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 La nuit féerique (RP pour tous)

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Mer 20 Nov 2013, 14:23

Un simple roturier... Il me faisait bien rire avec se terme. Est-ce à cause que nous ne sommes pas de la noblesse que notre valeur en tant qu'humain change? Je ne pu ricaner sur cette phrase avant d'aller sur la piste de danse que j'avais inventé. Bien sûr, avec mon agoraphobie, la foule ne m'attirait aucunement. Xiérel attrapa ma main et déposai une main dans mon dos. Je dois dire que c'était une toute nouvelle sensation. Je n'avais jamais eu l'occasion de faire une autre activité avec lui auparavant que de se combattre face à une forêt ou tout simplement entre nous. Puis, je remarquai le bracelet qui brillait de milles couleurs. Il portait toujours ce bracelet que je lui avait offert même dans un jour de bal. C'était tellement charmant de sa part. Par ailleurs, j'étais pas mieux, j'avais caché son cadeau entre mes deux collines pour le cacher à la vue de tous. Même si j'ai tout fait pour l'oublier, mon coeur n'a pu. Il était à mon coeur l'air qui me fait vivre. Je ne pouvais l'oublier de ma vie, car je ne pourrais plus vivre sans son visage encré dans ma mémoire. Au moins, en ce moment, j'avais le plaisir de pouvoir paufiner un peu plus la photo que j'avais de lui dans mon esprit. Je dois dire que, malgré que le temps passait, ma photo de lui était toujours aussi belle dans mon esprit, mais beaucoup moins heureux qu'en ce moment... Tiens, pourquoi il était si heureux? Est-ce qu'il avait deviné qui j'étais? Impossible, j'ai tout fait ce que j'ai pu pour brouiller mon identité.

La danse commençait avec des pas de danse un peu hésitant de la part de Xiérel. L'art de la danse n'était pas quelque chose provenant de la tête, mais du plus profond de son âme. Il faut apprendre à écouter la musique pour suivre la cadence. J'étais celle qui guidait à la base, mais cela changea à cours de route. On dirait qu'il avait trouvé la clé du succès. Puis, je me suis sentis emporter par mon partenaire qui prit les dessus sur moi. C'étais beaucoup plus agréable et naturel pour moi de se faire transporter par la danse que de la guider. J'y prenais plaisir à chacun de ses pas. Je souriais comme jamais. Par contre, je remarquai pendant un temps que son visage était un peu changer. J'avais l'impression qu'il était en train de rêver tout en dansant. C'est pas vraiment le moment pour cela, alors je relançais notre conversation avec une simple remarque qu'il dansait bien. L'effet fut choc. Il sortit de sa bulle en me remercia. Je me demande bien ce à quoi il pensait pendant ce moment d'égarement.

Puis, il me questionna sur mon médaillon. Je dois dire que Lysis n'avait pas fait les grandes écoles. Elle avait appris avec son vieux magicien et certaine subtilité n'avait jamais été clairement distingué dans son esprit. Pour elle, un collier, un pendentif ou un médaillon sont tous des objet qui se porte au cou. Elle ne savait pas la différence entre les trois. Alors, elle a vraiment cru qu'il parlait du coller qu'elle avait à la gorge. Cela pouvait paraître fou, mais Lysis savait d'où provenait se coller. Constance l'avait écrit dans son journal le jour qu'elle l'avait reçu. Elle toucha son collier du bout des doigts pour indiquer de quel objet elle comptait parler.

- Merci du compliment! Il s'agit d'un bijou qui a appartenu à mon arrière-grand-mère. Nous le passons de génération en génération. On a toujours pris bien soin de ce bijou si précieux pour ma famille.

J'avais dis cela tout naturellement. Je n'avais aucunement menti alors pourquoi paraître comme une voleuse. Je gardai le sourire, mais quelque chose se produisit. Après que j'aille parler de mon collier, il baissa sa main pour le mettre plus bas dans mon dos. Je dois dire que j'avais de plus en plus chaud. Je commençais à imaginer la suite de son plan en tête. Il n'allait pas réellement le faire? Il approcha mon corps qui ne désirait que lui depuis le début. Alors, je n'ai pas pu résister à son geste. D'un geste très tendre, il se pencha pour m'embrasser. Ce que j'avais pu rêvé de se moment. Cela me paru une éternité depuis la dernière fois. Je sais bien que le baiser fut relativement court, mais pour moi, il était éternelle. J'aurais resté là encore plus longtemps, mais quand il se recula je ne pus que lâcher son emprise. Je ne devais pas y prendre trop plaisir, alors je ne fis qu'un simple sourire délicat. Si je me laissait trop emporter, cela allait soit gâcher mon camouflage ou bien, cela allait réveiller l'air qui n'était jamais très loin. La fleur semblait encore fonctionné, mais je dois dire que le temps m'était compter... Comme toujours...

Il reprit parole et la première phrase me fit un saut mais je ne levai qu'un sourcil. Il avait réussi à me deviner avec un simple baiser? J'aurais sûrement du le repousser. Par contre, la suite me surpris. Il faisait allusion à un soir d'été. Le dernier été, Constance ne vivait plus en soit. J'avais déjà pris possession de son apparence. Alors, je cru facilement comprendre qu'il était en train de me tendre un piège? Est-ce qu'il avait vraiment rencontré Constance avant? Je n'y crois pas vraiment. Le regard qu'il m'avait porter auparavant aurait sûrement été différent. Je dois dire que j'étais un peu prise au piège en ce moment. Je devais penser vite.

- Cher Xiérel, je crois que votre esprit joue des tour car, malgré que je n'ai pas de souvenir clair d'il y a deux ans, je me souviens bien de l'été qui vient de passé et je ne crois pas vous avoir croisé. Est-ce que nous serions rencontre plus tôt auparavant?

Je n'allais pas tomber dans son piège aussi facilement. J'allais profiter de cet erreur pour éviter du reste de la question. Peu de temps après avoir répondu à Xiérel, je pus entendre quelque chose qui n'allait pas bien non loin de nous. On dirait qu'un danseur n'avait pas apprécier le coup qu'un invité à fait. En me tournant la tête, je remarquai que c'étais l'homme mystérieux. L'homme qui m'avait bousculer plus tôt par pur hasard. Il était un vrai mystère pour moi et j'allais devoir découvrir son identité un de ses jours. De préférence lorsque j'aurai fait la paix avec mes maux.

À cause de se moment embarrassant pour l'homme qui a fait le coup, je décidai de cesser la danse. Je ne voulais pas que son questionnement aille plus loin. Je crois même que mon identité était déjà découverte sans que je puisse faire quoi que se soit. Alors, j'allais profiter de ce moment pour me décoller de lui.

- Mille excuse, monsieur Xiérel, mais je crois que notre danse va prendre fin ici. Merci de m'avoir offert une partie de votre soirée!

Je fis un sourire avant de descendre à nouveau sur terre. Je dois dire que la fin de la danse n'était pas comme dans mes rêves, mais toute bonne chose à une fin. Je dois m'éloigner de lui pour ne pas que ce dernier reprenne le goût à moi...

*- Tu ne le fais pas dire... Coucou, je suis de retour!*

Je sentis l'air qui revenait en force dans moi... Oh non, c'étais déjà terminée?

*- On dirait bien. Dis, comment ta pu gâcher un an de progrès à essayer de me contrôler pour une simple soirée ridicule. J'espère que tu en as profiter, car la prochaine fois sa sera moi...*

À cause de la pression que l'air faisait en moi, j'ai dû m'accoter contre une fleur immense. Je devais partir maintenant. Je devais partir... Je sentais mes jambes qui était en train de me manquer sous l'air qui était plutôt en colère. J'aurais jamais dû me laisser emporter si facilement. Je décidai de bifurqué dans le décor pour traverser un endroit plus intime encore avec plein de grosse fleur. Il semblait être un endroit conçu pour les amoureux. J'allais profiter de cet endroit pour essayer de reprendre le contrôle sur moi. Je m'enfermai dans l'une des fleurs. Je sentais mon coeur battre à tout rompre. J'essayai de garder mon calme. Je devais rester calme. J'en tremblais presque tellement que l'air était en colère envers moi d'avoir approché de son ennemi... J'en étais de plus en plus sur... Mon amour était réellement impossible. Je restai camoufler malgré tout, mais mes yeux devinrent de plus en plus blanc. J'étais vraiment mal parti...

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Mer 20 Nov 2013, 16:34

Peut être était elle sans doute aller trop vite. Peut être n'avait il pas assez bu. Sans doute, voir même probablement. Le regard de la belle vampire était restée neutre et innocent, montrant rien d'autre que ce que l'ombre voulait voir. Mais il était vrai que dans son fort antérieur, la jeune femme était quelque peu contrariée. Savoir le passé de sa reine n'était pas un besoin vital, en faite ce n'était que de la simple curiosité personnelle. Mais il était vrai que l'homme était rester aussi fermer que son visage, se renfermant aussi vite qu'un coquillage. D'un côté, il était vrai qu'elle admirait cet homme, qui ne cherchait en rien à mettre à l'avant de la scène sa propre progéniture, mais d'un autre côté il était vrai qu'elle était un peu déçue. Heavenly était le genre de femme à ne pas renoncer et à obtenir ce qu'elle voulait. Usant de n'importe quel moyens tant qu'à la fin elle obtenait le résultat, voilà le genre de personne qu'elle était. Bien sur, là il ne s'agissait pas de ce qu'elle appellerait de quelque chose d'important. Elle avait d'autres priorités que celle ci et connaitre la vie de Yulenka faisait partie des dernières choses qu'elle ferait.

