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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Sam 07 Nov 2015, 16:02

Les Sirènes de Tælora
Fen'Harel


Malgré les recherches qu’il effectuait, Harel était complètement fasciné par l’endroit. La jungle, épaisse et diversifier en espèces qu’il n’avait jamais vues ailleurs. Les plantes, les fleurs, l’environnement même était spectaculaire. Il croisa des plantes carnivores, qui avaient bien essayé de choper un bout de lui, des petits animaux plus inoffensifs, mais qui lui avait semblez encore plus dangereux que des prédateurs. Les couleurs étaient quelque chose qui marquaient son esprit vagabond, mais il n’y avait pas que ceci. Ses pieds se plaisaient à s’enfoncer dans la terre, fraiche et tiède. La mousse végétale reprenait sa forme d’origine après son passage, comme pour camoufler ses pas, plus il passait du temps à chercher la petite et à observer la faune et flore locale, plus il réalisait que cette jungle était vicieuse, elle fessait en sorte de vous garder et de vous empêcher de sortir. Mais Harel avait relativement un bon sens de l’orientation dans les bois, même si celui-ci n’était comme tel, il n’en était pas bien loin. Malgré cette peur constante que la jungle essayait d’offrit, elle semblait également attirer ses proies au centre d’elle-même ou plutôt vers des endroits, mais le Bélua ne voulait pas laisser la curiosité le guider jusqu’à ses endroits, la forte impression qu’il n’en ressortirait pas vivant ou du moins en un seul morceau et il se devait de retrouver la petite Séléna et ensuite retourner auprès d’Élone, déjà que l’idée de l’avoir laissé seule avec cet homme, le mettait dans un inconfort relatif, au moins elle n’était pas complètement seule.

Près d’un chemin qu’il suivait, il retrouva des petites branches brisées et des traces de petits pas dans la terre humide. Il n'était pas un bon traqueur, mais peut-être si mettrait-il après ceci ? Le chemin lui pointait une direction, la petite semblait avoir une chance surnaturelle et n’avoir rien croisé sur son chemin et durant sa course, la seule chose qu’elle avait perdue se trouvait bien cachée à la ceinture du Bélua monstre. Armes en mains et toujours cachées dans leurs fourreaux, elle se mit à suivre la piste, élevant parfois la voix pour la retrouver, mais pas assez souvent pour attirer beaucoup trop l’attention sur lui, il espérait seulement que la petite soit tombée sur un groupe et qu’elle était en bonne compagnie et surtout en sécurité, il ne pouvait imaginer ce qu’il lui arriverait si elle tombait face à face avec l’un des prédateurs du coin.

Puis après l’avoir interpellé une nouvelle fois, il reçut enfin une réponse et sans plus attendre se dirigeait vers la direction pour immerger quelques secondes plus tard près du groupe qui semblait tenir compagnie à Séléna. Harel les observa tour à tour puis s’approcha après avoir offert un hochement de tête comme salutation.

-Je suis heureux qu’elle soit tombée sur vous, elle nous a effrayé moi et ma compagne, elle est partie si vite. Elle espérait tellement vous parler, elle ne pourrait être en meilleure sécurité alors. Vous semblez tous savoir vous défendre.

Puis il tira de sa ceinture le pendentif d’or et le tendit vers la petite dame. Elle serait surement bien heureuse de le récupérer, elle semblait y tenir un peu. Mais c’était Élone qui serait heureuse de savoir que la petite avait retrouvé son père, il désirerait surement la garder avec lui et il pourrait prendre congé pour retrouver auprès de la petite chamane qui devait manger ses bas.

-Tiens, tu as perdu ceci au cours de ton épopée. Puis se tournant vers Zéleph, il reprend : maintenant qu’elle est en sécurité avec vous, voyez-vous un problème à ce que je prenne congé ? J’ai moi-même ma fille à aller m’occuper, elle risque de se faire un sang d'encre envers Séléna...




632 mots
Résumé:


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Sam 07 Nov 2015, 17:28

Quelque chose d’étrange venait d’arriver. Quelque chose que Zéleph ne pouvait pas s’expliquer.  Ses yeux c’était poser sur la main de la petite fille, la prenant délicatement entre ses doigts pour l’observé. Cette enfant devait a peine avoir une dizaine d’année. Il était impossible qu’elle porte cette marque. Impossible de se marier si jeune. De plus sa marque semblé comme geler. Le réprouvé resta incertain devant se signe pendant quelque instant, semblant même ne plu du tout écouter se que raconté la gamine. Il était perplexe. Se genre de chose ne se font pas chez lui. les réprouvés n’amuser pas les enfants, de plus cette jeune demoiselle ne ressembler pas a quelqu’un de son peuple. Une chose était certain, un mystère entouré cette petite. Zéleph n’aimait pas ça, ça signifier toujours quelque chose de mauvais qui aller certainement se retourné contre lui.

Honnêtement, il trouver que cette enfant parler trop. Elle n’arrêter pas de piaillé encore et encore, sur plein de sujets différent qui l’indifférer complètement. Cela fit gentiment sourire et rire les quatre camarades qui l’accompagner. Si Scaldis et Atax restèrent de marbre devant la bouille de cette charmante princesse Cruella et Tarnis craquèrent complètement tout les deux, ce penchant vers elle pour lui pincer les joues. « Elle est adorable. » « Moi c’est Tarnis. » Se présenta le magicien, laissant dans sa main apparaitre une petite statue de verre en forme de tigre, puise qu’elle aimait autant ces animaux autant lui faire plaisir. La vampire pour sa par soula juste quelque chose a l’oreille de Zéleph, pendant que l’enfant était occuper avec le magicien. « Si elle t’échappe des yeux, tu sais se qui arrivera n’est-ce pas? » Le réprouvé eu un frisson, sous la menace. Cruella continua de sourire comme si de rien n’était, embrassent gentiment la joue de l’ancien roi avant de se redresser pour prendre son époux dans ses bras. Zéleph n’apprécier pas du tout le jeu de Cruella, mais en temps que vampire c’était dans sa nature, il le savait, cela ne l’empêcher pas pour autant de lui en vouloir.

La petite lui posa alors encore une question, Zéleph esquissa un sourire, presque malgré lui. Olé tait déjà épuiser par ce petit bout d’énergie. « Tu m’a déjà donner un nom, tu a oublier? » répondit-il doucement, la tirant vers lui pour approcher sa bouche de son oreille, avant d’ajouter calmement. « Tu peut m’appeler Shizuo si tu veux. C’est mon nom secret. » finit-il avec un clin d’oeil comme si il venait de partager avec un elle secret, s’éloignant alors. En se levant il vit apparaitre, certainement la personne dont parlé Séléna. cette homme prenait tout le monde pour le père de la petite ? Zéleph fronça les sourcils ne sachant pas si c’était une plaisanterie ou non, mais lors se que l’homme se mit a parler il comprit que non, c’était sérieux, bien qu’il s’adresser directement a lui comme si il semblait persuader que c’était la vérité. Le réprouvé acquiesça simplement ne sachant quoi dire, un peut perturbé d’avoir soudain a s’occuper d’une petite fille qu’il ne connaissait que de puis 2 minutes. Le réprouvé était a deux doits d’accepter de garder Séléna, puis il jeta un regard derrière lui pour juger la situation. Scaldis n’en avait profondément rien a faire, Atax semblé attendre un moment propice pour peloter sa femme, femme qui fixer Séléna avec son sourire innocent qui cacher en réalité une grande faim. Il n’y avait que Tarnis qui semblait emballer par l’idée, ou du moins pas contre et qui pouvait se soucier de la gamine. Zéleph comprit qu’avec lui, cette fille n’était pas en sécurité, pas avec Cruella autour en tout cas

Le réprouvé poussa alors la jeune fille vers Harel. « Je préfère encore que vous la gardiez. Si vous avez une fille, elles pourrons jouer ensemble pédant que nous chassions, c’est plus sur. » C’était la meilleurs des décision a prendre, laisser cette homme s’occuper de cette fille. Après tout il semblait s’être réellement inquiéter pour elle. C’était une bonne chose.

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4149
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 07 Nov 2015, 22:25

Kaahl trouvait que s'entretenir avec les Ondines était une chose exquise. Par définition, il ne les aimait pas beaucoup, tout simplement parce que les deux peuples se haïssaient à présent cordialement. Cependant, s'il devait tenir compte de ceux que haïssait sa race pour se construire un réseau, ce dernier ne verrait jamais le jour. Il trouvait le jeu amusant, surtout s'il pouvait en apprendre plus sur ces femmes, en particulier la sauvageonne qui, visiblement n'avait pas envie de lui parler. Cela dit, pour entrer dans les confidences, il comprit vite que ce serait difficile. Il comprenait dans un sens, lui non plus ne se serait pas confié si facilement, ou alors, il aurait menti. Il décida de sourire malgré tout.

