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 [EVENT] Partie III. Bouton d'Or

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Ven 29 Aoû 2014, 02:40


[EVENT] Partie III. Bouton d'Or - Page 2 531116nlya
Nælyä constata que, plus que l'état des civils récupérés en ville, voici maintenant que les Champions défaillaient. Bien sur, de grands princes se portaient toujours volontaires pour secourir ce genre de demoiselle en détresse... La Prêtresse se moqua gentiment, gloussant presque impudemment, sachant pertinemment que la jeune femme n'allait pas mourir. Elle ne connaissait pas exactement le destin, mais elle avait assez de connaissance pour savoir quand s'alarmer d'une situation ou non.
Le fait qu'un homme se précipite immédiatement à son chevet lui fit esquisser un petit sourire, avant de laisser le groupe s'éloigner.
Elle savait que les Vampires étaient avant tout des prédateurs. S'ils étaient là, prêt à aider, ce n'était que par simple bon vouloir de la Reine, voire d'eux-mêmes. Enfin... Les Orishas avaient un traité avec eux, mais en ce genre de temps de crise, les escouades n'étaient plus censé avoir confiance en leurs chefs et en leurs Dieux. Tout était en train de s'effondrer.

Sur le bateau, les gens se reposèrent. Tous, sans exception. Nælyä fut ravis de voir que tous avaient mis du coeur à l'ouvrage, et qu'une bonne partie pu être sauvée des griffes d'une mort certaine.
Mégido allait se reconstruire, comme à chaque fois, renaitre de ses cendres, comme elle l'avait toujours fait, mais pour l'heure, ce qui comptait le plus n'était rien d'autres que rejoindre bouton d'or. Havre de paix au milieu d'un marécage putride.
La magnifique femme regarda ses bras. Ils avaient disparut. Levant la tête pour regarder autour d'elle, ne sachant pas si quelqu'un la voyait, elle reposa ses prunelles sur ses membres. Les voici ré apparut. A côté d'elle, un homme se tenait, regardant l'horizon, impassible « Il va être temps de dire au revoir à ce monde Nælyä. », « Je sais... Laissez moi juste le temps de les conduire là-bas. Alors je pourrai disparaitre en paix une fois ma mission achevée. », « Le Titan sera attristé de perdre ses plus belles fidèles de Bellyäm. », « Je sais. »

Les alarmes et le tintamarre se chargea de réveiller les valeureux guerriers au repos. Les terres étaient dorénavant toutes proches. Combien de temps s'était-il passé ? Aucune idée, le ciel n'avait pas bougé dans tous les cas, tout était resté bleu, noir, nébuleux, lourd et chargé.
Le bateau accosta, et tous descendirent. La Prêtresse aida les plus faibles, qui avaient pu reprendre des forces, mais à qui il manquait beaucoup de soin « Nous arrivons mes amis ! Tout cela n'a pas été vain ! » Souriant comme jamais, elle du constaté avec désarroi que aucun lys ne tomba. C'était bientôt la fin, et il fallait qu'elle se hâte, avant que le point zéro ne soit atteint pour elle. Son temps était compté, et le bateau n'avait pas aidé au décompte.
Levant les yeux, elle admira alors la lande ravagée par les évènements. Bouton d'Or était logé quelque part dans ces terres. Appelant Bellyäm silencieusement, elle commença à marcher dans une direction.
Prenant un petit enfant par la main, elle lui parla, lui racontant une jolie histoire.
Mais au bout d'une heure de marche, elle du porter ce petit père qui commençait à fatiguer. Avant de traverser un pont, au carrefour de tous chemins, elle s'étonna de la présence de bandits.
Oui. Des assaillants.
Nælyä était trop faible pour se battre, elle n'avait plus rien qui la constituait et elle forçait, puisait dans ses dernières forces, pour ne pas disparaitre à la vue de chacun.
Seulement, ceux-ci n'étaient pas seuls, bien au contraire.
Ils avaient attaqué et pillé un campement de fortune. Une femme était morte, gisant à terre, alors que deux hommes tentaient de protéger la dernière, l'unique qu'il restait.

« Champions... Ils sont à vous. » Son ton était froid et ferme. Cette poignée d'hommes ne méritaient pas la vie si c'était pour l'ôter à d'autres, bien plus démunis.
Un des voyou se fit un plaisir d'entailler le bras de la femme, qui recula vivement, le laissant se heurter à Lokys, Jack, Yuki, Elias et Mircella.

