Le deal à ne pas rater :
Blue Lock : où acheter le Tome 22 édition limitée du manga Blue ...
12 €
Voir le deal

Partagez
 

 [Rp dirigé] - Les Portes II

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 13 ... 25  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mer 01 Avr 2020, 20:03


By Godfrey Escota

Les Portes II


Morgane était en train de discuter avec ses « amies », celles qui suivaient les mêmes cours qu’elle. Elle les détestait. Elle voulait devenir puissante et les surpasser. Seulement, ce n’était pas le cas. Ces pimbêches avaient toujours réponse à tout. Elles faisaient tout mieux que tout le monde. Elles étaient plus riches qu’elle ne l’était. Quelques commentaires désagréables, pincés, avaient fusé durant leurs échanges. « Tu n’as que deux esclaves ? J’en ai une vingtaine à mon service. » « Tu viens tout juste d’acquérir les tiens ? Non mais je comprends, il faut un certain doigté pour les contrôler. Ce n’est pas donné à tout le monde. » Si la Sorcière ne disait rien, elle était en train de s’imaginer attacher ces deux filles à son mur et leur vider lentement sa théière d’eau brûlante sur le crâne. Elle se figurait bien pire, écoutant d’une oreille distraite les dires de chacune. « Oh tu sais, j’ai trouvé un nouveau jeu, très amusant. » « Ah oui ? » « Je fais venir mon dernier esclave, celui qui n’est pas gâté par la nature. Il a dû être la victime de quelques expériences pour être aussi laid. Bref. Étant donné qu’il est déjà moche, j’aime allumer un cigare et le lui apposer un peu partout. Il hurle mais est impuissant. Il sait qui commande. » La cruauté se lisait sur son visage. L’horreur la faisait rire, ça l’amusait d’avoir un comportement déplacé. Elle se fichait bien de ce que pouvait ressentir cet homme qui était à son service, cet homme qui lui appartenait. « Forcément qu’il sait. Le mien fait aussi tout ce que je lui demande, sinon je le fais fouetter. » Morgane avait envie de faire taire ces pouffiasses. « La dernière fois, il a osé me toucher l’épaule… Son dos ne ressemblait plus à rien une fois que l’homme de main de ma mère en a eu terminé avec lui. Il m’a même laissée lui donner quelques coups. » « Et alors ? » « C’était… plaisant. Mais j’y pense de plus en plus : nous devrions organiser une soirée pour nous amuser avec nos esclaves. Qu’en penses-tu, Morgane ? » « Hum ? » « Une soirée... Après tout, tu en possèdes deux maintenant. Nous pourrions tester leur résistance à différents sévices et tu pourrais en profiter pour nous les présenter… » La brune fixa sa prétendue amie et finit par sourire. « Oui, ce serait amusant. » Seulement, elle était en train de rêver à autre chose. Elle fantasmait actuellement sur le fait que le contrôle des esclaves échappe à ces deux gourdes et qu’elles se fassent défoncer le crâne par ces derniers qui, ensuite, lui promettraient obéissance, à elle. Elle but une gorgée de thé et se brûla la langue.

Alors qu’elle allait continuer sur sa lancée, elle fut aveuglée par une lumière venue de nulle part. Le phénomène ne dura pas longtemps mais lorsqu’elle put ouvrir les yeux de nouveau, elle se trouvait dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, perdu dans une sorte de couloir géant. « Il y a quelqu’un ? » demanda-t-elle. « Cordélia ? Elsida ? » appela-t-elle. Elle espérait que ce n’était pas une mauvaise plaisanterie. Elle avait horreur que l’on se moquât d’elle. Aussi, malgré les sentiments qui l’habitaient actuellement – la peur, l’appréhension, l’ignorance – elle essaya de rester digne. Elle s’attendait à entendre l’un des rires désagréables des harpies qui se disaient ses amies mais qui ne manquaient jamais une occasion pour l’enfoncer. À vrai dire, elle ferait pareil si elle en avait le pouvoir. Les pas de la Sorcière la conduisirent devant une porte qui semblait lui murmurer de venir à elle. Elle ne résista pas longtemps et se retrouva dans un long couloir qu’elle traversa. Elle arriva devant une petite femme tremblotante. Elle la toisa de haut et parla sans la saluer. « Je suis Morgane Taïmon et j’exige que vous me disiez ce que je fais ici ! » fit-elle avec une voix qu’elle voulait assurée et cassante mais qui, en réalité, illustrait clairement ses appréhensions. La secrétaire, toujours tremblante, activa ses mains dans ses dossiers dans des gestes désordonnés mais finit tout de même par lui tendre des documents. « C’… C’est… C’est par là… » « Quoi par là ? » Morgane trouvait la situation jouissive. Personne n’avait peur d’elle en temps normal. « Vo… Vous verrez. » Elle plissa les yeux, lui arracha le dossier des mains et se dirigea vers la porte. Une fois dans la plaine, ce surplus de confiance en elle s’éteignit rapidement. Il y avait des gens qui dégageaient une forte aura ici.

777 mots

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 761
◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Ven 03 Avr 2020, 13:17

Les Portes II


Dans le large amphithéâtre, Jämiel caressait du bout des doigts le violon avant de s'en saisir. Il préférait user du sien, mais il fallait bien admettre que l'acoustique des lieux était agréable. Aussi se permit-il de s'arrêter alors qu'il passait devant. Les souvenirs de la dernière fois qu'il avait joué en ces lieux refaisant surface, un mince sourire se dessinait sur ses lèvres. Et, comme la fois précédente, il fit jouer des cordes afin d'en vérifier les accords et les régler à son jeu. Comme la fois précédente, il se saisit de l'archer qu'il laissa quelques secondes en suspens au-dessus de l'instrument, fermant les yeux, s'installant dans sa bulle musicale. Alors, enfin, il fit glisser l'archer, laissant filtrer hors de sa bulle les premières notes, lisses, suaves. Soudain, il s'arrêta dans son mouvement, coupé par un flash lumineux qui traversa ses paupières closes. Le Sarethi rouvrit les yeux et leva la tête. « Qu... ». Il ne put effectuer le moindre geste, ni prononcer le moindre mot. Sitôt la lumière effacée, il put constater que l'amphithéâtre avait cédé sa place à un tout autre lieu qui était loin de lui être méconnu. Il fronça des sourcils, quelque peu contrarié de cette nouvelle téléportation forcée. Violon en main, il se mit à parcourir les couloirs, en quête de la fameuse porte rouge qui permettait de quitter les lieux. Oh, il se souvenait parfaitement des paroles de la statue – totalement absente cette fois-ci cependant. Gloire et reconnaissance. Mais il avait également retenu la leçon de sa précédente aventure. Il n'était simplement pas près. Pas encore. De Portes en Portes, toutes semblant condamnée étrangement, il commença à croire que, cette fois, il n'y avait aucune échappatoire. La mâchoire et les poings serrés, il exhalait une profonde inspiration afin de chasser cette frustration de ne pas le laisser un minimum libre de ses choix. Il se fit donc à l'idée qu'il devrait se joindre à cette nouvelle aventure. Si tant est qu'il y en ait une. Toute les Portes semblaient closes.

A force de vagabonder à travers les couloirs, il trouva la seule Porte ouverte. S'attardant un instant sur les motifs afin de savoir laquelle il s'agissait, il finit par l'emprunter d'un pas rapide. Un petit homme au crâne rasé et à la moustache bien entretenue se tenait derrière un bureau bien trop grand pour lui. « Oh ! Bonjour ! Bienvenu ! » - « Sincèrement, c'était une bonne journée jusqu'à peu. », fit le jeune Alfar sans un regard pour l'homme, trop jovial pour son humeur actuelle, détaillant plutôt l'architecture de la salle. Sobre, seuls des tentures de velours pourpre brodés d'or voilant les murs ajoutaient une touche de couleur. Le sol en parquet éclairait naturellement la pièce et faisait résonner chacun de tes pas. « Certes... », rétorqua le petit homme que l'on pourrait prendre pour un Nain. « Mais je vous assure que la suite vous ravira ! », continua-t-il d'un air enthousiaste. « Hum. Vraiment ?... », fit Jämiel d'un air peu convaincu, un rictus au coin des lèvres. « Bien sûr, bien sûr ! Pour commencer, quel e... » - « Dans ce cas, j'imagine que vous allez me dire comment on sort d'ici ? ». L'homme papillonna des yeux, comme s'il n'avait pas comprit la question. Aussi, Jämiel répéta sa question, agacé. « Je vous demande, comment je rentre chez moi. ». Ce n'était pas une question, contrairement à ce qu'il pouvait laisser paraître. - « Oh. Mais je n'en ai pas la moindre idée ! », répondait l'homme derrière ce bureau dans un rire. Jämiel gardait le silence à cette réponse, un sourire crispé aux lèvres. Cet homme se moquait de lui, tout simplement. « Bien ! Nous disions ? Ah, bien sûr ! Votre nom donc. Quel est-il ? ». L'Alfar restait indéfiniment silencieux, les mains serrées sur le violon. Il songeai à faire officiellement taire sa bonne humeur. Le figer sur sa chaise dans un buisson de ronces et faire germer la plus belle et terrifiante des fleurs grâce au ruissellement de son sang qui en résulterait. Qu'il deviendrait enfin utile en chantant la mélodie de la douleur sans jamais connaître la mort. « Arcesi-Déléis. Jämiel. », fit-il enfin d'une voix neutre. «Très bien, très bien. Je n'aurai pas à chercher bien loin en plus ! "A". Oui, oui, ici ! », répondit avec un grand sourire le bonhomme en se saisissant d'une liasse de papier qu'il griffa de sa plume et tamponna rapidement. «Te-nez ! Cadeau ! Gardez ça chaudement et allez tout droit ! ». Le Sarethi se saisit sèchement des papiers sans même regarder de quoi il s'agissait avant de tourner les talons. « Je vous souhaite une agréable fin de journée ! », ajouta le pseudo-Nain avec un petit geste de la Main, ce que Jämiel ne préféra pas relever.

Le violon et l'archer dans une main, les papiers - qu'il désirait ardemment brûler - dans l'autre, il arriva face à une porte. Neutre et non pas rouge, il espéra tout de même qu'elle mène à une sortie, peu importe où il puisse atterrir. Evidemment, ce ne fut pas le cas. Oui, il était dehors. Non, il n'avait évidemment pas quitté la partie. Rapidement, il posa un regard circulaire sur ceux déjà présent avant de retrousser le nez, pour bien des raisons. D'abord, ces gens qui sentaient la puissance rien que par leur présence. Ensuite, l'Elfe. Jusqu'alors, elle était passée au rang de souvenir occulté et inutile. Il n'avait jamais songé la revoir un jour. Il contourna la table, se plaçant à l'opposé de la majorité avant d'attraper un biscuit qu'il fini par reposer, si ce n'était le jeter. Son regard allait d'un individu à l'autre, parfois craintif suivant la personne, mais toujours méfiant, quelle qu'elle soit.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 963 | résumé:
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t36268-jamiel-arcesi#700
Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 915
◈ YinYanisé(e) le : 30/07/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥
◈ Activité : Cuisiner avec amour !
Bellada Ward
Ven 03 Avr 2020, 14:48


Image de Dobleu Amet #
La porte des Contes

« Odette ! J't'ai d'jà dis d'pas mélanger les chaussettes puantes d'Sefus 'vec mes corsets ! » C'est tout ce qu'eut le temps de rouspéter la vieille sorcière avant que le halo la téléporte. Ne se rendant pas tout de suite compte de ce qui lui arrivait, Mertle continua à hurler dans le vide. « J'veux pas qu'm'vêtements s'imprègnent d'son odeur d'troll ! T'es déjà allé r'nifler ses chaussettes, toi ? Alors... ODETTE ! QU'EST C'QU'T'AS ENCORE FOUTU ! » hurla-t-elle en réalisant qu'elle était incapable de voir à plus d'un mètre d'elle. Elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, le faisceau étant passé sur elle trop rapidement pour qu'elle le remarque. De très mauvaise humeur – bien qu'il fut compliqué de discerner la différence avec son tempérament habituel – la vieillarde fit claquer ses talons contre le sol pour témoigner de son impatience puis croisa les bras sur sa poitrine. « ODETTE ! » continua-t-elle à s'égosiller. N'entendant pas de réponse de la part de la blonde, un étrange sentiment commença à s'emparer de la vilaine sorcière. Même si elle était encore plus bête que les pieds de Sefus – une insulte particulièrement violente selon les critères de Mertle – cette empotée de service était toujours là pour lui obéir et ne faisait jamais preuve de la moindre once de rébellion.  La biquette s'était donc attendue à la voir rappliquer aussitôt, se lamentant et s'excusant promptement pour la maladresse qui avait tant contrarié sa Maîtresse. Mais non. Dix secondes. Vingt. Trente. Mertle commença à trouver le temps fichtrement long. « Odette ? » geignit-elle de sa voix nasillarde. Cette fois-ci c'était sûr ! Quelque chose de louche se tramait, et la sorcière n'aimait pas ça du tout du tout !

