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 [Rp Spécial] - Le duel

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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 498
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Lun 21 Déc 2015, 03:47

Sans qu’elle ne s’en rende compte, Thor s’était dégagé de l’étreinte de l’Élémentale, glissant subrepticement jusqu’à un autre groupe. En vérité, elle ne l’avait pas senti s’éloigner ; et pour cause, le corbeau venait de prendre la parole. La rousse ouvrit les yeux un peu plus grand, et demeura bouche bée une paire de secondes, avant de s’extasier en applaudissant. « Mais il parle ! C’est génial ! C’est vous qui lui avez appris ? C’est dingue ! Ou alors c’est lui qui a appris tout seul ? Tout seul sans aide ? ». Elle se rendit compte que par reflexe, elle continuait de dialoguer avec sa maitresse comme s’il s’agissait d’un simple animal de compagnie. « Oh, pardon ! Monsieur Gouzi, avez-vous appris à lire tout seul ? Je dois te vouvoyer ? Ou vous tutoyer ? ». L’animal se montrant alors fort courtois et bien élevé, elle hocha la tête avec le sérieux d’une enfant de neuf ans, et trépigna de l’arrière-train. La jeune femme se présenta sous le nom de Mancinia, et ravie de faire sa connaissance : il n’en fallait pas plus pour ravir Jil. « Mais c’est pas grave ! C’est super joli, Mancinia ! C’est comme Mandarine mais sans Darine, et franchement tu gagnes au change, parce que s’appeler Darine ça doit pas être facile tous les jours… Pitié dis-moi que tu ne connais pas de Darine, sinon je vais mourir. Encore que je pense que je serais capable d’assumer un peu mes paroles, mais pas trop. ». Elle connecta ses deux doigts en les tapotant doucement, faisant mine de réfléchir, quand survinrent d’autre commentaires à propos de son chien, qui la firent se sentir aux anges. Elle se retourna pour le voir en train de jouer avec une jeune femme, et poussa un « Ooooh » attendri. De fait, la maxime selon laquelle « Tel chien, tel maitre » prenait tout son sens.

Elle remercia Mancinia comme si le compliment lui était destiné, et rapidement, le sujet de leur présence sur le bateau fut abordé. Et comme il est parfois d’usage avec Jil, c’est son inattention qui lui sauva la mise. Entrainée par le rythme de la conversation, elle attacha plus d’importance à la forme qu’au fond et c’est ainsi qu’elle ignora purement et simplement le nom du protagoniste pour lequel elle était sensée travailler. « Alors en fait, il y avait plein de gens, qui criaient plein de choses, mais j’ai cru comprendre qu’on avait enlevé sa fille, et que nous allions participer à une épreuve pour la retrouver. J’ai pas vraiment réfléchis en fait, mais ça semblait être la bonne chose à faire, alors… Voilà ! Et puis ils ont parlé d’argent alors comme je voulais racheter des livres pour les petits dont je m’occupe – parce que oui, en fait, je suis institutrice en maternelle, j’enseigne à des petits enfants ce que je peux, je trouve ça génial ! Les tout-petits c’est vraiment ce qu’il y a de plus craquant – enfin sauf quand les parents ne font pas le nécessaire pour les éduquer, ça me met hors de moi. Une fois j’ai entendu Guillaume – un petiot Déchu – expliquer à Lucie – une petiote Orisha – ce qu’était le clioris, et comment – enfin bref ; franchement, je ne suis pas certain qu’à cet âge-là il devrait  savoir ce genre de choses : C’est vrai que ça lui sera utile plus tard, mais est-ce qu’il a besoin de raconter ça à tout le monde ? Non mais qu’est-ce que je dis, c’est surtout : Est-ce qu’il en a besoin MAINTENANT ? Je n’espère pas, sinon je vais entendre parler des parents de Lucie c’est moi qui te le dit ! ». C’est l’arrivée impromptue d’un nouveau venu qui interrompit le flot intarissable de ses commentaires hautement constructifs. La rousse fit volte-face, le sourire aux lèvres. « Bien le bonj… Ouuur. Our. ». Elle renifla l’air et parla avant de réfléchir. « Vous… Vous ne… Sentez pas… Très bon. Je crois. Je pense. Non, c’est sûr, en fait. Et en fait je crois que - ». Ce n'était pas de la méchanceté gratuite, mais l'homme sentait effectivement comme s'il venait de courir un marathon. Jil s’interrompit bruquement en observant du coin de l’œil Thor qui confondait le visage de la jeune blonde avec une tranche de pastèque. « Ah ! Hé ! Non ! Thor ! Pardon monsieur – Thoooor, ça suffit ! ». Et elle partit en direction du chien, se retournant en route en adressant un geste de la main à la maitresse du corbeau : « À plus tard Manci ! À plus tard Monsieur Gouzi ! ». Puis manqua de trébucher, et se rattrapa tant bien que mal : « Thor, enfin ! C’est pas gentil ! ».


[Rp Spécial] - Le duel  - Page 5 3TFZNQ
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Lun 21 Déc 2015, 05:55

J'étais tout content ! Remuant la queue de droite à gauche puis de gauche à droite, je me mis à faire quelques mouvements également avec mes pattes arrières. Cette jeune femme était vraiment sympathique. A vrai dire, en tant que chien, je possédais quelques privilèges que je n'aurai jamais pu espérer en étant homme. Me faire caresser partout en faisait partie. Ce n'était pas quelque chose de tordu, j'aimais sincèrement que l'on me montre qu'on m'aimait. Réellement, je n'avais jamais compris pourquoi les Hommes avaient tous tendance à s'éviter. La parade amoureuse était un parfait exemple de ce qui m'exaspérait. Une femme s'intéressait à un homme et quand il mordait un peu à l'hameçon, elle se retirait, semblant ne plus l'aimer, blessant ainsi l'ego de celui-ci qui était alors prêt à vendre son âme pour l'obtenir. Je trouvais ça malsain. Sous ma forme animale, je pouvais simplement me faire câliner sans raison. L'on m'aimait directement pour ce que j'étais. L'on me disait que j'étais beau quand on en avait envie sans se soucier du qu'en dira-t-on, l'on me flattait, me caressait et, parfois même, me grondait. C'était bien plus simple. De même, si je n'avais pas envie d'être avec quelqu'un, je pouvais simplement partir sans passer pour un malpoli. Si les êtres se disaient simplement ce qu'ils ressentaient, la vie serait sans doute plus bénéfique pour la plupart d'entre eux. « Shpff ! ». J'avais finis par éternuer. Ça m'arrivait de temps à autre lorsque l'on me caressait sous le menton. Je trouvais ça drôle, même si j'avais un peu tendance à asperger mon auditoire ; Chacun ses défauts après tout. En attendant une quelconque réaction de Jil, j'écoutais un peu ce qu'il se passait ici. La jeune femme s'appelait Tomoe. C'était très mignon. Elle était gentille, malgré sa robe qui lui donnait un air étrangement froid. Elle me semblait être tout le contraire. Elle finit même par s'accroupir devant moi pour me faire un compliment. Je hochais alors la tête, comme pour soutenir ses paroles avant de la pencher successivement de droite à gauche. Ça me grattait dans l'oreille, si bien que je finis par passer l'une de mes pattes dessus. J'espérai que le voyage ne serait pas très long car je commençais à avoir envie d'uriner. J'irai sur le pont sinon, en essayant de viser l'océan sans trop éclabousser partout autour de moi. Quoi qu'il en soit, elle aussi elle avait une bonne bouille. Je l'aimais bien. Peut-être qu'elle pourrait devenir amie avec ma maîtresse et venir chez elle boire du jus d'orange ? « Wouaf ! » fis-je comme pour désigner la personne en question après que la blonde ait cherché d'elle-même. L'homme qui l'accompagnait, lui, était déjà parti. Je ne savais pas trop qui il était mais il semblait préférer ne pas répondre aux interrogations de la jeune femme pourtant si gentille. N'était-ce pas lui qui était venu la voir ? Il était un peu bizarre. Peut-être un autre fou échappé d'un asile ?

Jil arriva enfin et je me félicitai de ma stratégie. Elle aurait pu continuer sa conversation encore longtemps mais, heureusement, elle avait finis par quitter cette femme de malheur et son corbeau. Je me mis à penser que c'était un peu étrange qu'elle ait ce genre d'animal alors qu'il était pile poil celui qui représentait la dame Weidan. Si cela se trouvait, c'était elle ! J'en étais presque certain à présent ! Comment avais-je pu passer à côté d'une telle évidence ! Jil était en danger, c'était sûr et certain ! Je devais la protéger, l'amener ailleurs, la mettre à l’abri de cette sorcière maléfique et diabolique ! Je lançai alors un regard plein de crainte à la jeune femme blonde qui m'avait caressé plus tôt, comme pour la prévenir et l'inciter à nous suivre. Je ne pouvais malheureusement m'occuper que d'une personne à la fois et j'avais promis fidélité à la rousse ! Elle était ma maîtresse, mon oxygène, la main qui me donnait de la nourriture et qui me lançait ma baballe. En plus de ça, elle m'autorisait plus ou moins à uriner sur ses jardinières. Et puis elle était gentille. Je devais la sauver ! Tout de suite ! Maintenant ! Je finis donc par faire un petit mouvement brusque, me plaçant entre ses cuisses avant de la faire tomber sur mon dos comme un sac de patates chaudes et molles. Puis, sans demander mon reste, je me mis à courir vers la sortie, débouchant sur le pont du bateau. Nous étions trop loin maintenant pour nous jeter à l'eau mais plus Jil serait éloignée de cette dame Weidan maléfique, mieux ça serait.

