[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse

Ven 13 Nov 2020, 00:05

Illustration - Sandara

Le Dîner de l'Apocalypse

S'il y en avait une qui méritait d'avoir la langue arrachée, c'était cette saleté devant lui. Ne prenant pas la peine de répondre à sa proposition de non-agression, convaincu qu'elle trahirait sa parole, il se contentait de l'observer d'un regard glacé. Quelqu'un en vint à l'interpeler à sa gauche, s'attendant certainement à une morale quelconque, il avait prévu de l'ignorer, mais elle semblait être une connaissance de sa partenaire. En la regardant de plus près, de ses gestes à l'éclat dans ses yeux, Neah prit conscience d'où il l'avait aperçu dans les souvenirs de sa Protégée. Silencieux, alors que cette femme glissât un couvert à son endroit, qu'il réceptionnait dans son élan avec sa main. Ce n'était pas son couteau dont il avait usé, mais ce n'était pas grave, l'Humaine avait l'air ailleurs et un serviteur lui en avait remis un nouveau. L'Ange inclinait la tête envers sa bienfaitrice, en signe de remerciements. Il avait désormais deux couteaux en sa possession pour planter les deux Vils, ensemble, pour l'éternité. Cela ne devrait pas posé de soucis, vu qu'elle lui proposait aimablement de se défouler sur son voisin maladroit, alors que son regard se reportait sur Mademoiselle Sulys, lorsque la Cornue évoquât ses regards à son encontre.

— Comment ne pas la trouver plus attirante, tant elle est mignonne ?

Son sourire se voulait amusé, mais il disparaissait bien vite. Elle n'avait pas connu la Citadelle ? Certainement durant son époque glorieuse, réincarnée dans les mains des Démons ... Mais pourquoi se ressemblaient-elles ? Des soeurs, nées de Réprouvés ? Non, quelque chose ne collait pas. Des cousines ? A moins que cela soit une quelconque magie ? Lancinia était bien née du vide dans une chambre de Qaixopia ... était-ce similaire ? L'Insaisissable sentait Mancinia prendre son bras, reportant son attention sur elle et ses paroles. Exhalant un soupir discret, mais son coeur s'accélérait de l'entendre émettre son attirance à son encontre. L'Ange ne protestât pas lorsque sa bien-aimée prit son assiette, il n'en voulait pas. En observant le lancer pitoyable de l'autre Démon, il levait sa main gauche en l'air en usant de son contrôle du vent pour dévier l'une ou l'autre arme manquant de l'heurter, ainsi que la femme à côté de sa Protégée, voire elle-même. Pas question.

— Une trêve, ricana-t-il tout bas. Puisque personne ne veut se porter garant ...

L'Ange cligna des yeux, libérant sa magie et ciblant volontairement celle qui gâchait son paysage. Le battement des ailes d'un moustique venant bourdonner à ses oreilles, le grincement des dents sur la fourchette, des chuchotements masculins en empruntant la voix de son voisin, il allait simplement la regarder vriller contre ce dernier, orientant la discorde entre les deux Vils ... La Peintre Sùlfr avait raison, ils étaient des gamins insortables. Leur rivalité était ancienne et les exactions des Démons ... Neah avait du mal à tolérer leur présence. Toutes les magies apaisantes ne pouvaient pas restreindre la violence des souvenirs, qui alimentaient, inévitablement, son ressentiment à leur égard.

Post V - 500 mots

Neah est assis à côté de Mancinia et de Lexa, devant Helsinki. Il remercie Djinshee, s'agace du comportement de Deccio. Seulement, il déteste plus Kitoe que lui [ça évite que mon Ange ne l'assomme ^^], alors ... Neah use du Contrôle des Sons sur Kitoe [pouvoir permettant de cibler une personne pour créer autour d'elle des illusions auditives. Elle peut être bénéfique et procurer un sentiment de bien-être, comme maléfique et créer des crises de nerfs [une fois par RP, avec une durée de maximum trois posts]. Il crée l'illusion d'un moustique, quelqu'un qui mange mal et des chuchotements en imitant la voix d'Otello. Je te laisse gérer comme tu le sens Kitoû, si tu veux mettre autre chose, enlever, ou quoi que ce soit, à ton gré <3

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 10 Chriss10

Art by Chrissabug

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Meuh:

Ven 13 Nov 2020, 13:41

Le dîner de l'apocalypse

Rp n'imp = musique n'imp !
Daé regardait les convives autour de lui avec de plus en plus de stupeur. Pendant bien longtemps il ne parla pas. Il observa avec de plus en plus de dépit ce qui se passait. Et c'était la première fois que cela lui arrivait. Alors qu'à ses côtés la vieillarde lui demanda un massage et qu'il commença à appuyer sur des muscles habituellement douloureux par télékinésie sans vraiment la regarder, le jeune Déchu blond en face de lui continua le jeu de ses avances.
Le Rehla commençait à en avoir marre, mais il n'arrivait pas à identifier quel sentiment lui venait. Les convives étaient, pour certain.e.x.s, membre de l'élite intellectuelle, politique, magique de ces terres et...tout le monde se comportaient comme si... Voilà. Il avait mis le mot dessus. Comme si leurs actions avaient une quelconque importance. Il regarda un des serviteurs qui amenaient à boire à la rousse qui s'appelait Jil et lui sourit. Le serviteur semblait avoir le même regard que lui.
Tiré de ses pensées par l'attente de réponse du Déchu il prit un bout de papier et grifonna quelques mots dessus :
Langage sexuel cru:
Il sourit en regardant droit dans les yeux le déchu qui avait l'air de savoir, comme Daé ce qu'il voulait.
A peine eût-il le temps de souffler un coup pour essayer de reprendre le fil de ses pensées qu'une langoustine décida d'arriver précisément sur son plat et de lui éclabousser le visage de gelée rose relativement immonde. Il leva la tête. Une vieille (encore) le regardait l'air pantois. Il prit le temps de s'essuyer le visage et dévisagea son assaillante.
Vague de magie. Sentiment de calme. Léger, mais sentiment de calme tout de même. Et en parallèle ce sentiment que tout était vain. Le Rehla avait peur qu'un jour tout lui paraisse si vain que les gens ne soient plus qu'un terrain de jeu pré-écrit à ses yeux. Enfin, il n'en était pas là. Il prit le temps de contempler sa bourreau et sourit lorsqu'il entendit le chant des étoiles lui murmurer quelque chose à propos de celle qu'il dévisageait. Il ne pouvait rien lui dire de trop conséquent, mais peut-être juste assez pour l'allécher et pour l'énerver. Après tout, s'il était à ce dîner, c'était pour une raison, le Destin n'avait plus pour habitude de lui laisser des moments de répits depuis la mort de ses parents. "J'espère que la prochaine fois que vous rêverez d'Astriid, vous l'accueillerez différement."

La phrase dite, les étoiles se turent. Comme si...il avai t fait ce qu'il avait à faire. Et pourtant cet interminable dîner semblait ne jamais se terminer.