Du moins jusqu'à maintenant...Son aptitude laissait planer un certain mystère sur la vie de sa reine. La noble vampire savait parfaitement, sans besoin de lire les pensées de cet homme n'avait pas confiance en elle. Il restait poli et courtois tout en mettant une certaine distance et une barrière. Elle avait peut être sous estimé Raeden mais peu lui importait. Finalement c'était très bien que cette conversation n'aille peut être pas plus loin.  Car après tout, elle n'avait de toute manière pas l’intention d’insister plus...pour l'instant. Changeant totalement de conversation cette dernière avait juste demander à l'ombre de lui apporter une autre bouteille.


- Je vous remercie répondit elle avec le sourire

Regardant l'ombre s'éloigner vers le buffet, avant de parcourir son regard vers diverses personnes. Est ce que Yulenka et Cocoon sont ils encore ici ? Sans doute mais avec tous ce monde, il lui était difficile de les repérer. Au final peut être aurait elle dû ne pas prendre de risque et accompagner l'ombre vers le buffet. Pourtant, n'ayant pas le temps de réfléchir plus loin, que la jeune femme sentit alors une présence derrière elle. Sans se retourner, le visage complètement inexpressive et le regard un peu plus perçant, la jeune femme murmura

- J'imagine que tu ne t'ai pas déplacé jusqu'ici pour danser, je me trompe Loris ?

- Peut être voulez vous que je vous invite à m'accorder une danse ?

- Pour que tu te venges de tous les misères que je te fais subir ? Sans façon, que se passe t'il ?

Tournant légèrement son visage afin de voir juste à temps un sourire quelque peu moqueur de homme de main. Ce dernier c'était penché vers lui avant de lui chuchoté quelque mots à l'oreille. Si le visage jusqu'ici calme de la belle venait de laisser apparaître une froncement de sourcil. Cette dernière avait poussée un soupire lorsque le vampire c'était éloigné d'elle

- J'imagine que c'était à prévoir. Pars donc en premier je te rejoindrai ensuite après avoir fait mes salutations à certaines personnes.

Voyant ce dernier hocher très subtilement la tête avant de s'éloigner et de disparaître dans la foule, Heavenly c'était alors levée avant de se diriger vers le buffet. Tout en marchant gracieusement faisant flotter sa longue robe fluide couleur carmin, la vampire c'était stoppée devant l"ombre et dans un sourire cette dernière fit

- Je vous prie de m'excuser Raeden, mais je vais finalement devoir vous quittez plus tôt que prévu. répondit elle Enfin j'ai étais ravie de vous revoir ce soir et je m'excuse si je vous ai fait perdre votre temps avec mes histoires. Enfin peut être nous reverrons nous prochainement, d'ici là portez vous bien. Monsieur..

S’inclinant avec grâce le visage, il était vrai que maintenant qu'elle c'était habituée à l'ambiance, cela ne lui aurait pas dérangée de rester un peu plus longtemps en compagnie de l'ombre et d'une bonne bouteille. Mais les affaires étaient les affaires et le travail n'attendait sans doute pas. S'éloignant de la foule, la jeune femme se téléportait donc quittant les lieux.

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Jeu 21 Nov 2013, 01:05

Notre manège dura encore quelque temps et mon délicieux cavalier respecta ma position, ne cherchant pas à m'embrasser ni à me brusquer. J'étais aux anges intérieurement et je devais réaliser plus tard que j'avais du irradier mon bonheur jusqu'en enfer. Je fus quelque peut surprise quand l'homme ralentit ses mouvements, nous mettant en porte à faux avec la musique pour finir par s'arrêter. Il avait les sourcils froncés, je compris immédiatement que quelque chose n'allait pas. Son visage auparavant si ouvert s'était fermé, il semblait souffrir et pourtant il faisait un effort pour le dissimuler, mais j'étais si proche de lui que je ne pu faire autrement que de le remarquer. Je cherchais du regard ce qui avait pu provoquer ce soudain changement d'attitude. Mais je ne parvins pas à deviner qu'elle vision avait pu le mettre dans cet état. Je voulu lui parler, hésitant à utiliser mon contrôle des parfums pour alléger son malaise. Pourtant je n'en eut guère le temps. Effectivement le démon avec lequel j'avais échangé quelques un peu plus tôt dans la soirée s'était dirigé droit vers nous. Son visage était maculé de purée de fruit, je soupirais. Cela sentait les ennuies à plein nez et le pire c'est que je devinais que c'était pour lui que la soirée finirait mal et qu'il était le seul à ne pas s'en rendre compte. Tout les invités à la ronde auraient compris au vu de l'expression de l'orisha que ce n'était pas le bon  moment pour venir le provoquer, d'autant que je percevais une certaine puissance émaner de son corps. Mais en digne enfant impulsif le démon vint crânement écraser des bais sur la chemise de mon cavalier brisant notre intimité. La colère enfla en moi et mes yeux se rétrécirent pour ne plus former que deux fentes d'où filtraient des éclairs verts. Je l'aurais volonté envoyé dans les roses mais je fus prise de vitesse.

L'Orisha eut un mouvement de recule et se redressa de toute sa stature dominant tout le monde d'une bonne tête. Je perçu clairement sa colère et surtout la violence qui émanait de lui. Je me retins donc de sortir une fine dague de ma jupe. Quelque part ce concours de circonstances était heureux, je ne devais pas me faire remarquer et j'avais été à deux doigts de commettre un incident diplomatique, un meurtre lors d'un bal aurait fait mauvaise impression. J'avais rayé Masha de ce monde pour ne plus avoir à trainé mes erreurs passés à ma suite autant que pour compléter mon changement de personnalité, je ne devais pas réitérer ces erreurs.
Le bel homme prit le démon par le poignet et le lui tordis pour éviter d'être arrosé avant de l'envoyer dans le décors. Je ne pu retenir un sourire amusé, c'était une manière efficace de régler ses problèmes. La suite prouva à quel point mon cavalier était excédé. Sans doute cette action eut-elle le don de le soulager car il reprit contenance et se tournant vers moi me baisa la paume de la main. Ses lèvres étaient chaudes et douces sur ma peau pâle. Il prit gentiment congé en m'offrant de partir avec lui, cependant cela faisait des heures que j'avais quitté Drosera, je ne devais plus trop tarder à rentrer. Aussi lui répondis-je doucement un sourire au lèvres : "Je crains qu'il ne me faille retrouver ma cage avant que mon absence soit constatée..." Il acquiesça prouvant qu'il comprenait ce que je voulais dire avant de s'en aller, non s'en m'avoir décoché un dernier regard ensorcelant auquel je répliquais par un sourire enjôleur.

Sur ce il disparut de ma vue et je me tournais vers le démon auquel je dis d'une voix doucereuse : "Tu as encore beaucoup à apprendre si tu veux rester en vie, à l'avenir ne te mets plus jamais en travers de mon chemin. Ce soir tu as eut de la chance, ce ne sera pas éternellement le cas." C'était là une menace à peine voilée, s'il n'avait tenu qu'à moi son corps aurait été froid avant que mon cavalier ne me laisse. Sur ces mots je quittais les lieux de l'altercation. Je gardais un air lisse mais intérieurement j'étais complètement perturbée aussi me dirigeais-je aussi vite que possible vers un fleur géante pour m'y réfugier le temps de reprendre mes esprits.

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Ven 22 Nov 2013, 14:55

Nastaé sourit aux gestes de son amant. La force de celui-ci était telle, qu'il préféra largement se perdre dans ses bras, et abandonner son corps aux méandres charnels dont Luka se composait. Quand ses hanches et son voluptueux toucha celui du Rehla, l'Ondin laissa échapper un léger hoquet de surprise, avant de tourner la tête, dévoilant son cou. Il ne savait pas qui se cachait réellement derrière cet homme, derrière ce gentleman cependant, il allait rapidement le découvrir. Envoûté, il passa les bras dans son dos, ne pouvant joindre ses mains, avant d'en monter un sur son épaule pour à son tour, glisser une main sur sa nuque. Il tissa des fils avec ses doigts, parmi la tignasse ordonnée de l'homme, avant de le regarder. La belle Muse sentait Luka vibrer entre ses bras, contre lui, comme mue d'un désir insoutenable, et dans une expression de surprise, il tomba à la renverse. Ses voiles donnèrent l'effet aérien à l'acte, voletant chacun de leur côté, planant sur l'air amoureux qui trônait dans la belle fleur.
La voix bestiale de Luka enivra immédiatement l'Empereur des Eaux, qui le regarda en le dévorant du regard. Il se mordit la lèvre inférieure, incitant le Rehla à la lui mordre également, quitte à le faire saigner. Mais cet homme était bien plus subtil que ça...

