La nuit féerique (RP pour tous)

Dim 17 Nov 2013, 14:02

- Pourquoi ? Vous avez quelque chose contre la politesse" Raeden " ?

La belle vampire avait dit cela de sa voix calme et douce, tout en observant dans un demi sourire l'ombre qui se tenait à ses côtés. Ce n'était ni de l'arrogance ni de la provocation. Juste une simple question posée par curiosité. Dans son milieu à elle et dans l'art de converser avec les gens, Heavenly avait toujours employer des mots de politesse. Parfois le rang l'obliger parfois non, mais elle prenait grand soin de mettre en valeur les gens qui en valait plus ou moins la peine. Raeden n'était pas un souverain ni un prince, mais le simple fait d'être le père de la reine Yulenka suffisait amplement pour bénéficier de cet appellation. Mais il semblerait que l'homme, était assez gêné et bien que cela amusait quelque peu la belle vampire, la jeune femme ne s'en formalisa pas plus que ça.

Ô Diable les bonnes manières, elle n'allait pas obliger quelqu'un à accepter quelque chose si il n'y en avait pas envie. Du moins pas quand il s'agissait du papa numéro deux de sa majesté. Tout en portant son verres contre ses lèvres, Heavenly poursuivait donc la conversation avec l'ombre sur la raison de sa venue, tout en restant discrète dans ses paroles. Le regard de la jeune femme regard, était légèrement devenu perçant lorsque ce dernier lui avait répondu au sujet de Yulenka. En avait elle trop dit ? Elle en avait pas l'impression, elle avait juste posée que de simples questions. Tout en retirant son verre de ses lèvres, toujours posément, la vampire fit sur un ton neutre et le visage quelque peu surprise

- Ce n'était que des questions, je ne sais même pas si sa majesté est ici. Peut être bien que oui après tout ou bien non. Enfin si vous employez ce genre de méthode, cela sera certes assez amusant à voir, mais aussi très embrassant pour l'image de ma reine ria t'elle doucement Quand à votre venu, je suis navré pour vous. Mais si je peux me le permettre, c'était bien inconscient de votre part de laisser le hasard décider à votre place. Si vous n'avez pas était malchanceux, vous ne serait sans doute pas ici en ma compagnie.

Tout en buvant à nouveau un gorgé avec le sourire. Alice...Elle avait déjà entendu ce prénom à la plage. Et bien qu'elle n'avait rien mentionnait sur ce sujet, laissant le mystère planait sur sa reine, il était vrai qu'elle était assez curieuse. Et tout en perdant son regard vers la bouteille que tenait l'homme dans ses mains, tout naturellement Heavenly fit

- Comment était sa majesté lorsqu'elle était une enfant ? Il est vrai que j'apprécie énormément votre fille, mais je trouve ça assez fascinant d'écouter les histoires inédite d'un père. Les bêtises, les petits anecdote de fillette, vous voyez ce genre de chose ? Il est normal qu'elle a tendance à ne pas les mentionner.

Tout en gardant le sourire avant de terminer son verre, le jolie regard de la belle vampire c'était posé sur l'homme quand ce dernier lui proposait donc à manger. Restant un instant silencieuse...Il voulait quoi ?! Retourner vers le buffet ? Posant rapidement un regard vers le grande table avant de reposer son regard vers l'ombre, elle ne voyait pas Cocoon et Yulenka. Elle n'avait pas très envie de prendre le risque mais il était vrai qu'elle ne pouvait pas lui interdire non plus.

- Du sang répondit elle dans un regard quelque peu amusée Mais je doute qu'il y a ce genre de chose dans le menu, donc une nouvelle bouteille me conviendrai aussi.

Résumé:

Dim 17 Nov 2013, 14:37

Le silence est d'or pour celui qui l'écoute. Je lui avait poser une simple question que n'importe qui aurait très bien pu répondre en quelques secondes. Cependant, il ne répondit pas immédiatement. J'avais l'impression que j'étais occulté de mes orteils jusqu'au bout de mes cheveux d'un brun très foncé en ce moment. Au moins que j'avais confiance en mes pouvoirs, car j'aurais très bien pu prendre panique en la façon dont il ne cessait de me regarder. J'avais presque l'impression d'être un mouton qui était pourchassé par un berger qui aurait perdu son mouton. S'il savait que ce mouton en question était bien celle qui cherchait, je me demande bien quelle réaction il ferait... Je devais cesser de penser à cela. Si je veux profiter de la soirée, il était mieux pour lui qui ne sache pas que c'est moi sous cette apparence.

Puis, le silence éclata comme un miroir sur le sol quand je lâchai cette magnifique lys qui m'avait rendu la paix pour un moment. Quand il m'expliqua que son attirance vers moi était dû par notre regard, je me maudissais de l'avoir fixé, car je ne voulais pas le rendre plus malheureux qu'il l'était présentement. Par contre, je le bénissais à la fois, car j'allais pouvoir être plus proche de celui que mon coeur ne veut pas oublier.

Tranquillement, je sentis mon coeur battre plus vite en le voyant s'approche de moi. Je devais rien montrer, alors je gardai en tête ce qui pouvait arrivé si tout cela tournait en vinaigre en cette magnifique soirée. À cette simple pensée, mon coeur ralentit assez pour que je reste calme en le sentant tout prêt de moi. Je le vis s'approcher de la fameuse lys qui m'avait remis les idées en place. On dirait que cela n'avait rien changé pour lui, mais cela est normal. Il n'était pas comme sur une corde raide comme moi dont chaque pas est risqué de chuter. Quand il passait pour sentir la fleur, je profitai du moment pour fermer les yeux quelques secondes et humer silencieusement son doux parfum. Comme il m'avait manqué... Si proche et si loin à la fois, c'est la sensation que j'avais présentement.

Il m'expliqua ça venu à ma rencontre. Il avait une sensation de déjà vu. Cela me fit sourire instinctivement. On dirait que son coeur avait deviné qui j'étais malgré tous mes efforts pour disparaître de ce monde en tant que Lysis. Je tournai son regard sur lui comme s'il était une fleur lui-même. Comme il était déjà à porter de main, je levai la main pour glisser celle-ci sur son torse tout en m'éloignant légèrement. Pendant que je le touchai d'une douceur incroyable, je lui dis d'un ton calme et presque trop naturel.

- Je ne suis qu'une femme qui vagabonde dans se monde sans fin. Il est possible que nos regards se soient croisé dans le passé. Cependant, je ne crois pas que nous nous sommes formellement rencontré... Je me nomme Constance et avec qui j'ai l'honneur de me faire accompagner en ce moment?

En m'éloignant, je baissai un peu la terre comme si je regardais pour ne pas marcher sur une petite beauté. Ce décor était tellement magnifique. Je n'étais rarement venu dans un endroit aussi magnifique sauf lorsque je suis aller rencontrer ma reine dans son domaine. Par contre, j'aimais plus ce lieu puisqu'il était à l'extérieur. Je pouvais sentir une douce caresse du vent qui fit légèrement ballotter mes longs cheveux bouclés. Dire que je perdais des jours à ne pas voir de telle beauté de ce monde en restant caché dans mon village...

Je me tournai quand je l'entendis s'approcher de moi pour être face à lui. Il m'offrit sa main pour aller danser. Je dois dire que cela m'avait plutôt prise par surprise. Je savais danser, mais cela faisait fort longtemps. La dernière fois que j'ai dansé c'était à la fête du village de mon village natal. Je ne devais pas paniquer, alors je compensai cette émotion mal saine en sourire.

- Un homme aussi charmant et intrigué par ma présence m'offre à danser? Je dois vous dire que vous m'intriguez soudainement...

Je déposai ma main dans la sienne et je sentis une frisson au plus profond de mon âme. Je revenais de toucher à nouveau cet être qui me faisait perdre les moyens.

- J'accepte de vous consacrez une danse, mais prenez garde, je suis de nature plutôt mystérieuse. Qui sait ce qui va se passer pendant notre danse.

Je disais cela mais avec un petit ricanement à la fin. Je ne sais pas combien de temps l'effet de la fleur va perduré. Si l'air apercevait que j'étais aussi proche de celui que mon coeur désire, je risquais de causer une catastrophe. J'allais prendre les devant pour nous dirigez vers la piste de danse, mais une certaine crainte se fit sentir. Il commençait à avoir beaucoup de monde au même endroit. Pour l'instant, je ne sentais pas de panique en voyant autant de monde, mais je voulais pas en provoquer une non plus. Je décidai de me retourner vers lui avec un délicat sourire aux lèvres.

- Je crois que j'aimerais bien profiter de cette danse en votre compagnie dans un endroit où nous serions plus libre de bouger...

