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 [Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18]

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mar 05 Juil 2016, 23:57


« Nom de… ». Eerah fendit la foule qui commençait lentement à s’affaler au sol dans un concert de soupirs langoureux et de gémissements à peine voilés. Qu’est-ce qui se passait ici, au juste ? On aurait dit Avalon en pleine saison de débauche. Même si la plupart des rustres qui se trouvaient ici - plus ou moins bien grimés en souverain – étaient bien moins subtils et délicats que les Déchues de la Luxure, une orgie semblait sur le point de débuter. Et au milieu, sans surprise, Edwina Nilsson, semblant comme à son habitude s’être fourrée dans la situation la plus aléatoire et saugrenue possible. C’était dans sa direction qu’il se dirigeait, enjambant les corps entrelacés comme on coupe à travers un bosquet de ronces. Non, vraiment, Eerah n’était pas celui à qui on pouvait reprocher d’être trop prude, et même si ses récents engagements auprès d’Erza pesaient dans la balance, il avait eu l’habitude d’organiser des soirées autrement plus tendancieuses que celle-ci. Ils manquaient de style, voilà tout. Mais en terme d’inexpérience, il était battu par la Magicienne qui semblait elle aussi troublée par sa présence en un tel lieu. Elle venait d’embrasser quelqu’un qui s’était déguisé en Seigneur Elfe, et à peine avait-il brisé leur étreinte qu’un autre prenait sa place. Un instant, il eut peur de voir les importuns réduits en poussière, mais heureusement, l’Ultimage semblait maitre de ses pouvoirs. Encore quelques enjambées et il l’aurait rejoint.

Le Déchu lui-même n’était pas venu sous son apparence habituelle. Il avait appris l’existence de cette soirée via un rapport de surveillance du Lac, et l’occasion lui avait semblée belle pour faire une courte pause dans l’horrible routine de la guerre. Puisqu’il n’avait pas particulièrement envie de se changer en un autre souverain, mais que venir sans s’être déguisé n’était pas ce qu’on faisait de plus amusant, il avait décidé de revêtir une apparence que peu de gens lui connaissait ; celle du Eerah qui avait combattu lors de la guerre contre les morts-vivants relevés par Orion. Il portait donc une armure complète, similaire à celle qu’on pouvait retrouver chez les Gardes d’Avalon aujourd’hui. Composée de plaques noires évoquant plusieurs plumes de métal, il était couronné d’un heaume qui cachait complètement son visage. Bien plus que d’ordinaire, sa présence en imposait, et alors qu’il se rendait à la fête, nombreux étaient ceux qui s’était écartés sur son passage. C’était à peine si la teinte sombre de l’armure reflétait la lumière, on aurait même dit qu’elle l’aspirait. Dans son dos était fixé le fourreau d’une longue lame, vide : il était venu sans arme, évidemment. Encore quelques pas, et enfin, il fut sur Edwina et les deux hommes qui l’importunaient.

Un bruissement de plumes, et ses puissantes ailes noires se déployèrent derrière lui. Il s’approcha, et son regard tomba sur le premier homme, et il s’immobilisa. Ses yeux luisirent, mais il ne cherchait pas à reconnaitre un quelconque trait distinctif. Il effleurait en permanence les esprits autour de lui, et s’il était bien certain de l’identité de l’Ultimage, il pouvait également assurer connaitre cet homme. Aëran. On aurait pu se dire que le monde était petit, mais tant de régions étaient réduites en cendres qu’il devenait forcément plus probable de tomber sur de vieilles connaissances. Toutefois la présence de l’érudit suffit à le convaincre de changer son approche. Lui qui s’apprêtait à leur arracher l’Ultimage sans leur demander leur avis, il décida de se laisser prendre au jeu. À tour de rôle, il posa son regard lumineux sur la réplique de Lord, du seigneur Elfe, Tarion, et sur Edwina. Il n’avait pas franchement besoin de fouiller loin pour noter le lien qui existait entre le pseudo-Amarante et celui qui s’était maquillé en Tarion. Aussi, tout naturellement, il s’approcha de celui-ci, effleura sa joue en lui transmettant une franche dose d’Envie brute, et après avoir relevé à peine la visière de son heaume, il l’embrassa. Sensation toujours surprenante. La dernière fois qu’il avait embrassé un homme datait d’une époque forte en explorations et découvertes. Sans lui laisser le loisir de jeter un œil à son visage, il abaissa à nouveau son casque, et se retourna vers les autres. « Intéressant. Lord, Edwina, Tarion, autant de monarques d’exception. Et vous devez être le nouvel Amarante ? ». La discussion qu’il avait eu avec lui au sujet de la gouvernance du peuple Alfar était encore fraiche dans son esprit. « Ou peut-être le prochain ? ». Il fixa Aëran, observant avec attention la moindre de ses réactions. L’Envie qu’il avait transmise au Seigneur Elfe s’ancra un peu plus ; l’effet n’allait pas tarder à s’en faire ressentir. Mettant un point d’honneur à se mettre le plus en valeur possible, et même s’il ne pouvait concurrencer la présence d’Edwina, le Déchu sembla rayonner un peu plus de cette énergie sauvage, affamée.

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[Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18] - Page 6 GqzDWY

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Mer 06 Juil 2016, 00:08

「La dernière nuit avant la fin du monde」

RPPT


Lilith avait conservé un sourire énigmatique alors qu’elle regardait le curieux couple face à elle. Elle s’apprêtait à reprendre la parole quand, soudain, la jolie jeune femme commença à se déshabiller. L’ex-rouquine haussa un sourcil interrogateur, puis la laissa faire, un sourire de plus en plus prononcé sur le visage. Peu à peu, elle ôtait ses oripeaux avec facilité alors que la jeune femme saisit l’une des coupes qui se trouvait à proximité. Ce n’était pas du rhum. Un jus de fruit ou quelque chose de même nature. Passable en somme. L’alcool, la chaleur ou l’ambiance avait certainement jouer sur l’attitude de la malheureuse. Et visiblement, elle n’était pas tout à fait seule à avoir ce genre d’envie.

Mirra quant à lui parut tout à fait dépourvu de tenir ce frêle corps entre ses bras… Ce qui, en soit, amusa fortement la pirate qui ne put retenir un franc éclat de rire. Elle se saisit des frusques au sol pour la couvrir légèrement, non pas qu’elle en ressente la moindre gêne, mais la jeune victime paraissait avoir une classe qui empêchait toute forme d’exhibition.

Elle passa sa main dans les cheveux de la jeune femme, et adressa un sourire amusé au belua, pencha la tête pour accepter les compliments qui fleurissaient dans ses propos, sans pour autant quitter son expression amusée.

- Ce n’est pas non plus la situation la plus désagréable qui soit… Tenir une femme nue aussi jolie dans ses bras, il y a des spectacles ou situations bien plus pénible..

D’un signe de la main, elle désigna un endroit qui peu plus éloigné. Les dernières paroles de la jolie brune ne lui était pas parvenu jusqu’aux oreilles, pour autant, sa paleur était inquiétante. Et si son remède habituel n’était autre que de fournir du rhum en toute occasion… Cette fois, elle doutait que l’effet en soit bénéfique.

- Elle a besoin d’un peu d’air frais. Eloignons nous un peu, vous voulez bien ?

Vouvoyer est une pratique à laquelle l’orisha n’était pas coutumière. Elle doutait sérieusement de ne pas parvenir à se trahir ne serait-ce qu’à ce propos. Désignant un banc en pierre de la main, elle s’y installa pour commencer et recouvrir un peu plus la jeune femme, espérant qu’elle ne sombre pas dans la plus totale inconscience. Ses vêtements étaient souples et de bonne qualité, et, à cet instant, l’ex-rouquine put remarquer à quel point il était bien plus facile de déshabiller que de vêtir quelqu’un.

- Eh bien, ma jolie ? On a eu un petit coup de chaud, je suppose ?

Son regard se faisait plus taquin alors qu’elle lui avait soufflé ces paroles à voix basse, caressant toujours la longue chevelure de cette dernière. D’une tonalité un peu plus affirmée, la rouquine s’adressa alors au jeune homme.

- Et vous alors ? Si votre but n’était donc pas de rattraper les jeunes femmes au vol après vous être vous-même exposé. Quel est-il ? Vu l’état de votre costume, j’ai même du mal à vous situer. Quel est votre nom ?

Durant un court instant, la jeune orisha leva les yeux vers son interlocuteur, sans quitter son sourire avant que toute son attention se repose sur la créature fragile qu’il tenait contre lui.

- Et alors ? vous vous connaissez déjà ? Vous avez su me reconnaître et me donner un nom, peut-être êtes-vous à même de me donner également celui de notre amie commune ?

Enfin, si la jeune femme n’était pas en mesure de parler… Pour l’instant, la pirate la gardait du coin de l’œil, prête à intervenir en cas de problème, pour une raison inconnue, elle se sentait obligée vis-à-vis d’elle.