Le combat achevé, Nælyä se rendit vers les blessés. Un homme pleurait sur le cadavre de celle qui devait être sa femme, et l'autre couple resta l'un contre l'autre. Doucement, elle s'agenouilla, posant la main sur le mari meurtri « Venez avec nous. Nous allons à Bouton d'Or. Suivez-nous... » Elle avait murmuré ces paroles. Le type se redressa, complètement éploré, et la suivit instinctivement, sans cesser de jeter des regards à sa femme morte.
L'autre couple fit de même, avant de se stopper « Laissez moi l'enterrer... » Aussi étrange que cela puisse paraitre, cela ne prit pas longtemps, juste le temps de remettre quelques bandages aux blessés de Mégido, et de rajuster le groupe pour repartir. Faire boire et manger tout le monde.
Nælyä se remit alors en route.

Au détour d'une lande étrangement agité et rocailleuse, elle et ses fidèles virent Bouton d'Or se dessiner, et s'étendre avec ses champs d'Or, à perte de vue. Dans le ciel, des flocons, bleus perçants, sortirent du ciel pour tomber petit à petit. Les nuages s'éclatèrent les uns après les autres, laissant enfin apparaitre la vraie toile qu'était ce ciel d'habitude si rayonnant et vaporeux. La Prêtresse se sentit revivre, et son mal être disparut.
Entrant dans la ville, elle dirigea tout le monde vers un grand complexe pouvant accueillir et soigner les malheureux. Des unités de soins, Réprouvés, sortirent de toutes parts pour mettre la main à la pâte, voyant l'ampleur des dégâts pour certains.

Alors que les mutilés étaient à l'intérieur, pris en charge par des gens autant qualifiés qu'eux, voire meilleurs, Nælyä fit face à ses compagnons « Mes Champions. Il semblerait que notre heure ne soit pas encore arrivée... » Elle rit avant de dire « Reposons-nous, reposez-vous, soignez-vous. Bouton d'Or est une terre d'accueil, inaltérable, le mieux serait de rester ici le temps que tout ceci soit bel et bien passé. »
Dès qu'elle fit un pas, le sourire aux lèvres, rayonnante, des lys, de pétals, et des feuilles tombèrent de sa robe. Dès qu'elles touchèrent le sol, tout cela se mit à fleurir, chantant les louages de ce monde comme jamais.

Dès à présent, tout serait à nouveau comme avant...


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Lun 01 Sep 2014, 00:24

Une tempête aurait pu faire chavirer le monde comme tous leurs espoirs qu’Elias n’aurait pas daigné se réveiller. Elle avait été épuisée, entre le combat de Megido et la fuite. Après Earudien, le désastre avait mis un peu de temps à se presser.. et maintenant que tout s’enchaînait, il était des matins que l’on continuait de désirer voir se lever plus vite. Jamais un sommeil ne fut plus réparateur, et lorsque l’agitation du réveil clinquant qui annonce l’arrivée de la terre la réveilla, son premier réflexe fut de se masser le cou.. où une désagréable sensation se logeait. D’abord inquisitrice, la jeune femme fut sortie de ses pensées par l’injonction impromptue de Phaël qui semblait tenir d’une vigueur extraordinaire. L’ange avait malheureusement dû l’oublier mais constater cette vie en elle, la vie tout simplement, l’étonnait presque. Si avec son imprudence elle ne s’était pas faite tuer, peut-être qu’avec tout ça il arriverait à quelque chose.

Une nouvelle énergie, encore pâle mais largement requinqué dans ses muscles pour pouvoir faire la fin du voyage, courrait dans son corps vivifié sous les contraires des mauvaises teintes de ce ciel. Son premier réflexe fut de vérifier l’état de tout ce qu’elle croisait, marcher était la priorité, mais survivre encore au de-là. Quoique, les deux se retrouvaient intrinsèquement liés en ces jours de malheurs. Il en faut bien à chaque éternité. « Ça va aller. » Des mots doux se distribuaient en attente de repartir, les mots d’une confiance murmurée qui incite au sourire par les quelques pétillements des prunelles. Puissent-ils tous s’en sortir. Sa prière, vaine, et bêtement.. sans savoir à qui elle l’avait adressée, de ses orbes bleutés chavirés vers le ciel, faite, Elias prit sous son aile une petite fille dont la mère seule restante n’en voyait plus le bout. Et de nouvelles heures se pressèrent.

Tout s’enchaîne trop vite, mais dans un tel même élan de désastre qu’au final, il n’en reste qu’une impression de surplace. « Diiiis… est-ce que tout ça va finir ? J’ai oublié ma peluche à Mejido… » La petite tête pas plus haute que trois pommes s’adressait encore avec une telle innocence à la jeune femme, qu’elle en oublia de remarquer toutes ses fautes si agréables à l’oreille quand tout va mal. Un petit sourire plein de douceurs se forma sur ses lèvres, loin d’une quelconque hypocrisie. L’esprit d’un enfant est si merveilleux… De brefs instants, les gorgées d’espoir arrachés aux jeunes des premières guerres assombrirent son regard, mais.. ce n’était pas- « Je suis sûre qu’elle ne bougera pas et t’attendra, ne t’en fais pas. » C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit, cela parut contenter l’enfant mais la vérité était.. qu’elle s’était senti complètement désemparée.