Je m'approchai de lui lentement. Ma seconde main se dirigeai tranquillement dans son dos pour la déposer sous ses ailes. Ils étaient si grande et majestueuse, dire qu'il en avait aucune au début de notre aventure ensemble. Il avait apparu par magie causant aussi quelques blessures au passage. J'écoutai cette douce mélodie qui planait dans l'air. En fermant les yeux, j'avais presque l'impression de sentir la musique qui se répercutait sur l'air. Malgré que nos corps étaient relativement proche, je me sentais bien comme jamais. Je devrais vraiment m'acquérir de ce don pour ne plus entendre ma seconde nature. D'un geste délicat, je commençai à basculer mon corps pour le faire valser au rythme de la musique. Je suivais la cadence qui m'était offert. Mon corps bougeait sensuellement et tranquillement nous bougions en harmonie. Une danse avec celui que j'aimais entre les mains, cela était presque impossible. Je n'avais jamais osé rêvé de cela tellement je voyais cela impossible. Je gardai mes yeux dans celui de mon âme soeur. Son regard gris était encore plus magnifique que dans mes rêves. Je dois dire quand ce moment, je n'avais que le goût de l'embrasser délicatement et sensuellement depuis tout ce temps que j'avais attendu pour le revoir... Cependant, je ne pouvais pas... je ne devais pas le faire nuance. Je me contentai de faire un doux sourire à l'homme devant moi et laisser passer le silence prendre sa place. Non que je n'avais pas envie de lui parler, mais j'avais envie de graver ce moment unique dans mon esprit. Puis, j'eu une idée. Sans faire aucun signe, je fis augmenter la brise légèrement. La brise fut juste assez puissante pour faire tomber quelques petites pétales du cerisier qui était à côté de nous. Les petites pétales tombèrent come une plume dans le vent. On pouvait même avoir l'impression que chacune des pétales avait une petite lueur unique. Je dansais au rythme de la danse et cela était tout simplement magique. Malgré que les pétales donnaient un magnifiques spectacles, le mien était dans le regard de mon partenaire. Je sentais mon corps réagir à sa présence. Mon corps et mon coeur ne voulait que de lui en ce moment, mais mon cerveau dominait encore légèrement. Je ne devais pas céder à la tentation qui était palpable en ce moment. Je décidai de rompre le silence après un certain temps.

- Je dois dire que vous êtes un magnifique danseur. Il est rare que je croise un aussi bon danseur que vous.

Je me reconnaissais presque pas. J'avais vraiment réussi à rester aussi calme et à dire cela? Je commence à croire que Constance est devenu une vraie personnalité en moi en ce moment. Comme deux âmes solitaires, nous dansions dans notre monde à l'extérieur des autres, mais cela n'empêchai pas qu'une petite fée passa par la et nous fit lever dans le ciel après un moment. Malgré que nous touchions plus le sol, j'étais rester dans mon monde avec lui. Je connaissais l'air comme le fond de ma proche. Alors, je dansais au rythme de la musique et du vent désormais. Je le transportai dans mon monde sans qu'il le sache peut-être. Je me sentais comme un enfant qui venait de reprendre le goût à la vie en ce moment. J'aimerais que ce moment reste figé dans le temps éternellement, mais cela semble plus qu'impossible. J'observai mon partenaire à tous les moments de la danse en espérant qu'il aimait cela.

Info:

Dim 17 Nov 2013, 15:33

Cocoon resta inconscient seulement quelques minutes car la magie blanche de son amie avait sacrément fait effet. Dans la fleur, juste les bruits extérieurs se faisaient entendre mais de manière sourde et feutrée. Le Lien envahit son coeur de chaleur confirmant qu'il n'était pas seul dans cette aventure, dans cette épreuve, et qu'il devait s'accrocher et croire en lui. Mais comment croire en soit quand une entité dont vous ne connaissiez pas l'origine, prenait la moitié de votre corps, de votre conscience ?
Ouvrant les yeux, il battit des cils un moment, le temps que sa vue s'adapte et que la mise au point se fasse. Commençant à se redresser, il sentit sa tête se briser, et automatiquement, portant sa main endoloris à celle-ci. Il avait un bleu sur le poignet, dû à la mutilation.

« Je... »

Finissant de se mettre debout, il regarda la fleur, et constata que ce qui était à terre, n'était rien d'autre que son propre sang. Surprit, il regarda Yulenka en lui disant :

« Désolé ! Je suis désolé, je... Je ne sais pas ce qu'il lui a prit... Raaah m*erde, pourquoi est-il sortit dans un moment pareil et... Pardon pour tout ce sang. Tu n'étais pas obligé de rester outre mesure. Ecoute... Il y a Nydelia dans la salle. Ne lui parle pas de moi ni de mes... Problèmes. J'ai perdu ma femme, et je ne pourrais jamais la récupérer, pas après ce que je lui ai fais donc je t'en pris, ne... N'essaye pas de jouer les entremetteuses. »

Il ne savait pas quel était l'état de famine de la vampire mais lui mettre un ou deux litres de sang frais sous le nez, c'était un peu moyen... Et puis surtout dans une telle réception. De plus, les dernières phrases furent plus prononcée sur un ton de supplice que de reproches. Il ne savait pas quel était le point de vue de la jeune femme mais s'il s'avérait qu'elle comptait les réunifier, autant dire immédiatement que c'était cuit. Au final, il était surtout pitoyable.
Regardant son bras, il commença à retrousser encore plus les manches de sa chemise, pour les remonter quasiment à ses épaules, sans pour autant faire un haut sans manches, de manière à cacher les éclaboussures de sang. Fourrées dans des revers et des plis, personne ne pouvait les voir à présent.
Regardant la jeune fille il lui dit :

« Je vais rester encore un peu ici, je suis quand même venu pour voir la Reine, et puis je vais rentrer. Je pense que pour moi la soirée est bientôt finie, ce n'est qu'une question de temps à présent. On y retourne ? »

L'Orisha les téléporta à nouveau sur la terre ferme, et alla vers le buffet pour manger... De la verdure. P*utain, un truc de femellette encore ! C'était quoi ce buffet ? Où était la viande, les tripes, les dindes et les cochons ? Les poulets rotis, la charcuterie, et les terrines ? Il murmura alors :

« Effectivement, je pense que je n'ai PLUS RIEN à faire ici... Bordel. »

Son regard glissa sur la foule au sol avant de s'élever dans les airs et voir les couples déjà en suspend. Dans un recoin, plus loin, il vit la jeune femme qu'il avait bousculée plus tôt, dans les bras d'un homme qu'il ne connaissait pas. Juste cela, se dire qu'elle aussi était prise, le faisait finalement déprimer. Il s'attarda sur sa jolie silhouette une minute, avant de détourner le regard et bouffer un machin à la salade, carrément indigeste. Bon elle était où l'autre, à moitié à poil, qu'il aille au moins lui parler.

Spoiler:

Dim 17 Nov 2013, 18:45

Yulenka fut soulagée de voir son ami revenir à lui. Elle n'avait pas finit de le soigner que déjà il recommencer à bouger et à tenter de se lever. Il commençait même à parler. La jeune Impératrice lâcha un soupir de soulagement. Elle aurait voulu qu'il reste encore allongé quelque instant, qu'elle puisse au moins finir de le soigner, mais c'était visiblement trop demandé à l'Orisha. Il se mit d'ailleurs à s'excuser platement arrachant une expression de surprise des plus visible sur le visage de la demoiselle. Mais.... Mais pourquoi son gros panda s'excusait ? Depuis quand ? Et pourquoi ? Il n'avait rien fait de mal. C'était un autre qui avait failli faire des conneries. Puis voila qu'il recommença à dérailler et à lui sortir des énormités aussi grosses si ce n'était plus que lui ! Il n'y avait pas à dire, il était vraiment très perturbé.... Yulenka se releva à son tour et époussetant ses vêtements, elle lui répondit.

-Dois-je manquer de me briser de nouveau la main sur ta joue pour que tu reprennes tes esprits ? Cocoon, je suis ton amie.... Pourrais-je encore me considérer comme tel si je n'étais pas là pour toi quand ça ne va pas ? Si je n'étais pas là pour t'aider quand un truc bizarre tente de prendre ton contrôle ? Je suis là pour toi Cocoon.... Crois-tu vraiment que je suis le genre de personne à aller parler à qui que ce soit de tes soucis ? Encore plus à ton ex-femme ? Moi, une entremetteuse, voyons Cocoon.... Tu verras, plus tard nous rirons de cette idée farfelue ! Moi entremetteuse, tu es allé la cherché loin celle-là !

L'homme remettait un peu d'ordre dans ses effets. Yuli l'observait faire tout en écoutant ses propos. Elle était rassurée de savoir qu'il serait en mesure d'accomplir ses obligations royales. Même si c'était très succinctement, au moins c'était fait ! Après tout il n'avait pas besoin d'en faire plus non plus. Néanmoins.... Même si elle était elle même assez fatiguée, elle savait qu'elle ne pourrait trouver le repos en sachant son ami ainsi et surtout seul.... Non pas qu'elle craignait qu'il ne fasse une bêtise -quoique le risque zéro n'existait pas-, mais cela lui était juste insupportable. Elle ne pouvait pas laisser son gros panda aussi malheureux, perdu et seul. Il ne méritait pas cela.... Cocoon les téléporta devant le buffet, où pour son malheur le menu était des plus.... végétariens.... Yulenka ne pouvait que compatir à la souffrance de l'Orishala sur ce coup là. Cocoon n'avait pas vraiment une tête à bouffer du foin, et lorsqu'il essaya cela ne fit que se remarquer davantage. La jeune fille laissa échapper un petit rire lorsqu'il lui affirma ne plus rien à faire ici, acquiesçant gentiment avant de lui prendre doucement le bras.

-Écoute, vas voir la reine des fées pour la saluer et partons une fois cela fait. Je t'invite à la forteresse te venger sur quelques poulardes et du gibier du jour ! Et je pense que je te ferais un bon massage, je pense qu'on peut dire que t'en as un peu plein le dos.