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Mer 06 Juil 2016, 06:47

La Vanille qu’elle avait abordé se révélait être une tigresse dont le sang bouillonnait secrètement dans ses veines. Il était évident qu’elle avait une dent contre Zane. Pour l’avoir rencontré à quelques reprises, Nissa s’en méfiait mais sans le détester ou l’apprécier, il avait dû lui en faire voir de toutes les couleurs, mais elle n’avait pas l’air d’être du genre à se laisser faire et malmener par un quelconque homme et rien que pour cela, elle commençait à l’apprécier et à apprécier cette fougue en elle. Néanmoins, elle utilisa son contrôle des émotions pour calmer ses ardeurs, tout en appréciant le culot qu’elle avait dans sa façon de mettre le faux Zane à genoux et à déshabiller l’autre Vanille. Alors que sa Vanille lui saisissait le bras pour s’en aller plus loin, l’homme qui se relevait décida de s’en mêler et de jouer son personnage d’une façon très caricaturale : le roi des démons était inimitable dans sa manière de dédramatiser les situations et de les tourner à son avantage. Il haussa la voix afin que les spectateurs du précédent spectacle continuent de les observer. Nissa attrapa le bras de l’homme touchant Callidora et commença à absorber légèrement son énergie vitale afin qu’il se calme.

Au moment de le toucher, elle sentit qu’il était humain de par l’action amoindrie de son pouvoir mais son anti-magie était trop faible pour contrer la sienne. Dans son rôle de Cocoon, elle se fit protectrice de la jeune femme, tout en devinant qu’elle pouvait très bien le faire seule « L’ami, pour ta sécurité, je te conseille de faire attention et de ne pas insister. Son aura de sirène lui conférait un certain pouvoir de persuasion sur les hommes puisqu’utiliser l’hypnose était comme une seconde nature ou presque, mais à l’heure actuelle, elle n’en avait pas besoin, le ton impérieux de sa voix lui suffisait à se faire comprendre nettement. Elle lui tourna le dos et prit de nouveau le bras libre de Callidora. Oui la nuit nous a prévues d’autres choses.» La jeune femme l’emmena plus loin. Qu’avait-donc d’autres cette fête à leur offrir comme possibilité de s’amuser ?

Vu le comportement et l’altercation précédente avec le couple de faux Zane et de fausse Vanille, la jeune femme s’attendait à se prendre un coup dans le dos. Elle était donc tendue au fur et à mesures qu’elles s’éloignaient bras dessus, bras dessous. Une fois qu’une distance raisonnable fut mise entre les deux couples, Nissa se surprit à avoir de nouveau un verre dans la main. Elle ne c’était pas aperçue qu’elle en avait un. Venait-on de le lui donner ou l’avait-elle depuis le début ? Observant les individus à leurs côtés, elle fit une remarque à Callidora « La consigne était-elle de se déshabiller ? Tout cela commence à devenir étrange, nous n’avons pas dû avoir la consigne… A moins que votre belle prestation en ait inspirée plus d’un. Elle lui fit un clin d’œil tout en trempant machinalement ses lèvres dans son verre. Elle n’était pas une grande habituée à la consommation d’alcool et se limitait souvent à deux ou trois verres. A l’heure actuelle, elle n’était plus capable de compter. Manquant de trébucher, elle se rattrapa sur la jeune femme à son bras. Les serveurs ont l’air de se faire un devoir d’inhiber les sens de tous les invités avec de l’alcool… Ça me donne une idée ! Sa perte d’équilibre et le fait de parler d’alcool lui avait donnée une idée. Elle n’était pas forcément bonne, mais elle en fut soudainement très excitée. Ma chère Vanille, testons notre agilité et notre équilibre sous les effets de cette boisson : je vous propose de sortir dehors et de faire une course dans l’herbe afin de voir qui ne nous deux s’en sortira le mieux ! Si vous courrez pieds nus, je le ferai aussi…Evidemment, elle avait des chaussures plates, plus pratiques et adaptées à l’activité physique que les chaussures de la jeune femme adaptée à une soirée mondaine comme celle-ci.  Celle qui perd la course devra descendre d’une traite un verre. »  Elles se dirigèrent vers l’extérieur. L’air frais ne leur ferait pas de mal après tout. D’ailleurs elle remarqua qu’elle n’était pas les seules à avoir eu cette idée puisqu’un Lord, une Lily Lune et une Lison semblaient se diriger aussi dans cette direction.

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Mer 06 Juil 2016, 10:16

Elle était tout sauf ravie. Cela dit, ça ne l'étonnait pas trop. N'importe quel abruti pouvait accéder à un trône sans grande difficulté. Il n'y avait qu'à admirer le panel de Souverains actuels pour se rendre à l'évidence. Néanmoins, ce n'était pas tant Zane Monarque Démoniaque, lui ou un autre, quelle importance après tout, qui la dérangeait mais la manière dont il s'y était pris. On ne touchait pas à ceux qu'elle protégeait. D'un autre côté, elle se posait de réelles questions. Cet homme aurait-il été capable de forcer l'Ultimage à quoi que ce soit ? Là était l'interrogation principale qui hantait son esprit. Le peuple murmurait des histoires de viols et de tortures psychologiques à l'encontre de la Belle mais, à dire vrai, elle en doutait fortement. Elle savait pour le malus du Génie et n'était pas non plus ignorante de la grande magie de la Reine Blanche. Elle commençait même à se demander si, des deux, Edwina ne serait pas celle qui avait le pouvoir de traumatiser Zane. Ce serait plaisant. Enfin, qu'importe, cet homme n'avait pas à hanter son esprit une seconde de plus. Il était aussi insignifiant qu'un poulpe à ses yeux et, maintenant qu'il était Roi, il avait acquis, en plus, son mépris le plus absolu. Seule Edwina comptait et, à vrai dire, si elle n'avait pas une dette envers elle, elle l'aurait sans doute déjà mangée toute crue à l'heure qu'il était tant elle était naïve et agaçante sur certains points.

Un verre à la main, elle était appuyée sur une table haute. Elle ne buvait pas mais avait compris que les serveurs continueraient de l'opportunité si elle n'acceptait pas ce qu'ils avaient à lui offrir. Elle trempait donc distraitement ses lèvres dans le contenant à chaque fois qu'elle en voyait un rappliquer, n'avalant jamais, même si cela n'était pas dans ses habitudes. « Qu'en penses-tu ? » demanda-t-elle à ce qui semblait être le vide. Dans cette soirée où la débauche commençait doucement à prendre son pied et où l'alcool coulait à flot, elle passerait, au pire, pour une illuminée et, au mieux, personne ne remarquerait le mouvement de ses lèvres. « Une belle brochette. » souffla l'Esprit. Elle observait ce qu'il se passait un peu plus loin. Visiblement, deux individus avaient voulu violer les lèvres d'une femme qui, de base, se faisait déjà harceler par un faux Monarque Démoniaque. Un quatrième avait rappliqué, s'accaparant celles de l'Elfe Éternel. Lord devait se sentir bien seul dans ce nuage d'individus qui échangeaient leur salive avec entrain. « Le pauvre... » murmura-t-elle avant de rire brièvement. Décollant sa poitrine de la table, elle se redressa, une petite idée en tête. « J'aimerai que tu fasses le tour des invités et que tu me dises qui est qui ; uniquement les plus charismatiques, bien entendu. Un déguisement ne peut cacher la prestance, quand bien même certains le souhaiteraient. » conclut-elle avant de se diriger vers le groupe. Elle n'était pas déguisée, il ne manquerait plus que cela. Elle avait simplement posé un masque en forme de chat sur le haut de son visage. S'arrêtant devant le faux Lord, elle lui sourit avant de s'avancer vers lui, entourant son cou de ses bras, une main dans ses cheveux, embrassant ses lèvres avec langueur et un brin de fougue. Sa langue se fit intrusive – elle aimait bien forcer les serrures – et, après quelques secondes, elle s'écarta. « Je suis formellement contre toute forme d'injustice. » dit-elle dans un petit rire. Toute forme d'injustice dont elle n'était pas à l'origine sans doute, s'il fallait préciser ses propos. « Et, à vrai dire, je fantasme secrètement sur Lord. ». Vrai ou non, personne ne le saurait. Peut-être qu'elle fantasmait plus sur lui, allongé sur sa table de torture, que lui, allongé sur son lit. Peut-être même fantasmait-elle à l'idée de goûter sa chair ? Lux In Tenebris conférait un petit goût agréable à ce qu'il paraissait.

Se tournant vers les autres, elle les regarda un à un, attrapant l'une de ses mèches de cheveux de sa main libre. « Ne vous inquiétez pas, je ne reste pas. ». Elle sourit puis fit quelques pas, attrapant la cravate du faux Monarques Démoniaques qu'elle tira. « Vous... par contre, vous allez venir avec moi. ». Il n'avait pas franchement le choix. Tournant les talons sans lâcher sa prise, elle s'éloigna donc avec lui. Elle s'arrêta un instant, passant ses doigts entre ses seins pour en sortir une petite fiole. Elle la lança en arrière, telle une mariée avec son bouquet. Sauf que ceux qui la recevraient ne se marieraient pas joyeusement, non, ils auraient plutôt envie de copuler joyeusement. La Luxure en Flacon était une véritable malédiction.

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Mer 06 Juil 2016, 11:41

La raison pour laquelle l’initiateur de la bousculade m’ignora résidait dans son ivresse assez prononcée. Je l’observai s’éloigner du coin de l’œil, et décidai tout bonnement de l’ignorer. Loin de moi, il ne risquait guère de me déranger. Quant à ma partenaire, fort heureusement, elle fut simplement surprise par le caractère inattendu de l’acte. Elle n’en tint rigueur, m’adressant un nouveau sourire, et fut prête à reprendre le fil de notre discussion jovialement. Mieux encore, elle laissa entendre malice, en démontrant comment remporter une victoire. Achevant sa coupe d’une traite, elle se rendit au buffet et ne manqua point de tacler sournoisement l’une des convives, remportant de ce fait le pari. Ainsi, elle était prête à tout pour gagner ? Cette personnalité m’évoquait étrangement ma dernière partenaire de soirée, ce qui n’était point pour me déplaire. J’appréciais le mordant, et me contentai de répondre d’un rire à son triomphe pseudo-scandaleux. Levant ma coupe, je rajoutai.