« Enchanté. Vos prénoms sont mélodieux mais j'ai entendu que du bien sur votre langue donc je ne m'en étonne pas vraiment. J'espère juste ne pas faire d'erreur en les prononçant. Danasi et... ».

L'adolescent tourna brièvement la tête vers la sœur de la première.

« Nalvyna. ».

Il la fixa un instant avant de se concentrer sur son interlocutrice. Peut-être pourrait-il posséder les deux après tout ? L'une avait l'air plus revêche que l'autre mais, bien qu'encore jeune, il doutait beaucoup aimer les femmes qui le priaient à genoux. C'était bien plus délicieux de posséder quelque chose de difficile à atteindre et de convoité, du moins, dans son idée. Puisque l'apprentissage de la langue semblait ne pas offusquer l'Ondine, Kaahl se prépara. C'était difficile de répéter des phrases dans une langue que l'on connaissait pas. Sans doute qu'une simple accentuation pouvait changer le sens même d'un mot. Il était un peu méfiant dans un sens. Peut-être ne lui dirait-elle pas la vérité à propos de ce qu'elle lui ferait répéter. Cependant, il jugea que ce n'était pas si grave, si elle se moquait de lui, il serait la victime. Et puisque la victime se fait toujours plaindre, il trouverait bien un pigeon à plumer dans la foule.

Kaahl essaya de répéter du mieux qu'il le put, trouvant que le Valærian était une magnifique langue. On ne pouvait pas enlever cela au peuple des mers. Globalement, il était dangereux d'attirer la convoitise d'un Sorcier. Heureusement, l'adolescent n'avait ni pouvoir ni soutien pour le moment. Il se contentait de quelques petits tours de temps en temps mais rien de bien glorieux. Et puis, il préférait bien connaître ses ennemis avant de chercher à leur nuire.

Alors que le Sorcier allait répondre quant à ses désirs d'apprentissage, la conversation fut interrompue par la venue d'un homme célèbre : l'Abyssum en personne. En temps normal, il se serait sans doute méfié, ne croyant pas un mot du discours de celui qu'il voyait pour la première fois. Seulement, celui-ci possédait une prestance telle que Kaahl oublia totalement sa haine et ses valeurs. Il le crut, simplement. Il se demanda même si la coopération entre les deux races ne serait pas possible à l'avenir. Nastaé avait une grande influence et il fallut une intervention plutôt musclée de Nalvyna pour sortir l'adolescent de ses pensées. La femme dans les bras, il la regarda un instant, s'empêchant de la frapper comme il put. Ça l'avait surpris, cette proximité soudaine. Il n'avait pas l'habitude et, heureusement, se fut elle qui poussa le juron à sa place, ainsi que sa personne. Détournant les yeux, son désir de possession le reprenant comme si l'on avait versé de l'huile sur le feu, il s'aperçut ensuite de la situation. Kaahl laissa Danasi se diriger vers l'océan afin de se rincer et reporta son attention sur Nalvyna.

« C'est curieux... vous et moi possédons quelques choses en commun. Chacun son poison mais c'est intéressant, n'est-ce pas ? ».

Il sourit, sachant pertinemment qu'elle ne comprenait rien. Regardant dans la direction vers laquelle Danasi était partie, il fit un petit geste de la main vers celle-ci puis dit, en espérant que, cette fois, elle comprendrait :

« Dîtes au revoir à Danasi de ma part. »

Une fois cela fait, il s'approcha un peu d'elle pour lui murmurer lentement :

« Un jour, vous serez à moi, n'en doutez pas. »

Il baissa doucement la tête puis tourna les talons. Danasi et Nalvyna, il retiendrait ces noms.

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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-el
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Dim 08 Nov 2015, 11:38

Nixy n'a pas suivi les autres dans la jungle, mais Flamiche a repéré Arwen. Cela la soulage de la voir dans un lieu aussi hostile. Elle lui apporte une impression de sécurité. La sirène la rejoint après l'avoir interpellée. Mais elle n'est plus seule et lui présente vite fait ses compagnons. La bélua les accepte naturellement, les deux lui inspirant confiance. En plus, Maelle a prit un lasso, ce qui ne manque pas d'originalité à côté de tous ces participants munis d'épées ou d'arcs. La dernière question est de savoir si elle sait s'en servir. En tous cas, la sirène semble avoir redoublé d'enthousiasme depuis que cette activité a commencé, se nommant stratège du groupe. Elle propose une marche à suivre qui plaît bien à Flamiche.

FLAMICHE : Enchantée, vous deux ! Dès qu'on aura mis cette bête à terre, on pourra boire à notre victoire en retournant aux festivités ! ...mais pour l'heure, je suis d'accord avec ton plan. Approchons-nous de lui !

La bélua s'approche de la bête qui s'est arrêtée pour observer les différentes menaces qui l'entourent. À mesure qu'elle s'en approche, une peur ronge sa détermination. Son rôle, heureusement, ne sera pas de lancer l'agression : ce sera à Maelle de le faire, une fois qu'elle l'estimera à portée de son lasso. Si elle réussit son coup, il va falloir qu'elle ait assez de force pour contrôler la bête, et cela ne sera pas possible sans l'aide de ses alliées ; mais si elle se rate, la bête les agressera sûrement, et Flamiche n'a pas envie de revenir à la fête avec des traces de sang sur sa robe.

Alors que le félin peut s'estimer encerclé, plusieurs participants ayant eu assez de synchronisation pour ne lui laisser aucun échappatoire, il renifle une odeur qui attire tout de suite son attention. Sa gueule se tourne dans une direction et il se prépare à s'y lancer. Il hésite un moment, mais Flamiche sait qu'il finira par partir. Il semble assez rapide pour semer tout le monde, ou presque. Qu'a bien pu attirer son attention? Une autre bête ? Non, il ne doit y en avoir qu'une... un appât ? Cette solution semble plus logique. Des petits malins ont certainement concocté quelque chose pour attirer la bête qu'ils ne trouvent pas. En tous cas, il ne regarde plus ses ennemis. Cela semble être le moment parfait pour entrer en action. Flamiche jette un regard vers Arwen et Maelle : elles semblent préparées.

FLAMICHE : On y va, maintenant !

Au cri de Flamiche, la bête a détourné son attention de l'appât. La bélua aurait dû être plus discrète... Mais déterminée à mettre toutes leurs chances de leur côté, une idée lui vient à l'esprit pour capturer leur cible. Si Maelle réussit à l'attraper avec son lasso, il va falloir qu'elle maintienne la lourde bête en place. Pour que cela réussisse, Flamiche met en pratique une idée qui vient de la traverser. C'est peut-être mauvais, mais cela ne lui coûte rien d'essayer : elle va devoir planter son épée au sol mais de toute façon, elle sait à peine s'en servir. Cette dernière empoigne le bout de la corde du lasso et fait un nœud autour de la poignée de son épée au moment-même où le lasso est lancé, puis elle plante de toutes ses forces son épée dans le sol. Elle a assez de force pour enterrer les deux tiers de sa lame. Si la bête tire sur la corde, elle devrait être assez enterrée pour résister à sa force... Flamiche l'espère, en tous cas. Fière de son idée, son attention se reporte sur la cible qui est attaquée en même temps par leur groupe que par d'autres participants, déterminés à mettre fin à cette chasse.

Mots: 656

POST N°6:
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Dim 08 Nov 2015, 18:25

« Impeccable ! » s’exclamait Maëlle. « Attrapons cette saleté de bestiole une fois pour toutes, qu’on aille boire ce verre ! ». Toujours aussi enjouée, la sirène enroula le lasso autour de son bras en s’avançant vers l’animal.
J’étais toujours un peu nerveuse, mais manifestement Maëlle avait les choses en main. Je m’approchais de Flammiche, et par la même occasion, de la bête.

J’observais la créature. J’essayais, surement vainement, de déterminer un potentiel talon d’Achille. Elle tournait sur elle-même, s’énervait, si bien que j’en compris la raison quelques secondes après ma collègue : Il sentait quelque chose qui l’appâtait. Serait-ce là une forme de point de faiblesse ? Je n’avais pas le loisir d’y réfléchir tant elle se rapprochait de nous.
Flammiche s’avançait prudemment vers notre cible, je n’en comprenais pas la raison, était-elle complètement imprudente ?