475 mots
Résumé:

Sam 14 Nov 2020, 12:36

Le Dîner de l'Apocalypse

perfect land sect par linhsiang

Pas un Ange ? Elle réfléchi un instant était-ce l'un de ces Humains ailés que Kyra avait évoqué en justification pour que son Humain garde les siennes, d'ailes. En même temps elle jeta un vif regard au concerné avant de reporter son attention sur le Talleb, se doutant que l'ignorer de trop lui couterait. « Marquis ? » releva-t-elle. N'était-il pas Baron ? Avait-elle loupé l'information d'une élévation nobiliaire de sa part ? Que ce soit le cas ou non, les critiques fusaient à son égard ne laissant plus de doute à la rancœur qu'il nourrissait à l'égard de son frère. Pourtant ce ne fut pas ça qui noua le plus sa gorge. Basphel. Elle se revit sur les bancs de l'école. C'est ainsi qu'elle fût ravie de l'interpellation d'un autre de ses anciens professeur qui chassa ses sombres idées. Cela ne dura pas longtemps. L'homme le lui avait fait clairement comprendre qu'il était influent. Pourtant elle ne put s'empêcher de s'offusquer à ses mots et tourna vivement son visage vers celui-ci, prête à rétorquer en toute connaissance de cause. Elle n'en eut pas l'occasion, interrompue par l'apparition d'un homme. Elle le dévisagea un instant. Son expression, froide et cruelle, tût la pointe de colère qu'avait éveillée le Sorcier. Plus encore. La connaissance de son rang la fit détourner son visage, baissant son nez dans son assiette. Pourtant, un mince sourire esquissa ses lèvres comme tout son corps se détendit. Une voix loin d'être méconnue attira néanmoins son attention. Portant son attention sur Jun, son esprit balançait entre trois sentiments. La colère encore présente de l'avoir délaissée comme il l'avait fait en compagnie de l'Ange, celui de l'envie de se lever de son assise pour jouer elle aussi avec son corps, et la surprise de l'entendre dire qu'il ne savait rien de la situation présente.

La surprise marqua soudainement son visage lorsqu'une matière visqueuse vint l'arroser de manière inattendue. Elle se tourna vers son autre voisin d'où gisait un morceau de crustacé à moitié entamé. Un soupir lui échappa alors tandis qu'elle récupéra une serviette pour s'essuyer, jusqu'à ce qu'un sifflement parvint à ses oreilles, celui des couteaux volants à travers toute la table. « Cet homme est fou. » fit-elle remarquer en arquant un sourcil tout en plantant sa fourchette dans le tartare de St-Jacques qui lui fût servi, son regard suivant un chien qui traversât la table en jappant. Elle n'en fut pas étonnée. Cette réunion était si improbable que Kinath pourrait apparaître, ça ne l'étonnerait même pas. Un sourire amusé se glissa sur ses lèvres en le voyant entre les mains du Boucher. « Que quelqu'un le sauve de cet Ange. On ignore de quoi il est capable. » avec humour. Quelle idée en même temps de nommer un Immaculée Le Boucher. Je plaisante, ajouta-t-elle toutefois à voix basse en articulant de façon à ce qu'il puisse le lire sur ses lèvres. Après tout, son sens de l'humour semblait aussi développé que l'était sa libido.

gotheim pour epicode

Mots | 498
Oriane est libérée de Kaalh, remarque Jun et sait pas trop ce qu'elle veut (/sbam). Elle subit tout les sorts, donc réagit tranquillement à la langouste, aux couteaux et au chien. Et elle taquine un peu Isiode <3.

La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

:

Sam 14 Nov 2020, 14:37

Le Dîner de l'Apocalypse

D'une oreille distraite, la Sarethi entendait sa paire reprendre le même cirque avec le Suceur de Sang que celui-ci lui avait offert. Un rictus amusé se glissa alors à la commissure de ses lèvres. Elle se détourna du duo au mugissement incessant qui intervint soudainement plus loin. Elle la reconnue. Elle aussi avait participé à l'épreuve Sorcière. Avec un soupir las, elle s'en détourna, se demandant alors si toute les épouses de l'Empereur Noir allait apparaître. A cette idée, elle ne sût dire si cette réunion serait amusante ou catastrophique. La question fut balayée de son esprit par l'origami qu'elle n'avait pas touché, celui-ci attirant son attention alors qu'il commençât à galoper autour de son assiette. Nouveau soupir. Elle se saisit de l'animal de papier qu'elle dépliât pour en découvrir le message. Se connaître soi-même est bien, connaître autrui est mieux. «Tsss. ». Comme s'il y avait grand chose d'intéressant à connaître chez une bête comme celui qu'était son voisin. Un rictus marqua son visage, levant ses iris vers la Sorcière face à elle. « Quelle hypocrisie. » siffla-t-elle sans détacher son regard de la jeune femme lorsque celle-ci répondit à son supérieur. Oh, elle devait bien admettre qu'elle-même devait l'être un peu. Mais pas à ce point là. Louer l'animal avant de se plier sans rougir aux dires du Chancelier, quel toupet. Même elle n'aurait pas osé.

Elle n'eut pas l'occasion de critiquer plus longtemps la Sorcière, son attention reportée sur un nouvel arrivant difficile à ignorer. Elle le détailla longuement. Elle le connaissait. Elle en était sûre. Mais impossible de remettre le doigt sur où elle avait vu son visage. Donc de retrouver son nom. C'était frustrant. Ses doigts se mirent à pianoter nerveusement la table à la recherche de l'identité de l'homme. Elle grimaça. Non, ça ne venait pas. Elle n'osa pas le lui demander cependant, un soupir agacé lui échappant alors, tant à cause de cette ignorance qui la frappa - imbécile, s'insulta-t-elle mentalement - que par la tirade insensée du Vampire en face - imbécile, l'insulta-t-elle mentalement.

Un couteau fusa alors en sa direction, passant à quelques centimètres de son visage et la figeant sur place. Par réflexe elle chercha à se lever, avant d'être rappelée à la réalité, afin de faire payer celui qui lui porta l'attaque. Volontaire ou non, elle s'en moquait éperdument. Finalement elle se décida plutôt à obéir à la demande. Cet homme ne méritait pas tant d'attention. Il n'était qu'un idiot suicidaire qui n'obtiendrait rien d'autre que la mort. Elle se tourna alors vers son autre voisin. « Vous aimez jouer, n'est-ce pas ? Faisons un pari. Qui sera le premier à faire définitivement taire ce rigolo selon vous ? » lui fit-elle avec un sourire amusé en indiquant l'agitateur. « Je vous laisse décider de ce que gagne celui qui a raison. Ou ce que perds celui qui a tort, comme vous préférez. ». S'il manquait d'idées, elle saurait lui en proposer.