Enroulant ses jambes longues et douce comme la soie, autour de celles de son partenaire, il ne remarqua pas qu'à cause du mouvement précédent assez brusque, certains voiles étaient remonté à mi cuisses, voir légèrement plus haut, dévoilant ainsi la blancheur de sa peau. Ses jolies chausses princières avaient aussi voltigé, ne tenant que faiblement aux pieds du joli coeur. Luka, positionné entre ses jambes, fit glisser sa main sur sa cuisse, remontant doucement le chemin sans obstacles. Lorsque Nastaé leva les yeux pour contempler son homme, il porta son index à ses lèvres, le mordillant pour éviter de simplement se jeter sur son amant et l'embrasser fougueusement. Son corps se voulait cambré, comme si son bassin ne pouvait se décoller de celui de Luka, alors que le reste de son torse était sur le duvet de la fleur, exhibé à tous regards. Retirant son doigt, le Roi accueillit son amant avec sensualité, lorsqu'il vint cueillir ses lèvres des siennes, avant de l'immerger dans un bien-être absolu. Dès que sa peau, où que ce soit, entra en contact avec la sienne, les sens du beau garçon s'excitèrent à cause du parfum qu'il avait humé quelques minutes au paravant.

Le Rehla ne s'arrêta pas là. Des millions de baisers vinrent parsemer sa peau, ce qui lui arracha des gémissements de bien être, avant de sentir une de ses jambes remonter, sous la poigne ferme de l'homme, pour que leurs corps soient plus proche que jamais. Nastaé leva les yeux au ciel, signe d'une perdition totale, signe que son cerveau ne répondait déjà plus et qu'il n'agissait que par instinct. Sa langue aussi ne fut pas épargnée, et les caresses qu'il reçu le fit devenir avare. Avare de son partenaire, voulant le garder encore et encore, en l'embrassant et en dansant avec lui. Danse charnelles de langues absolues, qui ne s'arrêtèrent que lorsque l'Ondin du reprendre son souffle. D'ailleurs, partout autour de lui, des étoiles scintillèrent, preuve que son cerveau, sous l'adrénaline, commençait à manquer d'oxygène. Mais il était bien dans ces hallucinations. L'ambiance de désir et de plaisir était dorénavant au rendez-vous. Un courant électrique passa dans tout son corps, venant se loger au creux de son bas-ventre, avant de faire comprendre à Luka qu'à son tour, il était réceptif.

Nastaé commençait à doucement haleter, presque silencieusement, et l'odeur du Rehla envahit de plus en plus ses sens, touchant des parties de son corps et son esprit, au plus profonds d'elles. La cascades de baisers qui suivit n'arrangea rien, et l'Ondin gémit à nouveau. Les bruits de la fêtes étaient toujours là, et toujours aussi sourds et, dans sa tête finalement, ils disparurent peu à peu. Son monde ne se composait dorénavant que de Luka Renfield. Cependant, lorsqu'il toucha son cou de ses lèvres, Nastaé sentit autre chose. Des lames fraîches, glisser le long de sa peau gracile, sans la blesser. Lui, par réflexe, tourna la tête, n'exposant que plus son anatomie à l'homme entre ses bras. Immédiatement un flash-back le percuta, rappelant où et avec qui, il avait déjà vécu ceci, cette sensation. Tout juste s'il n'entendit pas le gargouillement guttural émanant de ses instinct les plus bestiaux, quand il comprit que le Rehla s'était en fait transformé en prédateur. En prédateur alors qu'il était la proie. Cette sensation le fit frissonner et il porta une main à sa bouche, avant de tourner la tête vers Luka, qui se redresser pour l'observer. Ces yeux rougeoyant, ses crocs assassins... Nastaé du surement écarquiller les yeux quelques secondes lorsque le nouveau Vampire lui annonça qu'il avait faim de lui.
Il avait faim.

Ca aurait du l'effrayer, le faire partir, le faire fuir mais au contraire, des sentiments doucereux emplirent son esprit. Esquissant un sourire en coin, plutôt heureux de la tournure des évènements finalement il lança de sa voix la plus charnelle :

-Alors... T'es du genre dangereux ? Laisse-toi aller...

Nastaé lui souffla dessus en parlant, n'hésitant pas à le provoquer. Seulement, l'Ondin refusa de se faire mordre.

-Mais ne me mords pas Luka... Pas encore... Pas ici. Tu auras l'occasion un jour... Ailleurs. J'aime la symbolique de cet acte alors... sois patient mon bel amant...

Le bel éphèbe se redressa, collant ses lèvres aux siennes, avant de laisser les mains du bellâtre découvrir son corps, et les emmener jusqu'à l'éruption.


La fleur était calme. Empli de testostérone, mais tellement tranquille. A l'extérieur, rien n'avait changé, rien n'avait réellement bougé mais eux vécurent mille nuits en une, les transportant bien au delà de la Voûte. Bien au delà de tout. Nastaé ne pu s'empêcher de venir encore demander de l'affection auprès du Rehla, sans trop en faire pour ne pas le pousser à bout quand à son régime alimentaire.
L'Empereur rayonnait. L'enivrement de cet homme fut tel, qu'il se reflétant sur son visage à présent radieux. Encore plus ancré dans sa jeunesse. Les plus belles femmes auraient pu lui jalouser sa si jolie peau, que Luka avait caressé tan de fois .
Se levant de la couche duveteuse d'un pas gracile et aérien, il chercha son voila le plus grand qui constituait son habit principal et s'enroula dedans, de manière pensée et intelligente, pour ne pas le mettre n'importe comment. Cependant, d'un point de vu extérieur, ses gestes étaient similaires à une chorégraphie parfaitement interprété, et empli de grâce, exhibée aux yeux de son bel amant.
Laissant celui ci se redresser pour à son tour se rhabiller, il lança d'une jolie voix :

-Je crois que nous ne sommes pas en retard pour la danse... Qu'en pense-tu ?

Le sourire qui lui offrit fut radieux, et automatiquement, il vint se pendre à son cou, pour l'embrasser une énième fois.

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Ven 22 Nov 2013, 16:04

La bouche entrouverte, les lèvres n’osant que se frôler de temps à autres, j’haletais. Son corps était collé au mien, mais j’en voulais plus, toujours plus ! Bien qu’il était là, s’offrant à moi tout entier, et bien que je le désirais ardemment, mon insatiable envie de lui me poussait à en demander encore un peu, à pousser le vice plus loin pour le ressentir encore plus. C’était à en devenir complètement dingue, mais c’était aussi tellement jouissif ! C’est alors que j’eu un éclair de lucidité dans les flux de plaisir traversant mon corps tout entier, et que je compris : j’avais soif. Il semblait que l’Ondin aussi s’en soit rendu compte, mais je fis mon possible pour ne pas l’effrayer, gardant coûte que coûte le contrôle sur mon corps, sur mes propres instincts, pour ne pas lui faire de mal. C’était là un des aspects de la soif qui était des plus paradoxaux, une soif à portée de main, que l’on ne peut étancher, un plaisir que l’on ne peut satisfaire au risque de le regretter amèrement, quelque chose capable de tuer l’amour, ou tuer tout court.

Les mots de Nastaé me surprirent, et je restai là, pantois, à bloquer pendant quelques secondes. Laisse-toi aller ? Facile à dire ! Je le voulais tout entier, mais je ne pouvais pas, au risque de le tuer, et il me lançait ce genre de belles paroles … Depuis quand le mouton était si masochiste, à s’offrir au loup chez qui on sentait la faim qui transpirait par tous les pores de sa peau ? Je soupirai et laissa l’Ondin partir dans un petit monologue, qui me décocha un petit sourire en coin. « Alors tu es comme ça, hein ? Tu veux attendre le bon moment ? Tu sais te faire désirer on dirait … Soit ! Même si je n’en peux déjà plus de me retenir, mes crocs ne feront qu’effleurer ta peau … Pour cette fois ! Mais ne te crois pas sorti d’affaire, car je compte bien me rattraper autrement pour te faire comprendre à quel point je te veux. » Oh que oui, il allait le comprendre, de la manière à la fois la plus douce et la plus abrupte possible. Et je l’embrassai, non sans défaire lentement mais sûrement les voiles qui composaient son vêtement, ne ratant pas une occasion de caresser sa peau si douce, la griffant parfois lorsqu’il se serrait un peu trop fort contre moi et que la tension devenait insupportable. Et à défaut de lui faire connaître le plaisir de la morsure, je lui fis connaître le plaisir et l’extase, à ma façon …


Allongé sur ce qui faisait office de couchage, j’haletais. Ma respiration redevint tranquille et mes doigts glissèrent dans la chevelure soyeuse de l’Ondin, sans pouvoir me lasser de jouer avec ses mèches, caressant de temps à autres sa tempe lorsqu’elle était à portée. J’aurais aimé rester là, allongé à ses côtés, à le dévorer du regard tout en le chérissant, mais il semblait que la réalité était bien trop dure pour me faire ce genre de cadeaux. « Je pensais que nous aurions pu tout envoyer valser, et rester là encore un moment … Mais je ne dis pas non à une petite danse … » Une partie de mon appétit était satisfait, mais j’étais loin d’être rassasié. Bien que nous ayons passé un moment formidable, j’en voulais plus, mon corps tout entier me le faisait savoir, et faire preuve de retenue était une véritable torture … Mais que j’aurais-je pas fait pour lui ? Mon regard ne parvint pas à se détacher de sa personne, et j’eus du mal à revenir à mes priorités. C’est vrai qu’il aurait été utile que je m’habille pour aller danser …

