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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Jeu 19 Nov 2015, 04:30

J'ouvris de grands yeux. Séléna ? Non, pas du tout ! C'était Mitsuko. Qui était cette maléfique gamine pour essayer de me faire croire qu'elle s'appelait Séléna ? Mitsuko ! Ah oui, c'était Mitsuko, il n'y avait qu'elle pour faire ce genre de choses de toute façon. Son coup de pied me fit mal malgré sa petite taille. J'en avais tellement marre de tout ça. Pourquoi ne voulait-on pas me laisse mourir en paix, tranquillement ? Je soupirai, la mine totalement abattue. Je ne voulais même pas lui faire de bisous à cette fillette. Mais quand même... Séléna disait-elle ? Je n'en croyais rien. D'ailleurs, j'aurai bien couru après elle si je ne manquais pas déjà de m'effondrer par terre à chaque respiration à cause de mon taux trop élevé d'alcoolémie. Une nouvelle fois, un long soupire aux effluves nauséabondes sortit de mes lèvres. Je trouvais tout cela injuste au final. Cette gamine semblait si jeune, si naïve, si vivante et moi, moi, j'étais sans doute aussi jeune qu'elle mais mes souvenirs avaient été trafiqués. J'avais toute la souffrance de l'humanité qui résonnait dans mon crâne et l'on m'avait laissé là, sans me donner le mode d'emploi. Jun avait voulu me tuer mais il avait changé d'avis. Je le savais, je le savais depuis le début. Il m'avait laissé vivre et je le haïssais pour ça. Je voulais mourir pour tout ce qu'il avait fait ! Je ne voulais pas être le double de cet être ignoble qui portait le fardeau de ses crimes comme s'il s'agissait d'une simple plume. Il se fichait de tout ceci, j'en étais certain. J'étais celui qui devait connaître la torture à sa place.

Mes yeux vitreux se levèrent soudain vers une femme au visage peinturluré. Qu'est ce qu'elle disait celle là ? J'avais du mal à comprendre les sons et je me reportai aux mouvements de ses lèvres pour essayer de comprendre. Elle me blâmait. Elle avait raison. J'étais tellement laid et tellement insignifiant qu'il valait mieux m'enfoncer encore et encore. Je ne méritais pas de vivre. La voix de l'Esprit que j'essayais tant bien que mal d'ignorer recommença à dire des inepties. Je ne voulais pas l'entendre ! Il m'agaçait à me suivre ! Quel intérêt avait-il à faire ça ? Était-il complètement stupide pour vouloir fusionner avec moi ? Il fallait être aveugle ou vraiment très atteint ! « Je crois que c'est ça le problème. Il ne veut pas vivre. » dit Ikaar avec la voix de quelqu'un légèrement lassé. « Le problème c'est que la mort ne souhaite pas qu'il meurt visiblement. Il a essayé au moins trente fois de se suicider depuis que je le suis. Il a échoué à chaque fois... ». C'était réellement problématique pour l'Esprit. Moi, je m'en fichais. Qu'est ce qu'il faisait encore là si j'étais si nul, hein ?

L'homme qui était parti chercher l'enfant revint, sans elle. Tout allait mal. Pourquoi ne l'avait-il pas ramené ? J'étais certain que c'était Mitsuko. Ce n'était pas possible qu'il en soit autrement. Je finis par porter ma main sur mon front. J'avais mal au crâne. C'était trop d'efforts intellectuels pour moi. L'Esprit avait raison : la Mort ne voulait pas me laisser faire. Jun n'était qu'un crétin ! Il avait dû s'élever depuis notre dernière rencontre et, maintenant, il se riait de moi, me refusant ce droit le plus légitime ! Je le sentais près de moi. C'était mon imagination, sans nul doute, mais ça m'agaçait tellement. J'avais envie de lui tordre le cou et je culpabilisais pour ça. La main sur mon front se fit assez violente. En fait, je me mis simplement à me frapper comme un forcené, finissant accroupi, en train de pleurer lamentablement. J'allais avoir des bosses, des bleus, mais je m'en fichais. J'avais mal mais ma douleur était surtout psychologique. Comment pouvais-je être si dégoûtant, repoussant ? Comment la création avait-elle pu engendrer un être tel que moi ? Cette fois, ce fut Ikaar qui soupira.

