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 [EVENT] Partie I | La Prison

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Dim 01 Juin 2014, 23:07






Une lame tachée de rouge. Assis sur un gros rocher, Elijah contemplait ses troupes. Il ne souriait pas. Jamais. Cela ne lui correspondait pas. Néanmoins, il était satisfait. En quelques gestes, il essuya à l'aide d'un morceau de tissu le sang qui dégoulinait de son épée. Il était un Sorcier puissant à la magie terrifiante. Seulement, il adorait la sensation de prendre la vie, sentir la vie couler sur le fil de son arme. Alors autant que faire se peut, il tuait à main nue. Depuis des mois déjà, il était considéré par la nation Sorcière comme était un rebelle, un affranchi, un homme à tuer. Le règne de Lord ne lui convenait guère. Quant bien même sa puissance lui aurait conféré une position aisée, il avait préféré rejoindre la voie des contestataires. Il avait mené ses desseins dans l'ombre jusqu'au Conseil, la «débâcle des Rois». D'étranges rumeurs avaient circulé, des «on-dit» pour le moins dérangeant. Ce bon Empereur Noir n'aurait pas été à la hauteur. On racontait même qu'il avait été trop passif, trop silencieux, effacé devant une fiancée aux allures d'ange que tous avait cru sincère avant de la découvrir vipère. Si on ne pouvait critiquer ses goûts en matière de femme, on pouvait aisément lui reprocher de s'être montré presque soumis, de n'avoir défendu les intérêts des Sorciers pour ne pas froisser les proches de sa Dame. Lamentable. Indigne d'un Empereur Noir. Il devait y avoir une centaine de Sorciers prêt à se dévoiler officiellement comme opposé à cet homme. Ils étaient réunis sous la bannière d'Elijah.

On pouvait aussi trouver dans ses rangs des opposés aux Sorciers. Après tout, ce peuple était synonyme de chaos, et par le passé il avait déjà été prouvé que les Rois Noirs étaient responsables de bien des maux. Pour ne citer que les deux plus grands, Jun Taiji et Orion Shidori avaient semé un trouble sans pareil. Ils étaient nombreux à penser que ce Lord devait y être pour quelque chose cette fois-ci. Alors ils avaient rejoint Elijah, soit mu par une volonté de fer, soit un peu par hasard, pour suivre les mouvements de colère. Le Sorcier, qui ne se présentait plus comme tel mais comme un Mage sans couleur ni race,  se releva de son siège de fortune. Cela faisait près d'une heure que les troupes s'étaient arrêtés dans une plaine, pour se reposer après une longue marche et quelques massacres, puisque les villages qu'ils avaient traversé n'avaient guère été épargné par leur envies de meurtres.

« Voyez à l'horizon, s'érige la Prison.» dit-il dans un rire. D'un geste, il alluma par la magie du feu la cigarette improvisée qu'il tenait être ses lèvres blêmes. « Quelque part doit se cacher celui qui a causé tant de soucis, cet traître, cet usurpateur, que certains nomment encore Roi. La Prison n'est plus ce qu'elle fut autrefois. En des temps lointains, on la craignait, on la redoutait, et même les visiteurs n'osaient faire un pas de travers. A présent ...» Il secoua la tête dans un soupire en recrachant la fumée qui avait rempli ses poumons. « Qui que vous soyez, si vous êtes là, cela ne peut signifier qu'une chose. » Il pointa du doigt la grande bâtisse. « Vous avez quelque chose à leur reprocher.» Il se fichait d'ailleurs bien des motivations personnelles. L'air carnassier, Elijah tourna doucement la tête vers la grande troupe qui l'accompagnait. « Pas de quartier. » Moins qu'un ordre, c'était une délicieuse liberté. Pourtant il y en avait un qu'il voulait attraper en vie. Lord. Ce Sorcier sans nom au sobriquet si prétentieux. Lui, si le Mage sans couleur parvenait à le trouver, il ne le tuerai pas. Pas tout de suite. Il avait en tête quelque chose de plus lent et vicieux. « Que fait-on des prisonniers ? » s'enquit un jeune homme dissimulé sous un épais manteau. « Peu m'importe.» - « On peut donc les tuer ou les libérer pour qu'ils s'ajoutent à notre cause ? » - « Rien à faire. Faîtes à votre guise. Je ne suis pas votre chef, j'aspire simplement à vous guider. » Il n'y avait qu'une seule chose qui intéressait réellement Elijah. Il ferait tout pour atteindre son but. « A l'attaque ! » hurla-t-il d'une vois forte en brandissant son épée. Les cris guerriers s'enchaînèrent et les troupes s'élancèrent.  

Au loin, l'Astre du Jour décroissant. La nuit serait froide et sanglante. Le lendemain, le ciel serait peint du rouge du sang versé. Oui, la soirée promettait d'être belle mais pas pour tout le monde. On voyait à travers quelques fenêtres de la Prison des ombres voilées filer à vive allure. Les lâches se tenaient à l'écart dans les murs sécurisants du grand édifice. Elijah comptait leur faire regretter cette piètre attitude si peu digne. Ils s'osaient s'appeler Sorciers.

807 mots



Les pelotons d'attaque


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Lun 02 Juin 2014, 00:02


Je ne savais pas ce que je devais penser de ce que j'avais entendu. Isiel était a mes cotée et restait silencieux, il savait le dirhem qui m'habitait, il le partageait même. Je sentais son inquiétude, son incertitude et ses doutes. Mais comment est-ce que l'on pouvait nous, prendre une décision pareil ? Ça nous semblait tout bonnement impossible. Pourtant on savait que l'on avait une décision à prendre et si nous voulions vraiment agir, nous devions la prendre vite. Autrement dit ce n'était pas vraiment simple.
Je regardais alors le cristal nicher dans ma main, ses murmures, quoique toujours incompréhensibles, étaient devenus de plus en plus fréquents. Est-ce que ça avait un lien avec ce qu'il ce passait autour de nous, cette magie qui avait décliné, je n'avais rien ressenti, pourtant mon ami m'avait bien expliquer que lui c'était le cas. D'autre aussi avait été touché, j'avais été voir mon père qui m'avait confirmé qu'il était aussi atteint, il m'avait aussi raconté ce qu'il ce disait au niveau du rassemblement des souverains. Les problèmes avaient été exposés, tout le monde était touché, à part les magiciens. Puis personne n'avait trouvé de solution. Même pas un début.
Il y avait cependant des rumeurs au niveau des sorciers, outre une certaine passivité de leur souverain, tous se rappelaient de qu'elle race apportait les principaux responsables des airs précédents. Pourquoi est-ce que le nouvel empereur noir n'aurait pas simplement suivi ses prédécesseurs ? Oui, je devais avouer que j'avais une certaine racine envers cette race de base, mais ça ne changeait rien à la véracité de ce qui avait été dit. Les sorciers n'étaient pas des êtres de confiances, ils n'étaient pas des personnes qui hésiteraient longtemps à jouer le rôle de victime avant de montrer aux autres qu'il était le responsable. Et puis il y avait cette vision que j'avais vue dans la ville, mon dernier passage a la prison. Tout des événements qui me faisais penser qu'ils étaient responsables.
Hors je n'étais pas seule, un homme avait pris la décision d'attaquer la prison, je voulais y allée, car seul je savais que je ne pouvais rien faire, cependant il y avait un problème de taille.

-Amelia, tu sais ce que je pense de la situation, les miens son dans une mauvaise phase eu aussi et si c'est à cause des sorciers, j'aimerais m'y rendre. Seulement, je veux que tu comprennes bien que ça implique de faire confiance à quelqu'un comme lui.
- Je sais, mais comme tu la dis, la situation est compliquée. Écoute nous ne serions pas que deux, et pour nous faire confiance a un sorcier ce n'est vraiment pas simple. Mais il nous a juste demandé de le rejoindre.      

Bon ils ne nous avaient pas demandé personnellement, c'est la bouche a oreille qui l'avait fait a sa place. Visiblement il ne cherchait pas vraiment à être discret ou alors nous avions eu de la chance de tombée sur cette rumeur. Je fini alors par me relever et je commençais a me dirigeras vers la prison. -Tu a pris te détissions ? Je hochais alors la tête pendant que nous prenions la route.
Il n'était pas tôt quand nous y arrivions enfin, en nous dirigeant par ici, on était tombé sur un village qui semblait avoir subi une attaque. Était-ce les sorciers ou les troupes de cet homme ? J'espérais vraiment que c'était la première solution, car la seconde n'allait pas être rassurante pour moi. Le seul avantage, c'était que comme l'avait dit Isiel, on n’était pas seul et effectivement, quand on arriva aux abords de la prison, je vis un certain nombre d'homme et de femme. J'arrivais alors juste au bon moment pour commencer à entendre un homme parler, il devait s'agir de celui qui avait fait appel à toutes les personnes ici pressantes. Il commença alors à parler, simplement pour nous expliquer quelque part pourquoi il avait pris cette décision, est ce qu'il profitait de la situation pour simplement le renverser, ça restait quelque chose de possible. Puis quelqu'un demandait que faire des prisonniers, c'était une assez bonne question et visiblement on pouvait en faire ce que nous voulions. Je n'étais pas pour tuer, donc je ne savais pas encore ce que j'allais faire à ce moment-là.
Mais j'étais tendue, Isiel posait sa main sur mon épaule pour me réconforter, mais je savais qu'il était tout aussi tendu que moi. Ca n'allait ne pas être simple d'être efficace, mais on allait devoir faire avec. Il me suffisait juste de me rappeler pourquoi j'étais venue jusqu'ici pour prendre de tel risque et j'étais certaine que je pourrais y arriver.