Quelques sons qu’on déteste toujours entendre firent échos à son oreille. L’ange, se détachant de ceux dont elle se chargeait, rattrapa le sommet de la tête pour constater les dérapages de ces bandits. Forcément.. il y en avait toujours comme ça. Un air mauvais passa rapidement les affres de son regard, alors que ses doigts pâles attrapèrent sans réfléchir Svarjd pour encocher une flèche.. et tirer trop rapidement pour parfaitement viser. Le trait s’enfonça dans le bandit qui s’occupait encore à harceler les deux hommes, sans le tuer. C’est à cet instant qu’Elias fut interpellée par la blessure infligée. « Ne restez pas là ! » Son réflexe fut rapide alors qu’elle la vit se reculer, et l’entraîna un peu plus loin. Un coup d’œil à la blessure permit de constater que ce n’était pas trop grave, mais elle ne pouvait qu’admirer le sang-froid dont cette femme faisait preuve. Un bandage rapide fait, ses mains se refermèrent sur Caer. Des bandits avaient l’inimité de croire qu’ils pouvaient tenter de s’en prendre à leur convoi maintenant ? Le rapt d’un poignard mal affuté glissa maladroitement sur sa lame emportée, il fallut un tour désagréable du poignet pour finir de la ficher dans la poitrine du pauvre hère. Son peu de résistance criait haut et fort à quel point les plus démunis s’étaient transformé en charognard… Son regard tendu suivit la chute du cadavre, juste à temps pour parer une rapière dont la lourdeur effara son expression. Evitant le déséquilibre précoce que le bandit voulut accentuer, nul doute qu’il fut expérimenté celui-là par contre.. Sentant que Caer serait arrachée dans la plus petite seconde, ses doigts se ruèrent autour de la première flèche.. que son poing enfonça sans considération au travers de la gorge dont la dernière exultation vint.. sans délais.

Les sursauts d’horreur se tarirent à sa vue comme elle fermait ses paupières du même coup. Les blessés.. Les blessés.. Se rappela-t-elle. Rapidement, ses pas l’amenèrent à rejoindre le corps de la femme. « Laissez-moi regarder. » Plongeant à tâter son cou, observer les blessures délicates qui ornaient déjà une peau blanche de neige.. sa contemplation se faisait d’or et déjà inutile. Ralentie.. sans un mot à offrir, ses jambes se déplièrent lentement pour se reculer et laisser l’homme à son chagrin. Un moment, elle ne put se détacher des larmes qu’il offrait pour cet être cher perdu. Tant de manifestations d’amour qu’elle avait déjà vues se dérouler… Celles qui marquent, quand on les a trop vus. L’inconstance de son assurance déchirée par les évènements cherchèrent Lokys du regard. Un instant, une seconde esseulée de tout le reste. Et l’ange retourna s’assurer de l’état de chacun des réfugiés.

« On.. on est arrivé !! » Oui, et cette petite voix y croyait à peine. Pourtant, Elias restait subjuguée devant les champs aux multiples pétales de soleil. Car c’était, pour ce ciel disparu, tout ce que cela pouvait représenter pour eux. Mais c’est sur le dos de sa main que son attention se réveilla.. Un éclat, d’un bleu trop pur pour n’être si simple, s’était écrasé, répondant une douce aura avant de ne faire plus qu’un avec son derme. Etonnée, son visage se souleva juste à temps pour constater la myriade qui dégringolait du ciel. C’était purement magnifique… Savourant du même coup les rayonnements nouveaux qui se reposèrent sur ses traits, l’ange se régala d’une inspiration.

Assise parmi d’autres réfugiés, Elias gardait entre ses bras le garçon qui trépignait alors que le reste de sa famille s’effondrait de fatigue, d’aucun œil tous braquait sur la prêtresse qui les gratifiait de ses derniers mots. Savourant ce calme, par égard pour tous ceux perdus. « Oui, tout va bien. » Conclut-elle, d’une caresse attendrissante dans les cheveux de l’enfant.