665 mots

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Jeu 19 Nov 2015, 06:03

Les Sirènes de Tælora
Élone - Fenris - Fen'Harel


La brunette Observa, un moment, l’homme qui se trouvait devant elle. Les bras croisés sur sa poitrine, elle essayait de le comprendre, mais étrangement, elle n’était frappée que par l’apparence désastreuse de l’homme. Il était plutôt rare que la gamine s’arrête à tel artifice, mais la frustration de savoir que la petite pouvait avoir été dans une situation délicate la rendait… Irritable. Mais il y avait quelque chose de malsain chez cet homme. Silencieuse, elle écoutait davantage l’esprit que l’homme, mais elle gardait tout de même un œil sur lui. Élone se demanda bien ce qu’elle faisait ici, pourquoi ne courait-elle pas avec Harel pour retrouver la petite ? Pourquoi avait-elle décidé de rester ici-même auprès d’un homme qu’elle ne connaissait même pas ? Beaucoup de questions taquinaient l’esprit de la chamane. Mais l’odeur de l’alcool et de saleté ne l’aidait encore moins à ce concentré sur le problème. Elle ferma les yeux un moment, essayant de se concentrer et de trouver une solution, non plutôt de bien comprendre, pourquoi ce jeune homme ne voulait-il pas fusionner avec son esprit ?

Autour d’eux, les convives s’amusaient bien et personne ne leur portaient vraiment attention, ce qui était un avantage pour eux. Quand l’esprit s’exprima à nouveau, Élone fut surprise, la mort ne voulait pas de lui ? C’était pratiquement impossible, à moins d’avoir choqué l’Aether de la mort et ceci ne pouvait être tout simplement impossible, mais pourtant l’esprit ne sembla pas lui mentir. Elle aurait bien aimé lui poser plus de questions, mais ce fut ce moment que Harel décida de revenir, la rassurant sur l’état de Séléna. Elle retournait chez elle ? Déjà ? Élone se sentit triste, elle aurait bien aimé passer un peu plus de temps en sa compagnie, peut-être une autre fois. Échangeant quelque mot avec Harel, elle revient vers le jeune homme quand elle entendit un bruit de froissement puis de frappement. Quand elle le vit faire, elle vit l’exaspération chez leur compagnon spirituel et Harel sembla bien surprit, osant un sourcil. Élone crut que c’était dû à l’alcool, mais réalisa bien rapidement que Haziel ne semblait pas vouloir s’arrêter et ce fut elle qui paniqua.

Sans réfléchir, elle s’interposa avec son corps. Elle avait pratiquement l’impression d’avoir un enfant devant elle qu’un adulte et toute sa souffrance la frappaient de pleins fouets. Attrapant les poignets de l’homme, elle tira de toutes ses forces et au final fini par passer les bras autour de sa tête et de la tirer vers elle. Elle pressa son visage contre sa poitrine et serra, passant une main dans sa chevelure sale en murmurant :

-chuuut… Arrête ceci… Ça n’avancera rien… Calme-toi…

Elle s’était mis à le bercer, du moins essayait-elle. Elle ne comprenait pas elle-même ce qui se passait et ce qu’elle fessait. Sa douleur lui faisait mal et ceci l’affectait plus qu’elle ne le croyait et pour le moment, elle voulait simplement le calmer un peu. Elle pourrait ensuite penser plus calmement et laisser l’homme continuer sa vie. Penchant sa propre tête, elle vient approcher le visage proche de son crâne, faisant fi de l’odeur qui se dégageait de lui, elle déposa un baiser sur son crâne dans une attention se voulant réconfortante.

-Je ne suis pas sure de bien comprendre… Commence-t-elle en murmure, mais nous pouvons trouver une solution, vous ne pourrez pas toujours être aussi triste non ? Sinon ce ne serait que rendre la mort heureuse de vous voir triste… Termina-t-elle.

Elle pouvait parfaitement ce trompée, mais pour le moment, elle ne savait que faire. Il pourrait très bien l’envoyé balader dans les roses et à ce moment-là, elle le ferait surement, mais en cette instant précis, elle se sentait tout simplement incapable de l’abandonner. Elle… Elle ne voyait pas un homme en ce moment, mais plutôt un enfant qui avait besoin d’aide, un gamin donc on avait tout donné un moment et qu’ensuite, on avait jeté à la rue en lui retirant tout. Mais comment pouvait-elle confondre une enfant et cet homme ? Dans tous les cas, elle ne pouvait chasser ce sentiment, mais s’il continuait autant à pleurer et à se morfondre, peut-être perdrait-elle patience et elle le secourait un peu.

