Priam & Freyja ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 4103 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Mar 17 Nov 2020, 22:53
In memoriam by aw anqi
Le Dîner de l’Apocalypse
En groupe
La violence du Sorcier la faisait tressaillir. Elle avait entendu parler de lui, tant parce qu’il était devenu Archimage que parce qu’il était un musicien réputé, que le Baron Paiberym avait sauvé. Le lien entre les deux hommes l’intriguait et l’inquiétait. Il y avait en lui tellement de noirceur ! Elle s’exprimait à travers ses mots et transpirait des émotions qui suintaient de son âme. Celles-ci se répercutaient avec brutalité contre l’Immaculée. Elles faisaient trembler les siennes, dans une mélodie chaotique. L’intimidait-il ou lui donnait-il envie de rugir ? Les deux, sans doute. « C’est vous qui ne connaissez rien. » trancha-t-elle après qu’il s’était adressé aux Archimages. Peut-être sans le savoir, il avait touché une corde sensible. « Vous tueriez vos semblables sans état d’âme. C’est bien la réaction de quelqu’un qui ne sait rien de l’amour. » Elle n’avait pas entendu la discussion des frères du Mage. Elle ne les aimait pas ; pourtant, elle n’aurait pas souhaité leur mort autrement que si les circonstances l’exigeaient. L’un d’eux était devenu Talleb. Ça l’interrogeait. Un moyen pour Kaahl de le garder sous sa coupe ? « Mais ça ne m’étonne pas. Vous êtes un Sorcier. Ce qui vous amuse, c’est de torturer des gens qui n’ont rien demandé, comme la Comtesse Vaughan ou Monsieur Eraël, ou de chercher un moyen de les monter les uns contre les autres. » Elle se redressa et le toisa. « Vous ne connaissez rien à l’amour parce que vous avez le cœur plus aride qu’un désert. »
Les couteaux lancés par son voisin sifflèrent à son oreille. Elle pivota vivement vers lui. « Mais vous êtes complètement con ! » Ce qui n’avait rien de surprenant pour un Démon – d’ailleurs, ça rimait. Comme il se levait, elle crut pouvoir faire de même : il n’en fut rien. Elle aurait pourtant adoré s’éloigner de toutes ces personnes néfastes, même quitte à se rapprocher d’Adam et Jil – à qui elle avait répondu que oui, elle assisterait à son spectacle, car c’était la moindre des choses. « Malheureusement, non, je ne crois pas. » répondit-elle à l’Humain, aussi dépitée que lui. Elle soupira, jusqu’à sentir la magie enlacer son enveloppe. Le Sanctuaire d’Ahena – mécaniquement, elle activa aussi le sien –, et autre chose. Elle attrapa une petite tomate et la jeta dans sa bouche, désabusée.
Son œil retrouva une étincelle lorsqu’une créature verte s’approcha d’elle. Elle releva la tête vers Jun et croisa son regard. Elle avait remarqué son apparition, mais ne s’était pas étonnée de le voir, car il était de toutes les aventures fantaisistes – et parfois dangereuses. Sa façon de se comporter faisait penser à celle d’un enfant. Insouciant et inconséquent. Le Khami descendit sur ses cuisses et s’assit, tout contre elle, pour boire son thé et observer. Cela lui rappelait son séjour chez l’Æther. Elle eut envie d’être à côté de lui, avant de se souvenir de sa dernière vacherie – dont l’autre protagoniste siégeait un peu plus loin. Merci mais non merci.
Message IV – 500 mots
Laëth répond à Cyrius (Kaahl, y’a pas de souci s’il répond violemment) notamment en prenant la défense d'Aliénor et de Maximilien, s’offusque du comportement de Deccio, répond à Max, réagit aux magies de Priam et Léto, et est contente de voir le Khami (et Jun, oui, sois pas triste Mitsu <3). Elle a activé son Sanctuaire d’Ahena elle aussi (ne me haïssez pas svp). 23 en force et 27 en magie donc ça a à peu près les mêmes conséquences qu’avec Priam.
MAJ surnoms : Laëth > Chaton Dastan > Rouky (oui j’ose) (Astriid si tu t’appelais Rox ce serait vraiment beau /sbam)
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
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Merci Kaahlinou
Bellada Ward ~ Magicien ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 936 ◈ YinYanisé(e) le : 30/07/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥ ◈ Activité : Cuisiner avec amour !
« C'est toi la vieille croûte ! » répliqua illico la vieillarde face à l'attaque de... Eh bien d'elle-même. Voir son corps l'apostropher lui avait arracher une grimace de surprise et de mécontentement. Elle ne savait pas exactement si elle se trouvait soulagée de pouvoir garder son corps à l’œil - manquerait plus que cette arnaqueuse se mette à faire des bonnes actions en lui ressemblant, et sa réputation serait ruinée - ou contrariée de ne pas avoir atterrit à sa place - bien qu'en y réfléchissant, elle pouvait mieux admirer les sorciers de sa place actuelle. « Pestilentielle pustule plantaire ! » insulta-t-elle avec une diction irréprochable, ce qui ne lui ressemblait que peu. « Rah ! » s'offusqua-t-elle ensuite en recevant les éclaboussures causées par le crustacé. « Gargouille névrosée et blèche ! » se mit-elle à caqueter en criant de sa voix éraillée. Outrée par cette attaque envers sa personne, la mégère s'apprêta à répliquer : elle s'empara de l'un des petits plats qu'elle avait terminé, repêcha la langouste et l'y plaça à l'intérieur. Elle arma son bras pour lancer puis se figea.