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Mar 02 Sep 2014, 13:52

Leur départ n’allait pas tarder à être sonné, et dans l’horizon sombre du périple qu’il leur restait à accomplir, un éclat de douceur s’apposa sur le bras du strige par l’effleurement tendre de la jeune elfe. Il la gratifia en retour d’un de ses sourires qu’il n’offrait qu’à elle, s’attirant le regard surpris de plusieurs congénères qui n’y avaient vu jusque là qu’une gorge de plus dans ses filets, quand son attitude révélait des ancrages bien plus profonds. Les lueurs argentées de ses prunelles délaissèrent à regret l’irrésistible minois de Mircella pour remettre d’un geste l’unité en formation. La prêtresse entraîna alors son groupe à sa suite.

L’éreintante lenteur vers le havre de toutes les paix se révéla moins pénible, plus supportable. Peut-être parce qu’ils avaient tous pu recouvrir de la fatigue pendant le bref répit du voyage, ou peut-être parce que l’espoir était à présent à portée de doigt. Marchant d’un pas retenu derrière la cohorte, Freya renâclait son mécontentement. Non loin, son cavalier se prit à observer leur guide d’un peu plus près… Quelque chose l’avait surpris depuis qu’ils avaient quitté la cité, sans qu’il n’osât jamais couvrir plus loin le champ de ses péroraisons. La jeune femme aurait très bien pu ne pas exister, la substance de son corps lui semblait fade, tamisée, un être vivant émanait une chaleur qu’il ne percevait pas chez elle, mais bientôt, le court de ses réflexions souffrit l’arrachement au profit du fracas des armes.
Cette mélodie avait le don de l’enchanter. D’une folle effervescence, il éperonna fermement sa jument, trop heureuse d’enfin se mettre en mouvement. L’équidée effrénée bondit dans la cohorte des ennemis, Lokys en quitta le piédestal d’un agile bond et se retrouva de nouveau aux côtés de son adorée. Il n’avait pas à craindre de devoir la protéger, il savait qu’elle s’en sortirait, vernissant sa première d’un étincelant regard de fierté, mais déjà son premier condamné s’évertuait à presser l’écourtement de sa vie. Ragnarozica grogna du coup paré, profitant de l’élan infusé pour opérer une tranche nette et rouge, goulument avalée. Le corps à corps était, à de nombreuses variantes, sa spécialité, et loin de ménager sa cruauté, le groupe réduit des ennemis fut la seule limite à la boucherie… Ce fut un soir mémorable, paroxysme clef de cet exode inconsolable.


« Nous arriverons dès demain, selon Dame Nælyä. »

Accroupi auprès d’un corps gémissant, éclairé par une vacillante flamme, Lokys avait été appelé auprès des blessés.
« Enfin… » Répondit-il, concentré, tandis que le carquois blême de ses mains tâtonnait sur la jambe inerte formant un angle inquiétant de l’homme. « Non… non… l-laissez-m… » CRAC

« AaaAaAAaAAAaaaAAAAaaaaAAAAaAAAaAAAAAAargh ! »

Le remboîtement accompli, le guerrier se releva pour suivre sa congénère vers la périphérie du convoi. La strige semblait ragaillardie depuis leur départ du port, ce qui rassura son supérieur tandis qu’il reprenait lui-même sa monture afin de faire une ronde parmi le commun essoufflé des hères qu’ils menaient à leur salue. « Tant ont péri… » L’acquiescement silencieux convint à l’ambiance… De son timbre claironnant, la prêtresse les enjoignit de nouveau au départ.

A mesure qu’ils marchaient, le ciel se faisait plus dégagé. Le sol devenait moins dur, comme en témoignait le feutrage des sabots des destriers. Des notes de dorées brillèrent bientôt devant leurs yeux médusés de ce qu’il voyait… Cette région semblait ne jamais avoir connu le désastre.
Bouton d’Or s’avéra en effet l’asile espéré. Sous la neige azurée du retour de la magie, le groupe pénétra enfin l’enceinte de la ville, et bientôt, tous furent ici et là dispersés. Certains s’étaient trouvés ou retrouvés pour ne plus jamais se séparer, d’autres finirent prostrés dans des coins, recherchant l’oubli du traumatisme de ce qu’ils avaient vécu. D’autres encore s’exaltaient à apporter leur aide à qui la demandait, Lokys et Fëdlind, quant à eux, ne passèrent de la ville que le palier.

Devant eux, les cavaliers alignés attendaient que la verve de leurs chefs les ranime. De sobres félicitations furent distribuées. Des condoléances, précaire consolation pour les frères et sœurs qu’ils avaient perdus. Puis Lokys enjoignit ceux qui le voulaient à rester, les autres à le suivre.
« Reprenez des forces, nous partirons à la tombée de la nuit pour arriver aux Fjörd avant l'aurore. » Le chœur tonitruant résonna une dernière fois.