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Lun 02 Juin 2014, 01:15


La guerre... Je crois qu’on pouvait appeler cela une guerre... Dire qu’il y a 10 ans moi et Maya on aurait trouvé cela normale. Aujourd’hui je trouvais cela presque tragique. Peut-être nécessaire mais tragique. Maya et Milo était avec moi ainsi que Dan toujours caché sous mes cheveux au niveau de mes épaules... J’étais arrivé un peu en retard, les troupes étaient déjà arrivées aux portes de la prison. Mais je pouvais dire sur le chemin que ce que je voyais ne me plaisais pas vraiment. Des villages, des gens innocent qui n’avait rien demandé massacré purement et simplement... Même pour moi c’était juste de la barbarie pure et totalement inutile... Clairement, je n’aimais pas ce que je voyais et je trouvais cet excès de violence totalement monstrueux... Et je n’étais pas le seul. Maya aussi trouvait cela horrible et  Milo en avait presque en vomi son déjeuner... D’ailleurs je n’étais pas très rassurer de les savoir ici. Maya avait été formé au combat, mais Milo était encore un novice et d’après ce qu’on avait vu j’avais peur qu’il ne tienne pas le coup... Mais tout comme Maya, il avait insisté pour venir, je ne pouvais donc que cèdes à la fin.

Une fois arrivé celui qui devait être le leader de l’armée faisais se speech avant d’entrer officiellement en guerre... Une partie de moi était en accord avec lui, mais le rester désapprouvait totalement ses paroles. Comme toute personne je n’aimais pas les sorciers. Il y avait un temps ou les exécuter ne m’aurais pas posé de problème. Mais avec ce que je venais de voir et ses réponses, j’avais surtout l’impression qu’on allait droit devant un massacre... Je ne savais pas dans quel camps le massacre allait se produire, mais une chose était sur... beaucoup de gens allait mourir... Et ce que je craignais c’était que mes amis risquait d’en faire partie... Je me devais donc de les protéger, mais je ne devais pas oublier surtout pourquoi j’étais ici... je me devais de trouver si les coupables de tous ses cataclysmes était bel et bien ses sorciers. Si oui, cette bataille serait justifier, mais s’ils s’avéraient innocent... Même moi je trouvais que cela était horrible... Mais si moi je pensais à la guerre en elle-même. Mes camarades eux pensais autrement. Milo en particulier, il m’interrompait dans mes pensées et sur les paroles de cet espèce de leader qui j’avouais ne m’inspirait pas confiance  pour me dire :


Ecoute-moi, je ne sais pas ce que tu en pense, mais j’ai l’impression que ce type veux surtout prendre le pouvoir chez les sorciers et j’ai peur que s’il y parvient. Les choses ne se dégradent encore plus vite.

Je sais bien, mais malheureusement on est dans une impasse... Les sorciers se sont montrait beaucoup trop étrange et discret ses derniers temps. Certains pensent que ce sont les coupables de tout ce qui se passe. Si c’est exact, il faut les arrêtés à tout prix.

Oui mais...

Ecoute, mon but n’est pas de me battre et de tué tous ses sorciers... Aussi plaisant que cela puisse paraitre. Un massacre en masse n’est pas mon objectif. Mon but est de découvrit la vérité. De savoir si ses sorciers son coupable ou non. S’il s’avère qu’ils le sont, on les arrêtera tout simplement et on ferra attention à ce que le moins possible meurt... Sinon, je me débrouillerais pour que cette guerre s’arrête tout simplement.

Mais comment compte tu fais cela ?

Je t’avoue que je n’en sais rien, mais une fois dans la prison on devrait trouver quelques choses qui les accuseras ou les innocenteras... J’en suis sûr.

Milo semblait moyennement convaincu et je ne comprenais vu que mon plan marchait surtout sur la chance, mais on n’avait pas le choix... Je me disais que si c’était eux, il cacherait sans doute un rituel magique ou quelques choses dans le genre pour parvenir à leur fin... Sinon, je ne trouverais rien... Toujours était-il que j’allais devoir faire preuve de vitesse car, je pouvais facilement dire que chaque minute que je perdrais serait la mort d’une personne inutilement...

Mais le temps à la réflexion n’était plus, on sonnait l’assaut et les cris de guerrier faisaient rage avant de fondre sur la prison... J’étais d’ailleurs sur le point de fondre aussi quand Maya qui c’était montré plutôt silencieuse pour une fois, disait :

Yukina, je vois Amélia là-bas...

Quoi ? La fille de la tour ? Mais qu’est-ce qu’elle fiche ici ?... Tant pis, si on la croise on essayera de la protéger aussi... Mais on n’a pas le temps de la retrouver dans tout se bordel.

Je sortais mes deux sabres prêts à combattre... Je savais que j’allais sans doute devoir tuer des gens... Bon, c’était des sorciers surtout, mais aussi étrange que cela pouvait paraître, cela me dérangeais un peu.


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Lun 02 Juin 2014, 10:39





Le soleil sombrait derrière les montagnes. Ses rayons rouges caressaient la clairière, une couleur bien appropriée à la situation.  Cela faisait longtemps que je n’étais pas sortie de Drosera, et dès que les rumeurs sur une éventuelle tuerie de sorciers m’étaient parvenues, j’avais accouru pour y prendre part. Je les détestais tant que le fait de me venger me faisait frétiller d’impatience. Nous nous reposions dans la clairière depuis maintenant une heure, je sentais le vent lourd en électricité, comme si une tempête était prête à s’abattre. Les hommes autour de moi étaient également impatients. Je me demandais si chacun d’eux avait une raison d’être là, s’ils détestaient les sorciers autant que moi…

Mes compagnons étaient restés avec Durzol, mon Maître. Il n’avait pas approuvé, mais que pouvait-il faire ? J’étais maintenant assez doué pour soigner ceux qui tomberaient au combat et ils savaient que je pouvais être d’une grande aide en quelque sorte.

L’homme dirigeant les groupes prit alors la parole. Je l’écoutai d’une oreille discrète, mais ses dires semblaient bizarres, comme diriger par un autre but que la tuerie de tous ces Sorciers retranchés dans leur tour. Je savais que tout cela été du à cette guerre entre peuples qui s’accusaient les uns les autres, si nous étions là, c’était tout simplement parce que nous pensions que les responsables étaient ici non ? À dire vrai, cette guerre ne me touchait pas plus que ça, j’étais ici pour le massacre. Je posai ma main sur la pierre dans ma nuque, elle continuer à murmurer la même chose. La vision était surement sur le point de se réaliser.

Je frissonnai à la vue d’un jeune homme d’à peu près mon âge. Je le reconnaissais fort bien, c’était celui que j’avais rencontré alors que j’étais encore dans la secte… Celui que nous avions coincé dans la ruelle pour nous acharner sur lui. Je priai pour qu’il ne me voie pas, je n’avais certainement pas envie de me battre contre lui, nos ennemies étaient déjà assez nombreuses comme ça. Je détournai le visage sur la femme qui l’accompagnait, elle semblait très forte, surement me donnerait-elle une belle leçon si un jour elle en venait à venger son compagnon.

Je repris mes esprits et sortit mon arc en l’armant. C’était étrange de se trouver dans une bataille, comme au mauvais temps si je puis dire. Mais ici tout était différent, je l’avais choisi, personne ne m’avait ordonné quoi que ce soit. Je repensai aux sorciers, à leur race infâme. La question était : est-ce vraiment les responsables pour moi ? Après tout, si la magie disparaissait, en quoi cela leur apporterait un bénéfice ? Cette guerre ressemblait à une bonne excuse pour massacrer des peuples entiers, des peuples qui peut-être n’ont rien fait, mais qui était dans le collimateur de quelqu’un. Ses pensées me firent froid dans le dos. Je pensais me foutre de la race des sorciers, mais après tout peut-on massacrer une race sous prétexte que quelque un d’entre eux nous a fait souffrir ? Une partie de moi réfuté cela, elle était prête à se battre et crier vengeance, mais l’autre tentait de me freiner, de dire que je ne me trouvais pas au bon endroit, que ma place était ailleurs.

Je regardai autour de moi et vis des visages que je ne connaissais pas. Méritaient-ils de mourir aujourd’hui ? Car je sais qu’il y aurait des pertes dans nos rangs comme dans ceux d’en face. Je remerciai le ciel de m’avoir fait croiser Durzol, peut être mon travail acharné ne servirait pas à rien, car je promets de sauver tout ce qui le pourra. Je regardai l’homme de jadis du coin de l’œil et pensa que même si celui-ci était blessé, j’irais le secourir aussi vite que possible. Toutes ces personnes autour de moi, faussé par la vengeance ou croyant vraiment que les Sorciers sont en cause, je jure de faire tout mon possible pour ne pas qu’ils meurent.