Prenant un air suspicieux, madame Boffin s'intéressa enfin au nouvel environnement dans lequel elle était apparut et qu'elle commençait à discerner dans la pénombre. Il lui fallut plusieurs longues secondes pour que resurgisse du tréfonds de sa mémoire le souvenir du Labyrinthe. « Ah ça non, si c'est 'core pour écouter des piafs et des chauve-souris s'tirer dans les ailes, j'préfère 'core r'voir ma cruche d'sœur ! » ronchonna-t-elle en longeant le mur contre lequel elle avait atterrit. Elle n'avait pas idée de la surprise qui l'attendait. Médisant contre l'univers qui ne voulait décidément pas la laisser tranquille, elle se dirigea douteusement en suivant le couloir - « Qu'c'est l'drôle d'urluberlu qu'a encore décidé d'nous envoyer ici ? Hein ? 'core un coup d'ces satanés magiciens ! Peuvent pas nous laisser la paix cinq minutes hein ! Doivent 'core avoir envie d'aller s'mêler des problèmes d's'autres ! Comme si j'en avais que'qu'chose à faire qu'Bidule en veuille à Truc-muche ! Ou alors ces sirènes puantes ! Ouai, voilà ! Ç'doit être leur faute à elles en fin d'compte ! Toujours à laisser traîner leurs nageoires là où on veut pas ! Avec leurs sourires niais et leurs écailles qui frétillent ! » Elle savait de quoi elle parlait. Mertle était allé à un bal, une fois. Elle avait pu voir ces allumeuses se dandiner comme des sardines pour essayer - et parfois même réussir - d'attraper des mâles dans leurs filets.

N'ayant d'autre choix, Mertle finit par suivre la lumière d'une porte grande ouverte –elle aurait volontiers suivit un autre sentier, par esprit de contradiction, mais toutes les portes qu'elle croisa sur son chemin étaient résolument closes. Lorsqu'elle arriva au comptoir, où s'agitait une petite femme rondouillarde au sourire écœurant, la mage maléfique fut prise d'une soudaine envie de lui faire avaler la plume qui s'activait magiquement au dessus des papiers qui s'accumulaient ici et là. « Oh bonjour ! » « Qu'est c'qu'c'est qu'ce merdier ?! Ou qu'j'suis et qu'est'c'qu'tu m'veux ? » La secrétaire laissa un petit rire enjoué lui répondre, ce qui assombrit d'autant plus l'humeur massacrante de la vieille peau. « Pour commencer, j'aurai besoin de votre nom. » « Mertle Boffin. Ou qu'on est hein ? C'est les Magiciens ? Ou les Sirènes ? J'vous préviens, j'ai d'jà mangé d'la truite hier et ça m'suffit pour la s'maine ! » Sa réaction amusa la femme derrière le bureau qui farfouilla dans des tiroirs, sortit un dossier et le tamponna avant de le lui rendre. « Je vous assure que le repas ne contient pas de truite, ma bonne dame. Ça se déroule par là-bas. »

Mertle, après avoir essayé d'insister pour découvrir où menait la porte qu'on lui indiquait – sans résultat, cette cruche refusait de lâcher le moindre indice –finit par se rendre de mauvaise grâce de l'autre côté. Un joli rassemblement était occupé à savourer ce qui semblait être un thé et des gâteaux. Sans prêter attention aux gens autour d'elle, la vieille bique se dirigea vers la table qui l'invitait à se servir. « Humph ! Personne pour nous servir le thé ? Le service laisse à désirer. » commenta-t-elle en prenant de quoi se désaltérer - à force de geindre, sa gorge s'était desséchée. Une fois sa tasse en main, elle fit demi-tour et faillit trébucher sur... sur... Un truc. Un truc moche. Un peu effrayant aussi mais ça, cette idiote était bien trop bornée pour le laisser paraître. Trouvant tout le courage dont elle était capable, elle leva haut le menton pour toiser la créature avec dédain. « Qu'est'c'qu'tu fais par terre, toi ? T'veux te reconvertir en serpillière ? » La vieille chouette s’apprêtait à enjamber la chose lorsqu'elle aperçut Bellada, au loin, occupée à discuter avec quelqu'un d'autre. « RAH ! Nom d'un chat unijambiste ! » pesta-t-elle en s’accroupissant derrière le monstre. « Moui, f'nalement, c'est une très belle carrière qu'celle d'serpillière ! »
Post I:


Avatar
Avatar de noël : LINOK_SPB
[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 2 2exr
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t35442-bellada-ward-le-c
Invité
Invité

avatar
Ven 03 Avr 2020, 15:10

En route chez ma grand-mère, Bellada Ward, elle m'avait invité à passer du temps avec elle et avec ces petits-endroit, enfin mes demi-frères et soeurs. Je n'étais pas à l'aise avec ceux de ma famille. Depuis mon enfance, on m'avait rejeté tellement de fois que je ressentais une certaine indifférence pour eux. C'était malheureux à dire, mais c'était ainsi... J'avais mis à un bouclier émotionnel, que j'activais à chaque fois que j'étais en contact avec eux. Mais, depuis que je connaissais Syrianne, elle m'avait aidé à passer outre cette barrière et de me surpasser. C'était bien beau de dire cela, mais j'avais du mal à passer à l'action pour le coup. Mais, lorsque ma grand-mère m'avait demandé de venir chez elle pour profiter de tout le monde, je m'étais dit que cela pouvait être le premier pas vers une reconstruction de moi-même et de ma famille. Même si je n'étais pas prête à pardonner à ma belle-mère et à mon père. Enfin, pas maintenant.

De plus, je devais dire à ma grand-mère que j'avais enfin terminé mon cycle universitaire. J'espère qu'elle sera fière de mon progrès, même si je devais faire encore beaucoup d'effort pour bien évoluer. Pour le moment, je devais absolument m'améliorer en magie. Oui, car depuis le match Alyos, je m'étais rendu compte que je ne connaissais pas totalement les mécanismes de certains sorts... Donc, je devais continuer à m'entraîner et je pense que je continuerais à côtoyer les étudiants des Palais de Coelya. Cela ne ferait pas de mal d'avoir encore des cours sur la magie ou même d'aller à la bibliothèque. Je devais être déterminé à progresser dans cette voie, pour que personne ne soit déçu de ma prestation en tant que magicien. J'étais dans la bonne voie et personne ne pourrait m'empêcher de toute façon. Enfin, je n'étais pas pressé d'avoir la cérémonie de Mindwim. J'étais quand même assez stressé pour tout ça, je ne me sentais pas prêt à passer cette épreuve pour savoir qui je serai comme Architecte de Lys. Rien ne pressait de toute façon, mais je savais que j'allais y passer un jour. Je devais encore un peu profiter du calme et du peu de responsabilité sur mes épaules.

Alors que j'arrivais à la maison de ma grand-mère, j'entendis des voix hurlantes de tous les côtés, cherchant et appelant ma grand-mère. Elle semblait avoir disparu subitement. Je courrais vers la porte d'entrée, avant qu'un halo de lumière me fasse mal à mes yeux. Quelques secondes plus tard, j'étais arrivé dans un nouvel endroit. Je tournais autour de moi pour savoir comment j'avais pu atterrir dans un autre endroit que celle des Hautes-Terres. Qu'est qui s'est passé au juste ? Dans le lieu où j'étais, je vis qu'il y avait de nombreuses portes. Toutes étaient différentes et uniques en son genre. Mais la plupart étaient enchaînées comme si on ne pouvait pas les forcer... Une seule était ouverte et cette dernière était entourée de livres... Allais-je entrer dans une bibliothèque ? Si c'était le cas, j'étais au paradis et je pourrais rester autant de temps que je le voudrais ! Les livres étaient vraiment ma passion ! Qu'est que j'aimais lire ! Je pouvais m'y perdre pendant des heures.

J'entrais dans le long couloir lumineux avant de tomber sur une personne à un bureau. Ce dernier portait un beau costume bleu et blanc avec une longue moustache. Il me rappelait étrangement le Comte Worth, mais ce n'était pas lui." Bonjour Monsieur ! Votre nom et prénom, s'il vous plaît !" - " Je me nomme Aleran Ward, monsieur." - "Merci..." Ce dernier se mit à chercher dans une boite, enfin plusieurs boites quelque chose en rapport avec moi. "Ward, Ward, Ward... Hum, je vous ai vu tout à l'heure, mais pourquoi je n'arrive pas à vous retrouver. De plus, nous avons déjà une Ward dans la suite." - "Une Ward ? Pouvez-vous me dire qui cela peut-être ?" L'homme releva ses lunettes rondes avant de me répondre : "Une certaine Bellada Ward." Je restais figer... Cela voulait dire que ma grand-mère était présente ici. Elle n'avait pas disparu... Euh ! Cela voulait dire que j'avais aussi disparu près de la maisonnette ! "Pouvez-vous me dire ce qu'il se passe ? Et où sommes-nous exactement ?" L'homme prit des papiers et me tamponna quelque chose dessus avant de me faire diriger vers une porte. Je n'avais pas eu de réponses. Qu'est que cela voulait dire !! Derrière la porte, une prairie s'offrit à moi. Ce n'était pas une bibliothèque ! Zut ! Au milieu, je vis une table avec du thé avec des gâteaux : "Tant pis pour la ligne ! Je prends le tout." Cela faisait des semaines que je faisais attention à mon physique, car l'entraînement de L'Alyos était rude et sévère. Je ne devais pas manger n'importe quoi... Donc, j'en profitais pour prendre une tasse de thé et un petit gâteau. Il y avait déjà du monde ici et au loin, je vis ma grand-mère. "Grand-mère ! Grand-mère ! Tu es là enfin ! Nous avons eu si peur ! Il parait que tu as disparu soudainement de la maison !" Je bus mon thé rapidement et mange mon gâteau en deux bouchés. "Tu sais pourquoi nous sommes ici au juste ? "

Nombre de mots + résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 04 Avr 2020, 22:57


By Chris Ortega

Le Porte II


Sur un établi, il était en train de construire une porte en bois, sous l’œil d’un ébéniste qui travaillait à côté. Il enfonça quelques clous dans une planche en bois. Il faisait chaud. Samuel transpirait. Ses cheveux blonds étaient humides. Ils avaient repoussé depuis sa dernière coupe mais n’étaient plus aussi longs qu’autrefois. Il les entretenait un peu à présent, comme sa barbe qu’il taillait régulièrement. Samuel avait vingt-neuf ans aujourd’hui. Personne ne le savait. C’était mieux ainsi. Il ne voulait pas parler.

« Sam ? Je… Je peux te parler ? » Le Destin était parfois taquin. Le blond leva les yeux de sa structure rudimentaire. Son sang se glaça quand ces derniers tombèrent sur l’homme qui attendait une réponse de sa part. Ali… Ce dernier semblait gêné. Samuel comprenait. Il l’était aussi. Ses yeux se dirigèrent vers l’ébéniste. « C’est bon. Tu peux y aller. Je vais finir le travail. » Le blond reposa le marteau et s’éloigna avec Ali à ses côtés.

« T’as pris du muscle, non ? » « Un peu. » « Ça te va bien. » Samuel riva ses yeux sur Ali. Cet homme était un bon ami. Cependant, ils avaient baisé ensemble et, depuis, il ne savait plus comment agir avec lui, ni comment prendre cette remarque. « Je dis ça comme ça, hein. Je suis curieux de connaître ta routine sportive. » se justifia le brun bien vite. « Tu voulais me dire un truc ? » Samuel essayait d’abréger. Il n’avait pas du tout envie de parler de sa récente prise de muscle. Cela le ramènerait à Yasmine qu’il prenait soin d’éviter. Le couple s’était disputé et ils s’étaient séparés. Depuis Samuel se défoulait tous les matins et tous les soirs. Il participait à quelques luttes et torturait même des pauvres arbres qu’il cognait sans vergogne. Les jointures de ses mains étaient écorchées et douloureuses. Il avait besoin de cette douleur pour éteindre sa passion. Ali s’arrêta. Samuel l’imita. « Euh… J’voulais qu’on… discute de ce qu’il s’est passé l’autre fois et… » Le brun regardait le sol. Le blond fit de même. Il avait beau avoir vingt neuf ans, il réagissait comme un adolescent de seize. « Je crois que… Je ne regret- » Samuel se fit aspirer dans une lumière qui l’aveugla.

Il se retrouvait l’instant d’après complètement seul. « Ali ? » Cette question était stupide mais son esprit, peu intelligent, devait passer par là pour comprendre. Que s’était-il passé ? Avait-il été foudroyé par un éclair soudain ? Il était vrai que la météo à Alaitihad était dangereuse mais… Jamais il n’aurait pensé à ça. Était-il mort à présent ? Il plaça une main sur son cœur, celui-là même qui souffrait de sa nouvelle rupture. Il battait encore. Il se sentait vivant. Samuel ne comprenait pas. Une porte lui faisait face. Après s’être approché, il enclencha sa poignée. Rien. Elle était fermée. L’imbécile essaya de la forcer en y donnant un grand coup avec son épaule. Rien. Juste une douleur qui irradiait à présent son bras. Il ne recommencerait pas.

S’éloignant, il vit enfin une porte ouverte d’où émanait une lumière. Il s’approcha et la franchit sans un regard sur les symboles qui l’ornaient. Était-ce ça la lumière divine qui accompagnait jusqu’à la destination finale ? Non… Vraiment, il se sentait vivant. Mais il n’en était plus très certain à présent. Il longea le couloir. « Y a quelqu’un ? » Il supportait bien la pression mais cela commençait à faire beaucoup. « Nan, mais tu peux pas parler moins fort avec ta gueule d’ahuri là ? » Samuel écarquilla les yeux. Devant lui, une femme était assise sur un bureau désorganisé. Elle le regardait avec un sourire effronté tout en mâchant ce qui semblait être un… Epi de blé ? « C’est quoi ton p’tit nom mon chou ? » « Euh… » « Ouais, t’as vraiment une tête de bêbête toi… » Il fronça les sourcils. Elle dépassait un peu les bornes. « Ton nom ? » « Sam… Samuel. » La femme leva les yeux au ciel. « Et ton nom de famille ? » « J’en ai pas. » Devait-il dire Samuel Song ? Non. Il ne l’était pas. Elle le regardait avec les yeux vides. « Ah ouais. Costaud le gars mais rien dans le ciboulot. » commenta-t-elle bien plus pour elle que pour Samuel qui entendait malgré tout parfaitement. Elle lui sourit, détendue. « Tout le monde en a un. De nom. » Elle semblait s’être adoucie. Le blond se calma. Il y avait des femmes comme ça. Il avait connu une Déchue de la Colère une fois qui… « Eh ho ! Tiens. J’ai ça. Samuel Aalorian. Ça te parle ? » Curieusement, oui. Il hocha la tête. La femme griffonna quelque chose dans un dossier qu’elle finit par lui tendre. « Voilà. Maintenant faut qu’tu bouges ton p’tit cul par là-bas. » Elle lui pointa une direction du doigt. Il y alla, dossier en main. Qu’avait-il d’autre à faire ?