L'apparence qu'adopta le mage des ténèbres mais surtout la poigne qu'il enserra sur sa gorge - la sienne ! - lui passèrent toute envie de faire quelque chose d'irréfléchi. « Psst ! » s'insurgea-t-elle à l'encontre de la voleuse de corps. « J't'interdis d'faire la bécasse ! S'tu veux t'faire punir, soit, m'pas avec ma peau sur l'dos ! » siffla-t-elle à voix basse, comme si seule la concernée pouvait l'entendre. « Alors fe'me ton caquet et s'cuse-toi ! N't'a jamais appris à être intelligente ?! » La panique la faisait parler plus que de raison. Elle occultait tous les éléments extérieur : elle ne remarqua pas les couteaux qui fusèrent au dessus de sa tête, ne s'emporta pas contre les remarques désobligeantes qu'elle entendait ici et là, ne rendit pas de coups de pieds à la guillerette et cessa même de s'inquiéter pour la dangereuse fourchette que pouvait dégainer sa voisine. Tout ce qui occupait son esprit, c'était le Paiberym. Sans doute que dans ses fantasmes, elle aurait apprécié se faire ainsi malmener par un homme de sa stature mais en cet instant, elle s'inquiétait davantage qu'il puisse l'assassiner. Elle ne tenait pas à se retrouver enfermée dans ce corps au rabais pour le restant de ses jours. « V'la voulez ? » proposa-t-elle en tendant l'écrevisse, en guise d'offre de paix.
La magie ambiante la força à se calmer et elle se réinstalla sur son siège tout en continuant à manger - son repas avait été servi. Elle dévisagea l'Archimage Elzagan avec admiration, le contemplant de loin sans oser l'aborder - elle avait furieusement envie de s'emparer de la serviette qu'il utilisait. Lorsque des animaux apparurent sur la table, elle renifla avec dédain : seuls les félins étaient digne d'intérêt.
500 mots. Mertle réagit à Khaal/Léandra puis contemple Val'Aimé. Désolée pour le retard.
Dans la droite ligne de ses divagations précédentes, le Vampire alignait des phrases sans queue ni tête. Quelque peu assommée par son discours, la jeune femme s’offusqua de l’une de ses remarques. Mal à l’aise, elle jugea bon de l’avertir. « Vous pourriez garder vos envies pour vous. Ce n’est pas convenable de parler de ce genre de pratique à table. Ni d’en parler du tout, d’ailleurs. » Que le brun abordât le sujet avec une telle désinvolture la faisait questionner son intellect. Il paraissait ne pas avoir d’éducation, et si elle peinait à trouver un sens à ses propos, elle refusait de croire qu’il eût été complètement sot. Les idiots n’avaient pas leur place à la table. Une petite voix lui murmura qu’elle avait tort, puisque son cher esclave et elle-même prenaient part au festin. « Je suis curieuse. À défaut d’avoir des amis, seriez-vous marié ? Je ne peux pas croire qu’un homme aussi… Original que vous n’ait pas trouvé chaussure à son pied. » En vérité, si une telle femme existait, elle aurait souhaité la rencontrer. Il fallait posséder la patience d’un Ange pour supporter l’hurluberlu. À moins qu’il ne s’agît d’une Réprouvée ; les mœurs et les goûts des Bipolaires étaient déplorables. De nouvelles élucubrations retinrent son attention. « Vous mangez des Vampires ? Seriez-vous une sorte de cannibale ? Cela dit, je vous déconseille de toucher à celui-là. Il paraît qu’être acariâtre avarie la chair. » Le sourire aux lèvres, son regard se reporta sur le visage grognon de Dorian.
Alors que la brune s’apprêtait à saisir une tranche de viande, son geste fut interrompu par l’intervention de l’homme au masque. Devant l’audace de sa comparaison, elle resta bouche bée un instant. « Vous ne pouvez pas me comparer à elle. Je n’existe que pour la servir. » La désinvolture avec laquelle il parlait de la Très Grande éveillait en elle la plus grande perplexité. Un soupçon de colère s’ajouta à son trouble. Ses doigts se crispèrent sur son couvert. Ne pouvait-elle pas lui planter un couteau entre les deux yeux ? « Son Élu ? Est-ce que vous avez récemment pris un coup sur la tête ? » Il s’agissait de la seule explication possible. Les neurones avaient beau s’entrechoquer à toute vitesse sous le crâne d’Isahya, elle ne pouvait envisager d’autre possibilité. Une série invraisemblable de phénomènes se produisit ensuite. Des Sansai. Une chanson. L'ensemble lui parut aussi décalé que les propos de son voisin. En d'autres circonstances, elle aurait volontiers joint sa voix à celle de l'inconnu ; elle aimait vivre. Les siens ne le permettaient pas. Devant les babillages qu'il adressait à une fillette, la jeune femme pinça les lèvres. « Vous ne ressemblez pas à un Sorcier. En fait, vous êtes un drôle de personnage. » Elle ne savait pas trop quoi penser. C’était probablement un saltimbanque imbibé d’alcool qui maîtrisait un peu trop la magie. D’un geste enfantin, elle attrapa le symbole qui oscillait contre son torse. « C’est un joli bijou. Qu’est-ce qu’il représente ? » Intriguée, elle réalisa avec surprise qu’elle désirait que l’inconnu continue à lui prêter son attention. Une apparition sur le costume de Dorian lui fit cependant relever la tête. « Grincheux. Très approprié. »
499 mots:
Isahya s'indigne des propos de Faust et lui fait remarquer qu'il devrait être plus mesuré. Exaspérée par la désinvolture de Jun, elle envisage de l'assassiner, puis se calme avec l'apparition des Sansai. Ensuite, elle l'interroge sur son pendentif. Elle lit également le surnom donné à Dorian (Grincheux).
