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 Au nom de la liberté! [test Cocoon Lvl 5 avec Lison]

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Jeu 10 Jan 2013, 00:03

Cocoon vit les expressions du visage de sa supérieure changer au fur et à mesure, mais son rire effaça tout. Il fut surpris de la façon dont il effaça les moindres doutes, ou soupçons qu'il aurait pu avoir sur l'échec partiel de son rôle de chef temporaire. Elle, elle savait dédramatiser la situation. Du haut de son mètre cinquante, elle avait parfois des attitudes de femme enfant, dont Cocoon ne pouvait soutenir le regard très longtemps. Il finit par se mordre la lèvre inférieure un instant, croisant les bras en regardant ailleurs. Mais quand il pu enfin se détendre, et le regarder à nouveau, il vit qu'elle était à nouveau sérieuse. De loin, on aurait pu trouver cette situation caucasse. Le grand type carré, tout penaud devant une petite femme énergique et chétive. Alors l'autorité, la hiérarchie, et les rangs, faisait régner l'ordre dans leur binome.
Pendant tout son discours, il la regarda, n'hésitant à aucun moment de fermer ses doigts sur ses mains, pressant doucement les siens, ou sa paume, lui montrant qu'il l'écoutait et était réceptif. Elle avait le don d'être rassurante, et de redonner confiance en quelqu'un. Cocoon acquiesça, redevable de ce soutient. Il ne parla pas, n'osa pas, mais se sentit à nouveau prêt à affronter le monde entier. Alors quand elle lui lâcha les mains, il en saisit une au vol, se rapprochant anormalement d'elle. Bon d'accord, il n'avait pas franchement prévu qu'ils seraient, tout à coup, si près. La distance, dans se tête, paraissait plus grande. Mais il dit avec confiance :

-Merci... Pour ce que tu fais.


Il ne savait pas si c'était monnaie courante cette attitude, chez elle, et ne voulait pas le savoir. Penser, en premier lieu, qui l'en était le seul bénéficiaire, lui diffusait un agréable sentiment de chaleur, et d'importance. Cocoon n'était pas totalement redevenu lui même, et il lui arrivait encore de perdre les pédales, entrant dans une semi folie, quand il pensait à la mort de sa bien aimée. Malheureusement, il restait faible dans ce genre de moment, alors dès que d'autres problèmes s'accumulaient, toute aide était la bienvenue.
Malgré tout troublé de cette proximité, il la lâcha, faisant glisser sa main sur sa peau, pour se décaler d'un pas en arrière. A ce même instant, à peine avait-il repris sa place initiale, que un elfe s'adressa à Lison. Ainsi, les dirigeants voulaient la voir ? Cocoon pourrait aller se reposer en attendant qu'elle sorte de l'arbre. Mais le pauvre bougre avait bien mal pensé... L'orishala se retourna vers lui, toujours aussi joyeuse, pour lui annoncer que l'entrevue lui était tout autant destiné. Il pourrait ainsi faire son rapport détaillé, et donner des informations capitales. Entraîné par la jeune femme, il se laissa mener jusqu'au fameux roi de ce peuple, prêt à les recevoir :

-Je ne suis pas sur que...


Mais la phrase ne pu être achevé, vu qu'il entrèrent.

Une fois dans la demeure, il trouva l'endroit douillet, mais petit. Ne s'attardant pas sur ce genre de détails, il se mit en retrait, suivant Lison en tan que second. Imitant les gestes de politesses envers tous, le type assis au centre, les invita à s'asseoir. Hum, encore des chaises trop petites... Cocoon ne s'appuya pas au dossier, conscient de se briser le dos s'il le faisait. Le discours commença entre les deux protagonistes. Il attendit patiemment que son tour vienne, et qu'on lui pose des questions, pour finir de lui donner la parole. C'était son rapport qui comptait, alors il décida de passer outre l'incident technique, qui lui avait sappé le moral :

-Lorsque j'ai réunis les hommes pour partir à la poursuite de la jeune elfe, j'ai vu à la sortie du camp vampirique, plusieurs indices indiquant que leur groupe s'était séparé en deux. Alors j'ai séparé le mien, laissant trois types filer vers l'ouest. J'étais conscient qu'ils n'allaient pas les tuer, mais au moins les retenir, le temps que l'on récupère Tia et qu'on les rejoigne. Mais un contre temps est arrivé, et deux des trois guerriers envoyés, sont revenu vers moi laissant notre confère avec l'ennemie. Bien que j'ai optimisé la situation, nous avons subit des pertes.

Il voulait se redresser, appuyer son dos, mais il ne bougea pas d'un chouïa. Il savait pertinnement que gigoter tout le temps le ferait clairement perdre en crédibilité, c'était certain. Il était là en temps que bras droit provisoire de Lison, le temps que la mission soit achevée, c'était elle qu'il représentait, il ne devait pas mal se comporter. Alors il se râcla la gorge et finit, d'un ton aussi assuré que le précédent :

-Au final nous avons pu sauver le jeune elfe, et la ramener saine et sauve, en désintégrant les deux groupes de vampires.


Il avait parler de la rébellion, mais en tournant la situation, ça faisait juste passer les deux types pour des êtres stupides et bornés. Même si c'était des vie, des corps, des gens, Cocoon avait eu l'impression d'avoir assis sa position de sa voix forte, et de son attitude assurée. Il avait parfois un peu trop confiance en lui, ce qui le faisait se sur estimer. Sachant qu'il ne devait ensuite que répondre correctement aux questions, il se tu le temps qu'on l'interroge. Furtivement, il ne pu résister à l'envie de jeter un coup dœil à Lison.
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Ven 11 Jan 2013, 12:47

Spoiler:

Lison et son compagnon entrèrent dans la petite sale de réunion de Gorku. Elle était relativement petite mais au moins, cela instaurait une certaine proximité et l'orishala aimait beaucoup cela. Elle lança un grand sourire à Enaldus, Gorku, et sa fille qui était également présente. La souveraine serra la main de chacun et quand le tour du roi se fit venir, celui-ci lui rendit un grand sourire. Lison avait déjà rencontré le souverain lors d'une fête printanière, après la fin des zombies, mais n'avait eu que le temps de le saluer. Ce sourire était sincère, elle le voyait et cela la réconforta pour l'avenir. Enaldus n'était aucunement une menace, bien au contraire.
    « Enaladus » se présenta-t-il « Je suis heureux de vous rencontrer de nouveau madame l'orishala »

Lison fit une grimace. Personne n'avait donc prit la peine de lui dire qu'elle avait horreur qu'on l'appel comme ça ? Elle se ressaisit et se força à sourire.
    « Appelez moi Lison voyons ! J'ai horreur qu'on m'appelle ainsi. »

Enaldus fit une petite révérence pour faire savoir qu'il avait comprit et qu'il s'excusait. Il se tourna alors vers Cocoon avec une mine interrogatrice. La jeune souveraine s'empressa de le présenter :
    « Je vous présente Cocoon. Il a remplacé Grey, mon Eshu de la guerre qui a était blessé au début de la bataille. Grey m'accompagne toujours lors de ce genre de conflit et Cocoon sera donc sa voix, le temps de notre entrevu. »

Le roi des Elfes acquiesça de nouveau. Et pria tout le monde de s'asseoir. Lison soupira intérieurement. Elle avait la bougeotte et regorgeait d'énergie malgré la fatigante bataille et n'avait aucune envie de s'asseoir. Toutefois, elle s'exécuta. Parfois, il y avait des limites à la liberté : le savoir vivre. Elle n'attendit tout de même pas pour prendre la parole en première.
    « Je ne m'attendais pas à ce que vous vous déplaciez pour cet incident. » remarqua-t-elle à l'égard du roi. Ce dernier eu un sourire amusé, comme s'il savait déjà qu'elle allait faire cette remarque.