:copyright: ASHLING POUR EPICODE

Mots 493
Èibhlin se demande ce que donnerait une réunion de Dame Noire après l'apparition de Za (8D), critique Isa, parce que, s'insulte en n'arrivant pas à retrouver l'identité de Jun, insulte Faust parce que, critique Deccio, parce que, et propose un pari à Dagobert <3

Put my fears right out of sight

We're all liars here

Sam 14 Nov 2020, 16:33

Le Dîner de l'Apocalypse

Orchestral Suite No. 3 in D Major, BWV 1068: II. Aria de Bach

« Dommage. » murmura la Démone à l’attention de Lhéasse, tout en retirant langoureusement son pied. Un petit sourire amusé apparut néanmoins sur ses traits. Elle n’aimait pas entendre le mot « Non », qu’il fût prononcé directement ou qu’on le lui signifiât d’une façon différente. Elle n’acceptait pas les refus. Jamais. Durant un instant, elle tourna néanmoins les yeux vers l’enfant de Jun. « Je pense que ce Conte n’a pas fait que s’en inspirer. » dit-elle, en jetant un regard narquois à l’Archimage. Lorsqu’il aurait connaissance de la réalité, il chercherait probablement à s’autoflageller, avant de prendre conscience de son manque de libre-arbitre. Le résultat serait le même : Aliénor et lui s’étaient « admirés » d’un peu trop près. « Vous devriez chercher d’autres correspondances avec le Conte, autour de cette table. » proposa la Dame Rouge à Louisa, tout en tirant sur la chaîne qui disparaissait autour de son cou jusqu’ici. Elle prit l’une des deux fioles qu’elle détacha du collier. Elle l’ouvrit et, d’un geste vif, en déversa le contenu sur le visage de Lhéasse. Elle ôta la deuxième fiole et la lança négligemment devant elle, à qui l’attraperait. « Permettez-moi de vous faire ma proposition de nouveau. Je pense avoir mal entendu votre réponse, Archimage Isekel. » Son sourire s’élargit alors que son index vint caresser doucement sa propre joue jusqu’à ses lèvres.

« Je voulais voir comment il se comporterait après son éveil. » assura le maître des lieux au Boucher, sans sembler particulièrement impressionné par le mécontentement de son voisin… ou ancien voisin si l’on en croyait la nouvelle configuration de la table. Ses yeux se posèrent un instant sur la femme chat. Il grimaça. Dire que cet animal affreux était le symbole de sa famille… « Hum. » Il préféra se changer les idées et sourit à sa voisine de gauche. « Bonsoir, Pipounette. » Puisque l’heure était aux petits noms mignons, autant jouer le jeu. « C’est vrai. Tu reviens à temps pour l’arrivée de Fripouille. » Jun. Il sourit et claqua des doigts, afin d’attribuer des petits badges à chacun. Sur ces derniers, il y avait un surnom. Isiode était « Petite Meringue », Priam « Doudou », Deccio « Renardeau des sables », Circë « Choupinette », Jil « Cocotte », Adam « Lapinou », Oriane « Lapinette », Aria « Mon Cœur » et Kaahl « Canaillou », par exemple. Il s’était amusé et ne s’était pas arrêté là puisqu’il avait libéré cinq individus de l’emprise des chaises : Mancinia, Deccio, Dastan, Dagobert et Leigh. « Les retours sont toujours appréciables. » murmura-t-il à l’attention de la jeune femme à sa gauche.

Otello, lui, fut affublé du surnom de « Bouchon », un surnom qu’il ne remarqua pas tout de suite, étant donné qu’il était occupé à pleurer. En effet, lors du premier assaut de Latone sur sa personne – était-ce de sa faute à lui s’il était maladroit ? – le Démon était resté bouche-bée. « Me faire géno… ? » Comme la bleue l’avait poussée sur son autre voisine, il n’avait pas pu s’excuser encore, ni même chercher davantage d’explications. Les femmes étaient-elles toutes aussi terribles que ces deux-là ? Parce qu’il s’était fait disputer par une deuxième juste après. « Mais je… » avait-il cherché à se justifier. « Je ne peux pas bouger… » Bravo. Seulement, elle n’eut pas l’air d’en faire grand cas. Pris au dépourvu, il avait baissé les yeux vers la table et avait commencé à manger son plat, les larmes aux yeux. Le monde était cruel, même s’il y avait toujours deux points positifs : sa magnifique cravate était encore en vie et la Dame Rouge était ici. La cravate, malheureusement, était couverte de nourriture. Il soupira, une larme coulant sur sa joue. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était devenir majordome.

632 mots

Résumé & IMPORTANT:

Sam 14 Nov 2020, 18:00

Reine. Bizarre, son aura, il semblait lui dire quelque chose. En plus, Jun avait débarqué à l'autre bout de la table. C'était vraiment le rassemblement de l'année. Toujours aussi irritée par les chamailleries du voisinage, Latone fusilla du regard la Démone à deux places d'elle. Pas contente d'avoir réceptionnée l'autre imbécile ? Elle s'en contrefichait royalement. D'ailleurs, Latone était prête. Elle était vraiment prête à rugir et à en finir avec cette assemblée de furibonds. Sauf que quelque chose l'interpella. Outre l'écrasant prestige du bout de table, qui l'obligeait à se tenir au moins à carreau, elle sentit une énergie positive la gagner. Plusieurs autres semblaient être touchés, étant donné le soudain calme ambiant, mais Latone ne le remarqua guère. Des sanglots tout près la piquèrent à vif et elle coula un regard neutre sur le Démon qu'elle attaquât.

" Oh… ça va… pas besoin de pleurer… Pourquoi se sentait-elle mal pour lui, sérieusement ? Non mais regardez-le, il lui faisait trop de la peine. Elle lui tendit quelque chose. Tiens, tu veux ma serviette pour nettoyer ta cravate ? Puis, elle poussa son assiette à moitié vers lui. On partage ? " Toute cette agitation ne l'avait même pas laissé le temps d'examiner la nature de son entrée. Par contre, elle désirait vraiment manger.

Une voix familière la tira de son élan de bienveillance soudain. Ses iris bleutées, plus ou moins adoucis, fixaient l'homme de l'autre côté, avec l'enfant sur les genoux. Elle se remit droite, cela lui plaisait de discuter chants et musiques.

" C'est une magie unique. Passez à Ciel-Ouvert. Elle ne lui en dit pas plus. … Je vous connais, non ? "

Par contre, pourquoi se sentait-elle obligée de le vouvoyer ?! Cette sorcellerie lui tapait sur les nerfs tout en réfrénant sans mégarde le moindre pic de colère. La Réprouvée en face, la Bleue ne voulait même plus la gronder. Elle remarquât d'ailleurs cet échange visuel qu'elle tenait avec un Ange. Maintenant que Latone le vit, elle soupçonnait qu'il fût en partie responsable de son… bien-être ?

" … Et du coup, vous vous connaissez ? " Une manière de calmer le jeu, encore, poussée par ce devoir de réparer son injustice.

Un boucan vitreux la détourna une nouvelle fois. Un petit flacon, dont la couleur l'intriguait, roulait juste sous ses yeux, pour s'arrêter à sa hauteur. En suivant la trajectoire, pour découvrir celle qui en fût à l'origine, les yeux de la Marcheuse s'écarquillèrent et une panique l'emporta. Elle attrapa la fiole la première et chercha comment s'en débarrasser sans embrouille. Une idée germa et elle la tendit à l'Ange à sa gauche.

" Prenez-la. C'est très dangereux. Ne me demandez pas comment je sais. Hors de question qu'elle révélât comment elle pouvait savoir ce que c'était, ce serait vraiment trop embarrassant. Il vaut mieux que ce soit vous qui la gardez. " Sinon quelqu'un va se masturber ou copuler sous leurs yeux, et ce serait foncièrement injuste pour tous les autres. Impardonnable.

500 mots ~
Latone est complètement shootée par le Sanctuaire d'Ahena. Elle s'excuse auprès d'Otello, répond à Kaahl, demande à Priam et Za s'ils se connaissent. Elle est celle qui attrape le Flacon de Luxure et demande à Isiode de le prendre par pure précaution.