Je tendis alors mon arc et attendis. J’étais mauvais dans le corps à corps, alors autant ne pas trop m’approcher. Je vis également des ronces grimper sur la tour, celle-ci était à foison, c’était mon jour de chance. Dans le cas où j’aurais un problème, je pourrai toujours les faire se mouvoir. La bataille était sur le point de commencer et je n’entendais que le rugissement des soldats prêt à se battre. Jubilant presque
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Lun 02 Juin 2014, 16:53

« Hum. ». La Dame fixait l'antre des damnés, postées sur le balcon, sa longue chevelure détachée caressant son dos. « Depuis des siècles, les Rois gouvernent les races. Mais ils sont aussi incompétents que des vermisseaux. Lorsque nous étions deux au pouvoir, les choses jamais ne se seraient passées ainsi. Ma sœur et moi avions des divergences d'opinion, nous n'étions pas toujours d'accord, mais nous préservions l'équilibre. Elle faisait ce qui lui semblait bien et je faisais de même. ». Car après tout, qui avait un jour énoncé les peuples comme étant maléfiques ou bénéfiques ? Cela dépendait de quel point de vue l'on se plaçait. Un démon se croyait sur la bonne voie au moins autant qu'un ange. C'était justement la leçon du jour pour le jeune Mickey, un enfant qui était plus que prometteur aux yeux de la démone. Il suffisait de le mettre sur le droit chemin, celui de ses desseins. « Regarde Mickey, regarde le monde tomber en ruine. Jamais, tu m'entends, jamais tu ne dois courber l'échine devant un souverain sous prétexte qu'il se présente comme tel. Le monde n'a besoin que d'un nombre limité de Grands, car sinon, la finalité est toujours désastreuse tant les points de vue diverges. ». C'était un concept de société. Plus les groupes étaient petits et distincts, plus les clivages apparaissaient. Mais il suffisait de réunir les races sous des termes génériques : le mal et le bien, pour que, tout de suite, les avis de ceux appartenant à chacun des deux clans s'accordent. C'était ainsi autrefois et malgré les différences minimes, les vampires et les démons ne se sentaient pas si éloignés. Ils œuvraient pour un même idéal. A présent, chaque peuple œuvrait pour lui-même et, finalement, aucune entente n'était possible. Ne demeurait qu'un brouhaha éternel de rois et de reines qui se pensaient plus importants que les autres. C'était désespérant. Revenir pour trouver ce monde si fade était une épreuve de tous les instants même si, bien entendu, Mitsuko avait dans l'idée de rehausser le niveau général, ce qui ne serait guère bien compliqué.

La jeune femme se retourna. « Te souviens-tu lorsque, la première fois que nous nous sommes rencontrés, je t'ai parlé du mal qu'engendraient certaines races afin de nous empêcher d'accomplir ce qui est bien et juste ? Les anges... ces êtres répugnants, eux et bien d'autres, tellement maléfiques... ». C'était l'occasion de démontrer ce qu'elle cherchait à lui faire comprendre, l'occasion de passer de la théorie à la pratique, en quelque sorte. « Hé bien, je vais te prouver que ce que je te disais était la vérité. Vois-tu, le monde souffre, le monde tremble de l'incompétence des monarques. Et à ce problème, il faut trouver une solution. La solution est d'entrer en guerre, de tuer son prochain parce que c'est ce qui est bon, c'est ce que les dieux attendent pour apaiser leur colère. ». Elle sourit. « Et dans ces moments là, ces moments où le monde souffre, les anges, les elfes et toutes les créatures qui normalement sont si maléfiques qu'elles refusent de tuer et de manger les autres, prennent les armes afin de se rallier à notre cause. ». Elle marqua une pause avant d'ajouter. « Parce qu'elles savent que c'est ce qui est bien. Parce que, en cas d'urgence, leur mauvaise foi à avouer que nous avons raison ne peut plus tenir. ».

La Dame avança sa main vers une petite table sur laquelle était posée une pince. Elle la prit et attacha ses cheveux lentement. « Ce soir, nous ferons, nous aussi, ce qui est bien pour sauver notre monde. ». Entièrement vêtue de cuir, sa silhouette se détachait de la grisaille de l'antre des damnés. Il ferait bientôt nuit et d'ici peu, elle ferait entrer l'enfant dans la bataille. « N'oublie pas. Ne doute jamais de toi. Tuer est une bonne chose et ceux qui te l'interdiront ce soir sont des créatures maléfiques bien stupides, de celles qui voudraient que le monde disparaisse, des moutons qui ne savent pas réfléchir. ». Mitsuko prit sa canne épée, ses grandes ailes noires apparaissant dans son dos. « Viens Mickey, allons sauver ce monde... ». Le rouge des lèvres de la dame s'étira en un délicieux sourire alors qu'elle prit son envol, espérant que le petit démon lui obéirait.

Elle se posa près de la prison après avoir repéré du ciel un groupe d'individus. Attaquer les sorciers. Intéressant. A vrai dire, elle se fichait éperdument de qui était l'ennemi. Qu'importe, elle était là pour une simple leçon d'éducation. Néanmoins, si elle rencontrait des individus intéressants, elle en serait plus que ravie, des êtres à qui elle pourrait présenter Mickey durant le combat, qu'elle pourrait prendre en exemple pour illustrer sa théorie. De plus le discours de l'homme qui semblait guider le cours apporterait un poids supplémentaire à la leçon puisque, lui aussi parlait de Roi inutile.

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Mar 03 Juin 2014, 08:34

Un large sourire – difficilement contenu – éclairait le visage du jeune Démon. En se regardant dans la glace, il pouvait admirer chaque détail de la tenue de cuir qu’on lui avait taillé pour l’occasion. Noire de pied en cap, matte et rugueuse, on aurait pu croire à une carapace, à la chitine membraneuse d’un insecte géant et impitoyable. Mais derrière cette armure, c’était bien lui, Mickey. Mickey K. Maester, se corrigea-t-il instantanément. Il devait être fier de son nom, même s’il avait oublié pourquoi. C’était ce même patronyme qui avait été inscrit, gravé dans la peau rigide de son col. Il se tordit le cou avec exagération pour apercevoir les lettres claires tracées sur le matériau sombre. Ce qu’il pouvait être fier de ce nouvel accoutrement. C’était la Dame qui lui avait donné. Depuis qu’il était arrivé au manoir, elle avait toujours été parfaite avec lui ; elle lui avait montré la Voie, et il comprenait enfin ce qui se tramait dans le monde. Elle lui avait tout expliqué. Maintenant il comprenait les cris, il comprenait les pleurs, et ceux-ci le dégoutaient d’autant plus. Comment pouvait-on haïr à ce point le bon chemin, à essayer d’en corrompre un enfant innocent ? Ils ne méritaient pas plus que ce qu’ils étaient de toute manière : de la nourriture. Et s’il avait bien compris tout ce que Dame Taiji lui avait expliqué, ils allaient aider de nombreuses personnes à emprunter la Voie, punir ceux qui tenteraient de les en empêcher. C’était extrêmement excitant, et surtout, c’était la première occasion qu’il avait de montrer à Mitsuko qu’il avait bien appris sa leçon, qu’il l’avait comprise. Les autres enfants étaient trop stupides pour comprendre ça. Tant mieux d’ailleurs, il répugnait à se priver d’un met aussi délicieux.

Pas d’armes pour le garçon aux yeux violets ; il avait ses mains, il avait ses dents, et de toute façon, la Démone était là, il était persuadé qu’elle ne laisserait personne lui faire du mal. Quoiqu’à la réflexion, songea-t-il en ajustant son gilet de cuir, il préférait qu’elle ne s’en mêle pas. Il était grand, après tout. Pour qui passerait-il s’il flanchait, s’il était obligé d’appeler à l’aide ? Hors de question, il devait être fort et invincible, comme elle. Du coin de l’œil, il observa la femme aux cheveux écarlates, des étoiles dans les yeux. Rien ni personne ne pourrait jamais l’atteindre. Et un jour il serait comme elle. D’ailleurs, elle non plus ne portait pas beaucoup de protection. À peine un pourpoint de peau, comme lui – on pouvait d’ailleurs difficilement parler d’armure, il s’agissait d’une tenue de randonnée, tout au plus. Ils ne risquaient rien : ils suivaient la Voie ! Ils incarnaient le dernier rempart face à une horde de barbares végétariens. Dans les histoires, les héros ne mourraient jamais, et cette fois, c’était eux, les héros. Mickey se demanda si un jour on raconterait son histoire, comment il mangea tous ses ennemis, faisant la fierté de la Dame rouge. Surement, conclut-il en adressant un grand sourire à son reflet. Enfin prêt. Sans un bruit, il suivit sa maitresse jusqu’au balcon. Il avait rapidement appris à ne pas trop se laisser porter par sa langue en sa présence ; on pouvait même dire qu’il réfléchissait désormais avant de parler. Lorsqu’elle commença à parler, il ne put que s’accrocher à ses mots, comme hypnotisé. Tout ce qu’elle disait… Cela faisait tellement sens. C’était tellement logique, pourquoi est-ce que personne ne la comprenait autant que lui le faisait ? De temps à autre, il ponctuait ses questions rhétoriques par un « Oui, ma Dame. » ou un « Bien sûr ! », il n’avait rien à rajouter, rien à enlever de toute manière. Il comprenait de mieux en mieux la Voie. Le monde avait mal, ils étaient là pour le soulager. Le Démon ne pouvait s’empêcher de sentir son cœur s’emplir de fierté à cette pensée.

Lorsqu’elle termina, il répéta avec entrain : « Des moutons qui ne savent pas réfléchir ! ». Elle aussi, il voulait la rendre fier. Et il savait que cela serait compliqué, la Dame n’était pas aisée à convaincre – elle avait bien raison, dans ce monde peuplé de faux-jetons. Mais un jour, il y arriverait, c’était sûr. En attendant, il allait faire de son mieux. Puis, ce n’était pas comme si lui fallait faire quelque chose de contraignant ; manger les gens, ça n’avait rien d’un calvaire. Il s’élança à sa suite en étirant ses petites ailes. Le crépuscule faisait étinceler ses yeux, semblables à des cœurs rougeoyants, et enflammait la chevelure de sa préceptrice. Le Démon passa sa langue sur ses lèvres ; ils avaient sauté le repas du midi pour se préparer, et il avait faim comme jamais. Filant dans le ciel, deux ombres insaisissables, telle une mère corbeau trainant son enfant à sa première chasse. Quelques temps plus tard, la Dame lui faisait signe de s’arrêter, et ils descendirent paresseusement vers un groupe massé de personnes. Mickey ne s’éloignait pas de la Démone ; il ne le ferais que lorsqu’elle lui autoriserait, c’était aussi une part de leur « contrat ».