Samuel arriva dans une grande prairie. Il y avait du monde. Il était peut-être mort finalement... Après un rapide coup d’œil, il ne reconnaissait personne. Aussi, il s’approcha du groupe où une jeune enfant était horrifiée de voir un homme nu. Il se mit donc sagement entre les deux pour cacher cette vue indécente. « Tu devrais t’habiller un peu. Ton engin fait peur aux enfants. » Il disait cela en dissimulant du mieux possible un sourire. Il regarda un peu le groupe. Il n’avait aucune intention de s’y incruster. Simplement, il ne pouvait pas donner à l’homme nu sa seule chemise : Samuel ne voulait finir torse à poil devant cette pauvre petite. « Vous n’auriez rien pour l’aider ? » Ensuite, le blond tourna la tête vers la petite. Il ne savait pas trop quoi dire. Il n’avait jamais vraiment été au contact d’enfants et ne savait pas trop quoi faire à part cacher le corps de l’homme avec sa propre carrure.

947 mots

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 749
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Dim 05 Avr 2020, 00:47

Attablé sur son bureau, Pulsar était entouré de nombreux ouvrages et autres documentations nécessaires à son apprentissage. C'était une sorte de bordel organisé, où lui seul pouvait retrouver telle feuille, ou alors telle phrase perdue au milieu de la multitude. Sa cadette, Bianca, venait de lui apporter une tasse de thé et des biscuits. Elle avait passée la matinée à les confectionner en compagnie d'Amicia et de Daeil. Ils profitaient un peu de leur fin de semaine pour s'amuser. Sans doute aurait-il pu s'octroyer quelques heures de repos en leur compagnie, mais le Magicien se noyait dans les travaux scolaires dans le but de ne pas laisser des pensées moroses le dominer. Il n'arrivait plus vraiment à cacher ce qu'il avait fait et ... Il savait que son trouble se voyait de plus en plus. June semblait bien consciente que quelque chose le tourmentait, sans mettre le doigt dessus. Il craignait tant de la blessée, tout en sachant que le Mal avait été fait depuis un moment et qu'il continuait présentement à gangrener leur relation. C'était vraiment compliqué. Surtout que l'homme ne pouvait en parler à personne, de crainte que cela ne s'ébruite ... Pulsar se refusait que quelqu'un le lui dise de manière détourné, mais il ne trouvait pas les mots pour converser. Il était vraiment prit en étau. Comme il venait de prendre sa tête entre ses mains en relâchant un profond soupir, redressant ensuite son regard qui tombait sur une boîte semblant ancienne, délicatement ouvragée.

Sa main se perdait sur la délicatesse des motifs sculptés et décorés de métal doré, donnant l'illusion d'être des ailes d'ange. Il tapotait le couvercle des doigts de sa main, avant de coulisser le couvercle. C'était à n'y rien comprendre. Cette dernière était apparue sur son bureau, comme par enchantement. Cela aurait certainement pu être un cadeau, ou une plaisanterie d'un personnage adepte des énigmes pour qu'on la retrouve ... Comment savoir ? Ce qui était clair, c'était que c'était la chute délicate de l'objet sur le bois qui avait attiré son attention et, ce qui était un emplacement vide ne l'était plus l'instant d'après. Comme alors, où il était curieux, il observait la vieille poupée en chiffons, réalisé avec gaucherie, mais qui devait avoir une importance certaine à quelqu'un, quelque part. Longtemps, le Magicien s'était demandé s'il devait la rafistoler, mais c'était comme une relique précieuse, comme tout le reste. Il y avait énormément de lettres, toutes abîmées. Les parchemins jaunis, l'encre craquante ... Tout indiquait que c'était des demandes anciennes. A sa première lecture, son coeur s'était serrer et il avait prier que tous ces enfants eut été dans des familles accueillantes. Mais la mention d'un Démon lui serrait le coeur. La manière dont ils étaient traités aurait certainement fait tourner de l'oeil certaines de ses connaissances. Quelque soit cet orphelinat ... Il ne devait pas être dans un territoire sécurisé. Une lettre le marquait particulièrement, celle d'une Aînée, certainement.

« Cher quelqu'un. Hier, la Démone a dit que nous étions quelconques et que personne, jamais, ne voudrait nous adopter. J'ai décidé de faire cette boite avec les filles de l'orphelinat. Qui que tu sois, j'aimerais que tu nous adoptes, s'il te plait. Je te fais un plan pour que tu puisses venir nous chercher. On est gentilles … On ne fera pas de bêtises, promis. Ce serait vraiment chouette si tu pouvais nous adopter toutes. On peut toutes vivre dans la même chambre parce qu'on a l'habitude mais, ce qui serait encore plus chouette, c'est que tu nous aimes vraiment. Je dis toujours aux autres qu'il ne faut pas pleurer et que quelqu'un viendra pour nous sauver. J’espère que ça sera toi. Je ne veux plus avoir peur. Merci d'avance. Saphir. »

Saphir. C'était un prénom magnifique. Si ses parents le lui avait donner, c'est qu'elle était comme une pierre précieuse à leurs yeux ... avant l'orphelinat. Il saisit ensuite le médaillon qui y reposait. Observant ses traits, parcourant les courbes du Dragon Bleu, comme un appel envers son peuple, à lui, dont le prénom l'évoquait tout autant. Tout ramenait à cette couleur. C'était étrange. Pulsar se calait dans son siège, la tête en arrière, les yeux qui se fermaient. Il était fatigué. Il ferait mieux de dormir quelques instants et tant pis pour le thé, il le jetterait dans une des plantes en disant qu'il était bon, personne ne le saurait. Il en reprendrait un, cela reviendrait au même. C'est alors que la lumière de la pièce semblait s'être intensifiée, il ouvrit ses yeux pour être éblouie par un rai de lumière venu du plafond qui se refermer sur lui. Son réflexe était de rabattre ses paupières avant que le faisceau ne l'écrase. Un million d'idées lui parcouraient l'esprit sous la panique : était-ce une blague de ses cadets ? Est-ce qu'il était vraiment attaqué ? Qui ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Il se sentait oppressé et sa respiration se tint en suspend, car rien ne vint. Seul les ténèbres succédaient à l'éclat. Et sa chute à la renverse contre un sol dur, glacial et poussiéreux. Le Magicien ouvrit les yeux, se sentait enfermé dans cette obscurité qui s'était imposé à lui, reprenant sa respiration, agité sous toute cette adrénaline et cette peur mélangées. Quelque chose d'amer nouait ses entrailles.

Loin d'être tremblant sous l'effet de la surprise, il se redressait, époussetant ses vêtements et observant le médaillon. Est-ce que c'était lui qui l'avait conduit dans ces galeries sombres et humides, entremêlés de portes à l'aspect démesuré ? C'en était vraiment effrayant. Où était-il ? Lui qui s'apprêtait à se reposer se retrouvait dans un endroit inconnu bien éveillé. Il progressait avec prudence, observant certains des hauts ouvrages. Ces ouvertures semblaient scellées. Ce n'était pas spécialement visible, c'était de l'instinct. Ses yeux s'habituèrent à la pénombre, avant de déceler un rai de lumière lointain. Sans autre choix à sa disposition, le Magicien le suivi vers ... un bureau ? Ce dernier était bleu. Tout était littéralement bleu. Y compris les cheveux, les yeux, les ongles, les lunettes et la tenue de la personne devant lui. Cette dernière relevait son visage vers lui. Elle avait un aspect étrangement familier.

Bonsoir !
B ...
Je n'ai pas le temps. Votre nom ?

Pulsar était si stupéfait devant la voix féminine qu'il ne savait pas quoi répondre. Fronçant les sourcils, son interlocutrice se mit alors à essayer à lui parler en plusieurs langues pour voir laquelle correspondait. Il ne comprenait pas vraiment, mais cela semblait vouloir demander la même chose.

N ... Non. J'avais compris la première fois.
Et ?
Pulsar Verhoeven.
Vous êtes bien inscrit, concéda-t-elle après avoir vérifier quelques fiches. Veuillez signer ici, ici et ici, avant de continuer. Et ne traînez pas. C'est le meilleur moyen de mettre en retard toute la Chronologie !

Sans demander de quoi il en retournait et chose qu'il regrettait assez rapidement, le Magicien progressait désormais dans une prairie. Quel contraste. Et ... Que devait-il faire, à présent ? Allez voir tous ces gens ? Il prit un instant pour prendre une inspiration et passer le médaillon autour de son cou. Il lui porterait sans doute chance. En progressant, le Comte reconnu quelques visages connus, ainsi qu'un ou deux visages qui lui était proche. Que devait-il faire ? Aller lui parler ? Leur dernière aventure avait été ... mouvementée ! Pulsar ne pouvait pas l'ignorer, ce serait malpoli.

Eh bien ! dit-il en souriant. Nous nous retrouvons toujours pour des aventures rocambolesques. Comment allez-vous ?

Il marquait une pause, soucieux, tout en se servant du thé. Il en avait désormais une envie folle.

Je présume que vous ne savez pourquoi nous sommes ici, à tout hasard ?

C'était un impression, curieuse, au creux de son estomac. Quelques individus venait rejoindre cet ... Il ne savait pas quoi. Tous les âges, hommes et femmes, aussi connu que non, aussi ... habillé que non, aussi. Pulsar reposait sa tasse en soupirant, venant en aide à l'homme qui avait essayer de sauvegarder la pauvre enfant. A moins de faire le souhait de voir des vêtements apparaître ... A peine avait-il songer à cela qu'il réfléchit. Avait-il ? Oui, il l'avait. Elle ne s'était pas brisé en tombant. Un pot d'encre, dans sa poche. Aux yeux des gens, c'était étrange, pas aux siens. Il avait apprit à manier ce liquide sombre. C'était fort utile. Il le regardait avant de reculer la nourriture, trempant son doigt dans le liquide pour écrire les mots nécessaires. Usant de sa magie, il parvint à confectionner des vêtements. Le Magicien était assez surprit. Cet exercice qui le laissait épuisé d'habitude semblait être bien plus simple ici. Cet endroit devait être baigné de magie. Ces derniers apparurent progressivement sur la table.

Problème résolu ... Je suppose ? Ça devrait vous aller, monsieur.

Le Magicien se permis de les tendre à cet homme peinturluré, essayant de paraître lui-même le moins mal à l'aise possible. Ce n'était pas comme s'il n'avait jamais vu un homme nu. Il lui suffisait de se regarder dans le miroir pour ça. Sans doute devait-il avoir eu une sacré cuite ... Ce n'était pourtant que le début de l'après-midi. Il se retournait ensuite vers l'enfant.

Tout va bien, mademoiselle, reprit Pulsar. N'ayez crainte.

Le Magicien choisi de faire comme si de rien n'était, pour ne pas causer plus d'embarras à la demoiselle, remerciant l'homme du regard. Il savait reconnaître un Humain. Ce n'était pas vraiment le moment de s'agacer d'eux. A eux deux, pour couvrir cette scène, cela devrait aller mieux ...

Post I - 1460 mots - sans comptabilisé la lettre de la petite Saphir, reprise dans ce RP.

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t38148-pulsar-verhoeven-
Daé Miirafae
~ Rehla ~ Niveau IV ~

~ Rehla ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 757
◈ YinYanisé(e) le : 29/05/2019
Daé Miirafae
Dim 05 Avr 2020, 23:36


Les Portes II







Cette nuit devait être parfaite. C’était un moment important, attendu, bref un moment qu’il ne fallait pas gâcher. Alors depuis des jours, Daé était enfermé dans Seraliel et travaillait comme un forcené. Il ne savait pas vraiment si ça avait un sens, une utilité ou quelque chose parce qu’il ne savait pas vraiment ce qui l’attendait, mais au moins il se préparait. Et même s’il se sentait bien plus que prêt à passer cet examen de fin d’études et à affronter les épreuves de la nuit de Dallsha, le savoir qu’il était en train d’acquérir ne lui serait sûrement pas inutile. Il ferma un livre en s’essuyant les yeux, humides d’avoir trop clignés pour combler la fatigue qui commençait à se faire sentir et sortit se dégourdir les jambes, hésitant entre aller prendre du temps pour lui ou retourner à son étude. Hésitation inlassable. Il avait demandé à Syn et à ses nouveaux amis à plumes ou à poils de le laisser au calme quelques jours, sachant bien qu’il n’arriverait jamais à travailler sinon. Il repensa à Satin sur Boraür qui devait sûrement être en train de jouer dans la neige, en lançant à tour de bois sur qui voudrait bien en recevoir. Il pensa à Synaën surement endormie au milieu de sa chambre et veillant sur Mobile. Etrange et douce famille. Le jour était en train de descendre tranquillement sur les tours de l’Université de la ville Rehla. Le temps était doux, sa vie aussi. Et pour une fois il ne s’inqiuétait pas de ce que serait sa vie après, fasciné par la beauté colossale et apaisante de son lieu de naissance.