Sam 14 Nov 2020, 18:50

Illustration - Vadim Sadovski

Le Dîner de l'Apocalypse

Reine voyait l'agitation dans certains regards, distinguant la question aux travers des courbes de leur visage en même temps que leurs mires allaient constater la présence de l'Écuyère de l'Aurore, non loin de leur position. Si personne ne lui demandait rien parce qu'ils la trouvait inintéressante, semer le trouble lui convenait assez et il n'était pas nécessaire d'être plus précise.

— Tu viens vraiment de leur trouver des surnoms pareils ? demanda-t-elle en arquant un sourcil, souriante. Bon, on ne peut pas être doué en tout, je présume !

Isiode aurait sûrement mérité le surnom de Petit Blanchon. C'était sans doute réducteur puisque sa tignasse lui rappelait les robes blanchâtres de ces bébés animaux, mais c'était bien plus convenable. Quant à Pipounette ... c'était noté. Dans son univers, elle avait presque une trentaine de surnoms, allant du plus élogieux au plus absurde, sans parler des dérivés de son prénom ... Pourquoi ne pas l'imiter, après tout ? D'un mouvement du poignet, elle aussi attribuait quelques pseudonymes, uniquement à ce que leur visage inspirait. Muette un moment, son regard se posait sur ses voisins, les observant échanger en silence. Quelle impolitesse.

— On dirait des enfants en maternelle. Dois-je devenir le professeur qui vous subtilise ces papiers pour les lire à l'assemblée ?

C'était idiot de se rabaisser à cette méthode et elle se moquait bien de leurs secrets. Elle les connaitrait tous certainement. Peut-être avait-elle surestimée leur niveau de conversation ? Ce n'était pas étonnant. Ça restait des Mortels. Pour illustrer ses pensées amères, l'un des convives s'était amusé à envoyer des couteaux dans les airs, blessant quelques convives au passage. Son regard, noir et tranchant, retombait sur lui.

— Une chose est certaine, l'évolution n'a pas embrassé les nuisances.

Sa langue claquait contre son palais. Où étaient-ils, les véritables combattants du Bien ? Qui croyait qu'une petite salve magique allait le calmer vu ses provocations incessantes et les vaines tentatives de conciliation ? Pendant un instant, Reine hésitait à balancer sa bonne résolution et à relâcher Chaton sur lui, mais son regard croisât l'éclat d'un objet dans les airs, avant que ce dernier ne soit intercepté par Guimauve avant qu'il ne se brisât au milieu de la table.

— C'est dangereux de balancer ce genre de liquide douteux au milieu de gens innocents, en effet.

C'était à mourir de rire tant personne ne l'était et, à ses yeux de nouvelle venue, peu se démarquait du lot. L'Aether se retournait vers Filou.

— Hum. Je présume que l'idée où il est utilisé dans le but d'aider un peuple ayant besoin de procréer sérieusement a déjà été employée ?

Son regard croisait ensuite celui de l'admiratrice d'un Ange qui se trépignait sur sa chaise. Si seulement ces mademoiselles étaient aussi intéressées par les Vertus que par les abdos des Ailes Blanches, ce territoire aurait été dans un meilleur état. Son air blasé croisait le regard d'Isiode.

— C'est le moment idéal pour débusquer les traîtres incapables de résister à la Luxure, vous ne croyez pas ?

Post II - 500 mots

Reine est entre ??? et Kaahl. Elle s'amuse du surnom de Filou et en distribue quelques uns, elle trouve malpoli ceux qui communiquent entre eux avec des morceaux de papiers. Elle à très envie de tuer Deccio à distance, mais Aria détourne son attention avec le Flacon, qui est remis ensuite à Isiode. Elle lui propose alors de le tester sur les Anges et de voir qui n'y résiste pas.

Latone => Guimauve
Tekoa => Fripon
Aliénor => Chérinette
Sym => Noisette

Si cela vous ennuie ou quoi, venez me le dire sans souci o/

Isiode aux yeux de Reine:

Art by Chrissabug

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 10 Licorn10

Meuh:

Dim 15 Nov 2020, 13:25

[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 10 Mr5s

« Il s’appelle Juste Leblanc. »

Musique de la vie

Mais quelle bande de tocards. À peine quelques couteaux lancés ici et là par mégarde qu’ils s’enflammaient déjà comme s’il avait déclenché une guerre. À l’époque où les Démons régnaient en maître, c’est à coups de chars et de morceaux de volcans qu’ils résolvaient les conflits. Décidément, si ça continuait ainsi, d’ici quelques siècles, les hommes seraient condamnés à s’enfoncer dans un sofa à regarder des personnes à l’accent douteux se crier dessus à longueur de journée. Quoique d’une certaine manière, ce récit était déjà en train de prendre forme. Etre contraint d’assister à ces débordements constituait déjà une sorte de persécution. Et s’il s’agissait d’un avertissement des Dieux sur un des nombreux futurs possibles ? Quelle horreur.

En tout cas, la pression exercée par ses ennemis lui fit bien fermer sa gueule. Sur dix bonnes minutes au moins. Le truc, c’est que les répliques désobligeantes et les commentaires mesquins faisaient partie de lui. Lui imposer le silence, ou pire encore, attendre de sa part une attitude irréprochable, c’était comme de demander à un Réprouvé de savoir épeler son nom ; il ne fallait pas trop rêver. « J’y peux rien si j’ai des visions sans queue ni tête. Plaignez-vous à l’autre branqui… » Une main aussi épaisse que trois ouvrages venait de comprimer son torse. En suivant sa trace, il fut ravi d’apprendre qu’elle appartenait au plus décontracté des colériques ; Baobab en personne. La crème fouettée des Déchus d'une certaine façon. Le comble, c’est que ce mec n’avait pas son pareil pour apaiser le Démon. Déjà car il craignait de recevoir un soufflet en considération de la taille de ses paluches, mais également parce qu’il était de sage conseil. Ou qu’il était clairement pire que lui dans tous les domaines sociaux. Ouais, c’était sûrement ça. Sa grosse voix rauque ne manqua d’ailleurs pas de prendre le relais. « Bwhahaha, calme-toi fiston. T'as plus la tête sur les épaules là. Estime-toi heureux que ce soit qu'au sens figuré pour le moment. En plus y'a de gros suceurs ici. » C’est vrai que la table regorgeait de Vampires. Mais pas que.

Toutefois, une nouvelle n’arrivant jamais seule, son popotin fut subitement exempté de sa fixation. En plus, un badge venait d'éclore au niveau de son téton droit ; le sobriquet choisi lui plaisait. D’abord timidement, l’homme se leva avant de déambuler calmement autour de l'assemblée. « J’sais pas à qui je dois cette dérogation, mais c'est audacieux. » Il s’arrêta juste derrière Isiode pour étendre ses muscles et faire de plus amples étirements. L’atmosphère n’y étant pas terrible, il poursuivit son chemin en prenant le temps de considérer chaque personne qu’il croisait. Bientôt, il se retrouva dans le dos de Dagobert, celui qui se qualifiait de duelliste. Ses gros yeux narguèrent sa voisine. « Oh. De quel rigolo parlez-vous ? » D'un rictus sardonique, il se pencha pour être suffisamment proche du visage de la jeune femme, ses phalanges entreprenant une danse spécifique près de son oreille. Profitant qu'il ait ingurgité pas mal d'ail, il exhala son souffle avec ferveur.