700 mots
Résumé:


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Jeu 19 Nov 2015, 10:00

Flamiche s'éloigne de la bête en rampant, sa peur finissant par reprendre le dessus. Elle se lève ensuite et rejoint Arwen et Maëlle en courant. La sirène a réagi plus vite qu'elle : bien qu'elle soit aussi surprise, elle a déjà réussi à trouver une idée. La bélua l'écoute attentivement et se remet de son choc. Dans le principe, l'idée est absolument brillante : mais la question cruciale est... comment.

Si la bête est intelligente, elle fera demi-tour dès qu'elle verra les installations de la fête ; mais si ce n'est pas le cas, elle les suivra jusqu'au bout... et encore, c'est sous réserve que rien d'autre n'attire son attention sur le chemin que l'appât qu'elles vont lui préparer. Alors que la plupart des gens ont arrêté de tenter d'ébranler la créature par la force brute, sa colère atteint les sommets. Nyx, qui les a aussi rejointes, semble intéressé par son idée. Mais comment faire ? Soudain, lui aussi a une illumination alors que Flamiche se creuse encore la tête. Il décide de donner mouvement, une fois de plus, à ses bouts de papier. Curieux pouvoir...  mais qui s'est avéré bien utile jusqu'à présents. Dès qu'il contrôle le papier, ses poids créés par sa magie s'évaporent. La bête regagne alors une vigueur sans pareille et en même temps, il demande à Maëlle de lâcher son lasso. À vrai dire, avec les mouvements retrouvés de la bête, elle n'a pas vraiment le choix si elle ne veut pas s'envoler avec elle. Ce dernier se concentre autant qu'il peut et fait fondre le papier sur la bête : elle mord à l'ameçon, visiblement poussée à bout par les assauts répétés des participants.  Elle s'engouffre dans un chemin spécialement créé pour elle et Nyx se lance à sa poursuite. Flamiche le suit aussitôt en se demandant ce qu'elle pourrait bien faire pour aider sans trouver de réponse. De plus, les participants se font très rapidement distancer par elle.

FLAMICHE : On doit accélérer !

Mais elle gagne du terrain à chaque mètre grâce à son agilité féline. Tout le groupe s'est mis à la poursuivre : aux côtés du groupe se trouvent quatre personnes tout aussi motivées qu'eux. Mais personne n'est assez rapide et bientôt, la bête devient trop éloignée de Nyx pour qu'il puisse s'assurer qu'elle ne dévie plus du chemin... et soudain, la bête s'arrête : les oiseaux de papier ne sont pas allés assez vite pour elle et elle a réussi à les attraper. Leur mouvement magique a pris fin aussitôt. Mais la bête n'est plus qu'à quelques mètres de la cage... Que faire ?! La bête s'est arrêtée et les a entendus courir derrière elle. Elle les regarde avec ses yeux jaunes et entreprend de les poursuivre. Là, c'est la fin des haricots.

FLAMICHE : Vos pierres !

Elle ne sait pas pour les autres, mais Flamiche ne veut pas risquer de finir déchiquetée par une bête de foire. Elle prend la pierre dans sa main et se prépare à l'utiliser. Mais soudain, deux personnes inconnues du groupe leur crient de prendre leur main. Personne n'hésite, la créature fonçant droit sur eux. Flamiche n'a aucune idée de ce qu'ils ont en tête, mais elle suit le mouvement et s'exécute automatiquement. Et dès que sa peau touche celle d'une des deux personnes, tout change autour d'elle. La créature ne se trouve plus devant eux, mais derrière eux. Ils viennent d'être téléportés juste devant sa cage.

INCONNU : À mon signal, courez !

La bête se précipite vers eux. Flamiche veut courir maintenant, fuir jusqu'au lieu de la fête, mais elle doit attendre le dernier moment pour que la bête se précipite dans la cage. À chaque millième de seconde, sa peur grandit et elle doit lutter pour ne pas fuir. Mais le courage des autres membres du groupe la pousse à rester. La bête s'approche de plus en plus à chaque bond... et soudain, l'inconnu exprime son signal. Il se jette sur le côté de la cage et tout le monde fait de même. La bête est arrivée à quelques mètres d'eux : va-t-elle être entraînée jusque dans la cage par son élan ? Cela a pu être insuffisant... et si c'est le cas, le groupe a intérêt à courir vite.