« On y va, maintenant ! » hurlait la bélua. Son appel attirait la bête, mais Maëlle était prête, elle était toujours prête de toute manière. Elle courrait vers elle, puis d’un geste ample et précis projeta son lasso sur sa cible. Flammiche attrapait l’extrémité de la corde et la coinçait dans son épée qu’elle avait habilement plantée au sol. « C’est du génie » pensais-je en souriant.

Au même instant, le lasso se trouvait bloqué solidement à la poignée de l’épée, il passait autour du cou de la créature. J’avais espéré qu’il descende jusqu’à ses membres avant afin d’éviter qu’elle puisse les utiliser pour se défendre ou blesser quelqu’un, mais il n’était pas assez long pour épouser l’épaisseur de ses épaules. « Tant pis » bredouillais-je à voix basse, tout de même satisfaite que le lancé ai été une réussite, bien que je ne doutais jamais de Maëlle ainsi que de ses capacités offensive.

C’était le moment d’entrer en action à mon tour. J’armais mon arc, en me demandant quelle partie du corps je pouvais viser. Je ne voulais pas être responsable de sa mort, mais peut être que je pouvais le blesser … Cette idée, comme la plupart de celles qui m’étaient passées par l’esprit depuis mon arrivée sur l’île ne me tentait pas le moins du monde. Mais après tout, c’était cela le but d’une chasse … « Allez Arwen, courage » pensais-je, « Ce n’est qu’un monstre factice. Il ne sentira très probablement rien, ce n’est qu’une création… ». J’essayais de me convaincre de la chose, toujours en m’interrogeant sur la zone à viser.

« Arwen, vise les oreilles ! » Me criait Maëlle sans plus s’inquiéter de rester discrète. « Dépêche toi, elle va détruire le lasso si tu ne réagit pas ! Les oreilles ! C’est notre centre de l’équilibre, il doit en être de même pour elle ! Une bonne flèche de chaque côté, le plus perpendiculairement possible au pavillon et hop, le tour est joué ! ». Ce rappel à la réalité chassait d’un coup toutes mes pensées. Elle avait raison, quel autre mouvement tenter que celui-ci ? Surtout que je tenais vraiment à ne pas la tuer.
Je bandais mon arc. Je me concentrais intensément sur ma cible en mouvement. « Je vais réussir ! Je sais manier un arc, ça doit être le seul loisir offensif que j’ai appris. Je vais y arriver ». Je bloquais ma respiration et une fois la cible verrouillée, je décochais ma flèche. Je n’attendais pas que la première atteigne sa cible que je recommençais la même procédure pour la seconde oreille.

Nerveuse, j’attendais le résultat de ma démarche. La première flèche frappait violemment l’oreille de la bête, qui hurlait de douleur, alors que la deuxième manquait sa cible. Elle rebondit sur sa patte arrière gauche. Je n’avais pas pensé aux déplacements qu’elle pouvait faire lorsque la première flèche allait la heurter. Satisfaite malgré tout de la précision de mon premier tir, j’attendais l’approbation de mes collègues, en espérant que l’idée de Maëlle suffise pour maîtriser la bête, qui commençait déjà à perdre l’équilibre.
703 mots (Post V)


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Dim 08 Nov 2015, 22:57

Alors que je regardais les personnes, je sentis soudain un danger et lorsque je me retourna une plante carnivore tenta de m’attraper.
-ouah !?
J’esquiva ces... tentacules, ou lianes qui servaient à attraper sa proie pour après la gober. La plante était à peine plus grosse que moi mais était vive. Les coups qu’elle donnait se faisait précis et à plusieurs reprise je me prie les coups sans pour autant être attraper. Je n’aimais pas me battre contre une plante, mais ma vie était en jeu et les gardes n’en virent rien ou crurent sûrement à un jeu, car aucun ne bougea.

Je décida d’attraper les lianes à mains nue, ce qui ne fut pas la meilleure des idées, car celle-ci était collante et m’attira vivement vers la tête, heureusement je battis des ailes en sens inverse, arrivant à la repousser. La plante avait une force assez conséquente... du moins, pour un fae tel que moi, il fallait vraiment que je m'améliore ou sinon je risquais de peiner pour bien des choses.
Puis tournant sur moi même, les lianes s’enlacèrent et ne résistèrent pas. Se détacha, aussitôt je piqua un sprint et m’éloigna pour éviter de m’affronter à la plante une seconde fois. Volant au dessus de la jungle, je la découvrit d'un rapide coup d'oeil, quelque animaux dangereux passait par là et d'autres plantes carnivores plus grandes encore avait leur terrain.

Je fonça sans trop de direction précise et s’est ainsi que je tomba sur le groupe qui pourchassait la bête qui... me surpris d’ailleurs car elle n’était pas du tout à quoi je m’attendais, elle avait été faite pour l’occasion.
-bon... tant mieux au moins ce n’est pas faire souffrir un animal. J’observa leur technique avant de pouvoir agir à mon tour.

Elles capturèrent l’animal avec un lasso et l’enchaînèrent au sol grâce à une épée, mais la bête avait une vraie force et résistait. Puis lui tirèrent dessus à l’arc. L’animal enrageait, grâce à mon pouvoir « origami » j’étais capable en donnant une forme à un pliage de lui donner les caractéristiques réel de l’objet qu’il représentait.
Ainsi je fis des sortes de bracelet et un collier.
-Dur comme du plomb ! je devais déclarer à voix haut la caractéristique, non magique, que je voulais donner. Aussitôt la feuille de papier sous forme de bracelet devint tout aussi lourd.
Et avec ma petite taille je me faufila rapidement entre ces jambes et les lui mit à ces quatre jambes et un collier au cou, maintenant il devait porter cinq élément qui pesait un poids assez important pour ralentir chacun de ces mouvements et l’attirer indubitablement au sol.

Puis je pris du recul pour voir ce que cela donnait.
Volant au dessus de l’animal, puis je jeta un regard aux personnes que je venais d’aider.
-Bonjour, je m’appel Aquila Nyx ! Ravi de vous rencontrer !
Je me demandais si tous ce que nous avions fait seront suffisant pour stopper la créature, néanmoins, j’étais sûr qu’elle ne tiendrai pas longtemps si nous continuons nos efforts, si elle s’en échappait. j'observai la scène et tenta de deviner un peu qui était chacun. C'est ainsi que je crus reconnaître la nature d'un bélua et d'une ondine.

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Mar 10 Nov 2015, 23:41


Reprenant mon assiette de poisson, je me rassis en regardant Danasi partir, indifférente à la situation. Mon attention ne se porta pas plus vers le jeune homme, mais ses paroles m’étant vraisemblablement destinées, je fis mine d’y porter un quelconque intérêt. Je ne compris pas grand-chose de ces premiers dires, puis compris finalement qu’il fallait que je dise au revoir de sa part à ma sœur : « Cause toujours… » Murmurais-je en continuant d’avaler mes mets. Lorsque son visage s’approcha et que ses murmures me parvinrent, j’avais cessé toutes mastications, fronçant des sourcils. Les seuls mots que je compris étaient : " A moi " que je ne pus rattacher à aucune phrase complète. Je déglutis à son départ, soufflant : les bipèdes pouvaient être tellement narcissiques, si on les écoutait, tout était à eux.  Reprenant ma gloutonnerie, je vis Danasi revenir de longue minute plus tard. Elle avait dû se transformer sur la plage et avait attendu de sécher pour revenir : « Tu l’as fait fuir ? » dit-elle, les mains sur les hanches. « Non, il a fui tout seul… Il a dû avoir peur que tu lui retombes dans les bras… » Elle fit une moue boudeuse : « Très drôle ! C’est toi qui m’as poussé ! » Je lui souris : « Pourquoi tu fais semblant ? On dirait mère… » Soufflant, elle rattacha une mèche blanche qui lui était tombé devant les yeux : « Mère m’apprend comment manipuler autrui, tu aurais sus si… » « Si quoi ? » M’enquis-je tout de suite sur la défensive : « Si Llaasa et toi aviez respecté les règles, elle serait toujours en vie aujourd’hui… ne me met pas tout sur le dos, sous prétexte que mère te l'a intimement fait croire.  La faute te revient au moins autant qu’à moi… » Je posais mon assiette, me relevant : « Comment peux-tu croire que tu es capable de manipuler qui que ce soit, alors que tu es si facilement influençable ? » Folle de rage, je partis sans même me retourner, tapant certaines épaules de la mienne.