500 mots | Post VII:

Dim 15 Nov 2020, 14:19

Le Dîner de l'Apocalypse

Creature dinnerpar David Noren

Un instant le Kaahi se demanda si le Démon plaisanta. Il sembla clairement que non. Etait-il idiot ? La seule chose qu'il eût envie de répliquer fût que l'imbécile qui se lèverai aux côtés de ce clown subirai le même sort que lui, soit, rien de très enviable. Finalement ce ne fut pas à lui qu'il offrit une réponse. Toujours agacé du Vil, il tourna un regard irrité en direction du Sorcier avant de prendre une profonde inspiration pour calmer ses ardeurs. La folie émanant de son regard et son discours décousu n'avait rien de rassurant. Aussi préférait-il éviter de lui tenir un même discours qu'il venait d'avoir avec le Vil. « Mon poids ? ». Il ne voyait pas où il voulait en venir. Aussi hésita-t-il un instant. Assez pour que l'homme se détourne de lui et reparte dans une conversation sans aucun rapport. « Est-ce que je peux savoir pourquoi toutes ces questions ? » se risqua-t-il finalement sans savoir même s'il attirerait son attention. Mais à peine posa-t-il cette question que l'autre original geignit et attira les regards sur lui. Un œil agacé de biais, Maximilien porta également son attention sur l'individu avec un soupir agacé. Ce dont il ne s'attendait pas, ce fut l'attaque au couteau que lui-même avait envisagé plus tôt à son encontre. Il réussi à éviter de peu l'un d'eux qui fusât en ça direction... Ou presque. Un râle lui échappa lorsque la lame se planta dans son aile qu'il avait encore tendance à oublier de temps à autre, notamment dans ce genre de situation d'urgence. Comme il s'arracha le couteau de la fine chair, il serra la mâchoire pour faire fît de la douleur avant de le planter rudement dans la table, fixant d'un œil brûlant de colère le Démon. La seule raison pour laquelle le couvert n'avait pas fait demi-tour était qu'il était cerné d'un innocent et d'une Immaculée et qu'il ne voulait blesser ni l'un, ni l'autre dans un faux mouvement. Finalement il dégagea le couteau et en essuya la lame pour reprendre son repas. Un autre jour il aurait l'occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce. Un instant son regard fut néanmoins détourné de son assiette par un petit objet qui traversât la table, réceptionné à l'autre bout en panique par la chanteuse. « Dangereux ? ». La première chose qui lui vint en tête fut qu'il s'agissait d'un poison. Les paroles de cette Reine l'intriguèrent toutefois, le questionnant sur le contenu réel. Pas longtemps. Un mouvement face à lui attira son œil où il y vit le Démon se lever. Sérieusement ? Par réflexe il s'y essaya également. Rien à faire. « C'est une blague ? ». A l'évidence, non. Cette injustice ne lui fit pas même prendre conscience du badge qu'il obtint à l'égal des autres. La seule chose qui lui vint en tête fût que ce guignol n'en profiterai que plus pour jouer les coq, ce qui n'aiderai en rien à apaiser les tensions.

gotheim pour epicode

Mots 500
Max s'agace après Deccio, répond à Cyrius, s'agace après Deccio, et... réagit au reste (/sbam).

We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

Vous avez deux nouveaux messages :

Dim 15 Nov 2020, 14:49

Le dîner de l'apocalypse

Musique : Sanpo (Stroll) d'Azumi Inoue

Un petit sourire s’invita sur le visage de Jun. Il tendit son index et le fit toucher le nez de la Sorcière. « Qu’en savez-vous ? » Ses lèvres s’étirèrent davantage et, comme il l’avait caressé, son regard partit frôler le corps de quelqu’un d’autre. Il fit un bref coucou à l’Æther en bout de table, écoutant les deux résumés de la situation, le sien et celui d’Isahya. Puisqu’il était présent, il ne doutait pas un seul instant que l’apocalypse était à portée de main. Néanmoins, son frère restait raisonnable. Sinon, comment pourrait-il continuer à faire ce qui lui plaisait le plus ? Faire tourner en bourrique les Mortels en les balançant dans des jeux aussi dangereux que soudains ? D’un autre côté, ces derniers l’honoraient déjà d’eux-mêmes cycliquement dans des tournois à son image. Qui prenait plaisir à se promener dans la Forêt des Murmures ? Personne. Il reporta son attention sur sa voisine et lut le surnom qui lui avait été affublé. « Baba. Un peu comme Ethelba mais en plus petit. » Oh elle allait finir par le planter, c’était certain. « Évitez de me tuer, elle le prendrait mal. J’ai été son Élu à un moment. » Il ressemblait à un enfant, à faire bêtise sur bêtise, le genre à avancer sa main vers l’objet précieux et à le faire tomber au sol d’un air espiègle, devant le regard médusé d’un adulte. Il regarda Dorian. « Hum… Je l’ai peut-être fait celui-ci. » Ce n’était pas peut-être. « Avec l’âge, on perd facilement la mémoire. » dit-il, en souriant de plus belle. Absolument pas. C’était même tout le contraire dans son cas. Il se pencha davantage, jusqu’à attirer l’attention d’Isiode. « Isiooooddeee ! Coucouuuu ! » De mieux en mieux. « L’Impératrice Blanche va bien, si vous vous posez la question ! Enfin, pour être honnête, vous lui manquez un peu. » Une race ? Non, aucune. Il s’arrêta soudainement et se mit à parler tout seul. « Oui bon, ça va. Je sais que Laëth est là mais… Bon, d’accord. » Il claqua des doigts et un Khami apparut sur la table. Ses oreilles vertes se dressèrent sur sa tête et la créature, après avoir repéré l’Ange, s’en alla vers elle. Elle prit une tasse de thé au passage. Elle adorait le thé. Elle se dédoubla et son autre alla voir Oriane. « Sansai ? Il suffit de demander, vous savez. » dit-il à l’adresse du Démon blond avant de faire apparaître quelques spécimens sur la table. Le Dîner de l’Apocalypse se transformait légèrement en zoo. « Regardez, si je chante en Niseis, ça les fait remuer de la tête. » Il s’éclaircit un peu la voix et se mit à chanter ce qui semblait être une comptine pour enfants. « Aruko aruko watashi wa genki ! Aruku no daisuki dondon iko ! » Les Sansai s’étaient assis et balançaient à présent leurs petites têtes trop mignonnes de droite à gauche. Les couteaux ? Quels couteaux ? Il tourna le visage vers sa fille, Louisa, et lui sourit avant de faire une grimace en direction d’Aria. « Beuh ! » émit-il, en tirant la langue, son index étirant la peau en dessous de son œil droit.