    « Mon peuple et moi même ne considérons pas cela comme un incident. Je sais combien ce Gang à fait souffrir votre peuple et nous n'avons même pas levé le petit doigt pour vous aider. Vous, au contraire, vous vous êtes précipité pour venir aider cette ville. Cela aurait été une insulte de ne pas venir directement vous remercier. De plus, nous savons tous qu'après avoir reçu cette attaque à Megido, vous êtes tombé malade dû à la fatigue. Peu de personne serait venu se battre après avoir vécu ce que vous avez vécu. »

Ces mots fit énormément plaisir à Lison qui, bien qu'étant loin d'être une personne modeste, ne s'attendait pas à cela. Pour elle, s'était normal d'agir ainsi. C'était son devoir et elle n'attendait aucun merci en retour. Elle eut néanmoins une pointe dans l'estomac lorsqu'il évoqua sa... chute. Elle n'en était pas très fière. Ainsi ébahi par tant de louange, elle écarquilla les yeux de surprise et mit quelques secondes à répondre, légèrement retourné.
    « Mais... Vous n'avez pas à me remercier ! absolument pas ! Vous savez combien j'affectionne votre peuple pour leurs valeurs, mais pas seulement. Et plus encore, cette ville avec qui j'ai noué des liens très étroits. Mon mari étant lui même l'un des votre. Et Gorku » Elle se tourna vers le concerné en lui adressa un sourire complice. « A toute mon amitié. Ne pas venir à votre secours, cela aurait été enfreindre mes principes les plus chers. Je combat pas seulement pour mon peuple, mais pour la liberté dont je considère que chaque personnes mérites. Si un peuple est opprimé et qu'il me demande de l'aide, je m'empresserais de leur venir en aide. Tels sont mes principes et celui de mon armée. De plus, pour moi et mon peuple, le fait de savoir que ce gang qui nous à fait tant souffrir était de nouveau sur pieds et s'apprêtait à attaquer de nouveau, nous était insupportable. Nous ne pouvions pas rester dans notre coin sans rien faire ! »

Elnadus acquiesça en souriant, et répondit d'une voix calme :
    « C'est tout à votre honneur... Mad... Lison. Mais je tiens tout de même à vous remercier. Que ce soit en mon nom et en celui de mon peuple. »

L'orishala acquiesça à son tour sans rien ajouter. Elle avait dit ce qu'elle avait à dire et s'il tenait vraiment à la remercier, elle n'allait pas le rejeter. De plus, ce roi faisait l'effort de l’appeler par son prénom, ce qui était rarement le cas chez les personnes hauts placées. Plus le temps passait, plus elle ne regrettait pas de faire sa connaissance. C'était sans aucun doute, une personne juste et bonne. La jeune femme finit par s'enfoncer confortablement dans son siège, plutôt sereine.

Gorku, quant à lui, se redressa sur son siège, s’éclaircit la voix et prit pour la première fois, la parole.

    « Si cela ne vous pose aucun problème, nous aimerions que vous nous fassiez un compte rendu de tout ce qui s'est passé depuis que nous sommes venus vous demander de l'aide. »

Lison opina, montrant une fois de plus son sourire. Elle avait tellement envie de se lever pour faire se récit, comme lorsqu'elle s'adressait à son peuple, mais elle se contentera juste de faire des grands gestes pour illustrer ses propos.
    « Et bien, dès que j'ai reçu votre appel, je me suis empressé de prévenir Grey et nous avons réunis notre armée dans les plus bref délais. Beaucoup était très remonter contre le gang et cela nous fut facile de réunir beaucoup de personne en peu de temps. Une fois réunis, nous somme directement allé attaquer leur campement. J'avais pour mission de faire parler leur nouveau chef en ce qui concernait leur projet, pendant que l'armée encerclait le camps et les faisait capituler. Il n'était pas très expérimenté et j'ai rapidement réussit à lui décroché des infos. C'est là qu'il m'a avoué qu'ils avaient kidnappé Tia » Elle fit une pause pour sourire à la principale concerné. Celle-ci regardait par la fenêtre comme si tout ça ne l'intéressait point. Pourtant, Lison était sûr qu'elle écoutait attentivement. « Il l'emmenait dans le village qui se trouve à l'ouest pour les faire accuser et semer la pagaille au sein du peuple. » Elle leva les yeux ciel, un peu blasé. « Vous aller dire que cela n'aurait jamais fonctionné, et je veux bien vous croire. Ce faux gang reconstitué s'y est mal prit dès le départ, sinon, nous n'aurions pas réussit à les faire plier en seulement une journée. » Elle fit une pause pour reprendre son souffle et le fils de son histoire. « Seulement, pendant que je faisais avouer le chef, Grey s'est fait grave blessé par leur mage très puissant. C'est à ce moment là que je suis sortie de la tante. La bataille continuait toujours, mais il fallait absolument qu'un groupe aille vers l'ouest pour récupéré Tia. Cocoon était là, et nous avons décidé qu'il pourrait prendre cette mission. »

Cette fois, elle se tourna vers lui et par pensé, elle lui demanda de continuer, ce qu'il s'empressa de faire. Pendant son récit, l'orishala voyait bien comme il était très tendu et elle eu un sourire amusé. Elle avait même envie de rire, mais se retint tout de même. Une fois qu'il eut terminé, elle ne put s'empêcher de lui lancer par télépathie :
    *Hé ! Détend toi ! Ils vont pas te bouffer ! *

Pour illustrer ses propos, elle s'étendit légèrement sur la table ronde, prenant ses aises, et fixa le pauvre Cocoon pour le mettre légèrement mal à l'aise. Ce n'était pas méchant, c'était pour son bien. Les Elfes jetèrent un petit regard étonné à l'orishala, mais ne dirent rien. Que pouvait-il dire après tout ? Ils n'étaient pas sa mère et ne pouvez pas lui dire comment se tenir. Enaldus finit par opiner, sans emmètre de commentaire. Il était là pour écouter, par pour juger. Cet homme avait fait de son mieux. En tout cas, c'est ce qu'il espérait. Il s'éclaircit la voix et s'adressa à Lison :
    « Le gang est donc bel et bien anéantit ? Et qu'avez vous fait de leur chef et des prisonniers? »

    « Et bien, une fois que Cocoon est partie, j'ai confié Grey à un guérisseur et j'ai tenté de retrouver le mage qui lui avait fait cela. Toutefois, il avait disparut. Pour ce qui est du chef, je l'ai ramené dans le village. Je me suis dis que Gorku serait celui qui devait décider de la punition adéquat. Pour ce qui est des prisonniers, si cela ne vous dérange pas, j'en fais mon affaire. Ils sont en route vers les cachots de Megido. »

Les deux elfes acquiescèrent pour montrer qu'ils étaient d'accord. Gorku remercia même Lison.
    « Merci Lison... Demain matin nous organiseront un rassemblement pour juger du sort de cet homme » déclara-t-il.

Sa fille jugea bon d'ajouter :
    « C'est moi qui prononcera la sentence ! »

Personne ni vit rien à redire et L'orishala poursuivit.
    « Le gang est quant à lui, bel et bien anéantit. Et je peux vous jurer qu'il ne fera plus de mal à personne » conclu-t-elle avec un grand sourire et une voix enjoué.
    Gorku fronça les sourcils, inquiet.


    « Mais vous avez parlé de ce mage que vous n'avez pas réussit à avoir. Il ne risque pas de venir s'en prendre à nous. ? »

Lison secoua la tête.
    « Ne vous faîtes pas de soucis pour lui. Il est bien trop intelligent pour s'en prendre seul, à un village aussi important que celui-ci. Et puis vous porter atteinte n'est pas dans ses objectifs. Il en veux particulièrement à mon peuple. J'en fais également une affaire personnel. J'irais le retrouver dès que je partirais d'ici. »

Les elfes parurent tout à fait rassuré. La jeune femme se tourna furtivement vers Cocoon pour lui demander personnellement :
    *Tu voudrais ajouter quelque chose ? N'hésite surtout pas. *

Elle attendit sa réponse et annonça qu'elle avait dit tout ce qu'elle avait à dire. Un grand sourire apparut sur le visage d'Enaldus qui semblait plus que satisfait.
    « Tout cela confirme ce que j'ai dis précédemment. Vous avez fait du beau boulot. » Il se tourna vers Cocoon et lui sourit. Il avait visiblement lui aussi, vu qu'il était tendu. « Vous aussi d'ailleurs malgré les petits problèmes que vous avez du gérer. »

    « J'aimerais également vous dire un grand merci pour avoir sauvé ma fille » s'empressa de dire Gorku. Sa fille se mit brusquement à fusiller du regard son père et Cocoon, mais se retint de parler. Elle n'était sûrement pas de cet avis.

    «  Vous avez maintenant tout mon soutient » Souligna le roi des elfes en fixant l'orishala. « Et j'aimerais vous faire une proposition »

    « Je vous écoute » répondit Lison.