Rapidement, je me retrouvais moi-même percuter, mon père se tenant devant moi, et sans aucune autre forme de manière, il me toisa de haut : « Ta sœur… » Je fronçais des sourcils : « Si tu veux t’enquérir de sa bonne santé, va la chercher toi-même ! » Comprenant le message, comme quoi le fait de se trouver avec moi était un potentiel danger pour sa dernière, je serrais des poings : « Tu n’as rien d’une Ondine… » Fut sa dernière phrase avant de passer près de moi, ma seule défense fut de murmurer : « Et toi, tu n’as rien d’un père… » Il s’arrêta, attendant la suite de ma plaidoirie, comme si ses palabres avaient toutes la légitimité d’être dites, tandis que moi, je me devais d’argumenter mes affirmations : « Tu suis mère comme un pantin… tu ne discutes rien, tu es aveugle à tout… tu ne m’as pas écouté lorsque je suis revenu en sang à la maison, tu ne t’es pas inquiété de mon état… Lorsqu’elle s’est mise à diffamer sa propre fille, pour la mauvaise raison que ma queue ne possède pas d’écailles, tu n’as pas réfléchi une seconde, tu m’as chassé comme une malpropre ! Et tu me chasses, encore et toujours, sous ta forme de requin, comme une bête. Je suis ta fille. » Ses lèvres s’étirèrent, et le regard de ma mère plus loin le transperça : « Non, tu ne l’es plus. » Un simple murmure sortit de mes lèvres, presque inaudibles : « Que t’a-t-elle fait ? » Continuant son chemin, il ignora mon dernier souffle, comme hypnotisé. Je restais un instant inerte, comme choquée, quelque chose ne tournait pas rond, mais je ne saisissais pas quoi. Son regard se tourna pourtant vers l’Abyssum, son visage se crispa, mais il ne vacilla pas, continuant son avancé vers Danasi.  

615 - IV
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Mer 11 Nov 2015, 17:56

Toujours dans le désir de laisser ses émotions de côté pour l’instant, il laissa la jeune femme s’en aller, sans même lui échanger le moindre regard. Le calme se réinstallait peu à peu en lui, et, prenant le temps de souffler, Kohei savait qu’il n’était pas si impossible que cela de faire taire ses pulsions destructrices. Il suffisait d’un peu de volonté, rien de bien extravagant quand on y pense. Welv’nyr Ieliad. Tel était le nom de l’homme face à lui. Kohei tâcherait de s’en souvenir. « Kohei Emon, pour ma part. » Bien sûr, il n’omit pas de partager son identité, à son tour, avant que son confrère ne décidât de disparaître pour de bon. L’Alfar était en effet en train de prendre ses dispositions, signifiant ses salutations au blond auxquels il répondit par une légère inclinaison du dos. « Ce serait un plaisir. » Cet homme lui paraissait bien sympathique, bien qu’une légère mauvaise impression le laissât pantois. Dans son regard azur se lisait cette sorte d’appréhension, sur laquelle il ne sut dire mot. Sa politesse semblait déguisée, mais c’était comme pour tous les siens. Alors qui avait-il de si dérangeant, finalement ? Ses yeux suivirent le déplacement de Welv’nyr durant toute cette étrange pensée, à demi consciente dans l’esprit de Kohei.

Après un bref instant, son attention se reporta sur les festivités qui commençaient à de plus en plus l’ennuyer. Venir était une chose, rester en était une autre. A vrai dire, l’Elfe noir n’avait aucune idée de quoi faire. Il ne trouvait rien d’agréable à l’air terriblement étouffant, aux rires des convives, ni même à l’ambiance que la fête voulait se donner. Il trouvait même le tout d’une morosité sans nom, et si l’on devait donner une couleur à l’atmosphère, elle serait terriblement terne et morne. Si seulement elle pouvait se teinte d’une couleur bien plus chatoyante ! Écarlate, pourquoi pas. Tant que cette couleur n’apparaissait pas à Drosera, il s’en contrefichait. Qu’il était chiant à rabâcher sans cesse cette stupide pensée digne d’un gamin capricieux. Dérangé, mais surtout capricieux. Ses yeux commençaient peu à peu à s’abaisser sur le sol, alors qu’il avait décidé de se mettre en marche. Son regard ne parcourait plus les alentours, mais bel et bien le sol. Il était terriblement plus intéressant, parsemé d’imperfection, différent à chaque pas… Kohei s’ennuyer vraiment, pour aller jusqu’à prêter attention à ces détails insignifiant. Ce qui le poussa à chasser ces préoccupations ennuyeuses fut le simple souhait de ne bousculer personne par mégarde. Il n’avait pas envie de passer pour un idiot. Combien de gens avait-il bousculé dans sa vie, plus sérieusement ? D’autant plus que dans des lieux aussi bondés, ce genre d’accident arrivait très souvent. Tiens, par exemple, la sirène de tantôt lui était rentrée dedans…

Finalement, il s’approcha de la piste de danse qu’il observa de loin. Il crut y reconnaître quelqu’un, mais sa mauvaise mémoire en fit totalement abstraction. La danse… Voilà une bien étrange occupation, et jamais de la vie on y prendrait Kohei à se ridiculiser de la sorte. Il soupira, alors qu’il ne bougeait plus. « Excusez-moi ? » Le regard de l’interpellé voyagea partout pour finalement se poser sur la petite chose qui tentait tant bien que mal de se faire remarquer. Une minuscule Fae. Que fichait-elle ici ? « Oui ? » Souffla-t-il sans la moindre politesse. « Vous êtes appuyé sur mes affaires. » Elle était si minuscule qu’inconsciemment, Kohei chercha à percevoir ce à quoi elle ressemblait. Ses cheveux avaient la même teinte que ceux de Shi. L’Alfar se rendit compte que mis à part la petite Shi, il n’avait jamais réellement vu beaucoup de Fae. Du moins, pas en ces circonstances.

Mais la réalité, c’était que la jeune femme n’avait pas abordé Kohei par pure hasard. Elle se souvenait de lui. Oh oui, elle s’en rappelait comme s’il s’agissait de la veille. Cette même silhouette Elfique couplée à un regard aussi vide que le néant. Le blond avait cependant bien changé, il n’avait plus l’air aussi… sympathique. Dans tous les cas, la Fae en aurait mis sa main à couper : en ce présent, jamais il n’aurait été sauver des Faes attaquées comme il l’avait fait par le passé. En effet, Kohei était ce même type-là qui, il y a bien longtemps avait sauvé sa petite sœur Shi. Saë avait disparu ce jour, et Saë était là. Face à cet ignorant. « Vous ne profitez pas de la fête ? » La curiosité de la petite n’était que le pendant de la malice qui se lisait dans son regard. Elle était le portrait craché de la petite Fae, mais elle se garderait bien de le montrer. Saë était à cette fête de réconciliation pour des raisons bien à elle. Elle souhaitait découvrir les lieux, par curiosité peut-être, ou pour satisfaire des recherches qu’elle menait. Mais ce lieu n’avait immergé que bien après le début de sa quête, il ne pouvait donc y avoir que très peu de chance pour qu'elle pû y trouver des indices. Saë ne voulait pas impliquer Shi, aussi elle était partie seule, simulant sa disparition. Elle n’avait pas non plus voulu de la mort de ses parents, mais cela avait été nécessaire. Ils auraient été nuisibles pour Shi et elle. Du moins, c’est ce qu’elle interprétait. « Je me contrefiche de ce genre de choses. »
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Jeu 12 Nov 2015, 02:34