Après une pause sandwich amplement méritée, le jeune Somnae rangea ses affaires et retourna à la salle d’études. Il eût à peine le temps de faire « Encore ?! » que le halo blanc l’avait happé.

La dernière fois il y avait eu ces paires d’ailes, ces êtres qui étaient calmes, mais uniquement avec lui, ces vieux symboles sur ces pierres, il y avait eu apparemment des reliques, mais aussi des guerres, le tout très loin. Il le savait bien, il avait été pris par ce halo puis avait compris qu’il n’était pas prêt, ni pour ce monde, ni pour aucun autre. Alors quoi maintenant ? Alors maintenant les choses étaient un peu différentes. Il arriva non pas comme la dernière fois au milieu d’une scène qui aurait pu lui valoir sa mort, mais dans un grand labyrinthe. Rempli de porte. Il avait entendu ces mots prononcés parfois depuis l’incident « élu.e des portes ». Enfin il les comprenait. Il comprenait qu’il n’était pas seul et que ça allait recommencer. Les portes étaient closes. Sauf une. Sur son pourtour, comme plusieurs livres entassés, ouvert. Et cette sensation étrange et persistante qu’il fallait y entrer. Daé ne sentait pas ça uniquement parce qu’elle était grande ouverte, mais il y avait comme quelque chose qui l’y appelait. Perdu dans un labyrinthe de portes dans un espace-temps inconnu pour perdu dans un labyrinthe de portes dans un espace-temps inconnu, il y alla sans trop réfléchir. Peut-être que cette fois, tout serait plus simple ?

Il entra, un long couloir, une autre porte, plus calme cette fois que la lourde porte ornée, une personne très très grande, si grande qu’elle se courba pour se lever et prendre un crayon avant de se rasseoir à son bureau. « Un nom, blondinet ? » Le ton était donné. « Miirafae. Daé Miirafae. » « Ah tiens. » Il n’y avait dans son ton rien de perceptible, juste quelqu’un qui disait « ah tiens » d’une manière tellement neutre que Daé fut dérouté. On lui indiqua le chemin et il arriva dans une prairie assez splendide. L’air était bon. Devant lui, du gâteau, du thé, une table magnifique et un trône un peu plus loin. Il regarda sous son bras et se rendit compte que la personne qui lui avait demandé son nom avait glissé sous son coude un dossier rempli de papiers. Daé ne les regarda pas tout de suite. Il y avait là du beau monde, et à nouveau cette même sensation. Il n’était pas prêt à ça. Il prit un morceau de gâteau et l’enfourna d’un coup dans la bouche en tentant de reconnaître des têtes. Il y avait des gens qu’il avait vu au même endroit, dans ce même halo. Il y avait Dhavala, qu’il avait déjà croisé, en des termes assez froids. En bref, pas d’allié notable, même s’il vit que dans un coin, une personne semblait être dans le même état que lui. Il s’en rapprocha, comme pour être prêt à partir avec puis attendit, en se léchant les doigts.


802 mots

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t36632-dae-miirafae-term
Invité
Invité

avatar
Lun 06 Avr 2020, 23:29



Les Portes II




Ragnar entraina la brune à sa suite. La fête battait son plein. Il n’avait pas l’intention de se reposer pour le moment. Il dormirait après avoir honoré la vie en compagnie de la Chamane. Il s’assit et la fit basculer sur lui avec avidité. Lorsque son visage laissa place à son imposante chevelure brune, un sourire satisfait apparut sur son visage. Il savait ce qui allait suivre et il s’en réjouissait, du moins, pour le moment. Elle ôta le pantalon court en cuir qu’il portait. Il soupira d’aise, ses yeux rejoignant un instant les toiles de la tente. Ils étaient dans l’un des nombreux campements qui s’étaient créés près de Zaowa pour la célébration du mariage du Suprême de l’Au-Delà, son père. Il n’était pas encore un guerrier reconnu. Son intégration à Zawa’Kar était récente mais son dévouement plein et entier. Le précédent combat auquel il avait pris part n’avait pas été à son avantage mais il espérait que le vent tourne et que les enseignements de Hoh’Arim’We lui seraient profitables. Il devait vaincre ses propres démons, libérer son esprit d’une obsession de plus en plus problématique. L’était-elle vraiment ? Il repensa à elle lorsqu’il reposa les yeux sur la masse noire qui ondulait sur son ventre. Il l’ignorait. Il ne savait pas ce qu’il en était réellement. Elle lui avait dit que son attirance pour elle était normale, qu’elle était dotée d’une prestance certaine et que lui était jeune. Elle lui avait dit qu’il apprendrait à se détacher d’elle, que cela ne la dérangeait pas qu’il la désire et que ça ne serait qu’une passade. Il la détestait parfois. Il la détestait pour lui avoir parlé du Monde, des autres peuples, pour lui avoir donné envie de les découvrir. Il avait découvert, oui, et ce qu’il avait vu ne lui avait pas plu. Les autres races étaient composées d’hérétiques qu’il valait mieux éliminer. Il voulait brûler tout ce qui se trouvait au-delà d’Awaku No Hi et de la Terre d’Edel, ne plus jamais y retourner si ce n’était pour tout détruire. Il le ferait, si Haziel l’exigeait. En attendant, ce n’était pas la haine qui grondait dans son cœur à l’égard de Djoulhya qui lui causait le plus de soucis. C’était le désir qui ne se tarissait pas. Elle le lui avait promis, pourtant. Il ne savait pas. Il n’arrivait pas à déterminer si quelque chose pourrait se passer entre eux à l'avenir. Il respectait trop son père pour entreprendre quoi que ce soit. Ça avait toujours été ainsi. Le Roi l’effrayait et son ancienne femme aussi, bien qu’elle ait été une figure nourricière, maternelle, à une époque. Il n’était plus un enfant. Il avait grandi et ses désirs d’homme avaient pris le relai. Il y avait deux choses qui le tourmentaient : le possible attachement restant du Roi pour Djoulhya et ses volontés à elle. Elle était enceinte en plus de ça, de son père. Pourtant, il y avait ce mariage et… « Ça va ? » lui demanda la jeune femme en se redressant un peu. Il ne bandait plus du tout. Pire, il n’en avait plus envie. Il soupira. « Pas vraiment. Tu devrais aller te chercher d’autres partenaires. J’ai besoin de dormir je crois. » « Comme tu veux. » Elle lui sourit. « Rejoins-moi si jamais tu changes d’avis. » « Je n’y manquerai pas. » Il la laissa partir, se releva un instant pour remettre sa tenue en place et s’allongea. Il inspecta ses peintures un moment et ses bras. Il manquait de muscles, même si Hoh’Arim’We l’entraînait. Il ne se sentait pas très bien depuis quelques temps. Il était angoissé, pour une raison inconnue. C’était comme si sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Ses rêves étaient des cauchemars dans lesquels il voyait une masse grouillante s’approcher dans un rythme lent, comme celui du tambour qu’il entendait dans la tente d’à côté. Le matin, il était épuisé avant même de se lever.

Ragnar se redressa un peu. Il allait fumer, ça le détendrait. La fête en l’honneur du mariage avait au moins l’avantage de le tirer de sa fatigue et de ses craintes ; plus que d’ordinaire. Il s’approcha d’une table basse de fortune et prépara une pipe tranquillement. Plusieurs fois il avait espéré apercevoir Djoulhya dans la foule. Même si elle avait été présente, il y aurait eu très peu de chances qu’il la croise. Elle n’était pas là, de toute façon. Il avait eu vent de son départ pour la Terre d’Edel avec une partie de la tribu Delawam. Elle avait fui, ça ne faisait aucun doute à ses yeux. Pourquoi ? Parce qu’elle avait peur pour ses enfants à naître ? Devaraj n’était pas réputé pour tuer ces derniers, même s’il tuait, forcément. Parce qu’elle souhaitait s’éloigner de lui ? Peut-être. Peut-être ne l’aimait-elle plus… ou peut-être l’aimait-elle trop. Il n’eut pas le loisir d’y réfléchir davantage. Un halo lumineux apparut et le tira de son entreprise. C’était la deuxième fois que ce genre de phénomènes lui arrivait. La première fois ne s’était pas bien déroulée et c’était en partie pour cela qu’il haïssait tout ce qui n’était pas chamanique.

Le guerrier contempla le labyrinthe grisâtre, hautement sur ses gardes. Il n’avait pas d’arme mais avait été formé pour se battre à mains nues. Son torse était maculé de peinture rouge, évoquant la passion mais également la puissance et la colère. Ses cheveux avaient un peu repoussé. Il les ferait raser de nouveau bientôt. L’homme avança, méfiant. Le moindre bruit éveillait son attention mais il lui semblait être seul ici. Il n’en était pas sûr. Et il y avait cette porte, cette porte qui l’attirait. Il s’y engouffra, admirant sur ses battants des choses qu’il n’avait jamais vu de sa vie et qui lui semblèrent être l’œuvre de païens. La tradition chamanique était surtout orale. Il ne savait pas lire et il avait refoulé beaucoup de souvenirs qui concernaient Djoulhya et son enfance. Il ne voulait plus penser aux cadeaux qu’elle lui ramenait lorsqu’elle était encore une Ange et qu’elle les laissait pour aller s’occuper d’hérétiques. Il se demandait même comment son père avait pu la laisser sortir de l’Île.

Ragnar avança dans un couloir. Il y avait des fresques sur les murs qui lui rappelaient celles présentes à Zaowa mais en beaucoup plus guerrières. Des Zawa’Kar scalpaient des ennemis de son peuple, des races qui priaient de faux Dieux et qui méritaient de brûler. L’homme qui l’attendait au bout de chemin était haut et musclé, vêtu exactement de la même façon que lui. Il éprouva un grand respect pour celui-ci. « Donne-moi ton nom. » Les appellations chez les Chamans étaient particulières. L’Hiwa remplaçait le prénom et le nom usuels de la plupart des peuples. Pourtant, il connaissait très bien le nom de famille de son père, semblable au sien. Il le donna. L’homme chercha dans des papiers et lui tendit un dossier après quelques minutes de formalités durant lesquelles le Chaman observa une fresque. Celui qui était représenté dessus lui ressemblait et la femme avec lui était également une figure connue. Il devait éteindre cette passion. Il avait plus d’une fois prié Uhaïna pour l’implorer de faire disparaître la Luxure qui l’enserrait, en vain. Il acquiesça lorsque le guerrier lui fit signe de passer par une porte présente sur la droite. Il disparut par son embrasure.

Quand il arriva dans une prairie verdoyante, son sang ne fit qu’un tour. Il reconnut assez facilement l’un des Élus, au milieu d’autres individus. Que faisaient ces hérétiques autour de lui ? Le fait qu’on lui tende des vêtements eut pour effet de créer un froncement de sourcils chez Ragnar. Djoulhya lui avait déjà expliqué des us et coutumes d’autres races. Qui étaient-ils pour essayer d’imposer des habits, de cacher un corps qui était la création des Divins ? Ragnar n’avait pas l’intelligence des stratèges. Il aurait pu terminer le fil de sa pensée sur le manque de tolérance qu’une telle pratique supposait. Mais il s’en fichait, surtout que lui-même n'avait pas cette tolérance. Il était raciste et n’était pas là pour réfléchir. Il était plutôt l’idiot qui fonçait tête baissée alors même que la prestance de certains lui aboyait clairement de rester en retrait. Il ne le fit pas, parce que l’Élu était la chose la plus sacrée de l’endroit et que lui, Raguä'Ragnar'Ok, était un Zawa’Kar. Il était fait pour protéger son peuple. Il promettait ravage et destruction aux ennemis de ce dernier. Il se déplaça donc en courant pour se positionner entre les deux blonds, l’Élu dans son dos. Il n’avait pas bien étudié la situation mais ne pensait à rien d’autre que faire reculer ce… Il sentit quelque chose lui être retiré. Il ne savait pas quoi, comment, ni même pourquoi. Il n’avait aucune idée de la nature humaine de son vis-à-vis. Le malaise le transforma en animal blessé, dangereux et encore plus impulsif. S’il bougeait, il attaquerait sans hésiter, même si la carrure de l’autre était plus impressionnante que la sienne. Haziel le protégerait.

1495 mots

Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4762
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mar 07 Avr 2020, 17:22



L'homme rêve, il aime se comparer aux géants
Et voir gravé son nom sur le mur du temps
Avant que le mortier de son zèle
Ait une chance de durcir
La coupe s'éloigne de ses lèvres
Sa flamme est soudain soufflée
Et tout devient et ruines et abîme

Les Portes II



Tu passais une tête par la fenêtre avant de contourner le bâtiment et d'en pousser la porte. Un coup d’œil rapide te fis comprendre qu'Oriane n'était toujours pas rentrée. Tu le sentais. Non pas à l'odeur, ce serait étrange. Non, c'était plus un ressenti. Une maison vide, ce n'est pas pareil. Tu fis tout de même le tour de l'appartement, au cas où, tapotant du bout des doigts la cloche de verre qui protégeait l'unique rose qui ornait le meuble. Tu te demandais bien pour quelle étrange raison la Luxurieuse avait emprisonné la fleur ainsi. Tu ne préféra cependant pas y toucher. La connaissant, c'est bien le genre de chose qu'elle n'aura pas fait juste pour l'esthétique, mettre une seule rose, et aucun autre arrangement, sous verre. Au final, après un tour rapide, tu pu constater que ton impression était juste. Ta mentor était toujours absente. Tu ne savais pas trop si tu étais agacé – ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle se prenait des congés à l'improviste – ou inquiet. Les dernières fois que tu l'avais vu, avant son départ, tu avais pu voir une ombre flotter sur son visage malgré l'énergie dont elle faisait preuve. Peut-être te ne te faisais-tu que des idées. Comme tu passais devant le chevet de l'entrée, tu t'arrêtai, un mince sourire se dessinant sur ton visage. Attrapant le porte-bonheur, tu jouai un instant avec lui, te demandant si Nymeria avait bien reçu ton propre cadeau, mais surtout s'il lui avait plût. Même si, finalement, il risquerai surtout de la surprendre. Tu laisser échapper un rire bref avant de tendre le bras pour reposer le talisman. Toutefois, tu fus coupé dans ton geste par une lumière éblouissante s'abattant sur toi comme la foudre s'effondre sur l'arbre. Tu mettais alors ton bras devant tes yeux afin de te protéger de la luminosité. Geste inutile puisque, sitôt la lumière apparue, celle-ci disparue tout aussi rapidement.