    « J'aimerais signer une alliance avec votre peuple. »

L'orishala sourit. Avec tous les compliments qu'il avait fait, elle s'y attendait un peu. D'ailleurs, s'il ne l'avait pas fait, elle l'aurait fait elle même. Volontairement, elle attendit pour répondre, faisant mine de réfléchir pour laisser planer le doute. Il fallait parfois se faire désirer. Elle ne voulait pas qu'il croit qu'on l'ait dans sa poche aussi facilement. Mais sa réponse était déjà toute faite.
    « D'accord, mais à une condition... non, plutôt deux. »

Le roi haussa les sourcils, intrigué.
    « Et bien c'est moi qui vous écoute cette fois. »

La souveraine fit un sourire satisfait.
    « La première condition et que nous cessions de nous vouvoyer. »

Le souverain, amusé, opina
    « Et ta seconde condition ? »

Le sourire de Lison s'élargit.
    « Si nous concluons cette alliance, j'aimerais que vous ne portiez aucun préjudice aux Vampires. Ce gang à agit de leur propre chef, les autres vampires n'ont rien avoir là dedans. Si vous leur jetez des pierres pour ce qu'un gang, dont ils n'avaient pas la main mise dessus, à fait, les tensions risquent de s'aggraver. Et je puis t'assurer, que ni moi, ni ton peuple souhaite cela. Je fais déjà tout mon possible pour apaiser toutes les tensions. De nouvelles ne seraient absolument pas les bienvenues. »

    « Je comprend ton point de vue » accorda le roi des elfes. « Mais tu dois savoir que je ne peux pas non plus empêcher chaque elfe de ne pas en vouloir aux vampires. Il y aura forcément des représailles »

    « Bien sûr ! Mais je compte sur toi pour calmer cela. »

Enaldus fixa Lison avec gravité. Lui aussi ne voulait pas céder si facilement. Toutefois, il finit tout de même par acquiescer plus gravement et plus doucement que d'habitude. Cette alliance était la bienvenue pour lui. Il lança alors un regard vers un jeune elfe qui était resté dans un coin de la pièce pendant tout le temps de l'entrevue. Celui-ci sortit des papiers d'un sac et les déposa sur la table ronde. Les formalités de signatures se suivirent, jusqu'à ce que tout fut en règle. L'orishala commençait à ne plus tenir sur sa chaise et changeait sans cesse de position. Elle n'aimait pas tout cela, mais c'était sa responsabilité, et elle s'y tenait. Par miracle, ce fut le roi des elfes qui se leva en premier et Lison suivit immédiatement le mouvement. Ils se tendirent la main pour se la serrer fermement.
    « Je suis absolument ravis de m'allier à vo.. à toi ! Vous et votre peuple aurez dorénavant tout mon soutient et n'hésitait surtout pas à faire appel à moi. »

    « Il en va de même pour moi et mon peuple. Nos deux peuples sont maintenant étroitement liés »

Les deux souverains se sourirent très satisfait de cette nouvelle alliance.
    « Sur ce, nous allons vous laisser. J'aimerais rendre visite à Grey pour savoir comme il se porte. Je m'inquiète beaucoup » déclara Lison.

    « Très bien. Mais avant que vous partiez, j'aimerais vous proposer de passer vous et votre mari chez moi, à la cité d'Euradiens pour faire plus ample connaissance. »

    « Nous viendrons avec joie, dès que possible. »

Ils finirent par tous se saluer et L'orishala et son Eshu de remplacement, sortirent enfin de la pièce qui commençait à être beaucoup trop petite pour la jeune orisha. Regorgeant d'énergie qu'elle avait dû canaliser pendant tout ce temps, elle dévala les escalier avec un sourire immense sur ses lèvres. Arrivé aux dernières marches, elle sauta à pied joint, comme une gamine, sur le sol, faisant voltiger les feuilles mortes sous le choc. Elle écarta les bras pour respirer l'air pur et déclara.
    « Oh la vache ! Devoir faire preuve d'autant de retenue, c'est... horriiible. » Elle fit une pause pour prendre un nouveau bol d'air. « Mais c'était un mal nécessaire ! » Elle se retourna vers Cocoon toujours avec cette mine joyeuse. « Tu te rend compte ?! Une alliance avec les elfes ! » Elle soupira soudainement, levant les yeux au ciel. « Bon c'est vrai, ils sont un peu coincé, égoïste et égocentrique... Mais pas tous ! Enaldus est vraiment quelqu'un de bien. Ça change de l'ancien roi... »

Lison était tellement contente qu'elle parlait toute seule, sans vraiment attendre de réponse de Cocoon. Elle se tourna de nouveau face au monde et se laissa tomber en arrière, bras et jambe écarté dans les feuilles mortes de toutes les couleurs. Elle serait toute sale, mais elle s'en fichait. Dans cette position, elle avait l'impression d'appartenir au monde et que le monde lui appartenait. Elle faisait ça souvent. Dans la neige, comme dans le désert. Elle ferma les yeux pour apprécier ce moment béni. Vive la liberté ! Les elfes qui passaient non loin de là, la regardèrent d'un œil un peu surpris, mais ils connaissaient plus ou moins le caractère de Lison et passèrent vite leur chemin.
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Sam 12 Jan 2013, 13:12

Lorsqu'ils entrèrent dans la demeure étriqué, Cocoon se sentit à l'étroit. Pourtant les elfes étaient de grands êtres non ? Alors n'avaient-ils pas besoin de plus d'espace ? L'orisha se détourna de la description des lieux pour se concentrer sur ce qu'il se passait autour de lui. Lison avait l'air tout à fait à l'aise, bien plus que lui, et gratifiait les elfes de formules de politesses. Cocoon lui, resta en retrait, ne sachant vraiment que faire mais il vit chaque personne lui adresser un hochement de tête, une fois que la main de l'Orishala était passée dans la leur. Ainsi il répondit sans sourire, courtoisement. Une fois le tour de table fini, le roi du peuple des bois se présenta. Il n'en n'avait jamais entendu parler, mais personne ne se rendit compte qu'il emmagasinait des informations, grâce à son expression neutre, voire frigide, sur le visage. Lison l'introduisit comme il fallait, présentant le type et ses fonctions, disant que ce n'était qu'un remplaçant de Grey. Jetant un coup d'œil à sa supérieure, il vit qu'elle n'arrêtait pas de sourire, avait-elle une idée derrière la tête ?
Mais de là, s'ensuivit une conversation entre les deux partis, où Cocoon ne prit pas part, car il n'avait pas à parler. Cependant, il était satisfait d'être là, pour écouter la situation entre les orishas et les elfes, de manière à savoir où ils se positionnaient, et qu'elles étaient leur lien. Ainsi, pour Lison, c'était très fort, mais Cocoon cru défaillir quand elle parla de son mari. Un mari ? Mais... Mais... Son mari était un elfe, et il ne savait même pas que cette femme avait déjà la bague au doigt ! Bien qu'il resta impassible, il eu un vieux goût d'amertûme au fond de la bouche, et ne puis s'empêcher de faire claquer sa langue. C'était automatique, mais là, ce n'était pas vraiment le moment, bien que personne n'avait réellement entendu. Alors ce jolie bout de femme charismatique, avait déjà des bras pour la chérir... Passant sa main dans ses cheveux, il croisa ses bras, au fur et à mesure que sa réflexion avançait, avant qu'on ne lui demande sa version des faits.

Une fois le rapport effectué, Lison lui fit une remarque mentale, lui disant de ne pas être si tendu. Elle pour sa part, s'étira sur la table, prenant ses aises, et Cocoon fut captivé par la grâce de son corps, et son sourire joyeux. Elle lui faisait pensé à un chat. Il se mit à énormément aimer les chat tout à coup. Détournant les yeux, il resta appuyé sur le dossier de sa chaise, essayant d'annihiler ses idées qui trottaient dans sa tête. C'était de l'admiration. AD-MI-RA-TION, allô !

*C'est la première fois que je les rencontre, mais je fais mon possible pour être moins sous pression.*

Son ton était doux, net, rassurant. Il ne voulait pas qu'elle croit que ce visage, reflétait forcément le ton de sa voix, alors tout cela faisait un paradoxe.
L'orisha commençait à être un peu las, voulant sortir de là, et terminer tout ça. Les elfes regardaient les attitudes de Lison, avec beaucoup d'intrigue, sans rien lui dire. Apparemment ils la connaissaient bien, et même si cela en étonnait certains, tous la respectaient beaucoup. Cocoon trouva cela plutôt courtois d'accepter l'Orishala comme elle était, mais en même temps elle était puissante et attaché à ce peuple, alors ça aurait été de l'hypocrisie de faire des manières. Et puis en la voyant, le bronzé se dit que ce ne devait pas être du style de Lison de se complaire dans un moule. Bien que ça ne lui décrocha pas un sourire physique, cette pensée l'amusant au moins mentalement. Mais les choses sérieuses revinrent rapidement.
Pour la troisième fois de la journée, il fut tué par le regard de Tia, se demandant si un jour il n'allait pas perdre la vie, de l'avoir sauvé. Plutôt je-m'en-foutiste sur ce point là, il ne lui lança pas un regard particuliers, tournant la tête assez rapidement, ne voulant pas déclencher une guerre qui ne mènerait à rien, et à laquelle il ne prendrait pas part.

Le jeune homme revint à la raison, il était vrai qu'il restait un mage vampire puissant, se baladant dans la nature. Qu'adviendrait-il de lui ? Mais la jeune femme trouva la solution, ayant surement réfléchi à son cas avant même de commencer la réunion.
Le temps semblait atrocement long. Il compatissait avec sa voisine, elle qui gigotait, alors que lui se tenait tranquille -bien qu'en lui, s'il avait pu il se serait au moins mit debout-, mais l'endroit si étriqué, et la "lenteur" de cette situation, faisait qu'il commençait à ne plus tenir en place. Mais Enaldus n'avait pas fini, une alliance était à pourvoir, et des papiers à remplir, car tout n'était pas encore terminé dans les règles. Au moins, son peuple serait maintenant main dans la main avec les elfes, et ce n'était en aucun cas mauvais, au contraire. Au moins, il apprendrait peut être à connaitre un peu mieux ce peuple. Bien que tu temps ce soit écoulé depuis le début, il repensa : Lison est mariée. Expirant fort en fermant les yeux deux secondes, il les rouvrit en se disant qu'il fallait qu'il arrête de se maltraiter de la sorte. Il ne voyait pas ce que ça pouvait lui faire. De son côté, il évitait de penser à sa situation plutôt chaotique. Son ange avait disparut pendant quatre longs mois, avant d'être retrouvée morte par son peuple. Là aussi, le cœur de l'homme fit un bon dans sa poitrine, mais il se calma un maximum, s'infligeant une bonne dose de calmant mental, de manière à ne pas tomber dans un désespoir sans fin, ici. Il représentait Grey, et Grey ne se serait jamais laisser abattre en public, alors lui non plus.