Séléna fit un grand sourire en voyant apparaître la petite statuette. L'enfant dit un grand merci, bien comme on lui avait appris, ne quittant pourtant pas trop des yeux l'homme qu'elle avait nommé Shiuo. Elle fit une petite moue, se sentant toute bizarre. Si elle avait pu, elle l'aurait amené avec elle au Manoir. Seulement, Sindis ne voudrait probablement pas. Il n'y avait que des enfants dans la grande demeure, si l'on ne comptait pas les domestiques. Peut-être pourrait-il devenir jardinier ? « Hum... » fit-elle, en plein dans sa réflexion. S'il venait s'occuper du potager alors peut-être qu'elle viendrait plus souvent voler des légumes pour le voir. Lorsqu'il lui chuchota son véritable prénom, les yeux de Séléna pétillèrent. Comme si elle se parlait à elle-même, elle murmura doucement : « Hum... c'est ça que j'avais vu... Shizuo... c'est comme Shiuo... mais j'avais oublié le z. ». Tout lui paraissait plus clair maintenant. Elle connaissait son prénom depuis le début mais il était comme à moitié caché auparavant. Faisant un pas vers l'homme, comme si elle ne souhaitait pas qu'il s'éloigne, elle le pointa du doigt. « Et même que t'as un dragon... et même euh... une drôle de bête qui renaît toujours de ses cendres. Et un oiseau... et... ». Ce fut à ce moment précis que Harel arriva. Séléna se tut, écoutant ce que l'homme allait dire, croisant presque les doigts pour qu'il ne raconte pas à Shizuo qu'elle avait dit qu'il était son père. Ça allait, même si elle se sentait un peu honteuse qu'il ait avoué qu'elle voulait absolument lui parler. C'était la vérité mais lorsqu'elle était prononcée, ça rendait la situation un peu bizarre. Néanmoins, lorsque Séléna vit son pendentif, elle oublia tout. « Oh merci Monsieur Harel ! » dit-elle en prenant le bijoux. Elle l'ouvrit avec hâte, comme pour constater qu'il contenait toujours son précieux parchemin. Dépliant la feuille de papier, une liste écrite d'une écriture fine et élégante apparut. Le tout avait été un peu malmené depuis que l'enfant l'avait en sa possession mais l'on pouvait encore lire ce qu'il y avait marqué distinctement. La fillette s'expliqua. « En fait c'est ma liste top secrète ! Je sais que je dois trouver tout ça... mais je ne sais pas pourquoi. ». Ça aussi, ça paraissait un peu stupide dit comme ça. « Hum... je me demande bien ce que c'est un Cerfeuil quand même... et pis une dent de Vampire, ça doit pas se trouver dans les bois... et pis je ne sais pas qui c'est Mi... ».

« Séléna. ». La voix avait coupé l'enfant dans ses pensées. Un homme venait d'apparaître de nulle part, comme s'il était là depuis le début mais qu'il attendait simplement le moment opportun pour intervenir. « Oh oh... » fit la Rehla comme si elle se doutait de ce qu'il allait lui dire. Cela dit, il resta silencieux quelques secondes, observant les différents protagonistes. C'était un grand blond, un homme aux traits fins mais qui dégageait pourtant une virilité écrasante. Son regard semblait avoir vécu des siècles. Dans son dos, deux grandes ailes trônaient fièrement. C'était un Réprouvé. Séléna baissa les yeux, fixant le sol. Elle était un peu embêtée. Elle replia doucement le parchemin avant de le remettre dans le médaillon qu'elle referma, le passant alors autour de son cou. « Je vais être punie ? » demanda-t-elle alors, en se rapprochant de l'homme. Il sourit, baissant les yeux vers elle. Il semblait à la fois amusé et inquiet, comme si d'un côté il aurait aimé que les choses continuent ainsi mais qu'il n'avait pu le permettre. Ce n'était pas l'heure. « Qu'est ce que je t'avais dit ? ». « De ne pas m'approcher de l'eau ? ». « Et as-tu été vers l'eau ? ». « Non... Et puis je n'ai pas discuté avec des inconnus parce que je connais leurs prénoms... Tu vois lui c'est Harel et pis là y a Tarmis et pis là c'est Sh... euh... Zéle. Oui c'est ça ! Zéle. ». Elle n'avait pas envie de trahir le secret de l'homme. Sindis passa sa main doucement dans les cheveux de la fillette. Il soupira, se demandant bien comment il ferait avec elle lorsqu'elle serait adolescente. Il connaissait bien l'animal. Là ça allait, elle était miniature mais plus tard... ils rentreraient sans doute en conflit tous les deux. « Je suis désolé qu'elle ait pu vous causer des ennuis. Le temps passe si vite que j'ai du mal à m'apercevoir qu'elle peut échapper à ma surveillance. Aujourd'hui enfant, demain adolescente, après demain ce sera une femme... J'ai déjà peur des hommes qui plus tard poseront les yeux sur elle. Je pense qu'il me faudra en tuer plus d'un. ». Il rit, comme si de rien n'était. « Pourquooiii ? » demanda la petite fille, en fronçant les sourcils. « Parce que les hommes sont des voyous. ». Il ne dit rien d'autre, s'inclinant doucement devant les étrangers tout en tendant la main pour que Séléna l'attrape. « J'ai été enchanté. Nous nous reverrons... sans doute. ». Il sourit puis disparut, emportant avec lui la fillette.

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Jeu 12 Nov 2015, 17:22


Ses mots paraissaient empoisonnés, piégés. Le genre de liqueur qu'on ne boit que par un élan suicidaire, que par une poussée d'adrénaline et cette envie de sombrer dans l'inconnu. Ce breuvage, on l'ingurgite que lorsqu'on cherche à braver des barrières que jusque là on s'était fixé. On ne se l'inflige que lorsqu'on cherche à se prouver quelque chose à soi-même. Quel était mon cas ? J'ignorais mon mobile, mes pensées. Il me froissais comme le voulaient ses envies, du moins en apparence. Ses mots étaient trempés dans un double-sens évident, que je captais sans mal. Mon corps lui-même réagissait à son petit jeu, à ses manières déplaisantes et son arrogance à toute épreuve. Ses traits restaient tirés, impassibles et figés dans ce demi-sourire dont on ne pouvait rien arracher.

'' Vous m'accordez trop de mérite.. Et je n'ai pas souvenir que vous ayez vous-même décliné votre identité. Pour ma part.. Eulalie Loeifzig''

Mes réponses restaient aussi évasives que possible, et je tentais, par un effort démesuré, de ne pas lui donner de faille à exploiter. Je donnais peu, mais je voulais plus en échange, et hors de question de couper court le fil rouge qui s'étendait entre nous. Mon propre comportement m'insupportait, car mon coeur et corps étaient tiraillés, en un flagrant conflit. Je me voyais déchirée entre ce que l'un pouvait vouloir, et l'autre rejeter. C'était plus fort que moi, et c'était bien piteux de tenter en vain d'y mettre un terme. De toute évidence, le contrôle m'échappait tel un courant sauvage parmi mes phalanges blanches légèrement écartées. Et je n'avais pas moyen de l'empêcher. Cet homme m'attirait, et je ne pouvais le nier, quand bien même cette sorte de répugnance m'eut déstabilisé. Sa présence était aussi apaisante que rebutante, et mes sens m'en avertissaient. Il était capable de me détruire. Il en avait le pouvoir et peut-être même l'envie. Il pouvait mettre à mal mon existence éphémère, et ce que j'avais bâti à ce jour. Mais je ne songeais pas à fuir, malgré les frissons et la haine apparente. Et ce, même si la peur m'eut traversé, ou que j'eus senti émaner de lui une voracité guère surprenante.

Et alors qu'anxiété et envie se partageaient mon esprit, l'homme vint croquer, empiéter sur la distance qui nous séparait, et je savais combien ce geste ne m'était pas étranger, et encore moins vide de sens. Il me poussait jusque dans mes retranchements, malgré notre première rencontre si.. récente. Ses mains étaient massives, et me retenaient facilement. Il eut le bon sens de reculer légèrement, car nous étions indubitablement trop proches. Son petit côté imprévisible envoyait valser toutes mes tentatives d'apaisement. Ne ressentait-il donc rien ? Cette douleur lancinante ( de se voir partagé entre morale et désir ) ne l'affectait donc pas ? Étais-je donc la seule si.. Mais je ne refusai pas cette proximité.. et peut-être que d'un côté je lui donnais mon consentement par ce biais. Je peinais à réfléchir, et mes joues me brûlaient constamment. Ma chevelure en dissimulait une partie, pour mon plus grand soulagement. Il y ajoutait une couche, par l'usage de la parole, et je dus renforcer ma poigne sur son habit à cet instant précis. Ça m'énervait de céder si aisément. Je ne pouvais finalement pas me résigner, me laisser si aisément emporter. Je rejetais ces sensations étranges et réactions spontanées comme je le pouvais. Je refusais de tomber dans ce cycle vicieux, car je savais qu'il ne cesserait de se reproduire.

'' Vous vous sous-estimez sûrement. Je suis certaine que vous êtes plein de ressources. Juste que, comme vous dites, vous ne les investissez pas dans ces petits jeux ''

Comment pouvait-il se prétendre si innocent, alors que dans ce regard que je n'osais pas croiser plus que de raison, je sentais brûler quelque chose de dangereux ? Il n'en demeurait pas moins une bête sauvage, malgré son âge qui paraissait le déranger.

