À Basphel, la vie étudiante est départagée entre plusieurs départements. En arrivant, à leur premier jour, chaque élève doit participer à ce que l’on nomme la cérémonie d’entrée. Pendant cet évènement décisif, ils sont conviés dans un grand amphithéâtre, pendant lequel on leur fera une présentation de la ville-école, et de son fonctionnement. À l’issue des différents discours des professeurs, chaque étudiant est appelé, et un par un, ils doivent se rendre sur l’estrade, où les attends une vasque remplie d’eau, et une immense table couverte d’insignes en métal précieux, orné d’un symbole en relation avec les différents départements : L’Ivoire, l’Obsidienne, l’Acier, l’Étain, le Charbon, et la Craie. L’élève plonge alors sa main dans l’eau, et par procédé magique, son essence se voit étudiée, décortiquée, analysée. Quelques secondes plus tard, l’eau change d’apparence ou d’état, comme décrit plus bas, indiquant à quel département l’étudiant est assigné. C’est le début de sa formation, et rien pendant celle-ci ne pourra justifier un changement de groupe. Il devra conserver celui qui lui aura été attribué jusqu’à son départ, quelques années plus tard. Certains assurent qu’avec une détermination suffisante, il est possible d’influencer le résultat, mais il ne s’agit surement là que d’une rumeur.

Les Solides

Le département de l’Ivoire fait partie des deux solides ; avec l’Obsidienne, ils regroupent les étudiants au tempérament trempé, ceux qui se sont vus inculquer dès la naissance des croyances strictes, et des chemins de conduite déjà tracés. Un solide ne change pas d’avis. Il ne plie pas, ne fait pas de concessions, et ne négocie jamais. Cependant, ils tolèrent mal la défaite. Chaque obstacle sur leur course peut les ralentir des heures, et parfois même, les briser. L’échec est alors perçu comme la pire des hontes, et rend la guérison difficile. C’est pourquoi ils sont réfléchis. Chaque décision est le fruit d’une mure réflexion et d’une étude approfondie du sujet. Parfois considérés comme lents, leur avancée n’en reste pas moins imposante et dévastatrice, une fois leur choix fait.

L'Ivoire : C’est le département des justes. Ils agissent dans l’intérêt du bien commun, d’une cause supérieure qui justifie et explique chacun de leurs faits et gestes. Un membre de l’Ivoire n’envisage pas que l’on puisse s’opposer à lui, car il sait que ce qu’il fait est ce qu’il y a de meilleur pour tous, bien que ça ne soit pas toujours le cas. Ainsi il n’hésitera jamais à interférer dans les affaires d’autrui pour apporter son soutien ceux qui lui semble justes, et par opposition, fera tout pour mettre à mal ceux qui tenteront de lui tenir tête. Quand il se trouve confronté à un obstacle, c’est en laissant glisser sur lui les contraintes et tout ce qui pourrait entraver sa route qu’il avance inlassablement ; il se repose sur la loi, sa loi, et ses valeurs pour ignorer purement et simplement celles des autres, invalides et erronées à ses yeux. Mais lorsque l’obstacle est trop imposant ou trop acéré pour qu’il puisse en faire abstraction, alors il trébuche et stagne, bloque. Souvent qualifiés d’extrémistes, les étudiants qui sont choisis par l’Ivoire en tirent une immense fierté, qui ne fait que les conforter dans leur orgueil déjà surdéveloppé. Puisqu’ils n’agissent que pour le « bien », ceux qui n’appartiennent pas à leur département ne peuvent être qu’ignorants ou corrompus. C’est ce raisonnement qui fait d’eux des compagnons parfois durs à supporter, car par bien des aspects trop fiers et méprisants. Ils sont cependant fiables et dignes de confiance – ils ne peuvent pas laisser un ami dans le besoin, et sont inspirés par les actes de bravoure individuels. C’est de cette façon que le premier d’une promotion de l’Ivoire est appelé Hérault, afin de notifier son engagement envers les autres, et sa passion sans faille pour la victoire de ses idées. Les élèves de ce département sont naturellement opposés à ceux de l’Obsidienne, et en aucun cas, on ne pourra voir naitre d’alliance entre ces deux factions. Pour être intégré dans ce département, l’eau de la cérémonie d’entrée doit se colorer d’or, l’or des justes, l’or des bons.