773 mots
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Mitsu
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Mitsu
Lun 21 Déc 2015, 07:43


Coucou o/

Je posterai avec le PNJ demain parce que là je n'ai pas le temps hé hé ! (ouais bagage à préparer, appart à nettoyer, mon voisin Totoro à regarder, dormir éventuellement xD) En gros, mon poste n'aura pas de conséquences en lui-même vraiment sur votre situation, sauf une : les navires vont disparaître.

Donc, continuez ce que vous faites un peu. Jacinthe sera quelque part, elle va rire et faire disparaître les navires à quelques kilomètres de l'île où vous auriez dû débarquer. Donc tout le monde à l'eau (ceux qui volent peuvent voler, ceux qui savent se téléporter peuvent aussi le faire... enfin, pour la magie, tout dépend où vous êtes par rapport à Mancinia hu hu). Je ne vais pas parler de l'incohérence qu'il y a eu par rapport au fait que Mancinia est une Humaine (et que donc pas de magie, pas de transformation, rien). Je vous laisse vous débrouiller entre vous par rapport à ça ^^ A vous de régler la situation [Rp Spécial] - Le duel  - Page 5 46

Quoi qu'il en soit, je vous dis juste que si certains sont tentés d'ouvrir leur paquetage sans autorisation, vous pouvez à présent le faire. Un message (sous forme plus ou moins d'énigme ou pas) différent sera caché dans chaque paquet. Vous avez quelques vêtements, de la nourriture et une arme dans chaque paquetage + le mot donc qui vous préviens de manière plutôt explicite (ou pas) que les bateaux vont disparaître. Vous allez entendre un son, comme le son d'une horloge et puis ensuite, pouf, plus de bateaux, plus d'équipage, juste vous à la mer avec des paquetages xD Vous devrez donc nager vers l'île pour ne pas mourir :o

Une fois là bas, la nuit sera toujours là mais le soleil va finir par se lever. Donc vous êtes comme les aventuriers de Koh Lanta. Vous allez devoir survivre, vous n'avez pas d'instructions et vous savez simplement que vous devez trouver un trésor. Vous pouvez inventer le décor de l'île (paysage, constructions, souterrains, château etc etc) et inventer aussi une faune et une flore (sympa ou pas o/). Ne trouvez pas le trésor s'il vous plait par contre xD (ça ce sera pour la fin ^^).

Je vais partir en vacances demain (enfin, je vais à Montréal, je dors à l'hôtel et mardi je pars vraiment) donc je ne posterai pas avec le PNJ dimanche. Ne soyez pas étonnés ^^ J'enverrai quelqu'un pour comptabiliser les survivants =) Il se peut que j'ai internet mais j'ai pas envie de venir et de faire de l'administration ou quoi. Je vais passer mes vacances à penser à moi (ouais rien qu'à moooiiiiiii <3 <3) et prendre du bon temps =D J'espère que vous en ferez autant de votre côté ;)

Quoi d'autreuh ? Je pense que c'est à peu près tout :o Lisez-vous bien et j'espère que tout le monde sait nager hu hu

Survivants de l'équipe Lakus : Romulus, Zane, Jil, Linfaël, Raeden, Miles, Victor, Kaahl, Toble, Naksatra & Tomoe
Survivants de l'équipe Weidan : Mancinia, Lumi, Mircella, Djinshee & Nixy.

Bonnes fêtes à tous =3

Vous n'avez pas besoin d'attendre que je poste pour poster ;)
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Mar 22 Déc 2015, 00:46


Dans un sens sa réaction me rassure. Qu'il soit ébranlé par un info comme celle-ci m'aurait déçu. Je le sais plus fort que ça. Concernant le reste, ses paroles il me faut quelques secondes pour les appréhender. Non pas pour les comprendre mais pour décider de ce que je fais. Sa proposition comprend un point fort qu'il connaît autant que moi. Je peux décider des conditions des rencontres, si rencontres il y a. « Tout d'abord tu te trompe. Et ne crois pas que je ne sais pas pourquoi tu veux voir ta fille, c'est même en sachant cela que je t'ai révélé son appartenance à la race des magiciens. » Ma main sur la poignée redescend alors que je fais de nouveau volte-face « Si tu a ne serait-ce qu'une bribe de conscience, tu aimerais que cette enfant connaisse les circonstances qui ont amenées à sa naissance ? Tu aimerais que je lui dise que son père est peut-être l'une des personnes que j'exècre le plus en ce monde et qu'elle est née car il a abusé de moi ? » Mes yeux azur sont rivées dans les siens et je traque le moindre signe de faiblesse pouvant apparaître sur son visage. « Si je ne veux pas qu'elle te voit c'est pour deux raisons. Pour qu'elle n'ait pas à éprouver une quelconque honte vis-à-vis de son père et aussi pour que tu tente pas d'avoir un impact sur elle avec ta misérable influence. »

Les secondes qui suivent semblent lourdes et personne ne prends la parole, comme si briser ce silence venait à déclencher une lourde malédiction. Finalement, au terme de quelques minutes je suis celle qui fait le premier pas. « Concernant ta proposition je sais que je n'aurais pas de répits temps que je ne l'aurais pas accepté, c'est donc ce que je vais faire. Cependant, comme tu viens de le proposer je vais mettre quelques conditions en place. Tout d'abord, je vais sceller sa mémoire. Enfin, la modifier plutôt. Tu n'auras aucune place dans les souvenirs que je vais lui créer, tu seras un parfait inconnu, tout au mieux une connaissance de son père, chez qui elle devra aller de temps à autres. » Il reste une deuxième conditions néanmoins, celle-ci sera plus compliquée à mettre en place. Je n'ai pas les objets nécessaire pour le faire et je ne suis pas sûre de vouloir réellement en arriver là. C'est son sourire qui me fait finalement me décider. « Ensuite, elle ne sera pas seule. À aucun moment elle ne viendra te voir seule. Alors je te rassure je ne compte pas me déplacer à chaque fois en revanche une de mes amies le fera. Ce n'est pas quelqu'un que tu connaît tu n'a donc pas à te questionner sur sa personne. Si a un seul moment elle me rapporte un geste de ta part déplacer à l'égard de ma fille alors tu pourras oublier tout espoir de la voir. »

Sans un mot de plus j'ouvre la porte et commence à sortir avant de me retourner, lui lançant par dessus mon épaule. « Si tu venais à douter que je puisse modifier de la sorte ses souvenirs rassure toi, certes cela est hors de porté de mes compétences, ce n'est cependant pas le cas de mes connaissances. » refermant la porte derrière moi je me dirige vers ma cabine avec une seule pensée en tête. Cette chasse au trésor est une perte de temps. Avec tout cela je devrais m'occuper à mettre en place les préparatifs pour leur rencontres. J'ai le temps avant que tout cela ne se fasse néanmoins j'aimerais être prête rapidement. Quelques instants plus tard je suis couchée sur mon lit, fixant le plafond dans le but de réfléchir à ce que je vais faire une fois tout cela terminé.

Après quelques temps dans cette positon je me tourne vers mon paquetage, curieuse. Depuis que je suis arrivée sur le navire je n'ai pas réellement eu le temps de me concentrer sur lui néanmoins maintenant que j'ai un peu de temps pour moi je suis assaillie par l'envie de savoir ce qu'il peut contenir. Tendant une main hésitante vers lui je m'en saisi avant de le poser sur mon ventre. Un simple coup d'oeil à l'intérieur ne peut nuire à personne n'est-ce pas ? Dans un geste de la tête je détourne le regard. Non, les règles sont les règles et je me dois de m'y plier. En revanche, si ne pas ouvrir le paquetage est une règle ayant été clairement explicité il en est une qui n'a jamais été prononcée. Le fait de devoir ou non garder la broche désignant notre appartenance à une équipe. Dans mon cas cette broche appartient à l'équipe adverse à la mienne, je n'ai donc aucune raison de la garder avec moi.

Au moment précis ou je décroche l'objet de mes vêtements une secousse se fait ressentir et le bateau disparaît. C'est le plongeon que je fais dans l'eau qui me fait revenir à moi et prendre conscience de la situation. Gardant mon paquetage proche de moi je m'élève au dessus des flots, prenant quelques temps pour comprendre la situation qui est au final assez claire. Les deux embarcations viennent de disparaître et nous allons devoir finir le voyage à la nage. Avec un dernier regard en direction de la broche je la laisse tomber dans l'eau avant de me diriger en volant vers la plage. L'instant d'après je me laisse tomber sur la terre ferme me demandant avec une pointe d'anxiété ce qui nous attends après tout ça.