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Ven 06 Juin 2014, 23:33


Ca crevait les tripes à l'Orishala de rejoindre le groupe d'un Sorcier, même dissident. Il détestait les approcher. Il les détestait tout cours. Bien que dans sa vie il eu le culot d'apprendre certaines choses des Sorciers eux-mêmes -son défunt maitre en étant un- il avait nourri une haine justifiée envers eux. Et plus les années passaient, plus le peuple tournait la tête dans la même direction que lui, pointant de plus en plus les Sorciers du doigt. Comme partout, il y avait des exceptions, mais dans une ère pareille, de chaos et d'agonie, notre pire ennemi était aussi le meilleur.

Cocoon n'avait pas d'arme. Le Titan avait vu ses deux claymores rompues par les Dieux eux-mêmes, contestant jusqu'à sa puissance, lui retirant ainsi ses épées, qui n'étaient, finalement, que le prolongement logique de ses bras. Priver un puissant de ses outils... Astucieux, mais il en avait d'autres, et ses poings étaient plus dur que le plus solide des rocs, et si ceux-ci entraient en contact avec le visage d'un des sorciers... Alors il le tuerait instantanément.

Depuis le conseil des chefs, Cocoon avait vu son empire perdre de l'ampleur et dégringoler, sans qu'il ne puisse rien y faire. La pyramide se démantelait, petit à petit, pierre par pierre, pour finir par ne laisser que quelques fondations juste devant ses yeux vairons, qui observèrent impassiblement la scène. Ses sujets faisaient n'importe quoi, et peu se ralliaient encore sous sa bannière. Même sa propre milice commençait à battre de l'aile et à céder à la panique. Comme si, ôté la magie, était similaire à ôter la vie. Ce Sommet n'avait donc servit à rien, que d'un pot-aux-roses pour les Dieux, peut être, peut être pas, il s'en fichait totalement, tout ce qu'il savait c'était que, depuis le début, il était un homme de terrain et c'était là qu'il se sentait le plus à l'aise, l'homme le plus complet.

La route fut longue, mais il la connaissait par coeur. Au loin, la prison se démarquait clairement, sombre et austère. Les Sorciers n'eurent pas le temps de reconstruire la partie que l'Orisha avait eu l'intelligence de détruire. Le Hall était toujours effondré, et d'autres pierres depuis la dernière fois, avait suivis le mouvement. Cependant, à l'intérieur, tout avait l'air calme, incroyablement discret. Des ombres s'agitaient derrière fenêtres et meurtrières, mais rien de plus. Pas de bruit, ni d'attaque.
Le géant, dressé de toute sa hauteur, mit ses gants.
Il n'était pas là en temps que roi, il était là en temps qu'homme. Car actuellement, le peuple s'était trop révolté pour croire aux souverains. Il croyait aux idées, aux opinions, pas à ceux qui les dirigeaient.
Le visage fermé, la mine sévère, il croisa le regard de certains membres du groupe. Il ne pouvait mettre un nom sur chaque visage, mais au-dessus de leur tête, s'affichaient clairement d'autres informations. Il vit avec une surprise totalement invisible, la femme qui l'avait recruté pour le mariage de sa fille... De sa petite-fille... ? De sa nièce... ? Peut importait, mais cette étrangeté était là, accompagnée d'un môme attentif. Pareil, des gens se tenaient prêt, armes aux poings. Prêt à semer le chaos et la discorde.

Lorsque ses yeux vairons glissèrent sur le Sorcier qui prenait la tête de l'escorte, il se renfrogna. Ca lui tordait les tripes d'être à la solde d'un Sorcier. Une sorte de leader, complètement désabusé vis à vis de sa race, et peut être aussi puissant que lui. Son discours fut bref, rapide, sans fioriture, ciblant immédiatement les gens là où il fallait. L'Orisha scruta ce type en l'observant. Pourquoi se rebeller de la sorte ? Pour lui, il était clair que si cette attaque était réelle, ils allaient, à un moment, tomber dans un piège. Un Sorcier contre des Sorciers... Suicidaire ? D'accord il avait de la puissance mais... Une prison...
Cocoon serra et desserra ses doigts. Une fois. Deux fois. Trois fois.
Ses phalanges craquèrent. Il était finalement dans les starting-blocs.
C'était pitoyable car il ne répondait à rien ni personne, et surtout pas à un Soricer, même traitre. Mais lorsque qu'il lança l'assaut, le type s'élança sans peur. Le Titan couru, ses pas faisaient trembler le sol, sa rage vibrait jusqu'aux murs de l'édifice, qui grelottaient d'effroi, pire encore, sa frénésie, son espèce de folie meurtrière, lui dicterait de tuer tout le monde sur son passage, encore une fois certain que les Sorciers y étaient pour quelque chose.


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bogoss

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Dim 08 Juin 2014, 23:13

[EVENT] Partie I | La Prison Pnj_ev10


« Ils arrivent.» souffla une voix basse à l'intérieur de la Prison. « Oui, je sais.» répondit avec une infinie sérénité Lord, dont le calme à toute épreuve pouvait se révéler assez troublant. Un verre de vin à la main, il but une gorgée du breuvage avant d'esquisser un petit geste. « Attendez qu'ils se rapprochent.» - « Bien. » Le Chancelier murmura les ordres à un autre, qui fit suivre les instructions. Tout était prêt. La bataille pouvait commencer. La Prison avait, évidemment, été mise au courant des projets d'Elijah et des autres rebelles ou contestataires. Le monde allait mal et ce n'était pas un secret, sans compter sur le fait que les troupes, flanquées depuis quelques heures à deux pas du pont, constituaient un indice plutôt dur à écarter. Elijah ne comptait pas sur l'effet de surprise. Il avait bien d'autres tours dans son sac. C'était bien ceux là qu'il espérait que l'Empereur Noir ne connaissait pas. C'est ainsi que dans des cris de rage, de haine et de courage, des pelotons entiers s'élancèrent à vive allure contre la bâtisse. Ceux qui avaient des ailes avaient un net avantage. En quelques battements d'ailes, ils pouvaient gagner la grande entrée ou s'attaquer aux quelques fenêtres. Les autres étaient condamnés à s'entasser sur le pont, unique chemin qui menait aux grandes portes. Les douves qui encerclaient l'édifice étaient si profondes et inquiétantes. De drôles de grognements s'élevaient de ses abîmes. Seulement, il n'était guère l'heure d'y prêter attention. Il fallait tuer. Éliminer les Sorciers qui barraient la route, et pourquoi pas détruire ce symbole de la puissance sorcière.

Elijah sortit d'un geste brusque et sec la lame de son épée du cadavre d'un jeune Sorcier assez inexpérimenté. Les lâches. Les hautes-sphères avaient choisis de mettre en première ligne le plus faibles. C'était d'un risible. À moins que … « Attention ! » hurla-t-il. Dommage. C'était trop tard. Venue des discrètes meurtrières qui ponctuaient la façade de la Prison, de la lave se déversa sur ceux qui traversaient le pont, brûlant par ailleurs le bois du passage qui tombait en cendre. Elijah pesta, tout en se plaquant contre la porte pour éviter la cascade de feu. Lord et son fichu gouvernement. Ils avaient choisis de sacrifier les jeunes. Ils étaient bel et bien les hommes et femmes horribles que tous dépeignait. Elijah rattrapa au passage une jeune femme qui manqua de tomber dans les douves. « Aujourd'hui, on évite de mourir. Pas avant avoir fait la peau à au moins un de ces enflures. » Pensif, il courba la tête pour aviser la situation. Il s'attendait à des pertes dès le début des affrontements. Pour autant, il était plutôt satisfait. Il s'attendait à pire. « Grappins et magie.» se contenta-t-il de crier à la cantonade. Ceux encore de l'autre côté avait des cordes et de la ferraille pour se hisser jusqu'aux murs. Les plus puissants magiquement n'avaient qu'à user de leurs dons pour s'en sortir. « Il faut faire une percée ! » continua-t-il en indiquant les alentours de la porte, cette dernière étant trop étroite pour une bataille convenable. C'était primordial. Il était nécessaire d'avoir une voie dégager pour attaquer nombreux. S'ils arrivaient un à un, ils se feraient descendre comme des lapins. Vingt par vingt, c'était déjà plus compliqué.

A coup d'épée, bien qu'Elijah transmette de sa magie dans la lame de son arme pour plus d'efficacité, le Mage sans couleur s'acharnait contre la porte dont la résistance faiblissait un peu plus à chaque instant sous les assauts des différents protagonistes. « Monsieur, je pense que … » commença un type à côté de lui, qui frappait aussi. Il ne put terminer sa phrase. Une espèce de tentacule grisâtre sortit des eaux sales des douves et l'emporta, détruisant sur sa route un peu plus le pont déjà dans une état déplorable. Créatures de l'onde folle, les bêtes féroces et improbables qui sommeillaient dans les tréfonds des défenses sorcières s'éveillèrent pour remplir leur rôle. Elijah soupira. En même temps, il souriait, il ne pouvait s'en empêcher. C'était le jour. Celui de la guerre contre les Sorciers. « Répartissions des tâches ! » Il fallait que ceux en mesure de combattre les monstres s'évertuent à protéger ceux qui se chargeaient de l'entrée dans la Prison. Ce n'était que le début. Bien d'autres allaient arriver. Le mieux était encore d'être, à ce moment là, bien protégé entre les murs de la Prison, ou certes, bien d'autres maux attendaient encore.