Je me relevai et me rhabilla donc. Une fois les manches de la chemise retroussées et le bas bien calé dans le pantalon, je pris ma veste que je posai sur mon épaule, et de ma main libre, saisi celle de l’Ondin. Entre mes vêtements cintrés au possible et les vagues de chaleur qui me traversaient, mes habits étaient presque collés à ma peau, rajoutant une étrange sensation à la longue liste de toutes celles qui parcouraient mon corps en ce moment ! Une fois sortis de la fleur, je jetai ma veste sur un banc et en profita pour saisir la hanche de l’Ondin avec ma main libre, paré pour la danse. « J’espère que tu as de l’énergie à revendre, car figures-toi que je compte bien danser avec toi jusqu’au bout de la nuit ! »

Et je l’emmenai dans quelques suites de pas, nous faisant tourner sur place et prendre de la hauteur. Ne tenant pas longtemps, je me collai à lui, et embrassa furtivement le coin de sa bouche, pour me venger sur son oreille et son cou, tout en restant discret pour le coup, même si j’avais déjà envie de faire dans l’indécence la plus totale. En cette nuit, l’exercice ne serait pas pour moi de danser à merveille, mais me retenir d’emmener mon cavalier au septième ciel en plein milieu de la piste de danse, même si cela aurait été fort amusant, surtout pour nous deux !
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Ven 22 Nov 2013, 18:33

Je me rendais en hâte dans une fleur, les pétales s'écartèrent pour me laisser entrer avant de se refermer sur moi. Je m'arrêtais là tremblante. Les bruits de l'extérieur n'étaient plus qu'un vague murmure, j'étais seule dans cet espace clos et rassurant. C'était là l'essence même de la nature qui m'entourait et je caressais doucement la fleur, mes pensées à milles lieux de là. Je m'assis lentement sur des coussins doux au toucher. Il me semblait flotter dans un rêve trop étrange et irréel pour que j'y crois. Pourtant il n'en était rien. C'était là la plus élémentaire des réalités, mes sens et ma magie me le soufflaient bien. Pourtant je ne parvenais pas à y croire, non je ne le voulais pas en réalité. Y croire c'était accepté de voir toutes mes certitudes s'effondrer et cela je n'étais pas prête à l'assumer, pourtant il me fallait me rendre à l'évidence, je m'étais lourdement trompée me concernant. La tête me tournait, mon cœur ne battait seulement plus en rythme. La musique entêtante qui les musiciens avaient joués résonnait dans mon esprit, entrainante et déroutante. J'inspirais profondément dans l'espoir de revenir à moi, je signais alors l'échec de ma tentative d'évasion. Mes sens et mon esprit me prirent au piège me capturant de la plus cruelle des manières. Nous avions été si proches... Son odeur m'environnait, collait à ma peau. Je fermais les yeux prise de vertige. Non ce n'était pas possible, c'était de la folie, ce qu'il s'était passé était de la folie pure. N'étais-je pas mariée ? Mon époux ne m'avait-il pas signifié clairement qu'il ne tolèrerait plus mes amants à compter de notre mariage ? Et moi pourquoi pensais-je ainsi ? Nous n'avions rien fait d'autre que de danser galamment l'un avec l'autre. Tout s'arrêtait là. Il ne s'était rien produit de bien extraordinaire. Non c'était simplement de la politesse et un certain talent artistique que nous avions exprimé là. Rien de plus, je pouvais me tranquilliser. C'était sûrement l'ambiance de Drosera et mes nombreuses années passées confinée dans cette atmosphère à devoir jongler entre ma terrible sœur et son non moins cauchemardesque premier conseiller qui m'avait mis dans cet état.

Je pris une deuxième grande inspiration qui m'enferma plus étroitement encore dans ce cercle vicieux. Non je ne devais pas me mentir, je devais avoir la décence d'être honnête avec moi même, je n'étais plus une enfant, je devais assumer ce qu'il s'était produit ce soir. Cela n'avait rien d'anodin. Non vraiment rien d'anodin. Je fermais les yeux et vidais mon esprit. Je pouvais encore sentir ses doigts brulant se poser su mon corps et l'effleurer, sa respiration qui s'était mêlée à la mienne, son odeur qui m'avait cernée de toute part, sa voix grave et chaleureuse à la fois, son regard brulant me transpercer. Cela je le comprenais, ce n'étais pas la première fois que je suscitais le désir, la curiosité et la passion. Certes pas, j'avais pu le constater avec le comportement d'Akasha et d'Amadis malheureusement. Mais la délicatesse de cette homme, sa galanterie n'avaient rien de comparable avec la bestialité des deux autres. sans doute ce changement m'avait-il troublé ? Oui c'était forcément cela, je ne devais pas m'inquiéter. Pourtant, quel besoin avais-je de tenter de le captiver ? Quelle besoin avais-je de me faire irréelle et insaisissable entre ses bras ? Je m'étais rendue si désirable qu'un homme moins bien éduqué ou moins soucieux m'aurait trainé dans une fleur et certes pas pour se contenter d'échanger quelques mots. Étais-je folle ? Avais-je cherché à me prouver que je pouvais encore faire ployer le genoux aux hommes sur mon passage ? Avais-je simplement voulu me prouver que j'étais plus belle et plus désirable que jamais à tel point qu'un homme puissant ne pouvait me dédaigner ? Ou bien avais-je inconsciemment tenté de provoquer Jun ? Moi qui avais cru avoir apaisé une fois pour toute ces ridicules désirs, moi qui avait pensé m'être déliée de ma légèreté passé. J'étais désormais une femme mariée, et mon mari m'avait comblé plus que tout autre homme. Cette pensé me fit tiquer ou plutôt c'est la manière dont -j'y pensais qui me fit tiquer. J'avais réfléchie au passé. Ce serait donc là ma réponse ? Jun me manquait-il tant que j'avais cherché à le remplacer pour ce soir ? Je l'aurais identifié à Jun ? Je n'étais pas si bête je savais parfaitement qu'ils étaient bien différents. On ne pouvait faire plus différent d'ailleurs. Cet inconnu était aussi blond, bronzé et entreprenant que Jun était brun, pâle et distant.

Non tout cela n'était que prétextes pour ne pas voir la réalité en face. Car cette réalité me faisait peur. Cet homme m'avait attiré autant que je l'avais séduit. C'était cela, cet homme m'avait ensorcelé, sa présence m'entouraient, il avait exacerbé mes sens et réveillé celle que je n'avais jamais cessé d'être mais que le danger inhérent à ma position et les temps sombres que j'avais traversé avaient endormis. J'avais cru que mon lien avec Jun m'avait fondamentalement transformée que je ne désirerais plus jamais aucun autre homme. Comment avais-je seulement pu y croire ? J'avais toujours aimé séduire et si j'étais devenue une femme bien plus mure et réfléchie je n'étais pas pour autant devenu un ange. J'aimais les hommes, avoir des amants m'était naturel et ayant un mari insaisissable et constamment débordé je me sentais seule. J'aspirais à avoir à mes côtés un homme doux, passionné, un homme intelligent auquel je pourrais me confier, mais qui saurait respecter mon rythme. Jun était ainsi à sa manière, malheureusement il était trop souvent absent pour que je puisse m'en remettre entièrement à lui, pour que je ne me sente pas souvent seule et perdue. J'avais besoin d'amour et de présence. J'avais besoin de me sentir désirée pour conserver mon équilibre et mon assurance. Si le temps lointain où je me complaisais à accumuler les amants pour les tuer ensuite était révolus, je n'en souhaitais pas moins rester libre. Et cet homme, cet homme parmi tout autre avait éveillé en moi cette femme de braises.

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Sam 23 Nov 2013, 11:01

~ La Reine des Ombres sourit à la Reine des Anges, très heureuse de poursuivre cette discussion. Rares étaient les fois où elle avait pu parler de son devoir et de son rôle d'Ombre à quelqu'un, néanmoins, l'Elue des Cieux étaient l'une des personnes les plus aptes à comprendre, car les Ombres et les Anges étaient quelque par liés, tout comme les Démons et les Ombres. Shiro aimait sa tâche plus que tout et surtout, elle la voyait plus comme un acte nécessaire qu'une tâche au sens premier du terme. Pour certains, le ramassage des âmes étaient un fardeau, tout comme le jugement et la neutralité que chaque Ombre devait posséder. Il était sûr que, pour être une Ombre, il fallait être mature, paré à juger, à être objectif tout en restant subjectif. C'était très compliqué d'être de cette race, mais, une fois qu'on avait compris et réussit à s'adapter, on comprenait et voyait les choses différemment. La définition de vie, de mort, de renouveau, d'équilibre, de secret ou encore de neutralité, prenait à tout autre sens. Le monde tout entier était vu d'un autre angle et cela, pour toute la vie.