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2592 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
Enhardie par l'attaque du petit bipolaire, Astriid enfonça ses doigts dans ses côtes pour répliquer avec la même ardeur, se mordant l'intérieur de ses joues pour retenir les gloussements hystériques qui montaient de sa poitrine. Raïm lui aurait sûrement mis la rouste de sa vie s'il l'avait vue se ridiculiser ainsi alors qu'ils étaient entourés d'adultes mais sur le moment, l'Ygdraë oubliait ses manières et ignorait les autres convives; ils étaient ennuyeux de toute façon. Elle ne comptait pas passer le repas à les regarder se sortir des crottes du nez ou à parler de choses de grands qu'elle ne comprenait même pas. Son attention happée par son voisin, trop occupée à éviter ses mains en se tortillant sur sa chaise, elle lâcha un cri outré quand il lui tartina la bouille de nourriture. Pourtant, elle ne réussit pas à lui en tenir rigueur, son visage rond paraissait encore plus jeune quand il riait et donnait envie de lui pincer les joues pour en tester l'élasticité. Son hilarité la contamina et elle le rejoignit en riant de bon coeur. Astriid suivit du regard les personnes que le roux indiquait et elle coinça son menton dans sa paume, pensive. L'Elfe aurait parié que ces deux là étaient connus, peut-être les avait-elle vus lors des débats pour l'Indépendance. Entendant son nom, elle tourna la tête vivement vers le garçon aux cheveux blancs assis aux côtés de la vieille dame mais ne put en savoir davantage car tout s'enchaîna trop rapidement et elle se retrouva avec Dastan sur les genoux alors que des lames volaient dans les airs comme des confettis à un anniversaire. «Qu'est-ce que...» Et comment le roux avait-il pu quitter sa chaise ? L'Ygdraë chercha à bouger à son tour mais rien à faire. Elle prit l'air soupçonneux que sa maman posait sur elle parfois. «Comment t'as fait ? Je t'ai même pas vu utiliser la magie !» Boudeuse, elle ne se priva pas de lui pincer la joue (comme elle en rêvait depuis cinq minutes). «Dis donc, t'aurais pu me libérer aussi, petit égoïste !» En voyant le blond se lever, l'Elfe fut prise d'un doute affreux, était-elle la seule affligée de cette punition ? Elle se mordit la lèvre, avait-elle offensé les Aetheri d'une certaine manière ? Songeuse, elle piocha distraitement dans une corbeille un petit pain aux graines qu'elle grignota avant de voir un petit rectangle briller sur la tunique de Dastan. Un bref rire lui échappa. «Rouky ? C'est mignon, c'est comme ça que ta mamounette t'appelle ? Elle te manque ? C'est pour ça que tu t'es sur mes genoux ? Tu veux un câlin ?» Plus pour le taquiner que par réelle envie – un mensonge, il est vraiment trop choupinet pour résister – elle l'entoura de ses bras et fit mine de le bercer. Si elle avait eu un petit frère, elle l'aurait voulu exactement comme Dastan.
500 mots:
Astriid se chamaille avec Dastan puis tout arrive trop vite pour qu'elle puisse vraiment réagir. Elle croit ensuite être la seule collée à sa chaise et elle taquine Dastan avant de choisir de l'adopter /sbam Et oui, le surnom d'Astriid est Rox, ça va de soi
En tendant la main pour récupérer le message de l’Ygdraë, j’aperçus du coin de l’œil des projectiles qui fusaient à toute vitesse dans notre direction. Par instinct, je fis usage du vent afin de dévier la trajectoire d’un couteau. La Magie affluant tout autour de moi, je me préparai à contrer une autre menace potentielle, mais l’Ànjonú fut plus rapide que moi : aidé par la télékinésie, il redirigea les ustensiles restants vers leur envoyeur, pour mieux se faire intercepter par le pouvoir de l’Asmodée. Mon regard se dirigea immédiatement sur Circë. Elle ne semblait pas blessée, mais quelque part au fond de moi, j’avais réellement envie d'étrangler cet insupportable Vil. Ravalant l’animosité qui grondait dans mon subconscient, je dévisageai l’Elfe pendant un instant. Les signes de son embarras ne m’avaient pas échappé, malgré les nombreuses distractions auxquelles je m’étais involontairement laissé interpeller, comme cette jeune femme qui s’était extasiée en apercevant mon voisin de table ou encore la Bleue qui avait réceptionné le flacon de la Démone, avant de le confier au soldat Yüerell. Toute cette agitation m’avait empêché de réaliser la présence du badge sur lequel était inscrit un surnom ridicule.