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Mar 22 Déc 2015, 21:12

Djinshee fut satisfaite de voir que le jeune homme "normal" accepte sa venue. Avec le sourire en plus. Peut-être était-il soulagé de voir une personne "normale" s'intéresser à lui. Quoi qu'il en soit, il ne la laissa pas à l'écart. Au contraire, il répondit sans hésiter à ses paroles. 

   -Ne vous inquiétez pas, je vois totalement ce que vous voulez dire. Sentir ses forces se faire aspirer... Elle eut une sorte de frisson. Pas seulement à cause de cette idée, mais aussi parce qu'elle sentit quelques gouttelettes se déposer sur son dos. Mais il ne faut pas leur en vouloir. Ils sont ainsi, voilà tout.

   Elle se demandait à quelles races pouvaient appartenir ces deux adolescents. Le premier lui faisait penser à Neferet, mais elle n'aurait su dire pourquoi exactement. Certes, ils avaient tous deux l'air d'apprécier le noir... mais il y avait autre chose... peut-être dans la façon de se comporter ou de regarder les autres. Bref, elle obtait pour un Sorcier. Quant à l'aveugle... Déjà qu'il était aveugle, il était difficile de déterminer ce qu'il était.

   À sa question à propos de l'histoire de cale, le premier lui pria de ne pas aborder le sujet plus longtemps. La jeune femme respecta son choix, quoiqu'intriguée. Elle prit une grande bouffée d'air pour refouler son mal de mer. Le jeune homme enchaîna en leur posant la question, devenue banale à bord du vaisseau.

   -On est parvenu à me faire croire à une chasse à l'homme ! Voyez jusqu'où ils sont allés pour nous traîner là-dedans. Dit-elle en ricanant pour mieux cacher sa colère. Et vous ? 

   Quelques minutes s'écoulèrent, puis un marin vint à eux, leur annonçant qu'ils pouvaient gagner leurs chambres respectives et ouvrir le mystérieux paquet qui s'y trouvait. Djinshee le remercia d'un bref signe de la tête et attendit encore un instant avant de se décider.

   -Bien, il me semble important d'aller voir ce que c'est. Nous nous reverrons. 

   Elle leur adressa un sourire et les quitta, tentant de garder son équilibre tandis qu'elle marchait. Elle entra dans sa cabine, crispée à cause des mouvements de la mer. L'effort de ne pas vomir devenait difficile à tenir. Elle s'assit sur son luxueux lit et s'empressa de déballer le paquetage, qui n'avait pas bougé. Elle était impatiente de ressortir et de pouvoir de nouveau respirer normalement. Elle finit par l'ouvrir et en examina le contenu : un sac de cuir apparemment rempli et une lettre. Elle s'intéressa d'abord à cette dernière. Les sourcils légèrement froncés, elle la lut deux fois avant d'essayer d'en extirper le sens.

"La magie du navire traversant les flots,
S'envolera tout en même temps que vos maux,
Et l'océan accueillera dans ses bras d'eau
Les pauvres voyageurs ayant cru au faux."

   Djinshee releva la tête, songeuse. Elle comprenait parfaitement la fin, mais le début semblait lui échapper d'une certaine façon. La magie du navire s'envolera en même temps que vos maux... Plus de magie... Ces vaisseaux étaient apparus par magie, alors... L'idée lui était impensable. Ils n'allaient tout de même pas...

   Elle sentit soudainement le vide sous elle, qui s'accompagna rapidement de la terrible sensation qui s'emparait du corps lors d'une chute. 

   ... Disparaître...

   Elle ne cria pas. Elle ne criait jamais dans ces moments-là ; elle avait le souffle coupé. La chute se termina de façon... glaciale. L'eau traversa ses vêtements, s'infiltra dans sa bouche entrouverte. De l'eau... De l'eau ! Djinshee crut reprendre ses esprits et battit des bras pour se faire remonter à la surface, horrifiée. Elle avait besoin d'air. Elle devait sortir de là ! Une étrange panique s'empara de son être. Elle voulut inspirer un grand coup mais but la tasse. Elle toussa, cracha. Elle attrapa sans s'en rendre compte le sac de cuir qu'elle venait de déballer.

   "Télékinésie. Télékinésie." Pensa-t-elle.

   Elle devait réfléchir si elle ne voulait pas sombrer. Elle devait utiliser sa télékinésie. Elle ferma les yeux. Elle sentait l'anti-magie non loin. Mais elle devait la surpasser. Il y avait suffisamment de distance pour qu'elle puisse user de ses dons. Son coeur battait à tout rompre. Elle respirait trop vite. Cette sensation, le contact de l'eau sur sa peau était effroyable. Mais elle se concentra. Son instinct lui ordonnait de voler. Elle se sentit couler de nouveau, puis une force invisible l'éleva dans les airs. Et regarda ses pieds. Elle y était parvenue. Enfin. Elle regarda autour d'elle à la recherche d'un bout de terre. Son visage s'illumina presque, lorsqu'elle aperçut l'île qui profilait au loin. Doucement mais sûrement elle avança, refoulant le désir intense de s'enflammer. Elle gelait mais elle ne devait pas perdre de forces avant d'avoir atteint la terre. Elle fit près d'une centaine de mètres, puis sa vision commença à se voiler. Elle avait mal à la tête. Elle tremblait de tous ses membres. Mais elle continua jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'elle cède. Son corps inerte retomba violemment dans l'eau. Les vagues la trainèrent jusqu'au sable où elle s'enflamma le temps d'une seconde. Elle entendit un "tshhhh" puis perdit connaissance.

~907 mots~

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Jeu 24 Déc 2015, 15:15

J'suis un imbécile ! Y'a pas d'autres mots ! Des gens viennent me parler, son gentils avec moi et tout et moi, qu'est ce que je trouve de mieux à faire pour les remercier ? Des blagues et des jeux de mot foireux sur son prénom. C'est même étonnant qu'il ne m'ait pas déjà abandonné, frappé ou pire, jeté par dessus bord. Parce que là, j'en ai quand même accumulé une sacré couche. Pas étonnant qu'après ça, les gens, ils préfèrent m'éviter, pas m'parler et qu'ils me considèrent comme un cinglé pas fini d'être formé. On devrait m'baillonner et m'enfermer dans ma cabine, ça Et en plus, si j'suis malade, c'est à cause de l'humaine apparemment … Ralala, les choses ne vont vraiment pas en s'arrangeant. Pourquoi tout n'est jamais si simple que ce qu'on voudrait nous faire croire ?

C'est étrange … J'me souvenais pas que j'faisais cet effet là quand j'étais humain .. Et puis sinon, j'm'excuse encore. Vous êtes plutôt gentil pour un sorcier, j'trouve … Parce que j'en connais un … bon, j'connais que son esprit en fait mais quand même … bah on peut pas dire que c'est l'plus chouette des gars que j'ai rencontré. Toujours en train d'râler ou d'être méchant et d'vouloir m'faire faire l'mal autour d'moi en utilisant la magie ou des trucs comme ça.

J'suis content d'ailleurs d'avoir réussi à négocier avec Nasha et Yrrah pour avoir des jours sans eux, comme un grand. J'crois qu'tous les deux sont partis faire un tour dans l'Au-delà.  Mais au moins comme ça, j'peux tenter de me débrouiller tout seul. Parce qu'depuis que j'les connais, j'me rend compte que j'm'appuie quand même beaucoup sur eux et que j'suis perdu dès qu'ils sont plus là. Faut que ça change ça. Faut que j'puisse être autonome et tout. C'pour ça que même si j'me suis fait avoir pour v'nir ici, j'dois arrêter d'me plaindre et d'perdre la boule et prendre les choses comme elles viennent pour les tourner à mon avantage ou en tout cas en tirer le maximum.

Les bateaux pas très fiables ? Vous … vous plaisantez hein ? J'sais qu'j'ai pas été très gentil avec vous mais … C'est pas vrai hein ? Vous voulez m'faire une blague, c'est ça, dites ? On va pas couler … Ils oseraient pas faire ça à tout le monde!

Non, c'pas possible, il doit dire ça pour s'venger un peu de ce que je viens de lui faire subir à propos de son prénom. Comme il sait que j'sais pas nager et tout, il s'dit surement qu'c'est l'meilleur moyen d'me remettre à ma place. Mais en même temps, pourquoi il ferait ça ? Il a été poli et tout avec moi depuis l'début .. Bon, c'est un sorcier mais quand même … En plus, j'suis même plus sur qu'ma capacité elle marche bien parce que quand j'suis r'tombé sur Marilyne, ça m'disait qu'elle était ange …. Mais une ange peut pas être aussi cruelle ! Surtout qu'la toute première fois que j'l'avais rencontré, quand j'l'ai connu, elle avait dit qu'elle était une p'tite fae. …. Tiens … Une nouvelle personne qui vient nous parler.

