part des sorciers. J'ignorais jusqu'à où s'était vraie, préserver que je l'avais en quelque sorte été dans le bled paumé d'Oho. Mais voilà, je voulais voyager, ne pas rester ici. Ne pas être prisonnière comme la jeune femme face à moi semblait l'être. La cage dorée, merci j'avais un peu connu. Pas de quoi en être ravie.

J'observais avec davantage de curiosité le calme de Kao il se laissait flatter par cette inconnue assez facilement, peut-être sentait il qu'elle ne représenter aucun danger pour nous ? Je ne savais pas trop à quoi m'en tenir mais j'avais décider de faire confiance à la boule de poil. Apprendre des autres étaient aussi une façon de faire. Celui qui ne sait rien ne survie pas. J'avais retenue quelque leçon après tout. Même si ça n'allait pas faire de moi un rat de bibliothèque. N'allons pas rêver.

- De l'aconit tue... Oh oui la fleur. Je penchais la tête, caressant un des pétales distraitement. J'aime bien ces couleurs et ... je ne sais pas vraiment à quoi ressemble toutes les plantes que tu viens de citer. Disons juste que j'aime la verdure, ça a quelque chose d'apaisant et en même temps, j'imagine que ça m'attire un peu comme les mouches avec les plantes carnivores ? Des carnivores j'en avais vue, j'en avais même pris soin quelque temps. Enfin si par prendre soin ça compte de leur "donner" une lichette de lambeau de peau de ci de là. Elles étaient fascinantes. Belles et en même temps, dangereuses sans jamais laisser une seule goutte vermeil jaillir de leur prise. Des tueuses silencieuses et attirante. Peut-être que je m'illusionnait l'esprit à croire que certains démons pouvaient être pareil, tellement attirant et ... Je secouais la tête, rêveuse moi aussi. L'Aether en lequel je croyais le plus aimait il aussi cela ? S'était sournois comme façon de procéder après tout, non ? Et comme si s'était une manie des siens, un mec arriva, complètement saoul, me privant du loisir de répondre, encore que, j'avais pas vraiment envie de trop parler de moi.

- Tu as l'air d'avoir une vie très animée toi aussi.

Je souriais, comme pour l'encourager à prendre les rennes de la conversation. Moi ma vie se résumer à une enfance pas joyeuse, un abandon chez des inconnus, quelques études, si on pouvait appeler ça comme ça et une fuite. Autant dire que je préférais éloigner la conversation de ma personne. Surtout qu'elle pouvait veir d'Oho elle aussi, être envoyée pour ... Je divaguais peut-être mais le calme de Kao avec elle était en train de m'angoisser un peu. Avais-je louper quelque chose ? J'espérais que non, je ne me sentais pas en sécurité dans cette ville après tout mais j'espérais avoir un peu de temps quand même non ?

Rencontre en terres hostiles
Où l'art de se faire une "amie"

-Oui, plusieurs plantes rentrent dans des ces catégories. On peut utiliser les plantes pour divers usage. C’est comme-ci dire….Tout est lier… Toute vie sur cette terre est liée entre elles. Chaque mort, chaque souffle, est tissé dans le grande toile de Phoebe, dirait ma mère. C’est comme si l’existensce est une grand tapis de tisser. D’un côté il y a la vie et l’autre mort. Si on touche à un maillon de la tapisserie, tout le canevas est affecté.

Kaos, hein. Ado lui fait des mamours en lui susurrant son nom. Pour Ado, il n’y a aucune séparation entre bête sauvage et bête domestique. Pour elle, un lycaon avait autant le potentiel d’être un gros toutou qu’un saint-bernard. Enfin faut dire que sa race avait une relation particulière avec les animaux. En effet, Phoebe leur accordait la primauté sur toute bête de la nature, en guise d’intermédiaire entre l’homme et la nature. Il n’était pas voir un Eversha se voire de balader avec toute sorte de bêtes sauvages comme animal de compagnie. Surtout si c’était au liier au totem. Il n’était pas de voir des pandas,des ours polaires et des grizzlis, avec une meute d’Ours. De même une meute avec des totems fauves peut se balader avec de grands félins comme compagnons de chasse.