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Lun 09 Juin 2014, 15:54


J'avais ressenti plus au moins les sentiments autour de moi, j'avais remarqué de la détermination, un peu de peur aussi pour certain, mais infime. De la colère. Si je n'avais pas encore vraiment appris a le maitriser, heureusement que j'étais plus habituer a le ressentir, car tout ça m'aurait donné le tournis. Pendant que je me dirigeais vers la prison, j'avais fini par repérer une chevelure rouge qu'il me semblait connaitre. Je m'étais alors arrêtée sous le regard surpris d'Isiel, mais quand il suivit de mon regard, il comprit. Il y avait Yukina, la fille que j'avais rencontrée dans la tour. À mes souvenirs, c'était une élémental, ce n'était donc pas étonnant qu'elle se retrouve ici.

- On fêter vos retrouvailles plus tard, pour le moment on a mieux a faire.      

Il m'avait alors pris la main et on avait continué a courir pour se dirigés vers le pont qui nous permettrait d'atteindre la prison en elle même. Mais alors que nous étions en train de traverser le pont, une lueur rougeoyante attira mon regard, je levais alors les yeux vers celle-ci et je du faire un bond pour évitée la couler de lave qui nous arrivaient droit sur nous. Je me voyais déjà devoir nager jusqu'au rivage, mais une main ferme m'avait alors attrapée et ramenée près de lui en sécurité. Je me plaquais alors le mieux possible contre le mur et je me rendis alors compte que c'était celui qui dirigeait qui m'avait permis de ne pas finir a l'eau une fois qu'il eu parler. J'étais partagée entre reconnaissances et mes vieilles rancunes. Je cherchais alors mon ami du regard, mais je n'eut pas facile a le trouver, alors que le pont commençais a brulé, il avait créée un petit passage de glace pour lui et d'autres attaquants, il leur cria alors de se dépêcher de passée, car il savait que ça ne tiendrait pas longtemps, la chaleur a cotée et puis le faite qu'il l'avait crée rapidement n'aidant pas a sa solidité. Il me rejoins alors, me demandant si ça allait, je hochais alors la tête, quelque peut chambouler par ces hommes et ces femmes qui étaient morts bruler vive par cette fichue lave. Ils étaient prêts, en même temps maintenant que j'y pensais, nous n'avions pas vraiment été des plus discrets, mais bon, il était de toute manier trop tard pour penser faire marche arrière.
Rapidement Elijah nous ordonna de faire une percée, j'avais alors pensé utiliser mon contrôle de la terre, mais je croyais me souvenir qu'il y avait des sous-sols, donc je ne pourrais pas en profitée. Tant pis, on allait faire comme lui et essayer de défoncer la porte, je ne voyais pas vraiment d'autre solution pour moi. Seulement, je fus soudainement surprise quand un grand tentacule vient attraper un des attaquants qui ne se trouvait pas loin de moi et l'entrainer sous l'eau.

-Isiel, tu veux continuer a t'occuper de cette fichue porte, moi je vais essayer de retenir ces créatures avant qu'elles n'emportent encore plus de personnes.      

De toute manier, c'était ce que le sorcier voulait que l'on fasse, nous n'étions pas en bonne position pour combattre, c'était beaucoup trop petit nous devions absolument passée de l'autre cotée. Seulement j'étais fine et j'avais une certaine agilité, donc j'aurais beaucoup plus facile à me déplacer ici pour le moment.
Je pris alors mon arc et j'aperçu un tentacule risquer de s'en prendre a un des nos, je tirai alors rapidement la flèche et elle se rétracta sous la douleur, il n'aurait plus cas finir de la couper, maintenant qu'il avait de l’être mi au courant. Je continuais alors ainsi pendant un bon moment, essayant tant que je le pouvais encore de flécher un maximum de tentacule, mais je savais qu'en continuant ainsi, j'allais rapidement tombée à court de flèche. En plus, je savais que je n'avais pas le temps d'en ramasser, bon une fois au l'autre j'en reprenais au passage ou en prenais des les carquois des autres, mais bon. Et justement, alors que je venais de tirée ma dernière flèche, je sentis quelque chose m'attraper la jambe, j'eut a peine le temps de baisser les yeux pour voir que je venais de me faire attraper quand je finissais au sol et que je commençais a être attirée vers l'eau. Je fis alors baiser un peu la terre a mes pieds créant ainsi une sorte de fosse ou je put mette mon pied pour l'empêcher de m'attirée plus loin, même si elle tentait encore, elle allait simplement m'arracher la jambe si ça continuait. Mais j'attrapais alors mon épée et je la tranchais net. Je me relevais alors en regard l'eau. Combien encore allait-il en sortir ? J'avais pourtant l'impression que tous ceux qui s’était chargés de ça avait réussi à se débarrasser d'un certain nombre, mais non, il en venait encore et encore. Est-ce que notre seule chance était qu'ils réussissent enfin a créée le passage que nous attendons tous ? Bon en attendant il n'y avait pas trente-six solutions, je ne voulais pas perdre plus de temps et j'allais donc allée au corps à corps, je trancherais tout ce qui tomberait a portée de mon épée. Je savais que je m'étais éloignée de mon ami et qu'il devait se faire du souci, mais tant pis, pour le moment nous avions autre chose de plus important à penser.
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Lun 09 Juin 2014, 17:42

La bataille venait de commencer, nul doute que les morts se conteraient par dizaine... Mais le but pour nous n’était pas de tué simplement. Par contre, j’avais du mal à comprendre pourquoi, le l’empereur noir envoyais des sorciers tout jeune protéger la porte... Mais on n’avait pas trop le temps de réfléchir là-dessus. Une fois l’assaut lancé, on se devait de prendre les devants forcer la porte les premiers pour ensuite trouver des réponses à nos questions... Mais pourquoi envoyer des apprentis en première lignes ? Je me doutais bien que les généraux seraient avec l’empereur pour le protéger un maximum, mais de la envoyer ce qui ressemblait à des enfants... C’était à n’y rien comprendre... Ou plutôt oui, je finissais par comprendre, mais un peu trop tard...

On était sur le pont à quelques mètres de la porte quand une cascades de lave nos tombais tout simplement dessus. Dan était bien accrocher à mon épaule et j’agrippais Milo et Maya pour ensuite me propulser dans les airs... C’était une chance car, si je n’avais pas se pouvoir moi et mes compagnons on aurait fait une chute mortelle... Je me dirigeais alors vers l’arrière pour lancer mes compagnons sur le reste du pont encore en bon état... Alors que l’effet de ma propulsion s’arrêtait pour me faire tomber. Heureusement, je pouvais sortir mes sabres pour lancer l’un deux qui venait  se planter sur une partie du pont encore en bon état... Dan qui était toujours sur mon épaule montait rapidement la chaine pour se retrouver en sécurité... Il aspirait alors une partie des flammes qui brulait le pont et devant 20 fois plus gros... Pendant qu’un autre, un élémental de glace créai un pont de fortune pour pouvoir traverser...

Pendant ce temps, j’étais toujours suspendu en bas du pont, alors que je voyais des choses émerger des douves... Je me propulsais une nouvelle pour revenir au-dessus du bon. Ou je retrouvais Maya, Milo et Dan qui m’attendait... Atterrissant devant eux, je pontais mes armes pour rapidement leur faire comprendre que le danger n’était pas fini... Je décidais alors de répartir les rôles de nôtres équipes et je disais :


Maya, tu vas empêcher l’apparition de ses tentacules sur le pont... Il ne doit pas céder... Milo, tu protège Maya des attaques rapproché et tu les éloignes. Dan, brise moi cette maudite porte... Moi je m’occupe du reste.

Milo montait alors sur le dos de Dan pour partir direction de la porte, je demandais à Maya d’agripper un de mes sabres  pour ensuite me propulsé en l’air et à l’aide de mes sabres, je faisais comme une sorte de catapulte pour envoyer Maya très loin et très haut. De cette hauteur avait tout le temps pour sortir ses flèches et les lancers en direction des tentacules et créature qui envahissait le pont. Elle avait une vue irréprochable et visais à chaque fois dans le mille. Pour finir par tomber juste devant Milo qui se trouvait à quelques pas de la porte. Pendant que Dan, lui après avoir poussé un rugissement de mise en garde crachait une boule de feu avant de foncer les têtes la premiers pour tenter de briser cette porte... Il avait la tête dure et ses flammes allaient aider à consumer cette porte plus rapidement... Tout du moins, il fallait l’espérer...

Moi je m’occupais des créatures qui venaient et à coup de sabre j’éjectais... Les tués on non n’avais pas tellement d’importance, si j’arrivais à la faire sortir loin du pont... Mais tout cela semblait ne pas avoir de fin... Il fallait donc que la porte s’ouvre le plus vite possible, c’était la meilleure solution selon moi... D’ailleurs je tentais de m’avancer aussi vers la porte pour aider à l’ouverture... C’est à ce moment-là que je pouvais voir Amélia en prise avec un tentacule qui semblait l’attirer vers les eaux des douves... Par chance, je n’avais eu à intervenir vu que celle-ci réussi à s’en débarrasser juste à temps... Mais elle semblait maintenant un petit peu loin des portes...

Cette créature était un vrai problème... Mais je ne pouvais rien faire tant qu’elle était dans l’eau... Les autres bestioles bien que sans doute plus nombreuses, celle qui avait ses tentacules étaient sans conteste la plus dangereuse... Il fallait donc s’en débarrasser au plus vite... Mais mes flammes ne pouvaient pas l’atteindre dans l’eau... Pourtant, j’avais peut-être une idée... Une idée folle, voir même suicidaire, mais une idée quand même...