Dès que l’enveloppe de ténèbres s’abattit sur les lueurs scintillantes de la ville, ils surent qu’il leur fallait partir.
L’embrasure de Bouton d’Or vit leurs hautes silhouettes sombres s’enfuir telles des ombres inquiétantes. Avant que le néant du vide ne l’avale, Lokys rejeta une dernière fois son regard gris cendre sur les reliefs de la cité. Des visages rassurés, plus de sang ni de blessés, une joie de vivre florissante et une bonne humeur ambiante habillaient à présent la société de rescapés qu’il avait contribué à grossir. Parmi eux un chavirant sourire qu’il se peinait déjà de plus revoir avant longtemps, et non loin, la pâleur lunaire d’une chevelure qui s’égare à porter secours… Ses lèvres diaphanes émirent un confiant sourire à l’égard de l’avenir, et il disparut dans la nuit.
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Sam 06 Sep 2014, 17:31

Durant le trajet qui nous avait mené à Bouton d'Or, je n'avais de cesse de chercher cette fameuse Calliope, seulement, c'était semblable à rechercher une fée dans une forêt, c'est à dire quasiment impossible. Je suivais le groupe, faisant mine de me battre quand il le fallait, faisant mine de m'occuper des blessés quand c'était nécessaire. Seulement, mon angoisse quant à la perte de Calliope ne cessait de monter en moi. Si je devais me présenter devant le Capitaine Hook sans cette fée, en lui disant, en plus de cela, que je l'avais croisé, elle m'enfermerait sans aucun doute dans un placard et le fermerait à la manière dont elle avait barricadé ses fenêtres. Ma seule chance de survie était sans doute de ne rien lui dire, de lui avouer que je ne l'avais pas trouvé, jamais, et qu'elle devait se tromper sur la position de la petite créature. Néanmoins, si jamais elles venaient à se croiser à l'avenir et que la fée lui avouait me connaître pour m'avoir déjà rencontré par le passé, je risquais de passer le plus mauvais moment de mon existence. Tout ceci était complexe, trop sans doute et, étrangement, la déchue qui m'avait « adopté » me terrifiait bien plus que la fin de ce monde. Le seul moment où elle sortit de mon esprit, se fut lorsque j'aperçus l'étrange phénomène qui semblait s'attaquer à la prêtresse qui nous guidait. Son corps, parfois, disparaissait, comme si elle devenait invisible, se changeait en quelque chose d'autre. Je ne savais pas ce qui lui causait de tels maux, et si seulement s'en était, mais puisqu'elle m'avait complimenté à juste titre – puisque j'étais quelqu'un d'exceptionnel, je m'intéressais un minimum à elle. La jeune femme semblait vénérer des divinités ou une divinité, culte qui m'était inconnu. Pas que je ne croyais pas aux divins, simplement que je pensais qu'on ne pouvait, dans la vie, compter que sur soi-même. Et puisque j'étais puissant et débrouillard, je n'avais nul besoin de prier ou de supplier qui que ce soit. Peut-être même qu'un jour, quand les êtres de ce monde auraient eu vent de mes talents, les auraient reconnus à juste titre, alors je serai, à mon tour, érigé au statut de dieu parmi les vivants et prié du matin au soir. C'était d'une certaine logique finalement.

Bouton d'Or atteinte, je finis par me laisser conduire par les réprouvés de la région, afin d'être soigné. Je n'avais pas eu beaucoup de blessures, ne cherchant pas à régler de quelconques ennuis jusqu'à présent, préférant laisser aux autres le soin de les éliminer pour moi, mais j'étais tout de même fatigué. J'avais besoin de me reposer un peu avant de rentrer avouer mon forfait à celle qui avait pris en otage la taverne d'un homme qui avait préféré fuir plutôt que de rester sur les lieux à la supporter. Seulement, alors que je me dirigeais vers la zone de soin, quelque chose d'étrange se passa avec le ciel. Je me retournai, fixant cette neige scintillante en descendre, sentant dans ma chair la magie irradier de nouveau. C'était étrange, comme une constatation qui s'imposa à moi, soutenue par les dires de la prêtresse. Le monde était sauvé ? Oui, mais qu'adviendrait-il de moi une fois que je serai devant Capitaine Hook, incapable de lui expliquer quoi que ce soit ? Si je mourrai du crochet de cette femme, je garantissais que les terres du yin et du yang connaîtraient des heures bien sombres. J'étais un membre important après tout, de ce sans lequel le monde ne pouvait continuer sa course. Et puis, je pouvais aisément parier que si les choses étaient rentrées dans l'ordre, c'était avant tout grâce à moi. Je ne savais pas trop comment mais c'était forcément en partie de mon fait.