Elle laissa l'Orishala faire ce qu'il avait à faire et se prépara à l'emmener chez elle. Elle se disait que cela lui ferait du bien de ne pas rester seul et de se faire un peu dorloter. Cela lui changerait un peu les idées et au moins elle pourrait être là si jamais il nous faisait ne vilaine déprime. Cocoon avait toujours été là pour elle, il l'avait toujours soutenu quand ça n'allait pas et il lui avait plus d'une fois sauvé les miches. Elle n'était pas ingrate et elle était loyale, agir autrement lui aurait arraché les tripes.

Résumé:

[8/7]

Lun 18 Nov 2013, 00:34

Cocoon regarda la salle du regard, essayant de capter des visages qu'il aurait pu reconnaitre. Des danseurs étaient déjà en lévitation, dans les airs, et il décida de complètement se détourner de la belle élémental, qui avait de tout façon l'air prise pour la soirée. Cette nuit, il était seul, alors pour calmer le jeu de son corps torturé, et mettre toutes les chances de son côté pour se détendre, l'Orisha scruta les environs de ses yeux bicolore, avant que ceux-ci ne se posent sur un groupe de personnes. Parmi eux, une femme faisait voyager son regard ailleurs que sur ses convives, feignant une attitude neutre. Seulement quand le bronzé s'attarda sur elle, il ressentit une grande lassitude, similaire à de l'ennui.
Finalement... Il l'avait trouvé sa partenaire.
Elle était de taille moyenne, avec deux billes vertes à la place des yeux, de magnifiques orbes même, accompagné d'une tenue qui la mettait en valeur. A première vue, elle avait l'air d'être une personne discrète et pourtant, il sentait qu'elle pouvait être intéressante. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle ne le connaissait pas. Que ce soit en Roi ou en civil.
Se tournant vers la vampire à la jolie frimousse, il l'embrassa sur le front affectueusement et lui murmura :

« Merci pour tout... Promis je fais vite. »

L'Orisha savait que la jeune femme n'allait pas le lâcher comme ça en pleine nature, et allait être même vouloir le raccompagner dans ses appartements, ou à la forteresse. Le bronzé rajusta son col, bien qu'un bouton était défait et laissait entrevoir son buste, avant de s'avancer vers la belle inconnue. Sortant de la foule environnante, il surgit derrière elle, touchant légèrement son bras pour attirer son attention. Une fois qu'elle daigna se retourner, il prit sa main en disant :

« Ma Dame, j'ai cru voir que vous étiez seule ce soir. M'accorderez-vous alors cette danse... ? »

Ce fut à ce moment là qu'il pria pour ne pas qu'elle l'appelle par son nom, ou par son titre. Non, il ne fallait pas qu'elle le connaisse, c'était de la triche les gens qui le reconnaissaient, alors que lui ne savait rien d'eux.
De ce fait, il prit le temps de doucement l'emmener avec lui vers les couples déjà en piste, pour montrer ses talents, fièrement propulsé par les cours d'une vieille amie à lui, qui maintenant n'est plus.
L'homme vint passer son bras autour de sa taille, en le faisant glisser contre elle, puis plaça sa main brune sur sa hanche, alors que de l'autre, leurs doigts s'enlaçaient. Cocoon aimait les danses. Il ne proposait pas cela à n'importe qui, mais lorsqu'il avait trouvé sa partenaire, il s'amusait à créer un lien entre eux.
Bien sur ce soir, il n'était pas un homme à femme. Il n'était pas de cette espèce, voulant rentrer avec une belle donzelle, pour l'allonger dans son lit, non. Il voulait juste se détendre, passer un moment avec quelqu'un qui l'intriguait, et repartir comme il était venu. Alors qu'ils avaient entamé quelques pas déjà, il ne pu s'empêcher de dire :

« Venez vous souvent dans ce genre de réception ? Il ne me semble pas vous y avoir déjà vu... »

Cocoon eut du mal à se rappeler son visage. Non vraiment, ça ne lui disait absolument rien, peut être allait-elle lui en dire un peu plus ?
Cette grande main, qui était posé sur sa taille si fine, alliée à l'autre, prenant doucement celle de la jeune femme, le faisait apprécier ce contact, cette danse. Il adorait les femmes, car bien que guerrières ou téméraires, elles étaient pour lui comme quelqu'un à protéger, et à prendre soin. Et, cette inconnue, entre ses bras... Son instinct voulait qu'il en prenne soin, peut importait qui elle était réellement.

GAINS:

Lun 18 Nov 2013, 22:10

La demande de Raeden concernant le fait qu'il souhaitait que la vampire arrête d'utiliser le terme « mon seigneur » à son égard semblait avoir suscité de la curiosité auprès de la destinataire. Peut être n'avait-elle pas l'habitude que les gens lui demande de ne pas faire usage de ses mots de « convenances » à leur égard et en leur présence. Mais l'Ombre n'en avait pas l'habitude, et puis surtout, il ne voyait pas ce qui lui octroyait un tel « privilège ». Il était le père de l'Impératrice de la Nuit, d'accord, mais ça s'arrêtait là. Il n'y avait aucun sang royal qui coulait dans ses veines, aucune bonne raison de faire qu'il puisse porter un tel titre. Il avait déjà beaucoup de mal, en temps normal, avec les titres de politesses quand ils s'appliquaient aux autres, alors ce n'était pas compliqué de comprendre ce que cela donnait lorsque c'était à lui qu'on l'attribuait. Il savait ce qu'il éprouvait, ce qu'il ressentait, mais aller l'exprimer par des mots, c'était un peu plus compliqué. Et c'était évidemment justement ce que lui demandait de faire Heavenly, avec sa question. Surtout qu'elle semblait mal avoir interprété sa demande.

Non. Non, au contraire même mais voyez vous, en tout premier lieu, je ne mérite en rien ce titre … et ensuite, je le trouve trop ... »pompeux » à mon goût. Je ne m'en porte que mieux sans. Mais si vous trouvez que c'est de l'impolitesse de votre part que de ne pas m'appelez ainsi, faites donc … je pourrai bien m'en accommoder pour une soirée .. même si je ne vous garanti pas de réagir tout de suite, au vu de ma … « non-habitude »

Comment ça ce n'était que des questions ? Ca donnait l'impression au Passeur que la vampire venait de se rétracter sur sur ce qu'elle avait dit un peu plus tôt, comme si elle ne voulait pas réellement que le père retrouve sa fille ici. Déjà un peu plus tôt, lorsqu'ils étaient au près de la table du buffet, elle avait ignoré sa question concernant la présence de la reine vampirique ici. Qu'est ce qu'elle essaie de cacher ? Etait-ce Alice qui lui a demandé d'agir ainsi ? Que de questions et pas de réponses. C'était quand même louche tout cela, mais bon, il n'allait tout de même pas se formaliser pour si peu.

On va dire que je n'avais pas vraiment le choix. Etant le « petit nouveau » parmi ce grade, il était en quelque sorte normal que je fasse … mon baptême du feu.

Et puis, le sujet de l'enfance de Yulenla fut abordé. L'Immortel fronça légèrement les sourcils. Il était normal qu'une telle chose puisse intriguer, mais Alice était sa reine. Il y avait certaine chose, dans ce cas, qu'il était mieux de garder secret, de taire. Raconter les bêtises et les anecdotes enfantines de l'Impératrice de la Nuit, à un de ses sujets n'était peut être pas la meilleure chose à faire. Et puis surtout, la méfiance était ressortit. Celle qui ne le quittait jamais lorsque les gens s'intéressaient de trop près à sa fille. Celle qui était née et qui avait grandi depuis le jour où tout avait basculé. Elle était à présent irraisonnée, mais c'était ainsi. Et cela valait pour toute personne, inconnue ou pas, ami, ennemi, neutre …Heureusement, elle ne put en demander plus et il n'eut pas à lui répondre ou à se montrer mal poli puisque déjà il proposait d'aller chercher quelque chose à buffet.

Du sang … Il aurait du s'en douter. Mais il était vrai qu'il y avait peu de chance pour que les fées aient prévu ce met au repas. D'ailleurs, en y réfléchissant bien, l'Ombre n'en avait pas vu lorsqu'il avait parcouru du regard les plats et autres boissons. Une autre bouteille sinon, lui conviendrait parfaitement pour remplacer l'hémoglobine, même si, si les souvenirs de Raeden étaient bien, elle n'avait logiquement plus de goût. Enfin, il n'allait pas lui refuser cela, déjà qu'il ne répondrait pas sur ce qui concernait Alice.

D'accord. Une bouteille. C'est comme si c'était fait.