Il te fallu quelques secondes pour habituer tes yeux à la nouvelle pénombre. Une fois chose faite, tu fis un tour sur toi-même afin de comprendre où tu te trouvais. Inutile. Tu n'en avais pas la moindre idée. Rien de ce que tu avais pu entendre où voir dans les Gazettes et autre support ne ressemblait à cet endroit. Des Portes. Partout. Tu rangeai le talisman dans ta poche et t'approchais de l'une d'elle, insista sur la poignée, mais celle-ci était définitivement fermée. Tu réitérai l'opération avec une nouvelle. Rien à faire. Quel était cet endroit avec des portes qui ne s'ouvraient même pas ? Tu expirai une longue inspiration. Paniquer était bien la dernière des choses à faire dans cette situation. Il devait bien y en avoir au moins une d'ouverte... Aussi t'attelai-tu à trouver cette porte que tu trouvais finalement un peu plus loin. Une mince lumière tamisée filtrait par la porte grande ouverte. Tu t'arrêtai quelques secondes. Était-ce bien raisonnable ? Non, clairement. Tu haussais des épaules. De toute façon c'était la seule issue que tu avais. Du moins, le supposais-tu. Tu n'avais pas cherché plus loin après avoir trouvé cette porte après tout. Aussi t'avançai-tu d'un pas lent vers le bout de la pièce chaleureuse. Un rosier grimpait le long du mur derrière le bureau vers lequel tu te dirigeai. Tu repensais alors à la rose d'Oriane, en rien différentes de ces dernières, qui faisait soudain pâle figure. Tu la croyais riche d'une fleur unique. Elle ne possédait qu'une fleur ordinaire. « Oui ? », lâchait une petite dame alors même que tu te tenais à pas moins de trois mètres d'elle. Tu la dévisageai quelques secondes, tant surpris par sa question que par le fait qu'elle t'es abordée à cette distance. « Et bien vous voulez quoi ? ». Tu fronçai des sourcils. « C'est moi qui devrait demander ça. », répliquais-tu, toujours surpris par le comportement de cette inconnue et toujours à la détailler de la tête au pieds. « Arrêtez ! », ordonna-t-elle brusquement. « De quoi ? » - « Ça là. », expliqua-t-elle en faisant un mouvement de bas en haut avec son index. « C'est angoissant. ». Se justifia-t-elle. « Oh. Vous faisiez pareil, vous savez ? », rétorqua-tu avec un air malin sur le visage. Immédiatement son visage s'empourpra. Pas par honte ou quelques sentiments de ce genre, mais par colère. «Vous voulez quoi ? » - Des informations ? Éventuellement. J'ai pas la moindre idée d'où je suis. », répondais-tu en commençant à te rapprocher. «Stop ! Reculez, reculez. Personne ne s'approche... On ne sait jamais. », fit l'étrange femme en te dévisageant d'un air dédaigneux. « Bien. Des informations donc ? Vous vous croyez à l'office de tourisme ? ». Tu gardais le silence un instant, arquant un sourcil. « Franchement, je m'en fous un peu, surtout que c'est pas ici que je prendrai mes vacances, alors l'office de tourisme... J'en ai un peu rien à faire. ». Tu ne su si le regard qu'elle te jeta étais dû à la critique sur l'endroit ou à sa propre condition. « Dans ce cas, donnez moi votre nom. » - « Pourquoi ça ? » - « Que je puisse vous guider vers la bonne personne, voyons ! », s'insurgea-t-elle. Tu poussai un soupir avant de lui répondre d'un air las en roulant des yeux. L'administration pouvait être pénible parfois. « Rajiv Oesman. » - « Rajiv Oes... ». Elle marqua alors un temps d'arrêt avant de te regarder, suspicieuse. « Tiens, mais... Ma collègue a eu quelqu'un qui lui a donné le nom de "Oesman" tout à l'heure... ». Tu plantai tes prunelles dans les siennes. Au-delà de la surprise, tu étais presque rassuré. « Kjěll est ici ? », demandai-tu en te rapprochant vivement de son bureau, trop vite pour qu'elle ne puisse de nouveau te renvoyer à l'autre bout de la pièce. « Oui... Kjěll c'était ça... Un faux nom. Si c'est également votre cas, je vous conseil de me donner votre réelle identité. Dès maintenant. Nous savons quand il y a usurpation ! », fit-elle en reculant sur son siège pour remettre un minimum de distance entre elle et toi. Tu papillonnais des yeux. Comment savait-elle pour son véritable nom ? « Non, c'est bien mon nom. Je n'ai pas menti. ». Elle fouilla dans ses nombreux dossiers et fini par en sortir un du tas. « Moui, en effet... ». Elle récupéra une liasse de papier qu'elle tamponna et signa rapidement avant de les mettre dans le-dit dossier pour te le tendre. « Tenez. Vous prenez le couloir et la porte au fond. » - « C'est tout ? » - « C'est bien assez. ». Tu comprenais qu'il était temps de débarrasser le plancher.

Comme annoncé, tu te retrouvais face à une porte, encore. Tu en passai alors le pas et eu la surprise de te trouver à l'extérieur, dans une prairie.  La table était dressée et du monde était déjà présent autour. Tu pus également voir que, en effet, Kjěll était là, déjà en conversation cependant. L'absence de pudeur des uns semblait déranger les autres. Quelques uns semblaient préférer l'isolement quand les autres passaient le temps en bavardage. Toi... Toi tu étais perdu entre les enfants et les adultes. Les forts et les faibles. Ceux qui se foutaient de la situation et ceux qui se demandaient où ils avaient atterris. Tu passais une main dans tes cheveux, essayant de mettre un peu d'ordre dans ton esprit. Cette situation ne te plaisait pas. Peu importait les gourmandises et l'absence de velléité... Tu n'aimais pas ça.
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?

Codé par Heaven sur Epicode



Mots 1252 | Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Avr 2020, 22:11


« Nicolae ! » tonna la voix forte et rauque de Lucia, qui commençait à perdre patience. Il était à la recherche de son jeune protégé depuis une bonne dizaine de minutes. C’était assez peu commun. Nicolae avait tendance à le suivre comme son ombre. Il n’était jamais bien loin de son Maître, et obéissait à ses ordres sans poser de question. Comme un foutu clébard. Ce qui convenait très bien au Phénix. Cependant, il n’avait presque pas vu le gamin de la journée et cette absence prolongée suscitait un début d’inquiétude. « Putain ... » lâcha-t-il, entre ses dents serrés. Mine de rien, il portait une grande affection à son petit buveur de sang. Il appréciait ses petites particularités, et il se révélait assez divertissant. En somme, c’était un animal de compagnie assez sympathique. Mais on s’attachait tellement vite à ses bestioles … « Votre Majesté. » minauda une jeune femme, en s’inclinant légèrement à son attention. Son regard était plutôt explicite et Lucia se doutait qu’elle était l’une de ses maîtresses. Comme les trois quart des femmes du Palais. Ce n’était pas une exploit de tirer cette conclusion. Il était néanmoins incapable de se souvenir de son nom. Il s’intéressait beaucoup moins à l’identité de ses conquêtes qu’à leur tour de poitrine. « Pas maintenant, chérie. » C’était comme ça qu’il les appelait toutes. Elles se sentaient flattées par ce petit surnom et il n’avait pas besoin de fournir un effort pour se rappeler de leur prénom. Pratique, à n’en pas douter. « Tu n’aurais pas vu Nicolae ? » Elle réfléchit brièvement, en prenant la pose. Cela lui donnait des airs de dinde lubrique. Lucia adorait les dindes lubriques. Elles étaient belles, pas trop encombrantes et écartait facilement les cuisses. « Auxane voulait lui parler. » - « Merci, chérie. Tu es parfaite. » Il lui attrapa la taille pour la plaquer contre lui, lui voler un baiser fougueux qui serait sans aucun doute réprimer par les bonnes moeurs - avec un supplément de mains baladeuses - avant de la jeter aussi rapidement. Elle gloussa. « Auxane ... » maugréa-t-il tout bas. Il ne pouvait pas lui reprocher son manque de ténacité. Elle s’évertuait à courtiser un homme qui n’était même pas au courant de la façon dont on faisait les bébés. Et ce n’était pas faute de chercher à lui expliquer ! Au moins, il savait où chercher son Vampire préféré, à présent.

« Dégage. » Auxane s’empressa de sauter du plan de travail, pour filer sans demander son reste. Elle était aussi rouge qu’une pivoine. Nicolae, quant à lui, continuait à engouffrer des biscuits à la cannelle dans sa bouche. « Je te cherchais, gamin. » - « Je suis là. » dit-il, alors qu’il avait encore la bouche pleine. « Tu passes beaucoup de temps avec Auxane. » - « Oui. » Nicolae contemplait son Maître, de ses grands yeux innocents. « Elle est gentille. » - « Oui. » - « Elle te plaît ? » Le Vampire dodelina légèrement. Il avait l’air complètement perdu. Enfin … C’était sa tronche habituelle, à vrai dire. « Je ne comprends pas. » - « Imagine qu’on te demande de passer une soirée avec Auxane ou … Lisa ! » Une petite servante du Palais. « Tu choisis qui ? » - « Pourquoi on me demanderait ça ? » - « Mais imagine ! » - « Personne ne demande ça. » - « Moi, je te le demande. Ce soir, je te colle avec Auxane ou Lisa. Choisis. » Nicolae écarquilla les yeux. « Vous me … collez ? » - « Non mais … ! Pas avec de la colle, c’est … Rah ! Tu veux passer la soirée avec qui ? » Devant l’expression ahurie du jeune homme, Lucia secoua la tête et reprit. « Auxane … Elle te plaît plus ou moins que ses biscuits à la cannelle ? » Nicolae baissa le regard sur les petites pâtisseries, avant de hocher la tête. Visiblement, il avait un éclair de compréhension. « Moins. »  répondit-il sans la moindre hésitation. Le Phénix manqua de pouffer de rire. Pauvre fille. « Mais je ne l’ai jamais goûté. » Cette fois-ci, il ricana franchement. « Crois-moi, elle n’attend que ça. Et je ne te parle pas de son sang. » Nicolae fronça les sourcils. « Je ne comprends pas. » - « Il faut vraiment que je te fasse une veste avec cette phrase. La prochaine fois, demande à Auxane ce qu’on peut boire chez une femme. » - « D’accord. » Lucia tapota la tête du Vampire. « Bon. J’ai une nouvelle à t’annoncer, gamine. Une énorme ! » - « Enorme comment ? » - « Oh … C’est très difficile pour moi de ne pas répondre quelque chose de vulgaire, là. Alors ... » Puis il y eut une grande lumière. Lorsqu’elle disparut, Nicolae n’était plus là. Lucia grimaça, les yeux ronds comme des soucoupes. « Nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d'enculé de ta mère. »

Nicolae tourna la tête à gauche, puis à droite. Il baissa ensuite le regard sur ses mains, vides. Il esquissa une petite moue déçue. Plus de biscuits à la cannelle. C’était un grand drame, dans son existence. Le fait qu’il n’était plus au Palais de Pabamiel, plus en compagnie de Lucia, dans un lieu inconnu, sans savoir comment il avait atterri là … Ce n’était rien, en comparaison de l’absence de biscuits à la cannelle. Le Vampire resta planté dans son coin, sans bouger, comme un piquet, pendant de longues - longues, loooongues - minutes. Après tout, il ne savait strictement pas quoi faire. Alors il ne faisait rien. Tout simplement. Puis quelque chose l’incita à se mettre en route. Alors, sans réfléchir, il marcha. Il erra dans le labyrinthe - même s’il n’avait pas compris dans quoi il se trouvait - jusqu’à franchir une porte et arpenter un couloir. Tout ça, pour se retrouver devant une drôle de petite femme. « Bonjour ! » roucoula-t-elle. « Auriez-vous, jeune homme, l’extrême amabilité de me décliner votre identité afin que je procède aux vérifications d’usage ? » Nicolae cligna des yeux. La petite femme pouffa. « Votre nom ? » - « Valachie. » - « Prénom ? » - « Nicolae. » Elle fouilla dans une pile dangereusement instable de papiers. « C’est étrange … Je ne retrouve pas votre dossier. » Elle tapota ses lèvres avec une plume à encre. « Mais oui ! Ah la la … La joie des noms d’adoption ! » Elle s’empara d’une pile de documents, qu’elle tamponna avec rigueur, avant de mettre le tout dans les bras d’un Vampire confus. « Allez, zou ! »

La prairie … le trône … le monde … la nudité de quelques uns... Tout cela n’avait aucune importance, aux yeux de Nicolae. Il était obnubilé par une seule et unique chose : la table garnie de petits gâteaux. Il s’approcha à grandes enjambées des victuailles, et se mit à picorer tout ce qu’il pouvait. Sa gourmandise l’incita à s’approcher d’un plateau, pour s’emparer de davantage de gâteaux. Il ne se soucia pas de l’absence de vêtements de celui qui le portait.