Heureusement, Val’Aimé n’était pas assez proche pour constater le comportement puéril et inapproprié de son père. C’en était dérangeant. Il y avait déjà bien assez de Cyrius pour jouer les clowns. À la remarque de celui-ci, son expression ne changea pas. « Il se trouve que j’invite qui bon me semble et que l’Archimage Isekel est déjà bien occupé sur les terres de nos chers alliés, les Magiciens. » Il était évident qu’il nageait en plein sarcasme. « Il ne peut pas s’occuper de protéger la Comtesse Vaughan et de faire ce pour quoi il a été nommé. À moins que nous devions inviter Aliénor au conseil des Chanceliers des Ténèbres ? Au point où nous en sommes… Ce n’est pas comme si le ridicule avait une limite. » Il visait précisément Cyrius. Un rictus parut sur ses lèvres. Son visage se déforma davantage lorsqu’il sentit les magies à l’œuvre, avant de redevenir parfaitement placide et de tourner la tête vers son voisin de droite. « Talleb Paiberym. » Ses doigts attrapèrent le badge qui venait d’apparaître sur son propre costume. Il l’enleva et le retourna pour lire. Patachou. « Je vois que, vous aussi, vous avez été entraîné dans cet endroit rempli d’immondices ? La nourriture a au moins le mérite d’être excellente. » Il amena sa fourchette à sa bouche, ne faisant pas grand cas du projectile qui venait d’éclabousser sa voisine ni des menaces de Khaal, de l’autre côté de la table. S’ils pouvaient tous s’auto-exécuter, ça arrangerait ses affaires, même s’il aimait infiniment tuer.

798 mots

Résumé:

MAJ des surnoms:

Pour les TOP SITES:

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[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 10 Zicf

Dim 15 Nov 2020, 17:50

Kitoe500 mots

Le Dîner de l'Apocalypse

L’immense inspiration qu’elle prit fut bruyante d’extase. Elle pointa un doigt moqueur vers sa voisine.

-J’existais avant toi ! Je le savais ! Haha !

Vulgaire copie tout droit sortie des limbes du néant. Un peu comme Toki, quelque part. Deux, ça commençait à faire beaucoup, là, non ? Les Aetheri devaient la trouver tellement cool qu’ils la voulaient partout.

-Neah aime une copie de moi !

Elle espérait que ça lui faisait mal au cœur. Le savoir dans l’erreur était jouissif. Satisfaite, elle s’attaqua à son entrée. C’était une assiette de jambon de pays. A tomber par terre.

-Alors, ça fait quoi d’être une pâle copie de moi ?

Pour le coup, c’était plus par provocation que par un réel désir de savoir. Être assurée qu’elle gardait son titre d’originale parmi toutes celles qui lui ressemblaient était au final ce qui l’importait le plus. Kitoe balaya l’air de la main pour chasser un insecte venu bourdonner trop près de ses oreilles.

-Quoi, tu pleures maintenant ? S’étonna-t-elle en jetant un œil à son voisin de gauche. C’est pas très démoniaque de pleurer. Arrête.

Puisqu’il l’avait énervée, elle avait décidé de devenir sévère avec lui.

-Et arrête de renifler comme ça, c’est dégueu.

-Ferme-la, t’es de loin la personne la plus dégueulasse de cette table.

-Pardon ?

Elle dévisagea Otello, qui continuait de pleurer comme s’il n’avait jamais rien dit. Elle plissa les yeux.

-Ouais, c’est ça. J’allais te consoler mais maintenant j’ai plus envie. Tapette.

-La prochaine fois que tu m’insultes, ta robe va finir en lambeaux.

-AH NON ! Pas ma robe ! S’écria Lia en rabattant tous ses jolis volants contre ses jambes, comme si cela pourrait les protéger d’un quelconque assaut.

Grâce au peu de Magie qu’il lui restait, la Démone avait légèrement modifié les traits de son visage pour qu’ils paraissent plus enfantins. Le reste de son corps, n’avait pas changé. Lia baissa les yeux vers sa tenue pour en découvrir l’état déplorable. Elle s’attarda quelques secondes sur le badge accroché au niveau de sa poitrine – Croquinette – puis scruta le Démon pour ce qui était en réalité la cinquième fois. Elle avait les larmes aux yeux et une bouche boudeuse. Se renfrognant, elle attrapa un morceau de jambon qu’elle avala tout rond et croisa les bras. Elle était triste. Elle aurait voulu être en colère, s’emparer du couteau devant elle, toujours dressé à la verticale et menacer le blond avec. Elle lui aurait dit un truc du genre : « Je te préviens, tu t’approches encore une fois de ma robe, je te crève les yeux et je te mange les doigts ! ». Elle s’en foutait de la trêve qu’avait voulu instaurer Kitoe. C’était pas son problème. Pourtant, elle n’était pas capable de l’enfreindre. A nouveau, un moustique vînt l’importuner et elle le chassa, manquant de foutre une gifle à Helsinki.

-OOOOHH ILS SONT TROP MIGNONS ! S’extasia soudain la gamine.

Elle s’était redressée, pointant du doigts les petits sansais apparus sur la table.

500 mots
Kitoe se moque d'Helsinki et de Neah. Ensuite, elle subit le sort de Neah, du coup elle se dispute avec la voix et les reniflements imaginaires d'Otello (mis dans une couleur ignoble pour vous immerger à fond dans l'expérience désagréable 8D) + un moustique imaginaire. La personnalité de Lia reprend le dessus. Elle voudrait bien planter Otello, mais comme y'a le Sanctuaire d'Ahena et que j'avais failli oublié, finalement elle boude et elle s'extasie sur les sansais.
Le surnom de Kitoe : Croquinette

Bijin

:

Lun 16 Nov 2020, 23:16

Helsinki

Le Dîner de l'Apocalypse

Une pâle copie. C’était ce qu’elle était. Elle ne savait pas quoi en penser. Ça aurait certainement dû la heurter plus que ça. Être la réplique, même pas réaliste, de la personne à côté d’elle aurait dû être humiliant, affligeant. D’un autre côté, cela ne la surprenait qu’à moitié. Elle n’était rien et n’aurait rien été si cette personne n’avait jamais vu le jour. Peut-être aurait-ce été mieux ? Ces terres auraient été épargnées d’une Démone et d’une victime errant dans l’indécision de sa vie. Elle décida de ne pas répondre à la question qui lui était adressée. Ça ne faisait rien de particulier. Helsinki restait ce qu’elle était.

-Désolée. Je ne savais pas…

Elle s’adressait à Neah. Elle espérait qu’il ne lui en voudrait pas trop de ne pas être une « vraie » personne. Kitoe s’était désintéressée d’elle. Cela la rassura un peu. Elle avait craint que la surprise ne s’éternisât à son sujet. Néanmoins, elle se figeait toujours à chaque fois que sa voisine émettait une exclamation ou un geste en sa direction. Plus le temps passait, plus elle comprenait que quelque chose ne tournait pas rond avec la Vile. Elle parlait toute seule. Elle réagissait bizarrement. En position défensive de l’évitement de regards, l’Ange remarqua finalement l’apparition d’un mot, venu s’accrocher à sa tenue : Poussin. Elle ne comprit pas trop pourquoi, se dit qu’il n’y avait probablement rien à comprendre. Elle n’avait pas envie de se casser la tête. Elle le faisait déjà assez.

Profitant de l’admiration de la Démone pour les petits animaux qui avaient été invoqués plus loin et esquivant de justesse la main dégoûtante qui faillit heurter son visage, elle délogea le couteau de la table et le plaça parmi ses autres couverts. Plus personne ne l’utiliserait hormis elle. Elle priait pour que rien ne la mette jamais dans cette situation.