Effectivement, quand une personne avait été des Ombres et quand elle rejoignait le monde des vivants... Elle ne pouvait que voir les gens, la vie, la mort, les malheurs, les bonheurs, l'univers, d'une manière plus profonde. On connaissait un secret, un grand et lourd secret. Après quoi, elle écouta la deuxième prise de parole de l'Ange, tandis que Kuro continuait son observation des lieux, admiratif de toute la décoration. Prendre une décision face à une âme ? Elle réfléchit un instant, cherchant un moyen d'expliquer cela sans dévoiler ce qui devait rester secret.


« Eh bien... Quand on se retrouve face à une âme pour la juger, déjà, il n'y a que la vérité, même celle que la personne ne connaît pas. A ce moment précis, les Ombres doivent être capables de gérer la personne, qu'elle soit paniquée ou énervée. Il faut mettre à l'aise l'âme, car le monde des morts est largement différent de celui des vivants. Ensuite, le jugement d'une âme se base sur un point de vue et une critique objective, car c'est un point capital à respecter. Par la suite, la subjectivité et l'avis de l'Ombre elle-même ait aussi nécessaire, car au fond, la conclusion appartient seulement à l'Ombre qui juge. »

Elle fit une pause, cherchant la suite de ce qu'elle pourrait dire. Il n'y avait, dans le jugement, rien de vraiment personnel et dans un sens si. Les deux devaient être présents, car ils se complétaient.

« En tout cas, je peux vous dire qu'au début, ce n'est pas une chose facile à faire. Il faut apprendre à peser correctement le pour et le contre et un grand sang-froid est obligatoire, car si l'Ombre panique, autant vous dire que tout le monde fini à l'eau. Néanmoins, avec un peu d'expérience, chaque Ombre y arrive à son rythme. Il ne faut pas oublier que les Ombres sont très diversifiés au niveau racial, car il y a autant d'Humain que de Bélua que de Sorcier. Il faut apprendre à vivre avec toute cette diversité et tous ces caractères différents. Cependant, moi je pense que c'est l'une des forces des miens. »

Shiro termina sur un radieux sourire. Oui, les Ombres étaient les seules à pouvoir avoir tant de variétés d'horizons. D'ailleurs, l'Esprit de la Mort se souvenait avoir un ancien Ange parmi ses Passeurs, peut-être que Nydelia le connaissait... Tout en pensant à cela, une question germa dans sa tête : « Au fait, qu'elle est exactement le rôle des vôtres ? Comme je me dois de connaître un peu toutes les races, c'est l'occasion dans apprendre plus chacune sur la race de l'autre. » Son sourire enfantin rayonnait toujours sur son visage pâle. L'Elue des Cieux semblait préoccupée par quelque chose, la Reine des Ombres le voyait bien. Cependant, elle ne savait pas trop s'il fallait qu'elle laisse la jeune femme à ses occupations ou non. Shiro n'aimait pas déranger les gens alors qu'ils avaient à faire.
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Sam 23 Nov 2013, 16:09

On ne pouvais guère dire le contraire, j'avais du mal à digérer ce que je venais de m'avouer. Il m'arrivait parfois de regretter d'être aussi complexe. Comment pouvais-je arriver à me dissimuler des choses aussi élémentaires sur ma propre personnalité ? Je me le demandais. J'étais un mystère et pas seulement pour tenter de charmer de beaux hommes ou d'attirer l'attention sur ma personne, non j'étais également une énigme pour ma propre personne. Certaines choses m'échappaient, dans quelle mesure avais-je changé, dans quelle mesure je jouais ou non la comédie, je finissais par m'y perdre. Rien ne semblait pouvoir m'aider à me comprendre. Sans doute mon esprit était-il très libre et en cherchant à le discipliner pour me faire discrète au sein de mon peuple avais-je du délaisser une part de moi même. Il était dans ce cas temps que cela cesse, il était temps que je redevienne cette femme belle et terrible, insaisissable et énigmatique. Oui je devais incarner la beauté du mal, mais surtout je ne devais plus jamais me surprendre ainsi. Non je devais redevenir pleinement consciente de ma personne, de mon essence et de mes désirs. Je souris oui je deviendrais cette femme, il était temps que ce monde apprenne à me découvrir, apprenne à me craindre, apprenne à m'aduler. Un jour ce monde serait mien d'une manière ou d'une autre.

Ces instants passés en compagnie de cet homme avaient fait s'évanouir toute ma fatigue et ma mélancolie. Mes yeux brillaient je le devinais, je ne parvenais pas à effacer ce sourire de mes lèvres, je rayonnais littéralement lorsque je ressortis de la fleur. J'étais redevenue moi même, j'étais redevenue une femme entière et désirable. Oui il m'avait rendu mon assurance et mon optimisme. Il me tardait de détruire ma sœur et de pouvoir le revoir, mais un couronne sur la tête cette fois. J'étais heureuse de l'avoir rencontré bien que nous ayons été séparés de la manière la plus cavalière qu'il soit. Cependant j'étais surtout curieuse de connaitre les raisons de son malaise. Je finirais par l'apprendre, je souris, oui je découvrirais cela ainsi que son nom et bien d'autres choses encore. Ce qu'il me fallait en priorité c'était un réseau d'espionnage. Oui il était temps de renouer avec le monde et de reprendre les pièces du jeux en main, une partie devait se terminer pour que je puisse commencer la mienne. Je pris un dernier cocktail avant de décider de prendre le chemin du retour. J'avais été trop longuement absente cette nuit, chaque excursion était un jeu et chaque jeu était mortel. Pourtant je devais avoir quelques talents car dix ans plus tard j'étais encore bien vivante et ma couronne était enfin à porté de main.

Après un dernier regard aux alentours, je me dirigeais vers la sortie du lieu pour me téléporter en toute quiétude dans mes appartements. Là j'eus la surprise de découvrir Amadis qui m'attendait dans mes appartements. Il vint aussitôt me prendre dans ses bras et entreprit de me couvrir de baisers pour s'arrêter aussitôt les yeux luisants de colère.

"A qui appartient cette odeur ?" gronda-t-il, je l'observais longuement avant de répondre de ma voix doucereuse. "J'ai dansé un tango, c'est une danse sensuelle, réputée complexe, elle implique d'être très proche de son cavalier et il se trouve que j'y excelle ainsi que je l'ai démontré ce soir..." Je le vis s'apaiser quelque peu et il revint fourrer son nez dans mon cou tandis que ça main vint chercher la fente de ma jupe pour retrouver ma peau. Je fermais les yeux feignant le bonheur alors même que son touché m'irritait, j'aurais voulu le tuer sur le champs mais hélas cela ne m'était pas possible. Il me faudrait endurer la proximité de son corps quelques temps encore. Mais le jour de mon ascension il paierait son audace de sa vie, jamais je n'oublierais les outrages qu'il m'avait fait. Hélas la nuit était loin d'être terminée pour moi, je savais qu'il s'écoulerait plusieurs heures avant qu'il ne me laisse me reposer.

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Sam 23 Nov 2013, 16:38

Après avoir réussi à se frayer un chemin à travers les invités, Raeden avait enfin atteint la table, même si arrivé là, il lui restait encore du chemin à faire. En effet, le buffet semblait être un lieu privilégié de rendez-vous ou tout simplement de l'attente, pour passer le temps. Après s'être excusé plusieurs fois après avoir malencontreusement bousculé les gens dans sa tentative d'atteindre la table, l'Ombre toucha enfin au but. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à remplir la seconde partie de la mission, ce qui revenait à parcourir toute la longueur de la table pour trouver quelque chose de réellement consistant à se mettre sous la dent, et surtout, une nouvelle bouteille pour Heavenly. Ce qui n'était pas une mince affaire, que ça soit pour la nourriture ou la boisson. Il semblait en effet que le buffet avait bien plu, vu le nombre de plat et de bouteilles vides. Mais alors que l'Immortel allait grommeler pour lui-même, il vit des Fées arriver et redéposer de nouveaux mets avec de nouveaux jus. On pouvait reconnaître que la reine des Fées avait quand même bien fait les choses.

Prenant un peu de tout pour lui-même dans une assiette, le Passeur cherchait du regard une autre bouteille du même alcool que celui qu'ils avaient consommé avec la vampire. D'ailleurs, il était étonné que la jeune femme en ait redemandé. Après tout, s'il avait bien compris les choses, les dentus n'avaient plus de goût pour tout autre chose ne concernant pas le sang, et encore, le sang humain de préférence. Il était donc étrange qu'elle s'amuse à boire alors que cela n'avait aucun effet sur son métabolisme et ses sens. Enfin, il n'était pas son père, heureusement, il n'avait donc pas à interférer sur ses envies. Elle était assez grande pour savoir ce qu'elle faisait et ce qu'elle voulait, aussi nébuleuses que pouvaient être ses raisons aux yeux de tous.