1 110 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Avr 2020, 16:40


woman by kekse

Le Porte II


Je me tenais debout, face à un miroir. Mes yeux verts essayaient d’apprivoiser ce qu’ils voyaient : Moi. Mes bras cachaient ma poitrine dénudée. Je tentais de lutter contre ma pudeur. Aujourd’hui, seule dans ma chambre et le torse nu, je faisais un effort considérable. Je n’avais qu’une seule envie : me rhabiller. Je n’aimais pas être nue comme cela, sans raison. Je me sentais si vulnérable, si… abîmée. Mes yeux se détournaient de mon corps pour se poser sur les rideaux qui séparaient ma chambre du reste des appartements des Époux et Épouses. Après m’être une centième fois assurée que personne ne semblait vouloir faire une entrée surprise – ou qu’on ne m’observait pas à travers la séparation fine – je laissais mes yeux revenir sur le miroir.

Mon reflet me paraissait étrange. Non. C’était moi qui me trouvais étrange. Sur le territoire chamanique, ma vue rencontrait souvent un corps nu. Je respectais cela. Leur exhibitionnisme n’en était pas vraiment. C’était naturel. Mais… C’était soudainement si différent quand je me regardais moi. C’était plus personnel tant sur un plan physique et psychique. M’exposer, c’était montrer les marques que mon corps avait sauvegardées de mon passé torturé. Mais, c’était aussi revivre ce passé.

Je baissais mes yeux sur ma poitrine dissimulée derrière mes bras. Inconsciemment, ma respiration se coupa quand je laissais mes deux membres glisser le long de mon buste. Je n’avais plus rien pour me protéger. J’essayais de lutter contre le bouleversement qui me gagnait. Je tentais de chasser les souvenirs qui me revenaient. Je ne devais pas détourner les yeux. Je devais m’habituer à cette vision. Je plaçais une main sur mon nombril, l’autre sur ma bouche. Je ne pouvais rien y faire. L'horreur revenaient me hanter... Mes yeux revoyaient distinctement ses mains étrangères me toucher. Quelques taches plus claires parsemaient aussi ma peau : signe de brûlures volontaires que l’on m’avait fait subir.  Je fermais mes yeux alors que je me souvenais distinctement de ceux qui avaient pris à pleine main mes seins, qui les avaient pressés à m’en faire mal. Je me souvenais de leur bouche sur eux. Je sentais encore l’humidité de la bave qu’ils y avaient laissée.

Stop. Stop. C’était trop pour aujourd’hui. Bien trop… Je replaçais un bras sur ma poitrine tandis que, de l’autre, j’enfilais un haut. Ensuite, je m’installais sur mon lit. Là, sur les différentes peaux, il y avait un livre que je tenais à lire tous les jours. Il m’enseignait progressivement la peinture chamanique. C’était important ici. Je tendais mes bras pour m’en saisir et éloigner les souvenirs négatifs qui continuaient de m’assaillir. C’est là qu’une lumière venue de nulle part choisit de fondre sur moi.

Mes doigts ne rencontrèrent donc pas le cuir du livre mais brassèrent de l’air. Je restais figée un instant dans la pénombre. Mon esprit ne comprenait absolument pas ce qu’il venait de se passer. Les secondes passèrent tandis que je restais presque paralysée sur place ; incapable de faire le moindre mouvement. Cependant, au bout d’un certain temps, mon corps se mit en automatique. Je me mis en marche : en quête d’un but. Avais-je été téléportée ? Quelqu’un me voulait-il du mal ? J’étais devenue l'une des épouses d’un roi. Je n’avais jamais pensé que l’on aurait pu s’en prendre à moi pour cela…

Une porte ouverte me faisait face. J’observais les motifs qui la constituaient. Ils n’avaient rien d’angoissant ou de maléfique… Me faisais-je avoir par un piège si je me risquais à passer la porte ? Je ne savais pas. Mais… Je n’avais pas vraiment le choix. Aucune autre solution ne se présentait à moi. Je m’y aventurais.

Après une petite marche, mes yeux rencontrèrent ceux d’un homme que je ne reconnaissais pas. « Oh ! Approchez ! Approchez ! » Je continuais mon chemin jusqu’à lui. C’était un vieux monsieur barbu et mince. Il semblait sympathique. « Oh ! Oh ! Oh ! C’est de la peinture que vous avez sur les bras ? Comme c’est joli ! Vous étiez à une soirée déguisée ? Une fois, j’ai été à un carnaval et… » Il lui faisait penser à Auguste, un autre Époux. « Et… je m’égare, ma petite demoiselle ! Oh ! Oh ! Oh ! Pourrais-je savoir votre nom ? » « Hum… Dahlia Ashem ? » « Oh ! Oh ! Oh ! Vous êtes bien certaine ? » Il me souriait, l’air espiègle. Je rougissais, un peu gênée, tout en hochant la tête. Il se mit alors à fouiller dans sa pile de dossiers. « Oh ! Oh ! Oh ! Le voilà le taquin ! » Sa main ridée se referma sur une feuille en particulier. Il commença alors à tamponner le bazar avec une dextérité insoupçonnée. « Et voilà ma p’tite demoiselle ! » Je prenais le dossier qu’il me tendait. Cependant, je ne fis pas un geste de plus. « Oh ! Mais suis-je bête ! Par ici ! Par ici ! Oh oh oh ! » Le vieux monsieur me montrait une porte. Je l’empruntai prudemment alors qu’il riait encore.

Une prairie me faisait désormais face. Je n’y comprenais rien. Que faisais-je ici ? Mes yeux parcouraient la foule. J’étais inquiète. Cependant, mon regard se posa sur un blond en particulier. La tension qui m’habitait s’évanouit soudainement. « Samuel ! » Je chuchotais son nom dans un sourire tendre. Je m’apprêtais à l’approcher mais mes yeux tombèrent sur Adam et sur un chaman. La pression revint avec force. Avais-je le droit de quitter l’île sans avoir consommé le mariage ? Était-ce un signe des Aetheri que je devais le consommer avec le Déchu ? Avais-je le droit d’enlacer Samuel devant eux ? Me montais-je simplement trop la tête ? Je déglutis et m’approcha doucement de l’attroupement. Devais-je faire comme si je ne connaissais pas Adam ? Mes yeux le fixèrent dès que je le pensais. Il fallait que je revois mes capacités en matière de discrétion.

« Samuel. » disais-je alors que j’étais arrivée près d'eux. Pourquoi ce chaman le regardait-il si mal ? Pouvais-je faire quelque chose pour cela ? Je m’arrêtais à leurs côtés. Encore une fois, je regardais Adam avec un peu trop d’insistance. Mes yeux descendirent malgré moi vers… Je les relevai rapidement. Je l’avais déjà vu nu. Mais, aujourd’hui, en sachant que j’allais devoir faire la chose avec un des époux… La situation était plus différente et la curiosité était évidente. Une main pâle s'approcha du plateau du Déchu. Elle appartenait à un individu extrêmement gourmand. Allait-il se goinfrer de tous les mets ? Je restais un instant indécise mais... Il fallait que je bouge. Je n'allais pas rester là à dévisager Adam pendant une éternité non plus... Heureusement, il était plutôt bel homme et mon insistance pouvait laisser penser à un soudain entichement et non pas au secret qui nous reliait. Nous étions mariés... « Je vais vous prendre… » Pourquoi chuchotais-je ? J’essayais de me focaliser sur le plateau de sucreries. « Un petit gâteau... » Je regardais le chaman et tendis prudemment le bras vers Adam. Je saisis une petite part et m’éloignai d’un petit pas du chaman. Il dégageait une sacrée hostilité celui-là. Mais… Je pensais comprendre. Il était surement un Zawa’Kar. Il protégeait. « Samuel ? » J’essayais de diriger l’attention du blond vers moi et de dissiper l'hostilité de l'air. « Bon anniversaire. » Je lui souriais doucement. Même si je ne l'avais pas vu depuis à peu près un an maintenant, je n'avais pas oublié.

1204 mots

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 574
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Jeu 09 Avr 2020, 00:14


Image réalisée par Armando savoia

Les Portes II



L’attention d’Aliénor fut tournée vers Bellada Ward. Elle connaissait Friedrich, son petit-fils, avec lequel elle avait déjà été entraînée par un halo tout aussi mystérieux que celui qui venait de la happer. Cette situation l’effrayait bien moins que la présence de Lhéasse à ses côtés. Elle avait d’ailleurs demandé expressément au Magicien de ne pas paraître trop proche d’elle et, puisqu’il ne cessait de bredouiller et de rougir en sa présence, elle l’évitait de façon systématique. Elle n’allait néanmoins pas préciser cela à sa grand-mère. « Bonjour Madame Ward. Oui tout à fait. J’espère qu’il va bien. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu. » Elle sourit, tout en essayant de surveiller ce qu’il se passait aux alentours. Voir le visage convivial de la vieille femme la rassurait un peu. Elle se permit même de rire. « Oui. Je l’ai semé. Pour combien de temps, je ne sais pas mais c’est toujours ça de gagné. » Il serait furieux, lorsqu’elle reviendrait. Elle ne savait pas que son garde du corps ne s’apercevrait pas de son absence. La première fois, il avait été désagréable durant des jours et avait resserré sa surveillance, au point de ne plus la quitter. Elle avait dû faire ses besoins devant lui, se laver devant lui, absolument tout. Ça l’avait humiliée.

Alors qu’une rouquine qu’elle avait déjà aperçue précédemment entama une discussion avec Bellada, l’attention d’Aliénor fut portée un peu plus loin, lorsqu’elle entendit le mot « Comtesse » être prononcé. Le fait que l’on parle d’elle lui était devenue habituel, soit pour la plaindre, soit pour la critiquer ouvertement. Elle avait déjà entendu des adolescentes plaindre Lord de l’avoir pour femme en ricanant. Elle n’avait su comment réagir, prise d’un étrange sentiment. Elle n’avait pas la présence d’esprit de se dire que certaines personnes géraient l’anxiété d’une manière qui pouvait s’avérer cruelle. Isabeault ne lui facilitait pas la tâche. Elle aussi, par jalousie, ne cessait de la fixer de haut, de lui cracher au visage que l’Empereur Noir devait vomir rien qu’en la regardant. Et, dans ces moments-là, curieusement, Lhéasse s’avérait être bien plus un soutien qu’un bourreau. Néanmoins, depuis que sa sœur ne cessait de dire à quiconque le lui demandait qu’elle, Isabeault Vaughan, avait eu un rapport sexuel avec le Prince de Caelum, elle avait cessé d’être cruelle. Personne ne croyait la blonde, notamment parce qu’Isiode Yuërell n’était pas sur les Terres du Lac Bleu et, surtout, parce que ce n’était pas du tout son genre de se comporter ainsi. Quoi qu’il en soit, alors que l’on trinquait pour elle, avec mépris ou sympathie – elle n’aurait su le dire, son regard tomba sur la silhouette de Priam. Comme prise en faute, elle baissa les yeux et se mit à rougir. Heureusement, cet état coquelicot pourrait, sans nul doute, être mis sur le compte de la nudité avancée d’Adam Pendragon. La Magicienne reporta son attention sur la rousse et sa tenue quelque peu dérangeante ou, plutôt, non coutumière de la vie sur les terres Magiciennes. Elle n’écoutait rien de la conversation pourtant, pas plus que lorsqu’un autre petit fils de Bellada fit son entrée. Non, ses pensées étaient focalisées sur Priam, sur ce qu’elle avait vu dans ce rêve étrange et sur ses mains qui avaient parcouru son corps, au point qu’à son réveil, elle avait eu l’impression d’avoir perdu la moitié de sa virginité. Depuis, elle n’arrêtait pas d’y songer et Lhéasse la prenait en faute souvent. Elle devait trouver un moyen d’oublier ou de fermer son esprit. Malheureusement, le Mage Noir était bien plus puissant qu’elle.

Un cri la tira de ses soucis. Elle reporta son attention sur la scène qui, devenait, de son point de vue, de plus en plus confuse et irréelle. Ses yeux tombèrent réellement sur les attributs du Déchu et elle posa une main sur ses lèvres. Elle s’était déjà faite la réflexion à la suite de son rêve mais elle se demandait comment une telle chose pouvait entrer où que ce fût.  