Devant la taverne, je constatai que les planches n'avaient toujours pas été retirées, me demandant comment la femme qui vivait à présent là avait fait pour survivre sans pouvoir sortir de l'établissement. Elle n'avait tout de même pas vider toutes les bouteilles d'alcool si ? Je savais qu'il  avait également plusieurs jambons qui pendaient au plafond, accrochés aux poutres, mais tout de même. Je toquai à l'une des planches, entendant bouger à l'intérieur. Mince, qu'allais-je lui dire encore ? Et, tel un miracle, alors que je m'apprêtais à lui confirmer que je n'avais pas trouvé Calliope, j'entendis un petit bruit émaner de la poche de mon sac de voyage. Là, ouvrant les yeux, la fée s'y trouvait. Bien. C'était un début. A quoi, je ne savais pas, mais à quelque chose.

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Mar 09 Sep 2014, 19:48

La jeune elfe ne put s'empêcher de sourire en retour au vampire qu'elle chérissait. Il n'avait pas de temps à lui accorder et pour tout vous dire, elle non plus. Il ne s'agissait pas de se tourner autour alors que des gens mouraient. Elle redressa alors l'enfant sur son dos pour mieux le tenir contre elle, tandis qu'elle continuait d'avancer non loin du colosse, le gardant toujours à portée de vue. Elle l'observait, et même dans des moments de tel désolation, même si la tristesse contaminait petit à petit les individus présents, elle ne pouvait s'empêcher d'esquisser un doux sourire en sa direction.

Elle l'admirait, peut-être un peu trop, elle aurait presque pu en perdre pied. Il était devenu si fort qu'elle se sentait petit à petit quelque peu rabaissée par sa présence. Elle tenait à lui, mais il la surpassait, il surpassait toutes ses attentes. Il était devenu ce qu'elle ne pourrait jamais être, mais sa présence à ses côtés ne faisait que l'encourager.

Le voyage était long, mais l'elfe ne fatiguait pas. Elle était comme qui dirait habituée à marcher de longues heures durant et le repos sur le bateau lui avait été plus que bénéfique. Elle se contentait de vérifier de temps en temps l'état des deux petites filles. L'une râlait, l'autre se taisait. Je suis sûre que vous devinerez aisément laquelle faisait des âneries. « Plus jamais tu t'embarques dans un truc comme ça Mircella, j'te jure, plus jamais ! ».

Manque de chance pour la gamine, la demoiselle n'était pas dans un de ses meilleurs jours malgré le sourire qu'elle affichait. « Je n'ai pas besoin que tu me fasses part de ton égoïsme légendaire Julia. Aussi, voudrais-tu bien te taire, tu enquiquines tout le monde. ». La Dullahan fut outrée. Sa maîtresse ne la vouvoyait que lorsqu'elle la réprimandait, et bien sûr ça ne lui plaisait pas. Elle n'aimait pas la voir se rebeller ou lui donner des ordres car dans sa tête, c'était bien elle la cheffe.

Quant à la jeune femme, elle ne supportait pas que l'enfant rit presque des morts ou des blessés : elle voulait juste rentrer à la maison, et un tel élan d'égoïsme la mettait hors d'elle. La vie n'était pas un jeu, mais quelqu'un de mort ne pouvait peut-être pas le comprendre. Le groupe avança alors lentement avant de se retrouver en face d'un groupe de bandits. Incapable de se battre à cause de l'enfant qu'elle portait et qu'elle ne pouvait pas lâcher, Mircella se recula plutôt que de faire face à l'ennemi. Elle faisait intimement confiance au vampire et à sa garde pour s'en occuper et quand bien même elle aurait essayé de faire quelque chose, elle était sûre qu'elle n'aurait causé que des problèmes.

Elle se replia alors lentement vers l'arrière, soutenant le petit garçon dans son dos. « Tout va bien.. ». Elle se rassurait sans doute elle-même par la même occasion. Bien vite, le combat fut terminé, sans grande surprise de l'elfe qui surveillait tous les faits et gestes de ses compagnons de route. L'elfe reprit alors la route, tentant de ne pas se laisser toucher par le malheur de l'homme qui venait de perdre sa femme. Elle avala doucement sa salive pour ne pas se laisser submerger par les émotions : ce n'était pas l'heure de s'attendrir ou de pleurer. Il fallait continuer, et quelque chose lui disait qu'ils n'étaient plus très loin.

Bouton d'Or se dessina alors au loin et le sourire de l'elfe revint illuminer son visage. Elle allait enfin pouvoir se reposer et confier les blessés à des personnes qui s'en sortaient sans doute mieux qu'elle. Elle allait.. Elle allait.. Des flocons bleus tombèrent du ciel, et sa force lui revint soudainement. Sa magie. Elle pouvait.. Elle pouvait virevolter dans les airs à nouveau ! Elle se retint alors de tester le renouveau de ses pouvoirs pendant un temps, préférant accélérer le pas pour déposer le petit garçon dans un lieu sûr.