 « C’est la moindre des politesses de vous accorder la victoire alors que vous m’avez prémuni d’une chute. L’alcool fait bien assez de ravages parmi les convives ce soir, et il serait dommage que nous en soyons également victimes. »

Je conclus en achevant ma coupe à mon tour. S’il était bon de se délecter un breuvage sanguin, en exiger un nouvelle tournée se révélait compliqué tant que je demeurais en compagnie de mon interlocutrice. A défaut, je pouvais attendre le passage du serveur de tantôt pour lui signifier d’un regard mes désirs. Pour l’heure, cependant, je patientai et poursuivis l’échange.

Ma vis-à-vis revint sur mon acte et émit un commentaire qui renforça mon sourire. Elle qualifia celui-ci de remerciement, avec un silence significatif. L’alcool aidait sans doute, et je regrettai partiellement de ne point être en mesure de l’accompagner dans son rythme soutenu, tant je dépendais des domestiques. Pour autant, cela ne m’empêcha guère de prendre du bon temps et de rebondir sur cette accroche. Je lui rétorquai alors, l’expression joueuse.

 « Faites attention à ne point m’être redevable... »

Je fus hélas interrompu par une manifestation de magie, initiée par l’une des convives. L’air se fit momentanément glacial, et son interlocuteur se retrouva recouvert de givre. Certains commençaient sans doute à se laisser aller, considération qui fut renforcée à mesure que les individus dénudés grandissaient en nombre. Passablement distrait par le déroulement de la scène, je ne repris attention aux propos de ma partenaire qu’au moment où elle posa une nouvelle question. L’un des invités hurla, et elle me demanda de quel souverain il s’agissait.

Face-à-face avec mes lacunes historiques et géopolitiques, il me fallait improviser. Le concerné semblait malmené par deux femmes à demi-vêtues pour ensuite se faire embarquer par une troisième. Une personnalité populaire, à en croire les réactions des unes et des autres, et séductrice. Pour autant, j’avouais n’avoir aucune idée quant au nom à lui associer, et décidai de miser sur la quantité d’alcool ingurgitée par mon interlocutrice pour l’embrumer. Il me fallait paraître toujours aussi cultivé et mystérieux. J’adoptai un air pensif, comme si je laissais entendre le fil d’une réflexion qui était tout bonnement fictive.

 « Je vous avoue ne guère être certain de distinguer les éléments caractéristiques de ce souverain. Ou plutôt, je me vois hésiter entre deux… non… trois monarques de l’époque du Yin et du Yang. Ils sont nombreux à s’être succédé au cours de cette ère, notamment au sein des races qui savent prendre du plaisir, et je ne saurais établir duquel il s’agit précisément. »

Je mentais comme je respirais. Je n’avais aucune idée des souverains qui avaient pu régner au cours de cette période de l’Histoire, mais pouvait-elle le vérifier ? Le succès de notre cible de discussion me poussa toutefois à émettre une plaisanterie, et je poursuivis avec une expression amusée.

 « Néanmoins, ce cher souverain semble manquer de volonté propre. Peut-être s’agit-il du nouveau roi des Marionnettes ? »

Que perdais-je à miser sur les races minoritaires, d’autant plus sur le ton de la plaisanterie ? J’aurais tout loisir de constater les effets de mon bluff avec les réactions de mon interlocutrice. En suivant des yeux l’individu dominé, je remarquai que sa nouvelle conquête lança nonchalamment une fiole qui atterrit un peu plus loin. Que contenait-elle et pourquoi s’en être débarrassée ? Pour le savoir, il me fallait me faufiler dans la fouille grondante pour m’en approcher, et je n’en avais guère l’envie. Je décidai de reprendre plutôt la discussion avec ma vis-à-vis, et j’initiai, d’un air charmeur, le défi suivant à ma partenaire.

 « Pour la suite de la soirée, je pense que vous serez la prochaine à tomber, de nous deux. Ou du moins à manquer la chute... »

Ceci n’était ni plus ni moins une provocation. Eût égard à ce qu’elle avait dit et accompli précédemment, je la laissai contempler le panel de possibilités qui découlait de cette affirmation.

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Mer 06 Juil 2016, 19:20






La dernière nuit avant la fin du monde.



Après tout il avait raison, pourquoi se soucier de qui était à l’origine de ces invitations quand une tel soirée s’offrait à nous ? ce qui importait alors était de s’amuser et rien de plus.
Quand il m’expliqua que seul le désir de la chair l’avait fait choisir ce costume, mon sourire c’était étirée, surtout avec la remarque qui avait suivis. «Il serait idiot de croire que vous m’avez conquise ou que vous pourriez avoir plus, après tout jamais je n’oserais avec le monarque démoniaque. » Au contraire, il n’était pas mon souverain et je ne savais pas qu’il était réellement, si la luxure ne me dérangeais pas, ça signifiais pas que je ferais n’importe quoi.

Mais alors que nous parlions, une femme lui rentrais dedans, ça aurait sans doute pus s’arrêtée là, mais elle me donna l’occasion d’assistée à une spectacle que je n’aurais jamais cru. Sous les traits de l’ancienne reine des sirènes, elle avait fait ployer sans aucune difficulté, déversant sur le malheureux tout un venin de haine. C’était le risque quand l’ont pris comme déguisement ce genre de personne.
Menant le verre à mes lèvres, je bus une gorgée du délicieux nectar, il ne fallut pas longtemps pour que mon corps se réchauffe, n’ayant pas optée pour un simple jus de fruit, je trouvais néanmoins qu’il était plus fort que je le pensais, me sentant rapidement quelque peu enivrée. Je regardais la scène avec amusement, la voir je jouer de lui et qu’il lui rende à son tour, j’avais juste tiquer quand je l’avais entendu dire qu’elle s’en prenait à plus faible qu’elle avant d’haussée les épaules, après tout c’était qu’un déguisement.

Mais l’autre ne semblait pas vraiment enclin à me laisser à l’extérieur de son petit jeu. S’approchant de moi en me demandant ce qu’elle allait faire de moi, je fus quelque peu sur mes gardes, moins que je ne l’aurais été en temps normal reconnaissant les effets de l’alcool. Le haut de ma robe glissa alors pendant que la sienne en faisait de même, la dame des abysses avait un corps tellement enviable qu’il était vrai qu’en voir deux à moitié dénudée devait faire tourner quelque tête. «Allons, il n’est pas bon de dévoilée directement tous ces atout, le jeu perd rapidement son intérêt.» Je trouvais cette femme fort intéressante, est ce qu’elle allait continuer son petit jeu encore longtemps ?
Elle était retournée à sa place pendant que je remettais la robe correctement. Mais c’est à ce moment-là que l’orishala pris la parole, voulant visiblement couper le jeu de l’empereur et de cette femme avant de s’éloignée en emmena la jeune femme.
Je les suivais du regard un instant avant de reportée mon intention sur le jeune homme. «Et ben, qu’elle jeune femme intéressante. Je regrette presque que son cavalier nous l’aille emmener. » Mon regard les cherchas a nouveau des yeux, mais ce qui me frappais le plus, c’était que l’alcool commençais à faire effet sur pas mal de personne, même chez celle qui semblait ne boire que du jus de fruit. J’avais même entendus un homme crié haut et fort qu’il était le souverain des nains, alors qu’il devait mesurée un peu moins de deux mètres.

«Je sens que cette soirée risque de devenir de plus en plus intéressante je croyez-vous pas ? on diraient que plus aucune limite n’est fixer, que même les être les plus chaste passerait la ligne rouge… ou noir pour certain.» Y avait-il des anges parmi nous ? je l’espérais car il n’y aurait pas plus beau spectacle que de les voir se dépravée en ce lieu. Malheureusement, je ne pourrais pas vraiment le savoir, pas d’une manière directe en tout cas.
Voulant déposée mon verre, je remarquais qu’il était de nouveau plein. J’étais pourtant persuadée l’avoir vidé pendant la petite scène. Mais mon interrogation s’en alla rapidement, après tout je ne comptais pas rester à la regarder, alors autant le boire. Le vidant d’une traite, je le posai derrière moi avant de me retourner vers mon souverain. «Est-ce que monsieur je me fais mettre a genoux par une femme m’accorderait une petite danse ? On va finir par s’enraciner si nous continuons à discuter sur place.» Poutant habituer à l’alcool, mes joue avaient légèrement rougis, mais je n’attendis pas vraiment la réponse du jeune homme, vu que je lui pris la mains et l’entrainait, me foutant royalement de son avis.
732 mots.
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© Jawilsia sur Never Utopia


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Mer 06 Juil 2016, 19:44


Considérant l’alcool comme la panacée de toutes les défaillances, la boisson égayait — en règle générale — les discussions pour celles et ceux qui n’avaient pas grand-chose à se dire. Non pas que c’était le cas du Monarque, bien plus convivial que ce qu’on lui prêtait comme réputation, mais il conditionnait n’importe quel individu à se laisser aller à ses instincts primaires. Lors du degré atteint qui différait chez chaque personne, le verrou de la retenue se rompait aux côtés de la touffeur, ce qui ôtait pernicieusement les barrières que les plus ombrageux érigeaient autour d’eux. L’intention de Zane était juste calculée de façon à ce que son interlocutrice consomme davantage de ce produit miraculeux, c’est pourquoi il remplissait son verre en toute indécence dès qu’elle en terminait un. Ceci permettait de maintenir la cohésion des confidences, et pourquoi pas d’atteindre le niveau supérieur en se défiant mutuellement ? C’est à terme la direction qu’il voulait emprunter pour pimenter un peu la soirée. Les masques, le déguisement... tout ça était bien joli, mais aussi immensément soporifique sur la durée. Le Démon étant aux antipodes des individus grabataires, il aimait à s’imaginer de quoi étaient capables ceux qu’ils rencontraient. Souvent déçu, parfois égalé, mais jamais surpassé, le compétiteur le plus prometteur des dix dernières décennies se complaisait dans la jubilation la plus primitive. L’eccéité de la demoiselle avec qui il conversait comme une amie de longue date était pertinente, bien qu’il lui manquât le détachement de sa véritable identité. « Le mimétisme n’est qu’un prétexte hermétique. Ce qu’il recèle n’est que l’apparence d’un jeu somme toute immature. Avec ou sans, je demeurerais toujours la même, comme la partie immergée de l’iceberg. » En d’autres termes, la présence du masque inhibait les peurs de ceux qui avaient du mal à s’investir dans un contexte théâtral en y respectant tous les codes.