Plus loin, elle s’intéressa finalement à ceux qui avaient quitté leur chaise. Impossible de ne pas les voir quand on mourrait d’envie de partir d’ici. Helsinki essaya à son tour, mais elle restait désespérément collée. A nouveau, cela l’angoissa. C’était monstrueusement long. Ce diner comportait tellement d’informations qu’elle ne parvenait plus à penser ou à ressentir correctement. Son esprit ne s’attardait que sur des choses très directes et proches d’elle. Elle se força à manger un peu. Son corps menait un mouvement imperceptible de va-et-vient, comme si cela pourrait la rassurer. Face à Neah, elle reprit la parole.

-Peut-être pourrions-nous… enfin, vous… enfin, pardon.

Le rouge lui monta aux joues. Elle disait n’importe quoi.

-Je me disais que ce repas pourrait passer plus vite si nous discutions. Mais je ne suis pas très bavarde. Reprit-elle plus calmement. Ce qu’elle racontait était si évident qu’elle s’en voulait. C’est idiot, désolée.

-Mais que se passe-t-il ici ?

Don tourna la tête à droite, puis à gauche. Il ne comprenait pas un péquot de ce qu’il se passait, ni même où il avait atterri. Il pouvait simplement qu’il arrivait au beau milieu d’un tintouin bien entamé.

-Quelle est donc cette mmascaraaade ?

Il s’adressait au Sorcier à sa droite. Un instant, il cligna des yeux pour adapter sa vue, avant de comprendre qu’il connaissait cette personne.

-Par ll’Œiil, mais vous êtes le Chhancelier Isekel, si je n’m’abuse ?

Il connaissait très bien l’identité des grandes personnalités du monde, car il lisait beaucoup. Agréablement surpris par cette rencontre inattendue, il se tourna vers sa voisine de gauche pour lui faire part de sa surprise. Ses yeux s’agrandirent encore.

-Et l’Assmodée !

Cela lui arracha une exclamation amusée. Quelle situation improbable ! Ne sachant pas tout de suite quoi faire, il commença à manger.

-Quel plaaaiisir de se retrouver autour d’une ttaable en si chhaarmante compagnie !

Les couteaux qui fusèrent de part et d’autre de la tablée ne lui firent aucunement douter de ses propos. Quand à son surnom, Quiquiche, il ne l’avait pas encore remarqué.

652 mots
Helsinki essaye de parler avec Neah.
Don Qi Kiote fait son apparition entre Lhéasse et Aria 8D Il est content. Niveau tenue, il porte un superbe ensemble rouge et il a toujours son amphore sur la tête. (vous pouvez le retrouver dans mes PNJ)
Niveau surnom, c'est Poussin pour Helsinki et Quiquiche pour Don Qi Kiote !

Bijin

:

Mar 17 Nov 2020, 02:42

Crédit : Set Free by Le Vuong.

Le Dîner de l'Apocalypse
Shut It Down - Frida Johansson and Henrik Oja

Je perçus une énième voix m’interpeller à l’autre bout de la table. Je pivotais sur moi-même de sorte à jauger la jeune femme par-dessus mon épaule. Je braquais simplement mes iris céruléennes sur son faciès, lui faisant bien comprendre que je ne plaisantais pas. Puis, je reportais mon attention sur l’Ygdraë, le regard légèrement blasé.

« Est-ce en rapport avec votre travail que vous attentez ces explorations? Lui demandais-je, reprenant : Félicitation pour votre mariage. »

J’inclinais néanmoins légèrement la tête sur le côté, sentant à peine le contact de sa main sur mon bras.

« Vous ne semblez pas ravie pour autant, remarquais-je. Êtes-vous heureuse dans ce mariage, au moins? »

Je ne tiquais pas à la mention de la chaussette magique, ma concentration se portant soudainement sur la valse de couteaux qui filait dans toutes les directions. Ça suffit. Dégageant inconsciemment mon bras de la poigne de Circë, je fis un geste de la main afin de retourner tous les couteaux encore en mouvement sur l’envoyeur, mais les projectiles de métal furent déviés par un second parti. Je fixais, cette fois-ci, notre hôtesse du regard, tout en interpellant l’hôte qui se trouvait non loin de moi.

« Satisfait, je présume. »

S’ils désiraient tant éviter la mort de leur chien, ils n’avaient qu’à mieux le mettre en laisse. Cependant, d’autres interventions permirent de détendre l’atmosphère. Je n’avais plus le cœur à converser, et je n’avais pas envie de manger, malgré l’injonction d’une grande blonde. Mais ce fut au même moment que je m’aperçus d’un badge qui avait été attaché à ma poitrine. Je le retirais pour mieux l’observer, poussant un soupir avant de faire fondre le badge du bout de mes doigts. Si je croyais en avoir terminé avec le ridicule, il semblerait que ce dernier me collait à la peau. Alors que le Démon jouait avec le feu, une voix bien trop familière m’interpella. De mieux en mieux. Je me pinçais l’arête du nez, excédé, tout en fixant longuement le Taiji, comme pour lui dire d’arrêter de faire le pitre. Mais dans toute cette agitation, on me confia subitement la garde d’une fiole à l’intérieur de laquelle un liquide reposait. Je jetais un coup d’œil en direction de la Bleue qui venait de me la tendre, avant de porter mon attention vers la prénommée Reine.

« Non, je ne crois pas, fis-je simplement en conservant la fiole dans ma main. À vous, nous n’avons rien à prouver. »

Aucun sarcasme ou orgueil ne s’entendait dans ma voix. J’avais tout bonnement aligné les paroles d’un timbre égal et bas. Puis, l’avertissement de la grande Orisha me restait à l’esprit, mon regard tombant brièvement sur le flacon. Résister à la Luxure. C’était un coup de l’Asmodée.

« Et pourquoi pensez-vous qu’il y aurait des traîtres parmi les miens? » Finis-je par lui demander en balayant vaguement les quelques visages angéliques qui se trouvaient dans mes environs.

Le fait qu’elle soit proche de notre hôte me rendait encore plus méfiant.

◆ 499 mots | Post VI

Isiode utilise les pouvoirs suivants :
- Télékinésie
- La Fièvre de Sarina : pouvoir permettant à l’utilisateur d’augmenter sa chaleur corporelle, celle-ci pouvant même augmenter jusqu’au point où l’utilisateur peut faire fondre des métaux, brûler la peau, etc., par simple contact physique.

Du coup, Isiode lance un regard en direction d’Oriane, répond à Circë, et renvoie tous les couteaux, qui n’ont pas touchés cible, sur Deccio, mais les couteaux ne l'atteignent pas à cause de l’intervention d’Aria (vu avec Mitsu, parce que je ne vois pas dans quel univers mon perso va pas essayer de l’assassiner là x)). Il regarde Aria et répond à ??? Il prend conscience des effets du S’il-te-plaît + du Sanctuaire d’Ahena. Il fait fondre le badge de ??? avec la Fièvre de Sarina. Il soupire à l’intervention de Jun, réceptionne la Luxure en Flacon donnée par Latone et répond à Reine. Bien, je peux recevoir une médaille maintenant? /sbaf/

It's a little price to pay for salvation
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[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse - Page 10 Signat20

Merci Mancy et Shanxi pour les cadeaux ♪:

Mar 17 Nov 2020, 14:02

In memoriam by aw anqi

Le Dîner de l’Apocalypse

En groupe

Du tac au tac, il rétorqua : « Des papillons dans le ventre ? Faut quand même être con pour bouffer des papillons ! » L’un des principaux défauts des Réprouvés de Lumnaar’Yuvon était de parler – et surtout d’agir – avant d’avoir réfléchi. Il en fournissait, à ses dépens, une illustration exemplaire. « Gnagnagna ce qui nous donne de la force et ce qui nous rend meilleur… blablabla ! » Il tira la langue. « Ce qui donne de la force et ce qui rend meilleur, c’est l’entraînement, c’est tout ! » La ferveur de la jeune rousse ne l’émouvait apparemment pas du tout. Pourtant, il y avait quelque chose d’attendrissant, dans ses grands yeux verts baignés de lumière.