Posant ses yeux sur Enaldus, il étudia ses traits avec minutie, finissant par imprimer son visage dans sa tête. Puis dès qu'il parla, il cessa de le fixer, par politesse. La cité d'Earudien ? Il y était déjà allé une fois, il y a quelques temps... L'endroit était charmant et il regrettait de ne pas être un elfe, juste pour avoir un logis là bas. Lison accepta puis se leva après le roi, et avant Cocoon. Tous se saluèrent, se remercièrent, et partirent chacun de leur côté. Une fois éloigné, la jeune femme parla de tout cela, se laissant tomber dans un tas de feuilles au sol, continuant de prendre l'air à pleins poumons. L'orisha se mit à esquisser un sourire en coin. Elle lui faisait penser à un enfant qu'on ne pouvait pas garder tranquille, et cela l'amusait. Malgré tout il lui dit :

-Egoïste et égocentrique ? Je t'avoue que Tia n'a pas l'air commode... Je me suis fait assassiné au moins trois fois aujourd'hui, par son regard meurtrier. Mais le roi a l'air remplie de sagesse, ça va être une belle alliance...


Même si les souverains étaient tous les deux totalement opposés au niveau du caractère, Cocoon trouvait le tableau joli et agréable. Il s'amusait aussi à regarder les elfes s'étonner de l'attitude des deux orishas. L'un debout, les mains dans les poches de son manteau, attendant patiemment, et l'autre en train de bouffer de la feuille. Effectivement, ce devait être bien comique. Mais Cocoon appréciait l'air qu'il respirait, autant qu'elle, il le montrait juste différemment. Lui aussi à la fin de la réunion, il lui fut difficile de rester sur son siège, et il du serrer les poings pour se contenir de ne pas se lever. Alors quand il sortit de la, même s'il était plus introvertie qu'elle, il avait aussi explosé.

Au bout d'un moment il dit :

-Tu viens, on va voir Grey, il devrait allé mieux maintenant...


Regardant en l'air, il vit que la nuit était bien tombée. Il espérait que le type pourrait rapidement reprendre ses fonctions, au moins pour pouvoir être au courant de tout ce qu'il s'est passé. Lorsque tous deux se mirent en route pour la petite maisonnée, servant d'infirmerie pour l'orisha, ils le virent endormit, en train de se reposer. Une vieille elfe se tenait à sonchevet.
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Sam 12 Jan 2013, 21:40

La voix de Cocoon la réveilla de sa rêverie et elle pencha la tête pour le regarder et l'écouter. C'est qu'elle l'avait presque oublié à trop profiter de l'air pur. Sa remarque sur Tia l'amusa beaucoup. Elle l'avait elle aussi remarqué et elle avait une idée toute faîte sur le pourquoi du comment. Décidant qu'elle avait assez profité des feuilles, de l'air et de la grandiosité du monde, elle se releva pour faire face à l'orisha.
    « Si tu veux mon avis, elle a un faible pour toi ! Mais c'est une elfe très fière et en la sauvant, tu as donné un sacré coup à sa fierté. Elle était sûrement persuadé qu'elle s'en sortirait seule. »

Lorsqu'il évoqua Grey, le visage de Lison s'assombrit. Elle l'avait un peu oublié avec toutes ses bonnes nouvelles. Elle était toujours inquiète pour lui, or elle s'était efforcée de ne pas y penser pour accomplir toutes les missions qu'il lui été donné de faire. Maintenant qu'elle avait tout bien réussit, il était temps de penser à son ami. Elle se permit de s'inquiéter réellement et elle acquiesça vigoureusement à la proposition de Cocoon. Si elle venait à perdre Grey, elle ne savait pas du tout comment elle pourrait continuer à être Orishala. Son Eshu, c'était son pilier. Lorsqu'elle perdait pied, comme elle l'avait fait pendant les zombies, il prenait immédiatement la relève. Il avait aussi les mots pour la rassurer. Elle pourrait difficilement se remettre de sa perte.

Le temps de se diriger vers l'arbre qui accueillait Grey, Lison ne disait plus aucun mot. Ses yeux étaient rivés au sol, perdu dans le vague. C'était fou comme la jeune femme pouvait passer de la joie à la tristesse en un rien de temps. Arrivé aux escaliers qui menait à l'infirmerie, elle se précipita, de plus en plus inquiète. Enfin sur le pas de la porte, elle vit son Eshu endormi et un vieille elfe à son chevet. Sur le coup, elle n'osa pas faire un pas de plus. Il avait un énorme bandage sur l'abdomen et il était blanc comme un linge. Lison s'imagina les pires scénario. Cocoon arriva à son niveau et observa Grey à son tour. Machinalement, l'orishala glissa sa main dans celle du géant, pour se rassurer. Encore cette sale manie qui revenait.

    « Ne vous en faîtes pas, il va mieux. Il reprend simplement des forces. » expliqua le vieil elfe en parlant tout bas.

Ces mots firent sortirent Lison de son mutisme et, lâchant la main de Cocoon, elle se précipita elle aussi au chevet de son ami. Elle déglutit pour ne pas pleurer. Il allait bien, pas la peine de s'emballer. Cependant, c'était la première fois qu'elle le voyait dans cet état. Pour elle, Grey était l'homme le plus fort et le plus inébranlable qu'elle puisse connaître. Rien ne semblait pouvoir le faire tomber... et pourtant. C'est pourquoi cette vision la choqua beaucoup si bien qu'elle avait envie de pleurer. Mais elle savait que si l'Eshu se réveillait pour la voir dans cette état, il lui remontrait les bretelles de s'être trop inquiété. Cette pensée la fit sourire furtivement. Elle prit délicatement la main de Grey pour lui montrer qu'elle était là et pour s'assurer qu'il était bien vivant. L'eshu était brûlant. Pas de doute, il était encore en vie. Lison lança un regard interrogateur à l'elfe et lui demanda :

    « A t-il récupéré ses pouvoirs ? »

L'elfe secoua la tête négativement avant de répondre tout doucement.
    « Pas encore, mais le sort jeté par le mage finira par se dissipé au fil du temps. C'est une question de temps. Je vous conseil d'aller vous reposer et de le laisser faire de même. Revenez demain matin. Il sera sans doute réveillé. »

Lison acquiesça et remercia l'elfe pour ce qu'il faisait, avant de se relever et de déposer ses lèvres sur le front bouillant de son ami. Puis, après un dernier regard pour lui, elle sortie de la pièce un peu trop précipitamment, comme pour contrôler ce trop plein d'émotion. Elle descendit quelques marches et s'asseya sur l'une d'entre elle, enfouissant son visage dans les mains. Elle ne pleurait pas, elle essayait simplement de se remettre de ses émotions. De longues secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne disent quelque chose.
    « Je ne sais pas comment je ferais sans lui... » Elle releva la tête et dans une grimace de haine, elle lança « Je jure que ce mage va payer ! »

De nouvelles secondes s'écoulèrent, elle sentit la présence de Cocoon près d'elle. Elle ne l'avait pas oublié, mais elle se sentit soudainement égoïste. Elle se tourna vers lui soudainement inquiète.
    « Je suis désolé de t'avoir imposé tout cela. Est-ce que tu vas bien toi ? Tu dois être exténué ! Je ne voudrais pas te retenir plus longtemps. » Elle fit une pause pour le regarder dans les yeux. Elle s'y noierait bien une fois de plus. Il avait cette aura si rassurante. Mais ce n'était pas le moment. « Je te remercie pour ce que tu as fais pour moi et pour nous. » Et elle ponctua sa phrase par un petit sourire qu'elle ne garda pas bien longtemps. La santé de Grey la préoccupait toujours.
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Sam 12 Jan 2013, 23:41