La curieuse oreille du malin flirtait suffisamment entre les diverses conversations pour comprendre que le jeu de séduction renfermait la réelle gageure de cette soirée. En aucun cas, il ne s’agissait d’un concours de charades. Seules les fillettes un tantinet trop ingénues pouvaient encore se laisser endoctriner par ce motif. Perdu au milieu de tous ces chérubins qui s’égayaient d’un rien, le sourire de l’acteur se fascinait d’une compassion sordide pour toutes ces âmes fragiles. Lorsque l’inconnue eut la délicatesse de la prévenir de son étalage de formes purement gratuit, l’interprète d’Edwina se hâta de corriger le tir en restituant sa poitrine à l’abri des regards indiscrets. Les attraits de la féminité pouvaient s’exposer dans n’importe quel contexte, hormis dans une soirée frivole, bondée de spectateurs. « Merci infiniment de m’avoir mise au parfum. Il est inconcevable pour une femme, et à fortiori pour une reine de déballer sa marchandise comme le ferait une courtisane. Mes précepteurs verraient rouge s’ils venaient à apprendre cette étourderie. » Les conseillers de la matriarche des Magiciens. Pas les siens. Cela va de soi. Ses propres consultants pouvaient à peine se targuer de vivre suffisamment longtemps sans se manger de retours. Là où il était le plus taquin, c’est que le masque lui disconvenait désormais particulièrement. Le protocole de cette partie de cache-cache tout juste bon à faire fantasmer les adolescentes vulnérables marquait la fin de son interprétation à visage assombri. Le proto Edwina porta la main auprès de ce dernier pour le confisquer avec une lenteur hypnotique. Aucune surprise néanmoins quand il apparut que le visage était parfaitement plagiée sur celui de sa captive, pour ne pas dire son aménageuse. « Ultimage... un jeu passionnant réservé aux plus âgés d’entre nous. Pour vous faire part de l’ironie la plus sincère, vous seriez surprise d'apprendre quel genre de relations j’entretiens avec la Dame. Vous communiquer à quel point elle est folle de mon corps serait un euphémisme. » Ou une exagération mal avisée, au choix des convictions. Alors qu’il terminait ce qui devait s’apparenter comme étant le dixième verre de la soirée, il renonça définitivement à en absorber un de plus après avoir subitement posé la coupe au point de la briser en de nombreux éclats.

Son regard se tourna naturellement vers sa gaffe supplémentaire, puis il haussa les épaules, l’air de rien. « Inutile de vous le cacher plus longtemps. Ma force est similaire à celle des Berserkers. Dans la plupart des cas, je perçois le combat de la même manière qu’ils le font. De grands soldats, ces hommes. Je les aime. » En un commentaire, il venait d’anéantir toute supposition voulant qu’il soit une femme. Sans doute pas l’indice le plus conséquent, mais celui qui rapprochait au mieux de son équivalence bestiale. Puisqu’il était Monarque jusqu’à très récemment, il pouvait encore compter sur sa notoriété naissante pour préserver le peu de mystère qu’il subsistait. Mais soudain tracassé par la vibration d’un objet qui filait au-dessus de leurs têtes, Zane intercepta un genre de fiole. Mauvais calcul en approche, il brisa ce dernier avec sa trop grande poigne qu’il avait du mal à gérer. Résultat : le liquide inonda le haut de son crâne avant de se déverser sur le restant de son corps. Son premier réflexe fut de flairer le produit. « J’ignore quel sort on m’a jeté, mais ce n’est pas déplaisant à l’odeur. J’ai… j’ai tout d'un coup envie de vous serrer dans mes bras. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Il faufila ses doigts efféminés dans ceux de sa cavalière, puis il la tira brusquement à lui avant de poursuivre son étreinte convulsive, son regard se délayant dans le sien. Sa subite toilette n’avait pas seulement accentué son désir de passer à l’acte, mais elle avait aussi considérablement réduit sa focalisation qui lui permettait en outre de garder cette même apparence. Dépourvu de toute maitrise, le maquillage se dissipa au profit de ses traits de jeune homme charmeur, ses cheveux prenant de suite un aspect plus volumineux et échevelé. Ses yeux hors du commun cédèrent à la pénombre, et enfin, son corps retrouva la musculature d’un homme bien entretenue pour l’occasion. Malgré cette découverte qui allait sans nul doute en faire jaser plus d’un, le démon prolongea ses efforts pour faire d’elle sa prochaine conquête.



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Mer 06 Juil 2016, 21:44


L'aventure mortelle



Attendant la réponse de la jeune femme, je l’avais observé un instant pour essayer de me souvenir en qui elle était déguisée. Finalement, je cru reconnaitre Ninon, reine du peuple féerique. Sa réponse m’étonna quelque peu, ainsi que l’expression que je cru lire dans ses yeux. J’avais comme l’impression qu’elle ne s’attendait pas à un tel comportement envers elle. «Je ne serais pas venir auprès de vous si j’aurais été déranger par votre présence. » Et encore, il fallait voir en quoi elle croyait que sa présence pouvait déranger.
Attrapant un verre qu’un serveur me proposait, je pu une gorgée pendant que la jeune femme me parlait du travail des organisateur. Il est vrai que l’endroit était des plus agréable et que visiblement on aurait tout pour nous amuser. Même les mets qui se trouvaient sur la table semblait avoir été préparée avec le plus grand savoir-faire. «Vous avez raison, tout dans cet événement nous permet de penser que l’on va passer une agréable soirée. Et ce malgré le cotée mystérieux de ces fameux organisateurs. » C’est vrai que l’on ne savaient rien d’eux, pour le moment en tout cas. Mais je ne m’en faisais pas vraiment, d’une part car s’ils souhaitaient rester dans l’anonymat c’était leur droit et de l’autre, car ce n’était pas dit qu’il ne ferait pas une annonce ou quelque chose comment ça au bout d’un moment. Il nous suffisait d’attendre et voir s’ils allaient finir par nous donner un signe de vie.

Quand j’entendis la dernière phrase qu’elle prononça, je ne pouvais que l’approuvée, les divers guerres et catastrophe avait encore une fois affaibli le monde et occupait le centre de nos préoccupations. «Si je puis me permette, vous devrez essayer de vider votre esprit de toute ces pensée négatives. Comme vous l’avez mentionner, ne somme nous pas ici pour nous amuser ? et, dans le mesure du possible, oubliée un temps ce qu’il se passe hors de ces murs ?» A vrai dire, sur ces parole je ne surprenais moi-même, je n’avais pas pour habitude de laissée les tracas de cotée, bien au contraire. Pourtant, ici je n’avais pas envie d’y pensée, je voulais seulement m’amuser, même si je savais qu’une fois que je ressortirais d’ici je replongerais dans l’horreur du monde. Je ne pus m’empêcher de me demander si une quelconque magie était à l’œuvre néanmoins, depuis que j’étais arriver, je n’avais pas vraiment eux d’idée noir et on pouvait dire que c’était quelque chose d’assez rare. Si c’était le cas, alors je ne pourrais que remercier d’avantage les responsables, cela me faisait un bien fou.
J’espérais qu’elle ne prenne pas mal ce que je venais de lui dire ou encore qu’elle ne pense pas que je n’avais que faire de ces événements. Mais je crois qu’elle aussi avait largement besoin de se détendre.

«Excusez-moi, mais j’ai quelque soucis de reconnaissance des visages, est-ce bien Ninon, la reine des fée que vous représentée ce soir? » Je voulais le lui demander, car je n’étais pas certaine. Surtout que je supposais ne pas pouvoir connaître son véritable nom, dans le cas contraire, on nous aurait pas demander de venir masqué. D’ailleurs, certain visage me disait vaguement quelque chose, mais je me rendis rapidement compte que ceux que je reconnaissais étais vraiment peut nombreux. Mais je préférais mettre ça sur le compte d’une simple difficulté à reconnaitre des visages. Cependant, tous les souverains me semblaient représentée, même certain que je n’aurais jamais pensée, il m’avait effectivement semblée voir quelqu’un déguisée en sans âme, il m’avait d’ailleurs donné froid dans le dos quand je l’avais vu.