Il dénicha enfin son bonheur, l'une des dernières présentes, dissimulée derrière un vase fleuri. Peut être était-ce un hasard ou peut être que quelqu'un se les était déjà mise de côté, quoiqu'il en soit, il n'y avait personne et Raeden les avait trouvé. Il ne se gêna donc pas pour en prendre une. Après tout, elles étaient au nom de personne, ou plutôt pour tout le monde. Si une personne se les était déjà appropriée, elle n'avait qu'à repartir avec. Les laisser sur la table, c'était les exposer au risque qu'elles soient prise par quelqu'un d'autre. Ce qui était le cas maintenant. De toute façon, personne ne semblait le fixer ou le regarder avec un regard noir comme s'il faisait quelque chose de répréhensible ou autre. Et puis même ça avait été le cas, ça n'aurait rien changé de son côté, pour sur !

Avec la bouteille sous le bras et son assiette dans la main, l'Ombre retourna vers le banc où était assise la jeune femme … était … parce qu'elle ne l'était plus visiblement. Le Passeur regarda autour de lui, mais aucune trace de la vampire. Où était-elle passé ? Avait-elle donc tant hâte au final d'être débarrassée de lui pour avoir profité de son absence pour s'éclipser ni vu ni connu ? Peut être qu'elle n'avait pas apprécié le fait qu'il ne lui réponde pas à propos d'Alice. Quoiqu'il en soit, il se retrouvait à présent seul avec son assiette et une bouteille pour toute compagnie. Bon, ce n'était pas pire non plus. Il rejoignit donc le banc laissé « à l'abandon » et se servit un verre avant de commencer à manger, regardant les gens, en silence, presque invisible. Une Ombre parmi les ombres.


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Sam 23 Nov 2013, 17:11

Si il y avait bien une chose que Fonille aimait était les bals. La jeune elfe avait pressé sa mère pour qu'elle l'y emmène ; c'était le bal de la nouvelle reine des fées. Quoi de mieux pour sortir du trou trop agité et bien peu féerique de la ville ? De plus, elle avait entendu dire qu'Ophalee s'y rendait. Cela lui donnerait une bonne raison de la voir car cela faisait assez longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... Du moins, pas depuis son couronnement. Sur ces terres, les couronnes tombaient étrangement comme la pluie, il y avait peu d'histoire de sang. Néanmoins, le couronnement de la bélua avait été aussi étrange que celle de la fée. Mais il y avait bien peu de détails pour qu'on souligne quoique ce soit. Si Fonille avait entendu des choses, c'était uniquement dû par sa mère et quelques lettres d'Ophalee. C'était tout.

Sinon la demoiselle était fraîchement arrivée. Cela faisait quelques jours qu'elles logeaient, sa mère et elle, dans les environs histoire de ne pas avoir trop à faire en un jour, ce qui pourrait être très épuisant. Elle sourit à Enetari, la grande elfe lui répondit d'un hochement de tête et enfin, elles purent sortir du carosse. L'elfe s'étira de tout son large en lâchant un drôle de bruit. Ses muscles étaient endormis : quelques unes de ses articulations craquèrent. Enfin, elle fit un tour sur elle-même, s'enlevant toutes tâches ou mauvais plis. Elle sourit « On y va ? Tu sais où est Ophalee déjà ? » Enetari acquiesça et s'avança, prenant par le bras sa charmante fille. « Non, mais on la trouvera bien. »

L'elfe s'était vêtue de sa plus mignonne robe. Plusieurs voiles en effet la composaient, d'un rose très léger, d'un ton pastel qui brillait très légèrement lorsque la lumière croisait quelques paillettes par-ci par-là. Après tout c'était le bal des fées, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se priver de ne pas leur ressembler ! Et à son souvenir, ou du moins, le souvenir qu'elle imaginait, les fées avaient toujours été des créatures très lumineuses. Muguet, son amie, lui rappelait chaque jours puisqu'elles vivaient sous le même toit. Enfin bref, la jeune elfe s'avançait dans la foule à la recherche de la nouvelle reine des fées et des béluas quand soudain. Sa mère s'arrêta pour parler à quelques connaissances, Fonille continua alors seule, ses yeux ambre grands ouverts et posés sur tout ce qu'elle pouvait voir. Quand soudain, elle les vit enfin, autour d'une table.

Elle se pressa et attira l'attention d'Ophalee en lui tapotant à l'aide de son doigt, le dos blanc de la bélua. « COUCOUUUUU ! » s'écria-t-elle, grand sourire aux lèvres. Elle la prit directement dans les bras, lui faisant un câlin avant de la relâcher pour qu'elle puisse respirer. « Ça faisait trop longtemps Ophalee ! Tu m'as manqué ! » Son sourire dévoilait ses petites dents. « J'espère que je pourrais venir te voir au palais ! » Fonille la lâcha enfin et se retourna vers la Reine des fées, en toutes splendeurs avant d'esquisser un salut plus distingué. « Edelweiss... » Elle trouvait d'ailleurs ça marrant que les fées aient une fâcheuse tendance à prendre le nom de fleurs.

Si Fonille savait rester en place, elle n'aurait certainement pas vu l'homme qui se tenait entre les deux Reines. Malheureusement pour lui, la jeune elfe – à défaut de ne pas être petite – se retourna vers lui. Ses yeux luisaient et son petit cœur s'emballa bien vite. Elle esquissa aussi un mouvement distinct de salutations. Elle regarda Ophalee, puis la Reine des Fées et enfin le bel homme et décida de faire le tour pour lui prendre le bras délicatement, l'invitant à venir avec elle d'une manière très maladroite même si un grand sourire trônait sur ses lèvres rosées. « Je m'appelle Fonille... et vous ? Vous ne travaillez pas sur le continent du matin calme ? Car vous me dites quelque chose !!! Je suis sûre de vous avoir déjà vu... » Si ses joues rougir, elle ne sentait pas pour autant de gêne à exprimer l'envie de connaître cet individu.


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Sam 23 Nov 2013, 22:46



Ethan regardait autour de lui, l'ambiance festive aidait à le rendre de bonne humeur. Cette douce mélodie créé par les fées qui en toute discrétion égayait les moeurs de la plupart, pour autant que l'on y prête attention. Depuis son arrivée il n'avait pas vraiment visité plus loin que le buffet, y ayant rencontré Zevä qui était purement splendide dans sa robe. Contraste avec sa tenue du quotidien, certes féminine mais beaucoup plus adapté au déplacement et combat si nécessaire. N'empêche qu'il ne pouvait s'en plaindre d'être en bonne compagnie. Peu à peu la discussion avait suivi son cours, profitant d'une situation moins mouvementé pour mieux se connaître.

L'Orisha tendit le bras à sa consoeur pour l'inviter à se promener et découvrir plus en détail ce lieu qu'ils ne connaissaient pas. Elle fut d'abord réticente, marchant près de lui mais sans contact, déjà elle n'était pas la plus à l'aise en robe alors se balader au bras de quelqu'un... Il se fit insistant, spécifiant que ce n'était qu'amical et qu'après tout il fallait bien s'amuser un peu. Zevä ne cédait en rien, forte de ses convictions. Ethan laissa de côté l'idée pour le moment, marchant avec elle vers ce qui semblait être le plancher de danse, déjà quelques couples et duo y débutait les pas pour se mettre au rythme.

Ici et là, tous parlait de cette danse dans les airs, événement attendu de la soirée et qui forcément sortait de l'ordinaire. Les fées avaient plus d'un tour sous la main pour épater la galerie. Déjà le décor invitait à la quiétude et la détente par cette luminosité qui émanait de tout, ces grandes roses pouvant accueillir deux personnes en toute intimité, il n'avait pas encore fait le tour mais appréciait ce décor où l'esprit pouvait vagabonder dans l'imaginaire. Le regard d'Ethan se posait sur chacun des convives de cette célébration qui passait non loin. Écoutant ici et là en espérant savoir de qui il s'agit, une rare fois où il voyait tant de variété de race au même endroit, plusieurs semblaient être des hautes sphères de ces terres et il ne sentait pas grand chose devant tant de gens.