Mon regard s’abaissa vers la note pour en lire le contenu. La sylvestre avait soigneusement évité de mentionner le rêve et les événements qui avaient transpiré aux Sources. Que ce soit par gêne ou par souci de décence, je ne lui reprochais pas cette discrétion : en vérité, j’étais aussi mal à l’aise qu’elle d’aborder ces deux sujets. Légèrement détendu par les effets de la Magie angélique, je repris l’écriture. Merci. débutai-je, en réponse à son commentaire sur les jumeaux. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais un peu avant la prise de la Terre Blanche, les Démons ont pris en chasse les enfants de Zane Azmog pour les assassiner. Je suspendis brièvement mon geste au-dessus du papier, avant de reprendre la rédaction. En apprenant la nouvelle, j’ai aussitôt arrangé le retour d’Aalis et d’Aelis à Melohorë afin d’assurer leur sûreté. Elles sont restées à Dhrosca pendant quelques semaines, avant de repartir juste après la Purge démoniaque. Ne vous inquiétez pas, j’ai demandé à leur gardien de garder un œil vigilant sur elles. Je ne crois pas que leurs vies soient de nouveau menacées, mais on n’est jamais trop prudent. J’avais volontairement omis de lui mentionner que je connaissais son secret. Elle le réaliserait sans doute en lisant mon message. Le gouvernement organisera un événement à Iräel le printemps prochain dans le cadre d’une alliance avec les Enfants de Yanna. Tous les Ygdraë en voyage seront conviés à y participer, ce qui inclut vos filles. Si vous le souhaitez, vous pourriez, à ce moment-là, faire un détour à Melohorë pour les revoir. Je suis sûr qu’elles vous manquent. Pendant que je remettais la note à mon interlocutrice, mes yeux se posèrent sur la dénommée Reine. « Certaines choses ne sont pas faites pour être divulguées à voix haute » me contentai-je de lui répliquer.
✠ 498 mots | Post V
Ezechyel dévie l’un des couteaux de Deccio à l'aide du contrôle du vent et s’agace de son comportement. Il ravale sa colère pour répondre au message de Circë, avant de réagir au commentaire de Reine.
MAJ des surnoms 8D : Ezechyel => Ourson
Dernière édition par Ezechyel le Ven 20 Nov 2020, 01:42, édité 1 fois
Astriid ~ Ygdraë ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 2592 ◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020◈ Activité : Empoisonneuse
Mots 501 - Èibhlin se méfie du flacon volant, cherche à apprendre la chanson de Jun et réagit mal à l'intervention de Deccio. Dodo et Dagobert peuvent aussi être touchée par l'agression (je vous laisse décider). Spéciale dédicace à Léto 8) /mur
- MàJ surnom : Èibhlin > Matuvu
- Magie utilisée : Envoûtement | Le pouvoir d’Envoutement permet de créer, contrôler et fusionner avec la nature, mais pas n’importe laquelle. Les Alfars peuvent par ce don faire se mouvoir toutes les plantes que vous auriez voulu voir disparaître, toutes ces plantes cauchemardesques qui n'ont guère leur place dans le château des princesses. Ronces, arbres squelettiques, épines pouvant à jamais vous priver de vie, plantes aux venins mortels, tout ceci n'est qu'un terrain de jeu merveilleux pour cette race qui manie la flore dangereuse aussi bien que les Elfes font naître le merveilleux.
Alaster détourna les yeux de sa nourriture pour les reporter sur la jeune femme rousse. Il se passait beaucoup de choses autour de cette table mais il ne s’en préoccupait pas. Longtemps, il avait été tel un enfant, par flemme. Ce qui n’était pas devant lui n’existait pas. Ce qui était trop éloigné n’existait pas non plus. Ce qui avait été jadis inconscient était devenu un mode de fonctionnement qu’il activait lorsqu’il en avait envie. Il y avait trop d’individus présents à ce dîner pour que tout se déroulât à la perfection. Il en avait conscience et préférait se concentrer sur son environnement proche. Peut-être que si un couteau avait eu le malheur de se diriger vers lui à toute vitesse, il l’aurait planté. Ou peut-être que le brun aurait été plus vif et l’aurait intercepté d’un geste précis. C’était difficile de savoir avec les Paresseux. Le Déchu n’avait que très peu l’occasion de se servir de ses capacités. Il restait là, à fixer le monde d’un regard vague. Il était tranquille. Il ne s’énervait jamais. Il la regarda, ses yeux, puis ses cheveux, avant de revenir à son point de départ. « Je le sais, c’est tout. » finit-il par dire. C’était sans doute étrange, exposé comme ça. Ça l’était aussi pour lui. Pourtant, il en était convaincu : il y avait quelque chose entre elle et lui.
Il fut étonné par le mouvement de la rousse. Pourquoi détournait-elle le regard ? Longtemps, il ne s’était posé aucune question sur le monde. Aujourd’hui encore, il partait du principe que les choses arrivaient parce qu’elles le devaient. Il ne se battait pas contre le Destin. Il se contentait de vivre et il aimait ça. Il l'admira adresser un signe à Mancinia Leenhardt puis, quand elle eut fini, il quitta ses couverts pour approcher sa main de ses cheveux. Il les observa. « Aucun doute. » articula-t-il, porté par une certitude qu’il ne comprenait pas lui-même. Ses yeux se posèrent sur ses lèvres. « Elles aussi. » Son doigt était déjà dessus. « Vos lèvres. » précisa-t-il, après un moment. Il sourit avec chaleur, retira sa main puis finit par hausser les épaules, incapable de lui en dire plus. Il replongea le nez dans son assiette. Il avait encore faim, parce qu’il mangeait comme quatre. Il espérait que ce repas ne durerait pas trop longtemps parce qu’il avait des choses à faire. La vie de berger n’était pas de tout repos mais, paradoxalement, elle apportait une paix qu’il n’avait goûtée que très rarement lorsqu’il faisait partie de la garde.