Un dernier simili sourire et il s'éloigne doucement d'elle pour rejoindre le buffet.

résumé:

Lun 18 Nov 2013, 22:11

Trop occupée à surveiller la pluie de danseurs qui semblait se profiler à l'horizon et à détailler les inconnus qui avaient interrompu notre petite discutions je ne pris pas garde à la présence pourtant repérable qui se profilait derrière moi. Aussi quand on m'effleura le bras je me raidis involontairement, mais la brièveté de ce contact me rassura et je me détendis tout en faisant volte face. Un homme grand et élégant à l'étrange chevelure blanche me faisait face. Évoquant ma solitude comme motif, il me pria de lui accorder une danse et sans plus attendre m'entraina vers la piste de danse et avant que je n'ai pu dire mot, sa main était venue se poser avec légèreté sur ma hanche tandis que l'autre entreprenait d'enlacer mes longs doigts fins. J'arquais un fin sourcil amusé par la tournure de ces évènements tout en me promettant de penser à présenter des excuses à l'inconnu de tantôt par la suite. Je n'avais pas pour habitude d'être ainsi interrompue puis menée par un homme, même mon auguste époux ne le serrait pas permis, pourtant sans que je sache pourquoi je n'étais pas agacée par cet imprévu. Sans doute était-ce du à ce que dégageait cet homme inconnu et mystérieux. Je ne me sentais nullement agressée par cette proximité intempestive. Il était d'une désinvolture et d'un naturel qui m'apaisait. Mes tourments et les souvenirs désagréables des derniers mois semblaient s'estomper. Pourtant je percevais une certaine tension chez mon cavalier alors même que ses traits reflétaient une trop grande impassibilité. Un bref instant, je ne pu m'empêcher de penser qu'il ressemblait à Astaroth d'une certaine manière, tout du moins dans sa façon d'être. Pourtant nous ne nous connaissions guère, je ne comprenais ce qui me poussait à lui accorder si vite ma confiance et fut surprise de découvrir en moi une soif que j'avais cru avoir apaisé suite à mon mariage plusieurs années auparavant. Avais-je donc si peux changé ? Je n'aurais pas du ressentir cette soudaine envie de jouer, cet instinct qui dés les premiers pas me poussa à vriller mon regard d'émeraude incandescentes dans ses yeux vairons. Un orisha. J'étais alors loin d'imaginer que j'avais devant moi l'Orishala.

Je me fis des plus légères entre ses bras chaud et rassurants. Je m'attachais à appliquer tout ce que j'avais appris par le passé, laissant mes mouvements exprimer mon essence, ma nature. Nos corps tout près l'un de l'autre, je pouvais sentir sa respiration, son odeur, sa chaleur ce qui voulait dire que c'était réciproque. Lentement nous commençâmes par glisser dans les airs, nos mouvements souples et élégants. C'est alors qu'il se décida à m'interroger, j'étais une illustre inconnue et je piquais sa curiosité. J'eus un sourire charmeur et décidais de le faire languir. Je tourbillonnais dans ses bras, évoluais autour de sa personne mes mains fines glissant le long de son corps en une caresse sensuelle. Au rythme de l'air entrainant que jouaient les musiciens, je faisais onduler mon corps, effectuant quelques acrobatie à l'occasion desquelles j'eus le plaisir de réaliser que ma couturière avait prévu cette possibilité et pratiqué une fente invisible sur ma jupe. Aussi mon cavalier eut-il brièvement un aperçu d'une longue jambe fine et délicate. Je profitais d'un rapprochement pour poser mes mains à plat sur son torse en lui adressant un regard intense. Ce n'est qu'alors je j'entrepris de répondre à sa question.

"Je suis un oiseau retenue dans une cage dorée. Il est rare que je puisse échapper à la surveillance de ma sœur c'est pour cette raison que vous ne m'avez pas encore rencontrée. Mais ma cage ne devrait guère tarder à se désagréger..." lui soufflais-je. A ces derniers mots j'eus de nouveau un sourire enjôleur.

J'ignorais depuis combien de temps j'avais été privée du contact doux et délicat d'un homme éduqué, du plaisir infinie que peut procurer une simple danse lorsqu'elle est menée par un homme raffiné. Je me sentais revivre et une partie de moi s'éveiller. Je me sentais à nouveau entière, je réalisais seulement à quel point ce contact m'avait manqué.

Résumé:

Chorégraphie (pour donner une idée ^^):

Mar 19 Nov 2013, 00:12

Cocoon était captivé par cette femme. Elle l'enveloppait de son aura, de son odeur, de sa présence, et ça avait quelque chose de mystérieux. Il ne pouvait décrocher ses yeux, des siens, unis et beaux, pour voir réellement ce qu'elle y cachait au fond. La danse qu'ils entreprirent étaient presque à leur image finalement. Les deux gens se captivaient l'un l'autre, et juste se toucher n'était pas assez, il fallait presqu'ils fusionnent pour comprendre leurs essences pures, dénuées de tout autre condiments.
Entre ses bras, la belle danseuse virevoltait, avant de se rapprocher de lui, et faire glisser ses mains sur son corps. A l'intérieur, il remercia feu son ami de lui avoir inculqué ce savoir merveilleux qu'étaient les pas de danse, aussi vastes soient-ils.
Dans son sourire malicieux et ses yeux rieurs, il comprit qu'elle était de celles qui aimaient se faire désirer, faire languir les hommes, et elle tarda à lui répondre. Seulement lui n'était pas dupe, et il comprit que maintenant, plus rien finalement, n'existait à part eux.

Bien qu'il se satisfais de sa réponse, a la fois très lasse et mélancolique, il ne répliqua pas, ayant l'anxiété d'en demander trop sur elle, plus que ce qu'il ne devrait savoir finalement. Et outre ça, il détecta quelque chose émanant d'elle, de plus profond, plus insistant, comme si quelque chose rodait autour de sa personne sans jamais apparaitre. Cela lui faisait étrangement pensé au Lien qu'il entretenait avec certaines personnes et... Il du se rendre clairement à l'évidence : cette jeune femme était liée corps et âme, à une entité inconnu.
Mais Cocoon ne se sous-estima pas, et il savait pertinemment qu'il pouvait briser toute sorte de Lien, ou de chaines affectives. Il était l'Orishala. Il représentait la Liberté. Un demi sourire vint emplir les traits de son visage, comme s'il pensait à quelque chose et il finit par dire

« Et bien, belle Muse, ne puis-je pas vous aider à vous enfuir de cette cage aussi dorée soit-elle... ? »

Cocoon soupira, avant d'emmener sa joue contre la sienne et murmurer :

« Si je peux vous être utile... En étant la personne la plus à même à briser cette chaine qui lie vos chevilles, alors dites le moi... »

Outre le vrai sens des paroles, il était clair qu'il voulait provoquer cette belle Artiste, en l'incitant à en découvrir plus sur lui. Seulement, il refusa d'en révéler beaucoup plus. Ses mains glissèrent sur sa taille, puis sur ses hanches, la ramenant doucement vers lui pour continuer d'alimenter cette chorégraphie qui leur saillait si bien, avant de regarder à nouveau ses yeux, et d'admirer sa silhouette aérienne et élancée. Ouais, garder le mystère, tout en lui indiquant certaines choses... Ca lui plaisait finalement au bronzé.
Svana, Svana... Pourquoi a-t-il fallu que cela tombe sur toi... ?

Spoiler:

Mar 19 Nov 2013, 12:18

J'étais rassurée que la reine des ombres ne m'en veuille pas, même si je m'en voulais toujours d'avoir réagi de la sorte, il allait vraiment falloir que j'arrive a tournée la page un jour ou l'autre quand même. Ils avaient eu raison il fallait que j'arrive a me changer les idées et j'allais tout faire pour, surtout pour évitée d'encore me perdre d'avantage dans mes pensées.
Elle semblait assez contente de ce que je venais de lui dire. Quand elle m'apprit que personne d'autre ne lui avait dit quelque chose du genre, ça m'avait quelque peu surprise. En même temps, comme elle l'avait dit, ils avaient de base une image assez sombre qu'ils ne pouvaient s'en défaire, c'était sans doute à cause de ça. Peut-être que seuls ceux qui étaient revenus dans notre monde grâce à eux pouvaient le comprendre réellement et encore. Mais en même temps, quelque part c'était un peuple assez discret, enfin, la reine était la première que je rencontrais depuis ma naissance, j'en avais sans doute croisé d'autres, mais sans le savoir certainement.

— je ne vous en fais pas, ça fait bien longtemps que j'ai compris que la mort était nécessaire, c'est pourquoi je suis encore plus reconnaissante de la deuxième vie qui m'a été offerte.

Je l'avais alors écoutée me parler des âmes, c'était impressionnant quelque part tout ce qu'elle pouvait nous dire le dessus. Si au début j'avais eu peur que ce fût juste une obligation lourde, mais que les ombres devaient faire malgré tout, chez elle je voyais bien que c'était plus que ça, peut être une véritable passion ? Bon a ce niveau-là je ne pouvais pas vraiment comprendre, d'accord, les âmes de défunts devaient être assez intéressante, mais pour moi ça restait quand même assez triste.
Des fleurs avaient commencé à tomber et j'avais pu entendre au loin ce qu'elle faisait enfin plus au moins, car vu que j'étais occupée à écouter la demoiselle, j'avoue que je n'avais pas prêté grand attention. J'en avais alors pris un dans ma main, mais sans plus la regardant quelque instant en repensant à tout ce que Shiro venait de me dire.

— Vous semblez vraiment aimer votre tâche. Je ne peux que l'approuver, car ça signifie que vous la faites au mieux. Je crains que mis à part les vos, personne ne peut réellement comprendre ce que vous ressente chaque fois que vous rencontrez une âme et devez la juger. Enfin je ne sais pas si le terme est exact. Mais je peux imaginer que ça doit être assez captivant.

L'âme ne pouvait pas mentir sur quelqu'un, elle ne peut rien cachée à ceux qui savent la lire. Un très grand mystère pour nous, mais un trésor pour eux.