'' Je ne doute pas qu'elles soient toutes ravies par votre compagnie. Vous vous y dédiez tant.. C'est plus dans vos habitudes ça ? ''

Je ne savais pas moi-même.. dans quelle direction je voulais orienter cette conversation. Je trouvais juste ses mots sournois et vraisemblablement mensongers. Je croyais peu à ses petits jeux, et y trouvait des ombres qu'il ne voulut peut-être pas avouer. J'essayais peut-être de faire tomber son masque, mais je savais bien que c'était trop tôt pour y parvenir. Et pourquoi y attacher une si singulière attention ? C'était une rencontre sans promesse de retrouvailles, ni d'un réel au revoir. Qu'y avait-il réellement à en dire ?

'' Votre ami ? Euh, sans plus. Mais il est vrai qu'il captait le regard ''

Les propos suivants m'emplirent, inopinément, d'une petite once d'espoir mêlé au bonheur, mais aussi d'une exaspération sans foi ni loi. Il avait finalement annihilé la barrière qui nous empêchait de nous toucher, et avait visé mon visage, disparate en couleur, qui commençait à être marqué, creusé par quelques rides mal façonnées par le temps. Il avait mis mon coeur dans un désarroi indescriptible, quand je me vis forcée de plonger mes yeux dans ses orbes foncées. Le noir de son âme contrastait peut-être avec les ténèbres de ses yeux. J'y voyais mon reflet, et savait le panorama qu'il avait sur mon visage. Il pouvait désormais lire mes expressions. Il saurait tout. Je voulais m'y soustraire jusque là, pourquoi avait-il fallu qu'il me force ainsi.. Je tressaillis, mes doigts perdus dans son dos, agrippés à son habit assez criard. Nos corps étaient tout proches, et il fallait avouer que j'avais perdu toute notion de ce qui nous entourait. Je voulais griffer sa main, la faire saigner pour calmer cette boule au ventre qui ne cessait de croître, et d'amplifier mon malaise. Je voulais le pousser, anéantir cette haïssable sensation par la racine, celle qu'il était seul à pouvoir procurer. Je mordis ma lèvre inférieure, mon autre main toujours posée sur son bras, avant de s'y accrocher avec la même force que l'autre. Quand je pus me reprendre de mes émotions, j'eus le courage de continuer.

'' J'ignore.. si votre ami y était, mais je me souviens clairement de vous avoir.. déjà vu. Auparavant. Plusieurs fois même. La plupart aux alentours de la Prison, voire à Avalon. La dernière fois, c'était encore plus le fruit du hasard.. Vous ne passez pas inaperçu. Il est même, au contraire, plutôt difficile de vous rater. Mais bon. Pas que cela vous importe le moins du monde j'imagine.. Je suis déjà étonnée que vous ayez un vague souvenir de moi ''

Et je ne croyais pas, par cet aveu, faire si grande confession. Autrement, j'aurais gardé ces pensées pour moi, et jamais je ne les aurais divulgué. Le fond restait profondément encré, et je n'avais laissé paraître, je trouvais, aucune autre émotion qu'il put trouver suspecte. Lors de mes diverses rencontres avec Qaphsiel, j'avais appris à côtoyer son monde, celui qui m'était abject et qui pourtant avait cessé de m'offusquer. À l'inverse des premières fois. Il m'avait parlé  légèrement de son environnement, de ses recherches.. et finalement de quelques collègues que nous croisions parfois. Il avait toujours été de nature bavarde, quoique jamais aussi menaçant.. Et c'était au détour de quelques ruelles que j'avais pu détailler cet homme en redingote toujours aussi voyant. Il n'avait pas tant changé.. et sa nature devint tout à coup un fait des plus évidents. Sorcier.. Qu'avait-il pu être d'autre ? La révélation était bien tardive.

'' Pourquoi être venu à cet événement ? Êtes-vous un représentant ? Ou aviez-vous d'autres idées en tête ? Que désirez-vous au fond ? Y gagnez-vous seulement quoique ce soit à danser avec moi ? ''

Maintenant que j'avais conscience de sa véritable nature.. j'avais comme l'envie de mettre à nu ses péchés, de lui faire avouer qu'il cherchait à me duper. Que tout n'était qu'un jeu, et qu'il s'achèverait là. Que nous n'irions pas plus loin, que nous ne cèderions pas. J'avait envie de lui faire dire tout ça, mais je ne s'y prononçait en rien. Égoïstement, je cherchait à lui faire incomber toute la faute, et je m'en satisferais bien une fois nous deux séparés. Je suppliais presque mon amie, dans mes pensées, de venir interrompre ce moment, de m'arracher à ses bras. Je voulais y mettre un terme, au plus vite, avant l'irréparable, dégoûtée par ses émotions, par l'hérésie que je m'étais permise.

'' À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler '' Mais à qui aurais-je voulu adresser cet avertissement ? À lui ? Ou bien voulais-je, également, mettre mes propres pensées en échec ? Me dissuader ? Les deux étaient plausibles. Et si l'homme lâchait prise, qui étais-je pour l'étreindre ? Une rencontre de plus aurait été, néanmoins, suffisante à tout faire chavirer.. Je le savais. Il suffisait d'une coïncidence, ou d'une rencontre forcée.

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Jeu 12 Nov 2015, 22:52

Zéleph ignoré se qui c’était passer. Trop de monde se rencontré dans cette jungle. Jungle dangereusement hostile qui devait soudainement bien chaleureuse et festive. Le réprouvé était sûr tout un peut interloqué par se qui se que la gamine lui avait dit. Etait elle… extralucide ou quelque chose dans le genre ? Elle semblait en connaître beaucoup sur lui, sans qu’ils ne se soit jamais vu avant. Pourtant quelque par sa préséance le troubler et plus il la regardé plus il était déstabilisé par quelque chose, quelque chose qu’il ne pouvait expliquer. Peut être l’avait-il déjà rencontré avant. Il voyait tant de gens ces temps si qu’il ne pouvait s’agir que de ça. Alors quand il vit un autre homme débarquer, il en perdit toute conscience. Le file des choses lui échapper complétement. Zéleph n’était pas un homme stupide, mais là honnêtement il n’arriver plu a suivre. Certaines choses cloché complétement dans cette situation. Même ses camarades derrières lui semblaient perdu. C’était comme être spectateur de sa propre vie, une sensation tout à fait surprenante.

Cette homme, c’était donc un réprouvé. L’avait-il déjà vue ? Zéleph l’ignoré, il semblait avoir oublier beaucoup de choses et ses idées se bousculer intensément ses derniers temps. Le réprouvé vi Tarnis lui jeté un regard interrogateur et pour toute réponse il ne pu que hausser les épaules, autant déconnecté que les autres. La gamine devait certainement appartenir à une race capable de clairvoyance ou d’une tout autre magie lui permettant de connaître des choses qu’on ne lui avait pas dite, car elle disait des choses qu’elle semblait apprendre sur le moment. Sortant de nul par la moitié de son prénom, avant de maintenant sortir la moitié de son nom royal.  Certaines petites têtes blondes étaient surprenantes.

Le réprouvé s’adressa directement à lui, Zéleph acquiesça simplement, esquissant un sourire mal à l’aise. Il ne comprenait pas tout, mais déceler un certain sarcasme, voir même un langage codé a son attention. Plissant les yeux un quart de seconde, l’ancien roi préféra ne pas rebondir et oublier ça. C’était se qu’il y avait de mieux à faire, sur tout qu’une petite migraine commencer déjà a lui monter a la tête. La boisson qu’il avait bue sur la plage faisait peut-être effet tout compte fait. Le réprouvé les salua avant d’emmener la petite avec lui. Zéleph était au moins débarrasser de ça. Se redressant il soupira, presque soulager. En se tournant vers Harel, si il se souvenait bien de son nom, il le salua a son tour avec un sourire poli. « Eh bien, au revoir, nous partons aussi. » Il était temps, ses compagnons s’impatienté. Il imaginer que la fête était fini, tout cela avait laisser un blanc sur l’entrain de ses camarades, si bien que juste après avoir détacher le tigre capturé plus tôt, ils revinrent sur la plage.

Zéleph se surprit à chercher la petite fille dans la foule, mais très vite ses pensés furent capter par Scaldis qui l’attrapa par les épaules, le forcent à se diriger vers l’océan. Des bateaux étaient près a partir, et ils étaient temps pour le groupe de Corvus de disparaître. Ils avaient un contra à remplir demain, ils ne pouvaient pas rester plus longtemps et puis au final ça n’avait pas était aussi amusant que prévus. Ca avait même était un peut décevant pour les compagnon de Zéleph. Pourtant, lui au contraire rester pensif. Si au début cela avait était une plais, il penser toujours à la petite fille. Etrange gamine, il ne savait pas quoi en penser. C’était troublant et décevant. Troublant par se que sans le savoir elle en savait beaucoup sur lui, et décevant par se qu’il était frustré. Frustré de ne pas avoir compris, frustré d’avoir cette sensation de l’avoir déjà vue tout en sachant qu’elle lui était totalement inconnue. Il n’aimer pas ça, non, il n’apprécier pas du tout. Tarnis vin lui taper dans le dos avant de monté sur le bateau en rian, plaisantant sur il ne savait trop quoi. Certainement quelque chose de stupide, comme d’habitude quand il s’agissait du magicien. Quoi qu’il en soit, Zéleph devait oublier ça et passer a autre chose, se qui se fit rapidement quand le bateau quitta la plage pour pourfendre les vagues de l’océan.