425 mots
Résumé:
Alaster parle avec Djinshee et mange ^o^ Il regarde pas son surnom 8D
« Eeeeuuuuh aloreuh… » Sym chercha dans son livre. Il commençait à être fatigué de tout ce qu’il se passait autour de lui. C’était compliqué de suivre, surtout que son esprit avait tendance à vouloir absolument tout analyser. « Prescience… Oh c’est intéressant. C’est la capacité à connaître le futur. » Au moins, il savait lire, ce qui était un bon début. Néanmoins, le flot des informations qui lui arrivaient le paniquait un peu parfois. Se focaliser sur l’ouvrage l’aidait à temporiser tout ça. « Équanimité… Égalité d’humeur, sérénité, flegme… Je crois bien que ce n’est pas du tout ce qu’il se passe ici. » Il leva les yeux vers le plafond, réfléchissant à ce qu’il était en train de faire, avant de clamer tout haut les définitions. Réfléchir à pourquoi est-ce que certains individus naissaient blonds et d’autres roux ? Non. Se demander si les dessins sur les porcelaines avaient été faits par rapport à de vrais modèles ou de tête ? Non plus. Ah oui ! Il devait rechercher les définitions pour l’homme aux cheveux noirs. Il essaya de se concentrer de nouveau, pour au moins lui répondre sur quelque chose. Il chercha donc quelques mots, en les prononçant à voix haute, pour lui. « Ca-co-pho-nie… » Une fois qu’il l’eut trouvé, il lut. Le problème c’est qu’il avait beaucoup de mal à retenir ce qu’il apprenait. Heureusement, les livres demeuraient. Il pouvait toujours chercher dedans.
Le regard de Sym se baissa sur le pantalon de son interlocuteur. Il cachait des sucettes à de drôles d’endroits. « J’ai déjà étudié le sexe masculin de près. Je trouve ses mouvements très intéressants. » expliqua-t-il en prenant la cuillère. « Vous saviez que certains individus pouvaient plier des cuillères par la pensée ? On me l’a raconté. J’ai passé deux heures assis sur une chaise à fixer une cuillère en espérant la voir plier mais… rien. » Il soupira et trempa la cuillère dans la sauce qui se trouvait devant lui. Il en étala sur sa viande. Le plat sentait bon et la sauce aigre-douce qu’on lui avait servie relèverait le poulet. Il tourna les yeux vers Louisa. Elle le rendait tout chose. « Poucette… » lut-il, avant de remonter le regard sur son faciès. Elle respirait la joie de vivre. « Poucette… Je ne sais pas si c’est dans mon livre, ça. » Il fit un geste négatif de la tête. « Non, désolé. » Il aurait bien voulu lui chanter toutes les chansons du monde, en réalité. « Tu… Je trouve que tu es vraiment très jolie. Est-ce que tu voudrais aller boire un chocolat chaud avoir moi un jour ? Je t’expliquerai la trigonométrie. » Il ne savait plus du tout ce que c’était mais il voulait l’impressionner. Tout rouge, il préféra se concentrer sur le Sansai. Il commença à faire quelques estimations, en mesurant son corps. « Quelle étrange créature… Je n’en avais jamais vu avant. Peut-être est-ce une nouvelle espèce à répertorier ? »
499 mots
Résumé:
Sym parle à Faust puis à Louisa. Il analyse le Sansai XD
Dernière édition par Circë Fëanturi Vairë le Ven 20 Nov 2020, 23:33, édité 1 fois
Kitoe ~ Démon ~ Niveau II ~ ◈ Parchemins usagés : 1995 ◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Ven 20 Nov 2020, 21:56
Leigh
Le Dîner de l'Apocalypse
Alors que les minutes passaient, son sourire s’effaçait progressivement. La surprise et la rencontre avec ses voisins de table arrivée à terme, Leigh se rendait compte qu’elle s’ennuyait. Ces gens étaient ennuyeux. Ce n’était pas drôle. La Démone laissa échapper un soupir las tout en regardant les couteaux voler dans toutes les directions. L’Ange à ses côtés avait raison : le blond était complètement con. Néanmoins, il avait le mérite d’essayer de mettre l’ambiance. Elle-même n’aurait pas osé avec tout le beau monde qui se trouvait à table. Elle se retenait d’embrocher gratuitement l’une de ses voisines pour enclencher une dispute. Peut-être était-elle trop timide. Lui, en tous cas, il était suicidaire. Il était commun de penser que ce genre de personne n’allait jamais loin. Dépitée, elle mangea. Le premier apaisement qu’elle trouva au contact de sa somptueuse entrée avec son palet fut rejointe par une seconde vague de paix beaucoup plus puissante. Aussitôt, elle n’eut plus envie de planter qui que ce fut.
-Du coup, vous voulez jouer ? Réitéra la Vile.
Elle glissa la feuille grillagée à l’Ange. En même temps, un badge apparaissait sur sa tenue. Chantilly.
-Chaton. Lut-elle sur celui de Laëth, songeuse. Hm…
Elle n’était pas sûre de savoir s’il fallait y trouver une référence quelconque. Elle n’était absolument pas blanche, ni sucrée, ni douce, ni crémeuse. Personne ne l’avait jamais appelée ainsi.
-Et vous, la vieille, c’est quoi ?
Grincheuse ? Vieille peau ? Sénilia ? En fait, elle s’en foutait. Cette croûtonne criarde ne méritait pas son attention. Ses yeux furent plus intéressés par cet abruti de Démon, encore, de l’autre côté de l’Ange. Il avait quitté sa place. Il allait sans dire que cela avait de quoi attirer tous les regards. Leigh n’aurait jamais cru possible de procurer autant d’admiration – ou de jalousie – à un public rien qu’en décollant son cul d’une assise. Comme probablement un bon nombre d’entre eux, la Démone tenta elle aussi l’expérience. Succès. Cela lui arracha un sourire. Profitant de cette vue panoramique en hauteur, elle analysa une nouvelle fois la pièce et les invités. Elle pouvait se déplacer. Elle aurait pu aller voir Helsinki pour aller l’embêter, mais elle avait vu qu’une autre congénère s’en était chargée. Au péril de sa vie, apparemment. Sa main effleura l’épaule de Laëth.
-Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas aller très loin. En admettant qu’une emplumée, quelle qu’elle fut, ne se soucia de son départ. Lascivement, elle rejoint la place de Deccio. Voilà qui est mieux. Alors, nous jouons ?
Maintenant loin de cette vieille peau, sa vie n’allait être que plus simple.
434 mots Leigh est blasée. Elle se prend le Sanctuaire d'Ahena dans la gueule et re-propose à Laëth de jouer au sudoku dont j'ai oublié le nom et elle respecte pas Mertle. Elle chippe la place de Deccio donc maintenant elle est entre Laëth et Dimitri. Son surnom : Chantilly
Tout se passait si bien. Trop bien même. C’est fou ce que le monde pataugeait dans la semoule, sans mauvais jeux de mots. Le peu d’animation qui émanait était dû à ses espiègleries, dont la plupart qualifiaient d’imbécillités. Du peu qu’il en pensait, de tels propos lui semblèrent bien plus élogieux que ce qu’ils s’imaginaient. Loin d’être bête et méchant par principe, Deccio ne cherchait pas à déchaîner la colère des simples d'esprits pour son plaisir personnel. Dans tout acte de malveillance se cachait un intérêt, qu’il soit dérisoire ou à contrario honorable. Non sans afficher son plus joli rictus, le Démon répondit affablement à son amie l’Ange. « Si c’est bien cela l’image que j’ai renvoyé, j’en suis le premier surpris. Ce dîner m’aura au moins permis de me révéler un talent d’orateur, voire de comédien. À mon niveau, réaliser une telle performance est prodigieux. Votre commentaire équivaut à toutes les récompenses. Où et quand vais-je m’arrêter ? J’espère que vous serez aux premières loges pour le découvrir. » Comme tous ceux qui étaient réunis ici par ailleurs. Quoi de mieux que de se faire médire, insulter de tous les noms un jour et de revenir plus fort le lendemain pour inverser la situation ? À ses yeux, rien n’était plus satisfaisant que l’image de leurs expressions déformées par l'agacement et la répugnance. Ce mépris serait judicieusement remboursé. Quant à cette jeune Alfar, elle n'avait pas son pareil pour repousser les éphèbes de son espèce. D'une cabriole en arrière, il se déroba aux ronces en gesticulant une révérence. Si sauvages.
Toutefois, l’homme ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin maintenant qu’il était libre de ses chaînes. Cette opportunité offerte par un Dieu quelconque — sûrement par reconnaissance — ne devait en aucun cas être gâchée. Ainsi, le Démon posa en premier lieu son pied sur un tabouret exempt de fessier avant de grimper sur la table, au milieu de cette nourriture abondante fraîchement composé. Plus tôt dans la soirée, un individu aux goûts prononcés lui avait suggéré de soigner sa mise en scène ; un conseil avisé qu’il appliqua à la lettre. Éclaircissant le ton de sa voix, le blondinet s’amusa à marcher sereinement dessus en déclenchant son monologue. « Je sais ce que vous vous dites. Quel idiot. Ce type est fou. C’est un suicidaire. Vous n’auriez pas tort. En jouant mon rôle, je vous ai conduit à me juger avec sévérité. Je n’irais pas jusqu’à déclarer que je vous ai manipulés de bout en bout, mais… force est de constater que derrière l’aspect d’érudition dont certains se vantent, ils ne voient en réalité pas plus loin que le bout de leur nez. C'est affligeant. » Se penchant pour saisir un verre — manifestement rempli de sang — dans une main et un canapé dans l’autre, l’homme commença à se trémousser avec rythme. L’excentricité poussée à son paroxysme, un héritage familial.
« D’où je viens, en tant que Saraṇi, je suis considéré comme un déchet, c'est pourquoi mes attaques sont fréquemment sans effets. Pourtant, il m'a suffi de quelques minutes ici pour vous toucher dans votre égo avec un coup critique. Franchement, ça pue. Et je ne fais pas allusion à mon bon Roi. » Il jeta un regard à l’Asmodée. « Vous êtes la mieux placée ici pour témoigner de l’évolution fulgurante de notre lignée. Si vous m’avez arraché de ce mauvais sort, c’est parce que vous savez. Vous savez que les Azmog renaitront de leurs cendres et vous savez ce que le destin me réserve. Vous êtes joueuse. » Il se tourna vers quelques personnes, en particulier les Anges. « Je ne vois pas l’avenir, mais je prédis sans peine votre naufrage. En tout cas je n’aime pas dire du mal des gens, mais vous êtes vraiment tous trop gentils. » Mais soudainement, l’homme se tût puis bascula en arrière, son dos frappant une amphore qui se brisa en morceaux. Une fourchette était plantée dans son front. Ses yeux convulsés furent pour ainsi dire révélateurs de son statut : la « mort » venait de le cueillir. L’origine de cet homicide : Baobab qui mangeait en toute sérénité. « Il a renversé mon cognac et ma quiche façon croupion de vioque. On déconne pas avec la becquetance, bande de gorets… Bwhahahaha. Mais qui va prendre la relève maintenant ?! Allez, les jeunots, montrez vos boules et faites le show. C’est marrant. » Il était probablement le seul à s’amuser de cette situation.