— vous savez, quelque part je me suis toujours demandé comment vous preniez votre décision. Car je suppose que ce n'est pas pris à la légère. Mais bon, je ne vous en voudrais pas si vous ne me répondiez pas, je comprendrais que ça ne me regarde pas.

Après tout chaque race avait droit à ses secrets.
Je commençais alors à regarder quelque peu les danseurs qui commençaient leur valse dans les airs. Je devais bien avouer que ça avait une cotée tout simplement magnifique. Ce ballet aérien offrait un spectacle magnifique à regarder. Au loin j'avais même aperçu Alécia et Elora qui c'était prêté joyeusement eu jeux. Ça me faisait plaisir de les voir s'amuser toutes les deux comme ça. Ça avait vraiment l'air de permettre à ma fille de se détendre. Mais je finis par voir leur regard se poser sur un couple qui dansait un peu plus loin. Curieuse, je me demandais ce qui attirait leur attention et quand je le vis mon coeur me fis mal et je du me retenir de partir en courant. Pourquoi est-ce que je ressentais encore de la peine en voyant ce spectacle, c'était normal, lui ayant tout coupé il avait certainement décidé de refaire sa vie ? Et pourtant, j'aurais bien aimé ne jamais voir une telle chose. Je reportais alors toute mon attention sur la reine des ombres, il ne fallait pas que je fasse attention, il fallait que j'arrive à oublier et moi aussi avancer. Je ne pouvais pas rester ainsi perdue toute ma vie. Mais bon effectivement pour les explications ce serait pour plus tard. Pas trop le choix aux vues de la situation.

Mar 19 Nov 2013, 15:10

Tinuviel:

La jeune elfe mordit dans la pèche qu’elle tenait, essuyant du doigt une goutte de jus sucré qui s’échappait du coin de ses lèvres. Fruit délicieux, son visage traduisit fugacement la délectation, pour se concentrer ensuite sur les propos d’un interlocuteur hésitant. La question qu’elle venait de lui poser, comme une banale ouverture, l’avait visiblement mit dans l’embarra. Il exprima succinctement que quelques raisons l’empêchaient de développer les différents aspects de sa vie. Un présent trop banal, opposé à un passé voilé par le mystère. Ne restaient que peu de choses à la discussion et c’est probablement pour cela qu’il retourna immédiatement la question à Tinuviel.
« Hé bien…
Elle prit quelques secondes pour réfléchir. La jeune elfe avait oublié qu’il était d’usage de retourner ce genre de question. Elle n’avait fait qu’entamer normalement la conversation, en oubliant, toutefois, que son propre passé était marqué par la peine et la douleur. En outre elle n’avait retrouvé, des souvenirs d’avant la destruction d’Earudien, que quelques bribes insignifiantes. A présent, elle ne savait plus quoi dire, car il n’était guère convenable d’aborder des sujets trop personnels dans un contexte comme celui-ci. Une jeune femme bien élevée ne pouvait décemment se présenter comme cela : une survivante de la catastrophe, dont les souvenirs ne sont plus et qui a passé les derniers mois en tant que réfugiée au sanctuaire.
« J’ai bien peur de me trouver dans la même situation que vous. Certaines choses de mon passé sont difficiles à aborder.
Avoua t’elle en souriant doucement. Depuis cette histoire, elle avait aussi menée une existence relativement tranquille, si l’on faisait abstraction de quelques épisodes difficiles, comme dans le désert de glace. Mais après tout, la banalité était elle tellement insignifiante ? Elle décida que non.
« Mais ça ne fait rien. S’exclama t’elle. Je crois que même les banalités quotidiennes peuvent intéresser… après tout. Alors, laissez moi réfléchir…
Elle jeta discrètement le noyau de sa pèche là où il ne dérangerait personne.
« Hé bien, j’apprends la médecine. J’ai eu l’occasion de rester un moment au sanctuaire, sur le continent du matin calme : je ne sais pas si ça vous dit quelque chose. C’est à force de côtoyer des gens dans le besoin que ma vocation est apparue. Ma spécialité est la préparation de remèdes et de médicaments. Que dire d’autre ? Mmh… J’aime voyager, découvrir le monde tout en venant en aide à ceux qui ont besoin d’un médecin. C’est très gratifiant. Pour le moment, en tout cas, cela correspond à mon envie. Mais peut être qu’un jour je déciderais de m’établir quelque part. Je verrais bien à la fin de ma formation.
L’elfe adressa un doux regard à son cavalier, concluant par un petit « voila », à la note haute. Elle posa ensuite ses mires sur la piste de danse, déjà investie par plusieurs couples, dont les pieds avaient quittés le sol. Valse gracieuse : elle n’avait jamais rien vu de tel. Mais cela lui faisait envie. C’est pourquoi elle murmura une dernière requête au magicien dont elle tenait le bras.
« Et si vous me faisiez danser à présent ?
Une pointe de timidité empruntait sa voix : la peur de sa propre audace.

Résumé:

Mer 20 Nov 2013, 00:24

Nous dansions comme si nous étions seuls au monde. A dire vrai je ne voyais seulement pas ceux qui nous entouraient. Toute mon attention était tournée vers mon cavalier, vers le moindre de ses mouvements. Je pouvais voir ses muscles à travers sa chemise, sentir sa force lorsque ses grandes mains se posaient sur mon corps, lire son amusement, sa curiosité dans ses grands yeux. Sa chaleur, son charme m'enveloppaient comme de grandes ailes nous isolant du reste du monde. Il me semblait avoir trouvé un homme à ma mesure, je me refusais à envisager d'être à sa merci. En vérité ses pensées enfantines n'étaient pas dignes de moi et je ne m'y attardais pas. Pourquoi était-il soudainement venue me voir ? Qui était-il ? Je ne pouvais m'empêcher de me poser certaines questions. Il avait piqué ma curiosité. Je ne pouvais que me perdre en conjecture le concernant. De son côté, ma réponse sibylline n'avait pas du répondre aux nombreuses interrogations qui devaient l'assaillir. C'est alors qu'il me proposa de m'aider à briser mes chaines, à m'enfuir, sous entendant qu'il serait très bien placé pour me se faire. Il me sembla voir une lueur de malice dans son regard, comme s'il semblait me dire qu'en même temps qu'il s'était montré galant il m'avait fournit un élément de réponse que je ne devais pas comprendre avant un certain temps. Pour le moment je ne pensais qu'à sa race et je me dis qu'il devait être un individu suffisamment puissant pour m'aider, après tout il ne connaissait pas la nature de ma cage aussi son aide et sa prétention ne me paraissait-elles pas si surprenante.

Je lui souris tandis que nos visages se trouvaient désormais si près que j'aurais pu l'embrasser si je l'avais souhaité. La pensé m'effleura mais je la rejetais préférant faire mine de tenter de m'enfuir pour mieux revenir me blottir au creux de ses bras. Mon nez niché dans son cou nous glissâmes dans les airs, je m'abandonnais contre son corps rassurant, savourant la douceur de sa peau, et sa légère odeur d'homme à laquelle se mêlait celle du savon, à moins que tout cela ne soit simplement le fruit de mon imagination ? Peu m'importais, je me sentais bien près de lui, qui qu'il soit cette soirée était un raie de lumière appréciable après tout ce temps passé dans les ténèbres de la résignation. Quelques pas plus tard, je m'envolais dans ses bras, avant d'enrouler une jambe autour de la sienne, un main venant effleurer sa joue, un sourire aux lèvres. de nouveaux nos visages se rapprochèrent, nos souffles se mélangèrent, avant que je ne pivote, mon dos contre son torse je suivais ses mouvements. Le rythme s'accéléra et je me remis à virevolter autour de lui, tantôt m'éloignant, tantôt me rapprochant. Une mèche s'échappa de mon chignon pour venir tomber sur l'une de mes joues, mais je ne cherchais pas à la replacer, cela m'importais peu, tout ce que je voulais c'était que cette danse ne prenne jamais fin.

"Je vous remercie pour votre offre, mais moi seule peu et doit me libérer... Il le faut autrement je ne pourrais l'accepter. " dis-je doucement pour répondre enfin à sa suggestion.

Nous continuions de bouger, il était rare de pouvoir accorder ainsi ses mouvements à ceux d'un inconnu. Par le passé je n'avais danser ainsi qu'avec des personnes que je connaissais au préalable. Non seulement cette dense était sensuelle, mais elle impliquais de dévoiler un aspect secret de sa personnalité. Me mettre ainsi à nue aurait du me gêner, m'effrayer, mais il n'en était rien, car il en était de même pour lui. Je devinais un homme séducteur, habitué à côtoyer les femmes, à en être apprécié, aimé même. Pourtant il n'était pas arrogant, il n'était pas brusque, bien au contraire. Nos doigts se rejoignirent un instant et la fermeté de son contact devint mon point d'ancrage. Ses yeux me couvaient en chaque instant et je devais relever la tête pour lui rendre son regard. Je profitais d'un instant de proximité et de ralentissement pour murmurer à son oreille :

"Svana... C'est mon nom."