Elle s'assura ensuite que tous les mutilés suivaient le mouvement, faisant un rapide tour dans le groupe. Il ne fallait oublier personne. Pas même les morts. La jeune femme joignit ses mains et s'isola un instant, remerciant dans son coin la personne responsable de leur réussite. Elle ne connaissait pas les dieux, elle ne les priait jamais. Mais pour une fois dans sa vie elle eut le courage de se lancer dans quelque chose qu'elle ne connaissait absolument pas. Pour cette fois, elle y crut.


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Sam 13 Sep 2014, 23:52


Je ne savais plus ou donner de la tête, il y avait tellement de blesser que ça en devenait presque moabite. En même temps malheureusement il y avait des moments où des morts se retrouvaient en petit groupe, ceux-ci n'avaient malheureusement pas eu le temps de fuir et avaient péri en même temps que leur maison. Je ne pouvais m'empêcher de trouver cela triste, peux être même ironique. Après tout, tout le monde était revenu a la vie, ce que je ne me plaignais vraiment pas, mais en même temps, d'autre était mort et eux ne semblait pas vouloir se réveiller. Était-ce trop tard, avait-il une condition spéciale ? Je ne savais pas trop, peut être qu'il aurait su m'expliquer, si nous étions encore liées.
Finalement, quand elle estimait que nous avions assez fouillé, je suppose, elle nous expliqua qu'elle voulait que l'on aide tout le monde à se rendre à un seul endroit. Bouton d'or. L'endroit me convenait assez bien, car une fois que nous serions arrivés et que tout le monde serait à l'abri, je pourrais retourner dans mon village. Ca devait semblée étrange de penser est rentrée par un moment pareil, mais au fond je me disais que j'en avais besoin tout simplement, car je voulais peut être parlée a une muse, je voulais allée les voir pour leur expliquer ce qui m'était arrivé, car je ne comprenais pas pourquoi j'étais simplement frustrée et triste, mais c'était ma personnalité, sans plus. Après tout, pourquoi est-ce que je ne ressentais pas le vide que je devais en toute logique ?
Elle nous mit alors en garde contre ce qui pouvait arriver en chemin, surtout à cause de la surpopulation. C'est vrai que c'était assez problématique et que certaines personnes devaient vouloir obtenir a tout pris ce qu'elle n'avait pas. D'autres pouvaient aussi simplement vouloir se venger, mais je ne savais pas vraiment quelle ampleur ça avait vraiment prise. Faut dire que je ne m'étais pas vraiment plainte de ça, car dans le cas contraire, je n’aurais jamais pu revenir. Bon pour allée plus loin si cette conne ne m’avait pas tendu un piège je ne serais jamais morte, mais bon je ne pouvais ne plus rien y changer de toute manier, je n'avais malheureusement pas la capacité de modifier le passée, dommage.
Je me demandais seulement comment elle savait que bouton d'or était un endroit de sureté, bon je me disais qu'elle savait ce qu'elle faisait, mais ce qui m'étonnait vraiment c'est qu'elle nous l'annonce quelque part. je ne me doutais pas qu'il y avait un endroit quelconque qui pouvait nous protéger de ces créatures. Mais j'espérais de tout coeur quelle vaine raison, surtout que je venais de trouver une jeune fille qui semblait totalement désemparée ? Malheureusement ses parents eux étaient mort et elle n'avait visiblement plus personne, c'est pourquoi je la gardais près de moi pendant que je me mettais en marche, elle ne me semblait pas vraiment en état d'allée au que ce soit tout seul pour le moment.
Pendant le chemin, j'essayais de faire au mieux pour aider les personnes qui n'en pouvaient plus, car oui il y en avait. Des personnes trop agger, d'autre simplement trop malade, mais il fallait se rendre a l'évidence, tout le monde n'arriverait pas sur cette terre promise. Tout ce que nous pouvions faire, c'était espéré qu'il en aille le plus possible. Finalement on arrivait au port, beaucoup n'était plus, mais quelque part j'étais soulagée que la petite soit toujours là, même si elle ne parlait pas beaucoup. Elle s’était contentée de me suivre pendant que j'allais vers les autres, sans un mot, m’accrochant à mes vêtements. Peut être avait telle fait une sorte d'attachement, ce que je trouvais tout aussi ironique.
La traverser en bateau fus assez paisible et heureusement, plus personne ne mourus visiblement, ça permis de me détendre un peu et certainement d'autre. On en profitait pour continuer notre aide, surtout qu'il y avait des pansements à changer. Et finalement, pendant un moment de repos, la prêtresse nous annonça que ce serait bientôt fini, je ne savais pas si on pouvait vraiment dire que je les avais sauvées, mais au moins je leur avais porté un peu de réconfort. Enfin c'était ce que je me disais. Mais ils seraient certainement bien heureux d'arriver enfin à destination. Heureusement elle n'était plus très loin. Quelque part moi aussi j'étais soulagée.