Une fois dans la maisonette où Grey reposait, Cocoon sentit un grand respect monter en lui, envers cet homme. C'était quelqu'un de solide, de fort, de puissant, et il comprit la tristesse de Lison, de le voir dans un tel état de faiblesse. Malgré tout, son admiration pour lui ne partie pas, bien loin de là. Il l'observa, malade, blessé, en train de récupérer. Bien qu'il ne le connaissait pas personnellement, ni même qu'il eu le temps d'apprendre à le connaître, cette vision était dure pour lui. Mais son visage neutre et impassible, ne laissa échappé aucune émotion, et il attendit patiemment. L'Orishala s'avança vers lui, elle avait l'air timide, ou... Hésitante ? Cocoon ne su dire, mais ses pupilles se dilatèrent lorsqu'il sentit la main fraîche de la jeune femme se glisser dans la sienne. Clairement, il faillit défaillir. Son flux sanguin s'accéléra, et bien qu'il continuait d'observer l'état de l'Eshu, il pensait plus à la jeune femme à ses côtés. Une fois que l'elfe renseigna tout le monde, la main de Lison quitta la sienne, et il en fut légèrement frustré. Sa petite main dans la sienne, il aurait voulut y poser ses lèvres dessus, l'embrasser, ne jamais la lâcher, pour rien au monde, mais il ne la retint pas. Fermant le poing quelques instants, son regard n'offrait plus rien de chaleureux pendant une minute, le temps que la sensation de ce contact s'apaise, puis parte.
Cocoon prit tout de même cas de l'état du chef de guerre, et de son rétablissement futur. Au moins, ses jours n'étaient pas en danger, et il n'était ni paralysé, ni inapte à utiliser la magie. Expirant de soulagement, doucement, il attendit l'Orishala. Elle était bouleversée et c'était compréhensible, mais en aucun cas il ne tenta de la calmer, ni de palier à ses émotions. Après tout, il fallait qu'elle se lâche. La journée a été longue pour tout le monde, plus exténuante pour certain, mais le résultat était le même pour tout le monde : un moment de détente et de repos était le bienvenue.

Lorsqu'il sortirent, il vit Lison essayer de relativiser, assise sur un rocher. Automatiquement, il se rapprocha assez d'elle, de manière à ce que si elle se penchait légèrement, sa tête toucherait sa cuisse. Se rendant compte de sa présence, elle s'adressa à lui. La rassurant il sortit :

-Ne t'inquiète pas pour moi, je suis là pour t'accompagner, ça me va... Grey va bien, il s'en remet, ne te fais plus de soucis...


Il baissa la tête, voulant la regarder, ayant peur qu'elle ne se sente trop seule. Lorsqu'elle se releva, disant qu'elle le laissait tranquille, il eu comme une espèce de déchirement. Alors quoi, elle allait partir de son côté et lui du sien ? En même temps, à quoi s'attendait-il ? Mais lorsque l'un d'eux tourna les talons, Cocoon attrapa rapidement le poignet de Lison sans le serrer, arrêtant sa marche, et dit précipitamment :

-Tu vas faire quoi ? Je veux dire, tu ne veux pas...


Mais il s'arrêta de justesse, ne prononçant pas les mots de trop. Pire encore, il n'arriva même pas à la lâcher, complètement obnubilé par son regard, par sa présence, son charisme. Tout à coup, ses lèvres avaient envie des siennes, son corps de géant voulait se coller à ses formes féminines... Cocoon était trop homme, et trop faible devant elle, pour se retenir de vouloir l'embarquer avec lui. Figé, emplie de désir, il ne pu rien faire, attendant que ce soit elle qui le sorte de cette paralysie, par un quelconque moyen.

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Dim 13 Jan 2013, 13:32

Cocoon rassura Lison en lui disant de ne pas s'inquiéter pour lui et qu'il était là pour l'accompagner. Cela fit plaisir à l'orishala et osa lui offrir un petit sourire de remerciement. Cependant, elle était encore trop chamboulé pour faire plus et elle se remit à fixer les marches d'un air mélancolique. Elle apprécia aussi ses paroles rassurantes concernant Grey et cette fois elle releva la tête pour lui faire un plus large sourire.
    « Tu as raison... Je ferais mieux d'aller me reposer. S'il apprend que je me suis trop inquiété pour lui, il va me remonter les bretelles »

La jeune femme finit par se relevé et fit face à l'orisha. Elle chercha ses yeux comme attiré par un aimant. Mais cela ne dura que quelques petites secondes. Il avait beau lui avoir dit qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour lui, elle trouvait qu'il en avait fait beaucoup et elle ne voulait pas le retenir plus longtemps encore. Il avait sûrement envie d'être enfin tranquille. Néanmoins, l'idée d'être séparée de lui et de son aura rassurante ne lui plaisait pas vraiment. Elle ne le connaissait que très peu, mais une chose était sûr, elle aimait sa compagnie. A ses côtés, elle se sentait légère, comme s'il absorbait toutes les ondes négatives qu'il pouvait y avoir. Elle voulait aussi le connaître plus. Mais voilà, ce n'était peut être pas réciproque et encore un peu chamboulé, elle ne pensa pas à user de son pouvoir d'empathie pour le savoir. C'est donc ainsi qu'elle se sépara de lui pour monter les escaliers. La chambre que lui prêtait les elfes étaient encore plus haut dans l'arbre.

Mais avant qu'elle n'ait le temps de faire plus de deux marches, la main de Cocoon la retint par le poignet. Lison se stoppa.

    -Tu vas faire quoi ? Je veux dire, tu ne veux pas...

Tout doucement, elle se retourna pour lui faire de nouveau face. Avec les escaliers qui les séparaient, elle était maintenant un chouïa plus grande que lui. Cette vision était étrange, mais elle lui plaisait. Qu'est-ce qu'elle allait faire ? Il voulait dire quoi par là ? Elle osa finalement user de son empathie sur lui, tendis qu'elle ne pouvait s'empêcher de le regarder dans les yeux. L'un doré comme le sien et l'autre bleu. C'était troublant. Un peu plus et ils avaient les même yeux. Alors comme ça il ne voulait pas qu'elle parte ? Lison s'en amusa intérieurement. Elle ne se moquait pas de lui. Oh non ! C'est qu'elle ne s'y attendait pas vraiment. Cela lui faisait plaisir quelque part. Elle n'était donc pas seule à ne pas vouloir que l'autre parte. Trop tard, elle s'était noyé dans ses yeux. Elle resta ainsi un long moment. En tout cas pour elle, cela lui parut long, mais peut être n'était-ce que quelques secondes. Pourquoi ne bougeait il pas ? Il avait peur c'est ça ? Peur de quoi ? De la femme qu'elle était, ou de L'orishala. Elle préférait qu'il est simplement peur de la femme parce que l'orishala n'était qu'une petite part d'elle même. Elle avait abandonné son costume en sortant de la réunion. Son don d'empathie pouvait lui dire que Cocoon ne voulait pas qu'elle parte, mais il ne pouvait pas lui en dire plus. Elle ne pouvait donc pas savoir ce qu'il voulait au juste. C'était légèrement frustrant. Alors Lison décida d'écouter ses propres désirs, comme elle le faisait la plupart du temps, ne se posant plus de questions.

Grâce à une force inconnue, elle parvint à détacher son regard des yeux de l'orisha paralysé, et elle le fit glissé à peine plus bas : Ses lèvres. Elle fut prit d'une incroyable envie de les goûter. Une pensée un peu malsaine lui traversa l'esprit. Est-ce que les lèvres de cet homme qui ressemblait tant à Shizuo avaient le même goût que celle de Shizuo ? Cette question lui taraudait tellement l'esprit qu'elle ne résista pas instant de plus. Elle se pencha doucement – pour une fois que c'était elle qui devait se pencher – et captura les lèvres de Cocoon. Cela ne dura vraiment pas longtemps. Une seconde tout au plus. Non, cela n'avait rien avoir avec Shizuo. Elle avait sa réponse. Ces lèvres-ci étaient plus douce et accueillante. Celle du réprouvé étaient plus fine... et sauvage. Lison se recula de quelques millimètre, juste assez pour pouvoir replonger ses yeux dans ceux de l'orisha. Sa main droite, quant à elle, vint se poser sur le bras de Cocoon puis elle descendit doucement jusqu'à sa main pour venir y glisser sa propre main de nouveau.

    *J'aime tes yeux. * lui dit elle dans son esprit.

Sa main gauche, elle, se posa légèrement sur sa nuque. Puis, elle ne put s'empêcher de venir capturer ses lèvres une nouvelle fois, exerçant une légère pression sur sa nuque, comme pour s'assurer qu'elle avait bien ressentit cette douceur. Cela dura une fois de plus, qu'une simple seconde. Elle n'avait pas envie d'apprécier tout, tout de suite. Elle se donnait juste un avant goût. Cela l'amusait. Et puis, peut être qu'il ne voulait pas de se baiser. Il ne fallait pas trop le brusquer.

    *Et j'aime tes lèvres * ajouta-t elle reculant encore. Mais cette fois elle se recula vraiment, revenant droite sur son escalier, mais gardant toujours sa main dans la sienne.

Elle lui sourit furtivement et tourna les talons.