L'Obsidienne : La faction des audacieux, des fourbes et des machiavels en puissance. Ceux qui appartiennent à l’Obsidienne aspirent au chaos, et à la réalisation de leurs propres objectifs, à n’importe quel prix. Celui qui ne se bat pas pour sa place dans ce département ne peut pas s’en prétendre membre ; c’est pour eux un honneur d’en faire partie, et une lutte constante débute chaque année pour être celui qui obtiendra la place de leur leader : le Conquérant. Un membre de l’Obsidienne ne fait pas de concessions. Il écrase, tranche, brise, et traverse les obstacles pour atteindre son objectif. Ce qui n’est pas Obsidienne n’a pas lieu d’être, ce qui n’est pas Obsidienne n’a pas voix au chapitre. Ce qui n’est pas Obsidienne peut-être soumis, plié, agenouillé. Cette philosophie a fait de ce clan le moins fiable et le plus détesté de tous. Souvent vainqueur dans les compétitions, ils ont suffisamment d’orgueil et de fierté pour se considérer comme la meilleure et la plus puissante des voies. Cependant un matériau trop solide pour céder, ou trop intelligent pour se laisser trancher, aura tôt fait de réduire leurs efforts à néants, et c’est en s’acharnant encore et encore que l’Obsidienne finira par se briser d’elle-même, refusant d’admettre la défaite. Celui qui échoue ne peut prouver sa valeur, et s’attire les foudres de sa propre patrie. La responsabilité de l’équipe n’a pas de valeur dans ce département, si faute il y a, elle est rejetée sur le premier responsable, celui à qui impute l’erreur. C’est pourquoi il est dur de s’allier avec un membre de l’Obsidienne, et il est même rare de voir se créer plus que des groupes d’apparat au sein même de leur confrérie. Le schéma le plus commun est celui du leader et de ses minions, qu’il enverra sans le moindre remords au combat, quand eux feront tout pour monter dans son estime, sans jamais y parvenir. Si la culture du plus fort est prédominante, ils n’en demeurent pas moins, ensemble, un farouche opposant qui tentera par tous les moyens de s’imposer comme victorieux, au prix, si nécessaire de leur propres membres. Ils sont viscéralement opposés à l’Ivoire, qu’ils tournent en dérision, humilient et méprise dès que c’est humainement possible. Pour être intégré à l’Obsidienne, l’eau de la cérémonie d’entrée doit se geler au contact de la main de l’étudiant. Il est coutume de dire que le crissement caractéristique qui accompagne ce procédé est annonciateur de malheur pour tous les autres membres de l’université.

Les Malléables

L’Acier et l’Étain font partie du groupe des Malléables. Ils rassemblent les élèves désireux d’apprendre afin de s’améliorer pour être parés à toute éventualité. Contrairement aux Solides, ils n’ont pas peur de l’obstacle, dans la mesure où ils possèdent une méthode pour s’en débarrasser ou le contourner, ou plus simplement pour le tourner à leur avantage. De la même manière qu’une épée qu’on aiguise, les Malléable apprennent de la défaite, et en tirent l’expérience et l’inspiration pour se jeter d’avantage dans la bataille. Stratèges, intuitifs, et débrouillard, un Malléable se débrouillera aussi bien en groupe que seul, dès lors qu’il parvient à mettre en commun son objectif personnel avec celui des autres. Le risque pour un membre de ces départements est d’être soumis à des forces qu’il ne contrôle pas, qu’il ne peut pas rationnaliser ou expliquer. On peut parfois observer des phénomènes de rejet, à la manière d’un métal en fusion plongé dans l’eau glacée, qui devient alors fragile et cassant.