-Kao…compagnon de route… Cela doit faire du bien d’avoir un fidèle compagnon qui nous suit et soutient dans notre péribole… En effet, un loup apprivoisé grade ses crocs, mais bien qu’il est apprivoisé qu’on connait ses crocs et les moments où les moments. On connait donc quand il mord, quand il hurle, quand il gagne et pourquoi. Apprivoise quelqu’un, dans mon clan, c’est le connaitre. Prend toi, pour l’instant tu m’es « savuage », tu n’est encore qu’une jeune femme parmi d’autre, je ne sais pas ce qui te fait tique, pourquoi tu ris, pourquoi tu pleur…

C’est alors qu’un boucan se fait en tendre. Des bêtes mal léchées approchent. On l’entend des kilomètres. Ça hurle, ça siffle, ça hue, ça geint, ça rit, parle fort. C’est une troupe de mâle humain ou humanoïdes bourrés et complètement en chien. Ces animaux ,après s’être repus d’alcool et de grasse nourriture, cherchent femelle à qui serrer et satisfait leurs autres bas instincts. Leur boucan reste indescriptible, puis ils se rapprochent,plus devient clair

-Yo-yo les filles vous faites quoi ici tout seul ici, sans petit copain. On cherche de la compagnie. Vous êtes très charmantes, ça vous dirait une glace à la menthe.

-Moi je dis qu’elles ont envie de lécher autre chose

La bande se met à rire. Ado tente en vain de les ignorer, mais ceux-ci se font remarquer. Les quatre jeunes hommes les entourent, tel des prédateurs en cerclant leur proie. Ado lèves au ciel,sous-pire, comment se débraser de ces importuns de manière pacifique.

-C’est bien gentil, dit elle avec ne levant la main, mais on n’est pas à la recherche de compagnie…

Mais un de ces ours mal baisés la tire lui.

-Allons, ma jolie, on peut peut bien s’amuser ensemble, c’est quoi U ton petit nom….

-Merci ,ça vallée, on va vous laisser tranquille, dit-elle en se relevant

-Allez, bébé, dit un autre en la prenant par derrière, ne fais pas ta timide, tu va voir on est de mecs sympas. Tu vas voir, on va avoir beaucoup de plaisir.

Ado gémi, geins, gesticule, mais le type ne laisse pas s’en aller. Elle sent son souffle putride imbibé sur nuque. Il a les mains trop baladeuses à goût.

-Mais lâche-moé…..Lâche -moé, a……..lâché moé, TU VA ME LÂCHER, MON OSTIE

Alors un mécanisme en elle se déclenche. Comme un système de défense, sa rage animale se déclenche. Quand elle s"en red compte du fait, il est trop tard . Elle n’aura pas dû se mettre en colère. Elle se transforme…en public. Son corps entier se secoue, se tord, se toute. Elle grogne, geint, hurle de la douleur que cela peut lui occasionner. Ses traits doux disparaissent sur sous les aspects de fauve. Ses vêtements partent en l’air. N’empêche les plumes dans ses cheveux restent coller à sa fourre. Et l’instct de survie prend le bas. Après un long moment, elle se met à rugit comme une lionne menacée. Elle griffe devant elle. Apeuré, les quatre garçons s’enfuient, laissé leur bouteille sur le sol. Sauf Ado n’est pas au bout de ses peines. Tout cela attire du monde. Des passants et des enfants viennois autour d’elle. Apeurée, Ado se contre Gwen. Elle montre les corps, serre les dents, prête à bondir. Tout cela en se collant contre Gwen et Kao quand même.

-Une lionne.maman regarde…….

-Que fait un lion ici,,,

-S’est-elle échappée d’un cirque

-Mais non, tu vois bien que cette dame est une dompteuse de fauves, regardes son fouet.

Alors que toute cette comotion arrive, des gardes s’intéressent la scène. Ils tentent de former un cordon de sécurité entre le fauve et la foulle. L’un d’eux s’approche de Gwen

-Madame, est-ce votre animal. Pourquoi n’a-t-il de laisser et de muselière comme la loi l’exige le règlement manipule. De même ce chien est à vous? Il devrait être en laisse aussi.

Ado regarde Gwen d’un regard implorant. Elle s’est mise dans la merde, sa salut dépende d sa nouvelle "amie". Son sort dépend de oui ou non, Gwen. Et encore, est-ce qu’Ado est encore plus vulnérable, pouvait faire confiance à la démone. Avec tant de gardes, elle ne pourrait pas facilement s »en sortirez.