    « Viens » Lança-t-elle

Elle l'entraîna, monta les escaliers aussi vite qu'elle pouvait. Arrivé devant la porte de sa chambre, elle l'ouvrit nerveusement. Elle s'y engouffra, Cocoon avec. Une fois les deux à l'intérieur, elle lâcha enfin sa main, ferma la porte et plaqua son dos contre la porte. Elle avait fait sa si rapidement qu'elle haletait déjà un peu. Elle se mit à fixer l'orisha, qui était au milieu de la pièce, d'un regard de défi. La pièce était petite, encore plus petite que la salle de réunion. Cependant, elle était si chaleureuse que cela ne dérangeait pas la jeune femme. Le lit qui était contre le mur de gauche était trop grand pour être un lit à une place et pas assez grand pour être un lit à deux places. Les lampes de chevets diffusaient une lumière tamisé qui instaurait une atmosphère très douce. En face du lit, il y avait seulement une petite commode. La fenêtre, sur le mur d'en face, donnait une vue sur le magnifique village éclairé. Toutefois, ce n'était pas la chambre que Lison regardait, mais bien l'orisha. Elle aurait peut être pas du l'emmener ici... Temps pis, c'était trop tard. Elle avait agit instinctivement... encore... Maintenant elle ne savait plus trop quoi faire. On aurait pu croire qu'elle s'était plaqué contre la porte pour empêcher Cocoon de partir, mais ce n'était pas ça. Elle voulait juste avoir une vue d'ensemble. Elle prenait du recul. Pourquoi elle avait fait ça ? C'était un peu stupide et précipité. Ça faisait clairement la fille qui voulait sauter sur le mec. Il y avait un peu de ça, c'était vrai. Lison n'avait pas une réputation de sainte ni touche, loin de là. Cependant, elle n'avait pas envie de le brusquer. C'était un homme, il ne serait sûrement pas contre... mais sait on jamais. Et puis, maintenant qu'elle était là, elle n'osait plus rien faire. Comme elle s'était faites la réflexion quelques temps plus tôt, le géant orisha semblait inaccessible. Trop tard, elle s'était piégé ici avec lui. Comment réagirait-il ? Une petit pointe d'angoisse se mit à jouer du tam tam dans son ventre, accompagné par le désir, qui jouait lui, du violon. Quel étrange concert !
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Dim 13 Jan 2013, 16:40

Cocoon se sentait absolument ridicule à attendre qu'elle daigne faire quelque chose. A part peut être se faire ignorer, ou mal voir, qu'attendait-il ? Mais quand ses yeux plongèrent dans les siens, il ne se trouva ni gêné, ni ridicule. Elle le rendait tellement beau, qu'il ne se soucia même pas des émotions qui se bousculaient en lui. Ils étaient pourtant proche. Elle un peu surélevé, lui obligé de lever la tête, et pour la première fois il trouva cela plaisant. Elle était supérieure à lui, dans tous les cas, et il n'avait qu'une envie, c'était de prendre sa taille, ses hanches, pour se coller plus à elle. Mais il n'en fit rien, ne voulant céder à de quelconques pulsions. Comment faisait-elle pour l'attirer autant ? Bien qu'elle ne cherchait pas franchement à le séduire, lui était indéniablement attiré par son corps, sa présence, ses formes, son caractère, ses expressions...
L'orisha qu'il était, avec toute l'empathie qui le constituait, arrivait parfaitement à sentir un lien qui se créait avec elle, qu'ils le veuillent ou non. Si personne n'arrêtait là, alors le lien se consoliderait, en plus de se créer. A cette idée, Cocoon en fut satisfait, et ne fit rien pour empêcher Lison de s'approcher de lui lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes. Ce fut bref... et tellement frustrant. Avait-elle pris conscience qu'elle était aller trop loin pour elle ? Ou d'autre chose peut être ? Le jeune homme s'attendit à être repoussé plus ou moins violemment, mais il se passa tout le contraire. Non sans mal, il réussi à arraché ses yeux de ceux de la jeune femme, pour les fermer quelques secondes, le temps de sentir ses doigts courir sur sa peau, pour finalement se faufiler au creux de sa main, dont il resserra l'étreinte. Sa petite main dans la sienne le faisait frémir, et lorsqu'il rouvrit les paupières, il la toisa avec d'autres yeux.

Citation :
*J'aime tes yeux.*

Cocoon ne pu contrôler l'intensité de son regard, et clairement, il affichait l'envie et le désir. Alors elle aussi aimait ses yeux ? Pourtant elle avait quasiment les mêmes. Et comme il le pensait, l'alliance du bleu et du doré, chez son peuple, était plutôt courant, mais il fut atrocement flatté quand elle lui sortit cette pensée. D'ailleurs, il ne douta absolument que cette dernière fut gravé dans sa mémoire. Son égo était gonflé de fierté, alors que lui la dévorait toujours du même regard, évitant de parler ou de bouger pour ne pas porter atteinte à sa pudeur, là, sur les marches de l'escalier. Que lui arrivait-il ? Elle était mariée, et lui venait de perdre celle qu'il aimait... Etait-il aussi déprimé que ça pour se réfugier dans un autre corps ? Non, rien de tout cela. Lison n'était pas un pis aller, c'était Lison.
Et il désirait Lison.

Lorsque leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, et qu'il sentit sa main se glisser dans son cou, pour atteindre sa nuque, il ne se laissa pas surprendre, et lui rendit ce baiser, peut être un peu trop. Il s'exposait en montrant de telles intentions, mais ça n'avait pas l'air de déplaire à la jeune femme. Bien qu'elle se recula totalement, pour se redresser, elle lui envoya une autre décharge dans le corps. Le liquide circulant dans ses veines, était similaire à de petits oursins, lui transmettant des picotements et des frissons dans tout son corps, légèrement douloureux au départ et en fait si agréable. Cette alchimie, il ne savait que trop bien ce que ça voulait signifier, et bien qu'elle fut marié -à trente six hommes si elle l'avait voulu- il se laissa porter, pour tomber dans ses filets. Avec grand plaisir.

Le tirant par la main qui était emprisonnée dans la sienne, elle lui demanda de venir. Docilement, sans un mot, il la suivit dans l'arbre, avant de monter les escaliers -longs comme un jour sans pain-, et d'être projeté au milieu de ce qui ressemblait à une chambre. Lison claqua la porte, avant de se plaquer dos à celle ci. Un peu étonné par cette voracité, il vit que ce fut elle maintenant, qui était totalement paralysée. Avait-elle peur de lui, maintenant qu'ils étaient dans cette si petite pièce qui amplifiait la grandeur de Cocoon ? En même temps, il aurait été débile qu'elle flippe à ce point car, n'était-ce pas elle qui l'avait emmené ici ? Et en courant en plus ? Il n'y avait plus de doutes pour l'orisha. Aucun.

Ce dernier croisa les bras, affichant un sourire en coin, puis finit par s'approcher d'elle. Doucement, il posa ses mains sur ses épaules, puis les fit glisser le longs de sa taille, pour les laisser sur ses hanches, effleurant les parties de peau nue qu'elle avait, instaurant une ambiance tout autre que celle qu'il pouvait y avoir eu jusqu'à maintenant. Son corps était quasiment collé au sien. Cocoon se baissa, plantant à nouveau ses yeux dans les siens, ne cachant absolument plus ce qu'il voulait, ce qu'il ressentait, et dit de sa voix rauque et suave :

-Tu me laisseras t'embrasser plus d'une seconde cette fois ci ?


Et comme pour confirmer ses doutes, il colla ses lèvres aux siennes, fermant ses yeux, jouant avec sa bouche et sa langue. Une main se pressa contre son cou, caressant doucement sa peau, alors qu'il la martyrisait de ses lèvres par ailleurs. L'embrassant longuement, il décolla ses lèvres pour y revenir, encore et encore, appréciant ces légers baisers successifs. Prit dans la passion, il ne pu s'empêcher de lui mordiller la lèvre inférieure, l'espace d'un seconde, sans la blesser, seulement pour s'imprégner encore plus d'elle.

Cocoon savait se faire doux, mais il restait un homme, avec sa voracité, et son désir tout entier.
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Lun 14 Jan 2013, 12:37

On ne peut pas dire que Lison était paralysé par la peur. En fait, elle n'était pas vraiment paralysé. Si Cocoon n'aurait pas bougé, elle aurait certainement finit par faire quelque chose. Elle avait peur, c'était vrai, mais c'était pas le sentiment prédominant qui dictait ses actions à ce moment là. Disons plutôt qu'elle testait l'orisha. Maintenant qu'elle avait fait le premier pas avec ses baisers, qu'allait-il faire lui, à présent ? Elle était curieuse de savoir. Son regard se voulait défiant. Elle avait envie de lui, c'était indéniable et elle aurait été déçu qu'il préfère s'en aller. Mais plus les secondes s'écoulaient dans cette pièce, plus elle en doutait. Elle finit par se laisser aller et ressentait maintenant bien mieux ce que Cocoon ressentait aussi, soit à peu de chose près : la même chose qu'elle. Elle avait envie de sourire de satisfaction, mais ce n'était pas le moment. Et puis l'orisha ne lui en laissa pas le temps car il s'avança déjà vers elle.