Buvant une nouvelle gorgée, je fus surprise cette fois ci de sentir une chaleur s’étendre dans mon corps, étrange pour un jus de fruit, cependant cela ne m’empêchait pas de continuer à boire le verre. Mon regard parcouru la salle et je fus rapidement surprise de voir que les choses semblaient… s’alléger et je ne parlais pas vraiment de l’ambiance. « Aurais-je rater une quelconque consigne en venant ici ?» Mon regard c’était arrêter sur deux femme rousses quelque peu dénudée, cependant ce n’était pas les seul. Bien sûr j’avais dit cela sur un tout amusée. Pas vraiment que j’approuvais ce genre de comportement, mais après tout, tout le monde était libre de faire ce qu’il voulait et du moment que ça ne dégénérait pas, ou était le mal. Mais à vrai dire, je n’avais pas encore vraiment fait attention à ce qu’il se passait réellement.
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Jeu 07 Juil 2016, 04:20

Voguer sur mon bateau, voilà l'activité qui me plaisait le plus en ce moment. Je me promenais au bord de mon petit navire avec mon équipage endormi. En effet, j'étais de garde cette nuit et je profitais de la nuit pour penser à mon avenir. Depuis que j'étais dans mon bateau, j'avais repris à vivre et prendre ma vie en main. Cependant, il manquait quelque chose. Mon appartenance envers les pirates était bien, mais insuffisante. J'avais besoin de plus. J'avais entendu parler d'une caste, celui des enfants de Yanna, qui privilégiait les longs voyages. Bien que mon équipage ignorait, j'envisageais de faire mes premiers pas au sein de cette caste. Par contre, j'ignorais ce qu'il allait penser de mon choix. J'avais l'impression qu'il ne serait guère contre, car cela allait dans les principes des pirates. Tenant la barre de mon navire, j'envisageais toutes les possibilités et toutes les éventualités. Je ne pouvais plus rester au sein de ma race. C'était beaucoup trop dangereux et je ne voulais pas mettre cette race en danger. Je préférais disparaître pour gardes les élémentals hors des combats pouvant être sanglant. Lorsque je me mettais dans une colère noire, je pourrais tout détruire sur mon passage sans que je sois capable de reprendre sur moi. Un long soupire sorti de mes lèvres pulpeuses. Ma chevelure bouclée brune s'envolait dans le vent qui s'était levé. Pendant un instant, je sentis que le vent avait quelque chose à me dire. Je levai la tête pour regarder les étoiles. Un objet blanc volait dans le ciel. Il ressemblait drôlement à une missive. D'un simple mouvement d'un doigt, la lettre descendit pour atterrir dans ma main. Je l'ouvris rapidement sans me soucier de l'état de l'enveloppe. La missive était une invitation à un bal masqué où le thème des Souverains était à l'honneur. L'idée de me rendre en ce lieu ne me plaisait point. Il risquait d'avoir des gens bien plus puissants que moi et qui risquaient de me démasquer. Je laissais tomber la lettre derrière moi, mais elle revint à l'attaque en ce collant sur l'arrière de ma tête. Je le repris pour le tirer à nouveau dans un autre sens, mais elle revenait pour se coincer sous ma chaussure. Je soupirais à nouveau. Il semblait que le vent m'ordonnait à y aller. Je repris la missive et regardai l'endroit de la rencontre. J'étais bien loin de la festivité et je risquais d'arriver en retard... À puis zut, je fis pivoter la barre pour changer ma destination. Un bal m'attendait, il semblerait.

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Sur le chemin vers le bal masqué, je dus m'arrêter m'acheter un masque qui recouvrirait mon visage. J'optais pour un masque complet. Je risquais peut-être de moins me faire voir. Le masque était complètement noir avec quelques petites perles étincelantes. Après m'avoir procuré ce masque, je me questionnais qui j'allais prendre l'apparence. J'avais tellement de choix, Edwina, Yulenka, Mélinda... Je ne pourrais duper personne avec mes deux premiers choix, alors je décidai de prendre la jeune Mélinda. Après avoir mis mon masque, je changeai mon apparence grâce à mon pouvoir. Je reprenais la forme que j'avais vue lors de la rencontre entre les souverains. Cependant, je décidai de prendre des vêtements plutôt sobres avec peu de bijoux. J'étais vêtu d'une robe noire avec des plumes dans les cheveux devenue similaire à Mélinda. Je ne voyais aucune lacune à mon apparence, mais je pouvais facilement me tromper. Rendu devant les portes de l'endroit, je pouvais entendre une foule de gens parler. J'étais grandement en retard. Je pris une grande respiration avant de rentrer dans le lieu. Je ne savais pas trop où me mettre. Il y avait des gens un peu partout. Je pouvais voir que certains avaient des déguisements discutables et d'autres avaient réussi à faire des beaux changements d'apparence. Ne voulant déranger personne, je marchai d'un air déterminé et un peu rude vers le bar à boisson et nourriture. Réalisant après quelques secondes que mon masque pouvait entraver ma bouche, j'abandonnais l'idée de me prendre quelque chose. Je préférais «chasser» une proie que je pouvais côtoyer. Je voulais me fondre dans la foule. Par contre, il était dur de cerner ceux qui discuter avec des gens ou qui erraient sans but dans la foule. Je pouvais voir des gens complètement saouls un peu partout ce qui signalait bien mon retard. Il allait être dur d'avoir une conversation cohérente au travers de tous ces gens à moitié mort ou nu. Je décidai de faire ma bête sauvage et marcher pour essayer de flairer un mouton parmi la foule.

Gain et Camp:

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Jeu 07 Juil 2016, 19:46

La situation était vraiment un comble pour moi, je me tenais là, avachi, avec une femme nue dans mes bras. D'autant plus que maintenant son déguisement était grillé et le mien pratiquement. J'avais vu plusieurs possibilités, soit je me faisais prendre pour un ange à cause de ces ailes, soit les personnes qui me connaissaient me reconnaîtrait. De plus, quelque chose me disait, dans le ton de la voix de la jeune femme à mes côtés, que celle-ci me connaissait ou bien que je la connaissais. Il faudrait que je puisse travailler un peu plus dans le charme, mais si elle m'avait déjà grillé, ce serait bien inutile de jouer le jeu avec elle.

Nous avions donc amené cette pauvre jeune femme nue ailleurs afin de la rhabiller et de la mettre à l'écart le temps qu'elle se réveille. De plus, la femme à mes côtés m'avait pas mal titillé d'une manière difficile à reconnaître. On s'était souvent joué de moi, de manière verbal certes, mais peu de personnes me parlait de cette manière et visiblement elle n'avait pas le physique d'Eärhyë. Qui pouvait-elle bien être alors ? J'allais jouer coûte que coûte une carte de ma poche, celle d'être totalement naturel afin de voir la réaction de la dame.

- C'est quand même pas de bol, finir dans une soirée alcoolisée alors qu'elle ne supporte pas cette liqueur. Puis bon, je trouve leur alcool fort, certes, mais ce n'est pas suffisant pour assommer au premier verre.

Je sortis alors une petite bouteille d'une de mes poches, l'air de rien et amena une espèce de tige que j'amenai à ma bouche. Je voulais donner l'air d'avoir trouvé une mauvaise habitude pour faire croire à plus de fragilité de ma part. En tout cas, il fallait tout de même que je change de vêtements car cette jeune étourdie m'avait véritablement détruit l'arrière de cette robe de sorcier.

- Je n'ai pas vraiment découvert en qui vous vous êtes déguisé, je l'ai dit un peu sur les ouïes dire de cette physionomie. J'ai donc dit un nom au hasard pour paraître connaisseur. Je ne me mêle généralement pas au foule... Et quel gâchis pour mes économies consciencieusement dépensées.

Je me posai sur le banc en regardant le ciel d'un oeil égaré. J'en avais déjà assez marre de suivre une conduite spécifique pour un bal qui ne me présageait rien de bon. D'ailleurs, étrangement, en sortant de cette demeure je me sentais un peu plus négatif. Y aurait-il donc un sort à l'intérieur ? Enfin bref, je m'en fichais un peu, là n'était pas la question. A ce moment-là, je voulais vraiment connaître cette jeune femme. Elle m'avait posé une question précédemment. Mon but ? Oh, il était vraiment simple de mentir à de tels absurdités, mais nous jouirions du charme dévastateur que je m'étais forgé... Enfin, c'était toujours un bien grand mot pour se donner de l'éloges !

- Je suis Lord, enfin, ce qu'il en reste. Après, quelque chose me dit que vous ne me semblez pas inconnue. Je parle vis-à-vis de la personne sous le masque bien sûr. Je m'approchai davantage d'elle, dans un élan de drague. J'aimerais bien vous connaître davantage, c'est surtout ça que j'aimerais faire en ce moment. Et , si je puis me le permettre, en bonne et dû forme. Je lui passai la petite bouteille que j'avais judicieusement planqué. Comme ça, il y aurait sûrement une raison à me faire dans un accoutrement aussi ravagé. Je n'avais pas cherché plus loin que d'y aller au culot. Je pensais que c'était un certain naturel qui me fallait faire preuve et non une langue de bois.