C'était presque trop facile, si simple de laisser les autres prendre les rennes de la conversation. Cela avait quelque chose d'apaisant aussi. Pas besoin de se prendre la tête, juste écouter et pourquoi pas apprendre. Bon, ce n'était pas forcément facile de suivre cette fille dans ces explications mais je m'appliquais un peu. Elle avait un truc intéressant, fascinant presque et surtout, pendant ce temps là, je n'avais pas besoin de me prendre la tête sur comment plaire aux Aetheri. Encore que sur ce point, je commençais à me demander pourquoi ça me semblait si important et tout à la fois, c'était important, point final. J'en revenais quand même à Ado, l'écoutant d'une oreille finalement pas très attentive mais tout de même. Ses souvenirs avaient quand même l'air plus sympa que les miens, pour autant, quelque chose dans sa façon de parler me mettais mal à l'aise. Comme s'il y avait un couac. Pour autant s'était sa vie, pas la mienne et j'avais bien mes propres problèmes à gérer. Des problèmes autrement plus important. En cas de purge ... Je soupirai, mon peuple avait connu quelques déboires de ce que j'en savais et il était à espérer qu'une purge ne serait pas au programme. Pas avant que je n'ai trouvée le moyen de surpasser Gros Lard. Enfin, ma comparse sembla réaliser qu'elle se perdait dans ses propres pensées, me tirant définitivement des miennes pour un sujet autrement plus intéressant à mes yeux.

- Tu veux vraiment dire qu'une même plante peut tuer où soigner en fonction de comment on l'emploi ?

Une piste. Tout ce dont j'avais besoin pour ne pas céder au brutal et ... Je penchais la tête de côté, vivement intéresser du coup. Si ce qu'elle me disait était vrai, je pouvais pousser dans cette direction, pousser l'art d'éliminer quelqu'un discrètement et ... Et peut-être à ce moment là me trouver un chez moi. Oh j'avais bien les Enfers, ce serait toujours une sorte de chez moi même si mes souvenirs semblait remonter à ... Bien trop longtemps malgré ma très jeune existence. Mais alors là ! Enfin, la conversation aurait visiblement pu durer si une fois encore, les drôle de compagnons de route de ma vis à vis n'avait décider de surgir.

- C'est gentil de proposer ...

Mais pas dans mon intérêt actuel. Je détourne le regard pour m'intéresser à Kao, lui flattant doucement le flanc. Il dormirait presque et j'envie son calme. Clairement, ce n'est pas d'Ado dont je dois pour l'heure me méfier. A l'avenir sait on jamais mais pour le moment, elle m'offre un îlot de sérénité dont j'ai besoin pour penser à moi même, à la suite à ... Je soupir.

- Même apprivoisé, un loup à toujours des crocs.

Deux philosophie de vie nous éloigne, clairement. Elle semble accorder confiance et moi, moi je ne suis que méfiance. Je suis en fuite, j'ai avec moi l'un des animaux de mes anciens ... Anciens quoi d'ailleurs ? Maître ? Tortionnaire ? Je ne sais même pas réellement décrire ce que j'ai vécu, ce que je suis finalement. En réponse sans doute à ma réaction, le lycaon relève la tête, rompant définitivement contact avec Ado pour s'asseoir et nous toiser.

- Kao. Il s'appel Kao. Et, disons qu'on est partenaire de voyage lui et moi.

Il pousse une sorte d'aboiement que je comprend aussitôt. C'est quand même surprenant cette capacité à le comprendre lui. Oh je comprenais aussi parfois les autres lycaons d'Oho mais avec Kao, c'est un peu plus fort. Je souri. Tu as raison Kiki, partenaire d'infortune. Bon c'est pas tout à fait comme ça qu'il l'a dit certes. Mais ça suffit comme explication je crois. Je ne peux m'empêcher de me défier es gens et même si Ado est jusqu'à maintenant une jeune femme sympathique, j'ai moi-même bien trop envie de planter des couteaux dans le dos des autres pour accorder confiance. peut-être ai-je simplement peur, mais là aussi, j'essaie de ne pas penser ainsi.