Alors que la situation semblait prendre une tournure inattendue, une petite boule lumineuse se créa progressivement, flottant doucement devant l’assise du trône quelques instants. Deux ailes translucides et brillantes apparurent lentement et furent suivies par une jeune femme blonde, aux yeux bleus et aux oreilles pointues. Elle aurait pu être confondue avec une Ygdraë pour ce dernier détail mais il semblait évident qu’elle n’en fût par une. Elle ne dégageait pas une aura de connaissances. Elle semblait bien trop mystérieuse. Elle sourit, visiblement ravie. Quelque chose de doux l’entourait. Elle connaissait bien des secrets ; les plus profonds secrets de ceux qui se trouvaient ici. Ce n’était pas pour rien qu’elle les avait choisis. Elle avait été minutieuse. Elle souhaitait que son Conte fût fascinant, qu’il emportât les lecteurs du Monde entier. Pour cela, elle avait trié les profils en compagnie d’un homme brun, aussi mystique qu’elle. Il ne lui avait jamais donné son prénom et s’était contenté de sourire, de ce petit sourire en coin taquin qui appartenait à une certaine catégorie d’hommes. Elle-même avait toujours préféré les femmes mais ne pouvait nier avoir ressenti une forme d’attirance pour lui. Il connaissait si bien le Monde des Contes que cela l’en avait émue. Quoi qu’il en soit, à présent qu’elle pouvait les contempler en personne, elle était heureuse. Elle avait hâte que l’histoire commence. Elle s’assit, en même temps qu’un son de grelot retentît afin d’attirer l’attention de tout le monde. Elle sourit, avenante et gracieuse. Elle avait un petit côté enfantin, aussi, espiègle. « Bonjour à tous. Je m’excuse d’avance de vous avoir tiré de vos vies respectives mais je vous garantis que personne ne remarquera votre absence. Je m’appelle Ambroisine et je suis actuellement en train de construire une histoire. Je vous ai choisi, vous, tout spécialement, pour incarner les personnages de cette dernière. Vous représentez tout ce que je souhaite. » Elle était sincère. « Voyez ceci comme une pièce de théâtre grandeur nature, sans public et en parfaite improvisation. Vous trouverez vos rôles dans le dossier qui vous a été confié avant d’entrer ici. Ne vous inquiétez pas. Si tout vous paraissait confus en arrivant, vous êtes à présent aptes à comprendre les mots qui se trouvent sur les feuilles. Je vous laisse quelques minutes pour en prendre connaissance. » Même ceux qui ne savaient pas lire comprenaient les écrits. Quant aux plus récalcitrants, la magie de l’endroit les poussait naturellement à être attirés par les pages et à les parcourir. « Ne vous inquiétez pas. Vous ne pouvez pas mourir ici et vous comprendrez bien vite comment tout ceci fonctionne. Nous allons commencer. » Elle claqua des doigts.




Les yeux d’Aliénor s’étaient posés sur le dossier. Elle avait commencé à lire. « Aurore… » Elle avait continué, jusqu’à avoir une infinité de détails, sur son lieu de vie, sur ce qu’elle était et aimait. Ambroisine l’avait comme envoûtée et elle ne pensait plus réellement à ses tracas quotidiens. Là où elle aurait dû vouloir retourner chez elle, elle se sentait, au contraire, motivée. Elle voulait aider cette femme. Elle lui faisait confiance et tout ceci lui paraissait excitant. Quand le claquement de doigt avait retenti, elle s’était volatilisée en même temps que tout les autres.

Un peu troublée, la jeune femme s’assit sur son lit. Visiblement, elle était en train de plier des vêtements mais elle ne se sentait pas au mieux de sa forme, comme si quelque chose n’était pas normal. Elle ne voyait pas quoi. Elle se sentait… différente, comme si elle avait vécu une autre vie jusqu’à présent. C’était totalement idiot puisqu’elle avait toujours vécu ici, en compagnie de ses marraines. La maison se trouvait au cœur de la forêt du Royaume GRRAAA. Elle était plutôt simple, pas très grande. Elle comportait quatre chambres, une salle à manger qui servait également de cuisine, un petit salon avec une cheminée et une salle d’eau. Rien de très spacieux mais amplement suffisant pour vivre à quatre. Avait-elle oublié quelque chose ? Non. Si… Si, elle n’était pas heureuse ici. Bien sûr, il y avait des journées agréables mais elle vivait dans cette maisonnée comme une prisonnière. Elle n’avait pas le droit d’en sortir. Elle ne s’était jamais promenée dans la forêt avoisinante. Les rares fois où elle avait mis les pieds dehors, les trois Faes l’avaient empressée de rentrer. C’était étrange… Les mains d’Aurore s’activèrent de nouveau sur le linge. Elle pensait à Scar. Elle ne l’avait jamais vu. Pourtant, elle l’aimait, elle en était convaincue. « Je crois… » murmura-t-elle doucement, incertaine. Sans doute avait-elle mal dormi pour être aussi troublée aujourd’hui.

1434 mots

Résumé:

Déroulement


Hey ♫

Alors alors ! J'espère que tout le monde va bien déjà ^^

Carte : >> ICI <<

Rôles : >> ICI <<
Il en reste sept à prendre et je laisse ouvert pour les dix prochains jours donc si vous arrivez à motiver des gens pour les incarner, ce serait top  nastae

Début : La Fae - votre personnage ne sait pas forcément qu'il s'agit d'une Fae, la race est assez mystérieuse - explique donc ce qu'elle attend de votre personnage. Il y a une forte magie en œuvre qui vous pousse à vouloir l'aider et à être motivé pour l'expérience. Elle vous indique de lire le dossier, qui devient donc compréhensible pour tout le monde. Il y a les détails du rôle dedans. Ensuite, elle claque des doigts et votre personnage se retrouve dans son rôle, à l'endroit où il vit.

Adaptation au rôle : L'adaptation peut prendre plus ou moins de temps en fonction de la force de base de votre personnage, de sa puissance en gros. Les spé ne comptent pas dans le Monde des Contes puisque la puissance du personnage dépend du rôle en question et des artefacts qu'il trouvera, cependant les statistiques de base comptent pour ce point. Soit votre personnage est convaincu d'être son rôle et de l'avoir toujours été (il y a intégration pleine et entière dès le début) soit ça viendra progressivement (intégration au fur et à mesure donc). Il peut résister un peu au Conte s'il a une grande force, ressentir un trouble (comme Aliénor) ou se laisser aller complètement. Dans tous les cas, le Conte gagnera en ce qui concerne les parties du rôle qui ont été décrites par moi. Les traits de caractère passés sous silence sont totalement libres d'interprétation. De même, si vous avez envie de tisser d'autres liens (des liens non décrits dans les rôles) vous le pouvez. Il faut, pour cela, l'indiquer clairement dans votre résumé et que ledit lien soit logique, qu'il n'y ait rien qui s'y oppose dans la trame principale. Pareil, votre personnage peut avoir d'autres objectifs que ceux décrits. Il faudra le noter également, tout en veillant à ce que ça reste logique. Non, Kocoum le guerrier n'a pas envie de devenir danseuse étoile xD

Description du lieu d'habitation : Vous trouverez des informations là-dessus dans les rôles et au niveau de la carte. Cela dit, je vais vous faire travailler un peu ^^ Comme c'est le premier tour, que votre personnage va prendre son rôle en main, je vous invite à essayer de décrire assez précisément son lieu d'habitation. Pourquoi ? Parce que d'autres personnages vont être amené à y aller, soit pour parler au vôtre soit pour faire des quêtes annexes ou chercher des artefacts. Le mieux serait même que vous dessiniez grosso-modo l'endroit ou que vous trouviez des images ;D (bon c'est pas obligatoire mais pour ceux qui sont visuels c'est cool ^^). Personnellement j'ai été assez succincte avec Aliénor sur ce tour mais je ferai un dessin de sa maison que j'incorporerai demain - c'est juste que j'aimerais bien me coucher là /sbaf

Choix : Je vous avais demandé de faire un choix au tour précédent, au niveau du thé et des gâteaux.
- Choix A (Gâteau : Aliénor, Priam, Adam, Daé, Nicolae, Dahlia) : Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte afin de l'aider pour de petits éléments. Elle pourra le mettre sur la voie d'un artefact par exemple ou lui faire rencontrer quelqu'un d'utile [je l'ai pas précisé mais il y a d'autres personnages dans le conte, des PNJ que vous pouvez créer ^^].
- Choix B (Thé : Anwen, Kaahl, Otobis, Mertle et Pulsar) : Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte. Cependant, celle-ci sera farceuse et n'agira pas forcément dans son intérêt à lui. Elle peut même carrément lui rendre la vie compliquée en laissant trainer des choses par terre pour qu'il se casse la figure ou en empoisonnant son déjeuner.
- Choix C (Gâteau et Thé : Dhavala, Bellada, Kjell, Leleïth, Kitor, Jil, Aleran) : Vous avez deux Faes (celles du dessus). Elles risquent même de se tirer dans les pattes entre elles 8D
- Choix D (Rien : Laëth, Neah, Asra, Morgane, Jämiel, Samuel, Ragnar, Rajiv) : Rien.

Sur le halo et sur les conséquences : Je le redis mais personne ne se rend compte de la disparition de votre personnage ;D

Je pense avoir fait le tour... Si jamais vous avez des questions, n'hésitez pas =)

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots.
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire.
- Points importants : Les points de spécialité ne comptent pas. les pouvoirs sont ceux du personnage (donc s'il n'en a pas, le vôtre n'en a pas non plus). J'attends cependant du Fair-Play (si vous avez un doute sur une action, mp le joueur pour savoir s'il est d'accord). La langue de base n'est pas prise en compte. Tout le monde se comprend sans aucune difficulté. Aussi, votre personnage perd sa race momentanément. Il se fond au rôle ^^

- Vous avez jusqu'au 18 avril 23h59, heure française, pour poster votre message.

Comptes


Il n'y aura pas d'éliminations. Par contre, si vous ne postez pas, ça ne vous comptera pas un message, bien sûr. Vous perdrez aussi le gain du tour s'il y en a un. Au bout de deux tours sans poster, les autres joueurs pourront prendre votre personnage et le jouer en PNJ s'ils en ont besoin. Vous devrez ensuite vous adapter à ce qu'il s'est passé si vous souhaitez reposter par la suite =)

Comptes:

Gains


Pour ce tour-ci :
- Le titre Élu des Portes, si vous ne l'aviez pas déjà.
- Ouverture du Monde des Contes : Ce pouvoir permet à votre personnage de se téléporter (lui et ceux qu'ils désirent) dans le Monde des Contes. Il y rencontrera alors une Fae qui lui proposera de l'intégrer à la construction de son Conte.*

* Dans le cas de ce rp, les rôles sont faits et le personnage se fond audit rôle. Il perd conscience de lui-même. Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Parfois, le personnage est très conscient de lui-même et aide juste la Fae à faire son Conte, comme une vraie pièce de théâtre. Ils peuvent discuter ensemble, elle peut donner des directives, les scènes peuvent être faites plusieurs fois etc.

Les gains sont à déclarer dans les déclarations de gains d'intrigues et d'événement au plus tard un mois après ce jour ^^


[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 2 Wmln
[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 2 3298876942 :
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34361-alienor-vaughan
Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

~ Magicien ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 915
◈ YinYanisé(e) le : 30/07/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : Gilbel ♥
◈ Activité : Cuisiner avec amour !
Bellada Ward
Jeu 09 Avr 2020, 14:17


Image de Andrea Savchenko #
La porte des Contes

« Oh oui, il se porte à merveille ! » affirma la magicienne en souriant à la comtesse. En réalité, il lui avait confié il y a peu que la compagnie de la jeune femme s'était faite de plus en plus rare. Elle lui manquait. Un amour d'adolescence était toujours douloureux lorsque l'être aimé s'éloignait. Bellada était cependant rassurée de voir les choses évoluer de la sorte. Bien loin de vouloir causer de la peine à son petit fils,  la Ward soupçonnait que la Fidèle de Coleya mettait de la distance entre eux pour le préserver du danger que sa compagnie représentait désormais. Elle avait entendu parler du terrible traitement que réservait sa nouvelle ombre à ceux qui lui portait trop d'intérêt. Bien loin d'être mesquine, la petite se révélait être courageuse. Une qualité que la grand-mère admirait. « Oui ! S'il vous faut un alibi, n'hésitez pas à dire que je vous ai enlevée pour prendre le thé en votre compagnie ! Il a beau être grand et vilain, je n'hésiterai pas à lui tirer les oreilles s'il se montre trop désagréable avec vous ! » Elle aurait sans nul doute tenu un autre discours si le concerné s'était trouvé dans les parages, mais ici, bien loin de son inquiétante présence, elle pouvait se permettre cet élan de zèle. « Oh bien le bonjour ! » Salua la vieille dame en se tournant vers l'excentrique demoiselle qui l'avait hélée. Son regard se posa d'abord sur le feu flamboyant de sa chevelure, avant de tomber sur sa tenue plus que révélatrice. « Oh je vais bien merci ! Quant à vous ? » répondit la magicienne, son regard remontant sur le visage de son interlocutrice. « Oui bien sûr, tenez, goûtez donc ! » proposa-t-elle en tendant son assiette à la rousse. La jeune femme avait un flux de parole plus soutenu encore que l'aïeule, qui se retrouvait presque déboussolée par son enthousiasme. Son sourire et sa bonne humeur était cependant communicative, faisant momentanément oublier son manque de pudeur à la vieille dame. Avant qu'elle puisse lui proposer son châle pour se couvrir les épaules, elle se retourna, interpellée par la voix familière de l'un de ses petits enfants. « Oh Aleran ! » Bellada sourit tendrement en voyant le brun s'approcher. « Non, je n'ai pas la moindre idée de ce que l'on attend de nous. J'ai essayé de lire le dossier que l'on nous a donné mais je n'arrive pas à décrypter ce charabia. » Une langue étrangère peut-être... Était-ce un cours particulier pour apprendre ce nouveau dialecte ? Tandis qu'elle se posait la question, les yeux de Bellada se posèrent sur la silhouette d'une femme qu'elle avait eut le déplaisir de rencontrer une seule fois : Anwen. La mère biologique d'Aleran. Instinctivement, ses yeux se froncèrent et sa mine se fit contrariée. Qu'est ce que cette femme faisait ici ? « Oh, mais où avais-je la tête ? » s'exclama la mage bleue en passant un bras dans le dos du garçon, le plaçant ainsi de dos à sa génitrice, de façon qu'il ne la remarque pas. « Mesdemoiselles, voici Aleran Ward, mon petit fils. » La vieille dame se tourna vers Aliénor pour préciser : « Le cousin de Friedrich. » Elle s'apprêta à présenter les deux jeunes femme à l'adolescent mais fut interrompue par l'arrivée d'une femme au charisme évident, qui attira immédiatement son regard et la força à l'écouter attentivement.