Bonjour … Moi, c'est Toble !  .. Pourquoi j'suis ici ? Bah … J'étais pas trop sensé venir au départ … Mais sinon, un esprit m'a dit qu'les deux personnes là … Euh … Seigneur Lakus et Dame Weidan, bah quand fait, ils étaient possédés par des esprits et qu'fallait aider les gens qui étaient coincés à l'intérieur d'leur propre corps du coup. 'Fin, tout ça est un peu louche mais bon …

Plus j'y repense et plus j'me pose des questions là dessus moi d'ailleurs, enfin .. si on rencontre pas ses deux personnes, j'pourrai pas vraiment savoir ! ...

D'accord. J'pense que j'vais y aller aussi ! Merci Kaahl, pour la discussion ! J'espère que j'vous ai pas trop embêté. D'toute façon, on est sur l'même bateau donc on s'reverra

Aller hop, gagner ma cabine pour récupérer l'paquet qui est pour nous. Bon, maintenant qu'on y est, j'vais pouvoir l'ouvri …...AAAAH MAIS IL EST OU LE SOL??!!!

AU SECOUU BLOOUPPP BLOOUP BLOUPPPP … J'ME NOIE BLLOUUPPP BLOOOOOUUP BLOOOUP A L'AID BLOOUUUUP

804 mots
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
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Miles Köerta
Ven 25 Déc 2015, 10:44

Rp Spécial – Le duel
« M. et Mme Smith »

Après mon haut-le-cœur, je dû me rendre à l’évidence: les stigmates de ma précédente aventure persisterait certainement longtemps avant qu’elles ne soient complètement guéries. Accroché au bastingage comme un oiseau sur son perchoir, j’inspirais et expirais de toutes mes forces pour ne pas succomber une nouvelle fois à mon malaise. Il fallait que je rentre dans le navire, que je m’éloigne, le plus possible, à la vue des vagues. Celles-ci, en contrebas, semblaient me dévisager moqueusement, laissant l’écume des eaux remonter le long de la coque tandis qu’elles s’affairaient à la faire tanguer. Pour plusieurs, ce mouvement n’avait rien d’anormal: c’était tout ce qu’il y avait de plus familier. Mais pour moi, ces vagues étaient comme des mâchoires voraces, ne cherchant qu’à me happer pour mieux me faire sombrer dans les profondeurs lugubres de leur estomac. C’était des monstres, à l’image de ceux qui avaient percés la surface de l’Océan; c’était de viles tentatrices, comme ces Sirènes aux iris dorés; et aussi sauvages que les pires ouragans, que les pires tempêtes, elles étaient ma principale crainte une fois posté proche de la mer. Elles me terrorisaient, m’affolaient, et des souvenirs horribles ne cessaient alors de refaire surface. Comme si ce n’était pas assez, il fallait en plus que les fantômes des trépassés viennent me hanter. Ceux qui nous avaient suivis, qui nous avais fait confiance, mais qui avaient péri lors du terrible voyage n’arrêtaient de troubler mes pensées, leurs derniers cris d’agonie se fracassant inlassablement dans mes tympans. Ils résonnaient encore, comme brisant les frontières de l’Autre Monde, en écho avec les vagues; alors, un véritable orchestre de l’Enfer se mettait à jouer dans ma tête. Encore maintenant, je le sentais s’amplifier dans mes oreilles, se propageant aux quatre coins de mon crâne. Je me tins la tête à une main, grimaçant; le tournis et le malaise qui me tenaillaient, eux, ne diminuant pas. Le choix de retourner dans ma cabine me paraissait plus qu’évident cette fois…

Une fois rentré dans celle-ci, je m’étendis de tout mon long sur le lit, cachant mon visage dans les oreillers. Je ne savais pas trop quoi faire pour apaiser mon mal, mais une fois l’Océan hors de vue, c’était comme le calme après la tempête: ça passait et on revenait à l’état initial. Soupirant d’aise, sentant la boule qui me coinçait la gorge se dénouée un peu, voire s’allégée, je me permis de sourire, bien content de cette situation plutôt accommodante. Je restais dans cette position plusieurs minutes quand un léger tremblement du navire vint perturber légèrement mon esprit. Non… C’était plutôt un bruit qui avait fait ça. Un bruit d’horloge? Est-ce que j’avais une horloge dans ma cabine? Je relevais la tête, cherchant la source de ce son, quand soudainement, je m’aperçus que je ne me trouvais plus dans mon lit… En fait, je ne me trouvais même plus dans le navire.

Le vaisseau avait complètement disparu.

Et dans un cri horrible, qui me déchira la gorge, je chutais comme un boulet dans l’eau de l’Océan. SPLASH! fut le seul son perceptible à mon oreille et, par instinct, je me mis à battre des jambes et des bras pour remonter à la surface. Inspirant une grande bouffée d’air, je me mis à regarder les alentours. Plus de navires – pour les deux équipes! – et plus d’équipage. Ce qui en restait? Les participants du défi et leur paquetage, tentant vaillamment de contrer le courant des eaux après avoir passé l’état de surprise générale. Moi-même, ne réfléchissant à rien, je me jetais sur le premier paquetage que j’aperçus flotter à la surface, m’agrippant à son sac pour me permettre de flotter – avec plus ou moins de difficulté.

« Mais ils se foutent de moi… D’abord mon mal de mer et ils veulent que nous atteignions l’île à la nage maintenant? »

Non, franchement, je n’aurais jamais dû m’embarquer dans ce délire. En plus, mon malaise reprenait du terrain… Je le sentais boucher ma trachée, m’empêchant de respirer normalement, tellement j’étais en panique. Mais l’instinct ou l’adrénaline me forçait à continuer. Battant des pieds, j’essayais de garder au mieux mon équilibre avec mon flotteur improvisé, concentrant toutes mes forces à m’approcher du rivage. J’y étais presque… J’y étais presque… Quand, soudain, tout près de moi, je sentis comme une agitation affolée – encore pire que la mienne, juste pour vous situer. Je balayais les alentours avant d’apercevoir une main dépasser de la surface et, sans hésiter, je me lançais à la rescousse de cette personne. Elle semblait vraiment avoir de gros problèmes.

« Accroches-toi à mon paquetage! »

Savoir si je tendais ma main à un ami ou à un ennemi passait en second plan. C’était la vie de cette personne, à cet instant, qui était en danger et peu m’importait le défi. Je l’aidais au mieux à se stabiliser en surface, mais ce n’était pas gagné tant la panique qui l’habitait était grande. Cela dit, on y parvint à le faire remonter – plus de peur que de mal comme on dit – et je lui conseillais vite fait d’utiliser son paquetage comme flotteur improvisé. Ce n’était pas l’idéal, mais c’était déjà mieux que de crever dans une noyade, non? Aussi, je savais déjà dors et d'avance que ma téléportation ne pourrait se faire sur une si longue distance EN PLUS d'avoir un autre passager qui pourrait profiter de mon déplacement instantané. J'étais condamné à nager, nager, et peut-être, en voyait le rivage tout près, je pourrais songer à user de mon pouvoir.

« J’espère que tes jambes sont en forme! Par Antarès, je déteste cette blague! »


950 mots
Je viens te secourir Toble!
Mais je te souhaite quand même bonne chance xD



[Rp Spécial] - Le duel  - Page 5 Signat16
Merci Léto ♪:
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Ven 25 Déc 2015, 20:53

La blonde se préoccupait de l’état de sa petite protégée. En effet, ce qui se passait ici la tracassait bien plus que la normale et dans un sens elle se sentit sotte d’avoir disparu d’Earudien pour se rendre sur ces navires magiques et cette expédition qui n’avait ni queue ni tête. Une seule bonne chose ressortait de tout cela : elle avait pu retrouver la Sirène et partager des moments précieux avec cette dernière, qu’elle chérissait à un point qui ne laissait aucun doute planer sur leur avenir qu’elle devinait semé d’embûches mais néanmoins radieux. Cependant, elle lâchait le mystère sur ses déclarations dans le langage des Ondins, et savait pertinemment que Nixy voudrait des précisions. Elle la connaissait bien. Trop bien. Ou peut-être était-ce sa manie d’analyser tous les agissements des personnes autour d’elle qui provoquait une telle aisance. Elle l’ignorait. Mais ce qui était sûr, c’est que le temps ne lui permettait plus de rester cachée dans l’ombre. Une fois qu’elles furent dans la cabine, le premier réflexe de la souveraine fut de vérifier que personne ne les observait, ne les écoutait. Une fois chose faite, elle prit une grande inspiration. « Nous sommes en présence de deux souverains connus pour s’opposer. Deux puissances infernales que nous ne pouvons défier. ». Elle ne savait si elle devait s’inclure dans le lot, mais refusait d’agir avec une quelconque vantardise, le fait est qu’ils ne se trouvaient pas véritablement en position de force en ce moment même. « Je n’ai pas envie que la population s’affole. Il y a, dans ces rangs comme dans ceux adverses, des citoyens, des gens de ce Seigneur et de cette Dame dont je tairais le nom. Les donner sans réfléchir serait comme mettre de l’huile sur le feu. ».