Son attention se reporta de nouveau sur Zevä, seule personne en qui il pouvait accorder sa confiance. Se tenant devant elle avec les mains en attente des siennes.  « Allez viens danser, ainsi vêtu d'une robe il ne faut pas rester sans rien faire. Je n'aime pas plus que toi les foules mais puisque nous sommes là tout les deux, aussi bien suivre les divertissements offert par le nouvelle reine des fées.» Ethan s'approcha ensuite pour lui murmurer à l'oreille. « Et ensuite, après la fête, nous pourrions nous débarrasser de ses tenues trop encombrante et aller chasser... Il doit bien y avoir des créatures craintes par la populace dans les environs » L'Orisha n'avait plus qu'a attendre sa réponse, espérant avoir été convaincant mais si il doutait de lui...
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Dim 24 Nov 2013, 18:24

Pas de réponse … bon. P't'être qu'il m'a pas entendu, ou qu'il est occupé ou qu'il veut pas répondre ... tant pis. J'vais pas commencer à m'facher pour si peu, sinon, j'suis pas sortie de l'auberge. J'sais qu'c'est c'que j'fais d'habitude mais à force, ça d'vient chiant et puis, comme ça change rien, ça sert au final à rien qu'j'm'excite pour ça. J'trouverai bien une autre personne pour m'aiguiller. Et puis sinon, tant pis, j'f'rais tous les invités un à un jusqu'à c'que j'tombe sur la reine des fées ou même une simple fée. Et puis sinon, j'ferai du bruit, comme ça le personnel cherchera à m'faire sortir et j'pourrai leur poser mes questions. Oué, c'parfait comme plan. Bon, quand même s'excuser auprès d'la personne que j'ai bousculé, me^me si elle semble pas l'avoir remarqué …

excusez moi

… Et maintenant, partons à la chasse. Petites petites petites ! Où etes-vous mademoiselles les fées ? Et même monsieurs ?! Allez, v'nez, j'vais pas vous faire mal …

… petits petits petits …

Doit pourtant bien y'en avoir dans l'coin ! J'me suis pas trompée, j'suis bien à la fête pour l'couronnement d'la reine des fées ?! Alors elles sont passées où ??! Elles me fuient pas quand même ? J'suis un brave gars, j'vais pas leur faire de mal. J'veux juste parler ! En plus, pour une fois qu'j'veux parler à quelqu'un pour quelqu'chose de vraiment important, personne veut m'adresser la parole ! Comme si l'sort, il s'moquait d'moi. D'ailleurs, à bien y réfléchir, c'pas la première fois, ça en fait, qu'ça semble s'passer comme ça. Comme si ça l'amusait ! P't'être qu'un jour, j'lui ai fait quelqu'chose qui lui plaisait pas et qu'maintenant, il s'venge … S'il croit qu'jvais abandonner comme ça …

Féééééee Petites fééééées, j'vais pas vous manger, allez, j'ai juste besoin d'vous parler ! J'vous promet, après j'vous embête plus !

Ca s'rait chouette si j'avais une flute comme l'joueur de flûte qui attire les rats et moi au lieu des rats, j'attir'rai les fées et comme ça j'pourrai leur poser des questions et … et … j'pourrai r'trouver l'autre là et lui faire payer ! J'me d'mande d'ailleurs c'que la reine en pensera lorsqu'il j'lui aurai dit … ça doit pas être tous les jours qu'elle a une fée méchante ! Surtout qu'sont réputées pour êtres les créatures les plus douces qu'on connaisse … Apparemment, y'a des exceptions.

FEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES

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Dim 24 Nov 2013, 23:46

Leur danse continuait tranquillement. Quand Lysis répondait a sa première question, il ne pouvait voir aucun signe comme quoi elle aurait menti. Sérieusement elle n'avait pas capter la différence entre le médaillon et le collier... Bah la sur le coup ses questions pour la mettre a découvert tombait a l'eau. En revanche il semblait avoir en partie marquer un point avec la suite de ses questions. Au début elle semblait surprise mais se rattraper bien vite. D'après elle il ne se serait pas rencontré cette été. Donc en toute logique sa belle avait cette apparence depuis un petit bout de temps. Ha la cachottière, elle savait donc changer d'apparence. Heureusement qu'il avait réussi a la découvrir avec ses gestes et son corps, sinon il serait encore en train de courir après Lysis sous la forme qu'il avait connu. Quel était sa véritable apparence alors? Pourtant une autre question lui venait en tête. Pourquoi c'être cacher pendant un an et la lui passé sous le nez. Est ce que cela avait été une coïncidence, ou l'avez elle fait exprès pour le narguer et le faire souffrir? Non elle n'était pas comme sa. La Lysis qu'il connaissait n'était pas ...et si c'était l'air ? Non impossible l'air ne se serait jamais laisser embrasser. De plus si c'était l'air elle aurait essayer de le tuer de le départ depuis leur dernière rencontre.

C'était donc habillement qu'elle répondait a sa dernière question tout en continuant la danse. Par contre un petit truc dans sa réponse ne lui plaisait pas. Un doux sourire venait sur ses lèvres et son attitude changer pour devenir plus doux et moins neutre.

"En effet vous avez raison sa date de bien plus longtemps que seulement cet été. je vous ai trompé. Pourtant je suis sur que vous vous rappelez de moi mademoiselle Constance."


Il se rapprocher d'elle pour que ses lèvres sois a côté de son oreille droite et lui murmurer.

"Ou devrais je plutôt dire mademoiselle Ventus. Après tout pourquoi garder ceci sinon."


Tout en disant ses mots la main qui était dans le dos de Lysis remonter pour tiré sur la chaîne du médaillon qu'il lui avait offert dans la foret des murmures et ainsi mettre au grand jour le médaillon qu'elle avait caché. Par contre il n'avait pas l'occasion de continuer leur danse. Deux des invités semblait avoir eu des problèmes entre eu et Lysis - oui je pense que maintenant plus besoin de l'appeler Constance - en profitait pour prendre la poudre d'escampette.

Voila qu'elle remettait cela. Quand est ce qu'elle allait arrêter de fuir. Il semblait que partir pendant un an a sa recherche n'avait pas été asser clair pour elle que c'était inutile de fuir. Alors que Lysis tentait de disparaître dans le décors, Xiérel redescendait lui aussi tranquillement sur la terre ferme. Il commençait a marcher dans la direction que Lysis avait prise et regretter bien vite de lui avoir laisser une petite avance. Il arrivait dans une zone faite exclusivement pour les amoureux donc trouver une personne ici avec tout les coin ou on pouvait se cacher pour être en tête n'aller pas être simple. deux trois jurons sifflait doucement de ses lèvres quand il voyait la zone. Il ne pouvait pas vraiment voler pour la repéré depuis le ciel sans se faire remarquer par tout les invités et la garde. Faut dire que lui ne pouvait pas devenir aussi petit que les fées....

Il commençait a marcher entre les fleurs géante tout en essayant d'éviter de déranger les couple qui était dedans. Plus il marchait et plus il se maudissait de l'avoir laisser partir. Quel idiot il faisait. Il l'avait mit au pied du mur elle pourrait très bien prendre forme d'air et disparaître et c'était sûrement se qu'elle avait fait. Pourtant il ne lâchait pas prise il continuait a marcher. L'espoir fait vivre comme on dit.

"J'en ai asser de courir et de te voir prendre la fuite. Montre toi et dit moi dans le blanc des yeux se qui ne va pas ... Quel crétin voila que je me met a parler tout seul."


Tout en parlant sans crier, il avait continuer a marcher et commençait a se dire que les Aetheri devait bien se fendre la gueule s'ils le voyaient en plus des fées qui devaient être cacher dans les coins sombres. Puis ne s'attendant pas a cela il se sentait comme tiré sur sa gauche. Complètement surpris, il n'avait pas eu le temps de faire quoi que se soit. Par contre il perdait l'équilibre.
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Lun 25 Nov 2013, 00:45

Je respirais de plus en plus vite, mais je sentais aussi une angoisse au fond de ma gorge. Je ne pouvais croire ce qui m'arrivait. Je n'avais pas peur de devenir en air, mais j'avais peur de lui faire du mal. J'avais peur de ce que pouvais lui faire. Je sanglotais à l'intérieur de la fleure. Je me rappelai du court moment où il avait nommé mon nom. Il avait réussi à deviner qui j'étais, malgré tous mes efforts. Je me retenais la tête à deux mains. Je ne pouvais sortir de la plante dans un tel état. Je commençai à faire les milles et un pas dans la plante et j'entendais toujours son ricanement au fond de moi. Puis, j'entendis des pas. Je me disais que c'était peut-être quelqu'un qui allait rejoindre un autre... Oui c'était le cas, mais c'était Xiérel qui me cherchait. J'étais si proche de lui. Pourquoi je ne pouvais pas simplement prendre plaisir d'être à ses côtés... Je m'approchai de la pétale qui me cachait et j'écoutai. Il commença à me parler... Ou plutôt, il se parlait toute seule. Ses paroles me faisaient mal comme si je fuyais par choix. Je ne voulais m'éloigner de lui, mais pour toujours l'avoir auprès de moi, je dois le protéger et le danger n'est nulle autre que moi-même. Après un moment d'hésitation, je fis un geste qui me semblait  tellement stupide. Je sortis le bras pour l'agripper et l'amener dans ma fleur. J'avais réussis malgré ma force relativement faible à lui faire perdre l'équilibre et le fait rentrer de justesse. Je le tenais assez fort pour qu'il ne tombe pas. Cependant, je restai dans son dos. J'avais mes deux bras autour de lui, mais je ne voulais pas qu'il me voit. Je ne voulais pas réveiller plus de fureur de la part de l'air. Déjà que l'air était en train de virer en tornade en moi. Je le tenais, le plus fort possible, mais j'en tremblais. Mes yeux étaient devenu complètement blanc et ce n'étais plus qu'un facteur temps comme d'habitude. Une petite larme commença à couler sur ma joue. Malgré tout, mon apparence restai celui de Constance, on dirait que j'étais tellement habituer d'être sous cette forme que c'était rendu compliquer prendre ma forme originelle. Je pris un moment avant de pouvoir dire quoi que se soit. D'une voix étouffée, je lui dis d'un ton faible:

- Je suis désolée... Je suis désolée de t'avoir fait souffrir de la sorte depuis plus d'un an déjà... J'ai tout fais cela pour toi...