Mots: 747

POST N°8:
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Jeu 19 Nov 2015, 11:03


Après quelques brefs échanges avec Nyx et Flammiche, nous décidions d’arrêter de meurtrir la bête et de plutôt l’attirer vers la cage prévue pour l’emprisonner.
Ne sachant comment m’y prendre, je fus fort satisfaite de l’idée de Nyx. Une fois de plus, son pouvoir origami allait nous être utile. Il proposait tout simplement d’utiliser des cocottes en papier pour attirer la bête dans le piège. Cette idée était fort intéressante puisqu’elle impliquait notre sécurité ; en effet, nous n’aurions qu’à courir derrière la créature pour s’assurer qu’elle finisse bien enfermée à l’endroit où Nyx le guiderait.
Toujours follement attachée au lasso de Maëlle, je redoutais le moment où ce dernier allait lâcher, nous serions toutes deux projetées loin de la scène, et cela impliquait en plus des blessures, un potentiel écartement du jeu. A mon plus grand étonnement, j’étais loin de souhaiter cette option, je m’amusais plus que prévu à cette chasse. Le fae était toujours en train de préparer son sort lorsque Maëlle me regardait, visiblement dérangée par une pensée :
« Arwen, comment va t’on se débrouiller pour lâcher le lasso ? Lorsque Nyx fera voler ses oiseaux en papiers, la bête va s’affoler, et dans le meilleur des cas nous nous envolerons sous la vitesse de course de la bestiole… Puis rien ne nous assure que le lasso ne cèdera pas avant ».
Maëlle avait toujours été très courageuse, même pratiquement inconsciente face au danger, je ne m’attendais pas à une telle prise de conscience de sa part.
« J’y ai pensé. J’imagine que dans tous les cas nous nous blesserons mais nous serions guéries par les personnes présentes à cet effet ». Je tentais maladroitement de la rassurer, alors que moi-même je ne désirais pas que le lasso lâche.

Je tournais ma tête vers Nyx, il avait finit de concevoir son sortilège. Ce dernier se tournait brusquement vers nous, nous demandant de … lâcher le lasso. Je regardais Maëlle, mais je n’eus pas le temps d’analyser sa réaction : La corde avait craqué d’elle-même lorsque la bête aperçu les oiseaux. Malgré la rapidité du déroulement des évènements, je me sentais virevoleter lourdement dans les airs, la tête un coup à l’endroit, un coup à l’envers, et encore à l’endroit. Ces mouvements circulaires me portaient au cœur. Puis mon corps chutait lourdement sur l’herbe, à quelques cinquante mètres de Flammiche et Nyx. Instinctivement, je portais ma main à ma tête afin de vérifier que tout était normal. Je saignais légèrement à l’arrière du crâne, mais cela pouvait attendre la fin de l’épreuve. A force de chercher Maëlle du regard, je fini par la trouver. La malheureuse n’avait pas eu autant de chance que moi. Elle grimaçait en se tenant la cheville droite.
« C’est une entorse » qu’elle grognait, enragée. Elle avait bien compris que cela signait la fin de l’activité pour elle, le temps qu’on la prenne en charge, la bête serait déjà derrière les barreaux.
« C’est pas grave Maëlle, tu as participé à toute la chasse quand même. Puis sans toi, je n’y aurais même pas pris part ! Par contre, ne m’en veux pas mais j’y retourne. Je ne veux pas laisser Nyx et Flammiche se dépatouiller seuls ».  
Je la regardais, m’assurant qu’elle n’allait pas m’en vouloir. Une fois certaine, je me relevais et courais vers mes copains. Il m’était difficile de les rattraper, et pour cause : Ils pourchassaient déjà l’animal. J’étais donc cinquante mètres derrière tout le monde, il me fallait redoubler d’effort pour essuyer mon retard.