Mircella s’agitait quelque peu, sans lâcher du regard la jeune femme qui venait de se coucher sur le lit. Elle ne pouvait sauver personne sans les mettre un peu plus en danger. De plus, les responsables de cette mascarade devaient voir compris en la repérant dans le cortège sa présence. Eux non plus, n’étaient pas sots. Leur petite mise en scène ne la duperait pas. Serrant un poing, elle ramena la brune vers elle, la saisissant dans ses bras. « J’aimerais pouvoir aider les autres passagers. Crois-moi. De toute mon âme. ». Elle poussa un soupir, presque de désespoir. « Seulement, tous ne se laisseront pas faire, pensant à une manipulation du camp ennemi. Et on ne pourra pas leur en vouloir d’agir ainsi, c’est pour dire la façon la plus logique de penser en ce moment-même. ». Elle s’en mordait les doigts, se tuait de son incompétence, mais se reprit bien vite, reposant un regard apaisé et calme sur l’Ondine. « Nous sauverons ce qui peut être sauvé, Nixy. Je ne peux point promettre de miracles, et vous non plus. C’est un fait avéré. Contentons nous de limiter la casse. ». Et au moment ou elle s’apprêtait à la relâcher, le bruit caractéristique d’une horloge la secoua. C’était l’heure. Attrapant leurs paquetages d’une main et prenant son amie par la hanche sans lui laisser le temps de réagir, elle attendit quelques secondes pour être sûre de ses prédictions et quand le sol se défila sous leurs pieds, elle se concentra et les téléporta sur l’île qu’elle avait aperçue non loin. Une fois qu’elles furent sur place, la Reine ne chancela point, se contentant d’ouvrir son paquet. Des vêtements, de la nourriture, une arme.. Elle tapota la faux elfique se trouvant dans son dos. Une de plus, elle n’en avait pas besoin. Mais une de plus, cela en faisait toujours moins pour ceux qui attenteraient à leurs vies. Elle se retourna encore une fois vers la Sirène, s’inclinant poliment. « Excuse-moi de ne pas t'avoir laissé le choix. Je craignais qu’il n’y ait des créatures terribles dans les Océans, et j’ai préféré te mettre en sécurité le plus vite possible. ». Elle se pencha au dessus de son épaule, constamment à l’affut malgré le fait qu’elles étaient arrivées les premières sur l’île. « Que contient ton paquetage, Nixy ? ».
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Ven 25 Déc 2015, 21:36

« Donc, si j’ai bien compris, pour vous, le seigneur Lakus est un marchand de tapis célèbre à travers le monde des Terres du Ying et du Yang ? C’est une blague ?? Et par curiosité, on vous a dit quoi à propos de Dame Weidan ? »


La personne avec qui parlait Naksatra, fut indignée du fou rire de l’Ange Déchu.Il osait insulter un puissant et riche marchand de soie. Pour la description de la fameuse Dame Weidan, ce ne fut que plus hilarant pour Nak, Il s’agissait juste d’une marchande rivale. Rien de bien particulier.


« Et cette Dame marchande, elle est célèbre pour quoi ? Sa vente de torchons et de babouches peut-être ? »


Pendant que l’Ange de la Colère se pliait en deux au niveau du sol, la femme avec qui il parlait, se retourna et reparti d’un air impérial, dans une autre direction. Naksatra se releva, les larmes aux yeux. Il sortit de la salle commune car, mine de rien, il commençait à se sentir mal, des mots de tête étaient en train de germer dans son esprit. L’air du grand large lui fit du bien, jusqu’à ce le bateau tangue de plus belle et fasse remonter le mal de mer, des entrailles de l’estomac de Naksatra, jusqu’à son gosier, il sentit que quelque chose allait pas tarder à sortir.

« Eh m*rde !! »

L’ange de la Colère couru à toute vitesse au bastingage, et se pencha par-dessus bord. Au bout de quelques minutes  de souffrances, il décida de retourner dans sa cabine pour se reposer. Il se recoucha sur le lit et au moment où il ferma ses yeux, il sentit une énorme secousse et se leva d’un coup. Regardant à droite et à gauche. Au moment où il demanda à haute voix ce qu’il se passait, il entendit le seau d’une horloge. Dong. Dong. Dong. Le navire disparu, comme ça. Plus d’armoires, plus de lits, rien. Il voyait d’autres gens tomber avec lui. Le choc avec l’eau fut brutal, il ne tombait pas de haut. Mais ce fut plus le choque de se retrouver d’un coup dans la mer, sans savoir pourquoi ? Il était fier de savoir nager, il remarqua avec empressement que son paquetage secret coulait dans les profondeurs de l’Océan. Il s’empressa de piquer une tête, pour le récupérer. Il prit une grande bouffé  d’air et s’enfonça dans l’eau bleu. Il rattrapa son énigmatique colis et l’attacha à la taille. Il remonta à la surface et vit que les autres passagers du bateau nageaient vers une île qui se voyait au loin, ceux qui avait des ailes, y aller en volant, et Naksatra en voyait certain qui disparaissait d’un coup. Bah, il avait des ailes, il allait s’en servir. Il battit des ailes et commença a sortir de l’eau, mais étrangement il eut beaucoup de mal, comme si il était affaiblit, étrange. Néanmoins ce léger handicap, il parvint survoler l’eau en direction de l’île.


Il arriva sur une plage de sable de fin, d’autres personnes  arrivaient en même temps que lui. Il vit au loin, un peu éloigné du reste, une grande dame aux longs cheveux blonds qui discutait avec une fille au cheveu bruns, le soleil qui illuminait sa chevelure, laissait apparaitre des mèches rouges. Un petit groupe de Déchus arrivait et il marcha à leurs rencontres. Ils lui apprirent qu’ils avaient dû nager, car  une présence leur avait empêchés de voler. Ils lui dirent que des Humaines s’étaient retrouvés sur le Navire de Dame Weidan. Naksatra comprenait maintenant. Voilà pourquoi il avait eu du mal à s’envoler un peu plus tôt, il n’avait pas été assez proche pour être soumis à l’antimagie, mais suffisamment pour avoir des problèmes de vol. Il avait rien contre les humains, après tout, l’Antimagie leur était propre de nature, c’était un peu, leur pouvoir à eux, mais le problème était que cela risquait de le gêner, et de le mettre dans une position de faiblesse

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Sam 26 Déc 2015, 20:01

Je m’attelais à la contemplation du plafond tout en écoutant Mircella parler. La plus grande partie de son discours était pour moi, difficile à comprendre. Je ne voyais pas pourquoi faire tout un remue ménage sur ces personnes. Certes elles étaient apparemment connues et nous cacher leur véritable identité, ce qui était suspect. Mais dans le fond le résultat était le même. Des membres du peuple s’étaient déplacés pour venir tenter leur chance dans ce duel et chacun avaient ses raisons. Je me doutais que la plupart se moquer pas mal de savoir qui était qui, du moment qu’ils avaient leur récompense à la fin. Le monde était ainsi fait. Les plus forts gagnaient, les plus faibles perdaient.  Alors à quoi bon changer les choses. Mais ce que je voulais vraiment comprendre, c’était pourquoi Mircella accorder tant d’importance au déroulement des choses. Selon elle il y avait du danger, mais cela nous le savions tous avant d’embarquer. Mais je commençais à connaitre la reine, elle était toujours prête à aider son prochain, qu’il soit bon ou mauvais. Ce fait était l’une des choses que j’appréciais le plus chez elle. J’aurais mis ma vie entre ses mains sans hésiter, je pouvais le jurer.  

Lorsqu’elle me prit dans ses bras, une douce chaleur envahit mon cœur. La blonde me faisait toujours le même effet. Elle avait la faculté de me rendre heureuse et de me redonner courage même dans les moments les plus difficiles. Bien sûr, depuis longtemps il était rare que je reste sans amour, car Castiella et Aeris étaient souvent avec moi. Mais même si elles me donner de la joie, la reine du peuple elfique avait un pouvoir que mes deux amies n’avaient pas. C’est pour cela que je me sentais si bien, et en sécurité en sa présence. Tandis que je serrais mes bras autour de son corps, je laissais un sourire idiot naitre sur mes lèvres. « Merci d’être là Mircella, merci beaucoup. Je vous promets que je ferais tout pour vous aider. Vous n’avez qu’un mot à dire et j’accourais. » Même si tout était flou autour de moi, je savais qu’il me suffisait de rester en compagnie de mon amie pour reprendre courage et aller de l’avant.