Tout cela pouvait paraître stupide au premier venu. Je l'avoue que n'importe qui aurait cru que j'étais une lâche. Je fuyais le problème au lieu de l'attaquer de front. Je suis peut-être lâche, mais l'air n'est pas une source de pureté et simple à comprendre. Trop de monde croit que cet élément est faible, mais tous ce trompe. Bref, retournons à nos moutons. Je le tenais toujours dans mes bras et je fermai les yeux pour dire la suite des choses. Ce que j'étais sur le point de lui dire n'était pas chose facile.

- Xiérel, je suis partie loin de toi pour toi... Je suis en train de perdre contrôle sur moi-même, car... Je t'aime Xiérel... Je t'aime depuis notre première rencontre. Je m'enfuis toujours pour toi. L'air se réveille toujours quand je ressens trop d'émotion et quand je suis à tes côtés... Elle te déteste et je ne veux pas te faire du mal. Je...

J'avais de plus en plus mal à la tête. J'entendais sa colère raisonner en moi et je tremblais de plus en plus, mais je tenais le coup. Je voulais rester auprès de lui et le fait de le toucher me donnait un certain réconfort. J'espérais tellement qu'il ne m'en voulait pas trop. Je crois que je ne pourrais vivre sans savoir qu'il ne serait pas à mes côtés. Je l'aimais plus qu'il pouvait l'imaginer. J'étais prête à tout pour lui et même à me tuer si cela peut faire en sorte qu'il puisse rester libre. Puis, j'eu un brin de colère qui montait en moi.

- Pourquoi n'as-tu pas refait ta vie avec une autre femme? Tout cela aurait été plus simple...

Je l'aimais tellement que je voulais juste son bonheur, mais je ne pouvais imaginer que son bonheur pouvait être avec celle qui risquait de lui faire perdre la vie d'un simple geste. Malgré que je le tenais le plus fort possible, mon emprise devenait de plus en plus faible. J'avais un peu de misère à tout faire en même temps. J'essayais de contrôler mes émotions, l'air et de neutraliser lui que j'aimais. Il était, par ailleurs, plus grand que moi. Donc, j'avais pas autant l'avantage que lui. Je restai quand même coller à son dos pour pouvoir entendre le coeur de son âme soeur. Cela me faisait tellement du bien.

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Lun 25 Nov 2013, 03:42


La souveraine était plantée là quand soudainement, un homme la bouscula avec... bon. Aucune délicatesse. Ses yeux s'étaient tournés vers l'impoli et elle reconnu Luka. Son visage prit une petite teinte rougeâtre. Sa tension retombait tranquillement. Il fallait dire que les choses étaient devenues très tendues. Son regard se portait tout aux alentours. Les gens profitaient bien de la soirée. Elle ressentait des gens dans les fleurs. Tant mieux, elles n'étaient donc point inutiles finalement. Comme décoration et comme utilité. Les yeux azurés de la femme se portaient alors sur une jeune femme aux cheveux de jais qui s'était avancée vers elle. Elle lui sourit, lui disant que tout allait bien. Il lui fallait plus que cela pour lui faire du mal. Elle la reconnue encore. Ophalee. Bien sûr. Cette bélua qui lui avait rendue visite à son salon de tatouage pour se faire tatouer il y a de cela un très bon moment.

- Mademoiselle Ophalee, quel bon plaisir de vous voir ici. Je n'en veux point à un homme qui ne sait point regarder avec ses yeux ni sa tête. Que seuls les pas le guident et que le drame l'emporte. Je ne suis point responsable de la folie et de la stupidité des gens. Tant qu'il ne s'en prend pas aux gens pour rien, aux miens ainsi qu'à moi-même, je ne lui reprocherais rien. Aucun mal n'a été fait.


Peut-être était-ce de drôles de paroles provenant d'une femme telle qu'elle mais ce n'était pas parce qu'elle était une fée qu'elle ne pouvait dire de telles choses. Myrialuna n'est pas la fée la plus gentille qui soit mais elle n'est pas méchante. Depuis la disparition de Kotsuke, une part obscure s'habite en elle et menace à tout instant d'exploser. Elle n'est plus exactement la même femme qu'elle était. La bélua lui tendit alors une boîte. C'était un présent. La fée l'ouvrit et découvrit une pierre. Celle-ci ne décelait aucun pouvoir magique. Elle était parfaitement simple. Elle fut surprise de voir la couleur de la pierre, telle la lune mais cela lui rappelait également les yeux d'une fée qu'elle connaissait depuis un bon moment.

- Merci beaucoup, Dame Ophalee. J'apprécie énormément. J'annonce aussi, ici, que les Béluas n'auront rien à craindre des Fées. Peut-être un jour pourrons-nous nous rencontrer en dehors de cet endroit afin de discuter plus ample davantage des politiques et ententes que nous pourrons avoir entre nous? Je crois que cela serait une excellente discussion.

Elle tendit la main pour serrer la sienne d'une facon douce mais ferme. Soudain, une voix la tira de cette poignée de mains. Tournant les yeux, elle vit Enzel et elle lui dit qu'elle allait être prête dans quelques minutes. Alors qu'elle se retournait, Myrialuna fit soudainement obstacle à une jeune fille. Une adolescente plutôt. Pourquoi son visage lui disait-il quelque chose? Ses paroles lui firent une réelle bombe au-dessus de la tête et le visage de la fée s'assombrit. Sa voix devint sombre. Celle-ci finit par un ton triste vers la fin.

- Kitsune. En voilà une surprise. Nous n'avons à peine à parler. Tu veux savoir pourquoi? Je suis désolée ma chérie mais qui penses-tu d'entre nous deux qui a abandonné l'autre? Dawn t'adorait. Elle te considérait déjà comme sa soeur. Ma nouvelle fille aurait adoré te rencontrer. Et oui, pour ne pas que tu sautes sur tes grands chevaux, elle est bien de Kotsuke. Je n'ai pas su te retenir car je ne pouvais dire quelque chose. Tu étais assez grande pour prendre les décisions par toi-même. Je t'ai aimée comme ma fille et je t'aime toujours comme tel. Kotsuke est disparu depuis si longtemps que je ne sais même plus quoi faire. Ma vie est un enfer. Si tu n'es pas certaine, je t'invite à aller parler à Enzel. C'est un ami et rien de plus. Un homme-fée a qui j'ai fais passé le niveau supérieur dans les rangs hiérarchiques. Il est ici à m'aider ce soir car je ne suis guère en état de tout gérer seule. Non, mais sérieusement... regarde plus en profondeur mon corps, mes yeux, mon regard. Crois-tu sincèrement que je vais bien, dis-moi? La colère t'aveugle. Je t'aime, Kitsune. Si tu veux revenir, la place t'es grande ouverte. Je ne te laisserais jamais tomber. Je suis profondément triste que tu penses une telle chose de moi. Ton père me manque. Terriblement. Sans lui, une moitié de moi est perdue. Nous pourrons parler un peu plus tard, si tu le désire, d'accord? J'ai une danse à ouvrir...

Myrialuna sourit faiblement. Enzel fit alors son apparition. La jeune femme s'approcha calmement de l'homme-fée et lui chuchota faiblement à l'oreille pour que lui seul puisse l'entendre.

- C'est en quelque sorte la fille adoptive du sorcier que j'aime mais qui a disparu du jour au lendemain. Elle m'en veut terriblement car elle croit que je l'ai abandonné alors qu'elle est partie du jour au lendemain. Elle croit que je suis avec toi. Elle croit que je vis la belle vie. Si jamais elle te parle, j'aimerais que tu lui explique comment je suis. Non pas mon apparence Enzel. Tu as vu de quoi je souffrais réellement.

La reine des fées se reculait alors de deux pas.

- Je vais avoir besoin de toi. La danse va commencer.

Elle tendit alors une main à Enzel et ensemble, ils se mirent tranquillement à voler dans les airs. L'air changea pour devenir très légère. Les petits points commencèrent à s'illuminer et une merveilleuse musique enchanteresse envahit les lieux. La reine s'élevait tranquillement dans les airs avec l'homme-fée. Elle le savait peu à l'aise de la situation. Myria le touchait donc à peine, respectant ainsi les limites. La souveraine se refusait de mettre l'homme mal à l'aise. Alors que la danse débutait, elle parla fortement afin que tous les invités l'entendent.

- Que tous ceux et celles qui désirent danser, trouver un partenaire et dès que vos mains se toucheront, vous vous soulèverez dans les airs. N'ayez craintes! Même le moins agile d'entre vous parviendra aisément à danser sans le sol sous ses pieds. À chaque symphonie, les partenaires changeront! Nous sommes ici pour nous amuser et avoir du plaisir. Toutefois, si vous désirez rester les mêmes partenaires, rien ne sera exigé. Mais je vous encourage à participer!

Et le premier tour commençait. Toutefois, Myrialuna était préoccupée par Kitsune.



À LIRE:

Résumé pour Myrialuna:


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La nuit féerique (RP pour tous)

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