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Ven 13 Nov 2015, 01:59

Les Sirènes de Tælora
Fen'Harel


Harel resta surprise devant les informations de la petite, encore plus devant l’homme qui semblait l’écouté aussi tranquillement. Il douta rapidement des informations qu’elle leur avait offertes, l’homme semblait si froid et distant avec la petite. Mais il n’y avait pas que ceci, les gens qui accompagnaient l’homme, semblaient tout autant confus de la situation, même si certain se montraient poli, d’autres semblaient s’ennuyer et frustrés de la situation. Mais ce qui semblait surprendre encore plus les gens et lui-même, fut un homme qui sembla apparaitre de nulle part, fessant reculer Harel qui se sentit immédiatement mal à l’aise, il n’appréciait pas réellement se faire surprendre de la sorte. Il semblait échanger avec la petite, avant de la récupérer et de quitter les lieux.

Encore une fois, Harel se retrouva seul avec l’autre groupe et son malaise sembla devenir plus profond. L’homme qui semblait être le chef sembla décider à son tour, salut poliment le Bélua qui lui rendit sa politesse en leur souhaitant un bon voyage. Il attendit un moment, voulant se retrouver seul. Lentement, il laissa les bruits de la forêt l’envahir, appréciant le chant qui lui offrait les animaux de cette jungle. Il était fascinant de réaliser que chaque forêt, chaque jungle, marais, ou même toute autre endroit relié à un système de faune et de flore, avait sa propre musique. Celle présente était envoûtante, exotique, un peu sensuelle, mais elle était avant toute dangereuse. Dans tous ses chants de mystère, elle ressemblait avant tout à une femme fatale qui n’attendait qu’à mettre la main sur sa future proie et Harel ne désirait pas l’être.

Il observa le tigre qui sembla le scruter, puis le laissa s’éloigner à la recherche d’autre chose, Harel ne chassait pas pour le plaisir, mais pour la survie et les besoins nécessaires. Mais ce qui vient le troubler encore plus, fut la sensation d’être observé, comme si chacune recoin de la forêt le guettait pour s’en nourrir. Sans plus attendre, il se jeta vers l’arrière, évitant de justesse les vignes vicieuses de ce qui semblaient être les tentacules d’une plante carnivore qui avait attendu qu’il n’en reste un. Le Bélua bien à distance observa les mâchoires de végétaux aux dents blanches et pointues. La plante était énorme et bien camouflée, c’était surement pour ceci qu’elle était passée inaperçue jusqu’à maintenant, mais Harel avait bien d’autre chat à fouetter pour jouer avec elle.

Tournant les talons, il reprit le chemin du retour en offrant une course à obstacle, appréciant grandement de dégourdir ses longues jambes. Mais c’était là une de ses activités favorites, et ce, malgré les plantes et les petits monstres qui semblèrent vouloir prendre un boucher de lui. Il vit à nouveau des plantes carnivores, toutes plus différentes l’un de l’autre, au loin, il vit à ce qui ressemblait à des globes de lumières ou des insectes semblaient vire volté ici et là. Mais ce qui attira bien plus son attention, fut des fleurs aux couleurs des plus spectaculaires, mais son instinct animal lui soufflait de ne pas leur toucher. Quand il retrouva enfin son chemin, il immergea de la jungle accueillie par des sirènes qui récupérèrent ses armes. Bien rapidement, il chercha Élone et la retrouva au même endroit, encore occupé avec l’autre chaman à l’allure de pouilleux.

Il décida donc de lui laisser un peu de temps, passant au niveau du buffet en grignotant un peu de viande et en prenant deux coupes aux couleurs vive et à l’odeur fruitée. Il lui goûta pour s’assurer qu’il n’y avait aucun alcool et une fois satisfait, il revient lentement vers sa jeune fille. Il était surpris de la voir aussi ‘’proche’’ d’un autre être, elle qui était, d'ordinaire, bien méfiante de toute créature autre que sa famille. Le Bélua était tout de même heureux de la voir s’inquiéter pour un autre être, même s’il avait préféré que ce soit dans d’autre circonstance, mais en même temps, c’était une expérience comme une autre et surtout, il avait remarqué qu’elle était bien moins méfiante envers eux de sa race, c’était une chance pour cet homme qu’il soit un chaman.

Puis une fois armée de ses breuvages et son estomac satisfait, il revient en se frayant un chemin jusqu’à Élone qui semblait encore discuter avec une présence invisible, surement un esprit. Mais il s’étonna que Fenris ne soit toujours pas présent, lui qui semblait si protecteur et possessif, mais peut-être avait-il décidé d’aller faire une visite des lieux, les réceptions n’avaient jamais été son genre de toute façon. Proche d’elle, il vient déposer le verre près d’elle, posant une main sur son épaule pour l’avertir de sa présence et lui murmurer à l’oreille :

-Elle va bien et elle a quitté la fête en toute sécurité. Tu n’as plus à t’inquiéter.
-Bien, merci Harel.

Puis sans plus attendre, elle reporta son attention sur le jeune homme.



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Sam 14 Nov 2015, 23:13

Fort heureusement, le lancer fait mouche et la corde du lasso va s'enrouler autour du cou de la bête distraite. Dès que l'animal sent le piège se refermer sur lui, il tire sur la corde mais l'épée de Flamiche tient bon... ce qui la met dans de beaux draps, puisque la bélua n'a désormais plus aucune arme pour poursuivre la capture. Elle place alors tous ses espoirs dans les capacités d'archer de la sirène qui prend un peu trop son temps, mais la bête n'est pas si proche et elle ne cesse de bouger : si cela lui assure une réussite, alors cela vaut le coup d'attendre un peu plus. Si l'une des deux flèches manque sa cible, l'autre va directement se planter dans l'oreille de l'animal, ce qui ne manque pas de provoquer une réaction violente de ce dernier qui se débat encore plus fort. Néanmoins, la corde, si elle s'affaiblit au fil des secondes, n'a toujours pas lâché et l'animal se concentre désormais sur la flèche encore plantée dans son oreille qu'il tente d'enlever avec sa patte. Cet ultime moment de distraction de sa part offre une occasion que saisit aussitôt un des inconnus partis à la chasse. En effet, quelqu'un se faufile près de la bête sans qu'elle ne le remarque assez tôt, car il a le temps de mettre à exécution une curieuse technique qui a pour effet de le ralentir considérablement. Assailli de tous les côtés, leur cible commune laisse tomber de plus en plus ses défenses. Cela met en confiance Flamiche, et l'inconnu aussi d'ailleurs, car il rejoint leur groupe et saisit l'occasion de se présenter, vite fait bien fait, comme si elles assistaient tranquillement à une réunion gourmande.

FLAMICHE : Oh, et moi, Flamiche. Il est temps d'en finir, qu'en pensez-vous ?

Flamiche n'a pas encore de solution en tête, peut-être est-ce car elle n'a plus aucune arme ni aucune magie à utiliser. Néanmoins, elle fonde une nouvelle fois ses espoirs dans les capacités des autres, mise en confiance par l'aura familière que dégage ce Nyx : cette aura l'a accompagnée assez longtemps pour qu'elle la reconnaisse. Nyx est un fae, le premier homme qu'elle a la chance de rencontrer dans ce peuple.

FLAMICHE : La bête est plus affaiblie que jamais ! Je suis désolée, mais je vais désormais reprendre mon épée.

À cette annonce, l'assemblée sembla un peu moins rassurée, mais si la technique de Nyx a réellement porté ses fruits, cela devrait suffire et ils pourraient l'atteindre en un rien de temps. Après un moment d'hésitation, Flamiche empoigne son épée et la sort du sol avec difficulté. Oh, elle a plus de force qu'elle ne le croyait, finalement... mais le processus inverse est plus difficile à effectuer. Finalement, c'est la créature qui l'aide à enlever l'épée du sol car en tirant sur la corde, elle la dégage... tout en dégageant Flamiche qui est projetée quelques mètres plus loin. Cette chose a une force colossale et, chose étonnante, après avoir tiré comme jamais sur une corde et s'être prise une flèche, elle ne saigne toujours pas.