Je me laissais bercer dans les bras de ma camarade, jusqu’à ce que celle-ci m’attrape vigoureusement par la taille. Je n’eus pas le temps de prononcer un mot que nous nous retrouvions sur une plage. Devant nous, le bateau commençait à disparaitre, comme prédit par l’Elfe. Mais alors que je venais de comprendre qu’elle m’avait téléportée avec elle, je sentis la nausée me monter à la gorge. Je n’avais jamais voyagé ainsi et il fallait croire que je mettrais du temps à m’y habituer. Après que la blonde et fouillée son paquetage et s’excuser pour son étrange transport, je réalisais qu’elle avait bien fait. « Ne vous inquiétez pas. Je dois même vous remercier, car par réflexe, au contact de l’eau j’aurais fait apparaitre ma nageoire et alors tout le monde aurait compris que je suis une Sirène. Comme ces dernier temps ma race est mal vue, je préfère rester aussi discrète que possible. »  Puis, mon amie me demanda ce que contenez mon paquetage personnel, et une nouvelle surprise me pris. Je ne m’étais même pas rendu compte que je l’avais avec moi. Je commençais à le fouiller, mais à l’intérieur je ne trouver pas grand-chose. Il y avait un peu d’eau, quelques fines tranches de viande séchées et un étrange petit papier que je dépliais : Mon premier flotte, mon deuxième est la surprise, et mon troisième est l’incompréhension, qui suis-je ? Il s’agissait d’une énigme à n’en point douter. Je n’avais jamais était très forte à ces jeux, mais je pouvais sans me tromper dire qu’il annonçait la disparition du bateau dans lequel nous nous trouvions il y a encore quelques minutes. Posant le message sur le sol, je regardais une nouvelle fois au fond de mon paquetage pour y découvrir un couteau à lancer. Je l’accrochais autour de ma ceinture avec les autres. Pendant ce temps, d’autres candidats commençaient à arriver sur l’île. Je lançais un regard à Mircella, lui signifiant que j’étais prête.
« La partie va bientôt commencer. »


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Sam 26 Déc 2015, 23:13

Flâner indéfiniment sur le navire ne trouvait pas sa place dans les activités culturelles de l’individu à la longue crinière. Le voyage commençait à être long, très long. Les autres participants vaquaient à leurs occupations et prenaient ça pour une croisière. Nouant ses bras tout contre lui, il observait les personnes qu’il était censé considérer comme étant des alliés, même si ce vocable était mal adopté. Ennemis et alliés ne signifiaient rien dans un tel environnement. Chacun était en mesure de trahir l’autre, et nul doute que cela se ferait par la majorité. C’était un stratagème à la fois enfantin et corsé que tout le monde était prédisposé à accomplir avec plus ou moins de rendement. Zane refusait de rejoindre cette masse. Concourir pour une femme n’était pas dans ses principes, car il estimait le sexe opposé inférieur. Cet homme pour qui il avait décidé de se battre, qu’il soit finalement une divinité ou un simple paysan ne le concernait guère. Tout ce qui comptait à partir du moment où il avait posé les pieds sur ce navire, c’était la réussite. Rien d’autre n’importait plus le démon que de faire gagner son équipe. Restait à savoir qui était réellement dans son camp, et sur qui il devrait taper pour prendre l’avantage. Actuellement, il n’avait aucun moyen d’en apprendre plus sur les autres, et tous étaient de toute façon distraits. Pour remédier à la morosité qui commençait doucement à s'incruster, l’homme eut la conviction qu’il devait aller faire un tour dans sa cabine, ne serait-ce que pour jeter un œil au paquetage qu’on leur avait livré. Il avait certes promis de ne pas l’ouvrir, mais la parole d’un démon ne valait rien en dehors des pactes démoniques. Ils consommaient le mensonge avec autant de parcimonie que les humains, sur différents paliers.

Tamponnant volontairement quelques personnes durant son trajet jusqu’à sa cabine, les oreilles du beau diable avaient obtenu certaines indications. Comme il s’y attendait, à tous avait été contée une histoire différente afin de les contraindre à rejoindre une des deux troupes. Ce Seigneur et cette Dame étaient peut-être de simples voyageurs comme eux, des êtres vivant tout ce qu’il existait de plus banal ou bien des rois qui se languissaient et qui n’avaient rien trouvé de mieux que de les investir dans leurs sombres histoires. Au fond, tout ceci n’avait pas beaucoup d’importances, car c’est une fois qu’il fut à l’intérieur de sa chambre avec le bagage déplié qu’il comprit que le jeu allait finalement démarrer. Une lettre codée, de la nourriture, des vêtements de rechange d’une qualité inférieure et une arme ; un couteau employé principalement dans la survie. C’était donc ça. Avant même qu’il ne puisse recoller le puzzle dans son esprit, une impression déplaisante mena son corps et son esprit à se détacher l’un de l’autre durant un court instant. Il avait déjà vécu ce circuit désagréable auparavant. Une téléportation venait de s’être activée, menant sa propre personne à se retrouver en plein milieu de l’océan, comme tous les autres aventuriers. Par réflexe, plus que par prévoyance, le démon libéra les os de ses lombes afin de faire se profiler ses longues ailes de chauve-souris. D’un ample battement d’ailes qui amorça une onde aqueuse dans la mer, Zane décolla immédiatement au plus haut dans le ciel.

Scrutant vivement les bas-fonds, il surprit quelques condamnés qui peinaient à se sortir de l’eau. Cependant, comme il n’avait aucune perspective de leurs appartenances, il préféra les laisser se débrouiller pour se diriger d’un trait vers l’île qui se trouvait à proximité. Une fois accédé sur les lieux, il se laissa choir avant de se poser sur la pointe des pieds sur le sable. Il s’agissait donc bel et bien de survie, rien que ça. Tant mieux. Il n’aurait pas pu tomber sur meilleure épreuve. Depuis son plus jeune âge, Zane avait la chasse comme passion. La survie étant l’un de ses principaux moteurs en rapport avec son peuple, il était plus que paré à ce genre d’éventualités. Alors qu’il portait toujours le paquetage qu’il tenait d’une main par un cordage, celui-ci le projeta à terre pour s’équiper. « J’ose espérer que vous n’êtes pas un adversaire, ou sinon votre approche laisserait clairement à désirer. » Il adressait cette pensée le plus calmement du monde à un individu qui se dressait derrière son dos. Tandis qu’il camoufla son arme à l’intérieur de l’une de ses manches, Zane se retourna pour voir le visage de l’inconnu.


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Dim 27 Déc 2015, 19:40

Le voyage en mer était agréable jusqu'à présent. Un ciel étoilé à l'horizon, pas de grosses vagues ni de bourrasque à décoiffer un cornu. S'il n'y avait eu ce doute, cette ombre sur ce qui allait leur arriver au bout du voyage, une fois qu'ils auraient posé le pied sur cette île, la balade aurait réellement pu être reposante et à l'heure de la détente. La tension, l'adrénaline se sentaient quand même dans l'air, chez tout un chacun. Tout le monde attendait la suite du programme avec impatience et peut être aussi, avec un peu d'appréhension pour d'autre. Chacun s'était engagé dans cette péripéthie pour une raison différente, mais au final, tous étaient sur ce même bateau, pour l'équipe du Seigneur Lakus, même si personne ne savait qui il était réellement. Le Bélua avait bien entendu certaines personnes, avant qu'ils ne partent, échanger des suppositions, des hypothèses, certaines totalement farfelues, d'autres probables, mais en fin de compte, aucune véritable réponse n'avait été donné. Ce n'était même pas certain qu'à la fin de tout ceci, de ce « duel », l'identité des deux instigateurs soit révélée.

Un marin venait de se porter auprès de Vadim et de Raeden pour leur dire qu'ils pouvaient à présent ouvrir les paquets qui avaient été mis à leur disposition dans leur cabine et donc, prendre connaissance de leur contenu. L'homme-ours haussa un sourcil. Si on prenait la peine de les prévenir, c'était qu'apparemment, il était vraiment important d'aller voir ce qu'on avait mis à leur disposition. C'est ainsi que le Forgeron prit temporairement congé du Réprouvé pour s'engager dans les couloirs du navire et gagner la cabine qu'on lui avait alloué au départ et où il n'avait pas encore mis les pieds. Son regard dériva un instant sur l'environnement qui l'entourait avant de se porter sur la couchette. Au milieu de celle-ci trônait un paquet, bien emballé mais simple. Il s'en approcha et le soupesa quelques instants. Le tout n'était pas très leger, mais ça ne pesait pas non plus une tonne. Maintenant, il ne restait pluus qu'à l'ouvrir pour savoir ce qu'il contenant. Avec parcimonie, le Fils de la Lune commença à défaire l'emballage. Ca n'avait jamais été son truc d'arracher les papiers qui entouraient ses cadeaux, même quand ce n'était encore qu'un enfant.