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Résumé:
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Sam 09 Juil 2016, 05:35


À peine eut-il le temps de savourer quelques gorgées de vin qu'il en perdait sa coupe pour la voir se faire vider suite à un échange de regards entre lui et elle. Ethan essayait de rester impassible dans son rôle de Lord alors qu'il reprit en main son verre n'ayant plus que de l'air pour contenu. Étirant le bras avec nonchalance pour le poser sur un plateau de passage. Décidément les serveurs avait un don inné pour un service irréprochable tandis qu'une nouvelle coupe pleine arrivait de l'autre côté pour continuer de satisfaire l'invité. Un sourire en coin s'affichant au coin des lèvres de l'orisha en constatant la présence d'une dague à un endroit peu orthodoxe suite à une déchirure encore plus grande que celle qu'il avait provoqué. En venant même à apprécier la discrétion ainsi obtenu pour cette lame qui devient une défense en parfaite position en cas de proximité non désirée à cette zone. Celui qui prend image de l'empereur des sorciers n'en souhaitant pas autant dans sa provocation mais le résultat d'un corset au laçage entier coupé qu'il suivi dans sa descente, glissant sur les formes de son interlocutrice, lui plaisait. Helly se couvrit ensuite comme elle le pouvait, replaçant le robe malgré sa déchirure avant d'interpeller l'orisha.

- Je ne vois pas où pourrait être le scandale alors que vous avez fait le choix de retirer autant la robe que l'élément étouffant qui gît sur le sol a vos pieds.
Il fut heureux d'apprendre qu'elle considérait à un partout le score de ce jeu qui semblait s'installer entre eux, la lutte ne serait pas inégal et le défi encore plus invitant si il se poursuivait. Il avait osé faire non de la tête lorsqu'elle avait questionnée sur la conscience de ses actes et l'embarras potentiel. À vrai dire il en avait que faire, offrant au final un divertissement aux invités et un regard tout autre sur cette femme qui joue en fait une personnalité qu'il ne connait pas. Ses réflexions et recherches pour devenir de qui il s'agit furent interrompues par un chaste baiser, un contact chaleureux et agréable, la sentant appuyer son masque contre le sien au niveau du front avant que ne résonne le bruit de ces talons qui touche le sol à nouveau. Il n'avait rien manqué du sourire qu'elle arborait et le décompte dans lequel elle se donnait maintenant l'avantage.

- Il en faut si peu pour mettre dans l'embarras une demoiselle ? Vous avez pourtant de façon intentionnelle provoqué la libération de vos atouts. Sans oublier ce baiser voler sans même avoir eu la délicatesse de vous présenter, n'est-ce pas là un manque à votre éducation ? Cet apparat ne me semble pas celui d'une monarque, vous seriez à l'image d'une personne dans une caste ?
Avant même qu'elle n'eut l'occasion de répondre, il s'approcha dangereusement tout en s'assurant de ne pas offrir le moindre contact outre celui de ses yeux dans les siens. Contournant son visage pour lui murmurer «Helly...prénom charmant... je suis Lord.» Il voulait en jouer de provocation, la déstabiliser,  ajoutant une dose de magie pour percevoir l'identité et la race de celle-ci. Se retenant d'en faire de même avec tout les convives, voulant garder un effet de surprise lorsqu'il irait discuter avec d'autres monarques. Le jeu aurait été trop ennuyeux s'il avait triché ainsi pour tout les convives. Enfilant d'une seule rasade sa coupe, risquant une main à la taille de la bélua pour la faire tourner sur elle-même et la guider vers la piste de danse en appuyant le torse contre ses épaules lorsqu'elle cambre l'échine dans un mouvement de recul. Lui murmurant au creux de l'oreille. «Dansons pour faire passer ce vin, voyons les talents de celle que vous incarnez et dites m'en plus sur votre choix de déguisement voulez-vous ? » Il lui offrait de quitter le cercle de convive qui avait eu le temps, ou pas, d'abuser de la générosité de la bélua. Réduisant l'embarras à un niveau moindre. Avant qu'elle ne se retourne, il traça deux fois le chiffre deux sur les reins de son interlocutrice en guise de notation du score actuel. Laissant un instant son regard se poser sur la foule autour de lui, voyant ivresse et tenue légère, remarquant un parfum qu'il connaissait sans pouvoir y mettre un nom.

Mesage #4
771 mots
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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

~ Rehla ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Sam 09 Juil 2016, 11:22


Asgard aimait les femmes. Il appréciait leur compagnie, leurs conversations pleine d’esprit, mais ce qui lui plaisait le plus, c’était indéniablement ce qu’il se passait dans l’intimité, une fois qu’il était parvenu à les emmener dans une chambre. Non pas qu’il apprécia l’acte en lui-même, mais plutôt le sentiment de puissance qu’il en tirait, tel un coq marquant son territoire sur sa bassecour. Bien évidemment, il n’avait jamais réussi à attraper les gros poissons, mais il parvenait parfois à faire de belles trouvailles à travers la populace. Il se contentait des petites joues roses, des lèvres encore vierges et des yeux papillonnant d’admiration devant sa prestance. C’est pour ces raisons qu’il appréciait tout particulièrement les mondanités. Les bals, les fêtes, tous les prétextes étaient bons pour essayer de charmer ces Dames.

Ce soir-là ne faisait pas exception à la règle. A peine était-il entré dans l’arène qu’il avait trouvé soulier à son pied. Une bien jolie étrangère qui, à sa plus grande satisfaction, accepta de jouer à son jeu dangereux. Il regretta de ne pas sentir la fraicheur de ses doigts sur son corps illusoire lorsqu’elle accepta la coupe qu’il lui tendait : même si ces sensations n’étaient guère plus qu’un souffle sur son corps irréel, ces simples contacts lui donnaient l’impression d’être pleinement en vie… D’être normal. Il ne chercha pourtant pas à la toucher, de peur de la brusquer.

A sa remarque, un sourire amusé fendit son visage. « Eh bien, que cette demoiselle se joigne à nous, nous pourrions nous amuser tous les trois… » Il imita sa camarde en portant son verre à ses lèvre. Le liquide ambré n’avait aucun gout, aucune tangibilité dans sa bouche. Mais il ne laissa rien paraitre, ses yeux rivés sur sa conquête du soir. Il l’observait intensément, peut être même un peu trop. Il la dévorait presque du regard, éblouit par la douceur de ses traits. Il devait avouer que ce petit bout de femme était absolument charmant et il fantasmait déjà sur sa peau laiteuse, sa chevelure soyeuse, ses yeux céruléens…

Sa question le refroidit dans ses ardeurs. Glissant un regard furtif en direction de sa protégée, qui semblait être plongée dans un autre monde, il se mordit les lèvres d’embarras avant de reporter toute son attention sur sa compagne. « J’ai bien peur de ne pas avoir de secours en cas de pépin… Mais je suis certain qu’une Dame comme vous ne m’abandonnera point en mauvais posture… » mentit-il. Un sourire pour la façade et cacher ses émotions. Il tendit son bras et, s’éclaircissant la voix, il proposa : « Et si nous nous en allions pour visiter les jardins… Il y a un peu trop d’agitation par ici à mon gout… » Un regard sur la foule accompagna cette déclaration.

[Rp pour tous] - La dernière nuit avant la fin du Monde [+18] - Page 6 555969singatureBLACKOSS

L’ambiance festive sembla avoir un effet apaisant sur la brune. A peine fut-elle entrée dans la grande bâtisse que son ventre se dénoua, la boule coincée dans sa gorge se délia et son corps tout entier sembla se relâcher légèrement. Etait-ce la beauté des lieux qui lui coupa le souffle, la distrayant de ses idées noires, ou un tout autre mécanisme qui agissait sur elle ? Babelda n’en avait aucune idée et, à vrai dire, elle ne s’en souciait guère : elle était simplement heureuse de se sentir si à l’aise, au milieu de tous ces gens si élégamment vêtus…

Elle abandonna le génie pour visiter les lieux par ses propres moyens mais très vite, elle abandonna cette idée : les souliers que lui avait chaussé son ami torturaient affreusement ses pieds. Elle remarqua un banc et se dirigea vers celui-ci, levant la tête pour observer ce qu’il se passait autour d’elle et manquant de bousculé d’autres convives sur son passage. Elle parvint jusqu’au siège, où un homme était déjà installé, et s’assit avec le peu de grâce dont elle était capable.

Aussitôt, ses doigts effleurèrent l’étoffe du mobilier et de nouvelles images se superposèrent à sa vision. Tels des fantômes, des silhouettes translucides apparurent à sa vision, se mélangeant au bal costumé. De fortes émotions remontèrent jusqu’à elle, des émotions qui n’étaient pas les siennes mais qui la submergèrent malgré tout. Euphorie, joie, jalousie, épuisement, lassitude, envie… Tous ces mélanges lui fit tourner la tête. Transportée dans sa bulle, elle observait les scènes qui se déroulaient devant elle, le passé et le présent se mélangeant sous ses yeux, sans qu’elle ne puisse démêler l’un de l’autre. Finalement, une voix la sortie de sa rêverie.