Finalement, on fini par voir le rivage, je le regardais quelque peu mélancolique. Sans dire que je les connaissais comme ma poche, je pouvais dire que je les avais parcourues pendant un bon moment et les voir ainsi me désolait. J'espérais vraiment que nous arriverions à faire quelque chose à l'avenir pour que tout redevienne comme avant. Mais je me doutais qu'il faudrait du temps, certainement beaucoup à vrai dire, mais je voulais y croire, surtout quand je voyais des enfants comme la gamine qui m'accompagnait depuis un petit moment maintenant. Quelque part c'était aussi pour elle que nous devions avancer et ne surtout pas baisser les bras, pas tout de suite en tout cas.
On suivit alors la prêtresse, je m'étais mise vers le début du groupe au cas ou elle ne savait pas exactement ou allée, mais finalement ce ne fus pas le cas, je me contentais alors de la suivre en comptant le temps qu'il nous restait pour atteindre ce havre de paix qu'elle nous avait promis, espérant de tout coeur qu'il existait vraiment, car je ne savais pas comment les personnes présentes prendraient le faite de ne rien trouver, d'avoir fait tout ce chemin pour rien. Certain serait Sand doute en colère pendant que d'autres desepererait plus simplement, mais dans tous les cas, ça ne devait pas arriver, on devait réussir a allée de l'avant et je savais que l'on pourrait le faire. Après tout une femme qui avait deviné ce qui me travaillait ne pouvait pas se tromper sur l'endroit où nous devions nous rendre, c'était ce que je pensais en tout cas et je n’espérais pas me tromper.
Mais alors que nous arrivions sur un pont, un groupe d'homme nous attaqua, elle ne semblait pas en état de se battre, ce que je pouvais comprendre, mais je ne l'étais pas beaucoup plus qu'elle, c'est pourquoi je me contentais de me mettre devant le groupe et laisser les autres faire. Enfin pas totalement, car je prenais simplement plus de temps pour analyser la situation et dé que je voyais de bonnes opportunités, je passais a mon tour à l'attaque, ou alors quand une personne réussissait a passée et qu'il fallait défendre le groupe. Finalement, il ne fallut pas vraiment longtemps pour que tout redevienne calme. On organisait alors le nouveau départ pendant qu'un homme se chargeait d'enterrer sa défunte épouse. C'était quand même dommage, nous qui étions presque qu'arrivés, il fallait que nous perdions encore quelqu'un.
Mais alors que nous arrivions a bouton d'or, que l'endroit se profilait a l'horizon, quelque chose d'étrange se produise, enfin étrange. Disons que je n'aurais jamais cru que je verrais une pluie de poussier bleu de ma vie et pourtant c'était bien ce qui était en train de se passer actuellement. Je regardais alors le ciel et remarquais que celui-ci devenait de plus en plus clair. Quand je regardais de nouveau en face de moi, des personnes arrivèrent pour nous donner un coup de main avec les blessés, quelque part heureusement, car j'étais assez fatiguer. Une réprouvée voulue prendre la petite, mais celle-ci ne voulut pas, je lui expliquais alors que j'allais m'en occuper.
Et puis, alors que depuis quelque seconde c'était le soulagement qui m'avait envahie, je sentis soudainement ce vide qui m'avait habitée jadis, comme un coup de couteau sur une vieille blessure. Je compris ce que ça voulait dire, comme beaucoup, ceci n'entait qu'une preuve supplémentaire due faite que la magie était belle et bien de retour. La prêtresse nous remerciait alors, nous disant que nous devions nous reposer et nous soignée, il était vrai que j'avais quelque plaie, mais rien de grave comparée a certain. J'avançais alors vers bouton d'or un peu plus serein, même si j'étais triste en même temps. Je savais que maintenant j'allais devoir prendre une décision, soit je retournais auprès de lui pour voir s'il acceptait de me reprendre, soit je me mettais à en chercher un autre. Enfin je n'aurais peut-être pas le choix non plus, mais pour l'heure, comme elle nous l'avait suggéré, il fallait que je me repose. Maintenant que je savais que le temps ne m'était plus compté, enfin logiquement, j'avais tout le temps que je voulais pour y réfléchir. J'avais juste une inquiétude, d'âpres ce que j'avais compris, ceux qui était mort avant et revenu repartaient dans l'au-delà, est ce que ça allait être aussi mon cas?

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