Rapidement, je me dirigeais vers Amélia, je ne lui disais rien, je lui offrais juste un signe de la tête. J’enroulais rapidement la chaine de mes sabres autour de moi pour ensuite foncé sur l’une des tentacules du monstre. Une fois qu’il m’avait attrapé, j’utilisais tout ma force et ma puissante de propulsion pour le tirer autant que possible et pour pouvoir planter mes sabres dans les murs de la prison. Une fois cette épreuve de force réussi, j’agrippais la tentacule de l’animal pour m’enflammer complétement et pour que mes flammes puisse l’enrouler et l’encercler complètement... Le pari était risqué, mais si mon plan marchait je pouvais atteindre l’animal directement au corps et en finir avec lui définitivement.

Pendant ce temps, du côté de Maya et Milo, ceux-ci se retrouvaient à quelques pas de la porte, mais Milo semblait avoir du mal à repousser les créatures alors que Maya était presque à cours de flèche... Ceci, décidait donc de récupéré une épée qui se trouvait à terre, mais l’un des créatures l’attaquait, Milo alors fonçais pour la protéger et se retrouvait alors au prise avec l’un de ses créatures... Jusqu’as ce qu’une personne vienne lui sauver la vie, avant de Maya n’ai pu intervenir.


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Mar 10 Juin 2014, 12:14





L’assaut venait d’être lancé. De jeunes sorciers étaient au premier rang, cela ne me choquai pas le moins du monde. Bon nombre d’hommes envoyés les plus jeunes au combat, les premiers, avant d’eux même intervenir. C’était la politique même de la secte. Je bandai mon arc et balançai une première flèche dans la tête de l’un d’eux, qui se protégea avec sa magie. J’approchai, toujours en tirant, certaines atteignaient leur cible, la plupart étaient arrêtés. Nous avancions sur le pont, près à l’affrontement, mais sans prévenir une coulée de lave se déversa sur nous, je reculai vivement pour ne pas être bruler, me retrouvant au point de départ.

C’est à ce moment-là que choisissent les bestioles pour sortir des abîmes que cachaient les douves. De grands tentacules sortirent pour attraper quiconque se trouvant sur son chemin. De petites bestioles, comme des grosses, sortirent, elles pouvaient ramper, courir, sauter, quelles qu’elles soient, je tentai de les repousser en les harcelant de flèches. Il fallait absolument que je traverse ce foutu pont qui tombait en ruine. Malheureusement les monstres n’étaient pas d’accord avec moi, et je dus lâcher mon arc puis enlever mon carquois pour avoir plus d’agilité et pouvoir éviter les attaques des bêtes. J’empoignai un couteau de lancer et en étripai quelque une, glissant entre leurs pattes. Une toute petite bestiole me sauta alors au visage, elle m’étouffait littéralement. Je pus sentir ses crocs s’enfoncer dans ma chair. Dans un élan de survie, et sans réfléchie, je plantai littéralement ma lame dans sa tête gluante. Je sentis la lame m’érafler et je décollai la bête de ma figure, reprenant une grande bouffer d’air. Je vis ainsi un élémentale de glace faire un petit pont, et je ne tardai pas à courir pour passer avant que celui-ci ne fonde. J’évitai les bêtes sur mon passage, n’essayant pas de les tuer. Je glissai tout le long du pont, manquant plusieurs fois de tomber. C’est ainsi que je me retrouvai de l’autre côté avec plusieurs autres.

Les bêtes ne cessaient jamais d’attaquer, toujours en quête de quelques imprudents qu’elles pourraient aisément ramener dans leur tanière. Je vis un homme pris dans un tentacule, il s’accrochait à la vie en ne lâchant pas le rebord du ravin. Malheureusement, avant même que j’intervienne, son corps se déchira en deux parties, l’une étant emportée dans les douves. Je continuai donc à me battre avec elles, essayant au maximum de me frayer un passage vers les portes. Je vis le jeune homme sur une grande salamandre de feux, et je m’éloignai lorsque celle-ci rugit et cracha sur la porte. J’essayai donc de repousser les créatures du côté droit pour lui laisser le temps de détruire les portes. Je revis ainsi l’homme de la ruelle de très près, j’essayai par instinct de cacher mon visage pour ne pas qu’il me voit, mais je le vis soudainement se faire attaquer par l’une de ces créatures. Peut-être par culpabilité du passé, peut –être parce que je me souvenais de ses paroles, je décidais d’intervenir. Je ramassai à terre une épée et tout en poussant un rugissement repoussa les créatures avant de me jeter sur celle qui voulait dévorer l’homme. Balançant ma lame devant la bête pour qu’elle recule, plissant le visage, car je n’avais pas l’habitude des armes lourdes, je la jetai au loin pour me rabattre sur mon couteau de lancer, car je sentais que mes bras faiblissaient. Je fis alors se mouvoir les ronces qui grimpaient sur le mur de la prison, entourant ses fines pattes d’insecte. J’évitai un jet qu’elle m’envoya avant de la retourner et de l’éventrer. Son sang alla peindre mon visage, et je l’essuyai du revers de la main. Je jetais un regard à l’homme, cette fois-ci, il avait dû me reconnaitre.

Je continuai ainsi sur ma lancée, voyant ce qu’une femme voulait faire à la bête aux tentacules. Je fis alors se mouvoir toutes les ronces du mur de la prison, les entre-lassant pour plus de solidité. Je plaquai ainsi les tentacules à terre, plantant les ronces dans sa chair. Je laissai un peu de répit à la femme, mais mes ronces ne tiendraient pas longtemps, je voyais déjà l’une d’elles se briser une à une. Il fallait faire vite et bien.

Je vis alors une bête arriver par les douves, je lui donnai des coups de pieds pour qu’elle tombe, mais je ne pouvais me défendre et tenir les tentacules en même temps. J’attendis alors que la femme finisse ce qu’elle était en train de faire, m’acharnant à coup de pied sur la bête. Celle-ci m’agrippa alors le pied, me faisant tomber dans la douve.

Je ne sus pas si la femme eut fini ce qu’elle avait commencé, j’espérais l’avoir aidé un petit peu au moins.  Cette guerre n’avait aucun sens, elle n’était que l’aboutissement de peuples qui depuis des temps immémoriaux n’arrivait pas à s’unirent. Dans ma chute, je levais la main, appelant les ronces à ma rescousse. Celles-ci vinrent m’entourer le poignet, plantant leurs épines dans ma chair. Je criai lorsque celles-ci se plantèrent dans ma peau, par surprise en réalité. Elles me tiraient, lacérant mon bras et ma main. Tous s’étaient entremêlés pour ne former qu’une grosse corde, capable de supporter mon poids et de me ramener près des portes. Lorsque je posais le pied à terre, je n’eus pas le temps de souffler ou de reprendre mes esprits, car mon instinct de survie prit le dessus, et dans un accès de rage, je massacrai toutes les créatures se trouvant près de moi.

J’attendais avec impatience que les portes se brisent pour y déverser toute ma rage que j’avais encaissée envers les sorciers durant ma longue captivité à la secte.
 

951



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Ven 13 Juin 2014, 18:05

Un petit sourire s'afficha sur les traits de Mitsuko qui resta un instant silencieuse, n'ayant guère bougé contrairement aux autres. Elle avait posé une main doucement sur l'épaule de Mickey, lui intimant ainsi de rester de marbre, comme elle, d'attendre. « Vois-tu, toute guerre possède ses règles. La première d'entre elle est de laisser le plus gros des troupes nettoyer ton chemin. ». Elle rit, doucement. « Généralement, les créatures ne sont pas stupides, elles placent de simples pions dans les premières lignes. Crois-moi, les pions ne sont ni intéressants à tuer, ni intéressants à manger. Il vaut mieux attendre dans ce cas, attendre de voir leur réelle stratégie s'illustrer. Car, dans une guerre, il y a toujours des pièges. ». Et, à peine la dame avait-elle dit cela que des sorciers, du haut des fenêtres, se mirent à lancer de la lave sur les troupes, ennemies et alliées. « Tu vois, Mickey, souvent, ceux qui sont amenés à se battre les premiers finissent trahis par leurs propres alliés. C'est pourquoi nous nous devons d'attendre. Une fois que le chemin sera dégagé, nous marcherons sur la prison. ». Enfin, ils voleront plutôt car le pont ne fut bientôt qu'un lointain souvenir, tout comme beaucoup de vies qui furent prises par le feu, par les armes ou par ces énormes choses qui dormaient jusqu'à présent dans les douves entourant l'endroit. Néanmoins, la dame avait un avantage certain : elle connaissait les lieux pour y avoir épaulé Jun il n'y avait pas si longtemps. La prison avait été un terrain de jeu pour elle et sans doute que les sorciers les plus hauts gradés se rappelaient encore de sa silhouette, celle-là même s'étant tenue près de l'ancien empereur. Peut-être n'était pas une bonne chose car des sorciers avaient souffert des entreprises de ce dernier mais, à vrai dire, la plupart devaient simplement regretter son échec. Elle aurait aimé présenter Lord à Mickey, qu'il puisse rencontrer un roi une fois dans son existence. Oh bien sûr, elle n'avait que faire de la royauté car, pour elle, les choses devaient redevenir comme dans l'ancien temps où les souverains étaient régis par une puissance unique selon leur alignement, autrement dit, elle, pour les maléfiques. Les grands faisaient bien des idioties quand ils étaient livrés à eux-mêmes, malheureusement.