Tiens …

La première chose sur lequel son retard était tombé était une arme. Un arc. Avant même de faire attention au reste, il commença à l'observer, à le soupeser à l'étudier. Après tout, les armes, c'était son domaine, son métier. Même si les arcs n'étaient pas fait en métal, ils faisaient quand même partie de cette catégorie. Après avoir donc détaillé l'objet, il regarda enfin le reste. Quelques vivres, de quoi manger et boire pour quelques jours et une carte. Sa présence était quelque peu incongrue au milieu du reste. Raeden l'attrapa et l'ouvrit mais avant qu'il ne puisse réellement lire ce qu'elle contenait, un bruit d'horloge résonna tout autour d'eux. Et là … le vide. Le bateau avait disparu. Il ne restait plus que lui, ses affaires et toutes les autres personnes présentes sur les deux bateaux qui, l'espace d'un instant, flottaient dans le vide. D'un mouvement expert, le Bélua déplia ses grandes ailes rouges sang et rattrapa son paquetage. Repérant le Réprouvé, il plongea pour le rattraper et éviter que lui aussi tombe à l'eau.

Je te tiens.

L'homme ours devait donner des battements beaucoup plus puissants pour maintenant la même altitude et surtout pour éviter qu'ils ne s'échouent tous les deux dans l'eau. Ce ne fut pas forcément doucement que l’atterrissage se fit donc sur la plage. Tout autour d'eux, diverses personnes regagnaient aussi la berge à la nage, en volant ou en usant d'autres magies. On pouvait dire que les instigateurs les avaient bien eu.

696 mots

Pour vadim:
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11433
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] - Médecin [Rang III] - Éleveuse de Vaches [Rang I] - Investisseur [Rang II] - Prêtresse d'Amsès [Rang I]
Mancinia Leenhardt
Dim 27 Déc 2015, 20:07

Encore admirative devant son compagnon, Jil mit un certain moment avant de lui répondre. Bien que surprise devant l'incroyable faculté de Kamiya de converser normalement, elle prit soin de l'interroger quant à ce savoir. La plupart des gens n'étaient guère surpris que les animaux sachent communiquer avec des êtres vivants, mais c'était souvent une affaire de magie et les Humains n'étaient pas réputer pour savoir en faire usage. Si sa mémoire était correcte, les utilisateurs de magie appelaient cela de la télépathie et qui permettait de converser en secret. L'Humaine n'aurait pas appréciée que son corbeau soit constamment dans son esprit, mais elle lui avait appris à converser le langage commun, ce qui était plus correct en cas de rencontre impromptue comme celle-ci. Mancinia laissa le loisir à son corbeau de répondre aux interrogations de la rousse. Non, c'était sa maîtresse qu'il lui avait appris. Oui, elle pouvait le tutoyer parce qu'il l'aimait bien. Avant que Jil ne revienne vers son interlocutrice initiale, en parlant tellement que Mancinia en oublia de réfléchir, se contenant de suivre le rythme. Jil avait eu une autre version que celle qu'on lui avait servie concernant Dame Weidan. Elle serait à la recherche de son enfant et comme Jil aime les enfants, elle était naturellement venue la soutenir.

Ainsi, Jil qui ressemblait à une enfant à bien des égards, était une enseignante pour les plus jeunes ? C'était surprenant. Autant que les anecdotes qu'elle lui sortit et qui arracha un rire franc à l'Humaine. C'est vrai que ces chérubins pouvaient être bien curieux ! Elle suivit à peine le reste, tant elle était fascinée par son interlocutrice. Jil s'éclipsa auprès de son chien au bout d'un moment, la laissant seule et muette.

Elle me manque déjà, dit son corbeau, déçu.
Elle t'a fait forte impression ! s'étonna sa maîtresse.
Gouzi Gouzi...

Mancinia se retint d'éclater de rire en voyant Jil se diriger vers son chien, Thor, qui semblait apprécier la demoiselle aux cheveux blonds et qui le lui rendait bien, alors que Kamiya semblait d'une tristesse à toute épreuve. En trouvant sa besace lourde, elle se souvint alors du paquetage qu'elle avait glissé à l'intérieur et choisi de sortir ce dernier. L'Humaine ignorait si elle avait le droit de l'ouvrir, dans le doute, elle ne déchira qu'un morceau du papier qui laissa entrevoir un morceau de parchemin, ainsi que le reflet d'une dague comme celle qu'elle avait actuellement au bras, caché sous sa manche et...C'était une sorte de chemise ? Elle ne prit que le petit mot et assouvit sa curiosité en le lisant. Je suis d'Eau. Je suis d'Air. Je suis d'Électricité. Pense à me saluer en venant vers moi. Elle fronça les sourcils alors qu'une sorte de orphéon, similaire à celui d'une horloge se mit à sonner.

C'est l'heure du dîner ?
Hum ?

Pensive et songeuse, Mancinia eu à peine le temps de répondre à son compagnon qu'elle entendit quelque chose d'on ne peut plus sauvage. Un homme qui se trouvait là à l'instant avait laissé sa place à une masse de poils touffus, babines dégoulinantes et dents ruisselantes. Menaçant. La jeune femme mit sa main sous sa cape et voulu se saisir de sa lance en faisant un pas, mais à peine eu-t-elle fait ça que le plancher se déroba sous ses pieds. Elle crut d'abord qu'elle avait été bousculé ou qu'une planche s'était enlevée, mais à peine eu-t-elle le temps de se faire une réflexion que son corps fut happé par l'écume des vagues. Puis un goût salé envahi sa bouche et ses narines et l'air dans ses poumons fut éjecté sous l'impact. Couler, elle était en train de couler. Comment et pourquoi, elle ne saurait le dire, mais elle devait nager si elle ne tenait pas à mourir là. Que les Aetheri remercient son père de lui avoir appris dans un cours d'eau ! Même si en pleine mer, le courant était décidément bien plus puissant et capricieux. Elle nageait d'une manière complètement aléatoire en remuant ses membres dans l'espoir de s'en sortir. L'air parvenait à ses poumons si rarement qu'elle crut mourir asphyxiée sur place. Dans un ultime effort, elle atteignit quelque chose de mouillé et sablonneux. Elle avait réussi à atteindre la plage.

Mancinia s'y laissa tomber tête la première avant de se retourner et d'observer le ciel étoilé. Aspirant l'air par à-coup et complètement trempée, elle ne prit pas garde à Kamiya qui vint se posé sur son ventre et s'assurer que tout allait bien. Il faisait encore sombre, même si la clarté de la matinée se faisait entrapercevoir au loin...


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Dim 27 Déc 2015, 21:00


Tomoe avait à peine eu le temps de rassurer la propriétaire du chien sur le comportement de son fidèle compagnon, peu désireuse de s’attarder dans cette ambiance qui lui était étrangère. Timide, discrète et mal à l’aise, elle s’était contentée de bafouiller quelques mots confus avant de s’écarter de cette foule encombrante et oppressante. Elle avait l’impression de manquer d’air et, d’un pas feutré, elle avait grimpé les escaliers pour retourner sur le pont et profiter des vents marins. Dans un soupir, elle s’accouda aux poutres sculptées, bercée par le bruissement fragile des vagues. C’était un répit nécessaire mais qui fut de bien courte durée. Un glas, un instant de vertige, puis la morsure brusque des eaux glacées, la sensation de se noyer. Surprise et affolée, la Magicienne sortit la tête des flots et d’un œil anxieux, scruta les alentours. Les navires avaient disparu. Comment était-ce possible ? Qui avait pu faire ça ? Pourquoi ? Dans quel but ? Cette journée n’avait décidemment aucun sens. Ils étaient tous des patins, des marionnettes aux ficelles emmêlées que faisaient danser des mains plus habiles. C’était incompréhensible. Seulement, la jeune femme savait qu’elle n’avait pas vraiment le choix et qu’elle devait se battre et combattre. Ce qu’elle craignait davantage, c’était les conséquences de son choix. Pourtant, elle était persuadée de ne pas s’être trompée. Tout cela, ce n’était qu’un début. Elle devait continuer sa route. Dans un énième souffle, Tomoe se mit à nager en direction de l’île, les mouvements maladroits. Elle était entravée par ses vêtements, trop serrés, trop lourds maintenant qu’ils étaient gorgés d’eau salée. Sans hésiter ni éprouver une once de remord, elle se débarrassa d’une large partie de sa tenue, qui s’enfonça mollement dans les abîmes. L’idée de faire apparaître ses ailes irisées pour s’envoler lui traversa l’esprit. Elle dût se résoudre à ne pas tenter, consciente qu’elle ne possédait pas la force nécessaire à prendre son envol avec ses plumes prisonnières de la mer. Seulement, elle n’était pas certaine d’être assez endurante pour nager jusqu’au rivage. Encore une fois, elle n’avait pas vraiment le choix si elle espérait survivre. Elle glissa ses bras dans son paquetage, qu’elle avait retrouvé par hasard, flottant non loin d’elle, et prit une grande inspiration avant de se remettre à la tâche.