C'était ma façon de lui faire un cadeau, aussi insignifiant soit-il. Sans doute saurait-il l'apprécier. Déjà j'espérais pouvoir le retrouver un jour dans un contexte plus calme peut être. Mais là encore je chassais ses pensées parasites de mon esprit préférant profiter de l'instant présent. Je n'avais pas conscience de l'attention que notre manège avait attiré et ne me souvenais seulement plus de cette histoire de concours de danse. Tout ce qui m'importait c'était de troubler mon cavalier, de lui laisser un souvenir gravé en lettre de feu. Que jamais il ne m'oublie ou me confonde avec aucune autre femme.

Résumé:

Mer 20 Nov 2013, 00:41

Lui qui n'en pouvait vraiment plus, il avait préféré se précipiter sur le buffet, avec la nourriture présente. Ça l'embêtait un peu de devoir dévorer de la végétation, des fruits et rien d'autres. De la viande aurait été plus appréciable. Et cela ne valait pas que pour la bouffe mais aussi pour les boissons. Il ne semblait pas y avoir de l'alcool sur la table, cependant, il avait cru sentir au fond de sa bouche ce léger goût qu'il connaissait mais difficile de juger si oui ou non il y avait des traces au fond de ce liquide. Il paraissait innocent et non dangereux, de couleur vive et attirante. Ça ressemblait plus à un jus de fruit, et c'est pour ça qu'il n'avait pas hésité à en prendre un. Il avait grande soif depuis sa venue ici. C'est pour cela qu'il s'était donc rendu en priorité vers cette grande table pleine de mets à volonté. Il aurait pu tout ingurgiter, le tout sans en perdre une seule miette, mais au vue des présentations, ça ne donnait guère envie. La seule chose que pouvait apporter ces fruits, c'était une maladie horrible et non pas des vitamines et forces comme le penserait la plupart. C'est bien de se diversifier quelques fois, de changer ses petits plats et ses repas, d'aller à l'encontre de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs qui se mélangent dans votre bouche. Il connaissait un tant soit peu ça puisque son activité favorite en dehors de son quotidien était de faire la cuisine, pour lui principalement puisqu'il vît seul mais il n'a jamais été contre le faire pour d'autre, et aimerait justement exercer son talent pour en faire bénéficier autrui. Mais il était toujours mal vu et peu de personnes venaient interagir avec lui.

En cette soirée, il n'avait fait que de se précipiter vers cet endroit, étant toutefois proche des invités mais s'en prendre part aux groupes qui s'étaient rapidement formés. Des connaissances, des amis, des gens qui s'aiment, des relations étranges aussi. De tout. Lui, c'était plutôt la solitude, le fait de ne même pas s'engager dans une discussion pour faire ami-ami. Il était venu là uniquement pour manger. Mais en y réfléchissant, il ne reconnaissait personne, pas un visage. C'était à s'en demander pourquoi le diablotin était venu ici, si ce n'est pour s'empiffrer. Pourtant, sa nature faisait qu'il était du genre distant, préférant s'éloigner des autres et passer une nuit à dormir paisiblement. Tu parles... A chaque fois qu'il se déplace quelque part où y'a du monde, c'est jamais amusant, il ne connait personne et serait prêt à repartir d'ici quelques secondes pour ne plus y remettre les pieds à moins que de la viande soit déposé très vite ici. Sinon, aucune raison ne le poussait à rester ici, rien ne le retenait. C'était un peu idiot, mais c'était aussi ce qui faisait qu'il était unique. C'est lui tout craché. Il était déjà prêt à se barrer avec sa boisson fortement désagréable au niveau du ressenti entre sa langue et le liquide, et ses quelques fruits qu'il tenaient en main ne sachant s'ils étaient venimeux ou dangereux pour la santé. Mais s'ils étaient là, c'est que c'était bon. Néanmoins, il avait choisi de s'adresser à une autre personne. Pourquoi ? Comment ? Les raisons l'ayant poussés à commettre cet acte qui ne se produit que très rarement chez ? Des mots qui sortent de sa bouche et s'adressant à une autre personne ? Une action pleine de mystère et qui serait considérer comme un miracle non seulement par lui mais aussi pour ceux qui le connaissaient, s'ils y en avaient.

Et pourquoi cette dame ? Même lui l'ignorait. On aurait pu penser à l'effet de l'alcool, mais il était encore trop tôt pour dire c'était ça et s'il y avait même de l'alcool présent ici. Le mieux, c'était de vérifier et de boire à quelques reprises, ce que faisait le Démon devant les gens ce soir. Oh mais quelle soirée ! Voir les gens danser alors qu'il se pavanait vers le buffet à ne rien faire. Tout ça pour ? Encore une fois, aucune réponse valable ! Il était même prêt à regretter son geste, à ignorer la personne pour prendre le chemin de la sortie. Malgré tout, elle avait fini par lui répondre et cela l'avait d'autant plus surpris. Mais il en était pas fier pour autant, il se faisait toujours aussi chié dans cet endroit où il n'aurait jamais du poser les pieds. C'était presque embêtant d'être retenu ici, quelque soit la raison. Pourtant il était là et n'arrivait plus à bouger, restant devant celle avec qui il parlait. Elle semblait aussi perdue que lui, et il avait l'impression de se voir sur l'instant. Mais cependant, elle s'était mise tout de suite à l'aise, alors que lui ne l'était pas du tout. Il était presque gêné d'être devant une femme, même s'il avait un âge conséquent et qu'elle semblait plus jeune mais on ne pouvait se fier aux apparences parfis trompeuses. Il aurait bien voulu alors lui répondre si un idiot ne l'avait pas poussé sans le vouloir. Le résultat était tel que sa nourriture s'était étalée sur son visage. Quelques morceaux étaient donc aussi présent sur la veste. C'était un jeu dangereux. Même si cela n'était pas voulu, il n'était plus présentable et ressemblait plus à un clown qu'à autre chose. Se retournant, il vît un blondin. Encore ! A croire qu'ils ont tous une dent contre lui ! Il s'était excusé, utilisant un vocabulaire plutôt sympathique, quoi que trop friand. Le Démon avait rit, un rire ironique. Enlevant les tartines qu'il avait sur son visage, il jeta le liquide sur la tête de celui qui venait de le bousculer en prenant un air désolé, bien imité d'ailleurs.

« Milles excuses ! Vous avez raison on dirait ! disait-il en levant la tête au ciel. La gravité c'est pas top aujourd'hui. Mais heureusement, vous avez préservé le liquide sur vous et rien n'est gâché grâce à vous. Je vous en remercie ! » lâcha-t-il en se moquant vraisemblablement du blondinet.

Il restait de marbre, soupirant devant l'état de sa veste et de son visage, ne pouvant pas paraître plus crétin que ce qu'il était déjà.

« Sinon oui je viens bien ! Et j'espère que vous aussi, faites gaffe, c'est un peu froid et ça commence à couler. Léchez, ça évitera de gâcher la boisson, en plus elle est délicieuse ! s'adressant ensuite à celle qui l'accompagnait, il poursuivit. Je m'en excuse Madame, mais au moins, vous aurez en face de vous quelque de rafraîchissant aujourd'hui ! Et si vous souhaitez mes services pour la même chose, y'a pas de problèmes. »

Oui, un peu énervé de ce qui venait de lui arriver. Qui prendrait avec le sourire le fait de se faire violenter, non pas avec mal, mais d'avoir une tronche qui baignait dans la nourriture précédemment acquise. L'était de sa veste n'était pas au top non plus. Mais il se fichait éperdument de ce que les autres pensaient de lui. La malchance d'avoir les blondins contre lui. Il savait pas pourquoi d'ailleurs. Mais celui-ci, c'était une tête à claques et rien d'autre. Ça pouvait faire un joli surnom. Voulant retourner à ses occupations et ne voulant pas paraître impoli envers cette dame qui l'avait défendu un tant soit peu durant la bousculade, il tenta de lui adresser une nouvelle fois la parole. Manque de bol, elle était déjà partie, en train de danser avec une personne qui était venu comme ça pour le fun. Parti sur de mauvaises bases avec un des invités, pourquoi ne pas continuer ? Après tout, c'est la fête ! Autant s'amuser, non ? Il s'était rapidement rendu près des deux personnes concernés, ayant principalement le monsieur dans la ligne de mire qui paraissait imposant. Lui tapotant alors l'épaule en pleine danse, il lui adressa quelques mots, n'ayant toujours pas réussi à se calmer depuis son arrivée ici.

« Ça va comme tu veux ? T'es bien là ? Tiens, un petit cadeau ! »

Les quelques fruits qui lui restaient en main, pris sur ce buffet présentés pour les invités, étaient à présent sur la veste du bonhomme, éclatés. Il s'était même permis de lui tartiner la figure, histoire que le Démon ne soit pas seul à ressembler à rien. Il s'y était donné à cœur joie, sans être violent non plus. Quelques baies sur la veste, pour faire en sorte de la ressortir et une pêche - le fruit - en pleine poire - la tête - pour accorder le tout ! Fallait que ce soit harmonieux.