L'Acier : C’est la voie de la méthode, des principes, de l’intelligence au service de soi. Un membre de l’Acier s’instruit en permanence, pour être paré à toute éventualité, et savoir y faire face de la meilleure des solutions. Ce sont des hommes et des femmes d’outils, de plans et de stratégies, qui élaborent en quelques minutes les pièges et les astuces qui les sortiront de n’importe quelle situation, ou pour mener à bien leurs plans, quels que soient leurs objectifs. Aussi, ils n’accordent pas d’importances aux notions de bien et de mal ; le monde n’est pour eux qu’un groupe de personnes divisées en deux catégories : ceux qu’ils peuvent utiliser à leur avantage, et ceux qui entraveront leur voie. C’est pour cette raison que les membres de l’Acier, de la même façon que les étudiants choisis par l’Étain, sont extrêmement sociables, et prompt à s’intégrer. Opportunistes, calculateurs, si l’existence n’était qu’une série de variables et de calculs, ils en deviendraient maitres. Ils sont souvent considérés comme les meilleurs élèves de l’académie, de par leur assiduité et leur volonté à parfaire leurs connaissances. Lorsqu’un étudiant est choisi par l’Acier, il accepte de prendre sur ses épaules la responsabilité de faire perdurer cette réputation, en donnant le meilleur de lui-même pour se dépasser. Aussi il n’y a pas de leader de promotion dans ce département ; car il est de coutume de dire que chaque membre du groupe pourrait prétendre à ce poste. Chaque élève appartement à l’Acier porte en lui un objectif, des principes et des méthodes. C’est en essayant de parvenir à son objectif qu’il mettra en place ses méthodes, en respectant toujours scrupuleusement ses principes. Ils sont donc inflexibles sur les valeurs qui sont leurs, et rien ni personne ne pourrait les faire les remettre en question, cependant, ils n’iront jamais forcer qui que ce soit à choisir la même voie qu’eux. C’est un choix personnel et particulier qui guide chacun d’entre eux à se trouver un but, et une manière de le réaliser. Quand certains choisissent de ne jamais tuer, d’autre se promettent de ne jamais voler, ou de rester sobre toute leur vie. Se choisir un principe est une preuve de détermination, et c’est un choix qui sera fait, s’il n’est pas d’ores et déjà pris, tôt dans l’apprentissage de l’élève, afin qu’il puisse s’y accoutumer et apprendre à vivre avec. Face à un obstacle, les membres de l’Acier analysent, classifient, et réagissent en fonction des schémas qu’ils ont appris au préalable. Ils sont moins capables que leurs frères de l’Étain à l’adaptation spontanée, mais c’est cependant une qualité que l’on retrouve chez les meilleurs d’entre eux. Ils procèderont ainsi par test, frappant ou avançant pour mieux reculer, afin de trouver la faille qui leur permettra de triompher de la meilleure manière possible. Le plus grand risque pour un membre de cette confrérie est de se laisser tenter par de moindres objectifs, qui le pousseraient à se méprendre et à trahir ses principes. Il finirait alors par s’en retrouver affaibli, suffisamment fragile pour être mis à mal par quelqu’un capable de frapper là où ça fait mal. En revanche, et tant qu’il conserve à l’esprit son pragmatisme et sa logique, l’échec et la défaite n’ont pas de prise sur un élève de l’Acier. Il ne peut qu’en tirer de nouveaux enseignements, et ajouter à la longue série de ses stratégies une note qui lui indiquera la meilleure façon de procéder à son prochain essai. Le département de l’Acier ne connait pas de véritable opposant, dans la mesure où il persévère à tirer le meilleur de chacun afin que la situation lui soit le plus profitable possible. Afin d’intégrer cette caste, l’eau de la cérémonie d’entrée doit rester claire et limpide, et tournoyer légèrement autour de la main de l’étudiant.