L'instinct de la bélua lui souffle qu'il y a quelque chose qui cloche, mais elle ignore ce signal et fonce droit vers la cible. D'autres personnes qui hésitaient suivent son mouvement et courent vers elle, armes dégainées. Le félin essaye d'abord de fuir, mais grâce à Nyx, il fait un bond de quelques mètres seulement et il se retrouve vite à la portée des autres. Quand Flamiche arrive à la portée du félin, au niveau de sa cuisse arrière, elle prend un élan si fort qu'il manque de la faire tomber en arrière, mais elle reprend vite son équilibre et frappe de toutes ses forces dans la fourrure de la bête. Quand l'épée touche l'animal, au lieu de s'enfoncer dans sa chair, elle rebondit piteusement dessus avec un bruit de métal et fait tomber Flamiche en arrière. Cet animal est fait de métal. Finalement, la victoire ne pourra pas être criée si vite...

Mots: 711

POST N°7:
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Dim 15 Nov 2015, 11:32


« Très intelligente ton idée ! Je m’appelle Arwen, et je te présente Mäelle » annonçais-je à Nyx entre deux coup d’oeils vers notre cible de plus en plus entravée.
Il avait soigneusement posé des poids aux membres de la bête, le gênant ainsi dans ses mouvements. Malgré cela, elle demeurait d’une agilité remarque aux vues de son état.
La jeune demoiselle que j’avais rencontré plus tôt au buffet récupérait son épée. La malheureuse, sous la force de la bête, se retrouvait valdinguer à quelques mètres de l’endroit où était préalablement planté l’épée. Un furtif regard vers elle m’assurait de sa situation, elle s’était déjà redressée, prête à l’action. Quelle femme !
Mon attention se portais dorénavant sur le lasso, qui  ne serait plus utile si personne ne le tenait fermement. Cette pensée avait frappé Maëlle bien avant moi car cette dernière s’était jetée à corps perdu au sol afin de retenir le lasso seule, tant bien que mal. Cependant, elle se faisait plus balader par la créature qu’autre chose. Il la trainait comme une vulgaire poupée de chiffon. Je courrais dans sa direction et j’agrippais également la corde de toutes mes forces. Maintenant nous étions deux poupées de chiffons à voltiger au gré de la bonne volonté de notre cible. Bien que nous n’arrivions pas à la maintenir correctement, il était évident que nous gênions la bête dans ses mouvements. Maëlle, couverte de terre et d’écorchures me lançait un regard plein de courage, elle gardait le sourire, cette tâche l’amusait et cela ne m’étonnait même plus.

« Tu tiens bon ? Tu vas finir par être aussi sale que moi ! » Elle rigolait de la situation, ne prêtant aucune attention à son corps meurtris par les sauts et frottements qu’elle subissait. Je lui souris en retour, après tout, nous pourrions nous changer après la chasse. Et il était probable que l’on se voit soignés également.

Flammiche, une fois correctement remise de son acrobatie et dans un élan de force, se jetait sur la bestiole, l’épée au poing, suivie d’une partie des membres de l’assemblée participant à la chasse. Cet assaut aurait pu être fatal à l’animal, si seulement ce dernier avait été un réel animal. Sa carapace de métal le protégeait de toute injure physique. Les poils n’étaient qu’un leurre. Les épées rebondissaient sur son corps sans jamais ne serait-ce qu’écorcher cet être qui ressemblait à une machine. Plus les assauts se succédaient, plus mon sentiment d’impuissance face à lui augmentait. « On n’y arrivera jamais de cette façon » bredouillais-je à mi-voix de façon à être entendue. « Que pouvons-nous tenter d’autre ? », cette pensée tournait dans ma tête tel un tourne disque, sans jamais trouver davantage de solution. Il ne fallait pas lui ôter la vie, seulement la capturer. Or, depuis le début de l’événement, nous nous étions tous évertués à le tuer. C’était surement là notre tord, et la raison pour laquelle nous ne réussissions pas à gagner ce jeu. En réalité, il ne nous manquait plus qu’un moyen de la calmer afin de l’immobiliser complètement et le tour serait joué. De plus, l’organisatrice de la chasse nous a clairement indiqué que la créature n’était pas offensive, qu’elle ne ferait que se défendre. Je me tournais vers mes compagnons, leur exposant mon idée.

« Peut être pourrions-nous la diriger pacifiquement vers le lieu où la chasse prenait fin ? On pourrait l’attirer avec de la nourriture ou autre chose si vous avez une idée ! Dans ce cas là, nous aurions accompli notre mission en respectant toutes les consignes ? La créature serait bien entravée, et prête à être délivrée en vie. Et comme ça, nous pourrions à notre tour aller nous remplir l’estomac au buffet et raconter notre aventure aux invités restés au bal ».

J’espérais motiver les troupes. Je commençais à avoir faim, et il en était surement de même pour tous mes compagnons, surtout Flammiche qui m’avait donné l’impression à la réception d’être une véritable gourmande. Toujours accrochée au lasso aux côtés de Maëlle, j’attendais leur proposition.
710 mots (Post VI)


Spoiler:

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Lun 16 Nov 2015, 09:40

Les personnes que j’aida durent me trouver un peu foufou de me présenter en pleine chasse, mais j’aimais bien connaître le nom des personnes que je rencontre et même si j’aurais pue le faire après, cette idée ne m’était pas traverser l’esprit de suite. Il y avait donc Flamiche, une bélua. Arwen et Maëlle.

Ce fut Flamiche qui décida de passer à l’action, je ne sais pas trop si c’était une bonne idée mais elle retira son épée, aussitôt projeter par la force colossale du félin, je commençais à douter de sa nature animale.
Mais elle ne se laissa pas faire et parti à l’assaut, cependant le résultat fut bien différent de ce que l’on escomptait. Son épée se brisa, maintenant j’en étais convaincu, cette créature était bien différent des animaux normales, de la à savoir ce qu’il en était, une création des sirènes mais quoi précisément... Je ne savais pas.

Les deux autres filles tirèrent la corde, je n’avais pas la force nécessaire de les aidés, si Titan avait été là, il l’aurait carrément plaqué au sol sans soucis. Mais c’était à moi de jouer.
Arwen nous proposa d’amener la créature au lieu ou l’animal devait reposer.
-Ce n’est pas que je suis contre mais... C’est ou ce lieu ? Il y a bien une cage au camp...
Je n’étais pas intéresser par le buffet car j’y venais avant de partir à la recherche des autres.

Je réfléchissa alors à un moyen de l’attirer ou l’obliger à nous suivre. Si il avait été léger j’aurais pue le tirer par télékinésie, mais ce n’était pas le cas. Et si il s’agissait de l’amener, moi qui pouvait demander de l’aide à la nature, cela ne servirait qu’a l’immobiliser, donc ce n’était pas sa non plus.
-Mais si il est de métal, peut-il vraiment nous suivre si on amène de la nourriture ? Leur demandais-je. Certes il était fait pour imité les animaux, mais aussi pour nous échapper, aura-t-il cette faiblesse ? On pouvait essayer, mais j’en doutais, surtout qu’il se sait chasser, il ne prendrait pas vraiment le temps pour aller manger.
Le mieux était donc de le guider de force vers notre destination.
-Je sais !
Je sortis d’une petite besace une dizaine d’oiseau en papier et utilisant mon pouvoir « origami » je leur donna les moyens de planer, puis avec ma télékinésie je pue leur faire-faire des trajectoires. Ainsi il ressemblait à de vrai oiseau... au forme étrange et sans pousser de bruit. Il pouvait autant être intéresser que gêner par ces créations.
-Lâcher le !

Je n’eus pas trop besoin de le dire car soudain la corde lâcha et l’animal bondit pour s’enfuir, mais aussitôt mais oiseaux vinrent fondre sur lui. C’était loin d’être dangereux, mais la surprise, le poussa à esquiver.
Il changea de direction, je parla un peu au plante pour qu’elle lui fasse une sorte de chemin sans qu’il ne s’en rende compte et le poussa à courir droit sur le camp ou j’avais vue une cage. Et chaque fois qu’il tenta de changer de direction mes oiseaux lui fonçaient dessus, je lui lançais aussi quelque petit cailloux tout en le poursuivant.

Malgré les poids mis, il était rapide, avait-il tant d’énergie ? moi pas, j’arriva à court lorsque nous sortîmes de la broussaille. Arriverons-nous à le pousser dans ça cage ? C’était là, la dernière tentative pour moi.

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[Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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