Epuisée, Tomoe arriva sur les plages. Elle ne pouvait même pas se relever et rampait dans le sable, les bras tremblants. Lorsqu’elle s’estima assez loin des vagues, elle se laissa tomber, sans se soucier de l’écume qui venait lui chatouiller les pieds. Peu importe qui était derrière cette mascarade : ces personnes étaient des monstres d’égoïsme et d’égocentrisme, des tortionnaires. Malgré la fatigue, après s’être reposée quelques longues minutes, elle se redressa, sans savoir ce qu’elle devait faire. Elle choisit, par dépit, d’ouvrir son paquetage. Il contenait plusieurs vêtements – mouillés évidemment – un arc, un peu de nourriture et plusieurs petits mots à l’encre dégoulinante. Elle arrive à en déchiffrer un, avec quelques approximations. C’était un message d’alerte, assez explicite, qui faisait état de la mésaventure qui les attendait. Tomoe se maudit de ne pas avoir eu la curiosité d’ouvrir son sac avant. Passablement agacée par cette situation, elle observa les autres participants, qui paraissaient tout aussi perdus et troublés qu’elle. Du bout des doigts, elle défit sa coiffure, libérant les mèches ondulées et humides de sa longue chevelure blonde. Puis, elle grignota un morceau de pain quasiment immangeable après son bain improvisé. Enfin, paquetage sur le dos et la démarche fragile, elle explora les environs. Courageuse, mais assez peu téméraire, elle ne s’éloignait guère, préférant garder quelques individus à portée de vue, bien qu’elle ne fasse pas plus confiance à ses gens. L’île était plutôt belle, avec une forêt dont elle ne voyait pas la fin. Au-delà des paysages enchanteurs, des yeux jaunes, blancs ou rouges brillaient parfois et ne laissaient présager rien de bon. Dans le noir de la fin de nuit, la Magicienne ne voyait pas grand-chose. Ceci dit, elle n’était pas certaine de vouloir voir la totalité des bêtes qui peuplaient cette contrée inconnue. Bien vite, elle retourna parmi ses compagnons d’infortune. Plusieurs se plaignaient de la présence d’humains, qui risquaient de les importuner dans leurs projets. Tomoe n’avait rien à reprocher à ce peuple, mais la nouvelle la rendit anxieuse. Elle avait besoin de sa magie et ferait en sorte d’éviter les personnes qui pouvaient l’en priver.

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Dim 27 Déc 2015, 23:28

Pathétique…

Qui essayait-elle de berner ? Pensait-elle vraiment parvenir à me cacher son sentiment ?

- Penses ce que tu veux, très chère. J'estime ne rien avoir à te prouver. Tu verras en temps et en heure si ce que tu penses est vrai ou non. Je sais ce qu'il en est et c'est bien là tout ce qui m'importe ! lâchai-je avec un petit sourire.

Que j'ai abusé d'elle ? Que je l'ai mise enceinte dans les circonstances les plus abominables ? Je ne crois pas, non…

- C'est ta version des faits, pas la mienne. Il me serait difficile de mentir en lui disant que je t'ai aimé, c'est certain, mais imagines que je lui dise que sa mère n'a pas résisté ? Pas une seule fois… ? Imagines que je lui dises que je l'aime ? Bizarre de la part d'un sorcier ? Pas beaucoup plus que la version des faits qui laisse à penser que tu es plus faible que tu n'y paraît en réalité, tu ne trouves pas ?

Tssss ! Penses ce que tu veux Lumi ! Je m'en lave les mains. Tu sais que rien de ce que tu imagines à l'heure actuelle ne peut t'assurer la victoire. Nous verrons en temps et en heure qui de nous deux brillera et saura assurer sa légitimité auprès de cette enfant…

- Concernant ta proposition je sais que je n'aurais pas de répits temps que je ne l'aurais pas accepté…

Quelle mauvaise foi ! Tu meures d'envie de jouer… Tu adores ça. Tu joues de ton corps et de ton esprit pour parvenir à tes fins. Toujours et aussi malsaines soient-elles, même si globalement tu te ranges derrière de justes et risibles causes…

À l'évocation de sa première condition, je n'émis aucune objection, bien qu'à mon avis elle se court-circuitait elle-même en faisant ce choix… Je n'ai jamais promis de cacher mon lien de parenté à l'enfant… Que fera-t-elle le jour où son rejeton viendra lui demander des comptes… ?

La deuxième condition est plus délicate… Mais on trouve toujours les moyens de corrompre un être vivant… Ou de le tromper… Bien plus qu'un animal, d'ailleurs !

- Je t'ai dis que je ne m'opposerai pas à tes conditions tant qu'elles n'empêchent pas ma rencontre avec ma fille et je tiendrai parole… Autant qu'un sorcier peut tenir parole, tout du moins. N'oublies pas néanmoins qu'une part de tes connaissances te viennent de moi. J'ai, au sein de ma race, accès à de nombreux ouvrages traitant de la manipulation des souvenirs… Ne t'y trompes pas…

Je la congédiait rapidement. Mais alors qu'elle était presque partie, je lâchai sur le ton de la menace avec un pointe de cynisme :

- Lumi ? N'oublies pas que c'est ma fille… Et au passage, regarde la bien grandir. Voit en elle mes traits, tu ne pourras faire autrement… Je rirai, de le où je serai, en pensant que tu reconnaîtras ma "misérable" influence à travers son apparence, ses airs, ses gestes, et que tu hésiteras constamment entre l'aimer de tout ton cœur ou aller vomir dans un coin avant de revenir soutenir son regard enfantin !

Et la porte se referma derrière l'elfe…

Je soupirai un instant. Comment arrivais-je encore à côtoyer cette femme ? De loin, je l'appréciais. Je devais même avouer que sa présence me plaisait. Je la connaissais d'ailleurs suffisamment pour cela. En public, je me serais probablement délecté de son comportement à l'égard de prétentieux et désagréables personnages… Mais qu'en il s'agissait de déverser tout son cynisme sur moi, je ne savais comment réagir autrement qu'en lui renvoyant la pareil avec une touche de mesquinerie qui avait un effet à la fois délicieux et monstrueux sur son état mental, à mon humble avis…

Je tenais un étrange paquetage dans les mains. Il se trouvait à mes pieds et m'avait gêné pour les positionner… Que pouvait-il contenir.

Je me voyais déjà l'ouvrir alors que je ne l'avais pas encore fait et que je ne serrais jamais en mesure de l'ouvrir comme je l'escomptais… Le sol se déroba, le décor s'évanouit, la seconde suivante, je me sentais recouvert par autant de ce liquide inexorable qu'est l'eau, traversant mes vêtements en un instant sans que je ne puisse percevoir sa progression…

Je plongeais, je m'enfonçais sans pouvoir me dépêtre de ce piège pesant. L'instant suivant, le temps que je comprenne que le bateau s'était dématérialisé, que j'avais chuté et que j'étais à présent prisonnier des eau de l'océan, mon statut de prisonnier devint obsolète. J'étais un poisson, certes un peu handicapé mais pourtant bel et bien libre de mes mouvements, dans les mers glacés de cette partie de nos terres.

Une inspiration, grande, large, entrecoupée de centaines de gouttelettes d'eau giclant du fait du fracas des vagues contre mon corps et atterrissant dans ma bouche comme autant d'opposants à ma survie… Le temps de constater rapidement les autres participants de cette curieuse compétition éparpillés autour de moi, je sens mon sombre moi commencer à m'échapper.

Vite !

D'une seule pensée, je le mets en action, le poussant à nager pour rejoindre la surface. Un instant prit de suffocation, il me faut prendre le temps de me rassurer en me rappelant que les cadavres n'ont nul besoin de respirer…

Finalement, il revient à la surface, à quelques dizaines de mètres de moi, les flots l'ayant déjà éloigné d'aussi loin alors que nous nous tenions juste à côté quelques instants auparavant…

Je nage en sa direction, passant mon bras autour de son cou en l'obligeant à faire de même pour nous soutenir mutuellement. Ma magie au service de ma force...

Une évaluation rapide de la situation s'impose. Certains ont choisi de fuir par la voie des airs, Lumi en faisant partie, intéressant… Il y a une île plus loin et ils ont l'air de s'y diriger… Pas le choix : il nous faut les imiter… Je pourrais aisément me téléporter là-bas, mais je ne pourrais pas emporter mon cadavre avec moi… Par ailleurs, la distance est trop importante pour que je conserve mon emprise sur lui depuis l'île… Pas le choix : il nous faut nous rapprocher à la nage.

Et l'imposant personnage sans conscience commence à affronter les flots d'un bras, moi de l'autre, m'aidant moi-même, d'un côté avec ma magie, de l'autre avec me propre force, peu imposante, mais suffisante…

À quelques cents mètre de la plage de l'île en apparence vierge de toute civilisation, j'active mon sort de téléportation dans l'idée de laisser mon cadavre ambulant nager de lui-même jusqu'à la plage où je serai au sec.

Un "crac" sonore, un coup contre mon épaule… Je viens de percuter accidentellement quelqu'un à l'atterissage.

- Mes excuses…
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[Rp Spécial] - Le duel

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