Lorsqu'elle rebaissa les yeux sur les documents qu'on lui avait confié, elle fut surprise de parvenir à les comprendre. « Oh, je suis un Chapelier. Hum... Il doit y avoir une erreur, je suis une Dame. Enfin passons. Oh j'aime le thé ! C'est bien vrai, ils m'ont bien choisie ! Oh et des chapeaux ! J'ai entendu dire que vous appréciez particulièrement ces accessoires, ma chère ! Peut-être pourrais-je vous en rapporter un, une fois que cette pièce de théâtre sera terminée ? » commenta-t-elle en se tournant vers l'épouse du Maître du Chaos. « Et vous, Jil ? Aimez-vous les chapeaux ? Les serres-têtes, peut-être ? Oh je sais ! Une couronne de fleurs ! Ca irait tellement bien avec vos jolis cheveux. » s'extasia la dame. « Et toi Aleran, quel rôle as-tu ? » voulut-elle savoir. Elle n'eut que le temps d'entendre la réponse avant de s'évaporer.

« Uuuuuun joyeux non-anniversaire ! » s'exclama le Chapelier en serrant l'heureux élu dans ses bras. « Vous prendrez bien un peu de thé n'est ce pas ? Trinquons, pour ce merveilleuuuuuuux ! Merveilleux ! Merveilleux ! Non-anniversaire ! » Il avait fait apparaître une tasse de thé dans sa main et celle de la personne qu'il importunait. Avec bonne humeur, il fit s'entrechoquer les porcelaines. Sa tasse se fendilla. Au lieu de boire, il souleva son chapeau et retourna sa coupe au-dessus de sa tête légèrement dégarnie. Quelques bulles tombèrent puis flottèrent autour de lui. Il posa ensuite la tasse sur une touffe de cheveux puis replaça son chapeau en place. « Hahahahaha ! Je suis en retard ! Le lapin ne va pas être content ! Haha ! J'aime les lapins ! Qui ne les aime pas ? MANGEONS LE LAPIN ! Non ! NOOON surtout pas ! Diantre, qui mangerait le lapin ?! CRIMINEL ! TUEUR ! CHENAPAN DE HOUAHAHIhaha ! En retard, vite ! Je dois prendre le thé ! HAHA ! » Et, sautant de côté, il fit claquer ses souliers en l'air. Se tournant, il continua son chemin tout en chantonnant. « Un joyeux non-anniversaire ! »

Post II:


Avatar
Avatar de noël : LINOK_SPB
[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 2 2exr
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t35442-bellada-ward-le-c
Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 761
◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Jeu 09 Avr 2020, 16:50

Les Portes II


C’était une comédie ridicule et sans la moindre cohérence à laquelle il faisait face. Une femme à moitié nue abordant une vieille ? Un homme, totalement nu lui, peint comme une mauvaise toile de la tête aux pieds, centre de tout les regards. Forcément, avec une tenue  – peut-on encore dire ça dans son cas ? – pareil. Un second, dans le même appareil, qui, lui, semblait haïr le monde dans son entièreté.  Des gamins, qui devaient, certes, être à peine plus âgé que lui, mais qui semblaient juste s'inquiéter de la nudité des uns dans cette situation irréelle. Il reconnaissait célèbre vêtement de Basphel. Un rictus lui échappa. L'île surprotégée et surprotectrice n'aidait pas à se familiariser à la perception du danger. Pourtant il y avait bien quelqu'un qui avait attiré son regard d'une autre façon. Ce que cet homme avait fait avec un simple dessin sur la table. Voilà une magie qui était intéressante, pour ne pas dire pratique. A condition que ce pouvoir de création ne se limite pas seulement à sortir du pot d'encre trois couches de tissus... Il abandonna ses réflexions, tiré des songes de son esprit par le son clair d'une clochette.

Sa tête se tournait en direction du tintement, vers le trône. Ce qui s'apparentait à une Elfe leur faisait à présent face. Le Sarethi ne su que penser d'elle. En était-elle une ? Elle en avait l'air. Pourtant, quel était ce sentiment ? Il avait eu l'occasion d'en voir quelques un. Elle avait quelque chose en plus. Ou de différent ? Il l'ignorait. C'était toutefois  avec une oreille attentive qu'il écoutait les paroles de la nouvelle venue. Il souhaitait sincèrement la croire pour le coup. Une nouvelle absence prolongée n'était pas désirée. Quand à cette histoire... Pour le coup il en était devenu curieux. Il jeta un regard sur le dossier négligemment posé sur la table lorsqu'elle l'évoqua avant d'en ouvrir lentement la première page, comme s'il craignait qu'un monstre en surgisse. Il n'en fut rien. Un mot était cependant écrit en en-tête de la première feuille. Un nom. John... « Ratcliffe ? ». La sonorité était étrange. Que ce soit pour le prénom comme pour le nom de famille. Il se demanda de quelle contrée pouvait bien provenir cet homme pour porter un nom aussi... Rugueux, c'est ça. Le jeune Alfar se saisit finalement à pleine main du dossier – qu'il aurait volontiers jeté aux ordures quelques minutes auparavant – et glissait son regard sur chacune des lignes décrivant cet homme sans plus se soucier de son environnement. Gouverneur. Un sous-fifre. Tous le monde est passé un jour par là. Mais c'était un pion haut gradé. Il avait dû en faire tomber plus d'un en disgrâce et le chemin qu'il avait tracé ne devait plus être si immaculé. Le coquin était ambitieux. Au fur et à mesure qu'il tournait les pages, un sourire amusé glissait sur ses lèvres. Il commençait à comprendre les paroles de leur kidnappeuse. Enfin, alors que le claquement de doigt retenti à ses oreilles, il eut à peine le temps de lever la tête que le décors disparu une nouvelle fois à ses yeux.



Son regard traversait la mince ouverture de sa tente, habitation de fortune dans le campement monté en une journée aux abords du Royaume Hi-Hi-Hi. Il ignorait bien ce que pouvait faire ses hommes à l'extérieur, mais ils étaient bien bruyants. Il reposa son regard sur la carte étalée sur a petite table improvisée – deux tréteaux et une planche de bois – qu'il s'était procuré avant son départ. « Hum... ». Il songeait à quelque chose avant que les hommes qu'on lui avait fourni ne le sorte de ses pensées. Qu'était-ce donc ? Il posait son regard sur l'entièreté de ce qui composait son mobilier, d'ici que ça puisse l'aider à lui revenir. Un coffre avec divers vêtements. Un coffre, lourd d'instruments de voyages que tu n'avais pas encore sorti. Une plus petite. Le nécessaire pour Percy. Il devait surveiller d'un œil inquisiteur le travail de ses hommes. Il revint sur la carte. Non, il ne s'en souvenait plus. C'est que ce ne devait pas être important. « Gouverneur ! », fit un homme en entrant rapidement dans la tente. « Quoi donc, encore ? », répondait-il d'un air désabusé en se pinçant l'arrête du nez. Ce n'était pas en étant interrompu toute les trente secondes qu'il pourrait mener à bien les opérations. Et voilà bien une chose qu'il ne laisserait pas arriver, quitte à tout brûler sur son passage. « Ceux qui vous aviez envoyé en reconnaissance sont revenus ! » - «Et bien pourquoi ne l'as-tu pas dis directement voyons ! », le sermonna-t-il en délaissant la carte avant de dépasser le pauvre bougre afin de retrouver les-dites personnes.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 793 | résumé:
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t36268-jamiel-arcesi#700
Typhon Gargantua
~ Eversha ~ Niveau V ~

~ Eversha ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 917
◈ YinYanisé(e) le : 09/01/2019
◈ Activité : Chasseur [Rang III] & cuisinier [Rang III]
Typhon Gargantua
Jeu 09 Avr 2020, 17:15



Dhavala resta à l’écart de la foule grandissante. La dernière fois qu’il s’était joint à la majorité dans le monde des portes, il s’était retrouvé en pleine guerre et l’expérience avait été particulièrement déplaisante. Non pas que le jeune homme soit sensible au sang répandu lors de combats, mais par la petitesse et l’inutilité qui a été révélé de sa personne lors de cet évènement. L’Eversha caressait alors l’idée de trouver un moyen, si pourtant il existait, afin que ne se répètent pas les malheurs de la toute première porte.

Il y avait là une partie de la justification de l’hésitation actuelle du chasseur. C’était cette inquiétude, cette crainte, de disparaitre sans laisser aucune trace de son passage. Et s’il ne retrouvait jamais le chemin du Rocher au Clair de Lune, alors quelle trace laisserait-il derrière lui ? Chercher à passer inaperçu alors que Dhavala apparaissait d’une terre étrangère à l’autre n’aidait pas. Il attirait la plupart du temps l’attention que s’il commettait une erreur et s’attirait les foudres des habitants locaux. C’est ainsi qu’un intérêt croissant lui était venu de s’établir, en bien comme en mal, et de faire sa propre place dans le monde. Peu importe où il se trouvait.

Cela dit, il demeurait cette petite voix dans la tête un peu trop creuse de Dhavala. Celle qui le poussait à apprendre des erreurs du passé. Himsaru, le grand-père de Dhavala, avait été un bandit et un guerrier qui avait imposé son règne par la terreur sur une vaste région. Deux générations plus tard, son nom n’existait plus que par ses descendants, et encore, tous ceux qui le pouvaient l’abandonnaient au profit d’une vie meilleur. Ils ne devaient plus être très nombreux à porter ce nom oublié comme Dhavala. Qui plus est, Himsaru avait un avantage de taille par rapport à Dhavala. Il était marié. Et donc, il avait la possibilité d’avoir une descendance pour porter son nom.

***

C’est au moment où les divagations de Dhavala le menaient à considérer la nécessité d’un partenaire du sexe opposé qu’il fut interpellé par Anwen qui était elle aussi de retour dans le monde des portes. Ce fut l’effet d’une douche froide qui ancra fermement le jeune homme dans la réalité… ou se qui s’approchait le plus de la réalité dans cet endroit magique.

Pas celle-là.

Dhavala sourit alors et eut tout juste le temps de saluer Anwen en retour avant qu’elle remarque une présence qui semblait la déranger parmi la foule. Le jeune homme n’insista pas plus. Une fois qu’ils auraient une meilleure idée de ce qui se trame dans cette nouvelle aventure des portes, il deviendrait plus facile de converser. D’une part, le chasseur appréciait la présence d’Anwen. C’était rassurant d’être en présence d’une autre Eversha et amie. De l’autre, la puissante élémentaliste disposait de vastes connaissances magiques qui allaient probablement être très utiles pour la suite.

***

Il ne fallut pas attendre guère longtemps avant qu’une créature féminine prise place sur le trône. Elle avait une allure d’Ygdraë, l’une des rares races que Dhavala avait appris à connaître, mais son aura magique différait trop pour en être une. C’était probablement une race apparentée, à en juger par le physique similaire, mais le jeune homme ne pouvait rien déterminer de plus par son observation sommaire de celle qu’il jugeait comme étant la maîtresse des lieux. Par rapport à l’autre que Dhavala avait rencontré, celle-ci avait l’avantage de ne pas être une statue.

Cette Ambroisine, comme elle se présenta, ne perdit pas de temps et expliqua ce qu’elle attendait de ses hôtes. Elle attendait de ceux-ci qu’ils prennent placent dans son histoire en incarnant les personnages. Dhavala fut surpris de l’infantilité de la chose. Il ne pensait pas avoir eu le luxe de jouer à un tel jeu depuis qu’il avait passé l’âge de sept ans. D’un autre côté, le jeune homme n’en était pas pour autant déplu. Il allait se prêter au jeu.

S’il était vrai que personne ne remarquerait l’absence des élus, alors ça signifiait logiquement qu’il reviendrait exactement où ils se trouvaient au moment de prendre place dans le halo et quelques instants suivant leur disparition. Ce petit jeu allait très certainement suffire à dissiper les hésitations de l’Eversha et lui permettre de prendre la bonne décision une fois revenue… là où il pouvait bien être.

C’est en prenant connaissance de son personnage que Dhavala se permit de rire, même si personne autour ne pouvait comprendre la raison de cette réaction. L’Eversha allait devoir jouer un rôle particulièrement similaire à celui que joua son grand-père bien des années auparavant. Ainsi, c’était au tour du jeune homme d’être le méchant d’une histoire, afin d’être vaincu au profit de héros pour ravir le cœur du peuple.

Et moi qui hésitais à suivre les traces de mon grand-père, me voilà servi.

Le plus grand cadeau que cette porte donnait à Dhavala était la chance de survivre à l’expérience, contrairement à son aïeul, alors il allait profiter du moment pour chercher à mieux comprendre comment vécut ce dernier. En même temps, ce jeu éveillait une partie enfantine du caractère de l’Eversha depuis longtemps refoulé par nécessité. Il traitant donc la porte comme elle lui avait été présentée, tel un jeu. Il comptait donc profiter du moment pour s’y amuser.

***

Shan Yu posa le regard sur la contrée étrangère qui se dévoilait sous ses yeux. Le bras tendu, il attendait que se pose son faucon domestique sur le gant unique qui l’attendait. Cette vaste terre dévoilait un spectacle aussi impressionnant que grandiose. Le chef de guerre ne lui trouvait qu’un seul défaut. Elle ne lui appartenait pas encore…

Résumé:

938 mots
Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t35939-typhon-gargantua#
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Rp dirigé] - Les Portes II

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 25Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 13 ... 25  Suivant

 Sujets similaires

-
» [Rp dirigé] - Les portes
» [Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 2
» [Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 10
» [Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16
» [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Terres du Lac Bleu-