J’arrivais à leur niveau, fière comme jamais de la distance parcourue en si peu de temps, lorsque quelqu’un me saisi la main sans me donner la moindre explication. J’étais à bout de force à cause de l’effort, j’haletais, je ne comprenais pas ce qui se passait que j’étais déjà de l’autre côté de la bête avec Flammiche, Nyx et d’autres personnes que je ne connaissais pas. « Mais où elle est cette foutue cage ? », elle n’étais plus en face de nous. Frappée par ma position dos à la bête, je compris qu’en réalité la cage était derrière nous. Nous étions les derniers appâts. Non seulement j’haletais à cause de ma course, mais c’était joint à cet état une montée de stress sans précédent : La créature nous fonçait droit dessus. Je regardais autour de moi le visage de mes coéquipiers, ne comprenant toujours pas qui a eu l’idée complètement folle de se servir de nos êtres comme appâts. Ma dernière image fut le visage de l’inconnu à ma droite qui me tenait toujours la main, lorsqu’il me poussa brutalement sur le côté, s’allongeant sur moi. Je n’avais plus la force de me relever, et j’avais compris pendant ma seconde chute qu’il venait de me sauver la vie. Il me ne restait plus qu’à espérer que la bête ne pouvait plus s’arrêter, sinon nous aurions perdu.
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Ven 20 Nov 2015, 18:24


« Qu’il en soit ainsi. » claironna l’enfant dans un rire léger. « Clémentine sera bientôt de retour au Palais. Nul besoin d’en faire un secret. Il est de coutume de voir les membres des précieuses lignées dans les édifices royaux, après tout. D’autant qu’une Réprouvée n’est une menace pour personne dans la société ondine. » Elle pencha doucement la tête sur le côté. « Quelques membres de ma famille proche réinvestiront prochainement mon domaine. » Mælodya, Cælys et Eowyn devaient continuer à servir l’Empereur et le peuple. Seule Vanille s’affranchissait de sa race d’origine. Si elle avait pour dessein de détacher une vingtaine des soldats de son armée personnelle pour les affecter à la protection temporaire de son manoir et de ses occupants, elle savait que les siens courraient un risque moindre. Le nom Deslyce était loin d’être tombé en disgrâce, pour occuper bon nombre de postes depuis la nuit des temps. Ils continueraient à rayonner à la Capitale, malgré le départ retentissant de celle qui, même si elle n’était pas la matriarche, était incontestablement le chef de la famille. Il n’y avait bien que ces enfants derniers nés qui pouvaient réellement être la cible des plus rancuniers, qu’ils soient Ondins ou étrangers. « Bonne chance, Abyssum. » Elle sourit, ajoutant tout bas : « Cela est bien peu de chose mais je tiens à prouver que je ne suis ni contre les Næphina ni contre leur Roi. Je participerai à la Coupe des Nations pour la gloire du peuple des mers. » Elle recula d’un pas. « Je suis certaine que tu sauras me trouver, si d’aventure tu aurais besoin de me parler, de mes services ou de tester la loyauté de mes engagements. » Alors qu’elle s’apprêtait à tourner les talons, elle interrompit son geste. « Clémentine a changé. » Elle enchaîna après une brève pause : « Son esprit demeure celui pour lequel tu t’es entiché, sois sans crainte mais puisque tu tiens à t’ériger comme son tuteur et bienfaiteur, je te conseille de lui parler à son retour. Elle va mal. » Après l’au revoir traditionnel en Valærian, elle s’en alla.

Vanille, encore dissimulée sous l’apparence innocente et chétive de Clémentine, s’était assise sur le sable blanc et chaud, près des vagues. D’un pas furtif, un garçon, qui semblait aussi jeune qu’elle le paraissait, s’approcha pour se glisser à ses côtés. Elle ne cilla pas. « C’est un choix intéressant. » - « Tout comme le vôtre. » - « Vous êtes venu surveiller votre investissement, je suppose. » - « J’ai cru comprendre que vous comptiez mettre fin à notre petit arrangement, à en croire votre récente entrevue avec l’Empereur des Abîmes. » - « Cela vous déplait. » Elle rit. « Vous deviez estimer être en possession de plus de temps. Navrée de vous confirmer que ce n’est pas le cas. Merci pour votre soutien et votre … amabilité. Votre protection, ces dernières semaines, fut des plus bénéfiques à la réalisation de mes projets. J’ose espérer que notre entente est loin d’être achevée. Je tiens à vous remercier comme il se doit. » Il sourit, légèrement. « L’avez-vous en votre possession ? » s’enquit-il, mystérieux. « Bien évidemment. Je n’aurai eu l’audace de venir sans présent. » - « Menteuse. » Dans un hoquet cynique, elle fouilla ses poches pour en tirer un morceau de parchemins, pliés et cacheté. « Parfait. Nous sommes voués à nous revoir, sous une forme ou une autre. Les liens qui nous unissent sont puissants, ma chère. Je tâcherai de vous le rappeler si vous veniez à l’oublier. » Il disparut comme il était venu, dans un souffle, un bruissement, un frisson dans le dos. Il n’était personne. Il était le Maître.