L’Étain : À la fois instinctifs, intuitifs et indépendants, les membres de l’Étain sont les élèves les plus appréciés de l’académie. À Basphel, où chacun trouve sa place dans la voie qui lui convient le plus, ils sont ceux qui savent s’adapter et se moduler face à chacun. Ouverts d’esprits et capable de comprendre rapidement toutes les situations, ils forment les étudiants les plus polyvalents. Là où certains se retrouveront bloqués par leurs principes, leurs croyances, ou leur ambition, l’étudiant qui appartient à ce département trouve une manière de tourner la situation à son avantage, de tirer le bon même au cœur des pires scénarios possible, et d’agencer au mieux les paramètres d’une rencontre pour qu’elle se déroule parfaitement. C’est pourquoi ils sont d’une apparence joviale et affable : Rien ne peut déstabiliser quelqu’un qui saura toujours trouver son compte, peu importe ce qu’on lui offre. Lorsqu’il rencontre un obstacle, il change, se tourne, se meut pour contourner ou aplanir ce qui le bloque. Face à quelque chose de trop solide pour bouger, il s’insèrera dans les interstices. Face à quelque chose de trop volatile pour prendre prise, il se laissera porter par le vent. On ne peut ni les arrêter ni les contraindre, puisqu’ils ne sont que de passage, cherchant à trouver le meilleur endroit, la meilleure position, qui les contentera le mieux. À la fois redoutables et ingérables en compétition, leurs résultats sont atypiques. Lorsqu’ils possèdent toutes les pièces pour gagner, ils obtiennent une victoire rapide et sans effort ; mais lorsque la solution la plus simple reste de s’agiter drapeau blanc et de se préparer au prochain combat, alors ils cèdent et patientent. C’est également là la clef de leur succès, une patience à toute épreuve qui fera céder les plus nerveux des assaillants. En revanche, ce qui fait leur force fait aussi leur plus grande faiblesse ; il arrive que les membres de cette caste soient trop naïfs, ou trop manipulable pour mener à bien leur propre objectif, et celui qui sait prendre en main leur nature instable pourra la rediriger pour ses propres objectifs. De la même façon que l’Acier, ils n’ont pas d’antagonistes. Pour faire partie de l’Étain, l’eau de la cérémonie d’entrée doit se muer en liquide réfléchissant, qui retourne comme un miroir l’image de l’étudiant.

Les Instables

Ce groupe instable comprend les départements du Charbon et de la Craie. Ils forment les étudiants les plus déterminés. On ne peut pas arrêter leurs groupes lorsqu’ils se mettent en route, et même lorsqu’ils s’effritent ou de brisent, la force du nombre leur permet de se rassembler pour repartir à l’assaut. Ils sont motivés par les idées de gloire et de renommée, et feraient tout pour laisser une marque dans l’histoire, qu’elle soit par le sang ou les sourires. Souvent très expressifs et extravertis, on ne peut que les remarquer lorsqu’ils se déplacent en bande dans les couloirs de l’université. Ils sont également les plus fêtards, ce qui n’empêche pas de violents affrontements de temps à autre avec d’autres factions. Ils sont motivés, mais fragiles, la plupart connaissent de légers troubles, que ce soit par manque de confiance ou timidité. Rejoindre les départements qui appartiennent aux Volatiles leurs permettent de trouver les compagnons idéaux pour pouvoir se développer sans problème au sein de la société. Ils apprennent ainsi à communiquer, faire confiance, et à joindre leurs forces pour atteindre un objectif supérieur.