Il fronça le nez pour chasser cette pensée, avant de ricaner. « Tu sais pas ? Pfff ! » Le Réprouvé chercha Za des yeux – elle était arrivée si bruyamment qu’il n’aurait pu la manquer. Il s’était vaguement demandé ce qu’elle faisait là, mais il semblait que ce dîner orchestrait bien des bizarreries. Au moins, elle était vivante. Il pourrait le dire à Erek. Peut-être. « Eh, Za ! Astriid sait pas c’est quoi le Dovahkiin ! » Il continua de rire, jusqu’à s’essuyer les yeux de sa manche. Puis, comme saisit par la méchanceté de sa moquerie, il reprit son sérieux. « Désolé. Le Dovahkiin, c’est le chef. Actuellement, c’est Erza Taiji Stark. C’est la fille des Zaahin Zel’Eph et Paaz Kiin’Din ! Elle est comme elle, mais avec des yeux rouges. » précisa-t-il en pointant Za du doigt.

Perdu dans ses explications, il ne s’attendait absolument pas à ce que la rouquine ne se jetât sur lui. Il poussa un cri aigu et se tortilla. Malheureusement, il était encore collé à sa chaise. En désespoir de cause, il cria : « à l’attaaaaaque ! » avant de tendre lui aussi les bras pour chatouiller l’Elfe. Toujours dans la surenchère, il attrapa un morceau de son entrée et l’étala sur la figure de la rousse. Il riait aux éclats lorsqu’une intervention le tira de son jeu. Il détailla l’inconnu, et fut rapidement convaincu qu’il s’agissait d’une femme. Les standards réprouvés ne pouvaient pas le conduire à une autre conclusion. « C’est pas ma sœur. » Il désigna Laëth. « La fille là-bas, c’est ma sœur. Et lui, c’est mon frère. » Il montra Priam. « Elle, c’est Astriid. Et toi, t’es qui ? » demanda-t-il, méfiant. Au moins, il s’était fait à la présence de l’Ygdraë. Il voulut se pencher, mais un couteau fila sous son nez. Dans un petit cri, il bondit de sa chaise, sur le côté – et plus précisément, sur Astriid. Le nez presque dans l’assiette de sa voisine, il fut saisi de l’envie de manger, tandis qu’une vague d’apaisement le parcourait. « On devrait arrêter de gâcher la nourriture. C’est pas bien. » dit-il, en trempant son doigt dans la sauce onctueuse que contenait le plat de l’Elfe. Il le mit dans sa bouche. « Ch’est bon en plush ! »

Message IV – 500 mots

Dastan parle/joue avec Astriid. Il interpelle Za. Il répond à Aphos. Il cherche à éviter un couteau en se jetant sur le côté (les joies de pouvoir quitter sa chaise 8D) : il atterrit sur Astriid. Sous l’effet des sorts de Priam et Léto, il lui propose de manger.

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Mar 17 Nov 2020, 16:36

Le Dîner de l'Apocalypse

perfect land sect par linhsiang

Louisa papillonna des yeux. Pas seulement. Comment ça ? Voilà une bien curieuse façon d'expliquer les choses. « D'autres ? » Son regard pétillant balaya l'assemblée. « Oh ! Mais oui alors ! » s'écria-t-elle en plaquant les mains sur la table, cherchant à se lever. Raté. Elle ne s'en formalisa que peu, énonçant chaque visage qu'elle arrivait à remettre avec fierté, ravie de voir toute ces personnes dont les visages figuraient dans ce livre qu'elle avait probablement trop lu, excepté un passage auquel elle ne s'était surement pas attendue et qui l'avait affreusement gênée la première fois qu'elle en avait lu les lignes. Désormais, elle sautait toujours ce passage. « Le duo de Belle et de la Bête est passionnant ! » commença-t-elle en dévisageant les deux concernés. « Et l'acte du Général Shang est si poignant, on souffre avec lui et Mulan. » ajouta-t-elle en posant un instant son regard sur le rouquin en bout de table avant de lever son regard, la main sur la poitrine, au souvenir du sacrifice du soldat, pour finalement continuer son tour de la tablée, attardant son regard sur la voisine de l'Ange. « Et Merida est amusante avec ses petits frères. ». Elle continua ainsi à déblatérer ses avis au fil des visages. Scar, sa félonie et son homosexualité inavouée. La fille sans identité qui devint Reine au côté de la Reine. Ou Aurore et Mary Poppins qui se ressemblaient étrangement, mais surtout.... Ah bah non, c'était à la fin ça, on ne révèle jamais la fin d'une histoire. Aussi tut-elle la relation entre le Génie et la Gouvernante dans un rire mutin avant de reprendre son repas.

Perdu dans ses pérégrinations fantastiques, la jeune Magicienne manqua la moitié des interventions qui eurent lieux autour d'elles. Le chien qui s'enfuit, l'envolée de couteaux et les magies qui se déchainèrent passèrent totalement inaperçus à ses yeux. Même lorsque sa voisine fit valser un petit flacon transparent à travers la table, la chose lui passa au-dessus de la tête. Ce ne fut que l'apparition de nouveaux invités qui la coupèrent dans son élan faerique et, surtout, une voix bien trop connue. Elle leva la tête et se pencha en avant pour trouver où son père se situait. « Papa ! » lança-t-elle avec un large sourire et de grands signes de mains. Puis elle rit, ravie de le voir alors qu'elle était seule au milieu d'inconnus, amusée aussi, par la réaction qu'il eût vis-à-vis de la Dame en rouge. Alors elle se tourna vers l'un des Sansai et lui tendit la main. Doucement l'animal vint à elle. Alors elle lui caressa tendrement la tête et se tourna vers... « Noisette ? C'est mignon. ». Elle prit seulement conscience du badge qu'elle-même avait à la poitrine. « Oh ! J'en ai un moi aussi ! Pouuuuucette. Poucette ! Ça rime ! » ajouta-t-elle toute sourire. « Hum... Tu connais une chanson ? Je connais pas le Niseis, mais tu as l'air intelligent toi. »

gotheim pour epicode

Mots | 500
Louisa est une enfant d'Ësse'Aellun (là <3). Elle est née sur Boraür et y a toujours vécu.
Elle énumère les personnages du conte en y allant de son petit commentaire (j'ai pas fais tout le monde où les 500 mots y aurait été consacré mais tout ceux qui y étaient y passent 8D). Puis elle fait coucou à Jun, appel un Sansai pour le caresser et blablate avec Sym.

Màj des surnoms : Louisa => Poucette

La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

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[Q] - Le Dîner de l'Apocalypse

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