« Bien. Allons-y. ». Elle sourit, sortant une fiole de sa poche. « Mais, avant, bouche toi le nez. ». Mitsuko attendit que l'enfant le fasse avant d'ouvrir le récipient qui avait déjà détruit plusieurs vies, jetant la luxure en flacon sur les individus qui eurent le malheur de se trouver sur son chemin, les réduisant à l'état d'êtres ne souhaitant que répondre à des pulsions jugées bien basses. Puis, une fois arrivés près du pont, elle ouvrit ses ailes, s'envolant en prenant garde que le petit démon fasse de même. Tous s'occupaient des monstruosités qui se terraient au fond des douves mais aucun n'avait pensé à s'en prendre aux sorciers responsables des coulées de lave. Aussi, sortant d'autres fioles de ses vêtements, elle en donna une à Mickey. « Simple mais efficace. Il suffit de la lancer sur ceux que tu désires détruire. ». Montrant l'exemple, elle jeta avec force l'un des récipients sur un homme occupé à décharger ce qui faisait ensuite des ravages en bas. Le verre se brisa et la luxure en flacon fit le reste, corrompant l'esprit des pauvres hommes qui finirent par avoir autre chose en tête que de tuer. Oh oui, des choses bien plus plaisantes...

Prise d'un amusement certain, la démone renversa le reste de son flacon sur sa peau, faisant en sorte de remplacer les pulsions destructrices à son égard par des pulsions sexuelles. Rien n'était plus faible qu'une poignée d'hommes et de femmes à cran, rien n'était plus désordonné et facile à tuer. Néanmoins, il y avait un autre soucis : la porte qui ne souhaitait pas céder. « Hum... ». Que cela ne tienne, elle avait de quoi motiver les troupes. La dame fit signe à Mickey de descendre vers la terre ferme à ses côtés, prenant garde de ne pas se trouver à porter des bêtes marines. Quoi que... allez savoir, peut-être que la luxure en flacon marchait sur elles également. Tapotant doucement l'épaule de quelques hommes qui se trouvaient là, à frapper contre la lourde porte, elle attendit qu'ils se tournent vers elle avant de leur souffler dessus. Le souffle du chaos était le nom de cette magie qui distillait la colère dans le cœur des êtres qui la rencontrait. Aussi, ils se mirent à frapper plus fort, avec une rage sans doute peu habituelle mais néanmoins efficace. Un craquement effroyable se fit entendre et la porte céda, emportant avec elle un pan de mur. La dame n'attendit pas, elle avait l'intention de rencontrer Lord et elle n'avait pas besoin de cette bande d'idiots pour cela. Seul Mickey comptait, les autres pouvaient aller rôtir en enfer, même l'Orishala qu'elle avait pourtant engagé quelques temps plus tôt.

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Ven 13 Juin 2014, 21:23

Cocoon ignorait tout le monde. Il était simplement aveuglé par sa propre haine. L'envie de détruire le monde autour de lui, peu désireux de faire attention à qui étaient ses alliés ou pas. Le monstre en lui se réveilla, heurté de plein fouet par des sentiments macabres, qui le firent foncer droit sur la prison. Les premières lignes foncèrent vers eux, et mettant ses bras en croix devant lui, il fit écran en traversant la foule, renversant sans ménagement les petits gens. Qui il avait devant lui, derrière lui, peu importait, tout ce qu'il voulait c'était massacrer tout le monde.
Il était roi, la précipitation, il savait qu'il n'y avait pas pire. Si il voulait échouer, alors c'était exactement ce qu'il devait faire.
L'Orisha sépara les têtes des corps, à mains nues, ensanglantant ses gants de cuirs et d'acier, remplacement parfaitement ses épées au final. Il était le plus fort contre ces pleutres, et il n'y avait absolument rien, qui pouvait l'arrêter. Seulement, ceci le retarda dans sa course, et lorsqu'il releva la tête, il vit Elijah contre la façade du bâtiment, attrapant une pauvre femme prête à tomber dans les douves. Des la lave tapissait les murs de la prison, pour venir brûler le pont menant à l'antre. Seulement, il fallait aider les recrues à passer ce gouffre. Qu'à cela ne tienne, le Titan attrapa plusieurs grappins, lourds et à têtes hameçonnées, pour les jeter de l'autre côté. S'élançant avec toute la vitesse et l'agilité qui le caractérisait, il arriva à traverser les douves, atterrissant de l'autre côté, brisant les pierres formant le sol lorsqu'il posa pieds à terre. Amortissant la chute en pliant les genoux, en mettant un à terre, il se releva rapidement, fixant alors les têtes en ferrailles.

De sa voix dure et rauque, il hurla pour que ceux de l'autre côté entendent, de manière à pouvoir passer. Alors qu'il allait faire en sorte de détruire la porte et le mur -qu'ils avaient renforcé par rapport à sa furieuse attaque de la dernière fois- des cris retentirent. Faisant volte-face, le regard furibond, il vit des énormes tentacules sortir de l'eau sale et blindée de bactéries, pour venir taper le sol, et tuer les malheureux guerrier.
Cocoon utilisa un de ses pouvoirs d'attaque, pour attirer l'attention de la tentacule. Bien que la bête se trouvait en dessous de la prison, il ne doutait pas qu'elle savait parfaitement d'où les attaques venaient. S'attaquant à un bras en particulier, il lui fit mal plusieurs fois, sans bouger d'endroit. Dès que la peau dure du monstre se vit entamé, il commença à chercher l'auteur de sa blessure. L'Orisha, en grande forme, attendit qu'elle s'écrase juste à sa place. Evitant le coup qu'il avait appréhendé et calculé, il sauta sur le bras et fit apparaitre des chaines. Avant qu'il ne reparte dans les airs, il lança à Elijah non loin « Je vais lui faire détruire le mur ! » Et son taureaux partit. Les énormes chaines s'enroulèrent autour de ses ventouses, de cette immondice, et Cocoon s'y accrocha comme jamais. Avec sa force, il tenta de diriger la nerveuse pour qu'elle frappe à certains endroits et non d'autres « Dégagez ! » De son perchoir, il se vit descendre en chute libre pour frapper lourdement le sol. La terre vola, avant que sa monture ne reparte, s'agitant pour se débarrasser de lui. Comme un boa, il resserra son emprise avec ses foutues chaines, peut-être les plus résistantes qu'il pouvait y avoir ici, et le bras continua de s'émoustiller, frappant tout ce qu'il pouvait de douleur.

Enfin, ce pourquoi il avait fait ça se réalisa. La créature heurta violemment ma prison, faisant trembler les murs, et ébranlant certaines parois. D'ailleurs, la lourde herse faisait sacrément la tronche « Regarde ! » cria-t-il à Elijah, mais un autre cri retentit « Attention ! » L'Orisha n'avait pas fait attention, trop occuper à analyser le mur affaibli. La bête reprenait son bras. A proximité il n'y avait rien sur quoi il pouvait atterrir, et du prendre sa respiration avant de se sentir plonger dans l'eau. Seulement, il avait lâché les chaines, les faisant disparaitre, depuis un moment, se détachant ainsi de la bête.
Il était en train de remonter, lorsque sous l'eau trouble, la créature ne voulu pas le laisser partir. Devenant intangible, il utilisa l'alliance avec le feu sombre, qui brûlait tout et partout, pour carboniser la surface des douves. Ainsi, la tentacule qui sortirait en serait désintégrée.
Lui se dépêcha juste de rejoindre la porte principale de la prison, ressortant trempé, avec une odeur nauséabonde sur lui. Ne supportant ni l'aspect, ni l'odeur, ni rien d'autre, il se fit un plaisir d'invoquer de l'eau claire, qui glissa sur son corps et ses cheveux. Plus occupé par le mur branlant, il savait qu'il ne manquait qu'un chouïa pour le détruire.
Parfait.

Mots : 809

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Dim 15 Juin 2014, 22:13

[EVENT] Partie I | La Prison Pnj_ev10


« Stupide démone … » marmonna Elijah en remontant l'épais lainage de son écharpe sur ses lèvres et son nez, pour éviter de respirer les effluves sucrées d'un parfum ravageur. D'un geste, il incita ses hommes, ceux qui l'entouraient tout du moins, à faire de même. Il passa lentement ses longs doigts blêmes sur la pierre effritée du mur de la Prison, qui tombait peu à peu en lambeaux mais pas assez vite. Vif et brute, il esquissa un petit geste. Les autres se mirent à le protéger de la pluie de carreaux, de la lave et des bêtes qui rôdaient dans les eaux profondes des douves. Paupières closes, le Sorcier prit quelques instants pour se concentrer, rassemblant toutes se forces et sa puissance magique. Il serra doucement les mains sur le manche de son épée. Sa magie était très liée à l'esprit et bien moins au cœur. Cependant, il prit le partie de se nourrir de la haine et de la colère qu'il ressentait pour son ancien peuple, pour Lord et son gouvernement, et pour les hommes et les femmes qui l'accompagnaient, pas fichus de détruire un malheureux mur. Qu'importe, s'il devait tout faire lui-même, il ne s'en priverait pas. Elijah rouvrit les yeux, déterminé. « Aaaaah ! » cria-t-il pour se donner davantage de violence et de hargne. Dans un bond, l'arme brandit, il planta la lame frémissante de magie dans une faille du mur pour le briser. La Prison entière trembla et la porte s'effondra. Château de carte soufflé, des centaines de briques tombèrent, ouvrant grand l'édifice aux assaillants. En quelques pas, il fut à l'intérieur mais se retourna pour faire face à ses troupes. « Allons trouver l'Empereur ! » Puis il s'élança à travers les couloirs sombres et humides de la Prison.  Il y avait d'étranges captifs et condamnés. Certains avaient des allures de tueurs psychopathes tandis que d'autres semblaient tout simplement fous. Ils hurlaient en tapant sur les barreaux. Elijah ne s'en préoccupa pas. Ces gens-là ne l'intéressaient pas, les autres pouvaient bien les tuer ou les libérer, il n'en faisait pas son affaire. Seuls les Sorciers hantaient ses pensées.