« T'es tout beau maintenant ! Ah nan... Il manque quelque chose... prenant un verre plein non loin de lui, il versa l'intégralité du liquide sur les cheveux de son interlocuteur. Voilà ! C'était la touche final et ça rend bien. »

Un sourire moqueur, laissant échappé un petit rire, il observa la personne en face de lui sans trop rien faire. Il avait sorti le grand jeu, se laissant totalement aller jusqu'à le redécorer. Cette soirée se transformait en salon de beauté ! Le but, c'était de se foutre de la nourriture sur la tête ! Si ça continuait comme ça, c'était une bagarre de bouffe qui attendait le monde. Mais il fallait avouer qu'il le méritait bien après être passer tel un chapardeur pour danser avec cette femme avec qui il n'avait pas terminé la discussion. Peut être qu'elle aussi, il faudra lui faire quelques retouches au niveau du visage, apparemment, les fruits c'est ce qu'il y a de mieux. Et y'en a plein le buffet !

Infos:

Mer 20 Nov 2013, 01:42

Cocoon était emporté dans cette danse sans fin, qu'il avait entamé avec cette femme. Il était si heureux de l'avoir ravis à l'ennui qu'elle subissait, qu'il ne se préoccupa que d'elle, et de ce qu'elle ressentait. Leurs visages étaient tantot proche, tantot éloignés, et s'ils avaient voulu, leurs lèvres auraient pu se sceller. Or, lui ne le voulait pas, ses pensées étaient... Ailleurs, et elle même fuyait son contact facial. Ainsi, aucun des deux ne franchirent le pas. L'anxiété de l'homme quand à cette danse, commença à monter doucement. Pourtant, celle qu'il tenait entre ses bras était belle et vivante, se délectant de son contact. Leurs doigts, qui se liaient entre eux, se décollèrent avec énormément de difficulté. La voix enchanteresse de cette Muse le fit légèrement plané comprenant combien il était dans un certain bien être en cet instant. Rien ne pouvait déranger cela. Rien ? Hum...
Souriant lorsqu'il entendit son nom, il voulu lui dire le sien, tout en la faisant languir, mais une vision l'en empêcha. Plus loin, derrière un couple de danseurs qui venait de quitter la piste, l'Ange des Cieux se tenait, le regard rivé sur lui et plus accusateur que jamais. Des danseurs passèrent devant et il l'a vit à nouveau de dos, faire face à son interlocuteur. Seulement, cela avait été de trop, et l'orage commença à gronder dans sa tête, violentant ses sens. A cause de ça, il du ralentir le mouvement, arrêtant de danser, et stoppa Svana par la même occasion. Son visage s'était totalement fermé. Quelque chose n'allait pas et ses sourcils se froncèrent. Non, il ne pouvait pas arrêter de venir dans ce genre de réception à cause d'elle, et il ne pouvait pas s'empêcher de vivre... Les moments qu'ils avaient vécu et le fait qu'il mette complètement fin à tout cela, les avaient fragilisés mais, malheureusement, il devrait s'expliquer plus tard. Et puis voilà que quelqu'un vint clairement le défier.

Sans qu'il ne se rende compte, un petit morveux était en train de badigeonner sa chemise de baies rouges, en le narguant. Cocoon eu un mouvement de recul, et une atmosphère destructrice vint se créer autour de lui. Ce type voulait visiblement mourir. Suite à ce geste, le titan se dressa de toute sa stature, menaçant plus que jamais ce pauvre petit démon, et attrapa le poignet du type, pour le retourner sans mal vu sa force, et renverser la coupe de liquide qui tomba par terre, plutôt que d'aller sur son visage. Du haut de ses deux mètres, il usa de sa vitesse et son agilité pour le prendre de court en le poussant de manière à l'étourdir ou le surprendre légèrement, avant de lui mettre une claque puissante, qui du surement le mettre à terre et lui déchausser quelques dents. S'il évitait l'hématome, c'est que c'était un chanceux !

« Hé connard, renseigne toi sur tes cibles avant de t'attaquer à elles. »

Cocoon ne riait plus, et n'appréciait plus la soirée. Il était maitre de lui-même, et n'était pas envahit par l'entité maléfique, alors Eddie n'allait pas mourir ce soir. Mais quoi qu'il ait essayé d'entreprendre, Cocoon l'avait chopper à temps pour annihiler toutes actions future contre sa propre personne. Les personnes qui avaient l'occasion de le toucher une fois, n'en n'avaient pas deux...
Une fois que le démon fut radier de la carte, et que le géant eut un répit, il se tourna vers Svana, prenant sa main dans la sienne, pour en embrasser le plat.

« Ma Dame, je crois qu'il est temps pour moi de vous quitter. J'aurais aimé vous servir de cavalier plus longtemps, mais il s'avère que vos admirateurs me jalousent. Bien que j'ai calmé les ardeurs de celui-ci, attention à qui vous tiendra compagnie pour la soirée... Sauf si vous voulez m'accompagner. »

Comme si rien ne s'était passé, il su jouer sur l'apparence, pour ouvrir à nouveau son visage, et irradier auprès de cette femme, pour l'envoûter. Il espérait de tout coeur qu'elle fuirait Eddie, mais malheureusement, il ne pouvait contrôler le court des choses. Alors une fois que ses lèvres chaudes et brunes quittèrent sa peau douce et lisse, il sortit de la piste, redescendant sur terre, pou rejoindre Yulenka.

« Aller on se tire, commence à y avoir de sales zonards dans le coin... Bordel que c'est mal fréquenté ici ! »

Et la tâche rouge qui trônait sur le blanc de sa chemise, pouvait attester la gangrène qui commençait à envelopper le bal. Lorsque Cocoon s'adressait à son amie, il ne jouait pas les fines bouches, ni les parfaits gentleman. Il était brut et franc, et surtout vulgaire. Tout ce qu'il voulait, c'était laisser sur Svana, le même sceau inoubliable qu'elle avait réussi à laisser sur lui. Comme s'il avait ses empreintes dans la peau. Cependant, bien qu'il aurait aimé l'emporter pour la nuit, il se doutait au fond qu'elle, elle n'était pas libre, surtout aux vues de ce qu'elle lui avait dis. L'Orisha cru de bon ton de cacher son identité et surtout, son statut social. Là, ce qu'il voulait surtout, c'était atomiser celui qui lui avait pourri sa soirée car à cause de ça, non seulement il s'était fait remarqué, mais sa présence avec cette jolie femme fut largement écourtée.
Prenant le bras de Yulenka, cette dernière les téléporta hors de cette folie, pour les emmener à la forteresse, où il pourrait se changer les idées.

Spoiler:

Mer 20 Nov 2013, 02:17

Xiérel Dagon :

Après sa courbette, il avait gardé sa main tendu. Il ne c'était pas attendu a se qu'elle accepte aussi facilement. Elle se jetait littéralement dans la gueule du loup. Peut être n'avait elle vraiment rie a cacher. Peut être était elle sincère. Malgré cette pensé son intuition lui murmure le contraire. Intuition qui se renforcer quand elle prenait sa main. Quand la douce peau de la jeune femme du nom de Constance touchait celle du Réprouvé celui ci en eu presque un sursaut, mais se retenait en gardant son sourire. Cette douceur de peau était si semblable a celle de Lysis... Non sa ne pouvait être elle. Elle avait disparu depuis un an. Elle n'aurait jamais prit le risque de venir a sa rencontre. Elle n'aurait jamais prit le risque de se montre après un an de fuite. Quoi que qui sait. Combien de fois il avait des hommes et des femmes commettre des actes à tout point de vue stupide quand il laisser parler leur sentiment. Alors pourquoi pas Lysis.

Malgré son sourire et son visage qui ne laissait rien paraître de son trouble, Xiérel avait presque oublier de répondre à la demoiselle Constance. Naturellement, le fait qu'elle élude en partie sa question ne lui avait pas échappé. D'après elle donc il c'était juste croisé, mais il était sur que s'il lui demandait elle ne pourrait ni donner de jour ou de mois. Donc elle cachait bien quelque chose mais c'était impossible que ce soit Lysis. Sa tête lui disait cela pourtant son coeur lui hurlait le contraire. Sa façon de bouger, sa façon de parler, sa façon de le regarder et maintenant la même douceur de peau. Tout était si similaire a Lysis.

"Mademoiselle Constance ... Heureux de refaire votre connaissance alors. Appelez moi Xiérel mais je ne sais pas si c'est un honneur d'être accompagné par un simple roturier."

Il venait de parler sur un ton calme, tout le contraire de son esprit. Même si son coeur et son instinct lui disait que cette femme était Lysis, il n'avait pas encore asser de donné pour l'affirmer a cent pour cent. S'il se trompait en plus il risquait de passer pour un fou. Alors qu'il pensait a tout sa il suivait Constance jusqu'a la piste de danse mais elle s'arrêtait bien avant la piste. Elle ne semblait vraiment pas a l'aise avec la foule. Personne n'était parfait après tout. Elle était peut être timide ...Non pas a sa façon de lui parler. Alors il se pouvait qu'elle avait peur des endroit restreint. Une claustrophobe même si le lieu du bal était a ciel ouvert.

Bref passons. D'abord il valait savoir de ou il la connaissait puis il pourrait lui poser des questions sur ses peurs ... Quoi que la tout de suite il fallait surtout que Xiérel se rappel de comment danser. Je vous vois vous vous marrez dans votre coin. C'est sa continuez mais je voudrait bien vous y voir essayer de faire un truc que vous n'avez plus fait depuis quinze ans, car oui en effet avant d'apprendre a se battre a l'épée, Xiérel a du apprendre a danser. En y réfléchissant cela est normal. L'équilibre lors d'un combat et d'une importance vital et rien de mieux que la danse pour entraîner son équilibre et son agilité. Tout bon combattant ambidextre sais danser malgré lui, donc Xiérel n'échappait pas à cette règle.