700 mots | Post VIII:
J'ai condensé au maximum, mais vu qu'il s'agit de mon dernier post, j'ai pas pu faire mieux. Bref, Deccio propose donc son ultime show avant de succomber une fourchette dans la tronche. RIP et Morty. Baobab s'éclate
La danse de Dédé bien sûr /sbaff:
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Sam 21 Nov 2020, 16:21
Le Dîner de l'Apocalypse
[Léandra dans le corps de Mertle]
Qu’est-ce qui me prenait ? Cette colère sourde qui animait ce corps rabougri ne me ressemblait pas. Était-ce l’irritation d’avoir perdu mon réceptacle nouvellement acquis ou la douleur des articulations de cette enveloppe décrépite qui m’avait fait perdre la raison ? J’observai la réaction des malheureux qui furent victimes de mon lancée désastreux ; l’odieuse voleuse ne sembla pas plus vexée que si je m’étais contentée de l’insulter. Les autres accueillirent l’attaque sans réellement s’en offusquer. Daé, cependant, rétorqua une phrase sans queue ni tête à propos d’un Rêve et d’Astriid - j’ignorai son intervention vide de sens. Je ne connaissais personne répondant à ce nom. Peut-être me confondait-il avec la vieille peau à qui appartenait ce corps ?
Tout à coup, une main agrippa ma gorge fripée. Je suivis des yeux le bras qui me saisissait, remontant jusqu’au visage sévère de l’homme à ma droite. Il s’était métamorphosé. Il ne ressemblait plus à la silhouette boursouflée que j’avais entr'aperçue lors de mon assaut contre l’usurpatrice. L’homme était beaucoup plus séduisant. Il s’exprimait avec un calme étonnant, dans lequel résonnait le glas de la mort. Je suffoquai. Sa poigne était telle que l’air peinait à s’engouffrer dans mes poumons affaiblis par l’âge. Je voulais sourire. Lui dire que ce n’était pas grave, que ce physique ne m’appartenait pas et qu’en l’éliminant il m’ôterait sans doute une épine du pied. Mais ma bouche ne m’obéissait plus ; elle s’ouvrait de manière irrégulière, cherchant à happer suffisamment d’oxygène pour me maintenir en vie. Malgré les réflexes et les efforts de ce corps, je peinais à survivre. Peu à peu, je me perdais dans l’océan brumeux de mes pensées. J’avais l’impression de me noyer. Aux abords de mon esprit, je percevais la voix chevrotante et médisante de celle à cause de qui tout cela était arrivée. Son ton trahissait la peur malgré des paroles acerbes. Qu’adviendrait-il de moi lorsque ce corps périrait ? Le doute commença à ébranler mes certitudes. J’étais une Génie, je ne pouvais pas mourir comme les mortels. Pourtant, je m’interrogeai sur les lois qui régissaient ce lieu étrange. Survivrai à la disparition de cette épave cadavérique ?
Un sentiment étrange bourdonna à l’intérieur de moi. Je me sentais calme et apaisée. Un instant, je songeai que cette émotion était peu être celle de ceux qui avaient trépassé. Mais la poigne se détendit une fraction de seconde - et mon instinct me ramena à la vie. Je toussai maladroitement, cherchant à reprendre ma respiration. Mais ma volonté luttait contre cet automatisme. Je n’avais qu’une chose en tête : prononcer le plus vite possible les mots qui marqueraient - peu être - ma libération.
Ma voix était modifiée sous la pression que l’homme exerçait sur ma gorge. Si j’avais voulu poursuivre mes excuses, le manque d’air m’en empêchait. Je me contentai d’observer mon bourreau. Mon regard injecté de sang par mes larmes involontaires le suppliait de s’arrêter.
492 mots - Post VI:
Léandra s'interroge sur son action et regrette que cette dernière n'ait pas eue plus d'impact sur Mertle. Elle ne comprend pas et ignore la remarque de Daé. Elle se fait étrangler par Khaal. Lorsque la poigne de l'homme se fait un peu moins forte, elle s'empresse de s'excuser.
@Kaahl : J'ai supposé que les Sanctuaires d'Ahena superposés + le "S'il vous plait" de Léto avait eu pour effet de faire que Khaal relâche un peu sa poigne (suffisamment pour que Léandra puisse s'exprimer). Si cela ne te convient pas, n'hésite pas à m'en faire part et je modifierai mon post ! Au passage, si Khaal veut quand même tuer Léandra ça ne me pose pas de souci.
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Sam 21 Nov 2020, 18:39
Jadélynka
Le Dîner de l'Apocalypse
Une fraction de seconde, l’Alfar leva les yeux au ciel. Si elle acceptait que ce Dorian fût quelque peu ingrat et de mauvaise humeur, elle le trouvait à l’heure actuelle particulièrement décevant. Pas qu’elle ne se fût attendue à des choses incroyables de sa part, mais… quand-même. Il abrégeait platement la conversation qu’elle essayait d’alimenter depuis tout à l’heure et son désintérêt l’irritait. Elle n’était pas n’importe qui, il devrait le savoir. Si Jadélynka n’était pas célèbre, il aurait au moins pu se rendre compte qu’elle était destinée à l’être.
-Vous n’aimez pas prendre de risques à ce que je vois. C’est évident. Reste à voir qui va le tuer.
En même temps, elle suivait le Démon du regard, ne pouvant s’empêcher de froncer le nez en une expression répugnée à son approche. Il était ridicule et particulièrement sale. Ses simples mots l’étaient. L’Alfar songea qu’elle prendrait un bon bain dès son retour chez elle. Ce n’était plus une nécessité, mais une question de survie.