Ses épaules, ses côtes, ses hanches furent découvertes par les mains rassurantes du bel homme. Lison, qui après cette journée mouvementé, étant à fleur de peau, frissonna lorsqu'il toucha la partie découverte de son ventre. Ses sens étaient à l’affût. Elle leva la tête afin de pouvoir regarder Cocoon. Elle se sentait soudainement très petite face à cette homme qui semblait avoir repris toute confiance en lui. Elle fit la mine d'une petite fille qui ne savait pas trop ce qui allait suivre. Ce qui était un petit vrai, tout pouvait arriver. Les orishas étaient connu pour être imprévisible.

    -Tu me laisseras t'embrasser plus d'une seconde cette fois ci ?

La jeune femme secoua la tête affirmativement, ses yeux emplis de désir et de fascination, avant qu'elle ne reçut une nouvelle fois ses si douce lèvres. Cocoon ne lui laissa pas le choix. Il fallait qu'elle goûte, goûte et regoûte encore ses lèvres. Elle était bloqué entre la porte et lui. Plus il lui dévorait les lèvres, plus elle se disait qu'elle ne pourrait jamais s'en séparer. C'était comme une drogue où plus tu en donnes, plus tu en veux. Le désir, si elle avait voulu l'étouffer quelques secondes plus tôt, grimpait en elle maintenant comme une flèche. Ça chauffait dans son corps, comme la braise qu'on réanime en flamme. Son corps, elle le sentait s'impatienter, s'en était presque douloureux. Il fallait qu'elle calme ça avant de devenir folle. Mais pas encore. Ses lèvres, encore ses lèvres, toujours ses lèvres. Combien de temps cela dura ? Aucune idée, elle s'en fichait complètement ! Entre temps, les mains de Lison qui en avait marre de rester sans rien faire, s'étaient dépêché d'agripper les vêtements de Cocoon. Elles se faufilèrent ensuite sous son t-shirt, chercha sa peau qui, quand elle l'eut trouvé, l'agrippa aussi passionnément pour calmer la passion qui la dévorait. Ça bouillait trop en elle, si ça continuait elle ne serait plus elle même : elle serait sauvage. C'est pourquoi brusquement, elle s’arracha à ses lèvres. Elle se mit à le regarder de façon pénétrante, choqué par tout cela. Elle respirait bruyamment. Ses mains, quant à elle, agrippait toujours la pauvre taille malmené de l'orisha.
    « Si... si tu continue je vais devenir folle... » murmura-t-elle, les pupilles dilatés d'excitation.

Elle le fusilla du regard, mais c'était pas méchant, c'était juste pour l'empêcher de continuer. Doucement, il fallait que ce soit fait doucement. Elle se laissa le temps de reprendre son souffle, déglutit, ferma les yeux, soupira puis son regard se radoucit. Toutefois, ses yeux fixaient maintenant le torse de L'orisha. Résistant au désir qui lui brûlait le corps, elle attrapa doucement le t-shirt de Cocoon et le lui ôta lentement. Une fois cela fut fait, elle observa chaque courbe que faisait son corps dénudé. Lison aimait observer tout et n'importe quoi et encore plus le corps de ses amants. Celui-ci était vraiment musclé. Du bout des doigts, elle dessina ses muscles saillants, comme une plume toute douce. Elle partie du bas du ventre, jusqu'au épaules. Elle prenait son temps, il avait intérêt à être patient, car gare à lui. Elle n'hésiterait pas imité la sensation de douleur s'il se jetait de nouveau sur elle. Arrivé à son visage, elle fit de même, mémorisant chaque angle, chaque couleur. Elle s'imprégnait de sa beauté masculine, comme si elle était sienne.

    *Tu es beau * souffla-t-elle dans son esprit. Elle se perdait en compliment, mais Lison ne pouvait s'empêcher de dire certaine chose.

Une fois cette découverte corporelle terminée, une main posé sur la joue de Cocoon, elle se remit à le fixer quelques secondes et elle l'attira vers elle pour l'embrasser encore. Mais cette fois, c'était elle qui menait. Pas de langue, pas d'effusion. Elle voulait le faire bouillir comme il avait réussit à le faire en quelques simples baisés. Tendis que Lison déposait délicatement ses lèvres sur celle de L'orisha et s'amusant à s'éloigner de temps en temps pour le faire languir, elle s'amusa à diffuser une sensation de douce chaleur à partir de ses lèvres qui devait se répandre doucement dans tout son corps d'homme. Au bout d'un moment, elle cessa son manège et s'éloigna pour le fixer et lui sourire.

    « J'ai très chaud » souffla-t-elle cette fois tout haut pour donner plus d'impact à ses paroles.

A ces mots, elle se retourna afin qu'il puisse atteindre les lacets de son corset. La déshabiller était une tâche longue et difficile pour un homme qui n'avait jamais fais cela. Elle aurait put facilement l'aider, mais c'était encore une tactique pour le faire languir. Il fallait qu'il devienne fou ! Lison savait mieux que quiconque rendre fou un homme. En tout cas, elle aimait à le penser.
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Lun 14 Jan 2013, 23:54

Cocoon était passé au niveau supérieur. C'était plus que de la séduction, et ce n'était pas encore de la passion. Même s'il ne savait mettre un mot la dessus, elle l'avait déjà assez envoûtée, pour qu'il ne soit même plus capable de réfléchir par lui même. Ses mains sur sa peau, ses lèvres sur les siennes, leurs deux êtres collés... Le corps de Cocoon se tendant à chaque pulsion assouvie, à chaque baiser, à chacun de leur halètement. Lorsqu'elle fila ses mains sous son débardeur, il lâcha un râle de plaisir non feint entre leur bouche, sentant ses doigts courir sur son corps, avant de s'agripper sauvagement à sa taille. Il sentit ses ongles un peu planté dans sa peau, ce qui lui procura des frissons de plaisir. Lorsqu'elle se décala pour parler -au grand damn du jeune homme-, la folie qu'elle affirmait fit apparaitre un sourire satisfait sur ses lèvres. Il se redressa et reprit son ampleur. Il était là, présent, puissant, imposant, séducteur, et la chambre semblait se rétrécir sur eux en permanence, comme si ils étouffaient là dedans. La chaleur, l'intimité de leurs actes, lui faisait l'effet d'une bombe à retardement. Quand Lison s'approcha de lui, et lui ôta son débardeur, il du se mordre la lèvre pour ne pas lui sauter dessus, et encore plus lorsqu'elle le déshabilla du regard. Il restait statique, figé, mais ses sens étaient tous en alerte, réactifs. La pulpe de son index parcouru ses formes musclées, partant de bas en haut, comme si elle suivait la trace de son adrénaline, qui lui montait au cerveau. Même si son vêtement n'était pas très couvrant, une fois torse nu, c'était une autre beauté, et ça, elle le remarqua très vite. Ça faisait un moment que Cocoon avait plongé à pieds joints dans les limbes du plaisir de la chair, et du corps de ses partenaires, mais celle là lui faisait miroiter un désir qu'il ne connaissait pas, en le faisant languir. Il aimait ça, cette façon de faire lancinante, alors il ne fit rien tan qu'elle n'eut pas fini de le toucher, de s'imprégner de lui. Son regard pétillait, et en son fort intérieur, il voulait que Lison ne puisse plus jamais se passer de sa personne, même si ce n'était que de son corps. L'orisha voulait prendre de l'importance à ses yeux.
Citation :
*Tu es beau *
L'orisha voulu lui sauter dessus, sans ménagement, mais il se fit violence. Après tout, il n'allait peut être jamais la revoir, ni même jamais la toucher à nouveau alors... Pourquoi se précipiter ? La température augmentait, autant chez lui que chez elle, mais les mains de Lison le rafraîchit en premier lieu, là où elle touchait, avant de l'exciter un peu plus, raidissant son corps de plus belle. Sa peau contre la sienne lui procurait bien plus que des frissons, presque comme des spasmes qu'il contenu avec peine. Ses yeux brûlaient de désir pour cette femme et, bien qu'il ne bougea pas, son visage, ses expressions, son touché... C'était déjà trop pour lui. Alors quand elle toucha sa joue, si sensuellement, doucement, Cocoon cru qu'il allait exploser. Ayant presque un vertige, il sentit la fièvre lui monter, mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, qu'il du se courber -bien volontiers- pour sceller les lèvres de cette amante, d'un baiser. Une sensation de chaleur et de bien être lui traversa le corps et, l'Orishala le comprit.