Le Charbon : Brutaux, violents, intrépides et sans peur, sont les caractéristiques que l’on retrouve chez les membres du Charbon. On leur confère une réputation de voyous, et c’est en général un fait avéré ; la plupart étaient délinquants dans leur ville d’origine, et furent envoyés par leurs parents afin de les recadrer. C’est en leur apprenant à vivre en groupe que les instituteurs de Basphel les mènent vers un avenir plus enviable. En trouvant une famille capable de les comprendre, de les accepter tels qu’ils sont, ils peuvent alors mettre en pratique leur force et leur rage de vivre pour réaliser plus que de simples larcins. On leur apprend à se reposer sur leurs camarades, et à envisager des solutions plus complexes à des problèmes divers. Souvent raillés par les autres départements, ils tirent leur force de leur colère, et de leur ressentiment ; ce qui en fait des êtres motivés par la vengeance et la justice personnelle. Mais pour autant, difficile de leur faire oublier leur nature propre. Né du péché, rien n’est plus important pour un membre du Charbon que son propre intérêt, mais il trouve une satisfaction à chaque victoire de quelconque nature qu’elle soit. Il puise sa confiance et sa motivation dans le groupe auquel il appartient, et en joue tant que possible. À l’approche d’un obstacle, les élèves du Charbon compteront sur la force de leur bande pour mettre à bas tout ce qui osera se dresser entre eux et leur objectif. En revanche, lorsqu’ils sont pris à part, sans l’appui de leurs camarades, ils se replient sur eux-mêmes, en jouant sur les apparences pour impressionner l’adversaire, quand bien même ils n’ont pas les moyens de se défendre. Bons vivants, c’est un département de fêtes et de soirées endiablées, et si officiellement, l’alcool et les substances illicites sont proscrits à Basphel, les étudiants qui se revendiquent du Charbon trouvent toujours de quoi profiter de la vie, et il n’est pas rare que les premières découvertes du corps et de ses attraits se déroulent dans les résidences du Charbon. Par essence, ils sont opposés à toutes les factions, mais de manière plus joueuse qu’haineuse. À la différence des autres départements, la majeure partie de leurs travaux se déroulent en groupes de projet, et il n’existe pas de chef de promotion, mais ce qu’ils nomment « Première Bande », c’est-à-dire le groupe le plus efficace et le mieux noté. Pour être intégré dans ce département, l’eau de la cérémonie d’entrée doit se troubler et s’agiter.

La Craie : Les étudiants fondamentalement bons de l’académie. Ils ne s’intéressent pas à la réussite individuelle, mais au bien commun. Là où certains cherchent les opportunités pour progresser, ils cherchent une façon d’aider pour élever le niveau général, afin que personne n’ait à souffrir d’un quelconque manque. Ils ont le bien dans la peau, et n’ont pas peur de le faire savoir. Ceux qui étaient martyrisés plus jeunes, car trop gentils, se retrouvent ici pour faire partie d’une vraie communauté qui partage leurs intérêts. De la même manière que les membres du Charbon, mais pour de bien moins vils objectifs, ils aiment à se déplacer en groupe, cherchant une manière d’aider ceux qui en auraient le plus besoin. Fiables et dignes de confiance, ils cherchent par tous les moyens à éviter les conflits, et lorsqu’ils ne peuvent s’y soustraire, trouvent un moyen de réduire au maximum les dégâts qu’une éventuelle bataille pourrait causer. Assez faibles naturellement, il est courant de les voir en bas du classement des tournois, ce qui peut être justifié par leur manque d’esprit de compétition. Faire partie de la Craie, c’est adopter un style de vie propre et juste, à l’écart des excès que l’on trouve, par exemple, chez le Charbon. Ils sont souvent naïfs et candides, mais c’est une chose qu’ils acceptent comme les définissants. Aussi il est presque impossible de vexer ou d’énerver un membre de la Craie, puisqu’il ne vous en tiendra pas rigueur. Au contraire, il pardonnera certainement, et cherchera à trouver une solution à ce mal qui ronge ceux qui l’agressent. Ils ne sont bien évidemment opposés à personne, et cherchent l’affection partout où ils pourraient la trouver, et même là où il serait impossible de récolter plus qu’une gifle et un commentaire désobligeant. Comme chez le Charbon, le travail s’effectue la plupart du temps par équipes, et on récompense chaque année la meilleure, « Les Purs », pour leurs qualités d’êtres bénéfiques. Être choisi par la Craie n’est pas simple, et si la plupart sont tout de même ravis de ce choix, il arrive que d’autre regrettent de se retrouver dans le département « le plus faible ». Pour intégrer ce groupe, l’eau de la cérémonie d’entrée doit se muer en une fine bruine impalpable.

Description By Eerah