-Navrée, mais c’est vrai que ça vous va bien. Appuya-t-elle en remarquant le petit rectangle apparu sur le torse de son voisin. J’espère que vous n’êtes pas toujours comme ça. Autrement, il faudra y travailler ou vous n’irez pas bien loin dans la vie.
Finalement lui vint l’idée de vérifier sa propre tenue, où un petit nom avait également été accroché : Princesse. Ses lèvres se pincèrent imperceptiblement. Elle trouvait l’appellation suffisamment infantilisante pour ne pas l’apprécier. Elle aurait dû acquérir le nom de Reine directement. Elle se fichait que celui-ci fût déjà pris.
-Apparemment. Commenta-t-elle à sa dernière remarque alors qu’elle détachait son propre badge.
Le Démon allait-il mourir des mains de la Sarethi ? Honnêtement, elle en doutait, bien que la chose aurait rendu service à tout le monde. Elle regardait des ronces prendre du terrain sans réagir. C’était excessif, mais ça n’était rien comparé à… toujours ce même personnage.
-Par Dothasi, que quelqu’un l’achève.
Maintenant que ce sauvage était debout au beau milieu de cette table, entouré de petits animaux « adorables », c’était presque si elle ressentait de la honte. Envers lui ? Non. Honte d’avoir été « choisie » pour passer la soirée en une telle compagnie. Heureusement, sa prière fut rapidement mise à exécution et cette catastrophe ambulante, dont elle avait à peine écouté le discours, périt. La scène était dégoûtante, mais son soulagement n’était que plus grand.
-Bien. Pensez-vous qu’il y aura d’autres morts ? Je parierai bien sur… Elle examina l’assemblée. Elle désigna une vieille dame assise du même côté qu’eux d’un signe de tête. Elle, là-bas. Elle est âgée, mais détestable.
Ou bien le Vampire en face d’eux ? Ou ce jeune Démon situé à leur exact opposé ? Ou l’autre, juste à ses côtés ?
~460 mots~ Jade parle avec Dorian et est contente que Dédé meure. Son surnom : Princesse
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Sam 21 Nov 2020, 22:55
Djinshee
Le Dîner de l'Apocalypse
Non, ce n’était pas sans doute étrange exposé comme ça. C’était étrange, pour ne pas dire un peu flippant. Ses propos sonnaient comme ceux d’un pervers qui l’aurait traquée pour pouvoir fantasmer sur elle dans ses rêves les plus fous. Ça pouvait paraître très paranoïaque de sa part d’aussitôt penser à cela alors qu’il avait déclaré les faits sans y donner aucune connotation. Mais le problème restait le même puisqu’elle lui en avait donné une : au final, il y en avait une, du coup – vous avez compris ? Retenant un frisson, Djinshee s’était de nouveau braquée sur son entrée, puis sur son plat, qui arriva au moment parfait pour qu’elle puisse continuer à ne rien regarder d’autre. A sa gauche, les deux gamins s’agitaient toujours plus, lui donnant de quoi distraire son esprit. Exceptionnellement, leurs chamailleries ne l’agaçaient plus autant. Les couteaux qui volaient, par contre, la crispaient. Voir le garçon quitter sa chaise la frustra. La Lyrienne était à vif.
-Pardon.
Elle venait de bousculer l’Ygdraë, dans un mouvement de recul un peu brusque. Ça avait été plus fort qu’elle. Elle avait vu la main de ce pervers géant l’approcher de trop près et elle avait voulu l’esquiver. Un vaste échec. Ses pupilles s’ancrèrent dans celles de l’homme. Son regard noir se voulait glaçant et autoritaire.
-Ne me touchez plus. S’il-vous-p-…
Elle battit des paupières. Apparemment, il était si songeur qu’il ne l’écoutait même pas. Son doigt sur ses lèvres déclencha finalement ce frisson qu’elle refoulait depuis tout à l’heure. Elle eut envie de lui prendre le bras et de le lui casser, mais outre le fait que c’était improbable, il ne lui en laissa pas le temps.
-Ne refaites plus ça. Balbutia-t-elle lorsqu’il l’eut libérée.
Puis elle resta perplexe quelques secondes. Un temps infiniment long. Il y avait un truc qui la questionnait et lui faisait plisser les yeux. A mieux y réfléchir, Alaster avait un visage familier. Pourtant, elle avait beau chercher dans ses souvenirs, ressasser la liste des visages de ceux qu’elle croisait par chez elle, elle ne voyait pas à qui il pouvait ressembler. Il n’était pas… blond à la base ?
-On est censés se connaitre ?
Puisqu’elle lui était aussi familière, en fait, la question ne se posait pas. Ses épaules s’affaissèrent. Pourtant, elle n’était pas plus détendue par cette nouvelle certitude.
-On est censés se connaitre.
En revanche, elle ne savait pas d’où. Ce n’était pas d’un rêve, même si cela y ressemblait étrangement. C’était encore autre part. Sous un arbre, au beau milieu d’une plaine verdoyante et avec une jupe qui ressemblait étrangement à une nappe de pique-nique. Elle se sentit rougir un peu. Heureusement, cela ne se voyait pas trop : c’était dans ces moments-là qu’elle était bien contente d’être noire.
~462 mots~ Djizou est en panique à côté d'Alaster. Elle bouscule Astriid, et sinon euh... elle regarde pas son surnom, qui est le suivant : Vachette de la Lune parce que Mancinia