Elle se retourna vers l’inconnu. L’apparence sombre, son visage était caché derrière une tête de loup. Sa tenue laissait présenter une imitation de l’orihala ou peut être bien de l’empereur noir. Il était beau à lui en couper le souffle. Il l’hypnotisait. Avec un froncement de sourcil, Babelda se demanda si cette pensée lui appartenait ou si la fatigue l’affaiblissait au point qu’elle se laisse contaminer par les idées d’autrui. « Vous êtes réel. » commenta-t-elle en guise de bonjour. Puis elle tourna sa tête en direction de la salle. Elle replia ses mains sur sa robe, les strates du passé s’évaporant aussi vite qu’elles étaient apparues. Avec un sourire gêné, elle répondit finalement à la remarque du gentil-homme. « En effet, un peut trop à mon gout… ». Elle reporta son regard d’émeraude sur le mystérieux personnage à ses côtés. « Essayons de ne pas nous mettre dans un tel état. »

Un domestique présenta un plateau à Babelda, annonçant un cocktail de fruit. Elle l’accueilli avec gratitude : sa gorge était sèche, elle mourrait de soif. Elle but une gorgée avant de s’évanter à l’aide de sa main libre. « Qu’est ce qu’il fait chaud ce soir, vous ne trouvez pas ? »
Post II:


Merci Kyra nastae

Avatar : Yizheng Ke
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Dim 10 Juil 2016, 15:39




La situation lui échappait totalement. Le Génie avait beau suivre des yeux la scène qui se jouait à quelques centimètres de lui, il n'y comprenait pas grand-chose. Une myriade d'images insensées agressait ses prunelles azurées, et il se demandait si la folie ne le guettait pas. Adressant une prière silencieuse à Harabella pour qu'elle veille sur lui, il s'efforça de ne pas avoir l'air complètement idiot et tenta de garder une certaine contenance, tentative qui semblait bien vaine au vu des individus autour de lui. Qui pouvait bien être cette femme, pour que tous viennent ainsi se jeter sur elle ? La goujaterie n'allait jamais sans l'exagération et l'insistance. Et, fidèle à ce trio déplaisant, deux créatures inconnues venaient s'amuser avec la jeune femme qui le remerciait. Visiblement dépassée par les événements, elle ne semblait pas en mesure de repousser les indélicats et ne leur opposa pas la moindre résistance. Prenait-elle plaisir à ce jeu étrange ? Loziel se tourna vers l'un des nouveaux venus, ayant eu la surprise de reconnaître sa voix. S'apprêtant à ouvrir la bouche pour déstabiliser le prétendu roi qu'il ne connaissait pas, ou plutôt Ogum dont il se souvenait bien, il s'interrompit brusquement en entendant la demande de l'inconnu qui paraissait s'intéresser à lui. Peut-être n'était-il pas réellement celui dont il portait le masque, et pourtant, il se dégageait de lui un charme indéniable et sombre. Le Génie l'apprécia tout de suite. « C'est exact. La véritable question est plutôt : que cherchez-vous à savoir ? » Se servant des quelques informations dont il disposait sur le caractère de Lord, il cherchait à donner le change tant bien que mal.

Dès lors qu'il entendit le souhait formulé à voix basse d'Edwina, il sentit une étincelle de plaisir s'allumer en lui. Lui accorder un tel désir était plus ou moins dans ses cordes, même s'il ne maniait pas le feu. Bien d'autres manières de s'embraser existaient à travers le monde et… Ses pensées s'interrompirent sans prévenir. Une scène similaire aux précédentes se jouait, cette fois entre le fameux Ogum et un nouveau venu à l'air amical. Cette attitude charnelle le laissait de marbre, et sans la présence d'êtres extraordinaires qu'il sentait à ses côtés, la tournure des événements aurait sans doute commencé à l'ennuyer. « Les baisers entre souverains… Serait-ce un nouveau rituel à la mode dont personne ne m'a informé ? » Un éclat de rire lui échappa, éclat de rire qui lui fut volé par l'étreinte chaleureuse d'une femme qu'il n'avait jamais vue de sa vie et qu'il n'avait pas non plus remarqué jusque-là, son attention toute entière tournée vers le souverain des Déchus et son partenaire de jeu. C'est alors qu'il se rappela sa prétendue identité et écarquilla les yeux pour marquer sa surprise. Lui-même ne ressentait rien. Légèrement déçu de cette caresse enivrante et pourtant froide qui lui rappelait son absence du monde, il s'efforça de lui rendre la pareille avec maladresse. Peu habitué aux contacts humains, toute cette histoire allait finir par l'épuiser et le forcer à retourner d'où il venait. Lorsqu'elle mit un terme à cette expérience pour le moins imprévue, Loziel aperçut la couleur de ses cheveux et manqua s'étouffer, ne prêtant pas garde à ses paroles. Secouant la tête d'un air exaspéré, il prit quelques secondes pour reprendre ses esprits. Non. Ce n'était pas sa rousse. Cette soirée réservait un nombre conséquent de surprises, et même si ces dernières n'étaient pas pour lui déplaire, il craignait d'y laisser des plumes.

L'intervention de la créature sulfureuse ne semblait pas avoir déconcerté les autres outre mesure, ou du moins ne remarqua-t-il rien. « On dirait que je viens de gagner le droit de jouer, moi aussi. » S'amuser d'un rien faisait partie de ses habitudes. Sans cela, il aurait perdu la tête depuis longtemps. En regardant autour de lui, il constata qu'une certaine forme de tension flottait dans les airs. C'était à son tour de la faire monter d'un cran. « Brûler n'est pas un châtiment, mais soit. » Adressant un clin d'oeil en direction d'Edwina, il se tourna vers Tarion et l'autre individu après avoir attrapé deux coupes, un sourire mesquin aux lèvres. « Sachez qu'il arrive que je sorte simplement pour prendre un peu de bon de temps. » Sans  leur laisser le temps de réagir, il s'approcha d'eux pour leur déposer un verre dans la main et insuffla un peu de sa magie. Un pouvoir acquis très récemment qui ne fonctionnerait peut-être pas. Cela dit, s'il parvenait réellement à influencer leurs envies, l'ambiance ne tarderait pas à se réchauffer. En regardant aux alentours, le brun remarqua que les gens laissaient leurs sens prendre le contrôle et ne paraissaient plus en mesure de limiter leurs actions. Cela dit, son intérêt revint très vite sur ses compagnons, bien plus plaisants à observer. De leur attitude à leurs paroles, tout en eux inspirait l'harmonie et une forme de beauté insaisissable qui le séduisait. « Il semblerait plus sage que je sois votre gardien pour la soirée. Cela vous plairait-il, ma dame ? » Demander la permission de rester trahissait sans doute sa comédie, mais il ne s'en souciait pas vraiment. Sans comprendre ce qui lui arrivait, il se sentait irrémédiablement attiré par le groupe et ne comptait pas les abandonner de sitôt.
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Dim 10 Juil 2016, 20:56

「 La dernière nuit avant la fin du monde 」
Eärhyë était stupidement surprise de voir que des gens arrivaient encore, se fondant directement vers les coins de la pièce encore inoccupés ou au contraire se portant au devant des présents pour les aborder en quête de chaleur humaine, conviviale voire amicale. Pour une solitaire comme, la Bélua devenue Souveraine le temps d’une nuit n’aurait jamais cru apprécier cette ambiance si lourde de sens et de volupté. A croire que la jeune blonde changeait réellement, foulant un chemin qu’elle n’aurait jamais douté emprunter. Une cohue de masques blancs se glissa donc dans la foule, et Eärhyë en suivit quelques uns de ses pupilles pâles jusqu’à les perdre dans cette avalanche de costumes.
Projetée dans ses observations, la pauvre blonde ne se rendait pas compte du manège d’apparence très précieuse de sa partenaire de soirée. Pire, elle ne se rendait pas compte qu’elle buvait – ou trempait les lèves – indéfiniment, la source de la liqueur ne se tarissant jamais. Toutefois Eärhyë fut extirpée de ses rêveries par la réplique somme toute diablement complexe de la Souveraine qui lui tenait compagnie. La jeune femme était bien contente de porter un masque, empêchant à quiconque de voir son trouble alors qu’elle se concentrait pour traduire et interpréter ce lexique soutenu. Croyant avoir enfin tout compris, la Bélua toussota légèrement pour effacer toute trace de trouble, reprenant d’une voix sereine comme le voulait le rôle qu’elle devait jouer.


Bien sûr, le masque enfouit, embellit ou révèle l’apparence. Cependant, la personnalité sommeille… Chose bien dommage puisque c’est ce qui confère le charme ou au contraire la monstruosité de ce même individu.

Philosopher en un tel moment puait l’héroï-comique, cette notion où des personnes divaguent sur un sujet noble quand la situation prête davantage à rire. Et n’était-ce pas le cas présentement ? Protégées dans un coin, le duo de nobles dames palabraient sur la métaphore du masque quand certains partenaires de danse frôlaient ou bousculaient les convives à l’écart de la piste, d’autres s’éclipsaient pour vivre une histoire qui ne regardait probablement qu’eux. Beaucoup de ces petites péripéties égayaient la soirée et Eärhyë était bien contente de s’en trouver à l’écart, s’en tenant à cette difficile conversation avec bien plus de plaisir que de bouillonnement d’énergie.
La jeune blonde incarnant Astrid ne put que sourire aux paroles de la Souveraine et les paroles à lui retourner lui vinrent d’un naturel déconcertant.