Une porte s'ouvrit. Elle menait sur un escalier chancelant et sombre, qui semblait s'enfoncer dans les profondeurs insoupçonnées de la Prison. Elijah soupira en reculant de quelques pas. Il savait ce que cela signifiait. Les prisonniers les plus dangereux, les plus puissants et les plus mauvais avaient été libérés, et très certainement drogués, pour combattre aux côtés des Sorciers. Elijah ne souhaitait pas perdre du temps inutilement avec ceux-là. Pour lui, ce serait risquer gros et se fatiguer pour rien. Alors il brailla quelques ordres en continuant de reculer. « Attention ! » Un homme se prit une flèche aussi grande que lui en plein dans le ventre. Il vola à travers la Prison, éjecté à l'extérieur et rattrapé au vol par les tentacules d'un des monstres des douves qui le disloqua. « Des orques ! Des géants du nord ! Monsieur Jack ! La Cavalière Rouge ! » Les troupes, comme ébahies, faisaient la liste des hommes et des créatures qu'elles voyaient arriver. Des bêtes à la forme lointainement humaine avançaient. Ces Orques étaient de véritables plaies ayant la fâcheuse manie de créer des armes par magie pour armer en un rien de temps l'ennemi. Les Géants du nord étaient des hommes grands et forts, à la peau naturellement épaisse et résistante. Massues et haches à la main, ils se frayaient un chemin parmi les assaillants et en quelques gestes, faisaient de la place.

Monsieur Jack et la Cavalière Rouge étaient des gens vraiment étranges. Jeune couple, l'homme était séduisant et musclé, la femme envoutante et souriante. Ils avaient été renommé pour être les chefs soit disant spirituels d'un mouvement sectaire de grande ampleur. Les morts qu'ils avaient causé ne se comptaient plus. Ils étaient du genre à aimer le sang et à toujours en redemander. Ils n'étaient que deux parmi tous les prisonniers relâchés. Les pupilles dilatées et l'iris trop blanche, ils n'étaient pas dans leur état normal. Elijah trancha la tête d'un ennemi qui passait par là. « Pas de remède, pas de  quartier. » Puis il ajouta tout bas à l'un de ses proches. « Suis-moi, avec quelques autres.» Il fallait trouver Lord. Il était tout simplement hors de question de s'attarder. La Cavalière Rouge, dans un sourire, leva les bras. La grande illusionniste qu'elle était créa des horreurs, des scènes macabres qui s'infiltraient directement dans l'esprit des gens. Elle insufflait peur et douleur. Monsieur Jack, quant à lui, nonchalant au possible, se contentait de bouger doucement les doigts. Manipulateur de corps, il contraignait les volontés.

« Je suis sûr d'avoir vu la porte bouger. Elle était avant plus … » La voix s'arrêta brusquement. Elijah tourna la tête. Quelques instants plus tôt, un soldat se tenait à ses côtés. À présent, il y avait un mur. Le Sorcier effleura la pierre froide, qui n'était là que depuis peu, et pesta. « On ne veut pas de nous ici. Soyons prudents. La Prison agit pour les Sorciers. Elle veut nous isoler pour mieux nous tuer. Les tableaux … le sol … le plafond … la poussière … Tout est contre nous.» De toute évidence, la Prison voulut illustrer les propos de l'Affranchi. Une rangée de portraits bordaient le couloir qu'arpentait le petite groupuscule. Les portraits, assez inquiétants, se mirent à suivre des yeux les rebelles, avant de jaillir de la toile.

910 mots

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Lun 16 Juin 2014, 14:28


Alors que je continuais à essayer de stopper le plus de tentacules possible, je vis Yukina arriver près de moi, m'offrant un simple signe de tête. Mais bon comme l'avait dit Isiel, l'heure n'était pas aux retrouvailles bien au contraire. Je la laissais alors faire ce qu'elle voulait, je me doutais bien qu'elle avait une idée derrière la tête et qu'il valait mieux que je ne m'en mêle pas au risque de la gêne. Et puis de toute manier, vu ce que j'avais vu dans la tour, je me doutais qu'elle ne m'écouterait certainement pas si j'avais quelque chose a lui dire alors bon. Je restais quand même un moment près d'elle, jusqu'au moment ou je la vi s'enflammer, a ce moment-là, je compris qu'il valait mieux que je m'éloigne et vite.
Je tournais alors la tête pendant que les tentacules se faisaient plus rares. Si quelque part j'étais soulagée, je l'étais moins quand je remarquais qu'à force, je m'étais quand même assez bien éloignée de la porte que j'étais censée détruire. Enfin, pas vraiment moi, mais bon. Je commençais alors a y retournée quand j'aperçu une femme briser quelque flacon sur le sol, parmi les nos ? Mais pourquoi ? Je la regardais alors s'éloigner, avant de me retournée une nouvelle fois à l'endroit où certains flacons avait été brisée et je fus totalement surprise par ce qu'il se passait devant mes yeux. Non, mais dite moi que je rêve là ? Qu'est-ce qu'elle avait foutu celle-là !
Je me précipitais alors pour rejoindre Isiel ou même moment ou elle arrivait près de la porte. Prudente, j'éloignais mon ami qui semblait plus vraiment dans son état normal et je remontais ses vêtements sur son nez rapidement, tout en faisant de même pour moi.

-Je ne sais pas a quoi joue cette femme, mais bouche-toi le nez ainsi que tous ceux qui sont près d'elle, ça vaux mieux pour tout le monde.

J'avais dit la deuxième partie de ma phrase un peu plus haute pour que d'autres personnes l'entendent, finalement, ce n'était peut n’être pas plus mal que je m'étais un peu éloignée, car dans le cas contraire, ce n'était pas certain que j'aille remarquer que quelque chose n'allait pas avec ce qu'elle faisait. Je me demandais d'ailleurs si ce n'était pas une infiltrée.
On retourna alors près du mur, au moment même où un homme qui avait pris le contrôle d'une créature avait fait foncer ce dernier vers le mur de la prison. C'était plutôt une assez bonne idée, même si avec sa carrure, je me demandais s'il n'était pas tout simplement capable de le faire lui-même, mais bon c'était le résulta qui contait, car quand je jetais un coup d'oeil sur le mur, je remarquais qu'il était maintenant fort abimé, d'ailleurs, il avait prévenu le sorcier. Il fallait maintenant centrée ses attaques sur ce mur et on pourrait enfin passée, je me dirigeais alors vers celui-ci, mais le sorcier avait été plus rapidement que moi, créant la brèche qu'il avait demandée. Je détournais alors la tête quand la poussière des débris m'atteignit.
On entra alors dans la prison, commençant notre chemin je regardais un peu les prisonniers qui se trouvais tout autour de moi. Je m'arrêtais alors un moment, Isiel lui m'attrapait alors le bras pour me dire d'avancer, me rappelant alors que même s'ils étaient enfermés, ce n'était pas pour rien et il est vrai qu'l suffisait de regarder leurs yeux. Je soupirais alors avant de continuer mon chemin, le plus important pour le moment, c'était de mettre la main sur des sorciers, enfin surtout, sur le sorcier qui nous intéressait.
Mais alors que l'on avançait, on vit avec horreur un homme se faire emportée, pas longtemps âpres, des monstres et deux personnes arrivèrent. Qu'est ce que ça voulait dire, les sorciers étaient donc trop lâche pour nous affronter eux-mêmes, c'était pitoyable, je contais alors avancer, mais je sentis un coup la au je n'aurais ne jamais soupçonner qu'il vienne. Je tournais alors la tête pendant que je posais ma main sur mon flanc ensanglantée. Isiel avait ramassé une épée et était responsable du coup que je venais de subir.

-Dégage ! Je ne contrôle plus mon corps !

Je le vis alors se jeter une nouvelle fois sur moi et finalement sur d'autre personne. Je savais que j'avais autre chose à faire, mais en même temps, je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je ne comprenais pas ce qui se passait et je voulais l'aider. J'esquivais alors le coup d'un des monstres et me précipitait vers mon ami, je ne voulais pas qu'il fasse des choses contre sa volonté, nous l'avions beaucoup trop fait. Il me demandait alors de nouveau de partir, mais je refusais. Épée en main, j'essayais déjà de le faire lacer son arme, mais pendant ce temps là, je remarquais les mouvements de l'homme qui était remonté. Heureusement que j'avais de bons yeux, car ce n'était pas facile. Malheureusement ce moment d'inattention me fis volée, en effet un troll en avait profité pour pour m'en foutre une et j'allais me percuter sur le mur. Je voulais alors retournée des de mon ami, même si j'avais mal partout, mais un mur venait d'apparaitre au moment même ou j'avais fait un pas. Ce n'est pas vrai, pourquoi est-ce que je ne peux pas fuir ce que je voulais. Rageuse, je tournais mon regard et je vis plus les deux prisonniers non plus, a la place, il n'y avait que des trolls et des ogres. Je commençais alors à essayer d'en tuer le plus possible, mais je remarquais bien vite que pour les deuxièmes, ça n'allait pas être simple, leur peau était assez dure et si je n'étais pas faible, ma force était à peine suffisante. Mais au moment où je voulais continuer mon avancé, je sentis quelque chose me maintenir derrière moi et je vis un autre homme, sourire malsain aux lèvres. Soudainement au niveau de ces mains, deux lames sortirent, m'entamant une nouvelle fois la peau. Je le repoussais alors et me préparait a me défendre, je deviens alors invisible et courue épée en main vers ce nouvel adversaire.


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[EVENT] Partie I | La Prison

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