Citation :
« J'ai très chaud »
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Mar 15 Jan 2013, 13:03


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Ven 18 Jan 2013, 20:28

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Dim 20 Jan 2013, 16:48


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Dim 20 Jan 2013, 18:03



Une fois propre, leurs corps lavés de transpiration et autre flux corporel, ils se couchèrent l'un près de l'autre, comme deux amants. L'orisha plongea ses yeux dans celui de la jeune femme, essayant de deviner ce qu'elle pensait, sans succès. Et puis il s'en fichait, il était près d'elle, c'était ce qu'il comptait maintenant. Mais des pensées plus inquiétantes lui traversaient l'esprit. Et après ? Que se passerait-il ? Elle allait surement faire comme si rien ne s'était passé, comme si ça n'avait jamais existé. Allaient-ils seulement se revoir ? Pourtant, il lui plaisait, et s'il lui prouvait sa valeur, dans ses rangs, peut-être pourrait-elle voir qu'il n'était pas juste un simple petit soldat. Mais il se disait au final que les gens allaient savoir un jour que l'Orishala avait couché avec un type de son peuple, et s'il montait en grade, peut être que ça leur porterait du tort ? Il ne savait pas, il ne savait rien et pour le moment, il n'avait pas à savoir. Il était là, près d'elle, bien qu'à nouveau conscient de lui-même.
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Lun 21 Jan 2013, 10:46



Ils étaient maintenant nu, côte à côte et Lison sentait le regard de Cocoon posait sur elle. Elle avait encore incroyablement besoin de tendresse alors elle se recroquevilla, posa sa tête sur l'épaule de son amant et se colla contre lui. Elle posa ensuite sa main sur son torse pour une fois de plus le parcourir de ses doigts curieux. Pendant un long moment, elle ne sut quoi dire, encore embrumé par tant d'émotion. Elle se contenta de regarder inlassablement son corps magnifiquement bien dessiner et cette curieuse cicatrice. Elle ne put s'empêcher de penser à Shizuo. La fois où ils avaient couché ensemble, elle avait vu la cicatrice qu'il avait dans le dos et curieuse comme elle était, elle n'avait put s'empêcher de lui demander ce qu'il avait bien eu. Le réprouvé c'était fortement vexé et un froid s'était installé entre eux pendant quelques instant. Lison mourrait d'envie de poser la même question à Cocoon, mais elle se retint. Elle ne voulait pas que le même scénario se reproduise. Elle avait appris de ses erreurs mais ce promis de lui poser la question un jour. Cela ne l'empêcha pas de s'attarder un long moment sur cette cicatrice, prouvant combien elle la fascinait. Finalement, elle leva la tête pour croiser son regard. Ce si beau regard plein de mystère et de calme. Elle lui sourit. Se redressa un peu pour venir déposer doucement ses lèvres sur celles de son amant d'un soir. Elle était vraiment bien tout contre lui. C'était tout ce qui comptait à l'heure actuelle. Revenant contre lui, elle se serra encore plus, pour sentir sa chaleur.
    « C'était vraiment magnifique » Ne put elle s'empêcher de conclure. Elle voulait le rassurer car il semblait légèrement inquiet. Mais peut être n'était-ce pas à ce propos...

Puis elle se mit à penser à la journée qu'ils avaient passé, à la manière dont ils s'étaient rapproché. Cela la fit sourire encore. Cela s'était fait si vite, mais le courant passait tellement bien. Enfin c'était ce qu'elle ressentait. Et soudain une étrange question passa dans l'esprit de la jeune femme, du Lison tout craché.

    « Pourquoi tu t'es engagé dans l'armée de Grey pour cette mission ? » demanda-t-elle posément.

C'est vrai, s'il n'avait pas fait cela, jamais ils se seraient rencontré et puis il était vraiment doué et elle se demandait pourquoi il n'avait pas fait cela avant. Ce n'était pas vraiment le moment, mais elle avait bien trop besoin d'assouvir sa curiosité qu'il n'avait pas arrêté d'attiser durant la journée. Et puis, elle voulait le connaître un peu. Demain, elle ne pourrait sûrement prendre le temps de parler avec lui en tête à tête. C'était maintenant ou jamais.
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Mar 22 Jan 2013, 22:38

Maintenant côte à côte, leur rythme cardiaque s'était calmé, mais leurs cœurs battaient à l'unisson. C'était quelque chose de merveilleux, et Lison avait tout d'une déesse. Il était volontiers tombé dans son corps, et à ce moment là, il avait l'impression de l'avoir dans le sang. Le fait de la couver du regard, de lui apporter mille et unes attentions, faisait partir ses idées néfastes de son esprit, à tel point qu'il réussi à détourner un instant son regard, se concentrant sur autre chose. Une fois plus léger et serein -bien que de l'extérieur personne n'aurait vu son changement d'état d'esprit-, il passa son bras autour d'elle, caressant sa taille, avant la coller contre lui. Lison glissa facilement sur le drap du lit, avant d'atterrir contre son corps. La sentir près de lui, contre lui, était pour Cocoon un réconfort, une assurance. Elle même d'ailleurs, finit par se blottir contre son corps chaud. Tendant un bras, il couvrit leurs corps d'un drap laissé à l'abandon au fond du lit.

Elle avait trouvé ça merveilleux. Et lui, que fallait-il qu'il dise ? Cocoon sourit, et focalisa un instant sur ses lèvres, avant de déposer les siennes dessus. Autant en profiter, elle ne serait peut être plus jamais douce de la sorte avec lui, ni aussi proche. Savourant le goût de sa petite bouche féminine, il resta proche d'elle, peut être trop, et il dit :

-C'est toi, tu étais magnifique.


Sa voix raque était presque tonitruante, et bien qu'elle ne soit pas forte, ni trop élevée, il avait l'impression de ne pas avoir parlé depuis huit jours. Dans sa tête, il regrettait que ce soit la première et dernière fois. Il regrettait déjà le lendemain, il regrettait que ce soit déjà fini, il regrettait qu'elle soit mariée bref, il savait qu'il allait se languir de temps en temps. Mariée. Elle était mariée. Et lui il avait couché avec une femme mariée. Mais en même temps, qui serait assez amoureux -ou inconscient ?- pour se marier à une orisha ? Pourtant, il ne culpabilisait pas. Après tout, il ne lui avait pas mis le couteau sous la gorge pour la mettre en position horizontale, alors ce n'était pas entièrement de sa faute. Bien sur, le débat n'était pas là, et son mari ne le saurait surement jamais -ou peut être s'en fichait-il ?-
Dans tout les cas, bien qu'il ne soit en aucun cas un cœur d'artichaut, il se connaissait assez pour savoir que cette nuit allait resté gravée dans sa mémoire, de manière à lui rappeler sans cesse que ce n'était et ne serait qu'un souvenir. A tout jamais.

Décalant alors son visage, il déplaça sa main, venant déposer de légers caresses dans son dos, alors qu'elle baissait la tête. Quelques secondes après il sentit des doigts courir sur son torse, touchant l'espèce de marque qu'il avait sur le torse. La regardant, il sentait qu'elle bouillait d'envie de lui poser des questions, à n'en plus pouvoir, mais à son grand étonnement, elle ne dit rien. Etrangement il en fut heureux car il n'aurait pas parler de lui, de son passé, et de cette... chose, maintenant. Pour lui, c'était un moment précieux, le plongeant un peu dans le souvenir et la nostalgie, mais tout cela ne devait en aucun cas être perturbé. Alors il déposa un baiser sur son front, en guise de remerciement silencieux.

Levant un peu la tête, il voulu chercher sa besace des yeux, quand l'Orishala lui posa une question. Sa voix était normale, curieuse, et plus aucun charme n'avait l'air d'exister, malgré son corps dénudé. Cocoon haussa les épaules, se tournant sur le dos, laissant Lison se positionner comme elle désirait.

-On va dire que cette fois-ci j'ai répondu à l'appel. Je n'étais pas vraiment prêt à l'époque de l'attaque à Mégido. Si j'y étais allé, je me serai fait surement gravement blessé. Et puis après... On va dire que beaucoup d'évènements plus ou moins lourds ce sont enchaînés, avec l'attaque des zombies. On va juste dire que depuis, j'ai pris le temps de réfléchir, et de prendre mes responsabilités. Je... Ne suis pas très bien en ce moment, alors même si je devais mourir, si ça aurait du être moi à la place de Grey, je me sentais prêt, utile et efficace.


Il soupira, puis tournant la tête vers elle, il prit une mèche de ses cheveux et dit :

-Et puis je voulais voir madame l'Orishala en personne.


Collant une espèce de sourire sur son visage -plus ou moins rassurant, c'était encore à définir- il finit par caresser sa joue, puis son cou. Même s'il avait dis ça sur le ton de la plaisanterie, il n'en pensait pas moins. Mais Lison croirait bien ce qu'elle voudra, ça ne le dérangeait pas après tout.
Reprenant sa main pour la passer dans ses cheveux, il hésita à lui poser une question. Juste une seule. Elle, elle en avait bien posé une non ? Alors il avait le droit aussi.

-Et toi, pourquoi moi ? Je veux dire...


...tu vois très bien ce que je veux dire, voulait-il lui sortir, mais il n'osa pas. Il l'avait retenu sur les marches de la maison, et ils étaient si facilement tombé dans les bras l'un de l'autre. Cocoon n'aurait jamais pensé que son attirance était partagé, surtout pas en cette période où il croyait qu'il devenait fou, à chacun de ses pas.
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Au nom de la liberté! [test Cocoon Lvl 5 avec Lison]

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