Ne vous inquiétez guère, il faut croire que je me tiens là pour vous chaperonner tout particulièrement. Et puis le terme de précepteur n’est qu’un mot parmi tant d’autres dans une telle soirée. Ils auraient fort à faire s’ils avaient malheureusement échoué parmi nous. D’autant que je repère un ou deux autres costumes semblables au vôtre. Ils ne sauront plus où donner de la tête, si seulement ils étaient parvenus à esquiver les salves d’alcool.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’influence de toute la liqueur ingurgité jusqu’à lors l’assaillit, envoyant des ondes de chaleur bienfaisante, relaxante, que la blonde n’avait connu depuis… Avait-elle déjà connu pareille sensation ? Probablement, à d’autres moments d’ivresse. Cependant ces nuits de veille brumeuse s’achevant généralement dans un oubli stressant, le bon gros trou noir qui donne cette impression de vivre avec des outils de forgeron dans la tête, il était difficile d’en juger. Quoiqu’il en soit, cela n’empêcha pas la Bélua de tremper son palais d’une nouvelle gorgée sucrée, le cerveau n’étant plus là pour rappeler une quelconque raison.
Dans un geste discret de lever de coude, dans leur mouvement de bascule les pupilles cristallines crurent entrevoir quelques plumes blanches près d’une des entrées – ou sorties, selon le point de vue – d’une aile atrophiée. Abrutie par son état, Eärhyë n’eut guère le temps de s’appesantir sur l’endroit en question. Néanmoins elle comprit que Mirra n’était pas loin et cette pensée la rassura, réchauffant davantage ses pensées. Si tant est qu’il était possible de brûler davantage.

Et la Souveraine qui continuait de parler, décidément différente de ce à quoi s’attendait la Bélua. Maladroite de bout en bout, la Brune aurait dû être intimidée, réservée, intravertie, mais non, elle discutait comme une femme qui se savait imparfaite mais qui cachait cela sous un flot de paroles. L’une d’elle actionna toutefois une sonnette d’alarme. Folle de son corps ? répétèrent les pensées d’Eärhyë. Ce… Ce pourrait-il que…? L’autre dut se rendre compte de sa bourde, embrayant directement sur un domaine quelque peu hors sujet.


Une femme qui… Pardon, mais… Si gracieuse, aimer la brulité… Brutalé.. Force !

C’était totalement inconcevable et irréaliste. Mais comment mener l’enquête dans un tel état lamentable, alors que tout s’enchaîne ? Eärhyë eut à peine le temps de voir la fiole exploser dans la main, pourtant si gracile au premier coup d’œil, à présent robuste et moins féminine. Une douce flagrance en même temps que le contenu se déversa sur ce corps changeant. Eärhyë s’aperçut-elle du guêpier dans lequel elle allait se faire piquer ? Probablement pas, elle qui était si sourde aux protestations du Lynx… L’étreinte était tentante, si agréable… Un torse d’homme que la Bélua n’avait jamais côtoyé… La jeune femme avait tout simplement l’impression d’avoir changé de partenaire, et bon débarras l’autre Souveraine pourtant si sympathique. Il fallait un temps pour tout, et l’heure de la volupté intégrale sonnait ses cloches.
Glissant une main légère dans le dos de ce nouveau cavalier et l’autre sur le torse musclé, son propre masque glissa de lui-même comme une invitation supplémentaire à cette douloureuse tentation, permettant ainsi aux fines lèvres de la jeune femme de sillonner les recoins cachés du cou où la flagrance de la fiole s’était le plus échouée...



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Lun 11 Juil 2016, 11:15


Parfois, laisser ses pulsions prendre le dessus sur la raison mettait dans de curieuses situations où tout devenait insensé. Cela faisait monter vers le coeur une sensation dérangeante et plaisante à la fois, une hésitation enivrante entre la douceur d'avoir cédé à soi-même et le dégoût de ne pas être celui ou celle qu'on s'imaginait être. Oscillant entre des souvenirs fantômes et une réalité qu'elle ne souhaitait pas voir, Callidora était emportée toute entière par cette impression monstrueuse et pourtant diablement délicate. Son coeur lui semblait battre au ralenti. Ce fut la voix de l'homme qu'elle avait voulu punir qui la tira de sa rêverie innocente. Le sens de ses paroles lui échappait encore. Le contact des doigts de l'inconnu sur son bras parut l'éveiller. Incapable de réagir, elle attendit qu'il la lâche, ne souhaitant en cet instant rien d'autre que s'enfuir le plus loin possible, là où même les roses ne poussaient pas. La gêne s'insuffla sur ses joues comme un vent de printemps dès qu'elle entendit les hérésies qu'il débitait. Le mensonge roulait de ses lèvres pour s'insinuer en elle. Leurs corps se rapprochèrent. La brune chercha son souffle. Ne pouvait-elle pas simplement s'abandonner à l'illusion ? Il suffisait de fermer les yeux, de rendre les armes pour la première fois. C'était impossible. Quelque chose se serra dans sa poitrine. Étrange et désagréable. Malgré les odieuses prétentions de son tortionnaire improvisé, la Rehla n'avait jamais été le jouet du Démon.

Volant à son secours tel un fidèle compagnon, Nissa la tira de ce mauvais pas sans plus attendre. Lors de cette seconde bénie où la Sirène s'interposa entre le comédien et elle, Callidora crut voir l'ombre de sa mère flotter au loin. Battant des cils, elle s'approcha de l'homme pour le moins audacieux et se pencha à son oreille, le visage indéchiffrable. « La prochaine fois, je pourrais bien me laisser tenter par tes avances, alors fais attention, petit poisson. Sois certain que nous nous reverrons, Livaï. » Effleurant les cheveux de l'humain au passage, elle ne put résister à le provoquer de nouveau. Il n'oserait pas lui en faire payer les conséquences ce soir, elle le savait. Les boucles du jeune homme se dressèrent subitement avant de retomber dans une coiffure à l'allure sauvage, animées par une légère impulsion électrique. Se tournant vers sa sœur de déguisement, elle lui lança un clin d'oeil complice. « Je te laisse dévorer celui-ci, ma belle. » Sans un mot de plus, elle accepta le bras que lui tendait l'Orishala et elles s'éloignèrent toutes deux. Évitant de se perdre dans ses pensées, la brune se demandait ce qu'elle devait faire lorsque sa partenaire reprit la parole, commentant la tournure chaleureuse que prenait la soirée. « Je pense plutôt que ce sont les masques qui les libèrent. Il est facile de faire tomber ses limites lorsqu'on n'est pas soi-même. » Retenant l'Ondine qui venait de s'accrocher à son bras tant bien que mal, elle haussa un sourcil en écoutant sa fameuse idée. « Si j'étais raisonnable, je refuserais une telle proposition, mais il semblerait que ce soir, je perde la raison. » Seule la contrepartie de leur petite escapade risquait de lui coûter cher. Pour le moment, l'alcool qui se mêlait à ses veines se tenait tranquille.

Sans prêter attention aux invités qui semblaient prendre du bon temps, les deux jeunes femmes ne tardèrent pas à rejoindre l'air libre. La fraîcheur de l'air fit le plus grand bien à Callidora. Un sourire soulagé effaça les tracas de son visage. Se dirigeant vers l'herbe, elle enleva ses chaussures. « Vous pouvez garder les vôtres si vous voulez. Pour être honnête, j'ai toujours préféré marcher pieds nus. » Trois autres individus profitaient de l'extérieur. Leur accordant un bref coup d'oeil, elle ne s'attarda pas sur eux et tenta de retrouver un semblant de concentration. Cette course improvisée promettait d'être une véritable épreuve. La Rehla fouilla dans l'une de ses poches quelques instants avant d'en sortir une montre principalement faite de bois. « Je prends toujours le Temps avec moi pour éviter qu'il ne m'échappe. » Posant avec précaution l'engin sur le côté où elle déposa également son masque, elle s'assura que Nissa le voyait parfaitement et attendit que la seconde aiguille retrouve la première. C'était le signal convenu pour commencer. Dès que ce fut le cas, elles s'élancèrent ensemble, allant à une vitesse satisfaisante compte tenu de l'alcool qui creusait leurs veines. Sentir la terre sous ses orteils donnait des ailes à la jeune femme qui ne sentait quasiment plus son corps. Ne pas s'arrêter sur tout ce qui tombait sous son regard comme elle le faisait habituellement fut difficile, et pourtant, elle tenait bon, se concentrant pour ordonner sans cesse à ses jambes d'accélérer. Et puis, elle chuta.

Quelques mètres avant ce qui constituait la ligne d'arrivée _ un simple banc de pierre qui donnait une vue somptueuse sur le lac , elle trébucha sans comprendre ce qui lui arrivait. Une traînée de terre macula sa robe. Se relevant finalement en riant aux éclats, elle vint vers sa partenaire en s'efforçant de contenir son fou rire. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi détendue, et la perspective de boire encore ne l'effrayait plus. « On dirait bien que vous êtes la meilleure, Nissa ! » Fidèle à sa parole, la brune demanda un verre à l'un des serveurs qui passait à côté d'elle et s'empressa de lui en tendre un. Avec un air enjoué, elle porta la coupe à ses lèvres, s'interrompant au dernier moment pour observer la réplique de l'Orishala, arborant un sourire mystérieux. Se dissimuler ne lui était pas nécessaire. Sans prévenir, elle relâcha sa magie, dévoilant la couleur ambrée de ses prunelles. « Merci. » Peut-être cela suffirait-il pour que sa partenaire la reconnaisse, et si ce n'était pas le cas, elle ne ferait que s'en amuser davantage. En fin de compte, peu importait. Cela dit, un effet secondaire auquel elle ne s'attendait pas fit son entrée au lieu de reprendre sa noirceur d'origine, sa chevelure resta d'un roux clair, ce qu'elle ne remarqua absolument pas. Hésitant à avaler le contenu du verre, elle jugea plus sage de faire quelques pas pour s'éloigner légèrement et se laissa tomber sur le banc. Le regard perdu dans l'horizon noir d'encre, elle sentit l'immonde alcool se frayer un chemin à travers son corps.

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