Il prenait la main de la jeune femme encore libre et posait son autre main dans son dos. Quand il avait prit la main de Constance la manche de son habit était légèrement tombé en arrière dévoilant le bracelet en corail qu'il avait au poignée. Se dernier brillait avec force, ce qui était normal au vue de la magie de l'objet et avec toute les sources d'eau autour d'eux. Le début de la danse était hésitant, incertain même pour Xiérel. Le Réprouvé essayait de se rappeler de se qu'on lui avait apprit, mais sa ne l'aidait pas trop. Il devait vraiment mettre la honte à la demoiselle avec lui, d'être aussi hésitant dans ses mouvement. Heureusement qu'il n'était pas un telle incapable pour lui marcher sur les pieds et heureusement aussi que la danse était simple. Puis il réussissait a se mettre en harmonie avec sa partenaire. Commençant a danser au même rythme qu'elle, se laissant guidé par les mouvements fluide de la jeune femme. Pourtant a peine quelque minute de passait qu'il commençait a mener la danse entraînant sa partenaire dans son rythme a lui. Après tout c'était un slow ma parole. Malgré tout a la vue que le sol manquait sous ses pied, ses ailes n'avaient pas pu s'empêcher de frémir. Oui pour Xiérel quitter le sol de quelque façon que se soit sans être maître de la chose le déranger alors pas étonnant qu'il ai eu un frisson de surprise et eu presque ouvert ses ailes.

Le fait de penser que cette personne en face de lui n'était nul autre que Lysis se renforcer encore plus pendant la danse. Se regarde que Constance avait pendant qu'ils dansaient. Se regarde qui le fixé si intensément. L'envoûtant même, le rassurant et l'encourageant, tout en lui faisant un bien fou, seul Lysis avait réussit a lui faire autant d'effet en un regard. Se pouvait il vraiment que se soi elle? Non impossible et pourtant encore autre chose venait le troubler. Sa chevelure qu'il touchait du bout des doigts avec sa main dans le dos de Constance. Ils étaient de la même douceur que ceux de Lysis et leur parfum était exactement le même.

Heureusement pour la couverture de Lysis cette dernière brisait le silence magique qui c'était installé entre eux avant que Xiérel ne pousse plus loin sa recherche. Déviant son attention sur la phrase qu'elle venait de prononcé. Son visage qui était devenu si doux changeait d'un coup comme sortit d'un rêve.

"Allons mademoiselle Constance nous savons tout les deux que je suis a peine aussi bon que la moyenne, mais je vous remercie du compliment."

Il la gratifiait même d'un sourire après sa phrase. C'était sûrement à se moment la qu'il remarquait le collier qu'elle avait autour du cou, mais se qui agrippait le regarde de Xiérel n'était pas le collier mais la seconde chaîne qu'elle avait. Elle était identique a la chaîne du médaillon qu'il avait offert a Lysis. La s'en était trop. Il était temps de mettre un point finale a ses questions qui le tourmente ou pour être plus précis a la question.

"Vous avez un bien beau médaillon mademoiselle."

Et baf encore un piège de tendu, car se que Constance avait a cou était belle et bien un collier mais comment aller elle réagir face au mot médaillon? Comment savoir si cette inconnu était bien Lysis, comment être sur a cen ... Oui c'était une idée et en dehors d'une claque elle ne risquait pas de lui faire bien plus si se n'était pas Lysis. Une idée venait de germer dans la tête du Réprouvé quand son regarde passait sur les lèvres de la jeune femme. La main qu'il avait dans le dos de la jeune femme descendait un peu plus bas pour arriver dans le creux du dos. Puis il appuie pour la rapprocher de lui et ainsi la coller a lui. Il penchait la tête vers l'avant et déposait ses lèvres sur celle de Constance. Ce n'était rien de bien sensuelle juste un simple petit baiser qui ne durait même pas très longtemps mais largement suffisant pour que Xiérel ai enfin une réponse a sa question.

En retirant ses lèvre il gardait le sourire qu'il avait depuis le début de la danse. D'ailleurs rien ne changer dans son comportement. Il se retenait même de ne pas embrasser Lysis avec plus de sensualité, car oui a présent il en était certain. C'était belle et bien elle. Le goût de ses lèvres venait de le confirmer avec tout les autre rapprochement. Pourtant pourquoi ne pas la serre dans ses bras? Pourquoi ne pas l'embrasser plus longuement? Simple Xiérel n'était peut être pas un rancunier mais il avait aussi ses limites. Après un an de cours après la belle elemental il pouvait lui aussi la torturé un peu.

"Je sais qui vous étés a présent mademoiselle Constance. Pourquoi je ne l'ai pas vue plus tôt. Comment ai je fait pour ne pas me rappeler de celle avec qui j'ai eu une nuit si agréable un soir de cette été. Nous étions si passionnément enlacé en cette torride nuit ... Ahh excusez moi pour mon manque de discrétion. Il est vrai que se n'est pas un sujet auquel on s'entend lors d'un bal."

Il avait légèrement relâcher sa prise ne la collant plus a lui mais la tenait fermement. Il était hors de question qu'elle ne s'évade encore une fois. Ou tout du moins pas temps que la danse n'était pas terminé, il voulait encore profité de sa présence. Penser que se qu'il venait de dire était un mensonge aurait été compliqué vue a la façon qu'il l'avait dit avec tant d'assurance. Naturellement se qu'il venait de dire n'était que pur mensonge mais Lysis même si elle avait pris l'identité d'une autre ne pouvait pas le savoir. Donc aller elle approuvé se qu'il venait de dire ou paraître choqué. Dans le premier cas elle se trahissait entièrement et dans l'autre il aurait la satisfaction de voir la surprise sur le visage de sa bien aimé. L'un comme l'autre, il savait qui elle était à présent et pour l'instant n'en laissé rien paraître. Autant la laisser tourner encore un peu autour du pot.

Résumé:

Mer 20 Nov 2013, 14:07

Lorsque je lui retournais la question, Tinuviel sembla elle aussi embarrassée. Avait-elle également douloureux passé, un passé lourd qui l'empêchait de l'exprimer en société ? Comme moi, elle restait pensive et gênée sans trop savoir quoi dire. La conversation avait pourtant bien débuté... Mais je comprenais bien que, si passé difficile il y avait, personne ne pourrait trop parler de cela. Moi-même, je ne le pouvais pas, et je savais que je ne le pourrai pas tant que ne serions dans ces conditions-là. Peut-être, si l'heure était aux confidences, me confierai-je un jour à quelqu'un. Mais sûrement pas avant longtemps. Pas avant d'être sûr de ne pas me répandre assez peu élégamment en soupirs et sanglots pas vraiment matures. Surtout que mon passé n'était pas si traumatisant et horrible, après réflexion et considération... Seulement, je ne me sentais pas d'en parler tout simplement. Il est drôle comme de certaines lubies viennent se ficher en vous aussi profondément qu'une flèche bien tirée... Eh bien, voici la mienne. Ne jamais parler de mon passé, du moins, pour le moment. Certains trouveraient peut-être ceci ridicule mais je me fichais bien des paroles que je n'entendrai jamais et des regards que je ne verrai jamais.

Mais alors que je croyais la discussion perdu, Tinuviel, comme prise d'une inspiration soudaine, se dit et me dit que parler, même de choses banales, pouvait être intéressant. Je n'en voyais pas tellement l'utilité, étant donné que la seconde partie de ma vie était extrêmement inintéressante, que plein de gens pourraient raconter la même, et ceci en usant des mêmes mots que les miens mais... Cela nous faisait discuter, et il était vrai qu'entendre une partie de son histoire ne me déplaisait pas. Elle se mit donc à parler, me parlant de sa vie de médecin itinérant, de ce métier gratifiant, comme elle le disait si justement et je ne pouvais qu'être d'accord avec elle... Vu que c'était là aussi ce que je faisais. À la fin de son discours, je la regardais avec amusement.

-Vous m'ôtez les mots de la bouche... Et je n'aurai pas pu mieux définir ma vie que vous ne l'avez fait, à part le fait que je ne fabrique pas de médicaments, je préfère la magie blanche, rapide et efficace, qui a pourtant le défaut d'épuiser peu à peu son utilisateur. Mais ce n'est pas un problème. Je préfère que les blessés soient soignés plutôt que d'être en pleine forme. Et sinon, oui, je connais le Sanctuaire, j'ai l'honneur d'être un membre des Protecteurs du Bonheur dont le quartier général y est basé. Si vous vous êtes arrêtés là-bas, vous les connaissez forcément.

L'Elfe réfléchit quelques seconde, puis, comme avec timidité, elle me demanda de la faire danser.

-J'en serai honoré.

Je passais un bras sous son aisselle, lui prit sa main de l'autre, et commençais à faire quelques pas. Aussitôt, nous nous élevâmes dans les airs, à la hauteur des autres danseurs. Je connaissais à peu près l'air qui était joué, de sorte que je réussis bientôt à caler mes pas sur la musique. En ce moment même, tout n'était qu'enchantement, tout me paraissait parfait. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cela, et je me dis qu'il faisait bon de s'adonner ainsi à ce genre de plaisirs éphémères.

Résumé:

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La nuit féerique (RP pour tous)

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