Une fois à l’abri des regards indiscrets, la Khæleesi s’éclipsa pour s’en retourner dans l’une de ses résidences et retrouver, enfin, son apparence véritable. Elle ne s’était pas attardée inutilement dans la frénésie battante des festivités qui avaient lieu au large de Tælora. Elle avait bien trop à faire, bien plus important à faire. Son affranchissement n’était pas une lubie passagère décidée sur un coup de tête un soir où la boisson avait un peu trop coulé. C’était un acte réfléchi, soigné, étudié et préparé. Elle avait un projet ; un destin à embrasser. Elle le rejoindrait sans protester. Elle n’avait plus qu’à trouver Adraha.  

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Ven 27 Nov 2015, 12:47

Décidément rien ne va, la bête arrive finalement à attraper mes oiseaux qui perdent aussitôt leur « semblant de vie » et s’arrête de courir pour choisir de s’en prendre à nous. J’entendis Flammiche parler de pierre, « de quoi elle parle ? » Je ne voyais pas du tout de quoi elle pouvait bien parler, je n’avais aucune pierre et ne me doutais qu’il ne parlait pas de pierre au sol. Ou j’imaginais peut les lieux balancer, vue sa... Force, cela ne lui ferait pas plus de mal que la piqure d’un moustique. Mais arrives alors d’autres personnes pour venir en aide au groupe, moi, je ne prends pas la tangente mais un peu, prenant de la hauteur pour ne pas être attaquer, je regarde ce qu’il se passe. Le félin leur saute dessus mais il disparaisse pour réapparaître dans leur dos.
-Hein ? Comment-on-t-il fait ? M’exclamais-je en atténuant ma voix, par ma main devant ma bouche, pour ne pas attiré l’animal, qui n’en n’était pas un.

Le groupe se tient alors devant la cage et s’apprête à recevoir, on l’espère, la dernière charge de l’animal. Il rugissa d’abord et se mit à courir vers eux, apparemment il devaient attendre le dernier moment pour l’esquiver. « Ce téléporterait-il à nouveau ? »
L’animal était de plus en plus proche, la tension était à son comble et cela se lisait sur leur visage inquiet, j’allais voir le dénouement en direct. ET...

Je fus happé en arrière pour être projeté au sol, j’avais été si concentré sur eux que je m’avais oublié, un tapir m’eus pensé cible facile et tentait maintenant de me changer en déjeuner avec sa longue langue, qu’il faisait claquer comme un fouet. Je m’apprêtais à voler quand soudain une douleur vive me traversa le corps, je dus me mordre les lèvres pour ne pas hurler. Le tapir avait froissé une de mes ailes et même si ce n’était pas grave, la souffrance ressentit n’en restait pas moins forte. Je n’étais pas prêt de voler ainsi. Le tapir se préparait donc pour une nouvelle attaque, mais je ne le laissa pas agir, il me voulait car j’étais petit, il me suffisait donc de grandir pour lui faire passer l’envie sans avoir à me battre contre lui. Je replia donc mes ailes pour souffrir moins et prit une taille conséquente, le tapir fit une étrange tête et s’enfuit, la queue entre les jambes. J’étais déçus de finir dans cet état s’en avoir pue voir la suite de la chasse et peut-être sa fin. Mais dans mon état je n’étais plus d’aucune utilité. Je retourna donc au camp et alla à l’infirmerie pour que l’on me soigne. J’en profita alors pour prendre du repos et prévoir mon retour sur le continent auprès de Titan.

Dès que j'eus assez récupérer je remercia l'aide soignante et me prépara pour aller trouver mon compagnon, j'avais encore de nombreuse chose à faire et m'occuper de mon jardin, je n'allais pas tout laisser en plan. Je récupéra toutefois quelque petite chose à boire et manger pour la route en bateau. Celui-ci fut plus lent qu'a l'aller, était-ce parce que j'avais hâte de rentrer et que je n'avais rien à faire entre-temps ? Dans tous les cas, je me demandais si je reverrais les personnes que j'avais croisé ici.

FIN
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Sam 28 Nov 2015, 23:30

Les Sirènes de Tælora
Élone - Fenris - Fen'Harel


Elle ignorait si ses paroles étaient utiles, encore moins si elle lui apportait un quelconque réconfort, mais elle se sentait de bonnes humeur et en même temps affecté par la situation qui ne faisait que la surprendre de plus en plus. L’homme d’un âge mature, le surprenait, piquant sa curiosité sur des faits qui lui était mystérieuse et pourtant, un côté plus bénéfique la poussait à lui offrit de l’aide. Il était un mystère à lui seul et avait réussi à piqué la curiosité de la chamane qui était, d'ordinaire, peu intéressée par les êtres vivants. Était-ce le pourquoi l’avait envoyé Nihe ? Les Sirènes étaient de bien belles créatures, mais pas de ce qui pourrait intéresser Élone. Elle devait avouer qu’elle avait douté des paroles de son mentor, mais maintenant, elle était sûre qu’elle avait été mise sur le chemin de cet homme. Peut-être y avait-il une raison derrière cette rencontre, était-ce les Aetheris qui avaient offert une chance à la chamane d’aider une âme perdue ? Elle ne pouvait ignorer un tel signe encore moins venant d’un confrère qui était en détresse.

Harel restait bien silencieux, ne voyant pas comment il pourrait être d’une grande aide envers Élone ou même l’homme qui pleurait à chaude larme en murmurant des faits incompréhensibles. Le Bélua ne comprenait pas pourquoi Élone semblait lui porter autant d’attention, il n’avait pas la même croyance que cette petite, mais il était fortement surpris de la voir aussi tendre. Il ne portait pas dans son cœur une aussi grande foi envers les dieux. Il ne les ignorait pas, mais il portait bien plus attention à Phoebe que n’importe qui d’autre et c’était absolument normal. Il finit par se détourner de la scène qui semblait plus le déranger qu’autre chose, son côté paternel semblait lui crier de l’éloigner de lui, mais il ne voulait pas nuire ou même l’empêcher de faire quoi que ce soit. Il retourna au buffet pour y picorer encore un peu de nourriture, discuter un peu avec la jolie demoiselle aux yeux de l’océan et la chevelure de blé.

Pendant ce temps, Élone se recula un peu, tirant une rapide gorgée pour étancher la soif qui pointait à force de murmurer des paroles qui se voulait réconfortante. Elle devait à tout prit le convaincre de rester avec elle un peu, au moins le temps de lui faire comprendre son rôle de Chaman. Il ne pouvait pas définitivement ignorer son statut. Cherchant son attention, elle lui offrit une aide, lui proposant un plan fou.

-Et si vous restiez un peu avec moi ? Je pourrais peut-être vous aider un peu. Je suis sûre que notre rencontre n’est pas le fruit du hasard et étrangement, j’aimerais apprendre à mieux vous connaître.

Elle tenait absolument à l’aider, elle ne pouvait comprendre pourquoi et elle ne cherchait pas plus loin en croyant que c’était l’œuvre de quelqu’un plus haut. Venant chercher le visage en rejetant la masse grasse et sale de la chevelure vers l’arrière pour mieux voir le visage de l’homme. Elle croyait fortement qu’elle pourrait lui être utile d’une manière ou d’une autre. S’il acceptait, elle lui offrait de quitter l’endroit, pas qu’elle n’appréciait pas la fête, mais elle commençait à s’en lasser et elle était plus intéressée par Haziel. Ce fut à ce moment que Fenris décida de faire son apparition, telle une ombre silencieuse, il vient se poster au côté de la jeune femme, observant d’un œil sombre les deux silhouettes en face de lui, mais ne prononça aucune parole pour ne pas faire une scène. Ils n’étaient pas d’accord sur plusieurs sujets et celui-ci était l’un des sujets qui feraient des étincelles. Élone lui offrit un faible sourire, comprenant très bien son émotion et l’expression de son visage. Si Haziel acceptait son offre, elle l’invitait à quitter, retrouvant Harel pour reprendre le bateau qui la ramena sur sa terre du bois du clair de lune.


735mots
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Vous pouvez poster après ce message mais cela ne sera pas comptabilisé ^^
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